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GUIDE DE FORMATION
TRADING POUR DEBUTANT
TOME1
KANA
I-GENERALITES
Leçon 1 : Bases fondamentales, fonctionnement et
vocabulaire du trading forex
Sous ce terme barbare se cache l’abréviation de «Foreign exchange» (For-Ex), qui désigne
le marché des changes, ou la «bourse des devises» pour faire plus simple.
Ce sont justement ces variations que les traders sur le forex mettent à profit.
La Forex est donc le lieu d’échange virtuel des devises, dont la valeur fluctue sans cesse,
5 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (le forex est en effet le seul marché ouvert 24 heures
sur 24, et il est donc possible de faire des opérations de trading la nuit).
Avant d’aborder le trading sur le forex à proprement parler, et les techniques qui vous
permettront de mener des opérations fructueuses, il faut comprendre le fonctionnement
général de ce marché, ses spécificités, et se familiariser avec le vocabulaire utilisé.
Nous allons donc passer ici en revue les principaux termes utilisés par les traders forex,
en vous expliquant en détail les notions indispensables dans le trading de devises.
Contrairement aux autres actifs financiers, les devises sont cotées par paires. Il s’agit
toujours de la valeur d’une devise exprimée dans une autre devise.
Par conséquent que l’on achète ou qu’on vende une paire de devises, on en revient à
parier sur la hausse d’une devise, mais également simultanément sur la baisse de l’autre
devise.
Exemple
Lorsqu’on achète de l’EUR/USD, on parie sur la hausse de l’Euro par rapport au Dollar,
ce qui signifie que l’on parie également sur la baisse du dollar par rapport à l’euro. Les
motivations pour acheter de l’EUR/USD peuvent donc résulter soit d’un avis haussier
sur l’Euro, soit d’un avis baissier sur le Dollar.
A l’inverse, quand on vend de l’EUR/USD, on parie sur une baisse de l’euro face au
dollar, ce qui sous-entend que l’on parie également sur la hausse du dollar face à l’euro.
Les motivations pour vendre EUR/USD peuvent donc résulter soit d’un avis baissier sur
l’euro, soit d’un avis haussier sur le dollar.
Particularité 2 : On peut miser sur la baisse d’une paire de devises aussi
facilement que sur la hausse
Ce mécanisme est connu sur les marchés actions sous le nom de « vente à découvert ». Il
s’agit en réalité d’un « jeu d’engagement ». En prenant une position vendeuse, vous vous
engagez à « fournir » une paire de devise au cours du moment de votre prise de position,
au moment où vous voudrez clôturer la position.
Par conséquent, si vous prenez une position vendeuse sur EUR/USD à 1,20, et que vous
la clôturez à 1,10, cela revient à acheter à 1,10 ce que vous vous êtes préalablement
engagé à vendre à 1,20, la différence constituant votre bénéfice.
Les traders forex calculent les variations en « pips », et non en pourcentages, et les
devises s’achètent par « lots ».
Exemple
Cette méthode de calcul des variations est en effet privilégiée sur le forex car en
pourcentages, les variations des devises sont difficilement lisibles en raison de leur faible
volatilité nominale.
Par exemple, lorsque l’euro passe de 1,2545 à 1,2565, la variation n’est que de 0,16%
(hausse de 20 pips).
Il faut également savoir que les devises s’achètent par lots. La plupart des brokers
proposent des lots de différentes tailles, allant de 1000 (micro lot) à 100 000 unités (lot
standard).
Il est également plus facile de calculer les pertes et profits avec les pips, car on connait la
valeur de 1 pip en fonction de la taille du lot sur lequel on effectue des opérations de
trading.
Exemple : EUR/USD
Ainsi, quand on a gagné 20 pips en ayant tradé un lot de 1000 unités, on a gagné 2
dollars, 20 dollars avec un lot de 10000 unités, et 200 dollars avec un lot de 100000
unités.
Particularité 4 : On peut miser sur des montants bien supérieurs à son capital
grâce à l’effet de levier
Nous venons de voir que les lots minimums sur le forex sont des lots de 1000 unités, soit
1000 dollars en ce qui concerne l’EUR/USD, mais cela ne veut pas dire que vous devez
avoir ce montant sur votre compte pour prendre la position.
Pour faire simple, l’effet de levier vous permet de disposer de plus d’argent
pour investir sur le forex que vous n’en avez sur votre compte.
Par exemple, un effet de levier de 100 signifie que vous pouvez investir sur des montants
100 fois supérieurs à ce que vous avez déposé sur votre compte de trading.
Avec 1000 dollars, vous pouvez donc investir sur un montant de 100.000 dollars, si vous
disposez d’un effet de levier de 100.
C’est en effet là que se situe l’un des principaux avantages du Forex, et c’est grâce à
l’effet de levier que le Forex est un marché qui peut (sur le papier) vous rendre riche du
jour au lendemain, même avec une mise de départ minime (extrêmement rare dans la
réalité, mais théoriquement possible).
C’est aussi en raison de l’effet de levier très important que propose le forex que celui-ci
est considéré comme un marché ultra spéculatif et très risqué pour les non-initiés.
Exemple
Avec un compte crédité de 1000 dollars et un effet de levier de 100 (les brokers proposent
généralement de 50 à 500), on peut investir sur un montant de 100.000 dollars (1000
dollars X levier 100).
Particularité 5 : Le trading sur marge
Lorsque vous achetez un lot de 1000 dollars avec un effet de levier de 100, vous ne
mobilisez que 10 dollars. En d’autres termes, vous ne mobilisez que le centième de la
taille de votre opération (100 dollars / levier 100). Ces 10 dollars utilisés sont appelés la «
marge ».
Sachant que le Forex est un marché très volatile, et qu’il est courant de constater des
variations journalières de plus de 100 pips, on comprend vite que les gains peuvent
s’amonceler à une vitesse extraordinaire (tout comme les pertes d’ailleurs…).
La cotation (le cours, le prix) d’une paire de devises à un moment précis diffère en
fonction du sens de l’opération : Achat ou vente.
La différence entre le prix d’achat (Ask) et le prix de vente (Bid) est appelée Spread.
Dans cet exemple, on dit donc que le spread de la paire EUR/USD est de 1 pip.
Dans la pratique, cela signifie que si vous passez un achat, puis clôturez cette position
immédiatement sans que le cous n’ait bougé, vous perdez 1 pip, de même que si vous
passez une vente et la clôturez immédiatement.
Cela veut également dire que dans le cadre d’un achat, votre position commence à être
bénéficiaire après une hausse de 1 pip (et après une baisse de 1 pip si vous avez décidé
de vendre).
Cette différence, que l’on nomme spread, constitue la rémunération de votre broker.
Chez FXCM par exemple, le spread sur EUR/USD passe régulièrement sous les 1 pips.
Mais attention, certains brokers n’hésitent pas à appliquer un spread de 3 pips!
N’oubliez pas, plus le spread est faible, mieux c’est!
Leçon 2 : Savoir lire les graphiques des paires de devises
Il existe différents types de graphiques : Graphiques en lignes, graphiques en bar chart,
graphiques en points, etc…
Lorsque le cours de début de période est inférieur au cours de fin de période, cela signifie
que les cours ont augmenté et la bougie est verte (ou autre en fonction de votre
plateforme, l’important étant que les bougies baissières et haussières soient de couleurs
différentes).
Dans ce cas, le bas de la bougie représente le cours de début de période, tandis que le
haut représente le cours au terme de la période. La « mèche » supérieure représente le
cours le plus haut atteint au cours de la période, inversement pour la mèche basse.
C’est sans conteste la méthode à privilégier, ne serait-ce que parce que 99,9% des
traders n’utilisent QUE ce type de graphiques.
Cette bougie particulière (appelée « doji ») signifie que les cours ont évolué
à la hausse et à la baisse au cours de la période, mais terminent la période au même
cours qu’ils l’ont commencé.
Interprétation : Hésitation, possibilité de retournement.
Cette bougie signifie que le cours de fin de période est le même que le
cours de début de période, mais que les cours ont « tenté de baisser » au cours de la
période.
Interprétation : Possibilité de retournement haussier
Et si ils sont si nombreux à se tourner vers le forex, c’est que les avantages du marché
des devises sont nombreux et majeurs, surtout pour les traders qui ne sont pas
embauchés par des banques dans des salles de marché.
Contrairement au marché des actions, le forex est un marché ouvert 24h sur 24, du
dimanche soir au vendredi soir (heures françaises).
Cela signifie que vous pouvez trader absolument quand vous le voulez, ce qui se
révèle très pratique si votre emploi du temps est chargé.
C’est en effet un avantage majeur, puisque vous pouvez ainsi commencer à acquérir
de l’expérience sur le forex tout en continuant à mener une activité
professionnelle classique, pour peut-être passer au trading à plein temps lorsque vous
serez prêt.
Les opérations sur le forex sont quasiment gratuites. Les brokers ne facturent en général
aucun frais.
Certains brokers facturent toutefois des commissions sur le volume de vos opérations,
mais ce genre de broker propose des spreads très bas, voir nuls, ce qui revient au même
si on fait le calcul (voire se révèle plus intéressant).
Il y a toujours une bonne opportunité de trading sur le forex. En effet, l’effet de levier
proposé par les brokers permet de gagner beaucoup d’argent sur de très petites
variations, ce qui multiplie les possibilités de gains.
Par ailleurs, il est assez rare qu’une paire de devise évolue sans tendance pendant une
période prolongée, surtout en ce qui concerne l’EUR/USD.
Et si vous tradez d’autres paires de devises que l’EUR/USD, vous serez assuré d’avoir à
chaque jour et à chaque heure des opportunités intéressantes.
Le forex est un marché à l’abri des manipulations
Le forex est également le plus gros marché du monde. Plus de 4000 milliards de
dollars sont en effets échangés chaque jour sur le forex.
Avec un tel volume, il devient donc difficile de manipuler les cours, même avec des
positions de plusieurs millions de dollars, contrairement aux marchés des actions, qui
sont souvent manipulés par les professionnels.
Les seuls acteurs économiques capables de réellement influencer le Forex sont les
banques Centrales, et les traders de salle de marché qui travaillent pour les banques ne
sont pas plus informés que le trader lambda qui travaille chez lui en ce qui concerne
l’action des banques centrales, contrairement à ce qui se passe sur les marchés actions,
où la réussite dépend souvent de votre capacité à avoir les bons contacts, et les bonnes
informations privilégiées…
Souvent, lorsque l’on pratique le trading sur des actions, on se rend compte qu’une bonne
analyse a été invalidée par des propos d’un dirigeant, ou par la signature de tel ou tel
contrat, qui impacte le cours de l’action à laquelle on s’intéresse.
A noter également que les résultats des statistiques sont disponibles au même moment,
pour tout le monde, professionnels ou particuliers. Il suffit d’avoir une bonne source
d’information, telle que l’Accès Premium ProfesseurForex.com.
On n’est certes pas à l’abri de déclarations surprises et influentes d’un patron de banque
centrale, ou d’un homme politique, mais là encore, en étant rapidement informé, les
dégâts peuvent être évités.
Le forex permet de gagner sur les hausses aussi facilement que sur les baisses
Le forex permet en effet de miser sur la hausse ou sur la baisse d’une devise. Il est certes
également possible de la faire sur le marché des actions, mais pas sur toutes les actions,
et parfois uniquement via d’obscurs « produits dérivés ».
Par ailleurs, dans les périodes de crise, la vente à découvert est souvent interdite sur les
actions.
Sur le forex, la seule différence entre miser sur une baisse et miser sur une hausse réside
dans le fait que vous devez cliquer sur vendre au lieu de acheter, et que vous gagnez
si cela baisse, au lieu de gagner si cela monte.
II- ANALYSES DU FOREX
Leçon 4 : Les différents types d’analyse du Forex
Lorsque l’on parle d’analyse du Forex, il faut apprendre à différencier les différents types
d’analyses, et comprendre leurs particularités et leurs complémentarités.
L’analyse Technique
L’analyse technique est le pain quotidien du trader. Certains traders y ont recours plus
que d’autres, mais cela reste un élément indispensable du travail de tout investisseurs à
court terme.
L’analyse technique part du postulat que les comportements passés sont susceptibles de
se reproduire.
Il existe deux grands domaines au sein de l’analyse technique, avec d’un coté l’analyse
graphique, qui s’intéresse directement aux mouvements des prix bruts, et de l’autre les
indicateurs, qui se basent sur l’évolution des prix retraités via des formules
mathématiques, et présentés sous forme de courbes indépendantes des cours sur les
plateforme de trading.
Pour les débutants, l’analyse technique peut paraître rebutante et compliquée. Il est vrai
que ce domaine a son propre jargon, et que les méthodes et indicateurs se comptent par
centaines, mais comme vous pourrez le voir plus loin dans cette formation, il s’agit de
connaissances facilement assimilable. Par ailleurs, il n’est en aucun cas nécessaire de
tout savoir !
Il faut aussi comprendre que l’analyse technique est soumise au phénomène de « l’auto
réalisation » : Si tous les traders utilisent les mêmes techniques et indicateurs, tout le
monde voit les mêmes signaux, et donc tout le monde prend les mêmes positions, et le
marché va ainsi dans le sens décrit par l’analyse…
Il faut donc fuir l’originalité en terme d’analyse technique, et s’intéresser plutôt aux
techniques et indicateurs anciens et largement répandus.
L’analyse fondamentale
Il faut aussi savoir différencier l’analyse fondamentale de court terme, qui concerne
surtout les réaction « à chaud » des paires de devises aux statistiques, et l’analyse
fondamentale de moyen-long terme, qui s’attache à dépeindre un contexte de fond qui
permet de tirer des conclusions à plus long terme.
On pourrait donc croire qu’il est nécessaire d’avoir de solides notions d’économie et de
finance pour maitriser l’analyse fondamentale, mais ce n’est pas le cas. En tant que
trader, vous n’avez pas à maitriser l’ensemble des concepts macroéconomique, mais
simplement savoir quels types de nouvelles sont susceptibles d’impact le marché à quel
moment.
*Pour savoir quand seront publiées les news à risques, et être prêt en cas de
mouvements violents. On peut ainsi choisir de tenter de profiter de potentiels forts
mouvements, ou au contraire veiller à sortir du marché pendant les périodes à risque.
Leçon 5 : Introduction à l’analyse technique du forex
L’analyse technique désigne un ensemble de règles, de techniques et de
principes très variés. On peut distinguer deux sous-disciplines dans l’analyse
technique : le chartisme et l’analyse « mathématique », qui concerne les
indicateurs.
L’analyse chartiste constitue le cœur et les origines de l’analyse technique. Les traders
expérimentés considèrent que le chartisme est souvent plus fiable, plus efficace et plus
utile que les indicateurs.
Selon les experts, la valeur de l’analyse chartiste réside dans le fait qu’elle s’intéresse à
la « matière brute », c’est à dire directement à l’évolution des prix sur les graphiques,
contrairement aux indicateurs, qui passent cette information brute dans des «
moulinettes mathématiques », comme pour les raffiner afin d’en tirer des informations
supplémentaires.
En effet, il ne faut pas oublier un vieil adage boursier qui stipule que « toute
l’information nécessaire se trouve dans les prix »…
Mais tout n’est pas aussi simple, car il faut savoir interpréter correctement les
signaux, il faut savoir éliminer les « faux signaux », sans compter le fait que l’analyse
technique n’est pas une science exacte et que la meilleure analyse du monde n’aura
jamais raison à 100%.
Selon nous, l’analyse technique vise en effet plutôt à «mettre les probabilités dans son
camp», en évaluant dans quelle direction la paire de devises a le plus de chance
d’évoluer.
A ce stade il est en effet primordial de bien comprendre que le trading comporte des
risques, et que rien, absolument rien n’est jamais sûr à 100% lorsque l’on parle d’analyse
technique.
Même si l’analyse technique ne fonctionne pas toujours aussi bien qu’on le souhaiterait,
force est de constater que les résultats sont souvent là… Mais pourquoi cela fonctionne?
L’analyse technique et les indicateurs sont en effet connus de TOUS les traders.
Beaucoup de traders utilisent donc en même temps les mêmes techniques, et par
conséquent voient les mêmes signaux aux mêmes moments.
Si bien que beaucoup de traders passent les mêmes opérations au même instant, et font
ainsi eux-mêmes bouger le marché (via la loi d’offre et de la demande) dans la direction
donnée par les signaux.
C’est en effet principalement pour cette raison que l’analyse technique fonctionne,
lorsqu’elle fonctionne.
On va donc pouvoir tirer de précieuses conclusions de ce constat, et s’en aider pour savoir
pratiquer correctement l’analyse technique.
C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures, et cela se confirme
également en analyse technique et dans le trading.
Il est donc également inutile de s’évertuer à trouver des signaux peu visibles, qui ne
seront repérés que par quelques traders (qui peut être eux même ne les suivront pas
puisqu’ils sauront que peu de monde va les suivre).
Leçon 6 : Les Meilleurs Moments pour trader le forex
COMMENT trader le Forex ou QUELLE paire de devise trader sont des questions qui
reviennent souvent, mais il est également important de savoir QUAND trader…
En effet, le Forex est un marché ouvert 24 heures sur 24, mais toutes les périodes ne se
valent pas quand il s’agit de pratiquer le trading. Il existe en effet des périodes plus
actives que d’autres, et moins le marché est actif, moins les opportunités sont
nombreuses.
Une journée sur le forex peut être découpée en 3 sessions, en fonction de l’ouverture des
principales places financière autour de la planète. Ces sessions ne sont ni officielles, ni
clairement définies, puisque le Forex est un marché ouvert 24 heures sur 24, mais il
s’agit de points de repères intéressants pour savoir quoi trader et surtout à quel moment.
La première chose à remarquer est donc que des séances se chevauchent parfois :
Ces périodes sont donc les périodes auxquelles les volumes sont sensés être au
maximum, puisqu’il y a alors les traders de plusieurs places différentes qui sont actifs
sur le marché au même moment.
Cela ne veut pas dire que le trading est à proscrire le lundi et le vendredi, mais les
opportunités seront moins nombreuses. Par ailleurs, les lundi et vendredi sont souvent
plus délicats à trader, en raison des ajustements de portefeuilles de début de semaine, et
des prises de bénéfices de fin de semaine.
A retenir
Premièrement, le marché du forex est partagé en deux principaux groupes, avec les
paires de devises majeures et les paires mineures.
Les paires majeures sont les paires qui mesurent une devise face au dollar (une paire qui
contient USD) :
Les paires de devises mineures sont les paires de devises qui impliquent entre elles les
devises qui font face au dollar sur les paires majeures (EUR, JPY, GBP, CHF, CAD,
AUD et NZD) :
EUR/CHF
EUR/GBP
EUR/JPY
EUR/CAD
EUR/AUD
EUR/NZD
GBP/JPY
CHF/JPY
CAD/JPY
AUD/JPY
NZD/JPY
AUD/NZD
GBP/CHF
Il existe beaucoup d’autres paires de devises dites « exotiques », mais elles comportent
souvent des inconvénient, notamment des spreads élevés, des variations erratiques etc,
et nous recommandons aux débutant de se concentrer sur les paires de devises majeures.
Quand aux traders expérimentés les paires majeures et mineures sont bien assez
nombreuses pour éviter les paires trop exotiques !
Toutes les paires de devises ne sont pas égales face au spread et au volume
Les spreads pratiqués par les brokers varient en fonction des paires de devises, et
généralement, moins la paire de devise est traitée sur le forex, plus son spread est élevé.
Et en ce qui concerne la part de chaque paire de devises dans le total des 4000 milliards
de dollars de transactions quotidiens du forex, les inégalités sont énormes, et 3 paires de
devises se démarquent : EUR/USD, USD/JPY et GBP/USD :
En dehors de ces 3 paires les plus traitées, toutes les autres paires ne représentent guère
plus de 5% du volume des transactions du forex, à part peut être parfois pour USD/CHF
et AUD/USD.
La volatilité est l’amplitude moyenne de variation d’une paire de devise. Plus la volatilité
est élevés, plus cela bouge, et plus le potentiel de gains et de perte est important.
Or, toutes les devises ne sont pas sur le même pied d’égalité à ce niveau. Vous pourrez
donc consulter ci-dessous la volatilité journalière moyenne sur 2 ans des principales
paires de devises (donnés à fin 2014).
1/ USD/HKD : 15 pips
2/ EUR/CHF : 40 pips
3/ USD/INR : 47 pips
4/ EUR/GBP : 48 pips
5/ USD/CAD : 60 pips
EUR/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Baissière
USD/JPY
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Haussière
GBP/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 9-10h et 13-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mardi
*Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
USD/CHF
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Baissière
USD/CAD
*Heures de la journée les plus volatiles : 13-14h et 15-16h
*Jour de la semaine le plus volatile : jeudi
*Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
AUD/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 2-3h et 13-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Baissière
NZD/USD
*Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi
*Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
Leçon 8 : Les différents types d’ordres dans le trading forex
Les différents types d’ordres sur le forex ne se résument pas à « acheter » ou « vendre ».
Il existe en effet plusieurs types d’ordres que vous pouvez utiliser en fonction de vos
stratégies de trading ou des besoin de votre organisation. Vous retrouverez donc dans
cette leçon un panorama exhaustif des différents types d’ordres que l’on peut utiliser
dans le cadre du trading forex :
L’ordre au marché
Le « TakeProfit »
Cet ordre vous sert à planifier un seuil de sortie en bénéfice de votre position, il indique
à la plateforme que vous prendrez des bénéfices sur le niveau que vous souhaitez.
Le « Stoploss »
Cet ordre vous sert à planifier un seuil de sortie en perte de votre position, il indique à la
plateforme que vous souhaitez couper automatiquement votre position si elle atteint le
niveau que vous souhaitez. L’utilisation de « stoploss » et de « takeprofit » est réellement
indispensable au bon fonctionnement d’un plan de trading, cela vous permet de planifier
vos potentielles pertes comme vos potentiels gains.
Sur votre plateforme de trading vous pouvez également planifier des « ordres
conditionnels ».
Ces ordres sont donc « à déclenchement » et on distingue 2 principaux types d’ordres
conditionnels.
Les Ordres « Limit » vous permettent de planifier un achat en-dessous du cours actuel ou
une vente au-dessus du cours actuel.
Exemple :
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier un achat en-
dessous du cours actuel sur les 0,9600, je place donc un « Buy Limit » sur les 0,9600.
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier une vente au-
dessus du cours actuel sur les 0,9650, je place donc un « Sell Limit » sur les 0,9650.
Les Ordres « Stop » vous permettent de planifier un achat au-dessus du cours actuel ou
une vente en-dessous du cours actuel.
Exemple :
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier un achat au-dessus
du cours actuel sur les 0,9645, je place donc un « Buy Stop » sur les 0,9645.
*L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier une vente en-
dessous du cours actuel sur les 0,9610, je place donc un « Sell Stop » sur les 0,9610
Leçon 9 : Théorie de Dow et application au trading forex
La théorie de Dow constitue la base de l’analyse graphique. Tous les principes
et techniques de l’analyse graphique (ou chartisme) ne sont au final que des
évolutions, des applications et des cas particuliers de la théorie de Dow.
Élaborée pour l’analyse des marchés action à la fin du 19ème siècle, tout les éléments de
cette théorie ne sont pas forcément directement applicables au Forex.
Plutôt que de se contenter d’exposer la théorie originelle de Dow, nous allons présenter
dans cette leçon les principes et techniques directement applicables au trading sur le
marché des devises.
Avant de définir les tendances selon la théorie de Dow, il convient de faire le point sur
les notions de « pics » et de « creux », qui servent de base à la définition et à l’analyse des
tendances.
Quelle que soit l’échelle de temps, les paires de devises évoluent rarement longtemps en
ligne droite. Les évolutions des devises sont ainsi constituées de petits mouvements
haussiers et de petits mouvements baissiers, qui mis bout à bout constituent des
tendances.
Les pics et la creux, également appelés « plus hauts » et « plus bas » sont donc les points
de retournements des « petits mouvements » qui constituent les tendances.
La définition des tendances selon la théorie de Dow se base donc sur l’étude de ces pics et
creux successifs :
Dans le cadre d’une tendance haussière, chaque nouveau «plus haut » doit être plus haut
que le précédent, et chaque nouveau « plus bas » doit être plus haut que le précédent.
Dans une tendance baissière, chaque nouveau « plus bas » doit être plus bas que le
précédent, et chaque nouveau «plus haut» doit être plus bas que le précédent.
Charles Dow, qui a comme son nom l’indique jeté les bases de la théorie de Dow, utilisait
une métaphore très intelligente pour expliquer ce principe, en comparant l’évolution des
cours à la marée.
En effet, lorsque les vagues avancent successivement de plus en plus loin sur la plage, la
marée est montante. A l’inverse, quand les vagues successives s’éloignent de plus en plus
de la plage, la marée est descendante.
Il en va de même avec les tendances graphiques, si les sommets sont toujours plus
élevés, la tendance générale est haussière, si les creux sont de plus en plus profonds, la
tendance générale est baissière.
Si on a le choix entre deux opérations, on préférera donc suivre une tendance « saine »,
qui respecte cette règle.
Ensuite, si on a pris position sur une tendance saine, qui ensuite respecte de moins en
moins les principes évoqués plus haut, il peut être judicieux de sortir de la position,
avant que les choses se corsent.
Dans sa théorie, Dow disait que « le marché a trois tendances », et qu’une tendance se
décompose en trois parties : la tendance primaire, la tendance secondaire et la tendance
mineure.
L’application au Forex
Cependant, le forex est un marché où tout se passe très vite, et qui plus est qui n’existait
pas lors de la formulation de la théorie de Dow, et cette vision de l’étude de tendance
n’est pas très adaptée au trading sur le marché des devises.
Il est en effet plus pertinent de considérer les mouvements des paires de devises en
faisant une comparaison avec les poupées russes, ces statues de différentes tailles qui
s’imbriquent les unes dans les autres.
Par exemple, lorsque vous repérez une tendance haussière sur un graphique journalier,
vous pourrez constater en « zoomant » sur le graphique 4h ou 1h que la tendance
générale haussière que vous aviez repéré est constituée de hausses et de baisses
successives.
Si vous isolez une de ces petites hausses ou petites baisse et que vous « zoomez » avec un
graphique 15 min ou 5 minutes, vous constaterez que ce mouvement est lui-même
composé de petites hausses et de petites baisses, et ainsi de suite.
Il existe donc des tendances de plus ou moins long terme sur le forex. Certaines
tendances de fond peuvent durer pendant des années sur les graphiques de très long
terme, tandis que les plus courtes tendances sur les plus petits graphiques peuvent ne
durer que quelques minutes.
Il est donc intéressant de savoir dans quel contexte on s’inscrit lorsque l’on fait du
trading à court terme : La tendance de fond est-elle haussière ou baissière?
Vous devez en effet répondre à cette question avant même de chercher à vous positionner
sur le marché, car comme vous l’avez certainement déjà entendu, IL EST
PRÉFÉRABLE DE TRADER DANS LE SENS DE LA TENDANCE.
Pourquoi? Parce que si vous vous trompez, si vous entrez en position trop tôt ou trop
tard, la tendance générale jouera en votre faveur si vous vous êtes positionné dans
son sens, tandis qu’elle ne fera que creuser vos pertes si vous avez navigué à contre-
courant…
Il ne faut cependant pas prendre trop de recul. En effet, si vous tradez par exemple sur
des graphiques en 1 minute, il est peu utile de repérer la tendance générale visible sur le
graphique journalier.
L’idée est de repérer la tendance dans laquelle s’imbrique la tendance que vous
souhaitez suivre, la tendance de « terme directement supérieur ».
Leçon 10 : Supports et résistances sur le forex
Les supports et les résistances sont sans conteste les outils d’analyse graphique les plus
répandus, les plus connus, et les plus utilisés. Aucun trader, même les plus « puristes »
ne se passe des supports et des résistances.
Support
Un support est un niveau de cours (représenté par une ligne horizontale sur les
graphiques) sur lequel les prix ont tendance à buter à la baisse. C’est à dire que dans
une baisse, si les cours rencontrent un support, ils auront tendance à stopper leur baisse
et à rebondir à la hausse. Si les cours franchissent ce support, on dit qu’ils le « cassent »,
ce qui est annonciateur d’une accélération de la baisse.
Résistance
A l’inverse, une résistance est un niveau de cours sur lequel les prix ont tendance à buter
à la hausse. C’est à dire que dans une hausse, si les cours rencontrent une résistance, ils
auront tendance à stopper leur hausse et à repartir à la baisse. Si les cours franchissent
cette résistance, on peut s’attendre à une accélération de la hausse.
Comme nous l’avons précisé dans la leçon précédente, l’intégralité des principes et
techniques de l’analyse graphique se repose de près ou de loin sur la théorie de Dow.
Nous avons eu l’occasion de présenter le concept de « plus hauts » (pics) et de « plus bas »
(creux), et c’est grâce à ce concept que nous pouvons repérer les supports et les
résistances :
→ Un support est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs creux de même
niveau.
→ Une résistance est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs pics de même
niveau.
Pour tracer des supports et des résistances, vous n’avez donc qu’à :
Vous remarquerez donc que les supports et les résistances ne sont que des « cas
particuliers » de la règle des plus hauts / plus bas : Au lieu d’être croissants (hausse) ou
décroissants (baisse), ceux-ci sont de même niveau.
Il existe deux utilisations principales des supports et des résistances : On peut s’en
servir pour positionner des objectifs, ou comme outil de décision de trading.
Si vous repérez un signal de vente, et que vous pouvez également identifier un support, il
peut être intéressant de placer un objectif juste avant le support, puisque les cours
auront tendance à repartir à la hausse après leur contact avec le support.
Utiliser les supports et les résistances pour faire des opérations de trading.
Puisque les cours ont un comportement particulier à l’approche d’un support ou d’une
résistance, il est possible d’utiliser ce comportement pour faire des opérations de trading.
On pourra ainsi prendre position à l’achat à l’approche d’un support, puisque l’on sait
que les cours ont de bonnes chances de repartir à la hausse après avoir touché le
support.
A l’inverse, on pourra placer un ordre de vente si les cours approchent d’une résistance,
puisque ceux-ci auront à priori tendance à repartir à la baisse après avoir touché la
résistance.
Les supports et les résistances ne sont pas éternels, et arrive donc un moment où ils sont
cassés, ce qui peut également donner lieu à des opportunités de trading.
L’inverse est également vrai pour les supports, dont la cassure peut offrir des
opportunités de vente.
Les limites et les difficultés dans la pratique des supports et des résistances
Dans la réalité, les principes théoriques des supports et des résistances sont
malheureusement parfois difficiles à appliquer… Les supports et les résistances sont en
effet rarement des niveaux précis, mais plus des « zones ».
Il peut donc être difficile de repérer les vraies cassures et franchissements si on manque
d’expérience, d’autant plus que les cours « testent » régulièrement les supports et les
résistance pour ensuite immédiatement les respecter de nouveau…
Une ligne de tendance haussière se trace en reliant des plus bas (creux) croissants et
alignés à la hausse.
Une ligne de tendance baissière se trace en reliant des plus hauts (sommets) à
décroissants et alignés à la baisse.
Lien avec la théorie de Dow
Rappel : Selon la théorie de Dow, une tendance haussière est constituée de pics et de
creux croissants, et à l’inverse, une tendance baissière est composée de pics et de creux
décroissants.
Par conséquent, une ligne de tendance haussière met en lumière le respect d’une partie
de cette règle « version hausse » (avec des plus bas croissants), et une ligne de tendance
baissière met en lumière le respect d’une partie de cette règle « version baisse » (avec des
plus hauts décroissants)
Utilisation en trading
Comme nous l’avons vu ci-dessus, une ligne de tendance haussière est une ligne qui
soutient la hausse des cours (en stoppant les « petites baisses » intermédiaires).
A l’inverse, une ligne de tendance baissière est une ligne qui pousse les cours à la
baisse (en bloquant les « petites hausses » intermédiaires).
La première utilité des lignes de tendance est donc de permettre de mettre en lumière
des tendances.
Acheter sur une ligne de tendance haussière et vendre sur une ligne de
tendance baissière
Puisque les « petites baisses » des tendances haussières sont stoppées par les lignes de
tendances haussières, il peut être intéressant de se positionner à l’achat lorsque les
cours approchent ou touchent cette ligne de tendance.
Il est également possible, comme pour les supports et les résistances de profiter des
cassures et des franchissements de lignes de tendances.
Une ligne de tendance haussière qui est cassée met en lumière un retournement de
tendance à la baisse. Il peut donc dans ce cas être opportun de se positionner à la vente.
A l’inverse, si une ligne de tendance baissière est franchie, cela veut dire que les cours se
retournent à la hausse et qu’il pourrait donc être intéressant de se positionner à l’achat.
Nous avons évoqué plus haut les règles qui régissent le traçage des supports et des
résistances. Maintenant que nous avons vu comment utiliser ces outils, il est possible
d’expliquer les raisons de ces règles.
En effet, si on traçait une ligne de tendance baissière en reliant des pics, celle-ci ne
pourrait être utilisée que pour se positionner à l’achat, et donc dans le sens inverse de la
tendance mise en lumière par la ligne.
A l’inverse, si on traçait une ligne de tendance haussière en reliant des plus hauts, celle-
ci ne pourrait nous fournir que des signaux de vente, nous incitant à nous positionner
contre la tendance.
Les canaux de tendances sont constitués de deux lignes parallèles encadrant l’évolution
des cours, une ligne reliant des plus hauts (des pics) pendant que l’autre relie des plus
bas (creux).
Comme les tendances elles-mêmes, les canaux peuvent donc être haussiers, baissiers ou
horizontaux.
Lien avec la théorie de Dow
Le canal haussier met en lumière un respect parfait de la théorie de Dow (règle des plus
hauts et des plus bas), version hausse, puisque non seulement les pics et le creux sont
croissants, mais également parfaitement alignés. A noter ici qu’on peut également
considérer qu’on se trouve devant une « évolution » de la ligne de tendance
haussière. En effet, le canal haussier est tout simplement composé d’une ligne de
tendance haussière, et de sa parallèle.
Le canal baissier met en lumière un respect parfait de la théorie de Dow (règle des plus
hauts et des plus bas), version baisse, puisque non seulement les pics et le creux sont
décroissants, mais également parfaitement alignés. A noter ici qu’on peut également
considérer qu’on se trouve devant une « évolution » de la ligne de tendance
baissière. En effet, le canal baissier est tout simplement composé d’une ligne de
tendance baissière, et de sa parallèle.
Utilisation en trading
Pour tous les canaux, on peut effectuer des « allers-retours » au sein du canal, en
vendant près de la borne haute, pour acheter près de la borne basse.
Les oscillateurs
Le principe de base des oscillateurs est de partir du principe qu’il existe un point
équilibre à chaque instant et que lorsque les cours vont avoir tendance à trop s’en
éloigner, ils vont avoir de forte chance de venir s’en rapprocher. On peut considérer que
ce « point d’équilibre » est comme le centre de gravité du cours.
L’oscillateur est un indicateur borné qui évolue entre deux seuils distincts. En effet, on
peut y définir des zones dites de « surachats » et des zones dites de « surventes ».
Lorsque le cours sera représenté dans la zone de sur-achat d’un oscillateur, c’est que
selon l’indicateur, le cours est trop éloigné à la hausse de son point d’équilibre.
On aura coutume à dire que généralement, les représentations en zone de survente vont
inciter l’investisseur à se positionner à l’achat, et à contrario, lorsque l’indicateur
représente le cours en zone de surachats, les traders vont être encouragés à se
positionner à la vente.
Ces indicateurs vont vous livrer des informations sur l’état de la tendance actuelle, vous
allez pouvoir la déterminer mais vous allez également pouvoir évaluer la force du
mouvement en cours. En toute logique, ils servent généralement à filtrer les bruits sur
les cours afin d’en tirer un mouvement clair. Il est coutume de les jumeler eux même
avec un autre filtre afin d’obtenir un signal d’entrée.
Cet indicateur s’applique directement sur les cours et permet de tirer de nombreuses
informations. Les moyennes mobiles peuvent vous servir à déterminer de potentiels
points hauts et bas du cours, elles peuvent également aider à l’anticipation des
essoufflements de tendance.
Les indicateurs de volatilité
Ces indicateurs vont vous aider à anticiper des accélérations ou à tout simplement
déterminer que le marché est trop « calme » pour pouvoir se positionner.
Il est important de retenir une chose fondamentale : Ne pas trader, c’est également
trader.
L’idée est claire, sans volatilité vous pouvez passer sur un autre graphique, les signaux
constatés sur d’autres indicateurs n’auront que très peu d’impact sur le cours étant
donné que sans volatilité, le cours n’oscillera pas assez pour vous permettre de réaliser
des profits.
Ces indicateurs vont vous permettre d’évaluer la force du mouvement en cours de par
son volume de transactions. Plus on constate de volume lors d’une oscillation, plus le
mouvement en cours sera « fort » et donc difficile à détourner.
Leçon 16 : L’indicateur RSI (Relative Strenght Index)
Développé par J. Welles Wilder et introduit dans son livre «New Concept in Technical
Trading Systems » en 1978, Le RSI est désormais l’un des indicateurs les plus utilisés
sur les marchés financiers en général et le forex en particulier.
Cet indicateur permet de mesurer la dynamique du marché en comparant les gains et les
pertes sur une période définie. Le RSI est indicateur faisant partie de la famille des
oscillateurs, avec une zone de surachat et une zone de survente.
Sur-achat : 70
Survente : 30
Zone de neutralité : 50
Méthodologie de prise de position avec le RSI
Etant donné que nous allons nous fier à la tendance pour interpréter le RSI, il va alors
exister 3 principales utilisations du RSI, comme il existe 3 types de tendances.
En configuration de tendance « neutre », nous pouvons nous concentrer sur toutes les
indications, l’idée est de retrouver des arguments acheteurs sur le RSI lorsque le cours
est sur un support ou des arguments vendeurs sur le RSI lorsque le cours est sur une
résistance.
Nous verrons par la suite que les divergences vont venir complémenter et corréler ces
utilisations pour nous donner davantage d’informations.
Leçon 14 : L’indicateur Stochastique
Le stochastique est un indicateur des plus populaires de nos jours, il a fait son
apparition sur les marchés financiers dans les années 50 par l’intermédiaire de Georges
Lane et est très utilisé sur tout type de marché : actions, futures, cfd, forex etc.
Le stochastique est donc composé de deux courbes et de deux bornes (80 et 20). La courbe
rouge n’est qu’une simple moyenne mobile servant de courbe de signal, on l’appelle le
%D. La courbe bleue représente le calcul essentiel de l’indicateur. On l’appelle le %K.
Ce sont donc ces croisements que nous allons étudier pour obtenir des signaux d’achat ou
de vente.
Pour cela, il peut être très utile de pouvoir « baliser » vos graphiques avec des seuils
potentiellement importants, qui sont autant de points de retournement ou de friction
(pause) possibles.
Il existe diverses techniques pour repérer les niveaux importants, et vous connaissez
d’ailleurs déjà les deux premières : Les supports et les résistances et les moyennes
mobiles.
Comme nous l’avons vu, ces outils peuvent entre autres servir à définir des objectifs,
mais nous allons résumer ici les principes déjà vus, que nous compléterons par deux
outils également très utiles pour repérer les seuils importants : Les retracements de
Fibonacci et les points pivots.
Puisque les supports et les résistances ont tendance à arrêter ou ralentir des
mouvements, il peuvent selon toute logique être de bons outils pour positionner ses
objectifs.
-Si on suit une position acheteuse et qu’une résistance se trouve sur notre chemin, il peut
être judicieux de placer sa limite (son objectif) juste avant la résistance.
-A l’inverse, si on suit une position vendeuse et qu’un support se trouve en ligne de mire,
on pourra placer l’objectif juste avant ce support, pour éviter d’entamer les gains en cas
de rebond depuis le support.
Souvent appliquée dans les sciences et notamment dans la biologie, des techniques de
trading se basant sur cette suite ont également été élaborées.
Peu importe les sous-jacent mathématiques de cette méthode, l’important est que
beaucoup de traders l’utilisent, et que les niveaux qu’elle permet de repérer seront par
conséquent significatifs pour beaucoup de monde.
Concrètement, il s’agit de « découper » une tendance terminée, afin d’en déduire des
niveaux importants pour la tendance qui suit la tendance terminée.
Dans la pratique, vous n’avez presque rien à faire, si ce n’est glisser votre souris du point
le plus haut au point le plus bas si vous retracez une tendance baissière, et du bas vers le
haut si vous retracez une tendance haussière.
Comme on peut le constater sur cet exemple, les niveaux de Fibonnacci correspondent
souvent à des points de retournement, et servent parfois de supports ou de résistances.
Cela ne fonctionne pas à tous les coups, ni avec une extrême précision mais on pourra
confirmer les niveaux repérés avec les supports ou résistances, ou avec les points pivots,
technique que nous allons étudier ci-dessous.
La technique des points pivots permet de repérer 9 niveaux importants (1 point pivot, et
4 supports et 4 résistances) automatiquement calculés par les plateformes de trading.
Encore une fois, nous ferons l’impasse sur le calcul, qui n’a aucun intérêt, pour se
concentrer sur l’utilisation en trading.
Parmi les 9 niveaux calculés, le plus important est le Point Pivot (celui du milieu).
Si on mise sur une baisse, on pourra donc se servir des niveaux inférieurs au point pivot
central comme objectifs.
A l’inverse, dans le cadre d’une opération d’achat, on pourra viser les niveaux supérieurs
au point pivot central comme objectifs.
Les derniers pics et creux majeurs
Les derniers pics et creux majeurs sont également à considérer comme des seuils
importants. Il peut s’agir des derniers pics et creux d’une tendance, des bornes d’une
canal (seuils graphiques), ou des cours maximum atteints sur une période donnée (seuils
numéraires), par exemple :
Les seuils psychologiques sont les seuils importants et potentiels objectifs les plus faciles
à repérer. Il s’agit essentiellement des seuils ronds, et à ce niveau, il y a une règle
immuable : Plus il y a de « zéros », plus le seuil est psychologique !
Le seuil rond par excellence est donc la parité, que une devise a une valeur également à
la devise face à laquelle elle est cotée, c’est à dire que le cours est égal à 1,0000.
En dehors des parités, il y a les seuils psychologiques à « trois zéros », 0,8000, 0,9000,
1,2000, 1,3000, 1,4000 sont quelques exemples. Comme vous l’aurez compris, on retrouve
donc ces seuils psychologiques majeurs tous les 1000 pips.
Il y a ensuite les seuils psychologique à « deux zéros », tous les 100 pips donc, et on peut
descendre plus bas, avec les cours terminant à 20, 50 et 80, qui sont également souvent
des seuils psychologiques utiles à court terme
Vous avez donc à votre disposition différents outils pour repérer des seuils importants
grâce à diverses techniques et principes. Comme souvent dans le trading forex, la suite
du travail consiste donc à trouver des confirmations.
En effet, si plusieurs techniques différentes pointent vers le même seuil important (ou à
peu près), l’importance de ce seuil en sera renforcée.
L’idéal est donc de prendre le temps de repérer TOUS les seuils importants sur vos
graphiques, pour au final ne garder que les plus confirmés.
Et pour positionner vos objectifs, il suffira ensuite de de « piocher » votre stop et votre
limite parmi les seuils importants de vos graphiques, en prenant garde de tenir compte
des notions de gestion du risque !
Leçon 17 : Quelle unité de temps choisir? Commet trader
avec plusieurs unités de temps?
Une question que l’on est immanquablement appelé à se poser lorsque l’on débute le
trading forex est : Sur quel unité de temps trader?
En tant que débutant, il est souvent tentant de foncer vers les unités de temps les plus
courtes, 1 minutes et 5 minutes, parce qu’on y a l’impression que “cela bouge beaucoup”
et que l’on peut gagner de l’argent rapidement.
Cependant, c’est une erreur de se diriger vers les unités de temps les plus courtes en
tant que débutant. En effet, plus l’unité de temps est courte, et plus les signaux à
analyser sont nombreux et rapides, et il convient d’avoir une certaine expérience pour
pouvoir faire le tri à temps et décider d’une position en toute connaissance de cause!
A l’inverse, les unité de temps trop longues ne sont pas non plus adaptées aux débutants,
car les signaux et les opportunités y sont moins fréquents, et ce n’est pas avec 1 trade
par semaine que l’on acquiert efficacement de l’expérience!
Selon nous, les débutant devraient au début se concentrer sur les unités de temps 15
minutes et 1h.
Une fois une certaine expérience acquise, on peut s’exercer sur les unités de temps les
plus courtes comme les plus longues, et vos préférences naturelles vous orienteront sans
doute davantage vers un côté qu’un autre.
Quelles sont les principales échelles de temps utilisées par les traders forex?
Toutes les échelles de temps ne sont pas égales au niveau de leur popularité, et il existe
des unités de temps plus communes que d’autres, auxquelles il sera préférable de se
conformer :
Graphique 1 minutes
Graphique 5 minutes
Graphique 15 minutes
Graphique 1 heure
Graphique 4 heures
Graphique 1 journée
Comment trader en utilisant plusieurs unités de temps?
Bien que vous deviez choisir votre “unité de temps favorite”, ce n’est pas le seul
graphique que vous aurez à utiliser dans le cadre de votre trading. En effet, il est
possible, et même conseillé de se reposer sur plusieurs unités de temps pour la même
décision de trading.
L’idée est d’utiliser une “unité de temps de positionnement” (la plus courte des 2), et une
“unité de temps de définition de la tendance” (la plus longue des deux).
Il faudra tout d’abord choisir deux unités de temps assez éloignés pour que les deux
graphiques ne “racontent pas la même histoire”. Il faut en effet pouvoir prendre un
certain recul pour répondre à la question suivante : Dans quel mouvement de plus
grande ampleur se situe le mouvement que le vois actuellement sur mon graphique de
positionnement?
1 minute et 15 minutes
5 minutes et 15 minutes
5 minutes et 1 heure
15 minutes et 1 heure
15 minutes et 4 heures
1 heure et 4 heures
1 heure et journalier
4 heures et journalier
Certains conseillent de trader avec 3 unités de temps, et bien que nous pensons que 2
suffisent, il est possible que vous vous sentiez plus à l’aise en utilisant 3 unités de temps
dans vos décisions de de trader. Cependant, il s’agit d’une limite à ne pas dépasser.
En effet, multiplier les unités de temps ouvre la boite de Pandore, en vous incitant en cas
de position malheureuse à rechercher une unité de temps qui justifiera le maintient de
votre position.
Par ailleurs, si il ne faut pas utiliser des unités de temps trop proches, il ne faut pas non
plus utiliser des unités de temps trop éloignées. En effet, quel intérêt de consulter le
graphique journalier pour une décision de trading prise à très court terme sur un
graphique 1 minute?
Or, multiplier les unités de temps vous conduira forcément à utiliser des unités de temps
très éloignées, si vous vous cantonnez aux unités de temps les plus utilisées présentées
pus haut, comme nous le conseillons.
Il est utile de connaître les principales unités de temps à utiliser, mais il y a un autre
paramètre fondamental dans l’affichage des graphiques que vous allez utiliser pour
prendre vos décisions de trading : Quel nombre de bougies afficher sur le graphique?
En effet, ici aussi la règle du “ni trop ni trop peu” s’applique : Trop de bougies polluera
l’analyse, avec des données anciennes et inutiles, tandis que trop peu de bougies ne
permettront pas d’avoir assez d’informations pour prendre une décision de trading
correct.
Pour savoir quoi faire, il faut tout d’abord savoir que chaque unité de temps à une
“mémoire” différente : Plus l’unité de temps est longue, plus les observations que l’on
peut y faire sont valables longtemps, ce qui est logique.
Et le meilleur moyen d’évaluer la “mémoire” d’une unité de temps est de s’intérésser aux
supports et aux résistances majeurs : Sur les graphiques journaliers, des supports et
résistances peuvent rester valables des mois, tandis que sur un graphique 5 minute, il
pourra n’être valable qu’une demi journée.
Vous retrouverez ci-dessous la durée de la “mémoire” des unités de temps, selon nos
observations :
Graphique journalier : 1 an
Graphique horaire : 2 à 3 semaines
Graphique 15 minutes : 3 à 5 jours
Graphique 5 minutes et 1 minute : 24 heures maximum
Leçon 18: Introduction à l’analyse fondamentale du forex
L’essentiel de cette formation s’est pour l’instant concentré sur l’analyse
technique et graphique. Il existe cependant une toute autre approche dans
l’analyse du Forex : L’analyse fondamentale.
Et même si cette facette de l’analyse est bien moins facilement applicable au trading, il
convient toutefois d’avoir des bases.
Pour cela, on se base sur plusieurs facteurs : Essentiellement les taux d’intérêt des
banques centrales, et les statistiques économiques.
Théoriquement, si une économie se porte bien, les investisseurs devraient être incités à
investir sur sa devise, ce qui fait augmenter son cours.
Les taux d’intérêt des banques centrales sont les fondements de l’économie mondiale. Ce
sont en effet sur le taux des banques centrales qu’on se base pour calculer le taux des
emprunts des particuliers et des entreprises, ce qui a une grande influence sur
l’économie.
Les taux d’intérêt ont deux influences inverses sur le forex : L’une à court terme, l’autre
à long terme
Si les taux d’intérêt sont bas, le crédit est peu cher. Les entreprises sont donc incitées à
investir, et les ménages sont incités à dépenser, d’autant plus que si les taux sont bas,
épargner devient moins intéressant. Cette situation est généralement génératrice de
croissance, et c’est pour cela que les banques centrales baissent leurs taux pendant les
crises.
Si les taux d’intérêt sont élevés, le crédit est plus cher et moins accessible. Il est donc
moins rentable d’investir pour les entreprises, et la consommation des ménages est
bridée. Par ailleurs, la forte rémunération de l’épargne les incitent alors à l’épargne
plutôt qu’à la dépense. Cette situation a en général tendance à brider la croissance et la
hausse des prix. C’est donc pour cela que les banques centrales augmentent leurs taux
face aux risques d’inflation.
Les taux d’intérêt ont donc une influence sur les économies, et donc sur le
forex.
Mais les taux d’intérêt ont également une influence plus directe sur le forex. En effet,
lorsque le taux d’une banque centrale est élevé, sa devise devient plus attractive puisque
les dépôts dans cette devise sont mieux rémunérés.
A l’inverse, des taux bas entrainent une rémunération basse des dépôt, et fait que
détenir la devise est moins intéressant.
Dans ce contexte, une baisse des taux de la BCE par exemple aura un impact baissier
sur l’EUR/USD au moment de l’annonce, de même pour une hausse du taux de la Fed.
A l’inverse, une hausse des taux de la BCE aura un impact de court terme haussier sur
l’EUR/USD, de même qu’une baisse des taux de la Fed.
Il faut également noter que dans la mesure où les devises sont cotées par paires, il faut
s’intéresser au différentiel de taux entre les deux devises, celle bénéficiant du
meilleur taux ayant un avantage comparatif.
Des taux plus élevés aux Etats-Unis qu’en Europe devraient donc avoir une influence
négative sur la paire EUR/USD, tandis que des taux européens plus élevés profiteraient
à l’Euro et donc entraineraient une hausse de la paire EUR/USD.
Les taux d’intérêt sont donc les piliers économiques du forex, les bases de
l’économie mondiale.
Cependant, les taux ne sont pas modifiés souvent, et les opérateurs se reposent donc
également sur d’autres données pour analyser et prévoir l’évolution des devises. C’est ce
que nous allons voir ci-dessous.
De très nombreuses statistiques économiques sont publiées tous les jours : Taux de
chômage, PIB, indices manufacturiers, commandes à l’industrie, moral des
consommateurs, etc, etc…
Il s’agit donc de mesurer tous les facteurs ayant une influence sur l’économie.
Normalement, si une statistique est satisfaisante, elle devrait profiter à la devise
correspondante.
Il faut également noter que certaines statistiques sont plus influentes que d’autres. Par
exemple, les statistiques hebdomadaires sont moins importantes que les statistiques
mensuelles qui elles-même sont moins importantes que les statistiques trimestrielles.
Pour savoir si une statistique est influente ou pas, n’oubliez pas de consulter notre
calendrier économique forex. Nous attirons également votre attention sur le fait que les
publications de statistiques sont souvent l’occasion de mouvements violents. Il faudra
donc rester prudent face à ces chiffres.
La notion de consensus
la notion de consensus est primordiale lorsque l’on tente de prévoir l’influence d’une
statistique sur une devise. En effet, plusieurs agences effectuent des sondages avant les
publications de statistiques, pour savoir ce que les économistes et les traders anticipent.
Ainsi, une statistiques très mauvaise ou très bonne n’aura que peu d’influence si le
consensus l’avait anticipé.
A l’inverse, une statistique qui peut paraître satisfaisante pourra avoir un impact
négatif si le marché avait espéré encore mieux!
On comprend donc rapidement qu’il peut être difficile de se baser sur l’analyse
fondamentale pour prendre des décisions de trading de court terme… Cependant,
quelques conseils sont à déduire de ces notions.
Ce qu’il faut retenir absolument : Les statistiques et les taux d’intérêt peuvent
être très influents sur le forex. Il convient donc de rester prudent lors de leur
publication.
Deux solutions
Pour plus d’information sur l’analyse fondamentale et le trading de news, nous vous
invitons à découvrir notre rubrique dédiée.
Leçon 19 : Stratégie de trading des chandeliers japonais
Vous savez déjà lire les graphiques en chandeliers japonais, mais savez vous que les
chandeliers japonais eux mêmes peuvent être interpétés en tant que méthode d’analyse à
part entière? C’est ce que nous allons expliquer dans cette leçon.
A la clôture d’une bougie, une nouvelle bougie apparait. Cette nouvelle bougie apparait
sur son seuil d’ouverture. Durant la période de temps nécessaire à la clôture de cette
bougie, le cours va osciller et l’empreinte de cette variation est mémorisée par les mèches
de la bougie. Si au terme du temps imparti à la formation de la bougie le cours est en
dessous du seuil d’ouverture, la bougie sera donc baissière et inversement.
Plus le corps de la bougie est grand, plus la pression du marché est importante, les
bougies avec des corps importants et des mèches inférieures à la taille de leur corps sont
révélatrice de mouvement directeur.
Les dojis
Le point commun à tous les dojis, et par ailleurs ce qui en fait aussi leur distinction, c’est
que ces bougies ont leur cours d’ouverture exactement placé au même endroit que leur
cours de clôture.
Il est simplement formé par une barre horizontale située au milieu du segment vertical,
en quelque sorte il représente l’hésitation la plus complète puisque ni les haussiers ni les
baissiers ne remportent quoi que ce soit sur cette bougie.
Doji dragon
Dépourvu de mèche haute, cette bougie assez rare est composée par une longue mèche
basse et un seuil d’ouverture/clôture situé au plus haut. Dans une phase baissière il sera
signal de retournement haussier, la force du signal sera d’autant plus accru que la
mèche basse sera longue.
La pierre tombale
Exacte opposée du dragon, la pierre tombale sera dépourvue de mèche basse, dans une
phase haussière elle marquera un signal baissier.
Doji en croix
Le doji en croix possède une mèche basse au moins deux fois plus grande que sa mèche
haute. Signe général d’hésitation, placé dans une hausse il sera un signal baissier.
Comme son nom l’indique, il est l’inverse du doji en croix, son ombre haute sera au moins
deux fois plus grande que son ombre basse. De la même manière, c’est une bougie
d’hésitation mais placée dans une baisse elle constitue un signal haussier.
Les marobozu
Ce sont des bougies sans mèches et avec un grand corps. Dans le cas d’un marobozu
blanc, on remarque que les haussiers ont exercé leurs pressions du début à la fin de la
séance sans en laisser une miette aux vendeurs. Par conséquent qu’il soit blanc ou noir
c’est un très fort signal de tendance.
Marteaux et pendus
Le marteau et le pendu sont les mêmes figures, leurs couleurs n’a que peu d’importance.
Caractérisé par un petit corps sans ombre haute (ou très courte) et par une longue ombre
basse.
Bien que le pendu et le marteau soient parfaitement similaires, on peut les différencier
en pratique par rapport à leur position dans un mouvement.
Le marteau
Ce sont les figures opposées aux pendus et aux marteaux. Ils possèdent un petit corps,
n’ont aucune ombre basse (ou très courte) et sont pourvus d’une grande ombre haute.
De la même manière que précédemment, même s’ils se ressemblent, nous pouvons les
différencier par rapport à leur position relative dans un mouvement.
L’étoile filante
L’avalement ou englobante
Figure opposée à l’avalement, elle se caractérise par une deuxième bougie inclue dans la
première. Comme précédemment, la couleur de la première bougie importe peu. Cette
figure est moins fiable que l’avalement.
L’étoile du soir
Figure très connue, constituée de trois bougies, elle forme en quelques sorte un pic. Un
schéma fera meilleure office d’explication qu’un paragraphe.
Comme vous le voyez, la couleur de la bougie centrale n’a pas d’importance. C’est une
bonne figure de retournement baissier.
L’étoile du matin
Figure, une fois encore opposée à la précédente. Elle constitue un signal haussier.
NB: Concernant tout autant les étoiles du soir que les étoiles du matin, un doji sur la
deuxième bougie renforce clairement le pouvoir de prévision de la figure.
Ils sont caractérisés par une succession de trois bougies blanches aux corps relativement
importants et aux ombres les plus faibles possibles.
Plus précisément la deuxième bougie doit nécessairement être plus grande que la
première pour que la figure reste valide.
À l’opposé des 3 soldats blancs, ils reprennent les mêmes caractéristiques techniques
hormis le fait que les bougies sont noires.
NB: La première bougie de ces figures, appelée « bougie de retournement » validera
d’autant plus la figure s’il appartient à un avalement.
En conclusion de ce cours nous avons fait une première approche de l’analyse graphique
à travers la lecture des chandeliers japonais.
Aussi simple cela paraît, la bonne lecture d’un chandelier peut vous conduire à réaliser
de belles performances.
En maitrisant les différentes figures vous serez à même de prévoir tout type de scénario,
allant d’une simple consolidation jusqu’à l’inversion de tendance, rien ne vous échappera.
Quand on commence à trader en conditions réelles, on se rend vite compte que ce sont
ces émotions qui sont la source des plus grandes pertes et des plus mauvaises opérations.
Plutôt que de vous détailler les erreurs que peuvent engendrer les émotions, nous avons
décidé de nous appuyer sur les propos d’un célèbre trader, Jesse Livermore, qui opérait
au début du 20 ème siècle, en vous présentant et en vous expliquant des extraits de sa
biographie, Mémoires d’un spéculateur.
« En fait, j’ai toujours gagné de l’argent lorsque j’étais certain d’avoir raison
avant même de prendre position. Ce qui me perdait c’était de vouloir prendre
sans cesse de nouvelles positions »
« C’est le besoin d’agir sans cesse et sans raison valable qui est la cause de tant
de pertes à Wall Street, même chez les professionnels »
Ici, le trader met en lumière un biais courant chez beaucoup de traders : Ne pas être
capable de rester à l’écart du marché. Si on a toutes les bonnes raisons de prendre
une position, on y va. Sinon, on s’abstient, tout simplement…
Parce qu’il est impensable que des opportunités réellement profitables se présentent tous
les jours, à moins d’avoir vraiment l’oeil sur tous les marchés et toutes les paires de
devises…
Parfois, le marché est très indécis, et attend des évènements importants avant de se
décider, et dans ce cas, les variations peuvent être irrationnelles, et il faut dans ces cas
savoir s’abstenir pour préserver son capital, et ses nerfs !
«Celui qui a raison a toujours deux alliés à ses côtés : les conditions de base et
tous ceux qui ont tort»
Avec cette phrase, Livermore résume les raisons pour lesquelles certains « vents de
panique » sur les marchés peuvent être extrêmement profitables pour certains…
Par « conditions de base », l’auteur entend « fondamentaux », c’est à dire les bilans et
résultats pour les entreprises par exemple.
Ainsi, si un vent de panique fait chuter le cours d’une action en dessous de sa « valeur
réelle » (valeur réelle de la société / nombre d’actions), cela crée de grosses opportunités
pour ceux qui ont su rester de marbre, et se fier à des éléments tangibles au lieu de céder
à la panique.
Car une fois la panique passée, tous les « moutons » voudront racheter aussi vite qu’ils
ont voulu vendre (et donc faire rapidement monter les cours), mais pour eux, il sera trop
tard.
C’est la même chose pour les devises, parfois, certaines paires montent ou chutent de
façon irrationnelle, et ceux qui ont su faire confiance aux fondamentaux s’en sortent
remarquablement bien.
« Sans confiance dans son propre jugement, personne ne peut aller bien loin. »
Là, on rejoint ce qu’on disait juste avant : Pour ne pas céder aux paniques injustifiées, il
faut avoir confiance en soi et en son jugement, et avoir des certitudes assez fortes
pour ne pas être perturbé par les avis contraires. Il peut cependant être difficile de se
faire confiance, une fois la position prise, et les meilleurs outils pour pallier à ce
problème sont les stops et les limites.
« La seule chose qu’on ait à faire quand on réalise qu’on se trompe, c’est d’avoir
raison en cessant d’avoir tort. »
Un trader peu parfois être orgueilleux, et l’orgueil sur les marchés accentue les pertes…
Si on réalise que l’on s’est trompé, mieux vaut couper les position et passer à autre chose.
Savoir admettre que l’on s’est trompé dans le trading peut permettre d’éviter de
lourdes pertes, et ouvre la voie à de gros gains.
« C’est le fait d’avoir tort, pas le fait de perdre, qui nuit le plus à votre
portefeuille et à votre âme. »
Jesse Livermore explique ici que ce n’est pas grave d’accuser des pertes, l’important
étant de ne pas les laisser enfler.
On peut avoir tort, mais comme il disait dans la citation précédente, on a raison dès
qu’on sait qu’on a eu tort… L’important n’est donc pas de gagner à chaque fois, mais
d’avoir assez souvent raison pour que le bilan soit positif. Le trader met également ici en
lumière le défaut de beaucoup de traders dont on parlait précédemment : l’orgueil.
« J’ai fait exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Je perdais sur le coton et j’ai
conservé ma position. Je gagnais sur le blé et j’ai vendu ma position »
« Il faut toujours vendre la position qui est perdante et garder celle qui est
gagnante »
Avec ces deux citations, Livermore souligne l’erreur la plus commune dans le trading :
Vendre trop tôt une position gagnante, et conserver trop longtemps une
position perdante.
Un trader qui garde trop longtemps une position perdante ne veut pas admettre qu’il a
eu tort, il se dit que le vent va tourner en se basant uniquement sur l’espoir.
Un trader qui coupe trop tôt une position gagnante manque de confiance en lui, et
s’étonne presque d’avoir eu raison. Alors il coupe, en se disant que ce qu’il a gagné c’est
déjà bien, pour ensuite se rendre compte qu’il avait vraiment raison et qu’il aurait pu
gagner trois fois plus, quand ce n’est pas dix fois plus.
On rejoint encore une fois le principe selon lequel il faut rapidement admettre qu’on a eu
tort quand c’est le cas.
L’auteur met donc en lumière une erreur courante : augmenter la taille d’une position
perdante afin de faire baisser mathématiquement son prix d’achat moyen, dans l’espoir
d’une remontée future.
Cela peut être judicieux dans certains cas, mais il faut être certain d’avoir raison quand
la majorité a tort…
Cependant, d’une manière générale, il vaut mieux couper tôt, et passer à autre chose,
surtout quand on trade à court terme.
Les erreurs forgent l’expérience, c’est ce que Livermore semble vouloir dire ici. Une
erreur serait en effet moins marquante si elle n’occasionnait pas une perte financière…
« Tout ce qui se produit sur les marchés aujourd’hui s’est déjà produit dans le
passé et se produira dans l’avenir »
Par cette phrase, l’auteur met en lumière le postulat de base de l’analyse technique «
originelle » : Ce qui s’est produit dans le passé se reproduira à l’avenir.
Comme nous l’avons déjà souligné, un défaut qui peut faire perdre beaucoup d’argent est
l’orgueil. Rien n’est plus pénalisant que de ne pas admettre qu’on a pris une mauvaise
décision, de se croire forcément plus fort que le marché.
Il faut faire preuve d’humilité et savoir rapidement admettre qu’on a tort pour
réussir en trading…
« Il n’existe personne à Wall Street qui n’a pas perdu de l’argent en essayant de
faire payer par la bourse qui une voiture, qui un bijou, un bateau ou un
tableau »
« Que fait un homme quand il se met en tête de faire payer par la bourse une
nécessité pressante ? Et bien il ne fait qu’espérer : il parie »
L’avidité, que l’auteur évoque directement avec ces phrases est également un défaut qui
peut être préjudiciable… Lorsque l’on est pressé, on prend le risque de faire des erreurs,
ou de prendre des positions avec une conviction douteuse, tout simplement parce qu’on
veut se donner le maximum de chances de gagner vite.
Et tout ce qu’on arrive a faire au final en agissant ainsi, c’est perdre de l’argent au moins
aussi rapidement qu’on espérait en gagner…
Jesse Livermore pointe ici un biais courant chez certains investisseurs, qui essaient de
se rassurer en se persuadant que le marché va aller dans le bon sens. Il est en effet bien
plus confortable psychologiquement de penser que ça va monter quand on a acheté…
Mais encore une fois, on ne fait rien de bon en agissant ainsi, on reste aveugle et sourd
aux évolutions du marché, et lorsque l’erreur devient impossible à occulter, il est trop
tard et on a déjà beaucoup perdu…
« S’emporter contre le marché parce qu’il ne réagit pas comme vous vous y
attendiez, ou parce qu’il évolue irrationnellement contre vous, n’a pas plus de
sens que de reprocher à vos poumons une pneumonie »
L’auteur rappelle ici un principe qui lui est cher : « On ne peut s’en prendre qu’à soi-
même » quand on a eu tort…
« Lorsque vous avez compris ce qu’il faut faire pour ne pas perdre d’argent,
vous commencez à comprendre ce qu’il faut faire pour en gagner »
Lorsqu’on arrive à limiter ses pertes, lorsqu’on sait abandonner vite de mauvaises
positions et ne pas prendre de positions à tout prix, on a parcouru 90% du chemin qui
mène à la réussite en trading. Ensuite, tout est question d’optimisation et de gestion du
risque.
De la même manière qu’un boxeur apprendra bien plus vite à monter sa garde si il prend
des coups, un trader apprendra bien plus de ses erreurs si celles-ci font mal au
portefeuille…
Ici, on parle d’une situation que beaucoup ont connu sur le Forex. En effet, la plupart des
brokers proposent des « comptes de démonstration », qui permettent de trader de l’argent
virtuel en situation de marché réelle.
Tout simplement parce que de l’argent est en jeu, et que les émotions interviennent.
Si vous vous reconnaissez dans certaines des erreurs citées ci dessus, bravo!
Vous êtes un trader tout à fait normal!
Seul un surhomme pourrait en effet éluder totalement ses émotions face aux risques de
pertes. Cependant, rien que le fait de connaître ces erreurs répandues peut vous
permettre de les éviter.
Mais il existe des outils pour se prémunir de certaines erreurs psychologiques, comme
les stops et les limites que nous avons déjà vu.