UNIVERSITÉ DU QUEBEC
PAR
CHAOUKI ABOU-RJAILI, B.Sc.A.
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électronique.
LE 27 OCTOBRE 1999
(Sommaire)
Les modèles retenus selon les types de chaussées rigides au Québec sont : la
dénivellation des joints transversaux, l ' é p a h des joints transversaux, la fissuration et
l'uni. Il ressort de l'étude que les données requises pour effectuer le calage proviennent
d'un kchantillonaage de taiile restreinte. À la lumi& de cette constatation, la qualité des
facteurs de calage a été étudide selon une méthode statistique en choisissant la meilleure
erreur de prédiction.
II est donc recommandé que le Ministem procède à la validation des ces facteurs
de cdage en fournissant des échantillons de données de taille sufnsante. Ce projet se
poursuit par un recueil de données supplémentaires pour valider les calages des modéles
du HDM-4 obtenus dans cette étude.
REMERCIEMENTS
chdeureux envers mon directeur de projet, M. Gabriel J. Assaf, Ph.D. pour son appui
continuel et ses précieux conseils qui m'ont motivé tout au long de la réalisation du
projet. Aussi, je suis très reconnaissant à M. Marc Bourdeau de m'avoir aidé au niveau
Mes remerciements vont également à tous les membres de ma famille, pour leur
Je désire findernent dédier cet ouvrage à une personne qui m'a constamment
SOMMARE ........................................................................................................................ i
...
REMERCIMENTS ....................................................................................................... iii
Page
Tableau 6.3 Épaufnire .Statistiques descriptives des valeurs pour l'autoroute 50 .......110
Tableau 6.4 Épaufrure .Statistiques descriptives des valeurs pour l'autoroute 573 .....112
Tableau 6.5 Épaufnire .Première série (4 couples) ......................................................
114
Tableau 6.6 Épaufiure .deuxième série (3 couples).....................................................115
Tableau 6.7 Épaufiure .Troisième série (3 couples) .................................................... 117
Tableau 6.8 Épaufnw .Quatrième série (3 couples)....................................................118
Tableau 6.9 Épaufiute .Cinquième série (3 couples) ...................................................119
Tableau 6.10 Épaufiure .K et APE................................................................................. 120
Tableau 6.1 1 Fissuration transversale .Statistiques descriptives des valeurs
observées ................................................................................................... 122
Tableau 6.12 Fissuration transversale .Séries de couples de donnkes avec K et APE ...124
Tableau 6.13 Uni .Statistiques descriptives des valeurs des relevés..............................126
Tableau 6.14 Uni .Séries de couples de données avec K et APE...................................128
LISTE DES FIGURES
Page
Le Ministère déploie présentement des efforts pour migrer d'une gestion réactive,
où les besoins sont traités lorsqu'ils surviennent, vers une gestion préventive ou pro-
active où les besoins sont anticipés et les interventions planifiées de longue haleine, en
fonction de l'évolution prévue de ta détérioration.
Cette ttude repose sur le calage des modèles de comportement du HDM-4 aux
conditions climatiques québécoises. Ce calage s'appuie sur les donnees du Ministère des
transports. En résumé, la méthodologie proposée par HDM-4 qui constitue l'ossature de
ce projet consiste dans un premier temps à comparer les défauts prédits et observés, et,
dans un second temps, à ajuster le positionnement de valeurs prédites par rapport aux
valeurs observées pour un groupe témoin de sections. L'essentiel de cette méthodologie
de calage consiste à élaborer des facteurs d'ajustement qui permettent de minimiser
l'erreur totale enire le modèle calé et les vaieurs de défauts observés pour chaque route
ou groupe de routes et à choisir les meilleurs facteurs de calage par l'estimation des
erreurs de prédiction des différentes combinaisons de couples de valeurs prédites-
observées i l'aide de la méthode ' ~ ~ ~ k h ~Ili fs'agira
e ' . d'en apprécier les résultats en
fournissant une synthèse des constatations qui s'en dégagent pour répondre aux besoins
du MTQ et de I'AIPCR.
Le tableau 1 à la page suivante présente les phases suivies dans ce travail et les
étapes qui les composent.
Tableau 1
Plan de travail
1- Description des modèles Origine du HDM, défauts de surface d'une chaussée rigide
et des banques de données et revue des modèles, choix des rnodéles pertinents,
disponibilitd des données et recommandations sur la mesure
de la performance des modèles calés.
.
Rapport et réunion.
CHAPITRE 1
Méthodologie du HDM-4
1.1 Historique
Les différentes versions ont été largement utilisées dans plus de cent (100) pays
comme outils de décision et d'investissement pour justifier i'augmentation des budgets
d'entretien et de réhabilitation des routes et optimiser les bénéfices aux usagers
@RALI, 1985). Ainsi, ces versions fournissent des outils d'analyse Cconomique avec
une grande applicabilité sous divers dimats et conditions tempérés. Toutefois, le besoin
d'un redéveloppement fondamental des différents modèles afin de s'adapter aux nouvelles
conditions d'utilisation informatique, à la diversité des flottes de véhicules en usage selon
les pays, et également aux attentes des administrations nordiques d'Europe centrale et
orientale, de la Russie et de certaines provinces de Chine,surgit en 1989.
Les données ayant seM à établir les modéles de calcul précédent de HDM-4
couvraient une période d'observation d'au moins dix années. 11 était néanmoins
nécessaire de permettred'introduire dans une nouvelle version l'effet des interventions,
recueillis lors de recherches effectuées dans plusieurs pays. Dans le cas des coûts
d'opération des v&icules, la situation était aussi différente : le secteur automobile s'étant
grandement développé au cours des dix dernieres années, les coûts d'opération utilisés
dans les modèles prdcédents de HDM-4 ne reflétaient plus la réalité. 11 était donc
également nécessaire de remettre a jour les modèles d'exploitation des véhicules et
d'offrir une plus grande flexibilité à l'utilisateur pour définir sa flotte de véhicules
(KÉRALI, 1995).
Alors que la majorité de ces logiciels étaient largement utilisés dans les pays en
voie de développement, les pays d'Europe centrale et orientale, la Russie et la Chine, ont
commencé à se pencher sur ces logiciels. Cette nouvelle situation a nécessité de
développer de nouvelles options permettant de considérer les embouteillages, les régions
moins tempérées et fioides, plusieurs types de chaussées et de fondations et enfin les
facteurs environnementaux.
a
Les analyses de projet qui vont traiter les « études )) ;
O
Les analyses de programme pour établir les ((programmes» ;
Les analyses de stratkgie pour évaluer les (( sîratégies D.
Ces outils d'analyse opèrent avec des données brutes déhies dans chacun des
quatre (4) gestionnaires de données, à savoir :
Des analyses techniques dans le système sont alors effectuées en utilisant une
série de modèles. Deux de ces modèles: RDWE (Road deterioration and works efects) et
RUC (Road user costs), ont un objectif similaire aux modèles équivalents utilisés dans la
version précédente HDM-III.Un troisième modèle innovateur : SEC (Socio-ecconomic
costs) a été développé dans HDM-4 pour la prédiction des impacts environnementaux et
les accidents des routes (PATERSON,1990).
Entre les bases de données en s'intégrant avec les systèmes d'information du réseau
routier et les systèmes de gestion de chaussées par l'intermédiaire d'un système de
traitement de données ;
Pour accéder à des modèles techniques (systémes externes} qui générent des intrants
ou qui récupèrent les extranu du HDM-4pour des applications spécifiques.
Plusieurs outils d'analyse sont incorporés & HDM-4,notamment les analyses dites
de projet, de programme et de stratégie.
Les analyses de projet sont utilisées en fait pour estimer la viabilité économique
ou d'ingénierie d'un ou de plusieurs projets de routes en considérant les éléments
suivants :
Les analyses de stratégie englobent l'analyse globale d'un réseau choisi, pour
planifier les besoins pour de nouvelles routes et la conservation de routes détériorées pour
différents scénarios budgétaires (PATERSON,1995). Le réseau routier est caractérisé par
Ia Longueur des tronçons, la classe de la route, le type de surfaice, I'itat du tronçon et le
débit du trafic. Les coûts sont estimés sur une période pouvant atteindre 40 ans.
Pour les deux types d'analyses, le problème peut être posé comme une recherche
de La combinaison des alternatives de traitements à travers un nombre de sections du
réseau qui optimise une fonction objectif sous des contraintes budgétaires. Si par
exemple, la fonction objectif est de maximiser la valeur présente nette, alors le problème
est ddfini comme :
La gestion des données dans HDM-4 est effectuée au sein de quatre (4) sous-
modules distincts, soit le gestion de réseau, le gestionnaire du parc automobile, le
gestionnaire des travaux et le gestion de configuration (WGHTMAN, 1994).
Le gestionnaire du réseau définit la manière dont les données relatives aux routes
sont localisées en fonction du réseau et d é f i t les règles et conventions permettant une
telle localisation. Ce système est le centre d'opération du HDM-4.
Les normes se réfirent aux objectifi ou niveaux de service désiré et aux besoins
auxquels l'administration routière désire répondre. Les administrations routières dressent
les différentes normes requises afin de rencontrer les objectifs reliés aux caractéristiques
fonctionnelles du réseau routier.
Dans HDM-4,
une politique est défînie par le biais d'une série d'opérations ou de
tâches d'entretien avec un critère ou un seuil d'intervention bien défini pour enclencher
les tâches d'entretien. En terme générai, les politiques minimales définissent le niveau
admissible de service minimum.
Une politique est ddnnie par l'utilisateur suivant la classe de la route, les
caractéristiques du trafic et certaines considérations économiques, environnementales et
techniques. Les politiques sont regroupées selon deux types, soit les normes d'entretien et
les normes de réhabilitation.
Ces politiques définies dans le module RWM peuvent être appliquées aux sections
physiques dans les analyses de projet et de programme, ou aux sections représentatives
dans les analyses de stratdgie.
Le système HDM-4 est conçu pour être fonctionnel dans un large éventail
d'environnements. Le rôle principal du gestionnaire de configuration est de faciliter
l'exploitation du système dans des environnements informatiques et de gestion des
chaussées de plus en plus hdtérogènes. Divers types de base de données et d'étalonnage
peuvent être définis d'une façon flexible pour réduire au minimum la quantite de données
qui doivent être adaptées pour chaque application.
Des vaieurs par ddfaut sont fownies dans HDM-4, mais elles peuvent toutes être
modifiées par !es utilisateurs pour Ies adapter aux conditions locales.
Réseau routier :
O
La classe de la route ;
Le type de chaussée ;
L'utilisation de la route ;
Le type d'intersection ;
O La zone climatique ;
Le niveau du trafic ;
La géométrie de la mute ;
La capacité structurale de fa chaussée ;
a L'état de la chaussée ;
L'historique de la chaussée.
Modèles techniques :
' Modèles de d&érioration (RD) ;
Modéles des impacts lors des travaux (R WE) ;
Modéles des effets de la circulation (RUE);
Modéles socio-économiques et environnementaux(SEC).
Les coûts considérés put l'analyse sur le cycle de vie incluent les coiits
d'investissement en capital, les coûts de l'entretien et les frais d'exploitation des
véhicules, auxquels des coûts de temps de déplacement peuvent être ajoutés.
Les coûts encourus par l'administration routitre et ceux encourus par les usagers
sont cumulés en terme de vaieur présente nette pour dégager le coût dit total à la société.
LES SORTES
Les chaussées sont des structures dont les fonctions fondamentales sont :
Toutes ces fonctions devraient être maintenues au-dessus d'un niveau minimal de
qualité tout au long de la période de vie définie comme la période de la conception de la
chaussée, malgré les dégradations (ou desûuctions) dues aux effets des charges du trafic
et des agents climatiques.
Une chaussée rigide se compose d'une dalle de béton de ciment Portland reposant
sur un sol compacté, ou sur une mince fondation de pierre ou de gravier concassé, ou sur
une fondation stabilisée. La couche de béton assume la responsabilité structurale et
fonctionnelle. Les couches inférieures de cette chaussée ont la mission d'assumer le
support stable et uniforme pour la couche de surface. L'épaisseur de la dalle de Mton
~ peu élevde que 15 cm p u r un trafic léger, de 25 A 30 cm pour un trafic
peut è t aussi
lourd et de 40 cm dans le cas des pistes d'atterrissage.
Le béton est constitud par de grandats sains, propres, durables et bien calibrés, et
de 300 a 500 kg de ciment par mètre cube de béton pour un faible rapport eaukirnent
maximum de 0'44. Il est dosé et malaxé, mis en place et mûri convenablement pour
obtenir un mélange homogène afin de résister a la fatigue de flexion et à l'usure due au
t d k , pour minimiser les détériorations dues à la températute, au gel et au dégel et à
l'application d'agents déglaçants. La mne d'influence de charge sera plus large dans le
cas des chaussées rigides, et produira une destruction généralement dans la partie
supérieure de cette chaussée, quoique on observe aussi un phdnoméae associé d'dmsion
de la couche support. La figure 2.1 représente une structure rigide traditionnelle avec sa
zone d'influence de charge.
Les chaussées rigides sont cIassdes selon le type de surface comme suit :
2.3.1.1 Chaussées rigides jointées sans goujons pour le transfert du charge (JPCP,
2!&
Fondation
Figure 2.2 Chaussées rigides jointées sans goujons pour le transfert du charge
(JPCP, dg)
Ce type de chaussée est similaire au chaussée JPCP dg, mais la seule différence
est que dans les joints transversaux, des goujons sont ajoutés pour te transfert de charge
(Fig. 2.3).
Ces chaussées sont conçues pour être renforcées par des armatures longitudinales
qui permettent une longueur des dalles plus élevées Fig. 2.4). Le renforcement
d'armatures controle la fissuration transversale qui pourrait être produite en raison des
mouvements du sol support, etfou des efforts dus au retrait thermique et A la dessication.
Le transfert de charge dans les joints transversaux est accompli par le mécanisme du
goujon. Dans ce type de chaussée, l'espacement entre les joints varient entre 10 A 20 m.
Dalle
Trciliii
-
(0,l 0,2 %)
Les types de matdriaux de surface utilisés dans les chaussées rigides incluent le
béton vibré et roulé, le béton avec fibre et le béton poreux. Leur codification dans HDM-
4 est présentée au Tableau 2.1.
Tableau 2.1
MatCriaux Description
de surlace
VC Bdton vibré
RC Bdton roule
FC Bdton avec du fibre
PC Beton poreux
VC Béton vibré
FT Béton avec du fibre
VC Béton vibré
FT Béton avec du fibre
Type de Matériau de
fondation fondation
GB CS Fondation ea pierre concassée
GB GM -
Materiau aranulaire
AB AB Fondation traitde au bitume
SB CS Stabilisée au ciment
SB LS Stabiliste A la chaux
AP TNA Epaisseur de la couche de surface(< 100 mm)
AP FDA Épaisseur de la couche de surFace Q 100 mm)
AF' ST Traitement de surf"
RB RB Bktoa ami6 lié
JB IB Béton jointe et lié
CB CB Bdton continu lid
.ru .ru Bdton jointe non lie
RU RU Bdton anne non lie
CU CU Béton continu non lit!
L'état de la couche de surface est exprimé par des paramétres ou des indicateurs
qui indiquent son degré de détérioration à un moment domé. Pour l'kvaiuation
économique, il est nécessaire de cornaître l'état actuel de la surface d'une section de
route, et de son évolution dans le temps.
Dans le cas des routes revêtues, il y a des paramètres ou des indicateurs d'état qui
ont un impact sur leur serviabilité ou confort au roulement, d'autres qui affectent leur
capacité structurale, et d'autres encore qui affectent la sewiabilité et Ia capacité
structurale. Les paramètres qui ont un impact sur la serviabiitt sont désignés
habituellement comme des conditions fonctionnelles, tandis que ceux qui affectent la
capacité structurale sont désignés structurales.
La détérioration fonctionnelle de la couche de surface affecte la qualité du
roulement des véhicules tels que le confort, la sécurité et les coûts d'opération des
véhicules. Le paramètre le plus important qui affecte directement les coûts d'opération
des véhicules est l'uni de la route. Dans les chaussées rigides, les autres paramètres
fonctionnels sont : la dénivellation, le nid de poule, l'épaufrure des joints, les fissurations,
etc.
Les défauts qui se manifestent dans les chaussées rigides ont été répertoriés dans
différents documents. Le plus récent et le plus complet a été préparé dans le cadre du
programme "Strategic Highway Research Program (SHRP)". Le SHRP fournit un
manuel pour l'identification des défauts intitulé : "Distress Identification Manual for
Long-Term Pavement Performance Program" (SHRP, 1993). Ce manuel a identifié 21
types de défauts qui affectent la capacité structurale et /ou fonctionnelle des chaussées
rigides. Il définit chaque défaut et présente les méthodes pour mesurer la taille aussi bien
que les niveaux de sévérité de chaque défaut.
Le manuel SHRP classifie les défauts des chaussées rigides en quatre catégories, soit :
- Les fissures;
- La détérioration des joints;
- Les défauts de surface;
- Les autres défauts.
Le texte qui suit résume les caractéristiques et définit les 21 défauts identifiés
dans le manuel SHRP.
Peu sévère : Lorsque la largeur des fissures est infdrieure à 3 mm, sans aucune
présence visible de dénivellation ou d'épauûure, ou encore lorsque les fissures
sont scellées;
Moyennement sévère : Lorsque la largeur des fissures est entre 3 et 6 mm, ou
lorsque les fissures présentent de I'épaufiure de moins que 75 mm, ou encore
de dénivellation de moins de 6 mm;
longitudinal
G
Joint Joint
Dalle
Ce défaut se manifeste lorsque une partie de la dalle est séparée par une fissure
qui intercepte à la fois le joint longitudinal adjacent et les joints transversaux, en faisant
un angle de 45' avec la direction du trafic. La longueur des côtés du coin isolé varie de
0,3 m jusqu'à la moitié de la largeur de la dalle (Fig. 2.8). Ce ddfaut présente trois
niveaux de sévdrité :
Joint loagitudmd
5
Joint Joint
Joint
Dalle 1 'oint Ddle 2 Dalle 3 Dalle 4
L'épaufrire des joints longitudinaux sont des bris ou des fissures du bord du joint
situés à une distance de moins de 0,6 m du joint longitudinal. Elle apparaît selon trois
niveau de sévérité :
Il s'agit d'un bris ou d'une discontinuité de la dalle ii une distance de moins de 0'6
m du coin. Ce défaut est différent de la fissuration du coin car l'épaufiure du coin évolue
en général selon un angle de 45' selon un plan à l'horizontal et intercepte le joint, tandis
que la fissure du coin descend verticalement à travers toute l'épaisseur de la dalle. Ce
défaut peut être causé par les cycles de gel-dégel, les fissures de type D ou encore
d'autres facteurs.
Joint Longitudii
e
Joint 1
I
- 7
A , B-
Trriic
Dalle
2.5.3.1 Faïençage
Le faiençage est composée d'une serie de fissures qui se présentent sur la surface
de la dalle. Les plus grandes fissures sont généralement dans la direction longitudinaie, et
sont interconnectéespar les fissures transversales fines.
2.5.3.2 Écaillage
2.5.3.4 Éclatement
A
Dalle
A-
Joint Longitudinal
(2
Joint
I
Trafic
Dalle
Il s'agit d'une portion du béton plus grande que 0,l m2 qui a étk enievk et
remplacée (Fig. 2.15).
Joint Longitudinal
1
3 f4
I
Emploi Nouveau
Joint
Séparation
Voie-Accotanent
-
Joint Longitudinal
%
Joint Joint
Trak
Dalle
L e
Joint Longitudinal
I I I 4'
i il-
Joint Joint Transv.
fc
: Résistance à la compression, psi, (Procédures AASHTO Tî2, Tl40 or ASTM
C39).
Tableau 3.1
oyenne
Tableau 3.3
Notes :
Sol fin = classes A-1 A A-3
Sol grossier = classes A-4 à A-7
Fondation perméable = k1000 pi/jours (305 &jour) lorsque Cu <= 6
Climat humide = Précipitation > 25 po/année (635 mm,mde)
Climat sec = Précipitation <= 25 po/année (635 mm/année)
Le tableau 3.3 permet de choisir un coefficient de drainage Cdselon la présence
de drains longitudinaux, de la précipitation, du type de la fondation et du sol. Pour utiliser
les valeurs du tableau 3.3, il faut choisir le point milieu et utiliser les informations des
autres caractéristiques de conception qui affectent le drainage (pentes transversales,
profondeur du drainage, drainage de la couche fondation, etc.) pour augmenter ou réduire
cette valeur.
Quartz 1 6,6
Granite 3,3
Basaite 4'8
I l
I
Calcaire 3,s
La rétraction hydraulique dans les chaussées rigides est due a la perte de l'eau
dans le processus de séchage. Elle représente un facteur très important dans Ia
conception. Parmi les facteurs qui affectent ce coeficient, soulignons, la teneur en
ciment, les additifs chimiques, la méthode et les conditions de traitement du béton.
OPENING = 12*CON*AVJSPACE+[(a*TRANGE/2)+
e]
E,=~b/b
8,
: Déformation unitaire axiale, @o/po);
AV : Variation volumique, @Y);
Vo : Volume initiale, w).
Le plupart des matériaux traitées au ciment ont un coefficient de Poisson qui
varie entre 0,10 et 0'25. La valeur 0'15 est généralement adoptée.
Le module d'élasticité du béton peut être obtenu par une analyse de la mesure de
déflexion ou par une mesure directe en laboratoire (ASTM C469). ii peut être estimé par
des corrélations tel que proposé cidessous par "Arnerican Concrete institute".
Le module d'élasticité du goujon qui est utilisé dans les joints transvetsaux a une
valeur typique de 2'9 * 107 psi ou (2,O * 10s M'Pa).
3.1.1.8 Module de support des goujons (KJ
Le module de support des goujons est utilisé pour calculer la rigidité relative du
système béton-goujon (B). La rigidité relative est donnée par la formule suivante :
Ce module de support des goujons varie entre 300 000 et 15 00 000 tbIpo3. Par le
fait que P varie avec la racine quatrieme du module Kd, la variation de ce module
n'affecte pas significativement la valeur de B. ii est gdndralement recommandé d'utiIiser
la valeur de 15 00 000 Iblpd.
3.1.1.9 Fondation
Tableau 3.6
L'effet des fondations stabilisées a été considéré dans les modèles de fissuration
développés au sein du programme HDM4 en utilisant le concept d'épaisseur effective.
Le coefficient d'ajustement f,, qui multiplie les efforts de traction dus à la charge et à la
température sont donnés par l'équation suivante :
Une chaussée en béton peut être fissurée suite aux effets combinés de la rétraction
hydraulique, la déformation due au changement de température et les charges du trafic.
L'utilisation d'une quantité adéquate d'armatures diminue ces effets. Un plus grand
pourcentage d'armatures contribue A améliorer la capacité, à contrôler les fissures dues à
la rétraction hydraulique, et en conséquence à maintenir l'enchevêtrement entre les
granulats.
Le transfert de charge dans les joints transversaux est le mécanisme par lequel les
charges du trafic sont transférées d'une dalle à une autre dalle adjacente. Le transfert
effectif des charges du trafic d'une dalle ii une dalle voisine réduira les contraintes et les
déformations de la dalle aux joints. Ce transfert aide a la réduction des déformations,
ainsi que le pompage, la perte de support et les bris ou cassures des coins.
Le transfert de charge agit du côté chargé dans la chaussée vers le côté non
chargé. La capacité de transfert de charge est déterminée par le rapport des déflexions
entre le c6té chargé et le côtk non chargé (équation 3.15). Le transfert de charge au joint
transversal peut être effectué par des goujons, des granulats pour un transfert par
enchevêtrement des surfaces rugueuses ou une combinaison de ces deux mécanismes.
%na*, et
,D designent respectivement la déflexion de la dalle non-chargk et la
déflexion de La ddle chargée.
Théoriquement, le mécanisme a une capacité de 100 %, la moitié de la charge
appliquée est transférée d'une dalle à l'autre. Cependant, le manque de lien qui est
développé durant la vie de la chaussée, dans la zone ou le goujon de transfert est incrusté
dans la dalle, tend à réduire le transfert de charge. Cette réduction est due principdement
à l'intensité et à l'action répétée des charges du trafic. La réduction du transfert de charge
peut varier entre 5 à 10 %. Dans plusieurs cas le transfert de charge est de l'ordre de 45
%.
Le transfert de charge dans Ies joints peut être évalué par un équipement tel le
FWD (Falling Weight Deflectometer) en enregisbant les déformations des deux côtés du
joint. La capacité de transfert de charge est utilisée dans le calcul de la dsistance
maximale du système du mécanisme goujon-béton comme suit:
L'effet d'une voie élargie dans le modde de fissuration est considéré par le calcul
d'un facteur d'ajustement qui est utiiisé pour obtenir la contrainte de traction maximale
dans la dalle causée par la charge du trafic, incluant l'influence d'une voie élargie. Ce
facteur est donné par la formule suivante :
Dans laquelle les paramètres sont définis comme suit :
3.1.5 Accotement
Gradient N&gatif
Gradient Positif
Pour calculer l'indice de gel, il faut tout d'abord définir les degrés par jour comme
la différence entre la température moyenne et 320F. Ces degrés vont être négatifs quand
la température est plus petite que 320F et positifs dans l'autre cas.
La fonction entre les degrés-jours cumulés par jours et le temps donne une courbe
comme c'est présenté à la figure 3.6. La différence entre le point maximum et le point
minimum dans le graphe des degrés accumulés par jour définit l'indice de gel FI.
Temps
Figure 3.6 Graphe des degrés-jours cumulés par jour en fonction du temps
3.3 Trafic
AADTj : Débit journalier moyen annuel A l'année j pour le type de véhicule sous
analyse;
AADTo : Débit journalier moyen m u e l A l'année zéro pour le type de véhicule sous
analyse;
Taux d'augmentation du trafic pour le type de véhicule sous analyse.
Le facteur d'équivalence par type de véhicule (FECi) est caiculé par la formule suivante :
ESSIEU SIMPLE
paisseur de la dalle:
Charge par
essieu
Les charges équivalentes d'essieu simple sont calculées par la formule suivante :
CESALi =(1 +(l + rif +(l+ rif +......,+(l + ri)'-') * AAD$ FECi * 365 (3.26)
pour r * 0
CESAL = C CESA+
Pour chaque type i de véhicules
1otal -3'76397
(CECAS)
CHAPITRE 4
Plusieurs études ont été réalisées pour modéliser la détérioration des chaussées
rigides. Ces études ont abouti au développement de modèles sur le premier cycle de
détérioration de chaussées neuves, c'est-à-dire des chaussées n'ayant pas subi de
réhabilitation.
Plusieurs de ces modéles de détérioration ont été étudiés dans le cadre de l'étude
HDM-IV.Ces modéles traitent des chaussées rigides de types jointées et non goujondes,
jointées et goujonnées, et armées continues. Dans le cadre du projet, seuls les modéks
traitant des chaussées rigides jointées et goujonnées sont étudiés, les deux autres types de
chaussées n'étant pas utilisés ou leur nombre au Québec étant très faible en voie de
disparition.
Les modéles proposés par HDM-IV et d'intérêt pour le Ministère des transports
sont ceux qui modélisent le comportement de certains indicateurs particuliers. Ces
indicateurs ainsi que la source de la documentation de laquelle les équations sont puis&
sont présentés cidessous :
- Dénivellation des joints avec goujons pour le transfert de charge (FHWA, 1995);
- Épaufinire des joints transversaux (FHWA, 1995);
- Fissuration ûansversale (FHWA, 1995);
- Indice de rugosité Internationai 0,
(FHWA, 1995).
Le processus de sélection des ces modkles au sein de HDM-4 a pris en compte les
aspects suivants :
Les modèles analys6s sont le résultat d'analyses efTectu&s sur des donndes
provenant de conception., de conditions climatiques et des sous-fondations propres à la
base de données utilisée. L'utilisation de ces rndéks, hors des conditions dans lesquelles
ils ont été développés, peut mener A des résultats, des solutions ou des conciusioas, qui ne
sont pas nécessairement valides. Il est nécessaire alors de procéder à un calage des
données, un calage des modhles et à une validation pour établir la robustesse des modéles
dans les conditions locales d'exploitation.
Ce chapitre présente les modéles retenus dans HDM-4. Dans le but d'&der toute
confusion, la formulation de ces modèles garde I'abtéviation en anglais.
4.1 Modèle de la ddniveiiation des joints transversaux
où:
4,O7x 10 * W m 'lm;
Tableau 4.2
N,R2 et RSE désignent le nombre de sections suivies qui ont servi à développer
ce modèle, R2 désignent le coefficient de détermination et le RSE désigne l'écart type des
résidus du modèle.
Tableau 4.3
-
Plages de données Épaufnue des joints transversaux
100
Percent - crack=
FnmF=
N = 465 sections
R2 = 0,93
RSE = 6,O
N = 144
Rz = O,6l
RSE = 64,ll idmi (lmtkm)
IRI = Indice de rugosité international, p h i ;
IRIo = indice initial de rugosité international, p h i ;
TFAULT = Dénivellation totale des joints par mile exprimée en pouces et calculé
comme :
TFAULT = FAüLTING*5280/AVJSPACE;
FAULTING = Dénivellation moyenne des joints, po;
AVJSPACE = Espacement moyen des joints transversaux, pi;
TCRACKS = Nombre total des fissures transversales par mile, calculé comme :
TCRACKS = CRACKING*5280fAVJSPACE/lûû;
SPALL = pourcentage des joints épaufies, %.
Tableau 4.4
1 SPALL -
U 40"/0. O-100%
CHAPITRE 5
où:
KI : facteur de calage;
Cette méthodologie est basée sur l'ajustement des modèles du HDM-4 B partir de
I'obsewation de l'évolution des ddgradations d'une série de sections durant un certain
nombre d'années. Les moddes sont ajustés pour chaque section de chaussée et pour
chaque défaut selon des facteurs de calage associés.
Figure 5.1 Illustration du calage des modèles de détririoration pour une section de
route.
Cette méthode consiste à grouper des sections de routes, ayant des caractéristiques
similaires mais d'âges aussi diffdrents que possible, en familles ou classes et à générer
des courbes des comportements représentatives de l'évolution des défauts au sein de
chaque famille de sections similaires.
Cette méthode de calage des modèles de comportement est celle proposée par les
concepteurs du HDM-4 (KERALI, 1995). Elle consiste dans un premier temps à
comparer les défauts prédits et observes, et, dans un second temps, à ajuster le
positionnement de valeurs prédites par rapport aux valeurs observées pour un groupe
témoin de sections. Cette méthode de calage présente l'avantage de ne pas avoir h définir
de variable principale explicative ou à établir de familles de sections de route similaires.
Par conséquent, cette approche est plus flexible que la méthode comparative ou dite
« windows », puisque l'utilisateur peut simplifier les analyses en évaluant une seule
variable à la fois et en répartissant les chaussées en moins de familles, ou encore en
obtenant des facteurs de calage globaux en portant sur un seul graphe les valeurs des
variables. Il est nécessaire cependant de posséder une base de données fiable, comportant
toutes les informations requises pour l'ajustement ou le calage des modèles. Dans le cas
où certaines données ne seraient pas disponibles, l'utilisateur doit choisir entre deux
alternatives :
Estimer les valeurs ou variables manquantes. Ceci entraîne forcément une certaine
erreur dans les prévisions du comportement. L'envergure de l'erreur est tributaire
de l'importance relative de la variable du modèle et de la capacité à la prédire;
Éliminer de l'analyse toutes les chaussées dont les domdes sont incomplétes, ou
dont les donnees sont trop peu nombreuses.
La figure 5.3 présente deux exemples d'un tel calage effectue à l'aide de données
observées et prédites. Les deux graphes de la Figure 1 portent en abscisse les valeurs des
défauts observés et en ordonné les valem des défauts prédits par l'application du
modèle. Chaque graphe comporte une droite inclinée à 45" pour représenter une
corrélation parfaite entre les valeurs prédites et observées. Dans le graphe de gauche, le
nuage de paires de valeurs se situe sous la droite et le modèle tend ainsi à sous prédire
l'évolution du comportement. Dans le gmphe de droite, le modéle tend à sur prédire
l'évolution du comportement.
Défaut Défaut x
+ r d
x x x x
Pour caler les modéles de la première phase il faut utiliser l'une des trois
méthodologies présentées précédemment.
La calage des modèles de la seconde phase peut s'effectuer selon deux techniques:
Lorsqu'une cdage est souhaitée et que les infornations nécessaires ne sont pas
disponibles dans la région sous dtude, Ie plus convenable est d'adopter les facteurs
déterminés dans des conditions les plus similaires a la région.
L'dquation calée de prédiction de l'état d'une section i est donnée comme suit :
a) la valeur initiale du défaut est égale h zéro : lorsque la chaussée est ouverte au
trafic, elle ne présente aucune dégradation. Alors Deh = O et l'erreur totale
devient :
En procédant à la dérivation de l'équation en fonction de KI, puis en égalisant
cette dérivée à zéro, on obtient l'expression de Ki:
' Au niveau projet : on doit établir des valeurs initiales de l'uni (Hio)
pour caler 1%progression de l'uni prédite par rapport à cette observée.
Une procédure statistique peut être utilisée pour estimer Wolorsque
les valeurs observées sont manquantes : Des critéres subjectifs peuvent
ainsi être utilisés pou établir ces valeurs initiales.
APE = [Z(OV~
n-1- PV~)']"'
Cette section du rapport présente une évaluation des comportements exprimés par
les données fournies par le MTQ selon les quatre modèles retenus, à savoir: 1) la
dénivellation moyenne des joints transversaux munis de goujons, 2) I'épauhre des joints
transversaux munis de goujons, 3) la fissuration transversale, et 4) l'uni. Cet exercice est
réalisé afin de présenter l'aspect général des courbes de calage proposées par HDM-4.
Le tableau 5.1 monire les données qui ont été retenues des bases de données du
Ministère pour les trois scénarios:
Tableau 5.1
Scénarios
Les figures 5.4,5.5 et 5.6, ci-après, présente les extrants du modde en fonction de
l'agression du trafic et de différentes valeurs de calage K,soit 0,s ; 0,8 ; 1,O ; I,2 et 1,4,
ainsi que l'aspect des courbes.
Figure 5.5 -
Dénivellation des joints Scénario 2 - Aspect des courbes
Figure 5.6 - -
Dénivellation des joints Scénario 3 Aspect des courbes
L'étude des résultats indique que les variables explicatives de ce modéle qui
affectent significativement les rdsuitats sont: le trafic cumulé depuis la construction
(ECAS), les conditions de drainage, l'espacement moyen des joints, le diamèüe des
goujons, la présence de voies Glargies, la présence d'accotement en béton, le type de
fondation et les conditions ~Iimatiques.
Tableau 5.2
Scénarios
19,7 1
1
14,8 1
1
16,4
Indice de gel(F1) 1
1
1
2 160 1
1
1
1800 1
1
I
1800
Nombres de jours avec T > 90" F 2 O 1
Type de scellant 1 Prémouié 1 Silicone 1 bitume
La figure 5.7, ci-aprés, présente les extrants du modèle en fonction de l'âge et de
différentes valeurs de calage K soit 0,5 ; 0,8 ; 1,O ; 1,2 et 1,4, ainsi que l'aspect des
courbes.
la, , , / I
Figure 5.8 -
Épaufme des joints Scénario 2 - Aspect des courbes
On constate B la figure 5.8 que lorsque te coefficient de calage K est unitaire, près
de 100%des joints transversaux munis de goujons devraient présenter des épaufiures de
sdvéritds moyennes A étevées après 40 ans.
La figure 5.9 présente l'aspect des modèles selon les divers coefficients de calage.
Figure 5.9 -
Épaufnite des joints Scénario 3 - Aspect des courbes
Tout comme pour les modèles précédents, un sctnario de calage est présenté pour
illustrer l'aspect des courbes proposées par HDM-4.
Les paramktm locaux (MTQ)qui ont étt utilisés pour développer ce scénario sont :
M a r da i i ~ u tnnsvrnih
~ n pour K* 0.1,l.O. 1.6,20,26, 3.0
-
Figure 5.10 Fissuration transversale - Scénario 1 Aspect des courbes
5.2.3.1 Constatation relative au modèle de la fissuration transversale
- la précision dans la détermination des contraintes subies par la dalle, tant dues aux
charges du trafic qu'aux conditions environnementales;
- l'identification du point critique dans la a l e où les contraintes significatives se
produisent;
- la précision dans la prévision du dommage par fatigue.
Cette section présente donc un exemple de calcul qui fournit la valeur prédite de
la dénivellation des joints transversaux. Toutes les paramhes nécessaires pour dculer
les valeurs prédites de ce modèle sont incluses par la base de données du MTQ.
e = 0,000 36 po/po;
a ln
= 6x10~ .
z = 0,081 pouces.
1 = 0,049 1 po4;
DOWEL = 1,5 pouces;
Kd = l,5x1o6 lb/po3.
P = 0,8.
CL = 0,lS;
KSTAT = 105 1b/po3;
1 = 48,83.
T = 0,45.
BSTRESS =1721 lblpo'.
Calcul de la déniveiiation des joints transversaux (FAULT)
ESAL = 4'4 millions;
Cd = 0,9;
FI = 1 800 "F-jours;
Age =9ans.
FAULT = 0,035 po. (0,9mm).
Des valeurs prédites ont été calculées pour les sections pour 1esquelIes des valeurs
des parametres explicatifs requis par le modèle et des valeus observées de ce défaut sont
disponibles. Ces sections se situent sur diverses autoroutes du Québec. Les sous-sections
qui suivent présentent les caractdristiquesde ces sections d'autoroutes.
Les données relatives à cette variable présentent des effectifs élevés. La figure 6.1
présente l'histogramme des muences des valeurs observées de pourcentage de joints
moyennement à sévérement épaufrés pour l'autoroute 19 A l'année 1998.
-
Figure 6.1 Autoroute 19 Histogramme des fXqumces des valeurs de pourcentage de
joints moyennement il séverement épaufi-6~
-
Épaufiwe Statistiques descriptives des valeurs pour l'autoroute 19
1 Statistiques descriptives des valeurs prédites 1 Statistiques descriptives des valeurs observtes
Moyenne 3,495 Moyenne 3,680
Erreur type O Erreur type 1,074
Médiane 3,495 Médiane 5,882
Mode 3,495 Mode O
Ecart type O mm 3,871
Minimum 3,495 Minimum O
Maximum 3,495 Maximum 11,765
Effectif (n) 13 Effectif (nj 13
Les données relatives ii cette variable présentent des effectifs Clebs. Toutefois,
ces informations ne reflétent pas fidélement la réalité de l'ensemble des chaussées rigides
du MTQ. Ces donnkes seront utilisées pour visualiser l'effet des valeurs aberrantes dans
la détermination du facteur de calage. La figure 6.2 présente l'histogramme des
fréquences des données observées de pourcentage de joints moyennement a sévérernent
épaufi.és pour l'autoroute 40 à l'année 1998.
Figure 6.2 -
Autoroute 40 Histogramme des fréquences des données de pourcentage de
joints moyennement A sévérement épams
i Mode
1
8,680
1
Mode
1
15,000
fiart type 0,211 Ecart type 19,515
1 1 1
Les données relatives à cette variable présentent des effectifs élevés. La figure 6.3
présente l'histogramme des fréquences des valeurs observées de pourcentage de joints
moyennement à sévèrement dpaufrés pour l'autoroute 50 à l'année 1998.
-
Figure 6 3 Autoroute 50 Histogramme des fréquencesdes données da pourcentage de
joints moyennement a séverement épaufrës
Tout comme les sections des autres autoroutes retenues, des relevés ont été
effectués en 1998 sur 50 sections. La figure 6.4 présente l'histogramme des fréquences
des valeurs observées de pourcentage de joints moyennement à sévèrement épaufrés pour
l'autoroute 573.
-
Figure 6.4 Autoroute 573 Histogramnie des fréquences des données de pourcentage
de joints moyennement A sévèrement épaufiés
-
Épaufnire Statistiques descriptives des valeurs pour l'autoroute 573
1 Statistiques descriptives des valeurs préàites / Statistiques descriptives des valeurs observées 1
Moyenne 6,430 Moyenne 17,70
Erreur type < 0,001 Erreur type 2,747
Médiane 6,340 Médiane 12,132
Mode 6,340 Mode O
Ecart type < 0,001 Ecart type 19,427
Minimum 6,340 Miaimm O
Maximum 6,430 Maximum 80
Effmtif (n) 50 Effectif (n) 50
Toutes les sections d'une même autoroute sous étude présentent des
caractéristiques similaires. Par conséquent, les valeurs prédites (PVi) pour ces sections
sont égales. La moyenne et la médiane sont aussi égales. Cependant, au sein d'une même
autoroute, les valeurs observdes (OVi) des défauts difirent d'une section h l'autre. Par
conséquent, la représentation graphique des points (couples PVi, OVi) est une ligne. Pour
les fins de la présente étude, toutes les sections similaires d'une même autoroute sont
représentées par la médiane des valeurs observées et leur valeur prédite associée.
La figure 6.5 présente les paires de valeurs prédites et observées pour les quatre
autoroutes 19'40, 50 et 573. Il ressort de la figure que les prédictions sous-estiment les
comportements observés. Il découle de cette tendance un facteur de calage relativement
élevé pour rdduire I'doignement des points de la droite d'dgalité.
L'étude du calage peut être effectude par une régression lineaire simple
(8AILLARGEON, 1975) avec ordonnée A l'origine égale à O, où la variable dépendante
est la valeur observée en chantier, et la variable indépendante est la valeur prédite par le
modèle HDM-4.
Figure 6.5 -
Épaufnrre Nuage de paires de valeurs prédites-observdes
K : coefficient de calage;
i : valeurs prédites calibrées;
Résidus : différence entre valeurs observdes et valeurs prédites calées (ov~-I);
Moy. Résidus moyenne de sommes des carrés des résidus (ou variance résiduelle):
la variance inexpliquk par la régression ('(0vi- fi21n-1);
APE : erreur type de résidus qui donne une estimation de la dispersion des
valeurs observées autour des valeurs prédites calées.
La figure 6.6 illustre -la distribution des points avec la droite de prévision qui
permet de minimiser la somme des carrées des écarts des paires (PVi, OVi) h la droite.
Figure 6.6 -
É p a h Droite de régression (série 1)
Tableau 6.6
-
Éparne Deuxiéme série (3 couples)
La figure 6.7 présente la droite de pente K qui s'ajuste le mieux possible 3u nuage
e points.
-
Épaumire Troisiéme série (3 couples)
Comme pour les combinaisons précédentes, la figure 6.8 présente la droite des
moindres carrées comme droite d'ajustement pour la série du tableau 7.
Figure 6.8 -
k p a h Droite de régression (série 3)
Le tableau 6.8 présente la quatrième sCrk où te troisikme couple de points a dté écartd.
Tableau 6.8
Auto-
route K Erreur
TYF K
' Moy. Erreur Type
Rdsidus M E (%)
9,05
19 2 8 0,265 7,97 -2,09 3,Ol
40 19,97 2,71
573 14,66 -2,53
O S 10 II N 1
vmiwa X 1-*, pr#lrl
Le tableau 6.9 présente la cinquiéme série où le quatrième couple de points a 6t6 écarté.
Tableau 6.9
-
Épaufrure Cinquiéme série (3 couples)
O L
- 10
X( ( 1 q -
15
m )
Tableau 6.10
Épaufnire - K et APE
Il ressort du tableau 6.10 que le coefficient K de la série 3 est celui qui possède la
plus petite erreur type des résidus, en deçà de celle associée à la moyenne des cinq séries.
Il faut noter qu'en fait, la série 3 est la série où l'application de la méthode 'Jacknife' a
permis d'écarter les valeurs provenant de l'autoroute 40, où les techniciens assignés aux
relevés de données remarquaient que les détériorations des joints présentaient une
évoIution accéldrée, peu représentative.
-
Figure 6.11 É p a h e Dispersion des points calés autour de la droite d'égalité
1. les paramètres suivants sont supposés comme constants lors des caiculs :
Les données relatives à cette variable présentent des effectifs en nombre suffisant.
Les valeurs observées de la fissuration transversales ont dté relevées en 1998.
Le tableau 6.11 présente les statistiques descriptives pour les valeurs observées de
la fissuration transversale sur quatre (4) autoroutes du Québec.
Tableau 6.1 1
-
Fissuration transversale Statistiques descriptives des valeurs observées
La figure 6.12 indique que le modèle surprédit ou surestime les valeurs par
rapport a celles observées. Cette tendance de surprédire les défauts entraînera une valeur
du facteur de calage assez faible.
Tableau 6.12
-
Fissuration Transversale Series de couptes de données avec K et APE
Autoroute Valeurs
bsewk K ME(%)
écartée prédites
(OVd
PVd
SERIE 1 0,85 13,2 0,194 737
Nla 2,95 0,7
14,4 1s
13,9 321
SERIE 2 2,95 oy7 0,167 0$1
19 14,4 1,s
13,9 3,21
SERIE 3 0,85 . - .--
132
- -- - - -- -
0,193
-
9J7
40 '---14,4 1,5
13,9 3,21
SERIE 4 0,85 13,2 0,285 9,18
50 2,95 0,7
13,9 321
SERIE 5 0,85 13,2 0,161 936 -
573 2,95 0,7
14,4 1,s
MOYENNE 02 794
La figure 6.13 illustre la répartition des couples de valeurs observéedprécütes-
calées. La valeur du coefficient de cdage k = 0,167 de la série 2 a dté menue en
appuyant le choix sur sa valeur de I'APE tds faible. Ceci est représentd dans la figure par
le regroupement serré des points autour de la droite d'égalité.
Les bases de données du Ministère comportent des valeurs de l'uni pour les
autoroutes 19,40et 50 pour 1996,et pour les autoroutes 50 et 573 pour 1998.
Tableau 6.13
Dans un premier temps, les valeurs prédites des dénivellations des joints, des
pourcentages de dalles fisswées et des détériorations des joints ont été calculées suivant
leur modèle respectif de HDM-4,et ensuite ont &té multipliées par leurs facteurs K
respectifs présentés aux sections précédentes. Dans un second temps, une fois les valeurs
prédites de l'uni établies et le calcul de l'uni initial effectué, les calculs des différents
facteurs K et leur APE associé ont été effectués.
Figure 6.15 Uni - Dispersion des points calés autour de la droite d'égalité
6.5 Interprétations et analyses des résultats
Le facteur de calage K retenu pour ce modèle est unitaire (K=1,00) car plus de
97% des dénivellations observées et fournies sont nulles.
Des diagrammes de tendance ont éte tracés au chapitre 5 pour illustrer l'aspect
général des courbes de comportement prédites par le modéle de HDM-4.
Il ressort des figures 5.3, 5.4, et 5.5 que le modèle a tendance ii sous prédire la
dénivellation des joints transversaux, ce qui devrait résulter en un facteur de calage
supérieur à 1,00 lorsque des données supplémentaires seront disponibles pour effectuer
les calculs complets requis par la méthodologie.
Le facteur de calage K retenu pour ce modéle est K=1,52, et sa valeur des erreurs
types des résidus (NE)est de 2,71. L'étude de calage pour ce modèle a ét6 effectuée par
une régression linéaire simple avec ordonnée B l'origine égale il O. Les résultats du calage
obtenus sont valables.
Le facteur de calage K retenu pour ce modèle est 1,35, et sa valeur des erreurs
types des résidus (NE)
est de 69,OO.
Un systéme de gestion des chaussées efficace englobe tous les aspects techniques,
économiques et sociaux reliés à la chaussée. Il fournit les informations nécessaires pour
établU un programme de priorisation objectif afin de réaliser la bonne intervention au bon
endroit et au bon moment, et ce pour le coQtle plus bas sur le cycle de vie de la chaussée.
Afin de solutionner la problématique soulevée par la gestion traditionnelle, un nouvel
outil doit être développé pour exploiter l'évaluation du comportement courant afin de
prévoir par des modèles mathématiques le comportement futur des sections de chaussées.
11 est donc recommandé que le Ministére procède h une saisie plus exhaustive des
défauts de dégradations incluant des procédures d'assurance qualit6 rigoureuses et B Ia
validation des données historiques selon un protocole strict.
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