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Introduction
CHAP 1 : Cadre générale du droit
I. Notions :
Définition : Le droit est un ens. de règles de conduite qui fais régner l’ordre entre membres de la
Communauté et crée un ens. de PRESCRIPTIONS indispensable pour la commune.
But morale : concerne l’individu (par sa conscience / peut dév. des remords (=forme de sanction))
Les litiges sont réglés sur base des règles du droit mais la morale peut alimenter et influencer l’évolution
du droit.
But droit : concerne la collectivité (règles inspirés par la morale / applicable pour tous)
Sanctions = amandes/prison
Le droit permet de faire régner l’ordre et réalise des objectifs communs et garanti l’épanouissement
individuel. Son intérêt et de nous faire connaître nos obligations.
Déf. morale : ens. de règles de conduites considérées comme étant bonnes, en fct d’une certaine
conception de la vie.
Note : la loi peut difficilement sanctionner une conduite approuvé par l’opinion publique et
inversement.
Droit = obligation même si >< la morale (ex : respect de la loi sur l’euthanasie du 28/05/2002 et du
mariage homo du 13/02/2013)
National International
/!\ seul le droit pénal peut être public et privé car lors d’un accident qui implique 2 indiv. (rel
horizontale), l’Etat peut intenter une action en justice (= rel. veticale entre Etat/citoyen)
III. Sources du droit :
Le citoyen (surtout les juristes) est confronté à une multitude de normes lesquelles règlent les aspects
de la vie en société. Ces normes suivent une hiérarchie car elles n’ont pas les mêmes valeurs.
Arrêt de ski de la Cour de Cassation de Belgique (Cass., 27 mai 1971, Pas., 1971, I, p.886, avec les
conclusions de Monsieur le procureur général Ganshof van der MEERSCH) qui énonce que «
lorsqu’un conflit existe entre une norme de droit interne et une norme de droit international qui a des
effets directs dans l’ordre juridique interne, la règle établie par le traité doit prévaloir », et que cette
prééminence résulte « de la nature même du droit international conventionnel ».
A) La constitution :
C’est l’ens. des règles juridiques qui régissent le fct. de l’org. de l’Etat et les limites des droits
fondamentaux des citoyens. (ex : droit de vote, droit à l’enseignement,…)
Norme suprême dans le droit interne, toutes les règles doivent lui être conformes sauf les traités
internationaux.
Existe depuis février 1831.
Elles concernent les aspects institutionnels du pays (changer/rectifier les limites des régions
linguistiques)
Norme législative adoptée par le parlement des Communautés et des Régions (dans leur sphère de
compétences).
Art 128 C° : - Mat. personnalisable (aide aux pers. + pol. de santé)
Art 129 C° : - emploi des langues des admin., enseignement et rel.
sociale entre employé/travailleur
Le Roi adopte les arrêtés royaux (il ne les fait pas, mais il se les approprie)
Les Communautés et les Régions adoptent les arrêtés du gouvernement.
- Le Roi est chargé d’adopter les mesures destinées à assurer l’exécution des lois. (art 108)
- Le Roi peut adopter des règlements sur la base d’habilitations accordées par le législateur. (art 105)
- Le Roi tire directement de la constitution le pouvoir de prendre des mesures réglementaires dans
certaines matières. (art 37 et 107)
Cependant, Les arrêtés royaux doivent être contresignés par un ministre qui en supporte la responsabilité
politique. (Art 106)
Ce sont des arrêtés qui sont approprié par des ministres et des secrétaires d’état.
Le Roi leur délègue la tâche de prendre certaines mesures secondaires ou complémentaires. Car il
e a trop à sa charge.
Les Ministre ont également le droit de décréter des règlements d’organisation et de fonctionnement au
sein de leur département. Mais cela concerne que les normes règlementaires
Emises par des entités décentralisées, elles touchent donc plus de population.
Les provinces jouissent d’une autonomie d’après la constitution. Mais leur liberté est limitée car
l’autorité des provinces ne peut pas porter sur des matières dont la constitution ou la loi confient à
d’autres autorités.
C.3.2 Les règlements et ordonnances des communes
Les communes jouissent elles aussi d’une certaine autonomie. Trois organes se voient confier
cette tâche : le conseil communal, le collège des bourgmestres et échevins et le
bourgmestre.
Mais leur liberté est limitée car l’autorité des provinces ne peut pas porter sur des
matières dont la constitution ou la loi confient à d’autres autorités.
D. La jurisprudence et la doctrine
La jurisprudence désigne l’ensemble des décisions rendues par les cours, tribunaux et autres
juridiction d’un pays. Elle n’est pas une source de droit obligatoire mais en pratique elle est d’une
importance considérable car le juge statue d’après son intime conviction.
La doctrine est l’interprétation des règles de droit faite par les juristes à travers leurs écrits. Elle n’est
pas une source de droit obligatoire mais possède une influence car faite par des expert du droit.
Ce sont des principes évidents et obligatoires pour tous qui n’ont pas besoin d’être écrite en texte de
loi. Elles ont cependant la même valeur qu’une loi.
F. La coutume
Ce sont des lois non-écrite mais contraignante. Elles sont nées de la répétition d’un comportement
dans une société de telle manière que les membres de cette société considèrent que ce comportement
est devenu obligatoire.
Leurs buts est de compléter les règles de droit.
Justice Pénale : infliger aux auteurs de comportements répréhensibles des peines prévues par la
loi. (Ex : peine d’emprisonnement, amende, travaux d’intérêt général.)
Compétence matériel : Détermine quelle juridiction est compétente pour telle matière.
Détermine si telle juridiction est spéciale ou générale.
Les institutions
- TPI (28) : 4 sections trib. Civil : Comp. générale pour litige > 1860€
Comp. spéciale pour tous les litiges
Recois le double appel pour les litiges > 1240 €
On a la possibilité de faire un appel à la juridiction supérieure sauf si le montant du conflit < 1240 €
Ou voir les cas précédents.
Synthèse
- contravention (trib de police) : max 7j de prison et/ou amende < 25€ ex : code de la route
- délit (trib correct.) : min 8j, max 5 ans de prison et/ou amende > 25€ ex : vol, drogue,…
- crime (cour d’assise) : min 5 ans de prison ou trav. forcés. Ex : meurtre
On peut y aller à un procès seul ou assisté d’un avocat. On peut également être accompagné d’un
délégué syndical pour représenter un ouvrier ou un employé devant le tribunal de travail.
B. L’inscription au rôle
C. L’audience d’introduction
Une Personne juridique (physique ou morale) est capable d’avoir des droits et est soumis à des
obligations.
Caractéristiques : - Etat civil / type d’entreprise
- Nom
- Domicile/siège social
- Patrimoine
- Capacité jurdique / objet
La coordination = modification des articles de loi avec le reste de la Constitution (concerne la forme –
opération technique). Aspect formelle.
/!\ pas de révision si les articles ne sont pas clairement énoncés et numérotés.
Note : testament parlementaire = indications complémentaires pour donner un sens à la modification.
(pas obligatoire)
1) L’initiative : C’est le pouvoir législatif (Roi, sénat, chambre) qui peut prendre l’initiative
de modifier la constitution.
2) Points soumis à la révision : Il s’agit des articles énoncés dans la déclaration de révision de la
constitution et uniquement ces articles-là. + testament
5) Après vote : Le texte est sanctionné et la révision est publiée dans le moniteur belge avant
d’entrer en vigueur.
b) Lorsque les chambres sont dans l’incapacité de se réunir sur le territoire fédéral.
Pendant une régence, on peut modifier ce que l’on veut sauf le statut du Roi.
1.3.2 Procédure :
c) Vote : Quorum = 2/3 des parlementaires et Majorité spéciale = 2/3 des suffrage.
2.1.2 Adoption :
3) L’interprétation
3.1 Notion
L’interprétation est une révision permanente de la constitution mais également des autres sources de droit car
interprétation évolue au cours du temps d’un tribunal et d’un juge à un autre.
3 pouvoirs classiques : pouvoir législatif (création des lois), exécutif (exécution des lois) et judiciaire
(application des lois).
3) Monarchie constitutionnelle
Cela signifie que le Roi n’a aucun pouvoir spécifique. Il a toujours besoin de l’accord du
gouvernement pour agir.
4) Pouvoirs subordonnés
5) Démocratie représentative
Les parlementaires sont désignés pour représenter les électeurs et exercent le pouvoir
législatif.
6) Les libertés publiques
1) 1893
Invention du suffrage universel avec vote plural (hommes de plus de 25 ans ont le droit de
vote mais certaines personnes ont plusieurs voix comme les porteurs de diplôme du supérieur,
quantité d’impôt payé, …
Cette réforme permet aussi à la Belgique d’avoir des colonies.
2) 1920-1921
2.1 Régime électoral
3) 1965-1968
Début du fédéralisme. Adoption du texte en néerlandais de la constitution
4.1 Contenu
Cour crée à la suite du partage des compétences induites par les réformes
de l’Etat et règle les conflits entre régions, communautés et Etat.
6) 1983
La communauté germanophone obtient le pouvoir décrétale.
7) 1984-1985
….
9) 1991
Accès au trône pour les femmes aussi.
C’est la 1ère fois que l’on inscrit dans la constitution que la Belgique est un état
fédéral.
10.2.1 Le parlement
Les chambres et le sénat n’ont plus les mêmes compétences et on leur donne
des missions. La chambre des représentants devient la plus importante (seul
chambre capable de faire tomber le Gouv. + tjrs elle qui a le dernier mot).
Le sénat chambre de réflexion + lieu de rencontre des entités
fédérées (sénateurs communautaires).
10.2.2 Le gouvernement
a. Principe du Gouv. Réduit : nbr de ministres limité MAX à 15
ministres.
b. Principe du Gouv. Indépendant : Les doubles mandats députés
ministres supprimé car pouvoir différents (l’un vient du législatif et
l’autre de l’exécutif).
CF : affaire Toshiba
1) Acquis de 1831
Ce sont les séparations des pouvoirs, la monarchie constitutionnelle, les pouvoirs
subordonnés, les libertés publiques, le régime représentatif
1.1 Définition
La nation est une unité indivisible et éternelle qui comprend les citoyens actuels, passé et
futur.
Ils sont exercés de la manière prévue par la constitution. La nation ne peut elle-même exercer
le pouvoir et doit donc confier l’exercice à d’autres organes (parlement et parlements des
communautés).
Tout pouvoir accordé par la constitution à un organe est inaliénable (ne peut être
donné).
La nation détient donc des pouvoirs qui seront exercés par des organes désignés. Il n’y a
aucune intervention directe des citoyens dans l’exercice de la puissance publique.
a. Le référendum de décision
b. Le référendum de consultation
2.3.2 Historique
1.1 Le bicaméralisme
1.2.1 Introduction
2.1.1 L’élection
Chaque député est élu selon une circonscription électorale. Une disproportion peut donc exister entre
les sièges obtenus et le nombre d’électeurs.
3) Organisation parlementaire
3.1 Le bureau
C’est le prolongement d’un parti politique au sein de l’assemblée. Ces groupes politiques
reçoivent des subsides à charge du budget de l’assemblée.
Art. 43 §1 Cont.
3.4.3 Le sénat
Art. 36 Const.
Art. 75 Const.
a. Notion : Technique de prévention pour protéger les minorités linguistique et ayant pour
but de trouver un compromis entre les groupes linguistique.
b. Contenue : S’il y a nature à porter atteinte contre un groupe linguistique, la motion doit
être signée par les ¾ d’un groupe linguistique et doit être motivée.
Les ministres sont responsables devant le parlement et le Gouv. Ne peut rester s’il n’a pas la
confiance du parlement.
a. Art. 56 Const. Fait pour bien légiférer, s’informer et pour bien contrôler le Gouv.
Concernant le Gouv.
a) Système avant 1993 : on pouvait voter une mention de méfiance sur le Gouv.
Et donc le Gouv. Devait démissionner.
2 cas de dissolutions :
1) La monarchie en Belgique
La succession du trône se fait par voie d’hérédité de façon directe. Les enfants adoptés ou
conçu hors mariage ne peuvent hérités du trône.
1.2 La déchéance
Art. 88 Const. Il n’y a pas de cas ou la personne du Roi peut être déchue. Mais le
congrès s’est réservé la possibilité d’inscrire des causes de déchéance.
Par contre, il existe des causes de déchéances pour les héritiers dans l’Art. 85 al.2
Const.
Renonciation au trône : Le Roi qui n’a pas encore pris ses fonctions décide de ne pas
vouloir exercer la fonction de Roi. Cette situation n’intervient qu’à la mort du Roi
régnant.
2 questions se posent :
1. Quand et selon quelles modalités le successeur du Roi entre-t-il en fonction ?
2. Quel organe va assumer la fonction royale jusqu’à l’entrée en fonction du
successeur du Roi.
Réponse :
1. Le successeur du Roi prête serment devant la chambre au plus tard le 10ème
jour après l’arrêt des fonctions du Roi précédent.
2. Les ministres réunis en conseil vont assumer les pouvoirs du Roi pendant
MAX 10 jours jusqu’à la prestation de serment du successeur du Roi.
Si le successeur du Roi ne prête pas serment dans les 10 jours, on considère qu’il renonce au pouvoir.
1.5 La régence
2. Si le Roi n’a pas utilisé son droit d’initiative ou s’il n’a pas reçu
l’assentiment des assemblées : on va alors désigner un régent jusqu’à
le successeur désigné par les assemblées prennent ses fonctions.
3) Le gouvernement
b) Le vice premier ministre : origine coutumière et accordé pour la 1ère fois dans la
constitution en 1961.
a) Le conseil des ministres : Il réunit tous les ministres présidé par le 1er
ministre, ces compétences sont dans les Art. 54, 90, 93.
Son rôle est de délibérer et de décider la politique général du Royaume + maintien
de la cohésion et la coalition du pouvoir. Procédure de délibération dans l’Art 99
Const.
b) Le conseil de Gouv. : Il réunit les ministres et secrétaires d’états pour les choix
importants. La parité linguistique n’a pas obligatoire. Ils discutent et adoptent les
options politiques importantes.
Procédure = Après les élections, consultation royales des représentants des partis
politiques. Nomination d’un informateur qui doit présenter la situation économique
et sociale du pays. Nomination d’un formateur devant former un Gouv. Si la formation bloque,
nomination d’un médiateur. Voir Art. 96.
Avant 1993 : Le Roi avait un pouvoir discrétionnaire. Le 1er ministre décidait et le Roi
s’inclinait.
Après 1993 : Le Roi ne peut dissoudre les Chambres que dans 4 hypothèses.
La sanction est l’acte par lequel le Roi marque son accord en tant que membre du
pouvoir législatif.
La promulgation est l’acte par lequel il assure que la loi deviendra exécutoire. Le
Roi n’intervient pas au niveau communautaire ou régional.
Il permet de réduire ou de remettre les peines prononcé par un juge. Les effets de la
condamnation sont effacés. Le Roi exerce cette compétence sur requête du condamné, de
l’avocat, d’un tiers ou du parquet. Le Roi peut aussi en prendre l’initiative.
4.6 Le Roi a le droit de battre monnaie (Art. 112)
1) Introduction
Le pouvoir judiciaire a conservé son unité. La création de tribunal, juridiction est une matière
réservée à l’Etat fédéral. Il faut donc une intervention du législateur
Le contentieux subjectif : Une personne réclame le respect de son droit et le contrôle de la règle
est exercé.
Le contentieux objectif de légalité : La loi ou la règle qui sont les objets de contrôle. En cas de non-
conformité, cette loi ou règle sera supprimé.
c) annulation : L’acte annulé disparaît de l’ordre juridique pour tout le monde avec
un effet rétroactif. Il existe 2 exceptions à cette règle :
1. la théorie du fonctionnaire de fait.
2. Le principe de la continuité du service public.
C’est une compétence subsidiaire et limité car il faut un dommage exceptionnel pour
l’appliquer.
2.1.3 Le contentieux de cassation
Il y a des cas où le conseil d’état n’annule pas des actes administratifs ne casse des
décisions rendue par une juridiction administrative. Il jouera le rôle de juge de fond.
2.2.1 Introduction :
Elle est compétente pour les normes législatives, loi spéciale, loi d’assentiment à
un traité, loi budgétaire, loi de pouvoirs spéciaux, loi de validation.
2 sortes de droits : droit civils (concerne tous les individus but : assurer son droit
propre et privé) et droit politique (permet à chacun de participer à l’exercice de
la puissance publique et de jouir de certains services publiques). Un droit et soit
civil, soit politique.
Un tribunal sa caractérise par son assise territoriale et par sa spécialisation.
a. Le tribunal civil : il possède les compétences pour tout ce qui n’a pas été
attribué à d’autres tribunaux. Il est donc divisé en plusieurs chambres ayant
chacune une spécialisation. (S’occupe des litiges supérieurs à 2500 €)
b. Le tribunal de la famille et de la jeunesse : nouvelles juridiction qui traite
de tous les litiges de nature familiale. Ce tribunal est divisé de 3 types de
chambres (Famille, jeunesse et règlement à l’amiable).
c. Le tribunal de commerce : présidé par un magistrat professionnel et de 2
assesseurs qui sont des commerçants ou des cadres. Ils jugent les différents
entre commerçant dont le montant est supérieur à 2500€.
d. Le tribunal du travail : présidé par un magistrat professionnel et de 2
assesseurs dont un est représentant syndicale et l’autre désigné par
l’organisation des patrons. Il traite les litiges pouvant subvenir entre une
entreprise et un travailleur. (Droit du travail et droit sociale)
C’est la plus haute instance judiciaire belge. Elle peut casser le jugement de la
cour d’appel si elle juge qu’il y a eu violation d’une loi pendant le jugement. Si
ce fait est avérer, elle casse le jugement de la cour d’appel et renvoie l’affaire à
un tribunal compétent mais différent des premiers.