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Ce projet consiste à concevoir un système automatique de ballastage d’une barge, ayant pour
rôle de ramener cette dernière en équilibre en cas d’inclinaison. S’imprégner des notions d’ar-
chitecture navale tels que : la flottabilité et la stabilité a été la première occupation. Une fois
fait, la vérification de l’étude statique de la barge a suivi. Nous disposions des dimensions de
celle-ci et différentes normes à respecter. Dans la suite nous nous sommes intéressés à deux
approches de résolution du problème : l’une prenant en compte les valeurs à mettre dans des
ballasts ; l’autre vérifiant uniquement si les critères d’équilibre sont atteints. La seconde nous a
paru la plus intéressante. Les deux dernières étapes mettent l’accent respectivement sur les
différents moyens techniques pour la réalisation de ce système ; enfin un choix optimal basé
sur une méthode scientifique et technique : matrice multicritère. Elle prend en compte le coût
d’acquisition, le poids, l’encombrement, la maintenabilité et la fiabilité. Nous concluons sur
une critique du travail réalisé et quelques perspectives d’amélioration du système.
Abstract
This project consists in designing an automatic ballasting system, the function of which is to
bring the barge back into equilibrium in the event of an inclination. We have begun to learn
basics of naval architecture like buoyancy and stability. Then, the audit of the static study of
the barge is carried out. We had the barge’s dimensions and different standards to be in account.
In the following we were interested in two approaches for solving the problem: one taking into
account the values to be put in ballasts tanks; the other verifying only if the equilibrium criteria
are met. The second seemed to us the most interesting. The last two stages focus respectively
on the various technical means for the realization of this system; finally, an optimal choice
based on a scientific and technical method called: “multicriteria matrix” has been made. It takes
into account acquisition cost, weight, congestion, maintainability and reliability. We conclude
by analysis of the work carried out and indicating future task.
Bibliographie ............................................................................................................................................... 48
Webographie : ............................................................................................................................................. 48
Annexes......................................................................................................................................................... 49
FIGURE 14: INSERTION DES PARAMETRES POUR CALCUL DES PERTES DE CHARGES SINGULIERES
SOUS POLYTEK ................................................................................................................... 29
TABLEAU 6: MASSE D'EAU NECESSAIRE POUR EQUILIBRER POUR LE CAS D'UNE COMBINAISON
INCLINAISONS ..................................................................................................................... 24
1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUC-
TURE D’ACCUEIL : AIC METALLURGIE ET LE
CONTEXTE DU PROJET.
2
Chapitre 1 : Présentation de la structure d’accueil
a) Organisation :
La société est organisée sous forme des départements liés directement à la direction géné-
rale. Chaque département a l’entière responsabilité de gestion de ses moyens humains et tech-
niques dans le strict respect des procédures du groupe, de la législation en vigueur et des pro-
cédures internes.
La coordination entre chaque département se traduit par des réunions planifiées ou provo-
quées suite à des circonstances urgentes. L’ensemble des départements œuvre pour la réalisa-
tion des objectifs tracés par le présent contrat programme.
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Chapitre 1 : Présentation de la structure d’accueil
c) Perspectives de développement :
La société projette de continuer le développement de certains secteurs entamés antérieurement
comme :
l’ingénierie des barrages :
La société a renforcé son potentiel humain en 2003 par le recrutement de deux autres
ingénieurs électromécaniciens dans le but de :
prendre en charge toutes les prestations d’ingénierie des barrages dont la société a
été adjudicataire (RAOUZ et BOUKARKOUR) ;
Voire la possibilité de contribuer à l’exécution des lots électricité qui, à ce jour a
été sous-traité à un partenaire.
Automatiser les tâches élémentaires de l’étude d’exécution
La recherche de possibilités d’exportation de ses produits et services :
Candélabres d’éclairage.
Charpentes métalliques et chaudronnerie
Les charpentes modulaires et galvanisées en partenariat avec la société GALVA-
CIER.
L’étude technique s’est achevée durant l’exercice 2004.
4
Chapitre 1 : Présentation de la structure d’accueil
5
Chapitre 1 : Présentation de la structure d’accueil
Pour répondre au cahier de charge, nous commencerons par vérifier sa stabilité et les limites
d’action du système à mettre en place. On peut alors élaborer quelques approches de résolution
de la problématique et les technologies qui interviennent. Enfin on pourra optimiser le système
et fixer des règles pour que l’utilisateur reste dans les limites d’action du système proposé. Nous
pouvons ainsi entamer notre étude.
6
CHAPITRE 2: ETUDE DE LA STABILITE D’UN
CORPS FLOTTANT ET NOTIONS SUR LES SYS-
TEMES DE BALLASTAGE.
A
u cours de notre projet, nous travaillerons avec des systèmes liés au do-
maine navale. Il est donc nécessaire de nous imprégner des notions ba-
siques en théories des navires et corps flottant. Ce chapitre constitue cette
initiation à la théorie des corps flottant et la notion de ballastage
CHAPITRE 2: Etude de la stabilité d’un corps flottant et notions de ballastage
6
CHAPITRE 2: Etude de la stabilité d’un corps flottant et notions de ballastage
b) Définition de stabilité :
Au repos ou en déplacement un corps flottant subit en général des forces de différents types
à savoir : les forces internes (celles qui sont liés à son poids et au déplacement, à l’ajout ou la
réduction d’une charge.) ; les forces hydrostatiques et les forces externes. Ces dernières sont
liées au vent, les vagues.... Elles peuvent causer des dégâts allant des secousses au chavirement
si le corps ne possède pas une bonne réserve de stabilité.
La stabilité de la barge est le principal indice de sécurité. On peut donc le définir comme la
capacité de la barge à ne pas chavirer. Elle est caractérisée par un couple tendant à ramener la
barge à sa position d’équilibre, il est appelé couple de redressement.
La stabilité est jugée suffisante si la barge garde cette capacité en toute situation rencontrée
dans des conditions normales de navigation. Trois facteurs peuvent affecter la stabilité :
- Le chargement de la barge,
- La présence de couples extérieurs perturbateurs
- Des conditions inadaptées de la mer.
Les deux premiers facteurs sont pris en compte dans l’étude de la stabilité statique. Le troisième
facteur est considéré dans l’étude de la stabilité instantanée.
Pour des petites inclinaisons isocarènes (volume immergé = volume émergé) de la barge au-
tour de ses axes de symétrie horizontal et transversal l'équilibre est perturbée. On étudie dès
lors les stabilités transversale (inclinaison autour de l'axe longitudinal) et longitudinale (incli-
naison autour de l'axe transversal).
On parlera dès lors d'équilibre:
stable si GM >0 donc KM >KG (G situé en dessous de M);
neutre si GM = 0 donc KM = KG (G et M sont confondus);
instable si GM<0 donc KM < KG (G situé au-dessus de M). [8]
Où M est le métacentre correspondant à l'inertie IXX de la surface de flottaison par rapport à
l'axe de symétrie longitudinal du navire, GM la hauteur métacentrique et KM sa distance à la
ligne de base ; G le centre de gravité du navire et KG sa distance à la ligne de base. La ligne de
base étant la ligne de quille du navire le point K est son intersection avec l'axe vertical.
Les angles d'inclinaison considérés sont faibles tels que sin Ɵ ≈ Ɵ (Ɵ en radian)
Rayon métacentrique BM.
Pour un petit angle d'inclinaison le rayon métacentrique BM est calculé en fonction du dépla-
cement Δ de la barge et l'inertie IXX de la surface de flottaison. Il est donné par l'expression:
𝑰𝒙𝒙
𝑩𝑴 = (1) [8]
𝜟
Hauteur métacentrique GM
En fonction des variables connues KB, KG, KM et BM on détermine la hauteur métacen-
trique GM qui est donnée par l'expression:
𝑮𝑴 = 𝑲𝑴 – 𝑲𝑮 (2) Ou encore 𝑮𝑴 = 𝑩𝑴 − 𝑩𝑮 (3) [8]
8
CHAPITRE 2: Etude de la stabilité d’un corps flottant et notions de ballastage
Pour agir sur la stabilité les paramètres de Chargement et de Forme doivent être pris en
compte car la forme agit sur la position du centre de carène ; tandis que la répartition des charges
agit sur le centre de gravité. Il est conseillé de charger le navire en commençant par le bas de
sorte que G ne soit pas trop éloigné de B au risque d’un chavirement. Mais une fois la barge
conçue on peut juste agir sur le chargement.
𝑷. 𝑩𝑴. 𝑺𝒊𝒏 Ɵ = 𝑷. 𝒓. 𝒔𝒊𝒏 Ɵ est le couple de stabilité de forme, car lié à la déformation du
volume immergé et indépendant du changement de la répartition des poids;
𝑷. 𝑩𝑮. 𝑺𝒊𝒏 Ɵ = 𝑷. 𝒂. 𝒔𝒊𝒏 Ɵ est le couple de stabilité de poids, car indépendant du changement
de la carène immergé.
9
CHAPITRE 2: Etude de la stabilité d’un corps flottant et notions de ballastage
On constate que le moment croît avec l’angle d’inclinaison jusqu’au moment à GZm cor-
respondant à l’angle critique. Dès que cette valeur atteinte le moment a tendance à renverser le
navire. On parle d’équilibre inverse. Cela conduit au chavirement de la barge. Les actions per-
turbantes sont également assimilables à des bras de leviers, on les représente par la partie grise
du graphe. La zone non grisée représente la réserve de stabilité, c’est elle qui se chargera de
ramener la barge en équilibre. Si elle ne peut pas il faudra penser à un système d’équilibrage.
1) SYSTEME DE BALLASTAGE :
a) Rappel sur les ballasts :
Étymologie :
Abréviation de waterballast, terme anglais, de water 'eau' et ballast 'lest'. A d'abord désigné l'eau
de ces réservoirs, avant de s'appliquer par métonymie aux réservoirs eux-mêmes (anglais ballast
tanks). Le mot ballast, d'origine scandinave, signifiant 'lest', a été emprunté au XIVe siècle par
le bas allemand (ligue Hanséatique) et le néerlandais, d'où il a passé à la même époque en
français et en anglais. Supplanté entretemps en français par le mot lest, il a été emprunté à
l'anglais dans ses sens actuels.
10
CHAPITRE 2: Etude de la stabilité d’un corps flottant et notions de ballastage
Un ballast peut donc se définir comme un réservoir d'eau de grande contenance équipant cer-
tains navires.
Usage :
Le ballast est destiné à être rempli ou vidangé d'eau de mer afin d'optimiser la navigation. Il
permet entre autres de corriger la gîte ou l'assiette lorsqu'un chargement est déséquilibré ;d'ac-
croître l'enfoncement d'un navire lège, afin d’éviter les efforts trop importants au navire (répar-
tition des poids sur la longueur) et d'améliorer la stabilité en modifiant la position du centre de
gravité général.
b) Système de ballastage :
Ce système est consacré à l’équilibrage des charges et la stabilisation de la barge flottante. Il
joue en général le rôle de contrepoids.
Pour effectuer son rôle sans aléas, il doit répondre à quelques normes de sécurité, à savoir :
Etre automatique
Ne pas être équipé de disposition de fermeture
Temps d’équilibrage très court, en général moins de 15 min.
Le stade d’envahissement doit être étudié juste avant le début de l’équilibrage.
En général, il est constitué de :
1 groupe motopompe : son rôle est de propulser l’eau dans les ballasts avec une pression
acceptable.
système de commande des vannes : Il permet l’ouverture et la fermeture des vannes.
les tuyaux d’alimentations qui acheminent l’eau des pompes aux ballasts.
les raccords : on les utilise pour assurer l’adhérence de 2 éléments.
les filtres : pour empêcher l’intrusion d’éléments tels que les cailloux, les espèces vivantes
pouvant nuire au fonctionnement du système.
Les caissons d’aspiration et de refoulement : Pour optimiser l’aspiration et le refoulement.
1 système d’acquisition de données constitué principalement de capteurs de stabilité (ti-
rants, gîte, centre de gravité…) [6].
11
CHAPITRE 2: Etude de la stabilité d’un corps flottant et notions de ballastage
b) Solidworks routing :
Solidworks routing est un sous logiciel de Solidworks, conçu par DASSAULT SYSTEM.
Il est consacré à la conception des circuits. Il a l’avantage d’avoir des éléments prédéfinis qu’il
faut juste configurer. Cela permet une conception un peu simple. On peut concevoir des rou-
tages électriques, électroniques, hydraulique commandés et circuits intégrés. On jouit égale-
ment d’une visualisation en 3D du système tel qu’il se présente réellement. Il permet aussi des
simulations de cas pratiques et d’une facilité d’importation de nouvelles bibliothèques. Les élé-
ments sur fichier IGS sont pris en compte. On peut ainsi concevoir et observer notre barge
comme elle se présentera réellement et prévoir d’éventuels aléas [3].
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CHAPITRE 3 : CAS PRATIQUE : ETUDE DE LA
BARGE, SA STABILITE, SA CAPACITE
Au repos la barge a une masse de 40,77 t, et est parfaitement en équilibre, on peut donc y
ajouter jusqu’à 45,33t sans risque . Cette valeur prend en compte le poids d’eau des ballasts et
nouveaux équipement étant inclus. En travail on a 66, 35 t, soit 19,75t de marge.
14
CHAPITRE 3 : Cas pratique : Etude de la barge, sa stabilité, sa capacité
B1 B2
7m
B4 B3
12m
Figure 7: Disposition des ballasts
a) Analyse transversal :
En prenant le centre géométrique de la barge comme origine on obtient les valeurs suivantes :
𝑴𝟏 = 𝒎𝟏 × 𝟗, 𝟖𝟏 × 𝟓, 𝟕𝟑 = 𝟓𝟔, 𝟐 × 𝒎𝟏 𝑴𝟑 = − 𝒎𝟑 × 𝟗, 𝟖𝟏 × 𝟓, 𝟕𝟑 ;
𝑴𝟐 = −𝒎𝟐 × 𝟗, 𝟖𝟏 × 𝟓, 𝟕𝟑 ; 𝑴𝟒 = − 𝒎𝟒 × 𝟗, 𝟖𝟏 × 𝟓, 𝟕𝟑
Avec mi la masse d’eau dans le ballast Bi.
En faisant la somme on obtient :
𝑴𝒕 = (𝒎𝟏 + 𝒎𝟒 − 𝒎𝟐 − 𝒎𝟑) × 𝟓𝟔, 𝟐 (11)
a) Analyse longitudinal :
En utilisant la même logique mais cette fois en prenant l’axe y ; on obtient :
Avec yi la distance par rapport à l’axe transversal ; soit 2,8m peu importe le ballast.
Suivant l’axe longitudinal peu importe le ballast en valeur absolu on aura :
𝑴𝒊 = 𝒙𝒊 × 𝒎𝒊 (14)
Avec xi la distance par rapport à l’axe longitudinal ; soit 2,8 peu importe le ballast.
On peut modéliser les différents efforts par deux équations précédentes (Tableau 1).
Transversal Longitudinal
− 𝒎𝒃𝒔
Tableau 1:Masse maximale pouvant être équilibrée pour une position quelconque sur la barge
x et y sont des valeurs absolues.
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CHAPITRE 3 : Cas pratique : Etude de la barge, sa stabilité, sa capacité
Les valeurs que l’on a prises comme admissibles sont en fait les capacités maximales dont
l’effet d’inclinaison peut être compensé grâce à une compensation des ballasts.
4) ANALYSE DE STABILITE AVEC MAXSURF :
Avec le logiciel Maxsurf nous avons réalisé une étude de stabilité. Elle a pour objectif de
vérifier la flottabilité de la structure sous chargement en conditions de service, le calcul de ses
caractéristiques déterminantes en matière de stabilité. Elle nous permet en somme de valider
l’étude préalable.
a) Cas à lège :
On effectue le chargement de la barge (Tableau 2).
Quan- Unit Total Long. Trans. Vert.
Item Name tity Mass Mass Arm m Arm m Arm m
tonne tonne
Draft at AP m 0,647
Draft at LCF m 0,672
Trim (+ve by stern) m -0,050
WL Length m 12,000
Waterpl. Area m^2 60,677
Prismatic coeff. (Cp) 0,696
Block coeff. (Cb) 0,676
Max Sect. area coeff. (Cm) 0,971
Waterpl. area coeff. (Cwp) 0,722
LCB from zero pt. (+ve fwd) m 0,091
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CHAPITRE 3 : Cas pratique : Etude de la barge, sa stabilité, sa capacité
18
CHAPITRE 3 : Cas pratique : Etude de la barge, sa stabilité, sa capacité
b) Cas en fonctionnement :
Cette fois on fait une analyse de l’évolution des propriétés en fonction de l’évolution de la
charge en restant dans les limites prescrites (Tableau 4).
Draft Amidships m 0,494 0,601 0,707 0,813 0,919 1,025 1,132 1,238 1,344 1,450
*
Displacement t 30,00 36,44 42,89 49,33 55,78 62,22 68,67 75,11 81,56 88,00
*
Draft at FP m 0,494 0,601 0,707 0,813 0,919 1,025 1,132 1,238 1,344 1,450
Draft at AP m 0,494 0,601 0,707 0,813 0,919 1,025 1,132 1,238 1,344 1,450
Draft at LCF m 0,494 0,601 0,707 0,813 0,919 1,025 1,132 1,238 1,344 1,450
KB m 0,247 0,300 0,353 0,407 0,460 0,513 0,566 0,619 0,672 0,725
KG m 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000 0,000
BMt m 10,850 8,932 7,589 6,598 5,836 5,231 4,740 4,334 3,991 3,699
BML m 29,678 24,431 20,75 18,04 15,96 14,30 12,96 11,85 10,91 10,11
9 8 3 9 6 4 7 8
GMt m 11,097 9,232 7,943 7,005 6,295 5,744 5,306 4,953 4,663 4,424
GML m 29,925 24,731 21,11 18,45 16,42 14,82 13,53 12,47 11,58 10,84
2 4 2 2 2 3 9 3
KMt m # 11,097 9,232 7,943 7,005 6,295 5,744 5,306 4,953 4,663 4,424
KML m # 29,925 24,73 21,11 18,45 16,42 14,82 13,53 12,47 11,58 10,84
4 2 2 2 3 9 3
Immersion (TPc) 0,607 0,607 0,607 0,607 0,607 0,607 0,607 0,607 0,607 0,607
tonne/cm
MTc tonne.m 0,748 0,751 0,755 0,759 0,763 0,769 0,774 0,781 0,788 0,795
RM at 1deg = 5,810 5,872 5,945 6,031 6,128 6,238 6,359 6,492 6,637 6,795
GMt.Disp.sin(1)
tonne.m
Tableau 4: Evolution de la stabilité en fonction du chargement de la barge.
Remarque :
On constate que même avec l’ajout de charge GMT et GML restent positifs donc notre
barge reste stable. Toutefois cette stabilité diminue plus le chargement croît. Ceci est dû au fait
que plus le corps devient lourd, plus il est difficile à manœuvrer et tend à couler.
La stabilité de notre barge étant validée, on peut passer à la conservation grâce à un sys-
tème de ballastage automatique et d’amorcer différentes approches.
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CHAPITRE 4 : DIFFERENTES APPROCHES DE
RESOLUTION DU PROBLEME DE BALLAS-
TAGE
𝑻𝒕𝒓𝒊−𝑻𝒃𝒂𝒃
Transversal : 𝒑 × 𝒚 = ± 𝑴𝒔𝒊𝒕 × 𝐭𝐚𝐧 ∅ = ± 𝑴𝒔𝒊𝒕 × (16)
𝑩
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CHAPITRE 4 : Différentes approches de résolution du problème de ballastage
b1 b2
Avant
b4 b3
Figure 10: Orientation des ballasts
Tar correspond au tirant arrière ; Tav celui avant ; Tbab et Ttri ceux à bâbord et tribord respec-
tivement. On remplace x et y par leurs valeurs respectives. On a les résultats résumés dans le
tableau 5.
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CHAPITRE 4 : Différentes approches de résolution du problème de ballastage
∆×𝑮𝑴𝒍×𝐭𝐚𝐧 Ɵ
Mb2= 𝟏𝟎
∆×𝑮𝑴𝒍×𝐭𝐚𝐧 Ɵ
Mb3= 𝟏𝟎
b) Tar > Tav Mb2=0
Mb3=0
∆×𝑮𝑴𝒍×𝐭𝐚𝐧 Ɵ
Mb1= 𝟏𝟎
∆×𝑮𝑴𝒍×𝐭𝐚𝐧 Ɵ
Mb4= 𝟏𝟎
c) Ttri > Tbab Mb1=0
Mb2=0
∆×𝑮𝑴𝒍×𝐭𝐚𝐧 ∅
Mb3= 𝟓,𝟔
∆×𝑮𝑴𝒕×𝐭𝐚𝐧 ∅
Mb4= 𝟓,𝟔
d) Ttri < Tbab Mb3=0
Mb4=0
∆×𝑮𝑴𝒍×𝐭𝐚𝐧 ∅
Mb1= 𝟓,𝟔
∆×𝑮𝑴𝒕×𝐭𝐚𝐧 ∅
Mb2=
𝟓,𝟔
Tableau 5: Masse d'eau nécessaire pour équilibrer pour le cas d'une seule inclinaison
23
CHAPITRE 4 : Différentes approches de résolution du problème de ballastage
Tableau 6: Masse d'eau nécessaire pour équilibrer pour le cas d'une combinaison inclinaisons
c) Analyse de la méthode :
Elle suit l’organigramme suivant :
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CHAPITRE 4 : Différentes approches de résolution du problème de ballastage
Remarque et Conclusion :
Le souci avec cette méthode est la détermination des valeurs de GM. Cela nécessite une
connaissance exacte des positions de chaque masse ajoutée ou déplacée pour une détermination
de KG ou d’effectuer au préalable une série de calcul déterminant tous les états de chargement
afin d’avoir les courbes hydrostatiques.
Egalement à chaque inclinaison on doit prendre en compte son origine (déplacement ou
ajout de masse, vent…) ; Ce qui rend notre système très complexe à adapter.
Cette méthode peut être adaptée pour des systèmes plus statiques connaissant très peu de
modification. Il est aussi à noter que dans les cas avec inclinaison assez grande d’autres para-
mètres entrent en jeu. Il faut dès lors utiliser la notion de hauteur métacentrique au lieu du rayon.
La complexité vient du fait que toute courbe est propre à une charge précise.
25
CHAPITRE 4 : Différentes approches de résolution du problème de ballastage
Le tableau récapitule ce qu’il y a à faire ; la logique reste la même que dans l’approche précé-
dente sauf qu’on ne calcule pas les valeurs. On applique l’instruction jusqu’à atteindre les va-
leurs souhaitées. On a : b pour ballaster (remplir) et d pour déballaster (vider).
Se référer à la figure10 pour l’orientation des ballasts. Les ballasts b1 et b4 sont en avant ; b2
et b3 en arrière. On déduit les instructions (Tableau 7).
Assiette >0 Assiette <0 Assiette =0
b1 b d /
b4 b d /
b2 d b /
b3 d b /
Tableau 7: Action pour variation de l'assiette
Pour une assiette positive par exemple, On a le tirant avant inférieur à celui arrière. Il faut donc
des charges en avant pour ramener en équilibre la barge. D’où l’action ballaster b1 et b4 pour
cette colonne (Tableau 7). On applique le même raisonnement dans tous les autres cas d’assiette
et gîte.
La gîte:
Elle a pour formule :
𝑻𝒕𝒓𝒊−𝑻𝒃𝒂𝒃
𝑮î𝒕𝒆 = 𝑩
(18)
Les résultats des actions à entreprendre sont retrouvés comme dans le cas précédent (Ta-
bleau 8)
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CHAPITRE 4 : Différentes approches de résolution du problème de ballastage
la gîte et l’assiette. En plus le remplissage d’un ballast se fera dans certains cas sans le moindre
intérêt.
On peut l’améliorer en plaçant les capteurs de tirants au niveau des coins des ballasts. On fait
donc ainsi abstraction de toutes les notions de tirants avant, arrière, bâbord et tribord. On utilise
la même logique que celle utilisé pour le 4.1) selon laquelle les travaux de 2 ballasts symé-
triques par rapport au centre géométrique de la barge se compensent. La représentation en
Grafcet à mots du nouvel algorithme est illustrée comme suit (Figure12 et Figure13).
Le nouvel algorithme est optimal. Maintenant que notre algorithme est validé, on
peut enfin songer aux moyens techniques pouvant nous permettre de réaliser un système
répondant à tous les critères énumérés dans la bibliographie correspondant aux normes ac-
tuelles. On pourra ajouter d’autres éléments pour la protection du circuit et des un système de
signalisation d’alarme représentant l’état du système et quelques règles de sécurité plus tard.
27
CHAPITRE 5 : SYSTEME HYDRAULIQUE AVEC
COMMANDE A L’AIDE D’UN AUTOMATE/ MI-
CROCONTROLEUR : DIMENSIONNEMENT ET
CONCEPTION
Ici il s’agit de l’eau de mer. On a dans l’annexe 5 le tableau donnant cette valeur en fonction
de la température.
On suivra l’algorithme suivant pour la détermination du nombre de Reynold et des pertes dé-
charge (figure12).
27
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
Les circuits d’aspiration et de refoulement sont assez similaires. Le calcul se fera sur la pla-
teforme de Polytek qui est un pionnier en France de la polyfusion bout à bout, ayant accumulé
près de 30 ans de savoir-faire. C’est Concepteur / Fabricant de référence, spécialiste reconnu
de la Polyfusion et de l'usinage du Polyéthylène Haute Densité : le PEHD. Il suffit d’ajuster
tous les paramètres par rapport au cas étudié et valider. L’application suivra l’algorithme pré-
cédemment présenté.
On dispose de quatre choix possibles de type de tuyaux : PVC, PEHD, acier/fonte et béton. On
choisit de travailler avec le PEHD car présente le minimum de pertes de charges par mètre.
Notre étude cas donne ceci (Figure 15) :
28
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
Figure 13: Insertion des paramètres pour calcul des pertes de charges régulières sous Polytek [i]
La longueur en horizontal du circuit est de 1 m, on peut donc considérer que le circuit a une
longueur totale de 5 m. Pour les pertes de charge singulières on aura : 1 clapet antiretour, 2
coudes.
Les pertes singulières peuvent être représentées comme dans la figure 14. On met les dif-
férents éléments et on retrouve leur équivalent en longueur de circuit, puis on les traite comme
des pertes régulières équivalentes en ajoutant la valeur trouvée. [iii]
Figure 14: Insertion des paramètres pour calcul des pertes de charges singulières sous Polytek
29
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
Δz est la variation de hauteur entre le point le plus haut et le plus bas du circuit, soit 1,8m.
Ja et Jr les pertes de charge à l’aspiration et au refoulement.
𝑱𝒂 + 𝑱𝒓 = (𝟏𝟕 + 𝟓) × 𝟎, 𝟎𝟐𝟏𝟕 = 𝟎, 𝟓 𝒎
ΔP la différence de pression entre les 2 niveaux. Elle correspond à 0 bar.
Pv la pression vapeur, on va la prendre dans les conditions normales de pression et température,
soit t=25°C ; Ce qui correspond à 𝑷𝒗 = 𝟑𝟏𝟔𝟔 𝑷𝒂.
Donc : 𝑯𝑴𝑻 = 𝟐, 𝟖 𝒎
On a ainsi toutes les caractéristiques nécessaires pour le choix de la pompe.
-le rendement de la pompe pour les calculs de consommation d'énergie et de puissance motrice.
Après consultations de différents catalogues et consultation de quelques fabricants et vendeurs
de pompes, c’est la pompe TURBO 200 de France POWER qui a retenu notre attention [iii].
30
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
4) SYSTEME DE CONTROLE :
Pour cette étape deux choix nous préoccupent : le système d’acquisition des données des cap-
teurs et celui consacré aux control du système.
4 entrées analogiques pour les tirants (4 en plus si on utilise la méthode de calcul d’eau
des ballasts car on doit connaitre ce niveau)
8 entrées TOR pour les niveaux min/max des ballasts.
On peut prévoir d’autres entrées TOR pour des protections des pompes à déterminer plus tard.
31
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
b) Contrôle du système :
Il doit nécessairement avoir des blocs ou opérations prenant en comptes quelques fonctions
particulières comme addition, soustraction, multiplication, division et comparaison.
En plus on a 8 sorties TOR pour la commande des pompes.
En prenant les 2 aspects acquisition et commande et le fait que le système peut être en constante
variation, un automate semble un peu plus adapté, cependant avec un microcontrôleur on peut
également remplir la tâche mais uniquement en utilisant la deuxième approche.
Notre première option est d’utiliser un automate SIEMENS S7-1200 car il semble le plus
adapté pour ce genre de système pour cette technologie. Ce choix par rapport à Schneider Elec-
tric ou Allen Bradley vient de la position de SIEMENS comme numéro 1 en conception d’auto-
mate, en plus de la familiarité avec les produits SIEMENS. Donc le choix est plutôt ar-
bitraire, il peut être exécuté parfaitement par les relais programmable Zelio de Schneider par
exemple.
La famille S7-1200 est constituée d'automates programmables (API) utilisables dans des ap-
plications d'automatisation variées. Sa forme compacte, son faible prix et son important jeu
d'instructions en font une solution idéale pour la commande d'applications très variées. En outre,
les modèles S7-1200 ainsi que l'outil de programmation se basant sur Windows offrent la sou-
plesse nécessaire pour résoudre vos problèmes d'automatisation. La programmation se fait en
LADDER ou en Grafcet sur STEP 7 V11 Basic et Professional (Figure 20 et 21). [ii]
32
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
En ce qui concerne les microcontrôleurs bien qu’ils soient moins couteux, ils nécessitent une
bonne connaissance en programmation et donc non vérifiable par les non-initiés. Nous avons
choisi la technologie FESTO. Ils ont pour missions de surveiller l’alimentation, de réguler les
moteurs ainsi que de gérer les entrées/sorties numériques (TOR) et analogiques de Robotino.
Comme l’ordinateur embarqué, Ce microcontrôleur est monté directement sur la platine prin-
cipale de l’unité de commande de Robotino®. Il est relié à l’interface d’E/S ainsi qu’à tous les
moteurs et codeurs incrémentaux et à l’ordinateur embarqué. Il utilise en outre un circuit FPGA.
Le microcontrôleur 32 bits de Robotino est du type LPC2378 et un produit de la société NXP.
Son branchement est comme suit (voir : Figure22) :
33
Chapitre 5 : Système hydraulique avec commande à l’aide d’un automate /Microcontrôleur
5) PROGRAMMATION DU SYSTEME
On commence par la définition des variables :
Entrées :
Ni les tirants d’eau au niveau des ballasts ;
Min i et Max i les niveaux des ballasts totalement vides et totalement pleines respectivement.
Sorties :
Pi les pompes de remplissage des ballasts ;
Pii les pompes de vidange des ballasts (avec i=1…4)
Variables internes :
Sup1 : est une variable active lorsque N1>N3 et nulle dans le cas contraire.
Inf1 : est une variable active lorsque N1<N3 et nulle dans le cas contraire
Sup 2 : est une variable active lorsque N2>N4 et nulle dans le cas contraire.
Inf1 : est une variable active lorsque N1<N3 et nulle dans le cas contraire
Dans la suite de notre étude nous travaillerons avec le deuxième algorithme à savoir une régu-
lation sans tenir compte de quantités à mettre dans les ballasts.
En faisant correspondre l'algorithme à un programme en Ladder qui est un des langages compris
par le système. Le programme sous MicroLadder est le suivant (Figure24):
34
CHAPITRE 6 : SOLUTION SEMI-MECANIQUE
AVEC VERINS
Principe :
L’élément 3 est un corps non immersible, Il est lié au 2 par une liaison pivot ce qui empêche
toute translation entre les deux corps. Lorsque le tirant d’eau augmente, le corps 3 est poussé
vers le haut de la barge entrainant avec lui le corps 2. S’il y a diminution du tirant le 2 coulisse
vers le bas en entrainant le flotteur. Lorsqu’il y a une inclinaison, le corps 2 est fixe par rapport
à la barge et s’incline avec elle. Le flotteur restant à la surface de l’eau plane, il y a une rotation
du flotteur par rapport au corps 2 proportionnelle à l’inclinaison de la barge.
On met des capteurs de contact sur le corps 2 à la limite des inclinaisons acceptables. Ils
donnent des informations sur la gîte et l’assiette lorsque le flotteur les touche. En fonction de
ces dernières on réagit pour remettre le système en équilibre aussi rapidement que possible.
35
Chapitre 6 : Solution semi mécanique avec vérin
En plus de ces éléments, il faut penser à une centrale hydraulique, des clapets antiretour et
des éléments de protection du circuit.
3) CIRCUIT DE COMMANDE :
On utilise des capteurs de contact à l’intérieur des ballasts qui nous notifierons si les ballasts
sont pleins ou totalement vides afin d’éviter la détérioration prématurée de la barge.
En ce qui concerne les autres capteurs : On aura 3 pour la gîte (pour l’assiette) dont 1 pour
chaque cas gîte<0 ; gite >0 ; gîte =0. On peut aussi utiliser un capteur à 2 positions avec réten-
tion du zéro.
Dans le graphe 2’1 est le capteur d’inclinaison nul ; 2’2 inclinaison positive ; 2’3 l’inclinaison
négative maximales admissibles. Comme dans le cas précédent le noir est le raille sur lequel
se déplace le corps 2 ; 3 le flotteur et le 4 le niveau d’eau de la mer (Voir figure 27)
36
Chapitre 6 : Solution semi mécanique avec vérin
37
Chapitre 6 : Solution semi mécanique avec vérin
38
Chapitre 6 : Solution semi mécanique avec vérin
L’avantage dans ce système est la non-nécessité d’un système de commande tel qu’auto-
mate... On peut associer le système d’acquisition de données de ce dernier au système avec
des pompes du précédent chapitre et obtenir ainsi un nouveau système.
4) PUISSANCE NECESSAIRE :
Pour déduire la puissance nécessaire, l’étape de dimensionnement du vérin est nécessaire.
𝑽𝟎 = 𝑽𝟏 × 𝑺𝟏/𝑺𝟎
P0 la pression au point O ; la masse volumique de l’eau ; g la gravité S0 et S1 les sections aux
points 1 et 0.
On prend le point O comme origine. Etant lié à l’extérieur par un orifice, on considèrera sa
pression comme égale à la somme de la pression atmosphérique (soit 101325 Pa) et celle exer-
cée par la barge sur l’eau.
𝒈 𝟗,𝟖𝟏
𝑷𝟎 = 𝑷𝒂𝒕𝒎 + 𝑴𝒕 × 𝑺𝒃 = 𝟏𝟎𝟏𝟑𝟐𝟓 + 𝟖𝟔𝟏𝟎𝟎 × = 𝟏𝟏𝟓𝟒𝟎𝟎 𝑷𝒂 (23)
𝟔𝟎
39
Chapitre 6 : Solution semi mécanique avec vérin
Le remplissage des ballasts se fait par sussions et gravité lors de la montée du vérin.
Dans la suite on va chercher la puissance électrique et le coût de ce système.
Le vérin se déplace à une vitesse de 0,002 m/s avec une pression de service de 160 bars ; La
surface qui la subit est d’environ 32𝑐𝑚2 . La puissance demandée par le vérin est le 1 KW. Si
suppose un rendement de 0,6, la puissance nécessaire pour faire fonctionner le vérin est de 1,7
KW. Deux vérins au maximum peuvent être utilisés simultanément ; On a donc une puissance
nécessaire de 3,4 KW au niveau de la centrale. En suivant le catalogue on choisit une centrale
de 3,8 KW.
40
CHAPITRE 7 : ESTIMATION DES COUTS, CHOIX OPTIMAL
ET PERSPECTIVES D’AMELIORATION
D
ans ce dernier chapitre nous allons faire une analyse des coûts et puis-
sance impliquant la réalisation de chacun des systèmes en premier. Une
fois celle-ci faite on passera au choix du système le plus performant en
se basant sur une méthode scientifique : la matrice multicritère.
L’étude est faite sur la base des datasheets de différents éléments énoncés et choi-
sis auparavant. Pour l’estimation des coûts deux procédés ont été suivis. Le pre-
mier consiste en une observation de différents sur des catalogues de différents four-
nisseurs et de prendre le prix vraisemblable. La seconde s’appuie sur l’expérience
de l’entreprise, on dégage une estimation en comparant les éléments aux différents
éléments généralement utilisés. Pour le poids et la puissance, on les lis sur le da-
tasheet du matériel en prenant en compte le nombre mis en service
Chapitre 7 : Estimation des couts ; choix optimal et perspectives d’amélioration
Puissance
électrique
PRIX UNITAIRE HT PRIX TOTAL HT POIDS consommée
FOURNITURES UNITE (DH) QUANTITE (DH) (KG) (KW)
Pompe submersible 1 4500 8 36000 180 5,4
Protection pompe 1 1000 8 8000 6 0
Tuyau PEHD M 90 60 5400 60 0
Coude 1 100 16 1600 6 0
Clapet antiretour 1 500 8 4000 6 0
Total circuit hydraulique 55000 258 5,4
Détecteur de niveau 1 700 8 5600 0 0,48
Capteur de tirant 1 1000 4 4000 0 0,24
Câbles 2m 500 8 4000 1 0
Automate 1 2000 1 2000 5 4
Accessoires Automate 1 8000 1 8000 20 4
module de sortie 4 TOR 1 2000 1 2000 1 1
Total instrumentation 25600 27 9,72
TOTAL HT 80600
TOTAL TTC 104780
Main d'œuvre 20000
COUT TOTAL DU PROJET 124780 285 15,12
Puissance
électrique
PRIX TO- consom-
FOURNITURES UNITE PRIX UNITAIRE HT QUANTITE TAL HT POIDS mée
Pompe submer-
sible 1 4500 8 36000 180 5,4
Protection pompe 1 1000 8 8000 6 0
Tuyau PEHD M 90 60 5400 60 0
Coude 1 100 16 1600 6 0
Clapet antiretour 1 500 8 4000 6 0
Total circuit hydraulique 55000 258 5,4
Détecteur de ni-
veau 1 700 8 5600 0 0,48
Capteur de tirant 1 1000 4 4000 0 0,24
Câbles M 50 10 500 1 0
Connecteur PIC 1 1000 1 1000 0 1
PIC FESTO NXP LCP
1
2378 4000 1 4000 1 1
Total instrumentation 15100 2 2,72
TOTAL HT 70100
TOTAL TTC 91130
Main d'œuvre 20000
COUT TOTAL DU PROJET 111130 260 8,12
Tableau 10: Analyse du système avec microcontrôleur
42
Chapitre 7 : Estimation des couts ; choix optimal et perspectives d’amélioration
brant et lourd en plus de son coût d’acquisition qui est assez colossal. Son système d’instru-
mentation reste le plus simple et le moins couteux. Il est cependant trop exigeant en termes
d’entretien. Les rails doivent toujours être lubrifiés pour permettre une bonne circulation du
flotteur et de la plaque métallique liée au vérin. Aussi il ne permet une évaluation assez précise
des inclinaisons, elle s’intéresse plus à la vérification des dépassements. Le tableau 11 constitue
le résumé de cette analyse.
Puissance
PRIX UNITAIRE QUAN- PRIX TO-
FOURNITURES UNITE POIDS électrique
HT TITE TAL HT
consommée
1
Vérin + accessoires 23000 4 92000 160 3,8
Plaque métallique
1
+ raille 2000 4 8000 30 0
Centrale hydrau-
lique 1 100000 1 100000 100 0,55
capteur de contact
1 100 6 600 1 0,12
43
Chapitre 7 : Estimation des couts ; choix optimal et perspectives d’amélioration
Poids du système 4 3 5 1
Puissance con-
sommée 4 1 3 5
Coût 3 3 5 1
Encombrement 2 3 5 1
Maintenabilité 2 5 1 3
TOTAL 66 74 40
Tableau 12: Matrice décisionnelle
On déduit de cette étude que le système le plus adapté est celui avec microcontrôleur et
pompes submersibles. Il garantit de bonnes performances pour chacun des critères excepté la
maintenabilité. Pour rendre notre système optimal, on peut augmenter la fiabilité en protégeant
notre microcontrôleur afin d’optimiser sa robustesse en conditions de travail difficile.
44
Chapitre 7 : Estimation des couts ; choix optimal et perspectives d’amélioration
En rouge, le circuit d’aspiration d’eau dans les ballasts et la vidange en bleu foncé. L’eau est
aspirée du barrage par le circuit d’aspiration lorsqu’un ballast nécessite d’être remplie grâce à
la pompe auto-amorçante (FIGURE 35). La pompe est immergée dans le barrage. Lors de la
vidange l’eau est pompée et circule à travers le circuit bleu. Pour ce cas la pompe est au fond
du ballast.
45
Chapitre 7 : Estimation des couts ; choix optimal et perspectives d’amélioration
Notre solution finale est donnée, on verra dans quelle mesure l’améliorer, l’optimiser et
mieux l’observer et analyser les différentes défaillances pouvant subvenir.
46
CONCLUSION GENERALE :
L’enjeu était de garantir la sécurité des personnes et du matériel se trouvant sur la barge
modulaire. Après l’analyse et le choix de l’approche à suivre et du choix des technologies pos-
sibles, nous sommes arrivés à choisir le système avec pompes submersibles commandé par le
microcontrôleur Robotino du constructeur FESTO. Ce dernier présente de très grands avan-
tages. Cependant on peut l’améliorer en changeant le programme pour permettre un remplissage
et l’ouverture simultanée de pompes. Cela augmenterait la réactivité et la vitesse du système,
mais la puissance consommée et le poids de la barge se retrouveraient un peu compromis.
On pourrait aussi dans l’avenir songer à un plan de maintenance afin de garantir le bon
fonctionnement du système en toute circonstance.
Bien qu’il y ait eu quelques difficultés les différentes étapes du projet ont été approuvées
par l’équipe d’encadrement industriel.
47
Bibliographie
[1] : I. H. I. Epstein and J. R. Buzek, Stresses in floating roofs. J. Sfruct. Dia., ASCE 104,735-748 (1978)
Webographie :
[i] : site du fabricant de tuyau PEHD Polytek : http://fabrication.polytek.fr
[ii] : http://www.automation-sense.com/blog/automatisme/automate-siemens-prix.html
[iii] : Fournisseur d’hydromécanique : http://www.protoumat.fr
[iv]: Site Bentley: https://www.bentley.com
48
Annexes
Annexe1 : Formulaire architecture navale (memento de stabilité)
49
Annexe2 : Dimensionnement vérin Atos
50
51
52
53
54
55
56
Annexe3 : Fiche technique vegawell 52
57
58
Annexe 4 : Datasheet Vegaswing 61
59
60
Annexe5 : Pression vapeur :
61
Annexe6 : Programmation du microcontrôleur sous Matlab:
62