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NOTRE
HÉRITAGE
Derek Prince
ISBN 978-2-911537-63-7
Originally published in English as a series of audiotapes under the title
"Claiming our Inheritance" (RC022-RC023).
French translation published by permission of Derek Prince Ministries
International USA, P.O. Box 19501, Charlotte, North Carolina 28219-
9501, USA.
Copyright by Derek Prince. All rights reserved.
Copyright French translation May 2003 by DPM International. All
rights reserved.
Imprimé en France
CHAPITRE UN
5
quelque chose doit d’abord se produire. Nous devons être délivrés du
royaume des ténèbres, c’est-à-dire de la puissance de Satan sur nous et
sur notre vie. Cela est possible par le moyen de la rédemption, que Dieu
a pourvue à travers la mort de Jésus sur la croix. A travers elle, nous
pouvons recevoir le pardon des péchés. Une fois que nous le recevons,
Satan n’a plus de droit légal sur nous; nous sommes libérés de sa
domination et capables d’entrer dans notre héritage, dans le royaume de
la lumière, royaume de Jésus-Christ.
Il nous faut cependant comprendre une chose au sujet de notre
condition dans le royaume des ténèbres. Souvenez-vous que les gens qui
sont dans les ténèbres ne peuvent pas voir leurs conditions réelles. Ce
fait est vrai pour les gens qui sont sous la domination de Satan; ils sont
dans les ténèbres et ne voient pas leurs conditions réelles. Nous avons
besoin d’une lumière venant dans les ténèbres et nous les révélant. Cette
lumière est pourvue par l’Evangile, par la parole de Dieu. Voici ce que
nous dit cette dernière au sujet de notre condition avant que Christ
vienne à nous, nous pardonne et nous rachète, alors que nous étions
encore sous la domination de Satan, dans le royaume des ténèbres. Paul
utilise ces termes dans Ephésiens 2:1-3:
7
Ce que Jésus a donc fait, c’est d’avoir payé le prix pour nous
racheter du royaume de Satan. Dans Romains 7:14, Paul nous dit:
8
Notre rédemption a été payée par le sang de Jésus qui a obtenu
le pardon de nos péchés. Il en a porté la peine à notre place, afin que
nous puissions être pardonnés et être ainsi qualifiés pour hériter du
royaume des saints dans la lumière. Nous trouvons de nouveau cette
affirmation dans 1 Pierre 1:17-19, très beau passage de l’Ecriture:
9
CHAPITRE DEUX
De la malédiction à la bénédiction
11
L’échange qui a eu lieu à la croix est exprimé d’une façon plus
imagée dans Esaïe 53. Dans ce chapitre, le prophète Esaïe parle d’un
serviteur anonyme (aucun nom ne lui est attribué). Tous les écrivains du
Nouveau Testament l’identifient d’une manière unanime à Jésus, le
Messie, Jésus de Nazareth. Dans les versets 4 à 6, où se trouve le cœur
de ce chapitre et de cette révélation, nous lisons:
Ce qui est incroyable, c’est le fait que Esaïe dise "nous" et que
ce sont principalement les Juifs, parmi toute l’humanité, qui le
considèrent comme battu, frappé de Dieu et affligé.
Je me souviens d’avoir parlé à un Juif en Israël, il y a très
longtemps, et de lui avoir dit que je croyais que Jésus était le Messie.
Son commentaire m’avait frappé, du moins à cette époque. Il m’avait
répondu: "Je ne pense pas que Jésus ait été un homme juste, parce que,
s’il l’avait été, Dieu n’aurait pas permis qu’il meure de cette façon. Le
jugement de Dieu devait être sur lui."
Eh bien! c’est exactement ce que le prophète a dit: "Nous
l’avons considéré comme atteint d’une plaie; comme frappé par Dieu et
humilié." Dans les deux versets suivants cependant, Esaïe continue en
expliquant pourquoi Jésus a souffert. Ce n’était pas pour son péché,
mais pour les nôtres:
Il existe deux aspects à l’échange qui est exprimé ici par Esaïe,
qui sont l’aspect spirituel et l’aspect physique. Jésus a pourvu pour nous
à la fois spirituellement et physiquement. Spirituellement, il a été
12
transpercé à cause de nos crimes et écrasé à cause de nos fautes. Les
transgressions (les crimes) et les iniquités (les fautes) sont spirituelles.
Nous pouvons les traduire en actes de désobéissance et en actes de
rébellion. Jésus a porté la punition due à nos actes de désobéissance et à
ceux de notre rébellion, afin que nous soyons en retour réconciliés avec
Dieu et que nous puissions ainsi recevoir la paix. Pour ce qui est de la
transgression et de l’iniquité, le résultat, c’est la paix. Voilà pour le
domaine spirituel.
Concernant l’aspect physique, Jésus a pris nos infirmités et a
porté nos souffrances. Le résultat est que nous sommes guéris ou, d’une
manière plus littérale, que la guérison a été obtenue pour nous. Voilà
pour le domaine physique.
Nous voyons ainsi qu’il y a eu un échange complet tant dans le
domaine spirituel que physique. Jésus a pris le mal qui nous était dû afin
que nous recevions le bien qui lui était dû.
Le problème fondamental de l’espèce humaine est révélé ici
par Esaïe à travers le verset 6: "Chacun suivait sa propre voie."
C’est là la culpabilité universelle de l’humanité. Nous n’avons
pas tous commis tous les péchés spécifiques, ni des meurtres ou
l’adultère ou de tels péchés. Mais il y a un problème dont nous sommes
tous coupables, c’est que chacun d’entre nous a suivi son propre
chemin. C’est l’entêtement, la désobéissance, la rébellion. C’est la
racine du problème de l’humanité, et c’est le problème que Jésus a traité
par sa mort à notre place sur la croix. "L’Eternel a fait retomber sur lui
la faute de nous tous." La rébellion et toutes ses mauvaises
conséquences sont tombées sur Jésus le jour où il a été cloué sur la
croix. Il nous faut comprendre qu’à travers toute l’histoire de
l’humanité, le péché et la désobéissance à Dieu ont toujours conduit à la
malédiction.
Le premier exemple dans l’histoire de l’humanité se trouve
dans Genèse 3, qui relate la tentation d’Adam et Eve par le serpent, ce
dernier étant le déguisement sous lequel Satan s’est présenté, et la
désobéissance qui a suivi. Quand celle-ci a été dévoilée et que Dieu y a
apporté son jugement, voici ce qu’il a dit, et notez la répétition du mot
"maudit":
13
et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta
vie. […] Il dit à la femme: Je rendrai tes grossesses
très pénibles, c’est avec peine que tu accoucheras.
Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il
dominera sur toi. Il dit à l’homme: Parce que tu as
écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de
l’arbre dont je t’avais défendu de manger, le sol sera
maudit à cause de toi; c’est avec peine que tu en
tireras ta nourriture tous les jours de ta vie." (Genèse
3:14, 16-17)
14
"Mais si tu n’obéis pas à la voix de l’Eternel, ton
Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique
tous ses commandements et toutes ses prescriptions
que je te donne aujourd’hui, voici toutes les
malédictions qui viendront sur toi et qui
t’atteindront."
15
CHAPITRE TROIS
17
mais si tu n’écoutes pas la voix de l’Eternel, ton Dieu, toutes ces
malédictions viendront sur toi.
Nous voyons ainsi que notre destinée tout entière, qu’elle soit
heureuse ou malheureuse, dépend de la voix que nous écoutons. Ecouter
la voix de Dieu et y obéir conduira à la bénédiction, alors que refuser
d’écouter la voix de Dieu provoquera beaucoup de malédictions. Bien
sûr, il ne suffit pas de simplement écouter la voix de l’Eternel sans obéir
à ce qu’il dit, et vice versa. Il est impossible d’obéir à ce que Dieu dit, à
moins d’entendre d’abord sa voix, parce que c’est elle qui nous dit ce
qu’il attend de nous.
Le plus grand danger spirituel auquel sont confrontés
beaucoup de chrétiens est qu’ils deviennent insensibles à la voix de
Dieu. Il se peut qu’ils continuent à pratiquer leurs activités et leurs
devoirs religieux, mais c’est devenu quelque chose d’habituel et de
formaliste; ce n’est plus qu’un style de vie et d’habitudes qu’ils ont
cultivés, et il n’existe plus cette sensibilité continue et constante à la
voix de Dieu. Parmi toutes les dispenses, la seule chose que Dieu
demande à son peuple, c’est que nous écoutions sa voix.
Lisons par exemple Jérémie 7:22-23, où l'Eternel lui-même
l’affirme. Dans ces versets, Dieu explique ce qu’il attendait réellement
des Israélites quand il les a fait sortir d’Egypte par le moyen de la
rédemption. Il leur a dit que la première chose qu’il attendait d’eux, ce
n’était pas qu’ils respectent la loi de l’offrande des sacrifices, mais
qu’ils écoutent sa voix. Celle-ci les aurait conduits à respecter la loi et à
offrir les sacrifices. Cependant, simplement observer les pratiques
extérieures de la loi et offrir les sacrifices ne leur était d’aucun profit
s’ils ne le faisaient pas comme conséquence de l’écoute de la voix du
Seigneur. L’exigence fondamentale de Dieu est que nous écoutions sa
voix.
19
Dans le verset 65, Moïse parle d’un cœur tremblant et d’une
âme défaillante, du fait de n’avoir aucun lieu de repos. Je crois que nous
pouvons résumer les conséquences spirituelles de la désobéissance, ces
malédictions spirituelles, en des termes tels que confusion, frustration,
agonie intérieure et tourment. Je parle ici en tant que serviteur de Dieu
qui est continuellement en train d’aider les gens avec leurs problèmes.
Ce sont des situations que nous rencontrons en permanence dans la vie
des gens aujourd’hui: la confusion, la frustration, l’agonie intérieure et
les tourments.
Quelle est la bénédiction dans le domaine spirituel résultant de
l’obéissance? Naturellement, il existe beaucoup de bénédictions; elles
sont innombrables. Je pense toutefois qu’elles peuvent être, en fait,
résumées dans un seul et même merveilleux mot, qui est le mot "paix".
Dans Esaïe 53:5b, où le prophète donne une image de l’échange qui a eu
lieu quand Jésus est mort sur la croix, il dit: "Le châtiment qui nous
donne la paix est tombé sur lui." Jésus a supporté la punition et le
jugement qui étaient dus à notre péché et à notre désobéissance afin que
nous puissions être réconciliés avec Dieu, et qu’en étant réconciliés avec
Dieu nous soyons délivrés de notre agonie et de nos tourments, de la
confusion et de la frustration, et que nous puissions connaître la réalité
d’une paix intérieure profonde et stable. Je voudrais ajouter que, selon
ma propre expérience, je jouis maintenant continuellement de cette paix
profonde, et cela depuis de très nombreuses années. C’est une réalité
pour moi et non une théorie, une doctrine ou une théologie.
Lisons deux autres passages des Ecritures du Nouveau
Testament qui nous parlent de cette paix. Commençons par Romains
5:1:
21
CHAPITRE QUATRE
23
Ensuite, le verset 60 nous parle de tous les désastres de
l’Egypte. J’ai personnellement dû passer deux ans en Egypte en tant que
soldat dans l’armée britannique pendant la Seconde Guerre mondiale, et
je peux vous dire que les maux de l’Egypte sont innombrables. Je ne
pense pas qu’il existe des maladies qui ne se trouvent pas en Egypte.
S’il y en a, elles sont aussi incluses dans les malédictions, parce que le
verset 61 dit: "… toutes les maladies et de plaies qui ne sont pas
mentionnées dans le livre de cette loi…" Logiquement, toutes sortes de
maladies et toutes les plaies sont des malédictions. D’une façon ou
d’une autre, la cause ultime en est la désobéissance à Dieu.
Le prophète Esaïe nous donne une image saisissante des
conséquences de la désobéissance et de la rébellion. Il parle de la nation
d’Israël et compare les conditions dues aux conséquences de sa
désobéissance à celle d’un corps qui est complètement malade. Voici ce
qu’il dit dans Esaïe 1:5-6:
25
la croix, d’une certaine façon, est éternelle; même si ce n’était pas
encore accompli, aux yeux de Dieu ça l’était déjà. Depuis la fondation
du monde, Jésus était l’Agneau qui devait être immolé. Dieu s’est donc
identifié avec le ministère de Jésus, il s’est identifié avec son sacrifice et
a mis son sceau de bénédictions dans la guérison des malades.
Notez alors ce que Jésus dit dans Jean 7:23, quand il répond à
ses accusateurs après avoir guéri un homme le jour du sabbat:
Alors que nous entrons en contact avec Jésus par la foi sur le
fondement de sa rédemption, les mêmes résultats, qui ont eu lieu et qui
26
ont été rapportés dans le Nouveau Testament, sont valables aujourd’hui
pour vous et moi par la foi en Jésus.
27
CHAPITRE CINQ
29
Remarquez cette phrase: "L’Eternel te fera surabonder en
prospérité." Surabonder en prospérité est une bénédiction résultant de
l’écoute et de l’obéissance à la voix du Seigneur.
Moïse aborde de nouveau brièvement ce thème dans
Deutéronome 29:9:
31
pas mangé depuis presque vingt-quatre heures, il avait soif (l’une de ses
dernières paroles sur la croix a été: "J’ai soif."), il était nu (ne laissez
aucune belle image religieuse vous tromper à ce sujet; les Ecritures
relatent que les soldats chargés de l’exécution l’ont dépouillé de tous ses
vêtements et les ont partagés entre eux. Il était nu, il manquait de tout, il
ne possédait rien. Il a été enterré dans un vêtement d’emprunt et dans
une tombe d’emprunt. Il ne possédait strictement rien.
Alors que j’étais en train de prêcher dans cette assemblée de
Nouvelle-Zélande, je n’oublierai jamais cette vision de Jésus mourant
sur la croix. Le Saint-Esprit m’a montré pourquoi Jésus avait faim,
pourquoi il avait soif, pourquoi il était nu, pourquoi il était privé de tout.
La raison était qu’il fallait qu’il en soit ainsi parce qu’il a brisé pour
nous la malédiction de la pauvreté. Il l’a enlevée complètement une fois
pour toutes, afin que vous et moi, croyants rachetés par le sang de Jésus,
n’ayons nul besoin d’endurer ce joug de fer, cette malédiction de la
pauvreté. Ce n’est pas le résultat de la bénédiction et de l’obéissance,
mais la conséquence de la désobéissance. Merci, mon Dieu! Bien que
nous ayons tous été désobéissants, Jésus a pris sur lui l’iniquité de nous
tous. Notre rébellion et toutes ses conséquences mauvaises, y compris la
pauvreté, ont atteint Jésus quant il était cloué à la croix.
En outre, cet échange est clairement résumé dans le Nouveau
Testament. Dans 2 Corinthiens 8:9, nous lisons les deux aspects de cet
échange dans le domaine matériel:
Quel est l’échange ici? C’est très clair. Jésus a pris notre
pauvreté sur la croix, afin qu’en retour nous ayons accès à sa richesse, à
son abondance. C’est cela, la grâce. La grâce ne vient que par Jésus-
Christ. Elle ne peut pas être achetée. Elle vient uniquement par la foi.
Puis l’aspect opposé est mentionné dans 2 Corinthiens 9:8:
32
Dans le texte grec original, cette affirmation de Paul est
surprenante. Dans ce seul verset, le mot "abonder" apparaît deux fois et
le mot "tout" quatre. Dans tout ce qui est dit, voilà ce que Jésus a obtenu
pour nous. Il a supporté la malédiction de la pauvreté afin que nous
puissions hériter des bénédictions.
Je vous le dis encore une fois: les bénédictions acquises pour
nous par Jésus dans les trois domaines spirituel, physique et matériel
sont résumées dans ce merveilleux verset de 3 Jean 1:2:
33
CHAPITRE SIX
Dans ce qui suit, je vais expliquer les principes concrets qui nous
permettent de réclamer toutes les bénédictions que Christ a obtenues
pour nous, afin de nous faire entrer dans la totalité de notre héritage.
Lisons le passage clé de l’Ecriture qui parle de la rédemption
et de la délivrance de la malédiction de la loi, c’est-à-dire la malédiction
due à la désobéissance à Dieu. Il s’agit de Galates 3:13-14:
35
Jésus, semence d’Abraham, nous sommes considérés comme la
descendance d’Abraham même si, pour ceux d’entre nous qui sont des
gentils et non des juifs, nous n’en sommes pas les descendants naturels.
A travers notre foi en Jésus, semence promise d’Abraham, nous entrons
dans l’héritage d’Abraham et devenons héritiers des bénédictions que
Dieu a promises à Abraham et à ses descendants. Il rend ainsi disponible
pour nous, à travers la foi en Christ, la bénédiction d’Abraham. Celle-ci
est bien sûr disponible à la fois pour les juifs et pour les gentils, parce
que Jésus, par sa mort sur la croix, a rendu possible la rédemption de la
malédiction due au non-accomplissement de la loi, cela pour le peuple
juif aussi bien que pour nous, qui sommes les gentils, dans l’héritage
d’Abraham.
Il nous faut savoir en quoi consiste exactement la bénédiction
d’Abraham qui nous est offerte aujourd’hui. Celle-ci se trouve
clairement définie dans l’Ecriture. Dans Genèse 24:1, nous lisons:
37
Il existe deux grands ministères du Saint-Esprit envers nous,
les disciples de Jésus. Il nous enseigne tout ce que nous avons besoin de
savoir au sujet des Ecritures et de la révélation divine, et il ramène à
notre mémoire les choses que Jésus a enseignées pour que nous ne les
oubliions pas. C’est pourquoi je crois dans l’exactitude absolue des
récits du Nouveau Testament, parce que je ne pense pas qu’ils
dépendent de la pensée ni de la mémoire humaines. Je crois que ceux
qui ont écrit le Nouveau Testament ont été enseignés par le Saint-Esprit.
Il leur a ramené à la mémoire les choses dont ils devaient se rappeler.
Dans Jean 16:13-14, Jésus poursuit en disant:
39
CHAPITRE SEPT
Dans ce chapitre, nous allons étudier plus en profondeur la part que joue
le Saint-Esprit quand il nous fait entrer dans notre héritage en Christ.
Pour l’illustrer, je vais prendre une image surprenante et très belle de
l’Ancien Testament. Elle se trouve dans Genèse 24. C’est l’histoire
d’Abraham et de la façon dont il a trouvé une épouse pour son fils Isaac.
Bien sûr, c’est en fait une série d’incidents historiques qui ont pris place,
mais c’est quand même un beau récit. C’est aussi une sorte de parabole
qui s’est jouée dans l’histoire et qui nous révèle d’autres vérités
spirituelles bien plus importantes et qui nous concerne, nous qui croyons
aujourd’hui en Jésus.
En ce temps-là, Abraham s’était installé dans le pays que Dieu
lui avait promis, le pays de Canaan, et il avait reçu le miracle d’un fils,
Isaac, qui devait devenir l’héritier de toutes les promesses de Dieu.
Abraham cherchait une femme pour Isaac; il ne voulait pas en prendre
une parmi les filles de Canaan, aussi il a fait appel à son serviteur le plus
âgé, intendant principal de sa maison, et lui a donné la mission d’aller
en Mésopotamie, pays natal d’Abraham, et de trouver là une épouse qui
serait de son clan. Le serviteur s’équipe donc de dix chameaux chargés
de cadeaux et de bonnes choses et se dirige vers la Mésopotamie. En
chemin, il prie pour que Dieu le dirige vers la jeune femme qui serait le
choix de Dieu pour être l’épouse d’Isaac; quand il arrive en
Mésopotamie, il s’arrête à un puits. Là, il prie spécifiquement que,
quand la femme choisie par Dieu s’approchera, celle-ci soit celle qui,
quand il lui demandera à boire, non seulement lui en donnera, mais
puisera aussi de l’eau du puits pour tous ses chameaux. De cette façon,
il reconnaîtra la femme choisie par Dieu pour devenir l’épouse d’Isaac.
Il finissait juste de prier quand Rébecca, membre du clan d’Abraham,
s’avance avec son troupeau. Le serviteur lui demande à boire. Elle lui
donne à boire et, de sa propre initiative, elle s’est immédiatement mise à
puiser de l’eau pour ses chameaux. Ce qui est considérable, parce qu’il
avait dix chameaux et que ces derniers venaient de faire une longue
marche dans le désert. On estime en effet qu’un chameau assoiffé peut
boire jusqu’à environ cent quatre-vingt-un litres d’eau. Si elle a puisé de
l’eau pour dix chameaux, elle devait être une femme active et
41
vigoureuse, car elle a dû puiser du puits mille huit cent dix litres d’eau
avec un seau! Je pense que cela veut tout dire.
Ensuite le serviteur sort les beaux cadeaux qu’il avait
emmenés et les lui donne; elle s’en orne immédiatement puis présente le
serviteur à sa famille. La famille l’accueille dans sa maison et prend
aussi soin des chameaux. Il annonce la destinée que Dieu a pour
Rébecca et elle répond avec foi qu’elle ira. Sa famille la bénit et elle se
met en route avec le serviteur et les chameaux pour entreprendre le long
voyage de retour pour rencontrer l’homme qu’elle devait épouser.
N’oubliez pas qu’elle n’avait jamais vu Abraham ni Isaac. Le seul
contact qu’elle avait avec la famille dans laquelle elle allait se marier
était à travers le serviteur.
Maintenant voici la parabole. C’est celle de Dieu qui cherche
une épouse pour Jésus-Christ, son fils unique; bien sûr, l’épouse, c’est
l’Eglise. Dans cette interprétation, Abraham, père d’Isaac, représente
Dieu le Père; Isaac, fils unique, représente Jésus, fils unique; Rébecca,
épouse choisie, représente l’Eglise. Il nous reste encore un personnage
important, qui est le serviteur sans nom. Je le vois comme étant
l’autoportrait du Saint-Esprit. Je pense que c’est peut-être là le portrait
le plus clair de toutes les Ecritures concernant la personne du Saint-
Esprit et ce qu’il fait. Je suis toujours béni de voir le Saint-Esprit
tellement modeste et sans prétention qu’il ne se donne même pas un
nom. Il est simplement appelé "le serviteur".
Voyez-vous l’application pratique de cette histoire? Abraham
est le type même de Dieu le Père, Isaac de Dieu le Fils, Rébecca de
l’Eglise, et le serviteur du Saint-Esprit. En tenant compte de ces
données, je veux vous faire remarquer sept points importants concernant
la relation du serviteur avec Rébecca, Abraham et Isaac.
42
Maintenant appliquons ces vérités du serviteur à la relation du
Saint-Esprit envers l’Eglise.
43
Voyons à présent comment tout cela illustre parfaitement la
façon dont nous devons réagir envers le Saint-Esprit.
44
7. changements radicaux. Cela signifie mettre la volonté de Dieu
avant notre propre convenance.
8. Elle a suivi le serviteur vers la destination convenue, et le seul
moyen pour nous de faire notre chemin dans ce monde et de
parvenir à cette rencontre avec notre Epoux céleste est par le
moyen du Saint-Esprit.
45
CHAPITRE HUIT
47
pas dans le besoin financier, il n’est pas en manque spirituel. Il est
l’auteur et la source de tout ce qui existe dans l’univers et quand il
pourvoit pour nous, son peuple, il le fait en abondance.
Pierre continue: "… dans la connaissance de Dieu et de Jésus
notre Seigneur." Ce fait indique que chaque provision de Dieu vient de
la connaissance de Dieu et de Jésus. Il n’existe pas d’autres moyens de
recevoir la provision qu’à travers la connaissance de Dieu et de Jésus. Je
vais l’exprimer autrement: Dieu est la seule source, Jésus est le seul
canal. Je veux accentuer le mot: "seul". Dieu est la seule source, Jésus
est le seul canal.
Ensuite, nous arrivons à la surprenante déclaration qui se
trouve au début du verset 3, où il est écrit: "Il (Dieu) nous a donné tout
ce qui regarde la vie et la piété (il nous a déjà donné tout ce dont nous
avons besoin)." Il nous faut regarder attentivement le temps du verbe.
Ce n’est pas écrit que Dieu nous "donnera", mais bien qu’il nous "a
donné". Dieu a déjà pourvu à tous nos besoins. Retenons-le bien parce
que, si nous passons à côté de ce principe, nous ne pourrons pas
comprendre la nature de la provision de Dieu. Dieu nous a déjà donné
tout ce dont nous avons besoin.
Dans la deuxième partie du verset 3, Pierre rappelle que nous
avons tout en Jésus, "par la connaissance de celui qui nous a appelés par
sa gloire et par la vertu". C’est tellement important pour nous de
comprendre que nous avons tout en Jésus, que Pierre le dit en deux fois.
Dans ce deuxième passage, le mot qui traduit "connaissance" dans la
version française n’est pas tout à fait le même que le terme traduit dans
le passage précédent. Dans ce troisième verset, le mot "connaissance" en
grec veut dire "reconnaissance". Cela ne signifie pas seulement une
connaissance intellectuelle et théologique de Jésus, mais cela veut dire
le reconnaître, voir qui il est, le connaître et lui donner sa juste place
dans notre vie.
Revenons à ces quatre commentaires que j’ai déjà faits et qui
sont le fondement de ce que je vais dire maintenant:
J’ai déjà dit que Dieu nous a déjà donné tout ce dont nous
pourrions avoir besoin. Parvenu à ce stade, vous pourriez dire: "Eh bien,
si Dieu a déjà donné, je ne le vois pas! Des besoins dans ma vie ne sont
pas pourvus, et pourtant je suis un croyant et je fais de mon mieux pour
marcher dans la voie chrétienne, pour servir Dieu et faire partie du
peuple de Dieu." Justement, voilà la clé du problème. C’est quelque
chose que le Saint-Esprit m’a révélé il y a des années et cela a été d’une
importance capitale pour mes progrès spirituels personnels. Où se
trouvent toutes choses? Si Dieu a déjà tout donné, pourquoi ne le
voyons-nous pas? Eh bien, la réponse est dans l’épître de Pierre:
49
passe dans notre vie quand nous réalisons que la provision de Dieu est
dans ses promesses. Quand nous trouvons les promesses de ce dont nous
avons besoin et que nous nous mettons à les proclamer et à les appliquer
dans notre vie, deux résultats surprenants surviennent. Tout d’abord,
Pierre dit:
51
CHAPITRE NEUF
Je vais à présent aborder les étapes concrètes qu’il nous faut prendre
pour entrer dans notre héritage. Dans l’Ancien Testament, un livre décrit
la façon dont le peuple d’Israël est entré dans l’héritage que Dieu lui
avait promis. C’est le récit de Josué. Bien compris, ce livre offre un
modèle à suivre pour entrer dans notre héritage du Nouveau Testament.
Lisons Josué 1:1-3:
53
quelque chose d’ancien doit d’abord mourir avant que je puisse entrer
dans la nouvelle étape.
Un autre point est que Dieu demande à tout le peuple de
traverser. C’est tellement différent de nos églises contemporaines dans
lesquelles nous pensons que tout ne va pas trop mal quand nous
obtenons cinquante pour cent des voix. Mais Dieu, quand il traite ici
avec son peuple, dit qu’aucun d’entre eux ne doit rester en arrière. Ils
doivent tous traverser. Je suis persuadé que quelque chose de similaire
attend le peuple de Dieu dans les années qui viennent, que tous ceux
voulant appartenir au peuple de Dieu et à son héritage devront traverser.
Je veux aussi que vous remarquiez le temps des verbes que
Dieu utilise. Dans le verset 2, il utilise le présent: "Le pays que je donne
aux Israélites", puis dans le verset 3, il utilise le passé: "Je vous l’ai
donné." Voici la leçon. Une fois que Dieu a dit: "Je vous le donne", il
n’a plus besoin de le donner une nouvelle fois. A partir de là, aussi loin
que cela concerne Dieu, c’est donné. Quand Dieu dit: "Je donne", c’est
fait. Après, c’est: "J’ai donné." Cela a été donné.
A partir de cet instant, Dieu avait donné un droit légal sur le
pays tout entier, mais son peuple n’avait pas encore expérimenté la
posession du pays. Il ne possédait pas plus du pays qu’avant que Dieu
ait parlé. Je veux que vous remarquiez ce point. Il y a une différence
entre le droit légal et la possession effective de ce que Dieu nous a
promis. Je pense que c’est très important pour nous en tant que
chrétiens. J’ai quelquefois fait le commentaire que, si Israël avait été
comme certains chrétiens, après que Dieu lui a dit dans le verset 3: "Je
vous ai donné le pays tout entier", il se serait aligné sur la rive est du
Jourdain, aurait regardé vers l’ouest le pays et aurait dit: "C’est tout à
nous." Eh bien, cela aurait été vrai légalement, mais pas
expérimentalement. Les Cananéens dominaient toujours le pays. Pensez
à vous rappeler ce principe qui émerge du livre de Josué: c’est une
chose d’avoir le droit légal, c’en est une autre d’avoir la possession
effective.
Regardons au processus concret par lequel le peuple d’Israël
est entré dans le pays. Les deux premiers succès ont tenu du miracle. Un
miracle a ouvert le chemin qui lui a permis de traverser le Jourdain et,
par le moyen d’un autre miracle, il a pris possession de la ville de
Jéricho. Mais après ces deux miracles, les Israélites ont dû combattre
pour tout le reste. Le seul moyen qu’ils avaient de prendre possession de
façon effective, c’était de poser leurs pieds sur le sol qu’ils voulaient
54
prendre. Dieu leur a dit: "Tout lieu que foulera la plante de vos pieds,
c’est à vous en pratique, et pas seulement légalement."
C’est un parallèle étroit avec nous, quand nous réclamons
notre héritage dans le Nouveau Testament. Il est assez intéressant de
voir que le nom hébreu de "Josué" est le même dans la langue originale
que le nom de "Jésus". Ce ne sont que deux formes différentes du même
nom. Cela nous donne l’image suivante. Dans l’Ancien Testament, sous
un leader nommé Josué, Dieu a conduit son peuple dans une terre
promise; dans le Nouveau Testament, sous un leader nommé Jésus (qui
est le même nom), Dieu conduit son peuple dans une terre de promesses.
Voyez-vous la différence? Dans l’Ancien Testament, l’héritage était une
terre promise. Dans le nouveau Testament, l’héritage est une terre de
promesses.
Voilà pourquoi l’exemple de Josué et des Israélites entrant
dans leur héritage s’applique de façon très claire et pratique aux
chrétiens entrant dans leur héritage. Quand nous naissons de nouveau et
devenons légalement enfants de Dieu, nous devenons alors héritiers de
tout ce que Dieu a. C’est ce que Paul dit dans Romains 8:16-17:
"L’Esprit lui-même (le Saint-Esprit) rend
témoignage à notre esprit que nous sommes enfants
de Dieu."
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"Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi
héritiers: héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ
(maintenant voilà le "si"), si toutefois nous souffrons
avec lui, afin d’être aussi glorifiés avec lui."
1. Si nécessaire, Dieu fera des miracles. Mais Dieu n’en fera pas si
ce n’est pas nécessaire. Tout comme Israël, pour la plupart de
notre héritage, il nous faut combattre. Nous n’y entrerons pas si
nous n’acceptons pas de nous battre contre les puissances des
ténèbres qui s’opposent à nous et si nous ne les vainquons pas
avec les armes que Dieu a mises à notre disposition. Les
chrétiens qui ne se battent pas n’entreront pas dans leur héritage.
2. Il existe un petit mot plutôt commun qui est utilisé dans le
langage courant de nos jours. C’est le mot "cran". Cela ne sonne
pas très bien dans un sermon. Certaines personnes appellent cela
"avoir du cœur au ventre", mais laissez-moi vous dire que vous
irez probablement au ciel sans théologie. Je doute cependant
que vous y parveniez sans "avoir du cran". Il faut du "cran" pour
être un chrétien, il en faut pour entrer dans notre héritage.
56
3.
4. Il nous faut poser nos pieds dans les choses que Dieu nous a
promises. Il nous faut en prendre possession pour nous-mêmes
d’une façon individuelle et personnelle. Et c’est là où la
souffrance entre en compte, parce que, quand nous le faisons,
nous partageons inévitablement les souffrances de Christ.
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CHAPITRE DIX
Quelle que soit la traduction que nous suivons, et les deux sont
bonnes, il existe certains points très importants qui émergent; je vais
vous les expliquer simplement. D’abord il s’agit de toutes les
promesses. Toutes les promesses de Dieu nous sont disponibles. Pas
certaines d’entre elles, mais toutes. L’héritage consiste dans toutes les
promesses de Dieu.
Ensuite le temps employé est le présent. Toutes les promesses
de Dieu sont "oui" et "amen". Ce n’est ni au passé ni au futur. Des gens
ont une façon malheureuse d’interpréter les Ecritures et nous volent
aujourd’hui pratiquement tout ce qui est bon d’avoir. Les miracles
étaient pour le passé. La prospérité pour le millénium. En attendant,
nous nous accrochons à un croûton sec qui suffit tout juste pour
survivre. Ce n’est pas ce que dit ce passage des Ecritures. Ce n’est pas
dit que c’était pour le passé ni que ce sera pour le futur. C’est dit que
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c’est pour maintenant. C’est là notre héritage, maintenant. Il s’agit de
toutes les promesses de Dieu. Et c’est dit qu’elles sont "oui" en Christ.
J’ai déjà dit plus haut qu’il n’y a qu’une seule source, qui est
Dieu, qu’il n’y a qu’un seul canal, qui est Jésus. Il n’existe pas d’autres
moyens par lesquels ces choses nous parviennent, sinon par Dieu en
Jésus. Elles sont "oui". C’est catégorique! Dieu ne fait pas de promesses
pour ensuite changer d’idée. Il ne dit pas: "Je le ferai", et ensuite, quand
vous allez chercher, il vous dit: "Eh bien, en fait, je ne suis pas sûr que
je le ferai en fin de compte!" C’est là l’un des versets les plus
catégoriques et positifs de toute la Bible. Toutes les promesses sont
"oui". Juste un "oui" évident, simple, clair et catégorique; Dieu dit: "Je
le promets, je sais ce que je dis, et je me tiens derrière mes promesses."
Il nous faut cependant ajouter quelque chose au "oui" de Dieu.
La Nouvelle version Segond dit: "C’est pourquoi encore l’amen par lui
est prononcé par nous à la gloire de Dieu." Je pense que c’est une image
très frappante. Vous trouvez la promesse. Vous dites: "Dieu, veux tu
vraiment dire ça?" Et Dieu répond: "Oui, je le dis vraiment." C’est
"oui", mais, afin de nous l’approprier, il nous faut répondre "oui" à Dieu
par notre "amen". Vous savez certainement que le mot "amen" veut dire
"ainsi soit-il". Quand Dieu dit "oui", nous devons nous l’approprier par
notre "amen". C’est notre "amen" qui fait que la promesse devient nôtre
à un moment donné, dans une situation donnée.
La nouvelle affirmation surprenante, c’est que tout se fait par
"nous". Oh! combien j’aime ce mot, chacune des lettres "n", "o", "u",
"s". "Nous", cela veut dire "vous et moi". Cela signifie "des gens comme
nous". Ce n’est pas dit "les apôtres", "les grands prédicateurs", "les
évangélistes", "les missionnaires" ou "les grands saints du passé", mais
c’est dit "nous". Toutes les promesses de Dieu nous sont disponibles, à
des gens comme vous et moi, ici et sur-le-champ.
Un autre point, c’est que tout est "à la gloire de Dieu".
L’objectif ultime de l’existence est de glorifier Dieu, et celui-ci a fait en
sorte qu’à chaque fois que nous nous approprions ses promesses par la
foi, nous le glorifions. Plus nous nous approprions les promesses de
Dieu, plus nous le glorifions! Vous voyez qu’il y a vraiment deux
alternatives devant nous: l’incrédulité qui prive Dieu de sa gloire ou la
foi qui donne à Dieu la gloire qui lui revient. Romains 3:23, verset bien
connu, dit:
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La nature fondamentale du péché est de voler Dieu de la gloire
qui lui est due. De plus, dans Romains 4, nous avons le modèle
d’Abraham qui nous est présenté comme étant le père ou le chef de tous
ceux qui croient. Voici ce que dit Paul dans Romains 4:20-21 au sujet
d’Abraham:
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aucun droit scriptural de réclamer ces bénédictions. Nous devons
remplir les conditions de Dieu.
Une autre chose que nous avons besoin de réaliser et qui est
aussi très importante, c’est que l’accomplissement des promesses de
Dieu ne dépend pas de nos circonstances, mais de nous si nous
remplissons les conditions de Dieu. En d’autres termes, il nous faut fixer
les yeux sur les conditions et être certains de les remplir. Il ne faut pas
que nous soyons influencés par les circonstances. Ce qui arrive souvent
au peuple de Dieu, c’est qu’un croyant trouve une promesse dont il a
besoin et commence à la proclamer. Il regarde ensuite aux circonstances
et remarque que celles-ci lui sont complètement défavorables. Il en
conclut alors quelque chose comme: "Eh bien! c’est vrai, Dieu a fait la
promesse, mais ce n’est pas une situation dans laquelle il peut
l’accomplir." C’est totalement faux! C’est là où beaucoup d’entre nous
perdent leur héritage.
Reprenons l’exemple d’Abraham. Dieu lui a promis un fils
sorti de ses entrailles, qui sera son héritier. Il avait atteint l’âge de
quatre-vingt-dix-neuf ans et toujours pas de fils. Il a essayé par lui-
même et tout ce qu’il a obtenu a été Ismaël, qui ne devait pas être
l’héritier. Pourquoi Dieu a-t-il permis qu’Abraham atteigne l’âge de
quatre-vingt-dix-neuf ans avant d’accomplir sa promesse? Pourquoi
Dieu permet-il souvent que nous atteignions un stade où tout semble
impossible avant qu’il vienne accomplir les promesses que nous
attendons? Je crois qu’il y a deux raisons pratiques (bien sûr, il peut y en
avoir beaucoup d’autres). Avant tout, nous nous débarrassons de notre
propre assurance. Nous parvenons à un point où nous savons que, si cela
doit être fait, Dieu est le seul qui pourra le faire. C’est là où Abraham en
est arrivé. Il savait que son propre corps était, du point de vue de la
procréation, mort. Il savait que le ventre de Sarah était mort. Il savait
qu’il n’y avait plus de possibilité naturelle pour que la promesse se
réalise. C’est pourquoi il devait garder les yeux fixés uniquement et
exclusivement sur Dieu. Personne d’autre ne pouvait le faire, sauf Dieu.
Une autre raison est que, je pense, quand cela se produit, toute
la gloire revient à Dieu. Souvenez-vous que c’est l’objectif des
promesses que Dieu soit glorifié. Quand il y a la possibilité pour nous de
le faire par nous-mêmes, alors nous pouvons en retirer de la gloire;
quand nous en arrivons à un point où nous savons que nous en sommes
incapables et que nous avons perdu toute assurance, alors toute la gloire
va entièrement à Dieu.
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Je voudrais finir ce livre en vous encourageant à faire tout votre possible
pour réclamer votre héritage en Christ. Ce n'est ni présomptueux, ni
arrogant. David dit, dans le Psaume 116:13-14: "Comment rendrai-je à
l'Eternel tous ses bienfaits envers moi? J'élèverai la coupe des
délivrances, et j'invoquerai le nom de l'Eternel." Nous ne pouvons
mieux honorer Dieu, qu'en entrant pleinement dans ce qu'il a payé pour
nous, d'un prix si élevé. Donc, réclamons notre héritage! Que Dieu vous
bénisse.
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Cessez de vous trouver des
excuses et faîtes en sorte que
votre désir d’étudier la parole de
Dieu devienne une réalité !
Cours biblique par correspondance: ‘Les
fondations chrétiennes’
par Derek Prince
La plupart des chrétiens ont un désir sincère d’une meilleure
connaissance de la Bible. Ils savent qu’une étude suivie et
approfondie de la parole de Dieu est indispensable pour mûrir et
vivre une vie chrétienne efficace. Malheureusement, la plupart
manquent aussi de discipline, de direction et de motivation pour
réussir une telle étude. Par conséquent, ils passent à coté des
nombreux avantages obtenus par la connaissance et l’application
de la Parole. Afin de fournir une direction et une discipline
systématique dans l’étude de la Bible, Derek Prince a développé
le cours par correspondance ‘Les fondations chrétiennes’. Cette
étude par correspondance vous permet de travailler à votre
propre rythme, tout en offrant l’avantage d’un contact direct avec
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établies et efficaces et est méthodique, avec des fondements
bibliques et pratiques. Si vous souhaitez obtenir une brochure
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seulement), merci de contacter:
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