Khalil Meslouhi
16 octobre 2015
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Chapitre 1
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4CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MODÈLES ÉCONOMÉTRIQUES
y = axt + b,
y est liée non seulement aux valeurs présentes de x mais aussi aux valeurs
passées de x et y. Le passé de y affecte sa valeur présente qui à son tour va
affecter sa valeur futur.
6CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MODÈLES ÉCONOMÉTRIQUES
Il y‘a plusieurs raisons qui font que les n points observations ne sont pas parfai-
tement collés au graphe de f. Il suffit de penser que la consommation ne dépend
pas uniquement du revenu mais bien d’autres facteurs. L’économètre va ainsi
transformer le modèle mathématique (1,1) de nature déterministe en un modèle
stochastique (1,2) qui peut tenir compte des facteurs de dispersion.
c = f (y) + ε (1.2)
Où ε est une variable aléatoire (appelée aussi perturbation ou erreur) re-
présentant ces facteurs pouvant expliquer ces perturbations ou cette dispersion
autour du graphe de f .
yt = f (x) = α0 + α1 xt + εt .
La variable aléatoire εt représentera donc les 4 types d’erreurs précitées.
Formellement, le modèle économétrique est défini par la donnée des classes aux-
quelles appartiennent aussi bien la fonction « f » que les propriétés probabilistes
de la variables aléatoire εt
Le modèle fournit alors la structure logique sur laquelle l’étude des phéno-
mènes peut être effectuée.
Dans la pratique ; il reste les étapes suivantes : l’estimer et le tester et s’il est
validé on pourrait l’utiliser (pour la prévision ou l’explication. . .) en attendant
un modèle meilleur.
q1 = f (p) (1)
q2 = f (p) (2)
q1 = q2 (3)
Y =C +I (1,a)
C = f (R) (1,b)
R=Y (1,c)
Ci = aRi + b + εi (1.3)
Les paramètres
Les paramètres sont de deux sortes
Les paramètres spécifiques :
Coefficients constants inconnues qui multiplient les variables du modèle. Ils
sont en général des propensions, des élasticités ou autres paramètres de la théorie
économique. Pour le modèle ( 1.3 ), le paramètre a est la propension marginale
à consommer et b est la consommation incompressible.
Les paramètres implicites :
Définissent les lois de probabilité des variables aléatoires. Le paramètre θ
par exemple, caractérise la loi de ε. Les paramètres explicites et implicites sont
appelés les paramètres structurels du modèle.
1.2. MODÈLES ÉCONOMÉTRIQUES 11
Les équations.
La typologie est variable suivant les auteurs mais en général, on distingue
les équations suivantes :
Les équations de comportements :
Elles traduisent les habitudes de comportement des agents économiques, les
entreprises, les ménages.
1. la consommation des ménages dépend de leur revenu réel net.
2. la demande de crédit des entreprises dépend de l’investissement et du
taux d’intérêt du crédit
3. la demande d’investissement des entreprises dépend de la variation anti-
cipée de la production, du taux d’intérêt à long terme et de l’autofinan-
cement des entreprises.
Les équations techniques
Elles schématisent les relations et les contraintes techniques dans la produc-
tion. Comme exemple on peut citer : la fonction classique de production qui lie
la production q aux deux facteurs : capital k et travail l. Cette fonction pouvant
être à facteurs substituables de type
q = f (k, l)
ou à facteurs complémentaires de type
s = αq
Les équations institutionnelles :
Elles traduisent par exemple ; l’état de la législation à un moment donné.
(Politique fiscale, sociale,. . .). Exemples :
La fiscalité indirecte des entreprises peut être décrite par une fonction de
type :
T V A = θ(pq − cd)
où T V A représente la TVA payée par les entreprises et θ le taux de TVA
et (pq − cd) : valeur ajoutée- charges déductibles.
La fiscalité directe des ménages peut être définie par :
IR = τ RT
Où IR : impôt sur le revenu et τ : taux de fiscalité pour les ménages. RT :
les revenus totaux des ménages.
12CHAPITRE 1. GÉNÉRALITÉS SUR LES MODÈLES ÉCONOMÉTRIQUES
Exemple : égalités ressources emplois pour les agents et pour les opérations.
Le schéma du processus.
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