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Office de l’entretien
2.1 Objet............................................................................................................................................................ 10
2.2 Chargement et transport ........................................................................................................................... 10
2.3 Reconnaissance de la surface à revêtir ..................................................................................................... 11
2.4 Préparation de la surface à revêtir ........................................................................................................... 11
2.5 Protection des regards et des repères ....................................................................................................... 11
2.6 Signalisation................................................................................................................................................ 11
2.7 Mise en œuvre des bétons bitumineux ...................................................................................................... 11
2.7.1 Températures........................................................................................................................................ 11
2.7.2 Conditions météorologiques................................................................................................................. 11
2.7.3 Mise en œuvre ...................................................................................................................................... 12
2.7.4 Epaisseurs............................................................................................................................................. 12
2.7.5 Support et fondation ............................................................................................................................. 12
2.7.6 Joints de reprise.................................................................................................................................... 12
2.7.7 Zones de raccordement......................................................................................................................... 13
2.7.8 Compactage.......................................................................................................................................... 13
2.7.9 Régularité de surface ............................................................................................................................ 13
2.8 Prescriptions qualitatives .......................................................................................................................... 13
2.9 Contrôles de la mise en œuvre................................................................................................................... 13
3. Prix, réception et garanties ........................................................................................................... 14
1. GENERALITES
Ce cahier des charges s’applique à tous travaux de revêtements en béton bitumineux liés à la réfection, au
renforcement ou à la construction des routes cantonales canton de Neuchâtel.
1.1 Généralités
a) La fabrication des revêtements en béton bitumineux est régie par les normes européennes EN et
nationales SN en vigueur, enregistrées par l’Association suisse de normalisation SNV et éditées par
l'Association suisse des professionnels suisses de la route et des transports (VSS).
b) On distingue :
− Enrobés bitumineux : Norme de base (norme SN 640 420b - valable dès le 01.02.2008),
− Enrobés bitumineux compactés : Conception, exécution, exigences pour les couches en place
(norme SN 640 430b – valable dès le 01.02.2008),
− Mélanges bitumineux – Béton bitumineux : Spécifications sur le matériau (norme SN 640 431-1b –
NA / EN 13108-1: AC 2006 / AC 2008 ),
− Mélanges bitumineux – Partie 2 : Bétons bitumineux très minces (SN 640 431-2a),
− Mélanges bitumineux – Partie 5 : bétons bitumineux grenu à forte teneur en mastic (norme
SN 640 431-5a NA),
− Mélanges bitumineux – Partie 7 : bétons bitumineux drainants (norme SN 640 431-7a NA),
On renoncera à les appliquer à des altitudes supérieures à 600 m,
− Les enrobés stockables à froid préparés avec un liant approprié et les revêtements superficiels. Le
présent cahier des charges ne s'applique pas à ces enrobés.
1.1.1 Types de béton bitumineux
Les types de bétons bitumineux prescrits pour l'exécution des couches de roulement, de reprofilage, de
liaison, de base et de renforcement; dont on distingue les classes L, N, S et H, sont les suivants:
L : pour des sollicitations légères S : pour des sollicitations sévères
N : pour des sollicitations normales H : pour des sollicitations très sévères
• Les bétons bitumineux doivent être conformes à la série de prix et aux prescriptions des normes, ainsi
qu'aux prescriptions complémentaires qui figurent à l'Annexe N°3 . En outre, le fabricant doit s'assurer
de la bonne adhésivité du liant à la partie minérale et doit prendre les mesures nécessaires pour
garantir le maintien de cette qualité dans le temps.
1.2.2 Dosage
Les dosages en liant sont fixés par rapport au poids total des bétons bitumineux. La valeur du module de
richesse n'est appréciée qu'à titre indicatif.
Dans le but d’évaluer la teneur en liant optimale d’enrobés bitumineux à module élevé AC EME lors de la
formulation, la norme SN 640 431 – 1a NA donne les valeurs indicatives pour le module de richesse dans le
tableau 9.
• Le dosage en filler est exprimé en pourcentage du poids total des agrégats, filler compris, à l'exclusion
du liant.
• Pour cette classification de revêtements, en ligne générale, les liants utilisés seront des liants ordinaires,
selon EN 12591 : 1999 - SN 670 150-1 On utilisera de préférence des liants de viscosité 35/50 et 50/70
pour les AC B, T et 50/70 et 70/100 voire 100/150 pour les AC. L ;N et ACT L
• Lorsque le M.O. souhaite l'emploi d'un bitume amélioré, il l'indiquera dans le document de soumission.
• Si l'entrepreneur propose une variante relative à l'utilisation d'un liant de spécification particulière, il en
précisera les conditions de préparation et ses caractéristiques.
Revêtements en béton bitumineux en couches minces (BBTM 8 et 11) selon EN 13106-2 :2006 / AC
2008 - SN 640 431-2a
• Les liants doivent satisfaire aux spécifications des normes EN 14023 : 2005. En règle générale, on
emploiera les sortes de liants suivants :
- PmB 45/80-50 (CH-C) o
o Sortes qui doivent être employées suivant les sollicitations du trafic et du climat.
• Les liants doivent satisfaire aux spécifications des normes SN 670 150-1 et SN 670 210. En règle
générale, on emploiera les sortes de liants suivants :
− 70/100 et 50/70
− (BMP type II et III) PmB-C/Pmb-E
• pour les bitumes polymères ou les ajouts de poudre d'asphalte, on tiendra compte des prescriptions
spécifiques au liant fixées par le fournisseur.
On utilisera un bitume polymère selon SN 670 210a, ou un bitume comportant des additifs polymères.
On n'utilisera que des bitumes polymères en tant que liant, ou un ajout de poudre d'asphalte.
Ils satisferont à la norme SN 670 210a.
Selon tableau 2 de la norme SN 640 431-1b NA, on utilisera les liants en fonction de la classe et des
propriétés désirées ; à savoir :
1.2.4 Additifs
• On entend par additifs toute substance ajoutée à l'enrobé bitumineux lors de sa fabrication. On distingue
les additifs qui modifient le bitume ou l'enrobé, comme l'asphalte naturel, le caoutchouc, des matières
synthétiques, etc. et ceux qui agissent en tant qu'additifs stabilisants tels que les fibres organiques et
minérales, la silice et les polymères en poudre ou en granules, les fillers à haut pouvoir stabilisant.
Lorsqu'en accord avec le M.O., on emploie des additifs tels qu'asphalte naturel, caoutchouc, polymères,
pigments, produits régénérants, dopes d'adhésivité, etc., on suivra les instructions spécifiques aux
matériaux données par le fournisseur.
• La teneur en liant élevée des splittmastixasphalts (SMA) exige l'ajout d'additifs stabilisants pour
empêcher l'écoulement du liant lors de la fabrication et du transport, ainsi qu'une ségrégation lors de la
mise en œuvre et du compactage. On ne peut renoncer à l'utilisation d'additifs qu'avec l'emploi de liants
spécialement modifiés.
1.2.5 Granulats
• Les granulats entrant dans la composition des bétons bitumineux conventionnels (voir Annexe N°1 , au
présent cahier des charges), des AC, des splittmastixasphalt, des enrobés drainants et des enrobés
macrorugueux, doivent satisfaire aux prescriptions fixées dans les normes EN 13043: 2002 / AC: 2004 /
SN 670 103b.
• Pour les BBTL (bétons bitumineux très minces), on emploiera en général, les fractions 0/4, 4/8, 8/11
selon la norme EN 13043 : 2002. Cependant les classes granulaires 0/2 et 2/4 peuvent être utilisées.
• Pour les splittmastixasphalt, on emploiera que des gravillons répondant aux spécifications pour couches
de roulement en enrobé bitumineux de type S.
• Étant donné la structure particulière des enrobés drainants, il conviendra d'utiliser exclusivement des
gravillons durs de type S, avec PSV (coefficient de polissage) d'au moins 50 unités.
• Pour les enrobés macrorugueux, seuls seront utilisés les gravillons répondant aux spécifications de
types S relatives à la forme du grain, au degré d'écrasement, au coefficient Los Angeles et à la
résistance au polissage. On emploiera que des gravillons concassés.
• Pour les couches de base AC EME 22 C1 et C2, ainsi que pour les couches de fondation ACF 22 et
ACF 32 , les plages des valeurs nominales de la granularité sont mentionnées au tableau 7 de la norme
SN 640 431-1b-NA. Les granularités sont fixées sur la base des épreuves de formulation selon
EN 13108 – 20 «Mélanges bitumineux – spécification des matériaux – Partie 20 : Epreuve de
formulation»
1.2.6 Fillers
Les fillers de récupération et les fillers d'apport doivent être stockés dans des silos séparés. De même, si
les fillers de récupération provenant de la fabrication des enrobés bitumineux AC + AC T présentent des
grandes différences; ils doivent également être stockés séparément. Tous les fillers doivent satisfaire à la
norme SN 670 116.
Il est indispensable que les fillers entrant dans la composition d'enrobé de type SMA splittmastixasphalt
possèdent un fort pouvoir rigidifiant. Pour cela, en dérogation aux spécifications de la norme SN 670 116, le
point de ramollissement Anneau et Bille des mélanges filler/bitume doit présenter par comparaison avec le
point de ramollissement Anneau et Bille du bitume 70/100, au moins les augmentations de température
suivantes (voir Annexe N°2 ):
1.3 Contrôles
1.3.1 Surveillance de la qualité
• La surveillance de la qualité comprend 3 phases ; elle sera appliquée à tous les chantiers situés sur des
routes de classe de trafic T3 à T6 dont la masse de mise en œuvre est supérieure à 1’000 tonnes ou la
2
surface posée supérieure à 10’000 m (en dérogation de l’article A1 de la norme SN 640 434a).
- Planche d'essai
- Mise en œuvre et contrôles des bétons bitumineux (voir point 2.9 du présent cahier des charges).
La responsabilité pour les attestations d'aptitude et les contrôles du M.O. incombent pour les étapes 2 et
3, aux entrepreneurs et au M.O., selon tableaux 1 et 2 de la norme SN 640 434a valable dès le
er
1 février 2009.
Pour l'exécution des essais qui lui incombent, le M.O. désigne un laboratoire accrédité. Ces résultats
obtenus sur mandat du M.O. sont déterminants pour l'évaluation de la qualité.
• Le M.O. se réserve le droit de contrôler en tout temps la qualité des matériaux fournis et le bon
fonctionnement de la centrale d'enrobage. Les contrôles et les constatations faites par le M.O. ne
dégagent pas la responsabilité de l'entrepreneur quant à la qualité du produit.
• L'arrêt des travaux peut être ordonné par la direction des travaux ou le M.O. si un défaut apparaît dans
la qualité des matériaux fournis.
• Le système de surveillance peut être allégé pour des petites interventions sur routes à faible trafic, dont
2
la surface à traiter est inférieure à 5'000 m .
• Des attestations d'aptitude (ou de conformité) seront fournies à la demande du M.O. avant l'adjudication
des travaux. Les exigences pour les attestations d'aptitude, ainsi que le genre, l'étendue et la durée de
validité résultent des normes correspondantes.
- Spécifications du matériaux :
EN 13043 : 2004 / 670 103 NA : Granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels
utilisés dans la construction des chaussées.
EN 12591 : 1999 (validité juin 2000) : Bitumes et liants bitumineux – spécifications des bitumes routiers.
EN 14023 : 2005 / SN 670 210 NA : Bitumes et liants bitumineux – cadre de spécification des bitumes
modifiés par des polymères.
EN 932- 1 / SN 670 901 -1a : Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats – méthodes
d’échantillonnage / Validité janvier 2005.
EN 1097- 1 / SN 670 903 -1a : Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des
granulats : résistance à l’usure micro-deval.
Tab.2
Attestations d'aptitude des enrobés (à la demande du M.O.)
Elles doivent être disponibles auprès des fabricants.
AC 4 – 8- 11 et 16 Granularité SN 640…3)
- Répartition des frais : voir point 3.1.4 du présent cahier des charges.
On peut renoncer à une gâchée d'essai si l'on dispose de résultats suffisants résultant de la production
courante.
Dans le cas de gâchée d'essai, les échantillons d'enrobés seront examinés par le même laboratoire
d'essai qui suit les travaux de mise en œuvre.
Avec les engins prévus pour la mise en œuvre, on réalisera suffisamment tôt, pour des couches de
2
roulement, une planche d'essai d'au moins 1'000 m ou d'au moins 100 tonnes.
• Etendue de l'essai : selon tableaux synoptiques 1 et 2 de la norme SN 640 434a – valable dès le
er
1 février 2009).
• Répartition des frais : voir point 3.1.4 du présent cahier des charges.
• On effectuera la planche d'essai, soit sur une surface de roulement de seconde importance (p. ex.
bande d'arrêt), soit comme première étape des travaux confiés à l'entrepreneur; les travaux de pose
seront ainsi indemnisés aux conditions du chapitre 3 du présent cahier des charges.
1.3.6 Tolérances
• Les tolérances admises (voir Annexes N 4.1 à 4.4 et 5 du présent cahier des charges) par rapport aux
os
valeurs nominales dépendent du type de béton bitumineux fabriqué et tiennent compte des tolérances
admises pour les fournitures d'agrégats, des possibilités d'amélioration de l'homogénéité et des
granulométries des agrégats fabriqués et stockés.
• Chaque véhicule de transport doit au moins être équipé d'une bâche de protection recouvrant la totalité
du chargement. Les chargements de bétons bitumineux doivent être particulièrement bien protégés
lorsque la température ambiante est inférieure à 15° C.
• Les transports doivent être organisés de façon à ce que le béton bitumineux arrive à pied d'œuvre en
état d'entière propreté.
• Il est strictement interdit d'épandre sur les ponts de camions ou bennes, avant le chargement des
bétons bitumineux, une couche de sable ou de mazouter ceux-ci.
• Après le déchargement des bétons bitumineux, les ponts ou bennes de camions devront être nettoyés
hors de la zone de pose des enrobés, soit en dehors des surfaces préencollées et dans un endroit
reconnu par l'entreprise, qui aura la charge de l'évacuation de ces déblais.
• La température des bétons bitumineux sur camions doit être comprise dans les tolérances selon les
tableaux N° 6 de la norme SN 640 431-1bNA et N° 4 d e la norme SN 640 430b.
• En cas de pluie, la fourniture des bétons bitumineux destinés aux couches de surface doit être
interrompue. La fourniture de bétons bitumineux destinés aux couches inférieures (renforcement et
support) peut être tolérée par faibles précipitations, pour autant que la bonne liaison entre les matériaux
d'apport et le béton bitumineux en place sur la chaussée soit garantie.
• Les camions approvisionnant le chantier de pose de béton bitumineux ne rouleront sur la piste
préencollée que pour alimenter la finisseuse. Les temps d'attente et autres manœuvres sur la colle prête
à recevoir le béton bitumineux sont interdits.
• Les chauffeurs éviteront toutes manœuvres brusques sur le chantier pour ne pas endommager le travail
en cours, telles que : coup de frein devant la finisseuse, braquage serré dans la colle et sur un béton
bitumineux venant d'être posé, etc. Ils prendront également soin, en quittant le finisseur, de franchir le
joint longitudinal et non pas de rouler dessus sur une longue distance, afin d'éviter de l'écraser.
• L'enduit d'accrochage sera épandu sur une route parfaitement sèche et nettoyée.
• Aucun véhicule ne circulera sur la couche de collage, excepté les camions, lorsqu'ils approvisionnent la
finisseuse.
• Le M.O. spécifiera si une couche d'accrochage est nécessaire, ainsi que son dosage. On utilisera de
préférence des émulsions de bitume pour les poses classiques. L'emploi de tout autre produit est
soumis à l'accord préalable du M.O.
• On préféra une couche d'accrochage constituée d'une membrane lors d'application de béton bitumineux
de type PA nécessitant une interface étanche, ou pour la pose de béton bitumineux sur des surfaces en
béton et parfois sur des graves stabilisées au ciment. Celle-ci sera composée d'un "bitume -
caoutchouc" sur lequel des gravillons durs 4/8 ou 8/11 chauffés et préenrobés de bitume seront
épandus.
• La rupture ou la prise du produit d'accrochage devra avoir lieu avant la mise en œuvre de la couche
suivante.
2.6 Signalisation
L'entrepreneur devra se conformer aux prescriptions des normes SN et des directives du service des ponts
et chaussées concernant la signalisation générale de chantier et la signalisation lumineuse.
Pour les bitumes polymères ou les bitumes spéciaux se référer aux spécifications du fournisseur.
• Pour les bétons bitumineux de type SMA splittmastixasphalt, PA drainant et MR macrorugueux, ceux-ci
ne pourront être posés que si les conditions météorologiques (température, vent) permettent de réaliser
le compactage et une liaison intercouche intégrale. En règle générale, on ne posera pas par
température du sol et de l'air inférieure à + 10°C.
• Pour les couches de support de plus de 50 mm d'épaisseur, la mise en œuvre ne doit pas avoir lieu
lorsque la température de l'air est inférieure à +5°C, ou que la forme ou le support sont gelés, ou, e n cas
de précipitations, qu'un film d'eau continu se forme sur le support.
• Lorsqu'à la suite d'un arrêt de pose, une surface encollée ne peut être recouverte, il faudra prendre les
dispositions nécessaires pour empêcher le trafic d'y circuler (feux de chantier ou palettes).
• Les enrobés seront livrés à une cadence telle que la pose ne puisse être interrompue. La finisseuse ne
doit pas être arrêtée pendant le chargement des matériaux dans la trémie. Les finisseuses devront
assurer un pré-compactage minimum de 85 % de la valeur Marshall.
• La finisseuse ne doit pas être arrêtée pendant le chargement des matériaux dans la trémie, sauf en cas
extrêmes tels que : passage d'une forte côte, d'une épingle à cheveux, etc. Dans ce genre de passages
difficiles, il est préférable que les camions approvisionnent le finisseur et le quittent en suivant le
mouvement plutôt que de le stopper à chaque approvisionnement.
• Il n'y a en principe aucune intervention manuelle (sauf façon du joint, des bords et des regards).
• Les enrobés seront exceptionnellement mis en œuvre à la main dans les surlargeurs, les intersections,
les embranchements, les aires de trottoirs, etc., inaccessibles à la finisseuse.
• L'application de mazout sur les outils de pose (pelles, râteaux, etc.) se fera en dehors de la surface
nouvellement revêtue ou à revêtir, et surtout pas au-dessus du béton bitumineux chargé dans la
finisseuse.
• Une dénivellation longitudinale à l'axe de chaussée en fin d'étape de pose sera évitée dans la mesure
du possible. Dans le cas contraire, celle-ci sera signalée.
2.7.4 Epaisseurs
a) Couches de fondation, de base, de liaison et de roulement
• Les bétons bitumineux destinés à ces couches doivent être posés en épaisseur constante.
• Les épaisseurs correspondront aux quantités prescrites dans la soumission et aux tolérances
spécifiques contenues dans les normes SN propres à chaque sorte de bétons bitumineux.
b) Couches de reprofilage
• La remise en forme de la chaussée sera en principe exécutée sans plans ni profils en long et en travers,
sauf pour les chaussées neuves ou corrections importantes.
• La grosseur des agrégats pour la ou les couches inférieures sera déterminée en fonction de l'épaisseur
de la recharge, pour obtenir la mise en forme désirée, et sera dans chaque cas choisie par le M.O.
L'épaisseur des couches de reprofilage sera appliquée au minimum.
• Lorsque la pose de la couche de roulement s'effectue sur une demi-largeur de chaussée, on empêchera
si possible le passage des véhicules sur le bord du joint longitudinal. Le bord posé côté axe sera coupé
au moyen d’un disque monté sur rouleau, la tranche sera enduite d’une bande bitumineuse.
• Les joints de pose longitudinaux des couches de surface seront décalés d'environ 15 cm par rapport à
l'axe de chaussée pour éviter que le marquage routier soit appliqué sur le joint.
• Dans le cas de poses de longue durée, pour effectuer les joints de reprise journaliers, le béton
bitumineux sera fraisé ou à défaut coupé verticalement sur toute l’épaisseur de la couche. Un contrôle
longitudinal à la latte de 4 m sera exécuté sur la zone précédant l’arrêt de pose afin d’en vérifier la
bonne facture. Ce contrôle déterminera, le cas échéant, l’étendue de la zone à recouper. La tranche
sera enduite d’une bande bitumineuse.
• Ces travaux doivent, autant que possible, être effectués simultanément aux couches posées
mécaniquement.
2.7.8 Compactage
• Pour les bétons bitumineux de type "classique", (selon norme SN 640 430b, paragraphe 43 (degré de
compactage) et tableau N°5 (exigences relatives aux degrés de compactage des couches / Valeurs
os
individuelles et moyennes) – récapitulation en Annexes N 7.1 et 7.2 du présent cahier des charges).
• Dans le cas des bétons bitumineux drainants selon EN 13108-7: 2006 / AC: 2008 /SN 640 431-7aNA, on
contrôlera le degré de compactage, étant donné le risque de sous-compactage ou sur-compactage.
• Pour les bétons bitumineux macrorugueux, la valeur minimale de la température, immédiatement avant
le cylindrage, ne sera pas inférieure aux valeurs du tableau N° 4 de la norme SN 640 430b.
• On n'emploiera pas de rouleaux à pneus pour la mise en œuvre de béton bitumineux SMA
(splittmastixasphalt), PA (drainant), BBTM et MR (macrorugueux).
• Aucun trafic ne peut être admis sur les revêtements avant que la couche ne soit totalement refroidie, en
règle générale le jour suivant de la pose pour les bétons bitumineux de type splittmastixasphalt, drainant
et macrorugueux.
Etendue de l'essai : selon tableau synoptique 2 de la norme SN 640 434a – valable dès le
er
1 février 2009.
Proposition pour une étape journalière complète. Le M.O. appliquera cet exemple par analogie à
l'ensemble de l'ouvrage et à toutes ses étapes de réalisation.
Déroulement : Exploitation permanente des résultats de l'examen, remise à temps des résultats de
l'examen.
Prescription de mesures correctives en cas d'écarts inadmissibles, afin d'empêcher que le défaut ne
perdure.
Répartition des frais : voir point 3.1.
• Si la température moyenne d'un béton bitumineux pour un camion (trois mesures effectuées) n'est pas
comprise dans les tolérances de l'Annexe N° 6 du présent cahier des charges, le chargement entier
peut être refusé.
• L'efficacité du compactage pourra être vérifiée par des mesures in situ à l'aide d’un nucléodensimètre.
2
Le M.O. se réserve le droit de prélever une carotte au moins par 1'000 m de bétons bitumineux posés
ou au minimum 4 carottes par jour de pose. Les endroits de forage seront fixés par l'entrepreneur avec
os
approbation du M.O. Les prescriptions des Annexes N 7.1 et 7.2 du présent cahier des charges sont
applicables.
• Le contrôle longitudinal de la régularité de la surface du béton bitumineux est effectué dans l'axe des
bandes de roulement.
• La qualité antidérapante est contrôlée soit par l'ensemble SRT/drainomètre, selon norme SN 640 510b,
soit à l'aide d'appareils à grand rendement du type skiddomètre. Les prescriptions et exigences sont
rappelées en Annexe N° 9 du présent cahier des charges.
• Si les bétons bitumineux ne sont pas conformes aux prescriptions, le M.O. pourra, soit :
− en exiger l'enlèvement et le remplacement,
− exiger la pose d'une nouvelle couche d'un béton bitumineux dont il fixera la qualité.
• Toutefois, compte tenu de l'évolution de la technique dans ce domaine, d'autres solutions pourront être
présentées au M.O. par l'entrepreneur.
• Tous ces travaux ou sujétions qui en découlent seront exécutés aux frais de l'entrepreneur sans pour
autant que sa responsabilité soit dégagée. Le délai de garantie initial sera maintenu. Il concernera
l'ensemble des travaux, amélioration comprise. Son délai sera calculé à partir de l'établissement du
procès-verbal de réception provisoire rédigé à la fin des travaux.
• Lorsqu’en accord entre l'entreprise et le M.O., on décide de ne pas modifier un béton bitumineux
reconnu non conforme, la garantie pourra être prolongée de la durée de vie initialement souhaitée du
béton bitumineux concerné.
Le respect des prescriptions pourra être vérifié par le M O. Les résultats de ces contrôles serviront de base
à la réception de l’ouvrage.
3.1 Prix
3.1.1 Couche de support, renforcement
• Le prix à la tonne de bétons bitumineux comprendra la fourniture, le transport, la mise en place, le
cylindrage, le repérage et la protection des regards des services publics, le nettoyage de ceux-ci après
pose des bétons bitumineux.
• Si la quantité mise en place est inférieure de plus de 5% à celle prescrite dans la soumission, la
direction des travaux peut exiger sans indemnité ou plus-value de poser la couche suivante avec une
surépaisseur. Cette dernière sera déterminée en ajoutant à l'épaisseur de la couche suivante la
différence entre l'épaisseur prescrite et celle déjà posée. Cette surépaisseur sera payée au prix de la
couche inférieure et ceci sans indemnité ou plus-value.
• En cas de dépassement des quantités prévues après reprofilage, il sera appliqué les dispositions des
conditions générales de la SN 507 708 (janvier 2005) et SIA 118 708 suivantes :
- La consommation d’enrobé peut s’écarter de ± 5% des valeurs nominales. Au cas où cette tolérance
est dépassée, la surconsommation d’enrobé ne sera pas rémunérée.
- Des dispositions particulières peuvent être prises pour le revêtement des ouvrages d'art.
• En cas de dépassement des quantités prévues après reprofilage, il sera appliqué les dispositions des
conditions générales de la SN 507 708 (janvier 2005) et SIA 118 708 suivantes :
- La consommation d’enrobé peut s’écarter de ±5% des valeurs nominales. Au cas où cette tolérance
est dépassée, la surconsommation d’enrobé ne sera pas rémunérée.
- Des dispositions particulières peuvent être prises pour le revêtement des ouvrages d'art.
Lorsque le M.O. décide de procéder à une planche d'essai, il indiquera le laps de temps qui séparera la
planche d'essai, du début des travaux de pose effectifs. Cette attente liée aux essais de laboratoire et
estimée à 5 jours ouvrables (travaillés), devra être précisée en soumission. Elle sera englobée dans le
chapitre des installations. Une position particulière pour immobilisation des machines, rétribuée par jour
devra également figurer dans les installations. Celle-ci servira à indemniser l'entreprise lorsque le temps
d'attente dépasse la semaine initialement prévue pour le temps d'essai.
Le cautionnement sera libéré après le délai établi au départ si aucune défectuosité ne s'est révélée durant
sa validité.
3.3 Responsabilités
L'entreprise ou le consortium adjudicataire reste seul responsable de ses sous-traitants et fournisseurs
vis-à-vis du M.O.
Toutefois, lors de travaux de reprofilage ou de renforcement, les dégradations causées exclusivement par
un mouvement de la fondation pourront être exclues des obligations de l'entreprise, pour autant que celle-ci
en fournisse la preuve.
4. ENTREE EN VIGUEUR
Le présent cahier des charges entre en vigueur le 15 mars 2009. Il annule et remplace celui de mars 2007.
pas
Granit, Gneiss, Amphibole d'exigences
[% masse] ≥ 60 > 60 (type S et H)
Calcaire siliceux, Grés alpins pour types L
et N
Impuretés
b) grains entièrement concassés ou semi concassés[% masse] ≥ 95 ≥ 50 (N=95) ≥ 50 < 50 ≥ 50 (et PA)
11/16 mm [Coeff.] ≤ 25 ≤ 25
RÉSISTANCE AU POLISSAGE
COUCHES DE
COUCHE DE ROULEMENT LIAISON
Exigences ET DE BASE
SMA PA AC
AC B – AC T
AC MR BBTM PA B - MA
PÉTROGRAPHIE
c) a + b [% masse] ≤5 ≤ 10
(1)
Impuretés
GRANULOMÉTRIE
TENEUR EN VIDES
(2)
[% volume] 30 ... 45
Selon Rigden
ACTION RIGIDIFIANTE
Augmentation du point de ramollissement Anneau et Bille
(2)
[°C] ≥ 20 ≥ 15
Proportions filler/bitume : 65% / 35%
(2)
[°C] ≥ 30 ≥ 20
Proportions filler/bitume : 70% / 30%
(1) Dans le filler récupéré et dans le filler résiduel, on peut tolérer cendres volantes et suies jusqu'à 10% de la masse
BITUMES PURS
Masse volumique
[g/cm3] 1.00...1.04 1.00...1.04 1.00...1.04 1.01...1.05 1.01...1.05 1.02...1.06
à 25 °C
Pénétration [10-1
160 ... 220 100 ... 150 70 ... 100 50 ... 70 40 ... 60 20 ... 30
- à 25 °C mm]
Point de ramollissement
[°C] 35... 43 39... 47 43 ... 51 46 ... 54 48 ... 5 6 55 ... 63
Anneau et Bille
-1.5 ... -1.5 ... -1.5 ... -1.5 ... -1.5 ... -1.5 ...
Indice de pénétration []
+0.7 +0.7 +0.7 +0.7 +0.7 +0.7
Point de rupture selon
[°C] -15 -12 -10 -8 -7 --
Fraass
Viscosité dynamique
[Pa.s] 30 55 90 145 175 440
- à 60 °C (valeur minimum )
Viscosité Cinématique
[mm²/s] 135 175 230 295 325 530
- à 135 °C (valeur minimum)
[%
Modification de masse
masse ± 1 ± 0.8 ± 0.8 ± 0.5 ± 0.5 ± 0.5
à 163 °C, après 75 min.
max.]
A la livraison
Pénétration à 25 °C [10 -1 mm] 10 ... 40 25 ... 55 45 ... 80 65 ... 105 90 ... 150
(1)
seulement pour les PmB modifiés avec des élastomères
(2) Les PmB qui ne remplissent pas ces exigences peuvent être utilisés si, lors du stockage, des mesures spéciales sont prises.
A la livraison
10 ... 40 25 ... 55 45 ... 80 65 ... 105 90 ... 150
Pénétration à 25 °C [10 -1 mm]
Classe 2 Classe 3 Classe 4 Classe 6 Classe 8
Point de ramollissement > 70 > 65 > 65 > 60 > 60
[°c]
Bille et Anneau Classe 4 Classe 5 Classe 5 Classe 6 Classe 6
Recouvrance élastique > 80
[%]
à 25 °C, après 30 min Classe 2
Point de rupture selon < -5 < -10 < -15 < -18 < -20
[°c]
Fraass Classe 3 Classe 5 Classe 7 Classe 8 Classe 9
Intervalle de plasticité (1) > 80
[°c]
(Pt ramollissement BA - Pt rupture Fraass) classe 2
Stabilité au stockage estimée avec <5
[°c]
point de ramollissement Bille et Anneau Classe 2
Après sollicitation thermique selon RFTOT ou FRT
(1)
seulement pour les PmB modifiés avec des élastomères
(2) Les PmB qui ne remplissent pas ces exigences peuvent être utilisés si, lors du stockage, des mesures spéciales sont prises.
GRANULARITE
22.4
(% de la masse) 11.2 100 90…100 100 90…100 100 90…100 100 90…100
Tamis [mm]
(1) 8.0 90…100 20…40 90…100 30…40 90…100 45…70 90…100 40…60
- dans la fraction ≤ 2.8 mm [%] 100 100 100 100 100 100
- dans les fractions > 2.8 mm [%] 100 100 100 100 100 100
Adhésivité liant/granulats Taux d'enrobage des granulats après stockage dans l'eau ≥ 80%
Type de filler Filler à bon pouvoir rigidifiant Filler à haut pouvoir rigidifiant
LIANT
Teneur en liant [% massique] ≥ 5.0 ≥ 4.0 ≥ 5.7 ≥ 5.6 ≥ 6.4 ≥ 6.2 ≥6 ≥ 5.6
(2) (2) (2) (2)
Type de liant PmB-C PmB-C PmB-C PmB-C
CARACTERISTIQUES MARSHALL
Teneur en vides
≥ 20 ≥ 22 -- -- 2.0…5.0 2.0…5.0 3.0…6.0 3.0…6.0
- vides résiduels [%]
Performences mécaniques [cycles] -- 30000 30000 3000 3000
- Essai d'ornièrage [%] -- ≤ 7.5 ≤ 10 ≤ 20 ≤ 15
EXIGENCES PARTICULIERES
(3) (3)
Egouttage du liant --
(4)
Sensibilité à l'eau ≥ 70% --
(1)
En italique: valeurs indicatives
(2)
Eventuellement PmB-E dans cas particuliers de trafic pondéral élevé ou endroits très sollicités
(3)
Exigences non encore fixées
(4)
Exigences non encore fixées (essai de résistance à la traction par fendage)
(1)
Température au départ du poste Température de compactage
(minimales)
Type de Température (pour toutes phases de production)
bitume à la livraison
(2)
du bitume Seuil de refus Seuil d'alerte Epaisseur Seuil d'alerte
Pour les bitumes -polymères ou les bitumes spéciaux, on se référera aux indications du fournisseur.
Type de revêtement AC 4 AC 8 AC 11 AC 16
bitumineux L L N S/H L N S/H L N
REVÊTEMENT POSÉ
Teneur des vides
en place
Valeurs individuelles [%] 1-9 1.5 ... 8.0 2.0 ... 8.0 2.0 … 7.5 1.5 ... 8.0 2.0 ... 8.0 2.0 ... 7.5 1.5 ... 8.0 2.0 ... 8.0
Valeur moyenne [%] 2-8 2.0 ... 7.0 2.5 ... 6.5 2.5 … 6.0 2.0 ... 7.0 2.5 ... 6.5 2.5 ... 6.0 2.0 ... 7.0 2.5 ... 6.5
Degré de
compactage
Valeurs individuelles [%] ≥ 96.0 ≥ 96.0 ≥ 97.0 ≥ 97.0 ≥ 96.0 ≥ 97.0 ≥ 97.0 ≥ 96.0 ≥ 97.0
Valeur moyenne [%] ≥ 97.0 ≥ 97.0 ≥ 98.0 ≥ 98.0 ≥ 97.0 ≥ 98.0 ≥ 98.0 ≥ 97.0 ≥ 98.0
Epaisseur des
couches
Valeurs individuelles
Epaisseur < 30 mm [%] ± 25
Epaisseur ≥ 30 mm [%] ± 20
Valeur moyenne [%] ±5
Pour les drainants, une perméabilité minimum est demandée: 7l/min (val. isolée), 10l/min (val. moyenne).
Granularité :
Sortes d’enrobés
Teneur en liant minimale Valeurs limites pour la
(%m) teneur en vides (% vol)
BBTM 8 6.0 3.0 … 6.0
BBTM 11 5.6 3.0 … 6.0
Sortes d’enrobés
BBTM 8 BBTM 11
Orniérage
Température d’essai (°C) 60 60
Nombre de cycles 3000 3000
Profondeur d’ornière maximale (%) 20 15
Sensibilité à l’eau (%, ITSR) 75
QUALITE ANTIDERAPANTE
(1) Des valeurs SRT plus petites ou des temps d'écoulement plus grands que ces valeurs impliquent un contrôle au moyen d'un skiddomètre.
MESURE AU SKIDDOMETRE
Coefficient de frottement µ [ ]
Vz < 60 40 < 0.48 0.48 … 0.52 0.52 … 0.58 0.58 … 0.64 > 0.64
60 < Vz < 100 60 < 0.39 0.39 … 0.43 0.43 … 0.48 0.48 … 0.56 > 0.56
Vz > 100 80 < 0.32 0.32 … 0.36 0.36 … 0.42 0.42 … 0.49 > 0.49
EXIGENCES DE PLANEITE
Exploitation selon SN 640'521c (valable dès 01 mars 2003)
COUCHES DE SURFACE