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Ontario Council of University Libraries

http://www.archive.org/details/lasaintebiblepol07vigo
LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
DU MÊME AUTEUR

Manuel bibliqne ou Coure d'Écri tare Sainte à l'usage des séminaires Amum Tuum
,. A. Bbassac. Douzième édition. 4 vol. ln-12.

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Les Livres Saints et la Critique rationaliste. S dont des


incrédule* contre le* Sainte* Écritures, par F. Vicoi mns d'après les mo•
miment* par M. l'abbé Dommum, Cinquième .tiition. vol. in-8*. Parie, Rog«
M '

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Carte de la Palestine, pour -tude de l'Ancien et «lu Pestamenl


haut sur »r\39 de large, imprima quatre cou • htion. 1898. -ret
ir • •
Cbernovi/ 1

Achetés a\<c le Manuel biblique fr. 60


La Bible et les découvertes modernes en Palestine, en Egypte et en Assyrie, par
\ .,•» i.-.i \: avec .-ut. -s. pians ot Illustrations, diapré• le» monuments, par II. Pabl

lard, arcli •
roL In-li Pari• 1 fr. •

Die Blbel und die neneren Entdeokungen in Palœstina, in Aegypten und in Assy r
von F. Vwoi'boux. Autorialrte Uebenstnag von Jo*. Uuca, Pûurer ron ViUmar. roL h
Mayenec, Press Kireabsim•
Le Nouveau Testament et les découvertes archéologiques modernes, un
diaprés les monamenta, Deuxième édition* IroLin-lS I

Mélanges bibliques. La Cosmogonie mosaïque d'après les Pères de l'Église, n


d'étude* diverse* relative* i l'Ancien e> tu Testant• dion
naturelle de* n. iscriptions et le* mine* du Le*
BéikésMi de la BièÊÊ. *\ê livre det Proverbe* et la fourmi. Susanne : —
de a• — Le* Samaritain* au temps de Jésus-Christ. La tiif/le et — lu Critique, réponse
et de Jmintcas tU M- iie>
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La Sainte Bible selon la Vulgate, traduite on français par M. l'abbé < <

. appendices, et Index archéologique par F. \ n. <>i ma• ;*eule approuvée après


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tribué en divisions
al ondalrei tl«-s Ui Introdueti
les nonmreuscs; 4° Cppefl illustrations archéologiques. 5 vol. i;

H sera tiré quelques exemplaire* sur papier indien, permettant de réunir les 5 tome* en i seul te
Nouveau Testament in-18 (neu rone éditioi par MM. Glairi
Iradaet par le Saint-Siège. Avec noti-N nouvelles, introduci —
appendices, concorde•. — U's. tableau synoptique de l'His
Jésus-Christ , index an• — . —
table <l<-s Bpttres el des Évangiles de toui
cédés de la Messe et des Wpivs. vol. In-18. Paris, Boger et Cbernovi]
l ... 2 fr. •

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Les Sainte Évangiles, Mii\i> des Actes ta


Apôtres, précédés de la II vol.
18, papier teint••, filets rouges. Paris, Roger et Chcrnoviz 1 fr. 50
EN COURS DE Pt'BUCA I

Dictionnaire de la Bible, contenant tous les noms de personnes, de lieux, de plantes, disais
mentionnés dans Saintes Écritures, les questions théologiques, archéologiques, scientifli
les
nques. relatives à l'Annen et au Nouveau Test --s sur les commenta'

ancienset modernesavec de n- ml biques. Ouvrage


plans, de vues des lieux, de reproductions de médailles antiques, de fac-similés des manusc
de reproductions de peii' If bcarcHeft sasyriens, égyptiens, phénic
un grand Demi
lu fascicule, in-4*, de colonnes 3 5 fr.

rfKMMuruii ri»«is-wt>ot tt t'•. — ni»u. (sisk).


*
LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
CONTENANT LE TEXTE HÉBREU ORIGINAL, LE TEXTE GREC DES SEPTANTE,
LE TEXTE LATIN DE LA VULGATE,
ET LA TRADUCTION FRANÇAISE DE M. L'ABBÉ GLAIRE

AVEC LES DIFFÉRENCES

DE L'HÉBREU. DES SEPTANTE ET DE LA VULGATE ;

DES INTRODUCTIONS, DES NOTES, DES CARTES ET DES ILLUSTRATIONS

Par F. VIGOUROUX
PRftTRB DE SATST-SCLPICB

NOUVEAU TESTAMENT
Tome VII

LES QUATRE ÉVANGILES. — LES ACTES DES APOTRES

PARIS
R. ROGER ET F. CHERNOVIZ, LIBRAIRES-EDITEURS
99, BOULEVARD RASPAIL, 99
1908
Droits réservés.
NIHIL OBS l \ l

H. GrARRIOUET,
Suji. -
S.

IMPRIMATUR :

Pu i. die 10 mardi l9Qs.

f LlO ÀOOLPHOf
An!.
EXPLICATION

DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS CONTENUS DANS LE TOME SEPTIÈME

1. — Textes grecs.

Nous reproduisons le textus receptus du Nouveau Testament vulgarisé par les


F.lzivirs.

Quant aux variantes, on remarquera qu'elles sont en général peu importantes,


ou proviennent parfois des fautes des mss. ou des omissions par suite d'homoioté-
leutie. Le textus receptus est basé plutôt sur les mss. écrits en minuscules, et le

texte de Tischendorf sur les anciens mss. (surtout le codex Sinaïticus) écrits en on-
ciales et découverts ou mis en relief par lui. Ces anciens mss. sont d'ailleurs peu
nombreux et de valeur, inégale, il ne semble donc pas possible qu'on puisse faire
beaucoup mieux aujourd'hui que saint Jérôme au iv c siècle.
Lorsqu'il constituait la Vulgate, les deux seuls manuscrits qui nous restent de son
époque auraient peut-être été les plus mauvais de ceux dont il disposait. Les
manuscrits occidentaux grecs-latins (D, codex Bezae et Claromontanus) sont inté-
ressants à cause du nombre des transpositions, omissions et additions qu'ils pré-
sentent, mais il est fort à craindre que ces modifications n'aient été introduites dans
le grec d'après des exemplaires latins, car ceux-ci étaient précisément caractérisés
par des modifications de ce genre. Comme l'écrivait saint Jérôme Si latinis exem- :

plaribus fides est adhibenda, respondeant quibus; tôt enim sunt exemplavia psene
quoi codices. Sin autem veritas est quierenda de pluribus, cur non ad grxcam
originem revertentes, ea quse vel a vitiosis interpretibus maie reddita vel a prx-
sumptoribus imperitis emendata perversius, vel a librariis dormitantibus aut ad-
dita sunt, aut mutata corrigimus?
Les variantes que nous donnons ont donc surtout pour but de montrer les modi-
fications qui s'introduisent dans la tradition manuscrite et ne prétendent pas être
les matériaux d'une reconstruction, car — nous l'avons dit — on ne peut mieux
faire aujourd'hui que n'a fait saint Jérôme, du moins dans la mesure indiquée par
lui : « le sens de la Vulgate est celui des manuscrits grecs du iv° siècle, les détails

seuls n'ont pas été modifiés par saint Jérôme et peuvent donc n'être pas conformes
aux anciens manuscrits ». Cf. In Evangelistas ad Damasum priefatio. Cette phrase
devra servir de règle à qui voudra, avec l'aide des variantes et de la Vulgate, re-
toucher le texte grec pour le rapprocher davantage du texte primitif. Cette recons-
titution est d'ailleurs toujours personnelle et discutable, c'est pourquoi nous avons
préféré reproduire le texte qui a pu se dire pendant longtemps ab omnibus recep-
tus. (Ed. Elzévir de 1641, préface, p. 3.
\. : >

II. , \ \ ET SIGNES INSÈRES DANS LES ViiiUMl.s «. i;l < «,>UB8.

i. UQLM8nfDH)UAWTLB8MAltU9CUT8 0ULMSDtri RBCQUMi

« Cette lettre indique les variantes empruntées au Codex Alexandrinue, ma-


rins. rit datas! de li deuxième moitié du siècle, offert en 1098 au patriarche
.1 AI. A.uHlrie, et conservé aujourd'hui à Londres, au BrttUh Muséum dex
Alexandrinus a «te <<lit«'• par C. G. \\<1«•. 1786, et B. II. Cowper, 1860, « t NOTO-
dnit défraie en phototjjnie, Londres, 1879>1880. Il n<• eontienl plus : Matth., —
xxv, 0; Joa., iv, 30 — nu, 53 et II Car. i\ . 18 — ui, .
Codex Vatioanus, du milieu «lu •. conservé ;i la Bibliothèque «lu VatictJ
C'est ««' in.inuscrit qui a servi «I.• bas.• à l'rdilion sixtitu• «le I â.ST, ou t<• rtus /
de L'Ancien Testament, que nous avons reproduit dans la Polyglotte. 11 n<• OOOtiei
plusHabr», i\. 14 tin. Tim.. Tit«\ riiil. et lApoc.
C Cette lettre désigne le Codea Epliracmi Syri reecriptuê «lu milieu «lu v* siècl•

Il ne renferme plus que des fragments de tout le Nouveau Testament.


D Cette lettre désigne, pour les Évangiles et les Actes, le Codex Jiezœ, du • siècle,
conservé actuellement à Cambridge et, pour Isa Kpitres de s;iint Pan], Ve Codex Cla•
-

rornont /ruts, «lu\i ou du vu' siècle, conservé à Paris. I <>ndsgrec, 107. Cee deux
manuscrits D portent te latin en face du grec.
I

Cette lettri- «1. signe, pour les Kvangiles, le Codex BaeUeenaù, K. I\ 18 lu mi-
lieu du vin* siècle; pour les Actes, le ( 'odêX Loudianue, de la lin du vi e siècle, con-
servé à Oxford et, pour les Kpitres de saint Paul, le San-Germaneneie «lu i\ ne de,
conservé aujourd'hui à Saint-Pétersbourg, qui est une copie «lu (lammontanus D.
> Lettre désigne pour les Évangiles le Codn Boreeii, du i.v siècle, conservé
àUtreohf «, pour les Kpitres «1«• s, mit Paul, le Codex Augienois, du i\ siècle, con-
servé à Cambridge.
Cette lettre désignais Codex Sinatticut du i\ siècle. Cf. Introduction générale,
t. I. p. \\. Ce manuscrit renferme tout le Nouveau Testament.
-* Cett.• lettre désigne le Cedex S&ngoUensiê 18, da i\ sied.•, «jui contient les

giles avec une version latine intérim. -aire.


Nous n'indiquerons pas d'autres msnnserits. Tous s..nt décrite longnomanl «1 ail-

leurs dans les Prolegomena que M. C. K. Gregory écrit pour Ylùliti «

tied mttjor de C. Tischendorf (t. III, Leipzig, L884, y. 887 ^«j.


Sous cette lettre sont réunis «les manuscrits moins Importante qui s 'gnt

plus haut.
(
'
Cette lettre désigne les éditions de J. Griesbach. G' désigne plus partit u

ment l'édition de Halle 1788) et G J


celle de Leipzig (1805).
G rell. désigne Griesbach et les autres, c'est-. «-«lue : Knapp, Schola, Lachmann,
lehoadorf, Hahn, Thatta•
II Otte lettre désigne l'édition de A. II. «lin Leipzig, 1840).
t te lettre désigne l'édition de G. C. Knapp Hall.•. 1797).
tte lettre désigne lee éditionsde l Laehmann. I.' désigne plus partioolil
ment l'édition grecque Berlin, 1831 et L* l'édition grec-latin Berlin, 1C
EXPLICATION DES SIGNES. vu

Cette lettre désigne le Textus reeeptuë (Elzévir 1624).


Cette lettre désigne l'édition de J. M. A. Scholz (Leipzig, 1830).
Cette lettre désigne les éditions de C. Tischendorf. T2 désigne plus particulière-
ment VEditio octava major (t. 1, Leipzig, 1869; t. II, Leipzig, 1872) et T' les édi-
tions antérieures (Leipzig, 1841, 1859; Paris, 1842 .

Cette lettre désigne l'édition de C. G. G. Theile (Leipzig, 1844 .

Quelques autres éditions sont indiquées dans les variantes par le nom de leur
auteur sans abréviation. Tous les détails désirables sur les éditions sont donnés
dans les Prolégomènes de C. R. Grégory déjà cités, p. 202 sqq.
F. Nau.

II. - SIGNES.

-J-
indique une addition, et doit se traduire par habet ou addit, habent ou
addunt.
* indique une omission, et doit se traduire par omittit ou omittunt.
: marque que ce qui suit est une leçon divergente ou une traduction différente.

[ ] indique que l'éditeur dont le nom est enfermé dans les crochets, place la

leçon suivante entre crochets dans son édition.

III. — ABRÉVIATIONS.

a. veut dire ante.


al. — alii ou alibi.

ait. — alterum.
ait. m. — altéra manu.
c. — contra.
cett. — ceteri.

dist — distinguit (indique qu'on fait intervenir un


signe de ponctuation).
e ou ex conj. — e conjectura.
eti. — etiam.
— fin. — usque ad finem.
in. — initio.

in f. — in fine.
interp. — interpungit variantes consistant dans une
ponctuation différente).
inv. ord. — inverso ordine.
1. — loco.

P• — post.
pr., sec, tert. — primum, secundum, tertium.
pen. — penultimum.
praem. — prsemittit.
pr. m. ou man. — prima manu.
.!« \

§ec. m. — Mec tt ml ti iinmii.


i.ll. reliqui.

s. — eive.
il un ehilTn• . %-risiiulus seq tiens un perMtCttli Meqw
8C. s ril

— similiter.
s<|. — seqitens.

tOt, totitm.

ult. — ultimum.
un.• . intl. — uncw imiudit.

\w Mil » : D*aprèe oee expHcaftione :

m nuitée de page 392 qui sont

. la

.
I :

30. D* uct' hADL 32. D oî nIM iT*«v 1) -..; U


,
ot

)
: : : . :

HABT p. xet. .53. LT :;.;. G Ml I.îh'îV 4[L 2


] + in .

Se liront donc

I I <lex
:

Bezœ omet -t' . Les inss. Sinaïticus, Al.-xamlrinu-

avec l'édition l.arlnnann portent


mes. Siiiiiiti.us et V;iticanus

.
... y. 32.

avec Lédition de Tischendorf portent


Le Codex Bezœ porte
. ot Jttov.

I
Lee

.
porte Les mss. Sin;iïiirus. Alexandrinus. Vaticamu el l'édition

)
:

! I
\m 1i< ndorf omettent [après xat. \. 33. Le• éditions de Lachmana el de
Tieehendorf portent f. 36. Lee «litions de Griesbach, de Lai lnnann. <1

'.
<

s. thendorf el «le Thefle ometteol Les éditions de Knapp et de Bahn porteoi


ces deux mots entre eroehete. L'édition de Lachmann ajoute (à la fin eiut.

?6 ; l'édition de Berlin, 1842, porte ces mots entre crochets.

Dose ce tome septième, le texte grec neœpfBl . été nvu par M. 1.

professeur .1 1 Institut oathoHqœ de Paris, qui a également releré lee variante•


et noté les principales divergences «jui existent entn 1. texte grec et la Vu!.
— I nces placées à droite de la version français•• mit été eolligées par
M .1• M ut.l. .liaimin.• d,- l'r.jus, auiu.'.niiT île 1 li.'.pit.il «IHn.t.s. 1 mit -e qui
regarde l'agenreiiimit du latin et du fraacaia, les divisions et annotations. ,st «lu

.1 M l'abbé Igonel, pr. in 1er vicaire de Saint-Antoine des Quin/


LES ÉVANGILES

tous les livres de l'Écriture, l'Évangile est le plus divin.


« La sagesse éternelle, qui est engendrée dans le sein du
Père..., se rend [particulièrement] sensible par la parole de
1 Evangile... C'est là, en effet, que nous la voyons, dit Bos-
suet. Ce Jésus qui a conversé avec les Apôtres, vit encore

pour nous dans son Évangile, et il y répand encore, pour notre salut, la
parole de vie éternelle. Comme il était le Sauveur de tous, il devait se mon-

trer à tous. Par conséquent, il ne suffisait pas qu'il parût en un coin du


monde, il fallait qu'il se montrât par tous les endroits où la volonté de son

Père lui avait préparé des fidèles. 11 a paru dans la Judée par la vérité de
s;i chair, il est porté par toute la terre par la vérité de sa parole ».

« Jésus-Christ, maître de sa doctrine, la distribue tranquillement, re-


marque Fénelon; il dit ce qu'il lui plaît, et il le dit sans aucun effort; il parle
<lu royaume et de la gloire céleste comme de la maison de son Père. Toutes
- grandeurs qui nous étonnent lui sont naturelles ; il y est né, et il ne dit
que ce qu'il voit, comme il nous l'assure lui-même ».

« Une parole de l'Évangile, dit encore Fénelon, est plus précieuse que tous
les autres livres du monde ensemble; c'est la source de toute vérité ».

Monnaie d'HCrode le Grand (, 1, p. 11).

BIBLE POLYGLOTTE.
..

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT MATTHIEU

INTRODUCTION

w iKiit du premier Evangile est l'apôtre sainl Matthieu. Il m v

;i «| ii u m• voix a égard dans la tradition. I Pèrei


• . ni égalemenl ;• dire que cet Évangile a paru avanl tous lea
antres, que saint Matthieu 1 ;i écrit en hébreu pour l'usage des
chrétiene de Judée, avanl de quitter ce paya pour ;•• prêcher
l.t foi parmi lee Gentils, entre l'an 45 et l'an 48, un peu avanl que sainl
Paul écrivît ses premièrea ËSpltrea. Quant ;> la version grecque du texte hébreu
• .• saint Matthieu, il est certain que, ai l'auteur ae l*a pas faite lui-même,
comme Josephe a hit la traduction de sa Guerre des Juifs, elle date du moins
du tempe des apôtres et ;« <lù être approuvée par eux : car <!••> le pi ecle,

et avant la mort de saint Jean, elle était citée et reçue par toute l'Église
l'autorité des textes inspirés; • e'il en avait été autrement, on aurail
peines s'expliquer la disparition du texte hébreu.
rangilede sainl Matthieu n'esl pas proprement une histoire, tinebiog
plue. On \ trouve »'• ane esquisse delà rie du Sauveur et un sommaire de
sa prédication. Maie les i;ùts tiennent |>;i> une grande place; ils sont peu
iiM;iii<-i.--< et souvent groupés, comme les discours, suivanl leura analo-
! irdre chronologique luit défaut, ;m>>i bien que les dates. Lie dessein
il•• l'auteur est doue, avant tout, dogmatique .• moral. Ce qu'il se proi
c'est <!»' montrer ;i ses lecteurs, ce qu'il ;i prêché jusque-là de vive voix, que
Jésus est le Messie promis an peuple juif, qu'il faut croire à sa parole, accepter
es maximes, entrer dana Église, et se conformera u a'at-
tinli.-t-il .i signaler dans »;i personne toutee les prérogatives que les pro-
phètea ont attribuées au Messie, celles de roi, de législateur, de tnaumatu
(•• prophète, de souverain prêtre. \ tous ces points de vue, il ;i soin de faii

remarquer l'accord des prophétiea ;i\•••• les faite qu'il décrit.


Cet Evangile été appelé quelquefoia l'évangile du royaum*

ici

qu'on y annoncée et souvent désig


• • i
nom l'œuvre que le
de Dieu venait accomplir en ce monde; mais l'auteur soin <• faire aent ;«

spirituelle, qu'elle ;i |»

lin le salut des âmes.
INTRODUCTION A L'EVANGILE DE SAINT MATTHIEU.

Ses vingt-huit chapitres se divisent en trois parties: les premières années


du Sauveur, sa prédication, ses derniers jours. Les premières années du Sau-
veur remplissent dois chapitres, dans lesquels il est surtout représenté comme
roi, i-iii. Ses derniers jours, depuis le commencement de sa Passion jusqu'à
son retour au ciel, en occupent trois également, xxvi-xxvm Notre-Seigneur
:

y paraît comme prêtre et victime. La partie intermédiaire, la seconde, est de


beaucoup plus considérable, iv-xxv. Si Ton en fait deux sections, on aura d'a-
bord sa prédication dans la Galilée, iv-xvin, puis son ministère, si laborieux et
si combattu, dans la Judée, xix-xxv. La première fait voir en lui le législateur,

iv- vu, et le thaumaturge, viii-xvni. Dans la seconde, xix-xxv, il agit en pro-


phète il enseigne, il reprend, il prédit. Mais ces points de vue s'entremêlent,
:

et il parait plusieurs fois sous le même aspect.


Les caractères de cet Évangile s'accordent sur tous les points avec le témoi-
gnage de la tradition. On ne peut s'empêcher de reconnaître, en le lisant, que
l'auteur était Juif, qu'il avait été témoin des faits, qu'il écrivait pour les Juifs
de Palestine, à une époque peu éloignée de la mort du Sauveur, enfin qu'il
avait bien le caractère et les dispositions que devait avoir saint Matthieu.
1° L'auteur était juif de naissance. —
Ses citations indiquent un homme
versé dans l'étude de l'Ancien Testament et dans la méditation des prophètes.
Son langage dénote un habitant de la Palestine qui a reçu une éducation juive
et qui est habitué à parler l'idiome de son pays. A ses yeux, la maison d'Is-
raël est toujours la maison de Dieu tous ceux qui en font partie ont le Sei-
;

gneur pour père, Jérusalem est encore la cité sainte, malgré son déicide le ;

temple est encore le lieu saint. Les hébraïsmes et les répétitions ou oppositions
paralléliques surabondent dans son style. Enfin l'aspect de la Galilée, son
ciel, ses campagnes, son sol, ses troupeaux, ses figuiers, ses montagnes, ses

torrents, son lac, s'y reflètent comme ils durent se refléter dans les discours
de notre Sauveur, dans ses paraboles, ses comparaisons et ses images.
2° Il a été témoin des faits qu'il rapporte. —
C'est ce qu'il suppose évidem-
ment, en retraçant en détail les actions du divin Maître, et surtout en repro-
duisant ses discours avec tant détendue, sans jamais indiquer aucune source,
ni donner d'autre garantie que son témoignage. A la vérité, ses récits sont
moins circonstanciés que ceux de saint Marc, il ne suit pas Tordre des temps
aussi fidèlement que saint Luc mais cette particularité s'explique par le but
;

spécialement dogmatique de sa composition. Quant aux discours, qui tiennent


la plus grande partie de son ouvrage, si l'auteur ne les avait pas recueillis de
la.bouche du Sauveur, il faudrait dire qu'il les a inventés ou qu'il les a rédigés
d'après la tradition mais, dans ce cas, ces discours conviendraient-ils si bien
;

au caractère du Fils de Dieu, à sa dignité, à ses lumières, à sa sainteté ? Y


trouverait-on ce naturel, cette élévation, cette placidité, ce charme ? Il nous
semble voir trop d'unité dans le fond et dans la forme, trop de pureté dans la
doctrine, trop de noblesse et de simplicité dans le langage, pour n'y pas re-
connaître une reproduction directe de l'enseignement du divin Maître. C'est
un assez grand honneur pour l'Evaiigéliste d'avoir reproduit sans altération
cette morale et ce style.
iN \ LKVANGILE DE 9AINT MATTHIEU

// écrivait pour 1 -•-•lin• pOUT les Jllifi de Palestine


convertis an christianisme. — S'il avait destiné ion Evangile utile, il te

proposerai! do entre but, il marche; il insisterait sur d'au-


suivrait une antre
point•; il forail moins d'emprunts à l'Ancien Testament; il parlerait
antre langage. A «pii j>»»ti -il s'adresser, linon à des .luit-, quand il annonce la

renne du royaume de Pieu, qnand il établit l'autorité du Sauveur eur m «jum lit**

de M ;
i.iimI il lui applique les prédictions des prophètes, quand il com-

mence pardécrii qnand il l'appelle le Bis de David, qnand il

parle da lieu tainte\ de \& sainte cité, quand il mentionne sans nulle • \pli<a-

ti,.n lea !<" -.ilii -. lai lofa et usages da pays, quand il met les Ventile sur la
les <

même ligne <|u•- les pubKcains, quand il rapporte avec tant de détaile les in-
vectives «lu Sauveur contre les Pharisiens, quand il fait entendre que <•

I,• ! est uni et qu'une antre Eglise, ane Église tmiverselli


aines, etc. .'
Maie si c'est I des Juifs convertie qu'il destine ion
ne peut être qu'à ceux de !; Palestine, car Hh ne formaient nu.•.
particulière qu'en Judée, et partout ailleurs ils étaient môles avec les Gentils,
i / a composé son livre de bonne Asti u il•• tempe a/ai s
ion du Sauveur. — Puisque l'auteur est an apôtre, «-t qu'il destin
s Juifs de la Palestine, il ;< «lu l'écrire lorsqu'il était au milieu (feux,

avant la dispersion dn collège apostolique, <l<• l'an '»•">


à l'an &8 an plus tard.
Si l'on «
ipare cet Evangile avec les deux autres synoptiques, on esi conduit
à la même conclusion, caril est visiblement le plus ancien. < m conçoit saint
. disciple de saint Pierre, abrégeant saint Matthieu et retranchant de l II-

.. il.• hébreu ce qui était sans intérêt pour les Romains. On conçoit saint
Luc, disciple de saint Paul, complétant les Vfé ires des premiers !

listes, et dans leurs récits l'ordre et la correction qui y


s'efforçant de mettre
manquent Mais on ne concevrait pas saint Matthieu, nn témoin oculaire, on
ipôtre, prenant pour guide dans beaucoup d'endroits un simple disciple, pa-
raphrasant saint Marc, traduisant saint Luc dans un langage moins correct et
irtant à dessein <l<• l'ordre dur logique. Matthieu l<• publicain a donc
I.• premier à écrire l'Evangile, comme Madeleine la pécheresse été la pre- ;<

mière i annoncer la Résurrection.


5° Lei dispositions qu'il manifeste conviennent parfaitement a saint Mat-
thieu. — Le style de cet écrit est simple, nniformeet peu soigné. C'est partout
la même manière de passer (l«-s faite aux discours et des discours ;hix faite.
Le m..! alors se trouve répété près de cent fois. Néanmoins cette rédaction,
et surtout l«-s citations de l'Ancien
Testament dont elle supposent •
.

culture d'esprit que la plupart des Apôtres n'avaient pas. >r, l'emploi que <

>.iiui Matthieu remplissait, avant son apostolat, demandait précisément nn


particulier d'instruction. Rien d'étoonant <pi*il soit le premier à qui on
ait d< et '|ni ait entrepris «I•• tracer one esquisse de le prédication «lu

Sauveur. De pins, on fail tteur «lu premier Évangile B'exprime


avec une précision reniaj-qnable, lorsqu'il s'agit «I.• cens et d'impôt. 9 — I

pas moina remarquable. Saint MatUûen trouvait, comme saint


:

Paul, un sujet de confusion dans la première partie de sa vi••. .-t il


INTRODUCTION L'ÉVANGILE DE SAINT MATTHIEU.

que lui seul, entre les disciples du Sauveur, pouvait se plaire à rappeler son
ancienne profession de pnblicain. Or c'est précisément ce qui a eu lieu. Comme
il avait changé son nom de Lévi en celui de Matthieu, don de Dieu, au moment

où il s'attachait à Notre-Seigneur, lorsque saint Marc et saint Luc rapportent


le fait de sa vocation et qu'ils font connaître son premier emploi, ils ont soin de
ne le désigner que par son ancien nom, afin de ne pas associer dans l'esprit des
fidèles l'idée d'un apôtre avec le souvenir d'une profession odieuse. Mais le
premier Évangéliste ne songe pas à rien dissimuler il dit simplement Mat- :

thieu, ou le publicain; et il indique le bureau qu'il occupait à Capharnaum.


Cette observation a été faite de bonne heure nous la trouvons dans Eusèbe, :

saint Jérôme et saint Jean Chrysostome. On peut y joindre une autre re-
marque du même genre. On sait que le Sauveur envoya ses Apôtres prêcher
l'Evangile deux à deux. Les trois synoptiques qui rapportent ce fait mettent,
comme compagnons d'apostolat, au quatrième rang, saint Matthieu et saint
Thomas, mais avec cette différence que le premier Evangéliste donne la pre-
mière place à saint Thomas et que les deux derniers la donnent à saint Mat-
thieu. Quiconque tiendra compte des leçons données par le Sauveur à ses
Apôtres et du sentiment qu'on a toujours eu de leur vertu, croira volontiers
que c'est saint Matthieu lui-même qui s'est mis ici au second rang, tandis que
ses collègues le plaçaient au premier (L. Bacuez) (i).

(1) Toutes les citations de M. Bacuez faites dans ce volume sont tirées du Manuel biblique.

Brochette* de sauterelle• offertes en tribut »u roi d'Assyrie (III, 4, p. 15). (D'après l»yard).
AAAàAAAàA

!) JESU CHIUSTI EVANGELIUM


SECUNDUM
SÀNCTUM

! III II

. /; /- ,'. / I. Liber _• n< rationifl Jeea Chriati


'

David, lilii Abraham.

,-
filii

**(< " ./.. Alirali.uii genuit I-


-'
lUtem
. t at nuit Jacob. Jacol) autem génuit Judara
,
t

Iniihtr '- •
(iratrea ejue. 'Judas autem gênait
.• xui IMiarrs et /ar;un de Tliamar. Phares

,
autem génuil Eeron. Esron autem ^«'-nuit
*• " '. 1 Aram. Aram autem génuit Aininadab.
'

<• \ ,
2V««a<<
'.//- Aminadab autem génuil
son autrui génuit Saimon. Sahaoa au-
tem génuil Booi de Rahab. Booa autem
; /.,;_ : /. ]:\• : gênait >!»t'J ex Ruth. )bed autem genuit
< <

>' ''• .7 hjè •


,
Jease autem génuil David regem.
l:aaai, i>haoui •
David autem rex génuit Salomonem
rvt ex ea quel luit Sàlomon aut. un
-- génuit Roboam. Roboam autem génuit

',
,
>'. îx n>v Otnim\ ' -<</.i>inùv Aliiatn. Abiaa autnu génuit Aaa. Aaa '

< , /,o*e
'

*<
'.//,
autrm génuit Joaaphat. Josaphat autrui
génuil Joram, Joram autem genuit
Oziam. • Oxiae autem génuit Joatham.
Joatham .tut. -ni génuit Achat. Achai au-
),
, tem génuit Bsecniam. "' Bteohiaa autem
9
roi /

liiruii ffê
'
génuit M. m. Bsen. Manâaees autem
/ nuit Amon Anton autrui u muit Jos r

»' autem génuit Jecnoniam et Ira


\
»fc

'.II /( très eju^ in Iranamigratione Babylonia.

| rlaq l.• Cureton porte I.

iuatr<•, p:ir <>pp<>*ilion au Itialettaron);

mnmriaç '<>. 1.1. I.i.l . 1 ,


|

* m*». portent

vtïê. 4• L•*: fYmomh


IfoJ
lu- I
kABCDT:
MB
- 8. Joram engendra Oiia*. Cureton ci la version
étbtopfei portent • Joram œtoow en..
Joas; Joaa en-
toV Ityoria*. Atnasla ; Amasia eniren•
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT MATTHIEU

I. — *' rc
1.Livre de la généalogie de Jésus- ..il.
1
I m• il
I Partie. Vie cachée du Sauveur,
hri.li al.
fils de David, fils d'Abraham. Abraham
<
Christ, I-II.

- Abraham engendra Isaac. Isaac ad Oavid,


Gen. 21, 3 : I• Généalogie de Jésus-Christ. I. t-17.
Ï5: 29, S>.
engendra Jacob. Jacob engendra Juda 23,Kom. 3. 1,
-2 Enfance et vie cachée, I. 18-11.
Luc.
et ses frères. 3 Juda engendra de Tha- Hebr. 3.7, 14.
34.
1° Généalogie de Jésus-Christ, I, 1-17.
3v ».
mar, Phares et Zara. Phares engen- Gen. Luc. 3, 33. I. 1-17. Généalogie de Xotre-Seigneur. Cf. Lue,
dra Esron. Esron engendra Aram. 1 Par. î, 4.
Par. 2. 9,1
m. 23-38.
Fils de David, (ils d'Abraham. D'après les
'•

Aram engendra Aminadab. Ami- Xom.


10.
1. 7,
I.
antiques promesses divines, le Messie devait avoir
nadab engendra Xaasson. Naasson 12. Abraham et David pour aïeux.
Luc. 2. 33.
3. De Thamar. Les Pères font remarquer qu'il
engendra Salmon. 3 Salmon engen- 1
J..~.
Reg.
:-. 1.

16. 1.
est fait mention dans la généalogie du Christ de
Eu th. deuv femmes coupables (Thamar et Bethsabée) et
dra de Rahab. Booz. Booz engendra 4, 13,
de deux étrangères Rahab et Ruth), pour mettre
de Ruth. Obed. Obed engendra Jessé. le. 11, 1. en relief la conduite miséricordieuse de Dieu dans
l'œuvre du rachat de l'humanité-
Et Jessé engendra David, roi. 3-4. Esron... Saasson. Quelques anneaux inter-
médiaires sont omis ici. puisqu'il n'est fait men-
tion que de trois générations, entre Esron et
Naasson, c'est-à-dire pendant la période d'environ
quatre cents ans que dura le séjour des Hébreux
David, roi, engendra Salomon, a David ad en Egypte.
,;

transnii- 8. Ozias n'était pas fils immédiat de Joram. Jo-


de celle qui fut femme d'Une. " Sa- _ lillll.lll. ram fut père d'Ochozias qui le fut de Joas; et Joas
I .1

î Reg. lî, 34
lomon engendra Roboam. Roboam 11,3.
;
eut pour fils Amasias, père d'Ozias. On croit que
1 Par. 3. 10. saint Matthieu a passé Ochozias, Joas. Amasias,
engendra Abias. Abias engendra Asa. 3 Reg. 11. 43. pour conserver la distribution de cette généalogie
2 Par. 14-20. en trois parties, chacune de quatorze générations
s
Asa engendra Josaphat. Josaphat 4 Reg. S,
(y. ), et peut-être aussi à cause de leur impiété,
18, 24: 11. 2:
engendra Joram. Joram engendra 12,21.14.21 :
ou en lin. à cause de l'arrêt prononcé contre la
15, 5 16. :
maison d'Achab, dont ils étaient descendus par
Ozias. 9 Ozias engendra Joatham. 5 Par. ÎS. Athalie, leur mère (III Rois, xxi, 21). Au reste,
4 Reg. IS, 5. c'est la coutume des Juifs, et même des Orien-
Joatham engendra Achaz. Achaz en- 1«. 3S, 3. taux on général, d'omettre plusieurs descendants
m• Il•
;:: et.;

gendra Ezéchias. 10 Ezéchias engen- 19. 35 ÎO. : 1 :


dans leurs généalogies, parce que leur but est de
3, 5, 6. faire connaître certains personuages illustres
dra Manassé. Manassé engendra 4 Reg. Il, 3 ;
plutôt que de présenter une énumération com-
16. 5, 6, plète de tous les individus appartenant à l'échelle
Amon. Amon engendra Josias. 1 Jo- 2 Par. 33. 11-
'
généalogique.
13, 2Î,Î3;34,3.
sias engendra Jéchonias et ses frères Jer. II. Josias engendra Jéchonias. Jéchonias était
Eccli. 49, 1-2.
1, î.
en réalité fils de Joakim et petit-fils de Josias. —
vers la transmigration de Baby- 2 Par. 35, SI, Ses frères. Jéchonias n'ayant pas eu de frères, il
faut entendre par ce mot frères les parents, les
lone. 3 Reg. 13, ï.
oncles de Jéchonias.
1

s Mattheeus, I, 12 II, 1

I. \ltn atWondlta (III). f Cenm/offa fhrUti <l. t-t:>.

43
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Il /in . , ; 2
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2&•" r.nt *j4ytiu. 'jly:

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30 Tu lu
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II n |

'niait ii rioi '


/ a
Matthieu, , 12 — II, 1.

I. Vie cachée < l-l 1 1. — i° Généalogie du Chrtit CI, 1-17}.

Agir.
1 Tar. 3,
19-SU.
1 Ksdr. 3, 2.
Luc. 3. 23 ;

1, 27, U.
Act. 2, 30.

Siimuiu
40 Matthaeus, II, 2-13.
I. Vit• ifeMMiMl (l-ll). —W Chrimtu. énfamm ( I. /s-//y.

// Béthlehea Jnda in <lielm^ Herodii

& ^
ù xt/ihî;
\ *hçoo II• mam.
Jndeonm
'dioéntes
: ah oriente vénérant Jerosoly-
: Ubie-
tdimus enim stellam ejus
. in

*
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3
ai
-

«';<
6
',

"'<»/"'.
m ' -/.
• iriéiitt*.

omnis Jerosolyma cum ill<>


congregani omnei principes Bacerdotum,
etscribas populi, ciecitabatnr
cl vi nim
item Hen»d< s

rex, turbétas
:

.ne/ < Christus nasoerétnr. Al illidizém


'
In Béthlehem Jnda : sic enim scriptam
esl per pro[)!i-t<im :
'
Kl tu B>-t!ilcliem,

BUS ,u terri Jade, nequâquem minime


, principibui Juda : ex te enim éxiet dux,

* '.
" / Ont ut tu qui régal popnlum meum Israël. "
Tnno

, MU
tOP 1401 ' " > ri c pou es cl a ni vocatis maj.

'lOQW,'/.. ,'.'Ji„i. ta diilicit ab ci> ti'inpiis sti'lla-. quSB apjta-


s
ruit eis : el mittens illos in Béthlehem,
ymiynv ffti di\it : Itc. et intcrro<_r ate diligéntef de
puero, cum invenéritie, renuntiéte

Il• ./
.
., ,
e1

(UWMOI '
tw niilii. ut et vi'-niens adorem cum.
'•'

Qui cuiii audissent regei rnnt :

et ecce Stella, quam vidèrent oriente.

. •/ àtoéo
/. «'
antecedébat eos, nsque
ret
tem stellam
supra ulii erat puer.
cravisi sunt
dnm
'"

gaudio
\
vénient
idénfc
m
M \alde. n Lntrantes domum, invenérnnt
puertun cum Maria matre ejus, et pro»
1
'
/(« .• /..V / SÇ M -.'
' ' • '" ' mâiw cidéntes adoravérunt eum : el ap
M j OVTOV, / thesauris suis obtulérunt ei mimera, au-
se ovrfu, xc •. thus. et mvrrliaiu. '-'
l.t retponSO
accépto in soumis ne redirenl a<l I

dem, per âliam viain revérsi sunt in !

(< /'illllU /,7 XUl tlfltll II/ neni suain.


,' fÇ
I f

il Qui eum :
relus
"i ifiy. Domini appàruil somnis Joseph] di-
in

cens Surge, et : âccipe puerum, et ma-


trem ejus. et fuge in .Kpyptum
ilii usipie dum dicam tibi. Puturun
III II

[Cil nnf ii Mage». Ll trtdlti mpte M-iileinenl


iront n armi IcMjueli un

xl'.hl ,.
nombre e*l
des mi
h du S.m\ eiir.
I
I. l• au >ci

/«Y II•» '|UI naître ».


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' tu tut luun•
de Dieu
I.

.
Matthieu, II, 2-13. 11

I. Vie cachée (l-II). — 9° Enfance du Chrint f/, 18-11}.

Luc. rode l'Ancien ouïe Grand, (ils d'Antipater, meur-


Bethléem de Juda, aux jours du roi Gen. 49, 10. trier des Innocents, et Hérode Antipas, fils du pré-
Hérode, voilà que des mages vinrent &&*•„ cédent et d'une Samaritaine, appelée Malthace,
2
disant tetrarque de Galilée, époux adultère d'Hérodiade,
de l'Orient à Jérusalem, :r*•/ 1 • '."
meurtrier de saint Jean- Baptiste, celui que Notre-
ù est celui qui est né roi des Juifs? uat.tr, h, Seigneur appelle ex renard, et devant qui il com-
«
car nous avons vu son étoile en Orient,
et nous sommes venus l'adorer ».
*
m, m
Ie.13. t; l-.ll
60, 3; 2, 3;
parait dans sa Passion. C'est avec lui que Manahen
avait été élevé. C'est lui qui eut pour intendant
Chusa, dont la femme était au nombre des disci-
3 Ayant appris cela, le roi Hérode ples les plus dévoués du divin Maître. Il mourut
*jj*jj£ dans l'exil. - Les Actes parlent eucored'un troi-
Jérusalem avec j<>i>, îyi.
se troubla, et tout lui. sième Hérode, surnomme Agrippa, petit-fils d'Hé-
rode l'Ancien, fils d'Aristobule et d'une petile-fille

El assemblant tous les princes des jut, j* de Marianne, neveu d'Hérdde Antipas et son beau-
prêtres et les scribes du peuple, il iJVfwfi frère par Hérodiade. Celui-ci, porté subitement au
2 troue par le caprice de Caligula, dont il était le
1
senquit d'eux où naîtrait le Christ, j^i, ,^. compagnon •

de débauche et le favori, fit décapiter


:i
Or eux lui._ dirent « A
,,..,• Bethléem de £•>
:
'.«
LUC. -, J
saint Jacques et incarcérer saint Pierre, puis périt
rongé des vers. Le roi Agrippa, devant qui Festus
Juda: car il a ete ainsi écrit par le Dan. 5 fit comparaître saint Paul, était son —
fils. Les
Ps. 30,
6 ;

prophète : Et toi, Bethléem, terre Hérodes étaient Iduméens d'origine, c'est-à-dire


Ez. 34, 23. descendants d'Ésaii. Le premier naquit à Asca-
de Juda, tu n'es pas la moindre parmi lon » (L. Bacuez). —
Son père Antipater avait été
les principales villes de Juda; car nommé procureur de la Judée par Jules César,
sous le pontificat d'Hyrcan II, en 47 avant Jésus-
c'est de toi que sortira le chef qui
Christ. Les Iduméens s'étaient convertis à la reli-
doit régir Israël mon peuple ». ' Alors gion juive, quand ils avaient été soumis par Jean
Hvrcan. vers I2!> avant Jésus-Christ. A la mort
Hérode, les mages secrètement ap- d'Antipater,sonfils Hérode, âgé, dit-on, de quinze
pelés, senquit d'eux avec soin du ans. devint gouverneur de la Galilée, puis de la
Cœlésyrie. Plus tard, Marc-Antoine le nomma té-
temps où l'étoile leur était apparue; trarque de Judée avec son frère Phasaël. Une
s
et, les envoyant à Bethléem, il dit :
invasion des Parthes, qui soutenaient les anciens
princes Asmonéens, l'obligea de fuir à Borne. Là
Allez, informez-vous exactement
il fut nommé, par le Sénat, roi de Judée, an 40
de l'enfant; et lorsque vous l'aurez avant Jésus-Christ, et dans la suite. Auguste aug-
menta encore son pouvoir et son royaume. Hérode.
trouvé, faites-le-moi savoir, afin que qu'on a surnommé le Grand, se distingua par sou
moi aussi j'aille l'adorer >>.
luxe et ses cruautés. Il rebâtit le temple de Jéru-
9
Ceux-ci donc, après avoir en- Mu^roruiii ailoratit».
salem et aussi celui de Samarie; il introduisit les
jeux païens dans sa capitale, et le culte païen à
tendu le roi. s'en allèrent; et voilà que Césarée à Borne, il avait sacrifié à Jupiter. Il mou-
;

rut à l'âge de "Dans, souillé du sang de sa femme


l'étoile qu'ils avaient vue en Orient
Marianne, de trois de ses fils, des Saints Innocents
les précédait jusqu'à ce qu'elle vint et et de bien d'autres. On place ordinairement sa
s'arrêta au-dessus du lieu où était mort l'an 4 avant notre ère. —
Les mages étaient
des sages ou savants qu'on croit être venus de
l'enfant. ,0 Or, voyant l'étoile, ils se l'Arabie Déserte, de la Chaldée ou de la Mésopota-
réjouirent dune grande joie. u Et, Luc. Is. 60, 6. mie, aux environs de l'Euphrate. Comme le fa-
2, 16.
u
meux devin Balaam avait habité ces contrées, on
entrant dans la maison, ils trouvèrent ,<*» *i
Reg. 10,2.
pouvait y avoir conservé le souvenir de la prophé-
-

1, - », . 1
par laquelle il avait annoncé l'avènement du
1 entant avec .Marie, sa mère, et, se ps. 71, 10, 10.
tie
Messie sous l'emblème d'une étoile qui devait
f>rosternant, ils l'adorèrent; puis, icw.s,io, s'élever de Jacob (Nombres, xxiv, 17).
2. Voir sur l'étoile des mages la note 3 à la fin du
eurs trésors ouverts, ils lui offrirent Pu. 140, 2.
Ap. 8, 4. volume.
des présents, de l'or, de l'encens et Luc 7, 37. 4. Les princes des prêtres, c'est-à-dire les chefs
de la myrrhe. -
l
Mais ayant été Gai. ô, 24. des prêtres, comme le porte le texte grec, les
chefs des vingt-quatre familles sacerdotales qui
avertis en songe de ne point retour- faisaient à tour de rôle une semaine chacun le
ner vers Hérode. ils revinrent dans service du temple. La Vulgate ayant employé le
mot principes, on a pris l'habitude de traduire en
leur pays par un autre chemin. français les princes des prêtres, mais il faut remar-
13
Après qu'ils furent partis, voilà ,,.^.., quer que le mot principes n'a pas le sens res-
treint de notre mot princes et signifie ici dans le
qu'un ange du Seigneur apparut à Jo- ^'"r*:,., texte latin chefs, chefs des familles sacerdotales.
seph pendant son sommeil, et dit : »*>» Ils étaient membres du sanhédrin. — Les scribes
« Lève-toi, prends l'enfant et sa mère, 3 s*». 11, «.
du peuple. On appelait scribes des hommes ha-
4 Reg 2j 2b- biles dans la science et l'explication de la. loi
'

fuis en Egypte et restes-y, jusqu'à ce


'

mosaïque. Ils jouissaient d'une grande considé-


ration parmi le peuple. Ils sont ordinairement
mentionnés comme ici avec les princes c'est-à-
dire les chefs des prêtres. Comme corps, ils avaient une plus grande inlluence que les prêtres simplement
dits. Plusieurs d'entre eux faisaient partie du sanhédrin avec les principaux des prêtres et les anciens. Leur
nombre était considérable: ils avaient des écoles ou ils enseignaient: ils donnaient aussi des conseils à ceux
qui les consultaient. Les doc<e«r«eWa loi étaient des scribes, mais on réservait ce titre de docteurs à ceux des
scribes qui étaient spécialement juristes et interprétaient la loi. La plupart des scribes étaient pharisiens; ils
comptaient cependant aussi dans leurs rangs quelques saducéens. Ils avaient surchargé la loi de pratiques
minutieuses; ils adressèrent souvent au Sauveur des questions captieuses et ils méritèrent d'être traites par
lui d'hypocrites et de guides aveugles.
9. Du lieu où était l'enfant. Ce lieu est appelé maison au v. 11, d'où divers commentateurs ont conclu que
la sainte vierge et saint Joseph avaient quitte la grotte et l'étable et avaient été reçus dans une maison
pro-
prement dite, avant l'arrivée des mages. Il est cependant possible que le mot de maison, dont la signification
est très large dans les langues orientales, soit appliqué ici à la grotte et pris simplement dans le sens de
demeure, habitation. La tradition actuelle place dans la grotte l'adoration des mages.
II. De l'or, de fencens et de la myrrhe. La plupart des Pères ont remarqué dans ces présents un mystère
qui désignait la divinité, la royauté et l'humanité de Jésus-Christ.
13-18. Fuite en Egypte. Massacre des Innocents. Propre à saint Matthieu. —
L'Egypte était le refuge naturel
15 Matthœua, II, 14 — III, 1

I. «il* ntx.roo.lita (III). — *• IMHmtmm tmfmnm fl, iH-Hj.

'tyç >£* r <? nuidiov, dnoktatu mini ut llemdes quœrat poerum ad


dmdum " Qui consiirgens,
' cuin.
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roi
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II | |
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pit piHTuin et m.itr.ni ejue nocte,
céssit in
ndobitimi Herôdie:
dictum
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:
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Domino per prophi


Ex .Egypto vocévi filiuin
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rai ibi
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/}>>, '•Tune Berodee videne quoniam il!

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ToTt
esseta ma-is.
occidit
lehem,
him.itu et
tx<juisierat
omnes pueros
et
ii-.itus

ômniboe finibus tjus.


in

infra, secundum tempus (juod

amagis.
eet ralde,

,:
qui erant

Tune adimplétaun
<-t mittaoa
in Béth-

pOWl] ï"' .,
uloV inr nijii'i /
4
- eel <|iuh1 dictum est per Jeremiam

^
ls
fZOÇ ,8
. /'"nu /xm'o!) |)io|»lic'tain, dloéntem \ <• in Kania

'
:
/ > .
:

xui :>i<t'•: nd ;',• audiia est plorétufl et ulnlétna oraltai :

x/.itinvnu là Ji'/.yu tu'i /]:. y.ni (n'y.


Hachel plorans filios suos, et DOlnit

'/./.^.'h',,". Si solàri, quia non suul.


19
'•
ai 'llui'ithn, tdov, Defuncto autem Herod< inge-
Dumini apparut t
nim xui '
OVOQ iài: lut

-' (00/ lus in somnis Joeeph In

'& *
y.i >/

.Egypto, -" dicens : Sur;. ccipe


'
.

nuiô'ioy xui 1 1] Otfoov , XoJ .•/<< poeroni, « matrem ejua, et vade in ter-

»'
<> rain Israël : defuncti sunt eniin qui qua-
nutoiov. 2 rébant animan p4eri. -' < >ni rousurgens,

/: .
(V v

>. muêlop xui m aooèpH paernm, et matrem «-jus. «-t \cnii

x«t /
;
in terram larael.
ot
21
Audiens autem quod An -ludaus reg-
dut •,< Jov <• oàret in Judaa pro llerôde pâtre no,

. '
>,
Irj&Tjtxti

& ùç
.
y/jr/turiotïtiç
tiinuit illo

secéssit in pariée Galila m.


ir.• : et adumnitus
-
in

Btvéi
BOmnie,

/
23
mdh j
habitivit in civitàte quaa vocatur >

: . ,
n-tli : ut adimplerétur quod dictum eet per
'" x't.t,-
prophètes Quoniam Ne : .dur.

&7}. III. In diébue autem illis v.-uit Joén-


III. '. dj t,ù_ ;u«n
l'offre OOaUM tribal Ml mis; la myrrhe, l'humuiiie,

17.
• !

KBCDT: .0.7)
ùr
Stà.
. Jean, su,
;im<T
eion, «l'un
i|ui
30.
diviiulc.
arbusu
ii/rr/m.
.1

Il
myrrhe
'.h.»u

croll
eet
natui
une gomme «l'un goût

18- LT* 9tfroç *ah ont une odeur •<• • ^m ; hlai chAtre <| «n
19. Ni;in: .,•..*. "»•,
(ord. inv.). >. .
une
lamcia.ili.il . un
u Rua l'I.iihi

î.i
i!•. /'
tommeU, 6r< • en sonre •.
Ilcm \

;Va;ef >*.
! 1

ni. 1 • ji-.ui • atptig)


.

Matthieu, II, 14 — III, 1. 43


I. Vie cachée III). — 2> Enfance du Christ (i, /s - 11>

que je te parle car il arrivera qu'Hé- M £ j*•,, ^


;
1 des Juifs obligés de quitter leur pays. Ils y trou-
vaient établis de nombreux compatriotes qui
rode cherchera lenfant pour le faire ££3V£ pouvaient leur venir en aide.
mourir ». '
Joseph, s'étant levé, prit z«h. 13,'*.'
;
16. in auteur païen a conservé le souvenir du
a massacre des Saints Innocents. • Macrobe raconte
l'enfant et sa,mère pendant la nuit et n.iM%. entre les bons mots d'Auguste que cet empereur,
45 3
ayant appris que parmi les enfants qu'Hérode, roi
se retira en Egypte: et il s y tint ^V*'*
des Juifs, avait fait tuer en Syrie, âgés de deux
jusqu'à la mort d'Hérode, afin que fût p 79,9; 15 in- *-

ans et au-dessous, il avait enveloppé son propre
accomplie cette parole que le Sei- 61s dans e•* massacre, dit : // vaut mieux être le

gneur a dite par le prophète disant


pourceau d'Hérode que son fils > (Glaire). l.e —
:
nombre des enfants massacrés par Hérode fut,
« J'ai rappelé mon fils de l'Egypte ». d'après les calculs modernes, de vingt à trente.
1,1 18. Rachel fut enterrée près de Bethléem. Son
Alors Hérode, voyant qu'il avait '"'"".".'' 1

tombeau est à une demi-lieue, au nord de ce vil-


été trompé par les mages, entra en ProT *h "• • lage. Le tombeau actuel « ne remonte qu'à Mo-
hammed IV, qui l'a renouvelé en 1679. In Juif
une grande colère, et il envoya tuer 31,35,40. d'Europe l'a fait réparer récemment.dit M« r Mislin.
tous les enfants qui étaient dans Des ruines sont éparsessur les collines: quelques-
uns ont cru que ce devait être celles de Rama.
Bethléem et dans tous ses environs, Au témoignage d'Eusèbe, [il y avait] un lieu appelé
depuis deux ans et au-dessous, selon Rama prés de Bethléem •. II parait plus exact fà
d'autres] de prendre ici simplement ce mot dans
le temps dont il s'était enquis des ma- le sens de hauteur. Ce fut là qu'on entendit les
ges. * Ce fut alors que s'accomplit j«. m. 13. cris déchirants qui s'élevèrent jusqu'au ciel des
'

9 mères de Bethléem et des environs, personnifiées


la parole du prophète Jérémie, di- ^«.ï;!
'

dans Rachel. la mère des enfants d'Israël. — Pour-


sant IS
« Une voix a été entendue
:
**** 1• quoi, se demande saint Jérôme, ces enfants sont-
ils plus particulièrement attribués à Rachel, tan-
dans Rama, des pleurs et des cris dé- dis qu'elle est la mère de Benjamin et non de
chirants souvent répétés c'était Ra- Juda. dans la tribu duquel est située la ville de
:

Bethléem? Il répond Parce que Rachel est en- : «


chel pleurant ses hls et ne voulant sevelie près de Bethléem, et qu'elle a pris le titre
point se consoler, parce qu'ils ne sont de mère de la terre qui a donné l'hospitalité à
son corps: ou encore, parce que les deux tribus
plus ». de Juda et de Benjamin se touchaient, et qu'Hé-
19
Hérode étant mort, voilà qu'un e, -«sm»o rode avait ordonné de mettre à mort non seule-
ment les enfants de Bethléem, mais ceux de tous
u beigneur apparut a,JosepliMat.i,*o;î,i3. les environs •.
pendant son sommeil en Egypte, Retour d'Egypte.
19-23. Cf. Luc, h, 41.
-° Hérode étant n'iort. quelques semaines après
19.
disant « Lève-toi, prends l'enfant
:
le massacre des Innocents, dans les premiers
et sa mère, et va dans la terre d'Is- jours d'avril, et à ce qu'on croit communément,
l'an de Rome 730. Il mourut dans des douleurs
raël car ils sont morts, ceux qui re-
;
atroces, la 37 e année de son règne.
cherchaient la vie de l'enfant ». 2< Jo- 22. Archélaûs, fils d'Hérode le Grand et de la Sa-
maritaine Malthace, avait été désigné par son
seph s'étant levé, prit l'enfant et sa père pour être son successeur dans le royaume de
mère et vint dans la terre d'Israël. Judée. Les soldats le proclamèrent roi, mais il ne
— Mais ayant appris qu' Archélaûs Man*i., i„ voulut prendre ce titre qu'après y avoir été auto-
risé par, Auguste. Avant de partir pour Rome, il fit
régnait en "Judée à la place d'Hé- L^c.T«,^ périr près de trois mille Pharisiens pour réprimer
;
une sédition. Il revint de la capitale de l'empire
rode, son père, il appréhenda d'y 4
'^. ^j avec le titre d'ethnarque et épousa Glaphyra,
aller; et. averti pendant son sommeil, 1U, 47.
Lani. 4, .
veuve de son frère Alexandre. Son mépris dé la
loi mosaïque et ses cruautés révoltèrent les Juifs
il se retira dans le pays de Galilée. 1*. 11,1.
-3 Joa. 1, 46. qui portèrent leurs plaintes à Auguste. Archélaûs
Etant donc venu, il hîabita une ville Z*ch. 6, lî. fut déposé (an 7 de Jésus-Christ) et exilé à Vienne,
qui est appelée Xazareth, afin que Gea. 49, î6. dans les Gaules, où il mourut. Quelques commen-
I-. ta, :-.
tateurs ont vu une allusion au voyage d'Archélaûs
s'accomplît ce quiaétédit par lespro- à Rome dans la parabole de Noire-Seigneur rap-
phètes « Il sera appelé Nazaréen ». . _ t• «
:
portée dans saint Luc, xix, 12-14. —
Archélaûs ré-
Joannie gnait en Judée, et non en Galilée, où. était située
III. ' Or, en ces jours-là, vint pr-.t-dieatio Nazareth, l/autorité d'Archélaûs s'étendait sur la
Judée, l'Idumée et laSamarie. Le reste du royaume
d'Hérode avait été partagé entre ses deux "autres
lils Hérode Antipas avait eu la Galilée et la Pérée, et Philippe la Batanée, la Traehonitide et l'Hauranitide.
:

La Judée proprement dite correspondait à peu près à l'ancien royaume de Juda, formé par la Palestine du
Sud. —
Le pays de Galilée. Sur la Galilée, voir la note 4 à la lin du volume.
23. Xazareth. Voir la note 5 à la fin du volume.

II e Partie. — Vie publique du Sauveur, ni-xx.


1° Préparation. III-IV. 11.
2" Prédication en Galilée. IV, 1-2 -XVIII.
8» Séjour en Pérée et à Jérusalem, XIX XX.

1° Préparation, III-IV, 11.

a) Baptême de Notre-Seigneur, III.

III. Prédication et baptême de saint Jean. Comparer avec Marc, 1, 1-6; Luc, 111, 1-14; Jean, 1, 28.
1-10.
t. En ces jours-là. c'est-à-dire au temps
de Jésus-Christ dont ce livre contient l'histoire ; car cette expres-
sion n'indique pas toujours que les faits qui la suivent soient immédiatement arrivés après ceux qui la pré-
cèdent. —
Jean (Yohanan, Jahvéh fait çràce surnommé Baptiste, parce qu'il baptisait dans le Jourdain, était
.

de race sacerdotale, fils de Zacharie et d'Elisabeth, cousine de la sainte vierge, Luc. 1, 5-80. Destiné par la
Providence à être le précurseur du Messie, il se prépara à sa mission par une fie rude et austère, et il l'ac-
complit en prêchant la pénitence, en annonçant la venue du Messie, en baptisant Jésus et en montrant en lui
14

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Matthœus, III, 2-11.

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1, Abrahœ. Jam enim Becuria ad rad

arborum posita est. Omnis ergo arbor.

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/ 1 tur, et in îg&em mittétur. dden

1 :< *: '.
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Matthieu, III, 2-11. 15
II. Vie publique ( I ll-Wl. — 1 CaJ. Baptême de Jé»UH (illj.

Joa. 1, 9. l'agneau qui efface les péchés du monde, celui


Jean-Baptiste prêchant dans le dé- I.u.•. I. .-:'..
;
auquel il était chargé de préparer lui-même les
57-80. 1,
sert de Judée, - et disant « Faites Ju.l. : voies. 11 mourut martyr de son zèle à défendre la
1, 16.
Pa. 62, l. sainteté du mariage et lut décapité à Machéronte
pénitence, car le royaume des cieux Mare. 3. 1, par ordre d'Bérode Antipas. Voir Matthieu, xiv.
Mut. 17.
approche. 3 Cest lui dont a parlé le Dan. 4, 13. 1-1*. — Ledésertde Judée, ainsi appelé, non qu'il
7,
fut stérile et sans pâturages, mais parce qu'il était
Pe. * 109.
prophète Isaïe, disant Voix de quel- Act. >. 3>. :
;
inhabité, est la région située à l'ouest de la mer
Morte. Il consiste en un plateau déchiré par «le
qu'un qui crie dans le désert Pré- £^*i ,*,* :
profonds ravins, et sur lequel s'élèvent des mon-
parez la voie du Seigneur, faites Joa1 •"• ticules coniques. C'est un désert jaunâtre et sans
eau, d'une largeur de 25 Kilomètres et d'une lon-
droits ses sentiers ». gueur d'environ 100 kilomètres. La chaleur de
cette contrée dépourvue d'arbres est considéra-
4
Or Jean avait un vêtement de baplixnia.

ble •. (A. Socin). La tradition fixe le séjour du Pré-
. ,
poils de chameau et une ceinture de < 8 , s. curseur;! trois heures de Bethléem, à la Grotte de
r . - Mat.
.

11, 8. Saint- Jean-Baptiste ou désert de Saint-Jean, ap-


cuir autour de ses reins; et sa nour- Lue. 1. u, pelé dans le pays el-Habiz. « Cette grotie est située
sur le haut d'une colline très escarpée, tournée au
riture était des sauterelles et du miel Eph'.'e, u.
nord-ouest, et qui domine la vallée du Térébin-
.. . . , .
T , Lev. 11, 22.
the. Elle est d'un accès assez difficile mais quand
,
,
sauvage. ° Alors accourait a lui Jeru- i-uc 3, 3. ;

1 1 I 1
Act 19 4
' 1 - • • on est dedans, on la trouve si bien appropriée à
salem, toute la Judée et tout le pavs Act. 23, e, s. la destination qu'elle a eue, à la vie d'ermite,
,
, , , ..
. Mat. 21, 25; , .
qu'on la croit faite de main d'homme. C'est une
autour du Jourdain: " et ils étaient 2.1,2:22,23,33. cellule naturelle, longue de dix à douze pieds,
1
EcclL 18 M • •
, 1
large de six; elle a deux ouvertures, dont l'une
. , • •

baptises par lui dans le Jourdain, 1 »«*• , 10.


sert de porte et l'autre de fenêtre : celle-ci donne
confessant leurs péchés. sur la vallée et a une très belle vue. Au fond de la
grotte, il y a un rocher qui semble taillé tout ex-
7
Or vovant
- * _ ,
beaucoup *
de Phari- Pœni-
- lllllilllll.
près pour* servir de siège et de couche; on l'ap-
siens et de Saducêens venant a son l uc 3. s-9.
,
.
pelle lit de saint Jean. Une source d'eau fraîche et
Act. 26 20. limpide sort d'une fente de montagne : elle forme
baptême, il leur dit « Race de vipè- e*. 31." : ïe,' au pied de la grotte un petit bassin et s'épanche
dans la vallée en traçant un étroit ruban de ver-
res, qui vous a montré à fuir devant j»• . «s dure ». iMislin).
la colère qui va venir? 8 Faites donc Rom. 4,1. 2. Le royaume des cieux. « Le mot, royaume —
Gai. 3, de Dieu, employé plus de cinquante fois par saint
de dignes fruits de pénitence. Et ne Act. 13, 46. Marc et par saint Luc celui de royaume des cieux, ;

Rom. 9, 25. non moins souvent répété par sain t Matthieu ceux ;

songez pas a dire en vous-mêmes o*. 2,


:
23.
1,
de royaume du Christ ou simplementde royaume
Eccli.
Nous avons Abraham pour père; car Mat'7,'19;' par excellence, semblent pris indistinctement ou
à peu prés dans le même sens. Ils sont propres à
J
ie vous le dis, Dieu peut, de ces pier- JoaU'is,'». la révélation chrétienne, dit saint Augustin. Néan-
t t a
Joa.3,5;l,15. moins l'expression royaume des cieux était déjà «

res mêmes, susciter 1


des entants a loc. », 49. employée par le Précurseur pour annoncer l'avè-
»11
Abraham. 1
J ï-k.r•V 1 • Hebr 1? î9
, *
Déjà la cognée a ete î Tim. 3,_ 12. nement du Sauveur, et nous avons lieu de croire • >

qu'elle était dès lors en usage pour désigner l'œu-


mise a la racine des arbres. Tout**;"»* vre du Messie ou le nouvel état religieux et poli-
tique qu'on s'attendait à lui voir fonder. Dans
arbre donc qui ne produit pas de bon me», a,*••, l'esprit de Notre-Seigneur, ces mots avaient un
fruit sera coupé et jeté au feu. H Moi, sens non moins précis qu'étendu. Ils signifiaient
la société chrétienne, l'Eglise dont il devait être
le fondateur et le chef; le grand royaume prédit
par Daniel, comme supérieurà tout autre ; royaume
véritablement céleste, qui ne tire d'ici-bas ni son origine, ni son autorité, ni sa constitution, ni sa hiérarchie;
royaume surnaturel, qui n'admet dans son sein que des hommes régénérés, élevés a la dignité d'enfants de Dieu;
royaume universel, dont l'autorité s'étend sur le monde entier et qui aspire à s'incorporer tous les peuples;
royaume toujours combattu et toujours incomplet sur la terre; royaume éternel néanmoins, qui ne linira
pas ici-bas avant la fin des temps, et qui doit se perpétuer et se consommer dans le ciel pour l'éternité.
Mais il s'en faut que ces expressions aient éveillé dès lors des idées aussi nettes et aussi exactes dans tous
ceux qui les entendaient. Comme elles n'énonçaient clairement qu'une chose, à savoir, que le Messie régne-
rait et que sa royauté ne serait pas terrestre comme les autres, elles permettaient à chacun de faire ses con-
jectures et de garder les vues qu il pouvait avoir sur les caractères, les prérogatives et les destinées de cette
royauté à venir. On ne la désirait pas avec moins d'ardeur au contraire. Ce qu'il y avait de vague dans :

l'idée qu'on s'en formait servait à écarter les difficultés; et les ennemis du Sauveur" comme ses disciples,
s'accordaient pour désirer de voir bientôt s'accomplir les desseins du eiel ». (L. Bacuez).
4. Jean avait un vêtement de poils de chameau et une ceinture de cuir autour de ses reins. « La ceinture de
cuir, le vêtement de poils de chameau sont encore portés par les Arabes les moins riches. Les pauvres gens qui
n'ont pas de manteau portent une courte tunique retenue par une ceinture: c'était le costume de Jean • (J.-
H. Michon). —
Sa nourriture était des sauterelles. On a toujours mangé et l'on mange encore les sauterelles
en Orient. Elles sont plus grosses que celles de nos contrées. On enlève les pattes et les ailes et on les pré-
pare de manières les plus diverses. Elles ont un goût qui approche de celui de l'écrevisse ou du homard.
Les rois d'Assyrie en exigeaient comme tribut des peuples qu'ils avaient soumis. Voir la figure p. 5. — Dumiel
sauvage. U abonde dans le désert de Judée ou les abeilles sauvages le produisent dans les trous des rochers.
5. Tout le pays autour du Jourdain. C'est-à-dire la région appelée dans l'Ancien Testament kikkar, aujour-
d'hui le Ghor: c'est la gorge profonde creusée par le Jourdain depuis le lac de Tibériade jusqu'à la mer
Morte. Il s'agit surtout ici sans doule de la partie méridionale du Ghôr.
6. Ils étaient baptisés. Le baptême de saint Jean était un symbole de la rémission des péchés, qu'il promet-
tait à ceux qui s'en approchaient dans un esprit de componction et de pénitence, après avoir confessé leurs
péchés.
7. Les Pharisiens et les Saducêens étaient les deux principales sectes des Juifs. Ceux-ci prétendaient qu'il
n'y avait ni anges ni démons; ils rejetaient l'immortalité de l'âme et la résurrection des morts. Les Pharisiens
croyaient toutes ces vérités et faisaient profession d'être exacts observateurs de la loi de Dieu et des tra-
ditions des anciens; mais ils faisaient consister presque toute la religion dans des pratiques purement exté-
rieures et corrompaient la loi de Dieu par de fausses interprétations. Voir les notes G et 7 à la fin du volume —
sur les Pharisiens et les Saducêens.
11-12. Premier témoignage de saint Jean. Comparer avec Marc, , 7-8; Luc, ni, 15-17; Jean, i, 15.
11. C'était la coutume des Hébreux, aussi bien que des Grecs et des Romains, de faire porter, lier et délier
Matthœus, III, 12 — IV, 8.
II. \ila i.Hlilirn <lll-\\). — r (h). TrntaHn in deifrto fil. t-ttt.

buptizo vos in tqoa in pœniténtiaai :

l|ll! .Illlflll |t()st m,• MutuillS .st. fol-


a > iv tior me est, cujus mm siuii dignu• eulcea-
. {
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/Uni ut'inr, y.ut ihuy.uïtuniu Spiritn lancto, et i^riii.
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idit d•• ;i(|ua

Spiritum )'• dcsirmi.


et vidit
sicut columbam, et veméntem super
omnem
"Baptizé tus aatem Jésus, conl
justitinu.

: et f^it•
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apéliJ surit
tlimisit

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l.t eoee vos de cœlis dteeoa Il

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Ta m'nitiftr tnaïC Pfliaa meus diléctoe, in quo miaJ

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l'rîo'xijaa. placui.
IV. TVrt "' 7; /.«m\ k' ',//'',
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-''-.' / .''//,- v. '
Tune Jeeui dut tus eet in deeér-
jUOT •7 roô nêiouaitiji-ui vno tuin a spiritu. ut tentarétor a diabolo.
TOV diuji)).<>l .
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'. '//.'(;/, /{(- ; 1
Kt tum jojnnéeeet qnadraginta diébui
auouxovTu xui t-t <|uadra^inta iit.ttibus. pOBtOa *siïriit.

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l'ilius Dei es, mitt• -
ptam
est enim Quia angelis suis mandâvifl de
:

te, et in mânibus tollent le, ne forte of-


féndas ad lâpidem pedem tuum. 7 Ait illi
llursum BCriptam fst
:

tabis Dt'uninum Deum tuum.


N.m tt-n- :

8 s
nuniù.uii iùvn ui'iùr It'Tiiiu assûmpsil eum «liàbolus in
si: "> /.iuv, xui ihry.i, montem excélsum vald» -tendit ei

ii.
II.
HX: tlntv
EX•
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T: ovrtoi
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i" de plus
Matthieu, III, 12— IV, 8.
II. Vie publique (III-.Y.Y). — l (b). La tentation ( Il - /. lij.

à la vérité, je vous baptise dans 1 eau Luc.


la. leurs souliers par les derniers de leurs esclaves.
4. 4.

pour
3, 17.
I*. 66, 24;
la pénitence; mais celui qui 33, 14; 30.33.
— Dans l'Esprit saint et dans le feu, c'est-à-dire
dans l'Esprit saint qui purifie et qui enflamme
doit venir après moi est plus puis- Jo*. 5, 2ï, 17.
Mat. 25, 33. comme le feu.
sant que moi et je ne suis pas digne Sap.
;
P*.
3, 6.
13. "il.

M»l. 3. ».
de porter sa chaussure : lui-même Jer. 15, 7.

vous baptisera dans l'Esprit saint et Mat. 39. 13, 30,

dans le feu. ,2 Son van est dans sa E*.A p.22,21,20-22.


-:

main, et il nettoiera entièrement son Job,14.31,II.13;


aire il: amassera son blé dans le Pa.1, Ji, 10.
4.

grenier; mais il brûlera la paille Mare. 9, 4i.


dans un feu qui ne peut s'éteindre ». 13-17. Baptême de Jésus. Comparer avec Marc,
,3
Alors Jésus vint de la Galilée au Ilaptizatur 1,9-H; Luc, m, 21-23.
MMHk
Jourdain vers Jean pour être baptisé Mat. 11, 29.
par lui. N Act.
Or Jean le détournait, di- Keeli. 7, 4.
1. 1.

Pa. 138, 6.
sant : « C'est moi qui dois être baptisé Joa. 1, 31.
Ecole. 3, 20.
par vous, et vous venez à moi! » Joa. 3, 3.
Mat. 5, 17, ÎO.
15. Toute justice, tout ce qui est juste et saint,
,:i
Mais, répondant, Jésus lui dit Gai. 4, 4. :
Hebr. 9. conforme à la volonté de Dieu, qui voulait que
1,

le Messie fût bapUsé. — Laissa, fît ce que Jésus


« Laisse maintenant, car c'est ainsi Pa. 64, 10.
Joa. 22, 1,
qu il convient que nous accomplis- 32, 61. demandait.
Is. 11,2; 51 1.
sions toute justice ». Alors Jean le Mat. 17, 5 ;
12, 1S. 16-17. On voit ici se manifester distinctement
laissa. ,6 Or ayant été baptisé, Jésus Act. 7. 35.
L•. 6. 1. les trois personnes de la très sainte Trinité.
sortit aussitôt de l'eau; et voici que Joa. 3, 6, 33 ;
5,20.
les cieux lui furent ouverts il vit P». 2, 7. :
Kph. 1, 6.
l'Esprit de Dieu descendant en forme Jac. 1, 17.
Luc. 9, 35.
de colombe et venant sur lui. i7 Et
voici une voix du ciel disant « Celui- :

ci est mon fils bien-aimé en qui j'ai


b) La Tentation de Notre-Seigneur, IV, 1-11.
mis mes complaisances ».

IV. * Alors Jésus fut conduit par b) Prima IV. l-ll. Jeûne et tentation. Comparer avec Marc,
le lll.UMl.
l, 12-13; Luc, IV. 1-13.
l'Esprit dans
désert pour y être
le lu. 14.
Hebr. 4, 15. 1. Le désert de la tentation est, d'après la tradi-
tenté par le diable. 2 Et lorsqu'il eut Rom. S, 14.
Mat. 26,
41.
tion, le désertde la Quarantaine, ainsi appelé des
jeûné quarante jours et quarante Eccle. 3, 21. quarante jours qu'y passa Notre-Seigneur. 11 s'étend
Hebr. 2. 17-18.
nuits, il eut faim. 3 Et le tentateur Job, 1, 6. à l'ouest de Jéricho; il est très accidenté et ses
Ap. 12, 19. montagnes sont des plus belles de la Palestine
s'approchant, lui dit « Si vous êtes : El. 24. 1S :

34, 2S. méridionale; elles se composent de calcaire blanc


le Fils de Dieu, dites que ces pierres 3 Reg. 19, S.
Deot. et sont remplies de cavernes c'est là vraisembla-
;
9, S.
deviennent des pains ». 4 Jésus, ré- Theas. 3, 1 5. blement que se réfugièrent les espions envoyés
Gen. 3, i.
pondant, dit « Il est écrit L'homme Joa. 14, 30.
: :
par Josué à Jéricho {Josué, n, 22) elles furent ;

Eccle. i, i.
peuplées d'anachorètes, après l'ère chrétienne, en
ne vit pas seulement de pain, mais Pa. 32. 6; 54, S.
Mat. 3, 17; souvenir du jeûne du Sauveur.
de toute parole qui sort de la bouche »7, 40 21, 13. ;

Gen. 2, 17.
de Dieu ». Dent. 8, 3.
Joa. 6, 6» ;
5 o. Sur le haut du temple. Littéralement sur le
Le diable alors le transporta dans 5, 24, 47.
Luc. 11, 28. pinacle du temple. Le sens est incertain. D'après
la cité sainte et le plaça sur le haut Pa.1 18, 93,105.
"»• llllll.l les uns, c'est le faite du temple proprement dit;
du temple, 6 et il lui dit « Si vous teiilalio. d'après les autres, comme le texte grec emploie
:
Gen. 3, 5.
êtes le Fils de Dieu, jetez-vous en Joa. 3, 13; un mot qui désigne ordinairement l'ensemble des
8, 23.
bas. car il est écrit Il vous a confié à Ii. 41, 23.
ses anges, et ils vous porteront en
:

Pa. 90, 11-12;


9, 10.
constructions du temple, c'est le faite du
portique de Salomon à l'est ou bien le faite de
,
I Pet. 3, 16. la porte royale qui se dressait.au sud, au-dessus
leurs mains, de peur que vous ne Sap. 30. d'un précipice profond, d'après le témoignage de
7.
Deut. 6, 16.
heurtiez votre pied contre quelque Josèphe.
pierre ». Jésus lui dit « Il est écrit
"'
:

aussi Tu ne tenteras point le Sei-


:

gneur ton Dieu ».


8 Terlia
Le diable de nouveau le trans- leniatio. 8. Sur une montagne très élevée. Il est impossi-
porta sur une montagne très élevée Joa. 12, 31.
Prov. 2, 14. ble de savoir quelle est cette montagne. — Tous
;

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 2


48 Matthœus, IV, 9-25.
II. «il:. p..l.li<..

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Àmo'ç '
sedébal In ténebris, vidil lacem magnam

" « .".;'<. nul roîç :

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" ,T
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lu\ orta est eis. Bxinde oœpil Jésus

,''(
' 8
luQtnariSv
xai

- .
predicare,

Calila-a•.
Pœniténtiam 6g
appropinquàvit enim regnnm oœloram.
18
et

Àmbulans aulem Jésus


vidit
dicere

duos
:

fratn-s.
mare
juxta
Simonem,

.&
xai qui vocatur l*etrus, et Andréam fratreo
un dêiktpàv WDToS, mare (eranl «uiim
/ «•jus, inittt'-ntcs ivie in
OJOOP $\
,,J
Kui }.iy:t

" '' ,uXitîç. )

20
/.
piscatores).
et fi'u-iam vos fieri piscatores
" et ail illis : Venite [»"st m••.

hominem.

, ', ,
-" At illi continuo relietis
;
roi âhttva
siint l'iim.
-' Km - SXXovç Mo -
Et procèdent inde, vidil AHoediuMI
[

2 /.<>.}
tVatiTS,Jacébum Zebedtéi et loanaen

,
.

m• dâûq m fratrem ejus. in navi cum / paire

. &^ ' »
: !: Ai'.iin•

23
>><>:

«'</.
BtfofcV /

h
/.ni
eoram, reficiéntes
eos. T- Illi autem statim
rétia sua :

relietis rétib
el vo

' )'6]&
'• -
pâtre, seciïti sunteum.
/.ut roi 3 m'n'i.
- < 23
Et circoiba< Jésus Lotam Galibéam,
docens in synagogis eorum, el prsàd
/. \

evangélinm regni, et sanansomncni lan-

,
xai
/. .vit",•
.'/
/.ni

&7 '. -''


Ktti / UXQTI gnoremetomnem infirmitàtem in popnlo.
2vçtav, /.m .l'hiit i»|)inio ejus in totam Syriam,

,
/.ihu: et obtaléront ei omnes maie babéntes,
xai . xai âatl- iriis languoribus, 1 1 tormén

< xai

"
ou

'.
/.,<<

fin ?
preh(
mnâticoe, et paralvticos «t curâvit
-'

et seentœ sunl enm turba• multa•



qui dœmonia tiabébant, <-t

J.•

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9. KBCDT:

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du»
l'ombre
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...

kBCL*: WjjtJ
(a- Jo»y«.).
ol nafrjfiévoi.
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1
:
/•• >
<• * • dana la région

«3. T•
<• l'ombra de
liltcr.il.HHMit
la u<
:
Matthieu, IV, 9-25. 19
11. Vie publique (1I1-.VY). — «" (a l
J. Appel de* premier* apôtre* CiV, Î8-95J.
les royaumes du monde, expression hyperbolique
il lui montra tous les royaumes du £•; J£ J;
pour un grand nombre.
monde !'
et leur gloire, et lui dit « Je *g» *«»•
:

vous donnerai toutes ces choses, si, D»n.3, <•

vous prosternant, vous m'adorez ». k£m,"'


'" Alors Jésus lui dit « Retire-toi, :
^V'K
Satan, car il est écrit Tu adoreras j p 5,lL :
,;

le Seigneur ton Dieu et tu le servi- "jJhM• 2" Prédication en Galilée, IV, I» - XVIII.

ras. lui seul ».


u Alors le diable le Ffc JJ- 11. 71.'
a) Débuts du ministère de Jésus. IV. 12 -VII.
Rom. 13, 1.
laissa; et voilà que des anges s'ap- Ps. 14ô, 3.
Jer. 17, ...
al) Appel des premiers apôtres, IV, 12-25.
prochèrent et ils le servaient. Jac. 4, 7.
V2 Retour en Galilée. Comparer avec Marc, i,
12.
Mais quand Jésus eut appris que {ffiffi* 44: Luc, iv, 14; Jean, iv, 43. H faut placer avant
Jean avait été mis en prison, il se re- Rom «^ 1 cet événement ce qui est raconté dans Jean, i, 19

tira en Galilée;
,:<
et ayant quitté la j«. i,W

— m, 36.
13-16. Retour à Capharnaiim. Comparer avec
3 ** g 9 °'
ville de Nazareth il vint demeurer à i
'
Marc, i, 22.
a 13. Capharnaiim, ville maritime, sur les bords
Capharnaiim, ville maritime sur les Pr.edica- de la mer de Galilée. Elle était importante par
confins de Zabulon et de Nephthali; m«. f4T4*. son commerce, avait un poste de douane et une
M afin que s'accomplît la parole du ^'le-ii9 ; garnison romaine. Le site de Capharnaiim, dont
le nom revient si souvent dans les Évangiles, est
prophète Isaïe, disant 15 « La terre MaiV!>y 0;
: encore aujourd'hui un problème. La malédiction
prononcée par le Sauveur contre cette ville cou-
de Zabulon et la terre de Nephthali. *•*'$> *•* pable s'est si littéralement accomplie que per-
voie de la mer, au delà du Jourdain, jos.ib.'io-ïe'; sonne ne peut dire avec certitude où il faut en
chercher les ruines. D'après les uns, Capharnaiim
Galilée des nations. 1G le peuple quisoî^f's^s*. était àKhan Miniéh, d'après les autres à Tell Hum.
était assis dans les ténèbres a vu une l£%£?£,V9 :

.
Klian Miniéh est un monceau de ruines qui tire
son nom d'un vieux khan du voisinage, sur les
grande lumière; quant à ceux qui £• 910 ^ ** bords du lac de Tibériade, à l'extrémité nord-
étaient assis dans la région de l'om- £»"•* î-*• ouest de la plaine. Tell Hum est à une heure de
c
bre de la mort, une lumière s'est levée lGc! re-rs; i,
chemin au nord de Khan Miniéh, a trois quarts
3 d'heure environ à l'ouest-sud-ouest de l'embou-
17
aussi pour eux ». Depuis ce temps- j b,'i o%s. chure du Jourdain dans le lac. On y voit encore
là. Jésus commença à prêcher et à I^Vs.' des ruines assez importantes.
17. Prédication aux alentours. Comparer avec
dire « Faites pénitence, car le^v^•-'•
:
Luc, iv, 14-15.
royaume des cieux approche ». h», " 1 i,

18. La mer de Galilée. Sur la mer de Galilée ou


18
Or. marchant le long de la mer *». si,*l.
de Galilée. Jésus vit deux frères, Si- "" lac de Tibériade, voir la note 8 à la fin du volum e

mon qui est appelé Pierre, et André, J^*'?™»


son frère, qui jetaient leurs filets dans
la mer car ils
>| J«•
étaient pécheurs), ,9
et
^•.. a•,'
21. Zébédée, pêcheur de la merde Galilée, époux
de Salomé, qui parait avoir joui d'une certaine
il leur dit : « Suivez-moi. et je vous cor. i,ml aisance.
18-22. Pêche miraculeuse de saint Pierre. Com-
ferai devenir pécheurs d'hommes ». ^'.^. parer avec Marc, i, 16-20; Luc, v, 1-11.
-'"
Et eux aussitôt, quittant leurs ^J^,"' 23-25. Tournée dans la Galilée. Comparer avec
4
Marc, i, 35-3!>; Luc. iv, 42-44.
tilets. le suivirent. i"•, • ,*-
OIT-•• 1 1 •! • 1 ***'• '• 15
23.
,

Les sytiagogues étaient des lieux d'assem-
1{
ht s avançant de la, il vit deux *"•"•'
blée de religion pour les Juifs; ils s'y réunis-
autres frères, Jacques, fils de Zébé- in.i,u. saient les jours de sabbat et les jours de fête
dée, et Jean, son frère, dans leur ma.** pour prier, lire et entendre la parole de Dieu, et
barque avec Zébédée, leur père, rac- S^Vk.'"; pour y exercer les autres pratiques de leur loi.
Dit royaume; c'est-à-dire du royaume de Dieu. —
commodant leurs filets, et il les ap- i°t. fi'•;; 24. La Syrie désigne, dans le Nouveau Testa-
22 ayant 6 33
pela. Et eux. aussitôt, laissé ^"co"'*
ment, le pays borné à l'est par l'Euphrate et l'Ara
',
'

bie, au sud par la Palestine, à l'ouest par la mer


leurs filets et leur père, le suivirent, ^"ii'f, -.;
,;

Méditerranée et la Phénicie, au nord par la chaîne


23 »• - -
Et Jésus parcourait toute la Ga- de l'Amanus et du Taurus.
lilée enseignant dans leurs svnago- o
*»»»»• 25. La Décapole était la confédération de plu-
'
Hat 9 35
t
sieurs villes unies entre elles pour leur commune
o-ues,prêchantl'Evansriledurovaume. Luc.
défense. Quoique le mot Décapole signifie dix
et guérissant toute langueur et toute p* 102,3,22; villes, le nombre des cités confédérées était va-
2; Sa repu- im.*£i7;u,7.
infirmité parmi le peuple. riable. La plupart d'entre elles étaient situées à
l'est du Jourdain. La capitale, Scythopolis, l'an-
tation se répandit aussi dans toute la »"•'. i'.V^. cienne Bethsan, à l'ouest du fleuve, est la clef
Syrie, de sorte qu'on lui présenta jfàta*V«t de la Palestine proprement dite. Après Scytho-
tous les malades, tous ceux qui ,*£ ^V-S» polis, les villes les plus importantes de la Déca-
pole étaient Césarée de Philippe. Asor, Cédés de
étaient atteints de souffrances et de ^-, :,^' ^ 7 1

Nephthali, Séphet, Corozaïn, Capharnaiim, Beth-


maux divers, des démoniaques, des saïde, Jotapata et Tibériade. Le territoire con-
lunatiques, des paralytiques, et il les fédéré s'étendait donc depuis Scythopolis au sud
jusqu'au Liban et à Damas au nord à l'ouest, il ;

guérit. i:i Et une grande multitude le se prolongeait jusqu'à Sidon; à l'est, il se prolon-
suivit de la Galilée, de la Décapole, geait au delà de Gadara, d'Hippos et de Pella
20 Matthœus, V, 1-9.
II. \ila publlrn | III- \\ — V <m). Hermo in ). monte f »- lit,.

/'(t/.i/.,!/ ( (. .hx(tnu).n->; xni 'ln>»<JoXv- (iiilil ..li. et d•• JeroséJ

&
:

I et de Judiia, et de trans Jord.m• ni

X. 7('iJ» êi tm)ç n/}.»i;, éiç \ \ Kl.iis KBtea Jésus tnrbi


ôpoç, xcti xuuiamroj; mtteî dit in mciiitcni, .t cum sedisset, ai

m'ny l't nu.'t /


(
Kî 3
iICcci « s.-nint ad cum discijuili ejus. 2 et apéliem
ro aicitn ni un iêtêéoum> mitoéç, \ os euum docébeJ eot, dioeni

/<«
-
3
oî m, <'<if «%?- pauperes spiritu : quontam ipeortua est
dri»' r] .iiim/.iiu <~ . * /<- regnuin eœlurum. '
Beâti mites: qunniam
m ,7

,
xi'iniiii ,} ».•.. <V;/ ia'rot ipsi possid.himt terrain. Beau qui lu-
&TOOVXai. ( Ttottiî:. 9ti ttt'ioi gent: quoniam ipsi consolabiintur. 6
1

ni Md/.unioi oî qui csiiriunt et sitiunt justitiam : qutV


nt&mrnç xut ôttylSmç niam ipsi saturabi'mtur. "
Beàti miséri-
/,,,,.
,
m'tni

m xnOiiofù
Su ttimi

n
//..'#; .7 / '»joj

xuoiia, or/
4
7

nu.
« roi
8
ai

Maxuuitit
cordes
•eqnéntor.
ipsi Deum
: qiK'miam ipsi misericordiain con•
Beàti
vidébunt.
mundo eorde quoniam
''
H.-.iti
:

pa.ilici :

ot//o»TCU. • <> .ni, .'in m'-

ËfTptidK Tannant U bU (III. U. ]•

(D'arrèaWUklnaon).

4« la provint» do Syrie (IV, 14, p. 1»).

V. |, Jétiu voya •
mais \oyant •.

mt< r\. rtit l'ordre .!.•* vrr'sets. — Lee ré-


M t le• Béatitude• *oni très muni
\ • |i..ur les J. 4- :

t t. - Tolr ! lecll.S, I». Ml>,l Kph l,I k 11. 17. Ta 1«, 11


I», W. II; «S, 11. ». 141. «; 114,•, M, 11. la la, 11-11.
t. ». -Tolr : f». 11». 114 ; II». I ; 76, 1 ;
41, 4 1 Ra» U, »4 Lan.
1-1. Dan. 10, f. Rota. T, 14. Kc*I«. I, 1. la U. 14. I IU» 1«.
I ; 11. 11. Jo». 11. Joa. 10, 14 la «1. 1. Fa, M, l» , 10. w. MnU. 7,
S. Rom. », 17.

t. t. — Voir : Pa 41. ». la M, t. Joa. 7. »7. Philip. X. 11-14 Am.\


II. KeclL 14. M. Luc. t». 1». Joa. 4. Il I•• S. Il 101. 1. !
;

t Tolr Mal», SI-IO. Jar. t. H.rroT. 1! ?'


: : H. .

17. Ma».», M-Koall. »i. H. TV lu». 1 is, a. :

Kl ^0(19. t ».. —
Tolr JPro». 4, II. D«U. 4. ». 1 »,,
1. I. Il.hr II, Il l Cor. I», II. lab. I, la. lap. |. |. AH. Ii\». Pa M,»,

ponant poil nB< El 11,4.

.
-
»
| ri
9. MCDr* ovtoJ.
t. ». - Tolr : la U. 17. Pa. 11«. lai ; 11». 7. Kap. I». :

Joa. 14, 17. 4, 7. Rpa. », Il ; 4,1. Coloa. I, M. Job.


Matthieu, V, 1-9. 21
11. Vie publique lli- \\ l. — 9" Ca-J Sermon mur la tnontagne CV-VIi).

Joa. 6, 1.
de Jérusalem , de la Judée et d'au Mare. 3, 10-11. a2) Sermon sur la montagne, V-VII.
Num.34.13-U.
delà du Jourdain. IPar. 17, 7-9.
Eiorde, V, 1-18.

V. Jésus, voyant la foule,


1
monta »o Qui V. 1-7. Comparer avec Luc. H, 17-49.
i. Sur la montagne voisine du lieu où il se
sur la montagne, et, lorsqu'il se fut », im. ,
trouvait. —
« Si le sermon sur la montagne est
assis, ses disciples s'approchèrent de m,' 3 le:', il l'abrégé de toute la doctrine chrétienne, les huit
béatitudes sont l'abrégé de tout le sermon sur la
lui. - et ouvrant sa bouche, il les *LU?t*. montagne•. (Bossuet). —
Cette montagne est,
instruisait, disant :
3 «
Bienheureux i»ui 33* 3.
d'après la tradition, celle à laquelle on a donné,
, ,. •. ,. Sap. 10, »1. en mémoire des huit béatitudes par lesquelles
les pauvres d esprit, parce qu a eux Lnc. s, *>. le Sauveur commence son discours, le nom de
Mont des Béatitudes, situé au nord-ouest de la
royaume des ^""•

^
appartient le cieux. ville de Tibériade, à environ deux heures de
1
Bienheureux ceux qui sont doux, 6%* f.V ; :
marche. • Le Mont des Béatitudes ou Kurn-Hattin
(Koroun-Hattin), ainsi que l'appellent les indi-
parce qu'ils posséderont la terre. gènes, ne s'élève à guère plus de 50 mètres au-
dessus de la plaine. Son plateau peut avoir une
"'
Bienheureux ceux qui pleurent, 2*£ *>'* 9 l l -

centaine de mètres de long. Les deux extrémités


parce qu'ils seront consolés. e Bien- £ ^£; se terminentchacune par une petite éminence, et
c'est ce qui lui a fait donner le nom de Kurn-
heureux ceux qui ont faim et soif de *»*- V- *• Hattin (les cornes d'Hattin . Par un temps clair.
Çjw.r du haut du Mont des Béatitudes, on voit au sud-
la justice . parce qu'ils seront ras- • 9 ;
ouest le mont Thabor; à l'est le pays de Galaad
sasiés. '
Bienheureux les miséricor- Eom •
10 • 12 et le lac de Tibériade; au nord-est, à l'horizon,
P le grand Hermon ». (Liévin de Hamme .

dieux, parce qu'ils obtiendront eux- î4 s-9*m,4 ,


3. Les pauvres d'esprit sont les pauvres de
cœur et d'affection. S'ils n'ont point de richesses,
mêmes miséricorde. 8 Bienheureux n\)\ ;i"'i63 : ils n'en désirent pas : s'ils en ont, ils n'y sont point

ceux qui ont le cœur pur. parce qu'ils *£ "'"' attachés. —


Bienheureux les pauvres d'esprit,
• c'est-à-dire, non seulement ces pauvres volon-
^* 1 '

verront Dieu. 9 Bienheureux les pa- taires, qui ont tout quitté pour le suivre, et à
qui il a promis le centuple dans cette vie. et dans
cifiques. parce qu'ils seront appelés la vie future la vie éternelle; mais encore tous
ceux qui ont l'esprit détaché des biens de la
terre; ceux qui sont effectivement dans la pau-
vreté sans murmure et sans impatience, qui
n'ont pas l'esprit des richesses, le faste, l'orgueil, l'injustice, l'avidité insatiable de tout tirer à soi. La félicité
éternelle leur appartient sous le titre majestueux de rovaume. Parce que le mal de la pauvreté sur la terre.
c'est de rendre méprisable, faible, impuissant, la félicité leur est donnée comme un remède à cette
bassesse, sous le titre le plus auguste, qui est celui de royaume ». (Bossuet).

*. Bienheureux ceux qui sont doux. « Apprenez de moi que je suis doux, sans aigreur, sans enflure, sans
dédain, sans prendre avantage sur personne, sans insulter au malheureux, sans même choquer le superbe ;

mais tâchant de le gagner par douceur: doux même à ceux qui sont aigres, n'opposant point l'humeur a
l'humeur, la violence à la violence, mais corrigeant les excès d'autrui par des paroles vraiment douces.
— On est bienheureux dans sa douceur, et on possède la terre. La terre sainte promise à Abraham est appelée
une terre coulante de lait et de miel. Toute douceur y abonde; c'est la figure du ciel et de l'Église. Ce qui
rend l'esprit aigre, c'est qu'on répand sur les autres lé venin et l'amertume qu'on a en soi-même. Lorsqu'on
a l'esprit tranquille par la jouissance du vrai bien et par la joie d'une bonne conscience, comme on n'a
rien d'amer en soi, on n'a que douceur pour les autres; la vraie marque de l'innocence, ou conservée ou
recouvrée, c'est la douceur •. (Bossuet). —
La terre, c'est-à-dire la terre des vivants, comme l'appelle l'Écriture,
ou le ciel.

5. Bienheureux ceux qui pleurent. soit qu'ils pleurent leurs misères, soit qu'ils pleurent leurs pé-

chés ;ils sont heureux et ils recevront la consolation véritable, qui est celle de l'autre vie, où toute affliction
cesse, ou toutes les larmes sont essuyées •. (Bossuet).
Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, parce qu'ils seront rassasiés. « Faim et soif, c'est une
6.
ardeur vive, un désir avide et pressant qui vient d'un besoin extrême. Cherchez le royaume de Dieu et
sa justice. La justice règne dans les cieux elle doit aussi régner dans l'Église qui est souvent appelée le
:

royaume des cieux. Elle règne lorsqu'on rend à Dieu ce qu'on lui doit, car alors on rend aussi pour l'amour
de Dieu tout ce qu'on doit à la créature qu'on regarde en lui. On se rend ce qu'on se doit à soi-même, car
on s'est donné tout le bien dont on est capable, quand on s'est rempli de Dieu. L'âme alors n'a plus de faim,
n'a plus de soif; elle a sa véritable nourriture •. (Bossuet).

7. Bienheureux les miséricordieux, parce qu'ils obtiendront miséricorde. « Le plus bel effet de la charité,
touché des maux d'autrui. Ceux qui sont inflexibles, insensibles, sans tendresse, sans pitié, sont
c'est d'être
dignes de trouver sur eux un ciel d'airain, qui n'ait ni pluie ni rosée. Au contraire, ceux qui sont tendres
à la misère d'autrui auront part aux grâces de Dieu et à sa miséricorde; il leur sera pardonné comme ils
auront pardonné aux autres; il leur sera donné comme ils auront donné aux autres; ils recevront selon la
mesure dont ils se seront servi envers leurs frères; c'est Jésus-Christ qui le dit; et autant qu'ils auront eu
de compassion, autant Dieu en aura-t-il pour eux-mêmes •. (Bossuet).
8. Bienheureux ceux qui ont le cœur pur. « Qui pourrait dire la beauté d'un cœur pur? Une grâce par-
faitement nette, un or parfaitement affiné, un diamant sans aucune tache, une fontaine parfaitement claire,
n'égalent pas la beauté et la netteté d'un cœur pur. Il faut en oter toute ordure, et celles principalement qui
viennent des plaisirs des sens, car une goutte de ces plaisirs trouble celte belle fontaine. Qu'elle est
belle, qu'elle est ravissante cette fontaine incorruptible d'un cœur pur Dieu se plaît à s'y voir lui-même :

comme dans un beau miroir; il s'y imprime lui-même dans toute sa beauté. Ce beau miroir devient un soleil
parles rayons qui le pénètrent; il est tout resplendissant. La pureté de Dieu se joint à la nôtre qu'il a lui-
même opérée en nous, et nos regards épurés le verront briller en nous-mêmes, et y luire d'une éter-
nelle lumière Bienheureux donc ceux gui ont le cœur pur, car ils verront Dieu •. (Bossuet).
:

9. Bienheureux
les pacifiques, parce qu'ils seront appelés enfants de Dieu. « Dieu est appelé le Dieu de paix.
Sa bonté concilie tout. 11 a composé cet univers des natures et des qualités les plus discordantes; il fait
concourir ensemble la nuit et le jour, l'hiver et l'été, le froid et le chaud, et ainsi du reste, pour la bonne
constitution de l'univers et pour la conservation du genre humain. Jésus-Christ, le fils unique du Père
céleste, est le grand pacificateur, qui a annoncé la paix à ceux qui étaient de loin, et ceux qui étaient de
î

11 Matthœus, V, 10-19.
II. \lla publira (lll-W). I (a t. Srrmo en monlr t I - I II t .

'"
Mm quoniaiii filii IVi VuOlbUntur. "'
Beàti
-
xÛQthi
ïvtxtv iixtuoinrt-,

fa TUV
puâUnum
m'inuvi ,

i/tSç m
on
*' ' qui
titiani
j)«-r.seiuti.iiirin

: quôniam ipsm
patiuulur proplcr jus-
uni
cum
est

maledixi
regttUBI

tU& vobis, et persecuti voslïierint. et dixerint

. ' -'
\ omne malum advérsum vos in
ll
xai (iyaXXtùaift, on ê propter m.• : gaodéte, «t txnhâte,
OÛQWKÂ "iç nço• qqoniam merces vestra oopiOH est in
cœlis sic enim persecuti sunt prophè-

. '
:

,9 tes, qui fuérunt


inè ôt ant<• \

;. .
:>>\ / rk jmtw Kç :
\ eatii sal terne. ou

xanaxùaVut
:

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. ii

nui ,. d îjvxu

Oi^iHum
'
xai xa-
'
nurrit, in i|uo

ultra, nisi ut

cétar ah
luHétW

honiinihus.
} .m!

mittâtur foras, et concul-


• \
niliilurn vab-t

lu\
,5 mundi. Non pott-st civitas aliscôndi supra

,
/.iiimm

7iàoi
' yvm

h /
ini
v.u\

'
abda.
n'Jiami-
/viaw xui
,
iu'i m ' ; montein posita
cérnam,
super candclàlniim,
et
:

ponunt eam sub


,8
neque icoéndani lu-

ut biceat
rnodi..

omnibus
7$*
'.
: dv&çtétuav,
xai
qui in
coram
domo sunt.
liiuninibus. ut vnlfant
,G
Sic lm «at lux
6 \

vestra

] •<€,&
'
.
^
/uni 09 / ntç

&-
bona, et glorificent patrem vMlraai,
in cœlis est.
47
Nolite put.in• ([ui.niarn viii BOlvere
<{u

&)
/. nm, {% legem, aut prophétat : doo reni boK
xui , sed adimpbre. {H
Amen quippe dico vo-
nia xsçuîu
. in] bis, donec trànseat cœlum et terra

&
s yènftOU
{9 unum, aut unus apex bob prattribit a
lege, donec omnia fiant. • Qui

//,
notç,
'
xui

.
& ., ' £
tv /J

xai
mUta
&- snlvcril unum de mandàtil istis minimis.
et docuerit sic
l»itur

fécerit et
in
homines, minimal w
regno co'lôrum qui aaten
docuerit, bio magnus ooabitur
:

M MBD1 •
»>«• LT* «/Wo>,o,. 13.
(bis) SL•. |{(..•: .«,.•*>, n.o
Matthieu, V, 10-19.
11. Vie publique (Ill-.VY). — 9° Ca-J. Sermon »ur ta montagne fV-ViiJ.
<0 près, pacifiant par le sang qu'il a répandu sur la "'•
enfants de Dieu. Bienheureux ceux Ju % l
' (

qui souffrent persécution pour la jus- L ucj' *j M croix tout ce qui est dans le ciel et dans la terre. , ;

qu'à eux appartient comme dit saint Paul. A l'exemple du Fils unique
tice, parce
r n le ?•.'*>, 7.
ni-
royaume des cieux. M vous êtes heu- *c<>r. 4. 17. tore de leur père et
.. • Lue. 6, Î3. les enfants d'adoption doivent prendre le carae

^
1 1

se montrer vrais enfants de


reox, lorsque les hommes vous maa-Sf'^ '^ Dieu par l'amour de la paix • (Bossuet).
1
.

dissent et vous persécutent, et disent


10. Bienheureux ceux qui souffrent persécu-
faussement toute sorte de mal de Kom. «« n
's
S, 18. tion pour la justice, parce qu'à eux appartient
-
1

j ,J r»
• - • •

vous, a cause de moi. Kejouissez- io>.ll»». le royaume des cieux. « Tous ceux qui souffrent
"*
•H Joa. 16, 33, • •

vous et tressaillez de joie, parce que phmp. 1. . pour avoir bien fait, pour avoir donné bon
A "
votre récompense est grande dans les
:

exemple, pour avoir obéi simplement etavoir con-


cieux: car c'est ainsi qu'ils ont per- fondu par leur exemple ceux qui ne vivent pas
sécuté les prophètes qui ont été avant assez régulièrement, en sorte qu'on se prend à

vous. eux des reproches qu'on fait aux autres, souffrent


1:1
» Vous êtes le sel de la terre.
.
!
>"' ?*
LUC. 14, 34.
, persécution pour la justice. Ceux qui portent leur
croix tous les jours et persécutent persévérani-
M*ç?
Q ue si le sel perd sa vertu, avec quoi 9• •

ment en eux-mêmes leurs mauvais désirs, souf-


la salera-t-on Min
est plus bon qu a »-*».
frent persécution pour
la justice. C'est ici la der-
être jeté dehors et foulé aux pieds par joa/^Y nière et la plus parfaite de toutes les béatitude*,
les hommes. Vous êtes la lumière du
' ; ** 4' 3'
parce que c'est elle qui porte le plus vivement
monde. Une ville ne peut être cachée, mu -
1
- en elle-même l'empreinte et le caractère du Fils
quand elle est située sur une monta- £Si.w!e. de Dieu >. (Bossuet).
gne. ,5 et on n'allume point une lampe 1
^ •

18 %;

15. Sous le boisseau. (Comparer avec Marc, iv.


pour la mettre sous le boisseau, mais 3
/^\•£- 21 : Le boisseau était une mesure de
Luc, vin. 16).

sur un chandelier, afin qu'elle éclaire 1»• *.'


«. capacité pour les solides, qu'on avait dans les
tous ceux qui sont dans la maison, tma. w, 3*.
maisons, contenant la sixième partie d'un mé-
16
Qu'ainsi donc luise votre lumière dimne attique, c'est-à-dire environ huit litres et
'^"n,""
pj°™ demi. Si l'on voulait cacher sans l'éteindre une
devant les hommes, afin qu'ils voient 1
, *•,, /•
1

lampe allumée, on mettait le boisseau par-dessus.


vos bonnes œuvres et qu'ils glorifient
votre Père qui est dans les cieux.
17
» Xe pensez pas que je sois venu Impletio I". La loi de Moïse.
legis.
abolir la loi ou les prophètes je ne Hat. 3, 15. :

suis pas venu les abolir, mais les ac-


Jo». 15, U.
5, 9. .
^^
complir. ,8 Car, en vérité je vous le I0;
Corps do discours, V, 17-VII, U.
dis, jusqu'à ce que le ciel et la terre **
'JS'J 4 »upériorilé de la loi évangéliqoe, V.
passent, un seul iota ou un seul point
.

Jo»- 30. 19,'

S_ _•_ r Hebr. S, 8.
de la loi ne passera pas que tout ne me îe, i.
. .

35
soit accompli. 9 Celui donc qui violera J&J j.
' 19. Sera appelé: sera regardé, considéré, ou
,

l'un de ces moindres commandements. ? ;\* ;{ 6 simplement sera, en vertu d'un hébraïsme. -

et enseignera ainsi aux hommes, sera 3


g^ j
%'
appelé très petit
r dans le rovaume des g«l i, io.'
• ' • , •
1 Cor• *, 3-•

cieux mais celui qui fera et enseï- Jee t, 10.


; .

gnera, celui-là sera appelé grand dans ^?,1 *^

Lampes antiques primitives trouvées dans les fouilles de Gazer (t. 15). (D'après le Palenine Exploration Fund).
La lampe la plus petite est chananéenne la plus grande, juive. ;
; ,

24 Matthœus, V, 20-35.

,~,y.
II.

M _/
Vit» public. (III- \\).

' .
' iàl
-r f««J.

in - Smrmo 4m momie fV.YII,.

Dioo enim vobis.


ciL'lorem. J"

;
uitiinui. i>n Xiti
t• ôêtUU&n
OnniiUtii,,»,•
> >,
"

inurûJv.
:
. quia nisi aliund.-ivcrit justitia vestra plus
quam scrihàrum, et pharisieûrum, DOO
intrébitii in regnan oœloram.
/

llxm'ottit, »u '^

toi; àny<
31
Audistis qoîl dirtuin Mt antiqi.
(),'

iirtu /
ifi.M, '..m.,

/ < .
|
3*
7:yw 6 U;
tjovèvar,
>

» o/oç
1
i-
1 ! C
Non uicidcs
crit judicio.
qaU
autcm OOOÎderit, r-u^
:

2a
«
1
1 1

t)mnis, qui irasritur fratri suo.


go aut» m >bie
î. us
:

«mu ff(
''' '«»• sftnj i'•"! «< ;
crit judicio. Qui autem dix.rit fratri ^u>>.
>"/'•: mi m <n im'mh Haca : nus erit OOncilio. <
v>ui
aulcm

. Pétoe rcus erit gehénoe


rit, :

&&- -
13 Si ergo offers nninus
S3 '/•.'<
1 1 ovy .•»« <«»,•</ î 'ojyç tuuin ad al

& Sn
> nutOTtjçtOV,
t/n x«r« * et ibi recordàtus fiieris quia (rater tuus
habet âliquid advcrsuin t•
ibi manu• taon
nque
ant.• iltaro, -t rade prias
;

;/ >/"'" mi (/«;•£ »', réconciliai•! fratri tuo : et tune venions


.

•, xtù '- ôffèree munus tuum. - '•

Egl

/.
jrçih ro'rc
5>7#/ tvvotôv twur- ailvrrs.irio tuo cito duin <s in via cum
ipeçe ro
. 'nu; oror î?  t>; 5 /<ér' eo ne forte tradat te adversârius judi< i.
:

et judex tradat te ministro


«tiroir '»

],
ilvitèix<< t-t in :

. ; cerem mittaris. 2C Amen dico tihi non


xytTÎj, xui

&. nuoudot

*7

um/n'aeiç.
, /&
;
if
<ivhtxt]v

)»»•«
a8
&,
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*feyoî o*é *'; il

uvTr t
ro'

v rij
'/
ae 'JZ/t^V

.
no/utm;'
,
«

or/ 7r«ç o
wurijç,
*'}'<

c
éxies inde, donec reddas noYÎasiimuD
quadrantem.
17

vobis
Audistis (juia dictom est antiquis
Non mœch ilniis.
quia omnis, qui vidtrit malieram
:

ad concupisccndum eam, jam mnehéta•


est eam in corde suo. J0 Qu<»<1 si «xulus
28
Ego autem dic<»
:

/ tuus dexter scandalisât te. «rue eon


29
Ei

.
' ,
projice abs te éxpedit enim tibi ut
péreat unum membrôrum tuorum, qaaiB
:

/• m]
30
ii'/.i})

" &; ; ,
.
totum corpus tuum mittatur in gehéanaOL
30
Et si dextra manus tua scandalisât t<•.
'/ ,
/m
31
,
'''&
,, ')
&} ; .
]']
abscide eam, et projice al•- spedil
enim libi ut péreat unum nienibroruni
tuiiruni. quam lotum corpus tuum eat in
gehénnam.
inûxa
3i

initi

,;' ' M uÎtov


'/~&'
uni/ùua.
«rr;;

xui <>;
, anoaraium

iùy '-
.
31
Dictum est sutem Miicuinque di-
miserit uxorem suam. <l<t ei llbéllam
repudii. 3J Ego autem dico vobis
omnis qui dimiserit uxorem suam
Qoia

cépta fornicationis causa, faeit eam mee-


ebari: etqoidimissaro duxerit, adultérai.
: <

33
llu,' «-
/' * 33
[terom audistis qoia dictom est an-

,.[:
tt:
>
3
/
Uqois Non perjoraoi•
: reddes sotan :

m Domino joraménta tua. M Ego totem


ioTl &êov, 3*
:
:> m'oavtZ,
dico voltis. nonjorâre omoino, neqai
cœlum, quia thronus Dei est

.
DOOjae :
'

IV: W*l -»: iroi


* # 27.
>
'

1.1

.
i[K]SL1 II '-' -_/

9> $*.
(•). LT: é \
:). «'< yitrr. ; » .
'
44. Se mrl en colère. grec a en plus : • sân»
:
raison >.

«roi àtoifl. wmé n'est pas dans le grer.


Matthieu, V, 20-35.
II. Vie publique (III- W). — 9° C**-). Sermon *ur la montagne CV-VIMJ.

le royaume descieux. -° Car je vous Mat. 15, 3


21-. Le jugement est probablement le tribu-
;

dis que si votre justice n'est pas plus »3, 3, 33. nal qui était établi dans chaque ville et qui se
Lue. II. 39.
composait de vingt-trois juges comme le conseil
abondante que celle des Scribes et Rom.Lue.
3, 13.
13.
;

signiOe le tribunal souverain composé de soixante-


1 -.

des Pharisiens, vous n'entrerez point ÏTOT. 15, i.


douze membres, et qui jugeait en dernier ressort
dans le royaume des cieux. les crimes contre la religion et l'État. — Jésus-
ai
» Vous avez entendu qu'il a été Perrectio Christ veut donc dire ici que la haine, la colère,
<.iril.il 1«.
dit aux anciens Tu ne tueras point;
: le désir de la vengeance sont aussi criminels aux
Ex. 10. 13.
car celui qui tuera sera soumis au ju- Ler. J4, 17. yeux de Dieu que l'homicide, qui est puni de
gement. 22 Mais moi je vous dis que Dent.Joa.
17.
15.
mort, parce que quiconque conserve de la haine
1 3,
S.

quiconque se met en colère contre son contre son semblable est censé désirer sa mort,
Eph. Ï6.
et que s'il ne se porte contre lui aux dernières
6,
frère sera soumis au jugement. Et Pu. 4, 5.
extrémités, c'est uniquement la crainte qui le
celui qui dira à son frère Raca. sera :
retient que dire à son frère des paroles telles :

soumis au conseil. Mais celui qui lui que Raca, vil. abject, c'est se rendre coupable
dira Fou, sera soumis à la géhenne
:
devant Dieu des mêmes peines dont le conseil
du feu. 23 Si donc tu présentes ton Is. 66. 54. punit les plus grands crimes qu'enfin, joindre à :

Reg. 33,
offrande à l'autel, et que là tu te 4 Mat. 10.
II, «S.
la haine, aux paroles de mépris, les outrages et

souviennes que ton frère a quelque Cor. 13, les discours infamants, c'est mériter l'enfer, la
1 3.

chose contre toi, u laisse là ton don .


terre n'ayant point de supplice capable d'expier

devant l'autel et va d'abord te récon- Mat 14. un tel crime ;Glaire). 6,


3. 9.

cilier avec ton frère, et alors, reve-


. La géhenne du feu c'est-à-dire l'enfer. Le
,•

nom de géhenne vient de deux mots hébreux.


nant, tu offriras ton don. M Accorde- Lac. 13, 58.
Gi-Hinnom ou vallée d'Hinnom, désignant une
toi au plus tôt avec ton adversaire Rom. 11, IS.
Ex. 33, 7. vallée où l'on avait autrefois brûlé des victimes
pendant que tu chemines avec lui, de Encli. », 8.
Joa. 5. 33.
humaines, et qui était devenue depuis la voirie
peur que ton adversaire ne te livre au Jer. 39, 33.
juge, et que le juge ne te livre au
30, 3. . de Jérusalem. Cette vallée est un ravin étroit et
profond au sud de Jérusalem.
ministre, et que tu ne sois jeté en pri- Pa, 109, 1. 23. L'autel des holocaustes, placé devant le

son. 26 En vérité, je te le dis, tu ne Mat. IS, 34.


Lac. 13, 59. temple proprement dit, dans la cour des prêtres,
sur lequel on offrait et brûlait les victimes des
sortiras point de là que tu n'aies payé
sacrifices.
jusqu'au dernier quart d'un as.
2o. Par le ministre, il faut entendre ici l'exécu-
27
» Vous avez entendu qu'il a été dit
Perfcctïo teur de la justice.
aux anciens Tu ne commettras puritatia.
: 26.Le quart d'un as ou quadrans, monnaie ro-
Deut. 5, 16.
point d'adultère. 28 Mais moi je Ler. 30, 10. maine en cuivre, valait un peu moins de deux
vous dis que quiconque aura regardé Kx. 10, 17.
Eccli. 9, 9,
centimes. Voir la figure 17 à la fin du t. VI. p. 904.
une femme pour la convoiter, a déjà II.
Job, 31, I.
commis l'adultère dans son cœur. Jer. 9, il.
29 Reg. 7.
Que si ton œil droit te scandalise, î IPet. 3, 14.

arrache-le et jette-le loin de toi; car EcelL 9, S.


P». 118, 37.
il vaut mieux pour toi qu'un de tes Colos. 3, 5.

membres périsse, que si tout ton corps


était jeté dans la géhenne. 3 " Et si ta Mat 6, Si.
main droite te scandalise, coupe-la Ap. 14, 13.
Gai. 5. 34.
et jette-la loin de toi Dent 13, 6.
car il vaut
.

mieux pour toi qu'un de tes membres


périsse, que si tout ton corps était
jeté dans la géhenne. ri.•, I'< u'..

31 mulriiiio-
a été dit aussi Quiconque
» Il : nii.
Mat 7.
renvoie sa femme, qu'il lui donne un Marc, 19, lu, 4.

acte de répudiation. n Luc. 16, 18.


Et moi je vous 1 Cor. 7, 4,10. 32. Hors le cas d'adultère. Le Sauveur permet à
dis que quiconque renvoie sa femme Rom. 7, 3. un mari, en cas d'adultère, de se séparer de sa
Lot. 19, 13. femme, mais non pas d'en épouser une autre du
hors le cas d'adultère, la rend adul- Ex. 30, 7. vivant de sa première.
Dent 5, 1. 1
tère et quiconque épouse une femme Nom. 30, 36.
:

Deutï3, Î4 6, 33. Tu ne te parjureras point. Il n'est pas même


renvoyée, commet un adultère. 13:5,11;Î4,1.
;

une véritable
vérité, permis de jurer avec sans
33
» Vous avez encore entendu qu'il PerTe«-tio nécessité.
llll.l» II. i.

Tu ne te parju- 34. Je vous dis de ne jurer en aucune façon.


I

a été dit aux anciens :

Ces paroles doivent être entendues dans un sens


reras point, mais tu tiendras au Sei- relatif et veulent dire qu'ilne faut jamais jurer
fneurtes serments. 34 Et moi je vous Jac. 5, 13. sans un motif grave ou une réelle nécessité. Ni —
Mat. 33, 16.
par le ciel. Les rabbins prétendaient que le ser-
is de ne jurer en aucune façon, ni Act 49.
7,
ment n'obligeait pas quand il n'était pas fait
par le ciel, parce que c'est le trône Ap. 3, 31.
sur Dieu lui-même directement. Jésus combat
cette affirmation en enseignant que toutes choses
de Dieu; 3:; ni par la terre, parce Job, 11,
ta, 66, 1.
S, 9. appartiennent à Dieu.
'2i\ Matthœus, V, 36 — VI, 4.

II. » 11« public. (III W>. f >- Srrmo im momtr ( l-l//y.

- hùOOlfh nu.

,'
Ai
n u,
nom
. // <> ''roi,

'
, tixu•
per terrain, quia scnbéllum est
«•jus
est magni re^is
inam,q
: ncijuf
oeque \>•• cap•!
tuuiii jur.iMiis, quia non potes uniam
|m I . rusi>l>
3t
:
pedum

,(
>
capillum alltuni fâcere, aul nigrum.
notijam. I
•'> Nod
autrui lermo *ion, non :

inuoatir '
qaodauiemhûnbnndântiune8t,anialoeet,
18
IM tjQW
38
.•'-.//>.

ou &' dut 9*A


pro oculo,
antem dioo
Aadfstil
<i

vobis,
<|ui;i

ilcnhiii |iru dente,


non
(liclnin iluiii

/ . ,, ,' - /, dvxurnjvm tA sed


maxillain tuani. prsbe
si <|uis te perçussent
àlteran illi
in
'-t
déxteram
$u :

.
xui 1 1,
. i|ui voit tecnmjudicio onténdero,
twt xniityai xai et tunicain tu.i m tôlière, «Imii :

pâllium 4< et quicumque t• :

mille passus. vade cnm ill<» t-t alia doo.

-
, Oui petit a te. da eî ! voléntî inutu.in
-'
:

, /tu <> tïtXovra a te, ne ayertàri•.

iov
:

xai
ou 6$&' '
/; &.
ï/Ujjov tuum.
Vudislis quia dictum
|)ruximnni tumn, etodiohabébisinimicam

inimicos vestros, benefécite lus ara


<4
Ego antem di< Diligite

/.
; m - ,

, runt vos et orale pro perseaoénubu


/)

&
:

,&-
mniib ealumnianlihus vos :
'
ut situ filii l'atris
suum
/.(d

mi naxçèç
' 4
vestri, qni in coalis eat
oriri facit super bonoe et
super justos et injuste
qui sofeni

S niin dili
:

pluit

uiioî âvatùXst fon xui gitiseosquivos dingunt, quammercédem


",
&
& ; ,,-
; ;
:
xai
habébiiis 7 nonne et pnblicaniboc tteinni?

;'
t7
Et si salutavrritis Cratreavifftfn• tnn-

ni vuthm
'
,> 'lui y y do

ui'rd
47
iiyu-
xui tum, quidampliusiécitie? nonne et éthnici
noc fâciunt? 8 Ëetote ergro vos j>••! '

sicutet Pater vestei• coeléatu periéctn


/.ai <>î
VI. Atténdite ne justitiaiii veetrun fa-
1

«•ii'itis eoram hoininihus, ut vide;nnini ah


'^"EotaOi ni

. eis alioquin mercédem n«>n babébitis


:

apud Patrem vestrum, qui in cœlii

&&,
VI.
iiiiiîy

'/ru/
; ,;):
' » &,
, <>/.
]
- (]uin ergo facis eleem nolitoba
cânere ante te, eicut bypocritaa fâciunt in
Bynagogie et in vicie, ut bonorificéntur
ab bonunibus amen dico vol :

.mini /Y PBÎÇ
Ïx-runt mercédem suam. tutem
% I •

,tnu tv
, xui
aciénte eleemosynam. m
tue quid facial déxtera tua
istra
nt >it :
;

eleemosyna tua in abscondito, et


•, :<
e ni

i ,* tuus,quî videt in abecondito, reddet tihi.

ittattov m
> { V
_ ; <)t

,
ffOtOI m;
Grec
37. Vient
38. D< ne

44. Faites
: • ilo
du m•*
)>'•!
ne poinl tenir
du b
(•
rient <)u malin •.
iieiuvtiis Irai lrm> nts.

'/<< • »nl •.

• iiiy' xai grec ajoute aupiiinvant : • l

tn:iii<1i>s<Mit • ', • «J"i


,•
n maltraitent •.

.• ordre inverse : >>•

Im pmbticai
pnblicaiBi i>»s la

»: - [>u 1.1 tiOJ •.

perte pins

<
'»'

.
1

Ml .l.uis
GKLTH& < 1&•
• • 1 1 1 I
j

. « \ I ' •
VOtTC auin.ii.
\
.

1 1.
Te /f rendra. fine porte en plu> en
,. ' . , .|• OU. \. 8 far.
4.
t• •*
: • 6»l•
*

Matthieu, V, 36 — VI, 4. Tj
11. Vie publique (III- Y Y). — 8" (a-J. Sermon mur ta montagne (V-Viij.

que c'est l'escabeau de ses pieds: ni


par Jérusalem, parce que c'est la ville
Krth. 13.
du grand roi 36 ne jure pas non plus Pi. 94, 3
!

;
;

par ta tète, parce que tu ne peux 47, 3.

rendre un seul de tes cheveux blanc


2 Cor. 37. Vient du mal; t'est-à-dire de la triste con-
ou noir. 3T Que votre langage soit
1,
:
17-tO. dition présente, issue du péché, et dans laquelle
Oui. oui Non, non car ce qui est ^JjV'i la fausseté humaine. et l'impuissance de découvrir
: :

la vérité, nous oblige d'avoir recours au serment.


de plus, vient du mal.
38. Œil pour œil. Voir Exode, xxi, 24 Léviti-
3*
» Vous avez entendu qu'il a été jSgffiffi"
;

que, xiv, 20, etc.


dit Œil pour œil et dent pour dent. Den; u, il
:
:i!t-i». Et moi Jésus-Christ veut nous mon-
39
Et moi je vous dis de ne point ré- trer ici que c'est pour nous un véritable devoir
de ne rechercher, ni même de désirer la ven-
sister aux mauvais traitements mais ;
geance, et d'être disposés intérieurement à re-
vnr. «,».
si quelqu'un
M t
rr sur Hla joue
te frappe J LeT. 19, 18.
i .
noncer à ce qui nous est dû toutes les fois que la
charité et la gloire de Dieu le demandent. Pour
droite, presente-lui encore 1 autre, me. e, î9 l'exécution à la lettre de ses divines paroles, c'est
'
;
" Et à celui qui veut l'appeler en jus- un simple conseil de perfection propre à nous
rJ^; 3*,3o.
tice pour t'enlever ta tunique, aban- */";"'"'
donne-lui encore ton manteau. 4I
Et -"J"^8•"•
quiconque te contraindra de faire *. ». 'is-k.
(Glaire
40.
.

Ta tunique, .•..
faire acquérir plus de mérite aux veux de Dieu

c'est le vêtement de
dessous qu'on avait coutume de porter sur la

Ton manteau, Vêtement qu'on
avec lui mille pas, fais-en deux au- ecoh^'is! ii>.
peau.
1 mettait par-dessus la tunique.
très mille. - Donne à qui te dfe- ^"if **
;

mande, et ne te détourne point de £*^£


celui qui veut emprunter de toi. maU,*?»*
43. Tu haïras ton ennemi. Ces mots ne sont pas
43 »
Vous avez entendu qu'il a été Perfectio dans le texte de la loi, ils ont dû y être ajoutés
dit Tu aimeras ton prochain et tu
: nu.'" ' par une interprétation pharisaïque*.

haïras ton ennemi. '• Mais moi je


vous dis Aimez vos ennemis, faites L£-$ 418
:
>39 •

du bien à ceux qui vous haïssent, et Luc.'ê, V;


priez pour ceux qui vous persécutent n. se, Y
et vous calomnient; u afin que vous iStniwL
soyez les enfants de votre Père qui lA£t\*
est dans les cieux. qui fait lever son &• * «
soleil sur les bons et sur les me- Act. u, k.
chants, et pleuvoir sur les justes et
i6 4C. Les publicains dont parle ici l'Évangile
les injustes.
J
Car si vous aimez Lnc si»t. e,î.
3î étaient des fonctionnaires qui recueillaient les
.
11 .
' • *. -

ceux qui vous aiment, quelle recom- Mat. 9,10. impôts, et qui, à plus d'un titre, étaient regardés
comme des gens vils et méprisables. La haine
f>ense aurez-vous? Les publicains ne qu'on leur portait provenait surtout de leur ra-
iT
e font-ils pas aussi? Et si vous commettre les plus grandes
pacité, qui leur faisait
injustices.
saluez vos frères seulement, que faites-
vous de surcroît? Les païens ne le 9 •".•^'" ;

font-ils pas aussi? 48 Soyez donc j*5 ;'*'•'8


parfaits, vous, comme votre
IColOs.
'ère Luc. , 3.
J. 14. %' Supériorité des dispositions MM lesquelles on
1«. 38, 3. doit pratiquer la loi évangélique. TI. 1-1*.
céleste est parfait.
™""
Prenez garde à ne pas faire e
VI. , i
' » !i';. 1 , <
VI. t. Justice. Acte de vertu, œuvre de justice
na et de charité, de nature à manifester la vertu ou
votre justice devant les hommes, •

la perfection de celui qui l'accomplit.


pour
r être vus d'eux autrement vous *»>- »3, 5-7. :

, Eocli. 1.36-40.
,

aurez point de recompense de votre ?


2 î. Le* hypocrites. Ce reproche s'adresse parti-
Père qui est dans les cieux. Lors A0. . 1
culièrement aux pharisiens.
donc que tu fais l'aumône, ne sonne Toi), lï, S ;

pas de la trompette devant toi. comme Judith.


14. 10.
4, 9.

font les hypocrites dans les synago-


gues et dans les rues, afin d'être
honorés des hommes. En vente, je
vous le dis ils ont reçu leur récom-
pense. 3
Pour toi, quand tu fais 1 au- F^j 5%y•
mône. quêta main franche ne sache ***, »"
pas ce que fait ta droite, afin que Rom.~iï,"<>; ''

ton aumône soit dans le secret et Ê/j. . ; 1 r.'

''

ton Père, qui


*
voit dans le secret, te ^u.
1 j Luc. 14, 14.
le rendra.
2S Matthœus, VI, 5-16.
II. %if« puhlir» (lll-W). — Cm*). Bermo in -ont* ( I - I EU.

«nt'/oin/
A
lOXQttat"

&. \- , ni»
OU '/('

/<(«).'/"i

).9s
\ty<»

itt'u'n.
if

«»•

<'""'
</

2
,
ou
Il
i.i•.
-uin

qui
angulis plateârum stanti's oràrc
deantur ab hominibus
recepérunt mercédem main.
nim
et
orâveris.
clauso ostio,
..r.itis.

amant

intr.i

ora
non
in

in
: amen

Pat rem
éritis sicut

synagôgis

ii!>iViilum
6
Tu

tanin
ut

dioOTObifl,
et in

atitem
tuum.
hv-

vi-

in

xui .'/'; /;,'» &éçm 00V, abscondito : et Pater tant, qui vidai il
"
'* xet abscondito, redilft tiiSi. OrintetanteiD,
,, /\ ~> nolite multuin loqm, neof »-tli ni<i : put;mt
enim qaod

. ,& '
'
-/ntiu'ot ât in mitlt il<x|uio suo exaudiàn-
>', tur. Nolite ergotMÙBilAri -nim
'&- t'y
oi l&wutol'
Pater vester (jiii<l opm sit vuhis. ftnte-
:

, *

(* <•, yntiuv
<|uam petâtis eum.
bitis :
'Sic ergo vos

ni
' , .'>£
uiirjaui «rror. u

, &
,& 9
ÏJdreo ùyiu- l'aternoster, qui es incœlis. sanctili» ••'-
40 ,0
oihjxut tur nomen tuum. Advéniat regnum

ma
, « , »'
,2
tuum. Fiat vohlntas
in terra. **

da nobis
Panemnostrumsupersubst.in-
tua, sicut in ca?lo et

"

,
: 1 1 m' xal ti.'ih-m liûdie. Et dimitte nobil

, ' "
n'/.^iiuiu xui débita nostra, sicut et nos dimittimus

' ' '& ,- " M nos


,3
»/ .w . xui debitoribus nostris. Et indÛOM
in tentationein std libéra nos a malo.

, .-
:

uu, ou xui Amen.


oivumç, xui

','. , . <>
xui
44
Si enim dimiscritis hominibus
cataeorum: dimittet et vobifl PatervMter
cœléstis delicta vestra. ,5 Si autem non
|

ni
{%
,
,&' ) &,
&-
, ôi
ifiuuiu
ô dimiséritis
dimittot vobis
hominibw

^Cuiiiaiitcmjejunatis. nolite
hypocrite tristes
p< •.

:
:

exterminant
MO
Ira.
Pater

sicut
»•
mç \
intVÇ
' •» ,- faciès
jrjunântes.
suas,
Amen
ut appàreanl
dieu vobis quia rw
hominibus

(9,..
..

|
-
II

;|>
.
*
*: •
:
: . Ni;hi*
fot<>

»f.).
po» beaucoup. M l>i

.
ixtrlez
MBDT* irij
10. » MM 1
>.
: atfi»i,t
ni:
li/ |>as •.

• OU
lien*
à toi est la
noW du mal. Le rtcc porto
royauté et la forte et
«*n

1:•
plus

,
k s| | !]•«3« — dans
II.
les
<>.«;..
sieHrs
•. <
•.

'. - psjg dans le jjrer.


,\•|»* Ta rrafaJTT. avr.ûj.

Nl'.l'l
Si VOUi ne Irt rrv.
15.
ne remette» pas au\ ho — j lours offrnsee •.
' M'tis
Matthieu, VI, 5-16. 29
II. Vie publique l lll-W |. — 2° Ca-J. Sermon *ur la montagne fV-VII).
Ilun.ili. 5. Prier debout. Les Juifs priaient ordinairement
:i
» Et, lorsque vous priez, ne m .tl i...
debout; mais cet usage n'était point général,
soyez pas comme les hypocrites qui
Kocli. 19, 33.
tantôt ils se tenaient à genoux, et tantôt ils se
aiment à prier debout dans les syna- prosternaient le visage contre terre.
6. Entre dans ta chambre. Jésus-Christ ne dé-
gogues et au coin des grandes rues, fend point ici les prières publiques qui se font
afin d'être vus des hommes. En vé- dans les assemblées des fidèles, puisqu'il nous dit
lui-même qu'il se trouve au milieu de deux ou
rité, je vous le dis, ils ont reçu leur trois personnes rassemblées pour prier en sou
récompense. 6 .Mais toi, quand tu « r* 4,33. nom; mais il veut que dans les prières particu-
1 lières et de simple dévotion chacun se retire dans
pries, entre dans ta chambre, et, la Itt'?!), »; le secret pour prier avec plus de recueillement
porte fermée, prie ton Père en secret et pour éviter l'ostentation. Il ne condamne pas
J^"; 3î :
non plus d'une manière absolue les longues
et ton Père, qui voit dans le secret, te *f 6 ' •
prières, puisque lui-même a passé quelquefois les
1 - } \ 1• Hebr. 13. 4,
le rendra. Or, priant, ne parlez pas M at. »3. ».
' nuits a prier; il s'élève seulement contre l'abus
qu'en faisaient les Juifs a l'imitation des païens,
beaucoup comme les païens: ils s'i- f^Jf ^,;/ qui croyaient se rendre plus aisément leurs dieux
maginent qu'à force de paroles ils propices lorsqu'ils parlaient beaucoup en priant.
9. Notre Père. « Dès ce premier mot de l'orai-
seront exaucés. 8 Xe leur ressemblez l™. ». e, son dominicale le cœur se fond en amour. Dieu
donc pas, car votre Père sait de quoii«-io.»3;8,». veut être notre Père par une adoption particu-
lière. Il a un Fils unique qui lui est égal, en qui
vous avez besoin, avant que vous le Mat. £, **.' il a mis sa complaisance; il adopte les pécheurs.

lui demandiez. C'est ainsi donc


Joa. 20, 17 Les hommes n'adoptent des enfants que lorsqu'ils
n'en ont point; Dieu qui avait un tel Fils, nous
que vous prierez :
adopte encore. L'adoption est un effet de l'amour ;

Notre Père, qui êtes dans les cieux, £?*1° car on choisit celui qu'on adopte la nature donne
;
.
les autres enlants, l'amour seul lait les adoptifs.
que votre nom soit sanctifié. ,0 Que Mat. 7, SI ; Dieu qui aime son Fils unique de tout son amour,
3b, 34.
votre règne arrive. Que votre volonté Luc. 17. 30; et jusqu'à l'infini, étend sur nous l'amour qu'il a
pour lui. — Qui êtes dans les cieux. Vous êtes
soit faite sur la terre comme au ciel. Ptot.30.5:9.9.
II, 31.
partout, mais vous êtes dans les cieux comme
H Donnez-nous aujourd'hui le pain Joa. 6, S•. dans le lieu où vous rassemblez vos enfants, où
Is. 9. 5. vous vous montrez à eux, où vous leur manifes-
nécessaire à notre subsistance. i3 Et Luc. 14, 15. tez votre gloire, où vous leur avez assigné leur
Pf, 77, Ï5.
remettez-nous nos dettes comme nous Ps. 38, 13. héritage ». (Bossuet).
9-10. Que votre nom soit sanctifié. Que votre règne
les remettons nous-mêmes à ceux qui Lcn%8,' arrive. Que votre volonté soit faite sur la terre
nous doivent. l3 Et ne nous induisez *S* •** comme au ciel. « C'est la perpétuelle continuation
de l'exercice d'aimer. Sanctifier le nom de Dieu.
pas en tentation, mais délivrez-nous Pe M *• •
.
c'est le glorifier en tout et ne respirer que sa gloire.
du mal. Ainsi soit-u. s Tim. av 4,
Désirer son règne, c'est vouloir lui être soumis
de tout son cœur, et vouloir qu'il règne sur nous,
1 ;
• Car si vous remettez aux Ni —*» et non seulement sur nous, mais encore sur toutes
hommes leurs oiienses, votre Père d«•. les créatures. Son régne est dans le ciel, son régne
éclatera sur toute la terre dans le dernier juge-
céleste vous remettra à vous vos*'•• 8-»-». ment •. (Bossuet).
• Mare. îâ. 1 1,
vous ne les remet- ML
•» •

les. ,s
péchés. ,a
Mais si VOUS
.Mais M. t.
eocilss, ». **• Donnez-nous aujourd'hui le pain nécessaire
notre subsistance de chaque jour. « C'est ici le
tez point aux hommes, votre Père vrai discours d'un enfant qui demande en con-
céleste ne vous remettra point non Gance à son père tous ses besoins jusqu'aux moin-
dres. notre Père, vous nous avez donné un corps
plus vos péchés. mortel: vous ne l'avez pas fait tel d'abord mais ;

,6
» Lorsque vous jeûnez, ne vous 1...1..... nous vous avons désobéi, et la mort est devenue
notre partage. Le corps inûrme et mortel a besoin
montrez pas tristes comme les hy- ÎT^^"?. tous les jours de nourriture; ou il tombe en
'

pocrites car ils exténuent leur vi- Luc. ÎS. 13.


: défaillance, ou il périt. Donnez-la-nous, donnez-
la-nous simple, donnez-la-nous autant qu'elle est
sage, pour que leurs jeûnes parais- nécessaire. Que nous apprenions en la deman-
sent devant les hommes. En vérité, dant que c'est vous qui nous la donnez, de jour
à jour. Vous donnez à vos enfants, à vos servi-
je vous dis qu'ils ont reçu leur ré- teurs, à vos soldats, si on veut qu'ils combattent
sous vos étendards, vous leur donnez chaque
jour leur pain. Que nous le demandions avec
I

confiance; que nous le recevions comme de votre main avec action de grâce! » (Bossuet).
12. Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons « C'est une chose admirable comment Dieu fait dépen-
dre le pardon que nous attendons de lui, de celui qu'il nous ordonne d'accorder à ceux qui nous ont offenses.
Non content d'avoir partout inculqué cette obligation, il nous la met à nous-mêmes à la bouche dans la
prière journalière, afin que si nous manquons à pardonner, il nous dise comme à ce mauvais serviteur :

Je te juge par ta propre bouche, mauvais serviteur. Tu m'as demandé pardon, à condition de pardonner; tu
as prononce ta sentence. lorsque tu as refusé de pardonner à ton frère. Va-l'en au lieu malheureux où il n'y a
plus ni pardon ni miséricorde ». (Bossuet).
13. Ne nous induisez pas en tentation. On ne prie pas seulement pour s'empêcher de succomber à la
tentation, mais pour la prévenir, conformément à cette parole : Veillez et priez, de peur que vous n'entriez
en tentation. Non seulement de peur que vous n'y succombiez, mais de peur que vous n'y entriez. Il faut
entendre par ces paroles la nécessité de prier en tout temps, et quand ie besoin presse, et avant qu'il
presse. N'attendez pas la tentation: car alors le trouble et l'agitation de votre esprit vous empêchera de
prier. Prie/, avant la tentation et prévenez l'ennemi. —
Délivrez-nous du mal. L'Église explique : Délivrez-
nous de tout mal, passé, présent et à venir. Le mal passé, mais qui laisse «le mauvais restes, c'est le péché
commis: le mal présent, c'est le péché où nous sommes encore; le mal à venir, c'est le péché que nous
avons a craindre. Tous les autres maux ne sont rien qu'autant qu'ils nous portent au péché par le murmure
et l'impatience. C'est principalement en cette vue que nous demandons d'être délivrés des autres maux.
Délivrez-nous du mal. Délivrez-nous du péché et de toutes les suites du péché, par conséquent de la maladie,
«le la douleur, de la mort: afin que nous sovons parfaitement libres. Alors aussi nous serons souverainement
heureux .. (Bossuet).
ii-1.). Ces deux versets servent de développement à la pensée exprimée au y. 12.
. ,

:•,«>
Matthœus, VI, 17-32.
. % lia ..... , III \\>. — f~ (ni. S-rmo in montr ( I - Mit.

• a on,
**
' '
Il é I

: jejunas,
mereédetn «nain. "Tnautera, corn
unge osintl tonm, et fédéra Uiam

; vîipm,

Û
'/""*- '"'- «' .'/îmm'/ïoiç

<
lava.
sed
Fater
l'.itn
tuus,
tu...
learia
.|in

<jui
agi
hounibne

videt
m ibeconail
in abscondîto,
ji'iùnans.

' ,'
reddct tihi.
loéiûast
•• '•
Nolite llies.iuriz.ir»! vobis thesa
, xai
xai
, xai m obi erugo. «-t Unea demolitw
terra
l'un-s
obi
:

eoodinnt, et niréntnr.
:

Theeaorisàte attten \<>| is ibeMuro• (

in cœlu ubi neqoe œrugo, oeqae

-
:

xui
demolitur. et abi fures non effôditwi,
nec fiir.iiitur. -' Ubi eoim est Lbeseunu
**) tuus, ibi est et cor tuuiu.

/
&,. Laoérna nculus tuus.
tout• < &q Ihù.- r.ippi.ris tui rvt

' -3
.
>>i

f)us
us tuus
iHiihis tuus
tuum
l'ut-ril

luciduiii erit. - Si totem


fucrit aequam, totun corpus
siui|>lr\. totOffl
"•

-
.
rj, okov
< tuum tooebrosum erit. Si ergo buôen
»

,
/•."/'
ojmSç
quod in te est ténèbre sunt, téne-
/
bra• ijuaiil.i• erunt

,
34
>. on»,• (Si, '.••" '-'•
Nemo potest daobuedominisservire:
1 <>,• /'</ »' aul iiiim uiium Odio haln'-bit. et alteruiii
/ ,'.
/, /

tJéWçi ! /.". tuf


diliget : aut unom sostinébit, etàltenun
\<•' contémnet. Non potéstis Deo servire et
**
/4 " xui
mammona?.
J
Idco dico vobis. ne solliciti sitis âni-

] ;, &.
,,
, , ri xui
/ *
iii. mandocétis, oeqai
srestraa ojoid
pori vestro quid indoàmini. Nonne anima

m'y '
rjç


ovât
IVOS, '

/.nv
»
i6

unniiron• SvvaTut
nmif.
h

ovonrm:
té irniiiiiinir ovÔÏ
tuâ

§1 à

JtQOC&ErtU
' :
-
'/'/_•
plus est quam esca et corpus plus quam
veetiméntom? ,a Respicite vokttilia
quoniam non aerunt, aeqne matant, u••-
qae congregant in borrea et Pater
ter cœléstia pascit iUa. Nonne vos
pluris estis illis? •" Miis aut. ni veetnim
cogitans potest adjicere ad atatoram
suam cubitum unum
:

<
:

,'
tum 9
j.w.iuv

/nivu
Kinn

<
,,; - in'.;
28
Et de vestiménto quid solliciti
Consideràte lilia agri quomodo oresennt
<

non laborant, aeqne nent. intem

/-
'

- viiliis. qnoniam nec Salomon in omni


/ âà fi gloria sua coopértua ''-t si<'ut nnnm <•\
tetis.
:;
" Si antem rœnnm agri, quod bodie

);
JSrta /. on owv

, W
ov
',,
ittùç,
titi'ft:i-
«•si,

sir
adéi?
'
vi
v.-stii
craa

Solite ergo
:
in clibanom mitbtnr, Drus
quanto mi

s..lliciti esse, dicént


< mandacabimna,
hiid aut quid bibémns,
1 1
aut (|uo operiémur? ia
Ha3cenim omnia
gentês inquirunt. Scit enim Pat

W* y yfr
èr
18.
TW
tl
. ii-
VI. Nl;l
K€[K]SLTTHie*

),
«.
' /. roui llr

/'
el l,x •

du corps •.

'.II' - ,\l. I vlorovotr ov »o


x : won. :i;i. ni;i '

Vtov. Le grrr a en plus : • <


5

Matthieu, VI, 17-32. 31


11. Vie publique (III-X.Y). — S° (a-). Sermon uur la montagne fV-VIIJ.

compense. ,T
Pour quand tu 17. Parfume ta tète et lave ton visage, comme
toi,
on de
Sf^* avail coutume le faire dans les festins.
jeûnes, parfume ta tète et lave ton lB '- 16 •

Voir Psaume xxn, 5; Luc, vu, 46.


visage; ,8 afin que tu n'apparaisses n£f"£ii,
f>as
...
aux hommes rjeûnant, mais à ton ^Sap.
cl<
10, 17.
. .
•,
1
-•,!.
1 •

'ère qui est présent a ce qui est


secret; et ton Père, qui voit dans
le secret, te le rendra. S' Obstacle* et moyens. TI, 19-VII, 12.
19
» Ne vous amassez point de tré- Thésaurus
ce *'°' 19. Les vers rongent. Voir la figure de Ecclésias-
sors sur la terre, où la rouille et les ,'" T ""• 6 •'
.1 tique, xlii, 13, t. V, p. 239.
i •

vers rongent, et ou les voleurs iouil- Bar. 3, i6.


lent et dérobent. -'"Mais amassez- EcXi», io.
vous des trésors dans le ciel, où ni >. nftu
la rouille ni les vers ne rongent, et LQC 8 "'3
33 '•

où les voleurs ne fouillent ni ne dé- Ecch.


J ,\™• «•
V'
29, 14
r\ .> /v - <

robent. -' Ou en eliet est ton trésor, Luc. 12, 34.


Té. 61, 11.
là est aussi ton cœur.
22 simple, c'est-à-dire sain, dans un état nor- -2-2.

» La lampe de ton corps est ton Orulus


simple*. mal.
œil. Si ton œil est simple, tout ton
Luc. 34.
corps sera lumineux. 23 Mais si ton Job, 11, 31, ;

œil est mauvais, tout ton corps sera^g£ ££


ténébreux. Si donc la lumière qui est 1 '^11^^- 36 -1 •

en toi est ténèbres, les ténèbres elles-


mêmes que seront-elles?
24
» Nul ne peut servir deux maîtres *'„ 24. Jésus-Christ ne défend pas absolument aux
ni"t?*
a m mon. :
I '

car ou il haïra l'un et aimera l'autre, Luc. ie, i*. chrétiens d'avoir des biens temporels, mais seu-
ou il s'attachera à l'un et mépri- VSr.el'is!' lement d'y attacher leur cœur et d'en être les
sera l'autre. Vous ne pouvez servir 1€ j£\1îi esclaves.
— L'argent. Dans le grec et le latin :

Dieu Jac *• 4 • Mammon, le dieu des richesses.


et l'argent. •

2
C'est pourquoi je vous dis Ne C 飣*
:i
» :

vous inquiétez point pour votre viep-jj^"- 2 ;!•

de ce que
*
vous mangerez,
° ni pour Hebr. 13,
j Prov. 2, 7. ,
votre corps de quoi vous vous vêtirez.
La vie pas plus que la
n'est-elie
nourriture et corps plus que le vête- jôcb »!
le ',

26-28. Regardez les oiseaux du ciel Voyez les


ment ? -<> Regardez les oiseaux du ciel p, 3
ils ne sèment ni ne moissonnent, ni Gen. i,'»8.
9 ^
lis des champs. « Jésus-Christ nous apprend, dans
;
1

, . , Mat 1U, 31. ce sermon admirable, à considérer la nature, les


.
'

amassent dans des greniers, et vo- cor. 9, 9.


fleurs, les oiseaux, les animaux, notre corps, notre
1

tre Père céleste les nourrit; n'êtes- T Ma 36


ï-Â" ;- âme, notre accroissement insensible, afin d'en
I.uc. 1"
vous pas beaucoup plus qu'eux? »«.«.» prendre occasion de nous élever à Dieu. Il nous 1

'-"Qui de vous, en s'inquiétant ainsi, fait voir toute la nature d'une manière plus rele-

peut ajouter à sa taille une seule vée, d'un oeil plus perçant, comme l'image de Dieu.

coudée ? Le ciel est son trône la terre est l'escabeau de ses ;

28 » pieds; la capitale du royaume est le siège de son


Et quant au vêtement, pour- «« ve»«i-
empire; son soleil se lève, la pluie se répand pour
quoi vous inquietez-vousr Voyez les p*. 142, nous assurer de sa bonté. Tout nous en parle il
.•,.

:
*"' 40, 7
lis des champs; comme ils croissent;
'

ne s'est pas laissé sans témoignage •. (Bossuet).


ils ne travaillent ni ne filent. 29 Or je 3 1^, n ,,
.

vous dis que Salomon même dan^ ln^


30. Sera jetée dans le four. Comme le bois est
toute sa gloire n'a jamais été vêtu
rare dans plusieurs parties de la Palestine, on
comme l'un d'eux. 3l Que si l'herbe '

Luc. 12, 2S.


se sert souvent d'herbes sècbea pour faire cuire
des champs qui est aujourd'hui et Pb. 89, 6.
Mat. le pain.
8, 26.
qui demain sera jetée dans le four,
Dieu la vêtit ainsi, combien plus
vous, hommes de peu de foi!
31
» Ne vous inquiétez donc point, et de
I (il uni.
disant Que mangerons-nous, ou que

^
:
Luc. 1», 29.

boirons-nous, ou de quoi nous vèti- Thilip. 4, 6. 32. Toutes choses que les païens recherchent.
3 Les païens qui n'avaient point d'espérance solide,
rons-nous ? 32 Car ce sont toutes choses , : mettaient toute leur eu fiance dans leur travail
que les païens recherchent mais votre '" * et dans leur industrie. Un chrétien doit travailler
de manière à attendre tout de la main et de la
;

1 ère sait que vous en avez 'besoin. bénédiction de Dieu iGlaire).


Matthaeus, VI, 33— VII, 11.
II. Vlta iiiibllra ( III \\). — J. Srrmo ,,, „>„,,,. ( |. Ml,.

ni . " ZtftfÎrs ât |. lus muuilms iodigéti•. 3J QtUBTÎte

(iaOïUini un &ioi HOJ ", I ergo primum regnum Dei, et justitiam

iïixttioat'y/i m'fi. xui NN itQOÇ- ejus :


.•( h,,,• ..inni.i adjioiéotur vobia.

'
* 31
Tëthjo . odv Nolite ••: riti esse in créetioam.

»/ <> Oâstinus ciiiin «lies sollicitas .rit sihi

. m

.
'nui riy xuxia / /\. ipsi : siitli.it di.i malitia

VII.
I
Ut] xui vu

xni/iiiit , &,, fm

,< /(.'// .7//«


«<
' uîi.
mini.
¥11.

judicabimini
a
'

In
Nolite judiean•. ut non jod

quo enim judicio


et in qua meoaotu
judicavéritia,

MMÎ
&-
:

& »&; *
(

h fuéritis, remetiétor vobia, ;

Qoid totem
, h vides festucam in oculo fratns [u,

trabem in oculo tuonon vides t l


Aut (jun-

, h w3 :!<f>'hû.i«î)
",
;
xui
modo dicis fratri tuo
cam de oculo tuo
oculo tuo? Hypocrite,
:
: Sine ejiciam
et ecce tr

éjice primum

,
$' xui ixuv
.
trabem de oculo
ejicere festucam de oculo fratrie toi.
tuo, et tune vidébifl

&
tx

* , -
6
Nolite dare sanctum canibus. neqoe
mittâtis margaritaa vcstras ant• {>

, ne forte conculcent cas pédibo• suis, et

,,&',. . xui '' convérsi dirumpant vos.

,
7

.
7
xui xui Petite, et débiter vobie : qiuertte, 1 1

' xui inveniétis : pulsàte, et eperiétor robie.

II•: xui
8
Omnisenim qui petit, àccipit : et qui

°
,&,&
queerit, invenit : et pulsânti aperiétor.
y
S: Aut (juis est ex vobie homo, «junii -i

;
';
i/Viv ,, petierit filius suus

dem porriget eiV '"Aut


panem, Domqoid
si piscern p. tierit
l.ipi-

, " /•, numquid serpéntem


ergo vos, cumsitis mali,
porriget S
data

; |• \|. : iavTJ.

.
:
•|;.
(.
.
" ""£»•
i*. :,. xlitll : <« r, i. .

6• ..: «crerroriyoovfli».

•; : >\e roin-tn poi


ili.im 1 querlu point •.
Matthieu, VI, 33— VII, 11 33
11. Vie publique ( III - \Y ). — «*>
Ca-J. Sermon mur la montagne CV-VIMJ.
M Cherchez donc premièrement le
Lu.•. II. 31
10, «.
;

royaume de Dieu sa justice, et Tim. 4,


et
Rom. 17.
1

1,

toutes ces choses vous seront données Ex. 16, I».


3; Lac. 9, »3.
par surcroît. Ainsi ne soyez point 1 Pet. i, 7.
Cor. 7, 3ï.
inquiets pour le lendemain. Le jour de Eccle. 3. 1.
1

demain, en effet, sera inquiet pour lui- Jo». 22, 24.


même; à chaque jour sulfit son mal.
VII. » Ne jugez point, afin que \i.ti juili
'

raiiflum.
vil. 1. ' jugez point; c'est-à-dire n'allez pas
vous ne soyez point jugés. - Car d'après vous informer par des motifs de curiosité, des
le jugement selon lequel vous aurez mœurs et des actions des autres, pour les sou-
mettre à votre jugement et les y condamner.
juge, vous serez jugés, et selon la me- Loc. 6, 37-3S.
Cor. 4. 3 1 :

sure avec laquelle vous aurez mesuré, 11, 31.

3 Roui. 14. 4. 3. Ce verset et les suivants contiennent diffé-


mesure vous sera faite. Pourquoi Jac. 4, 13.
rentes manières de parler proverbiales.
vois-tu la paille qui est dans l'œil de Marc. 4, 24.
l

Lac. 6, 41 ;

ton frère et ne vois-tu point la poutre 19, îî.


Mat. 6, 23.
3ui est dans ton œil? Ou comment '

Lac. 6, 41 ;

is-tu à ton frère Laisse-moi ôter la


: 4, »3.
Pa. 49, 6.
paille de ton œil. tandis qu'il y a une
poutre dans le tien? Hypocrite, ôte
:j

d abord la poutre de ton œil. et


alors tu songeras à ôter la paille de
l'œil de ton frère.
c Sa r lu 6. Les pourceaux. Ces animaux, légalement im-
» Ne donnez pas les choses saintes il

sancli*.
aux chiens, et ne jetez pas vos perles Mat.lU,ll-I4: purs chez les Juifs, symbolisent les hommes com-
plètement indignes.
devant les pourceaux, de peur qu'ils 13, 45.
S Pet. •.',
ne les foulent aux pieds, et que, se 21-32.

tournant, ils ne vous déchirent.


7
» Demandez, et il vous sera Petenli
tlabitur.
donné cherchez, et vous trouverez
; :
Lac 11, 9-10.
Mure. U.M.
frappez, et il vous sera ouvert. 8 Car Joa. 14, 13.
quiconque demande, reçoit; et qui Jac. 1. 5 ;

4, 3.
cherche, trouve: et à qui frappe, il Prov. s, 17.

sera ouvert. 9 Quel est d'entre vous Eccli. 2. lï.


Lac. II, 1U.
l'homme qui, si son fils lui demande Lac. 11,9.
du pain, lui présentera une pierre?
'• Ou si c'est un poisson qu'il lui
demande, lui présentera-t-il un ser-
pent? n Si donc vous qui êtes mau-
Luc. 11, 13.
vais, vous savez donner de bonnes Jac 1, 5, 17.

Chieni de Palestine (f. 6).

BIBLE POLYGLOTTE.
Matthœus, VII, 12-26.
II. Vit• publlra (III• XX). — a* (m•}. M«r—a In .nuntr i l-l // /.

tri• : quanto magie


< <>fç «t- vester, «jui in oœlitett, dabil bona |

,:
j ni im . lin ''"< i tiltus ief '-'
ergo qnœcumqoe
Oiniiia
«Vit iiiii',nty iiiti , < .
\iiliis ut râciant vobiB bominee, «-t rot
illi- II;it est enim l«-\, el prophète.

iftPÇ xiù ni .uHKf >~iai.

/<u
/Jç ^. «71«'- l.il.i
13
[ntréte [ .înu'Nsi.iin portam quia
porla. ••( spatiosa via ôtt, qiUB «lucit
:

' i
t
1 1
V' /"".'"»

.

/~. H
/.ni

) ui'/.'/.Ki ilaiv o't ad penlilion.-in.


11
ifU poil
.• niulti tant <|ui intrant

<,
;

, iiitkvti via est, qua* ducit .i<l vitam : rt j)..u<-i

&
sont, qui invéniunl eam

.
/au

/.
a
'.

45
// «
Atttti.lit.• a falxi^ prophétie, qi
niuntadvos in vestiméntia oviom,

;&
intrin•
(<' >$ secus autem sunt lupi , a
%% *j4:\<< nh /un uni ni'ii'iy Iriut il.us l \iiin-
';. quid OOUigont de spinis uvas. ant «i.•
, tn'hulis Bobef ,: Sicomnia arbof boaa
(
.
(lynlhly /. :n>t.i i. fructus bonos facit inala ant« m arbor :

. ?, (MBftOfl
,8
- malos fructus facit. Ia Non poteal arbor
bona malos fractas fdcere neqiie arbor

.
:

ovâè mala bonos fi-uciii^ fécere. '•< hsioii ;ui n»r.

' , qaœ non facit fructum boomn, excidétor,

.. "^4
aeteéV /.iinini-
0
. ,,, xui
- et ini^nem mittt'-tur. -" l^itur ex fructi-

,
xuo.nùr buseorumcognost ti~ .

<#£ J
Non omnis, qui dicit inilii, Domine,
'

21
Domina, intrabit tnregnam oœlonun

." , ,
:

' sed qui facit vohmtâtem Patria mai qui

,;
in cœlis est, ipse intr.ilut in regnnm
;' 1 cœlorum. -'-'
Multi «lient milii in illa die :

r Domine, Domine, nonne in nomine tao


propliettvimus, et in Domine UftQ d.rm •-

'') <>
.
nia ejécinius, ei in nomine tno rirtutea
multas fécimus?
illisQnia nunquam novi vos diacédite
:

a me, qui operâmini iniqnititnm


u Et tune confitébor
:

,
dviiitiar.
34
ùxovu
- 1

Omnis ergo, qui audit rerfaa mat


: ', haec, et facit ea, aaaimilàbttor vir.
domomanam mpra

, 1
1] y ;i;'niny. n
«/.
- /.ni
piénti, qui ajdificâvil
pcliain, as et descendit
rnnt Qumina, et flaTéront vonti.
phivia, <-t V(

«>t ir-

rnérnnt in domnm illam, et non cécidil :

t.i/.ttt. i /... /ni >>{/. hfSÛS' : II: ir.'/.iuno fundâta enim eral saper petram.
f./i > l\ /<n',„v omnia, qui audit yerba mea haM, et non

il. *
étroite (est)
ôitotin^r/niiti unhii
MllgM BM niau

.
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1

.: 18
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!

:
, .
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vaise herbe
17. /».•
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/../m /> •,.'«. ..,,

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>• lilt.-i.ilriin-nl •
d« fruits
pal Imi.i <-,

0. CL: (1 :
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ofiontihjanai arJçi. kBCI <«/.'.'•
•.

.)• • •
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-
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•• 1

«ont >cnus •. li
, ', <. i.r•-. . !«•<» lor-
Matthieu, VII, 12-26. 35
11. Vie publique ( III- \ \ ). — g" fa-J. Sermon nur la montagne (V-VIIJ.

choses à vos enfants, combien plus


votre Père qui est dans les cieux don-
nera-t-il de bonnes choses à ceux qui
les lui demandent? '- Ainsi, tout ce 8*1. Luc. G, 31
14.
Il Ainsi... Ce terme de transition nous indique
...

que vous voulez que les hommes vous Rom. 13 qu'on sera exaucé d'autant plus sûrement qu'on
Mut. 22, m. sera soi-même meilleur pour les autres. C'est là
fassent, faites-le-leur aussi car c'est Eco», lï,
:

Is. 10, 23 l'esprit comme la lettre delà loi nouvelle.


la loi et les prophètes.
i3 » Entrez par la
porte étroite; porlu. Conclusion, VII, 13-27.
parce que large est la porte et spa- 13. Large... et spacieuse; emblèmes de la vie
Lue. 13, 24 ;

cieuse la voie qui conduit à la perdi-


tion; et nombreux sont ceux
.21.117.H.20. facile des mondains qui n'exige aucun effort.
qui Mut. 1«, IS.
entrent par elle. N Combien est Eccle. .l.r. 2. 18.
15. 1,

étroite la porte et resserrée la voie Prov. 4, 27.


qui conduit à la vie, et qu'il en est
peu qui la trouvent!
» Gardez-vous des faux prophètes Arbor ex
1 '•
15. Les Hébreux comprenaient par prophètes
III. III
qui viennent à vous sous des vête- Il non seulement ceux qui prédisaient l'avenir,
Mut. 24. 1.
ments de brebis, tandis qu'au dedans Joa. 4, 1. mais en général aussi quiconque se donnait pour
1
Tim
vous IAct. 20,3,29. inspiré, ou se mêlait d'interpréter l'Écriture et
l6 5.
ce sont des loups ravissants :

d'enseigner. Et, sous le nom de faux prophètes, les


les connaîtrez à leurs fruits. Cueille- Hebr. 11, 37.
Joa. 10, 12. Pères ont compris ici tous les faux docteurs, juifs
t-on des raisins sur des épines, ou des Eph. 0, 9.
ou chrétiens (Glaire).
figues sur des ronces? ,T Ainsi, tout Prov.Gai. ô, 22.
16. Vous les connaîtrez à leurs fruits. Cette
27, 19.
bon arbre produit de bons fruits; Luc. 6, 44. règle a été d'une application constante dans la
Jac. 3, 12.
mais tout mauvais arbre produit de Mut. 12, 33. recherche de la véritable Église; le schisme, l'hé-
Luc. , 43.
mauvais fruits. ,8
Un arbre bon ne résie, comme l'incrédulité et l'impiété, ont tou-
peut produire de mauvais fruits, ni jours donné des fruits de perdition.
un arbre mauvais produire de bons
fruits. ,<J Tout arbre qui ne produit Mut. 3. 10;
IS, 13.
point de bon fruit sera coupé et jeté Joa. 15, 6 2,

au feu. 20 Vous les connaîtrez donc à Luc.


Luc.
13,
4. 6,
7.

Joa. S, 47.
leurs fruits.
21
» Ce ne sont pas tous ceux qui me Voluntas
Bel
disent Seigneur, Seigneur, qui en- implenda.
:

treront dans le royaume des cieux; Jac. 1, 22


mais celui qui fait la volonté de mon Cor. 12, 1

Père qui est aux cieux. celui-là en- Mat. 12, 50.
Rom. 2, 13.
trera dans le royaume des cieux. Jac. 1,22:2. 14.
Luc. 13, 15.
22
Beaucoup me diront en ce jour-là 1 Cor. 13, 1. :
22-23. La prophétie et le don des miracles
ne
le. 26, 13.
Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en Mat. 24, 24. sont pas toujours des preuves certaines de la
Act. 19, 13. sainteté et du mérite de ceux à qui Dieu en fait
votre nom que nous avons prophé- Joa. 6, 3S.
part; témoin Balaam et Judas lui-même. Nom-
tisé, en votre nom que nous avons Ps. 142, 4,10.3.
Thee. 1

chassé des démons, en votre nom que Luc. 10, 17.


bres, xxiv, 17: MatAie*, , (Glaire).
22. En ce jour-là ; au jour du jugement dernier.
nous avons fait beaucoup de mi-
racles? 23 Et alors je leur dirai hau- Luc. 13, 27.
Tim. », 19.
tement Je ne vous ai jamais connus:
:
.'

Mat. 25, 41.


retirez-vous de moi, vous qui opérez Pe. 6, 9.

l'iniquité.
2;
» Quiconque donc entend ces l-'ii-nui*.
recte
i|iiî

paroles que je dis et les accomplit, agit.


sera comparé à un homme sage qui Luc. 6, 47-4%.
2.;. Sur
a bâti sa maison sur la pierre M et Joa. 13, 17.
:
la pierre, c'est-à-dire sur un solide fon-
Prov. 9,1; dement.
la pluie est descendue, et les fleuves 14, 1.
Cor. 10, 1 1
se sont débordés et les vents ont 3.11.
;

Ps. 124, 1.
soufflé et sont venus fondre sur cette 1\ 2; 33.20.
maison, et elle n'a pas été renversée, Eocle. 4, 16.
Mat. 16, IS.
parce qu'elle était fondée sur la Prov. 12, 7.
pierre. 20 Mais quiconque entend ces Ps. S3, 30.
paroles que je dis, et ne les ac- Eccle.14,1, S.15.
complit point, sera semblable à un
.
Matthœus, VII, 27 — VIII, 11.

»
/mi,
Ed
II. I itn

,, &
public»

xui
| III• \\). —
uftor,
fit, ).

f.i.ii

lh ;
Wrarula potrnttœ

1
ea, similis
1 dOBNUn siiam super arêiiam
nilit pi vi . .1
,-rit
( Mil- Xi.

vin» stulto. qui

viu-runt llumii
:
œdi-
J7 et

. ^ Mh
.
buirjj, xui

'' .
xiti

/ut
<

m'y
ni n
/,
(
/
ol
n'avérant vciiti.
illam, et

Jésus
-" lit

.
••«'•«

fuctiim est
i<lit.

-ha li.i-c. adiiiirahaiitiir tïiil ».«•


saper doctrfn• ejus. " Erat enim dix
eos sicul potestatein li
scriba• eonutt, et pfaarii
tlMMI
et
et fuit
irruérunt in domum

:
raina illms ma
<uin • (tnsuiiiin/isset

'& ' /' .


\lll. Kttittiiim

,
Ai i'.:iù

-
|

2
vin.
monte, secutae mut eum tarba mnlte
-
et ecce leprosiis vt-nicus. adnrâbal
'
Cnm autem descendistet «1•

eçtXt/xM
&-
.•'
tiviiji,
dicens Domine, si vis. pôle• me mon-
:

/., èvvuaui
. 3

', ixitiru;
' ,/,&&.
.
«- dure. 3 Kt exténdena Jésus inaiium. l•
tigit eum, dicens Volo. Mondai

'
:

conféstim mandata est lepra 'jus. I

., :'/«.'/
1
1 ni , /
ait illi Jésus Vide, némini dixeri• sed

'
(

", : :

&;& /,,
4
vade, osténde tesacerd«»ti. et !T« munus

, ,
-
« » 1*

v;t«ye, quod prascepil Moyses, in teetimoiikun


xui illis.

,
mitolç.
um autem Lntroissel Capharna

', - avuù naçetnaXOSv accessit ad eum eentûrio, rogaaa eom,

/
6 <;
et dicens : Domine, puer Bteoejace! in

' .
âsivûç
domo paralj ticus, et mal.• torqeétor.

& . 7
Kui

*»/',' / pu,
8
'- "Et ait illi Jesos: E^o \fniam. t-t eorébo
eum. 8 Et reepondena eentûrio, ait I>
mine, non sum dignua ut intrea
tectum meum
.

. ,.&-
sed tantum die v. :

tint $lç- n
Nain el
et sanabitur puer mène.
$, homo sum sul» poteatàte oonatitutoa,

-
,
,' '''"/,&,
9
babens sub me milites, et dioo liuic
<>).
tint '/

,
&,
,
. xui
: /«ir î ;'

xui
xui
Vade, et vadit et âlii Veni, «t
et servo meo Fac hoc, et EaoU.
diens autem Jésus mirâtus
tibus se dixit Amen dico vobis.
;u<u-
:
: :

M
tooil
'" An-

&'^ .
:
xui iiy xui
40 invéni tantam lidem in Israël. H Dioo au
xui
tem voliis. qu<»(l multi ab urirnt
/..*';<» >, occidénte vénient, et recumbent <•
1
,'

' xui
xui
'& Mil. t. Lorsqu'il fut duc-
h est pas dans le gi ce

lil •.

5. Comme il Hait «al•

. ).
281 »-.».».)' Irait ».

*\ oi — 3.& 9. Qui suit un hommr toumù *êonce

*
i*aTo»î«; f/i
.
.
«
; GKSI -
U\s|.|||h.

1.1
.l
-

:iiitriii
. dir.

..
<)ui .sui> •

»i yrande foi d-
"
"J•

i > .
(p. il) ictnoôuito.
tvp.
tap' ovôtri toc.
n'ai trouvé une si grande
: • pat inéme dai
foi •.
Matthieu, VII, 27 — VIII, 11. 37
11. Vie publique (1II-.V\). — 9° f* ). Miracle* de pulamance ( \ lll-X t.

homme insensé qui a bâti sa maison 49. Comme ayant autorité, et la tenant de lui-
même. Ce ton d'autorité, et l'impression qu'il
sur le sable; 2T
et la pluie est des- 1
g£V£T produisait sur les foules, sont une preuve de la
divinité de Jésus-Christ.
eendue, et les fleuves se sont dé- $Zr?\î.
3
bordés, et les vents ont soufflé et joit'2 u. i!

sont venus fondre sur cette maison:


elle s'est écroulée et sa ruine a été
' Développement du ministère de Jésus,
grande ». viii-xm, :,i.

28
Or il arriva que, lorsque Jésus Mi«.tur î>i] Miracles prouvant la puissance de Jésus,
VIII-X.
eut achevé ces discours, le peuple était Mar ,,
t
MU. 2-4. Guérison d'un lépreux. Comparer avec
dans l'admiration de sa doctrine. JjJJuJ*,^ Marc, i, 40-4o: Lut*, v, 12-44.
29

autorité, et
Car il les instruisait
non comme leurs scribes
comme ayant ^
^
6
/,'^
7 • 46•
-2. Un
lépreux. La lèpre, maladie de la peau
qui peut être très gra*.e et faire tomber tout le
corps en pourriture, était commune en Pales-
tine. Elle rendait impur aux yeux de la loi celui
et les pharisiens. qui en était atteint. Voir les notes de Lévitique,
XIII-XIY.
VIII. '
Or, lorsqu'il fut descendu »»> **—** 4. En témoignage pour eux; c'est-à-dire afin
» tus lepro- que ce soit pour eux un témoignage et une
de la montagne, une grande foule le ^»*•
M preuve incontestable de ma puissance et de ma
suivit 2
et voilà qu'un lépreux ve-
,
fidélité à faire observer la loi. Le mot eux —
:
gg*-*»ff• peut signifier par licbraïsme à chacun des prê- :

1 tres, ou bien à la foule du peuple dont il est


nant à lui l'adorait, disant « Sei-
jJJ^ ». :
parlé au v. 1 {Glaire).
:

99,3 37 10 5-13. Guérison du serviteur du Centurion. Com-


gneur, si vous voulez, vous pouvez
'
' •

parer avec Luc, vu, 1-10.


me guérir ». 3 Et Jésus étendant la £ i^i/s, 5^ 5. Capharnaûm. Voir plus haut la note sur iv,

main le toucha, disant « Je le veux,


— ;
13. Un centurion. Le centurion était le chef
:
d'une centurie légionnaire, c'est-à-dire de cent
sois guéri ». Et à l'instant sa lèpre hommes. Il était chargé de la discipline de sa
centurie, en présidait les exercices et les travaux,
fut guérie. 4 Alors Jésus lui dit et ma reliait a sa tête quand on allait au combat. U
avait comme insigne de son autorité un casque
: ,'.
« Prends garde, ne le dis à personne, Luc' n', u. à cimier et une branche de vigne qui lui servait
Jo•. 5, 46. à châtier ceux de ses hommes qui enfreignaient
. . .

mais va. montre-toi au prêtre, et emu. les régies de la discipline. Sa paie était double 4,

offre le don prescrit par .Moïse, en te- p»• si, s. de celle des soldats. Voir la ligure p. 44.
6. Et il souffre violemment. 11 a une para- y
moignage pour eux ». lysie imparfaite qui consiste dans la privation
P
ou du mouvement seul, ou du sentiment seul.
5
Et comme il était entré dans Ca- ^f°î"d i°; C'est ce qu'ont reconnu tous les médecins tant

pharnaum, un centurion s'approcha


c
. 7,1-10.
anciens que modernes. Ainsi le paralytique, dont
il est ici question, a pu souffrir extrêmement,
même dans les parties paralysées, puisqu'il suffi-
de lui, le priant. et disant « Sei- : E «it %*%i. sait que les nerfs moteurs fussent seuls affectés,
gneur. mon serviteur gît paralytique tandis que les nerfs sensitifs étaient entièrement
libres et pouvaient, par là même, servir d'instru-
dans ma maison, et il souffre vio- ment à la douleur (Glaire .

S"
lemment ». " Jésus lui dit « J'irai :
^êoV.e,
5
i4

et le guérirai ». 8 Mais le centurion A c


J "
10"i,/~.

répondant: « Seigneur, dit-il, je nes'ïiey.'Vs,":


suis pas digne que vous entriez sous sip.'îel 1*'.

mon toit; mais dites seulement une


parole et mon serviteur sera guéri.
Car moi qui suis un homme soumis jjj£ jj*
Ecc11 • 33 • **•
à puissance d'un autre et qui ai
la
sous moi des soldats, je dis à Fun :

Va, et il va; et à un autre Viens, et :

il vient, et à mon serviteur Fais :

cela, et il le fait ». ,0 Or Jésus, l'en- Luc 7,9.


3'
tendant, fut dans l'admiration, et il *£ r. s.
, .
, . . , . . ,-, , Lac. 3, 11, lî.
ait a ceux qui le suivaient « En ve- ***• : », ?•

rite, jevous le dis je ai pas trouve :

une si grande foi dans Israël. Aussi i** 13, »s.


J• M«L1, 11.
je vous dis que beaucoup viendront »«•• "•
-i *•
* * Lac. 22 Î9.
de l'Orient et de l'Occident et auront *•«*«•
place dans le royaume des cieux avec Guinson d'au lépreux (Peinture iet catacombes) (f. î).
Matthœus, VIII, 12-28.
II. \>t.> public* 1III-W1. * (b f. %Ur<t.mla t>°trnUr f MÊi-X).

Abraham,
'.& et laaai Jacob, in
-
1

'-
luniin : filii antem regni ejiciéntoria
:'
^ m ixuroyuin/f
mut

" //<;.•
|

MB
xui lénebrat axleriorei
etridor déntium.
tiiri('»ni

til»i.
Et

Et
: Vade, ai lieal credidisti,
Minâtaeesl puer tailla hora.
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rot» - oixiav
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socruni ejvi jacéntem
vaniaeetJeeofl indomum
<-t febricitan-

^ manmn
' " lem :
•* el tëtigit ejos, dimiatt

' ',)
xui <•
',^, eamfebria, ettorréxit, el miniatrib•
<, xui faftmw « " Véapera antem lacto, obtalérant ai

^' *
.
;

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, mnltoi daniionia babénta• ejioiébal


,• ••( :

« r« »-; , " mmroc rWf x«xtôç •piritoa verl)o et omnea maie bâbéotee

.
- :

.•/'"'

,•
'

'
' 1 1
<).•)• ' <V ,*- curàvit ,T ut adimplerétur (jnod dictom
eat par [aaiam prophétam, dioéntam
Ipse infirmiUUes
:

nostras accépit et :
:

., & '
itationee noatrae portàvit.
* 8
7»< rft ' iH
Videna autem Jeaoa turbas multai
ta'ini, ;'/.•'/..•/ (t. '':).:): .•/_• i" n'nia. circnm se. jussit ire trane (retnm.
accédene unus scriba, ail illi M

; ^, .
A tlntr (ti-
' /_
' :
t

sequar te, quocuni<|u«' ieri <li<it

/r. '•"
hui ei Jésus Vulpefl foveaa habent, et fom-
:

&
ifm/.nn^ : /moi xui res cœli nidos l'ilins antem hominis :

l'iuuoi /.m âè non babet tibi caput reclinet. 2< Alias


.un m'/, / ;> >] / autem de diecipnlia «'jus ail du Do-
-
&&.
:

âè mine, permitte me primnm ire, et eepelire

$
7)| :
xui ïhaltui
•,

ifi oi'n'r
fUKtif» uuv.
.
iLn'/.-
T1 '0

xuiut/;
âè
patrem meam. -- Jésus autem ait illi
Séquere me. ot dimitte mortuos eepelire
mortuos suos.
:

&
>>

7^' 23

- toW,
urxiîi uvtov.
}

ir
cuti
23
Kt aacendénte
sunt
ecce motus ma^nus factus est in mari,
l'iim diecipuli
••<> in naTicolam
ejna :
24
et

&uhiaarj,
ftn
tQOÇÛ&dmç "
y.iftiatov' âè &. itant navicnle operirétur flûctiboa ip^-
vero dormiébat. - El acceaaérnnl ad eum '
:

/. •; '
A m iiit.Hijal discipuli ejna, el Buscitavérunl eum, di-
quv a ,:, céntea Domine, ealva noe, périmna. -
roç" /

- :
; I

2 Kui

&
dicii fis Jésus Quid timidi ^tis. m. •- : «

7 dicœ fidei? 'l'une snrgene, iinp.


ihùjtooij, xui ventie et mari, et facta eel tranqnfllitaa
27 ma^na. Porro bomines miràti sunt
Oi âè
ei dicéntee Qnalia : eel hic, (inia venti èl
''
mai•*• obédinnt »• i

R El < nm venissel trana fretum in

Si (. <#/».) èl•*" .: *19.


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».
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it.
:
liiicralrnienl

• i-t il I«nr dit


: • s'appro

•. /
Matthieu, VIII, 12-28. 39
11. Vit* publique (!-.Y Y). — 9> fft'J. Miracle» de puinaance ( \lll-\ >.

'- Mat.
Abraham, Isaac et Jacob: tandis
que les enfants du royaume seront
jetés dans les ténèbres extérieures ;

là sera le pleur et le grincement de


(lents ». " Alors Jésus dit au cen-
turion : « Va, et que selon que tu
as cru il te soit fait ». Et son servi-
teur fut guéri à cette heure même.
M Jésus étant venu ensuite dans la
maison de Pierre vit sa belle-mère
gisante et avant la fièvre. ,:i II lui
toucha la main, et la lièvre la quitta;
aussitôt elle se leva, et elle les ser-
vait.
i6
Le soir étant venu, on lui pré-
senta beaucoup de démoniaques, et
par sa parole il chassait les malins
esprits, et il guérit tous les malades :

17
afin que s'accomplît la parole du
prophète lsaïe, disant « Lui-même :

a pris nos infirmités etil s'est chargé

de nos maladies ».
18
Or Jésus voyant une grande
foule autour de lui ordonna de passer
de fautre côté de la mer. 1;) Alors un
scribe s'approchant, lui dit : « Maître,
je vous suivrai partout où vous irez ».
M Et Jésus lui dit « Les renards :

ont des tanières, et les oiseaux du ciel


des nids mais le Fils de l'homme n'a
;

pas où reposer sa tète ». ' Un autre


de ses disciples lui dit « Seigneur, :

permettez-moi d'aller d'abord et d'en-


sevelir mon père » — Mais Jésus lui .

dit Suis-moi et laisse les morts


: «

ensevelir leurs morts ».


23
Etant ensuite monté dans la
barque, ses disciples le suivirent.
•''
Et voilà qu'une grande tempête
s'éleva sur la mer; de sorte que la
barque était couverte par les vagues ;

lui-même cependant dormait. ** C'est


pourquoi ses disciples s'approchèrent
de lui et l'éveillèrent, disant « Sei- :

gneur, sauvez-nous, nous périssons ».


2G « Pourquoi crai-
Jésus leur dit :

gnez-vous, hommes de peu de foi? »


Alors, se levant, il commanda aux
vents et à la mer. et il se fit un grand
calme. 27 Or. saisis d'admiration, ces
hommes disaient : « Quel est celui-ci,
que les vents mer
obéissent? »
et la lui
28
Lorsqu'il fut venu de l'autre côté
'

M Matthœus, VIII, 29 — IX, 9.

II. \ltii pulilim ( lll-W I. — f f* t. .Wrarata ,^.,,,,,, ( MU- \ ,.

regionem rnwirtfum, oocvrénml »• < .•

, „ rjÎMffOl "< / <


duo habénics dft monum» ritis «.-,

,,
le•, sii-vi iiiinis. ila ut tn-mo poeset
29 transin• pervim
Btecoe <la- illam. M
iâoi, ;'
d««T^çoV
xai
Kai
, mavéruut. <li.-.ut.s Qnid in.l.i^ et til>i.
Jesu iili Deif Venitti hue utte tempo•
:

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iiaxuàv un'
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al» illis
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I );ciiioiifs
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torauére noef " i.r..i mtea non longe
pascens.
totem rogébeol eom, di-
,\ ; (\ l( inint; Céotei nos liinc, mitlr u«.s in
: Si < •
j i <

s
J
içregem porcormm. El eif illis \\

, / nui xpiçon .
illi exeoote• ibiérool in porooi
' impetu àhiit totus grex per pWBeep• ÎB
mare et méfiai BOOt in eqou<

.
: Pa•- ' '

- autfin (ogéroal et veniépti

. ]
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JdW,

33
ze~»'

xai - rivil;ilcin, nuntiavtTiml émoiâ, et de BM


<jui daemniiia haboerent. l.t
;

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civitas cxiii obviam Jesu et viso eo
/ :> ',- :

-
.
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bant ut traoeiret a Koibue curum.

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ymXen* narra,
34

, , , . "/i
îdW, jf

x«j îdo'vTfç arro»'


tcûV

fretavit,
IX.. '
El ascéndens
et venit in
in aaviculam, trans-
civitàtem loam.

.
J
l.i occe olîerébant
paralytieom ja- ei
1JL•

'
céntem ioleetO. Ktvidens Jésus lidein ill«>•
; np* id /• Kat

', '
;
xai - tdot ,
rum,dixitparalytico Coofide lili. remît• :

lui

,
jMÇcûUrrutV)'
ti'intur tibi peceâta tua quidam •

. Kai de scribis dizéroot intra s<• Hic i>las- :

. ', pbémat. Et eom vidieeel Jeta• ««»gita-


;

ai * tiones eôrom, dixit Il quid COgitàtifl :

mala iocordiboe veetris? 'Qoideet Ceci-

, ';
:\•

09tOÇ ,i'/.(tn<f tt nù. '


Kai lius dicere Dimittuntar til>i peo âte tua : :

« an dicere: Sorge, etambolar tautem '


l

, /' (-
;'«"( ,
'/
;.' lattt i-i.uîr
sciiitis. qoie ilius hominia babel poteetà-
(fin in terra dimitténdi peccàta,
l•

tune ait

'
:

paralytteo Surge, toile lectom toam, el :

ai xai
vatle in domum tuam. " Et suncxil. et

/]

6
», àliiit in domum suam. Vidèotet •- ft

ri»; «<//.•'-

. ,
ll»«'r.im
tem tuiba• timoéroot, et glorificavéraot
*m Deum, qui d»'dit poteetatem talem h<•-

.*
;
ffrsiç xai ininiluis.
olx»v " 9
Et cum transirel inde Jésus, vidit

' »

/.ni >,
»»
dorra
-


mecbanta .

• d hf09V$ .•/.•; VOM '""i it'iux. (.i.•. •


loin ilVu\ •.

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2-5.
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ESI -, •> 6 ;
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., 904& ••»(!. *.). 9• NBDT: ,ua99. m de un là. %it li

.•»
Mi• au bureau des pea^.•», appelé Matthieu, el il
•|' r,molov9n. lai .lu
Matthieu, VIII, 29 — IX, 9. 1
11. Vie publique ( III- YY >. — 9' , t. Miracle:* de puimmanee < \ III- \ ,.

à l'est. Là, entre l'ouadi es-Semak et l'ouadi Fik,


de mer. dans le pays des Gérasé- £;;
la
vis-a-vis de la ville de Tibériade, cessent les col-
nirns. coururent au-devant de Ini'** 4»•^ 1* line• et commence la plaine qui s'étend au n>>nl
sur la rive orientale du lac. Les ruines de Khersa
deux démoniaques, sortant des sé- sont entourées d'un mur. Un peu au sud, en un
seul endroit, sont des rochers très escarpés qui
pulcres, extrêmement furieux, au
s'avancent en pointe dans la mer de Galilée et
point que personne n'osait passer par c'estde la que les porcs poussés par les démons
oe chemin: u et ils se mirent à crier, Re-
durent se précipiter dans les Ilots. Partout ailleurs
il y a une bande de terre cultivable entre les
disant « Qu'importe à nous et à "**' Îi.
:
montagnes et le lac. — Sortant des sépulcres.
Les tombeaux chez les Juifs pouvaient servir
vous, Jésus fils de Dieu? Etes-vous d'habitation. C'étaient des cavernes ou des exca-
vations artificielles au milieu des jardins ou des
venu ici avant le temps pour nous champs ou dans les flancs des montagnes. Ils
tourmenter? » 30 Or était non loin Job, L °c. %3*. étaient souvent assez vastes, renfermant des
40, tf. cours avec des chambres souterraines, disposées
deux un grand troupeau de pour-M»«.5,iu-i]. le long de corridors et remplies de niches où l'on
plaçait des cadavres; on fermait ensuite la niebe
ceaux qui paissaient 3I et les démons :
avec une pierre. Sur plusieurs de ces tombeaux
le priaient, disant « Si vous nous :
on élevait des cdicules. Les démoniaques dont
parle saint Matthieu pouvaient habiter dans l'un
chassez d'ici, envoyez-nous dans ce de ces édicules ou dans les corridorsdu tombeau.
troupeau de pourceaux ». 32 II leur IM-
i. -,
l'-i. I,
711'••

répondit « Allez ». Eux donc, étant


:

sortis, entrèrent dans les pourceaux:


et voilà que le troupeau tout entier se •s

précipita impétueusement dans la


mer; et ils moururent dans les eaux.
33
Et les gardiens s'enfuiront; et ve-
nant dans la ville, ils racontèrent tout
ceci, et le sort de ceux qui avaient été
démoniaques. Aussitôt toute la SUrc. 14,
"''' 5,

L 37
ville sortit au-devant de Jésus; et *£ lôfti
l'ayant vu, ils le priaient de sortir j^ 1£ ff;
de leurs confins.
IX.. Jésus étant monté dans la y—« m
(

barque, traversa la mer et vint dans «mm».


sa ville. 2 Et voilà que des gens lui >Iare * *>• •

» , ° Luc 4, Ï3. . .

présentaient un paralytique gisant mm.*. 13.


sur un lit. Or Jésus voyant leur foi, L^l; ,.
dit à ce paralytique • Mon fils, aie : ^«"; 1"

confiance, tes péchés te sont remis ». £££"'**


3
Et voici que quelques-uns d'entre Je s, u 9.j. ;

les scribes dirent en eux-mêmes :

« Celui-ci blasphème ». 4 Mais, •*.*>&


comme Jésus avait vu leurs pensées, nTnu.
il dit « Pourquoi pensez-vous mal
:

en vos cœurs? Lequel est le plus ai*-*".


"'

facile de dire Tes péchés te sont


:

remis, ou de dire Lève-toi et :

marche? 6 Or, afin que vous sachiez lut-s,»-,


que le Fils de l'homme a le pouvoir r-
eur la terre de remettre les péchés :

Hub. 3,
Lève-toi, dit-il alors au paralytique, Joa. j,

prends ton lit et retourne en ta mai-


son ». 7 Et il se leva et s'en alla dans
sa maison. 8 Mais, voyant cela, la V*. 113. 1.
Joa. li. 1,
multitude fut saisie de crainte, et ren-
dit gloire à Dieu qui a donné une
telle puissance aux hommes.
9
Lorsqu'il fut sorti de là, Jésus vit ? "£'
',!'
Matthœus, IX, 10-22.
— f* J. Wrmcul* pMMMi
II. \ ita publira III- \ \

- liil-X).
l
< >. 1

non hominem ledéntem in lelooio, Mattluéam


Et Ut illi
iiiiiniiii•. : Séquere mi
i)kl >. t\ot <''««./<' ; /y-i/. (.i.V/.iîi
surgens, secutus etl Bom.
/\ .
" ]• l';ictiini '-si dieenmbénte <•«• En
domo. ecco multi pablicftni et |

niirfino ;> xui veniéntee, diecmnoébenl cnm Jeea «-t iie-


cipalis ejus.
n l.i
" lâôvTSç oi ridéntet pharisœi, dicé-
ov.
l»ant iliscipulis «jus : ()uan• <uin publica•
. nuit /^ttï: ui'i'ii .liait
nis et peccatoribus mand
rester? ,J At leeo• eudiens, ah Noa set

.
:

>',
Ma ;
i3 '0 ot ; rf#oi
opus valéntibafl médicus. scdmal«> li

OOÇ .•/ '

£90019 tilms. Euntee eateni «li-< it<• <pii<i


' '

in /t'oyreç {><•~. «'/./.' >> xuxiôç Misericordiam volo, «-t non Mcrifiotam.
Il•

xtit ni 'Juiiui.
' «/«« Oê
/

;«(> & eîç fiauf-


"Eteoy
xu-
Non enim veni vocàre Jturtoe, ied
tores.

."
nuitf.

;
I'
/'"/ IÇOÇÎQXOVTOU
dutx'i
7,
, !) (ti'to) (il

xui oi «-
'
Tnnc accesséront ad eum discfpoli
Joannis dicéntes Quare nos. et phar
«liscipuli autem
:

'
nitxùm j»'juii;'imus rrequénter :
•/, o ISVOfU oi
tui non jejonant? " Et ait illis Jeanfl
' '
<<( suot «vrotç
Numquid possunt filii sponsi lu

,- M
-
ovvuviui mi
(|u;'imdiu cum illis •> epon nient
ici' ninùv nniv 6
autem coin auferétur ab
<li»-s
I ànaçfrij
sus : et tune jfjun.ihunt. "' Nemo autem
c'i' itriinv iitnfii^. /' i>
commissnram panni
.
:
immittit radia in
" mi (- vstiinentum Têtus tollit : fiiiin plmi-

,
xni /Huai' o/miiif
"/''' ' "

. /'--
evroi
'/"<"/'
f/770
,
TtÊUUUtâ'

rov mniim
itt'nii

.
tudinem ejus a veetiménto,
sura lit. i: Nf(jue mittunt vinuin novuin
in utres véterea alioquin rampuntnr
ut 1rs. Bt vinuin oiïunditur. et atrê• pér-
t'imt. Sed vinum novuin
:
<

in ntr.s
pejor

BOTOfl

, xui '
1 1 -ici

ùa/.m
oi

-
uoxoi, xui
d n>h>ivruf
oZkoç
mittunt : et ambo consrrvantur.

'/.; , ,
/ntinr ohoi r.or .•/,• xuivovç, xai
l'Il'fi'lltnU 01 17 t
t
oov VTUl.
18
Tat>r« urrot; I lie illo loquéntr ad « [trin-

(«', ;'; on ";/ ceps unus accessit, el adorabal eum,


f).!hni

//'«
&& ,.
i'ii/i-iy '

/ .'/i;i('r/,o //.'/.,'/,• -
«« dicena Domine, filia mea modo deMncta
;

sed veni, impone mannm tnam


/•''"("< '>( ,•'/' est :

jottat.
,;>
«/ <'
7/,, /,'- super eam, et vivet. '• l'.t surgen• Jeeni
5,
sequebâtur eum. et discipoli ejus.
20
10 Et ecce millier, qua-sàn^uinis lluxum
,.
,
(
•..'/.•»'

un'.
ou

-'"./.;-;
patiebntarduodecim annis,
et létigit fimbriam veatiménti ejus.
rétro,
al
Di-

M PO* iiiniiin cébat enim întra se Si tel intuna :

\esiiinéntuiu ejus. salva en». M At :

. ' <) «. II. |;


..
tlnov}

. II II
.

\
/

18
'

KBL:
<. " CDE1 /-,.•. 22. ) ur dil •.

la. /.;. 1

nonr.•
.

Matthieu, IX, 10-22. 43


11. Vie publique <II1-Y\). — -* 1 h ). Mtracte* de putumanee t \lil-\ t.

un homme nommé Matthieu assis au T


^; r
.

Luc. If, 81.


bureau des impôts, et il lui dit :
Mat 4, 19.
Pu. St, 9.
« Suis-moi ». Et. se levant, il le
suivit.
•• Or il arriva que Jésus étant à te, " ,, " , "•
10. Etant à table. Le nouvel élu voulut offrir

t;ihle maison, beaucoup de , w-ie.'


dans la un solennel repas à Jésus pour le remercier, et
il invita un grand nombre de ses amis.
publicains et de pécheurs vinrent l'y* **. ». n.
asseoir avec lui et ses disciples.
" Les pharisiens, voyant
,.
J cela, disaient Mat.
Lui-.;.,:tii:l.-..:-.
,. 14. Let pharisiens, voyant cela. La familiarité
des mœurs orientales permettait à chacun de
a ses disciples
r «
r. . ,
Pourquoi votre icor.^n.
:
.

pénétrer librement dans la salle du festin. —


. ., 1.1• Marc», 16. 1

Publicains et... pécheurs. Ces deux termes étaient
maître mange-t-il avec les publicams généralement associés dans l'esprit du peuple.
Ia
et les pécheurs?
r
» Mais Jésus, en- **•"**•
0«. 6. G,
, .

tendant, dit: « Ce ne sont pas ceux ProT îl 3 • < •

Cor. 9, 19.
.
1

qui se portent bien qui ont besoin de


médecin, mais les malades. 13 Allez Mat. S, 17. 13. J'aime mieux la miséricorde que le sacri-
Ex. 15, 26. fice. Passage emprunté à Osée, vi. 6.
donc et apprenez ce que veut dire Mat. 12, : 7.
Mot. 18. 11.
aime mieux la miséricorde que le i^c is,
sacritice. Car je ne suis pas venu ap- Mieh. , s
peler les justes, mais les pécheurs ».
m- non 14. Les disciples de Jean accompagnés de quel-
1
Alors s'approchèrent de lui les
;
<

ques pharisiens, d'après Marc, u. 18. Cf. Marc. 18-


liant jt'.j il

disciples de Jean, disant « Pourquoi liscipuli. : ii: Luc, v, 33-39.


Luc. 5, 33.
nous et les pharisiens jeùnons-nous Mare. 14. 2,

fréquemment, et vos disciples ne jeu- luc.'i's «.


nent-ils point'!* » l5 Jésus leur ré- Joa. 3, 29. 1j. Les fils de l'époux; hébraïsme, pour les amis
et les compagnons de l'époux. —
Les amis de
pondit « Les fils de l'époux peuvent Hebr. 12, 11
: l'époux étaient chargés de faire tous les prépara
r.om. s, tifs des noces et prenaient part ensuite aux fêtes
ils s'attrister pendant que l'époux est 15.
Joa. 16, 20. du mariage qui duraient ordinairement sept jours.
avec eux? Mais viendront des jours
où l'époux leur sera enlevé, et alors
ils jeûneront. u Personne ne met une Cor. 2, 13. I

Prov. 2, 10.
pièce d'étoffe neuve à un vieux vête-
ment, car elle emporte du vêtement
tout ce qu'elle recouvre, et la déchi-
17. Des outres. Les Orientaux se servent d'où
rure devient plus grande. 17 Et l'on très de peau de chèvre, de chameau ou d'une
ne met point de vin nouveau dans des pour conserver le vin et les autres liquides.
outres vieilles, autrement les outres
se rompent, le vin se répand, et les
outres sont perdues mais on met le ;

vin nouveau dans des outres neuves,


et tous les deux se conservent ».
18
Comme il leur disait ces choses, Vocalur
apud
\H-3ti. La lille de Jaire et l'hémorrhoïsse.
parer avec Marc, v, 21-43: Luc, vm, 40-46.
Com-
un chef de synagogue s'approcha de uellam
rota m. 18. Un chef de synagogue; c'est ainsi que ce!
lui et l'adorait, disant : « Seigneur, *l'uc . homme est qualifié dans saint Marc et dans saint
ma vient de mourir; mais venez, p"™^; y:
fille Luc. — Son nom était Jaire.
imposez votre main sur elle, et elle ^i. 3 ^ " 7 1

vivra ». H9
Et Jésus, se levant, le sui-
vait avec ses disciples.
20
Et voilà qu'une femme affligée M-iier 20. Selon la loi. les Hébreux étaient obligés de
porter des franges aux quatre coins de leurs man-
d'une perte de sang depuis douze ans, *ans«!'.,i, teaux {Nombres, xv, 38; Deutéronome, xxu. 1-2 .

s'approcha de lui par derrière et Le"""''':,. Voirla note de Nombres, xv, 38.
2
toucha la frange de son vêtement, Luc. «. ?'.

J1
Car elle disait en elle-même « Si Ln s, u. : c.

je touche seulement son vêtement, je *"^V*'


serai guérie ». M Mais Jésus s'étant j^i, "'». 1
. 1

'.' Matthœus, IX, 23-34.


II. Vit» public• llll.Wl.-l fV), Wmculn potrnti,. ( MÈi-XJ.

.
1
1 \ Ideni eam, dixit : Confide

.) fflia, fidet tua

est luulior
t•• sahram
illa honu
fecit. Et tt&n

h El corn renisset Jésus in domum


principis, et vidissel ttbîcines et lui
-•
ttimultii.uil• tu. ill• l,.,! :
Reoédits
/lit, /.ntiuOlOV,
est mortoa puélla, sed dormit. Et
likkù
25
10i.
/
(
0f
l'/.t

/*'(*> -
U
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'.,•'."
&
UVTOV.

Tt *
deridébant eum.
turba. iutravit :
-

et tenait
J

Kt < u

inanuni ejui
surréxit poélla. '

Et éxiit Cerna bsec in


irjkfrev ni
univérsam terrain illam.

& ,&
:'/.:/'
1 /t ;
> \.

I\ n'.ni'.ym 11 r/.:Ut:i

«i'ii;i âét
^,-
/. xai (•uni
-'"
Et transeunte inde Jean, secoti sunt
duo caci. clamantes, el dicéntee :

/" :. 11: /,'. Uâ,


Js '
fi/.- Miserere nostri, lili David.
-",
Cum totem

M
l'rt

Nui,
:' '/.ni,

.
<h laittu

m'iiùi, XiyttV

"
6
/.ut /.:'/:

' /tîr.
im
-

Kui
m
KatÙ
•'"
&
ni
olxïuv,

loirjoui;

Km ' 'Oi/JI t]OW


/,
siïyovmv
'

7iii'iir ('/'"' ¥
1

l'.iinî:
; 1
;

1
m

/,
;

ni
.

-
venieaet
csBci.

Utique, Domine.
eoram, dicens
liât vol »is.
domom,
Et dicit ets Jésus
hoc possuin fâcere vobis?

••"
Et
'
acceaaérent

Tune tétigît 6coloe


-''

Secundum ndero veatram


apérti sunt ocoli eorom
: Créditai
DÎCUnt
ad eum
quia
ri :

:
!> n/.noi.

', /.. comminàtos eal Jeaoa, dioeni

&,/,/,
et illia :

ïlHfWÇ, /.,;cir• itt^tiç


;l
M ïzttAh'ivii-z <h:</ t'jmmv «rroY iY Vi<l«''tc ne unis sciât.
::
1 autem e^teon-

.
O't o'/.tj

,-
rfjyn ha m /
tes, difEamavéront eum in tôt• terra illa.

32

' - ei
39 Effréseie autrui
hôniincni niutuin. (Ia-monium haben-
illie, ecce obtulérant

;i
h (à (Sutuoyim. tcm. :;:i
Kl cjcctii (laïui'uiio. loci'itus est
h à : <>m mutus : et mir.ita• sunt turba?, dicéntee :

/..;/ ovosnoxs < Numquam apparaît eic in Israël. •


l'h.i-
loOttriX, "(h (h l'/.f-ym•' 1.

:. Nlihl I

M ' «nlurion roawtn


!

\ r. *T).
.

Matthieu, IX, 23-34. 45


11. Vie publique (lll-XY). —f ( b J. Miracle* <!*> putumance fVUË-X).

retourne, et la voyant, dit « Ma tille, : Zach. 1, 3.


I». 3u. U.
ayez confiance, votre foi vous a Jo*. 1. lï.
Mat. ». 19
guérie ». Et cette femme fut guérie
;

1 13.

à l'heure même.
23 IS.Mlivi».! i3. Les joueurs de flûte et la foule. Les pleureuses
Or lorsque Jésus fut arrivé à la (.ii.'l I ..
et les joueurs de flûte étaient un accompagnement
maison du chef de synagogue, et qu'il Marc. ... M.
ordinaire des funérailles. Voir la note de Jérémie,
ix, 17, et la figure, t. V, p. 55*.
eut vu les joueurs de flûte et la foule Lac. S, 61.
2 24. Elle dort. Jésus devait se servir du même
tumultueuse, il disait Retirez- :
* Jo.1. II. 11 :

terme pour exprimer plus tard la mort de Lazare.


14, ti.
vous: car la jeune fille n'est pas
morte, mais elle dort ». Et ils se mo-
Mat. S 1'..

quaient de lui. - Après donc qu'on eut :i


Ps. U, 16.

renvoyé la foule, il entra, prit la main


de la jeune fille, et elle se leva. 26 Et Luc. 7, 17.

le bruit s'en répandit dans tout le

Guérison de deux aveugles. Trait propre


2 *
Comme Jésus sortait de là, deux Duo MMf. 27-31.
à saint Matthieu.
aveugles le suivirent, criant et di- .
I». 59, 10.

Dan.
119, 1.
9, 17.
27. Fils de David. Sur le récit de ses miracles,
sant : « Fils de David, ayez pitié de ils l'avaient reconnu et le proclamaient comme le
lî, Ï3. Messie.
nous ». 28 Et lorsqu'il fut venu dans Jac. 6. I,
28. Cela : c'est-à-dire ce aue vous me demande/.
Hab. ï, 3.
la maison, les aveugles s'approchè- Rom. 10, 10.
Joa. 1, 4.
rent de lui. Et Jésus leur dit 30. : Is. 1.

« Croyez-vous que je puisse faire


cela? » Ils lui « Oui, Sei-
dirent :

gneur ». 29 Alors toucha leurs yeux,


il

disant : « Qu'il vous soit fait selon


30 Aussitôt leurs yeux 30. Prenez garde que personne ne le sache. Jésus
votre foi ».
Christ fait cette défense pour nous donner l'exem
lurent ouverts, et Jésus les menaça, pie de l'humilité. Nous ne devons pas aimer qu'on
disant « Prenez garde que personne
:
publie nos vertus et nos bienfaits : à Dieu seul
appartiennent l'honneur et la gloire.
ne le sache ». 3I Mais eux, s'en allant, Marc. 1, 40
ï-. i. r.

répandirent sa renommée dans tout


ce pays-là.
- Après qu'ils furent partis, on lui M -34.i.uérison d'un possédé muet. Comparer
M .-. u; n. ee Luc, xi. 14-16.
présenta un homme muet, possédé du la. 35, 4.

33
démon. Or, le démon chassé, le Philip. î, 11.
Mat. 15. 11.
muet parla: et le peuple saisi d'ad- Ex. 1'.. u.
Joa. 10, Si.
miration disait Jamais rien de : Rom. S. :>.

Cccli. 11, 33.


semblable ne s'est vu en Israël ». 34. Par le prince des démons; c'est-à-dire parla
Mat. lï. »4. puissance du prince des démons, comme si Jésus-
:;
Mais les pharisiens disaient

: Christ avait eu des intelligences avec Satan ;Glaire).

ConToi funèbre (f. Ï3).


16 Matthaeus, IX, 35 —, 13.
II. %ifii puhllra ( 1 1 1 - \\ ». - *> € • >• Wracmi* potrnnlim tYIII-Xj.

'/'"

avvu-

y.ut trëçeil .

uu/.u/.i •"
/ai itttitii

rti rm ! ffvloi
Matthieu, IX, 35— , 13. 47
11. Vie publique (111-VV ). — 2° ( t> /. Miracle* de puttmance fVill-XJ.

« C'estpar le prince des démons


qu'ilchasse les démons ».
Et Jésus parcourait toutes les «e«o re«
paun.
villes et tous les villages, enseignant rs m
dans leurs synagogues, prêchant l'é- J**y»5;
vangile du royaume et guérissant £*»•"•
toute maladie et toute infirmité. 3 Or Jjhk 36. Comme des brebis n'ayant point de pasteur.
3 Ces paroles contiennent un blâme très sévère à
en vovant cette multitude, il en eut Jo*• 18 •' 37 •
l'endroit des chefs spirituels du peuple, qui exploi-
Marc. 16, 20.
taient a leur profit le troupeau dont ils avaient
compassion, parce qu us étaient ac- Mat. u, u. la sarde.
yi
câblés et couchés comme des brebis f e 7.'â', V.'

n'ayant point de pasteur. 3T Alors il sS^wlSr


1 Pet. î, îi.
dit à ses disciples : « La moisson est Luc. 10, S.
Joa. 4, 35.
abondante, mais il y a peu d'ou- 1 Cor. 3, 9.
Joa. 4, 3S.
vriers. 38 Priez donc le maître de la 1 Pet. 4, 10.

moisson qu'il envoie des ouvriers à sa


Kom. 10, .
2 Cor. 5, 13.

moisson ».
X. Et ayant convoqué ses douze *f* > i a
' X. 1. Ayant convoqué ses douze disciples, non
pas en vue de leur élection qui était déjà faite,
disciples, il leur donna puissance nomma mais pour leur conférer les pouvoirs propres à la
Luc. 9, 1.

sur les esprits impurs, pour les Marc15 6 7: -


-
mission qu'il leur destinait.
16, 3, ;

chasser, et pour guérir toute ma- 17-18.


Mat. 9, 3.ï.

Or voici les
ladie et toute infirmité. 2 Marc. 3, 16. 2. Les noms des douze apôtres. Voir les notes
Luc. 6, 14. sur Marc, m, 16-19. —
Le premier, Simon. Marque
noms des douze apôtres Le premier, :
Act.
Hat
1,

4,
13.
la
de primauté que Jesus-Christ confère à saint
la
Pierre. Voir la note sur Matthieu, xvi, 18.
Simon, appelé Pierre, et André son Joa.
Mac.
1, 41.
4, tl.
3 3. Barthélemi. En hébreu Bar-Tolmai, Dis de
frère Jacques, fils de Zébédée, et
:
Joa. 1, 44 ;
Tolmaï. Ce nom purement patronymique en
0, 24.

Jean son frère, Philippe et Barthé- "£*• suppose un autre, lequel est probablement Natha-
naël dont la vocation est racontée dans Jean, .
lemi, Thomas et Matthieu le publi- j0!l
u ku'-
: '
:

45 et suiv. —
Matthieu le publicain. Qualificatif
cain, Jacques, fils d'Alphée, et Thad- "^" !
que PÉvangéliste s'impose a lui-même par humi-
lité.
dée * Simon le Cananéen, et Judas
: *•** i. Judas Iscariote, c'est-à-dire de Carioth, ville
T . , 12. 4 .13, 26. de la tribu de Juda (Josué, xv, 2o
, . ; .

Iscanote, qui le trahit. -M* 16 ». •

5 5. Les Samaritains, ainsi nommes parce qu'ils


Ce sont ces douze que Jésus en- et ga tio. habitaient la Samarie, étaient les descendants des
i,.

voya, leur commandant en disant Mat. se, 19. étrangers transportés dans ce pays après la ruine
:
du royaume d'Israël, et les ennemis invétérés des
« N'allez point vers les gentils, et Îcti,'*: Juifs. Voir IV Rois, xvu.
n'entrez point dans les villes des Sa-
6
u, 24. .
maritains mais allez plutôt aux ip«t.i,»s.
;

brebis perdues de la maison d'Israël.


7
» Allant donc, prêchez, disant p» c '"
el eurent. 7 :
« i t

Le royaume des cieux est proche. Ç'w'VV


8
Guérissez les malades, ressuscitez 1•™• 9•*; 10 9 • •

les morts, purifiez les lépreux, chassez u l h 5


" % :

les démons c'est gratuitement que Ut


;
*>

vous avez reçu, gratuitement donnez.


9 9. Aucune monnaie dans vos ceintures. On por-
» Ne possédez ni or, ni argent, ni ne opes
liabeanl, tait autrefois la bourse suspendue à la ceinture:
aucune monnaie dans vos ceintures on mettait aussi l'argent dans la ceinture elle-
10
ni sac

pour
Sap.

,
7, 13.
Marc. 6, P. même, qui était creuse et large, comme le sont
la route, ni
.
,
deux tu-
:

»!
10, 10, 4;
encore la plupart de celles des Orientaux (Glaire.
10. Sac pour les provisions, qui se portait sur
niques, ni
Il •
chaussure, ni bâton; car
,
'
9,3
1°. 7 •
= 3,11;
l'épaule. — L'ouvrier mérite sa nourriture. Dieu
1 ouvrier mente sa nourriture. siat.9, 38. n'oubliera pas de pourvoir aux besoins de ses
Ps. 22 4. ministres.
11
» En quelque ville ou village que "^>•... 11. Demandez qui y en est digne, digne par sa
probité et par ses vertus de donner l'hospitalité
vous entriez, demandez qui J en est Lu aux Apôtres. • Ne prœdicationis dignitas susci-
,. * Marc. 6,10.
, ,, ,
. .

cligne, et demeurez chez lui jusqu a Mat. 7,6. pientis infamia deturpetur », dit saint Jérôme.

votre départ. <2 Or, en entrant dans 12. Paix à cette maison. Formule de salutation
de tout temps en usage chez les Juifs.
la maison, saluez-la, disant Paix à Luc. 10, 5. :

cette maison. 13 Et si cette maison en 13. Votre paix reviendra à vous, non pas à
votre bénéfice, mais à votre disposition, pour la
est digne, votre paix viendra sur elle, ? ££. ïfS reporter sur d'autres qui vous auront bien reçus.
8 Matthœus, , 14-27.
II. \ ila ,.,. . illl Wl.-fi»;. Wracul* potrnUa• f 1 /// \ /.

» 7 ' non -rit digsa, pu VMtra revertétor td


,;
qaicumqve non
u *m //// r

"~- '
h
vos.
neqoe aodferil
irai
Et

<!•' tliMiiD. \•1 en



recéperil

util•

'
,/,: nfC "<*"<- ',
li
pulverem d•• pédiboi reetris. A
xottot*
% *^ mil
»Iico vobis
iip.ium et Gomorrlia-nniin
: toléra!, ilius «-rit

m
terra•
diejndicii,
Sodo-

tarât jn.-i m illt (ivitati.


-'• ' '', "''
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Ml htltÊtV ;iifii>7; </ii ifoonuoi dio lupôrum. Batota argo pmdéntaa

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IlooçiygTi è
xui ùxtnutnt
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.Dioinii'i.

nuou'
'•niin
utes,

vos

in
et aùnplicea
autem ah hominilms. Tradent
conduis, el
aicat columbea

- suis

-," '
xui àV Voiç ,8
ilagellàlmnt vos : et ad |
»;t ad
: tti'if'r niai
-
ducémini propter ma, in keatimo-

^
xui

'
; niiiiii illis et géntibua. " Cun •

«l'un; xui

;,'
nttiui'iHin-

&. "
:

rJt ',
tradent vos, nolite cogitera qoomodfl aut
quid loquàmini d.il)itur enini vobia in
illa hora (juid loquàmini
2"
non cniin rOfl
:

rj MM, estis (iui loquimini, sed Spirîtoa l'atris

^-.
20
or ;<<\' »'.'''%" iorf vestri qui loquitur in vobta.

,
-

.
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l'un

Ksi

"/
Mtanjç

:3
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xui
xui
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-
Tradet autem fratcr l"iatr«ni in in«>r-
1

tem, et pater lilium et insurgent iilii


in parentes, et morte eus efficient. " Kt
('•ritisodio<')inniltiis propternoaaaaBÉevai
:

,

*-'

fi/a 7 '
&. qui autem perseveràverit usque in fimin.
hic salvus erit.

<) " ,
-'
Cum autem peraeqnénttif roa in
in îliam. Anna die•

, :- il• iata, fugite

,*$
- &.
.- <)'
uv &]
vohis, nonconsummâbitis civit.it• -
donec véniat Ffline hominia. a; Non aal
diacipnlna super magi^tnun. née aarvua
1

^
super dominnm suum M BUfficit :

25

' &^^, -u

-
pulo ut ait si. ut magister ejus
sicut dominos «ju>-. Si patremfamfliaa
Beélzebub vocavérunt, quanto magis

^' .
ut'toî. y.ut fovXoç tiç 6
'
domésticos ejus

2
uo /« olttttntovç
ae Ne ergo timuéritis <os. Nihil enin

est opértam, quod aon revelâbitur :


- 1

occultam, qraod non aciétni dico I


/ tera/,
27 vobis in ténebris, di( ite in liiniin•• : < t
xui xni;ui>t . 8 «r f9t*o9lJ9§ttU.
tïnun
qnod in aura auditie, praddii
ni . . ii ny 'fi'iii, xui
tfcta.

ytvyrrt tU
I i sl'.IH

l.l

rj h., ÏDClUSJ
t. âii>
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J'.i
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19 I :

:
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irmii•
I.!

|
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H nr Bnim |>as «le parcourir) •.


.: .< EGKSI II il •.
Matthieu, , 14-27.
I. Vie publique (III- \\) (b J. l
Miracle* de puUnance (Viil-Xj.

et si elle n'en est pas digne, votre paix


reviendra à vous. n Lorsque quel- Marc, , h.
\ Lac. 9, .
. , :

qu un ne vous recevra point, et ne- 10, 10-1».


coûtera point vos paroles, sortant de
1

J 1 -11 JEadr. S, 13;
la maison ou de la ville, secouez la w,u.
b.
poussière de vos pieds. ,:i
En vérité, Ex. 16, 4S.
i.
Vi. Sodome avait été détruite, de même que Go-
morrhe, à cause de ses crimes, par la vengeance
je vous dis y aura moins à souffrir
: Il divine, Genèse, xix, ii, qui fit pleuvoir sur elles
une pluie de soufre et de feu.
pour Sodome et pour Gomorrhe au
jour du jugement que pour cette ville.
» Voici que je vous envoie comme • **•* *
46

des brebis au milieu des loups. Sovez càV.'àm.


donc prudents comme les serpents et m»*- «•
simples comme les colombes. n Mais «.23,.
1 1 ii.-»«.
Kom 16 19 -
*,
• -

gardez-vous des hommes car ils vous *%*&* ;


;

feront comparaître dans leurs assem- ** 9


)3 ^ •

blées, et vous flagelleront dans leurs


synagogues. 8 Et vous serez con- Mat.î4,n.
< 18. En témoignage pour eux et pour les na-
tions; c'est-à-dire pour servir de témoignage et
duits à cause de moi devant les gouver- ^i."' . de preuve irrécusable du soin que Dieu a pris
de leur faire annoncer la doctrine du salut, et de
neurs et les rois, en témoignage pour L°i; Il " :
l'opiniâtreté avec laquelle ils l'ont refusée.
Jer.
eux et pour les nations. ,9 Lors donc Ex. 4. 1»
1, 7.

Sap. 7, 16.
que l'on vous livrera, ne pensez ni
comment, ni ce que vous devrez dire ;

il vous sera donné, en effet, à l'heure

même ce que vous devrez dire. - u Car


ce n'est pas vous qui parlez, mais £:£»
1 Espritde votre Père qui parle en vous. *
**-***
-' Or le frère livrera le frère à la odu,
mort, et le père le fils; les enfants s'é- m!™"':*.
L 6 '

lèveront contre les parents et les fe- j£."'i


ront mourir. n Et vous serez en haine
à tous, à cause de mon nom: mais « 9 13
^ J* '

...
>'

Joa. 15, 18.


celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, \ Pet 4 " • •

celui-là sera sauvé.


23
Lors donc qu'on vous persécutera Sic et •23. Fuyez. Xotre-Seigneur ne demande pas que
lll;i- î<.lro l'on expose inutilement sa vie quand il est pos-
dans une ville, fuyez dans une autre. il:l et
sible de la sauver sans trahir sa foi ou déserter
En vérité, je vous le dis : Vous n'aurez
(li-eipiilo.
son devoir. —
Jusqu'à ce que vienne le Fils de
l'homme. Il ne s'agit pas ici de l'avènement final
i5
pas iïévangéliser toutes les villes 5S*M'
fini du de l'homme au jugement dernier, mais
Fils
" delà ruine de Jérusalem et delà fin de l'État juif.
d'Israël jusqu'à ce que vienne le Fils Mat, ML La conversion des villes d'Israël en effet n'était
de l'homme. ** Le disciple n'est point pas achevée en 66, lorsque les légions romaines
envahirent la Palestine pour préparer la ruine
au-dessus du maître, ni l'esclave au- Lnc 6, 40. finale de l'an 70.
Joa. 13, 16 ;

dessus de son seigneur. 25 II suffit au li. 50. 25.Béelzébub, ou Satan, le prince des démons,
A•.•:. 13, 46. cf.xn, 2*, selon l'étymologie « le dieu des mou-
disciple qu'il soit comme son maître, ches • était le Baal ou dieu-soleil, honoré jadis
Joa. 13. 13.
et à l'esclave comme son seigneur. 1 Pet. î, 11.
comme préservateur des mouches par les Philis-
Jm. i. t,
tins d'Accaron. Cf. IV Rois, i, 3, 16.
S'ilsont appelé le père de famille *".*
Béelzébub, combien plus ceux de sa
maison?
26
» Ne les craignez donc point : car Occulta
il n'y a rien de caché qui ne sera ré- a ri î"':*p
£?c
vêlé, et rien de secret qui ne sera su. ;'„
M ^. î". Sur lestoits. Les toits des maisons orien-
-"
Ce que je vous dis dans les té-
nebres, dites-le dans la lumière, et ce 13,11.
«^ | tales sont
note sur Marc, a,
en forme de terrasse. Voir plus loin la
4. Voir aussi la ligure de Juaes,
Jer. -1-, 3~. m, -20. 23. t. II, p. 153.
qui vous est dit à l'oreille, prèchez-le
sur les toits.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. .
80 Matthseus, , 28 -XI, 2.

II.

a8
Vit» public (III- \ \|.

-
€*). Bortort* mapir*Hm.t,»a

corpus,
" iiolite

ânimam antem non poesunt


tttclm

tûnére eoe qui ocddunl


fit- Mil. .-.?>.

stil (M.tius timéte eum, <|ui potcsi


et .iiiiiuaiii t-i «•..rpuspérdeiT nain.
29
/•. -"•' ( h' / A ../oui ://« doo Nonne duo neun( : «t

H rat ini unue '• illi> non oadet raper terran


TIJI' ; I IOV JMBÇOÇ riiinf. ) ntiir Pâtre ree tr o }
:;
"
Vestri antem capfl]
Ai xut //,; /:< nùom >/j< •'>">,- jiiiis onmei nuneréij tant. '
Nolifc
1

1
n'/j.uir timére : muliis pneeéribue meli•
oinm :tif,i - /A?,• ot/v • Oimn ni confitébitar me

&,/> &6
:

ôçnç .natiër coram hominibne, eonfitèlbor et ego eom


eoram Paire ni'-<». qui in oœlifl •

anten negâyeru me coram homii

& , & :.
roi • V mUDarolç.
33 OÇTIÇ lK î<(M/ i); M«' /'.• it .m Pâtre meo,
( (
: : «|"'
•/.(>.) in cœlia est

.
& ,-
3t

, il// (

| "' 7&
34

mitten• in terram
Nolitc
non veni paœm mit-
arltitn'iri

:
quia pa

& , '
' '
//À.Voi• tere, sed gladinm reni enun aeparire :

hominem advéraus patrem sunm, et fûiam

'
xai
/
., advérana matrem suam, <i naram ad-
XUJI' xai

• oi oixtuxoi
36
xai
~
\<

nis.
i-us socrum ioam
nui ainat patrem
doméetid •jus.
:

- :
" et iniinici lioini-

, /. " «£/
,
/.ni

l'irov
(fihùi

., -
,
JB

xai & 39
)
or

xai
aut matrem plus qnam •. non eal me
dignna et qni amat filiom aut :

anper me. non .-si me dt^mna. M Kt qui


non âicipit erneem euam «• eéqaitar me,
non est me dignus.
mam
rit
Qui nivniit àni-
suani. perdet illam et qui p<i
aniinain suam propter me, im
'

:
I

/ ,'.' eam.

,'& <{,,&, xm «'


1
Mii récipitvos, me récipil : et qni me
récipit. récipit eum qui me mieit.
,(
< >ni
v
'

réeipit prophétam in Domine prophète,


xai mercédem proplutu accipiet :et qni 1

pit justum in Domine ju>ti. d


Vi
éuudov xai iàv jusii accipiet. ;j Et quicumque poium dé-
/. derit uni i'\ minimia i>ii•- célicem aqna

& --, frigide tantnm innominediecipuli amen


i uif. :

VOV. dico vdlii>. non perdet meroédem aoam.


U• 7/ JLW. '
Kl factum est, cum coneumm
iens duodecim diacipnlie
xai suis, transiil iml•• ut d
in civil.ililius eOrum.
»
l t

tixovOaç .•'»
- Joannes auteni eum audisset in vin-

*BCE1

9.
térrm

:
(El
\l;i»l
KBDLT6
\. compagne |>a-<
et
den
celui qui <
liii.r.ilfiiuiit : • otn'tc•

• »

- 1 KJbM : * ». ht.• d.• ,lis,


coupe d'eau RraJckc aeuleneat, ta
i,,| f .. . ..
•)»•'
Matthieu, , 28— XI, 2. :>i

11. Vie publique (Ill-W ). — f" (b J. EntetgnetnrntH tir *age*»e /-1///. .-,•£
t.

eraignez point ceux qui


N<> géhenne. Voir plus haut la noir mit

tuent corps et ne peuvent tuer


le

I.tin••: mais craignez plutôt celui qui If. M, 12.


Mat. ... 2!>. Ï3.

peut précipiter Fàme et le corps dans


-" Deux passereaux ne se .il.-. 13, •;.
•£). LU <iv. Voir la ligure ci-jointe. Voir aus>i la
la géhenne. 1 Ke». 14, Ai. ligure Iti :"i la lin du t. VI. p. !H»i. Il \alait de
vendent-île pas un as ? cependant pas
Act. 27, 31.
Lm•. 21. 11.
l centimes. vet Sam
Pin; c'est-à-dire sans n
la volonté, sans l'ordre de votre Père. Le Sauveur
un deux ne peut tomber sur la tn-re veut Taire entendre ici a ses Apôtres qu'ils sont
sous la protection spéciale du Père céleste, et
sans votre! N-re .
:!
" Les cheveux mêmes que. par conséquent, ils n'ont rien à craindre de
la part des hommes.
de votre tête sont tous comptée.
II
Ainsi ne craignez point vous valez :
Mut. . M ;

12, 12.
Map. 12, 13.
plus qu'un grand nombre de passe-
Lu•-. 12.
reaux. - Quiconque donc me confes-
:!
Roui. 1«. :i.

sera devant les hommes, moi aussi je


le confesserai devant mon Père qui
33 mais celui qui Lu.•. U. -':.
est dans les cieux :
ï Tim. 2, 12.
Rom.
m'aura renie devant les hommes, moi Tit. 1«. As (?. 29). (Monnaie de ChioJ.
1,
10, i.

aussi je le renierai devant mon fête Mat. 25. 2


3
7, !.
1 :

qui est dans les cieux.


est ce ylaive qui sépare M lils
:;;
Ne eroyez pas que je suis venu Sll*lllM*H- de ;i.sonI.ïvangile
père, quand ce père veut persister dans
«llllll

apporter la paix sur la terre: je ne Lu-. hélium son infidélité, etc. Et le verset suivant n'est <|n••
12. 51.
l'explication «le celui ci.
suis pas venu apporter la paix, mais 4 Et, 2, ; !'. i.
Helir. 12. 4,

le glaive. Car je
;:
suis venu
'
séparer Eph. G, 1 7.

l'homme de son père, la fille de sa Lue. Mieh.


12. 33.
6. 7,

mère et la belle-fille de sa belle-


Dent. 33, <-!>.
mère. "Ainsi les ennemis de l'homme Jer. 2U, Itj.

seronl les gens de sa propre maison.


aT
Qui aime son père ou sa mère plus Mat. 1»,
Luc. 14, M,
>~-\i. pas chez un pliarisien le jour du sal>- 2;•. lit

lial. Comparer avec L»c. xiv, 1-35.


que moi n'est pas digne de moi, et qui Job,
Deut. 33, 9.
32. 21.

aime son lils ou sa iille plus que moi.


n'est pas digne de moi. 38 Et qui ne ferenclu i-t

crux.
prend pas sa croix et ne me suit pas, Mat. 16, 24.
Luc. 9, 23.
n'est pas digne de moi. Qui trouve liai. 24. 21. 39. yi<i Irouoe
'''' unie; c'est-à-dire qui tient
1 l'et. 2, .s-/,«

beaucoup a sa vicquicherchepar-dessustoutà la 5,

son âme. la perdra, et qui aura perdu Luc. 9, 24 conserver. Dans Pr.criture, le mot âme. ou sub- :

17, 33.
stance spirituelle, se prend aussi pour la vie et
son âme pour l'amour de moi. la re- Joa. lî, 20. 35.
les Itiens de ce monde, et pour la aOTSomw même,
Ptot. S,
le soi. Or, ici et dans les passages parallèles. Je
trouvera.
sus-Christ a eu probablement en vue ces il vers i

i0 » Qui vous reçoit, me reçoit, et Meree*


•«•rip'ieii
sens 'Glaire .

qui me reçoit, reçoit celui


qui m'a en- Itum «»o**.
voyé. Celui qui reçoit un prophète Mat. 18,
;1 11. En quotité de prophète, comme envoyé
:..
«le Dieu, et non pas par des considérations pu-
en qualité de prophète, recevra la ré- Luc io, ie.
Joa. 13, 20.
rement humaines.
2. M.
eompensc d'un prophète, et celui qui 3Joël,
Reg. 17, 10.
reçoit un juste en qualité de juste, Hebr.
Lu.
13, ï.
16. •. 2.

recevra la récompense d'un juste.


Et quiconque aura donné à l'un Mat. 40. les apôtres,
'•- m pUu petit». Cette expression ;-i.

qui ne sont rien par eux-mêmes. 2.",,

de ces plus petits seulement un verre Marc. 9. 41.


40. 10. La.

d'eau froide à boire, parce qu'il est de Eccli. 17. 1S.


mes disciples, en vérité, je vous le
dis, il ne perdra point sa récom-
pense ». 62) Enseignements de Jésus prouvant
XI. Et il arriva que lorsque Jésus b*) l.egatio
' sa sagesse, XI-X1II. ->-2.

eut fini de donner ces commande- •..


XI. 1-30. Disciples de saint Jean devant Noire-
Ait. Seigneur. Comparer avec Luc vu. 18-35.
ments à ses douze disciples, il partit Rom. 14. 1. Leur* Villes. Par les villes des douze apôtres.
1.

1.
1.

Cor. 14, 30.


de là pour enseigner et prêcher dans on peut entendre celles de la Galilée, où les apôtres
1

étaient tous ou presque tous nés.


leurs villes. - Or. Jean, quand il eut 2. Saint Jean-Baptiste était prisonnier à M
S2 Matihœus, XI, 3-19.
II. lilu iMililira (III \V|. — *" f» i. Unrlortm maptrHtt... ,„ „ .li.tn (Xg-Xlit, -:>.

I Mlll'l ( tt
Uli^ <>D Ihriatt, mittens llll• de dt£-
i-ipul iiii illi I
qui vea-
i uni- ;i1iuiii e cpeclamus '

// ; . SpôluIfllS Ji-SllS .'lit Ull- ! . H II 1 1 - IiUIUU-


te .lu.iiini iiu.i' .-iinli>l Lis '
CflBCÎ
il ai /<•< //.'» vulnit. ilamli .liiiluilaiit .
loprosi iiiun-
/in /nu/ ht il.'intur, surdi iit'idiunt, mûrtui rcsurffnnt,
I
;ii"i|»t*i***s cvaii^idizântur <-l beâtu
:
'

qui min ruerit scojidalicàtns ni un•.

lllis .Miti'iii ftbeûntibue, cocpil Jésus


>i nti
dicere ad turbai de Joaone Quid :

lis m
deeértaoi ndére arundiiiem \«-uti»
agitâtam? 'SedqnidexiatieTidére?lioini*
nem mollibii*vettiUim?Eocequi mollibiis
\ eeliuntar, in domibufl retfon Bank. 'Sed
I 9t : lêm . "î /" iii'Ln/j
quid '\istis vidére? [>"|'

'
tOÎÇ WlffflÇ ;c<r !'(}/.;• .ton. dico vobis, ci plus quam proph*

'"
'

Ot
//.;

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iitir.

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y.ià
: : ifhir

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/,'oî 01
:

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ont/

,.
t. 1 1. r ;

Ioov,
iV«f , "' Mi•-mini de t|U0 sriijiluiu est
est
Bcceegomitto ângelummeum antefaciem
tuaiii. qui pra-par.ihit viam luani anl•• t»•.
:

/</ mir
" Amen dico vobi>. oon surréxif
M"•/; /./.fi '; : >.i>v ion nnozni- <

imiluTuiu major Joaime Bapti


iiiiin--
; m ii ne /.m l'.u/.: t un: ri. y 0O0V 091
qui auii'iu iiiiiiur esl in regno ccclorum,
,7.1 1)01'. /'",'' /•'';"''' ' ,"" •
° 1 '*
major etl Ulo.
j / î « ,-
1 "'-^• yvnuy.oiv im^ior
IltHtt'VM "i HmiTiifTOi' <> : itty.nn iutnc •'»'

/ifil' (WtMtViOV. USlCtOV l'i i'i

"
11
/ /n;iti'ir Iminym loi Hu- A diébue autem Joânnis Baptiste

<ui fttuaii"
,/ / 'uiuii.iui.

ttûTuiC m
it'iv

Oiv .
miii'.yi'iy
usque mine, rt^num iii'loruin vim pâti•
tut•,

eoim prophète
et violésti
et 1<•,
ripiunt
neojoa ad
illud. '

Joannem,
Omnea

o~i}ut.
II•',,:

li'ii'iim

Un

r/
.
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:"/.> ;n/:
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: '/.: :

COCOVSTttf.

/
-

:
prophetaTérunt
ipse est Elias, qui venturua
habet auroa audiéndi, audi

"' (lui autrui


:
' et si vultia

siuiilcin .rstni;..

ni ' ; iiti()uoiou : y fiynnut. y.i•:'.l / n: ini :


rationem tstam? Similis est pueris eedén-
tilms iu l'on), (jui clamantes coequàlibua
y.ut .inn^if mini < mQÊt "in-n '
z/W
17
dm II,// outii ni /-"t m y
ilicunt Cocininm : non ial-

, >
['/>.-
tastie lamentàvimus. el non planxistie.
:

, m ,
yi'i in y. : y.oxf/u- ,s
Yrnii l'iiiin loénnefl neque uiandu
nt/ê. '
/ vrx m : : oit •\' ii > :

iirque l»il)ens. et dicunl DasmoDium


linumim :/;,. " //
haliet. '•Venil Filius hominis mand
fa Ô et bibens. el dicunl : \\cco homn mu-

5. lil» - xi;i.hi m \. ni.

Nlîli I. |o. nIMîT ;.<<- ::. Vêla <rii:ihits son

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I Th I . . /. lUMH M i/flilll
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nI;i>I.i« .,h i«i Ni:i
nywl . pniliiii
Matthieu, XI, 3-19. 53
II. Vie publique (Ill-X.Y). — «° b-J. Enneignementm de
f. mage»** ( \l- Mil. &9J.
Mat. lî chéronte, a l'est de la mer Morte. Voirla note sur
appris dans la prison les œuvres de
4, :

1 1, 1 Matthieu, mv, 10. Les prisonniers pouvaient com-


Lac. ta.
.--Christ, envoyant deux de ses
r,
Mat. 3, 11.
muniquer librement avec leurs amis, c'est ainsi
Joa. 46, que Jean-Baptiste putapprendre dans la prison la
disciples, 3 lui dil « Est-ce vous qui
1,
:
enivres de Jésus-Christ.
3. Est-ce vous qui devez venir? Cette question
devez venir, ou est-ce un autre que ne marque pas un doute dans l'esprit du Précur-
nous attendons y » '
Et Jésus, répon- Luc. 7, seur divinement averti lui-même (. Jean, 1, 33-
34), elle était posée dans l'intérêt de ses propres
dant, leur dit : Allez, rapportez à disciples, afin de leur fournir une preuve con-
vaincante de la vraie nature de Jésus et affermir
Jean ce que vous avez entendu et vu :
leur foi ébranlée sans doute par leurs rapports
5 Des aveugles voient, des boiteux Mat. 5.31. avec les pharisiens.
L«. 3i,
5. Des aveugles voient... Allusion évidente à la
marchent, des lépreux sont guéris, *^£ •J^ 1 célèbre prédiction d'Isuie. \xxv. :. et suiv. Jésus,
- sourds entendent, des morts res- par ce rapprochement, démontrait qu'il était le
Messie. —Des morts ressuscitent. Jésus venait à
suscitent, des pauvres sont évangé- l'instant même de ressusciter le tils de la veuve
c Mat. 13, S7. de Nairn. l'émotion était encore très vive
lisés. Et heureux est celui qui ne se Bom. 9, 33.

scandalisera point de moi ». Is. 52, 14.


:
Comme ils s'en retournaient. Opinio
.)c<.u *lr
I roseau. Les roseau sont très abondants
sur les rives du Jourdain, et symbolisent l'in-
Jésus commença à dire de Jean à la I...I ti II. .
constance des idées et du caractère.
multitude « Qu'êtes-vous allés voir *$£%\
:

Eph. 4, 14.
au désert? un roseau agité par le Eccli. 5, 11.

vent ï B Mais encore, qu'êtes-vous Pa.93, 11.


Os. 4, 11.
allés voir? un homme vêtu molle-
ment? Mais ceux qui se vêtent mol-
lement sont dans les maisons des
rois. 9 Qu'êtes-vous donc allés voir? Mat. 14,0
un prophète V Oui. je vous le dis. et Lac-h re
plus qu'un prophète: "' car c'est lui m..:. -. :

Mare, 2 I,
dont il est écrit Voici que moi :

j'envoie mon ange devant votre face,


lequel préparera votre voie devant
vous. H En vérité, je vous le dis, il Luc. 7, 25. 11. Plus grand que lui .-tant la nouvelle alliance
Job, 14, l'emporte sur l'ancienne dont Jean est regardé ici
ne s'est pas élevé entre les enfants des j!^ *. 1 *•
1 comme le dernier et le plus illustre représentant.
femmes de plus grand que Jean-Bap-
tiste; mais celui qui est le plus petit
dans le royaume des cieux est plus
grand que lui.
12 12. Le royaume des cieux souffre violence. Voir
Or. depuis les jours de Jean- c«-iu». »».
pi '"""• Mathieu, lu. 2. L'Eglise a eu à souffrir de la vio-
Baptiste jusqu'à présent, le royaume lence dés son origine et les violents la déchirent
et la persécutent.
des cieux souffre violence, et ce sont ^h, 16 1
».,.

des violents qui le ravissent. 13 Car Aeu3 U -

tous les prophètes et la loi ont pro-


phétisé jusqu'à Jean. M Et si vous m•*.»-, m. 14 La prophétie de Malachie (iv. 5, 6. dont
l'objet littéral est l'avènement personnel d'Elie.
voulez le comprendre, il est lui-même m"l a-, 3,'
qui doit précéder le dernieravenement.se trouve
aussi veribée dans un premiersens moins littéral
l'Aie qui doit venir. ,5 Que celui qui
en la personne de Jean-Baptiste, qui lut suseil•-
a des oreilles pour entendre, entende. dans l'esprit et dans la vertu d'Élie (Luc , 17
16 pour précéder le Messie, au temps de son pre
» Mais à qui comparerai-je cette "»»-« I ilî.i
nier avènement. Les Juifs, qui confondaient ee
muiifli
génération V Elle est semblable à des judieia. double avènement du Messie, attendaient alors
Klie même en personne (Glaire).
enfants assis dans la place qui, criant Lac 7, 31. lt>. Des enfants assis dans la place. Jésus com-

,7
Mat. 12, 3». pare ses contemporains à des enfants qui, divi-
à leurs compagnons. disent : Nous Ptot. 29, 9. sés en deux groupes, jouent a la danse et à
avons chanté pour vous, et vous n'avez *££ o*^,* l'enterrement, comme le font encore aujourd'hui
les enfants de Nazareth, et ne peuvent s'accorder
point dansé; nous nous sommes la- Mat. 3, 4. sur le jeu du moment.
n
mentes, et vous n'avez poussé ni plain-
tes ni gémissements. ,8 Jean, en effet, ÏT,£2
est venu ne mangeant, ni ne buvant, j£»;l°-
11). Mangeant et buvant; ne se distinguant en
et ils disent 11 est démoniaque. <9 Le l^V*'
: rien des autres hommes par ses manières ex-
Fils de l'homme est venu mangeant SJtfjj
térieures. —
Par ses enfants, par ceux qui élaieiu
» capables de l'apprécier.
Matthaeus, XI, 20 — XII, 3.

II. VU» public illl-Wl. - *» f•*}• Bortori* .nptrnti.mimm *ict« f Xi- Mil.

potalor vini. pubticanorum peccatoruni

.
1
el

I
h arnicas. Bt jatUficnl piéntia a Hliis
••- raie.
l tro rùç mu•
I « «
îj »it exprobrére <i\ itatibue,
in quibne factu* tant plarimœ virtùtes
'n 01 qui• bob egiteent pœniténtiam.
/m 1

I
Ihséida :

quia, si in Tyro et Sidone fact


• A rowju viriûtet quai faeta sunt in vobta, olim
m cilicio et cinere pœniténl
rumtamen <<•<» robia I
Si-
Au R doni * - 1
adicii, quant
vobis. 23 El in Capharnaum, numquid
|
!,'.<>:>/•,) ni; 1 •"!!" OiqUfl in C l'Iimi .•\;1
[nférnam deeoéndes, quia, si in Sodomie
liici.i• Euitsent virtutea qoaa ml in
/ iii:/.ini:-ijor 0OTCU /i /,
te, fortf.• mansisscnt usî|h.• in banc diem.
2i
VerûmtiuiH'ii dico quia

,
aoi. vi»l»is. t

./;/iw rÛ /.moi» n.io/.ijilhij Sodomorum remissius eril in dîejud


, '/rç-
/ - quam tibi.

. &,,
-•
rjjç y^ç, In illn témpore respondena I

/ni owsiwv xcù a dixii Confiteor :Pater •. I domine


ni ni el terre, quia abecondieti tpién-
'' ni

Ih)i,' uni taçsâody


(\ny.îa
'-"'Nui,

. liltns et prudéntibus, et
parvulie. lia Pater quoniam eic fuit
-'
:
I

plâcitum ente «•. -' mmia milii tradita


un,- /ju imyivùioxu viov, ] eunt a l'air•' meo. Et oemo n«>vii l-'ilium.
'

/'/.
vin: /ni c7 ;'•
roi•

Im/.iiai '- oisi Palet


nisi
aeqae Patrem <|ui^ m. vit. :

Films, «t «ni volueril Pilius rev<

28
** Awti :um: ufr ' xoittù Venite ad me, omnes <|ni laboi

/ nnl mu OUI l'un:. el oneràti estis, el ego reficiam

*:
;

jugum meum raper


&',
-9
- '
Tollite vot
i<>r Ji-n> not .•'</'
l'un: /.ni un-
' m rn.nnn:
di^citr a me, quia mitis eum, <•( bumilis

6
/.ni
corde : «-t înveniétis requiem anim
xni eéfHJoen dninavmv nù; Jugum enim meum suâvt
,


t (iini> meum ••••.
/.ni in /oniioï mu //.«»/ .
XII. / . >< ' y.ntniy ;'
.100: II - per sali
XII. In
âbbato
ill<>

:
témpore
discipuli
âbiilh
autem ejus
oi

-
I

". / / /.- esuriéntee cœpérunt véllei

/ <•

manducâre. - rhaiïseèi autem ridi

-
/ni iolhur. •
0\ il
in>:>,
dixérunt ei Ecce discipuli lui fa- :

\ i<-
ciunt quod non licet Fàcere sabl
4

m h mr.'n :>
Al ille <li\it eis
:

\on [egfttii quid :

I II). G fécerit David, quando esûnit, <• <|ui

\ II; I ov(.
|
I.: m] oiif. 1 I I

nui mi
ni;i
roottk

Ttfttvç. -J lit I

Ni »1 I II»-*

Ml I. i . •.
Matthieu, XI, 20 XII, 3. — ;;:;

11. Vie publique (III -.Y.Y). — S Cà-J. En*elgnement* de »age*He f XI- XIII, SSJ.

et buvant, et ils disent : \ oilà un


homme de bonne chère et adonné au
vin. ami des publicains et des pé-
cheurs. Mais la sagesse a été justifiée
par ses enfants ».
-'"
Alors il commença à faire des darilta
reproches aux villes dans lesquelles |)<•;.
s'était opéré le plus grand nombre:
de ses miracles, de ce qu'elles n'a-
vaient pas fait pénitence. '-' « Malheur Luc. 10, 13. 21. bourgade de Galilée, qui n'est
CotDzoAn.
lloni. 2. 4. mentionnée ni dans l'Ancien Testament ni dans
à toi, Corozaïn; malheur à loi, Beth- Joa. 3, 6. Josèphe. Saint Jérôme dit qu'elle était située à
saïde! car si les miracles qui ont été
Jol), 12, « ;
deux, milles romains de Capharnaum, surles bords
24, »3.
du lac de Génésareth. Beaucoup la placent au-
faits au milieu de vous avaient été faits jourd'hui au nord de Capharnaum dans la plaine.
dans Tyr et Sidon. elles auraient fait — Bethsaïde, ville de Galilée, dont le nom signifie
maison de pêche, située sur la rive occidentale
pénitence autrefois sous le cilice et du lac de Génésareth, non loin de Capharnaum.
dans la cendre. — Aussi, je vous le Joa. 22. l.ï, Il y avait a l'extrémité septentrionale du lac, à
Mut. lî. I, l'est,près du Jourdain, une autre Bethsaïde, qui
dis Pour Tyr et pour Sidon, il y Luc. 10, U.
:
Taisait partiede la Gaulonitide; elle fut agrandie
la. 14, 12.
aura plus de rémission au jour du ju- Lam. 4, 6. par Philippe le tétrarque et reçut le surnom de
Luc. 4. 23. Julias, en l'honneur de Julie, fille de l'empereur
gement que pour vous. 23 Et toi. Job, 20. 2'. Auguste. D'après plusieurs interprètes, la Beth-
Capharnaum, est-ce jusqu'au ciel que saïde dont il est question dans Luc, ix, 10. et
aussi dans Marc, vm, 22, est Bethsaïde-Julias;
tu t'élèveras? Tu
descendras jus- dans tous les autres passages du Nouveau Tes-
qu'aux enfers, parce que, si dans tament ou Bethsaïde esi nommée, il faut enten-
dre celle de Galilée. —
Tyr et Sidon. Voir la note
Sodome avaient été faits les mira- sur Marc, ni, 8.
cles qui ont été faits au milieu de 23. Capharnaum. Voir plus haut la note sur
Matthieu, iv, 13.
aurait peut-être subsisté jus-
toi, elle
qu'à ce jour. '-' Bien plus, je vous dis Ibt 10, 19k y aura... plus de rémission, parce qu'il y
2i. Il
Luc. Kl. 12 : aura eu abus de moins de grâces.
que pour le pays de Sodome, il y aura 12, 47.

au jour du jugement plus de rémis-


sion que pour toi ».
2:; Patrla 25-30. Jésus rend grâces à son Père. Comparer
En ce temps-là, Jésus prenant plaeilinii. avec Luc, x. 21 -2».
la parole, dit : « Mon Père, Seigneur Luc. 10, 21. 25. En ce temps-là. Au même moment où il
du de la terre, je vous rends Joa. 1S.
ciel et
1 Cor. 1,
7,
10.
lançait l'anathème surles villes coupables. Ces —
Mat..î, 3; lv 3. choses, les mystères de la rédemption chrétienne,
gloire de ce que vous avez caché ces auxquels les" Juifs étaient pour la plupart restés
indifférents.
choses aux sages et aux prudents, et
que vous les avez révélées aux pe- JB &. a.
tits. M Oui, mon Père, parce qu'il Ps. US MIS.
Rom. 9, 1«.

vous a plu ainsi. *' Toutes choses Mat. tt, 1-.


m'ont été données par mon Père. Et Joa. Eph.
3
22. 1,
3, ;

nul ne connaît le Fils, si ce n'est le 6, 46; 10, 15:


14, 17, 6 ; ;

Père; et nul ne connaît le Père, si


ce n'est le Fils, et celui à qui le Fils
aura voulu le révéler.
Suavita»
28 » Venez à moi, vous tous qui -«'rvilii
Chi-isii.
prenez de la peine et qui êtes chargés, Mat. 23, 4.
F.ccli. 24, 15.
et je vous soulagerai. -° Prenez mon I*. 4, 9; d.% 1.
Eccli. 6, ».'.
Jouga orientaux modernes (.
joug sur vous, et apprenez de moi Boni. 6, 18.
; 29).

que je suis doux et humble de cœur, Jer. 6, 16 : Apprenez de moi que je suit doux et humble
2!•.
31, 2... de cœur. Ce qui signilie que la douceur et l'affa-
et vous trouverez du repos pour vos Ps. 102,5; 2,3.
bilité de Jésus sont l'attrait qui nous attire vers
âmes. 30 Car mon joug est doux et
mon fardeau léger ». .
I>s.
1 Joa.
11^,
ô, 3.

4, 11.
11::.
lui et nous rend ses leçons profitables et leur
pratique aisée.

XII. En ce temps-là, Jésus pas-


'
XII. 1-8. Épi rompus. Comparer avec Marc, f
«alibati -23-28; Luc. vi, 1-ri.
sait le long des blés un jour de sabbat, ilmiiimi..
I. Cueillir des mosaïque {Deu-
épi». La loi

et ses disciples ayant faim se mirent à téronoma, xxiu. K] permettait à ceux qui
Luc. 6, 1.
avaient faim de cueillir quelques épis dans un
cueillir des épis et aies manger. 2 Les Mure. 2, 23. champ.
Dent. 23, 2.'..

pharisiens voyant cela lui dirent :


1 Cor. 4, 4.

«Voilà que vos disciples font ce qu'il Ex. ÎO, 10.

n'est pas permis de faire aux jours du Mat. 19, 4.


Reg. 21, 6.
sabbat ». 3 Mais il leur dit « N'avez- :
Luc. 6, 4.
vous point lu ce que fit David, lors-
Matthœus, XII, 4-23.
II. \ita »!!» (III -W». — 9• (b Dnrtortm mapi.nii t. , ,, ,.,„ ,,., f W- Mil.

> oltov (uni eo ertnf :



Quomodo intrérH In
' <Imiiuiiii Dei, «t panel proposition!
m' (Si médit, <|wos non lioébat ei édere, neqne
/ qui Don <• liant, nisi solis
Il 10- dotibus ? A nt non l<'^| S tis n lege qoii i

snbbatûi saoerdotea in lemplo eàbbatnna


" fin ,
violant, et sin.• crimine sont? l)i<" '

<niv tuâe. • aatero vobis, <|ni.i templo major eat I * i «


-
.

l.'/.EOV m :
Si aatem Bcirétia, qoid •
ioor-
», « xurtSixtimui iliiiin voln. et non sa• rifi. ium : nuin|u.ui.
' 8
ya'p ion soi rot; oafifidtot condemnass.-tis innocentes. s
Dominos
4 \ roi enim
9
Et
ost
cmn
Fflios hominis étiam sébbati.
'Ar I
.•<_ //,7 inde tranaisset, renit in
»ii rar/Of] /,7 ui'iiùi.

(ti'n'n /.; m :
"'A

• •-
. xtlQbÎTfflm
eynagogam
iii.inum
eum, dicéntei
nt
eoram. '"
habem àridam,

accusèrent eum. " [pee aatem «lixit


: Si licet
l'.t

el intei
sàbbati
ecce homo

,
nu : y ' '

« illis Quis frit ex robis homo, «ju;


, ££« /.
:

y.ui
r/ifi/r

iùv
:

bâbeat ovem nnam, et si ceeideril hm

] r~ , sabbatis in foveam, nonne tenébit «-t


Ifv.'iliit cain v '-( )nanto

.
xui otu- magifl mélio
/.<><n ;

;" roi£ homo ove?


v

itaque licel Bâbbatts

,
;

,3 !

/.& .
homini
'

Tort '/6< Tttnc

&&
<<7 • ait : Exténde
./. Kui manum tuain. \'.[
exténdit, el restituU
est sanitéti si. ut altei
"/..

.
«*
&.
£& 44

15<

Kui
(ft

(ît
-
/-
11
Bxeuntes aatem phariami, consilinm
faciébant adTéraoa eum, quomodo perde•
rent «-um.
unir, et secuti sunt
,;
'
Jésus aotem eciens
eum
re

, multi. et ur.ivit

,,'
«

' ,;
omnes

&
xui nûvTuç, xui eos ne mani-
,(1
el prsdcéptl <-is
]
:

nottjotiioiV ^'
aihoîç ïvu i/uvi-oor
Atù
féstnm eum Eâcerent ,:
ut adimplerétai
quod dictum est per Iseiam prophetam,
:

Î; , ' &(,
48
7<W, dicéntem :
,s
Ecce puer mens, quem

& ^.' "& -- vd in' m' ,4 xui roic


elégi,
plàenil
meum
diléetus meus, in
ânimœ meœ.
qno
Ponam spûitom
b( D

,,
super eum, et judicium géntibns
,, auntiâbit. '• Non
conténdet, neqne ela
itim^. fp mabit, neqne audiel âliqnii in p]
m' vocem ejns -" arundinem qnaasàtan
iniiiiiiioy
£ y.ui y :

&
«• ic/. confrfnget, et linum fumigane non .

litiiiuui ,•
; } raet,donecejfeiatad victoriamjudfci
". '' l
et in nomine 'jus génies eperàbont.
l'une oblétafl es! '-i dœmoninm ha-

/,
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, ,
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xui
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.,, /< )

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'ii- el mutus, el cnràvil eom,
loqnerétnr e! vidéret. - El stQ-
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«•$47. Nltr.hr Cboc GKSI

xaito,
7.

.-;, h
:

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; --
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n. Grec
<ion>- permit <le /an. I,- /., .

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••> jours ,1e) sabbat •.
fa^or *' ; -*
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.>
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15. li- ,es •.
) .. 18- LW ». En tort* i/n'il imrlail -r Wyiti, I

*a't cl *<fi cl im»f.). eorte qui• <• <• nui.


le sourd parti
Matthieu, XII, 4-23. :;;

II. Vie publique (III- VV». — 9" (b-J. Enteignentent* de »age*ae ( -Xiii, S2J.

ceux qui étaient Kx. 19, 33. 4. Les pains de proposition sont ceux qu'on
qu'il eut faim, lui et L*v. 21, S.
exposait tous les samedis sur la table d'or, de
avec lui? '
Comme il entra dans vant le Seigneur. —
Qttil m• lui riait pas permis
mangea de manger. Voir la note sur 1 Rois, xxi. (>.
la maison de Dieu, et les
pains de proposition qu'il ne lui était
pas permis de manger, ni à ceux qui
étaient avec lui. mais aux prêtres Ei. 31, 1...
5. Les prêtres, dans le temple, violent le sab-
seuls. Ou n'avez-vous pas lu dans
"'

bat, en accomplissant les rites des sacrifices, et


la loi. qu'aux jours du sabbat les s'adonnant au service du culte qui demandaient
un travail qui aurait été interdit s'il n'avait pas
prêtres, dans le temple, violent le Mal.
sabbat et sont sans péché? 6
Or, je Jon.
3,
33, ïï.
S, 19.

vous dis qu'il y a ici quelqu'un de plus M»t. 9, 13.


Reg. IS, ïî.
eu un but religieux. Is.

Le temple, en grec
note sur xxi, 12.
1.

Voir plus loin la

". Je veux i" miëéricorde et non le


1 sacrifie''.
»;. .
grand que le temple. Et si vous Bec• 1•. 17. Citation d'Osée, vi. déjà mentionnée plus haut,
'
4. ii.
Os. ri, ri.
compreniez ce que signifie : Je veux Micli. 6. ix. 13.
6.
Luc. 6,
la miséricordeetnon le sacrifice, vous Haie. K. 2.
5.

n'auriez jamais condamné les inno-


8
cents. Car le Fils de l'homme est
maître du sabbat même ».
9
Étant parti de là, il vint dans Curalur
leur synagogue. ,e Or, voilà qu'un uri<l:i.
MM
9-1 i. Guérison delà main aride. Comparer avec
Mare. m. 4-15; L»••, vi, (MO.
9. Dans leur synagogue. Voir plus haut la note
homme avait la main desséchée, et ils Luc. 6. . sur iv. 23.
Marc. 3. 1.
l'interrogeaient, disant : « Est-il per- 1 Reg. 13. 4.
Joa.
mis de guérir jours de sabbat? »
les Luc.
9, 16.
14, 3
afin de l'accuser. n Mais il leur ré-
:

13, 14,10. 11. Si cette brebis tombe dans une fosse. On a


prétendu qu'il n'est pas permis aux Juifs de re
pondit « Quel sera l'homme d'entre
:
Dcut. 2Î, 4.
tirer, le jour du sabbat, une bête d'un puits ou
vous qui. ayant une brebis, si celte d'une fosse où elle serait tombée, et que, par
conséquent, le discours de Jésus-Christ n'est pu
brebis tombe dans une fosse le jour conforme à la vérité. Nous convenons que cette
G*n. Î6.
du sabbat, ne la prendra pas pour 1, défense existe, mais elle est bien postérieure au
temps de Jésus-Christ (Glaire).
l'en retirer?
,2
Or combien un homme
vaut mieux qu'une brebis? 11 est
donc permis de faire le bien les jours Lur.
Marc.
ri. 10.
."..
3,
de sabbat ». ,3 Alors il dit à cet
homme « Étends ta main ». Il re-
:

tendit, et elle devint saine comme


l'autre.
n Cependant les pharisiens étant
sortis tinrent conseil contre lui com-
ment ils le Mais Jésus,
perdraient. 4:>
i:. ai. Miracles et bonté du Sauveur. Comparer
le sachant, partit de là. et beaucoup le
Joa. 5, 16, 1S:
avec Marc. . "-12.

suivirent et il les guérit tous. "' Et il


Marc. 3, 7.
leur ordonna de ne point le révéler. Mat. 4, 15.
i:
Afin que fût accomplie la parole Mht. 9. H :

16, ÏO.
du prophète Isaïe, disant : ,8 « Voici Marc. S, M, 18-21. Ce texte d'Ame, xi.n. 1-4 s'applique à Jc-
sus-Christ même dans le sens littéral. En effet,
mon serviteur que j'ai choisi, l'objet Mat. 13. 3...
Jésus-Christ était Fils coéternel et consubstantiel
de ma dilection, en qui mon âme a ?. 42. 1-1. au Père par sa nature divine, mais il s'est rendu
mis toutes ses complaisances. Je ferai
Act. 3. 13, ïri;
son serviteur, comme le dit saint l'aul (Philip-
4. 27. :!".
ix ii.ï:-;i,i.
piens. n. 2 eu se revêtant de la chair et des in-
.

reposer mon esprit sur lui. et il an- ...1. 1. 4. firmités humaine* Glaire .

noncera la justice aux nations. 19 II Job.


Vf. 147,
."•.
22.
M.
ne disputera point, il ne criera point, Act. 10. 4Ï.
1 Pet. 2. Ï3.
et personne n'entendra sa voix dans Prov. »0. 3.
Is. .'.3, 2.
les places publiques. 20 II n'achèvera Prov. 1, M.
Mat. II. 29.
pas de rompre un roseau à demi E». 34. 16 :

brisé, et n'éteindra point une mèche Rom. IS, lî.


encore fumante, jusqu'à ce qu'il as- Gen. 49, 10.

sure le triomphe de la justice. -' El


les nations espéreront en son nom ».
-- Alors on lui présenta un démo- Cifcï e• m;•». Démoniaque aveugle et muet Comparer
iiuti cura- avec Mare, m, 22-35; Luc. xi. 14-32.
niaque, aveugle et muet, et il le tio iiimi-
II. H II I .

guérit, en sorte qu'il parlait et Mat. 9, 32.


I.uc. 11, 14.
voyait. 23 Et tout le peuple, frappé P.-. 10» 3.
. m

Matthœus, XII, 24-38.

<
II.

/lui.
%ila publin» (III -\\).

/.ni ••/•.•;

()t
W
Ot
l/

. -

<>
* f- t. Bmeffim »»/Wr„,/.W„.„ di<i„

pébant omnea tarbaa, <t dicébanl Num-


quid lii.• est FUiua David
autem aud

dœmoniorum.
lixérunt
-
Phai
Hic non
- nisi i:
t

:
W- Mil

'

bllb | »
:

I lé /

l'ioi.• Il• - î- autem


KoJ nùau eorum, dixtl eii : Omne regnum divisum
contra .
itur : •
omnis civitae,
h vel 'l"iniis .iivis.i contra te, atabit.
-'• •'. si s.iian., m éjicit, advi
/ //«0<•1« ' "i .
>-• divisiis ,-si : quomodo
in''. regnum ejne? I
tebab
Aittimntr. m '•ji<-i<» dœmones, filii vestri io que
/uuni. diini Ideo ipeijudiceevestri erunt.

&
/,, rerro eafaei ///<•/! peevrai ''.

S
: um : : ni) autrui ego inSpirituDei ejicio dœmones,
nu, unie :</ ihm:, .•'./
'
igitor pervénil in
'. tu
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II A, < 1 1 1 «> < >• 1 < » potesl quiequam întrén in <!<»-

mi ,,, ,,•,? y.(à VU > mu m lOi-iis. .


vasa ••jus diripere, ni^i
: âtuonUiitti. iùr ni] nçSxW ârjai roV prine alligaveril fortem? Et taocdooaam
lorvQQp; /. ro'ri ny» oktUtv mfroi ôutçr illius diripiet.
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luait l'.tiicn
.

31
I(l• «,
spargit.

blaephémia remittétur hominibns, apiri-


dico vobis : < 1 1 1 1 1

)
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//// àqa&ijosTcu roîç dv&çoinoiç'
;n:
S //.
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2 Ki'.'t
&- tus autem blaephémia non remittétur.
J
El quicumque dixeril verbum contra
:},<: 5

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roi BMW roi 1
-
Filium hominie, remittétur «i ni autem
«
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j

•-• ( «V jy x«r« "/ /<./- contra Spîritum eanctum, non re-


ii

. CM x WpS&ljOSTCU '.. mittétur fi. neque in hoc sréculo, «•<|>•


rotfaoi) roi okôVi nFn .'V uy in future.
33 '// ,^,: eérâçov /.ta Aui Fàcite ârborem bonam, < fruc-
.n un mini xuXôr, i um t'jus bonum aut récite ârb<
<
:

•. /<u KttÇJlOV < malam. el fructum ejuamalum


;/?<( roi KO0AOV âivâçOV exfructu arbor agnoscitur. Progénies
; um /(\•\ .,; viperérum, quomodo potéstia bona 1« •« « i -

<•
|

9« ).i'./.:ïf .iiiriniii m .

cuni sitis mali?ex abundantia cor-


dis os loquitur. ** Bonus homodebono
theeauro proferl bona <• maiuahoi le :

.'//«. malo theeauro proferi maie. M l)i<<> au-

.
'"i njç Hoçoia
tem vobis, quoniam omne verbum

*• . m ,

Bum, quod locûtifuerint homines, reddenl
rationem
verbia enim luis justificâberia,
«l•• «" in die judicii.

'./, yùn verbia tuis condemnub*

! -UIIU- I nni : spondérunl <-i quidam «!<•

scribis et pharisaus, dicénti

: '
, . a». Béeliébttb. «;rec : « . .•|/>•
'

d
Mi. Mil que *"ii I

Kl I .
> ',

- dU l»<n I:
Matthieu, XII, 24-38. 59
11. Vie publique (1-). — ï° f b-J. En*eignemmt* de »age*He (XI-XHi, SSJ.
Mat. :'.

de stupéfaction, disait « X'est-ce :

U !'
point là le Fils de David'' » -' Or, Joa. 7. SI, il• plus liant la note sur \.

entendant cela, les pharisiens di- Mat. 3J. •.',

Luc. Il, !.•.


saient « Celui-ci ne chasse les
:
Marc. S. ».
Mai. m.
démons que par Béelzéhuh. prince •.'.'..

des démons ».
Mais Jésus, connaissant leurs
-'''

rewpoiisif».
9, Tout royaume
leur dit : « Mat. i. '.•.

Luc. 11, 17.


divisé contre lui-même sera ruiné, et Mare. 3, 21.
toute ville ou maison divisée contre 1*. I». I.

elle-même ne subsistera pas. Que -G Prov. 13, 10.

ttan chasse Satan, il est divisé


contre lui-même; comment donc son
royaume subsistera-t-il? - 7 Et si moi Luc.
Act. 1!',
;>, 4•.
13.
je chasse les démons par Béelzé-
iiub. par qui vos enfants les chas-
sent-ils? C'est pourquoi ils seront
I.nc. 17. II.
eux-mêmes vos juges. 2S Mais si ie l Cor. 14, H
chasse les démons par l'Esprit de
Dieu, le royaume de Dieu est donc
parvenu jusqu'à vous. * D'ailleurs,
1«. 19, 21.
1 Joa. 3. S.
29. Le fort, ou le fort armé, comme l'appelle
saint Luc ;xi. M), était le latricnsis des anciens,
comment quelqu'un peut-il entrer c'est-à-dire un officier fidèle et vaillant à qui l'on
dans la maison du fort et enlever ce confiait la garde d'une maison (Glaire;.

qu'il possède, si auparavant il ne lie le


Lue. 11, 23.
fort? C'est alors qu'il pillera sa mai-
son. 3 " Qui n'est pas avec moi est Joa. 4. 36 ;
30. Jésus-Christ parle ici à des pharisiens, qui,
11, J2. par le seul refus qu'ils faisaient de croire en lui,
contre moi, et qui ne rassemble pas Mare. .1, 2-,
formaient une opposition des plus fortes à la
le. 5, 20.
avec moi, disperse. prédication de l'Évangile. Car, comme ils étaient
31 !'«< ratiiiii les plus accrédités des Juifs, leur exemple em-
» C'est pourquoi je vous dis :
coiiira pêchait un grand nombre de conversions (Glaire;.
Tout péché et tout blasphème sera •"•piridim.

remis aux hommes mais le blas- ;

phème contre l'Esprit ne sera point


remis. M Et quiconque aura parlé Lac. 12, 10. -1. Il résulte du contexte même que le péché
1 Tini. I. 13; contre le Saint-Esprit, dont il est ici parlé, con-
"litre le Fils de l'homme, il lui sera Hebr. 6, 1 ; siste à attribuer au démon les miracles du Sau-
10, Ï6.
veur. Or ce péché est dit irrémissible, parce qu'il
remis mais si quelqu'un a parlé con-
;
1 Joa. 1, 16.
est moralement impossible d'en obtenir la ré-
tre l'Esprit-Saint. il ne lui sera re- mission, attendu qu'il y a une malice intrinsèque
naturellement opposée au pardon. Il faudrait
mis, ni en ce siècle, ni dans le siècle pour cela un miracle de la grâce que Dieu n'ac-
à venir. corde pas selon le cours ordinaire de sa provi-
dence. D'un autre côté, c'est un dogme de la loi
Ou estimez l'arbre bon et le «1•<•;:.
Verha coi*
catholique qu'il n'y a aucun pèche absolument
fruit bon; ou estimez l'arbre mau- irrémissible, l'Église ayant reçu le pouvoir de re-
Mat. 17 7. mettre tous les péchés sans exception, et Dieu,
vais et le fruit mauvais car c'est Luc
Jer.
;43.
21.
dans sa miséricorde, pouvant toucher le cour du
par le fruit qu'on connaît l'arbre. BocU. 27, 2,
7
pécheur le plus endurci (Glaire).
"Race de vipères, comment pouvez- Mat. S, 7.

vous dire de bonnes choses, puisque Luc.», 13.49.


la.

6,
vous êtes mauvais? C'est, en effet,
J">>, M, 16.
de l'abondance du cœur que la bou-
che parle. î3 L'homme bon tire du Luc. 6, 4..
bon trésor de bonnes choses, et Prov. 10, 2.
Mat. 10, ».
l'homme mauvais tire du mauvais
trésor de mauvaises choses. 36 Or je Kph.
Sap. I,

1, 2'J
S.

vous dis que toute parole oiseuse que


les hommes auront dite ils en ren-
dront compte au jour du jugement. Luc. 19, 22.
iT Job. i:>, 6. <... il parait que
Car c'est par tes paroles que tu «est un proverbe que l'évangéliste rapporte tex-
seras justifié et par tes paroles que tu tuellement, puisque les verbes sont au singulier
(Glaire .
seras condamné ».
38
Alors quelques-uns des scribes
et des pharisiens prirent la parole Eccli. 22. ;>.

-. 27. 3.
après lui. disant « Maître, nous vou-
:
Mat. 16, 1.
60 Matthœus, XII, 39 — XIII, 4.
II. Vit• public» (III- \\ l. V th ,. BoctoHm tupt in Hti tm m ah t.. \l- i#/#

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1

Matthieu, XII, 39 XIII, — 4. • il

II. Vie publique <III-.V\). — 9" (*-}. Enmetgnement* de- »— ( Xi-Xlii, .âï>.

Mai.
Ions voir un miracle de \ow<
16, 4.
Lu.•. 11 M.
Jésus, répondant, leur dit
'
« Une :
1 Cor. 1. M.
Joe. S. 11.
génération méchante et adultère de- I».
Jon.
U,
3, I.
3.

mande un miracle, et il ne lui sera


donné d'antre miracle que celui du
prophète Jouas. t0 Car comme Jonas J.».
Kph.
1,
4, S.
U. 10. si l'on ;i égard à la manière donl les Juifs
divisaient le temps, on reconnaîtra sans peine
lut trois jours et trois nuits dans le que le corps de Jésus-Christ est resté trois jours
v. -ntre du poisson, ainsi le Fils de et trois nuits dans le sein de la terre. Les Juifs
comptaient un jour commence comme un joui-
l'homme sera dans le sein de la terre entier. La soirée du vendredi, le samedi el le
Mat. 1«, 31.
dois jours et trois nuits. ;1 LesNini- Luc. 11, 32.
matin du dimanche, pendant lesquels Notre-Sei-
Mat. U, 16. gneur resta dans le tombeau, faisaient donc pour
\it.s se lèveront au jugement avec Kom. S, !7. eux trois jours.
Jon. 3, .
cette génération et la condamneront, Luc. 11, SI.

parce qu'ils firent pénitence à la pré- 34.


dication de Jonas, et cependant il y a 2 Par. 9, 1.

ici plus que Jonas. La reine du ''- •. La reine du Midi; c'est-à-dire la reine de
s.nl.a.province d'Arabie, située au sud de la Ju-
Midi se lèvera au jugement avec cette dée.
génération, et la condamnera, parce
qu'elle vint des extrémités delà terre
écouter la sagesse de Salomon; et
cependant il y a ici plus que Salo-
mon.
Lorsque l'esprit impur est sorti
d'un homme, il s'en va errant en des
lieux arides, cherchant du repos, et Lac M-S* 1 .

Job, 40, Iij.

1 Pet. J, S.
il n'en trouve point. Alors il dit ''''

Ap. 18, S.
:

Je retournerai dans ma maison d'où je Is. 34, 14.


suis sorti, et y revenant, il la trouve Luc. 11. 34.
libre, purifiée de ce qui la souillait et
ornée. 'Alors il va et prend avec lui
Pet. 3, 3D.
sept autres esprits plus mauvais que I
lui. et entrant, ils y demeurent; et le
3, 30. }'•-:. 16. On sait que chez les anciens et surtout chez
dernier état de cet homme est pire
I
les Hébreux le mot frère se prenait dans le sens
que le premier. Ainsi en sera-t-il de de cousin et de proche en général. Sur les —
frères du Seigneur, voir la note 9 à la (in du vo-
cette génération perverse ». lume.
11 eju» '.S-.jO. La réponse du Sauveur signifie, selon
Lorsqu'il parlait encore au peu- Vu•
iii.i lt-i- el I explication des Pérès, que quand il s'agit de la
ple, voilà que sa mère et ses frères . .*. gloire et des intérêts de Dieu, on ne doit con-
étaient dehors, cherchant à lui parler. sidérer ni parents ni amis; pas plus qu'on ne
Marc. 3, 31. doit considérer la cbair et le sang, des qu'ils
'"
Quelqu'un Voilà votre
lui dit : Luc. S. V.i. s'opposent a ce que Dieu demande de nous. En-
Mat. 13, :..
mère et vos frères qui sont dehors Joa. 7, :..
un Jésus-Cbrist nous apprend par là qu'il préfère
aux parents et aux amis selon la chair, ceux qui
et qui vous cherchent ». i8 Mais, ré- lui sont attachés selon l'esprit, ceux
qui l'écou-
tent, qui l'aiment et qui le suivent. Ainsi sa ré-
pondant à celui qui lui parlait, il dit :
ponse n'avait nullement pour but de montrer du
Qui est ma mère et qui sont mes mépris pour sa mère et ses parents (Glaire;.
frères? » i9 Et étendant la main vers Mat. 10, 37.
XIII. i. Jésus étant sorti de
la maison, proba-
ses disciples, il dit « Voici ma mère : Mat. 7, II. blement a Capharnaùm,où il demeurait depuis le
Joa. 40 commencement de son ministère (Motthieit, iv.
.
6,
et mes frères.
:i0
Car quiconque fait S, 3 >.
:

13). — i> assit sur le bord


de la mer de Galilée
la mon Père qui est dans Luc.ll,J7-3
volonté de 13, 3.
,
j.
ou lac de Tibériade.
&-£{. Parabole de la
les cieux. celui-là est mon frère et ma Gai. 4, 1!•.
semence. Comparer avec
Mare, iv, 2-iï Luc. vm, 4-18.
sœur
XIII.
et ma mère
'
Ce
».

Jésus étant
jour-là, I' <i .. Itiil
•i. L•
;

paraboles. Sur les paraboles de


gile. voir la note io i la fin
du volume.
.-
*emiaaii-
sorti de la maison, s'assit sur le lis.

bord de la mer. - Et il s'assembla 1 Mat. lî, 40.


Marc.
près de lui une grande foule, de sorte Luc. S,
4, 1.
4.

que, montant sur une barque, il s'assit,


Luc. 5, 3.
et la foule resta sur le rivage; et il Eccll. 51, 31.
Job, 13,4.
leur annonça beaucoup de choses en
paraboles, disant « Voilà que celui :
Luc. S, 10.
T>. 77, ï.
qui sème est sorti pour semer. Et, ;
Job, 11,5.

pendant qu'il semait, des grains Eï. 16, Si.


llab. 1, 15.
tombèrent le Ion? du chemin, et les Job, 41, 15. Semeur égyptien (f. 3). (D'après Wilkinson).
1

Matthœus, XIII, 5-20.


Il \,t„ ,„.1,11,,. (III XXI .• (h ,. DucturU jiMiiftMiW rii. !.. < M-MÊi.

I
: e(

iil.i
.
venénuil rolocre• oœli, <• comedérunl
.iiit.

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oecidoront in petroea,
lialx-lianl
-
t.-n.iin iimlliiii!

continno exorta -mit. quia non habébanl


Atù
ttiXi'• ">'> xai
/
'
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ultitudinett terne

cem, aincriint.
^<»l.• aotem <'rt•)
i|iiia DOD habébanl r;idi-

Alia autem cecidéront


: « I

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in spinae : el crevénml spinœ, et •>>-
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cavéninl «m Ali ant<-m <•••' id.runl in

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-

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centéaimum, âliud sexagéeinmm,

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Et accedéntea diecipoli fixéraat


:

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«• dabanl fructom, àlind

aores audï
âliud

Quare in parébolii loqôeri >iu

"
(

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',/.,, ::. ,//. l'i'iniS "On i'/'m reepondena, ail illis : Quia \<•. datnm

eal Dosee myatéria regnJ cœlornni illis :

<\; ( \< uwmffm njç autem Doneat datum. '* Qui enim habet,
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: /., '::
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.•/«, ôo&rjotrut
Si ovx ,
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habet, et qaod habet auforétar ab
m-

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'Idée in ji.uMliolis |(K|uni• «is : (|iu.i
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m-iov. ^/t« *V déntea non vident,
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et aodiéntea aoi

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- ou ilinnt. iii(|in• inlclli-nnt.
in ris prophétie
non
Isaiae dicéntta
,;
Et a«

:
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Ândfta
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',
ottmrai. Kttl in ni, audiétis, et intelligétia : »'t vid(

'Hmtim feog vidébitîa, et [ncraaaétam vidébitia. ' •

est enim COr popnli hnjns. tt anrihu»


-•.<« ot // y"!
HPiiviti r amlifinnt. et OCIlloa NUM

, , ; &-
, inuyvviï/,
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, S(Miint QjQando \1<•. ocnlis.


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, , <
nu" httOt n>i'itn\ /.ci toi.
ril)us amlianl. «• corde intélligant. el
t$i xui </ :h'./.nni . et
con\iTl;inlm\ et siim-ui <•>. '"
/cm• :'/.(iiii(i<uf.i•'
autem be.ili ôcoli <|tiia vident, •

xui xui ,T
Amen quippe dico

.,
reatrsB quia audinnt.
Ain <• /ci voliis. (juia multi prophétan «-t jusi i co-
,', " unir âè /ic/.uoioi m :hà,- pieront vidére quœ vidétis, ! non ride-
,
) <!<(

xui {non. Un ront : el aodire qua? aoditia el non

, .,
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nuit i]v ittna ',h'/.,]vxov Nos ergo andite parâboiajn Bemi-
" n.uitis. '" Omni- <|tii .uidit vrlmm
/.ai }<>y;ict et non int.lli-it. v.-nit main-
.,. • hm ri qaod Beminétum eat in corde ejoa : hi<

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^

Matthieu, XIII, 5-20. 63


II. % i•' publique (III- V\|. I (b-i. Umtntgmuuiunfm de nage*»* (XI-\Êli. :.,').

oiseaux du ciel vinrent et les mangè-


rent. D'autres tombèrent sur un e*- 36•* 6
'

terrain pierreux, où il n'y avait pas


incoup de terre, et ils levèrent très
vite, parce que la terre était peu pro-
fonde. Mais le soleil s'étant levé, ils r* h, i&
,;

turent brûlés, et parce qu'ils n'a-


vaient point de racine, ils se dés-
7. Les épines; les plantes épineuses qui crois-
irèrent. "D'autres tombèrent parmi Jer. 4, 3.
Prov. H, 3. sent avec une vigueur particulière dans les pays
les épines crûrent et les chauds et dont les agriculteurs ont grand'peinea
étouffèrent. 8 D'autres tombèrentdans , Pi se débarrasser.
8. Cent... soixante... trente. Ces proportions
une bonne terre et produisirent des sap- 3, u. n'ont rien d'exagéré, le sol de la Palestine étant
fruits, l'un cent, l'autre soixante, Mat '* i3 autrefois très fertile, et l'étant encore d'une ma
-

niëre extraordinaire dans certaines parties, à Jaflfa,


l'autre trente. 9
Que celui qui a des dans la plaine de t.énésareth, etc.
oreilles pour entendre, entende ».
10
Et ses disciples s'approchant, p^rai'."!.'! .

lui dirent Pourquoi leur parlez- ££ J> %


: «
vous en paraboles? » H II leur ré- ** 3 *> * 14. Les mystères du royaume des cieux: les
secrets du plan divin relativement à l'établisse-
pondit, en disant Parce que. pour "JA*" ment et au développement du royaume messia-
: 1

vous, il vous a été donné de connaître *••.«.«. nique.


les mystères du royaume des cieux pkuip. 1, *. ;

mais, pour eux. il ne leur a pas été


12. Celui qui a... Les âmes sincères trouvent
donné. ,2 Cai• celui qui a. on lui don- >&*-
dans les paraboles une connaissance plus appro-
nera. et il sera dans l'abondance: u fondie des mystères de Dieu. — Celui qui n'a
mais celui qui n'a pas, même ce qu'il Jac l,u pas Le sens obscur des paraboles empêche les
"
'

âmes de mauvaise foi de trouver la lumière et la


a lui sera ôté. ,3 C'est pourquoi je Dents», connaissance même de ces mystères. 4.

leur parle en paraboles, parce que 13. Il ne s'agit ici que des mystères du royaume
de Dieu, et non des préceptes évangéliquês que
voyant, ils ne voient point, et qu'é- tous doivent entendre et pratiquer. Or Jésus-
coutant, ils n'entendent ni ne com- Christ ne proposait qu'en paraboles les mystères
aux Juifs, afin de les punir de l'aveuglement de
prennent. ,; Aussi, c'est en eux crue Marc. «,»» leur esprit et de l'endurcissement de leur cœur.
s accomplit la prophétie d Isaïe, di- Voir Marc, iv, 12 (Glaire).
Joa. 1*. 40. [. prophétie d'Isaïe. Cf. Isaïe, m, 9-10. La 1 1,
sant : Vous écouterez de vos oreilles, citation est faite d'après les Septante.
Rom. II. S.
et vous ne comprendrez point vous ;

regarderez de vos yeux, et vous ne


verrez point. ,:> Car le cœur de ce Rom.S1-3S. 10, 3
1,
:

peuple s'est appesanti, et ses oreilles


se sont endurcies, et ils ont fermé
leurs yeux, de peur que leurs yeux
ne voient, que leurs oreilles n'enten-
dent, que leur cœur ne comprenne,
et que. se convertissant, je ne les
Lnc. 10. 23.
guérisse. ,G Mais heureux vos yeux, M, U î'r v.

parce qu'ils voient, et vos oreilles, Kph. 5, 17.


,T
parce qu'elles entendent. Car, en
• • . . •
, , Luc. 10, ÏJ.
1 •

vente, je vous dis que beaucoup de iret. 1,10,


prophètes et de justes ont désiré voir Hebr! n, 39.
ce que vous voyez, et ne l'ont pas vu j/2%!*^, ;

entendre ce que vous entendez, et ne pror.'i. I.


l'ont point entendu. **•*>*
18
» Vous donc, entendez la para- E
bole de celui qui sème. 19 Quiconque
a ";
b ^ , ' i ''

i i

L'irraie ( XIU, Si, p. 6i).

entend la parole du royaume et ne la *£{£ •, 3 1 1 •

comprend pas. l'esprit malin vient et


il enlève ce qui a été semé dans son Pr
'^ ,

19.
gélique.
La parole du royaume; la prédication évan-

cœur tel est celui qui a reçu la se-


:

11
mence le long du chemin. -° Celui
qui a reçu la semence dans les endroits
pierreux, c'est celui qui écoute la pa-
64 Matthœus, XIII, 21-34.
II. %'lta piiblirit (III \\l. — » (b i. DortoHm mamieniUmi—a 4t. t,. M- Mit. S»J.

gatidio éecipit illn«l non habet tn- :


-'

in in m
..|.•.•. sed est tempor.

.&
-

facta autfin tribolatione et persécutions


propter verbnm, continuo Bcandalisétor.
anuu: ..
ion» 6 . iiut.-iii seminatue est in spinia :

xai itioiu»•' hic est. v.rlniin .nnlit.

,
<jiii et Bollioitudo

' . ToV hiyny


xui
xui uxaçnu^

:kh:i "'
/.ai

n.
,,
oiiî-./j. i< ;
i3<

âtj /.aij-
ai
saScoli ieUoe, <[ rallàcia divitiâram raffo-
cat verhnin. e4 sin.• (irocta efficiior.
vero
hicest.
Inu-tain
in terrain
<|ni;iiidit
all'-Tt.

tMHwm Mminétaf
vrrhnrn.
et facil .ilind
«-t ÎntéUigit, et
qoid6B
- (

XOVH lésimnm, âlind autem --•


ium, àlind
1>

.
'

vero trigéeimain.
'(tmn.'h, ] ludi'/.iin nùr m'iiunni -'•
Ali. un parébolam proposait illi-
Un tv cens Siinilt- i.irimu .-si regnam
:

. ai xa&tvâtiv rum hômini, rjni seminâvit bODBin semen

&.
m
,'
/.ai

„««.

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/•./.'><<"-
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K.VÇ18,

ât
'

,
/PqÔç, xui

/.ai

<>ryi
xui

-
oi-
/.-

ai
in agro suo

27
i.iiiii
eom antem dormirent
limiiines, venit inimicua ejn^-.
médio trili.i. « àbiit.
semin;'ivit7.izania in
autem crevisstt herba, atfrac-
tum fecisset, tuncapparuérnnt <•( naania.
Accedéntes autrui servi patriafamfliaa
dixérantei Domine, nonne
men scininasti in agTO lim'
habet zizania? M Kl ait illis
um se-
:

[nimicna
:
-'

l
I

'

1 1• 1•

'
;, ' '
:

homo hoc fecit. Servi aatem <li\

0££9
"&,
39
ai ei : Vis, imus et collifftmaa

&
3 ai tXç nv niiov. 30
Ovvuizu-
ait
eradicétis
: Non
ne forte COÛigèntea /i/.mi.t.
:

simul cum eis et triticom

-
xui Smite ûtraque créscere nsqne ad mes•

'
iv xutoiii

2\£8
&- sem, et in témpore measia dicam m

&,,,. ;& , ai
âtauuç,
xui ribns : Colligil»•
<ifiite ea in fasciculos ad comburéndnm,
triticom autem congregàte in borrenm
primnm /i/.mia. et alli-

' ,&
meum.
31
JÙÏap
:{l
Aliam parabolaro propoeuit »is. ili-

- tv
Saiiv

3*
cens

in
Simile est reçnmn ccalorum _

agro suo
:

Binépis, quod accipiena homo aeminavit


-
quod minimum qnidem ;

," / '
:

, xui
:
;/).'

wioavùv
est omnibus seminibue cum auten
vertt, majus est omnibus oléribus, <-t lii
arbor, ita ut volucres ccsli véniant,
:

et

.•'»•
uvtov. habitent in remis «jus.
33
:, Simile
\liain parabolam locutua
eet regnum cœlorum Îerménto
\fia nvni'.u'n
\
quod accéptum mûlier abacondit in fari-

,& t\
'•tv
\, na? salis irilni^. ilonec rermentetni
intnm.
f - ,.• omnia locutua sel Jesu

;. m .

^*.
):
- 01
Cloi iiyovmr .•.
DET•
.:
'•;.

(1.

est
SI. //
uns
M « maint
consistance
Matthieu, XIII, 21-34. 68
II. Vie publique (III - \\. — 2° f**>• Enteignetnent* de aageene ( Xl-Xiii. 59).

Uebr •* 4
rôle et la reçoit d'abord avec joie ;
Èi
Mais comme il n'a pas en lui de ra-
cine, il ne se maintient paslongtemps:

car la tribulation etla persécution sur-


Tim. 6, 9, 1
venant à cause de la parole, il est aus- 17.

sitôt scandalisé. — Lelui qui a reçu Kom. 6, SI.


Mat. 6, 31.

la semence parmi les épines, c'est ce- Eph. 5, 9.


lui qui écoute la parole mais les solli- :

citudes de ce siècle et la tromperie


des richesses étouffent cette parole, Mare. 20. 4, 23. Ou cent..., littéralement autre cent, etc.
Luc. S 15.
-3
et elle reste sans fruit. Mais celui
qui a recula semence dans une bonne
terre, c'est celui qui écoute la parole
etla comprend; qui porte du fruit, et
rend ou cent, ou soixante, ou trente ».
24 24-43. Parabole de l'ivraie. Propre à saint Mat-
II leur proposa une autre para- Parstbol»
i/.ttiii•.. il.' / thieu.
bole, disant « Le royaume des cieux Mat. 13, 36.
:

est semblable à un homme qui avait Is. 9; 6. 13.


Fs.90, 11.
1,

semé du bon grain dans son champ. Joa. 1, 10.


Ps. 49, 11. i'j. L'ivraie est une plante annuelle, de la
25
Mais pendant que les hommes dor- Act. 20, 29. famille des graminées et de la tribu des hordéa-
Ps. 23. cées. Il en existe plusieurs espèces. Celle de la
maient, son ennemi vint et sema de Pa.73,9, 9. parabole est le Lolium temuUntum ou ivraie
l'ivraie au milieu du froment, et s'en enivrante. Elle est commune dans les moissons
d'Europe comme en Palestine. • L'ivraie enivrante
alla.
-
L'herbe ayant donc crû et pro- Prov. S3, 31.
(i

est la seule graminée qui possède des propriétés


duit son fruit, alors parut aussi l'ivraie. malfaisantes. Sun nom lui vient de l'espèce d'i-
27 Cependant les serviteurs du père Ps. 33, 6. vresse qu'elle occasionne. Ses semences mêlées
Gen. 1, 31. au blé, ont souvent produit des symptômes d'em-
de famille s'approchant, lui deman- Jer. ï, IL poisonnement, des nausées, des vertiges •.
(Chenu). Par la cuisson, l'action de la chaleur lui
dèrent Seigneur navez-vous pas
:
enlève ses propriétés malfaisantes. — Son ennemi
semé du bon grain dans votre champ ? sema de l'ivraie. Notre-Seigneur n'a rien imaginé
ici, mais il parle d'un acte de malice qui a dû être
D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie? connu de ses auditeurs. La loi romaine le suppose,
28 Et il leur répondit Sap. 2, 24.
C'est un hom- :
Pa. 9, Ï0. et un écrivain moderne (Roberts). en parlant des
coutumes et des mœurs de l'Orient, affirme qu'il
me ennemi qui a fait cela. Les servi- Gen.
1 Cor. 1, 13.
3, 15.
est également pratiqué dans l'Inde. « Voyez,
teurs lui demandèrent Voulez-vous :
Sccle. S, 11. dit-il, ce coquin attentif au moment où son voisin
3 Pet. 3, 9.
allions l'arracher? 29 labourera son champ; dès que le champ est ense-
que nous il ré- 1 Cor. 11, 19.
mencé, il s'y rend à son tour de nuit, et y
11, 19. Ptot.
pondit : Non, de peur qu'arrachant fa. 65, S.
répand ce que les natifs appellent pandinellù,
c'est-à-dire de l'ivraie: elle croit avant la bonne
l'ivraie, vous n'arrachiez aussi le fro- î Cor. 13, 10. semence et se propage rapidement, tellement que
ment avec elle. 30 Laissez l'un et Joa. 4, 3 j, 3S. le malheureux propriétaire du champ doit attendre

l'autre croître jusqu'à la moisson, et,


Ap. 14, 15. des années avant de pouvoir se débarrasser de
Pa. 102. IL cette plante nuisible •. (Trench, L'ivraie).
35, Hat.
au temps de la moisson, je dirai :;.•.» 1'-.
S.
29-30. L'ivraie, avant de s'être développée, res-

aux moissonneurs Arrachez d'abord Mat. :


22, 13. semble si fort au froment, qu'il est très difficile
la. Î7. 8. de distinguer les deux plantes l'une de l'autre.
l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la Luc. 16, 24. Mais « quand le blé commence à former l'épi,
Pa. 49, 5.
l'ivraie fait de même, et alors un enfant ne peut
brûler mais le froment, rassemblez-le Mat. 24, 26.
;
plus la confondre avec le froment ou avec l'orge.
la. 35, 10.
dans mon grenier ». Auparavant le triage serait impossible. Les culti-
31 Graium vateurs eux-mêmes qui. en Palestine, ont l'habi-
II leur proposa une autre para-
tude d'arracher les mauvaises herbes dans leurs
Marc. 4, 31.
bole, disant « Le royaume des cieux
: champs, n'essaient point d'enlever l'ivraie •.
Luc. 13. 19.
(Thomson).
est semblable à un grain de sénevé, Mat. 17, 19.
31-32. Parabole du grain de sénevé. Comparer
Eph. S, S.
qu'un homme prit et sema dans son Prov. 24, 27. avec Marc, rv, 30-32: Lie:. \m. 18-19.
1 Cor. 1, 18. 31. Un grain de sénevé ou de moutarde. La
champ. 32 C'est, à la vérité, le plus Pa. 147, ÎO ;
sinapis nigra ou moutarde noire de Palestine
tu, m.
petit de tous les grains; mais lors- Luc. 21, 33. est une plante annuelle, aux rameaux nombreux
Philip. 3, »0. et à larges feuilles. Tous les voyageurs rappor-
qu'il a crû. il est plus grand que tou- même
2 Cor. 4, 1S. tent qu'en Terre Sainte, elle atteint, à l'état
tes les plantes, et il devient un 1 Cor. 1, 27. sauvage, de grandes proportions et s'élève souvent
à plus de trois mètres de hauteur, de sorte que
arbre; de sorte que les oiseaux du les oiseaux du ciel peuvent se reposer littérale-
ciel viennent habiter dans ses ra- ment sur ses rameaux.
32. Il devient un arbre. Les premiers chrétiens
meaux ».
ont souvent représenté Jesus-Christ dans le tom-
33 II leur dit encore
cette autre pa- .1 M II- I II
beau avec un arbre qui sort de sa bouche et sur
llllll.
les branches duquel sont les Apôtres.
rabole « Le royaume du ciel est sem- luc"™,^!
:
33. Parabole du levain. Comparer avec Luc, xm,
blable au levain qu'une femme prend 'pt'is'.'sî' 21-22. — Troismesures de farine, trois sala, c'est-
118, 3Î. à-dire environ 39 litres.
et mêle dans trois mesures de farine,
jusqu'à ce que le tout ait fermenté »
Jésus dit tnntûc
Tocnc nit ces nhAOûo
toutes nac choses ûi
en paÏaboiù.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.
66 Matthœus, XIII, 35-50.
11. Vit* public* (lll-Wl. |

- , | ;. Doctort. .npi r „ti..l~*a dicta fXl-Xiii. StJ.

nuQu

^.'
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âtà
' roi
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:

;<>/.,
'jM&iJ
<•'
parabolii ad tnrbas
non loqoebâtur ei t impler*
qnod dietum oral per prophétam d.
loin
eructébo
: Apériam in parâbolie 08 meam,
abeeondiU h consiiiui
: el sine parabolie

^
iniindi.

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Zizénia autem tunl oeqo
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buos, «-t colligenl de regno ejus
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/.ni notwrraç rtjv
nv, ''xai n.i'iai: :i: tétem :
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el inittfiit eoa in caminum
ii tror huA taxai ignis. Qetus el stridordéotiam.
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Tore oi "Tune jnsti folgébunl
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»,
Aixuioi ftu- Patrie eorum. <Mii babel aoree andiéndi,

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t>ù.:it>. roi '()
audiat.
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il-, ly.
* v
1;
Simile eel regnum oœlèfliiin t lie-
y]
s;nii'i absci'iidito in agro : quein qui in-
i/ji'7i ;i imuiiii) iv
venit homo. abscondit, el pn
/
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y.ni
/non: l'.i'im i:ii'.y:i. y.ni
illius vadit. et vendit univérsa «m•• h..-
nytôr /.-hov. bet. et émit agrum illum.
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liomini oegotiatori qaœrénli bon•• mai•
garitas. Inventa antem una pn •'•

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:
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in't t. aty. ttatHo. 10. D
vint ..

>• •.

et a'aMeyant
Matthieu, XIII, 35-50. 67
II. Vie publique (III-.Y.Y). — S fb-J. Enmeignement* de *age**e ( M- Mil. S9J.
Hat. 13, 3.
paraboles à lu multitude: et il ne lui Mare. 4. 33.
as
parlait point sans paraboles ; afin 1

Hat
Cor. 7,
SI, 4.
1
La parole du prophète. Citation libre,
•-'>.
d';
près l'hébreu, de Psaume i.\xwi. -i.
que s'accomplît la parole du prophète Eph.
« J'ouvrirai ma bouehe en
3, .

disant : Rom. 1, -.'0.

paraboles, et je révélerai des choses


cachées depuis la fondation du
monde ».
Ev|>lanalii>
Alors, la multitude renvoyée, il puriiboUt-
36. Dans (a maison d'où Jésus était sorti pour
se rendre au bord de la mer.
vint dans la maison, et ses disciples <1<- /i/auii•..

s'approchèrent de lui. disant l'.x- : Sap. 8, 6.


Eccli. 3Ï. 15.
pliquez-nous la parabole de l'ivraie Joa. 4.27.
Hat.
semée dans le champ ». :fT Jésus ré- P». 33,
15,
6.
15.

f>ondant. leur dit « Celui qui sème : Hat. 36, 64.

e bon grain, c'est le Fils de l'homme.


38 et le Joa. 11 38. Les enfants du royaume, les citoyens du
champ, c'est le monde. Mais le Rom.
1.

8, 17. royaume messianique.


bongrain.cesontlesenfantsdu royau- Hat.
!-. !. 4.
38, 19.
me, et l'ivraie les enfants du malin 1 Cor. 3, 9.
Bar. 5. 8.
esprit. 30 L'ennemi qui l'a semée, c'est 1 Joa. S, 8.

1» démon. La moisson, c'est la con- Joa. 8, 44. 39. La consommation du siècle; c'est-à-dire la
Sap.3,24.
Joa.
fin du monde.
sommation du siècle et les moisson- :
Ap. 14,
4, 3.-•.

li
neurs sont les anges. ;o Comme donc
on arrache l'ivraie et qu'on la brûle
dans le feu, ainsi en sera-t-il à la con-
sommation du siècle. 4< Le Fils de Mat. 24, 31
35, 3».
:

l'homme enverra ses anges, et ils en- Scph. I, 3


Job, 38, 13.
lèveront de son royaume tous les Ap. 19, JO.
Hat 35, 41.
scandales et ceux qui commettent Job, 34, 19
;2 Act. . ".4
l'iniquité; et ils les jetteront dans le. 63, 14.

la fournaise du feu. Là sera le pleur Luc


Dan.
6, 35.
13, 3.
et le grincement de dents. ;3 Alors les Sap. 3. 7.
1 Cor. 15, 40.
justes resplendiront comme le soleil la. 8, 11.

dans royaume de leur Père. Que


le Hat. IL 13.
Hare. 7, li.
celui qui a des oreilles pour entendre, Ap. 3, 7.
entende.
41 Tlie»;»urus
» Le royaume des cieux est sem- abscondi- 44. Trésor caché. Propre à saint Matthieu. « Saint
blable à un trésor caché dans un Augustin nous dit que le champ dans lequel
3 Cor. 4, 7. on peut trouver le céleste trésor n'est autre que
champ celui qui Ta trouvé, le cache, M M, .
:

et à cause de la joie qu'il en a. il va


Is. 33, 6.

et vend tout ce qu'il a. et il achète ce Sap.


34, 27.
Colos.
. .:.

3, 3.
1, 2.
la vraie Église, parce que dans l'Église seule
nous pouvons trouver dans tnute leur pureté et
les dogmes révélés de Dieu, et les lois qu'il nous
a imposées et le culte qu'il exige •. (Ventura de
champ. P*. 18. 11.
Job, 3,31.
Raulica).
45-51. Perle. Filet. Traits propres à saint Mat-
Le royaume des cieux est en- Philip.
:i

Oint.
3, S.
:
thieu.
I,
core semblable à un marchand qui Lac. 14, 33.
Empta
cherchait de bonnes perles iC
or, mar^arit;i
une perle précieuse trouvée, il s'en EU, 25.
:

. Joa. 13, 37.


•.•-..
12.

alla, vendit tout ce qu'il avait, et l'a- Eccli. 1. 5.

cheta. Philip. 3. S.
2 Cor. 5, 14.
Le royaume de Dieu est en- 4". Qui prend toutes sortes de poissons. Le lac
de Génésareth est très poissonneux. On y trouve
core semblable à un tilet jeté dans la Hat. 4, 19:
nombre de poissons à la chair délicate eltrès re-
23, 10.
mer. qui prend toutes sortes de pois- Pe. 103,25. cherchés, comme le silure, le sparus galilaeus,
,8 Rom. 1. 4. le chabot et beaucoup d'autres. U s'en trouve
sons: et, lorsqu'il est plein, tes pé- Marc 16, 15
aussi, surtout dans les bords marécageux situés
Mat 28
cheurs le s'asseyant Joa. 19,
retirant, puis 14, 2.
au nord, quelques autres de qualité inférieure que
les pêcheurs jettent, dans l'impossibilité où ils
sur le rivage, ils choisissent les bons, Luc. 16, 9. sont de les vendre.
les mettent dans des vases, et jettent
les mauvais dehors. ;!)
Ainsi en sera- 1 Cor. 16, 33.
t-il a la consommation du siècle; les Mat. 13.41-42;
34, 51 8, 13 -,
;

anges viendront et sépareront les mé- 22, 13 25, JO. :

chants du milieu des justes, 3 " et les 50. La fournaise du feu, l'enfer.
jetteront dans la fournaise du feu.
Là sera le pleur et le grincement de
Matthœus, XIII, 51 —XIV, 9.

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(111. XX). — * t e J. Jvum tnémiei. tmfenmu» ( Xiil, .3-/.

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Jrsus parabole• ^las.
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naxçiêa wirw, véniens in pàtriam Buam, docébet eos
h un ' in syi tm, ita ut mirar.uiur.
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',. roi et dicerenl Unde huic sepiéntie hi :

virtui Son&e hic eel (abri Rlioe?


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rot- ; /- Nonne maler ejus dicitnr Maria et fra- :

; ;/& --
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nAiv/ni
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tres ejne, Jecobne, ei Joseph, <-t Simon,
"
et Judas? 6 Et sorores ejus. oonne ipnd
nossunt? Unde ergo huic omnia
"

, ,' -
,7
Et scandalizahautur in eu. Jésus autem
mu• ; , /C«t dixit <is Non est proplnta sm,• qo
:

') DOre, nisi in pétrit sua et in dontO


'»'/ ni -
sua. M
Kt Dos fecil ibi virtdtei multae,
xui ni/.in nrioï. ,s
Kc propter incredulitatem illornm.

xiv. tempore andfvil

.'
i.nnv ni'nùi '
In illo

' '& ,-
.

XIV. rodes tetràrcha ramena ah I t

puerie suis Hic eel Joj unes Bapl


0$~
:
II - -/.ni
ipse surréxit a mortnie, < (deo virtui•-
ami nîiov'
operântur in eo. rlerodei ténuil
;

<•
. 3
ai iv - Joannem, ei allignvit eum et péenit in
oercerem propter Herodiadem uxorem
:

, -
fratris sui. Dicébal enim tlliJoannefl '
:

. vXwtt Non licet tibi habére eam.

-,9^ \/
/.ai I.t volens

-
'
</

illuin occidere. tunuit ptoolnm


*" ywtwta quia

&
:

sicut prophétaui eum haoéoant.



nri'iv
>
è
6

Herodiadis
Dieautem nat.ilis rlerodis > altavit Cflia
in médio, et plaçait II•-

/. rodi. 7
Unde eum juraménto pollfcita

&.
• •i «lare quodeuinqu•• poetolâM
i<i<j- 8
At illa nraiiuiiiita a main• ,. I ).i tnihi.

»' 7
&'
impiit. oie in disco capnt Joannie Bap-

,. &'
/.ni tjçsai propter
1 tiste.' Kt eonirietétne eel rei :

/.< ' (hnrai juramcutuin autem, et eos qui panter

,
*

, 9
leur
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i.- Oui, Le ^r••
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Ju
plu- : . srifincur
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xiv. I | est rwtttt*


xai rotç . il est ressiiscil•
«i. .t « four de la

7. Tout n'est pas dan


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(.
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/>><*-
oioç Je y«O//. (": ytvtaiott êi ytrouhoa .

ivTiiy^iif (• &).
Monnilt J Utrmte Aolli (t 1)
Matthieu, XIII, 51— XIV, 9. 69
II. Vie publique (Ill-Y.Y). — S (*•). Jé*u* en butte à ta haine ( XIII. .../-.il . f-ij.

dents. Avez- vous bien compris tout


5 ' H. 63, 7.
Pi. 11b, 130.
ceci? dirent
» Ils lui « Oui ». 51 Et :

il ajouta « C'est pourquoi tout scribe,


:

instruit de ce qui touche le royaume


.
lUt. 23.
Dan. 12,

2 Cor.
Mat.
6. II.
3,
I",
3;.
34.

I.
».
des cieux, est semblable au père de Cant. T, 13.

famille qui tire de son trésor des


choses nouvelles et des choses an-
ciennes ».
1
c In
! arriva que, lorsque Jésus eut putrîu
il
MB
)

achevé ces paraboles, il partit de là. <•••|>- lll•.


:,;
Or étant venu dans son pays, il les Marc. 6, 1.

instruisait dans leurs synagogues .Mat. 2, 23.


Luc. 4, 16. ;

Joa.
de sorte que saisis d étonnement, ils P». 46.
118, 29.
I.

disaient « D'où viennent à celui-


:

Marc. 6, 3.
miracles? Mat.
ci cette sagesse et ces
12, 46.

"N'est-ce pas le fils du charpentier? Sa Joa. 13, 26-27


mère ne s'appelle-t-elle point Marie?
et ses frères, Jacques, Joseph, Simon
et Jude? ^ 6 Et ses sœurs, ne sont-elles An».
Jer.
14.
6.
7,
I,

pas toutes parmi nous? D'où lui vien- Joa. 7, 16.


nent donc toutes ces choses? » 5T Et Mat
ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus

leur dit « Un prophète n'est pas sans


:

honneur si ce n'est dans sa patrie et


'

dans sa maison ». oS Et il ne fît pas


là beaucoup de miracles, à cause de
leur incrédulité.

XIV .
* En ce temps-là Hérode. le
tétrarque, apprit la renommée de
2
Jésus: et il dit à ses serviteurs :

« C'est Jean-Baptiste, c'est lui-même


qui est ressuscité des morts, et voilà
pourquoi des miracles s'opèrent par
3
lui » : car Hérode s'était saisi de
Jean, l'avait chargé de fers et jeté en
prison, à cause d'Hérodiade. femme
de Philippe son frère. Car Jean lui '

disait « Il ne t'est pas permis


: de
l'avoir ». 3 Et voulant le faire mourir,
il craignit le peuple qui le tenait pour

prophète.
c
Or, au jour de la naissance d'Hé-
rode, la fille d'Hérodiade dansa au mi-

lieu de sa cour, et plut à Hérode.


7
D'où il lui promit, avec serment, de
lui donner tout ce qu'elle lui deman-
derait. 8 Mais elle, instruite à l'avance
par sa mère: « Donnez-moi, dit-elle,
ici dans un bassin, la tète de Jean-

Baptiste ». 9 Et le roi fut contristé ;

cependant à cause du serment et de


ceux qui étaient à table avec lui, il
1

70 Matthœus, XIV, 10-28.


II. Vit» public (III- \\|. — f fr Jr.u. intérim /»/>*..». *. < Mil. .../- ll#. It J.

t0 "'
ivttt, X« MiM-kint. jussit dari. Misitq
I deoollâvil Joànnem in carcere. " El ftllà-
l\ .
i tlllll .vt ( -..|illt .jus; m dÎSCO, 6l «l.lllllll
.si puéUe, et .itlulit iu.it il sue. '-
It . -

cedéntei discipuli «-ju-. tnlérunl oorptu


ejus, <t illud et veiiiéntes
:

.
/
nuntia\.Tiiut su.
m 13 Quod
.1.

com audiss.t letHS, •*


indein navicula, inlocum deeértum s»'..r-

, & sum
simt
et «uni atnlis^mt url
:

pedéetrei de civitâtUMU
éxiens \nlii turbam maltain, < mitértiti
'El
t >.<

, .
esteis. <i curévi! léngnido• eoram,
'

aihjrai > père autein beto, Bcoeetaronf a<l


toi 1
discipuli «-jus dicéotei Deeérti :

locus, et liora jam prœténh dtmitte :

«•> tarbas, nt riinf'•-• in castéUa, emanf iibi


/ .• xQêUai
:: sus autem dixit ti» Noa

;
!

escas.
'
'
.1. :
•/

^Oi Xtyovaiv aiu'r < h /. .• /un: habent necésse ire date illis vi.s inau-
:

niortê KW û\ g /'. . ,S V> dncare.


i:
Eleepondéraiil eî : Noa lia-
** Kui/ bémne dumm < duo•
qaiaqae
»'
,, <&/&,•
fjîir d> bie ni^i
SvXêvç dptatXUhjvat im vovç /<>n- VS.
|s
ris
>> xai
|)|s«

hue. ,;>
Y,i
Qtti
cum
.lit ;

jussisset turliaiu ditCttm•


Ulilli ÎlloS

tw ovpevor bere super fiiuiuiu, accéptis qniiiqiM


xai KMUJOC sâoàtt
uihus et (luôbus piscilms. atpiciaoi in
SyXoiÇ.

xai
.
.
3&, -
/\ ; » xci

2
:

n: iadiov-
cœlum benedîxit. et fregtt, «t dedil di»-
CÎpulifl panes, discipuli
-"
auti'iu twbts.
El mandocavérunt omnes. «• Batarâti

&
] /. ,' -
.'//'«,•
22
Kai
/.ai
<' : rnc/.ic/i/.iut
6
<>
.

nXaZov xai
sunt. Et tultTunt reb'quiae, dvodeein «•..-
phiiios Eragmeptorum piano•. " Maudu-
cantiom autem
millia viroruni. excéptia muliérUHU e(
fuit numéro•, qoinqoe

, , -.
'
.•;,; <> cojç
pârvulis.
22
- Kt statim compulit Jésus diecfpnloa
ascéndere in naviculam, «
'. eum traus fi-ctuiu. dODOC « 1 î 1 1 » 1 1 1 •

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1

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turbas. - l'.t diiuis-;,! turba. asoé&dit in
;

24

, montcui shIus orâr< \ spore autem Eaeto

, aaTl'cul• autem in iin'-


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solus erat ibi ;

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dio mari jactab.it ur fluctibufl eral
contrârius venins.-'• Quart• autem vi-
gili• QOCti•, venit ad eos âinbulans su-
:

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24
finit /,
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:

-
1 1

per mare. • El vidéntea eum auper mare


On
<>
xai
' ambulàntem, turb;ili eunt, dicéntea
Quia phantasma eat. Et pr» timon• cla-
mavrrunt.
eis, dioena
-'"
Statimque JOBua locûtuaeet
Habéte fiduciam ego aaan, : :

(tin II, Doute timére.


,/ \ et
l!-s| ,i,.|is autem Petrua dû
. BDLT6

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I al réponduM ••
Matthieu, XIV, 10-28. 71
11. Vie publique (II1-.Y.Y>. — 9 (c ). Marne en butte haine (XIII. S3-JCVM, 19).

commanda qu'on la lui donnât "'Et il . Jo». 3, 30.


Bérode Antipa•; la tète de saint Jean-Baptiste, en
rérompense de ses danses, s'appelait Salome.
envoya décapiter Jean dans la prison. d'Hérode Philippe I•», l'époux légi-
Elle était fille
1

ht sa tête fut apportée dans un


'
Pa, 33, 20. time d'Hérodiade. Elle épousa en premières noces
S»p. 3, S, Philippe, têtrarque de Trachonitide, et plus tard
bassin, et donnée à la jeune fille qui Aristobule. roi de Chalcis.
porta à sa mère. r- Or ses dist i- Mat. Dans Joséphe nous apprend que
.'..
27, 10. la prison.
la Marc Ï9.
«i.
saint Jean-Baptiste était emprisonne à Maché-
Fles étant venus prirent son corps et ronte (Machurus. aujourd'hui M'Kaur), à l'est de
la nier Morte. C'était une forteresse construite par
•velirent. puis ils vinrent l'an-
Alexandre lils d'Hj-rcan 1• r . Hérode le Grand en
noncera Jésus. avait fait la place la plus forte de la Pérée. La
13
Ce que Jésus ayant entendu, il Pi-imomul- citadelle, située sur une colline de rochers très
lipliriUi élevés, au milieu de vallées profondes, était
partit de là dans une barque, pour se |>.lll.'«.
entourée d'une enceinte haute de 160 coudées,
retirer à l'écart en un lieu désert: Lac. 9, 10. qui enfermait le palais rcyal. Elle est à 1158 mètres
Marc 6, 3Î. au-dessus «le la nier Morte, à "04 mètres au-dessus
mais le peuple l'ayant su, le suivit à Jon. 6, 1.
de la Méditerranée.
pied, des villes.
,4
Et. comme il sor- Marc. 6, 34.
Mat. 9, 36 :
13 -21. Multiplication des cinq pains. Comparer
Marc, m, 30-li: Lue, i\. 10-17; Jean, vi, 1-15.
tait de la barque, il vit une grande '.,
H :

10, 33.
i.-Ji :
13. Des villes; c'est-à-dire dps villes voisines. —
foule : il eut pitié d'eux, et guérit
il J"... . '"-.
Le lieu désert où Jésus se retira se trouvait dans
ÎO. les environs de Bethsaïde-Julias, au nord-est du
leurs malades. |:i Or Ps. 106,
Marc 6, 3.
le soir étant lac de Tibériade Matthieu, ,
M), dans la tetrar-
chie de Philippe, prince d'un caractère doux,
venu, ses disciples s'approchèrent de Mat. 15, 32.
Luc. 9, 12. paeiûque.Voirla note sur Luc, m, 1. La région qui
lui. disant : « Ce lieu est désert, et Joa. 6, 5. s'étend au nord-est du lac est peu peuplée, parce
déjà l'heure est avancée renvoyez le ;
qu'elle est moins arrosée et par suite moins fer-
tile.
peuple, pour qu'ils aillent dans les
villages acheter de quoi manger >.
1 Mat 17, 19.
Mais Jésus leur dit « Il n'est pas Joa. :
6, 5, 7.
lécessaire qu'ils y aillent: donnez- Marc.6,37-3S.
I7
leur vous-mêmes à manger ». Ils
lui répondirent « Nous n'avons ici:

que cinq pains et deux poissons ».


s Joa. 3, 46.
lésusleur dit Apportez-les-moi
: <

,9
Et après avoir ordonné à la 19. 27 le* bénit. Cf. Mare, vi. il; Luc, i\, 6.
ici .
G«n. 1, 22.
Joa. 6, 11;
multitude de s'asseoir sur l'herbe, il
prit les cinq pains et les deux poissons.
et levant les yeux au ciel, il les bénit:
puis rompant les pains, il les donnaà
ses disciples, et ses disciples au peu-
Lac. 9, 17.
ple. 20 Ils eu mangèrent tous et fu- 4 Ileg. 4,
42-44.
rent rassasiés; et les disciples em- r--. u, ».
portèrent les restes, douze paniers
2I
Sleins de morceaux. Or, le nombre
e ceux qui mangèrent fut de cinq
mille hommes, outre les femmes et
les petits enfants.
-- Aussitôt Jésus ordonna à ses dis- .IptUN in
22-36. Jésus fuit les honneurs et marche sur
mûri
les Ilots. Comparer avec Marc, vi, 45-58; Jean, vi,
ciples de monter dans la barque et de i II. fi li t.
16-25.
le précéder de l'autre côté de la mer. Marc. 6, 4-;.
Joa. 6, 16
tandis qu'il renverrait le peuple. - Et. :i ;
23. Sur lo wumtagne; c'est-à-dire la montagne
Mat. 1.
voisine. Voir plus liaut la note sur v, !.
le peuple renvoyé, il monta seul sur
5,
Joa. 6, 15.
la montagne pour prier. Or, le soir Luc 9, 1S ;
. i».

• tant venu, il se trouvait là seul. 2; Ce- Joa. 13, 15.


Lam. 3, ÏS.
pendant, la barque était agitée par Mich. », 13.
Ps. 103, Jl
les flots mer: car le
au milieu de », la
;

vent était contraire. '-' Mais à la qua- Marc. 13, 30 ;


25. Du temps de Jésus-Christ, les Juifs parta-
geaient la nuit en quatre veilles égales entre
trième veille de la nuit, il vint à eux elles, à la manière des Grecs et des Romains. La
marchant surla mer. - 6 Or, le voyant Ps. Joa,
119,
•;.

1.
première veille commençait au coaeher du soleil ;

laseconde, appelée minuit, commençait vers neuf


marcher sur la mer, ils se troublèrent Lu••. 21, 37. heures et se prolongeait jusqu'au milieu de la
et dirent « C'est un fantôme »
: et ;
nuit; la troisième, appelée le chant du coq, se
terminait vers trois heures du matin; la qua-
ils poussèrent des cris de frayeur. Mare. 30. 6,
'. :>'. trième unissait à la pointe du jour.
JT m.
Mais Jésus aussitôt leur parla,
.

51, lî. la.


Trov. 2S
« Ayez confiance, c'est moi.
1.
disant :

ne craignez point . Petrum


M Pierre, répondant, d.t : « Sei-
ad se
vocal.
7l> Matthœus, XIV, 29 — XV, 12.
II. «il.. |...l.l•.•.. (III \\. -e» <••>. i„i.„Ui, infrn.um f XIII, S3-XVI, 19 J.

th : t. *' t>
Domine, si tu es, jobe me ad te venin
aquas. M At ips.• ait
r \ en :

\ 6ndero Petrna de navicula, ambn-

--
qnaro ut venirel ad J(
<><<>. I'• tm dt vàv \ [dena rero ventnn validura, tfmnil :

et cum cœpisset mergi, cl a ma vit, <li-


h oie, cens Domine tahmtn me oon-

,
:

in. I
'
'

I tinuo Jesu^ exténdens manum, appre-


/.'.' héndit eem, el ait iUi Modicà f/dei :
,

quare dubitâsti? El cum ascendissent


"y " in iiavicuiain venta•, Qoi
;

1 autem in navicula eranl


ontenm, dicéntea

<> &
m'ny. tXqdwÇ \ ère Filin
. es.

./ ,
3,1

uyvômc
sic
34

in terrain
El cnm
Géneter.
tranafretéeeent,
" El • venérnnl

,
,),/«,.•', . A .
<> •

sent eum viri ioci illius. misérunt in

,. , xui univ.Tsani reffionem illam. obtnléranl


i]r i/.ttvjjv,
3,i
« ei omnes maie liai», ni•
eum ut vel Hmbriam
ei
|

).

,
l-aiit veetiménti

;
iitiuint uviov xui tângerciit. El quicumque tetigérunt,

'
JLV•

&.
- ./util '

-,
)
- ~
ai)
xui
'
-
factl sunt.
xv.
Jrrosnlvinis
céntea -
scruta• et
'

phariseéi,
Qnare diacipuli lui tram
:
Tnnc Boceasérnnl ad onm ab

diuntor traoitionem senioram?non enin


lavant manna suas cum panem m.
<Ii-

; [pae autem reapondens ait illis


3
ànoxçi&slç cant. '•

&
aittiç' .h». h xui l'.m-î- Qnare el voe tranagre^mini mandâtum

*
. * ,
'' ' -
>> .'>•'''-

xui
buvsiXaro
xuxo-
Dei proptci• traditionem veatram?
Deuadtxil
et
Honora patrem a4 mnlrem
Qui malcdixctit pétri, v.| matn
:

morte moriâtnr. 'Vos autem dit


:
:

,
&' ' *
-, iàv
cumquc
quodfumqui•
dixeril
est
metri, Mnnna
pétri,
xpréderit
, m
vel
,.. |,i,,

.
etnon

-
* honorificâbit patrera anum, anl
xui
''
«« matrem auam et imtum feoietia menr

.
:
/]

{)
:: &- ,'.
'

'//.•> '/•.'; ;/_'.• ;


(latuin Dei
propter traditionem
tram. 7 Hypocrite, bene prophetavit de
vobis Isaïas. dicene s Popnlne nie labiis :

mv honorât

. - cor autem eoram

::' ' /
xal : i

«•st a me. 'Sine causa autem colunt m••


tut, ] xuodia
9 docentee doetrinee et mandata bominom.
H-,
"
âlâaOXuXiaç, h

. 10
El convooàtia a«l s.• turbia, «iix.it
Autlite. et Lntelligite. M Non omod intret
/',

IS
,, ni i-i::
ta'int;•
n/nic

xotvoi
m
6

&.
9*\
<">;
xal

uvtov
ix
in os.
cédit
ooinqoinat bominem s.-d quod pro-
i'x ore, hoc coinquinal bominem

Tuncacced.'-ntcs discipnli ejne, dp


:

'.» * • '• •

ni
il». _.* •; pas dan- le -m . . nu du \«

(* Uym!»• 5 GKSLTH6 S
vi
:hi t.
mère. itf.
4.
iiiirnil
iuov iu'./ ;i|.. - COlO -
"" ». IIH-lll . • |" • nll II
.

commatr .
kB< DLT * ' 6. Le commencement du wr»et e*t raUat

g l
' - s
KBDG en i>his au n>mruei
«.

'-• /
/(
,,. ri oro.,. peuple s'approche >u- mol pnr >»
Matthieu, XIV, 29 — XV, 12. 73
11. Vie publique (III-.Y.Y). — ( e> >. Jémum en butte à la haine (Mil. :,i- \\ l. 19}.

il, Jo». :
gneur, si c'est vous, ordonnez-moide Luc Sï. 33.
-9
venir à vous sur les eaux ». Et Kith. 13, '.>.

Jésus dit « Viens ». Et Pierre, des-


:

i-t'iidantde la barque, marchait sur


30 Cor. 10, Il 1

les eaux pour venir à Jésus. Mais, ; Cor. I», :

voyant la violence du vent, il eut


peur; et comme il commençait à en-
foncer, il cria, disant « Seigneur, :

sauvez-moi! » 3 Et à l'instant même Job,


'
Pi. 143, 7.
14, 1•.
Mat. S, K.
Jésus étendant la main, le saisit, et Ps. 106. ta.
lui dit : « Homme
de peu de foi, Mat.
Jac.
16,
1,
t>.

6.
pourquoi as-tu douté ? » - Or, lors- ;!

Marc. 6. SI.
qu'ils furent montés dans la barque, Joa. 6, SI.
33
le vont cessa. Alors ceux qui étaient Mat. S. 27.
Joa. 2. 2-,
dans la barque, vinrent et l'adorèrent, 1
Mat. 1«, 1«.

<lisant « Vraiment vous êtes le Fils


:

de Dieu ».
3-1
Lorsqu ils eurent traversé la .
**uii:intur.
n_; *• ut-' - ta. Génétar ou Génésareth. —
La terre de Gr-
nétar était sur le bord du lac de Génésareth ou
mer. ils vinrent dans la terre de Gé- de Tibériade, a l'ouest, probablement à l'endroit
Marc. 6, 3.
nésar. 35 Et quand les hommes de ce Luc. 5, 1.
appelé aujourd'hui el Ghoueir. entre Khan Hioyèh
et Medjdel. Josèphe dit que cette terre était très
lieu l'eurent connu, ils envoyèrent le. 66, 19. fertile et d'une grande beauté. Sa population, du
Mat. 4. 24.
dans toute cette contrée, et lui présen- temps de Kotre-Seigneur, était très considérable.
36 Mat. 23, 5 :

tèrent tous les malades : et ils lui de- 9, H. 36.La frange de ses vêtements. Voir plus haut
Lnc. 6, 1•. la note sur ix.20.
mandaient de toucher seulement la Marc. 16, 16.

frange de ses vêtements: et tous ceux


qui la touchèrent furent guéris.
XV. Alors s'approchèrent de lui Traclitio-
'

n*•.. <.<•<>-
\v. 1-30. La vraie pureté est intérieure. Com-
parer avec Marc. vu. t-23.
les scribes et les pharisiens de Jéru- 1*11111 .

Marc. 1. 7.
lem. disant - « Pourquoi vos disci- Marc.
: 2. La tradition des anciens, c'est-à-dire des 7,.">.

ancêtres, désigne les pour la plupart


ples transgressent-ils la tradition des Mat 5, 21, Ï7. rituels qui, d'après lespréceptes
Juifs d'alors, avaient été
Dent. 4, 2.
anciens? car ils ne lavent pas leurs Lnc. 11. 3S. donnés oralement par Moïse et transmis orale-
mains, lorsqu'ils mangent du pain ». Marc. 7, 2. ment jusqu'à eux soit pour expliquer la loi, soit
pour la compléter. Ils y attachaient la même im-
Mat.
:i
Mais Jésus leur répondit, disant Marc. 7,
portance qu'à la loi écrite. Le précepte de hue;
:
7. ."..

!•.
les mains avant de manger était une addition a
« Et vous, pourquoi transgressez- Rom. 10. 3.
Is. 3, la loi écrite. Dans saint Marc. vu. 8, Jésus appelle -•.

vous le commandement de Dieu, pour celte tradition la tradition des hommes, par op-
votre tradition ? Car Dieu a dit Ho- :
'
Ex. ÏU, 12 : position avec la véritable loi de Dieu. —
manger
21. 17. d'i pain, ou manger le pain, dans la langue des
Tim.
nore ton père et ta mère et Qui-
. 4.
1
: :
.'.,
Hébreux, signifie simplement prendre de ta nour-
Eccli. 2, 2i.
riture, faire un repas.
conque maudira son père ou sa mère, Eph.
20, ît>.
i. Mourra de mort: c'est à-dire il mourra
6, 2.
mourra de mort. Mais vous, vous ;
Dent. 5. 1C. infailliblement, il sera puni de mort sans rémis-
sion. Dans la Bible, comme dans les auteurs pro-
dites Quiconque dit a son père ou à
:
Eccli. 34. 23.
fanes, ce genre de répétition a pour but de
18.
sa mère Tout don que j'offre, tour-
: l'rov. 1•-. M. donner de la force et de l'énergie au discours.
lî<.m. 1. Su.
nera à votre profit, satisfait à la loi; Voi's dit< s : Quiconque... Jésus-Christ veut
:>-!).

6 censurer ici les commandements contraires à la


et cependant il n'honore point son loi de Dieu, comme l'oubli et la négligence des
père ou sa mère ainsi vous avez dé- :
parents, sous prétexte que l'on donne a Dieu, ou
au moins ceux qui ne conduisent nullement à la
truit le commandement de Dieu pour Job, 36, 13.
vraie piété, comme le lavement fréquent des
votre tradition. " Hypocrites, Isaïe a Marc. 7, 6. mains, sans égard à la pureté du coeur.
bien prophétisé devons, disant 8 Ce :
El. 33, 13.
peuple m'honore des lèvres mais son : Jer. 12. 2.
Is. 1, 13.
cœur est loin de moi. 9 Et il est vain le
culte qu'ils me rendent, enseignant
des doctrines et des ordonnances hu-
maines ». "'Puis, ayant appelé à lui le . Pu. 33.

Ps. 93, S.
1,
6.
.'..
il. un abuse souvent de ces paroles pour auto-
riser la violation de l'abstinence prescrite par
1 Église. Il est \rai que les viandes qui entrent
peuple, il leur dit « Ecoutez et com- :
Marc.
Job, 37,
7. 14.
dans le corps de l'homme ne peuvent souiller
prenez. u Ce n'est pas ce qui entre
•.>.

son àme; mais le mépris des lois de l'Église éta-


Rom. 14. 14. blie par Jésus-Christ lui-même, la sensualité;
dans la bouche qui souille l'homme: lit. 1.15. voilà ce qui souille et rend coupable devant
Tim. 4. 4.
Dieu. C'est ainsi qu'Adam n'a pa> été souillé pai
1
mais ce qui sort de la bouche, voilà Aet. 10. 15.
Col. 2, 16. le fruit qui entra dans sa bouche, mais par sa
ce qui souille l'homme ». désobéissance à la loi de Dieu.
'- Alors <";'«••. 1-2. Alors, quand les disciples furent seuls avec
ses disciples, s'approchant, 1\ eaecL Jésus dans la maison qui leur servait de rési-
lui dirent Savez-vous que les pha-
: >< I-. 14.
dence. —
Xeajïdaliscs, choqués, irrités.
-

74 Matthseus, XV, 13-30.


II. lit:• ,...t. In., illl-W». I t. t. Jrmmm êmémirim *«/>*.•.. i » '//. .;-!!#. ,:,.

nu n\ ll),r,,l, •((/»! (2x01 mut «- S.is i|ui.i pharisfèi andtto


ni.l.iliz.ili ^init ?
' ;

Ai Die
/"/.niiïêiç tlnf lia•' < :,,,.. <,, / »
: < >rmii^ plantnlio, qoam
non planlàvil Pater iiumis i-it-léstis
îhjaetai. ""./'/''. ,•>,
dicàbitar. ' '
Smit.• ill<.s : .
bbci ^uiit. el
/ '//'" Itif'/.lôl 7 1
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duc•- .min ..ut'-in si CffiCO

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BCUfl

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ilur.itiim pr isitet, ambo in
tlunt.
'/' .-,!• //' / /,
' 1 / .

tt
Respondeiii aatem Petru•, <li\it
'"» «•i Edissere nobit parébolam iftan.
/,
<: £,
.•
:

/"' .'. / y.ni/.iur \l ill.- di\it : -t VOfltilM iiit.l-

gflaoeixaal /- ttipëêçûira ; iH
Tu lécta \uii Întelligitii quia omne
. ,•' "!"-. quod m

.
-i <»<).' ( '-//.• ,-. ta *', in os inftrat, ventrem vadit, «t in
//. y.iy/.Hi(t y.ntioi < -uni
|s
riiiiltitiir '
QtUB autrui pi
ny. •• 7•.' //,-
pif dunt de on•, de corde ézemit, el
(hiùnymutii uninm. >/<not. inu/Hut, i'ni-

^' hominem '''


quinast de corde enim
/...
:

,.-. lonuaiu nna,

?
i' :

ii.
âè /ttp
n iny
wow
.•\«'iuit

adultéria,
cogitationes
fornicationes, farta,
m..l.r.


bomicidia,
let-

/& ,.--
et?
timonia, blaaphémiaB bax nat, qoae :
-'"

21
Kai ètei&tp 6 coinquinant hominem. Non lotis antem
xui îiiiiuihiis mandncâre, non coinqninal <•-
/ '- .-
,'^.'
Ji Kuiiâoi m
;
/
(
\(uc.ii</(( minem.
r/.bivmv Jl
ma
* , /-
I inde Jesni -it in

&
'.' , -,
iHvTSÇ
- «~;
uru] 6. Kai
23

ont
\•

-
partes
Chananeéa
m;'ivit,

f il i David
'J'vi-i

dicens
:
a

filia
« Sidonis.

ei
Hnibus
:

înra maie
Miserere
illis efrrésea
m«-iDomine
daumnio ve-
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oïxor
:

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.';
fjnoxQiihiç

***
r,iC
\;itur.
-'

rerbnm.
;

Et accedéntee dtecipuli ejoa rogâbanl


enmdieéntes Dimitle eam, quia clamai
post nos. -' Ipse antem reapondena ait
<hii

:
non respondil »•

- '
: :

36
Non anm miaaui nisi ad ovea, quai per•
/7•
,

&
/"-
h'.-islv i:/.mir y.iù
iérunt doinus larael. -'At illa v.-nit. <
/!'.'/.<>

jIh'/.hï y.iyitniot;. -'II Nul,


ador.ivit eum, dicena Domine, àdjnTa

.^'
:

y.inir y.uï -ito xvvùota

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''','',
'/evtjihjTOi
-

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, .
anottMiteiç

(oau: :'/.:-
me. -'' Qui respondens ait
bonnm aamerepanem
oanibna.
mine : nain
N.>

-'
Ai
et
illa

catélli
filioram,
dixit
ednnl
:
:

Miiain
<'t

de
mfttere
Do-
mitis

- ^
%

//'.orç, /yÀtfé
<jiia•

rnm.
cadnnt
M Tune
<l«• menaa dominorom auo-
reapondens Jeans, .lit illi :

/.«(fOftr //. l'iù.i/.iun:• xai mnlie?] magna eal fidea tu : u:t Ubi
.
:/.(.'/// A -

sanata est ejus <\


|

sicut vis. l'.l filia illa


I

hora.
Uov'ç,
ti "i roi -
- '

El eum hansissct ind»• Jt'SUS, vomi


aeena mare GalikéaB : «t aaoéndena in

Il 16 KBD1 • /• -oii. 17. BL montem, aedébal mtad il

|h f> Kl '»0«»':.
I I
eomtorbe mnlte, babéntea aecum mn-
I I
'
08, claudoa, débilea, 1 1 alios
Matthieu, XV, 13-30. 75
II. Vie publique (111- Y V). — ï (c J. Jémum en butte à ta haine (Xlil, S3-XVI, lt).

risiens, cette parole entendue, se sont


scandalisés? u Mais Jésus, répon- Aot. Jor.
> »1. :>,

, 39.
dant, dit » Toute plante que mon Eecli. 14, S».
: 13. Toute plante) il s'agit ici do la tradition
Sip. 4, 7.
pharisaïque.
Père céleste n'a point plantée, sera Joe. 15, ï.
arrachée. Laissez-les ils sont aveu-
' ' Mm. S3, 16.
;
Lue. 6, ».
gles et conducteurs d'aveugles; or, Joa.9, 40.
Ii. 9, 15.
si un aveugle conduit un aveugle, ils Rom. 1, 19.
Tit. 3. H).
tombent tous deux dans une fosse ». J»r. 5, 9.
11
Prenant alors la parole, Pierre Oui<l
eiiiil<|uiil;ll
lui dit: « Expliquez-nous cette para- liumiiM'm.
Mare. 7, 17.
bole ». '"Mais Jésus répondit « Et Ptot.
1, 6.
:

vous aussi, êtes-vous encore sans in- Mat. 16, 9.


IT Pu. 31, 9.
telligence? Ne comprenez-vous 1 Cor. 6, 13.
point que tout ce qui entre dans la
bouche va au ventre, et est rejeté en
un lieu secret? ,8 Mais ce qui sort de Mat.
la. 1, 16.
lî. 34.

la bouche vient du cœur, et voilà ce 20. Manger tant avoir lavé tet m
a ins. D'après
les traditions pharisaïques quiconque mangeait
qui souille l'homme. ,,J Car du cœur Jac.
Rom.
1. 14.
14. son pain sans s'être la\e les mains était aussi
7,
viennent les mauvaises pensées, les GaL i, lî. coupable que s'il eût commis la fornication » et
Geii.6, ."•;>. il. • ne pas se laver les mains après son repas
homicides, les adultères, les fornica- équivalait à tuer un homme •. Ces coutumes
tions, les vols, les faux témoignages, étaient une exagération de la loi mosaïque qui
voulait éloigner le peuple de Dieu de tout con-
les blasphèmes. 20 C'est là ce qui tact impur des étrangers: or ce n'était pas là
souille l'homme; mais manger sans seulement une gène inutile imposée au Juif,
mais c'eût été un -ave obstacle à la propagation
avoir lavé ses mains, ne souille point de l'Évangile, voila pourquoi le Sauveur attache à
l'homme ». ses paroles une si grave importance.
- Mulier
Jésus étant parti de là, se retira Chaiiit-
1

21-28. La chananéenne. Comparer avec Marc, vu,


du coté de Tyr et de Sidon. 22 Et voici 21-30.
21. Du côté de Tyr et de Sidon. ville de Phéni-
3u'une femme chananéenne. sortie Mat. Mare.
14, 34.
Ï4.
cie. sur la Méditerranée, au nord delà Palestine.
7,

e ces contrées, s'écria, lui disant Act. 13, 46. Voir Marc. vu. 21, les monnaies de Tyr etde Sidon.
:
22. Une femme chananéenne, d origine s\ro-
<i Seigneur, fils de David, ayez pitié Job, P*. 1Î9,
phénicienne. Les Phéniciens étaient dorigine 1.
30, ï.>.

de moi: ma fille est cruellement Dan. 9, 4. chananéenne.


Jac. 6. 23. Jcsus-Christ ne lui répondit pat un mot,
1,
tourmentée par le démon 23 Jésus ne Rom. 3. pour éprouver sa foi.
. 1,
Mat. *0, 30.
lui répondit pas un mot. Et ses dis- Luc. IS. 6,

ciples s'approchant de lui le priaient,


Hab. 1, ï.
disant Renvoyez-la. car elle crie
:

derrière nous ». -' Mais Jésus répon- Rom. p-. H, 2«. Aux brebis perdue* de < maison d'Israël.
:

Le Messie avait été envoyé pour sauver les


i:>, S.

dant, dit « Je n'ai été envoyé qu'aux


:
nations aussi bien que les Juifs, mais il ne devait
brebis perdues de la maison d Israël ». point prêcher au milieu d'elles; cette mission
IVnt. If. eta4t réservée à ses apôtres. s.
- Elle, cependant, vint et l'adora, Pi. 65, 4
'

;
1*0, î.
disant c Seigneur, secourez-moi! » Mat. 10. 6
:
:

-6 9, 36. A".•- chien*. Los Juifs traitaient les gentils


Jésus répliquant, dit « Il n'est Is.
:
2»;.
1, ï.
de chiens, à cause de la corruption de leurs
pas bien de prendre le pain des en- edi. 13,
Mat. 7, 6. mo-urs.
.->.

fants et de le jeter aux chiens ». 2 "Mais P-. 21. 17.


elle repartit « Il est vrai, Seigneur:
Luc. 16, il.
;
Eecli. 35, ïl.
mais les petits chiens mangent les Ps. 101, 18.
miettes qui tombent de la table de
Mat. 10, s,
leurs maîtres ». 28 Alors reprenant la 13 ||L 19. :

Jac. 6. 1,
parole, Jésus lui dit « femme, Pi. 144. 1».:

grande est votre foi qu'il vous : soit Marc. 7, 31.

fait comme vous désirez ». Et sa fille


fut guérie dès cette heure-là. 2i. La tuer de Galilée. Voir la note 8 à la fin
2:1
Et lorsqu'il fut parti de là, Jésus Cur-.ilus du volume, — sur la montagne. Voir plus haut la
omiii•. note sur \iv. 23. Jésus pour venir île Phénicie fit
vint le long de la mer de Galilée : Lifi^niiliis. un assez long circuit, qui nous est tracé dans
I.. 15, 3.
et montant sur la montagne, il s'y Mat. 4, Ï4.
Marc. \n. 31, et il arriva dans la Décapote, à l'est
du lac de Tibériade.
assit. 3 Alors s'approcha de lui une
Ps. M, 9.
Is. 1". 30. On les mil " te» pieds, ce détail marque- la
3 Reg. IS, ïl. confiance la plus entière de la part du peuple.
grande foule, ayant avec elle des
muets, des aveugles, des boiteux, Mat. Il, :..

des infirmes et beaucoup d'autres :


76 Matthseus, XV, 31— XVI, 7.
II.

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a
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(Ill-W).
xui
— «- fej. Jmamm intmMm Inf+n•**

m maltofl
••jus.
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el projaoéninl
€ XIII.

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M-XVI,
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raréntnr, ndénte• mutoe loquénte•,

' :

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f
uni ïarovrraç

/ fxorç ^^ uq

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%

int 3 >,
claudos ambulantes, cecoe vidénte
magoificàbant Déon (arael.
leena totem, oonvocatie diseipolie
suis, .lixil
jam |-
Mis.i• •|,;•. <|ui;i trulu.•
mi ui.Mum. • non babent
:

&
I MO», /.ni

/moi n </<<;. -/M/• MttJ dnoXvOOt UVTOVÇ quod iiiau'luceiit et dimittere aoa je :

' :>; V tj uni.). <• deffeiant ioyia. <li- t

A nS * ruiit ei «lisripuli Unde ergo nobis in

' /
:

l'i'mi lluUtv /'un l'y iin^nn untOl TOOoï- rto panes lantoa, ut aaturémua tur
TOi, rwrmrroi .
;

tiut bam tantam? ••


El ail Qlia I
<.>u<>i

/ panes? At illi dixértml

« / '
: 51 ."-; li, il). 'lis :
Sep-
; .• : n,r '., <»'à/';ï< i/lhAm. tem, et paucos piscicnlos,
Koi pra cépit torbœ, discumb<

&
El ui

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36 '/. >'»',! , ,\ ; un super terram. M El accipiene septem l'I-
xui nès, et pisces, el grâtias agene, fi

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(tnokvouç
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et dédit diecipnlte buis, et discipuli de-
dérnnl populo. ,: El comedérnnl omnes,
tuiMii
fragméntis, tnlérnnl sept. un eportss ple-
anl .nit.-iii qui uiaudiK .!\. runt
quatuor millia bominum, extra parmloe
siint. Kt quod Bttpérfuit d.•

^
x«t ci

(Vo(f(
:' •, .t molieree. Et, dimissa turba
céndit iu uaviculam. ••! vt-nit in
'

Koi no:: xui Màgedan.


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—udôOvxuîoi, '
El aeceeaérnnt ad enm phari-
iiii t>i it:ïm• ;\nA:izui urioî:. s;ri ri sa.l.lil• ;i'i tentantea : el rogSTéranl

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Un .'/.•/_• /<'.v«*r Xhfda enm ut signum de cœlo osténderet eia
- - Ai Ole respondens, ait illia : I

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liciii ergo cœli dijudicére ims'


aut.'iii témporum non potésl
«

péstas, rutilât i-niin triete coelum.

Generàtio mala et adultéra aignum qnaa-


rit : et
«i*I ti
:

aignum uod
Serénum
1 11 :
:
'
et niant•
«rit.

dàbitur
:
rubicundum
Hodie tnn-

et, nisi
/ .

aignum .loua• prophète. Et relictia illis.

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xui SaôâoVKaitOK
lu'mî :

6 '()
âbiit.
Et cum venissent discipuli ejua trans

rretnm, obliti annl panes accipere.


dixit illis
to
illi
[ntuémini, el cavétê a fermén-
pliai-is.iuiuiii
:

cogitàbant intra se dicéntea


el sadducaaonim
: Quia

estropii
: D II. el Vulg. * *-. iY . •. M
32 Mil re#î»(T:, .li. un a «;
T
-, BCDE1 \vi. . venu)! I

ea.. :{.<. r; : //o'^. ov'. 35». »/ ilt le le Matant, Us lui ili-mati


ytiïtt; T»p o/if* d Mtù tv- dèrenl .

commenrcmeni .lu \. v.si rattaché dans I

Xa f .
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Mayiïalaf). — \. HT*: inypotuiy. 3• I.: *<«'« rô / . Le ,' r a <• i»ln«. m rornrncncemrnl : • ii>i>"

KBDLT roi ",•"•, xi;• hl


• - . « -
pou
-

- •.
Matthieu, XV, 31— XVI, 7. 77
11. Vie publique (lll-A.V).— *» «fe'J. Jé*u» en 6««e « la haine f Mil. .»./-11/. itfj.

et on mit à ses pieds, et il les *"-„* £.


les
guérit de sorte que la foule était J°£,\
:
31
31. Les muets parlant. Saint Marc (vu, 31-37)
remplace celle description générale par le récit
dans l'admiration, voyant des muets r*• 108 3 »

spécial de la guérison d'un sourd et muet.


parlant, des boiteux marchant, des
aveugles voyant et elle glorifiait le
;

Dieu d'Israël.
Jeiuo 32-39. La multiplication des sept pains. Coin
Cependant, Jésus ayant appelé lurbii•
:i
-
parer avec Marc, vin, 1-10.
mieerelur. 32. J'ai pitié de ce peuple... On était à quel-
ses disciples, dit « J'ai pitié de ce
:

Marc. S, ques lieues seulement au sud de Bethsaïda ou


1.
peuple, car il y a déjà trois jours Pt. 10Î, avait eu lieu, quelques semaines auparavant, la
S.
Mat. S3, 13. première multiplication des pains. Mais cette fois,
qu'ils sont constamment avec moi, Os. 6, 3. la foule, au lieu d'être composée de Galiléens,
Deut.
et ils n'ont pas de quoi manger; et ££*i^V comprenait un grand nombre de païens habi-
Mat u K tants de la Décapole. Jésus veut les faire bénéfi-
je ne veux pas les renvoyer à jeun, de cier des mêmes avantages, puisqu'il les appelle

?ieur qu'ils ne défaillent en chemin ». xum. u, 13 a la même foi. U veut même cette fois prendre
l'initiative.
3
Les disciples lui répondirent « Où :

donc nous procurer, dans un dé-


sert, assez de pains pour rassasier
une si grande multitude ? » 3i Et Jésus
leur demanda « Combien avez-vous
:

de pains? 1 Et eux lui dirent « Sept, :

et quelques petits poissons ».


35 Alors il commanda au peuple de m——
s'asseoir sur la terre. 3(i Et prenant '"!!*.
les sept pains et les poissons, et ren- Mat- m, 19.
dant grâces, il les rompitet les donna TheeL's'Vs 1

à ses disciples, et ses disciples les Beat, s, /..

00 4
donnèrent au peuple. 37 Et tous man- , ;";, ^.
gèrent et furent rassasiés. Et de ce
qui resta de morceaux, ses disciples 38. Outre les petits enfants et les femmes. Trait
emportèrent sept corbeilles pleines. propre à saint Matthieu.
3•». Il monta dans la barque. a6n de se sous-
38
Or, ceux qui mangèrent étaient au traire comme d'habitude a l'enthousiasme popu-
nombre de quatre mille hommes, outre
Sap. u, 3.
laire. —Magédan ou Magdala, comme porte le
les petits enfants et les femmes. 39 Et
2 Par- * ! texte grec, aujourd'hui el-Medjdel, sur la rive
occidentale du lac de Tibériade, à l'extrémité
le peuple renvoyé, il monta dans la méridionale de la plaine de Génésareth. à une
heure et un quart environ au nord de Tibériade.
barque, et vint aux confins de Ma- On croit que c'est là qu'était née Marie-Madeleine
gédan. et que c'est de Magdala qu'elle tirait son surnom.
XVI. l-l. On demande des signes. Comparer avec
XVI. 'Alors vinrent à luilesphari- s^"" " 1

Mare, vm, 11-13.


siens et les sadducéens. pour le ten- Marc, s, 11. I. Les pharisiens et les sadducéens: les deux
sectes rivales, qui savaient se mettre d'accord
ter, et ils le prièrent de leur faire voir ^'.^' 3 ^' en face de l'inlluence grandissante de Jésus.
un prodige dans le ciel. 2 Mais Jésus ^;. 6;, fs \
— Un prodige dans le ciel, en signe de sa mis-
répondant leur dit « Le soir venu, E« 19 s: 11 •
sion.

:

vous dites Il fera beau, car le ciel Lac u,bi


:

-

est rouge. 3 Et le matin Aujourd'hui, :

de l'orage, carie ciel est sombre et^îy" i. Le prodige du prophète Jonas. Le miracle de
sa résurrection qui sera la preuve éclatante de sa
rougeàtre. * Vous savez donc juger Jon. Jer. 9, S.
divinité.
î, 1.
l'aspect du ciel, et vous ne savez pas Sap. 1, 3.
Rom. 1C, 9.
reconnaître les signes des temps?
Une génération méchante et adultère
demande un prodige, et il ne lui sera
point donné de prodige, si ce n'est le
prodige du prophète Jonas ».Et les
ayant quittés, il s'en alla.
5
Or, lorsque ses disciples étaient . * V12. Levain des pharisiens. Comparer avec
venus de l'autre côté de la mer, ils »*
|

» T
Marc, vm, 14-21.
5. Prendre des pains. C'était la coutume de
avaient oublié de prendre des pains. ce temps et de ce pays que les voyageurs portas-
Jésus leur dit « Gardez-vous soi- Marc. S, lï. sent le pain dont ils" pouvaient avoir besoin.
,!
:

Tit. 3, 10.
gneusement du levain des pharisiens Lac 1», 1.

et des sadducéens ». 7 Mais eux pen- Ptot. 4, Ï5.


1 Cor. î, 14.
saient en eux-mêmes, disant: « C'est
t

78 Matthœus, XVI, 8 23
II. lit» pi.l.li.j. Illl-W). - » (« ). *u,H„.u„. ,»i,mi»nim Vhrimtt f.Xii. 13-Xtitl,

I roi pains non a.•. • piinus. '


ScieOS a
Jésus, ilixii : (hrid cogita lia u 1 1 r.

inodica• fidei. <piia non liabétis


'

Nondum int'Ili'j iiis. neque recordamini


1

quinque panum ni quinque millia homi-



fil 01 niim. e( quoi ophinoa sumpaiatia?
'

que eeptem panum in quatuor millia


U ni hôminum. et i|iiot sporlas sumps
X '
Quare non inteUigitia, quia non de pana
'

dixi vobîfl : Cavétc a «•«• pliari-


sa'oruiu cl sa'lililca'ni'imi '

"/.'r
tellexéront, quia non dixeril cavéndom
a feriiicnln panum. s• a doctrine phâri-
eœorain al eaddncœorum.
\ iiiil aulcm .Icsus in pai
'•'

ù.'/.'/.vi
in)'

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- ;
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lumOTljy,

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M

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«»'-

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l'Iiilippi
dicens

nem
Tcro Jeremiam, aul
:

bominie? ,; Ai illi dixémnl


:

Baptiatam,
et interrogubatdiecipulos
QueOQ dicunl lioiiiiiicscss•' l'iliini,
Alii
âlii

unum
Bliam,
aatana
ei prophétie
:

//je. in /.,•
;
.'•/
1 fHHM {
1
l)itil illis .Icsus : \ us aulcm ipicrn ,•
/./o/o/.v,'/. :i,ir Sv atse dicitie?
il
/\
XûUn
" r< roxo
"-. .

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itopu,
'*<<•'"

/M• cru')'
<>ii
/"l

/-
- ^'lOVTOÇ.

/.là
"'

es Cliristus.
Reepondena Simon Petrua

dciis autem Jeans, dixil ei


licspun-
Boàti
l'ilius I)ci vivi.
:
<li\it
,:
: j

t'tiif m/, e'.i iy.i' /. '

. '<oi,u\X zmi //) iiot Sinmii Bar Jona ro et sani :

,H
>/.:••,
non revelâvit tibi, sed Pater menai qui
tr 7 m'innitu. Kiy/i•) (h
in cœlis est. " El ego dico til»i, cpiia tu
u II tooç, y.i'i ;ù roi / 1 Pj /. îqo olxodo**
<
a i-y.y.'/.rniK.r, ,. aâov ea Petrus, super hanc petram
Ecclésiam meam, et portas
c;'tl)o
- ;

inferi
« 1 i i

/voovair ui'i :.
'''
(</ oV/îx / /'.
non pra-valiliiiiii advérsus eam.
/./-/." rijiç '.; t

m'ocroir y.ai S tùi tilii dabo clavea regni oœlorum. I.t qnod
" ( OC/IJ roi• gy raîç ruinquc ligaveris super terrain, erit ]

OtJçCM '
// J ;
r j, 0«/ luin et in cœlis : el quodeumque sol•
. //, wçavoïç. '"'/'or.•- Aa- super terrain, erit solutum el in cobIîs
M lune prœcépil
;,.;t .1;. ..;~..i;.
discipulis suis.,,;. ....
ul némini
m
.

"i'.:> /^ /. lui. ira.

\<//li/0_.
dicerenl quia ipse essel Jesua Christus.
7//",| _ Ô
-M
I

Exinde cœpil téndere diaci


I ro'n /ijzi'iD Imjovç ôsutrôêtv
pulis suis, quia oportérel eum ire '

TOÏÇ •' iitù . CtVTOV, 0« CtVIOl ;</.'/.


sulymani. cl niulla pati a seniolibui
I iitxiii'/.i ne., y.id .in/./.c. :ur.!> : î r ', b, et principibua sacerdotun
ii'ii'jc/i xi'.i i'.i>/i: n; inr y.u.i VQttUr oeeuli. et lérl la dlC ['Ch
r. /. nOXl ur.) / .
xîc/ /> ni > \.i assiiiueus eum Petrua, cœpil iu-
-'-'

crepare illum, dicena : \bsil s te, I' -

/ • < II; I nu: mine non erit tilti h


: ti convér-
//.:<•/,- ooi,
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Matthieu, XVI, 8-23. 7 (
>

II. Vie publique (III- Y Y|. • (c). fait*• du min1»tère de JMMM (XVM, 13-XYiiI)

parce que nous n'avons pas pris de


pains ». 8 Or Jésus le sachant dit :

Pourquoi pensez-vous en vous-


mêmes, hommes de peu de foi. à ce M.t.
-
•, 1«.

9
(jue vous n'avez pas de pains? Ne
(omprenez-vous pas encore, et ne
vous souvient-il point des cinq pains
distribués aux cinq mille hommes, et
combien de corbeilles vous avez rem-
,n
Eortées? Ni des sept pains distri-
ués aux quatre mille hommes et
combien de corbeilles vous avez rem-
portées ? Comment ne comprenez-
' '

vous point que ce n'est pas au sujet


du pain que je vous ai ait Gardez- :

vous du levain des pharisiens et des 1 Cor. ... «.


Lev.
sadducéensï '-Alors ils comprirent Ps. US,
2, II.
13U.
qu il n'avait pas dit de se garder du
levain des pains, mais de la doctrine
des pharisiens et des sadducéens.
3
Or J ésus vint aux environs de Cé-
* c-J Qiiis

sarée de Philippe, et il interrogeait homiiii-..

ses disciples, disant: «Quelest celui


que les hommes disent être le Fils de
1 homme? »
iA
Ceux-ci répondirent :

« Les uns disentque c'est Jean-Bap-


tiste: d'autres. Eue; d'autres, Jéré-
mie. ou quelqu un des prophètes ».
,:
Jésus leur demanda
'
Et vous, : .<

qui dites-vous que je suis ? »


46
Prenant la parole. Simon Pierre
dit « Vous êtes le Christ, le Fils du
:

Dieu vivant ». ,T Et Jésus répondant,


lui dit « Tu es heureux. Simon, fds
:

de Jean, car ni la chair ni le sang


ne t'ont révélé ceci, mais mon Père
qui est dans les cieux. 18 Aussi moi
je te dis que tu es Pierre, et sur cette
pierre je bâtirai mon Eglise, et les
portes de l'enfer ne prévaudront point
,9
contre elle. Et je te donnerai les
clefsdu royaume des cieux; et tout
ce que tu lieras sur la terre sera lié
aussi dans les cieux: et tout ce que
tu délieras sur la terre sera aussi délié
20
dans les cieux Alors il commanda
» .

à ses disciples de ne dire à personne


qu'il était lui-même Jésus le Christ.
-' Dès lors Jésus commença à dé-
couvrir à ses disciples qu'il fallait
qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît
beaucoup de la part des anciens, des
scribes et des princes des prêtres;
qu'il fût mis à mort et que le troisième
jour il ressuscitât.
-'-
Et, le prenant à part, Pierre se
mit à le reprendre, disant « A Dieu :

ne plaise, Seigneur ! cela ne vous ar-


23
rivera point ». Mais Jésus se re-
7

80 Matthaeus, XVI, 24 - XVII, 11.


II. %ifa publlra (lll-W). — *~ (e). Hmmmmm mitUtmtê ChrUtt ( XF#, iM-IViiiJ.

I
su-, «lixit mU• post Petro : \

><*•/' HO'. 1 1 ii m
<|u:;i non 81 iuilii :

I / roTç ' '


pii Dei sunt, eed ca quœ Inmiimim.

>& , xu< «'/ '


ru
»<îi»
/<o/.
/ urav-
33 *
54 Tune
«luis vult |M>st
ipsum. «• iull.it cracena Buam, et — n —
.1. ifm
dm
di\it .lisnjnilis tail
\ 1'neget semet-
• -
«
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Si

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9V ai. tur mc. M (hii voluerit .niirii.iiii «•


" iïv unoktarj Baam lalvam EAcere, |"T<lut eam ijm

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/' autem perdideril aoimam »nam propier


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me, inv.-nirt eam, -"• Quid eoim pi
li.Miiiiii. si îiinnduiii uinv.rsnin IttCrétW,

anima' vcro sua• ilclrini-nluni paliàlur '


Aut quam dabit homo commaUtiOBem
pro anima sua - l'ilius enim liominis
venturus est
angelis suis: et tune reduYt anicuiqai
'

in
:

glofia l'alris S ui cuin


7i<>uziv c.n<>{.

»<\ M Ajnen

-
, tiai cundum opéra <-ju-. dioo ?obie,
(h&dt W sunt quidam <i<• hic Btànltbiui, <pii non

}
in nnv
. ?] or utihnonov
,

gustâbuat moptem, donec videanl Pflivm

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ecce vox de nube, dieens
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sum. Et descendent unis illis de monte,

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praecépit eis Jésus, dieens

mortnii reenrgat.
10
Némini dixé-
ritis visionem, donec Filius lnmiinis a

Et interrogavéront eum diecipuli,


dicéntM Quià ergo Bcribe dionat qaod
:
:

EKam opôrteat piimum ?enire? " At ille


MBLT: <ùyi-li7^Orre.. > il .

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i.â. Comme la neige. la lu•
LT: irtfVji il. BDI /-, «xJroi. min-
Matthieu, XVI, 24 — XVII, 11. 81
11. Vie publique (III-.VV). — 9» (e-J. Faite au miniutère de JrnuM (XVI, Î3-XVJIMJ.

tournant dit à Pierre « Retire-toi de Mat. 4, 10.


:
sait Ma volonté et celle de mon Père est que je
:

Joa. 6, 70. meure pour le salut des hommes, et tu veu\


moi, Satan; tu es un scandale pour Mut. 17, 1« m'empécher de soulfrir tu mérites donc d'être
:

Uic
moi. parce que tu ne goûtes pas ce Lor. li.
*. appelé Salan, c'est-à-dire adversaire, contradic-
1
teur.
qui est de Dieu, mais ce qui est des Pror. 13. 16 . Car qui voudra sauver. Voir plus haut la
hommes». note sur x, 39.
34 28. Plusieurs Pères de l'Église croient que le
Alors Jésus dit à ses disciples :
\ Inii'^.i iit
«.ut. <••\ Sauveur veut parler de sa transfiguration, rappor
Si quelqu'un veut venir après moi, I . -Iiil.i .
tée dans le chapitre suivant; l'expression quel-
Marc. 8, 34. ques-uns ici présents donne à ce sentiment une
qu'il renonce à lui-même, qu'il porte Lac. 9, Ï3.
grande probabilité. —
A cause des nombreux
Pi. 53,
sa croix et me suive.
*5 s.
Car qui vou- Prov. 23, 35. passages parallèles, dans lesquels le texte ne
Sap. ÎO. peut s'entendre de la Transfiguration, on peut
dra sauver son âme. la perdra; mais 1 Pet.
2,
4, 15-16. donner avec d'autres interprètes l'explication
qui perdra son âme à cause de moi, Ilom. 12. 15.
suivante. Au lieu de : Venant dans son royaume,
26 saint Marc, vm, 38, dit Venant dans sa puis-
la trouvera. Et que sert à l'homme Gai. 24. S,
:

sance : « Pendant tout le premier siècle, il y


Mat. 10. M
de gagner le monde
entier, s'il perd >L li•.
:

eut au sein de l'Église une croyance que Jésus


Luc. 17. 33. allait paraître dans le monde, pour y établir son
son âme? Ou que donnera l'homme . j..... ta, régne dorénavant triomphant et glorieux. [Les
en échange de son âme? 27 Car le Fils Eccli.
Hebr. lï. 2.
il. 3."..
incrédules prétendent que Jésus Christ parle!
d'une venue temporelle dans le monde, [ce qui
de l'homme viendra dans la gloire de » Cor. Is. 51, 6.
n'est pas arrivé]. Saint Luc donne la solution en
13, 4.
son Père avec ses anges; et alors il Marc. 8, 36. disant Quelques-uns sont ici qui ne goûteront
:

PrOY. 36. 6, point la mort qu'ils n'aient vu le royaume de


rendra à chacun selon ses œuvres. Pa. 4S, 9. Dieu [Luc, ix, 27). Or, la prophétie s'est accomplie
28 En vérité, je vous dis Dan. 4. M.
Il y en a Mat. 26. 24
:
:
merveilleusement, et Jean le disciple, avant de
25. 34 10,23. mourir, a vu une admirable ditfusion de la pa-
quelques-uns ici présents, qui ne goû- Joa. 5, 27. 29.
;

role évangélique dans le monde. Le royaume de


teront pas la mort jusqu'à ce qu'ils Philip. 11. 2,
Dieu, avait dit Jésus, est au dedans de vous (Luc,
Marc. 9, 1.
xvn. 21 L'annonce de ce fameux avènement n'é
voient le Fils de l'homme venant dans Hebr. 9. 2,
.

Joa. 21, 22. tait pas autre que le règne de Dieu dans les âmes•.
son royaume ». (J.-H. Michon .

XVII. Six jours après. Jésus


'

ratio.
.-_
Wll. 1-13. Transfiguration. Comparer avec Marc,
il-

IX, 1-12; Luc, ix, 28-36.


prit Pierre. Jacques et Jean son frère, Marc. 9. 2.
Luc. 1. Sur une haute montagne. On croit commu-
9, 2->.
et les conduisit sur une haute mon- Pet. 16. nément que c'est le Thabor dans la Galilée. —
1,
Mat. 20, 16.
tagne, à l'écart. 2 Et il fut transfi- Marc. 16, 16.
C'est l'opinion qui a été soutenue par Eusèbe et
Jérôme. Elle est néanmoins aujourd'hui très
guré devant eux sa face resplendit Art. 12, 2. saint
;
contestée, parce que le Sauveur était précédera
comme le soleil, et ses vêtements meut fort loin du Thabor. a Césarée de Philippe
(Matthieu, xvi, 16), et qu'après la transfiguration,
devinrent blancs comme neige.
la Mat.
2S, 3.
13. 43;
les Êvangélistes parlent de son retour en Galilée
3
Et voilà que Moïse et ^lie leur El. 34, 29. [Matthieu, xvn. 21 Marc. ix. 29), sans mentionner
;

la. 58, S.
aucun voyage dans l'intervalle. On pense donc que
apparurent, s entretenant avec lui. Joa. 1, 14.
la montagne de la Transfiguration était située
4 Ap. 1. 16.
Or, prenant la parole, Pierre dit à Sap. 3, 7. plus au nord, et à l'est du Jourdain, mais sans
Pi. 67, 10. pouvoir la déterminer d'une manière précise.
Jésus « Seigneur, il nous est bon
:
3. Moïse et lie. Moïse, le législateur des Hé
Luc. 9, 30.
d'être ici; si vous voulez, faisons-y Mal. 4, 4.
breux, et Élie, le grand prophète d'Israël, sont ici
Mat. 16, 13. les représentants de la loi ancienne qui vient ren
trois tentes, une pour vous, une pour Pa. 55, 8. dre témoignage à la loi nouvelle. « La présence de
Moïse et une pour *Jie ». 5 II parlait 4 Reg.
Eccli. 48,
2, 11.
Moïse, qui a donné la loi, témoigne qu'il ne trans
presse pas la loi, comme l'en accusent les Juifs :1a
I.

encore, lorsqu'une nuée lumineuse Luc. 24. 44.


présence d'Élie, si zélé pour la gloire de Dieu,
les couvrit. Et voici une voix de la Ps.72.2-. montre qu'il ne blasphème pas en s'attribuant la
Luc. 9, 33. gloire.de la divinité ». Saint Jean Chrysoslome.
nuée, disant « Celui-ci est mon fils
: 2 Cor. 5, 1.
5. Ecoutez-le. Recommandation importante qui
Mat. 5, 12.
bien-aimé, en qui j'ai mis toutes mes Ap. 21, 3. proclame Jésus le législateur de la nouvelle a!
liance.
complaisances. Écoutez-le » 6 Or, . P». 67, 35.
1 Joa. 5, 20.
les disciples entendant cela, tombè- Act. 1. 9.
rent sur leur face, et furent saisis Mat. 3, 17.
2 Pet. 1, 17.
d'une frayeur extrême. " Mais Jésus Is. 42, 1.
Deut. H. 15.
s'approcha et les toucha; et il leur Mat. 12, 18.

dit « Levez-vous et ne
: craignez 2 Pet 1, 18.
Dan. S, 18.
point ». 8 Alors, levant les yeux, ils Deut. 5, 26.
ne virent plus personne, si ce n'est Ap. 7, 11.
0. Sépariez « personne de cette vision. Pour ne
Jésus seul. 9 Et comme ils descen- Ps. 22,
Mat. 14. 27.
4.
pas exciter la jalousie des autres disciples, ne
daient de la montagne, Jésus leur Dan. 10, 10. pas soumettre leur foi à une épreuve qu'elle n'au-
rait peut-être pas supportée, et pour ne pas atti-
commanda, disant « Ne parlez à per- :
rer l'attention sur Jésus dans une contrée où il
sonne de cette vision, jusqu'à ce que 1 Cor. 1, 23. voulait passer inaperçu.
Joa. 7, 39.
le Fils de l'homme ressuscite d'entre Mat. 16, 20.

les morts ».
10 10. 27 faut qu'auparavant Élie vienne. Le pro
Et les disciples l'interrogèrent, Joanne»
al ter phète Malachie dit en effet iv, 5) qu'Élie doit venir
disant « Pourquoi donc les scribes
: Klia*. avant le grand et épouvantable jour du Seigneur.
disent-ils qu'il faut qu'auparavant Marc 9, 10.
Elie vienne? » H Jésus répondant.
Mat. 16. 14;
11. 11.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. TU.


,

& Matthœus, XVII, 12-27.


SJ

II. Vit» public» (lll-\\t. - 9- (r-i. Summum» mi.mtoui. Vmri.U < XYt, iS-Xlilij.

H respondens, ail eifl : Eliaa quiden \< u-


'-
ti'irus est, fl restitu.t omnia dieo :

h auten vous, quia Elias jam venu, qob

'
<*i

/
/<mm
'"/!
xai ' iv cofçnovi-nuit
. uiiKjui- \
cum
(ilinruiit. >>ic
eed fecérunl in eo qam•
et filius lnniiinis

, m lin
;

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1 lui m
3 Il il'

tliseipuli. quia de Joânne Baptiata dixia•


niir !• •\iTMIll

set ois.
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ad ''mu liiiim» génihus [truvulûtus ant»•

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uoxoçwd ihimouu
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nui.

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dioena

ii.mi sœpe
Domine, miaerére fih"
meo, quia hwâticua est, < maie pAtitor

non potutTiml
ilrris autt'in
' '
l.t
adil
ôbtuli
in ignem,
eum
cur.irt• cuiii.

generétÎQ m. r• -
Jésus, ait : I •
el

diecipalie ttûSi
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crebro

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in
:

, ; tlnla. et perveraa, quottaorne ero vobis-

:
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,
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20
diaimnoi', xai
cam? lieqneouo pàtiar m>< / afiérte bnc
illum ad me. ,T El Încrepàvit
et t'-xiit al) eo daMiiônium. et

puer e\ illa luira.


18
une aceeaséronl discipoli ad Jeeum
aecréto, etdixrruut
tuiuius ejicere illum?
Qnare noa non po• :

' '
Dixil
illuui .lf-u-.
<

illia Ji
-uratus est

;;<"
' \& /lia
;
/>,'<'
Proptvr incrednlitàtem reetranv Amen
quippe dieo vobia, si liabiiéritia fidem,

.
içstvt rtu OÇSi
j /.'.'•) .•'/.'/, -/. mu'. ItoiTut, xai sicutgranum sinapis, dicétis moniï luur.

&
devpanicet èuh,
Jl
ïWi Transi liiiu• illur. et transibit, al nihil im-
"/.- xai possibile t-rit vobtt.
J
H'><• autem <:••^

-
: /. 1 1 / «/,
non uîm per orationem et j«'ju-
-- .' n: if iiiniioi ):
'' lu'nùiir rrj
nium.
ejicitur,

rot)
<<m,

'.V;7 ni '. ,
. &. , ri
xai
: /•''("<-

- xai
Conversàntibus autem eis in Galiliéa,
'-'

dixit illia Jésus


est in maints
eum,
Pilius hominiatradéndua

el
:

lu'iminuiu
tértiadie reaûrget, El ooaUtatéti
: ident

&' »

«
xai
; ',/
iri'ivih'

:>
.
ni'iKiïkL

25

oixiav,
'.: '.
knu lnvnn; : ny
<>
:
suut veheniéntcr.
-•'

gérant qui
Petram,
Kteuni

Magfater
et
venissi'iit
didréchma
dixérunt
non solvit didréchma? -'• Ait Etiam. Et
(iaphârnauin.a

ei :
accipiébant, ad

;
:

«
,: •.
-'./:'/: .'•
,'
' ù
—iinor ;
cum intrâsst't in domum, prœTénil eum
Jésus, dict'us
I{<'<^es terra• a
\ oenaum?
:

a
( hii<l lilù
quiluis accipiunt trihutuni
filiis suis,
vidétUT

an ab aliénia?
Simon?

*-//«; mu : '" *~'" -•


Et ille dixit : AI. aliénis. l>i\it illi

oxuiAiôJaa ni; Jésus l'.rtro lihrri suut filii. " Ut aut.Mii


:

ii. .h scaudali/ciuus eos, vade ad mare.


IV. HBLT* *«" l'.i II• kBI
,. f/rt- I
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25. LT*:
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Si-
gale.
49. (Cre
Matthieu, XVII, 12-26. 83
II. Vie publique (lll-X.Y). —9 a
CcJ. Faite du n»tnt»tère de Jémum IXVI, É3-XVIUJ.
*™
leur dit « Élie, en effet, doit venir, et
: \•^
,a
il rétablira toutes choses. Mais je 4 ****•
y j
1 •

vous le dis Elte est déjà venu et ils Mat.


: Act. 3,
14. 10.
ne l'ont point connu, et ils lui ont fait Joe. S, 3...

Mat. 16, 21.


tout ce qu'ils ont voulu. C'est ainsi
3ue le Fils de l'homme lui-même
oit être traité par eux ».
,3
Alors les Mat•,"• *>
disciples comprirent qu'il leur avait Lnc '• 1
parle de Jean-Baptiste.
Lorsqu'il fut venu vers le peuple,
1
• jîmiIw,
un homme s'approcha de lui, et il se
Marc. 9, U
jeta à ses pieds, disant : « Seigneur, Lnc. 9, 3S.
/ pitié de mon fils, parce qu'il est

lunatique et qu'il souffre cruellement;


car il tombe souvent dans le feu
et souvent dans l'eau. I5 Je l'ai pré- *
sente à vos disciples, et ils n'ont pu
,6
le guérir ». Et répondant. Jésus
dit race incrédule et perverse,
: <

jusqu'à quand serai-je avec vous?


jusqu'à quand vous supporterai-je ?
Amenez-le-moi ici », 7 Or, Jésus uati*. . '

3
ayant gourmande le démon, il sortit pmS'iL •' îs
de l'enfant, qui fut guéri à l'heure ^.'^i 9,
même.
,8 Fidei 12. C'est ainsi que le Fils de homme lui-même
Alors les disciples s'approchè- virlue. doit être traité par eux. « Le but principal de la
rent de Jésus en secret, et lui dirent : Transfiguration était d'ôter du cœur des disciples
Luc. 9, 42.
le scandale de la croix; l'humiliation volontaire de
< Pourquoi, nous, n'avons-nous pu *"»,* la Passion ne troublerait plus leur foi, après que
le chasser? » ,9 Jésus leur répondit Marc. 9, 28 : l'éminence de la dignité cachée du Sauveur leur
aurait été révélée ». Saint Léon, Sermon u, sur la
À cause de votre incrédulité. En vé- Luc. 17, 6.

Transfiguration.
rité, je vous le dis, si vous aviez de la
1 »-20. Guérison d'un lunatique. Comparer avec
foi comme un grain de sénevé, vous Mare, ix, 13-28; Luc, ix, 37-43.
Mat 21, 21 :

diriez à cette montagne Passe d'ici 13, 31. : 14. Le peuple attendait au pied de la montagne
Luc. 17, 0. le retour de Jésus. — Lunatique ; c'est-à-dire que
là. et elle y passerait, et rien ne vous Cor. 13. 2. 1
les crises d'épilepsie se produisaient périodique-
Job,
serait impossible. 20 Mais ce genre de Zach. 9,4, 7.
5.
ment aux phases de la lune.
15. Ils n'ont pu leguérir. Sans doute que les
démons ne se chasse que par la prière disciples avaient apporté quelque complaisance
et le jeûne ». personnelle, dans l'exercice de la puissance que
-' Or tandis qu'ils se trouvaient leur avait conférée le divin Maître.
en Itei'iim 19. Un grain de sénevé. Voir plus haut la note
luntuilui
Galilée, Jésus leur dit « Le Fils de passio.
: sur xin, 3i.
1homme doit être livré entre les mains Mare. 9, 29. -21-22. Nouvelle prédiction de la Passion. Com-
des hommes. — Et ils le tueront, et^so,'*'*.
9 • 1 '' 5
parer avec Marc, ix, 29-31 Luc, ; ix, 44-45.

21. Tandis qu'ils se trouvaient en Galilée. Peut-


le troisième jour il ressuscitera ». Et m»*• m>«.
être s'agil-il ici «lu dernier voyage que fit Jésus en
ils furent extrêmement contristés. Lac' % «.' <;alilée, lorsqu'il quitta Jérusalem après la fête
23 des Tabernacles.
Lorsqu'ils vinrent à Caphar- Slater
naiim, ceux qui recevaient le didrach- **P iece • 23-26. Dernier séjour à Capharnaûm didrachme.
:

Propre à saint Matthieu.


me s'approchèrent de Pierre, et lui Jo*- ie 6 • •

23. Le didrachme était une double drachme.


demandèrent « Est-ce que votre
: La drachme valait quatre-vingt-sept centimes.
maître ne paye pas le didrachme? » Voir la figure 10, à la fin du t. VI, p. 902 I. « Ce di-
2 Mat. 9, 1.
drachme était la contribution que les familles jui-
Il répondit
* « Il le paye » Et lors- Ex.
: . ves étaient habituées à payer pour l'entretien du
30, 13.
qu'il fut entré dans la maison. Jésus Temple. Vespasien le fit percevoir plus tard pour
le Capitole Les collecteurs s'a<lressent à saint
le prévint, disant « Que t'en sem- : Pierre, soit par respect pour le Sauveur, soit pour
ble, Simon? De qui les rois de la engager le disciple à s'acquitter à la place du
maître. La réponse du Sauveur suppose claire
terre reçoivent-ils le tribut ou le ment sa divinité. Pour ne pas scandaliser ceux
cens? de leurs enfants ou des étran- qui l'ignorent, il consent à payer: mais il fait
observer qu'il n'est pas soumis à l'impôt, et il
gers? » 25 Et Pierre répondit « Des M^•"• : relève par un miracle cet acte de condescen-
étrangers ». Jésus lui dit « Ainsi, les :
dance. Le stalére avait la valeur d'un tétradrachme,
et par conséquent suffisait pour deux personnes »
enfants en sont exempts. 2G Cepen- *•*•"»* (Bacuez). — Capharnaûm. Voir plus haut la note
dant pour ne les point scandaliser, sur iv, 13.
26. Le statère valait quatre drachmes, ou envi-
va à la mer, jette un hameçon; et ron 3 fr. 50. Voir la ligure 11 à la lin du t. VI. p. 902.
1 1 1

Matthœus, XVIII, 1-15.


imhlira (III W). - *" Ce Summum mtmmioni. /11/. //- #/#

•8.
II. Vit:, i. t'hrtmtl l I y

Hyximçoi et mitte hmm : qui pri


901

& (Ûd/in, ejus.


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et ilixit : . m dlOO vobie
kfrarcsk Dtsi convérei ruéritie, el efliciàmini
/(«// ovçut pârvuli, non intrâbitis in
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(hiic luinjuc «-r^-o Intmiliiivorit s«-

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sicut pàrralue iete, !ii<• est major ii»

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vulum tftlenu in nomine meo, naesuecipit
Qui autem scandalixàTerit nniin de
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ejus, et
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eniin
Va•
demergàtur
mundo
ut vénianl Bcàndela
;i
in
scandalis.
asin.iria
profundam marie.

:
in

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verumtemen
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perquem BCàndehun \cnit
, va• luiiiiini illi.

i/.y.oi.'uv
lu
xut ' -
s
Si autem menas pee tuoe
dali/.at t'•. .iliscnlr .'uni. et projîce th
tua, vel

&
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- bonuiii til)i est ad vitam ingredi débilem,

'-
•,

uhunor. * vel claudum, quain doai manus vel duos


,
' &,
& pedes habéatem mit îgMMi
1 in a-tt-rnuin.
• Et si oculus tuus si antlalizal t<•. «•-
g :hùf(ov mm. projîce abs
. t te : bonum tibi est

rot "'/'/,-.
:hù.u<»\
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', ,
eum uno ôcnlo in vitam intrire, Qtwn
duos ôculos habéntfiu mitti in gehènnam

.
inz uni nr/.ijtZv

& ,
i^nis. "' Vidéte ne contemnàtia onom
;

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ex bis pusillis dico eniin vobie, qoie ân- :

& ; .* {1
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areli eorum in cœlis semper vicient

ciem Patne mei,


41
<]ui in cœiie est.
Venit enim Filins bominis seleére
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quod perforât. '- Quid vobie vidétar!
lïierint alicui centum ovcs, ••(
una ex eis
novem
qua• erràvit?
niât eam
nonne rellnqnit nonagmta
in montibne,

super eam megis quam euper nonagùita


novem quea non erravérunt. " Sic non
:

est volantes ante Patrem vestran sjai in


'"

cd'lis est. ut perçât unus il•• |»u>illU istis


El
et vadit
si

Anu'ii dico vobts, quia s^iudei


contigeril
qnsbren
.
ut invé-

; /
: , SLTe: - 5j aatem peccàverit in t•• baser taus,
/
.
. KST6
r•. '. m ' >•.
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xin.V-• :,
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14.
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BLT: //. II
-~ :

BLT1*
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...

oh.
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) .
Matthieu, XVIII, 1-15. 80
11. Vie publique 1 1 1 1 - \\. — 9* (c-J. Faite du ministère de Jému» (XVI, 13-XVMII).
Mut.
le poisson qui le premier montera, 1
3,
g,
.',.

9 :

prends-le; puis ouvrant sa bouche, 10, 32.


'
I i'..r. I,

tu trouveras un statère l'ayant pris, ;


Philip. î, '.•.

Luc. 23, 2.
donne-le pour moi et pour toi ». Boni. 13, 7.

Wlll. * En ce moment-là les l'arwilu-


iit
disciples s'approchèrent de Jésus, di- e\4>!tl|lluill
riiitutt.
sant « Qui, pensez-vous, est le plus
:
Las, 9, 46.
le royaume des cieux? »
grand dans Marc. 9, 33.

- appelant un petit enfant,


El Jésus Lac. 9, 47.
Marc. 9, 36.
le plaça au milieu deux, 3 et dit :
Mat. 19, 14
En vérité, je vous le dis. si vous ne 1 Cor.
Joa.
14, Ï0-
3, 3.
vous convertissez, et ne devenez
comme les petits enfants, vous n'en- Poisson de Saint-Pierre (C'Aro/rti») du lac de Tibériade (t. M),
trerez point dans le royaume des
Mat. 23, 12. XVIII. 1-5. Rivalité des apôtres. Comparer avec
cieux. Quiconque donc se fait petit
''

1 Pet. J, . Marc, ix, 32-40; Luc, ix. n;-50.


comme cet enfant, celui-là est le plus Mat. S, 19 ;

20.23:10,40,42. 1. En ce moment-là. Quand ils lurent de retour


grand dans le royaume des cieux. Luc. 9, 4S.
à Capharnaiim et rentrés dans la maison, d'après
Et qui reçoit en mon nom un petit
' Marc, ix, 32.— Qui, pensez-vous, est le plus grand ?
Les disciples demandent à Jésus de trancher le
enfant semblable, me reçoit. différend qui venait de s'élever entre eux pen-
6 dant qu'ils étaient en chemin [Marc, ix, 33).
» Mais celui qui scandalise un de \ î ( . t 1 1 < I • I 1 1 I

5. Me reçoit. L'Évangéliste omet ici une leçon


ces petits qui croient en moi, il vau- llllll. qui est rapportée par Marc, ix. 37-40; Luc, ix,
drait mieux pour lui que 1 on sus- Marc. 9, 37, 49-50.
42.
pendit une meule de moulin à son cou, Luc.
6-11.Le scandale. Comparer avec Marc, ix, ii-50.
17, 2.
Rom. 14, 13. 6. De moulin; littéralement d'âne; qu'un une
et qu'on le précipitât au fond de la Jer. SI, 63. tourne. —
Dans chaque maison, on faisait mou-
mer. 7 Malheur au monde, à cause Joa. 16, 33. dre chaque jour la quantité de blé nécessaire
Luc. 17, I. pour l'usage de la famille; il y avaitpar conséquent
des scandales; car il est nécessaire 1 Cor. 11, 19; dans chaque maison un moulin à liras ou à âne,
1, 23.
qu'il vienne des scandales cependant :
tourné dans le premier cas par une ou deux per-
sonnes. Le moulin à àne était plus grand, mais
malheur à l'homme par qui le scan- composé comme le moulin à bras de deux meules
dale arrive. 8 Si donc ta main ou Mat. 5, 30 ;
de pierre superposées, l'inférieure étant immo-
te, 24. bile et la supérieure mobile. Le grain était écrasé
ton pied te scandalise, coupe-le, et Marc. 43, 45.
entre les deux meules.
jette-le loin de toi; il vaut mieux pour
toi entrer dans la vie, privé d'une
main ou d'un pied, que d'être jeté,
ayant deux mains ou deux pieds,
Mat. 0. 29.
dans le feu éternel. ° Et si ton œil te Marc. 9, 47.

scandalise, arrache-le et le jette loin


de toi; il vaut mieux pour toi entrer
dans la vie avec un seul œil, que
d'être jeté ayant deux yeux dans la
géhenne du feu. , Prenez garde de Act. 12. 1S.
Hebr. 14. 1,
mépriser un seul de ces petits parce Luc. 19. : 1,
Ps. 33, g.
que, je vous le dis leurs anges voient
,

sans cesse dans le ciel la face de mon


Père qui est dans les cieux. Mola asiuaria (y. 6). (Marbre du Vatican.)
H » Car le Fils de l'homme est Ovis
|X'rilila. 8.Dans la vie, c'est-à-dire dans la vie éternelle.
venu sauver ce qui avait péri. ,2 Que Mat. 9, 13. La géhenne. Voir plus haut la note sur v, 22.
!t.

10. Leurs anges. Les Juifs admettaient géné-


vous en semble? Si quelqu'un a cent Luc. 19, 10, ralement alors la croyance aux anges gardiens,
brebis, et qu'une d'elles s'égare, ne Luc. 1J,
Ki. 34, 11.
4.
que Dieu a commis auprès de chaque homme
pour le protéger et le conduire.
laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix- Jar. ', & M. Ce verset est cité par Luc, xix, 10, à une
neuf dans les montagnes, et ne s'en autre occasion.
12-14. La parabole de la brebis perdue est
va-t-il pas chercher celle qui s'est aussi racontée dans Luc, xv, 4-7; mais rattachée
égarée V l3 Et s'il arrive qu'il la trouve, Luc. 15, à une circonstance différente.
13. Elle lui donne plus de joie. Dieu ne s'inté-
en vérité, je vous le dis, elle lui donne resse pas seulement a l'innocence, mais il a une
plus de joie que les quatre-vingt- prédilection miséricordieuse pour les coupables
repentants.
dix-neuf qui ne se sont pas égarées.
' ;
Ainsi ce n'est pas la volonté de vo-
tre Père qui est dans les cieux, qu'un
seul de ces petits périsse.
13 Xorma 15-20. Correction fraternelle/Propre à saint Ma-
» Si ton frère a péché contre toi. arsruendi. thieu.
Sli

II.

t'.t'i
Vit» public» (lll-W).

m
Matthœus, XVIII, 16-31.
t. > « rade, et eorripe
tolum
mUmion4m Chrimtt f XVi, t*-XViil).

: (ri t>•
ewn
audierit, lucratua
inter le et [peam

: ' iXOl "/ tri'in tniim m aul'in


:
'' non t•- audierit .

âdhibe ••, mu adhuc unuin, vel duos, ut



, '

in ore <Iu< nu m veltrium téstiumstetomne


verbum. ' Qnod si non audieril nos, du
Ecclésiae : li anteni Ecclésiam non nu-
•:> ,
dierit. ait til»i si< ut éthnirus. H publicé-
',-'•

lllis.

j'wç, ir "Amen dico vobis.quiv» Iliga-


1
' ', : '.
', : " véritia super terrain, ernnl liffAta *' m
cœlo : eî quœcumque solvéritis -

'• // . 01
11} ii'i VftÛtl terram, ernnl solûta et in cœlo.

. 1 1

liVfHflort'jiit'triir / m ut :nnni '• Iterum dico vobia, quia li da


fur ainjoim-iat, /".' i'i /ut m/%
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vuliis consénserint super terrain, de omni
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Pain•
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qu.niicuiiHjur
meo qui in
peiierint,
eu-lis est
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2• Tu : vi-1 très congregati in
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TtTOMttÇ}

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dixil
-

frater
1

:
sum iu médio eorum.
iiti

Tune accédens Petrus ad


Domine, quoties peocàbit in me
mens, et dimittam ei? uaque

)
'-'

/.]

Uni.,

: in mi• Am
. n; rJ&eXrjas
'/.un• urrm . - '
-
00-

l•,
sépties? — Dicil illi Jesaa Non dicotibi
usque sépties sed usque septu
ties.
:
:

• nuuin:n.

/ regnum cœlo-
04 ui'im TtQOÇtpriy&q - Idt'o assiinil.iiuin est
.'/,• /uni on• (<•«•. mm homini régi, qui voluit rati
- '
il//; t ai uiim o'ioâovvai, éttkêv-
ï
tonere cum servis suis.
Jc
cun l'.t

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UVTOV

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<<:> l'.tim MVpteC ïtûttfhi rut, y.n.i pisset rationera ponere, oblétua •

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i> tày.K m ov xai T(i V&tVa y.ct anus qui debébal ei decem milita talénta.

&> , /
0<M /•'/>'. X«< "''
Iliiiiny y -''
Cum autem non habérel onde rédderet
ksYWV Kt <>n . ue- iussit euin dominus ejns venundar
«/ «-
, nxorem ejus, et ili< >s. et ômnii quai tta-
.•.? /'//, attira t

f*((/'(iiM.
2 ôt bébat, et reddi.
-'
Procidena aaten ;

ÔwSXov îy.tiroi /<;;,• i/Tfr xai *- vus ille. orabat enm, dicene Patiéntiam :

'' <

* / ,^
habe in me, »-t omnia reddtm tibi. Mi- •

rL^/.Jim- MVAOÇ txtiroç eértns autem dominas servi illias, dimisit


Ε•/.<'. <> enm, et débitnm dimisit éi.
28 Egréssus auleni sorvus ille invénit
y.iu y.nm hmYS, XÀfW.
htéâoç ' ni/a/.: tç. 2 • ' unum de consérvie sais, qui debél

^^! 30
1f) di
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Dtfa
'

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ù.u'/Mini
/..•; 1
|• centam denérios
enm, dlcens
et tenens euffocébat
Redde quod debe
prooidens conservas ejus. rogabat emn
dieens Patiéntiam habe in me, et 6mnla
:
:

-. - l

^/, ''; :

avroi 'i: i/i'/.uy.>i>. fiOÇ m reddam tibi. " Ille autem aolnH
3I
un•. êè inisit «uin in e.ireerein. dODOC
et

&
.diiil.
tttfceJ /" ;.»". m/ rédderet VidéntOfl aiit<iu eon del>ituili.
:;l

KVÇ servi ejus qU89 tii'diant. eonti-ist.iti SUnt


\alde et vénérant, et narrarérent do-
:

18. Lr*n.i> ry t'.». I.: 'T-,; EU |

M i:M ': mino suo unnia <


<|
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lierant.
I
^fo^'•
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Dfj

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me dt m
,»o<. kbcdgksi
. ovtov(DL: in' épi* < DE kbi
S[l, * i.iiii.• el
a. /

de eertiin.l-•
Matthieu, XVIII, 16-31. 87
11. Vie publique (III-.VY). — * fc-J. Fuit*; du mtntmtère de Jé*u* ( XVI, 13-XYIllj.
Luc. 17, :t.

va et reprends-le entre toi et lui seul Lev. 19, 17.


s'il t écoute, tu auras gagné ton frère, Gui. 6, 1.

16 Ui.Afin '/ne sur la parole de deux ou trois té-


s'il ne t'écoute point, prends en- kcc'u. », u. moins. Allusion à Deutéronome. xix. 1.*».
core avec toi une ou deux personnes Deat. 19. vs. ,
s
afin que sur la parole de deux ou îc£r. Î3,'i.
Hete ,0, ,s
trois témoins tout soit avéré.
,T
Que •
17. .1 VÈglise: c'est-à-dire aux chefs, aux pâ-
leurs de l'Église. — Comme un paie» et un pv
s'il écoute point, dis-le
ne les 16
^ àj^ :
1

blicain ; c'est-à-dire excommunie, selon le lau


Église: et s'il n'écoute point l'Église, m«u 5/46.' sage de la Synagogue.
M •. ". Cor. S, 11.
qu il te soit comme un païen et un ï The». 3, u.
,
1

publicain.
» En vérité, je vous le dis, tout i.i Si «ndi ei
18
18. Tout ce que vous lierez... Extension à l'É-

ce que vous lierez sur la terre, sera ^îèstaÏ.


lié aussi dans le ciel : et tout ce que Mat. , 19.
demment .
glise et à tous les ministres du pouvoir précé-
49) conféré à saint Pierre.

vous délierez sur la terre, sera délié J<*-*°• *3 •

aussi dans le ciel.


19 ,n
» Je vous dis encore, que si deux
,. * , commune •

d entre vous s accordent sur la terre. «™«îo.


quelque chose qu'ils demandent, il ?cw. . 1!

le leur sera fait par mon Père qui est ^."7 «, ï».
;

dans les cieux. *• Car là où deux ou M;vre u S1 •

trois sont réunis en mon nom. »je **- "?- h ,


... ,, Joa. 4. 16. 1

suis au milieu deux sut. «,».


.

21
s'approchant, Pierre lui ««.eue*
Alors, 21-35/ Pardon des injures. La parabole, t. 23-35.
est propre à saint Matthieu.
dit :Seigneur, combien de fois, mon '"dûmî"
« 21. Combien de fois. Les docteurs de la loi en
frère péchant contre moi. lui pardon-
nerai-je? jusqu'à sept fois? » — Je- ,*«<
ls tt ^ .
seignaient qu'il fallait pardonner trois fois: apr<>
les leçons de Jésus, Pierre comprend que ce n'est
pas suflisant.
sus lui dit « Je ne te dis pas jus-
:
22. Cf. Luc. xvn. -.

qu'à sept fois, mais jusqu'à septante {£' 1 o 4 "".


fois sept fois.


23 »
C'est pourquoi
A
le rovaume des —* -•*
% , 1)111^ . «I '.III

cieux est compare a un homme-roi pepercit


qui voulut compter avec ses servi- jut. ïô. 1?.
24. Dix mille talents. C'est une somme très con-
teurs. 2 Or, lorsqu'il eut commencé Lel u. «
;

, . Hebr. 13. 17. . sidérable. Le Sauveur a voulu nous faire compren


a compter, on lui en présenta un qui Pet. «, u. dre par la que nos dettes envers Dieu sont incalcu
lui devait dix mille talents. 25 Et ii^V labiés. — Le talent d'argent valant 8.500 francs, dix
mille talents font 85.000.000 Irancs. On peut sup
comme il n'avait pas de quoi les ren- ^^ *• ' poser, du reste, que le délateur de la para
dre, son maître ordonna qu'on le ven- £". V V. bole est un des principaux officiers du roi, un
fermier ou un administrateur des revenus royaux.
dît, lui, sa femme et ses enfants, et ^,^;»; Dans une parabole juive, qui a quelque ressem-
*«<*-«, blance avec la parabole évangélique. il s'agit du
tout ce qu'il avait, et qu'on payât. i.
tribut que doit payer toute une ville et
20
dont le
Mais se jetant à ses pieds, le ser- eccilîi, i. roi la libère, sur sa demande.
1 25. Suivant l'ancien droit des Hébreux et d<»
viteur le priait, disant Ayez pa- job, "^ ».' :
plusieurs autres peuples, un créancier pouvai;
tience pour moi, et je vous rendrai Ps M "• •
vendre ou réduire en esclavage ses débitour>
tout. 27 Alors le maître de ce servi- Luc. t. as. insolvables. — Dans diverses contrées de l'O-
Kom *6 - i'• -
rient, par exemple en Perse, aujourd'hui encore,
teur ayant pitié de lui, le renvoya et la disgrâce royale entraine la confiscation des
biens, la perle "des esclaves et quelquefois celle
lui remit sa dette.
de la femme et des enfants du condamné.
28 » Mais
ce serviteur étant sorti. com.fr, 28. Le denier, pièce d'argent ainsi appelée parce
qu'elle avait primitivement la valeur de dix as;
rencontra un de ses compagnons qui '"jllT.sT" plus tard elle en valut seize. Du temps de Notre
EccUïS 3
lui devait cent deniers; et l'ayant '
Seigneur il équivalait à fr. 78 environ. Voir les

saisi, il l'étouffait, disant Rends-moi Dgures 13 et 14 à la fin du t. VI, p. 903.


:

ce que tu dois. 2 J Et se jetant à ses


'

k>, h. «.
pieds, son compagnon le priait, di-
sant Aie patience pour moi et je te
:

rendrai tout. 3 Mais lui ne voulut p«>v. ». 10 :

6,J4 "
pas; et il s'en alla, et le fit mettre en
prison jusqu'à ce qu'il payât sa dette.
31
Voyant ce qui se passait, les autres Jjj^ï;
serviteurs furent grandement contris- **• * ,n
tés ils vinrent et racontèrent à leur
;

maître tout ce qui s'était fait.


M Matthaeus, XVIII, 32 XIX, 12. —
II. lu., publir» (III \\). — S Hém.io 4m Hrrm-a rt Jmrumulem fXËX-XX).


, û mfoteg (tif
**

el ait illi
Tune
:
vociivit illuru
Serre oeqnam, nmuc
dominai
<1<•1»
:

&
33
nûauv | >[ \
dimisi til>i qooaiam rogâsti me : Donne

; 3I
Kui
>

imâûofUVOi uvriô.
•, xui
i

3

<
''()'
as
er^o oportuit et te mieeréi
sicut etego
tus dominai
quoadiisi|m• rédderel nnivértam débitant.
Sic et Pater meoe eœléetie faciet vokne,
lui mitértus
«-jus trédidit
eum? M Bt
eum t<>rt<•!
toi,
ira-

«/ n ./, //. sinon remiiériti• nnnaoafeqae fretri


.'(ii ///; ctoêXfW ni' m, de cordibui veetris.

,
.,
ftOfâttSw l'm'i

. /
IL I IL .

> n
xni
toi
A ni

,
&
jfX&89 ii~ ni
,,(\,, 2
>>'iin

xai
xui f&BÇa7t8VO£V tu i"t
&.
>]~ loi
.-
Juin:

:
XIX.
mâsset Jésus
Caliliia, et venil
Jordânem.
4

et sec ta• sunt eum tarlMB


mulUe, et curâvit eos ibi.
Et factuin

-'
in
est,

$BM
« ti

tetœ, migravrl
Juil:• -a•.
m coiisuin-

Ir.nis

& ,
3

xui otêxtS' tcntiinles


3
Et accessérunt
eum, et dicéntes
ad eum
:
pnai
Si licet no-

&- .
mini dimittere uxorem Boam, qaacamqae
' ./.- Qui reepondens, ait
& 3-
uhiuv; o\ caaen? ;

' ''
ai

, ; ".
tlntv

'xui
xui
un un
Non
initio,
5
et dixit
legistis. quia <|ui fecit
mâsculum
Propter hoc dimittet :
et féminam
hominem
f<-<'it

1.
eos?
al•

,
y patrem et matrêm, et adhawébil axori
]
. ".-
xui suœ, et cnint duo in caiM una. c Ita-

"
6

&
xui ïoovrui
, que jam non sunt duo, sed una

.
Quod ergo Deus conjunxit. homo non
avn^: £ .

'
à
- séparet.

' ''
; ^
1
77 7
Dicunt illi : Quid ergo Moyset nian-

8 "- in
dâvit dare libéllum repudii, et dimittere
y
Ait
cordis
illis

vestri
: Qaoniam Moytea ad daritiam
permisit vobis
!

dimittere

, / ,,' '] . . uxores vestras ab initio antem non fuit :

.
* 9
sic. Dico .<ui.ru vobie, <|uia quoumque
< uv ?] dimieerit uxorem suam. nisi ob fort

xui ^^xui tionem, et àliam duxerit, mœehatar


qui dimissam duxerit, nm-chatur.
: et

, ... 10

,
' '
uvtîo
'lu,',

>
'
roi <
.'/
tWror' l.i 10
Dicunt ei discipuli «-jus

Dubere. " Qoi «lixit illis


Si ita est
causa hominia eum oxore, non ôxpedit
Non omnea
câpionl verbom iatud, eed quiboa datom
Sunt enim eunûcni, <|ui d•• matria
:
:

.
' '-'
/
est.
//; - ','/,- utero sic nati sunt et eunt eunûcni, «jui
':
:
r

/& "•, /.
ri!v dv&çtânûip, xui
. un /,
"
: :

- facti sunt ab bominibna


ehi, tjui
et Mint eonu-
sci]
:

stravérunl pr<

Pour

1-
\i\. a. le tenter, Itaol '

; |] ,

NBDG |• ,J
lui .lisant
Il qu'il
•.

est rattaché dans


Jt. — 3. BCLT** • '
Kl.
.

/' n'eH /lis


ilit
'.. «*<st a .lire il nVst pat
u'r»». mBDI i '"-- >.>•• '
-
Ni" expédient ».
!»' H. Il y en a que le* homm
LT* ,,,. • Sru GKTHe• / Itlll :

el il y rn a '/m
iî prmot xoairia;. 9 KM. G
Matthieu, XVIII, 32 — XIX, 12. 89
II. Vie publique• (ÎII-.VY). — 3 Séjour en Pérée et à Jérumaletn CXiX-XXJ.
32
Alors son maître l'appela, et <
a
.--.<>
lui dit : Méchant
serviteur, je t'ai re-
Job, 19. 16.
mis toute ta dette, parce que tu m'as
prié 33
ne fallait-il donc pas que toi Mat
:
7, lï.
Col. 3, 13.

aussi tu eusses pitié de ton compa- Jac. ï, 13.

gnon, comme j'ai eu moi-même pitié


ProT. 19, lî.
ae toi? 3i Et son maître irrité le livra Kceli. 33, 14.
3t. Jusqu'à ce qu'il payât toute sa dette: c'est-
à-dire pour toujours, car le serviteur devait être à
aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il payât Mat. :., »...
tout jamais dans l'impossibilité de s'acquitter
toute sa dette. 3 C'est ainsi que vous Mat. 9, II, d'une pareille dette.
'
6,

traitera aussi mon Père céleste, si Marc. 11,


15.
î.>.

chacun de vous ne pardonne à son Eph. 6, 6.


frère du fond de son cœur ».
XI X. Or il arriva que lorsque 3 -1f.il•.
'

inl.i
in 3 Séjour enPérée et à Jérusalem. XIX-XX.
;t .

Jésus eut achevé ces discours, il par- Mare. 10, XIX. 1-12. Mariage et célibat. Comparer avec 1.
Lue. 4, 43. Marc, x, 1-12; Luc, xvi, 18.
tit de Galilée et vint aux confins de
Mat. lî, 15 1. Au delà du Jourdain. Jésus, quittant la ;

la Judée, au delà du Jourdain: - ef 14, 14. Galilée, ne traversa pas la Samarie. pour gagner la
Joa. 10, .
de grandes foules le suivirent, et il O*. 6, ». Judée, mais il fit un détour, traversant le Jourdain
et passant par la Pérée.
les guérit. 2.Et il les guérit; c'est-à-dire qu'il guérit en
3
Et
les pharisiens s approchèrent lmli*.>olii- ce lieu tous les malades qu'on lui présenta.
hile mat ri. 3. Pour le tenter. Jésus avait déjà traité cette
de pour le tenter, disant « Est-il
lui : moiiium. question dans son sermon sur la montagne ;v, 31-
permis à un homme de renvoyer sa
Mare. 10, S.
Mat. 14, 3 :
32). —
Pour quelque cause que ce soit. Là était le
piège: deux écoles se partageaient l'opinion l'une
femme pour quelque cause que ce 5, 31. :

très large, l'autre très sévère; les pharisiens espé-


soit? » ' Jésus répondant, leur dit : Gen. I, 17 j raient le surprendre, quelque parti qu'il adoptât.
S.I. 4. L'homme: c'est-à-dire la créature humaine.
"avez- vous pas lu que celui qui Marc. 10, 6. Ainsi ce mot doit s'entendre non d'un individu,
fit l'homme au commencement, les fit mais de l'espèce c'est pourquoi il est considère
;

ici comme un pluriel dans la Vulgate 77 les fit


mâle femelle, et qu'il dit
et 5
: A Gen.
Eph.
ï, 24.
5, 31.
mâle et femelle, et
:

dans l'hébreu même, d'où J<-


cause de cela l'homme quittera son 1 Cor. .
16. sus-Christ a emprunté sa citation.
père et sa mère, et s'attachera à sa
femme, et ils seront deux dans une
G
seule chair y Ainsi ils ne sont plus
deux, mais une seule chair. Ce que
Dieu donc a uni, que l'homme ne le
sépare point ».
Ils lui demandèrent « Pourquoi : Cur
donc Moïse a-t-il commandé de lui
donner un acte de répudiation et de
la renvoyer? » 8 II leur répondit :

Parce que Moïse, à cause de la du-


reté de votre cœur, vous a permis de
renvoyer vos femmes mais au com- ;

mencement il n'en fut pas ainsi.


9
Aussi je vous dis que quiconque ren-
voie sa femme, si ce n'est pour cause
d'adultère, et en épouse une autre,
commet un adultère; et celui qui
épouse une femme renvoyée se rend
adultère ».
,0
Ses disciples
lui dirent « Si :

telle est lacondition de l'homme à


l'égard de sa femme, il n'est pas bon
de se marier ». " Jésus leur dit :

« Tous ne comprennent pas cette pa-


role,mais ceux à qui il a été donné.
'-
Car il y a des eunuques qui sont
nés tels dès le sein de leur mère il
y ;

en a que les hommes ont faits eunu-


ques ; et il y en a qui se sont eux-
mêmes rendus eunuques, à cause
du royaume des cieux. Que celui
90 Matthaeus, XIX, 13-28.
11. % ita publira ( III- XX). —* Mtmmia 4m frrm-a rt Jrrm.atrm, ( XIX- XX).

-
/. ^& . regnum cœlùrum. Qni pot. -st onpere

"( -
nttf, pi.il

&
/tt'jaç tntitrj m'i<>i: /ni

tin s '
m'ini,.
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ni nmêtm, /»' "


,;
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»i Ai nus
1:1
Tnnc
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aiitfin iinr.j).il».iiii
eis
oblàti sunt <-i pârvoli, ut ma-
imponeret, et orâret Ditcipoli

Suiitf pànmlot, et imlit•• eos pn.ln-


ro ;»il

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mm - bérea•! ne venir•• tâliom est <iiim reg- :

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16

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gister bon»•, quid


Et ecce antu
bâbean l»<>ni fafiani ut
illi : Mi-

'
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h /» { ~'()
ni /</.• uvuji' vilain a-trrnam? ,: (hii «lixit Quid m• • :

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ut-
"/, intérrogas de bono? Unes est bonus.
Deus. Si aut-'in vit mû vitain in^rnli.
serva mandata.
autem dixit
,s
Dicit illi
Non homicidiwn nW
Qu
:

&•
:

,' /". rtji

'•.
{9
Non ailulti'i-abis
falsum testinumium dices
patreni tuuin et
: Non

matrem tuuin et, l)i-


furtiim : Non
:
''

:
Honora

' &; , -
2"
mêxû liges proxiinum tuum si< ut t.ipsuin.

' / adoléscens Omnia ha?ccna-


'-'"
> lirurioxoq' ; /. Dicit illi :

,, &,&
-' '/.'y -
/ en todivi a juventut•' mea, <pii<l adhnc rnihi

,
(

.•

'
.& *
-'

, doi'st?
esse, vade, vende
pi'iilius.
Ait
qna haltes, et da p.m-
habébia tbesaoram m emlo et
illi .lesus : Si vis t

\
:

.& '
22
et veni, séquere me.
-'-'
('.uni an•

/ autem adoléacena ?erbnm, abiit trie

"4
23

lin

35
]
iln

*
',
9~
,
^
'
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.
&:
,
. -
/]

.
erat enim habens multas posseseiones
-

Amen
Jésus autem dixit diacipnlia

tiàbit
:t

dico vobis, quia dives difficile in-


regnum cœloram. ,; Et iterun
in
dico vobis Facilins est càmekun |"
ràmeo acna tranaire, qnam dititen in-
tràre in regnnm eceloram.

lui•
Auditis autem
valde. dicéntea
:

lii^. di^ripuli mirab.m


Qnia ergo poteril
-

&
:

- ; Ai salvus esse? -'•


Ajpiciens antem Jésus,

& , .- Apud

27
Ai & dv&Qtonoiç dixit
bile est
illis

: apud
: hominefl hoc iin p« •-- -
Denm autem omnia |>"--

'' narra xui


/nh >•
-
28
sibilia Mint.
27 Tune reapondens
n..> reliquimua omnia,
Petrua, dixit
et

on vu
SUUP
;»9;
m
, ui'n.i-

l
'.-////,

i/o. /,'
m
/..•';

tv
>$•-
-
iith, sumus
autem
t•

dixit
1
:

dico vobi• quod


quid ergo iM-it nobia
illis : Amen
vos qui seenti me, in regeneraûone estis

16»

notai)
.
foi
Nllht.l
.

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(*
|9
»
s>
•;
reor .
M
•).
Vffoor).

ÎÎ. *
is.
/

BD1
tù> .
t.iicIii•.
noqne• qui
:iiim• .lu roy.-nuiK'

lirec
17.

cum aéderit Filius hominia in aede ma-
jestàtis suœ, aedébitia et roa super

Pourq
m
pouniuoi
l'.'ir

ilr.s
!«••<

tonl reodtti ettuuqoe• eos


.
Inmiim••.. .•

• n\ »

roye*! <>*"> rr qui est


m'appel
il y a il•

"•>
-

•24. NCGKS1 : •

rBCDi « • * - 1».) *«i. d'un (soiili Hun .


'

Matthieu, XIX, 13-28. 91


II. Vie publique (lll-.W). —a Séjour en /»e're'e et à Jèru*aUnm (XIX-XX).

qui peut comprendre, comprenne ».


13
Alors on lui présenta des p^ wniny ï 13-15. Jésus bénit les enfants. Comparer avec
tits entants, pour qu'il leur imposât xSnTV»; Marc. Luc. xvni, 15-47.
x. 13-46;
14. Cm• a de tels... Celte traduction nous a paru
les mains et priât. Or les disciples Lni.Vsfi.-.. la seule qui put rendre fidèlement la concision

les rebutaient. M Mais Jésus leur S^ n


nom. V
,'
énergique du texte. Bossuet d'ailleurs traduit A :

. * 1, 14. de tels appartient le royaume de Dieii (Claire •

dit « Laissez ces petits enfants et Cor Ui


:
, .

ne les empêchez point de venir à Mat •«***


moi car à de tels appartient le
;

royaume des cieux ». ,5 Et lorsqu'il i».

leur eut imposé les mains, il partit

de là.
Et voilà que quelqu'un s'appro- Ju>e»i
(ti
16-26. Jeune homme riche invité à la perfection.
chant, lui dit « Bon maître, que KXSi'.' : Comparer avec Marc. x. 17-47 ; Luc, wni, 18-27.

ferai-jede bon pour avoir la vie éter- u^i^Ul 16. Quelqu'un, c'est-à-dire un jeune homme:
comme portent les versets 20 et 22. probablement
nelle ?» *'
Jésus lui répondit : **•£&*'• chef de la synagogue.
« Pourquoi m'interroges-tu sur ce l3 ». » •

qui est bon"' Dieu seul est bon. ais *£*•;'V s M •

si tu veux entrer dans la vie, garde 10,11.


r

les commandements". 18 «
Lesquels?» 0*1.3,1*.«. 18. Lesquels, l.e jeune homme n'ignorait pas
les dix commandements de mais sans doute
la loi.
demanda-t-il. Jésus répondit « Tu «s•»*»
rp, r Dent.
. 17..
:
...
que se présentaient en même
temps à son esprit
ne tueras point lu ne commettras :
les sis cent treize préceptes particuliers que te•
scribes avaient extraits de la loi mosaïque.
point d'adultère Tu ne déroberas :

point Tu ne rendras point de faux


:

témoignage ,9
Honore ton père et Mat.
:
15,
Ki. Su. 12.
4.

ta mère, et aime ton prochain comme HaC 43 5, ;


!S, 39.
toi-même ». 20 Le jeune homme lui lw"m.h 20. Que me manque-t-il encore:' Il attendait du
Maître quelque leçon élevée, quelque belle théo-
dit « J'ai observé tout cela depuis
:
j2l\l rie, aussi est-il désappointé de recevoir une e\
ma jeunesse: que me manque-t-il Pi.**.** i». hortation au renoncement.
OIT''
- J-i
-j c. 13S. 1.-16.
encore r» Jésus lui dit « Si tu veux JIat 4 *>.
1 •

:
_

être parfait, va. vends ce que tu as ^"i,3


G i

et donne-le aux pauvres, et tu auras siat. ie,'î4 :

un trésor dans le ciel; viens ensuite. Lnc.iei t».

et suis-moi » 22
Lorsque le jeune ^,':
.

homme eut entendu cette parole, il


s'en alla triste car il avait de grands
biens.
23 ituni lli \
Alors Jésus dit à ses disciples clifÎicili* :

« En vérité, je vous dis qu'un riche «a lu».

entrera difficilement dans le royaume ^-.'»" ÎV.


des cieux. u Et je vous dis encore : **.»,«; 2». il est jilus facile à un chameau ... C'était un
proverbe usité chez les Juifs pour marquer une
11 est plus facile à un chameau de chose naturellement impossible. Les Arabes en
passer par le chas d'une aiguille, qu'à ont un semblable.
un riche d'entrer dans le royaume
des cieux ».
25
Or, ces choses entendues, ses ©mne c.•™
disciples s'étonnaient grandement
et disaient :« Qui donc pourra être
2C
sauvé?» Mais Jésus les regardant jXJ;,6 •

26. Aux hommes laissés à eux-mêmes, mais non


leur dit « Aux hommes, cela est
: '£"*-,£•," à Dieu prêtant son concours aux hommes.
impossible, mais a Dieu tout est pos-
r
n•
•1*1 Luc. 1, 37.
sible ». 27-30. Récompense assurée aux apôtres. C'jm-
- : parer avec Marc, x, 28-31 ; Luc, xvm, 28-30.
Alors reprenant, Pierre lui dit
!t nous, voici que nous avons tout
Abnegan : .
-27. '. OWNM tout quitté. Les biens qu'ils
ont quittés étaient loin d être aussi considérables,
cèm'ùpiÙm
quitte pour vous suivre qu y aura _ dabilur. :
mais ils avaientrenoncé volontairement à ce qu'ils
possédaient et le renoncement n'en était pas
t-il donc pour nous !S
Jésus leur "£%& moins méritoire.
28. La régénération: le renouvellement généra!
dit « En vérité, je vous dis q ue "EU?
:
de toutes choses qui s'opérera au jugement der-
vous qui m'avez suivi, lorsque à la i£?n?îi nier. — Les dovze tribus d'Israël. Il ne s'agit pas
seulement ici. au sens propre du mot, du peuple
26. ÎV. d'Israël, mais de l'universalité des hommes api»
assis sur le trône de sa gloire, vous Act.3,ïl lés à la rédemption.
29— XX,
Matthaeus, XIX,

)
02 16.
Vit• publie» (III- XX). — J" Mimmiu tm frrm-a rt Jr,,,*«i,„. \I\-XXJ.

%
II. ,

, Isr.i.l. -
un.
'
\a
jadicàniea
..iiiiiis (jui
daodecim
reliijuerit domottl,
h

'
/.lit I .
I

2• v.l fnitrt'S, eorôrcs, aut patrem.


>. /',/.. K<t uit tui
7
.-.

olxtaç /, dâiXipovç / a .«lit ttxorem, aut filios,

nuxtçu

,0
na

. '
utjibou
'<'|Oi/,U"_ uni

y.ui Jor*v
luixu

;/-
,
/,

.''/.aluni'.

/mut.
«;
l'/.unmiu

y.ui
agros. propter Domen meum, céntnplum
accipiet, < vitam sBtérnain poesidébit.
" Mnlii
autan erunt primi Qoviaeimi, et
novissimi primi,

2,,
«rot XX. '
Simil.• ,' « . il. n-uiii

XX» t
()tioiu iuat'/.nu hûmini qui éxiit primo patrifamilias,
l'omnn nty.nJ: i> lai > , '..H mane conducere operàrios in \
utta HQ6& unu'htiiuinihii .•'«<; uraç suam. - (lunvfiitidiH• aulfin facta rum
ro». * operariis ex deBério dinrno, miail
.mû mi içyamtv i* in vineam suam.
Et <'<?rt- hu- :|

roV ui un .
ram tértiam, vidit alios atantea in bfO
3
J£oi i^tftuV «« rrçV OtiOSOi, et «Jixit illis lt.• et vos in ' - :

»; g" '
/.>{./.:
- neam meam, qimd justum fmril dabo et
:: vobis. autem abiérant. Itenun au-

.
YOtÇ 'YjufySTi y.ui îu:i: dç ToV 1 11
•'
i

MJ I ") j ih'xaiov, iuîv. tem éxiit eirca sexlam el nonaiB bortJD :

'
J
Oi à;n]).:tt)v.

, .•]•, 1 et fecit similitm•. • Circa umi.rimani «ero

,Lui
xui
ât
ù'
/.
: '.•
éxiit, et invénit âlios stantes, et dicit illis
Qutd
ei
lii'•

nos condiixit. DÎCÎI illis


hiia
statis tota die otiosi? 7
Dirunt
:

^. .' '
xui : ( :

• u'i ni'' Ite et vos in virn-ani meam.


tijyni; :
./: mr,iy iu'lo>'X)xi
1
(lum sero autem factum ess- t. dicit
t

, ./.•;.•/ dominus vinea; procuratéri suo :


v

| ttç » y.ui My.utnr. operàrios, et redde illis mercédem. im i-


pieni a novissimis usque ad pfifleo•.
>&.

%
a
Cum venissent ergo qui circa un
- 6
mam horam vénérant, accepérunt ategQ•

&
U/inéXtUtOÇ t*M IJllHjli.Ul) UllOl'

^.
. .
,
iinîïhii•.

,
los denarios.
'" \'t'ni<'ntes autem et primi, arbitrait

, sunt quod plus essmt acceptûri ai•


9
:

.',
« &.
/<« '
, £
,'uyui'n iituv
•*

l'intuy
i2
xai «t;roi

/' ç >,,"'''
runt autem et ipsi singulos dmélio•.
accipiéntes murmuràbant adSn
treinfamilias, '- dioéntea

nsli. qui
Ili novissimi

una hora fecérnnt. et pare• illos nobis f.


portàvimus pondus diéi «t a'stu>.
At
respondtms uni eorum, dixit
ille
:

Ainicc, non fâcio iil>i injûriam n<>nn••

',
:
xui
. ex denario convenisti mecnm ' '• lui].

. /- : mfaéV'
1
ny.iu

m'y. af oi/i a t: quod tuum est, et vade volo autem el :

', xui (') huic novissimo darr tient et tibi. •• Au)


',
uni; '' '

iSovvai xui non licet mihi quod volo fâcere v an OCU-


•n'y t-tnii
'iint^; S '
fini
•!'/ ,. JtOtSotU frtku

;, .'»•

'
lus liais nequam est, quia «' «' bouttfl
BUm?

XX.
.i
.
un
'* Sic erunt novissimi primi.

mi j>>n- de famille, (irec litlcraleincat


lii.iiinic ni.ittrc .1«• mail
• t

KBCDGKLTHS: - - .• i
<i. tfaulrt* qui étaient In. Crée • tlnutr :

tova. — 3. MBCOT*
-.- i.nai.ni sans rn-n EtJ
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grec KJoal* la Bu <i <|ui s«-ra ju»lr,
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KBDLT6 G Ml - -'
:• I.T* s. / en! • <l"iitn• leur le M-
», o-i/ N( I fôrrn en plus
1

a sircr a
thitor. 19 Hl'l ».l m'apneruei
Matthieu, XIX, 29 — XX, 16. 9.3

II. Vie publique {III- \\>. — 3• Séjour en Pérée et à Jèrunaiem (XIX-XX).

aussi, vous serez assis sur


trônes, jugeant
'.•',
Matthaeus, XX, 17-33.
II. \ h., p.ililiru (III \\l. g WUmto in Hrr*-« fl Jer—mi*m (1IX-XX).
o/ai M - primj noTfitimi malti enini eant va

^
.• m/-"-/ />uih' :

pauci vero <1< ti. (

h //
(
.'. / ,T
El leos Jésus Jerosolymam,
rWç atuâexu
BMumpstt duodecim «liscipulos secr
/<V/<r /• / 0*d\j», mi ihni ni'inî:-
,s
7e«i'.
.•( ait illis :
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Ecc« atcendimnfl
"'
' /<</ ( /OÇ
lymam. <• l ilm-, bominifl tradétnr j>rin-
'

.ipilnis Bftcefdotam, et srnl>i^. et


Xui -•
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<•
i.-i, '''xu(

m'; ni . n'.îzm xui


'/"'»•

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demnabant emn morte,
géntibua ad illodéndam,
' '

et
et

fUgellandim,
tradent

' ; ,'- TÇÎTt] l'fi :'nu et cracifigéodiim, et lértia die


-" Time | ctiiii mater lilidi'uin

I '} TrlQ "*'


/ebedsi'i cum filiis suis, addram • t (•••-

"• :l
ÔSp tciis àliquid ab ••<». Qnî .lixit ei :
<
)uu\
<ut xai aiinrua n lai/ ttSjOV. M X)
vis? Aitilli Die ut lédeaBl : lii doo fi lit
eètjj' 7V /
mei, unus ad déxteram tu ara, et unus ad
' îo/ /tor, 2J
sinistram, in regno tuo. EleepolldeiM

, , .
/ aaÇfttf (»or xui t|
autem Jésus, Nescitie quid pel

,
dixit
* }
&. 21> :

' ânsV /, ! - Poiéftii bibere calicem, <iuem ego bibi-

;
mrsih

, , -
23 ' ' xui
Aèyovoiv
fyto

/&.
/-

uov
tunis soin? Dicunt ei
illis :
Poesnmoa.
([alicciu (|uidem ineum bibétû
sedére autem ad déxtorftlfl mcaiii v<d si-
nistram non est nn-uiu dan vobii
:

"&&'
quibus paràtum est a PatTC M
, xai

,' Et aadiéiilefl decem, indignéti sont


-•
xu&iaai
xui ii. de duolms (rAtribiie. Jeane autem w6-
.'uni

. "-
2 *
Kui - câvit eos ad se. et ait S.-itU «jwia prin-
cipes géntiuni dominàntar eorom
majores sunt, potestàtem exéroenl io aoa.
:

:

( '-''

xtuu-
"
26 Non ita erit intor ?08

voluerit inter vos


miniater
sel piicum<pi<'

-:
<
major
qui voluerit inter
:

fieri,
(


' ,• -
:

ui'itor, xai ni
2 mus esse, eritvester servoe **eiciit Piliua

&
:

uriair.

,
&"
/ù'•

-
oç iâv &] 27

TfOWXOC, :<>•>
xui
'~•
bominifl non venit miniatrari, eed mî-
aifltrare, et dare ânimam snain. redemp-
tionem pro midtis.

-' .
. . ..
aiJin>i:nn-
ÔUOtOrnOtU xui
Et egrediéntibufl illis ab Jéricho,
Boouta est eum tnrba muli

,'
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' , , .-
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,
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;
IhjOev a.rn'i
'//
" ,
:,:
un naça
"(<<.
a.in
so Kui

>.•>•
duo C83CÎ aedéntea Becua viam, audiéront
quiaJeaua tranairet
céntes Domine miserere iu»stri. tili
:
:

David. " Turba autem increp


ut tacerent \t illi magie clamabant, di-
céntea Domine, mia : oatri, tili
: atclamaTéruni, di-

34
mini:, nu David. 32 Et etetit Jésus, t

j. () fV ' et .ut Qnid vultis ut fàciam v<


. '. 33 19
:

Dicunt ifli Domine, ut aperiântur oouli :

1. 1 a:
. Prit à ha
part. Lenre• «en
<h
nlae - iiiir.mi
naii il lin tfM
la

HT* *•1•\• '• < ^9,«. . Jé»u»


il.
/'
l»i.

.. .
;

:•-. i. (l<uil je siih l>;ipli


ipUM du •

!.[]*
•;»*
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»''

27,
''•'"' 31 •».
: « pi us :

aérai baptiaé •.
^ .lu

iiciidanl
itapieme donl je

..
Matthieu, XX, 17-33. 95

I. Vie publique (lll-\\>. — 3• Séjour en JPérée et à Jérusalem (XMX-XX).


17-19. Jésus annonce sa passion. Comparer avec 1

derniers seront les premiers, et les ^:. ^•,. Mme. x, 32-34; Luc. wni. »1-34.
premiers seront les derniers; car £££*' 17. Or Jésus montant à Jérusalem. C'est entre
beaucoup sont appelés, mais peu* les faits qui viennent d'être racontés et l'entrée **^»
de Jésus à Jérusalem que se place la résurrection
sont élus ».
de Lazare [Jean. xi. 11-45). —
Prit part les douze,
17
Or Jésus montante Jérusalem Hr........ afin que la prévision des événements les prému
nit contre le scandale de leur réalisation.
prit à parties douze disciples et leur pJ?»w>. 18. Voilà que nous montons. C'est la troisième
"'
dit
ls
Voilà que nous montons à jfwj
: fois que Jésus prédit sa passion, mais celte fois
il le fait avec plus de précision. ,Cf. xvi, 21 xvn,
Jérusalem, et le Fils de l'homme sera iTijVJi,
;

-•1

livré aux princes des prêtres et aux ^* , •^


scribes, et ils le condamneront à mort. •,
7

là ils le livreront aux gentils pour ht.m.7.


'
6 •
1

» -

20-28.
avec Marc,
Demande des
x. 38 M .
fils de Zébédée. Comparer

20. La mère des (ils de Zébédée s'appelait Salomé.


Ses deux fils étaient saint Jacques le Majeur et
être moqué et flagellé et crucifié; et
Acti Î4
pj^ù saint Jean l'Évangéliste.
troisième jour il ressuscitera ». -

22. Ce calice désigne les souffrances de Jésus-
le
Christ.
Alors la mère des fils de Zébédée n
-"
^^,
s'approcha de lui avec ses fils, l'ado- pi».» **! .

rant et lui demandant quelque chose


2<
Jésus lui dit Que voulez-vous ? » *£*£ »> *f•
Elle lui répondit Ordonnez que mes
..
:
~
st,;*."'
Van• IX Jrt
deux fils que voici soient assis, l'un Mat'io, *s.
Lnc 1911 '

à votre droite, l'autre à votre gauche, '

dans votre royaume ». '— Mais, ré- ho*. lis.


pondant, Jésus dit « Vous ne savez £*"ua2 :

pas ce que vous demandez. Pouvez- \2^Sl


vous boire le calice que je vais boire ? »
Ils lui répondirent Nous le pou- :

vons ». ** Il leur dit « Vous boirez Aet. lî, î.9. :


1 Cor. 3,
en effet mon calice mais d'être as- Joa. 14, 3. :

°m
Rom.
sis à ma droite ou à ma gauche, il ne L n s Î;»,
"

m'appartient pas de vous l'accorder ,**^ 1 3•," j .

à vous, mais à ceux à qui mon Père


l'a préparé ».
Or, entendant cela, les dix s'in- pJSZZ
** •,„

dignèrent contre les deux frères. Mar£œ '" 41


-:
'
Mais Jésus les appela
rl à lui. et leur l°«- îï.'s*.
ProT
«i-
dit
'II 1
« Vous savez que les princes Lnc a, H
:
10 • • '• •

.
.

des nations les dominent, et que les ,*5^J\*£.


grands exercent la puissance sur *, »

II n'en sera pas ainsi parmi icor. 9, 19.


2,î
elles.
vous mais que celui qui voudra être ^«. \*'. £
;

-3 "
le plus grand parmi vous, soit votre •

serviteur - 7 et celui qui voudra être Josu 13 u


:

le premier parmi vous sera votre ^J^AJ 23. Pour attacher ses disciples à la loi dont ils
ne comprenaient pas encore la vertu, le Sauveur
esclave. 28 Comme le Fils de l'homme Gai. remet à son Père ce qui regarde la gloire, et ne
1,' 4.
. Rom. 5, 1% . . .

est point venu pour être servi, mais jo». t. se réserve que de prédire et de distribuer les
1 ï,

afflictions; quoique cependant tout ce qui est au


pour servir et donner sa vie pour la Père soit au Fils, et tout ce qui est au Fils soit
rédemption d'un grand nombre ». au Père [Jean, xvn, 10).
29
Lorsqu'ils sortaient de Jéricho, £"* fj^j;
une & grande foule le suivit 30 et voilà Joa ^
ac \*>*£
10,î7
21. Les dix; c'est-à-dire les dix autres apô-
: -

j
1 tres. • •
-

deux aveugles assis sur le bord


Sue
u chemin, entendirent que Jésus pas- J 'j 11 ®^ 9 28. D'un grand nombre; c'est-à-dire de tous, de
1 ;

sait; et ils élevèrent la voix, disant W.23,5. tout le monde, comme l'explique saint Jean dans
:

« Seigneur, fils de David, ayez


sa première épître (u, I). On pourrait encore en-
pitié
tendre cette expression de ceux-là seulement qui,
3t
de nous >. Et la foule les
> >ur- "",, 7
par leur foi et leur conduite vraiment chrétienne,
mandait pour qu'ils se tussent; mais Job M •*' ont une part réelle aux mérites du Sauveur, mé-
>

rites que les autres ont volontairement refuse de


eux criaient encore plus, disant s'appliquer. :

29-34. Aveugles de Jéricho. Comparer avec Marc,


« Seigneur, fils de David, ayez pitié
x. 46-53: Luc. xvin. 35-43.
de nous ». 32 Alors Jésus s'arrêta, les rTiu, »! 29. Jéricho. Voir la note sur Josué, vr. 1.

appela, et dit « Que voulez-vous que p s
: ,;
Pour se rendre à Jérusalem Notre-Seigneur tra-
versa le désert qui est à l'est d'Éphrem et gagna
.

je vous fasse ? » 33 Ils lui répondirent Eccîe.' îi, la route de Jéricho. : 7.


96 Matthœus, XX, 34 — XXI, 16
III. I Kiiiui JrM. \\|. V\\ III). _ / fa). Jr.um Jti >l<llll intrmt f XXI, t-ti >

nostri. " Mis» rtus autem <'.»rum h


- I '

tétigit ... iil..s eorum. I

iiôt; xui ï'mvjuv nuit. .1 leeéti raid ram.


M <,'/;>,<

. 8 \xi '
li corn appropinquâ
rkiïul• dç />'/,

:
: é

tint tau
'• /',"

&: <
\&•
rwi
rosolymis,
monicin OlivéU,
diecipulos,
tant
dicens eis
et
Jeeae misit daos
a
venisstMii

11•• in caetéllam
Bétbphagi

'
;'/<

mi utx'
.„•

-
«iJ-
<|um(1 coatrt vos est, et sta tint inTeniétis

&.-
&, '
/ /</. 3
2« /•'•
.isiiiiiin Blligétam, «-t paUnn coin
/'"/ .'',/^ //. .•'., >. / çtoç
si'ilvile, et ftdducitc milii : et U 'juis
. u vobis âliqitid dlzmit, dicite OU

&
ôt
4

&. ,'-
JUU . ïvu iiii^ liis i.pus lialx-t .1 DODiéftin :
dtll

-
;'
rod * oos. HOC autem toturu
;

Sûmf ', adimplerétar qaod dicton


t

", xui phétaro, dicéntrm : Dfcil Sion :

y.ui VtOl / <_ ; .

Ecce Rex Unis veni! tibi maneuétiu


dens super àsinam, t-t pullom !

subjugâlis.
6 I

-, *, )\
Eûntefl autrui discipoli fecérunt si. ut
'
xu&toç praecéjtit adduxéront
illis Jt-sus. •

orov xai ;isiuaiu et pullum < imposuénuit super

,/-
&
; :

xui eos vestiraénta sua. et eau déraper se-


* Eéoérunt. Plurima autem :

stravérunt vestimiuta sua in via Élu au-

,
:

'
'
tem cunlébant ramoi <i'• arhoiibu

, /. , -
, xai '
• / sternébaut iu via • tuiha• .nitciu
praîcedébant, et quœ eequebàntor, ola-
mâbant, dicéntes llosanna filin David
: mm

'', ;&
: :

&- i0
Kui
benedîctus, oui venit iu uniniue Dmuiui
hosànua in altiaeimis.
f
"
cum
:

,'
inti

&& .
l".l

u
'
', -- "
Jerosulvniain.
vitas. dicens
autem dicébant
a Nésareth Galihéaî.
Hic est leeofl propnéta
:
commota

:
eft univérsa c£-
Quis est nie? !l Populi

.
II
l'.t intràvil Jésus in templum Dt
&,

'
xui ejiciébat omnes vendante• »• eméob
xui xai templo et mensas nummularinrun
:

xui càtnedraj reudéntiom colombaa erértil


«
:

13 Scriptum .'st l)nmus

&&& '
.
et dicit eîa : :

'
1 3
Kui «i/rotç* mea domus oralinnis voeàbitur : m«s m-
tem fecistis illam speluneam latrnnum.

.'-

, -/ ,
xui
u M
in
Et access. runt ad ram eeoi, et olandi
templo :et MDAvit i

.
'
'•
xui Vidéntea aatem principes sace
oi tum, et seiiba•. miratnlia fecit. - :

<//««, « xui puero• clamantes In templo, »'t dicéntra :

".
'

- y.id llosanna filin David, indlgltàti sunt. "et


6 «<
3i. lit >•>1 la •
<luui',ju>y (" '. oi 9.*). — ! Bootatrèrtai la vu•• •.

! III :/ùfo'ô e -BUT*o J.Nlîl»! i


u: notritoS*. XXI. I Leur disant est rai
nIîciu.h: :tyr( {, verset précédent
». 7. Grec <• les .1
..'•«. GKSI
: littéralement •
xi;l : , nIU.T-n• allant ot luisant rouinie Jr.sua leui tvail COOUXUnclé,
:

av ... «ai ,,'v


BDI avrirat Us amenèrent Itnetw ,

et *V. GKSLTH0: In -
kDT»: iorfttomr.
asseoir au
t kBCDT t Ci•• rT eoe'y•) e,;, ' ji '-' '-* 7 • 9toi! •
1 1 Grec : • et les foules disaient
1

prophète, celai qui est) de Naisr.


.

Matthieu, XX, 34— XXI, 16. 07


III. Dernière jour» (A.YI-.VYVIII). — #• (a}. Entrée à Jéruuaiem (XXI, t-11),

3*. /la le suivirent, l'accompagnèrent. Jésus


Seigneur, que nos yeux s'ouvrent ». avait parcouru la ville de Jéricho, et comme il se
Lam. 3. lï.
!;
Et ayant pitié d'eux, Jésus toucha EcclL 13, 3S. trouvait dans cette ville un poste important de
douane, il y avait rencontré Zachée. dont l'épisode
leurs veux et aussitôt ils recouvrè-
:
est raconté dans Luc. xix. I-IO. De là Jésus se
rent la vue et ils le suivirent. rendit a Bethanie [Marc. \iv, 3! et reçut l'hos-
nr.
Via.!.' Lorsqu'ils approchèrent de u) Asina — i• pitalité chez Simon {Matthieu, un, 6-13: Marc,

Jérusalem et qu'ils lurent venus à 'Util pullo


xiv. 3

quirrendu. III e
Bethphagé. près du montdes Oliviers. Mmrr. 11.
Luc. 19, 19.
Derniers jours de
•lésas, xxi-xxviii,
1.
1. —
-'< .

Jésus envoya deux disciples, 2 leur 1 Ml n. .

1° Premiers jours de la Semaine Sainte.


disant :« Allez au village qui est de-
vant vous, et soudain vous trouverez
uneânesse attachée, et sonànon avec
elle: déliez-les et amenez-les-moi. Marc. U, 3.
XXI-XXY.
*» La Cène, XXVI, 1-35.
3» La Passion, 36-XXVH.
4° La Résurrection, WYIII.
,
1 Premiers jours de la Semaine Sainte. "•

Kt si quelqu'un vous dit quelque Lac 19, 31.


Mat. Î6, 1S. XXI XXV.
chose, répondez que le Seigneur en a) Entrée de Jésus à Jérusalem. XXI, 1-1 1.
a besoin; et aussitôt il les laissera Hat. 17, 36.
Joa. 11. 14.
XXI. 1-11. Entrée à Jérusalem. Comparer avec
xrx. 29-14; Jean, xu, 12-19. Marc, xi, 1-11; Luc.
emmener ». 4 Or
tout cela fut fait, Zach. 9. 9.
U. 61, 1. Bethphagé était un village non loin de Bé- 1 1.

afin s accomplit la parole du pro- Jer. 35, 5.


que ihanie. et. comme le dit le texte, près du mont
Dent. 17, 13. Oliviers. — Le mont des Oliviers lui-même
phète, disant s « Dites à la fille de Hab. 3, 13. des
:
est situé à l'est de Jérusalem dont il est séparé
Sion Voici que votre Roi vient à Prov. 10, ML par le torrent de Cédron et la vallée de Josaphat.
:

Ex. 35.
vous plein de douceur, monté sur Marc.Î9,11, 4. Etienne Pour s'y rendre, on passe par la porte Saint- «

et la vallée de Josaphat: on traverse le


une ânesse et sur l'ànon de celle Lac. 19, 31. torrent de Cédron sur un pont d'une seule arche.
Le torrent de Cédron traverse la vallée de Josa-
qui est sous le joug ». phat; il est à vingt pas de Gethsémani. Non loin
6
S'en allant donc, les disciples phan* i.llll
de Gethsémani est l'endroit où, malgré l'incerti
tude des traditions à cet égard, les chrétiens
firent comme Jésus leur avait com- _ .
J t r .

d'Orient soutiennent qu'eurent lieu les merveilles


:

Mare. 11, 7.
mandé "
ils amenèrent l'ànesse et Luc 19, 35.
; de l'Assomption de la très sainte Mère de Dieu.
Rom. 1, 14. De cet endroit, on commence à monter le mont
l'ànon, mirent dessus leurs vêtements CoL 3, 11. des Olives qui est fort roide. Rien n'égale la sur-
et l'y firent asseoir. La plus grande Philip. 3, 17. prise que l'on éprouve, lorsque, arrivé à la moi-
Philip. 1, 7. tié de sa hauteur, en se retournant, on aperçoit
partie du peuple étendit ses vête- Ap. 3, 14. devant soi Jérusalem [et l'on jouit du magnifique
ments le long de la route, d'autres Rom. 11, 19.
P». 1, 3. spectacle qu'elle présente. Du haut de la mon-
coupaient des branches d'arbres et Joa. Il, 11. tagne, en s'avançant vers le levant, on voit' la mer
Morte, la plaine de Jéricho, le Jourdain et au delà
en jonchaient le chemin. 9 Or la Mare. 11, 10. les montagnes de l'Arabie Pélrée » (De Géramb).
Lac. 19, 36. 5. Citation empruntée d'Isaïe et de Zacharie,
foule qui précédait et celle qui suivait Mat. 11, 13
13. 19.
surtout de ce dernier. L'Évangéliste donne le sens :

criaient, disant « Hosanna au fils Te. 117, 16.


: du texte, sans en rapporter les propres termes.
9. Hosanna signifie Sauvez, je vous prie, sou-
de David béni celui qui vient au 1Mat.
:
Cor. 6. 13.
1, 11. hait comme le latin rirai, d'une longue vie. mais
:

nom du Seigneur! Hosanna au plus Joa. Jer. 13, S.


5, 43.
d'une vie accompagnée de prospérité.
,0 10. Lorsqu'il fut entré dans Jérusalem. Une
haut des cieux! Lorsqu'il fut I•. 35, 4 tradition très vraisemblable fait entrer N'otre- ;
51, S.
entré dans Jérusalem, toute la ville Joa. U, 19. Seigneur dans la ville par la porte Dorée, située
fut émue, demandant « Qui est ce- :
I*. 60,5; 59,1. à l'est du temple et aujourd'hui murée.
lui-ci ? » H Et la multitude répon- b Jésus agit en juge contre ses ennemis.
Joa. 1, 46. XXI. li XXIII.
dait « C'est Jésus, le prophète de
:
la. 63, 1.

Les vendeurs chassés du temple. Com-


12-26.
Nazareth en Galilée ». parer avec Marc. x:. 15-18; Luc, xix, 45-W.
w Et Jésus entra dans le temple b) je ni 12. Dans le temple, en grec. lui•.. Le texte ori-
vendenU'». ginal distingue toujours soigneusement le Îe-^
de Dieu, et chassa tous ceux qui ven- Marc. 11, 15, et le -.xi;. Le U -. était l'ensemble des bâtiments
daient et achetaient dans le temple; et des cours qui étaient consacrés à Dieu; le
Lac. 19, 45. voi; était le sanctuaire proprement dit. Comme
il renversa même les tables des Joa. 1, 14. nos églises consistent exclusivement dans l'édi-
changeurs et les sièges de ceux qui fice qui est la maison de Dieu, nos langues n'ont
point de termes propres pour désigner ces deux
vendaient des colombes; ,3 et il leur Jer.
la, 56, 7.
7, 11.
choses autrefois si distinctes. Le •; ; ou mai-
dit « 11 est écrit
: Ma maison sera :
Luc. 19, 46. son de Dieu proprement dite se composait d'un
portique, puis du Saint où étaient l'autel des
appelée maison de prière mais vous ; parfums, le chandelier à sept branches et les
en avez fait une caverne de voleurs » pains de proposition, et enfin du Saint des Sainte
où avait été d'abord l'arche et où le grand prêtre
Et des aveugles et des boiteux
''
Mat. 11. 5.
seul pouvait pénétrer une fois par an. Les sacri-
I-.
'
•.
M,
s'approchèrent de lui dans le temple, fices ne s'offraient point dans le .*>,. mais au
dehors. Devant le «M* était une cour ou terrasse,
et il les guérit. appelée le parvis des Prêtres : c'est là qu'était
,5
Mais
les princes des prêtres et l'autel des holocaustes sur lequel on offrait les
victimes immolées au Seigneur. Les prêtres et
les scribes, voyant les merveilles les Lévites seuls pouvaient pénétrer. Autour de
qu'il faisait et les enfants qui criaient cette terrasse en était une "autre, plus basse de
Mat. 11, 15. quinze marches, qui portait le nom de parvis des
dans le temple et disaient : « Ho- Marc. 4, U.
Israélites. A l'est, une cour élevée de cinq mar-
sanna au fils de David », s'indignè- ches était réservée aux femmes. Une barrière
Pa.8, séparait la cour des Juifs d'une troisième cour
rent. 16 et lui dirent : « Entendez- Sap. 10, 11.
4.
qui portait le nom de parvis des Gentils, parce
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.
98 Matthœus, XXI, 17-30.
III. I Mima i«M |\\l \\%llll. I fbj. Jr.m. homtmm mr,ult (XXI, I' il ///y.

/ r* - ! int •
lodiiqnidietidicvnlTJem•

/ (, ( tthov;
>' Nui'
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17
«(
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autrui
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i
:

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«lixit ris Utique
:

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numquam le•

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et laet<n-
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ii*> r>jç mu, .ihiit foras extra ci vit. te m in H<'thaniam :

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Et videns
mû Qêva e1 niiiil iuvénit
in ea nim Folk tautum. .t ,it illi Non-
v.-nit
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& 00» yivtpw ju.iui ex te fructus tiasc;ttiir in semp

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SfffiC&l Bf( •

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"'&'. , ;
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iâdvVSÇ '"' ithu'itiiaav,
nuni.
J "

céote•
Kt
Va art'farta
viiii'iitcs (liscipuli.

: Quomodo
rst rontinuo licûlnea.

contiiiuo irait?
rnirâti sunt,
** H••-
di-

&,> / -
21 wStàiç' •péndene aatem Jeens, lit bi• : Ajbmb

'
xai dico vobis, si hatméritis fidem, non

^/&, &.
,
. «
"
: i]r
iKisitavcritis,
ciétis,
Toile, etjactate in mai•••,
sed et
non solum de ficUluM
si monti huit
tiet.
dix• ritis.

OtWUàne
fa-

'& , /', -
nia (]u;ecumi|u•' petiéritîfl in

tv credéntes, accipiétie.
23 ro riiin vcuissct iu tcmplum. .icces-
I.l

;',&, » -
99 //-- xai ad eum docénten, principe• sa-
s» iront
/]}.:>

lt' ' oerdotam et seniorcs p»'»puli, dioénttM :

xai In (|ua potestàtc hœc facis? Et qui


24 dédit hanc potestàtem ' - Eteapondens
Jésus dixit eis [nterrogAbo

,& ;' '


: r<

unum sermonem quem : si dixéritifl mihi.

, ira,
J " et ego vobis dicam in qna poteatite hno

,&;'* ''
2; '
fàcio. Baptismus Joannis onde erat? e

-
&?.* .,-
cœlo, an ex hominibne? A.1 illi co
* :<>:
êè
,/;///. bant intersi•, dicéntes -' Si dizérioMS,
e cœlo, dicet nobia Qoareergo non ere- :
:

' aatem dixérimns, es h<'-


didisiis illi? Si

/, "7
minibus, timémafl turliam onUM enim
babéltani Jo.innfin Bicnt prophétaM.
:

n I !

"
/ hj /,
n^pondéntes Jesu, dixérunt Nescimue. :

. j /.ni .'';«" '7<


ry
>
*'' Ait illis et ips»' Nec ego dico vobis in :

^
cpia jiotcst.it• io.

9':
&
^
58 31 M iiiît âoxi i /> toç //• 1 » «hiid autem vobis vidétnr? Homo
•,
1

,
' quidam babébat duos
/.\ a. -édene •

.•
-, m'^ti: a '/.nu mu .
ad [uimum. «lixit l'ili. vade hodie, ope- :

**) ftaW râre in vinêa mea. M 111•• aatem reepon-


30 iNolo. l'ostra autrui, pirnitrii-
'«''V•^*• ^«t : " denfl ait :

tia motus, àbiit. iu ad


MBDT*: nfmi. nBT: txarayayù.

,*
18-

: ..
13
KBC1
» .-
!

IQ kBBLT Dj •
* GKSTe: SB. Le comnwnceinent de ce veraet est mit
dans i' rtet preaédcni.
.

Matthieu, XXI, 17-30. 99


111. Dernier* jour» < \ Yl- \ Y VIII). — i* (bj. Jémum et *e* ennemi* (XXI, iS-XXIIIJ.

vous ce que disent ceux-ci ? » Jésus que les Gentils eux-mêmes pouvaient y pénétrer,
tandis (ju'il leur était défendu sous peine de mort
leur répondit « Oui. N'avez-vous :
de pénétrer dans la cour d'Israël. Le parvis des
jamais lu C'est de la bouche des :
Gentils était plus étendu a l'est et surtout au sud
qu'au nord et qu'à l'ouest, parce que le naos n'é-
enfants et de ceux qui sont à la ma- tait pas au milieu de la plateforme du mont Mo

melle, que vous avez tiré la louange rue, mais au nord-ouest. Le parvis îles Gentils
,7 Mim H était fermé au levant par le portique de Salomon
la plus parfaite;' » Et, les ayant ;, et au midi par le portique royal qui était beau- ,•
1!>;

quittés, il s'en alla hors de la ville -^*™•,'"•,,, *• coup plus large que celui de" Salomon. L'un et 1

l'autre étaient magnifiques; ils étaient formés de


à Béthanie et s'y arrêta. Mat. »o," colonnes monolithes de marbre blanc de douze i.

18
Le lendemain matin, comme il »—! *; à treize mètres de haut. C'est sous ces portiques
que se sont passées une partie des scènes racon-
revenait à la ville, il eut faim. ,!> Otmium tées par les Évangiles et en particulier celle des
apercevant un figuier près du che- vendeurs du temple. —
Les tables des changeurs.
'....
r . I. uc . 13, 6. • Ces usages se sont perpétués à Jérusalem, où,
min, il s en approcha; et y trou- e»_i7,î4. dans les rues voisines du bazar, les changeurs
vant rien que des feuilles, il lui dit : ^,106,34 '
6 5'
Î6 ;
sont assis devant de petites tables chargées de
diverses espèces de monnaie > J. H. Miction).
Oue jamais fruit ne naisse de toi 17-19. Jésus rentre à Jérusalem: figuier maudit.
désormais ». Et à l'instant le figuier Comparer avec More, . 1-2-1;
17. Béthanie, aujourd'hui el-Azariyeh ou Laza-
sécha. 20 Ce qu'ayant vu, les disci- rieh, si célèbre par les récits de l'Evangile, est
ples s'étonnèrent, disant : Comment maintenant un pauvre petit village d'une ving-
taine de familles. Elevé sur la pente orientale du
a-t-ilséché sur-le-champ? » 2< Alors, **£."' 631 '

mont des Oliviers, il est proche de l'endroit oii


Jésus prenant la parole, leur dit : ^j/•; •
la route de Jérusalem à Jéricho commence à des-
cendre avec rapidité vers la vallée du Jourdain.
« En vérité, je vous dis Si vous avez a*, u, m. :
On y montre le site traditionnel de la maison et
de la foi et que vous n"hésitiez point, du tombeau de Lazare, ainsi que de la maison de
Simon le lépreux.
non seulement vous ferez comme 19-22. Le figuier desséché. Comparer avec Marc,
j'ai fait au figuier, mais même, si XI, 20-26.
19. Et à l'instant le figuier sécha. « C'est une
vous dites à cette montagne Lève- :
parabole de choses, semblable à celle de paroles
toi et te jette dans la mer, cela se qu'on trouve en saint Luc, xm, 6. U ne faut
fera. — Et tout ce que vous deman- ju^iV/k
donc point demander ce qu'avait fait ce figuier,
ni ce qu'il avait mérité car qui ne sait qu'un
:

derez dans la prière avec foi, vous arbre ne mérite rien? ni regarder cette malédic-
tion du Sauveur par rapport au figuier, qui n'é-
l'obtiendrez ». tait que la matière de la parabole. Il faut voir ce
23
Or, comme il vint dans le temple, ** F 3 . 1 l

y qu'il représentait, c'est-à-dire la créature raison-


nable qui doit toujours des fruits à son créateur,
les princes des prêtres et les anciens »
"' en quelque temps qu'il lui en demande; et lors-
du peuple s'approchèrent de lui, tan- '££.*>' qu'il ne trouve que des feuilles, un dehors appa-
3 rent, et rien de solide, il la maudit. Jésus Christ
dis qu'il enseignait, et dirent : « Par /£?ï*\ i continua son voyage et revint à Béthanie, selon
quelle autorité faites- vous ces cho- *** ;•, sa coutume, et la matinée d'après, ses disciples
s'arrêtèrent au figuier, qu'ils trouvèrent desséché
ses r ht qui vous a donne ce pou- depuis la racine; et Pierre dit au Sauveur Maî-
J°»-'. M
:

voir? » 2i Jésus répondant, leur dit :



tre, le figuier que vous avez maudit est séché. Jé-
sus-Christ ne voulait pas sortir de ce monde sans
« Je vous ferai, moi aussi, une de-
faire voir les effets sensibles de sa malédiction,
mande si vous y répondez, je vous
; voulant faire sentir ce qu'elle pouvait; mais par
dirai par quelle autorité je fais ces un effet admirable de sa bonté, il frappe l'arbre
et épargne l'homme. Ainsi quand il voulut faire
choses. 2i Le baptême de Jean, d'où Mat ,. sentir combien les démons étaient malfaisants, et
allait leur puissance, lorsqu'il leur lâ-
était-il? du ciel ou des hommes? » uSk*ii,»• jusqu'où
chait la main, il le paraître sur un troupeau de fit
Mais eux pensaient en eux-mêmes, pourceaux que les démons précipitèrent dans la
disant « 26 Si nous répondons Du Mat. m, mer (Matthieu, vm, 32). Qu'il est bon et qu'il a de
(Bossuet). — Il faut
: : s.
la peine à frapper l'homme! »

ciel, il nous dira Pourquoi donc d'ailleurs remarquer que Notre-Seigneur pouvait
:

s'étonner, en Palestine, de ne pas trouver de fi-


n'y avez-vous pas cru? Et si nous
gues sur un figuier, quoique ce ne fut pas le
répondons Des hommes, nous avons : temps ordinaire des figues [Marc, xi. 13\ parce
qu'en Palestine les figuiers ont des fruits à peu
à craindre le peuple » tous en effet ;
près toute l'année (voir Luc, nu, 6). Josèphe dit
tenaient Jean pour prophète. 27 Ainsi, Marc. 11,33. qu'on cueillait des figues sur les figuiers des
1 . . . ,.
.
' Luc. ÎO, 7.
bords du lac de Génésareth pendant dix mois de
repondant a Jésus, ils dirent: « ÏNous p*. n\u,
l'année. Souvent, surtout sur les vieux arbres, il
s*p " 7'
ne savons ». Et Jésus aussi leur ré- y a des figues qui ne sont pas encore mures
pondit « Ni moi non plus je ne vous
:
quand les feuilles tombent et que la végétation
s'arrête; elles ne se détachent point des bran-
dirai par quelle autorité je fais ces ches, mais y restent suspendues pendant tout
i'hiver et deviennent bonnes à manger quand la
choses.
végétation recommence au printemps. Notre-Sei-
28
» Mais que vous en semble? Un iJvhîeaoi gneur pouvait donc trouver encore des fruits sur
homme avait deux fils; sapprochant j™ u6ey9 l'arbre aux environs de Pâques. Les figuiers étaient
nombreux autrefois sur le mont des Oliviers et
du premier,
.. r il
...
lui dit :
...
Mon fils. va-"«».
. ;.
33, 15.
4, «.
il y en a encore quelques-uns aujourd'hui.

23 27. « Par quelle autorité ». Comparer avec


. .

ten aujourd hui travailler a ma vi-


Marc, xi, 27-33; Lue, xx, 1-8.
gne. 29 Celui-ci répondant,
r dit Je Job,îi, 1«. : 23. Les princes des prêtres, les chefs des vingt-
, Jcr 3)i 19.
ne veux pas. Mais après, touche de Mat. 7.21.
. . , » .
quatre familles sacerdotales. —
Les anciens du
peuple, les membres du Sanhédrin.
3"
repentir, il y alla. Sapprochant *ui.ït' 28-32. Les deux fils. Trait propre à S. Matthieu.
400 Matthœus, XXI, 31-45.
III. I Itima «Irnu |\\l- XWIIIl. — f fb>. Jr.„. hn.trm arguit (XXI, 1*. XXIII,.

('
/
/.•><:>;

kwhIç;
/
I :

*0
y.i'l M -
àno- alterum. di\il
dens. ;iit :

ex duobusfecit voluntatem patris


similiti-r.

Ko, domine, etn<»n


At ill•

i\

? Diconl

'.
'
• : l'rimus. Dicit Jésus : Amen dlOO
*'; <•

'
vobis, quia pu!>li. ,.m »-t meretricai
«<
;

3a
cèdent vos in regnum Dei. 32 Venit enim
m' ;
ad vos Joénae• in ria justiti.t• .-t noi
/

& ,,. ,-
..
lidistis ci puhli. autcni et
,';.• (f.i'n'r ni
• : .nii iu«r•. !

credidérunt t-i : vos autcm vi<!

pœniténtiam habuistis

,
jiustoa. ut crede-


33
rétis ei.
33
Aliam paràbolam

, .
//
audit. .
Homo
-
1

/ xai paterfamilias, qui plantuvit vin. ai

ot:':t,y.:. < '» . xai sepem circumdedit ei, et fodit in ea |6r-

, " -
., ,
;
xui
^', xai 34
cular. et edificânl turrim.
auri. <>!i-.< tprregreproféctusesl.
autem tempus fructuum ppropinquâe-
.-t 1.


Cum

.
»,
«'
&.,
.
'
35

36
set, misit serves suos ad agricoles,
acciperent fructus ejus.
apprehénsis servis eju^. àliau
nuit, alium occidérunt. aliurn ven»
davérunt. 3C
Iterum misit àlios m
35
Kt agri.
al

' . '\
,'
xai

;
37 plures prioribus. et fecérunt illis simi-
liter. 37Novissime autem misit ad eos
. 38
\<>•

filium suum, dicens Yerebuntur filium


meuin. 3,< ApnC..l.t• autrm vidéntea
:

.,
êtVTS,
}]\

; ,, ;- ; "
*°)
'
39

&]
/iomi lium. dizéronl intra se
venite,
bereditâtem
eum
runt. 40
occidamus eum.
ejus.
ejecérunt extra vineam, et
Cum
ergo vénerit dominai \
quid fâciet agn'colis illis v ' Aiunt illi
V)
: Hic
et
Et apprehéneain
est
habébimus

o.
barea,

;
, &&
:

Malos maie perdet et vineam sua m :

m
'$ -
''
u'i
41

/'
êçmfiatfav
otvTmv. bit aliis agricolis. qui reddant ei fructum

temporibus sui^-.
** Dicit illis J.>mis Xuniquam leg
:

,
\:

;
xui
*3

' , &-
inScripturis

ânguliy A Domino
:

runt adifu-àntos. hio factus est in caput


Lépidem ijurm reprol

factum est istud. et


M

. -' '
rcu

" Kui ba
/ »/ '
i">
roi:

'
Xi&op rov-
,
est mirébile in (>cn\\^ oostris.
vobis, quia auferétur a vobis
et dàbitur
* x
genti faciénti
Et qui cecideril eaper lépidem istum.
regnum
fructum
[deo dico

ojus
Dei

à confringétur : eaper qaem rero ceoiderit,

/».
31• 1!)*
: h
nHDI.TM: ../..".«.
38.
*»tW.33.
il.
1.

MBDET:
1 ^.
•* .
Al:,
.•
€- conteret eum.
I t .uni andiesenl principe• m
Mhfa. 44. [L]T• (KBCXf)• 45• t<V: ri. AV, i, 41. Lr fruit en so» lempt <

'Au. Se. fruits en leur »• MMqM


Matthieu, XXI, 31-45. 101

tll. Derniers jour• (\\l- Y.YVIII). —1 ( bj. Jémum et me» ennemi» CXXI, 12-XXMMIj.

ensuite de l'autre, il dit de même. Et


celui-ci répondant dit J'y vais, sei- :

rieur, et n'y alla point. 3 Lequel Jf£ï:li. '

f
es deux a fait la volonté du père ? » *[
Ils lui dirent • Le premier ». Jésus «*.*«.
:

leur répliqua « En vérité je vous


:

dis que les publicains et les femmes


de mauvaise vie vous précéderont
"

dans le royaume de Dieu. 3 2 Car M ^ 31 6 .- .

Jean est venu à vous dans la voie de ^.'3, u.


la justice et vous n'avez pas cru en
lui: mais les publicains et les femmes
de mauvaise vie ont cru en lui; et
vous, ayant vu cela, vous n'avez pas
même eu de repentir ensuite, de
manière, à croire en lui.
33
» Ecoutez une autre parabole tt«îi :
33-46. Les locataires de la vigne. Comparer avec
Il y avait un homme, père de famille, ,,,?!?, ,, Marc, xii, M2; Luc, xx, 9-19.

qui planta une vigne et l'entoura d'une


haie, y creusa un pressoir, et bâtit une
) £,
^.
£
33. Y creusa un pressoir. Les pressoirs étaient
des cuves souterraines où l'on conservait le vin
sur ses lies jusqu'à ce qu'on le mit dans des cru-
tour il la loua ensuite à des vig-ne- Ps *%»•
:
Mat Ï5, 14.
-
ches ou dans des outres. —
On trouve encore au-
_ » a•» •ji'y-v
rons. et partit pour un voyage. ^ Or,
3

lorsque le temps des fruits approcha, jer. 1


5> 4 « .

7.
.
jourd'hui en Palestine, spécialement dans le sud,
d'anciens pressoirs qui ont été creusés ou taillés
Hrtr•"» 37 dans le roc. Voir un pressoir de Palestine taillé
il envoya ses serviteurs aux vigne-

dans le roc, t. II. p. 169. —Et bâtit une tour. «L'ha-


rons. pour en recevoir les fruits. bitude de construire des tours pour protéger, prin-
33 cipalement à l'époque de la récolte, les enclos
Mais les vignerons s'étant saisis de Mat. 2s,
-

23, 34, 37. qu'elles dominent, remonte en PalesUne à la plus


ses serviteurs déchirèrent l'un de Act. 7, 52. haute antiquité. [Encore aujourd'hui], au centre
coups, tuèrent l'autre et en lapidè- de la plupart des jardins que délimitent de pe-
rent un autre. 3ti II envoya encore Mat. 21, 4. tits murs en pierres sèches, on remarque des
Deut. 31, 27. tours de garde de forme ronde, et dont plusieurs
d'autres serviteurs en plus grand
sont peut-être très anciennes. Elles servent à pro-
nombre que les premiers, et ils leur téger la récolte contre les déprédations des vo-
firent pareillement. 37
En dernier lieu He br. 1, 1.
leurs et les dévastations des bétes fauves, prin-
illeur envoya son fils, disant Ils cipalement des chacals •. (V. Guérin. Judée, I.

*
:
125).
auront du respect pour mon fils.
35. Déchirèrent... C'est le vrai sens du texte;
38
Mais les vignerons voyant le fils s; car le mut employé par la Vulgate signifie faire
17,1.
dirent en eux-mêmes
Celui-ci est Jon. 7, : 1 ;
tomber, couper, trancher, tailler en pièces; et
l'héritier; venez, tuons-le, et nous icô;.V,s. celui du grec, écorcher, arracher, enlever la peau
(Glaire).— Ces paroles avaient eu leur réalisation
aurons son héritage. 39 Et après *••«.» dans les traitements que subirent les prophètes.
l'avoir pris, ils le jetèrent hors de la &*r?i£u Isaie fut scié par ordre de Manassé, Jérémie ra-
vigne, et le tuèrent. ^° Lors donc que U53 7 ' ' pide par ses compatriotes en Egypte, Ézéchiel rais
également à mort par les siens, enfin Jean Bap-
viendra le maître de la vigne, que
tiste venait d'avoir la tête tranchée par Hérode.
fera-t-il à ces vignerons? » ;i Ils lui Sap. 7, 2. 37. Son fils représente le Sauveur lui-même,
Job, 34, 24.
répondirent « II fera mourir miséra- Pi. 1, 3^.
: Fils de Dieu. Voir plus loin la note sur xxiv, M.
39. Ils le jetèrent hors de la vigne, déjà Jésus
blement ces misérables, et il louera
avait été excommunié par ses ennemis; ce qui
sa vigne à d'autres vignerons qui lui équivalait à une sentence de mort.
en rendront le fruit en son temps ».
;2
Jésus leur demanda Lapis n•-
N'avez- : .
|iiulialu>, 42. La pierrerejetée par eux. Voir Psaume cxvn,
vous jamais lu dans les Écritures :
Act.
la. M,
4, 1 1.
16.
22-23. — Un sommet d'angle, dans les édifices
La pierre rejetée par ceux qui bâtis- 1 Pet, 2, 7. c'est pierre plus considérable qui, placée a
la

saient, est devenue un sommet d'an- îws, l'angle, relie les autres pierres et fait la solidité
M" I; de la construction.
gle. Ceci est l'œuvre du Seigneur et S ,Y
admirable à nos yeux ? 43 C'est j£ \3 '*£
elle est ,•
43. Le royaume de Dieu. Voir plus haut la note
pourquoi je vous dis que le royaume Is *** - sur îu, 2.
de Dieu vous sera ôté, et qu'il sera u u s>

donné à un peuple qui en produira les £ om


; Vf:
Uan. 2, 34,44
•, ?
1•

truits.
/~>
"
• • •

Celui qui tombera sur cette


pierre, se brisera: et celui sur qui
elle tombera, elle l'écrasera ».
io
Or, lorsque les princes des prê- Hontes
It• -il
1 1 1 \

ÎOÎ Matthaeus, XXI, 46 — XXII, 16.


1 1 . 11 Ira» Jc»n < \ \ \ \ % 1 1 ,. I ( m ). Jr.m. ho.tr. arguit (XXI, tt- XXIII j.

> clôtura phariv;i-i paràbolas ejus.


-
-t

Ttnù Kai iiov*Tunt <


1
1« >• 1 de i[>M> diceret. I
|

.
(juiiTintesi-iimtenére, limuérunt tut
<'rj </ >,
q
/'/.
quODÎftm siiut prophétam eum liabébant.
/
X.1K.II. '
El reeponcl• us Jésus, dixit
. [tommio peiébolts eis. dicens - Simiie :

factum est regnum cœlorara bomin


,• VK'/ '
/. j
qui freit nûptias filio suo. :i
Va ini^ii -
'/
/ /. / 1 :
vos siins vucarc iuvit.il••> ad nuplia^. ••(
1

-' y,u .
'
/ nolébaiit Vfliilr. Itfi-Hin llilsit ;ili..s 8€-
' vos, dicens : Dicite invilàti
nlç iù •Jium mcum par.t im-i et altilia
M imitt'iUr. M XttVQOi uni yj/À j(t (JtTlOTU T£-
occisa sunt, et omnia parâta : v.nil•• a<i
:>iiii>i' -/" ii'iii' 'iiniiui. A:ii(- :!;
nuptia^.

": autem neglexérunt


5
llli et abiérunl
O/ 0{ UUêktjOtKfTSÇ (' //..\ < h: )
:

xôv lotoi' (îyodfy uç "V iuno• .ilius in villam suain. alitti vcro ad nego-
jftm mthoS' •« A ta ni MoeînyoM /.•-, tiationeni suain :
'
réliqui vcro tcuut-niiit
rotJç *'» r en "i
<
vfioiouv xai mtmTmtHtv, mtvos ejus, et contuméliifl afféctos
i>
'.•
cV/u.'//,, /.ai .'-
dérunt. :
1•\ autein eum audisset, irâtus
t//aç T« OTQUTti nui *, tuini li.im/.n)! tOVÇ
l'i'imy ;'i: -
isi r\ misais exercitibue suis, pérdidit

',
:/.:/> '!;. y. n.i lit TtoXlV
:

-/: . liomicidas illos. <t <ivi t ;i t <-m illt'irum su.

8
To'rf
;, roîf cWAoiç

' oéndit.
8
Tune ait servis sais : SuptisQ (raidem

,
oi
par.it.f sunt . sed <[Ut invitât! rr;iiil

-.
'•l'y. nOCCV ùzim. ' TIoQSVSO&t Ol'y *n/ ltt(
f^/tio'rfovç xai uv faérant digni. ' fteergo ad éxitot rjérun
"/.' /,' -iriau-. U> et quoseûmqur inrenéritis, roeâte ad nuj)
« Ki'.i izt'/.'flii-
.•(',-

-tn -1 oâovz, oit/ya- tia->.


,0
Et egréssî ser\ ejus m via>. riiii-
tdwveç <">"i,- svçw, ; y.ai
gregavérunt omnrs quos invencrunt.
,'. KM ;~3"

^-,,
:. i
" malos et bonos et implétaB sunt nûptias :

; &&.
u> K.y.i
r);

_, ,•/\
.
//;/"" .'/(«.,./(/>' ' discumbéntium.
H Intr.ivit autfin re\ ut vidérel di-
aràviâtt veUtov. "JEoJ .•;.•?
ui'ny' wâs, •/""
,3
béntes, el vidit ibi hominem non vestitam

&
veste nuptiali. '-'
Ktait illi Amice, qu• :

âtaxavou'
l'i'im xai /f-î'j":. lyjar: m'nlr. y.o.t
modo hue intr.isti non habfiis vestein niij)-
iz">i:nt>)' S/.:î tiàlem? Al ille obinutuit. ,:; Tune dixit

', Wv
<> xai Sovyuoc Sâôv- rex ministris Ligàtis m.iuilms et pédiboe :

Ilo'ù.r ii/_iyi,i A: ejus, mittitt' eum in lénebras exteriores :

ibi erit lîetus et stridnr déntium. Molli ' '

*• ni'iji - ,7. / ,
-.• n/
,
mn- iiiiin BOHl vnc.iti. paoci vcro elécti.
\ov : /.u.ini•. i'.'hdç at?ro j• navtâêtoatotv '•
abeuntes pharisa*!, coneiliam
'l'une
.•')
/.
" ;
< '" '' •

/./.' /• ci /ç7 TOVÇ


,•'- iniéranl ut râpèrent
eana in sennone.
tir '19 .

1 '•
Va mittunl ei diseipulos BOOi cam ll<-
;' .Jiàaoxiù.: .
//'//.•-; ''>,<^
h "/./''//« oïda- rodianis. dieént' >

-.
y.n'i OOOi
'i/,'/,-. / ni m'A; ,
verax M, et vi.uu I)ei in verilàte di

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est tibi

/
eura de âlii]tio

tmpt. Grec
: non enin
xi;i

: •
t

l'un
Matthieu, XXI, 46 — XXII, 16. 103
III. Derniers jour» < Y Yl - Y Y VIII >. 1 (b). JéeUM et me* ennemi* (XXI, 19- XXIII).

très et les pharisiens eurent entendu J"^"'


ses paraboles, ils comprirent que Marc, u, »
16
C'était deux qu'il parlait. Et cher- &$,?
chanta se saisir de lui, ils craigni- Act.4, îl.
rent le peuple, parce qu'il le regar-
dait comme un prophète.
XXII. Ru
Jésus reprenant, leur vocal afl
' xxii. in. La parabole des invités aux noces
uplias. est propre à saint Matthieu.
parla de nouveau en paraboles, di- MaL II, Sf> ;

sant 2 « Le royaume des cieux estsem- Luc.13.14,3. 16.


^
:

blable à un roi qui fit les noces de son s il',


3. Il envoya ses serviteurs. C'est la coutume en
fils.
3
Or il envoya ses serviteurs appe- joiT's!' *<>. Orient, après la première invitation, de faire pré-
•-. :. :
1er les conviés aux noces mais ils ne : venir ses convives quelques instants avant le re-
Mat. 9, 15 ;

voulurent point venir. * Il envoya en- li, 1.


pas.
Ap. 19.9.
core d'autres serviteurs, disant: Di- S Cor. 11, î.
tes aux conviés Voilà que j'ai pré- Mat.
:
21. 36.
Pror. 9, I.
paré mon festin, mes bœufs et les 7ï, 6
18,8.
. ;

animaux engraissés ont été tués; Ptot. 9, 5.


tout est prêt, venez aux noces.
5 » Mais ils n'en tinrent compte, et io*i«au

ils s en allèrent. 1 un a sa maison jo». "*, 43


Jer 5 4 6 13 •

des champs, et l'autre à son négoce. • ; •

,;
Les autres se saisirent des servi- Hat. «, 3s ;

n 3t
teurs, et après les avoir outragés, ils
'

les tuèrent.
'
Or lorsque le roi l'eut Mat.î3,38. 7. Brûla leur ville; c'était le sort réservé à
1
appris, il en fut irrité; et ayant en- San. ';»! cette époque à tontes les cités conquises.
'
voyé ses armées, il extermina ces Ia -
'•

meurtriers et brûla leur ville.


8 » Alors il dit à ses serviteurs : Les
pi'"^,,
noces ont été préparées,r mais ceux is. 4.
. . Act- 13, 46. . .

qui avaient ete convies, en ont Ap.3, n.


9. Tous ceux- que vous trouverez: image de la
pas été dignes. Allez donc dans les Mat 10, 13•,
vocation des gentils à la foi dont les Juifs se sont
carrefours, et tous ceux que vous a<*. '13,16. rendus indignes par leur ingratitude.
2
trouverez, appelez-les aux noces. Matl's, 'i9.

10 dispersés
Et ses serviteurs s'étant Hat. w. «t.
sur les chemins, rassemblèrent tous
ceux qu'ils trouvèrent, bons et mau- 11. La robe nuptiale. C'est partout la coutume
vais, et la salle des noces fut remplie que les invités aux noces se revêtent d'habits de
de convives. fête. Peut-être y a-t-il aussi une allusion à une
11 » Or le roi entra pour voir ceux V«ati« coutume orientale, en vertu de laquelle les rois
nuptial!•»•
et les princes envoient à ceux qu'ils appellent à
qui étaient à table, et il aperçut un Colos. 3. lî, leur table une robe dont ils doivent se couvrir
homme qui n'était point revêtu de la Eph.14, 4,15.2Ï. pour prendre part au festin.
robe nuptiale. V2 II lui dit Mon ami, : 3£
13. Les ténèbres extérieures. Voir plus haut la
sur vin, lï.
comment es-tu entré ici sans avoir la o^iVsi. note 14. Car beaucoup sont appelés... Ces paroles
robe nuptiale? Et celui-ci resta muet. a*£«£ sont la conclusion naturelle de la parabole, d'à
,3
Alors le roi dit à ses serviteurs w
M) près laquelle ceux qui avaient été invités d'abord
:

Liez-lui les pieds et les mains et je- "à" Vf m30 au festin des noces ne s'y rendirent pas. '

15-Mi Les hérodiens et l'impôt. Comparer avec


tez-le dans les ténèbres extérieures j^**• }»• Marc, xii, 13-17; Luc, xx, »*>.
;

là sera le pleur et le grincement de 16. Les hérodiens ou partisans des Hérodes

dents. Car beaucoup sont appelés, »»-». «• étaient probablement un parti surtout politique,
1 ;

qui considérait la famille d'Hérode comme le


maispeu élus ».
45 De ceoeu meilleur appui des Juifs contre l'absorption totale
Alors les pharisiens s'en allant, «olveodo. de leur pays dans l'empire romain, mais qui cher-
se concertèrent pour le surprendre chait en même temps à établir une sorte de coni
dans ses paroles. 46 Ils envoyèrent &*«?» promis entre le judaïsme et le paganisme, et avait
par suite peu de zèle pour l'observation de la loi.
donc leurs disciples avec des héro- De sorte que, de quelque manière que le Sauveur
diens, disant: « Maître, nous savons ^; 3%?' répondit, il ne pouvait manquer d'être accusé par
que vous êtes vrai, que vous ensei- f„u. io, s. l'un ou l'autre parti. Mais il sut éluder leur de

gnez la voie de Dieu dans la vérité. ^T;, 3 ^4 mande et éviter ainsi le piège qu'ils lui tendaient.
— La face des hommes; c'est-à-dire leur qualiU-,
et que vous n'avez égard à qui que leur condition. Le sens de ce passage est que le
ce soit car voug ne considérez point
; Sauveur ne faisait acception de personne.
104 Matthaeus, XXII, 17-38.
III. I In. .. Jr.u \\- \\*lll). — (bj. J*mmm Mo.tr. mrmmit fXXI, it-XXIII,

17
fini <nv /jm'i
. h. (,.i(t../. \
,
1 1

-<
0*
; '
H
' , réspicis
nobie ([nid
( '.a-sari, an non'f

peraODam hominum
censum tihi vi<iétur. lîcet
Cogrùta autem Jésus
:
,:
die

Quid me lent

'
l9
7 buà nequitia eorom, ait

.
ntiai; pei
/i«i.•'


:

liypôcrita•? ,v Osti-ndite niilii numisma

*
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"° Kui census. At illi obiulémiit ei denÂriom.
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1

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Deo. a2 Et audiéntes tniràti Bunuel relicto

(,& eo abimint.

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Zuôâoixuïtu,
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2 '
XfyownÇ
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23

;.
In illo die accessérunt
i, qui dicunt non esse resurre
etinterrogavérant eum,* 4 dioénl
:

Magister, Moysesdixit Si (juis im.rtuus :


ad eum sail-

' ^,,
fiierit non habens filium. ut ducat frater
xai
2 (jus uxurem illius, et suscita fra-
tri suo. a5 Erant autem apud nos septem
xai uxore ducta, defurx -
fratres et primus,

'
:

- '
xai ;< tus est : et non babens semen. reliquit

.
«y /.•
- 2C

& .. * ; -
uxorem suant fiatri suo. Sinulitt-r se-

, ? . ^" ** xui ê xai


cundus, et tértius, usijue ad Béptimom.

& ,''•
27
Novissime autem omnium etmulierde-
2
xai funcla est. 28 In resurrectione ergo cujus
erit de septem uxor? omnes enini btJrâé-
runt HO,
&, 29

&. 30
6 29 Respondens autrui Jetât,
Krrâtis, nesciéntes Scripturas no.jue vir-
tutemDei. 3 "Iu n-surn-ctinm- «-niin ne(|ue
ait illi* :

& ,'
m'nuuy . 3|
nubent, neque nubéntur sed erant BÎcnt
ângeli Dei in eœlo. 3 ' De resurnvtione
:

& &, autem mortuùrum non legistil quod du -

& ;.
32
TSjfW tum est a Deo dicénte vobis 32 Ego : suiu
9~
&
,
xai xai
Deus Abraham, et Deus Isaac, et
-
,
,
I

^ ":
& .
<>
Jacob? Non est Deus mortnonu
33
véntium. M l'.t endiéntM lorbe), uiiial.au-
tur in doctrina cjus.
34 < <- :u Phari.sa'-i autrui audiéntes qQO

,
,
jù ui'i". 35
xot

"/
' <;
xui 3 /di~
léntinm imposuisset saddu
utrunt in unum
3:
onve-
et interrogàvil ewn

unus ex eielegifl doctor, tenteni »-uin


:
'

| /
noia /11 iu^n'/. 6
Magister. qnodeetmendntam magnnro
«
:'

37 n/mc
/
in lege v:,: Ait illi Jésus D dures I>..mi- :

xui "> n
3"
1
tn\

/
h
xui - //

xai -
num Deum
tota anima tua, el
tuuin ex l

in tota
primum mandé-
t"/i« (><>. s
Hoc etl maximum, et

17. : «™ (Ni'' \
)" (a. Kyti)

ovr. 30. .: Kl ;
il

>
- " -' .'

.. âi*C)
17* *.
35. I.T•»• À/r"

logea pour
GKSI.Te

'
« kBOLT:

1 interroge•
1;| 1.11• «ill. unt el diMJU •.
Matthieu, XXII, 17-38. 10«
111. Uerniere jours <.V\I- \\% III).— J° (b). Jémum et me» ennemi» (XXI, 19-XXlii).

,7 ivut. i. îr. 17. A César. Le César alors régnant était Tibère.


la face des hommes. Dites-nous », , 3.
Voir Lue, 111. I.
donc ce qui vous en semble : Est-il
permis de payer le tribut à César,
ou non? » 48 Mais Jésus, leur ma- *«. , ...

liceconnue, dit « Hypocrites pour-


quoi me tentez- vous ?
,9
:

Montrez-
^^ 19. Un denier. A cette époque le denier valait
environ fr. 78 cent. Voir la note 2 et les figures
moi la monnaie du tribut ». Et eux 13 et 14 à la lin du t. VI. p. 903.
-"
lui présentèrent un denier. Jésus 21. De César. Tout en gardant leurs aspirations
a l'indépendance nationale, les Juifs n'en avaient
leur demanda « De qui est
: cette
pas moins accepté la domination romaine, et ils
imasre et cette inscription? »
2I
Ils u™». «. i* jouissaient volontiers des privilège» qu'elle leur
valait. Par égard pour la religion, les procura-
lui repondirent « De César ». Alors Lac. 3,1.
:
teurs se contentaient de graver sur la monnaie,
il leur répliqua « Rendez donc à
: le nom ou réfugie de l'empereur sans aucun em-
blème idolàtrique.
César ce qui est à César, et à Dieu
qui est à Dieu -- Ce qu'ayant wg^i* ».
ce ».

entendu, ils furent saisis d'admira- im. ,.


tion, et le laissant, ils s'en allèrent.
23 Ce jour-là. vinrent à lui les Seplem
fralruin
sadducéens. qui disent qu'il n'y a
point
r .«•
de résurrection, et ils Tinter- Mare. u, is.
rogerent, -' disant
il a, -»r. Luc. , T7.
Maître, Moïse a*.», s,
:
..
Monnaie de bronze circulant en Palestine et portant le nom de
César Y. 21).
a dit Si quelqu'un meurt n'ayant j*^• j* ^
:

pas d'enfant, que son frère épouse u»'n« 23-33. Les sadducéens et la résurrection. Com-
parer avec Marc, xii, 18-27; Luc, xx, 27-40.
sa femme et suscite des enfants à 23. Les sadducéens. Secte fort importante qui ne
son frère. 25 Or il y avait parmi nous jo*. 4,is. croyait qu'à la vie présente, ne reconnaissait
le premier ayant pris
omime divins que les livres de Moïse, ses parti-
sept frères :
sans étaient en général fort riches, et investis de
une femme, mourut, et n'ayant point hautes dignités, même religieuses. Leur morale
ne différait guère de celle d'Épicure.
eu d'enfants, il a laissé sa femme à 2i. Moïse a dit... Voir Deutéronome, x\v, ?>-G. —
26 Pareillement le second U*.'«.m. Suscite des enfants à son frère. Le premier de ces
son frère.
enfants portait le nom du mari défunt.
et le troisième jusqu'au septième.
27 Enfin après eux tous la femme aussi
28 A la résurrection donc 28. Duquel des sept sera-t-elle la femme? Cette
est morte.
question avait pour but à la fois d'embarrasser
duquel des sept sera-t-elle la femme,
N'otre-Seigneur et de ridiculiser la croyance à la
puisque tous l'ont eue pour femme? » résurrection et par conséquent à l'immortalité de
M.ii.l in l'âme.
-J
Mais, répondant, Jésus leur re»uri**?c-
dit «
: Vous errez, ne comprenant lione.

ni les Écritures, ni la puissance s^-'^.i•^


30. Comme les anges, parce que les corps eux-
de Dieu. 30 Car à la résurrection „ mêmes participeront aux qualités des esprits.
les hommes ne prendront point de î<a,~ù,u :
***' u
femmes, ni les femmes de maris * ;

mais ils seront comme les anges


de Dieu dans le ciel. 3I Et tou-
chant la résurrection des morts, n'a-
vez-vous point lu la parole qui vous ex. 3, e.
32. Je suis le Dieu d'Abraham... Avec ces paroles
32 Je suis le H
a été dite par Dieu : £i.Y4 L* qui sont prises de l'Exode, Jésus Christ prouve ici
•.

résurrection des corps par l'immortalité de


Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac JJ*•'•* la l'àme, parce que, en effet, ces deux dogmes sont
et le Dieu de Jacob? Or Dieu n'est inséparables. L'âme étant immortelle doit néces-
point le Dieu des morts, mais des sairement être un jour réunie à son corps, pour
33 Et le peuple l'enten- y recevoir la récompense ou la punition qu'elle a
vivants ». méritée dans ce corps même, lorsqu'elle en était
dant, admirait sa doctrine. revêtue.
31 O.H..I 34-40. Le grand commandement. Comparer avec
Mais les pharisiens apprenant primuiii Marc, xii, 28-31.
qu'il avait réduit les sadducéens au maii(l:t-
llllll.
34. Le$ pharisien*... les sadducéens.Xoir plus haut
35 et l'un la note sur m. 7.
silence, s'assemblèrent; Ps. 106, 42. 35. Docteur de la loi. Voir plus haut la note sur
la. 66, 11.
d'eux, docteur de la loi, l'interro- 11,4.
3G « Maître, •*.&*
gea pour le tenter :

quel est le grand commandement de %££ ,î;


la loi? » 3f Jésus lui dit « Tu ai-*£:
$,£ cité 37. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu... Texte
de Deutéronome, vi, 5.
meras le Seigneur ton Dieu de tout |*?* {£•
ton cœur, de toute ton àme et de •.«,?
'

tout ton esprit. 3 * C'est là le premier Eph.3,'17.


km; Mattheeus, XXII, 39 — XXIII, 13.
III. I II••••» Jr.u |\\l WUIIl. - 1 <b,. Jr.u. iko.fr. nrguit (XXÈ, lt-XXIIl,.

"'
' xai '
avoir
/..
&
0 " umua.
. /.-
tiiin.

pendet,
41
In his
proptu
M
Sfcundiiiii ratem simile est lmi.
Diliges proxiimim timm, si< ut IfrfpOTHû
;
"

cl
Cong^regétis aatem pharisa is, Inter-
dm. luis iiiaii(J;itis un

ll
I rogée ras, dicens Quid :

tan \motov; ridétur de Chrifto? cujn• filiiu est?Di-


l3 -

*
, y/tyn ci
" cunt fi Daviil. Ait illis (^iiômodo ; ;

: :

/, iv xr'pto»'
ergo David in apiritu vocat eum Domi-
m num, diffus :
i;
J)i\it Domiima Dènino

/ -
'''! «»'

? / :î' uoi Suc


'
,, ., »

dOMQ ponam

meo:Sede adt-xtio m.is.

; potfç

g
wv
atfrot) fori; 4, JCai
< iuiiuicos tuos scabflluin |)fdum tu«>ruui
45
Si ergo David vocal eum Dominum.
''

]
. aV
loxçt&î >ut "i

'- .
quomodo
terat ei respondére
filius cjus est V 4e Kt
verbum :
nemo po-
aeqae ausus

/^
fuit quis(|uam ex illa die eum âmj)li

,
terrogâre.

.,
*
XI II.

,
3
> XXIII. Tune Jésus lointus est ad
turbas et ad discipulos suos, - dlCMtf
'

,
<> Super eathedram Môysi sedéruot scril)a-

'
;

xai ' ô'ou Omnia ergo (juaMi'imijuc

.
et phefteai. '

m /< iiïv xai secûn-


«lixrrint vobis, serv.it••. et facite :

(lum opéra vero eorum nolite


xai or -
&, .
'

&
</
dicunt enim. et non fâciunt. Alligant '

& .
xai xai tninll;
fiiim onera gr.ivia. «•1 imjiortabilia, et
fa-
'

&
imponunt in lu'nneros hominom digito

-
:

autem suo noluut aa movére. Omnia


" :<>•/<<.
'

»/ v't.uxi ripta et' , xai


li/.aiîrw-

.- vero opéra sua fàciunt ut ndeéntw ab


liominibus dilatant enim phylactéria :

,
sua, et magnifieant fiml)rias. Amant au-

.
1

( -
-
tem primos reeubitus incœnis, et primas

&:$•
7
f.itlii-dras in synagogis, et aalntationea
7

,.
xai
in ab hominibus rabbi.
foro, et vocâri
xai

'
8

&,. 8
Vos autem
enim magister vest» r omnea autem
unusest
>>
nolite vocâri rabbi
:
:

,
& Kt patrem nolite VOCftfe <J
fratres estis.

'
m'ijuvoïç.
Û 7i«rt(H<

&,
&, . ,0 '
j .
vobis super terram unus est enim Pater
vester, qui in cœlis est.
magistri
" min
quia magfeter veatef unusest.:
:

, &. l'.liristus. H (^ui majnr <st v«-striiin. fiit

,&
m

***\
:*
'. -
vcmuvotihjoëT

tuA
w ,
minuter veater. '- Qni autem s.• exalté-
verit,
verit, exaltàbitur.
,;1
hnmiliébitnr

Va• autrui vobis scribœ et pliai


: et qni ae humilii-

auïot,
oèçavtav " '

>
«»•'/ #»<
livpofrita•.
nun
quia flauditia regnuin oœlo-
ante homines : vos enim non in-

39-
*%Îuarai
.: !.,
n. / rrç.
.1
\>.
.* 40.
(ult.) .
kBDI.T:
»,
>>. Saonafoç. ti[K]LT[H]e*
ovfanoi. 10. Bl
\. \'

) .'•. - Nhl.l (*
I I I

(*

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* ',.
: \\.


, }) Si.
wni. . pou» d»«


1 i%
NlihT avroi Si
m- Svtfl. : S. ., nI',|i| I

plut •
d'ob» M' :

fl. iec Si) ya>. kBDLT* Lift r uu ffnl est rolrr ni


(l. tO Si. 7. NBLT• (ail.) fafifiC * CI .1 m.iilrr iiixtrii. I.iir cl : le Mirist •.
Matthieu, XXII, 39 — XXIII, 13. :
III. Dernier» jours (\.\l- .VYVIII). — 1 ( h ). Jémun et mem ennemie (XXi. IS- \ \lll>.

et grand commandement. !§£


le plus j£ ,',;

39
Le second
lui est semblable ™•'•
Tu :Gai. :
3î). Tu aimeras ton prochain... Texte de Lévi
. 14.
, . . 5, tique, xrx, 18, cité d'après les Septante.
aimeras ton prochain comme toi- j<>* 1 *• ?<> :

même. " A ces deux commande- iTim'i,


;
...
40. La loi et les prophètes ; c'est-à-dire tout l'An
ments se rattachent toute la loi et
les prophètes ».
î°i. ££ cien Testament.

41-46. Le Christ, Fils et Seigneur. Comparer


Or, les pharisiens étant as-
11
,'»7.!
avec More, xn, 35-37; Luc, xx, 41-44.
semblés, Jésus les interrogea. 41 di- »'"'-• 42. De David. La réponse était facile, nul n'igno-
rait que le Messie devait descendre de David.
sant « Que vous semble du Christ ? ÇE*J
:

de qui est-il fils ? » Ils lui répon- jo». *j. ;.

De David ». i3 II leur / En esprit. En parlant sous l'inspiration di-


dirent «
répliqua
:

: « Comment donc David


,t .

• 1• •
43.
vine.

l'appelle-t-il en esprit, son Seigneur, ,


s
££ f' £
disant :

Seigneur : Asseyez-vous à
44 dit à mon 1*«,*«.
Le Seigneur a
droite, 5^5%]; ma
'»'».

note dePsoume
Les vainqueurs
1 .
Le Seigneur a 'Ut à mon Seigneur. Voir la

L'escabeau de vos pieds.
.

avaient la coutume de poser leurs


jusqu'à ce que je fasse de vos ennemis
l'escabeau de vos pieds
£•**
?
45
Si donc
£ pieds sur le cou des vaincus en signe de leur
triomphe, de sorte que faire de ses ennemis l'es
caheau de ses pieds, c'est les soumettre à s:i
David l'appelle son Seigneur, com- puissance. Voir les ligures de Josvé, x, 4. t. II,
Luc . u . ,
p. 63 et de Psaume cix, 1, t. IV, p. 267.
46 Job,
ment est-il son fils? » Et per- Deut.
9. 3.
32,

sonne ne pouvait lui rien répondre,


et, depuis ce jour, nul n'osa plus
l'interroger.
XXIII. t-39. Anathèmes contre les scribes et les
XVIII.' Alors Jésus parla au wmi1«— pharisiens. Comparer avec Marc, xn, 38-40; Lv,
e
peuple et à ses disciples, 2 disant dâï.',.'•" \\. i.j-47. :

2. Chaire, siège d'honneur sur lequel s'assied


« C'est sur la chaire de Moïse que se Marc n 3k -
le maître qui enseigne.
sont assis les scribes et les phari- J^Sit"
3
siens. Ainsi, tout ce qu'ils vous di- E *. i>. u.
E C •™' 4
sent, observez-le et faites-le. mais j oi. .\

n'agissez pas selon leurs œuvres; car Ma a, ï3 t. :

4
ils disent et ne font pas. Ils atta- &i%^.
client des fardeaux pesants et qu'on Bom i S1 •
-

ne peut porter, et ils les mettent sur «.' 1 .-!; î

les épaules des hommes mais ils ne ;

veulent pas même les remuer du


5. Les phylactères ou préservatifs étaient des
doigt. Ils font toutes leurs œuvres iw-n.
;i

bandes de parchemin qu'on portait sur le front


pour être vus des hommes: car ils xx.ii, a. et sur le bras, et sur lesquelles étaient écrites
y paroles de la loi. Cf. Exode, xm, 10;
portent de très larges phylactères. ™'. u, s certaines Deutéronome. m. 8: xf, 18. — Et des franges fort
6
et des franges fort longues. Ils ««. «. *». longues. Voir plus haut la note sur ix, 20.
aiment les premières places dans les u. r u. u. :

iccl1 ' 4
festins et les premiers sièges dans les
"
"

synagogues. ' les salutations dans


lès places publiques, et à être appelés
maîtres parles hommes. 8 Pour vous, *, ,.
l
ne veuillez pas être appelés mai- ^t^"'
très; car un
seul est votre maître, 9-10. Ce qui se lit dans ces deux versets veut dire
et frères. 9 Et n'ap- Ja u> 10
vous êtes tous ,,. que nous devons mettre incomparablement notre
Père céleste au-dessus de tout père selon la chair,
pelez sur la terre personne votre jfT«f•.» et que nous ne devons suivre aucun maître qui
père; car un seul est votre Père, "g^4j*• nnus détourne de Jésus-Christ. Mais cela ne noue
40 ~ empêche pas d'avoir, conformément à la loi di-
lequel est dans les cieux. Qu'on Jon ''

,, vine, tout le respect dû pour nos pères selon la


ne vous appelle point non plus mai- 13 I3 • •
chair, pour nos pères spirituels (I Corinthiens, iv,
Ij p'ur nos maîtres et nos précepteurs.
parce qu'un seul est votre l™. m, .
.

très ,

maître, le Christ. " Celui qui est^-f;;


le plus grand parmi vous, sera votre J^-^J
serviteur. ,a Car quiconque s'exal- ££\£• ^
tera, sera humilié; et quiconque Ez.'*i,se.
s'humiliera, sera exalté. Luc", m i,'

43
«Mais malheur à vous, scribes et"*»•»••!— «-
... ,
pharisiens hypocrites
rua•
parce que hvpocri-;*. ,

vous fermez aux hommes le rovaume


108 Matthœus, XXIII, 14-27.
III. I Itiniu Jr.i. \\l- \\\ III). — i (êj. Jrmu. ho.tr, arauit MI/, i* XXIII,

-
,
, &
âtc
15
OvOl
1

xovxo
>iiti

xui

î;
in'ii,
fîçtç/to:'

*(
xuxso&itxs

iituiHÇ /tu
xui

/.•
>,<
oixiaç

-. xui
xùiv
> »r
a.

.
tratis,

crit»,
M Vœ

orationet loogtf nrântee


.uii])liiis

scrib;i•
nec

<|tii.i
vobie
ooméditi• domos vidaànîm,
propter hoo

et
iotroeunte•

ecrilui* et

noeipiélis judiciuiu.
pharitd
sinitif

hypocrite, qoutoir•
. 1

'
\
inti

.••
|»•.

vohis

, ",
> mi,

</«7.
m'xùv
%
,'
viiii
iïaXuoouv
/tu
-•
x(ti cuitis mar•• «1 .ni-iani. ut
prosélytum
• mu l'iliiim
: et cum
gehémia doplo qttam
fuerit factus
f ; «

i . 1 1 s

vos.
t
uiium

.
16
{

'()i'tù vuii, oi Vae vobis duces caci. <|ui dicttif :

"Oç uv NW, ' Quiciimque juraverit pertemplom, uiliil


iiootj
l/(r)ooî xui
nS /prrir.T

ii'//."/, piç yùn


vuov,

;, est
débet.
est
: (jui
,7

aurum an templam,
autrui jui-.'ivt-rit

Slulti et caci. «juid


in aur<> trinpli

(ju.nl
enim m
eancl

,.;
18 |s
Svaiitoxinit'. aururn y Et quicumquc jumv. it in al-
iaxiv' â' uv] iv (Wmi târi, nihil est quiciimque autein jui :

m uvxov, , xui rit in dono, quod est super illud. d


,9
ii'l'/.ni, !h- Cœci, quid enim majus est, donnm an
20 donum

' quod -"

''
''
oSv altâre sanctificat Jui

/m
&~(, 2|
xui
ergo jurât in altari, jurât in
nihusqua; super illud sunt 3I :
,
et
el in 6m•
quieam•
j

& que jur.ivciit in tcmplo, jurât


vuiZ, xui in ill<>. ft

^ ,& eo (jui habitat in ij^" - 1 qui jurât


22
xuxoixovvxt uvxôv' xui in
9-
-
:

ovpawô", in cœlo, jurât in throno Dci. et in •<> qui <

xui uvxov. sedet super eum.

& ,, <( ', Va? vuliis Bcribe el phaiiMM hypo-


2:1
h'tù xui
inti/niitu, Sxi crite, qui decimâlis mentham. > t

xui
*
' ,
,
xui xui
xui
thum, et cyminum.
graviôra sunt legis, judicium, et miteri-
el nliquistis qua-

&,
^.
/

~&
xui

.
, ^/
/ vu

^,
, & --
xai
dqùvui.
xvu,
2i
Ovuî
xuvxu
2 '

xui
na&açUjevë

xui
oordiam, et fidem hœc oporto.it facere,

tes.
>;
et illa non omitterc. - Duces C8Bci, exco-
aiitrs culicem, càmelum autem gluti» ri-
1

2"
Vœ vobis scribœ et pharisœi hy-
pocrita•, quia mund;itis quod défor
càliciset paropeidia
cstis rapina «
:

immunditia.
: intus autcm
26
Phai
pleni

,
/^.
,
2

ïvu xui
xui ~
mu '
cœce,
et parùpsidis. ut liât
mundum.
munda prius quod inlus esl
i<l <juo«l déforil
célicifl
-t.

,& - -
',
37
Ovai
inxui,
',
ou
; xui

ijnîvovxui
-

crita•.quia
hàtis. qua-
ciosa,
\ .i

iutus
vubis tcribœ et pharii
siniil. -

a furis |..ir.nt
vero plena
pulchrifl <lcal-
homiDttMU
seul 6taibni

14. MBDLITe •
BFGKSHX uni
:. Ni;" \. tnîiÙr) aJio-

-
. -m KBDL: i 19. » ,'. '
BL: ô/ioiJ*.

( \ . 21. ' IH.KST ©: marou^oturt 13 GKI


1

T©t (• «.) Nltl 2*. .• «. PWm tte touiUw


iileim it«- rapine et de dérèglement••.
CGKS: » iômU* M m ... / l.Mir dehors ».
.

Matthieu, XXIII, 14-27. 10»


III. Dernier» jours (XXI- WYIII). —1 (b). Jéeu* et »em ennemie (XXI, 12-XXIIt).

des cieux. Vous n'entrez pas vous- Luc. n, .•.».

mêmes, et vous ne souffrez pas que nia.


'

les autres entrent.


14 » Malheur à vous, scribes
pha- ««MM».
et r
• • • Mure, lî. 40.
nsiens hypocrites parce que sous me. m. 4?.
.

le prétexte de vos longues prières, "»*».


vous dévorez les maisons des veuves M at 5' 7 :
- •

, 9 6
c'est pour cela que vous subirez un 15. Pour faire un prosélyte, un converti du
io paganisme au judaïsme. Les Habbins distinguaient
jugement plus rigoureux. Mal- o».9,jo. deux espèces de prosélytes les prosélytes de la
:

neur à vous, scribes et pharisiens r^SS*'"' justice, qui ayant reçu la circoncision, observaient
hypocrites, parce que vous parcou- tous les préceptes de la loi mosaïque, et les pro-
sélytes de la porte, non circoncis, mais habitant
rez la mer et la terre pour faire un au milieu des Juifs etobservant certains préceptes,
les sept appelés noachiques. Ils étaient ainsi
prosélyte; et quand il est fait, vous
nommés sans doute parce que le Pentateuque
faites de lui un fils de la géhenne parle des étrangers qui habitent « dans les portes
deux plus que vous. ou l'intérieur des villes juives. Exode, xx, 10;
46 »
fois
Deutéronome, xiv, 21 xxiv. 14.
;

Fils de la gé-
Malheur à vous, guides aveu-jurameoi» henne: c'est-à-dire de renier; hébraïsme, pour
gles, qui dites Quiconque jure parle
:
do,oea • digne de t enfer. Ainsi le sens est Vous le rendez
:

digne de l'enfer deux fois plus que vous, parce


temple, ce n'est rien mais quiconque M»t.
; u. 15, qu'il ajoute vos propres vices à ses vices anciens.
U. 56, 10.
jure par l'or du temple, doit ce qu'il Hat. — Géhenne. Voir plus haut la note sur , 22.
33. 5, 16. Par le temple, dans le texte grec. ai;, voir
a Jure. ,: Insensés et aveugles, le- plus haut la note sur xxi. 12.
quel est le plus grand, l'or ou le
temple qui sanctifie l'or? ,8 Et qui-
conque jure par l'autel, ce n'est rien :

mais quiconque jure par l'offrande


déposée sur l'autel, est engagé.
49
Aveugles, lequel est le plus grand, kx.m, s:.

l'offrande ou l'autel qui sanctifie l'of-


frande ? 20 Celui donc qui jure par
l'autel, jure par lui et par tout ce
qui est dessus lui. 2I Et quiconque ï». m,*
jure par le temple, jure par lui et
par celui dont il est la demeure. 22 Et 3 «*. s, ,
celui qui jure par le ciel, jure par le n»t?5,M.
trône de Dieu et par celui qui y est *»,«!"
assis.
23 23. La menthe est commune en Syrie et les Juifs
» Malheur à vous, scribes et r-iu* ap -

en mettaient dans les synagogues et dans leurs


pharisiens hypocrites, qui payez la £" «! maisons pour y répandre une bonne odenr. En
dîme de la menthe et de l'aneth et du jj^j£jt Palestine, encore aujourd'hui, on la réduit en
poudre après l'avoir fait sécher et on la mange
cumin, et qui
*
négligez
i"i D i
les choses Mi h -6. s
Rom. 14, ?3.
<= •

avec du pain. —L'aneth. l'anis, plante de la fa-


1 1
les plus graves delà loi, la justice,
• . •
,,. mille des ombellifères qui atteint un mètre de
liauteur. Les Juifs se servaient des grains d'anis
la miséricorde et la foi: il fallait l£. ',"' comme de condiment dans leur cuisine. — Le cu-
faire ne pas omettre cela.
ceci, et min est une plante également de la famille des
24 ombellifères dont le fruit était aussi employé
Guides aveugles, qui employez pour aromatiser le vin et pour d'autres usages
un filtre pour le moucheron, et qui culinaires.
24. Un filtre. Les pharisiens faisaient passer au
avalez le chameau. - 5 Malheur à Lac. 11,39. filtre les liquides qu'ils buvaient, afin de ne pas
vous, scribes et pharisiens hypo- &L«,'ai avaler de moucherons et de ne pas contracter
Kph ** * d'impureté légale.
crites, parce que vous nettoyez les "

dehors de la coupe et du plat.* tandis


qu'au dedans vous êtes pleins de
rapines et de souillures. - 6 Phari- 1,15. m
sien aveugle, nettoie d'abord le de- ^"»%7;
Prov 4,iî
dans de la coupe et du plat, afin que •

le dehors soit net aussi.


27
«Malheur à vous, scribes et pha- C orr Upt io 27. Les Juifs, dans la crainte qu'on ne se souil-
lât en touchant les tombeaux, les blanchissaient
risiens hypocrites, parce que vous di9si ™ u, «- au dehors afin qu'on les distinguât.
ressemblez à des sépulcres "" **
r blanchis, Lac -

11 - Act. Î3, ' 3.


qui au dehors paraissent beaux aux <*«• , 13.
, .

hommes, mais au dedans sont pleins %%i


d'ossements de morts et de toute
110 Matthœus, XXIII, 28 - XXIV, 3.
III. I Itiium Jenu (WIVWIII). f c t. fr„ P Sr(l, n r+rh* f XXII -XXV).

&
fiiuç.
«'.-

i>
iBortaonBB, al omni spurcîtia Js
vos à fons <jui«lem parétis Dominions jn^-
ti :

iniquité te.
inius tntem pïeni estis hj |
:

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Oi'di
\iai,
i/iîr,

OTt oixoâofttti:
xai XO0
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I
<I>

„•

" '
Ue,qui eedincétia sepulcnra prophetérom,


oroàtil mm .fiurmiila ju>t..niin.
Iicilis
nostroiuin.
: Si faiftéUOI in «li.lnis
n. .n .ssémus socii eoraiB
patruiii
in
/.tmioiin l'.t'ttiir 01 m ol/UXTi sanguine proplictiniiii m& t«sti-
^. 3,
tuvToi moni. i)hisriifti|)sis, quia filii

.
art '/

- eôrumqui pn.j.lit'-tas occidérunt

(-
2 ro <;<»> impiété mentoraiii patram reftooram.
•*(,
/«7 c <(
i

un :
i/jon'u. 33
Serpentes genimina viperàrom, «ju.'-

' , fngiétifl ajndicio gehém

, <\ « 3* m. iftè
« tas,
[deo
<*t
8 ego mitto ad vos pmphé
'

sapi.-ntes, et lerib illis

, occidrti^. il rrucilip-tis. et et fis .1-


'/'
ni.
lâbitis in Bynagogifl vcstris, et pereeqné-

ih/.Kiov
3:

'" êtxuiov
^
&.
, ttfyunoç
minide incivitétem 35 ut \•
<-ivit/il<-

super vos omnis sanguis jnetoa, qui


sus e>t raper terram, iine Abel
:

, ,'' --
justi usque ad sanguin- in

.
iiana/iov, filii

JO

37
., xai

xai
]

.•
m
Baracln.i•. (|u.in occidietifl inter
et
Ii.it .'.mina
alt.n•••.

Jérusalem, Jérusalem, que o<


prophétas, et là[)idas eos qui ad te
:

Aim-n dico v«>l)is. ronianl


"

super génération- îatndL m


templnm

, m
••
l' ni
&.
. , .
,
38
39
sunt, quôties volni cou,

qnétnr vobis domus vestra


39
lioetaos,
quemadmodum gallina congregal j»nll..s
suos sub alas, etnolui

Dico cnim vobis, non me vidébitis


relin-

.,& ^ :

•'•
;<>/ amodo, donec dicétis
venit in nomine DominL
Benediotas mii :

';
\.'\.i\»

', . ', -- 2
xai
x\iv.
ihat.
Kt egréssus Jésus dr toniplo,
aecessémnl diseipalî -jus.
•'.
'

téndenni ei SMUficationes templi. 2 lp-.•


autem respondens, dixit illi^ Vidétis hsec :

&. omnia? A.men dico vobis, non reltnqné-

&
'<
tor hic lapis snper làpidem, qui non de-

'
stmâtar.
3
• ' /
rror opotv Sedénte autem .•.• saper montem >li- <

lâUtV,
nu.
1 1.
»•,

*,
, /.ni'

-
véti,accessérantad eumdiscipul
dioéntes Die oobieqaando bescenuttf
:

-t (pi-.il signum advéntas loi, et eonsnm•


oovaimç

l. . ... ,oât ri. Ni:• |.| „; ;


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38. ftfu.
\

— %. NlMU.TN;
.i. «in temple •.

,,.) ||| •' . \! :


Grec : « mais Jésus leur .lit •.
Matthieu, XXIII, 28 — XXIV, 3. 111
III. Derniers jour» (.WI-.V.VVIII). — i* fcj. IMecourm prophétique* (MXiV-XXV).

sorte de pourriture. 28 Ainsi vous J °•• 1J •


43 • 33. Le jugement de la géhenne; c'est-à-dire la
condamnation a la géhenne, a l'enfer. Voir plus
aussi, au dehors, vous paraissez jus- haut la note sur v, 22.
tes aux hommes: mais au dedans 35. Zacharie. fils de Barachie. « Il y a divers
sentiments, plus ou moins plausibles, sur la per-
vous êtes pleins d'hypocrisie et d'i- sonne de Zacharie, lils de Barachie. — Plusieurs
niquité. interprètes pensent qu'il s'agit ici de celui que
-9 les zélateurs ont immolé dans le temple, pendant
» Malheur à vous, scribes et ',.
3

le dernier siège de Jérusalem. Noire-Seigneur


> ^,,
pharisiens hvpocrites. qui bâtissez » ae i ii
•; aurait pu parler de ce meurtre à l'avance et an-
* *\ ' », Lac. \11, !
4,. noncer qu'il serait puni: mais il ne parait pas le
les tombeaux des prophètes, ornez faire ici. 11 parle au passe, comme d'un crime déjà
les monuments des justes, 30 et qui >»»**»* commis. — D'autres supposent qu'il est question
de Zacharie. le dernier des petits prophètes. Son
dites Si nous avions été du temps
:
Luc n 4g père s'appelait hien Barachie; mais si un person-
de nos pères, nous n'aurions pas ete Ma 37; nage si connu, le plus récent des prophètes, avait
^*3, été tué entre le vestibule et l'autel, est-il à croire
complices avec eux du sang des ><^ », ie.
qu'il n'en fût fait mention nulle part? — La plupart
prophètes. 3I Ainsi vous êtes à vous- 'mu.!':. croient, comme saint Jérôme, que ce Zacharie est
celui qui fut lapide par Joas, in atrio domus Do-
mêmes un témoignage que vous êtes 'Sef"' mini, c'est-à-dire dans le parvis des prêtres, entre
les fils de ceux qui ont tué les pro- l^mV-m. l'autel des holocaustes placé en avant du vesU-
32 bule et le saint ou l'enceinte qui précédait immé-
phètes. Comblez donc aussi la me- 5
j'^\^f- diatement le Saint des Saints. C'était probable-
sure de vos pères. 33 Serpents, races M*t^io, n, ment un usage parmi les Juifs d'unir le meurtre
d'Aliel à celui de ce pontife, comme les deux
de vipères, comment fuirez-vous le crimes les plus odieux qui eussent jamais été déjà
jugement de la géhenne? commis. Si l'on objecte que le meurtre de Zactia-
rie était déjà bien ancien pour être cité comme le
34 » C'est pourquoi voici que moi- Su P« r f«* dernier dont ils fussent coupahles, ou répond que
même je vous envoie des prophètes, propheia-
"""'
le livre dans lequel on le lisait était un des livres
historiques les plus récents de leur canon. Ainsi
des sages et des docteurs vous tue- ;
le meurtre d'Abel se lisait aux premières pages
rez et crucifierez les uns, et vous en de la Bible, et celui de Zacharie aux dernières. La
difficulté de ce sentiment est que. selon les Para-
flagellerez d'autres dans vos synago- lipomènes, ce Zacharie était Gis de Joiadas et non
gues, et vous les poursuivrez de LMn t 13 pas de Barachie. On peut néanmoins la résoudre
ville en ville 35
ann que retombe •*«•
:
«.' n
de plusieurs manières: — 1° En supposant que le

^1. Hebr. 11.4. .


père de Zacharie, Joiadas, avait deux noms, qu'il
sur vous tout le sang innocent qui Gen. 4, s. était surnommé Barachie ou fils d'Achias, ce qui n'a

a été versé sur la terre, depuis le 2 p!£ ïi/li.


1 rien d'invraisemblable. — 2° En prenant le mot
fils dans le sens de petit-fils ou d'héritier, ce qui
sano• du juste Abel jusqu'au sang 2 Par î3î4 *° ' ! a lieu fréquemment. Si l'on suppose Barachie
mort avant son père Joiadas. il était naturel que
de Zacharie, fils de Barachie, que l'auteur des Paralipomènes donnât à Zacharie la
vous avez tué entre le temple et qualification de fils, c'est-à-dire de descendant et
d'héritier de Joiadas. son aïeul, plutôt que de Ba-
l'autel. 36 En
vérité je vous dis Tout **• 1*. 3»• :
rachie, son père. Or, il parait que l'âge de Joiadas
ceci viendra sur cette génération. confirme cette supposition. — 3° En supposant que
37 les mots fils de Barachie, qui ne sont pas en saint
» Jérusalem, Jérusalem, qui o*»« Luc, xi, Si, et qui manquent dans le manuscrit du
tues les prophètes et lapides ceux ™!•™. Sinai. à cet endroit de saint Matthieu, ont été in-
lu 34 troduits par un des premiers copistes, qui aura
qui te sont envoyés, combien de fois re"'i
;

cru qu'il s'agissait du dernier Zacharie ». (L.


ai-je voulu rassembler tes enfants Ac 7'/Vs ^ "
Baeuez). — Entre le temple, le naos, la maison de
Dieu, et l'autel des holocaustes. Voir plus haut
comme une poule rassemble ses pe- la note sur xxi, 12.
tits sous ses ailes, et tu n'as pas 37-39. Porte étroite. Piège d'Hérode. Comparer
avec Luc. xiii, 23-3.'».
voulu? 38 Voilà que votre maison 39. Jusqu'à ce que...: c'est-à-dire jusqu'à ce que
vous sera laissée déserte. 39 Car je s^.^.'V vous me reconnaissiez pour le Messie, à la fin
des temps, et que, dans mon avènement pour
vous le dis, vous ne me verrez plus, àfd»"• juger le monde, vous me saluiez par des acclama-
jusqu a ce que vous disiez Béni w»,s. : tions comme votre Dieu et votre Seigneur.
celui qui vient au nom duSeigneur » *&Jh£ !

XXIV. 4
Et Jésus étant sorti du «i
Discours prophétiques de Jésus. XXIV-XXY.
temple, s'en alla. Alors ses disciples e^teiu'"
XXIV. 1-51. Prophétie sur Jérusalem. Comparer
s'approchèrent pour lui faire remar- luTViH' avec Marc, xm, 1-37; Luc. xxi, 5-28.
quer les constructions du temple. jM-*> ie •
1. Du temple, en grec, Usi-«. Voir plus haut la

- Mais lui-même, prenant la parole, note sur xxi, 12.

leur dit « Voyez- vous


: toutes ces Lue. u, 44 ;

choses ? En vérité je vous dis : Il ne * m, -.

I: • î3 ' 9 •
restera pas là pierre sur pierre qui
ne soit détruite ».
3
Et comme il était assis sur le \ 3. Sur le mont des Oliviers. Voir plus haut la

mont des Oliviers, ses disciples ™V." im.r !


note sur xxi, 1. Du mont des Oliviers, on domi-
nait le Temple et on avait en vue toute la ville de
s'approchèrent de lui en particu- cav,n,lu '"• Jérusalem, ses murs et ses édifices.
lier, disant « Dites-nous quand ces
:

choses arriveront? et quel sera le Deu-.. 33, 3.


signe de votre avènement et de la
112 Matthœus, XXIV, 4-23.
M

,< ,.
III. I Itimit J.-U \ \\\ llll. _ / fr }. /Vo^Arfici» rrr•,. flUt-X \ I ,.

I\ I . I I ,
Miatioi reepondena lent

iln).).,„ (lixil ris : \ •! ,uis VOS S-du

.
«*

xui àxoiiç
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y-itt

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cénte•
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opinion-
enim vénient
:

s
'
ia Domine meo, <li-

Ego lum Chriatua


\n<\
|)•.•1.
et multoe
t iri ti m
\
:

etiii prtélit, et
déte 06 lurh.•-

. mm/.' Ysvko&ut,
7>
titXX' ni
',
xo mini : oportet enin luec fîeri, eed aondain

., '&
/ est Buiiconeurgeteniingenein gentem,

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xui
xui

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f /ri faglU/W
auounî xurù
) mmJ
H
Xiuoi
ndvta
et regnumin regnam, et eraat peetUén-
tiœ, et famée, et tefimnotoa ptV
1 lue ;iut.-ni 6mOÎa initia sont <lol.'»rnin.
1

,
9
9
tu Tune tradent vos in tribulattoi

'&
xot xui - et occident vos: et éritû odio 6mnibo8

.
,
&
//«/ t'no gèntQnia propter eomeD dmub. " Kt tanc

.
'

40
Jïo/ oxuvâtàtaihjoovTui scandalizabuntur multi, et invi. • -m tra-
xui « dent, et o<Jio habébunt invicem.
'

.
, &,&&. 42
Kui
41

xui
//-
uvo
multi pseudoprophéta• surgent.
cent Et ipiôniam aboadéTÎt
multos.
iniquitas. refrigéeoel eàritu innltorum
,J
et

,
13
autem
,3

. n Kui
&- t-itty-
qui
finem, hic salvus
hoc evangélium regni in anivéreo
persever.n.rit
eril. '
Et
usque
pr.i<li< àlutui
in

/ ^&'
tv TJj in testimonium omnibus : et

.
,
,
), ,
S
,3

' ,
"Otuv

,0
'&
ol
<7
(
xui

-
?]
tune Tèniet eonsumm.itio.

11

desolationis.
Cnni ergo

phéta. Btantem in loco aaneto, qui legit,


intélligat
fugiantad montes
:
quœ

,6
vidéritie
dicta est a Danirlepro-

tonc qui in
:
,:
abominationem

JuuVta snnt
et qui in tecto, non

&
descéndat tôlière àliqnid de domo

. '
oixiuç
,s 48
mi tv et qui in agro, non rewrtatur tôlière

«.
9 ,9
uitui *
timicam suam. Va• au!. praagnéntibna

,. '' &
xui et nntrientibua in lllia diébnt. *• Oréte
ènhtaç , autem ut non

&
tiat fuga vestra in hniu.
M/c vel sâbbato -' erit enim
tune tribulatio

&
:

2|
magna, qualis non fuit ab initio muml
« <>''
usque modo, neque fiet. — Et niai breviâti
xui
fuissent dies illi, non fieret salva omnis

*
' .,
?] ai sxùrui, m caro : se»l propter aléctoa breriebnntur
' diee illi.
ai
23
' 33
Tune si quia vobis dixerit : l

6.

:.
>.* \.
.: ; 1. 1
-•*
.
. ».
18. Kfi l»l.l>»
20
11
KBGKSI 1«'
xl>l
rd 'ho/.oi.
èr.
ov'« eyirtTO.

16. BDI.: (. .-ri) «-


17. NB»LT*e:«rraAeT».GKSI.TIlH. r<l . .). 18. Sa - M' • ses habits •.
Matthieu, XXIV, 4-23. 143
III. Dernier!* jour* (WI-VVVIIII. — î° Ce). Dtmeourm prophétique» (XXMV-XXV).

consommation du siècle? » 4 Et Jésus *£."•,]*•

répondant, leur dit Prenez garde :

^
, -J • Mat-Ï4,ll,î4;
que quelqu un ne vous séduise; 7.5, s».
6*
1
car beaucoup viendront en mon c^»?'
nom, disant Je suis le Christ, et
:
11. Beaucoup de faux prophètes aussi s'élèveront
î Peu ï, 1.
beaucoup seront séduits par eux AeL 36; 5. Les premiers écrivains ecclésiastiques ont vu ces
s faux prophètes dans les pseudo-Messies, Theodas
Vous entendrez parler de combats 'j».*» '

(Actes, v, 46), Barcochébas, dans Simon le Magi-


combats. N'en soyez 46; cien, Cérinthe, etc. II faut du reste remarquer
et de bruits de
SI,

que dans toute cette prophétie les événements


point troublés, car il faut que ces qui devaient s'accomplir à la ruine de Jérusalem
sont mêlés avec ceux qui ne doivent se réaliser
choses arrivent; mais ce n'est pas qu'à la On du monde, sans qu'il soil toujours pos-
encore la fin. 7 Car un peuple se Act 11, S sible de bien les démêler les uns des autres. < Le
Is. 13, 8.
Seigneur, dit un ancien auteur ecclésiastique à
soulèvera contre un peuple, un qui l'on doit VOpus imperfectum publié dans les
royaume contre un royaume et il y»»•"•»•
Lac. SI, li.
œuvres de saint Jean Chrysostome,Ie Seigneur n'a
pas spécifié quels snnt les signes qui appartien-
y aura des pestes et des famines, **.h&it. '
nent à la destruction rie Jérusalem et quels sont
et des tremblements de terre en di- °iV so. ceux qui appartiennent à la fin du monde, de sorte
3 que les mêmes signes semblent convenir à l'une et
vers lieux. 8 Mais toutes ces choses ££. , à l'autre, parce qu'il n'expose point avec ordre
sont le commencement des douleurs. nSS^ *
1 comme dans une histoire ce qui devait se passer,
9 » Alors on vous livrera aux tri- peisecu- mais il annonce d'une manière prophétique ce
qui arrivera ».
bulations et à la mort, et vous se- «,^*, «. 1*. En témoignage à toutes les nations; c'est-à-
dire pour servir de témoignage à toutes les na-
rez en haine à toutes les nations à Mat. 11, 6; tions du soin que Dieu a pris de leur faire annon-
cause de mon nom. i0 Alors beau- 1S, 7.
cer la doctrine du salut. —
Et alors viendra la fin
du monde qui est figurée par la tin de Jérusalem.
coup se scandaliseront; se trahi- Mu. Ï4, 4. ils Cf. f. 6.
Pet. S, 15.
ront et se haïront les uns les au- 1ï Jo*. ï, 18.
15. L'abomination de la désolation; nne idole,
H Beaucoup de faux prophètes d'après l'interprétation des Juifs et de plusieurs
tres. Pères.
aussi s'élèveront, et beaucoup se- 16. Fuient sur les montagnes. Au moment du
,2 Tim. siège de Jérusalem par Titus, les chrétiens se ré-
ront séduits par eux. Et parce que ïî Thés. ï,
3, 1.
9. fugièrent en effet à Pella dans les montagnes de
l'iniquité aura abondé, la charité Ap. !, 4. Galaad.
17. Sur le toit. Voir plus haut la note sur x. 27.
d'un grand nombre se refroidira. 19. Malheur aux femmes enceintes... parce
13 Mais celui qui persévérera jusqu'à
H^ ^ 2 ^ 1 qu'elles ne pourront se sauver avec toute la promp-
titude nécessaire.
Et &•*. n,u.
l*
la fin, celui-là sera sauvé. cet 20. En hiver, a cause des incommodités de cette
évangile du royaume sera prêché 10*1*8.
'
saison. — i en un jour <ie sabbat; parce que les
Juifs croyaient qu'il ne leur était pas permis de
dans le monde entier, en témoignage Marc 13, 10. faire plus rie d'eux mille pas, c'est-a-dire environ
à toutes les nations; et alors viendra 'mUL^'h.' une demi-lieue de chemin, le jour du sabbat.
24. Alors la tribulation sera grande. Les tribu-
la fin.
45 »
*t$f lations qu'endurèrent les Juifs pendant le dernier
Quand donc vous verrez abo- 1
ruta siège de Jérusalem et dont Josèphe nous a ra-
* aa<, ,u r.• conté les détails dépassent toute imagination.
mination de lajx désolation,
1
prédite
r . Marc f, ,
13, 14. Toutes les prophéties du Sauveur s'accomplirent
, ,

{>ar le prophète Daniel, régnant dans


,
«* «• 3 à la lettre et le peuple déiride expia son crime
4' par la ruine totale de ce pays dont il était si lier.
e lieu saint (que celui qui lit en- Dan 9, 27 :
• les yeux plutôt que les oreilles, dit saint Jérôme,
11, SI 9, J3.
tende) <6 alors, que ceux qui sontdans peuvent juger de ce que sont devenues les villes
;
:
PB. 1M, 1.
et les places fortes de la Judée nous qui pouvons
;

la Judée fuient sur les montagnes, voir l'état de cette province dans laquelle nous
,7
et que celui qui sera sur le toit ne habitons, nous pouvons certifier l'exactitude de
Luc. 17, 31.
Dent. îï, S.
tout ce qui a été écrit. A peine découvrons-nous
descende pas pour emporter quelque quelques vestiges de ruines là où s'élevaient au-
chose de sa maison : 18 et que celui zaeh. î, e. trefois de grandes villes... Les vignerons perfides
(voir la parabole Matthieu, xxi, 33-41), après avoir
qui sera dans les champs
ne revienne tué les serviteurs et enfin le Fils de Dieu lui-même,
pas pour prendre sa tunique. 19 Mais uan.is,\7. n'ont plus maintenant le droit d'entrer dans Jéru-
salem que pour y pleurer et afin qu'ils puissent
enceintes et à "''.
femmes '

malheur aux pleurer sur les ruines de leur capitale, ils sont
celles qui nourriront en ces jours-là ! obligés de payer une somme d'argent, de sorte
que ceux qui avaient acheté le sang du Christ
20 Priez donc que votre fuite n'ar- Mare. 13,
achètent maintenant la permission de verser des .
rive pas en hiver, ni en un jour de 6,!, larmes, '
et les pleurs mêmes ne leur sont permis
M qu'à prix d'argent, voyez venirau jouranniversaire
sabbat. Car alors la tribulation Act '> 12 de la prise et de la de>truction de Jérusalem par

sera grande, telle qu'il n'y en a ^i,',;^; les Romains, voyez venir ce peuple lugubre; ces
vieilles femmes décrépites, ces vieillards chargés
point eu depuis le du Luc «>"-«.
commencement -
rie haillons et d'années sont, par leur tenue et par
monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en leur extérieur, autant de témoins de la colère de
Dieu. La troupe misérable se rassemble, et tandis
aura point. —
Et si ces jours n'eus- Thés.Is. 1,9.
que brillent l'insirument du supplice du Seigneur
î, I.
sent été abrégés, nulle chair n'aurait et l'église delà Résurrection, tandis que l'étendard
1' de la croix est déployé tout éclatant sur le mont
été sauvée; mais à cause des élus, *7.' n*». des Oliviers, ce peuple malheureux pleure sur les
ces jours seront abrégés. ruines de son temple ».
23 » Alors, si quelqu'un Pseudo- a. Nulle chair. L'Écriture emploie souvent le
vous dit rhri«li. mot chair pour désigner l'homme.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 8
114 Matthœus, XXIV, 24-39.
III. I II i ma J»M \\l\\%llli. — 1 (ci. .,,,,,, „ rcrhn Ml/IUI).
'.
<
,, ,
non *4
\ S iffeV 7 liir «-st Clirietue, aut illic m- ht.•

.
:
,

yùn xui nt ciiiin [is.'iidoehristi


MfM, xuî
;
xui

33
ti xui
el
magnii
peeodopropbéUB
<-t prudi^ia.
:

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dabnnt
m .rn.c.-in in-
signa

.lllC.Hltlir si firri [).•'• fl.'cti

'
III

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&
r <uv Vft'lV 25 M
Ecce prœdixi vohis. Si ergo Ûbu -
'lâov,
in] uni; '. i7
;

un
rmfïmOtÇ'
rint
-mi•.•
VOmi
: eeoe
: Bot»
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Ifl ddtértO
penetrélibiu, nolfte
est, DolitC

&.
y.itt if
j:
Ai on, : tarai x<• SOI fflfa /"< dere. Sicut .'iiiin rolgnr «-xit ;i!) m:
inv
''
> iùv et pana asqae lu oceidéaten : tta orH «-t

rnùiia, otdtim. adréntaa FÎKi komtnis. M Ubîcamqoe

& &,
&
fiierit
.iquilae.
corpus, illic congregabnntur <t

&
-"J

, Statim autem post trUmlattonem


39 ai -

ninr xui diéram UloraiD sol obtottrnbiiar, et Uum


non dabit lumen siuun. <t etella c.i.l.iit

& &, /
ai
ni
ovouvor, /.ai
uf
de cœlo. ei viitiitcs oœloram ooam
bûntur u et tune parébit signum l'ilii
:

huminis in cœlo : et tune plangenl OfflBe•


tribus terra : et \i<lt'-!nint Pflinm hominia

, '.&
;iùaui ut ifi/.ai /]: xai

. 3 Kui
êvnt-
veniéntem in m'iliibus cœlî cuin virtut••
multa et majestate.
suos cum
Et mittei &C(
tubai't vm-t-
:il

ma^na et coi

, -
/.ai :

wç gàbont eléetos ejus a quAtoor real


summis cœloruni ad término•
un' eorum.

."
otoa»'(«7»'
* 32
Ab arbore autem Gci *Ji<<it.• parabo-

,
32

' lam :cum jain remua tjus tener fuerH,


et IV. lia nata. scitis quia proj st nstu :

; &'
~.
33
xui
33 ita
et vos cum vidéritis haac omoia,

, ,;
mn scitote quia prope «'st in j.muis. 3i Amen

. -.
<>.

& d 3* .nat- dico vobis, quia non prat. nliit openerétio

, 3 '

&.
< . "2-
uv
noQéXeé-

xui
bœc, donec omnia haao liant. M (jiluin ai
terra transibunt, verba autem met non
prœteribunt.
>e die autem illa. <-t bora Démo

/ &
neque àngeli ccelorum, nisi m. lus l'.it. p,
<\

un
cl

, &. >
37

>rui
3 "-]
:;:
Sicut autem in diébua Nfoe, ita erit .-t
advéntua hominia !S
si. ut eoim :
,'iu

: > xui nivnvn.


eranl in diébusantediluvium comedéotea
et bibéntes. nubéntee et nûptui tradéutee,
,, 3
"i

/,
; ,-.
/_

xui
uaque ;i<l «uni diem quo intràyit Nos io
arcam, et non cognovérunt donee
:;
'

« omnea
\

;
diluvium, tulit : ita
u'niniun

Itl.: *.
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:. KBDSLT& ait.)
N ;i.| 0* :' «t.

*
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• •', '.10.

loUim vereumGKI
r^c I.Tf
: fé
' kBDI
D

KBD1 vlot
(p. oiformi GK1 !

UBI lui
Matthieu, XXIV, 24-39. 115
III. Uemierti jours < Y YI- YYYI1I). — i° Ce). Dtucour» prophétique» fX\iY-\\Vt.

Voici le Christ, ici. ou là. ne le


croye/ pas. - Car il s'élèvera de faux
;
Mat. M, 4 :

7. ïî.
Christs et de faux prophètes; et ils 2 The». 2, 9.
Dent. 13, I.
feront de grands signes et des prodi- I Joo. 2. IS :

ges, en sorte que soient induits en


erreur (s'il peut se faire même les
«lus. -'• Voilà que je vous l'ai prédit. Marc. 13. 23.

M Sidonc on vous dit Le voici :


Luc. 17, 23.
Act. îl, 38.
3 Ueg. 20, 30.
dans le désert, ne sortez point le :
Mat. 10, 27.
voilà dans le lieu le plus retiré de PrOT. 1, ÏO.
Loc. 17. 24.
la maison, ne croyez pas. -"Car,
le Job, 37, 3.
comme part de l'orient et ap-
l'éclair
Faraît jusqu'à l'occident, ainsi sera
avènement du Fils de l'homme, Luc. 17, 37.

as Job. 39, 30.


p ar tout où sera le corps, là aussi Hab. 1. S. i<. Tous les hommes ressuscites et renouvelés
1 Thés. 4, 16. comme des aigles s'assembleront autour du corps
s'assembleront les aigles. de Jésus-Christ, qui a été immolé pour eux. L* —
29 » Mais aussitôt
après la tribu- Futurum
miimli
corps, le cadavre. —
Les aigles. L'aigle propre-
in m.
ment dit ne se nourrit pas de cadavres, ordinal•
lation de ces jours, le soleil s'obscur- ) ti ili
rement du moins. L'oiseau de proie dont il s'agi'
cira, et la lune ne donnera plus sa Marc. 13, Î4. ici est le vautour perenoptère qui ressemble beau
Luc. îl. 25. coup à l'aigle et que Pline considère comme for
lumière les étoiles tomberont du Hebr. 12, Ï6.
;
mant la quatrième espèce du genre aigle. Nous
Ap. 6, 12.
ciel et les vertus des cieux se- Is. 13. lu :
avons du reste ici une locution proverbiale.
30 30. Le signe du Fils de rhomme; c'est-à-dire
ront ébranlées. Alors apparaîtra Ez.34.3Ï.4. 7. la croix, qui est comme l'étendard du Sauveur.
le signe du Fils de l'homme dans le Joël, 2.10:
3, U
ciel alors pleureront toutes les tri- Mat. 16, 1
; :

25. 31 :Ï6, 61.


bus de la terre, et elles verront le Dan. 7, 13.
Fils de l'homme venant dans les Marc. Ap. 1,7.
13, 26.
nuées du ciel, avec une grande puis- Luc. 21, 27.
» Thés. 1, 7.
sance et une grande majesté. si Et il Mat. 13, 41.
enverra les anges, qui, avec une Marc. 13, 27.
1 Cor. IS, 22,
trompette et une voix éclatante, ras-
1 Thee. 4, 15.
sembleront ses élus des quatre vents Zach. 3, 6, 11.
Ejl 37, 9.
de la terre, du sommet des cieux Pa. 102, 20.

jusqu'à leurs dernières profondeurs. Ap. 5, J5.


32 » Apprenez la parabole prise Purabola 32. Du figuier. Voir la note sur Luc. xm. G.
du figuier. Quand ses rameaux sont
encore tendres et ses feuilles nais- Kar.~. 13,
Lu-. 21, 29.
*<•.

santes, vous savez que l'été est pro-


che. 33 Ainsi vous-mêmes, lorsque Mat. Jac. 5, 9.
10, 23 :

vous verrez toutes ces choses, sachez 16, 25 12, 45. ;

que le Christ est proche, à la porte.


34
En vérité je vous dis que cette
génération ne passera point jusqu'à
ce que toutes ces choses s'accom- Mat. 5. IS.
Marc. 13, 31.
plissent. 35 Le ciel et la terre pas- Luc. 21. 33.
2 Pet. 3, 7.
seront, mais mes paroles ne pas- Marc. 13. 22.

seront point.
36 » Mais
pour ce jour et cette heu- Subila-
nt-ii. ad-
re, personne ne les sait, pas même venlus
ChriMi.
les anges du ciel il n'y a que le
; Mal. 3, 2.

Père. 37 Et comme aux jours de Xoé. 1 Thés. 5, 2. 37. Comme aux jours de Noé; c'est-à-dire de
Gen. 6, 11 :
la même manière qu'aux jours de Noé. Il faut sup-
ainsi sera l'avènement du Fils de pléer fut. se passa la venue du déluge. C'est une
l'homme. 38 Car. comme ils étaient Luc. 17. . sorte d'ellipse que l'on trouve souvent dans la
1 Pet. 3, ÏO.
Bible, et qui s'explique facilement par le C"iitexte
aux jours d'avant le déluge, man- 2 Pet. S, 5. Glaire .

Jac. 5, 5.
geant et buvant, se mariant et ma- Bom. 13, 13.

riant leurs enfants, jusqu'au jour où


Xoé entra dans l'arche, 39 et qu'ils Gen.
Luc. 21, 26.
7, 6.

ne reconnurent point de déluge, jus-


qu'à ce qu'il arriva et les emporta
tous ainsi sera l'avènement même
:
146 Matthœus, XXIV, 40 XXV, 7.
» -\ \ \

;
III. 1. 1 Jr»ti ( \ 1 1 1 . ,,. Hraphrtirn rrrhm fXXËV-XXV).

HH •. ,• iiHt'mov. Ii advéniai Pflii bominie. " Tune duo ermit


lin uyoïîi' ; lia in igro : uiiiis .•issiiiii.-tiir. el U11U8 rflin-
tut.
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dii;i• iimlciili-, m molfl : una
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45 ntoroç xui vciituius est.
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Baam. atdet illis ciban in
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y.ià dividet eum, part('nupi<• cjus ••1


ent fletoa ^
fVavt' xui hyp»'icritis : illic al 1

déntium.

. &-
JLJLW jljly. Tune simile arit regaam '

litrunidecem virginibue quœ accipiéntee :

lâmpades suas exitnmt <'d>viam spunso et


mv roe
2
/£ »• sponsae. J Qoîoqae aatem ei tus eranl
nui• / iiilviftoi, xui iuniiut. / 1 .•
fâtua•, et aaiDOjae prudentes ied qam- :

/,
uitinut.

-
i/.iirliiy
Kurimoui
&' ('
"kaftnoOOC
* ai
m iun\ m'y. que fâtua*. Bccéptis lampédibaa. non
sumpsirunt oleum secum 4 prudentes
vero accepérunt oleum in vasis suis eum
:

., /, ---
lampûdibus. 5 Moram autem faciéflte

., &
ni nuv. '

xui sponso, dormitavérunt onmes et dor-

&
6 Média autem noete olamor
'
9•

'
tîto/toV:
miérunt.
factus
obviam
est
ci.
:

"
Kcce aponaaa vend.
Tune surn xerunt omttta

..
ai xui virgines illœ, et ornaveinnt làm;

». /:
': .
*

. xBULT*
1
39. 40. bis) il. îc. Grec lillrral.-i quelle
k% MBDLT: *«- V.). S*of»x$i ilicun• <lf) k• 1
'

mm. 48 Nl'.Itl.TH* HIT: oUntiaf. ,\|5(|) :>l. /.» 'linsiKi. GfOC • I• i <>ii|it

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(,|h •, . : iMilro, ni; liA


époute n'est pat di
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2. (. KSf
1 *
(|•. ma\) al.
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3. Use,,,,, fàUM.Gnc
:.iir-i lampes :

8c«m 4« DMtUfft rar m tu* fr•*. Tt etmtA e e «lient à I»Qt»i (t• >)•
Matthieu, XXIV, 40— XXV, 7. 117
III. Dernier* jour» <X.\I- X.YV1II). — i> fcj. Diueourm prophétique* (XXIV-XXV).
40 Lu0 17 • 34 40-H. Ces façons de parler marquent le discer-
du Fils de l'homme. Alors de •

nement qui se fera alors des élus et des réprouvés.


deux hommes qui seront dans un il. Les esclaves île l'un et de l'autre sexe étaient
employés à mou<lre le grain à force de liras. —
champ, l'un sera pris et l'autre La meule supérieure du moulin est souvent tour-
Ki.
laissé. H De deux femmes qui mou-
11,...
née en Orient par deux personnes. Voir plus haut
1». 47, S.
la noie sur wui, 6 et la ligure de Deutèronome.
dront ensemble. 1 une sera prise et xxiv, G et haïe, xlvii, 2, t. I, p. 953 et t. V, p. 437.
43. Les voleurs encore aujourd'hui pénètrent
l'autre laissée. souvent dans les maisons qu'ils veulent dévaliser
42 » Veillez donc, parce que vous Viffilan- en perçant le mur. qui, en beaucoup d'endroits,
.1.111.. est en .terre battue.
ne savez pas à quelle heure votre Marc. •"«3. 45. Etabli sur tous ses serviteurs, à titre d'in-
13, 33,
r, . ,, »,
, . • . tendant.
Seigneur doit venir. ** Mais sachez ss
51. Et il le divisera; c'est-à-dire il le fera mou-
rir. Les maîtres avaient droit de vie et de mort
ceci Si le père de famille savait à Lnc lî39
:
sur leurs esclaves.
quelle heure le voleur doit venir, il JJ^jf»; XXV. 1-13. Parabole des dix vierges. Tout le
veillerait certainement et ne laisse- chapitre est propre à saint Matthieu.
.. /-m The•. S, î.
• ï 1. La cérémonie principale du mariage chez les
rait pas percer sa maison. ** L est»pec3,io,
1 1 m.
4.
Ap 3 ' '

pourquoi vous aussi tenez-vous ,

prêts car vous ignorez l'heure à


;

laquelle le Fils de l'homme doit


venir.
43
» Qui. pensez- vous, est le ser- JESiLs**
viteur fidèle et prudent que son ™**™:.
maître a établi sur tous ses servi- '^.
teurs, pour leur distribuer dans le ^,,:
temps leur nourriture? 46 Heureux El34!
ce serviteur, que son maître, lors- Luc' ,'.
'

qu'il viendra, trouvera agissant ainsi.


" Ln vente, je vous dis qu il 1 eta- Ap.n,7.

blira sur tous ses biens. i8 Mais si *?, »


ce mauvais serviteur dit en
cœur Mon maître tarde à venir
:
son ^»
* ret " 3 ' y
1 1

.
'

'

59
et qu'il se mette à battre ses com- ""«*. »,
-.

pagnons, à manger et à boire avec


des ivrognes, 50 le maître de ce '
£
h<
^- fj
*•

serviteur viendra le jour où il ne s'y


attend pas. et à l'heure qu'il ignore :

5<
et il le divisera, et il lui donnera ",

ainsi sa part avec les hypocrites : là jff-


ffiff;
s
sera le pleur et le grincement de • *
P 'A.*•
dents.
X.HLV. » Alors le rovaume des
'

J
peç*•»»
v.rtinc».
cieux sera semblable à dix vierges *"• ,**>_*•
19, .

qui, ayant pris leurs lampes, allèrent £»•"£


.
Juifs consistait à conduire la liancéede sa propre
au-devant de l'époux et de l'épouse. * Cor "•- maison dans la maison de son futur époux. Elle
Cinq d'entre avait lieu le soir, quand il était déjà nuit, ce qui
- elles étaient folles et \ii" obligeait d'emporter des lampes pour éclairer la
cinq sages. 3 Les cinq folles, en pre- y*^•*•• marche. La fiancée, richement habillée et entou-
rée de ses compagne*, les dix vierges dont il est
nant leurs lampes, n'emportèrent ici question, attendait la venue de l'époux et de

point d'huile avec elles 4 mais les


sages prirent de l'huile dans leurs
J
•^
«*»».ii
1
:
^ • ses amis (voir.Vai/Ai'cH, tx, 15, qui venaient la cher-
cher ei la conduisaient dans
être désormais la sienne. —
la maison qui devait
Les mots de C épouse,
ne se lisent pas dans le grec. De fait les compa-
vases avec les lampes. Or l'époux The». 4, u. '
gnes vont attendre seulement l'époux. Voir la
tardant à venir, elles s'assoupirent figure de l Machabées. ix, 3;i. t. vi. p. 716.
34. Les lampes étant petites, analogues a celles
toutes et s'endormirent. 6 Mais au 1 ™* 4 15 ' '
qu'on trouve dans les catacombes, il lauait en re
nou vêler l'huile pour une si longue veille. C'est
milieu de la nuit, un cri s'éleva ££?*£• :
pour cela que les vierges sages avaient emiorté
Voici l'époux qui vient: sortez au- Am 4 - - • avec leurs lampes un vase plein d'huile, tandis
que les folles n'avaient pas pense à en prendre
devant de lui. 7 Aussitôt toutes ces jo*.s, 25. avec elles. Voir les figures, p, 22-23.
6. Au milieu de la nuit. Voir plus haut la note
vierges se levèrent, et préparèrent sur xiv. 21.
IIS Matthœus, XXV, 8-24.

&
III. I l.im- Je iWIWMIIl
.. I (. ,. i;.,,,l..l,,„ rrrbi, < \\l\ \\\ ,.

8
iZr. I suas. l'..tii.c ..ut. mu sapiéntibue
runt : Date noliis ,|.• ôleo vestro : <jm,i
Il 1 ni rctu. l.imjtacJfs iMMtrM eztiogQunUir.
• . 1
EU
'
J
M ai WQwl tUOi XiyovOW spondcruiit [.ru.iriit. s. ,],, mtes: Ne fort•
-/ inir roAft) non sulTni.it wcblt potin• ad
"{»• / MflAocWeç x«t vendéntes. .t
-t

inite vobis. ••
robis, ite

Dura tetmn
luîj. '" '""' ^ .

)-
/ '•'*.'/""•
''
'/ îrenl émere^ venit
ait, iotr,iv<Tmit cuin ad nuptias,
tfonmu : et que part-
:iniu(,i :i^,]'/.;iin 11:1' ui'nu' OÇ TOVÇ "/ci-

<& &io<t. ,r ât
<• clans• est fanoa. " Noviesimc \••>
v.iiiiini .-t relique virgini ites :

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ô ViOÇTUV
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vos.
Domine, Domina, âpen nobis. '- At
respondena ait Amen dicovobie, n<
,:|

diem, neqna boram.


Vigilàte
:

itaque, quia ne
ill••

/
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/: mi.
- 14 Sicut enim homo pévegra pn»li< Î--

,, - <

xui - cens, voc.'ivit servos euoe, Lràdtdii illis • t

&. &
ni ' '•'
«< bona sua. ' '
Et uni dedil qninqne ta)
téSç
nu.unu. ' , ôlil aiitcin duo, .du ver<» umim, anicttiqne

^
secundum propriam virtutem,el |»<•

.
ioiuv oi'iuuu\ xui
,6 ./.•'/- est statim. " Abiit antem qui qninqna

,&
ÛUnra u^v, xui talénta accéperat, etoperétnt <st in
uu
xui
* ni

xui ''. /, xui

-
Incratm «'-t alia qninque. |: Simflitar et
qui duo accéperat. lucràtus est àlia dim.
18
Qui auteni uiiuin acoénemt, ÉbiaM
fodit in terrain, el abscondil peenniam

"
xfoioç

^
. ^, &
,,' ,,
*
i0
Kui
yoovov
xui
'/
-
ô
dtimini sui.
'''

rationea
Post multum
dominus servornm
cnm
quinque tal« nta accéperat, obtulil alia
;
eie.
vero témporia venH
illorum, el
-" Et acoédem qui

'. "
qninqne talénta, dicene Dénnae, quin- :

,, '
' '& ,, &
., ' ,
fiot

, " -
- n xui
2
xui
ot
que talénta tradklieti nuhi. ecœ alia
qninqne superlucràtus sum. ai Ait illi
dominus ejna
liil'lis.
Euge serve bone, et
super pauca fuisti liilt'-lis.
quia
super multa te constitnam, intra in
gaudiuin domini tui. --' Accessit antaaH et
qui duo talénta accéperat, et ail Doniine.
:

'
:

& , 7 ' , >'.


âovL• dyaui

yunùv
23

ni"
xui

uvoiw 90V,
dno talénta Iradidisti inihi. ira- àlia dao
lucràtus sum.

pauca
Ait illi dominai ejus
serve bone,
fuisti lidelis. enper inult
•'

et lidélis. quia MBCff


:

toneiçaçy
., ,
-- & '
II foçeX&oi* ai xui
;iir

./.»
ô

ot? /.•
;
, Sri
shtuain inlia in gaudium dcinini tui.

accéperat, ait
:

-•Aecidens antem et qui onum taléntum


Domine, sri«i quia lionm
durus es. métis ubi non seminâsti, et
:

râtert». sl;i I
_' •
Il
tit 21. kBCDTX* i' fyi) . S2 \;<
Ô. BCDSLT6 | •
.
\
nof.-) Ji. 11. ): {\.(.) »,. M* «ai. |.
:- DG SL1 * iy ^-/ e/ \ /,
le fomr tU 1 1•>•„,

.
II ..
«u pins • . ia<iueiir le ii- de tomme rieodif •.
.

no t tv9. (•' R 16 • : • - .
:

Qu< jat -/'"/'"'• l.o irec porte eoeore 4e : •

47. KÀBCDT: fafvyw w.mM 18. Lf


Matthieu, XXV, 8-24. 1 1 »

III. Derniers Jour» (WI-VVVIII). — 1 te}. DUcour» prophétique» (\\i\- \\\j.


8
leurs lampes. Mais les folles dirent c
Rom. •, 1.•.

aux sages Donnez-nous de votre Jol> • 16 • so -

huile, parce que nos lampes s'étei-


gnent. * Les sages répondirent, di- I». M,ï, .
sant De peur qu'il n'y en ait pas
:
. 1.

assez pour nous et pour vous, allez


plutôt à ceux qui en vendent, et
achetez-en pour vous. ,0 Or pen- jfcnîîv 10. La porte fut fermée. Les vierges folles n'ar-
rivent que lorsque le cortège qui a accompagné
dant qu'elles allaient en acheter, la mariée à la maison de son époux est déjà en-
l'époux arriva; et celles qui étaient tré dans la salle des noces et que la porte en est
fermée.
prêtes entrèrent avec lui dans la salle
des noces, et la porte fut fermée. Um.ti,ani
" Enfin les autres vierges vinrent; Sap.Tim.
aussi, disant Seigneur, Seigneur,
:

ouvrez-nous. IJ Mais l'époux répon-


dant, dit : En vérité je vous dis que
je ne vous connais point. 43 Veillez *******
donc, parce que vous ne savez ni le
jour ni l'heure.
14-30. Parabole des talents. Elle ressemble sous
1
' » C'est comme un homme qui, TéflV,' bien des rapports à la parabole des mines de
partant pour un voyage, appela ses "S i"' 1 1
,' Luc. xix, 12-27. Le but général est le même, mais
saint Luc insiste moins que saint Matthieu sur le
serviteurs et leur remit ses biens. Mat 21 » -
>
châtiment infligé au serviteur mauvais et pares-
" A l'un il donna cinq talents, à uniu£ 13; m. seux. Plusieurs croient reconnaître dans le maî-
er 14 ' tre Archelaûs. lits d'Hérode l'Ancien. En partant
autre deux, à un autre un,' à chacun ^
' l>our Rome et demander l'investiture de son pou-
1 ., . . Eph. 4, 7. . .

selon sa capacité, et il partit aussi- Joa. 3, 13 ;


voir il avait confié ses biens à des amis et servi-
teurs. Une députation de Juifs le suivit en Italie
tôt. • Or celui qui avait reçu les cinq 1 cer.u, i. pour prier Auguste de ne pas donner un tel maî-
talents s'en alla, les fit valoir et en ^^J•. tre à leur nation ; mais elle n'eut pas de succès

gagna cinq autres. Pareillement ri 4,


'

1 Cor lô, 10.


intrigues. ! et à son retour Archelaûs tira vengeance de ces

celui aussi qui en avait reçu deux, 15. Cinq talents. Le talent était le poids le plus

en gagna deux autres. ,s Mais celui "•16 3 élevé


qui n'en avait reçu qu'un, s'en allant, Tob •
*
usité chez les Hébreux. 11 désignait en même
temps une monnaie ou une valeur monétaire. Le
talent d'argent valait 8.500 fr. et le talent d'or en
- l '*•

valait 131.850.
creusa la terre et cacha l'argent de
son maître.
19
» Longtemps après, le maître Aduobu»
de ces serviteurs revint et compta mr.
1u
avec eux. 2o Alors celui qui avait \^m. Ui
reçu cinq talents s'approchant, lui * Thei s - -
-

présenta cinq autres talents, disant Hebr. 10, 1«, :

Seigneur, vous m'avez remis cinq 1 r°'.'\i ïi.


1Cor 4 7 • •
talents; en voici cinq autres que j'ai '

21 21. La joie de ton maître. Tu participeras aux


gagnés de plus. Son maître lui iiar. u, «, joies de ton maître. CeUe joie est l'image du bon-
répondit Fort bien, serviteur bon et coV.'i.
: 1 ?.
heur du ciel.
fidèle parce que tu as été fidèle en ""^V
:

eu de choses, je t'établirai G11P - Cor.63, i 1«.


li

eaucoup entre dans la joie de ton


:

maître. — Celui qui avait reçu deux


talents vint aussi, et dit Seigneur, :

vous m'avez remis deux talents: en


voici deux autres que j'ai gagnés. Cor. 1 4. ï.
23
Son maître lui répondit Fort bien, 'Cor. 10, 1S.
Job, 16. 2Ï.
:

serviteur bon et tidèle parce que tu :

as été fidèle en peu de choses, je


t établirai sur beaucoup entre dans :

la joie de ton maître.


24 »
Puis s'approchant aussi, celui Rama M. v c'est-à-dire dur et rapace, comme
qui avait reçu un seul talent dit
Jtili*
: ««— rt,
l'explique le contexte.

Seigneur, je sais que vous êtes un^ïe. ie ;

homme sévère; vous moissonnez où &.*&,*,


vous n'avez point semé, et recueillez ¥£.*'':
120 Matthœus, XXV, 25-41.

?
.
&
*•
III. I

J5
xui
••,
II ira. .1.-,.

'/«./,-,
.•

xui , ><<>^-
lïjyîj'ïèt,
:>
<\\l \\\l||).

t/n;

or/
pu

<
'»'.
_ go fej. fro^Mrtirm rrrha fXXiV-XXV).

congregasubi non
âbii, et
ecce hahes
autrui
abscnmli

domina•
quodtuum
spar.sisti

t.iltiitam

ejne, dixit
est.
tuum
a

i
'
:

:
-'

Reapoa
'

Serve maie,
et
in U
timons

; '"
Snovovxioneioi' toi m
<>
.<'; et piger, meto obi non
sciébas quia

. *( \/.
ovv sémino, et oéngrego obi non sparsi :

m:, xui 37
illi oportuit ergo te committerc pecuniam
'
rw

&,.
otxu
&'
/, /
/
(
'-
««»•,
xui
*•
xui
3

yùo
/ont
h

/mit nuvù
/- meam nnmmnlânie, et \< nions ego rece-
pissem ûtiquo quod mcum «-st uni usina.
M Tollite itaque ab eo taléntum. ot date
ei qui habet docem talonta 3»

enim habéntî dâbitor, et eboodébit


muni
<

& & .&


xui ei :

). 30
autem «jui non habet, et quod vid.tur
liabére, auferétur ab eo. 30 Kt inutil. -m
xui servum ejicite in tonebras ext

&
illic erit fletus et stridor déntfnm.
*"
, & &-
',,
3

xui
3<
Cum autem vônerit Filius
hominil in
majestâte sua. et omnes ângeli cum eo,

', , - 32
tun<
M
sedobit super
congregabuntur anto eum omnes
et
sedem majestâlissuaB:

,,-
xui gentes. etseparâbit eos abinvicem.
pastor ségregatoves al) hflMUf M et stâ-

.
:

33 tuet oves quidem drxtris suis, h


xui a
autem a sinistris.
3i
Tune dicet Rex dixtris

' /,
1 1 ï — qui
3*
oVi/eTi ejus erunt: Venite benedicti l'atris mei,

, .' ,
- n
possidéte paràtuin vobie
stitutione mundi. 3;i
Esurivi
regnum
t'iiini.
a con-
et «1••-

&
manducâre dodistis
, , -
• listis milii : sitivi, et

,
xui mihi bîbere : hospes eram, et collegistis
'
xui

&, ' 36
/^ '
xui me:
mus,
3C
Dodue, et cooperuistis
me
me : infir-

, &
xui <ît visitàstis : in cârcere eram.
'
,
et venistis ad me.

', ,
xui <ivKuxf
.
;
t

17
xui Turu• respondobunt ei justi. dieén•

&; ,, -
7
tes : Domine, quaudo te ridimoa eenrién-
tiin. et pàvinm.s te : sitiéntem, et «lodi-

; ,& ,
mus 3h quando autem
tibi potum? t.-

38
no'rt xui vidimus héepitem, et collégienne t»• ent :

39 nudum, etcooperuimus
xui ; 7ro'« et quando
xui te vidimus infirmum, aut in càroere, et
; -
, . Kui
*° vénimne ad i> l.i v<>\* leneRex,
«* dicet illis : Amen dioo fobie, qnAmdia
fecistis uni ex bis frétribua meie minmiis,
mihi fecistis.
'
iniî /m /7- '•'
Tnnc tlicit et bis qui . aie

(*
G[K]LT[H]e* £r,o,..
|;| ': « ... &;
\:.
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im/Ulrrt
">»™•
,\•|.
31
HT*:aVe«'•"-
mo9trovta. 4J.
: ''

;
KABDKLT:
(. .) .«;
», .
> cm i-

:\1 KBDT: >»..-•/ t9. Ce ternel Offarc d»ns le grec enlrc crochet*.
Matthieu, XXV, 25-41. 121
III. Derniers jours ( \.\I-.\ VV1I1 ). — 1° (e). Dimcoura prophétique* f XXIV- \\i t .

où vous n'avez rien mis. 2 Aussi, '


j^V'.'m.
craignant, je m'en suis allé et j'ai l °°'• 9 • ,6

caché votre talent dans la terre :

voici, je vous rends ce qui est à vous.


26 lui dit Ser- »«•,*•**
Son maître répondant, :

viteur mauvais et paresseux, tu sa- Ptot. ÎO,47. 4.


Luc. lï,
vais que je moissonne où je n'ai point
semé, et que je recueille où je ai rien
mis 27 il fallait donc remettre mon Job,
:
. 11,lï, 11. 7. 27. Il fallait donc... Par cette comparaison, Jé-
sus-Christ veut nous montrer que nous ne devons
argent aux banquiers, et, revenant, Jac. Tit. 1,5.
ȕ. 1,
rien négliger pour faire valoir les grâces que nous
avons reçues de Dieu, soit pour n«itie perfection,
j'aurais reçu avec usure ce qui est à soit pour le salut de nos frères. —
Aux banquiers.
moi. 28 Reprenez-lui donc le talent, et 4£A1 , * A cause de la diversité des monnaies usitées dans
I 1
l'empire romain, il existait dès lors des chan
donnez-le à celui qui a dix talents. geurs, qui étaient en même temps banquiers et
29 recevaient ou prêtaient de l'argent à intérêt.
Car on donnera à celui qui a, et g^^J*
20. Celui qui a... celui qui n'a pat. Voir plus
il sera dans l'abondance mais à celui Marc.
8, 18.
; haut la note sur xm, 12.
4, Si.

qui n'a pas, même ce qu'il semble


avoir lui sera ôté. 30 Et jetez ce servi- 30. Dans les ténèbres extérieures. Voir plus haut
teur inutile dans les ténèbres exté- **.*»: la note sur vin, 12.

rieures là sera le pleur et le grin- j<£!


:
'• .-','

cernent de dents. S. «.m.


» Or quand le Fils de l'homme "
31 " .—' 31-46. Le jugement dernier.
.

31. Il s'assiéra, en qualité de juge.


viendra dans sa majesté, et tous les ma!!*'*
1
anges avec lui, alors il s'assiéra sur ^'«, %(?.' '

le trône de sa majesté.
32
Et toutes
les nations seront rassemblées de- 3f\V-
?: ^« 1
32. Toutes
peuple juif.
nations, et non pas seulement le
les

Le pasteur sépare les brebis d'a-
vec les boucs. Pendant le jour. le même berger
vant lui, et il les séparera les uns ** i ». fait paître ensemble les brebis et les boucs; mais,
le soir venu, il les sépare pour les mettre dans
d'avec les autres, comme le pas- ?c?r. "'iù°' un parc ou dans une étable distincte.
teur sépare les brebis d'avec les ° 7 13 4; •,

boucs; 33 et il placera les brebis à


sa droite et les boucs à sa gauche.
3i d 34. Les bénis de mon Père. Les élus sont sancti-
» Alors, le roi dira à ceux qui *?*ï,o*.
fiés par suite de grâces de choix que Dieu leur
seront à sa droite Venez, les bénis j•'•//'/-9 accorde.
:

de mon Père; possédez le royaume ,. <.


,
préparé pour vous depuis la fonda-
fc
tion du monde: 3:i car j'ai eu faim. .*•.».
f-
3-j. J'ai eu faim...
^
L'hospitalité a toujours été
en honneur et très estimée chez les Orientaux.
et vous m'avez donné à manger; j'ai ,#. A
eu soif, et vous m'avez donné à boire *£ : *" ;
J•
i'étais
w
vous m'avez re- fcULr.u.
sans asile, et
cueilli; ab nu et vous m avez vêtu,
-il• Ifi »» Jad. 19,' 1S. I

mtn
malade et vous.
m'avez visité: en pri- Eceli.
.
»»•»•*.'«•
30, 24. .
'

son, et vous êtes venus a moi.


37 » Alors les justes lui répon- J•»»• » d 8

dront Seigneur, quand est-ce que Mat.


: e, s.

nous vous avons vu ayant faim, et îStu, 'm.


que nous vous avons rassasié; ayant nom s '* -
>

soif, et que nous vous avons donné


à boire? 38 Quand est-ce que nous Mat. io, 4*.

_ sans asile, t Hebr. 13, ï.
vous avons vu et que nous job, 31, 19.
vous avons recueilli; ou nu, et que Hebrfïo.si.
nous vous avons vêtu? 39 Ou quand «sh.t,»;
est-ce que nous vous avons vu malade
ou en prison, et que nous sommes
venus à vous? 40 Et le roi répondra, Mat. 10, 40.
disant En vérité, je vous dis Chaque ini «,
: : s.

fois que vous l'avez fait à l'un de ces H*bV\i#.


41. Maudits, non pas par Dieu directement,
plus petits d'entre mes frères, c'est mais subissant par leur faute, le poids de la ma
à moi que vous l'avez fait. lédiction qu'il porte contre le mal. —
Feu éternel,
41 J d le feu de l'enfer. —
Qui a été préparé au diablr.
» Alors il dira aussi à ceux qui maio". c'est en effet pour lui que l'enler a été créé.
22 Mattheeus, XXV, 42 XXVI, 7.

III. I Itliiia Jr-u \\l \WIII). • Vmrnm mamrtm MAI/. *-*«>.

erant : Dieeédite a me maledietJ m


II' ri U /l niitf , ()ia- i^in-m ;i't«Tiiuni. qui paràtus est diabolo
I et ângeU• ejttl :
•*'
cstirivi niini. • non
vuoa ovx iSclxuTt dedietil niilii m. indu, are non sitfvi, ei

,,
Û :

,,
<f•

xui ovx htoHutn tis 1 1 1 i 1 1 1 . 1 1 1 1 ii :


l
»
hotpes «*ram, et
xui ov f/fj'; xui non coUegiati• nu• : niidus, et non oope- <

(tofrevrjç ma y ruistis me : infirma•, et in oàroere, et


/ai m'x ij UOti ftaO&i l . non visit.istis me.
/,
/ respondébont
i<>i: <t:inxQiihjoovrtu ut'joï xul l'iinc ei «-t ipei, <li-

/\ (•«•ntrs : Domine, quand•) t•• vidimoi


uni do&svrj eeuriéntem, tôt •itiéntem, ant hoepitem,

,'*
^ :

/ <l
it.a/î . /.ai autnuduin, uut infinnuiii aut i] .

,
/,
et non ministravimus tiln ? •• 1 un»• re-

Ôi âixuiui
.•'(/

l'miriui
'
.',(,(;j

OtMt
, ,'/.

m im
,
.•

îitoi
/c(/ fj«rf

(
(

aio'ivtov.
,
AffOMJOOTff.
,e
X«<
spondrbit
Quamdiu non
lu-,

suppliVium
m••• milii
illis.

sternum
dicens
f<-<

fecistis.
istis
:

:
Amen
uni de minorihus
'

ju^ti
dtco

Et ibuiit
totem
\

lii in

in

&
\.JL\i, hi'i /; . -ro,

, - vitani a-térnain.
v \vi. '
Bt factnm est :om

&
99VÇ ici un'- Xoyovç tnàseet Jésus sermones hoi omnee,

&,
1 1' dixit
' m'• " discipulissuis :
- Scilis quia pool Induuni
/ •.
''fitou; nu, ymrai, /.ai

'. 6 utèç /or pascha et l'ilius h.uniuis trad.tur ut

, .
naouâlâoTut ?- eracifigator.
:

Tuncrongre^âti mut prin•


. 3
Tort xui cipes eacerdotom, et leniore• popoii, in
yoaitiiui.-îç xui atriuiu principifl sacerdotom, qui diceba•
lui• Caipbaa :

etconeilium fecérunl nt
Kuïuffa, '
xui i'vu Jesum dolo tenérent et occiderent. I»

' , xui '. >/.: cébant totem Non in •1• retto, ne :


fort••

(, &
'
ïvu 94- tiiinultus rierel in populo.

». Cumautem
&,
6
Jesos eeeet in Bethània
6
: rnin'mv domo Simùnis leprosi, accéseil ad
2(
:
âè in

olxiu 7 cum millier habene alahastrum angoéntî


m !<> ;
/ -

(

2.
(

*
:.
oWoTf.
.
.}. •|{|).*«. ol
un. . j-}. XHIlT*
-/oauu.
«v/fj.
;
XXVI.
plus
plia

:

».
N

3. J
••! lea »<•)•• . —
luratit la
i>h

*/•. retc •.

I» OtM tmUnt-Apolllii«irr d<- lUrrr ... »4),


Matthieu, XXV, 42 — XXVI, 7. 123
111. Dernier» jour•. < \.\l-\.\ Ylll). —W La Cène (XXVI, 1-35).

seront à sa gauche Allez loin de Rom.


: 1 La Cène, XXVI. 1-35.
'.'. :

moi, maudits, au feu éternel, qui a été A&-6.' XXVI. 1-2. Jésus prédit sa fin prochaine.
..!.''

2. La pàque. la fête la plus solennelle des Juils,


préparé au diable et à ses anges; Lu,. Job. 3i,
13,
se célébrait en mémoire de jn délivrance du peu-
;

;2 46, 8. ple juif de la servitude de l'Egypte, par la maudu-


car j'ai eu faim, et vous ne m'avez cation de l'agneau pascal, figure de Notre-Seigneur,
Jo1
point donné à manger; j'ai eu soif, et Corinthiens, v, 7. Elle se célébrait le ii nisan
''
I

(mars-avril) et durait sept jours.


vous ne m'avez point donné à boire 3-5. Conspiration contre Jésus. Comparer avec
;

13 Marc, xiv, 1-2; Luc, xxu, 1-2.


j'étais sans asile, et vous ne m'avez j-a ". «
3. Les princes des prêtres, les chefs des vingt-
point recueilli nu et vous ne m'avez quatre familles sacerdotales. — Les anciens du
peuple, les membres du Sanhédrin. — I>u grand
;

point vêtu; malade et en prison, et prêtre appelé Caïjihe. Caïphe, qu'on appelait aussi
vous ne m'avez point visité. Joseph, fut nommé grand prêtre par le procura-
teur romain Valérius Gratus vers l'an 27 ou 28 de
4i »
Alors, eux aussi lui répon- .•*,.......!» notre ère, à la place de Simon, fils de Camith. Il
repi-obo- conserva ses fonctions pendant toute l'adminis-
dront. disant : Seigneur, quand est-ce rum. tration de Pilate, mais il fut déposé en l'an 3U ou
I». 46,
que nous vous avons vu ayant faim 37 par le proconsul Vitellius et remplacé par Jo-
nathan, fils du pontife Ananus ou Anne.
ou soif, ou sans asile, ou nu, ou ma- tj-13. Repas chez Simon. Comparer a\ec Motr,
xiv. 3-ii: Jean, xn, 2-H. Ce fait doit prendre place
lade, ou en prison, et que nous ne vous après xx, 3».
43 6. Simon le lépreux; c'est-à-dire qui avait été
avons point assisté? Alors il leur ffin *;1 *••
lépreux.— « Le repas décrit par Jean, xn. ù.
répondra, disant En vérité, je vous Jae J 17
: est-il différent de celui qui eut lieu chez Simon le

lépreux, Matthieu, xxvi. 6, et de celui que décrit


le dis. chaque que vous ne l'avez DRom.
fois S, 7. Luc. vu, 36? —
Il est probable que le repas décrit

point fait à l'un de ces petits, à moi non ïJoa.5,29;


Cor. 10. 5, par saint Jean est le même que saint Matthieu
nous dit avoir eu lieu chez Simon. Les deux
plus, vous ne l'avez point fait. 4C Et 6, 40.
ÏO, 15. . Évangélistes placent la scène à Bethanie; les ré-
cits présentent les mêmes circonstances et se
ceux-ci s'en iront à l'éternel supplice, le. 66, 24. rapportent à la même époque. Le Sauveur revint
et les justes dans la vie éternelle ». dans ce bourg six jouis avant Pâques, comme le
dit saint Jean, le samedi soir par conséquent, un
X\ W. Or il arriva que lorsque
'
» »c— peu avant le repas, ou le vendredi, si l'on compte
les six jours a partir du jeudi soir ou la fête com-
Jésus eut achevé tous ces discours, ad"""..:, mençait. Si saint Matthieu parle de deux jours
il dit à ses disciples - « Vous savez: ul
Mac. ÎO, 1S
cm avant Pâques, quelques versets plus haut, c'est à
propos d'un autre fait, de la résolution prise par
, , , ;

que la paque selera dans deux jours, ml» m»si. ; le Sanhédrin de faire mourir Jésus; et cette anti-
cipation n'empêche pas qu'il ne décrive ensuite
et que le Fils de l'homme sera livré lÛc!'s»,'i.' 1res naturellement ce repas de Bethanie, qui a
pour être crucifié » 3 Alors les princes
.
fourni à Judas l'occasion de quitter son Maître et
de le vendre aux Juifs. Que Lazare et ses sœurs
des prêtres et les anciens du peuple M£ -;?\l x assistent à ce repas, ce n'est pas une preuve qu'il
eut lieu chez eux. Celui qui l'offrait ne pouvait-il
s'assemblèrent dans la salle du grand Joa n 13 47 -
'

pas être de leurs parents ou de leurs amis? C'est


prêtre appelé Caïphe, et tinrent con- *"•">'•
même probablement parce qu'on n'était pas chez
eux que saint Jean croit devoir signaler leur pré-
seil pour saisir Jésus par ruse, et le Jer sence et surtout le zélé de Marthe à servir les
convives. Ici comme ailleurs, le dernier évangile
fairemourir. Mais ils disaient « Non SUC 14. i
:i
:
complète les précédents, en ajoutant à leur récit
un jour de la fête », de peur qu'il ne Jo». 9. de nouveaux traits. Saint Matthieu et saint Marc
7,

disent une femme: saint Jean dit Marie, sœur : :

s'élevât du tumulte parmi le peuple.


6
Or, comme Jésus était à Bétha- Mamum
nie, dans la maison de Simon le lé- un^ilur
,
de Lazare. Ils parlent de l'onction de la tête seule-
ment lui signale l'onction des pieds.
» Le repas dont parle saint Luc eut lieu assez

apparence
.-

longtemps auparavant, en Galilée, et selon toute


à Naïm. On ne peut donc pas le con-
;

preux, "vint auprès de lui une femme M«rc. 14,


Joa. 1», 1.
3.
fondre avec celui qui eul lieu à Bethanie six jours
avant Pâques, où Notre-Seigneur eut à reprendre
ayant un vase d'albâtre plein d'un les sentiments de Judas, et non ceux de Simon.
Seulement on peut demander si ce n'est pas le
même Simon qui les a dounés l'un et l'autre. La
plupart distinguent Simon le Pharisien de Simon le lépreux. Ils ne semblent pas, disent-ils, avoir le même
domicile, ni le même caractère, ni les mêmes dispositions envers le Sauveur. Ces raisons ne sont cependant
pas une démonstration. Il n'est pas sûr que Simon fût de Naïm, ni même de (ialilée saint Luc ne le dit pas: et :

quoique pharisien, il avait pu être guéri de la lèpre par Notre-Seigneur et changer de sentiment à son
égard Bacuez).
». (L.
7. « Une femme. On croit que c'est Marie-Madeleine. Le sentiment commun est qu'il n'y a point de distinc-
tion à faire entre la pécheresse de saint Luc, Marie-Madeleine, délivrée de sept démons. Marie, sœur de
Marthe, et Marie de Bethanie. Ce sentiment parait bien fondé. En effet: 1° tel est l'avis des docteurs et des
Pères les plus anciens, celui que l'Église romaine a toujours suivi dans sa liturgie, s'il s'agissait, dans ces
passages, de personnes différentes, serait-il possible que les Apôtres n'en eu>sent pas instruit les premiers
fidèles ou qu'il se fût établi dès les premiers temps une tradition opposée à leur enseignement ? 2° Lors- —
qu'on lit simplement l'Évangile, l'idée de ces distinctions ne s'offre pas à l'esprit. Après avoir rapporté la —
conversion delà pécheresse chez Simon, saint Luc parle aussitôt de plusieurs femmes qui avaient été guéries
ou délivrées du démon par le Sauveur, et qui l'assistaient de leurs biens : or, la première de toutes est
Marie, surnommée Madeleine. —
Quand saint Jean parle de Marie, sœur de Lazare et de Marthe, il ajoute, pour
la faire connaître, que c'est la personne qui a essuyé de ses cheveux les pieds du Sauveur. A qui peut-on
penser, sinon à la pécheresse qu'on sait avoir fait à Naïm cet acte d'humilité et de religion ? On ne peut pas —
la méconnaître davantage chez Simon, ou cette action est renouvelée, ni aux pieds du Sauveur, à la maison
•le Marthe, ni au pied de la croix, ni au tombeau, où elle parait sous le nom de Marie -Madeleine. Si ce n'était
pas là, en effet, Marie de Bethanie, comment s'expliquer son absence, l'absence de la sœur de
Lazare, en pareille circonstance? D'ailleurs, ce sont les mêmes habitudes qui se manifestent par-
124 Matthaeus, XXVI, 8-25.
<\\\\\• -- Cru*
III. .•... J.h..

« amnt>t m (XXVI, *-JW>.

; '
ni i fini y.iu /.< prrtiusi BUper Caput

*,
. «•1 ipsiti

I A <'i cuinlx'-ntis. " Vidétttofl aut-in discipuli.


l'i'ioC Bg ij indignàti mat, dicéntes : l't (jni<l perditio
*
;
<<<» /> r<J hœc? • p«»tnit enim i-iu<l venundari
nin&îjvui xai êo&^iui multo, et dari paopéribtt•.

'
Scieni mtem Jésus, ait illi^ hii-l

.:
: <

/7 :mn:'/:i. tî ;/i,-v/. molésti t-stissain huit- molieri? opus


tltjyiintun ||ç .•
W. " liait tut honum opcr.ii.i >t in me " nam sem- :

iiiKiyni- uvxuZv, per paûperes liabétis vobiscun» me au-

/.
.
:

tem non scmpcr lialxtis.


Rulovau
,
'-'
1
- Mittt-ns <i)iin
; oo»» roùro &tj rof hœc unguriitnin ho<3 in COrpas im-um. ad
*
3
sepcliéndum me fecit. " mon <1

< xt^nydîj
- ubicûmque pnedicàtam fmirit hoc «van-

,. ;-
(Y/for

.,
.

•>, .'/.^ xai gélium in toto mundn. dieétot et qood


<!', hœc fecit in memoriam '-jus.
11
' '
Tune àbiit anus d<; duodetim. <jni

'/ ' i:
dicebutur Judas [scariotes, ad principes

.
sa< rrdotuin (^uid vultis
'

frélati et ait illis :


' '
:

ouv uvuZ
.
^ &
uoyiotu' u 'xui
mihi dare, et «'go vobil
i

••
11 i constituérunt
Eteziade qoeerébal opportnnitétea
ci triginl
«um tradam ' At

ut

'&' ',
^-
17
Trj ^' '
/u;
eum
47
tréderel
Prima autem
a/yumruni accessé-
runt discipuli ad Jesum, dicéntes
vis parémus tilii comedere pasclia
Ubi
di•-

''
:

, ',
iH
X) Jcsus dixit [te in civitàtem ad qurmdain.

&
:

Tempus

'
xui et dicite ci : Magister dicit :

)^'

«/,, & . -' incum prope


cum discipulis meis.
«st. spud
i9
t'•

Et fecérunt disci-
Ueio piSOttS

. &u-
''•'
Kui '; puli sicut constituit illis J«-sus. et para-

20
>
xai . vérunt pasclia.
nSv -" Véspere autem facto, discumb
3|
Kui uvnîjv cum duodecim discipulis suis. -' El

& înîr, !> ii,- /i lilms Amen dico vobis.


illis dixit : quis
. aa unus vestrum me tradîturua est. aî Et

; ' Kui
cœpérunl singuli

.
hcaOTOÇ ut, contristâti vald•-. di-

, 23

/.>• cere : Numquidego sum Domine!

,
ùiov ipte respondens, lit Qui intingitmecum :

&
2,
inanum in pSTOpside, hic me trad.

^', ,
: tntl <»',- t

) m m nsçï m "' lius qutdem hôminia \rsdtt, sicut ecrip-


ovai tum est d<• illo va• aut«-ui lmmini illi. :

'& ,
per quem Pfliua bominis trsdétar : bo-
' Sv&çionoç ixéivoç. nUffl fiât ci. SÎ natus non fuis-.t bomO
*: ilh . i;. spondcns autem Judas, oui tr.i-

7.
ov'toC. 9.
' KAKDG SLT II
- *nf.

;
. nBDT*
;<> 10 18• D

<„_ 15. || I;
m) ., !
"

2: KBCLT6 I
Matthieu, XXVI, 8-25. 125
III. Derniers jours ( \ X I- V V % III ). — 2° Lm Cène fXXVi, Î-35J.

parfum de grand
pandit sur sa
table. 8
Ce que voyant,
prix, et elle le ré-
tète, lorsqu'il était
ses disciples
» 3 ,
tout, et l'identité
de
p
la personne. Mais
du caractère indique
Marie de Bethanie est Ma-
si
ie-Madeleine, délivrée de sept démons, peut-on
douter que ce ne soit la pécheresse de Naïm, celle
qui a témoigné à Notre-Seigneur tant de repentir
l'identité

s'indignèrent, disant « Pourquoi :


• **• *
et tant d'amour? —
3° On ne peut opposer à ce
Une même —
cette perte ? 9 II pouvait, en effet, ce
parfum, se vendre très cher et être
^
ta*.'
,,
m.».
sentiment aucune dilliculté réelle.
personne ne peut-elle pas s'être trouvée en Gali-
lée, chez Simon le pharisien, avoir possédé un
bien à Magdala, et être venue chez s;t sœur à Be-
donné aux pauvres ». thanie ? —
Il est des esprits qui répugnent à croire

10
Mais Jésus le sachant, leur dit gPa*Xîur. :
que le Sauveur ait témoigné tant de bonté à une
pécheresse, même après sa conversion. Mais n'a-
* Pourquoi faites-vous de la peine jô^'elï'.' t-il pas dit lui-même à Simon ce qu'on doit penser

***-*>**• d'un tel sentiment ? N'est-ce pas pour les pécheurs


à cette femme? c'est une bonne œuvre qu'il est venu sur la terre et ne voulait-il pas qu'on
qu'elle a faite envers moi. H Car vous connût ses dispositions? Ce qu'il a fait pour Ma-
deleine, ne l'a- 1- il pas fait pour la Samaritaine et
avez toujours les pauvres avec vous ;
pour une infinité d'autres? N'était-ce pas un pré-
sage, une Ggure <le la grâce qu'il destinait a toute
mais moi, vous ne m'avez pas tou- la genlilite ? Ne l'a-t-il pas aussi convertie? Ne
jours. n Cette femme, en répandant Rom.s, u l'a t-il pas régénérée, honorée du nom d'épouse

ce parfum sur mon corps, l'a fait


.

et mise à la place de la synagogue infidèle ? —


EnCn, si Marie, sœur de Marthe, n'était pas Marie-
pour m'ensevelir. t3 En vérité, je vous Mat S4 ,i•. .
Madeleine, ne faudrait-il pas dire que l'Église est
loin de remplir les intentions du Sauveur, qu'elle
le dis, partout où sera prêché cet ^hl/r.' ne comprend même pas la prédiction qu'il a faite
évangile, dans le monde entier, on au repas de Bethanie. puisqu'elle attribue à sainte
Madeleine et qu'elle honore particulièrement en
dira même, en mémoire d'elle, ce sa personne l'acte de religion qu'il a signalé en
qu'elle vient de faire ». Marie comme devant être pour elle la source de
tant de gloire? - Le caractère de Madeleine con-
44
Alors un des douze, appelé Judas j^'j," traste admirablement avec celui de Judas à Betha-
Iscariote, alla vers les *princes des *»
, , ^^
re
Luc. ,
1
3-4.
.
H -
,
• nie, comme il contraste avec celui de Simon à
Naïm ». (L. Bacuez). — Un vase d'albâtre. On a
1o « Que vou-
f>rètres. et leur dit :
^,.^ trouvé de nombreux
échantillons de ces vases à
parfums dans des tombeaux. Ceux qui ont été dé-
ez-vous me donner, et je vous le «*.«,».
couverts dans les tombeaux des rois de Sidon, en
livrerai? » Et ceux-ci lui assurèrent Phénicie, et qui remontent à une époque un peu
trente pièces d'argent. ,6 Et de ce /^-J, 2 antérieure à N>tre-seigneur, sont tous en albâtre
, ,; égvptien ils ont la forme d'une poire leur hau-
: :

moment cherchait une occasion fa-


il teur est de m .25 l'orifice a 0",<i3; l'épaisseur
:

n'est guère que d'un centimètre. Ces vases, faits


vorable pour le leur livrer.
17
au tour, sont donc très fragiles. Voir un de ces
Or, le premier jour des azymes, 5SSST vases représenté Marc, xiv, 3.
les disciples s'approchèrent de Jésus, j^. i 4> „.
disant « Où voulez- vous que nous
:
jJJjW" 15. Trente pièces d'argent; c'est-à-dire trente
parer avec Marc, ,
14 16. Judas s'engage à livrer son maître. Com-
10-H; Luc, xxu, 3 6.

vous préparions ce qu'il faut pour sides, qui font près de quatre-vingt-cinq francs
de notre monnaie; c'était le prix ordinaire d'un
manger la pàque ? » 8 Jésus répon- j*^• *J• 8 esclave. Exode, xxi, 32. Voir la figure 4 à la fin
'
,•._

dit « Allez dans la ville, chez un f™». 4l


:
dut. VI, p. 900.
17-30. La Cène légale. Comparer avec Marc, xiv,
tel, et dites-lui Le maître dit: Mon
:
lT-iS: Luc, xxu, 14-18.
temps est proche, je veux faire chez 17. Des azymes: c'est-à-dire la fête des pains
sans levain. — La pàque; l'agneau pascal.
toi la pàque avec mes disciples ». 18. Je veux faire chez toi la pàque. Dans le cé-
,5
Et les disciples firent comme Jésus ei. ij, m»j nacle. Voir sur le cénacle la note de Marc, xiv,
leur commanda, et ils préparèrent la 19. Ils préparèrent la pàque. l'agneau pascal et
pàque. tout ce qui était nécessaire pour le manger selon
20 nu les rites. Exode, su. 3-20.
Le soir donc étant venu, il était tradiior I
21-25. Quel sera le traître? Comparer avec Marc,
21
à table avec ses douze disciples. Et fum™•.. xiv. 18-21; Luc. xxu, 21-23; Jean, xiu, 21-22.
,.i • •. Marc, H. ". • .

pendant qu mangeaient, il dit


ils : tue.»,».
« En vérité, je vous dis qu'un de vous z*ib!i4,7.

doit me trahir ». — Alors, grande-


J<»- 13 îl -
-

1
ment contristés, ils commencèrent à \\' ;

luidemander chacun en particulier :

• Est-ce moi, Seigneur? » 23 Mais *£•>£ ,*»•


"

23. Dans le plat, en grec &»,inconnues;


plat très
grand. En Orient, les assiettes sont
Jésus répondant, dit « Celui qui :
chacun prend immédiatement dans le plat, à
met avec moi la main dans le plat, mesure qu'il mange, chacun de ses morceaux,
celui-là me trahira. 2i Pour ce qui *££ ,"'^
1
en se servant de son pain en guise de cuiller et
de fourchette. Tous les Apôtres mettaient donc la
.

est du Fils de l'homme, il s'en va, ^j^ main dans le plat avec le sauveur, et ces paroles
ne désignaient pas le traître, mais signifiaient seu-
selon ce qui a été écrit de lui; maisMatseAse lement C'est un de ceux qui mangent ici avec
:

malheur à l'homme par qui le Fils job.3,3. moi qui me trahira.


de l'homme sera trahi; il vaudrait
mieux pour cethomme qu il ne fût
23
pas né ». Mais prenant la parole, ££.*«£
Judas qui le trahit, dit : « Est-ce moi,
126 Matthœus, XXVI, 26-40.
III. lli... . JPr-u \ M \\\ III). — §*....<„ <Mri.lt ( \\ I /. #- 1 Mit .

I di<lit .uni. <ii\it : Numquid egQ


- rabbi? Ait illi : T• dixisti.
16 7 / util. us aut.'in ois. .« ccpit I

ninr /ai tvXoyijOaç txkaoe xui iâiâov


I 'jtuç, xui '
. Aa 'liscipulis tois,
h. <i beœdixil ac
t ail
fregit,
\• C i'.t
deditqae

xui tv/uçioirjauç / 27
Kui

2
/« dite: hoc est
piena oaliœin grétiaa egit «• dédit illi-.
corpus m• uni -
l'.t

.
:

, >
/

uîua ,/ -*

£-
dtu-
dicens Bfbite »• li<>< omnea.
:
Js
Hic est
enim aangnia m. -us novi leataménti, qui

,
> /
r
/, j
:
. / : ni /. \ pro multis effandétar in remiaeionen
nu
/ «//' (ion îx rot
-

/ ;,
./•';

/«<
îuiv.

<>* -
peccatorum. 29 Dico aut.in m. lus
bibam modo de hoo genimiae TÎti
non :

n'iy
/\
iXatuh.
&
'.&&
.
*'

3
.- h ,

oetTroS;
!>],!''

:-
d //
que in diem illum. (-mu illml hiham \<>-
l'isrum novuin in <•^<> l'atris m»-i.
30

)livéti. 3<
Ethymno
Tunctlirit
dicto, exiérnnt in
illis Jésus :Oinn.
mo

,
(

'.'•/
V

,--
&'3•^-*. ;
/J
l'i'xrt

(><
xui

;
1
nii
scândaluni patiémini
Scriptum est enini
et ilivpci-.iitur oves gregis.
autem reaurrézero,
:
in

iVnutiam
me,

pra-cédam
in iata oocte.

M
past..r.ni
l'oslquarn
vos in
; ./
M
l'u'uhùur. - (ialila'-ain. licspondcns autem Petroa,

' , omnea
.•.> ui'/i-r xui
ait illi : Kl si scandalizàii fûerint

raJ r 00», ty«> axuvâu'/.toO in te. ego nun.piain -candali/al•

., ,.

*>] Jésus Amen dieu «pua in ha»


i
t

t;J nniv '.' /.


h'
- illi

nocte ântetpiain gallna caotet, ter


: til.i.

me -
VTJaui,

^,-
II ' Kuv ]
35

/ai
^.il)is.

tiicrit

militer et
:1

me moii

Ait

omnes
illi Petrua
tecuni.nun
diacipuli
: Btiémai opor-
te Mgelx
dixénmt.
' u&ui
'
€&,38
tutow. 36 Tune veuit Jésus euin illis in villain

^' #•/£ - ;'•/:


quae dicitur
pulis suis
Gethsémani,
donec
dixil «lis. i-
vadam
«-t

&
Sedétt; hic illue

.
:

;t:
37 etorein. Kt assuinpl•• PetTO, et dhto-
:t«)v Kui
bus filiis Zebedœi, cœpit contristàri et

?
•> xui : Zefiêêalov

/.
'. &
xui . 38 mœstus esse. 38 Tune ait illis : I tisti•.

&~ 39
Kui
(Soi /ai
/., - néte
'-t

Réatea
anima mea usque ad mortem
liic, et
pu-illmn.
vigilate mecum.
procidit
:,y

in
:

Et
luati-

Caoiem
|>r-»-

I , ai mi, ./on..•

'"
/ /nu:
1 1, ^- xui suam. orana,
sibile est, transeat
.t dicena
a
: Pater
ne calix
nii. ai

i-t- : ve-

/ &,'
& '. 4
<
iiiiiilauii'n

tu.
vénit
;
"
non
Et venit ad diacipoloa -nus.
dormiént• s. et dieit
«-«'s
si, ut 6gO vul... se.l
.-t
BlCUl
in-

» i'i J: .
KBDLT:
3. V
W \; m 4f>. Qu'il* toupet qe'll• min,. ..iciit

9>^79. ni
ABCDEGKSLTH6
ml rendu ,rice•

9
.{.!

). «. , 35. -
\\\\\\\

ESI : >, '

\<
DS r ,. . -
|.•1«•
et cap
Matthieu, XXVI, 26-40. \±~

lll. Itnknjoui i\\l-\\\ lil». 3° La Pannion (XXVI, . -XXVItJ.


maître"' Il lui répondit: Tul'asdit». 20-2*. instilutioii de l'Kucharistie. Comparer
avec Warc, \\.->'. /.<"•, \xu. 19-21.
;

*• Or, pendant qu'ils soupaient, 20. Ceci est mon corps. Jésus ne dit pas
SSHZ Ceci :

Jésus prit pain, le bénit, le rom- ^*-3^ est la ligure de mon corps: ni Dans ceci ou:
le
avec ceci est mon corps; mais absolument Cea :

pit. et le donna à ses disciples, et *£ or *£ »


est mon corps, ce qui implique clairement la trans-
.,.
[-
5
dit « Prenez et mangez; ceci est»
:
substantiation (Glaire).
27. Buvez-en fous. Cela fut dit aux douze apôtres,
mon corps ». '-" Et. prenant le ca- Ari u:l, n
9 l '

qui tous étaient alors présente ; mais il ne s'en-


lice, il rendit grâces, et le leur donna, suit nullement qu'il soit ordonné à tous leslidè-
Kx. Ï4. S. les de boire de ce calice, pas plus qu'il ne leur
disant « Buvez-en tous. 28 Car ceci Ler. 17. 11.
: est ordonné de consacrer, d'offrir et d'administrer
est mon sang, le sang du nouveau J.r. 31,3
Zaeh. 9, 11. ce sacrement, parce que Jésus-Christ, dans le même
moment, commanda à ses apôtres de taire cela,
testament, qui sera répandu pour un *^;»." selon ces paroles de saint Luc (xxu, 19) Faites :

grand nombre en rémission des pé- ceci en mémoire de moi (Glaire).


28. Le sang du nouveau testament. Comme
chés. 2y Or, je vous le dis, je ne boi- Marc. 14, i.

rai plus
r . .
Luc. ï».
"#* - "
désormais de ce fruit de la Lui•.
19,.,,.. 14,
1S.

:
des victimes [Exode,
est le
,)
l'Ancien Testament était consacré avec le sans
par ces paroles Ceci
sang du Testament (Hébreux, ix, 20),
:

de
vigne, jusqu au jour ou je le boirai 2?» même se trouve ici la consécration et l'institu-
nouveau avec vous dans 1le royaume tion du Nouveau Testamentdans le sangde Jésus-
Christ répandu d'une manière mvstique. par ces
de mon Père ». paroles : Ceci est le sang du Nouveau Testament.
30
Et l'hymne dit. ils s'en allèrent J "^ " i, ' ii ' — Pour un grand nombre. Voir plus haut la note
, i
sur xx. 28 (Glaire).
à la montagne des Oliviers. 3I Alors Me*, n 's••,.
30. Et hymne dit; c'est-à-dire, selon les
Jésus leur dit Vous tous vouspren- j™.' w, i.
:
uns. après le chant des Psaumes cxii-cxmi. con-
sacrés dans les rituels des Juifs, pour la cène
drez du scandale à mon sujet pen- sut. «,; pascale ; ou, selon d'autres, après le chant du
dant cette nuit; car il est écrit : Je icôr.,%3. cantique composé par le Sauveur lui-même pour
la circonstance. — Comme Jésus-Christ et les
frapperai le pasteur, et les brebis z»cb. 13,7. Apôtres suivaient ordinairement les coutumes
du troupeau seront dispersées. 3 -Mais, Joa ™• • • juives, l'opinion des premiers est la plus pro-
bable. « La nuit pascale, les Juifs avaient cou-
après que je serai ressuscité, je vous 'jSmSj** 1

tume de chanter deux hymnes eucharistiques,


précéderai en Galilée». 33 Or, Pierre Ma rc. u. ss appelés Hallel, l'un qui commence par Alléluia
et qui se compose des Psaumes cxn, cxiii, exiv.
:

répondant, lui dit « Quand tous se cxv, cxvi. cxvu: l'autre qu'on appelle grand.
yu !'\l r
: .

scandaliseraient de vous, pour moi 1 « parce qu'on dit vingt-six fois : Car sa miséri-
, X Act. », !4. .

corde est à jamais (Psaume cxxxvi, 1) qui se com-


jamais je ne me scandaliserai ». scor. 13,4. pose du Psaume cxxxvi. On divise le Hallel en
31 les Psaumes <:xn et cxm avant de
Jésus lui répondit « En vérité, je 1
te dis que nuit même,
:

Rom *> 4
33 4
^ ^^ • deux parties :

se mettre à table, le reste à la fin de la Cène


1
cette
-,
avant Lue. 1S, 11. pascale >. (H.-J. Micbonj.
.

qu un coq chante, tu me renieras 31-35. Fuite et reniement prédits. Comparer avec

trois fois ». 33 Pierre lui dit « Quand Marc U M : '


-
3 La Passion. XXVI, 36-.
Marc, xiv, 27-31 ; Luc, xxu. 31-33; Jean. xm. 30-38.
il me laudrait mourir avec vous, je j°*>. 31, »7.
30-46. Prière et agonie de Jésus. Comparer avec
ne vous renierai point ». Et tous les Marc. xiv. 32-42: Luc, xxu, 39-40; Jean, xviu, 1.
36. Gethsémani. Au bord même et presque à
disciples dirent aussi de même. lÛ7. »?,' 33.'
la naissance du torrent de Cédron,à l'est de Jéru-
3b salem, est Gethsémani ou le jardin des Oliviers.
Alors Jésus vint avec eux à une * •» tono
On voit la grotte où Xotre-Seigneur répandit
maison de campagne qui est appelée ciT""!" une' sueur de sang. Cette grotte est irréguliere.
Gethsémani, et il dit à ses M*™; profonde et haute, et divisée en deux cavités qui
disciples :
J£,f- communiquent par une espèce de portique sou-
Asseyez-vous pendant que j'irai Q ^}*
ici, ,
1
-. terrain: on a pratiqué des autels. Le jardin
là et que je prierai ». 3T Et ayant
kmLit,
même est entouré d'un petit mur de pierres sans
M
1.
ciment, et huit oliviers espacés de trente à qua-
Sris avec lui Pierre et les deux fils *^
7
rante pas les uns «les autres le couvrent presque
e Zébédée, il commença à s'attris- tout entier de leur ombre. « Ces oliviers sont au
nombre des plus grands arbres que j'ai jamais
ter et à être affligé. 38 Alors il leur rencontrés, dit Lamartine; la tradition fait re-
dit : « Mon âme est triste jusqu'à la
J01. lï, ï
monter leurs années jusqu'à la date mémorable
de l'agonie de l'Homme Dieu qui les choisit pour
mort: demeurez ici. et veillez avec cacher ses divines angoisses. [L'olivier est pour
moi ». 39 Et, s étant un peu avancé, Marc, u, 35.
ainsi dire immortel, a observé Chateaubriand,
parce qu'il renaît de sa souche.] Leur aspect con-
iltomba sur sa face, priant et di- ££•,*'»: firmerait au besoin la tradition qui les vénère:
sant : « Mon
Père, s'il est possible, /£ immenses racines, comme les accroisse-
**>*; leurs
ments séculaires, ont soulevé la terre et les
que calice passe loin de moi '•«
ce 3 *.
pierres qui les recouvraient, et. s'élevant de
;
il -

toutefois, non ma volonté, mais la plusieurs pieds au-dessus du niveau du sol. pré-
sentent au pèlerin des sièges naturels, où il peut
vôtre ». 40 Ensuite il vint à ses disci-M»rc. h. 37. s'agenouiller ou s'asseoir pour recueillir les sain-
pies, et il les trouva endormis, et P^;'; tes pensées qui descendent de leurs cimes
"/k
silencieuses, un tronc noueux, cannelé, creusé
par la vieillesse comme par des rides profondes,
sjélève en large colonne sur ces groupes de racines, et. comme accablé et penché par le poids des jours.
s'incline à droite ou à gauche et laisse pendre ses vastes rameaux entrelacés, que la hache a cent fois
retranchés pour les rajeunir. Ces rameaux, vieux et lourds, qui s'inclinent sur le tronc, en portent d'autres
plus jeunes, qui s'élèvent un peu vers le ciel, et d'où s'échappent quelques tiges d'une ou deux années,
couronnées de quelques touffes de feuilles et noircies de quelques petites olives bleues, qui tombent,
comme des reliques célestes, sur les pieds du vovageur chrétien ». (Lamartine). Les vieux oliviers, au nom-
bre de sept, sont fermés par des grilles.
39. Nous avons copié Bossuet, afin d'imiter le plus possible l'admirable concision du texte sacré, qui
porte à la lettre : Toutefois, non comme je veux, mais comme vous [voulez) (Glaire). Ce calice, les —
>

[28 Matthœus, XXVI, 41-55.

un'

,
III. I Ititn» Jesii

xa&tvôonaç, xai /.;.•< /<"


o/i on/.• mm l'iouv
/ii'iÎ '*
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\\l \ V\

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Îlévçto'
III». — JT fta«Wo Vhrimll

non
41
potuistis
Vigilate, et orale
lent itionem. Spiritus
tXXlÊ. W-UI//;.

una hora vigilare met «g


ut non intrétii in
quidem prompte•
|

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?va i:i'j< >> rifUi mil ••st. caro autrui infirma. '-'
Iterum secundo
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& /.'-
1 1 âbiit, et nr.i\ il . dicrus : l 'ater mi, :-

bibam
, hic calix Iransire nisi
•. dtvtiQov i<u <, } < t < s l illurn.
I

.
si liât voluntas tua. i:l
Et rentt Iterom, el

mu eus (luniiit-ntes erant emm


yevei^rw ih/.ijtu . , enf ">,

BA&WV
iuNtiiit

eôrnm gravAti.
;
*
Et relietii
:

illis, (tenm
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,,
<> "'</
r

&
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.
àbiit.

dicent.
etoràvil tertio, euinilcin scrrnoneni
;
' Tune venit ad ditcfpnlo•

',& ,
(if et dicit illis : Dormit»• jam, et req
^i-uio :/. cite : cece appropirujuàvit hora, et Ffliue
Vive li(')minis tradétor in manu tram.

. &,,
xai

\
47
dvd - ;

iG

.
&, 'lêoif,
iâov,

7-
xai 1C

qui
Surgite.

47

de duodeeim
me

Adhuc eo
tradet.
eàmae

venit, et
: ecce eppropinojnâTit

loquénte, ecce Judas unus


com 0 Uirba tnulta
. xai cum glÀdiia et fuetibus, misai a prin

, ''. ,,&'- xai

'
bus sacerdotum et eenioribni popoli.

'
48
,%
Qui autem trédidit eum. dédit illis
" signum, dicens : Quemcûmque in-h

& . ; - ' ,
fuero, ipso est, tenct»• cimi

& .
rabbL

' tim accédensad Jesum. »li\it .

> '0
', /'
-
Kt osculàtus
Jésus : Amt'ce,
t-st l'uni.

ad quid venisti? Tune


'

Dixitijue illi

accesscriint. et manus injreénint in

, ,-
xai

,
Jesum, et tenuérunt eum.

, 51
, ' Yx ecce unus ex liis qai t-rant cum

Jesu, extëndens rnanum. exémit gladtOOQ

.
. ' .9
/.m nt»
52
suum, et percutiena servam principie
sacerdotum ampaiàvit aurnulani ejot.
53 Tune ait illi J.-sus Couverte frlAdiom :

tuum in locum suum oinni-s enim, qui :

''"'

gWdinm, perflmnt.
"" aocéperint s;lAdio
Smuii
, Ai mitai
" An putas, quia non poetnoQ rogàre

' . '-
oWdfXa
nu

omfhîioiv ut

'-'
yêonmç c
y.ai

jj
'
idm
'
- Patrem meum, et exhibébit niihi
plus
34
quam duodeeim tegioneaangelorum
Quomodoergo implebuntar
quia sic oportet Keri? " En 31• bor•
Scriptarae,
«lixii
'

.
42. LT* <!
DLT; nàhv eiiçi
9>..[LfT «V
il. *
43-
<
KABC
tçitov.
Jésus turbis Tanquam ad latrùnem :

HBTf (in fO '


HABCP •

',-
àvanavtaSf (T MAl 50• KAB
QM KBDI ! I.]T* - T*: r.in.i
mi il•
dormant. Groei
nouveau •.
Matthieu, XXVI, 41-55. 129
III. Dernier» jours (WI-WVIII). — 9* La Panmion (XXVI, .76-1.1 I //y.

Ainsi, vous n'avez souffrances de la passion. Voir Matthieu, xx, 22.


il dit à Pierre : «
La douleur est considérée par métaphore comme
pu veiller une heure avec moi. une liqueur amere renfermée dans une coupe
qu'il faut boire.
y Veillez et priez, afin que vous si»t. e,i3 ;
41. L'esprit estprompt, mais la chair est fai-
n'entriez point en tentation ; à la vé- ** ble. Jésus donne la raison pour laquelle il engage
sesdisciplesà veiller et à prier; leur esprit, leur
rite, l'esprit est prompt, mais la chair âme est pleine de bonne volonté, mais la faiblesse
42 s'en alla encore une ^S^iSf' de la chair, du corps, l'emporte et empêche l'es-
est faible ». 11

seconde
Père,
fois, et pria,
ce calice ne peut passer sans
si
disant : « Mon ^ 6
!,
3 ^ prit d'exécuter ses bonnes résolutions.

que je le boive, que votre volonté se


fasse ». 43 11 vint de nouveau, et Pi.se, io.

les trouva dormant, car leurs yeux


étaient appesantis. 41 Et les ayant Luc. h, 3î.

laissés, il encore, et pria


s'en alla
une troisième fois, disant les mêmes
paroles. 4S Alors il revint à ses dis- i^i"',*; 45. Dormez maintenant... Ces paroles se pren-
nent généralement dans un sens ironique. Ce
ciples, et leur dit « Dormez main-
'"^V*':
n'est pas une permission que le Sauveur donne à
Jer•"• 7 • ses apôtres, mais un reproche qu'il leur fait de
tenant, et reposez-vous que
: voici
ce qu'ils se mettaient si peu en peine de l'ap-
l'heure approche, et lede Fils proche du péril qu'il leur avait annoncé.
l'homme sera livré aux mains des
pécheurs. 46 Levez-vous, allons j<». \*. ». ;

voici qu'approche celui qui me li-


vrera ».
•"
Jésus parlant encore, voici que ^"p""•
-

47-36. Arrestation du Sauveur. Comparer avec


Judas, l'un des douze, vint, et, avec 5*" -"'!3 Aferc, xiv, 43-52 Luc, xxu, 47-33; Jean, xnii, 2-12
*

;
LUC. *ïy \i. 4". Les princes des prêtres. Voir plus haut la
'

lui. une troupe nombreuse armée 8 *,*'


note sur n. 4. — Les anciens du peuple. Voir plus 1

J^• ,
haut la note sur xvi, SI.
d'épées et de bâtons, envoyée par ^JrJJ-
les princes des prêtres et par les
anciens du peuple. 48 Or celui qui le m»™, u, a. 48. Celui que je baiserai. Le baiser était une
TOT manière de saluer usitée en Orient, en particu-
livra, leur donna un signe, disant lierde la part du disciple envers son maître mais : :

employé ici par le traître, il avait un caractère


« Celui que je baiserai, c'est lui- particulièrement odieux.
même, saisissez-le ». ^9
Et aussitôt, Marc, u, «. 49. Maître. Dans le texte latin Rabbi. Voir sur
4 ce mot la note de Jean, i, 38.
s'approchant de Jésus, il dit « Je sR^."», 'i :

vous salue, maître ». Et il le baisa.


50 « Mon sure, u, 46.
Et Jésus lui répondit :

ami, dans quel dessein es-tu venu? » u.i?u.'


Alors ils s'avancèrent, mirent la main
sur Jésus et se saisirent de lui.
51 51. Un de ceux qui étaient avec Jésus, saint
Et voilà qu'un de ceux qui étaient jesusuuro
Pierre. — Le serviteur du prince des prêtres, il
avec Jésus, étendant lamain, tira son ^'*,''? s appelait Malchus. Jean, xvm, 10.

épée, frappant le serviteur du j£L'is',


et. io".

prince des prêtres, lui coupa l'o-


32
reille. Alors Jésus lui dit « Re- Geo.9,6. :

en son V
. . , Ap. 13, 10. 52. Périront par Pépie : c'est-à-dire mériteront
mets ton epeer lieu car tous j°». is, u. :
de périr par l'épée.
j n, • Z»ch. 1,6. , . , .

qu se serviront de 1 epee pen-


ceux qui
3
ront par l'épée Penses-tu que je job, a, s. 53. Dans la milice romaine, la légion était com-
Dm.
D 7, 1C posée de six mille hommes.
ne puisse pas prier mon Père, et qu'il Ps. 113, 4.

ne m enverra pas à l'heure même


plus de douze légions d'anges?
34
Comment donc s'accompliront les Is. S3, 10.
Loc. Ï4, Î6.
Écritures, disant qu'il doit en être
ainsi ? » 53 En cette heure-là, Jésus j<». %»
Job, 16, 10.
dità la troupe : « Vous êtes sortis
comme contre un voleur avec des
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII.
1

130 Matthœus, XXVI, 56-69.


III. I lllm. J.•,.. \\l \Wllli -
, fm..4o thri.ti t XXVt. M-IJI///.

tiscum glidiis et fuslibue comprehén-


dereme quetidie apud vos sedébam,:

doceu in nipl. et non me tenuistis. t« >.

6
: •
Hoc auteni totem Eactum est, utadim•

/.
* /

&
ZNi'//oiti;f.

xai

i»V
ol
.'

")
«<j/
pleréntar Scripture prophetârum.
Tune discipuli ornnes, relictoeo, fugé-
rinil.

ad
'•'•
At illi t. h. nt. s .Icsuin. dux•
Càiphtm prfncipem sacerdotum, nbi

, & &
38 scriba* et seninres convénerant. Petroi
»/ dt
'/-'./.• « rrjç «rÂrçç roD «- autem eeqnebàtor enm a longe, osque
atrium principis sacerdotum. I
in

xai susititr... sedébal cnm ministrie, atvidé-


Tt'Xoç. ret finem.

&,
&.

£i tto/iKjtïç xai ol /.ai
''"'
Principes autem sar.Tcl.'.tum, et

,' /'.
" &'&. -£
. tSntov ijiitr omne concilimii. quœrébant Ealsnm testi-
xitiù iii.miuni contra Jesum, ut enm niurti tr.i-
' xai - derent :
60
et non Invenéront, cum multi

<•«)> / <>>
falsi testes ac(^essissent.
Novissime autem venérunl duo
6'
testes, etdixérunt Hic dixit Possum

,'
:
"' :

xai ilcstitiere templum Dei. et post triduttm

' 6- reaîdiiicâre illud. g^eos pril

&. %& ,
<<>/:>: sacerdotum, ait illi : Niliil respond
/«/ Kutvrnv; ) oè ea, quœ advérsum l•• testificàntur?
isii
63 Jésus autem lacébat.

,
' &,
/çïo

.
(il-,
&&' -;
;
>
te
Et princeps sacerdotum ait illi Adjur.»
per Deum vivum, ut dieas nobis >i tu
es Christus filius l)<i.
,;1
Dicit illi i>
:

.;'
•4
Tu dixisti v.-nimtamen di<
âmodovidébitis Filium li('»mini^ sedéntem

t/;ç

65 To'rf $ xai

" ht
a dextris virtutis Dei, et veùiéntem in
nùbibus cœli.
• Tune princeps sacerdotum scidit
vestiménta sua, dicens BlasphemàvH : :

'
iu'iui, xi

, aune

' " ;'.


quid adhuc egémufl téstibo
.•/".".• y
audîstis blaspnémiam "quid robis \ id.•- :

,
66
tur? At illi respondéntes dixérunl Reui :

' ;' , ,
>/.<>!
est mortis.
•7
Tune exput'-runt in féciem 'jus.
et colaphis cecidérunt, âlii autem eum
palmas in faciem ejus dedérunt, d

((
••

&& &,|;|

!
%
«iny

h- nu .
1

/*,.•<
''/.-
-
tes : Prophetiza nobis Christe, quis est
qui te percussit?
'•''

et accessit ad
l'rtrus ver.» sedi'bal

fait.
mm

Urec :
una
f«»ris

ancilla. di.
in .,t

kbdlt** », ol i*). (/ de f'i

*-
.

BCLT: * • •
• (<: an t. lia D'en nrou»éreei
ll<

ytvd. . -

,.. 62-63. .|• . " gnent i.i. In . I. point*

***. 63. Nlt* .?"'»••.•• 68 lïl»T* Sri.


.f que

KBDT* «. ••" NBD1 <*-^t©*?c*. .... /. l>laspb<


Matthieu, XXVI, 56-69. 131
III. Derniers Jours ( VVVI-VVIII). 3 l.n Pammton (XXVI. .te-XXVIIJ.

épées et des bâtons afin de me


s
prendre; jetais tous les jours assis jt^'u, %.
parmi vous, enseignant dans le tem- ££ £ ;^
pie, et vous ne m'avez point pris. *«
36
Or tout cela s'est fait, pour que -,».
s'accomplissent les Écritures des
prophètes ».
Alors tous les disciples l'aban- ,*£!!
donnant, s'enfuirent. 57 Mais les au- 1^* -". r j
57-58. Jésus devant Caïphe. Comparer avec Mar<•
xi\. .i-')i: Luc, xxii. 54; Jean, xvni, 13-10.
très, se saisissant de Jésus, l'em- ££££: 57. Selon le récit plus ample de saint Jean (xvm,
menèrent chez Caïphe, prince des ,. 13 et soi v.), ils le menèrent d'abord chez Anne,

beau-père de Caïphe, et ensuite chez Caïphe.
prêtres, où s'étaient assemblés les "îTi'V D'après la tradition, la maison de Caïphe, soit que
scribes et les anciens du peuple. ce fût sa propre maison, soit que ce lût celle
58 des grands prêtres, était sur le mont Sion, dans
Or Pierre le suivait de loin, jusque ££%*£ la ville haute, à l'endroit où est aujourd'hui un
dans la cour du prince des prè- J«.'i8, u, petit couvent qui appartient aux Arméniens. Ce
couvent occupe un emplacement triangulaire, en
très: et y étant entré, il s'assit avec dehors de la porte actuelle qu'on appelle Bab-
les serviteurs pour voir la fin. es-Sioun ou Porte de Sion. On remarque au mi-
lieu une petite cour. C'est là, croit-on, que saint
dépendant les princes
r des prê- FaleîlM,es
non con- . Pierre se trouvait pendant qu'on jugeait son
tres et tout le conseil cherchaient un vcnium. maître et qu'il le renia trois fois. Nicéphore nous
, ... '
faux témoignage contre Jésus, pour
' Marc.H.ôo-.
3 Reg.si, 10.
apprend que sainte Hélène avait bâti en ce lieu
une église dédiée au Prince des Apôtres.
le livrer à la mort. «° Et ils n'en J^* *£
trouvèrent point, quoique beaucoup «-
59. Tout le conseil, le sanhédrin. Le sanhédrin,
r*.
qui est souvent désigné dans les Évangiles par la pé-
de faux témoins se fussent présentés. riphrase : les princes des prêtres, les scribes et les
anciens du peuple {Marc. xiv. 43. 53; parce que
En dernier lieu, vinrent deux faux d*""ûê„di c'étaient là les membres qui le constituaient, était
témoins. 6I et ils dirent : « Celui-ci Jlat. 27, 40, *"!
le conseil et le tribunal suprême des Juifs. Il était
1 J ' •
composé de soixante-douze membres; le grand
a dit Je puis détruire le temple de Joa. 19.
:
prêtre en était le président: les vingt-quatre chefs
2.
Dieu, et. après trois jours, le re- Act. 6, 13. des familles sacerdotales ou princes des prêtres
62 (voir Matthieu, h, 4) y représentaient l'élément
bâtir ». Alors le prince des prê-
sacerdotal: les scribes, la science juridique delà
tres se levant, lui dit : « Tu ne ré- loi (voir Matthieu, Ér, 4); les anciens du peuple,
le reste d'Israël. Les Juifs faisaient remonter à
ponds rien à ce que ceux-ci témoi- Moïse l'origine du sanhédrin {Exode, xvm, 17-26);
gnent contre toi? » 63 Mais Jésus se mais on ne le voit constitué comme il l'était du
taisait.
temps de Notre-Seigneur. qu'après la captivité.
( liri.lu»
Même sous Pilate, le sanhédrin jugeait les causes
Et le prince des prêtres lui dit : II II- graves, et il avait le droit de prononcer la peine
I I • . : -

le Dieu vivant de mort, à la condition que sa sentence fût con-


« Je t'adjure par ^• Jf• *£
firmée par le procurateur romain.
de nous dire situ es le Christ, le ^sy; 32,6; 60-62. Faux témoins. Comparer avec Marc, xiv,
".'.'..
Fils de Dieu ». 64 Jésus lui répon- Luc. ,'-,
Le temple, en grec n-: i . Voir plus haut
•il.
dit : « Tu l'as dit. De plus, je vous joiV u. la note sur xxi, 12.
1
»* 7 63-68. Jésus se dit le Fils de Dieu. Comparer
le déclare, vous verrez un jour le ^Vs,
;

avec Marc, xiv, 61-65.


Fils de l'homme assis à la droite de **•*'!?'
k
la majesté
J
de Dieu,
. '
et venant dans *«*
Eom.
1. »•
10.
. j , . 14,
les nuées du ciel ». Thés. 4. 1.-..

63 65. En signe d'une grande douleur ou d'indi-


Aussitôt le prince des prêtres „£'"£. gnation, les Juifs déchiraient leurs vêtements.
déchira ses vêtements, disant « Il Jj
Hehr. 7, 12.
66. Selon la loi (Lévitique, xxiv, 16), les blasphé-
:

11
a blasphème qu avons-nous encore jo•. is, 24. mateurs devaient être punis de mort.
. .

besoin de témoins? voilà que mainte- ib^.u,k.


"*
nant vous avez entendu le blas- ^JJ"
oa
phème. G,i
Que vous en semble? » Et Ï9. \.

1
eux répondant, dirent « Il mérite ÎS^ .*» :

la mort ».
67 crachèrent au vi- 67. Et le déchirèrent à coups de poing. \o\r
Alors ils lui J^S^ plus haut la note sur xxr, 35.
sage, et le déchirèrent à coups de îIat ;i•^•
poing; et d autres lui donnèrent des Joa-is, m.
soufflets, 68 disant « Christ, pro- i2Zi, 30. :

Îmétise-nous, qui est celui qui t'a"";"'


Job- 16• "•
rappé ? »
69-75. Reniement et repentir de saint Pierre.
69
Cependant Pierre était assis de- JJjSL Comparer avec Marc, xiv, 60-72: Luc, xxii. BS-4S;
hors dans la cour; et une servant» Jean, xvm, 25-27.

s'approcha
"• de lui. disant Et toi ïurc.'w," :

. 'x •
1 - 1 r» 1• 66-72.
aussi tu étais avec Jésus le Gali- Jo..is, 25-27.
132 Matthaeus, XXVI, 70 — XXVII, 11.
III. I Itlma Jr»n \ \ l-\ \ % 1 1 1 ». « /»„../« Chri.ti ( 111/. I«- » Il //y.

.
70

Otfjc « * ). Xt'j'Étç.
7I
7
El tu .iiiM J.-su Gftlilsèo eras.
negavit coram <»nitiil»us, «licens
70
At
N•
ille

&
:

:|
i|iiiil (liiis. Kx.-iiiit.• .iuI.iii illo jàliu.iin.
-

' " \<»0 < £


.•';•*» rofç 1 1 7/(
vidit fuiii élia iiii.illii. et ait liis <|iii

oof /" \<tl'xinitit>i . - in/. , ilii : El hi<• er.it ciitu leSU I

auro util•' '/ iterum negévit cum juraménto : Quia


73
7101'. Mfr« fuxuov non hoyî Eominem. El posl pasfllom
:

Ilti'j accessérunt qui stabaut. <t dixénint

.'"»»• et dm
.&^: Petro Vere et tu ex illi^ es nain et 1"-

.
/ni ,
SOI : :

&
74 lune
1 tua miniffillMIII te If it. :
<|iii'la •

y.ui /wMi.ii' Ou ovx «ri/- cœpit detrsl.iri <-t jnran•. quia non

;/ ' "
Kai Bel
73
bominem. Etcontinuo g-allus cantovit.
Et reconl.itus est Petrai v.-rl'i I

/, . ~&)
'/""'/~- <|UO(l dix• rat : l'rius rjuaiu ^.illus «autt-t

&
aui ter me negibis. Et egréssus foras, llivit

-
X1VI •«
,
. amare.
wvii Maneautem racto, consfliam
'

,. »
&
.
, 3,,
'
2
/
&-
[nieront omnes princij rdotnn et
senioree populi advenus Jetum, ut eum
morti trâdereut. - Et viiutum adduxé-
runt eum, et tradidérunt Pontio Pilàto

;
, /
3

-
Tore

&.
.
* ",
',
- pr.isidi.

quod damnâtus
rctulit
sacerdotum
eâvi. tradens
lune vidons Judas, qui

triginta
esset. jxi-uitrutia du. lus

et seni<uil»u>.

dixérunt: (Miidad nos 7 Uividérii


argénteos

sànguinem justum. At

eum

di. •.•!!<
tr.'ididit.

principibue
:

illi

/ .•
'

~
I
I

' '-
6
vuir ait/uio^at, projéctis argénteis in templo, recéssit
et abiene laqueo s.• suspendit.
6
:

,
Principes autem sacerd<.tuiu. m

,
ai
tis argénteis, dixérunt : Non licet
7 mittere in corbonam quia prétium :

& . (,&
guinis est. 7 Consilio autem inito, emé•

& '. runt ex illis agrum figuli. in sepulturau.

,'
ayçov
/ peregrinôrum. 8 Proptn• hoc rocâta

,
8

9
ager ille, Ilacéldama. hoc est, ager
guinis, usquein bodiérnum diem. ' Tune
implétum est quod dictum est |>• I

.)
**¥)
,
'
'$ ''
'"

&
niiam propli.'tam. dicéntOO
runt triginta argent. os juvtium appre-
tiati, quem appretiavérunt a ffiliii
'• et aedérunl eos in agrum Bgoli,

constituit mihi Ôomin

41
Jésus autem stetit ante pi
(

>.
, 2V il * niv foi
et int.Trogâvit eum pra-.s. dwsSI : lu

70. iiKST': av'iwr min. 71. TS: i crv'/où


DT: *<na»t M 75. -.

-
, \ ; .
-»t i>as dans le ia

<
!

LT»* iM. -'Il '-


* (ait.) et II.)

.
toi.
,hôovi
rair. Ml
. :t.
lion.
MBCT**

Il
\\.

KBCLT*:
BL:
îiiII.

I
nafaâovç
reJ*.
'
5-
(
NBT: *
T* 'Aft/.
1
:

Al.:
wvil

le grec.
|

rhamp
.

Ces rerseu
ilii HOS
flgui
jiiiM|ii"auj»iir.l "fcn.

i.jrentlioses
irnp fut ip-

dan»
.

Matthieu, XXVI, 70 XXVII, 11 — 33


III. Derniers jour- \ \ l-\ Y V III — ^ Lu PammtoM (XXVI,
< ). 36-XXVIIJ.

léen? : "
Mais il nia devant tous, E«* M 73. Ton langage Les Galiléens n'a-
te décèle.
;£ vaient pas le même accent que les habitants de
disant : >< Je ne sais ce que tu veux L
Jérusalem et de la Judée, le Talmud «1 t (|u<> î

dire Et comme il sortait hors Mat. «, n.


». "' leur langage était corrompu et qu'ils brouillaient
les lettres les unes avec les autres le 6 avec le
de la porte, une autre servante l'a-^HM.
:

etc.
perçut et dit à ceux qui se trou-
vaient là « Celui-ci était aussi avec
:

Jésus de Nazareth ». 73 Et il te nia Mat 16 ,6


lf» nia
Mftrc £ J0
-

de nouveau avec serment. disant :

« Je ne connais point cet homme ».


73 Peu après, ceux qui se trouvaient iw*«

làs'approchèrent et dirent à Pierre :

• Certainement, toi aussi tu es de


ces gens-là: ton langage te décèle ».
Alors il se mit à faire des im- Ap. Î3, 3.
Eccli. 19, 1.
précations et à jurer qu'il ne con-
naissait point cet homme. Et aus-
75
sitôt un coq chanta. Et Pierre se cor. 15,34

souvint de cette parole que Jésus lui * ; It


"'
avait dite: • Avant qu'un coq chante, ££,.*£
tu me renieras trois fois Et étant *~ *.

sorti, il pleura amèrement.


Reniement de saint Pierre (?. 74). (Sor un sarcophage antique)
XXVII. Or le matin étant Km.
*
m il

l'ilalo.
venu, tous les princes des prêtres Marc 15, 1. 73. Et étant sorti, il pleura amèrement. Selon
la tradition, saint Pierre alla pleurer son péché
et les anciens du peuple tinrent Luc Ï3, dans une grotte, transformée en tombeau et
1 ;

îî, 66.
conseil contre Jésus, pour le livrer a jouis, w. située sur le versant de la partie du mont Sion qui
la vallée du Cédron. On éleva dans la
la mort. 2
Et l'avant lié. ils l'emme- T w' « regarde
Lnc
suite, au-dessus de cette grotte, une église que
nerent et le livrèrent a Ponce Pilate, sap- *» î0 les anciens pèlerins nomment Gallicante ou le -

Ps. ï, 5. Chant du coq. '

gouverneur.
3
Alors Judas, qui l'avait livré, jada* «e XXVII. 1. Les princes des prêtres et les anciens
voyant quil était condamné, fu t "•«^ _••
de du peuple. Voir plus haut la note sur xxvi, 3.
'
i « Ponce-Pilate fut le cinquième procurateur

touché île repentir et reporta les u/ envoyé de Rome en Judée. Il gouverna cette pro-
vince de l'an 26 à l'an 36 de l'ère chrétienne,
trente pièces d argent aux princes jï^'fi. sous les ordres du légat de Syrie. C'était
une
des prêtres et aux anciens, 4 disant : X)lU s3 35 créature de Séjan, favori de Tibère. Par mé-
nagement pour la susceptibilité des Juifs, il
J ai péché en livrant un sang in- Deous.io-is.
- ,.. Jer.
, . ,
». .. résidait à Césarée de Palestine, place forte sur
nocent ». Mais eux lui repondirent :eccu. î:, is. la côte de la mer; mais, comme Antipas, il venait
à Jérusalem au temps des grandes fêtes, et alors
« Que nous importe y Vois toi-même ».
r
**
,2 Reg. V. Î3. 1 ( ,
1 -•

il habitait le prétoire, demeure contiguë au


.- . , ,
t ,
'

Alors ayant jeté 1 argent dans le * c«•. ï, 7. palais d'Hérode et à la tour Antonia ». ;L. Bacuez).
3-10. Mort de Judas. Trait propre à saint Mat-
temple, il se retira et alla se pendre. thieu.
6
Mais les princes des prêtres, Emp(ioHa .
6. Le trésor était l'endroit du temple où le

« Il n'est « lda" a
peuple mettait ses présents et ses offrandes.
avant pris Tarèrent, dirent :

«
^ • j 1 1 ^***• Ï3, îi. '

pas permis de le mettre dans le tre- Mare. 7. u ;

sor, parce que c'est le prix du sang » sedt L•, ss. .

"
Et après s'être consultés entre eux, 7. Du potier; c'est-à-dire du potier de ce lieu.
ils en achetèrent le champ du po-
tier, pour la sépulture des étrangers.
8
C'est pourquoi ce champ est en- Act 19 - '• •
8. Haceldama, c'est-à-dire le champ du sang.
L'emplacement traditionnel de ce champ, qui
core aujourd'hui appelé Haceldama, porte toujours le même nom. est au sud de Jé-
c'est-à-dire le champ du sang. 9 Alors ^.\1\^ rusalem, sur le versant méridional de la vallée
de Ben-Hinnom.
fut accomplie la parole du prophète 19 s • •

9. Le texte qui est rapporté ici ne se lit pas


Jérémie, disant « Ils ont reçu les: dans Jérémie; mais on en trouve la substance
dans Zacharie. Saint Matthieu a pu se borner à
trente pièces d'argent, prix de celui dire du prophète, sans ajouter aucun nom. Il est
qui a été apprécié suivant l'apprécia- certain que la version syriaque et plusieurs
anciens manuscrits latius ne nomment pas le
tion des enfants d Israël io et ils ;
prophète. Cependant les interprètes ne con-
les ont données pour le champ du po- viennent pas tous que saint Matthieu ait fait
cette omission, et ils cherchent à maintenir,
tier, ainsi que me la prescrit le les uns le nom de Jérémie, les autres celui de
Seigneur ». . Zacharie (Glaire .
11
Or Jésus comparut devant le Marc. t«cet.
f,• 15, î.
, 1 •
11-li. Jésus devantPilate. Comparer avec Marc,
gouverneur, qui 1 interrogea, di- l«. 33, . w. -.2-'j: Luc, xxiii, SW; Jean, svm, 29-38.
sant : Es-tu le roi des Juifs ? » Je- ;££
<
n.' II',
134 Matthœus, XXVII, 12-29.
III. I liima Jrs„ , \VI-\\\ III). — «- /%•.<» Vhri.H Mil/. 3*.XX\II,

|
2 ee rex Jadœoram
>icit iili Je I : l

,J
8 •

| | |
dicis. Et «uni accasarétur . principi-
bus eacenlotmii ,i aenioribua, nihil re-
îo. " 7Vre *;'*' «£ ô //< BpOndit ' '
TnDC dirit illi i'il.itus :

.7« aadia ananteadvérsuin t•• dicunt tartimo•


/\ nia ? \.[ non reapondit ei ad allant
' •

/./ci. bum, [ta ut mirarétar pneeei ehemi


8 oovàvtlotâ Per (lii-in u aolémnem . . • 1 1 1

rat pranM populo dhnittere vino


.•'

roVi â> tum. qiiein womAêê9êA w habébat autem :

! - | ;
m tune viiH-tuin ineignem, qui dicebàtur

,
| |

Barâbbaa. ,: rgo illia,


/

-
& Qaem
BaQaââôtv dixit l'ilàtus : rallia dimittam
<< §
,
vobia : Baranbam, au Jeanm <iu î «I

m Chrietna? '" Sciébal i-nim quo•!

.
\antea
.
;

un tradidissent cum.
'" ,9 Sctlt-nte autrin ilhj pro tribal
wifrov .•'./( iof
mh ov misit ad eum uxor ejus,

.
1 1
;
t

nufrov
80
0
/.al

uoyiioHç xui
' âixuiiy auivw
h wWf.
tibi. ot justo illi nmlia enim pana
ln»tli<> par visuin propler «uni.
-" Principea autem
aacerdotun
:

,

toi „•, oiorea persuas<Tunt popalia ut péto


Barabbam, Jaaamveropérderant. ' Re-
Bpondeaa aatem pi illis qaena t :

;&.
' vnllis vohis «le (hmltiis dimitti At '"
illi

' 2- Barabbam. -'-'


dîxérnnl Dicit illi•-
: I

'
tus Quid (gitur f.ifiain «le Jesti qai
:

tar Chriatue 23 ? Dicunt omi


&. '
23
;
y r 77 KOMoV tfitor. Ait illi^ pnaaea eniai mali : Qnd

;,, ,
v
; 01 et :-xna r 'ni\ i'fcit .\t illi inagis clam.ibant.

- Crucifigàtnr.
u

,
'

Sri Videns autem Pilatna irais nihil [>i•..-

& ,&
' '
'

$&,
oyhn .
ficeret,sedmagis tmmdtus
aqua. lavit inanus coram
Innocens ego sum a aongoÎM
vos vidéritis. ,s l".t
justi hnjaa
;

di<
epta

,
ôucaUv - respoodena oniv<
populue, dixit Sangn : ipar u<>-.

.*'
, ,
et saper filios nostros. Tune dimieii J6
*w ;'
h roi réxva
'

"&. .•' ai illis Barabbam Jesmn autem RageUàtam


trâdidit eis ut craeifigerétar.
:

'.'
'
, -
8 & . r
-"
Tune mililts j»r;« siilis Boacipiéntea
Jesuin in pra'toriuin. congregavérai
eum univérsam cohortem
cum. chlamydem coccineam circumd
:
J ~
et \u

,-
tù'rt'>
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«/ ront fi. «-t pleoténtec

*
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ni •.
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' r,. /•,/-(/. dit. «.r.-. : • l'ilalc l-ni
>

rov ,*. meooemenl >iu >orsetest nutacl••


ly^v'o.
M au vorseï
1

Matthieu, XXVII, 12-29. 135


111. Uernier•. jour•, ( WI-XX Vlll). — 3" Lm Pa»»ion CXXVi, tti - \ \ \ 1 ,

« Tu le dis ».
l'r•.'. 1. |T.
sus répondit lui :
Jer. Î3. .
11
Et comme
les princes des prêtres Marc. 15, 3.
Mat. 16, 62. 15-36. Barabbas préféré à Jésus. Comparer avec
et les anciens l'accusaient, il ne ré- Joa. 1S, 33 ; Marc, xv. i;-|.V. Luc, xxm, 13-23; Jean, xvm. 39-40.

pondit rien. u Alors Pilate lui dit A


19,». 15. un des jours de la fête solennelle: c'est-à-
: Is. S3, 7 42, 2
dire pendant la fête de Pàque (Cf. Jean, xvm, 3*»,..
:

X entends-tu point combien de té- Eccli. 32, 6.


Comme c'était la plus grande de leurs solennités,
les Juifs la désignaient assez ordinairement sous
moignages ils rendent contre toi? » le nom de la fête.
1
Mais il ne répondit à aucune de

16. Barabbas, d'après les détails fournis par
les divers evangélistes, avait trempé dans une
ses paroles, de sorte que le gouver- sédition, et il était voleur et assassin.
neur en était extrêmement étonné. 19. Sa femme, Claudia Procula ou Procla. d'après

A un des jours de la fête so-


1 :
' Il.ii -- •


I -
1 .
.
« la tradition.
24. Les païens aussi se lavaient les mains,
lennelle, gouverneur avait cou-
le op|H>nitur. soit dans les alliances, soit dans les sacrifices
Marc. 15, 6. qu'ils offraient aux dieux supérieurs, soit enfin
tume de délivrer au peuple un prison- Luc. 23. 17. pour expier un meurtre ou se purifier du
nier, celui qu'ils voulaient. ™ Or il Joa. IS, 39.
sang répandu même à la guerre; mais on pense
Luc. 23, 19. généralement que Pilate a voulu dans cette cir-
avait alors un prisonnier insigne constance se conformer à l'usage des Juifs pour
nommé Barabbas. " Le peuple étant leur être agréable (Glaire).
26-31. Flagellation et couronnement d'épines.
donc assemblé, Pilate dit « Lequel :
Comparer avec Marc, xv. 16-20; Jean, xix, 1-3.
voulez- vous que je vous délivre. 26. Le supplice de la croix était la peine
Barabbas ou Jésus, qui est appelé des esclaves, des voleurs, mais surtout des sé-
Marc. lî. 1". ditieux, suivant les lois romaines. Les Hébreux,
18
Christ? Car il savait que c'é- Joa. 39-40. selon Maimonide. ne crucifiaient régulièrement1 S,

tait par envie qu'ils l'avaient livré. pas les hommes en vie, mais après leur mort; ils
les attachaient au poteau et les en détachaient
*• Or, pendant qu'il siégeait sur l'ïor avant le coucher du soleil. Cf. Deutêronome, xxi,
prsesidi*.
22,23.
son tribunal, sa femme lui envoya Mac. \ 27. Menant Jésus dans le prétoire. Le prétoire,
2'.'.

>"um. 6, 20.
dire « Qu'il n'y ait rien entre toi et
: Job. 33, 15. qui désigna d'abord la tente du général en chef
ce juste: car j'ai beaucoup souffert
Dent. IS, 20. dans le camp, fut aussi plus tard le nom donné a
, la résidence d'un gouverneur de province, comme
aujourd'hui dans un songe à cause était Pilate. C'est là qu'il habitait et qu'il rendait
la justice. Les évangélistes ont conservé le nom
de lui
latin grécisé que les Latins avaient donné au pa-
Pelilur
Mais les princes des prêtres Barabba*. lais du procurateur dans la capitale de la Judée. A
la place où s'élevait autrefois le Prétoire est au-
anciens persuadèrent au peuple
et les Marc. 15, 11.
Inc. 23, IS. jourd'hui en grande partie, à ce qu'on croit, la
de demander Barabbas. et de faire Joa. IS, 40. cour actuelle de la caserne turque, au nord-
périr Jésus. 2t Le gouverneur donc
prenant la parole, leur dit « Lequel :
. Act. 3. 14.
Jac. 5, 6.

Dan.
17, 14.
13, à.
ouest du Temple. On y voit encore de grosses
pierres qu'on dit avoir appartenu au prétoire.
« L'escalier, qui. de la cour supérieure ou était le

prétoire, conduisait dans la cour inférieure occu-


des deux voulez-vous que je vous Luc. 23, IS.
Act.
pée aujourd'hui par une rue. a été transporté à
délivre? » Ils répondirent « Barab- :
3, 13.
Kome, où il est vénéré près de Saint-Jean de La-
bas — Pilate leur demanda «Que
. :
Joa. 19, 6, 15. tran ». (J. H. Michon'i. — La cohorte romaine se
Luc. 23, 21, composait de six cent vingt-«inq hommes.
ferai-je donc de Jésus appelé Christ? » 23.
28. Ils Fenielopjjérent d'un manteau d'écarlate.
Is. 3. I.
23
s'écrièrent tous : « Qu'il soit Sap. 2. 20.
Ils En grec et en latin d'une chlamyde. C'était une
:

espèce de manteau de laine, ouvert et retroussé


crucifié! » Le gouverneur leur re- Marc. 15, 14. sur l'épaule gauche, où il s'attachait avec
partit Quel mal a-t-il fait? Mais Joa. IS, 46.
:
une agrafe, afin de laisser le bras droit libre.
Ce nom, d'origine grecque, il désigne ici le pa-
ils criaient encore plus, disant : ludamentum, vêtement militaire des soldats ro-
« Qu'il soit crucifié! » mains. H était de forme ovale, se portait par-
dessus la cuirasse et retombait en arrière, à
-• Pilate voyant qu'il ne gagnait Crucilisen•
dus peu près jusqu'à mi-jambe. Les tribuns le por-
rien, mais que le tumulte augmen- traditur taient de couleur blanche les généraux et les
;

..il*. .!<• empereurs de couleur pourpre.


tait, de l'eau et se lava les Ps. 25. 6.
prit 2<). One couronne d'épines. La couronne qu'on
Dent, il, 6. mit sur la tète de Xotre-Seigneur était de joncs,
mains devant le peuple, disant :
entrelacés d'épines de zizyphus. La couronne
« Je suis innocent du sang de ce Joa. IS, 31. proprement dite est conservée à Notre-Dame de
juste voyez vous-mêmes ». 2:> Et Mat. Î3, 35.
:
Paris: Pise possède dans sa jolie église de la
Gen. 4, 10. Spina une branche de zizyphus. La couronne de
tout le peuple répondant, dit « Son Hebr. 12, 24. joncs de Paris, cette relique insigne, peut-
: «
Jer. 26, 15.
sang sur nous et sur nos enfants être la plus remarquable de celles que possè-
!

26 Alors dent les chrétiens, à cause de son intégrité re-


il leur délivra Barabbas Marc. 15, 15. lative, vient sans conteste de saint Louis. Elle se
;

mais Jésus, après l'avoir fait flagel- Joa.


Luc. 23. 24. compose d'un anneau de petits joncs reunis en
19, 16. faisceaux. Le diamètre intérieur de l'anneau est 1,

ler, il le leur livra pour être cruci- Pi. 37, IS. de 210 millimètres, la section a 15 millimètres
de diamètre. Les joncs sont reliés par quinze ou
27 seize attaches de joncs semblables. Quelques
Aussitôt les soldats du gou- "il. Uni < 'Il joncs sont plies et font voir que la plante est
et creuse leur surface, examinée à la loupe, est
verneur menant Jésus dans le pré- illmliliir. ;

sillonnée de petites côtes. Le jardin des Plantes


toire, rassemblèrent autour de lui Marc. 15, 16.
Joa. 19, î. de Paris cultive un jonc appelé juncus balticus,
toute la cohorte M et. l'ayant dé- Rom.
Act. 23, 35.
:
originaire des pays chauds et qui parait exac-
11, 32. tement semblable" à la relique de Notre-Dame.
pouillé, ils l'enveloppèrent d'un man- Pi. 117, 10. Quant aux épines, nul doute que ce ne soit du
Marc. 15, 17.
teau d'écarlate puis tressant Joa. 19. 2.
:
"-'•'
rhamnus. nom générique de trois plantes qui se
rapprochent tout à fait de l'épine de Pise. Ce
une couronne d'épines ils la mirent Iï. 23. IS. ; rhamnus était le zizyphus spina Christi ou ju-
i::r, Matthœus, XXVII, 30-37.

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III. 1 Itima Je»••

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dinem
rmmmto ih.i.ii

posmriint toper

eum, Îfiodébtnl
Judeonun.

caput ejus.
in

ru rit
:
'"

trandinem,
Mil/.

Et
fi.
«

déxtera ejus. Et genu flexo ante


dicéntet
expuéntee
:iG-XX\ll,.

aput ejus, et anm-

et percutù
in ,

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" -
'

32
y-nt
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ù;ii\yayov
,
ni 'mu ta
uiim
31
Et

mentis ejus.
reni M
post«]iiani illus.riiiit ri. txu.ruiit

eura chlâmyde, et induérunt


el doseront enm
Bzeonte• totem invenéront
eum
ut «ni.

Ii<>-

, & —' .•
Odi.

h ', /
iniiicm Cyrena'-um, nomuo m :

hune angaria\vrunt ut tollerft

ejoe.

~ ,
33
33 Et venérunt in locum qui du itur

&",
' , ,&'
34

xui 7.
-
Golgotha, quod est Calvariœ
dedérunt
tum. Et
ei

cum
vinum bibere cum
gustâsset, noluit bibere.
ioeOfl.

felle mis-

&]
35

*& '
,
.
- ïvu
35

téntes
Postquam autem cruciiixrrunt eum,
divisérunt vcstinunta ejus, sortem mit-
: ut implerétur quod dictum est

& i
t
xuv

x

.
xui
36

37
per prophétam dicéntem
vestiménta mea. et super vestem
misérunt sortem.
eum. 37
3C Et
Et imposuérunt super caput «jus
s
: Divisérun

Entx*• i» Xotn-iWrnaar à J.ruwuem le dimanche dn lUamuu (XXI. S p. Ci. (D'sprè•


um tntnliuure du majiuarrtt d« ETaiiftl•* d• IIumiw).

29. HAHDTI.: h rj Jrfif


33- NBDT: (I. oc) o. M*i*r»>. BLT": *e• f*r. ity.
i',. NBD1 I-: ol>oy r[
Matthieu, XXVII, 30-37. 137
111. Dernier* jours < Y Yl- Y Y V I II ). — 3« La Pa»»ton (XXVI, 3- XXVII).
un roseau dans sa jubier. Dans la couronne de Notre-Seigneur,
sur sa tète, et
ses] branches brisées ou courbées vers le mi-
main droite et fléchissant le genou
; lieu pour prendre la forme d'un bonnet, étaient
fixées par chacune de leurs extrémités, soit en
devant lui, ils le raillaient, disant :
dedans, soit au dehors du cercle de joncs. Il
30 Et.
><Salut, roi des Juifs ». cra- le. 50, 6.
fallait que le cercle lût plus grand que le tour
de la tète, afin de pouvoir l'y faire entrer,
chant sur lui, ils prenaient le ro- malgré le rétrécissement causé par l'introduc-
seau, et en frappaient sa tête. tion des branches, et l'on trouve en effet que
31 atl la couronne de Notre-Dame placée seule sur la
Après qu'ils se furent ainsi ,,,,ti
net
lll'ICIIl.
'

tète tomberait sur les épaules. On n'avait même


*i *r
• • •*

joués de lui, ils lui oterent le man- M , t ,6 67 pas besoin de nouveaux liens pour les fixer au
cercle de joncs; et les rameaux passés alternati-
teau, le couvrirent de ses vêtements, ^""m 8 '^' vement dessus et dessous devaient suffire pour
'

et remmenèrent pour le crucifier. Hebr 3 lt x


les maintenir. C'est cette opération que les [évan-
-Or, comme ils sortaient, _ils ren- MLuc.
» re ',••.,-'' gélistes] ont pu appeler le tressage. Les soldats
23, 26. ' . sans doute, évitèrent de toucher a ces horribles
contrèrent un homme de Lyrene, Joa 9 ir. . i , épines, dont chacune plus tranchante que la
du lion fait jaillir le sang en abondance.
nommé Simon; ils le contraignirent^;,^" griffe
ILa branche de zizyphus de Pise] a 80 millimè-
de porter sa croix. de hauteur. L'épine principale a plus de
tres
3Î Et ils vinrent au lieu appelé Cru °™ si 20 millimètres de longueur ». (Rohault de Fleury).
t
32-38. Crucifiement. Comparer avec Marc, xv,
Golgotha, qui est le lieu du Calvaire. Joa. 30.
19, 29,
22-28; Luc, xxm, 33; Jean, xix. 17-2'».
''•
Là, ils lui donnèrent à boire du Lac.6S,16,2224. 32. Sa croix. Les auteurs avaient émis les opi-
Pu. nions les plus diverses sur la nature du bois ou
;

vin mêlé avec du fiel mais lorsqu'il; 87,6. des bois dont était formée la croix. Après l'exa-
eut goûté, il ne voulut pas boire. men scientifique de diverses reliques, « on peut
affirmer que le bois de la croix provenait d'un
3i
Après qu'ils l'eurent crucifié, *•*•
conifère. et on ne peut douter que ce conifère
ils partagèrent ses vêtements, je- Marc. «, « ne soit du pin. [D'après l'opinion commune, l'ins-
trument du supplice de Notre-Seigneur se com-
tant le sort, afin que fût accomplie j!£ ",'».' posait d'un montant] avec une traverse laissant
la parole du prophète, disant « Ils S^lfil:
passer la tête de la tige, comme l'usage de la repré-
senter s'en est le plus généralement répandu.
se sont partagé mes
vêtements, et ^JJ" -
[D'après] une ancienne tradition, la hauteur du
sur ma robe, ils ont jeté le sort ». montant était de 4 mètres 80, et celle de la
traverse de 2 mètres 30 à 2 mètres 60 ». Le sup-
36
Puis s'étant assis, ils le gardaient. scriptu. M-.l
plice de la croix, très fréquent chez les Romains,
< .•

37
Et ils mirent au-dessus de sa tête était spécial pour les esclaves. On l'appliquait
quelquefois aux hommes libres, mais alors aux
plus vils ou aux plus coupables, comme les
voleurs, les assassins, les faussaires. Chez les
I

Romains, les condamnés portaient leur croix. Piaule a dit qu'il porte la potence à travers la ville et
:

qu'il soit ensuite attaché à la croix. « L'intervention de Simon le Cyrénéen peut s'entendre de deux manières.
Le texte sacré ne dit pas formellement si Notre-Seigneur fut totalement déchargé de sa croix, ou s'il
continua à la porter avec une aide étrangère. Dans la première hypothèse, le Christ aurait marché en avant,
Simon portant seul la croix en arriére. Dans la seconde, il aurait porté la partie antérieure et Simon la
partie postérieure, le bout traînant à terre. Saint Augustin, saint Athanase, saint Jérôme, saint Léon,
Origène et plusieurs modernes supposent que Notre-Seigneur fut entièrement déchargé. [On peut donner] à la
croix un [poids total] d'environ cent kilogrammes. La croix devait traîner à terre, [parce que] ce long bois
n'aurait pu rester en équilibre sur l'épaule; la diminution de poids oui en résultait peut être évalué à 25ou 30
kilogrammes. ILe Sauveur avait donc encore à porter] environ 75 kilogrammes. [Ce fardeau dépassait ses
forces, parce qu'il était] épuisé par les supplices qu'il avait endurés, parla longueur de la voie douloureuse
dont on connait au moins les deux extrémités et qui devait être de 5 à «00 mètres, et par la difficulté des
chemins dans un sol montueux ». (Rohault de Fleury).
33. Golgotha. Le Golgotha est actuellement enclavé dans l'église du Saint-Sépulcre, dans la partie sud-
est de la Basilique. Il s'élève à la hauteur de 4 mètres 70 centimètres au-dessus du sol. Du temps de Notre-Sei-
gneur, le Calvaire était en dehors de Jérusalem, à l'ouest; aujourd'hui il est dans l'enceinte même de la ville.
34. Du vin mêlé avec du fiel. Voir la note sur Jean, xix, 29-30.
35. Après qu'ils l'eurent crucifié. « Tantôt la victime était attachée par terre à la croix, qui était en-
suite élevée avec son fardeau tantôt la croix était d'abord dressée, et le condamné attaché avec des
;

cordes, puis cloué. Le premier mode paraît avoir été plus probablement employé sur le Calvaire. Les
crucifiés étaient souvent fixés avec des clous [placés au milieu des mains et aux pieds]. Avant de clouer les
pieds, on préparait le trou avec une broche. Ce que dit le Sauveur a saint Thomas (Jean, xx. 27) prouve
qu'il avait eu les mains percées de clous. Les auteurs profanes qui se sont occupés du crucifiement par-
lent toujours de quatre clous. Toutes les peintures grecques représentent Notre-Seigneur fixé sur la croix
avec quatre clous. Le clou [de la passion conservé à] Notre-Dame [de Paris], de 90 millimètres de longueur,
n'a pas de tête sa pointe méplate est intacte. La forge en est grossière. Le clou que l'on voit dans la ba-
;

silique de Sainte-Croix de Jérusalem à Rome a 120 millimètres de long. 8 millimètres 4/2 de grosseur à sa plus
grande dimension, et sa tète est couverte d'une espèce de chapeau creux au fond duquel il est rivé, comme
on le \oit à quelques clous antiques, à ceux par exemple de la Bibliothèque du Vatican ». (Rohault de Fleury).
37. Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. « Un écriteau destiné à faire connaître les motifs de la condamna-
tion [était] porté en avant du condamné, ou attaché à son cou il était parfois remplace par une proclamation :

du trieur public, annonçant le nom du criminel et l'arrêt de la justice. Il était préparé quand Notre-
Seigneur sortit du prétoire, afin de le précéder dans le long parcours de la voie douloureuse. Le titre ne
tenait pas encore à la croix, à laquelle il ne fut attaché avec des clous que sur le Calvaire ». Les trois pre-
miers évangélistes n'ont pas rapporté mot à mot l'inscription; ils n'en ont donné que le sens. Saint Jean
est le seul qui l'ait littéralement reproduite, en nous apprenant qu'elle portait ces mots Jésus de Nazareth, :

roi des Juifs, écrits en trois langues, en hébreu ou araméen. en grec et en latin. L'église de Sainte-Croix
de Jérusalem, à Rome, possède un fragment considérable du titre de la croix. « C'est une petite planche
[de chêne ou bien de svcomore ou de peuplier], de 235 millimètres de largeur sur 130 millimètres de
hauteur, sillonnée de trous de vers. On y voit très distinctement deux restes d'inscription grecque et ro-
maine, et dans le haut, l'extrémité de quelques lignes courbes qui paraissent être ceux d'une troisième ins-
cription Ten lettres hébraïques]. La seconde inscription porte Xazarenous ^en caractères grecs) et la :

troisième: Nazarenis re. Les lettres sont légèrement en creux, comme si elles avaient été tracées avec
cet outil particulier dont les charpentiers se servent de nos jours pour marquer le bois, ou simplement
avec une petite gouge. Elles ont de 28 millimètres a 30 millimètres. Peintes en rouge sur un fond blanc.
|:js Matthœus, XXVII, 38-54.
III. I liiuiii J.-HH \\l-\\\ III). M l'an.lo thri.H Mil/, ./«- 1 \ Ml,.

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causam
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:

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43

1
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ni'iiô. IJinoiiïtv tni &tôv ei : confidit in I)«-(i .•
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Itlijisum
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Quia Fuie
latrooeft,
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qui

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45
A sexta autem hora ténebrœ facta
suiiei- uiiivi-rsaiii terran usip.

&'; ,
horam nonam.
46
IJtoi ât
.
, , //,
46
Et rirra lunarn nonain clamâTÎt Jé-
sus voce magna, dicens Eli, Kli. lamina

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:

iïtt sabacthani 7 lior est Deus mi :

;
*~
ai txt't meus, ut ipiid dereliqaiati me? ;: Qui-
"Ou // dam autem illic stantes, <-t audi

;9 ,
fui! 48
$ cébant Eliam vocal iste. l.t cootinuo
:
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implévil acéto, et imposuit arumlini. et
dabat ai bibere. Céteri yen} dir.-l.ant
Sine videâiuus an véniat l'.lias li;
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magna, emisit spiritem.
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âvo âu< /.m duas partes a eummo iisqne deoraui


-&, xui ut terra motaest, et petrai sciasa suni
xui monuménta apérta nml oi mnlta :

,,, pora sandonini. qui dormierant, sui -.

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xui ;./.:/i/i /.•.

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reaurreetionem «jus. vénérant in -


tain civitâtem, ei apparuérunt mnl

-• ,
54
Centàrio autem, al <pii «uni
ToV auoinn cuatodiéntes Jeaum. \

xui y$n .' lus <|ua• ftébant, timuérunt valde, di-

'». .
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|i;iimi • u. ;-(.•«'.•. ..». it|»l I
Kplica
.

Matthieu, XXVII, 38-54. 139


11. Dernier* jours (WI-VVVlll). — 3° La Pammion (XXVi, 3S-XXVMÎJ.
« Cl
1», elles devaient être tus visibles à la hauteur où
Joa. 19.
sa condamnation ainsi écrite Luc. 23, :
Ponce Pilate les lit placer. Les mots sont écrits 3*..

i.vi-ci est Jksis, le «oi des Juifs ». Marc


15
|au rebours] de droite à gauche, en suivant l'or- • >

38 Alors furent crucifiés avec lui Marc, u, dre du titre hébreu, et les lettres sont renver-
Lu•:. ÎS, 32. sées, comme si on les vovait dans une glace ».
deux voleurs, l'un à droite et l'autre Is. 53, li.17. (Kohault de Fleury). Le titré de la croix, dans son
Job, 36, intégrité, devait avoir approximativement 65 cen
à gauche. timètres sur 30.
39 Or les passants le blasphé- bi«. - 39-*4. Insultes au Sauveur. Compareravecikfarc.
i0 ,""'' xv, 29-.'«; Luc. xxni, 35-39.
niaient, branlant la tête, et di- M
40. Le temple, en grec •<«<;;. voir plus haut la
sant Ah toi qui détruis le temple £Vû! n. note sur xxi. 1-2.
: !

de Dieu et le rebâtis en trois jours, joa. *^ 19.


*'' 6 bl
sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils 4 3.

de Dieu, descends de la croix ». JerS 5 >


1
Pareillement les princes des prê- Marc I5 31.
'

"
. ,

très eux-mêmes se moquant de lui LJ£ ";


avec les scribes et les anciens, di- Hebr • 5

Act. 10. 3<.


saient '- « Il a sauvé les autres,
:
Luc. S3, 37.
et il ne peut se sauver lui-même Sop. 2, 1S.
Ps. 95, 10.
:

s'il est le roi d'Israël, qu'il des- Jer. 23, 16.


cende maintenant de la croix, et
nous croirons en lui : * 3 il se confie Jer.
Pe. 21, 9.
15, 10

en Dieu qu'il le délivre maintenant,


;

s'il veut; car il a dit Je suis le Fils :

de Dieu ». Or, c'était aussi lin- *£ ** jé-


'•'•
44. Saint Luc ne parle que d'un seul voleur <jui
ait insulté Jésus-Christ; mais on peut très légiti-
suite que lui faisaient les voleurs qui mement supposer que les deux voleurs s'étaient
étaient crucifiés avec lui. d'abord permis ces insultes, et qu'ensuite l'un
touché de la grâce, blâma l'insolence de
15
Mais, depuis la sixième heure, tw*»» . d'eux, son compagnon. On est encore fondé à dire que
a
les ténèbres se répandirent sur toute L uc.'23,'44.' saint Matthieu parle ainsi de ces voleurs indis-
Ex. 10, 22. tinetenient, et qu'il a mis le pluriel pour le sin-
la terre jusqu'à la neuvième heure. Am. 6, 9. gulier, genre de licence qui se rencontre quel-
Et. vers la neuvième heure. Irri«ic> de quefois dans les écrivains sacrés (Glaire).
,i;

Elia.
45-53. Ténèbres et autres prodiges. Comparer
Jésus cria d'une voix forte, disant Pe. îl, 3. avec
:
xv. 33-38: Luc. xxiu. 44-4... Mare,
Eli, Eli, lammasabacthani? » c'est- Joa. 16, 32.
45. Depuis la sixième heure...; depuis midi
à-dire Dieu, mon Dieu,
: « Mon jusqu'à trois heures. —
Toute la terre, signifie,
selon plusieurs, la Judée et quelques pays voi
pourquoi avez-vous délaissé? » m :

sins.
,T »0. EU. Eli... Ce sont les premières paroles
Mais quelques-uns de ceux qui Mat. 17, 10.
du Psaume xxi, qui prédit la passion. Notre-Sei-
étaient là, et qui entendaient, di- gneur s'exprime en syro-chaldéen ou araméen,
saient « C'est Élie que celui-ci ap- qui était la langue alors usitée en Palestine.

•'
:

48 L uc
pelle ». Et aussitôt l'un d'eux.
.
T
- 23 ' 36

•°•» "t se-


7
± •

,
courant, prit une éponge, 1 emplit r«. 6s, 22.
de vinaigre, puis la mit au bout d'un
roseau, et il lui présentait à boire.
Mais les autres disaient «Laisse,
'•''
:

voyons si Élie viendra le délivrer »


50
Cependant Jésus, criant encore »«<>.- 50. Jésus•., rendit Vesprit, C'était le vendredi
0;
d'une voix forte, rendit l'esprit. "ïo, i's.
IV nisan. à trois heures de l'après-midi, c'est-
51 -dire, selon les calculs les plus probables, le
;i

Et voilà que le voile du temple £°"\'"',: vendredi 7 avril de l'an 30 de notre ère.
se déchira en deux, depuis le haut i«e. 23,'4-. 51. Le voile du temple, en grec v«o;. Il y avait
dans le temple de Jérusalem deux voiles ou por-
jusqu'en bas, et la terre trembla, Hebr. 9. 3,"
s"
tières. Le premier voile séparait le portique du
"

les pierres se fendirent, 5 2 les se- • v^.s,n, Saint; le second séparait le Saint du Saint des

pulcres s'ouvrirent, et beaucoup de


corps des saints qui s'étaient en- A \
10
^*; ^ Saints. C'est ce dernier qui fut déchiré en deux
au moment de la mort de Notre-Seigneur.
52. Qui t'étaient endormis; c'est-à-dire qui
étaient morts. Souvent dans l'Écriture le som-
dormis se levèrent; 53 et sortant de Eph.'s, . '
meil est mis pour la mort.
leurs tombeaux, après sa résurrec- M"'.*] 5
tion. ils vinrent dans la cité sainte, Joa. 5, Î8.
I-. M. 1.

et apparurent à un grand nombre de 54-56. Centurion et autres spectateurs. Comparer


personnes. av. Marc, xv, 39-41 Jean, xxm, .
;
47-4'.».

centurion et ceux qui étaient avec lui


5 Le centurion et ceux qui étaient c—uyi» pour ht :>'».

avec lui pour garder Jésus, voyant


S
le tremblement de terre et tout ce l u™" ï3%7
9
garder Jésus.
Pétrone, dans
Les corps étaient gardés.

laient pour qu'on ne les dérobât pas pour les


«»
une satire, dit que les soldats veil-
ensevelir. Il ajoute que les parents d'un crucifié
«

qui se passait, furent saisis d'une l profitèrent d'une nuit ou les soldats étaient
absents et enlevèrent le corps de la croix •. (Ro-
extrême frayeur, et dirent « Yrai- hault de Fleury. :
1

iO Matthœus, XXVII, 55-63.


III. I Hi ni a J.•... |\VI\\\III•. - j" Pmmmta < hri.tt fXXVi, M*III//>.

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altère Maria, eedéntet contra tepûl-
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\: seductor ille dixit adlmc vivens :

KtmumjUuu (XXVII \mpoule de Jtnimiern donna• à la r.liit TMotoltndc p*r U * nlul Or*eoir•).

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Matthieu, XXVII, 55-63. 141

111. Derniers jours Y Y I- Y Y \ 1 1 1 >. —3 La Paumion CXX*'*, M-XJCVMiJ.

56. « Marie-Madeleine est célèbre dans l'Évan-


était le Fils de Dieu ».
l
ment, celui-ci
11 y avait aussi à quelque dis-
£££
.,"ï!.',h «•.
gile par ses sentiments de charité ardente envers
le Sauveur des hommes, et dans la tradition
ecclésiastique par ses larmes et sa pénitence.
tance de là beaucoup de femmes ^^m»" Le surnom de Madeleine fut donné à Marie, parce
qui. de la Galilée, avaient suivi Jésus qu'elle était du bourg de Magdala, en Galilée,
JOJ•,*•^
prés du lac de Tibériade. On croit qu'elle était
pour le servir; 56 et parmi lesquelles i».5o',i.
d'une famille distinguée par ses richesses. L'Évan
étaient Marie-Madeleine, et Marie, Mmt ,. 39
gile, en la nommant pécheresse, a fait supposer
qu'elle s'était abandonnée à des débordements.
mère de Jacques et de Joseph, et la *<>, so ;
ie, -,

On connaît le châtiment que Marie-Madeleine


mère des fils de Zébédée. subit durant quelques années: elle fut tourmentée
un u y** " du démon jusqu'au jour ou le Sauveur, lui remet-
Or. quand il se fit soir,
' vint
\ tant ses péchés, l'affranchit de cette domination
homme riche d'Arimathie, du nomto.^.^ horrible. [Quand elle versa ses parfums sur les
pieds de Jésus, il lui remit ses péchés]. C'est
de Joseph, qui lui aussi était dis- joa.'i9,'3s.' depuis cette époque qu'elle s'imposa des prati-
ciple de Jésus.
Pilate, et lui
58
Cet homme vint à
demanda le
^^
corps de
^
'«^
1

1 *,*•
ques de pénitence. Après avoir mis sa chevelure
et ses parfums aux pieds du Seigneur, comme si
elle avait voulu figurer son renoncement à toutes
W,
Jésus. Alors Pilate commanda que choses vaines, elle se joignit à quelques saintes
le corps fût remis.
M Ayant donc et nobles femmes qui suivaient le divin Maître,
écoutaient ses prédications et l'assistaient de
reçu le corps. Joseph l'enveloppa leurs biens dans ses courses évangéliques. Marie-
Madeleine et les saintes femmes suivirent Jésus
dans un linceul blanc 60 et il le mit
:
Joe. II, 3s. de la Galilée à Jérusalem et elles ne l'abandon-
dans son sépulcre neuf qu'il avait uèrent pas. même à sa mort, qui arriva six mois
après. Marie avec sa famille habitait le bourg de
fait tailler dans le roc. Ensuite il Béthanie. |C'est là que mourut son frère Lazare,
roula une grande pierre à l'entrée du et c'est là que Jésus le ressuscita. Peu après, dans
Luc. Î3, 55 un repas qui fut donné à Béthanie au Sauveui
sépulcre, et s'en alla. 6I Mais Marie- chez un homme qui avait été guéri de la lèpre et
Madeleine et l'autre Marie étaient là, j«u w, u
ou Lazare assistait avec ses deux sœurs, Marie
répandit un nouveau vase de parfums sur les
assises près du sépulcre. pieds du Sauveur]. Malgré les souffrances de son
62
Le lendemain, c'est-à-dire le c«.*iodi mm
!»e-
amour. Madeleine accompagna Jésus sur le Cal-
j [Elle lui rendit les derniers devoirs de la

l_ vaire.
jour d après la préparation du sab- ! ! ! sépulture et mérita de voir des premières son
bat. les princes des prêtres et les Maître ressuscité]. A partir de cet instant, on ne
trouve plusdaus l'Évangile aucune trace de sainte
Î)harisiens vinrent ensemble vers Pi- Madeleine. 11 est probable toutefois qu'elle se
6i et lui dirent : « Seigneur, Jo«.7,lî. rendit d'abord en Galilée, où Jésus devait se mani-
ate,
Mat. 16, 61 fester à ses disciples. Ce fut l'opinion générale
sommes
:

nous nous rappelé que ce 16, il.


des anciens que. après la descente du Saint-Esprit
séducteur a dit, lorsqu'il vivait en- et la dispersion des Apôtres, Marie-Madeleine
quitta Jérusalem et la Palestine. La tradition [la]
core : Après trois jours je ressusci- plus fondée fait aborder Marie-Madeleine en Pro-
vence avec Marthe et Lazare. D'après cette tradi-
tion, Lazare devint évéque de Marseille où il mou-
rut: Marthe porta l'Évangile à Tarascon, et Marie-Madeleine se retira dans la caverne devenue si célèbre sous
r
le nom de Sainte-Baume. C'est là qu'elle unit ses jours dans les pratiques de la pénitence •. (M? Darboy).
— Marie, mère de Jacques et de Joseph, femme de Cléophas ou Alphée. sœur ou belle-sœur de la sainte Vierge,

mère de saint Jacques le Mineur. —Sur Jacques et Joseph, ou Josés, voir plus haut la note de xin, ;&, 56.
La mère des fils de Zébédée, Salomé, mère de saint Jacques le Majeur et de saint Jean l'Évangéliste.
1. Sépulture. Comparer avec Marc. xv. 42-47: Luc, xxm. 5o-o-"i; Jean, xix, 38-42.
:.. Arimathie, d'après Eusèbe, est la Kamathalm-Sophim située dans les montagnes d'Ephraïm, non
loin de Béthel. D'après saint Jérôme, c'est la Ramléh actuelle, à quelques kilomètres de Lydda.
58. Les lois romaines défendaient de donner la sépulture aux criminels sans la permission des juges. —
« La croix était le tombeau du supplicié. Les Juifs attachèrent quelquefois à la croix les cadavres des sup-
pliciés, mais ils ne les y abandonnaient jamais après le coucher du soleil. Les Romains, plus cruels, y
fixaient les condamnés vivants et les laissaient périr misérablement de faim, de soif et d'épuisement, leurs
C'>rps devenaient la proie des vautours et des chiens et se détruisaient en général par la putréfaction •.
(Kohault de Fleury).
59. Joseph l'enveloppa dans un linceul blanc. « Le suaire dont se servit Joseph d'Arimathie devait en-
velopper décemment le corps pour le porter au tombeau, indépendamment des autres linges nécessaires à
l'embaumement » dont parle saint Jean, xix, 40; xx, 5, T. (Kohault de Fleury). On honore à Cadouin (Dordogne)
et à Turin le saint suaire de Notre-Seigneur. • La longueur du saint suaire [de Cadouin] est de i m. 81 ; sa
largeur de 1 m. 13. La pièce d'étoffe est entière, ayant une lisière sur les deux côtés larges et une bordure
coloriée sur les deux côtés longs ». (De Gourgues). Quant au saint suaire de Turin, « c'est une pièce
d'étoffe de quatre mètres environ de longueur, en lin, un peu jauni par le temps et rayé comme du basin.
[On y voit représenté le corps de Notre-Seigneur]. Le temps a fait dans le tissu des trous imperceptibles dont
quelques-uns ont été répares par les princesses [de Savoie] ». <M* r Jeancart).
60. C'était la coutume dans ce pays de faire tailler dans le roc des tombeaux pour les personnes de
considération. —Dans son sépulcre" D'après la tradition, le tombeau de Joseph d'Arimathie était composé
de deux chambres, taillées l'une et l'autre dans le roc, et dont la première servait de vestibule à la seconde
ou avait été déposé le corps du Sauveur. Sainte Hélène, en préparant le terrain pour isoler le tombeau
de Notre-Seigneur, placé aujourd'hui au milieu de la rotonde de l'église du Saint-Sépulcre, modifia la forme
du monument et le rendit quadrangulaire. La première chambre du tombeau, nommée chapelle de l'ange,
parce qu'on croit que c'est là que l'Ange annonça aux saintes femmes la résurrection du Sauveur, est une
sorte de vestibule long de 3 m. 45 sur 2 m. 90 de large. On entre par une petite porte très basse percée dans
le mur ouest dans la seconde chambre appelée chapelle du tombeau de Notre-Seigneur. Elle a 2 m. 01 de
long sur 1 m. 93 de large. Des plaques de marbre blanc couvrent le roc naturel. Le tombeau proprement dit
s'élève de 63 centimètres au-dessus du pavement: il est long de 1 mètre 89 et large de 93 centimètres. Il est
creusé en forme d'auge et adhérent aux parois ouest-nord et est. —
17 roula une grande pierre. Les tom-
beaux, étant des grottes ou des édifices, sont fermés par une porte ou par une pierre.
62-66. Garde du sépulcre. Propre à saint Matthieu.
02. Le jour d'après la préparation du sabbat: c'est-à-dire le jour même du sabbat. Les Juifs appelaient
le vendredi la préparation du sabbat, parce qu'on y préparait à manger, ce qu'il n'était pas permis de
142 Matthseus, XXVII, 64 — XXVIII, 13.
III. Itlmu J.-.• \\l-\\\ III S t.loriflralio Ihrl.li l III,.

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Muydut./^i] /.ni Maria Magdaléne, «-t altéra Marie, ridera
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«'</'"'• " iâov, /'; sepfilchrum. a Et ecce terremotoj hetoj
yùo xvninv eet uiagniis. Angeloa anim Domini «•-
. li&ovdno scéndil <U; cœlo cl accédera revolvit lé- :

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Hv pidem, et sedébat super «iiiu
ât < autem aspéetus ejus simt ful-ur et
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ât tim.'utum ejus sicul ni\. l'ra• UmON M> ;

tem ejus extérritî sunt caetodee, et facti

& '. ,
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sunt velut niortui.
i:esp<>udt'us antem aogehuidixit mu-

&& .,.
yiitu'zi' >] oîoic ]<>> •>> lifiihus : Xnlite timére vos : s<io anim,

' , . xuttioç
'
quod Jesum, qui crucifixus eet, qusèritia
1 non est
hic surréxit enim. aicet dixit
:

venite, *-t vidéte locum obi poeitoa


:
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Et cito euntea dicita d

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vêxçwv. pulis ejus quia anrréxit
vos in ('alila-aiu
ecce pnrdixi vohis.
Ibi ama vid.hitis

Et exiérunt cilo de monununlo .mn


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timoré et geûdio magn.•. corrénteti nun-
tiâre
occiïrrit
discipulis
illis.

accessérunt, et tennérunt pedea <ju<.


adoravérunt eum.
Nolite timére
dicens

ut eant in Galilaam. il>i uh> vi.l.l.unt.


it•'.
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Ildiuiotn'it.i)

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ffàti eum
lacta
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fuerant,
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nucte venérunl. furâti sunt «uin. nobia < t

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nniioncor
liaient |Miur
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Matthieu, XXVII, 64 — XXVIII, 13. 143
111. UemierN jours Wl-Y VVIII — < ). 4 La Glorification (XXViilJ.

terai.
'

" Commandes donc que le sé- faire le lendemain.


pulcre soit gardé jusqu'au troisième
jour, de peur que ses disciples ne
viennent et ne le dérobent, et ne
disent au peuple Il est ressuscité :

d'entre les morts: et la dernière


erreur serait pire que la première ».
•' Pilate leur dit « Vous avez des :

66. Scellant la pierre, et mettant des gardes.


gardes; allez, et gardez-le comme Les gardes furent placés à l'entrée du monument
Dan. 6,
vous l'entendez ». 6li Ceux-ci donc P-. IL
17.
17.
ou du vestibule extérieur, afin de surveiller les
scellés. La garde romaine se composait ordinaire-
s'en allant, munirent le sépulcre, ******£*.
ment de seize hommes, qui se relevaient quatre
scellant la pierre, et mettant des

..
par quatre de trois heures en trois heures.
gardes.

le
Or la nuit du sabbat, « * >—
1

premier jour de la semaine com- *e P u'i"hro


4° La Glorification, XXVIII.

XXVIII. I. La nuit du sabbat, au lever de l'au-


y
mençant à luire. Marie-Madeleine et j^f". rore, au point du jour, c'est-à-dire au commen-
cement du dimanche, ainsi que le marque aussi
l'autre Marie vinrent pour voir le i£?h£ expressément saint Luc « valde diluculo ». — :

sépulcre. 2 Et voilà qu'il se fit un *\"**''


— L'autre Marie, femme de Cléophas, mère de
Jacques et de Joseph. Matthieu, xxvii, 56.
grand tremblement de terre car un j*»'. s, 4. ;

2-7. Apparition d'anges. Comparer avec Marc,


ange du Seigneur descendit du ciel. p/f/J^"?: xvi. L•"•. xxiv. 4-8. .'i-T:
Xct~ 13 30
et s'approchant, il renversa la pierre

2. Un ange. Saint Luc et saint Jean parlent de


et s'assit dessus 3
son visage était ibu?,s;ML debout. Ces —divergences,
:
deux anges. S'assit. Saint Luc dit qu'ils étaient
ainsi que beaucoup
comme un éclair, et son vêtement d'autres qui se rencontrent dans les récits des
évangélistes, n'inGrment en rien leur
^'.
comme la neige. 4 Par la crainte saP 17 10. divers véracité. Habuerunt unde scriberent omnes «

qu'il leur inspira, les gardes furent evangelistœ sicut eis subministrabat spiritus re-
cordationis. Alius aliuddixil, alius aliud. Prseter-
épouvantés et devinrent comme
,
mittere aliquis potuit aliquid verum, non dicere
morts. aliquid falsum •. Saint Augustin, Serm. ccxi.vi, de
muiiews Fest. pasch., \.
1
Mais l'ange prenant la parole,
dit aux femmes « craignez : -,.
point, vous; car je sais que vous n^V'ï'j
cherchez Jésus, qui a été crucifié :

6
il n'est point ici car il est ressus- : .^"
cite, comme 11 1 a dit venez, et voyez ;

le lieu où le Seigneur était déposé :


7. 7/ va devant vous en Galilée. Les disciples
7
et allant promptement. dites à %%*%«*& de Jésus-Christ étant Galiléens devaient s'en re-
disciples qu'il est ressuscité : et tourner en Galilée après la fête de Pàque.
voici qu'il va devant vous en Galilée;•
c'est là que vous le verrez. Ainsi je
vous l'ai dit d'avance ».
Elles sortirent aussitôt du se- *
8 **"» 8-10. Jésus apparaît aux saintes femmes. Pro-
pre à saint Matthieu.
pulcre avec crainte et avec une grande Marc. ie, \.
3
joie, courant porter ces nouvelles à y££ ik,X
Joa. ÎO, M. it. L'adorèrent, taisant un acte de foi en sa
ses disciples. Et voilà que Jésus se Sap. 6, 14.
*
divinité.
présenta à elles, disant « Je vous Is.64, 5.
:

salue ». Et elles, s'approchant, em-


brassèrent ses pieds et 1 adorèrent.
lu. mes frères. Malgré leur défection, Jésus
i0 Alors Jésus leur dit Ne crai- joa-ïo.n. :
veut bien les traiter en amis.
11 • Mat. 28, 16. «

gnez point; allez, annoncez a mes p*. $4\ 0.


.

frères qu'ils aillent en Galilée c'est ;

là qu'ils verront ». me ll-lo. Les gardes et les princes des prêtres. Pro-
H Lorsqu'elles s'en furent allées, Custodes
ruercede pre à saint Matthieu.
voilà que quelques-uns des gardes corrupti.
Mat. 37, 66.
vinrent à la ville, et rapportèrent aux
princes des prêtres tout ce qui s'é-
,2
tait passé. Et ceux-ci. s'étant as- Dan. 1»,
P«.
semblés avec les anciens, et ayant zctiï. '.
1. 1.

tenu conseil, donnèrent une grosse 13. Pendant que nous dormions. « Stulta insa-
vigilabas. quare permisisti? si dormiebas,
somme d'argent aux soldats, ,3 di- ^;"'"• nia : si
unde scivisti •. >aint Augustin, in Psalm. xxxvi:

sant « :Dites Ses disciples sont : Serm. n. 17.


. 1

144 Matthaeus, XXVIII, 14-20.


III. I llim.i J.M.» \\l \\\lllt. _ *• fUorifUnti,, Chri.ti fXXtlHj.
'

<l..riui.iitil>us. Kt si hoc auditum


'•
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miaou:
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prsbaid•,
vos faciénraa.

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nos suadébimus ei, et s» •

lium istud
di.'in.
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illi. accepta pecûnia
edocti. Etdivalgattua
apudJudaos. 08 in

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Ai ;i"'i ', Undecim totem «lis, ipuli abtérunl

& : &€-
y VaXiXmiar, m]ç té non; ov htSÇ/uto in Galilaam. in inont'in ubi «« »n -^ 1

,
1

tti'iot;

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xai illis

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Jésus. u udéntea eam adoi
1•*.

&. quidam antem dobitavéraot.


oi :

< Kui «/- 18


Et ac - locûtoa eal ei>.
/\ KtywV V dicena Data : mihi omnis pot<-stas in
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,,
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J2Wi Dm:

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xai -,• or cœlo et in terra. *• Euntes erg»» d
&, omnes gentes. baptisante* ••<>- in numine
xai roi i/"i Patrie, et Filii, et Spiritussancli :

&.
«< -° eos servâre umnîa quai unique
'- :

l'uïf
céntefl
mandâvi vobis etecce ego vobismm soin
:

Kui i<\ot'\ .•';


km uetl•' . omnibus diébus, usque ad consummati•»-
'
auç \]> . nem sa'-culi.

14. BDL: vnà.'it, BDl.f (p. <"?,«•) 9 «4;. 30. I.e grec porte en plus à la fui : • Amen
! *BDV*wirm. \S. BDLf (a. y>: rç* 19. \
l.l.KS |,]* ovV 20. NAlîltl
Matthieu, XXVIII, 14-20. 145
III. Derniers jours (XXI-.VWIII). — 4° La Glorification (XXVIII).

venus de nuit et l'ont enlevé, pen-


dant que nous dormions. u Et si le Ps.26, 12

gouverneur l'apprend, nous le per-


suaderons, nous vous mettrons en
sûreté ». i;i Ainsi les soldats, l'argent
reçu, firent comme ils étaient appris;
et ce bruit s'est répandu parmi les
Juifs jusqu'à ce jour.
16 Apostoli ÎG-'O. Apparition sur une montagne de Galilée.
Cependantles onzedisciples s'en in monte
Propre à saint Matthieu.
allèrent en Galilée, sur la montagne COngrefratï
Mat. 26, 32 16. La montagne que Jésus leur avait détermi-
;

que Jésus leur avait déterminée. 88, 9-10.


Lnc. 14, 11.
née. On ignore quelle était cette montagne.
17
Et le voyant, ils l'adorèrent; quel- Joa. 20, 25. 17. Quelques-uns néanmoins doutèrent; non
Mat. 11, 27. quelques-uns des Apôtres, puisque Thomas, qui
ques-uns néanmoins doutèrent. Joa. 13, 3.
seul avait douté de la vérité de la résurrection,
Eph. 1, 20.
18 en était alors pleinement convaincu; mais quel-
Alors s'approchant, Jésus leur a
Christo ques-uns des disciples qui se trouvaient là pré-
parla, disant :« Toute puissance mitluntur. sents avec les Apôtres et dont le doute portait
m'a été donnée dans le ciel et sur la Marc. 16, 15. non sur le fait de la résurrection, qui était indu-
Act. bitable, mais sur la personne même de Jésus-
terre. <9 Allez donc, enseignez toutes le. 49, 6.
8. 1,

GaL 3, 27. Christ (Glaire).


les nations, les baptisant au nom du Joa. ÏO, 21. 19. Toutes les nations du monde, sans aucune
Luc. Î2, 29. exception.
Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ;

20
leur apprenant à garder tout ce Hat. 18, 20; 20. Leur apprenant à garder tout ce que je
24, 3 10, 27.
vous ai commandé. Jésus ne se contente pas de
;

que je vous ai commandé et voici Fa. US, 4.


:
Joa. 14, 12.
! la loi stérile, il exige encore la pratique de ses
que je suis avec vous tous les jours, Ap. 21, 3. commandements. — Jusqu'à la consommation
Deut. 4, 7.
jusqu'à la consommation du siècle ». du siècle; c'est-à-dire jusqu'à la On du monde.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 10


LE

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT MARC

INTRODUCTION

Bien des savants distinguent saint Marc, L'ËTangéliste, de Jean Haro,


parent de Barnabe. Le Bréviaire romain ne tranche pas la question; maie

communément on admet l'identité. D'après les Actes, Jean ou Jean M an était

li. avec saint Pierre avant de se lier avec saint Paul. C'est cln/ la mère de M
disciple que le prince des Apôtres, au sortir de la prison d'Hérode, troure

les chrétiens réunis. Actes, xn, 12. Cette circonstance l'ait supposer que Jean
Marc n'était pas sans fortune, ni probablement sans instruction. 11 esl vrai-

semblable que saint Pierre l'aura pris pour son interprète, selon le mot du
prôtre Jean dans Papias, ou plutôt pour son secrétaire, comme !« dit MÛnt
Jérôme, après que ce jeune disciple se fut séparé de saint Paul. De là le nom
d'Évangile de Pierre, donné par Tertullien à sa composition. Sil nVsl pat
nommé Jean, mais simplement Marc, comme Évangéliste et compagnon »1»'

saint Pierre, c'est sans doute qu'il avait pris ce nom latin en entrant dans
l'empire, et qu'il n'était pas connu autrement à Borne et parmi les Gentils.

Saint Luc nous avertit que c'est un surnom. Il a pu aller en Égyj>t<• quelques

Années après la venue de saint Pierre à Rome, y fonder l'Église d'Alexan-


drie, puis se retrouvera Rome pendant la première captivit. de -aint Paul et

à Éphèse pendant la seconde. Saint Pierre l'appelle son fds. Son Evangile,

composé peu de temps après celui de saint Matthieu, «lut être présenté i VI'.-

glise par 1»• prince des Apôtres, comme objet de foi et Ihrre mspiré.

Si l'on s'en rapporte aux caractères de sa »m position, l'auteur du second

dt originaire de Judée, contemporain des Apôtres, et disciple de


INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT MARC. 147

saint Pierre; il a écrit pour les Gentils, spécialement pour les Romains, sans
autre souci que d'unir l'exactitude et la précision à la brièveté et à la simpli-
cité.

1° L'auteur était Juif d'origine et contemporain des Apôtres. — On dis-


tingue sa nationalité, à ses nombreux hébraïsmes, à ses citations syro-chal-
déennes et à la connaissance qu'il montre des usages de la Judée. On recon-
naît un contemporain des Apôtres aux particularités de ses récits. Ils sont
vit>. précis, circonstanciés, comme devaient l'être ceux des premiers témoins
de la vie du Sauveur. Il ne néglige aucun détail. Il indique nettement les
moindres particularités de temps, de lieux, de nombre, de personnes, d'atti-

tude, de disposition. Par exemple, il remarque que Jaïre était chef de syna-
gogue, que la femme du pays de Chanaan était une grecque syro-phénicienne,
que l'aveugle de Jéricho s'apelait Bartimée, fils de Timée, que le crime de
Barabbas était le meurtre, que Joseph d'Arimathie était membre du sanhédrin,
et Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus. Il rapporte même en langue
syro-chaldéenne certaines paroles de Notre-Seigneur. Plusieurs pensent qu'il
parle de lui-même dans le récit de la Passion, Marc, xiv, 51-52, sans se
nommer, comme fait aussi saint Jean et peut-être saint Luc.
2° Il était particulièrement attaché a saint Pierre. — Il expose avec la plus
grande précision les faits qui concernent cet Apôtre, ceux dont il a été l'au-
teur ou le témoin. La où les autres Évangélistes nomment les Apôtres en
général, saint Marc désigne saint Pierre séparément et tout d'abord, par

exemple, dans la guérison de sa belle-mère, dont il indique le jour, dans la

résurrection de la fille de Jaïre, dans la prédiction de la ruine de Jérusalem,


dans les recommandations du Sauveur ressuscité. Une autre remarque,

faite par saint Jean Chrysostome, c'est qu'il nomme saint Pierre dans les

circonstances les plus propres à l'humilier, quand Xotre-Seigneur lui dit :

« Retire-toi de moi, Satan », quand il s'endort au Jardin des Olives, quand

il renie son Maître, tandis qu'il ne dit rien de sa marche sur les eaux près
de Tibériade, ni des prérogatives que IVotre-Seigneur lui accorde en récom-
pense de sa foi et de son amour. Du reste, saint Marc rapporte les actions

de Xotre-Seigneur avec plus de soin que ses discours; il semble surtout


frappé des prodiges qu'il opérait et de l'empire qu'il exerçait sur les pos-

sédés. Cette particularité, en le distinguant de saint Matthieu, lui donne un


rapport de plus avec le prince des Apôtres, qui se montre toujours préoccupé

de la pratique. C'est ce qui a fait dire que cet Evangile n'était que la réali-

sation du programme tracé par saint Pierre au Cénacle et le développement

des paroles par lesquelles le même Apôtre a résumé la vie de l'Homme-Dieu :


1

148 BÎTRODl TlOW i.ï:\ w«,:i : m: BAINT MA»

11 a passé en faisant le bien et en guérissant tous ceux que 1•• démon lour-
-
1 1 1 < 1 1 ; i 1 1

3°// écrivait pour tous les Gentils, quoique spécialement pour les Romains.
— C'est la principale raison pour laquelle il s'appuie rarement sur l'Ancien

Testament et ne le cite presque pas. Il ne présente pas le Sauveur comme


Messie, mais comme souverain du monde : il ne l'appelle pas lils de Da-
vid, mais Fils de l'homme ou Fils de Dieu, comme saini Jean qui destinait

aussi son écrit aux Gentils. Il omet, comme lui, les généalogies et l'adoration

des Mages, qui intéressaient spécialement les Juifs, et oo mmenec Km •


< •
par la prédication de l'Évangile. Il ne nomme pas une seule fois la Loi; il

ne dit pas l'abomination « dans le sanctuaire », mais « où elle se doit pas


être ». Dans le récit de la Passion, il passe sous silence le voile dn Temple
déchiré, le tremblement de terre et le brisement de la pierre qui ne se
pouvaient constater qu'à Jérusalem. Il explique les usages juifs, dont il l'ait

mention, il évalue les pièces grecques en monnaies latines, et traduit les


termes araméens qu'il insère dans son récit, tandis qu'il n'explique auoune

des expressions latines qu'il fait entrer dans ses phrases grecque•, < t, . Il

prend soin de dire que le Jourdain est un lleuve, et que le monl des I Mhrierfl

est en face du Temple. Il avertit que les Sadducéens ne croient pas a I

surrection, que les Pharisiens jeûnent fréquemment, que les Juifs immolée!

l'Agneau pascal le premier jour des Azymes, qu'ils sont en \\ on de


remettre en liberté un prisonnier à Pâques. Les quatre paraboles qu il repro-

duit ont rapport à la prédication de l'Evangile, a rétablissement de l'Eglise


et a la vocation des Gentils. Entin il désigne Alexandre et Rul'us comme lils

de Simon de Cyrène, et l'on sait par saint Paul, Romains. \vi, 13, qu'ils

étaient venus s'établir à Rome.


4e Son écrit est rédigé comme un simple mrmorial. — On n'v remarque
aucune tendance spéciale, soit apologétique, soit polémique. Saint .1. rôme dit

que saint Marc n'a fait qu'un abrégé de l'Evangile. Papias qu il s'est borné i

mettre par écrit les prédications de saint Pierre* Saint Augustin l'appelle pe-
dissequus Matthœi, « le suivant de saint Matthieu », et Bossue! . ],• plus divin

des abréviateurs ». Cependant saint Marc ne se borne pas à résumer, OS bien


ce qu'il résume est plutôt l'histoire du Sauveur que le livre de saint Matthieu.
En certains endroits, il change l'ordre suivi par son devancier; en d'autres,

il rafraîchit ses tableau» en les complétant par de nouveaux traite; net


exemple, dam l• guénson de l'hémorrhoïsse, dans la délivrance des possèdes
Géraséniens, dans le récit de la mort de saint Jean-Haptiste. Encore qu il

n'ait pas plus de vingt-sepl \ersets dont on ne trouve pas l'équivalent dans
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT MARC. 149

saint Matthieu ou dans saint Luc, on lui doit cependant une parabole (1), deux
guérisons miraculeuses, celles du sourd-muet de la Décapole et de l'aveugle
de Bethsaïde (2 , et un des incidents de l'arrestation du Sauveur, auquel l'Evan-
géliste semble ne pas être étranger (3).

5° Pour le style. — Saint Marc est net, précis, serré, mais sec et négligé.

Il aime à employer dans ses récits le langage direct, et à remplacer le passé


par le présent. Il affectionne les diminutifs. Il répète souvent les mêmes
idées et les mêmes termes, soit à dessein pour en renforcer le sens, soit par
négligence, comme et, qui reparait à tout moment, de nouveau, et aussitôt,
qu'on trouve neuf fois dans le premier chapitre.
Ainsi les caractères intrinsèques du second Evangile justifient pleinement
la croyance de l'Eglise sur l'origine et sur l'auteur de ce livre. (L. Bacuez).

(1) Marc, iv, 26-29.

(2) Marc, vil, 32-35; vm. 22-26.

(3) Marc, xiv, 51-52.


4 -•.
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- Dci.
Initium Evangélii Jeta Chrieti Fflîi
I. '

Sicut scriptum est in Isaia prophè-


-

te : Ecce ego mitto ângdum meum ante


fâciem tuam, qui prœparabit fian team

/& ' ante te. * Vox clamantia in deaérto :

JniÙiroç

.
viam Domini, rectas facite sérn
ttvoiov, avroS.
4
Fuit Joânnes in deaérto bapt

'
/<</,-

,
ll

- ':> ( prsedieana baptismum pœnité&tia), in re-

' .,
*
missionem peccatorum. Etegi
ad eum omnis Jadeèœ régio, et
«
' mitœ univérsi, et bapti/ .liuntur lb illo in

,&
".L -
6 '- Jordanie flumine, oonfiténto•
Et erat Joânnes veetittu puis canudi,

.'
,;
et
~
zonapelliceacircalumbos ejus, et locùatei
" et mel sylvestre edébat. Et prodû
./; dicens Venit fortior me post me cujus
:
7
:

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*

' .,' ,
.

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/.
arroi. *• /..• ¥
non sum dignus proci'iml»<ns sôhrert
rigiam calceamentomm eja bap-

.& &
tizàvi vos aqua. ille vero bapti/abr.
.•*»'
Spiritu sancto.

xui - ,0
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Kui
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Et factuni est
'

Jésus a Nazareth Galilœœ, et baptiaàtai


est a Joanne in Jordéne.
'"
Et >t.itim as-
réndens de aqua. vidit cœlos apéri
: in diébus illis venit

ouge&oêç
' Spiritum tanqoam columbam deeœndén-

'. .* Mâçxoy
' (lil.ST 1
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;» ijOijvi ovtov. : /<.'>. . T. h: I. n>. Et $t reixvant *ur lui n'est p*s ilans le gré*•
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT MARC

I. Commencement de l'Évangile P ^^ cVio


'
I
re
Partie. — Vie publique du
de Jésus-Christ. fils|de Dieu. 2 Comme ppae r80 ^ -
Sauveur, I-X.
il est écrit dans le prophète Isaïe 1° Préliminaires. I. 1-13.
$£££] :
2° Ministère dans la Galilée orientale, 14-
Voilà que j'envoie mon ange devant mJS^'ic VII, 23.
I,

votre face, lequel préparera votre L£l'J 7 - 3° Ministère dans


la Galilée occidentale et
septentrionale, VII. 24-IX.
voie devant vous. 3 Voix de quelqu'un ,jj£ 3 *j 734; e 4° Ministère en Pérèeet à Jérusalem. X.

qui crie dans le désert Préparez la *£%*; *-


:
1° Préliminaires. I, 1-13.
voie du Seigneur, faites droits ses ^,^";
1. 1-6. Prédication et baptême de saint Jean.
sentiers ».
Comparer avec Matthieu, in, 1-10; Luc, ni, 1-14;
4
Jean a été dans le désert, bapti- praedica-
loaiiiii» Jean, i, 28.
2. Saint Marc réunit ici deux prophéties, dont
sant et prêchant le baptême de péni- SUt. lio.
l'une est de Malachie (m, 1), et l'autre d'isaie (xl,
tence pour la rémission des péchés. Lac
L 3,
3, 2.
3). — Mon ange, c'est-à-dire mon envoyé, saint
Joa. 6, 19. 1, Jean-Baptiste. Voir la note sur Matthieu.'ui, 1.
r>
Et tout le pays de Judée, et tous les 4 Act. 19, 4. 4. Jean. Voir la note sur Matthieu, ni.l. —
Dans
Reg. 10. i, le désert de Judée. Voir la note sur Matthieu,
habitants de Jérusalem allaient à lui Sap.
;
1, 5.
m. l.
Jer. 31, 19.
5. Tout le pays de Judée, la Palestine méridio-
et ils étaient baptisés par lui dans le SUt.3, .
Job. îl 6, :
nale, à l'exclusion de la Samarie. de la Galilée et
fleuve du Jourdain, confessant leurs 3, 19. de la Pérée.
Dent. 33, 3.

péchés. 6 Or Jean était vêtu de poils 1«. 16. 1, 6. Jean était vêtu de poils de chameau. Voir
SUt. 3,4. la aote sur Matthieu, m, 4.
de chameau, et dune ceinture de cuir hâTiù. 37.
autour de ses reins et il se nourrissait sut. 3, n.
;

3
de sauterelles et de miel sauvage et j<£' lt
; i;

' yUu s
7-8. Premier témoignage de saint Jean sur Xotre-
il prêchait, disant « Il vient après
:
seigneur. Comparer avec Matthieu, m, \i-l-2.L .

moi un plus puissant que moi et je : ni. 15-17: Jean, i. 15.


7. De délier... Voir la note sur Matthieu, m. 11.
ne suis pas digne, me prosternant, — Les cordons de sa chaussure. Voir plus loin la
de délier les cordons de sa chaussure. note sur vi, 9.
Act. 13, M j
1
Moi je vous ai baptisés dans l'eau;
Joa. 3, ô.
mais lui vous baptisera dans l'Esprit- Act. 33. 1,

Saint ».
9 Baptizatur 9-11. Baptême du Sauveur. Comparer avec Mat-
Or il arriva qu'en ces jours-là •|•»».
thieu, in, 13-17; Luc, m, 21-23.
SUt. I, SI
Jésus vint de Nazareth, ville de Ga- 3, 13.
;

Luc. t, ôl.
lilée, et qu'il fut baptisé par Jean U. 30, Î6 ;
1-.
dans le Jourdain. ,0 Et soudain, sor- 9,
SUt. 3, 16.
1
tant de l'eau, il vit les cieux ouverts, "jSÎiIïSl
x
et l'Esprit descendant en forme de £$£;
152 Marcus, , 11-27.
I. %'lt» public» (I-X). — i froirgotMrna fi, MW.
m'vn. " Km tyérero bt tSv~ etJf•- tf m. et ru, m- nt. -m in ipso. " Ktvoxfacta
2
- m( de cœlis Te mena dili
1
"'
vfôÇ /; : ea Ffliue

&
:'-
in te ri'in[)l.Mui.
/,.
,2
Jta< t.itim Spirilns «-xpulit
I t
iinl.- ému
, /;uov.
i3 siTtiiin. l3 Bt «-rat in detérto (juadraginUi

TBOaunuxorra, diéboj qnadraginta DOCtiboîi:


ef et t

(tram* 7/»' //« h;itur aSatana eratque cum : 1

«
oî «j'j'tÀot

&
mM. angeli ministrâbant illi.

'
l4
<4 roY PaetqoameQtein tràdita
<fê

''/., - Jésus inCialilaaiii. pra'-dirans evan-


\--nit

& ,5
x«î ).!•/"(/
] .">.•»./
xui-
géUmn regni Dei, <5 etdicens Quôniam
implétuni est tempus, et appropin»ju.i\it
regnum l)«-i : pœnitémini, et en-dit•
:

nu•
h : > tc -. gélio.
16
Et pra;tériens secus mare Ga!
I\tXiXuia; viditSimonem, et Andréa m fratrem ejus.

&' (
' 2). &. <•

&&
mitténtes relia in mare erant

&
,

& -
.
. &
11
,- * '
tores),
me
num.
sunt

cobum
<e
et
'

(Mini.
" et dixit eis
faeiam vos fieri

Bt |)rntinus relictis rétibus, scenti

Et progréssus inde pusillum.


Zebeda'-i. et
letOI

Joânnem fratnin
: \ Cnit<

piacatON• h"ini-

vidit Ja-
<
p<>^t

ju-

, componéntes

.
xut /.- et ipsos n-tia in navi
2

&
statim voeâvit illos. Et relicto pâtre suu

&, .
& 21
/ebeda'O in navi cum merceaénil secuti
sunt enm.

-' Ktingrediuntur Capliarnaum : • :

'
,
. , - -
-
'
2i
xai
tim sâbbatis ingréssus in synagogan
cébateos. aa Et stupébant super doetlina
ejus erat rnim docens eos, quasi
:

tâtem habens. et non sicut scriba i.


|

, -
'"'
Kui / 23 Et erat in synagoga eôrum honio in

: spirituimmundo.etex(dani;ivi}. -• d>
'", & '
avixw'i:
S

;
.
1

&
', '
&&. ' &&
. '
26
9-. 2>
liai
,
Quid nobisettibi, Jesu Na/ar. ine? fetiteti
pérdere nos? scio qui sis. Saintus )••.
J
eoinminâtus est ei Jésus, ait
l.t

Qbmatéece, et exi de hoaÛBt. -' l.t dis-

;(;,
' 77 ;/
*' Kui

?j
,-
(fimij

icatfjj
cérpens eum spiritus ininu'indus. et
mans voce magna éxiit ab eo. l.t mi-

râti suntonines. ita ut conquirorriit inter


se dioénte• Qnidnam est hoe? quMeni :
-'•

;
Il

[.]•
1i.

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De en homme. Grec Uttéralemeol


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M»v
...).

lui
>

•.
.

Marc, , 11-27. 153


1. Vie publique (l-\). — r Préliminaire* (1, i-13).

colombe et se reposant sur lui 11 V*


" fc
Mat.
Pi. ÎS, 3
3. 17.
:

une voix vint des cieux « VOUS êtes , ivt.


™ u
'i! ; :

mon Fils bien-aimé c'est en vous que


j'ai mis mes complaisances ».
;

. ,p
5
•££
3, lï.

11 Et aussitôt l'Esprit le poussa I . 1 .


. . .
19-43. Jeune et tentation au désert. Comparer
Ex. 1, 11.
a\e<• Matthieu, iv. 1-10: Luc, iv, 1-13.
dans le désert. ,3 Et il passa dans le Ps. 31, 6.
Boni. 8, 14.
13. Il était parmi les bêles. Cette région sauvage
contenait alors des hyènes, des chacals, des léo-
désert quarante jours et quarante J. -. •.'. --.

pards, des sangliers.


nuits; et il fut tenté par Satan et il ;
.
Marc.

Hebr.
6, 31.
Ï4, 13.
4, 15.

était parmi les bêtes, et les anges le Job, . 23 ;

3U, Î9.
servaient. Hebr. 1, 14.

2 Ministère de Jésus dans la Galilée orientale.


Mais après que Jean eut été li- »• ^JJJ"*-
1 ;

I. 14-VH, 23.
vré, Jésus vint en Galilée, prêchant
m *^T'v a) Débuts du ministère de Jésus, t. 14-15.
l'Evangile du royaume de Dieu, 45 et £•»•••,.
14. Retour en Galilée. Comparer &\ec Matthieu,
disant « Parce que le temps est ac- *£'•^,•
: iv, li; Luc, iv, 14; Jean. iv. 43.
compli,
r et que le rovaume de Dieu Gai. 4, 4.

, . / .
S Cor. 6, S. r
est proche, faites pénitence et croyez -^ 17
,
•^
à l'Evangile ».
16 Vocali 10-20. Pèche miraculeuse de saint Pierre. Com-
Or passant le long de la mer de biniou.
parer avec Matthieu, iv, 18-22; Luc, v, 1-11. Celte
Andréas
Galilée, il vit Simon et André son Joa. 1. 35 :
pêche eut lieu après les événements rapportés
1 V. 23-39.
frère, qui jetaient leurs filets dans la sut !,' 2 10. La mer de Galilée. Voir la note 8 à la fin du
" Marc. 16, 16.
volume.
mer, car ils étaient pêcheurs ;
1
et Jé- Jer. 16, 16.
Dan. 3, 41.
sus leur dit Suivez-moi, et je vous
:
Jer. 51, 50.
Mat. 13. 1.
ferai devenir pêcheurs d'hommes ». Ptot. ïï, Ï9.
18 1 Pet 4, 1».
Et aussitôt, laissant leurs filets, Loc. 16. ÏS.
Mat. 19, Ï7.
ils le suivirent.
49 De Jacobus 19. Zébédée. Voir la note sur Matthieu, iv. 21.
là s'étant un peu avancé, il
et
Joiànnes.
vitJacques fils de Zébédée, et Jean Cant. 3,
son frère, qui raccommodaient aussi ^ql ^"; 1

leurs filets dans leur barque 20 et au


^«^•
moment même, il les appela. Or lais- Act. 9, 15.

sant leur père Zébédée dans la bar-


que avec les ouvriers, ils le suivirent.
Prsedica- Retour à Capharnaûm. Comparer avec Mat-
Ils vinrent ensuite à Caphar- 21.
tïoni» —
Capliarnavm. Voir la note sur
naiim ; et d'abord entrant le jour du "^"* thieu, iv,
Matthieu,
13-10.
iv, 13.
5
sabbat dans la synagogue, il les ins- ""-,^ î3; •

truisait. — Et ils s'étonnaient de sa


iU
n,V :

doctrine car il les enseignait comme Luc. 4, 3ï.


Joa.'<, 46.
;

ayant autorité, et non comme les I». 46, 17.


scribes.
23
Or il y avait dans leur synago- Sanatto 23-28. Guérison du démoniaque de Capharnaûm.
il.i- . Comparer avec Luc, iv, 31-37.
gue un homme possédé d'un esprit ci.
Mat. lï, 43.
impur, et il s'écria, 2i disant : Marc. 5, 7 ; 24. Qu'importe à nous et à vous. Sur cette locu-
1, 34. tion, voir la note de Jean, n, i.
« Qu'importe à nous et à vous, Jésus joaî'io, a

de Nazareth? Etes- vous venu pour t^'j,*.


nous perdre? Je sais qui vous êtes : ?, i«.

le Saint de Dieu ». ** Et Jésus le me- ^.*^ 9 ».


49
naça disant « Tais-toi et sors de cet
: lUV ',
n-

homme ». 2C Alors l'esprit impur le ^«."'JL'


déchirant, et criant d'une voix forte, pcî.Vw».
U. 19, ÎO. 27. Ce n'est pas que Jésus-Christ enseignât des
sortit de lui. -' Et ils furent tous sai Marc. 6, ï. nouveautés, ni qu'il prêchât au tond une autre loi
Job, 9, 10. que cellequ'ils avaient reçue; mais ilsadmiraient
sis d'étonnement. de sorte qu'ils s'in- Is. »5, 1.
son autorité et les miracles dont il accompagnait
Pa. 136, 6.
terrogeaient entre eux, disant Ap. Il, S.
ses discours. Ils étaient surpris de la manière
A pleine d'empire avec laquelle il commandait aux
« Qu'est ceci? quelle est cette doc- job| ^. démons (Glaire).
I.Vi Marcus, I, 28-45.
<!-*>.— f IntUm ntUmtonim thrl.ti

; Util puhliru
I. («). (M, I4-4&}.

on xui' xui . hffionova fquia in j>« »tt*- ;

m spiritil.us îiiimiiiidis iinpi'rat. et tibédiunt

hi'ii'i.
M ei.
,H
Bl ppocéirit ramor ejna staun in

UÇ -mov r/~ç l'n'u- omnem n^ionem Galiltée.


).itiic.
u

',
2 ''
»; Va prittinus egrediéntet de synagopa,
«

&
*& ' '
pci
TjyV o'i/.nn

*imirrov.
"Sipum

mu
'"'//
venérunt in domum Sim«.ni^ et Andréa»,
<uni Jaeobo <-t .In.iiiiii•. 30 Decambébat
a utem socrus Simooi• f«l>ricitans rt ^t.i-
tini dicuntei de illa. ^ Va a
:

,
1
/\iu tnfou

', -
,
" xai «t'//V vit eam, ipprebéma rnaan ejus, et <•< >nt i-

xai «y rjxsv mi > " '.'•'


- nuo dimisit eam febris, et ministr.ilial is.

'
.

':.
t

xui
32
:-
Vespere autem facto cum occid

'.&
BJUoç,
eum omnes mal••
."/ tnnv
xai .'; Un :,
:!
y.ià )
sol, aiferéhant
béstet, et da'm<>nia hajfeéat
omnis
ad

ongregâU»
lia-

,
itino.i. ad iinnain.
civitas <

11
' l'.tr(ir;ivit Yrxabanturvariis
multos. (jui

in/,
xui àaituniu
ku'/.ùv là ihaiturm,
/.hi iztfiaL•,
- languoribus, etdœmonia mnlta j c
et non ainébat ea loqui. qnoniam aci<
at « •
i i
*"-
1 » .

'
/.ut figpci

eum.

.' ," , (
aav

y.ià
\n ynv &,
- àbiit in
Bl dibiculo valde sui^vns. egn
dcsértum locam, ibiime orib.it.
:, Simon,

,
Et proaecutna qui
;

'
<'st i-uni et
37
xai cum illoerant. 37 Et cum in\ uni.
.
&. ' -
uvri~r dixérunt ei Quia omnes qua-runt te.

/-
:

•'" u VA proximofl VÎOOf, et


ail illis : K.nnus in

. ftd b<>c enim


ïvu cîç civit.'ites, ut etibipradicciii :

yào 39 veni. 3e lit rrat pni'dicans in synag

, , xai
.uniiii. .'t in omni Galil;• a, et da-m<>nia
l'jicicns.

'
/. '
KOÇtt-
-
40
Et venit ad eum leproeua dépreeana

.
',, &
' &, 4,<
"Or
y.ià

&, êvvaom
avrùv y.ià

y.uOa-
eum
ni••
et genu ilexo dixil <-i
: Si vis. potea
mondàre. Jesaeaotemmieértaaejita,
edtténdtf manum suam tangenfl ému,
•'
:

-
<>t :

&&. uitov xui


42

' .•
ait il
m'I.
Volo mundàre.
1 : Et uni dixis-
stalim disct'ssit ab ••<• I.-jum
:
-'

< inun-

, /.<à /.. 1:
?] dâtlia t'St. J3 Et comniin.itus est
timque ejécit illuni •'
et dicil <i
ei
Vid••

'
: :

, whù
•)•
&£ : ' **xai n. sed vade, ost
mini dixeris prin-
cipi sacerdotuiii. <-t offer pro cniundatinn•'
:

-mit
/ ,
.

roi;
i>nu
xultaniattin
Rd Uçà
oov
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a , ih.i. quas pneoépil Môysea in teetimannn

illis.
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At ille egréssna cœpil prœdi<

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*; lendit *'i t»ain. If . .•! ii-


«Innl la main. I•• UMWlM •.
*\ itftçitntvotv rtoii- M. An prince <'»•.« /"
Marc, , 28-45. 155
1. Vie publique <1-V>. — 9° (a). Début* <lu mtnietère de Jéeum XI, 14-45).

trine nouvelle y Car il commande avec


empire, même aux esprits impurs,
>8 Mat. 4, 24.
et ils lui obéissent ». - Et sa renom- S Cor. ï, 14.
Eocli. 4, 1-2.
mée se répandit promptement dans
tout le pays de Galilée.
loeru.
Et aussitôt, sortant de la syna- •timoni».
'-"•'
29-,'n. r.uérison de la belle-mère de saint Pierre.
Comparer avec Matthieu, vm, 14-17; Luc, iv, 38
gogue, ils vinrent dans la maison de M*t. Lac. 4, 36.
S, 14.
41.

Simon et d'André, avec Jacques et


Jean. 30 Or la belle-mère de Simon Jac. Luc. 3S.
5, 14-1
4,

était au lit. ayant la lièvre et incon- :

tinent ils lui parlèrent d'elle. 3I Alors Joa. 13, 2.


Pi. 134, 6 ;

s'approehant, il la fit lever en pre- ProT. 72, 34.


10, 34.
nant sa main; et sur-le-champ la
lièvre la quitta, et elle les servait.
32
Cependant,
le soir venu, lors- Slulti
-.«..! !

que couché, ils lui ame- Mut. S, 16.


le soleil fut
Luc. 4, 40.
nèrent tous les malades, et les démo- Pe. 138, 11-12.
Mare. 9, 33.
niaques. 33 Et toute la ville était Joa. 10, 9.
assemblée à la porte. 3i Et il guérit Marc. 1, 34 :

11-1* ;5, 13.


beaucoup de malades de di- 3,Act. affligés
19, 15 ;

16, 16-1S.
verses intirmités. et il chassait beau- Lac. 4, 41.

coup de démons; mais il ne leur


permettait pas de dire qu'ils le
connaissaient.
35
Le lendemain, s'étant levé de • M«ecesiu
r.illil in-
35-39. Tournée dans la Galilée. Comparer avec
Matthieu, iv. 23-23; Luc, iv, 4-2 '»'..

grand matin, il sortit et s'en alla en Lnc. 4. 40-44.


:>•;. ».

un lieu désert, où il priait. 3C Simon ProT.


Joa.
8, 17.
4, 33.
et ceux qui étaient avec lui le sui- Joa. 17, 14.

virent. 3T Quand ils l'eurent trouvé, Joa. 13, 19.


la. 55, 6.

ils lui dirent : « Tout le monde vous Pe. 104, 4.

cherche ». 38 II leur répondit « Allons Mat. 10, 16. :

Jac.
dans les villages et les villes voisi- Bom. 3,3,33-33.
1.

Prov. 20 1,
nes, afin que je prêche là aussi; car
:

16. 5,
Joa. 18, 37.
c'est pour cela que je suis venu ».
39
II prêchait donc dans leurs syna- EcclL 34, 43. 39. Synagogues. Voir la note sur Matthieu, iv,
Marc. 16, 15.
gogues et dans toute la Galilée et Joa. 18, 20. ;

il chassait les démons.


10
Or un lépreux vint à lui, le Miiii.I.i m
I.|.l I.-II-. 40-43. Guérison d'un lépreux. Comparer avec
suppliant et se jetant à genoux, il Mat. 8, 3-4. Matthieu, . i-U: Lue, v. 1-2-14.
Luc. 5. 12-14. M). Un lépreux. Voir la note sur Matthieu, vm.
lui dit vous voulez, vous pouvez Jac
: « Si Job, 2,
5, 16.
7.

me guérir il
Jésus, ému de compas- Eph.
». 14-15.
Pi. 113,
3,
3.

sion, étendit sa main, et le touchant, Jer. 31, 30.


Pe. 143. 7.
4 Reg. 5, 11.
lui dit Je le veux, sois guéri ».
: «
Sap. 16, 12.
12
Lorsqu'il eut parlé, la lèpre dis- Pi. 147, 15:
103, 4.
parut soudain de cet homme, et il fut
guéri. Mais Jésus le renvoya aussi-
;;i
Marc. 3, II ;
1 . 25.
tôt, le menaça, ** et lui dit
Garde- Marc. 43. «
Mat- 13, 16.
:
5,
41. Montre-toi. Cf. Lévitioue.xiv. 4. — En témoi-
toi de rien dire à personne mais Lev. 14. 2, ;
4.
gnage pour eux, c'est-à-dire pour que cela leur
serve de témoignage et de preuve incontestable
va et montre-toi au prince des prê- de mapuissance et de ma fidélité à faire observer
tres, et offre pour ta guérison ce la loi.

que Moïse a ordonné, en témoignage


pour eux ». ;; Mais celui-ci étant Mare.
Luc.
36.
16.
7,
5,
Tob. 13, 20.
parti, se mit à raconter et à publier 2 60, L•. 2, ; 5.
d

156 Marcus, II, 1-14.


I. \ it.i iMililiia (-%>. — V fbt. rhnri.ni Jemu .,•!,. ,.,,,,. , < Il III ).
• I dillaiiuire scriii«.n.'in. ita ut jam
( elçsXS pOSSct iiiauif. st,• ml n.iro in civit.Uen.
mu: rônotç foris in detértil locis essct. et conv<

, ,'
>V. *«' .'/"•

I
bant ad eum uniliijue.
II. Kui .ut'/.ii .•.
1 | .(or/( I. • Kt iterum iniravit Caphérnaum
. Koi <ni il: ohtov post (iies, 2 et tnditam est quod in domo
/_ <.i ï^xihjouv esset, et conrenéranl tnulti, ita ut n<<n

. ,',
/utoHv /;»' câperet neque ad jânaam et loqueb

-
y.ui '.', >/ j .
/\,«, 'J/OV- eie v.ii.mii l.i vénérant adenm
$ lu'uh' ii">iù.nr/.ùv </
.•'•;(. ; .•
:. «'- paralytiriiiu quatuor portabAtur. qui a

/. '-
; n>\- '
<< Et cum non possent offérre eum il]

lurba. Dudavérunt lectam obi erat :


, xui tefaci«'ntcs •ubmiaénmt grabétiun inquo

s
' paralyticus jacrbat. 5
Cum raton vi
Jésus lidem illorum, ait paral^ttOO : Fili•

.
nuQaXvtun»' IVy.rm-. dimittûntur tibi peooAta tua.

"&,
s
^;,/.
,
6

h ni
1
xui

activai
ai

«/ ,•

&;
-
7
Erant «lutem
sedéntes, et cogitantes
Quidhic eieloquitnr?blaapèémat Quia
potest dimittcre peccâta. ni^i soins
8
Quo
illic quidam de
in COrdibuf suis
scribis

I ).>us
:

'
'; '): statim côgnito Jolis spiiitu suo.

,,
m

, "
';'
naçâimç
:i;i;ir

, ! ' &'
°

xui
iu
°Ivu
-

ai

-
quia sic cogitarent intra s»\ dictt illi>
Quid
''

toile
auti-ni sciâtis
ista cogitatis
cordibua rea
(^uid est facilius dicere paralytn <•
mittuntur tibi peccâta an <1
grabàtum
quia
tuuiu. et
in

I^ilius
fabula Ut
hominia babet
' '
: l)i-
:

') '^
potestâtem in terra diuiitténdi p•
r:ii () .- ait paralytico. H Tibi dico Surge, :

&
'-
,
^ &• ,.--
,& h ni

xui
xui
-/.ai

':
&,
-. .
gl
toile
tuam. '-
grabaturn tuum, et vade in doiuuni
Et statim surréxit illc .-t. aublaMo
grabàto, âbiit corani omnibua, ila utiui-
raréntur omnea, et honorifieérenl Deum.
dicéntes : Quia nunquam sic
:

vtdimus.

,' .
1
fti

,
, ','& .
, 43
Etegréssus est rursus ad mare
nisquc turba venitbat ad eum, et d•
: om-

,
xui
y.ui 1 Kui eos. •* Et cum pra-ti-rin-t. vidit l.rvi 1-
plia-i odéntaaa id teionium, et ait i!li :

RABC0SLT6
h.
nIU»T: Mmpafr.
ïJrro&n>.
*— . kBDT:
. II. -i. apprit qv'i
1 ,
'ou
dans

.
<
a. >>.) est rattache
le «roc au
KBDLT*: |
'. ... .
ijnwiim*. —
// t'y antrmbla. «ire»• • et auMit'i il s'assembla •.
:

M DB1 tempo * ? ,; "• kBDLT»©:



ire mrinr en dehors d« la porte ne pou-

:i. BLT•: (.. y. . . ,, , MlllM rmit'Hir. GttC i * 4 II'


(* <) <> : alâfé.

1. xHI.T: iaîet;/$)& pM même de•
':.•'
de la |K>rte ».
appi bel de lui ..
s \'

(. GKS1 ourmç
;. 1


,
toi. fl
7. Pourquoi n-lui et tel il «iim // blasphème. '

GKST»: pli. vil ïyttçu «à lirec:• pourquoi «tlui-n pr»lèfi ll "n*i Ûm blae-
l;l [mai]). V2. xl'. I : « I (v'Wt a>. CDI.T: ||||<•.

ti. relui et n'est pas dans le grec


Marc, II, 1-14. 157
I. Vie publique (1-X). — S (h). Oppo*ition de* pharUten* f ii-tl/. r, , .

partout ce qui s était passé; de sorte


que Jésus ne pouvait plus paraître
publiquement dans la ville, mais qu'il
se tenait dehors dans des lieux dé-
serts et l'on venait à lui de tous co-
:

lée.
II. Or il entra de nouveau dans*) p«rai>
'
b) Jésus lutte contre l'opposition des phari-
siens, II-1II, G.
Capharnaiim, quelques jours après, e '«.Vît..
- ht lorsqu on apprit qu'il était Marc 2 II. Retour à Capharnaiim. Comparer avec
l.
1,
Matthieu, ix, 1.
dans une maison, il s'v assembla ^V il•». (.uerison d'un paralytique. Comparer avec

une si grande foule de personnes,


que l'espace même en dehors de la £»«- MJ-
\ ^ ;'"' Matthieu, ix,:i-8; Luc, v, J8-20.

porte ne pouvait les contenir et il ^ "• *>» 3I :


leur prêchait la parole. 3


Alors on &•* s, »s-jc
1
lui

r
amena un paralytique qui , ...
était
M»L 9, 2.

porté par quatre hommes. 4


Et ^™ 1 •*• 4. Les toits étaient en plate-forme, et l'escalier
qui y conduisait se trouvait souvent hors de la
comme ne pouvaient le lui présen-
ils maison. « Les maisons des villages en Orient sont
basses, souvent adossées à des collines. Le toit
ter à cause de la foule, ils découvri- rformant terrasse] est en terre battue supportée
rent le toit au-dessus du lieu où il par d'épais branchages [sans parapet]. Dans les
maisons aisées, la terrasse est couverte de dalles
était, et y ayant fait une ouverture, et entourée d'un parapet. On monte sans aucune
peine sur ces toits. Les parents du malade lurent]
ils descendirent le grabat où gisait
un trou dans la terrasse de terre pour le laire
le paralytique. Jésus voyant leur jo^s, /9,
:i
descendre devant Jésus ». (J.-H. Michon). Ils avaient
monté le malade sur le toit par l'escalier exté-
foi, dit au paralytique « Mon fils, LucT'i3, ». rieur que les rabbins appellent « la voie par le
Marc. 9, 22. toit », alin de la distinguer de celle qu'ils nom-
tes péchés te sont remis ». ment • la voie par la porte » ordinaire delà mai-
6
Or il »y avait là quelques Hulc
scribes, peccala son. On pouvait pénétrer ordinairement dans la
.
» » '
maison, sans faire le tour par l'escalier extérieur,
assis, qui pensaient dans leur cœur :e ,doB »»- :
< '
au moven d'une porte ou ouverture qui conduisait
directement de la terrasse dans les appartements
7
Pourquoi celui-ci parle-t-il ainsi?
«

Il blasphème. Qui peut remettre les


9 10
^ ^ J;,

intérieurs, mais cette ouverture n'étant pas assez


grande pour y faire passer le grabat ou la civière
^ -,^' *
b
sur laquelle lès quatre hommes portaient le para-
s
péchés,
r sinon Dieu seul ? » Jésus, *•**?•. '
lvlique.il fallut enlever une partie de la terrasse.
10, 33.
.

** 13 •* Notre-Seigneur devait se trouver immédiatement


aussitôt, avant connu r par son esprit Bom.


au-dessous de la terrasse formant le toit, dans
.
S, 33-3-1.

ce qu us pensaient en eux-mêmes, J ?». *. •* l'appartement que nous avons pris l'habitude


d'appeler cénacle (voir Actes, ï, 43, note) et que
leur dit « Pourquoi pensez-vous ces Pe 3S 15
:
-
•'

les écrivains du Nouveau Testament appellent en
choses dans vos cœurs? 9 Lequel est grec àvrâtOT ou ixiaçn. C'est là que les Orien-
Lac. 37 1, taux avalent coutume de recevoir leurs hôtes, de
le plus facile, de dire au paralytique prendre leurs repas et de se retirer pendant le
:

jour pour s'isoler, lire ou méditer. Grabat. —


Tes péchés te sont remis; ou de lui Petit lit dent se servaient les pauvres, composé
ordinairement d'un réseau de cordes étendu sur
dire Lève-toi. emporte ton grabat,
:
un châssis.
et marche ? ,0 Afin donc que vous sa- Epb. , U, 8. Par son esprit; par lui-même, parce qu'il
Col. 3, 1-2.
lisait au fond des cœurs.
chiez que le Fils de l'homme a sur Jo». 11. 5,
Sap. S, 16.

la terre le pouvoir de remettre les Job, 24. 5,

péchés il dit au paralytique)


( :

11
Je te le commande, lève-toi. em-
porte ton grabat, et va en ta mai-
son ». ,2 Et aussitôt celui-ci se leva; "Ç•^•
et ayant pris son grabat, il s'en alla Joa I5 24 - •

en présence de tous de sorte que :

tous s'étonnaient et glorifiaient Dieu,


disant « Jamais nous n'avons rien
:

vu de semblable ».
13
Or Jésus se retira de nouveau confu'"..™ 13-18. Vocation de saint Matthieu. Comparer avec
près de la mer et tout le peuple ve- ^*,* ;
:
1 Matthieu, ix. 9-13; Luc, v, Ïi-o2.
13. Prit de la mer de Galilée.
nait à lui, et il les enseignait. M Et ^-^ ;^ 1
14. Lévi,fUs d'Alphée: saint Matthieu. Voir l'In-
troduction à l'Evangile de saint Matthieu.
lorsqu'il passait, il vit Lévi, fils d'Al- ££ ?• J££
phée, assis au bureau des impôts, et Mat -
13,4C -
h

Marcus, II, 15-26.


I. \ ila pnlilira |l-\». — S? fëj. l'hnrtma-i Jr.u mdrt-rmantur II III. 0J.

&
h l\ Séqatve m••. El targeni secataeeel ean.
iy toi xumxtîniJut otroi
/»7/ / »> // otlM
mo
i.irtiiiu .••>(. uni accùmbeift in <j,.-
.


tu ni . /ni illiu*. îiiulti pablicéni et
aivttn'xnvio xui simul discuinlifh.int
ni'ioî' rjouy /, // xui .' lis fjiis : cr.uit mini
ciiin

iiiuiti.
Jesu
<jui
et
et
di*

:
kiiitur fuin.
• «» M yotiuuurti; xui m <e
Et icriba '-t pharisséi vidéntef quia
ui i")
m(m/u(/.im)
".'/"i n<
.

';
./..•;<,
m ni. jtùy

xui tlttun-
c.i-
mandocàrel aam pablicànis et pe<
riljus.
nim pabUeénii
dicebaast
t
diecipulû ejui
pi ccctoribae m. .
'
- ,
iadiet

.
xui

' Ov
n Kui
yçtiuv
et bibit maffteter refter?
Jésus ;iit Nob neoéwc ûm Im :
'
Hoc
li.-t
audit»»
1

.
oî médico, sed qui mal.• Ii.il.ml BOB MÉH

& /&
:

xu'ùaui âixuiovç vriii vooére Jnsto^ sed peccatérei.


,s
Kterant discipuli Joénnie et phai
,s

;
ni ifiuv xui jejunantes: et véniunt, etdicunt illi

' ',-
: <

Ouniciuiuiv Kui ni/nma discipuli Joannis et j>hari>.i uruni j'ju-

&
ic7i'

xui : yonuv Jiuii oî //a.7/;rai nant, tui autem discipuli non jejunant '

'
, /' ,
joi
f)i

;"],•
l'.i'roî;
/
xa/ / toV OuQiouioiv

h>
ov

é inn
èîvuvxui

&'
i9

M
Kui
r/ot

/m m
m

ror
19

filii

illis
Et ait illis Jésus

habent
jfjiin.ire.
est.
Nuiiujuid po
nuptiâruni. qnémdia sponsus OUB

J "
jejanire?

N'énifiit
Qaanto
spontum, non
:

autrui dies <


léa
pos.sunt
um au-
un•
txiiiui
''
//</'"'•. "<

'. /
.'"/'"-". /
'
?

Tort
dVvavrai
oxuv ùnuofrîj

'-'
l'^artv'itv•
'
:-
2 '/'-
in illis
tnr ab eis
diébas. -' Nemo Bwmrfntnm
paani rudis assoit veetiménto véteri sJio-
quin aufert suppleniéntuiu uuvum
tponeua : el tune jcjnnàbeit

,- vi-trri. et major scissura lit.


-'-'
ilyiivfnv ni l.t nemo

/.•)'
/
. -oV
fj /
/
////, a/'of/

or, /
ro
/t/por
mittit vinum m» vu m inutres véteres: ali..-
<[uin dirumpet viuuiu atres, et vinum ef-
ri

'*
,
Kui
,>
olvov fundétur. et utres peribunt sr.l vinum

novum in utres nuvos mitti débet,


:

ai

tknwêç
/* ., xui
olvov
xui
factum est (terum cum Dominos
- l'.t

ambuluret per sata. et discipuli


s.ilibatis

2"

/ -
'
Kui

'//.
uuov)u
2 Kui
xui

-
%•
ejoscœpérunt progredi, et véllere B]
- 1

qoid ràciont
25
IMiarisa-i

Etaitillis :
aotem dicébsnt ei
sàbbatie qood non
Numquam leg-istis qoid
:

'

, '&; ,&
; ; : -

rit David, quando necesMt.il. m li.lmit.


", et

^
-''
esuriit ipsr. et qui corn eo eranl ?
"' 2r'
Kui ;
modo introivit in domum Dei suli
tu /,•
:n/t tua D: to ni ro * Nia hl I

26 Nia hi ô »
m nu
-

/. mi lui jifito&aç <> un/n-


daxot.
orïorro.ii.. 25.
HT* àiid
NB< Il I -
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'/'açioaïot
•2\. »
1\. 1 ïll.i.il

CT• in.) \.
.
.

< nûr toi nek


Marc, II, 15-26. 159
I. Vie publique <I-.Y>. — ?' (b). Opponitioti de» pharimien» (ll-lll. <i .

il lui dit : « Suis-moi ». Et se levant, $t\fî.


il le suivit. • Il arriva que comme ^^•, 7;

Jésus était à table dans la maison de ll»i. 4, M :

SI, 31.
a.
cet homme, beaucoup de publicainset
ï.••, o.

de pécheurs y étaient également avec


lui et ses disciples car il y en avait :

beaucoup qui le suivaient aussi.


,6
Les scribes et les pharisiens, scan.ia

voyant qu'il mangeait avec les publi- >.iortim


SUt. 30, U ;

eains et les pécheurs, dirent à ses 23. 24.


Cor. 9, 19. 1

disciples « Pourquoi votre maître tutu, s


: :

19 7 • 7 3y
mange-t-il et boit-il avec les publi-
"
eains et les pécheurs ? » Ce que Hatc.
Tim. i, ml {

1 1*'.

Jésus avant
*
entendu, il leur dit « Ce **- «. i. :

. Rom. S, Ï9-30.
. .

ne sont pas ceux qui se portent bien


qui ont besoin de médecin, mais les
malades car je ne suis pas venu ap-
;

peler les justes, mais les pécheurs ».


18 Les disciples
de Jean et les pha- Scancla-
Iiiiii de
18-33. Pourquoi les disciples ne jeûnent-ils pas*
Comparer avec Matthieu, ix, 44-1"; Luc, v, 33-3!».
otni9*o
risiens jeûnaient or ils vinrent et lui jf
:
junio. 48. Les pharisiens. Voir la note 6 à la fin du
dirent « Pourquoi les disciples de
:
M*t"^' 1 4" 17 volume.
1 6

Jean et ceux des pharisiens jeûnent- La 18, 12.


I*. »S,
ils. et que vos disciples ne jeûnent
i.

point? » 49 Jésus leur dit : « Les fils Jo». 3, 29. 4?». Les fils des noces, ou les amis de l'époux.

des noces peuvent-ils jeûner pendant


que l'époux est avec eux? Aussi long-
temps qu'ils ont avec eux l'époux, ils
ne peuvent jeûner. -" Mais viendront *&* 9 '"• -

1- •
L 1
des jours ou 1 époux leur sera enlevé; Jo*- 16 20 >

et ils jeûneront en ces jours-là. 21


Per- M»t. 23, 9.4.
Col. 3,
sonne ne coud une pièce d'étoffe Jet. 4, 3.

neuve à un vieux vêtement autre- :

ment l'étoffe neuve emporte une par-


tie de la vieille, et la déchirure de-
vient plus grande. 22 Et personne ne Ap.21,5. 2-2. De vieilles outres. Voir la notesur Matthieu,
ix, 47.
met du vin nouveau dans de vieilles
outres, autrement le vin rompra les
outres, et le vin se répandra, et les
outres seront perdues mais le vin :

nouveau doit se mettre dans des ou-


tres neuves ».
23
II arriva encore que le Seigneurie *«•• 23-28. Épis rompus le jour du sabbat. Comparer
passant le long des blés, un jour de uÙI'm. avec Matthieu. \u. l-S;Luc, vi, 4-5.
23. Cueillir des épis. Voir la note sur Matthieu,
sabbat, ses disciples se mirent en mar- Dent *, 25. xii. 1.

chant à cueillir des épis. 24 Sur quoi Bx.20,10.


les pharisiens lui dirent « Voyez, £ :

pourquoi font-ils le jour du sabbat ce


qui n'est pas permis? » 2:i Et il leur »*** ». ».-«•

répondit « N'avez-vous jamais lu ce »«*.* a


:

que fit David, dans la nécessité, lors- Abiathar. Le premier livre des Rois. xxi. -2-
26.
qu'il eut faim, lui et ceux qui étaient •i.raconte que le fait menUonné ici se passa sous
le pontificat d'Achimélecli, père d'Abiathar. Nous
avec lui ? 2C Comment il entra dans la *£• «sjj avons ici peut-être une faute de copistes.— Man-
maison de Dieu, au temps du grand gea les pains de proposition. Voir la note sur 1
Roit, xxi, 6.
,. Marcus, II, 27— III, 15.
1. Vllu public» <l-\|. — *• €*). Apo.totoru™ tnmîitutio (III, 7-\, •}.

, xai ili.ir piuicijn• Mcerdotum, et panes pro-


, tison (fw/eîr ti

;
rai position!• ni.uiilut ivit. quos non 11•

9, .
' Km
a7 mandutàrc. nisi sacerddtilms, etdedil ail
^toxt xui
wàxoïç' 7 «»'- qui eu
bq ef§nt? j: El dicébal

.
• 1

6 "? Sébbataa proptor bomineni factnin


^.
III.
Km &
./ &
, ,-
yùnu,
m
ixsï
: IçjjX&i

-/. ut
iiiu.iv
<

ti
^/<»>•
et non homo
Domino•
bati.
III
et erat ibi
làbbatam. JS Itaque

. 'Kt
est Pilla• hûminis, étiom

introivititeruminsynagogam:
homo liabrns manuni ÉrratlB*
Bàb-

. ;' " " 3


Km
/'
9
- Kt observitbant enm,
ret. ut accusiirent illum.
manum aridam Sorge in m<-
si.-^.iltliatis
3
Kt ait h<»inini
cui-.i-

.,
t tiç habénti :

dium. Et <licit eis


*

-
'
: I

&' &
;
fâcere, anmaleVânirnani salvam !

"'
(Ji

'\<>:
ôt pérdereV At illi tacéhant. l'.t

spiciens eos cum ira, oontmtàtufl Boper


<ircuiii-

a•, it.it•• «ordis euriim. dicit lioiuini K\-


'

/. .
,
Km ,, ténde manum tuam. l-.t oxtcndit. et r. -

&
6
stituta est manus Exeûntes autem

. :,-
illi.
6
>] pliarisiii. statiin CODO llcrodiunis 1

' lium faciébant advérsus


eom pérderent.
eum quomodo

"
Jésus autemcum discipulissi
7

xai
,
',
' ,
'/.

, ,.,
'-- xai
xai
xai
'Jovduîuç,

xai
8
xai sitad mare et multa tu lia a

mis, etab IdoBueo,


:alil;»-a et

Jinlaa secuta est eum, 8 et ab Jerosdv-


trana Jordénon et
qui circa Tyrum et Sidonem, moHitudo
ma^na, aodiénte• qoœ faciébaA, venérart
ad eum. 9 Kt dixit diacipotta suis ut na-
1 1
1 (
'.

'
9
u ula sibi deserviret proptti• tuiliam, n»•

' /, -
\

, , /.
comprimèrent cum. "' Multos eniin san.i-

, - i0 bat, ita ut irrûerent in eum ut illum tan-


gerent quotquot liabébant plag.is. M Kt

, . ' u spiritus immtindi. cum illum vidébant,


procidcbant ei : et clamébant dicéi

.. , ,
Ort
, 1
- xai
'-'

xai
11
Tu l'.t vrluiu.iit.r eOOh•
es Filius
minaliatur cis ne DMDifeatérent illum.

43 l'.t aacéndena
1 )< i .

in mont. -m a<l

',/
xu/mim xai se quos voluit ipse et vénérant ad cum. :

**
l-.t fecitutessent doodecimoom
/Va '• ill" :et
(// xai Et dédit
45
ut mittereteos prœdicare. illia '

xai


26. *: itçtï(. Uf fioro'tç (p. UçfCai).
i. NHT j * tçV. J. A.CDL: :ra e *7i;çov'»-ro." (|»
Vi (p.
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BCT•: o».
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déviai ialoe
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t,)ueh/ur
h

mal. Muer.ilcnifiit : •
'!•'

t'.rcc:
tVndu

des fouets (Ua-


• clM main

KBLT: ÙKOxïont; 11 mBCDI ' •


NU Kclla) ».
>tct / n est rattache dans le
1*. Voux
V: h-, If (in f.) $T i
grec 1 lent.
jjâetoav 1. Xoiord»' u\ . et il monte ».
. 5 ,

Marc, II, 27 — III, 15. 161


1. Vie publique (l-X). — «° (ej. Préparation de* Apôtre* (Fil, 7-F/, ).
prêtre Abiathar, mangea les pains
de proposition qu'il n'était permis
qu'aux prêtres de manger, et les
donna à ceux qui étaient avec lui? »
-' Il leur dit encore : «Le sabbat a Marcs, u». 27. Le sabbat a été fait, institue pour le bien
spirituel et temporel de l'homme, et l'homme n'a
été fait pour l'homme, et non l'homme i9-*o'.
pas été fait pour souffrir à cause du sabbat.
28
pour le sabbat. C'est pourquoi le °£'",8.
• 1 3 19 • î5
Fils de l'homme est maître du sabbat • • •

même ».

III. Jésus entra une autre fois dans


* ««« ?»»•» III- 1-6. Main aride guérie le jour du sabbat.

la synagogue
* ; or il s'y trouvait un »•
s,in;il:i
Comparer avec Matthieu, xu, 9-14; Luc, vr, 6-11.

homme qui avait une main desséchée. «. , n.


, „. {, , ., ,., , Mat. lî, 9-14. .

-Et on 1 observait pour voir s il le Luc. e, e-n.


guérirait un jour de sabbat, afin de Luc. u. u
14 3.
l'accuser. 3 Et il dit à l'homme qui •*, u, 13.
... ;

avait la main desséchée : « Lève-toi,


là, au milieu ». * Puis il demanda L^"j^_
4. Sauver une âme. Cf. Matthieu, x, 36.

aux autres « Est-il permis, un jour "» w


:

de sabbat, de faire du bien ou du mal.


de sauver une âme ou de la perdre ? »
Mais eux *ïgardaient le silence. Alors :i
j<». u, 33.
- , 1 Cor. 9, 9-10.
les regardant avec colère, et con- eccil 4, 36.
, j
, 1 , 1 ,
Job, 3, 4, 6.
triste de 1 aveuglement de leur cœur,
il dit à cet homme « Etends ta :

main » . Il l'étendit, et sa main devint


saine. 6
Or les pharisiens étant sortis, Marc, s, 15. 6. Les hérodiens. Voir la note sur Matthieu, xxi,'
..a . • . Mat. 1«, 14;
16.
tinrent aussitôt conseil contre lui **, ie.

avec les hérodiens, comment ils le JoTsJii-,


, . 9, 16 ; 11, 48.
perdraient.
7
Mais Jésus se retira avec ses dis- c) larba c]Jésus prépare les Apôtres à leur mission par
preniitur. ses miracles et ses enseignements, III, 7-VI, 6.
ciples vers la mer, et une troupe nom- Mat. 12, 1S.
Luc. 6, 17. "-12. Miracles et bonté du Sauveur. Comparer
breuse le suivit de la Galilée et de la Joa. 10, 4. avec Matthieu, xu, 45-21.
Mat. 10, !3.
Judée, 8
de Jérusalem, de l'idumée, Joa. 6, 1.
8. L'idumée tirait son nom d'Édom ou Ésaû, frère
Mat. 15, 21. de Jacob, qui s'y était établi. Elle est située au
et d'au delà du Jourdain et une 3 Eeg. 10, ; 1. sud de la Palestine. Les Iduméens. vaincus par
David, recouvrèrent leur liberté sous Joram (IV
grande multitude des environs de Tyr Rois, vin, 20-22), et furent pendant longtemps les
et de Sidon, apprenant ce qu'il faisait, ennemis les plus acharnés des Juifs. Ils furent de
nouveau vaincus par Jean Hyrcan. Les Hérodes
vint à lui. 9 II dit alors à ses disciples Luc. s, 45. étaient d'origine îduméenne. Tyr, ancienne—
capitale de la Phénicie, sur la Méditerranée, cé-
de lui amener une barque, à cause de lèbre par son commerce, était soumise aux Ro-
la foule, de peur qu'il n'en fût accablé. mains du temps de Notre-Seigneur. Sidon, —
capitale primitive de la Phénicie, sur la Méditer-
10 Car il en guérissait beaucoup, de ^^.' ranée, au nord de Tvr.
il; il" ;

14, 16.
sorte que tous ceux qui avaient quel- Is. 6. 1,

que mal se jetaient sur lui pour le Marc. 1, 34


9, Ï0.
;

i{
toucher. Les esprits impurs eux- j£;î;îl'
mêmes, lorsqu'ils le voyaient, se pros- $£.";£,
ternaient devant lui et criaient, di- ,^'; i 6 .

"'
sant i2 « Vous êtes le Fils de Dieu ». ***»**>
:

Mais il leur défendait avec de grandes 13-19 Choix des Apôtres. Comparer avec Luc, vi,
12-1«.
menaces de le révéler. 13. Sur
la montagne; c'est-à-dire sur la mon-
43 tagne voisine. Nous avons déjà fait observer dans
Étant monté sur la montagne, il ouodecsm
apoBioli. saint Matthieu (v, 1) que c'était là le vrai sens de
appela a lui ceux que lui-même vou- J<*>. >* .
1 . .

cette expression (Glaire). —


Plusieurs commenta-
lut; et ils vinrent à lui. u II en établit ** ,'.
teurs croient que cette montagne est celle de Ko-
Mat. 10, roun Hattin ou Montagne des Béatitudes. En voir
douze pour être avec lui et pour les la description note sur Matthieu, x, 1. ,

14. en établit douze. Voir notes sur Matthieu,


envoyer prêcher, et il leur donna 1
x.1,2, 3. Cf. Luc, vi, 13.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VU. 11


,

162 Marcus, III, 16-30.

9 ,
. % II» puhlii-it (l-\>.

xui '
'
* (rj.

,
,6
xoi
Ipa.toloru...

potest. t
-m
inmUluUo

ur.iiuli

"
(III, 7-1/. H,.

infinnitâtes, et eji«

)' ,
xui ciéndî <l.)in..nia. Et imposait Simani
nomen Petrae ,: et Jacobum '/.<

,
: 1

(xui et Joéoaem fratrem Jacobi. et imposait

aîïv't: eie nomina Boanérges, quod est, Fflii


,s '* et
tonitrui Andréam, et PhflippaflBj

', •
xui 'sirootuv, xui

,,
:

BunVoknuulor, xui Muithùov, xui et Bartliolomaum. et Matthaum, et Tho-

,
xui

xai
xui •, xui mam, et Ja<-ol)iim AJpbœi, et Thadd;• um.
et Simonem Canaoœom, ,9
et Judam It-
, xui xui cariotem, qui <• tradidit illnn•.

'' " .
&
-
Kui

&
fiV.

,.. 2|
Kui
20

m
.-
uv•
20

iterum turba.
panem manducârc.
Et véniunt ad

sui. exiérunt tenére


ita ut
domum

2I
non postent

eum
Ht
: dit
cum ami
« haut «niru
l
remit

Quuniam in furorem vertM ett

'" ,
12 " 22
Et scriba?. qui ab Jerosolymis de-

,./
derant. dicébant : Quoniam
xui habet. et quia in principe damonionmi
"3
Kui oxuL•ovo «r- éjicit dœmûnia. •
Et convoeâtil 81•, in

uvtoïç' parâbolis dicébat illis : Qnomodo [

24
; Kui Satanas Sàtanam -
_ nuni

.
&], rJuoi/.iiu t(f
'
tui'TTjV dtVarat in se dividâtor, non potest regnum illud

,-
25
Kui ir'
OTu&rjvui 7)

- stare. Et si domus suj.• peam

&'' .^},
oixiu

oixiu
2
-
dispertiâtur,
20 Et si
non potest doinus
Satanas ooDBurréseri!
illa

ia
(
m mrt-

, .
xui ipsum . dispert itus est, et non poterit stare.
luiui aw&rjvui, 27
sed finem habet M Nemo potest
fortis ingréssus in domum dinj

&
( .
' ,& -
oixiuv

]' xai
prius fortem alliget. et tune domum
diripict.
SJOi

« -
oixiuv
2 «</.•//- - s
.
mitténturfiliis huminuin
dicovobis, quoniam uninia
blas-
«li-

p<

' , ^} xai
'
phémia• (jnilms Uaephemàyerinl :
-'
qui

&..
29
anten blaa^ieméferit in Spiritaa sanc-
/).///« tnin, non liabéliit remis>i«»ntni in

.'. tu.'/.' :
imm. s.d reoe erit sBtéhii delfoti. " Qao-
'"'On .;• niani dicébant : Sjn'ritum iinnmn<luin

!.. NHCT* #if. { ». *. 16. NBCFf habet

.
(in.") 18 kBCDLT: r.

naiaraîor. 19
ffX nc:
KBCLT: 7ema»ui&. -Jit. N
IBLOTt (a.
âvnjortat r] MR< ix. .•;>>..
IV:
oiaiHjrat).
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|;|

27•
IT.
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-
-lu \crsct figure dans I•• grec entre pt-

.)
I

mABCT f SO. //* nnrtnt ilana une mauon fait partie dans le
GKSLH0: OCâtU Mr. 28. (a.
grec >t ;• «iil. m.
al. TL: Soa. 29. «BLT: aiwr. tt. BrtUébub Grec : « Bccl/. I. ul -.
Marc, III, 16-30. 463
1. Vie publique (I-X). — *° Ce). Préparation de* Apôtre» CM, 7-VI, }.
le pouvoir de guérir les maladies et
Marc-,' e •
17 ' 17. Jacques, /ils de Zébédée, surnommé le Majeur,
pécheur galiléen, comme Simon Pierre, fut un
,6
de chasser les démons D'abord Joa.la. 11, 9.
:
42.
des premiers disciples du Sauveur et des plus pri-
1,
m, 17 v,
Simon à qui il donna le nom de Mat. 16, 18. 37 x, 35; Luc. vi, 14; ix, 28,Marc.
Luc. 14-16. vilégiés. Matthieu, xvu, 1 6. 1, 30; ; ;

54; Actes, 13. Après ; I,

Pierre; a puis Jacques, fils de Zé- Lac. 9, 54. la Peulecôte, il prêcha l'Évangile en Judée et en
Samarie. De là, une tradition le cond uit en Espagne .

bédée, et Jean son frère, auxquels il^'iiVi"' De retour à Jérusalem, il subit le martyre en l'an 44,
avant laPâque, par l'ordre d'Hérode Agrippa er Ois
donna le nom de Boanergès, c'est-à- Job, 38, 35.
Cor. 9, 14. d'Aristobule. Il fut le premier des Apôtres qui
1
I ,

dire fds du tonnerre; 18 In. 62,


André, Phi- Mat. 9, 9. 2. versa son sang en témoignage de sa foi. Actes, xu,
1.

Tim. 13.
— Jean son frère, le disciple bien-aimé du Sau-
lippe, Barthélemi. Matthieu, Tho- Joa. 14, 22.
1 1,
veur et le plus jeune des Apôtres, fut, avec André,

Simon le Cananéen,
riote, celui-là
,9
et Judas Isca-
même
Joa.
mas, Jacques, fils d'Alphée, Thaddée, Ps. 35,
Act.
71.

23.

qui le trahit.
le premier qui s'attacha à Jésus-Christ. Jean,

les
xxvi, 37; Marc, m,
6,
40. Son histoire, pendant la vie du Maître, est ra-
contée dans Évangiles. Matthieu,
1, iv,
5.

21
37-

35-41
i, 19,29; 17; v, 37; ix, 1, 37; x,
xiH, 3: xiv, 33; Luc, v, 10; vm, 51 ; ix, 28, 49,
;
; , i,

20 54; xxii, 8; Jean, xiu, 23-25; xvm, 15,46; xix, 26,


Ils vinrent dans une maison, et rurio-.li-», •27: x\. 2-10; xxr, 7, 20-2»; Actes, i, 13; m, 1-11 ; iv,

la foule s'y assembla de nouveau, en Marc. 2, 1 ;


13, 19; vui, 14; Gâtâtes, n, 9. Les traits principaux
6,31. de sa vie, après la Pentecôte, sont, outre la com-
sorte qu'ils ne pouvaient pas même Ez. 3, 24.
Ig. 2, 3.
position de son Évangile, de ses trois Épitres et de
son Apocalypse, son premier séjour à Ephèse, son
manger du pain. 2I
Ce qu'ayant ap- Mat. 9, 13. martyre à Rome, où il fut plongé dans une chau-
. • • Lac. 8, 4o.
pris, les siens vinrent pour se saisir a«. 26, 24
dière d'huile bouillante, d'où il sortit sain et sauf,
pendant la persécution de Domitien, puis sa con-
de lui, car ils disaient : « 11 a perdu damnation aux mines, ensuite son exil dans l'île de
Patmos, et enfin, sous N'erva, son retour à Éphése
l'esprit ». et sa mort dans cette ville à un âge très avancé.
22 Et les 18. Philippe, né à Bethsaïde, un des premiers
scribes, qui étaient venus xcribî•* sl
ut daetuo- Apôtres. Jean, i, 43. Le quatrième Évangile rap-
de Jérusalem, disaient « Il est pos- uiucus : porte quelques paroles de lui. Jean, vi, 5-7: xu,
habelur. -20-22; xiv, 8. Le Bréviaire Romain dit qu'il subit le
sédé de Béelzébub, et c'est par le ***•»."*« martyre à Hiérapolis, en Phrygie. Barthélemi—
prince des démons qu'il chasse les Lnc "> " •
est, d'après l'opinion commune, le Nathanaël de
Jean, i, 45-51. Il était de Cana en Galilée. Il porta
démons ». 23 Mais Jésus les ayant ap- Joa.8,'48. l'Evangile dans l'Inde et en Arménie, et mourut

pelés, leur disait en paraboles


écorché vif. —
Matthieu, le publicain de Caphar-
: naum. Voir îx, 9, 10. Il s'appelait aussi Lévi, Luc.
« Comment Satan peut-il chasser Pi. 77, 2. v, 27-29, et était fils d'Alphée, Mare, u, 14. Voir l'In-
troduction à son Évangile. Il .exerça d'abord son
Satan? 2 Si un royaume est divisé Mat. 12, apostolat en Judée, puis en Ethiopie, où il subit
le martyre.— Thomas ou Didyme, Jean, xi, lti;
contre lui-même, ce royaume ne peut Luc '' xxi, 2, c'est-à-dire le Jumeau, célèbre par son in-
subsister. M Et si une maison est di- Os. 10, crédulité au moment de la résurrection de Jésus.
Jean, xx, 24-29. Cf. xiv, 15. Il prêcha en Perse, à
visée contre elle-même, cette maison Édesse et dans l'Inde. Il consomma son martyre
ne peut subsister. 26 Si donc Satan Mat. 12, percé d'une lance. —
Jacques, fils d'Alphée, sur-
:
nommé le Mineur, Marc, xv, 40, cousin de Notre-
s'est élevé contre lui-même, il est di- Gai. 2, 1 Seigneur. Voir la note 9 à la fin du volume, et l'In-
troduction à l'Epitre de saint Jacques. Jésus lui
visé, et il ne pourra subsister: mais apparut après sa résurrection. I Corinthiens. xv,7.
Il occupa une place importante dans la primitive
il touche à sa fin. 2: Nul ne peut en-
Église et devint le premier évéque de Jérusalem.
trer dans la maison du fort et ravir im u, il Galates, i, 19 (cf. Actes, ix, 27); Actes, xu, 17; xv,
13-21 \xi, 18; Galates, u, 9. Hegésippe nous a con-
:

ce qu'il possède, s'il ne l'a lié aupa- is.V'Y servé le récit de son martyre il fut précipité du
:

haut du temple, puis lapidé, et un foulon lui brisa


ravant; c'est alors qu'il pillera sa la tête. —
Thaddée, appelé Jude par les autres
maison. Évangélistes. Il était frère de saint Jacques le Mi-
28 neur. Voir l'Introduction à l'Epitre de saint Jude.
» tous les wnti
En vérité je vous le dis, Il porta l'Évangile à Édesse et en Mésopotamie,

péchés seront remis aux enfants des ^hu•••. puis en Perse, ou il fut martyrisé. —
Simon le Ca-
nanéen, ainsi surnommé, d'après saint Jérôme,
hommes, même les blasphèmes par m, Joa. », parce qu'il était de Cana en Galilée; mais le plus
grand nombre des commentateurs croient que Ca-
lesquels auront blasphémé. 29 Mais Mat. 12,31.3s.
ils nanéen signifie Zélote ou zélé, Luc, vi, 15; Actes,
i, 13, et marque le zèle de Simon pour la loi. Il
celui qui aura blasphémé contre l'Es- évangélisa l'Egypte et la Perse, et subit le martyre
prit-Saint n'en aura jamais la rémis- dans ce dernier pays.
19. Judas Iscari'ote, c'est-à-dire de Carioth, ville
sion; mais il sera coupable d'un de la tribu de Juda. Josuè, xv, 25. Il vendit son
maître par avarice, et se pendit ensuite de déses-
péché éternel ». 30 Parce qu'ils di- Joa. 10, :

poir. Matthieu, xxvi, 14-16, 25, 47-50; xxvn, 3-8;


saient « Il est possédé d'un esprit
: 3/arc,xiv, 10-11,20-21, 43-45: Luc. xxu, 3-6; Jean,
vi, 71, 72: xiii, 2, 21-30; xvm, 2-5; Actcs,\, 15-20, 25.
impur ». 20-21. Les parents du Sauveur veulent s'emparer
de lui. Trait propre à saint Marc.
20. Manger du pain; c'est-à-dire simplement manger, prendre de la nourriture. Ceci se passait probable-
ment à Capharnaum.
-21.Les siens. C'étaient ceux de ses parentsdont saint Jean dit qu'ils ne croyaient pas en lui.
22-30. Réponse aux accusations des scribes. Comparer avec Matthieu, xu, 22-50; Luc, xi, 14-32.
22. Béelzébub. Voir la note sur Matthieu, x, 25.
27. Du fort. Voir la note sur Matthieu, xu, 29.
29. N'en aura jamais la rémission. Voir la note sur Matthieu, xu, 31.
30. Parce qu'ils disaient; c'est-à-dire Jésus tint ce discours parce qu'ils disaient. Ce genre d'ellipse est
commun dans le style de l'Écriture (Glaire).
164 Marcus, III, 31— IV, 12.
1. %'lta public» (l-\). — *• €«). Apomtotorum tnmtituUo ( ili. 7- VI, •).

31 ' 31
Et mater ojus et fratre-

/ - ,.
véniiint

.
ovv oi /.m /

M?r0V| xai « Iffriôrtç foris slantes rnisérunt ad eum vocântes

&
'.'///<.
</"')'" »téç .uni. 3ï et sed.l.iit ctrca eom tnrba
m'/>
dicunt Kcce mater tua et fratres tui
ei :

.
*> /
33 .*
oi
at/roîç ^»-•
3*
/ foris
ait :
qtui'runt t••. " Et respondens
Que est mater mea et fratre• nei?

&,''
;
3i
Et circumspiciens eos, qui in circuits
1, ejus sedébant. ait Kcce mater mea et :
]
oi
35
8 uv Eratrea mei. 1 'Qui aoimfécerit

&,
, . Dei, hic frater meus, et soror me.i. et ma-

, &
ter est.
Y. Kui IV.Et iterum cœpit docére ad mare
*
:

et congre^àta est ad eum turha multa.

&'
xu&rja&ui xai
ita ut navim ascéndens sedrn-t in mari.

et omnis turha cires mare toper terran

',
rij

. 3 2
docébat eos

.*'
erat : et in parai». )lis multa,

,&
3
et dicébat illis in doctrina sua : Audite :

3
ecce éxiit séminans ad scminàinlum.
* dum séminal. Aliud cécidit circa viam, et

, &. " venérunt volucres cœli, et comedérunt

,
&
,
,& &
illud. 5 Aliud vero cécidit taper p-troea,
ubi non hâbuit tnram multam

tudincm terra3
et statim
exortum est, quoniam non habt'-bat alti-
et quando exurtus est :
:

' &. G

7
sol, exaîstuâvit
radicem, exâruit.
et eo quod non habébat :

7
Et aliud cécidit in

. , •
axav&uç, spinas : et ascendérunt spinœ, et aaflbca*

, -
s
ai uxuviïat vérunt illud. et fructum non dédit. l.t

- , 8
aliud cécidit in terram bonam : et dabat

.
fructum ascendéntem et crescéutcu.

^' ,.
afferébatunum triginta, unum eexagint•,
et unum centum.
9 9
Kui Et dicébat >ui :
< !

. ', -
v

)
0 ) a>ra
xut^uovuç,
aures audiéndi,
*° Et eum esset singulàris. intciroga-
audi.it.

{t
' ') jKÎJ
véruut
parâbolam.
eum hi qui cumeoerantdu.Ml

tumestnosse myatériam regni D<i:


* '
Et dicébat eis : Vobis da-

&~ iv
illis

xui , autem, qui


liunt :
'-'
ut
foris sunt. in parai... lis ..uniia
viil.nt.s vi.lc.nit. <! OQ

|; :
XIW >*:
naiovnf; ».(<
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Jffôç avToV
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34.
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!.. (a.
$1. pOudit, disant •.
U. Grec : • et il leur rc-
Marc, III, 31 — IV, 12. 465
I. Vie publique (I-.V). — *° (< ). Préparation de» Apôtre» f Ht. 7-11. ).
31 <>ni mater
Cependant sa mère et ses frères « fratre* 30-35. Jésus reconnaît pour siens ceux qui font
la volonté de Dieu.
vinrent; et, se tenant dehors, ils l'en- Mat. 13, 55 ;

voyèrent appeler. 32 Or la foule était Luc.12, 46.


8, 19.
2 Cor. 5, 16.
assise autour de lui, et on lui dit :

« Voilà dehors votre mère et vos frè- Gai. 16. 1,


Liic. 11.27-2S.

res qui vous cherchent ». M Et leur Deut.


Joa. 2, 4.
33, 9.
33. Qui est ma mère... Voir la note sur Matthieu,
xn, 48-50.
répondant, il dit « Qui est ma mère, Pk. 44,:
11-12;
33,6.
34
et qui sont mes frères? » Et, re- Mat
Gai.
12, 49.
19.
4,

gardant ceux qui étaient assis autour Rom.


Is. 26, 18.
8, 39.

de lui « Voici, dit-il, ma mère et


:
1 Thés. 4, 3.
Rom. 12, î.
mes frères, 35 car quiconque fait la Rom.
Gai. 4, 6.
8, 16-17.

volonté de Dieu, celui-là est mon Cant. 5, 1.


Eccli. 15, 2 ;

frère, et ma sœur, et ma mère ». 21, 24.

IV. 11 commença de nouveau à


* Parabola
NCmfnan- IV. 1. Aupris de la mer de Galilée.
enseigner auprès de la mer; et une tis.
Marc. 2, 13.
grande multitude se rassembla autour Mat. 13, 2 ;

7,28.
de lui, -de sorte que, montant dans la Luc. 8, 4.
Bar. 4, 37.
barque, il se tenait sur la mer, et
toute la multitude était à terre le long
Oe.
du rivage. 2 Et il leur enseignait ProT.
12, 10. 2-25. Parabole de la semence. Comparer avec
1, 6.
Matthieu, xm, 3-23 Luc, vm, H8. ;
Eccli. 39, 3.
beaucoup de choses en paraboles, et
leur disait dans son enseignement :

3 Luc
« Ecoutez, voilà que celui qui sème 8, 5-8.
Mat. 13, 3-9.

est sorti pour semer. 4 Et, pendant Kccle. 11, 6.


1 Cor. 9, 11.

qu'il semait, une partie de la semence Gai. 6, 6.


Pe. 125, 6.
tomba le long du chemin, et les oi- Jer. 4, 3.
le. 51, 23.

seaux du ciel vinrent, et la mangè- Jud.


Agg.
6, 3-4.
1, 5-6.

rent. 5 Une autre partie tomba en des Eccli. 3, 27.


Job, 41, 15.
endroits pierreux, où elle n'eut pas Ps. 106, 34 ;

79, 17.
beaucoup de terre; et elle leva bien- 2 Tim. 3, 5.

tôt, parce que la terre n'avait pas de


Jac.
profondeur 6 Et quand le soleil se
:
la,
1, 11.
40, 7.

leva, elle fut brûlée ; et comme elle


Jer. 13, 23.
n'avait point de racine, elle sécha. Sap. 17, 5.
2 Reg. 23,
7
Une
autre partie tomba parmi les 6-7.
". Les épines. Voir la note sur Matthieu, xm, 7.
Gen. 4, 12.
épines et les épines grandirent et
;
Eccle.5, 12-13.
Eccli. 5, 1U.
l'étouffèrent et elle ne donna point: Pa. 61, 11.

de Mais une autre tomba dans Luc.37, 3115.


fruit. 8 1«.
8, 8. Trente... soixante... cent. Voir la note sur
;
Matthieu, xm, 8.
une bonne terre, et donna du fruit Heur.4,21. 7-S. 6,

qui s'éleva et se multiplia en sorte ;

qu'un grain rendait trente, l'autre


Luc. S, S.
9
soixante, l'autre cent ». Et il di- 1 Cor. 14, 2. 9. Celui qui a des oreilles... Voir la note sur Mat-
Joa. 15,16, 17. thieu, xm, 12.
sait : « Que celui qui a des oreilles
pour entendre, entende ».
10
Mais, lorsqu'il fut loin de la Solis
aposlolis
foule, les douze qui étaient avec lui Luc. 8, 9.
Marc. 4. 3,
l'interrogèrent sur cette parabole. Mat. 6. 7,

11 Luc. S, 10.
Et il leur disait « C'est à vous Mat. :
13, 11 ;

qu'il a été donné de connaître le mys- 1 Cor.


11, 25.
5, II.

tère du royaume de Dieu; mais pour


Luc. 8, 10. 12. En punition de leur aveuglement volontaire,
ceux qui sont dehors, tout se fait en Mat. 13, 13-15.
Dieu leur retire justement les lumières et les
12 Joa. 11, 40.
paraboles, afin que voyant ils le. 6, 9. grâces que sans cela il leur aurait données pour
Act. 26. leur conversion réelle. Cf. Isaie, vi, 9; Matthieu,
voient et ne voient point, et qu'en- Rom.28, 11, S. xm, 15 (Glaire).
[6< Marcus, IV, 13-26.
. % il., public» (I-X). — f {cj. A^omlotormm in.tltutt,, < Ht. 7- 1 #. ).
/ <, xui deanl : et audiml•^ andianl .
et dob » t # - 1

, ''
ra ù/(uoi///<«r«.
- ligant : «-<].•]<• eontertântar, et dimit•

,
t.mtur cis pec«

&;
,
,::
xui l'.taitillis : Nes.itisp.nMlM.lain li

<t qooaodo omnet paràbolae cognoscé-


,
rat

/ tut
, xui
xui
n-

< Mii sniiiii.a.

auten tout, <pii eirea vi.im. abi seminatar


verbum.et cumaudierii timvenit
verbuin séminat '
Il

, ^,,,
:

;
uvnôv. Sàtanas, et aaferi rerbam quod seminA-
, Kui tum est in cordibus t'oruin. " Et lii MBl
, similiter. qui super petrôsa semin.mtni :

*~
à /« qui cum audic-rint vrrhum.
,T
statiiu

gaudio aocfpiont illud non habent

, & «-
xui : et

,,&
:i<>tv :uu radicem in se, sed temporales sunt . :

JniTut.

&uç
- {
* Kui
deinde orta tribulatione et persecuti«»n•
prop0r
tur. ,8
Et
v» rhum, conféstim scandalizan-
alii snnt qui in spinis seminân-
49
« ui tur : hi sunt qui verbum aûdiunt, 1 • et

:^, , «« . xui ] xui ui œrumnu• sa-culi. et decéptio divitiaruin.

,
.mu etcirca réliqua concupis. .nti.i• intn•

tu xui tes sulltu-ant virbnm. et sinr fructu


2"
'-"
Kui xu- citur. Kt hi sunt qui mij>.•!• t. -rrain l>«.-

,
xui

, ^' 21
Kui
xui
xui
xui txuTOv.
*
<
nam

ginta.
21
seminâti sunl. qui andiunt virbum
et suscipiunt et
unum
Et dicébat
fruitiThant.
sexaginta. et
illis
unum centum.
Nmnquid venit lu-
unuin tri-

;
:

"
îvu

,, 'îvu
&]
uv
•^;
(fuit-
ijv cérna ut submodio ponàtur, autsublecto?
nonne ut super candelâbrom ponàtur?
"Nonestenimaliquidabscomlituin. (jun.l
^,
.," ,
& . &.
non înaiiilfsti'tur : nec factum est ocoûl-

&'& .
23 a3
ii; wr« tuni, sed ut in palain véniat. Si qui
uxov , habet aurei todiéndi, eudiat.

,
21 ui
Kui Et dicébat Vidétequid ami

&"
illis :

In qua mensura menai faéritie, remetiétor


xui ;ùr . VObis, l t adjitictitr vobie. -''
<
v)ui enim
xui habet débitnr illi et «jui non habet,
'

:

m'y. :/:. koJ " /: quod habet anferétnr ab eo.


™ Kui
&, - -

quemadmodum
Bl dicébat
si
:

homo
Sic eet
jari.it
regnum
seméoteni
h.

wiw (: à v i9jj). [.]*


>*&
II
(
»;
à6:
| <
(ail.)
rfft ftf

.:
havroiç.
"':

ovroi tia.
18. (. /*: âUo,.
ilxovoarttç. 19.
IV. 16*. I ti u\ «|Ui < r.< .iiviMit \
hcmom du chemin, lonque
1/[]* '. U •|;
>• >ng l.» \<v
KBCDG 1
i*,ho< ,•| oot entendu
/
:

h. H.L1 et 1rs
LJT: .. 19. /

(*0)t
:

V " '*'
-' G . TtfOtTt».
ronvoiuaet qui arrivent A propoedrs auli

.
'
e( on ajoutera à tous •

ift. 2. /: ", . «. '* Ur. qui entende! •.


Marc, IV, 13-26. 167
I. Vie publique (1-X). — 9° Ce). Préparation de* Apôtre» (iii, 7-VI, ).

tendant ils entendent et ne compren-


nent point; de peur qu'ils ne se
convertissent, et que leurs péchés ne
leur soient remis ».
aperittir
43
Puis il leur dit « Vous ne com-
:
parabola.
Mat. 15.
prenez point cette parabole? Et com- Hebr. 5,
16.
12.
Joe. 3, 10.
ment donc comprendrez-vous toutes La*. \ ll-lfc
14. Celui qui sème est Notre-Seigneur.— La pa-
les autres paraboles? u Celui qui Mat.
I-.
13, 19-23.
j:. <:. role est la prédication évangélique.
sème, sème la parole. t5 Ceux qui se ta. l-, L 15. Satan, le diable.
Som. 10, 18.
Luc.
trouvent le long du chemin où la pa- Eceli. 9, 10.
S, 5.

Jer. 3, 2.
role est semée, ce sont ceux qui ne
l'ont pas plus tôt entendue, que Satan
vient et enlève cette parole qui a été
semée dans leurs cœurs. i6 Et pareil- Kx. 36, 26-27.
Pi. 94, 8.
lement ceux qui ont reçu la semence
en des endroits pierreux, sont ceux
qui, entendant la parole, la reçoivent
d'abord avec joie; ,7 mais n'ayant Col. 1,23. 2. :

Sap. 3. 4,
point de racine en eux, ils n'ont Lac. 8, 13.
Jon. 4, S.
qu'un temps; après quoi la tribula- Ap. 16, 9.
tion et la persécution survenant à
cause de la parole, ils se scandalisent
aussitôt. iS Et les autres qui reçoi-
Prov. 24,
vent la semence parmi les épines, sont Jac.30-31.22-24. 1,

ceux qui écoutent la parole mais Mare. 10, ».


:
'

les soucis du siècle et l'illusion des 1 Tim. 6, 9,


10, 17.
Lac. 8, 14.
richesses, et toutes les autres convoi- Ps. 4, 1.
Os. 1», 3.
tises entrant en eux, étouffent la pa-
role et la rendent sans fruit. 20 Enfin Pg. S4, 13.
Is. 45, 8.
ceux qui ont reçu la semence dans la Cant. 4, 11.
Jac 1, 31.
bonne terre, sont ceux qui écoutent Joa. 15, 16.
Jer. 17, 8.
la parole et la reçoivent, et produisent Es. 47, 1*.

du fruit, l'un trente, l'autre soixante,


et l'autre cent ».
21 I.ucerna,
11 leur disait aussi « Apporte-
: 21-23. Il ne faut pas cacher la lumière sous le
Mat. 5, 16.
boisseau.
t-on la lampe pour la mettre sous le 21. Sous le boisseau. Voir la note sur Matthieu,
11, 33; lï, î.

boisseau ou sous le lit? N'est-ce pas Philip. 2, 15. V, 15.


Eceli. 9, 8.
pour la mettre sur le chandelier? Prov. 21. 20
31, 15.
;

22
Car il n'y a rien de caché qui ne soit Mat.
Zach. 1.
10, 16.
4,

manifesté, ni rien de fait en secret Luc. 17. 8,


Joa. 20. 3,

qui ne vienne au grand jour. 23 Si 2 Cor. 3, 4, 5.


40, la. 5.

quelqu'un a des oreilles pour enten- Mat. 10, 27.


dre, qu'il entende ».
2, . 7.

24
II leur disait encore « Prenez : ii-ii. il faut mettre à proDt la parole de Dieu.
Mat. 7, 2.
garde à ce que vous entendez. Lame- Luc. 6, 38.
Mat. 25. 21.
sure dont vous aurez usé pour les au- Jac. 1, 5.

tres, on en usera pour vous, et en


y Lac 8, 18;
ajoutant. 25 Car on donnera à celui 19, 26.
Mat. 13. 12 :

qui a; et celui qui n'a pas. même ce 25, 29.


Sap. 3, 14.
qu'il a lui sera ôté ». Luc 19, 24.
26 II Illf«i».
disait aussi « Il en est du
: 36-29. Graine qui germe. Propre à saint Marc.
Marc 4. 30.
26. Qui jette de la semence en terre. Voir la
royaume de Dieu comme d'un homme Job, 38, 33.
Jer. 4, 3. gure de Matthieu, xm, 3, p. 61.
Li-

qui jette de la semence en terre.


M
408 Marcus, IV, 27— V, 2.
. \iltt publirn

& .-<-.%». — (e>. Apomlotorum* inmliiui,., t III. - /, ).

,. ,
& &." , ,--
18
xui

thu
,*,
xui

*9
a7
xui

,
dta
xui

û
xui

>
m
et
terrera,
semen gérminet, et incn
die, et
-'
et

duin n.'^rit Q|e, w rit m enim terra fru<•-


tificat,

deinde plénum tntméntom


cum
donniat, et exeurgat

primum herbam, deinde epicam,

pmdiixrrit fructus, slatim mittit


in spica.
!

fal-

cem, (|iii>iii.iin adest messie.

; ,,
30
;£• 30
Etdicébat (luîassimil/diiinusrcg-
&,
"
- num Dei? aut
:

cui parâbolœ OOinptri-


liiiniis illudy " Sicut granum sin

' 3i
xai ,
, &, xui '-
quod cum semiiiatum fm-rit in k'rra, mi-
nus est omnibus seminibus,
terra 3J et cura semin.Uum iucrit ei
sunt in m
.', , -&
:

xai
dit, et fit majus omnibus oléribus, et facit

33
- ramos magnos, ita ut possint sul> ombra
ejus aves cœli habitâre. 33 Et taliboe

uvtoïç multis parâbolis loquebatur eis vorl^uin,

. '3*
prout poterant audin• :
'•
sine parébola

' &,,-,.
autemnonloquebatureis: seorsum aut•
discipulis suis disserébat <.niuia.

35 35 Et ait illis in illa die cum sero eseet


2Cat
factum : Transeàmus contra. 3e El dirait•
36
turbam, assumunt eum ita ut erat

.
tente•

&.
'
, -- ' 37
xui in navi
17
:

Et facta est procélla


lluctus mittébat in navim,
rrtur navis.
et aliae

3S
Et erat
naves erant

i|>sr in
cum ill<>.
magna venti, et
ita ut imple-
puppi super

&.' -- 38
Kui
cervical dormiens et «xcitant eum, et

&
:

^;
Kui

, dicunt Magister, non ad te pérlinct.

&' , . .
illi :

xui
39 quiaperimu8? 39 Etexsurgenscommiii;itus

'; &- - xui


Kui
est vento, el dixilmari
Et cessàvit ventus : el
: Tan•, obmnt
fecta etl traiumil-

40
; xui litasmagna. 40 Et ait illis Ouul tmiidi
estis? needum babétis lidcui Et timu•-
:

''

'( , , -
u runt timoré magno, et diobant ad ait• -

- xai

.
utrum putas. quia

;-
: i )uis,
v
est iste. et
xui

\•
xai
& a
ventus et mare obédiunt

V. Vtnémnt trans fretum maris


' Et
regionem Gerasenorum. 3 Et exeunti
ri f

in
«i

:
. 27.
28. KABCL
:
LT: èr
* wm .
ma9niêet. ): *?/*** BCDT : fihtatâ.
yo>. BOLT: *l*,w

G rell.; *6**ov. \.\ mwqlmqw or t"inel.


30. f:
{twfjtr: .'Ils.
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. ««.
L»«ft.
(* «/.
KÀBCGLK1
:,;. -
40. i'i-iir./u
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1
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iâvravro.
|{ (pr. m.) T
xlil I
1

'
: «errooeijion.
/. M.'o.ç ,,.«
3.'{.
• ainsi

V. I.
>.

0<ra»> m-
la Un du \cracl

ut. lu••• • ndaréolMe


U' 41
Marc, IV, 27— V, 2. 169
1. Vie publique (I-X). — *° (ej. Préparation de* Apôtre* CM, 7-Vi, ).
27 Qu'il dorme, qu'il se lève de nuit
2
jV'.'.S
et de jour, la semence germe et croît p , ^Vs 1
.

sans qu'il sache comment. 28 Car c'est 3 g^J


d'elle-même que la terre produit du
"•
^" 1
i.

fruit; d'abord de l'herbe, puis un épi, '/^î;


et ensuite du blé tout formé dans l'épi. Jtf £
29
Et quand le fruit est en maturité, jJ{SJ*
aussitôt on y met la faux, parce que *£ 3
.
J;'•

c'est le temps de la moisson ». ' ''.''


30 II disait encore « A quoi com- tranum
: 30-34. Parabole du grain de sénevé. Comparer
avec Matthieu, un, 3 1 -32.
parerons-nous le royaume de Dieu? ïwXe!
ou sous quelle parabole le représen-
terons-nous? 3I 11 est comme un grain Luc 713^ 19 j
! 31. Un grain de sénevé ou de moutarde. Voir la
note sur Matthieu, xm, 31.
de sénevé qui lorsqu'on le sème, est jg^ \\~
la plus petite de toutes les semences a*• 1*•*
qui sont dans la terre. 32 Et quand on Pg 79> _ . .

3
l'a semé, il monte et devient plus dL 4,?'.
grand que toutes les plantes, et
pousse de si grands rameaux, que les
oiseaux du ciel peuvent se reposer
sous son ombre ». 33 Ainsi, c'est par 5JAJ•
beaucoup de semblables paraboles ^g>j£u
qu'il leur annonçait la parole, selon
qu'ils pouvaient l'entendre. 3i Car îl*"*H£*j
ne leur parlait point sans paraboles ;

mais en particulier il expliquait tout


à ses disciples.
35 Or il leur dit ce jour-là, lorsque nm
le soir fut venu « Passons à l'autre mSTST"."
:
36-40. Jésus apaise la tempête. Comparer avec
bord ». 36 Et ayant renvoyé le peuple, vl'uX' Matthieu, vin, 23-2t>; Luc, un, 22-2.
ils l'emmenèrent sur la barque où il s^'.u"'.
r 4 '

était; et d'autres barques l'accompa- j£i si,' s.

37 37. Un grand tourbillon de vent. Voir la note


gnaient. Mais il s'éleva un grand Mat>e> î4 27 .
sur Matthieu, vin, 24.
tourbillon de vent, qui poussait les L D»n%f /'-
Ilots dans la barque, de sorte que la ££$l .

barque s'emplissait. 38 Jésus cepen- p s 3, e . :

dant était à la poupe, dormant sur un m*. 'a, k


oreiller ; et ils le réveillèrent et lui p*'t. ï, i.

dirent Maître, n'avez-vous point


: «

de souci que nous périssions? » Marc, e, m.


39 43 3
Alors se levant, il menaça le vent, ^h. L 4. 39. Se levant, il menaça le vent. Voir la figure
de Matthieu, vm, 2ti.
et dit à la mer « Silence, calme-toi ». Mat s,
: .
Et vent cessa, et il se fit un grand
le
calme. i0 Et il leur dit « Pourquoi : sut. u, n.
êtes-vous timides ? N'avez-vous point je" io, t.

encore la foi? » Et ils furent saisis »3, s ; 's9,V


d'une grande crainte, et ils se di- siat%, «.
saient l'un à l'autre « Qui pensez- :

vous est celui-ci, que le vent et la


mer lui obéissent? »
"V. Et ils vinrent de l'autre côté
'
n.,,.,,.,,;;, V. 1-20.Possédés de Gérasa. Comparer avec Mat-
thieu, vm, 28-34; Luc, vm, 26-39.
de la mer dans le pays des Gérasé- r -.' 1. Gérasên ietis. Voir la note snr Matthieu, vm. 28.
y
niens. 2 Et comme Jésus sortait de la l^ct'Jl' Le texte grec porte Gadaréniens au lieu de Géra-
.

170 Marcus, V, 3-18.

ti/t*
I.

/'' ' &


\ il. public»

-
' ,-
mfo» tx nwi m^uriiov
u u/.<i:hcnf>, *8
'
<>
(l-.\). — 9• l»J. Apo.toU

xui
]
in.Htutio

, - de
homo
Hum
caténii jaiu
M.ivi. statini occurrit
in spiritu
h. iin luit

(|iii.s<juain
«1••
ftlt.

monuméntis
immundo, 3 qui domid-
in monument ie, et neqne
7-l#. •>.

poterat eam ligére :

-
'
4 •
quûnian ompcdilius et Cftténil
,'i'inr ntâvuç Jsai vinctus. ilirupi\stt caténae, et OOmpede•
oi)ui xui auoruio&cu vu' wtxtm mç ah - comminuissct, < ••«» poterat eam "-
5
xui niiuç :hu, xui mére et semper ode BOMh
<)/<«/, ' xui ôtunuvroç - menti• et in nxuitiltus
: in
nn.ins, et

xui
'
urijtaOïv

&.; ' ,&,


&.
xui

ât

tînt'
/

/;»'

Ti
>

uviot,
sic
xui xuxuxuuiiov

xui
'

,
fiMMQÎShv, iâçufti
xui

ot
',
xui

&,
rit
;ir
concidcns se lapidilms

rit,
8

mag-na dixit
DeiAltissiini
Videos Éoten Jesam a
et adorâvit
:
cum
Ouid
:

milii et til>i. Jeta Pili


adjuro te per Drum. ne m•-
''
:
«-t
long»•.
t hunan-
eaeAr-

&,
' ;
&).
8
(*& torqueas. 8
Dicébat t-nirn illi Bxitpiritne :

.' * .
immunde ab liumine. ' Et interrog.ibat
9
Kui

, , eum Quod til»i nomen eat? Et dicît


:

Légio mihi nomen est, quia ntnlti snmus.


«-i :

.
<0
Kui uihov 10
Et deprccabàtur eum mnltum.

,
uvtovç expeUetel extra n-giônem.

'
îvu
J
* '
Hv ât 11
Erat autem ibi circa montem

&. ,
. && ", & ri
,2
Kui

'ira tù-
porcorum magnus, pascens. %% Et depre-
cabântur eum spiritus. dicéntee
nos in porcos ut in eus introcainus.
concéasit eis statim Jésus. Et exenntts
spiritus immundi introiéinnt in porcos
Mitte :

'
I t

ù/.u'Juotu xui et magno impetu grex praripitâtus est

), (iiouv ât
&uhloorj.
xui tmi-
in mare ad «lui» niillia, et Boffocàti lUBt in
mari.

,& & , -
. ** ât </ 11 Qui autem paacébanf «'os, fngérunt.
xui

, ,&..
xui
xui

{i
' Kui
-
& , , {
"xui

xui
xui

xui
xui

xud
fart

" Kui
,
et nuntiavérunt in civitatem et in .^
Et egréssi sunt vidére quid essct facturn

10
et véniunt ad Jesum
'•**
et vident illnii!

qui a darnunio vexabatur. sedéntem.


titum, et sanœ mentis et tunu.Tiint.
Et narravérnnt illi^. qui viderant. qui
liter factum esset ei qui d.iiih>niuin lia-
buerat, tt il•• punis.
runt
,:

eum ut dis.
Et
ut de
OBpé-
> il-
:

finibns ...rnni
:

uii
>: - ,e Cumque aacénderet navim. eospit

.,
** Kui uii : ni .ihùm•, illum deprecàri, qui a dœmunio vc\

.
alvoiioCniii
aHCLTJhl9orroç
'.\. .:
\(
ir
lâvr. 4• ):
(*ri9.). MBI Dl
|/;
noUa'xiç crv'roV
.

oviï'e
I :

..
A

)* Tor
.il

^oi.m.
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. .
Of
MBCDT:
VlJOOt'^
il.

KBDLT*
« .)
:
ax

) ,.
iïtStfiiror nt'àtç Mai àlvotaty ir tfir- 18 MCI»
>m oviterçiifiiat. ». |{('.':
îâmy. Nlîi '
. {; 7•
. Ce verset dan» le grec entre MNDli

).
( . 12.
10.
< ..
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GKS)

II
a

-
uYu
[KJT*•
-
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15.
\1.
i.t.
!

ttennron
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•;

<>"'"
lODJ NM il.'iiiniii ..

1-e ftrer a eu plus :


du haut
• celui ^ui

\( * -' /: ih D: ;i\;ul CU (lo ilcUloil


Marc, V, 3-18. 171
— 9° - I /. ).
I. Vie publique (l-X).

barque, tout à coup accourut à lai **•^(£* •* scitiens.


d'au milieu des sépulcres, un liomme
possédé d'un esprit impur. 3
33
(c).

1
^
Préparation de» Apôtre»

comme Luc, viii, 26. et l'on voit que la


monnaie porte en effet Au droit e>t la
tête diadémée de Néron, et au revers Astarté te-
nant de la droite une couronne et de la gauche.
lequel ^,^*,. une corne d'abondance.
,
.
(Mil,

habitait dans les sépulcres; et nui ne SjEfrU;


pouvait le tenir lié, même avec des *•*«£**••*
chaînes. ' Car souvent, serré de chaî- ^lJJ^^
nés et les pieds dans les fers, il avait ProT 7 l0 • •

rompu ses chaînes et brisé ses fers,


et personne ne le pouvait dompter. ,£?"•{£ s ,-
4

Et sans cesse, le jour et la nuit, il Jer ,6 ,3


•"'


Monnaie de Gedmra [Géras•] (*. D-


était parmi les tombeaux et sur les
montagnes criant et se meurtrissant 2. Au milieu des sépulcres. Voir la note sur Mat-
thieu, vui. 28.
avec des pierres.
c
Or voyant Jésus de loin, il accou- . p *« i,io
rut et l'adora: " et, criant d'une voix T lu^ s K31. 7. Qu'importe à moietavous. Sur cette locution
• -,
,

LUC. o IS
*
voir la note de Jean,
'
4. t t 11,

forte, il dit « Qu'importe à moi et à


:
p^V'io
vous, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut? M»^ •• S4:
Je vous adjure par Dieu, ne me tour-
fjgJW*
mentez point ». s Car il lui disait J•™•,4 41 :
: •.,

« Esprit impur, sors de cet homme » ac •'

^c t }•• £ !

9 9. Légion. Cf. Matthieu, xxvi, 53. La légion ro-


Et il lui demanda : « Quel est ton sut. M 53. ',

maine, du temps d'Auguste, se composait de 6.800


nom? » Et il lui répondit « Légion j^M.'». : hommes. Le mot légion doit être pris ici dans le
sens d'un très grand nombre.
car nous sommes **"•
lf î4
est mon nom :

beaucoup ». '• Et il le suppliait avec sut. s, 31.


. • Luc. 3,31.
instance de ne point le chasser hors
de ce pays.
11
Or il y avait là, le long de la
montagne, un grand troupeau de "je"""'""
«
pourceaux qui paissaient. ,a Et les uc.mï-m.
Job. 1, 11.
esprits suppliaient Jésus, disant : S Pet. ï, ÎS.
L?, 65, 1.
Envoyez-nous dans ces pourceaux,
«

afin que nous entrions en eux » U. îï. - Is.

3
Et Jésus le leur permit aussitôt. Les f£*i£ si.
1
13. Le troupeau. Voir la flgurede Matthieu, vin,
esprits impurs, sortant donc du pos-
Ex li 5 •
'
30, p. 41.— Se précipita impétueusement dans
la mer. Voir la note sur Matthieu., xxi, 19.
sédé, entrèrent dans les pourceaux,
et le troupeau, d'environ deux mille,
se précipita impétueusement dans la
mer. et s'y noya.
44
Ceux qui les gardaient s'en- pa*tor«mmm•.
. . / .. „
fuirent et répandirent cette nouvelle i-uc. »*• n
s •.'6,
dansla ville et
r Aus- Eccli. îl, î.
dans les champs. 4.
... . .

sitôt les gens sortirent pour voir ce


i5 Lne. S, 3.
qui était arrivé vinrent vers
; ils Is. 61, 10.
Jer. 17, 14.
Jésus, et ils virent celui qui avait été Ap. 14, 7.

tourmenté parle démon, assis, vêtu,


Ps. 90,3.
et sain d'esprit; et ils furent saisis
de crainte. 16 Et ceux qui avaient vu "»*• * *§
* , Luc.• S, 37.
leur racontèrent ce qui était arrivé au 6» 19,

,7
>
^,
possédé aux pourceaux;
et et ils 3 Ee ? ir ls • •

commencèrent à prier Jésus de s'é-


loigner de leurs confins.
18
Lorsqu'il montait dans la bar- prUdtèL
que, celui qui avait été tourmenté nJi'vw.
173 Marcus, V, 19-34.
. ¥11» publiru (t-X). — *• (ej. Apoetoiorum inmUtuti., /lit. :- 1 /. lit.

M <u'i ui ù
rovç ii /.ù(f , r' av~ (tient, ni eteet «un» illo
.•mu, sîm! ;iit illi : Yade
:
<9

in
et non admisit
dumum tuam

, xui <• <<<//\-,

. 20
Kui
ad tuos, et annuntia
minus i'.-.-.-i-it . et
illis (|iianla

mieérttu Bit
tibi

lui. 20
!><»-

Et

'/-
h àbiit, cœpit prœdicare in Decâpolt,
et
:>t y.ui quanta sibi fc.isset Jésus et oranefl mi- :

u'i'/.ii, < xui raliântur.

',
21

, &-
Kui 21
Et cum transcendissct Jésus in

,
. , *, --
,'',"& -
22
xai

xai
JJ
xai
&-
riirsum
iiiulla

vniii
Jairus
ejus,
ad cuin.
trans

quidam de arcliisyna^ogis nomine

-"•
: et videns
.i deprecabétar
<t
fn;twm.

«
,rat .in a
OOBTéOtt

prôcidit td
eom miiHomdi-
m

;
lnrha

,
CCni : Qin.iiiain l'ilia inea in cxtreiuis est,

&} -
.] &
veni, impone manum super <ain. ut salva

&. , -
&îjç
' , 24

xai
xai
xai
sit, et vivat.

hàtur
eum.
eum
-'•
\' àliiit

turba multa, et comprinuli mt


cum illo, et seque-

(
,,,, &,
23

&' 26

xai
23
Et mulier quœ erat
guinis annis duudecim,
perpéssa a compluribus médicis et wo-
26
in prollûvi..
et fufrat
:
multa

, ,&,& -
.
xai
27
gaverat ômnia sua, nec (juidquam pnifé-
cerat, sedmagisdetérius habcbat :
- :
.uni

,"& ' "


28

&,
& ,&.- . 29

xai
audissct de Jesu, venit in turba rétro, et
tetigitvestimuntum (jus:
Quia vestiméntum ejus tetigero.
si

sânguinis ejus et sensitcurpore qu


vel
salva ero. 29 Et conféstim siccâtus est fons
:
n dicébat cnim :

&, -
nâta esset a plaga.
30
30 Et statim Jésus in semetipso c<»g-

&
6 tv

;
'' ; &
( ' noscens virtutciu quœ exierat de illi»,
convérsus ad turbam, aiébat Qoistétigil :

.
3 v.stirnénta mea? :H
El dicébant ei disci-

•, m

&,
puli sui Vides turbam comprimrni.
: U-.

xai 3 -'
Kui et dicis Quis me U'-tigit? 32 Et circnm-
:

spiciébat vidére eam, qua3 ho.


\
*
,
''

xai -tu Millier vero timons et trein.


:!
BCÎeOfl

' -
,
31
xai
m ^
xai
&. quod factum esset in se. v. mt .t prôcidit
aiit•
u Ille
1
eum, et dixit ei
autem dixit «i
omnem
l'ilia.
veritatem.
fides tua te
,
&
:
>/

" ' xtù salvam fciit : vade in pace, etesto sana a

). plaga tua.

. .: 19.

naçojfoifî.
GKSTBft

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1
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nar nôr luaxtuiy
item 30,41. . . •
6. ): (. ««) M, y. 4 .
>„ ,. »-31. Se trouvent .lam le grec entn• parcnllH'te*.
Marc, V, 19-34. 173
I. Vie publique ( I-\ l. — «° Ce). Préparation de» Apôtre* (lit, 7-VM, ).
par le démon, le supplia de lui per- ^"',.';•,
1
.

mettre de rester avec lui 19 mais il ;


79, 19.
Ps. 125, 3.

« Va dans ta
Philip. 1,
le lui refusa et lui dit :
23-24.
Mat.
maison, vers les tiens, et annonce- Sap. 8,
9, 6.
16.
Tim.
leur tout ce que le Seigneur a fait pour 1 5, S.

toi, et comme il a eu pitié de toi ». Mure. 7, 31.


Hat. 4, L'.'..

20
11 s'en alla donc, et commença à pu- Act. ». 11.
Dan. 3, 99.
blier dans la Décapole tout ce que P». 97, 1.
Ex. 14, 11.
Jésus avait fait pour lui; et tous
étaient dans l'admiration.
21
Jésus ayant repassé dans la bar- jain••. afin
que de autre côté de la mer, il s'as- .*.
sembla une grande multitude autour jll'. è\
**'.
de lui; et il était près de la mer. ^'g,
22
Or vint un chef de synagogue, Maf.^is.
nommé Jaïre; le voyant, il se jeta à Job 4î • 5 - •

23 et supplia instam- Ma rc
ses pieds, il le 7, 32-,

ment, disant : « Ma fille est à l'extré-


16, 15 '

mité venez, imposez votre main sur


;

elle, afin qu'elle guérisse et qu'elle


vive ». 2i Et il s'en alla avec lui; et p3 143,7. .

une grande multitude le suivait et le Mat is!' 9,'

pressait.
25 Alors, une femme qui
avait une a^ ......•.•..
tangiti
perte de sang depuis douze années,
Mat. 9, 20.
2G
et qui avait beaucoup souffert de Luc. 8, 43.
Lev. 15, 25.
plusieurs médecins, et avait dépensé Sap. 16, 12.
tout son bien sans aucun fruit, se Pa. 106, 20.
trouvant plutôt dans un état pire, 1™. s, 38,44.
27
ayant entendu parler de Jésus, vint
1 9 20 ^ '
' '

dans la foule, par derrière, et tou-


cha son vêtement 28 car elle disait Mat. 9, «.
; :
. 1 Marc.<! 56. ,
. 8,
S. je touche seulement son vête- luc.6, u> ;

ment, je serai guérie ». 29


Et aussi-
tôt la source du sang tarit, et elle L1I; 2 6 268 i
' •

sentit en son corps qu'elle était gué- ^, ":, 3 1 '

rie de son mal.


30 Au même Kani a
moment, Jésus con protluvio
naissant en lui-même la vertu cm
*.
sanai.
était sortie de lui, et se retournant ,i uo 6 19 •

1
Mat. 14, 36. *
1
vers la foule, demandait « Qui a Luc 8 45 - 47 : • •

touché mes vêtements? » 3I Ses dis- L«°- ». 45.


ciples lui répondaient « Vous voyez :

la foule qui vous presse, et vous de-


mandez Qui m'a touché ? » 32 Et il Sa p• 4 15
: • •

regardait tout autour, pour voir celle


qui l'avait fait. 33 Alors la femme, ***&*
s "

craintive et tremblante, sachant ce bou\.9,'i.


qui s'était passé en elle, vint et se
prosterna devant lui, et lui dit toute
la vérité. 3 Jésus lui dit « Ma fille, :
Luc.

votre foi vous a sauvée allez en paix :

et soyez guérie de votre infirmité ». ^«.V*


174

rat
35

,,.'.
"
. % il;,

dntituyt'
;
i6 '()

«<
public»

/. ni
Marcus, V, 35 VI, 5.
<l-\). — 9° €*>. Apomtotarumt inmtitutit,

.,
"<hi <

-
à
«no *5

Adlmc
eynagogo, dtoéntai juîa fflia tua moHat
est <|ui«l ultra v-xas magfttltimf
:
m loquénte,

sus aut<Mit Budfto rerbo quod dicebétor,


ait archisynagô^o :
(III. î-

: <

Xoli timére
1

véniunt
#. #>.

:
al) ai. hi-

tan tu m-

.
'*
lioTtVS.
"' '«' <• OWU- modo crede. :
Donadrotsitqnemquain
l.t

,
f\ni «y/Jx.'i
se seijni, nifj Petrom, et Jacobum, et
xui
Joànn.in fraticiii Jatuhi.
xui

&.
**&
&,
&9
:<)/! rot u'j/i-

àXalov*
38

et videt
Et féniunt
tunndtum,
in domum arclii>
et flealM, <t ejulAntof

;
&., - &,
xui
uvtoiç'
/\

x<d
multum.
turliâmini,
39
Et ingréssus,
et plorétisf
ait illis
pu. lia non est
: <Miid

&& .
UK.rtua, sed dormit. '"'Kt irrid-hant .uni.

'.
40
ui'iur'
- Ipse veroejécti-- omnibns, aeeùmil patrem

,, & - xui
et matrem
ingréditur ubi puélla erat jacens.
puélhe, et qui secum

,
I t

,( 1(
- tenens nianum puéllai ait illi : Tàlitha

),.' & . ,a
"]'
-
eumi, quod est interpnt.ituin
tibi dico)

puélla, et ambulaltat
Et c.inf.stim tottéâk
surge.
«'rat autrm IBB6*
4a

:
: Pu.lla

,] - rum duodecim et obstnpu. runt ftapore


7jv :

&
13
magno. u Va pnBcëpH illis Teheménter ut

,.&,.& & - uuytiv.


;
nemo
cére.
id sciret : et dixit dari illi mandu-

,, Et egréssus nde,abiit in pttiiam ;


"WI. '

suam et sequebéntur eum discipuli ^ui

%
: :

a 2
sàbbato ccepit

'& , / -
et facto lynftgog in
] cére :et raulti audiéntes admiraltantur in

& ,, ;,
(/
/-
-
doctrina ejus, dicéntes
omnia?
illi et virtutes taies quaî
:
et quœ est sapiéntia.
: Unde huic hœc
que data est
per manus ejus

; ; ''"
3

efficiûntnr? s Nonne hic est taber filins

xui Mariae, fraterJaeubi, et Joseph, t lu

ui Simonis? nonne et sorores <jus hic n..-

, liiscum sunt Et s.aii'lali/ahàntur in


? illo.
\
Jésus Quia Don tslpro-
~ Et dicébat
1
illis :

'.'/, ion ph.'la siiif bOfiOei ni^i nip.ilria IQA,

&, &.
iv rf domo sua. » in cognati.uu• tua. '
l.t non
tUe ut'ioî. tiiti m'x ov- p.'.trratibi virtutem ullam factre nisipau-
si u$-
cos infirmos iinpusilis manibus cur.ivit :

) •#
lov».38.
*\. 40.

(. .)
(
NABCDLTe:
NBCDL:
uicxf >. 41. nIICT:
fv'Sv'ç.
(*


*. :
:

Ôt. :
|.Tî *>/<«< •&•
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rtuçatovo.
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fynft. 42.
M. \..

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1 HTf (a.
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' '
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le gri'.
:

;llt l|IH< .lr- :

noUoï)oi. GKSLTH0* Si,. bw.J; T: 3oV.


... :
4. Dan$ sa maison » f<im\Ut.
». ni ôvr. i. ui ... yivôuitui. . .: . . parmi se• parents et dans sa maison •.
Marc, V, 35— VI, 5. 175
1. Vie publique <I-X>. — 2" Ce). Préparation de» Apôtre* (Mit, 7-1/, ).
Vl
Comme il parlait encore, des , *™Je** iri
"

gens du chef de synagogue vinrent. J£"|"l£Vi.


disant « Votre fille est morte; pour- *^\ "8
:
;

quoi tourmentez-vous davantage le


maître? » 36 Mais Jésus, cette parole *£%.
entendue, dit au chef de synagogue g^'is, ù. :

_

* 1 • Eom.4, 20-îl.
« Ne craignez point; croyez seule-
37
ment ». Et il ne permit à personne Pt i6 10 > •

dele suivre, sinon à Pierre, à Jacques


et à Jean frère de Jacques.
38 En arrivant à la maison
du chef "!!»"' 38. Des gens pleurant et poussant de grands cris.
r la note sur Matthieu, îx, 23, et la figure ibi-
de synagogue, il vit du tumulte, aem jg*?**•*
gens pleurant et poussant de grands J^f- 1• "£!•
cris. 39 Or, étant entré, il leur dit : Jolu
„ n
« Pourquoi vous troublez-vous et Heta^iÎ' 1»
pleurez-vous? La jeune fille n'est
pas
1
morte, mais elle dort ». 40 Et ils Luc.
m*. 7, .
. 4. 7,

se riaient de lui. Mais Jésus, les ^ ™- 13 7 .


-

ayant tous renvoyés, prit le père et


la mère de la jeune fille, et ceux qui
étaient avec lui, et entra dans le lieu
où la jeune fille était couchée. 4I Et ta.i%tt
tenant la main de la jeune fille, il lui fpÎNViV.'
dit :« Talitha cumi » ce que Ion ;
Pleureuses (t. 3S). Sarcophage de Méléagre.
interprète ainsi Jeune fille (je vous
: «
41. Talitha cumi. Ce sont deux mots araméens,
le commande ;, levez-vous ». Î2 T7+ ^ 1 Act.9, 40-41:
3,10. dont le premier signifie jeune fille et dont le se-
aussitôt la jeune fille se leva, et elle cond est l'impératif de la seconde personne fémi-
nine lève-toi. :

marchait car elle avait douze ans


;
;

et tous furent frappés d une grande


stupeur. 13 Mais il leur commanda Marc. 1.34, 43. Que personne ne le sût. Voir la note sur Mat-

fortement que *personne ne le sût, et 34 3S 8 *6 thieu, ix, 30. • ; > >

30 9 9 30 * '

il dit de lui donner à manger. lm.% st


VI. Etant parti de là, il s'en alla
'
In VI. 1-6. Jésus revient à Nazareth. Comparer avec
dans son pays, et ses disciples le ^âîfûr. Matthieu, xm, 53-58.
suivirent. 2 Or un jour de sabbat ^?'
i.Étant parti de la, de Capharnaùm, il s'en alla
dans son pays, à Nazareth, qui esta deux petites
étant venu, il commença à enseigner j^ "; îj journées de Capharnaiim. *•,
1
.

dans la synagogue, et beaucoup, l'en- 1S "£ 35 ' ;

tendant, étaient dans l'admiration de Colî 3 • •

sa doctrine, disant « D'où lui vien- :

nent toutes ces choses? quelle est


cette sagesse qui lui a été donnée ?
et ces merveilles si surprenantes qui
1
se font par ses mains? 3 N'est-ce pas lu^'sj •

3. Sur ce verset, voir la note de Matthieu, xm,


là ce charpentier, fils de Marie, frère joale?^. 55-56.

de Jacques et de Joseph, de Jude et fX^il'u-,


37 1S
de Simon? et ses sœurs ne sont-elles ' '

pas ici parmi nous? » Et ils se scan-


57
dalisaient de lui. * Mais Jésus leur*"^"* '

Lu
disait « Un prophète n'est sans hon-
4 ;
: *4,V
neur que dans sa patrie, dans sa MatcVss.
maison et dans sa famille ». 3 Et il ?£££!* m, S. Et il ne put faire là aucun miracle, non par

ne put faire là aucun miracle, si ce


Ps- 26 6-
^',
défaut de puissance de son côté, mais par défaut
de dispositions de leur part.
'

n'est qu'il guérit quelques malades '


176 Marcus, VI, 6-20.

,',.
I. \ lia piihli.a <l-\>. — W (). Apomtoloru». tni..i„ fit. 7-111. .'/.

l\
A .' >~
dmaxiuv m "
et mirabâlur propter incrcdulit.it.
eoram, et circuibat castélla in circuits
m

»• ,
docens.
7
nooçxaktÏTM xui El lOOÉfil «lu'idctirn. et cœpit eos

.*
ioiâov ai

'' ',
,
,' , ---
.

-t/ui
;
xui initttTe binoe, et
spirituum immundorum.
eis,
nituin
M <|uiil
dabat

léUeNOl in Nia. iiisi virgam


non peram. non panem, neem
illis
"
poteet
Et pra

..
:

&
?} in zona ses, ' sed calceatos sandnliie,

• " ^&
Xut

xi<a\
xui ] t'tMaaa&ai
iùv
uv
40

: <>i-
et ne inducr.ntiir duabus tunicis.
ilicchat ris:( ..•
iiitrui.-ritis in do-
mum, illic manéte donec exeétil inde
44
et quicumque non reoépertAt vos, nec
,
:

**

/' ,/ audiVrint <'\ciint«-s iudc. cxcutit.

,
, ' -- -ttr pulverem dibus vestris, in testimo-
d•• p.

nium illis. " Et exeûntts pradi• abaut ut

,
, pœnitt'ntiam agerent 4a
et da'munia

-
:

,
limita (jioiébant, et ungébant oleo nud-

# ]. tos segros, et sanàbant.

,
4 2

. ^' 13

xui
xui
&-

') '
4
Kui (- 14

), -
''

l'.t audivit rez Herodea [mmiféeliiiii


xui eniin factum est nomen ejus), et dioébtl

&,. " " -


:

Quia Joânnes Baptista resuJléli i a mÔP-

."
,
.
.
'> &
iv
" sXtyW

46
ut

-
tuis
illo.
proptérea virtutes operéatttr in
: et
45
autem dicébant Quia
Alii
est. Alii vero dicébant
est, quasi unus ex
Quia propliéta
propbétis. 4$ Quo
audito Ilcrudes ait Quem egodecullavi
Joânnem, hic a môrtuis resurnxit.
:
:
: I

47

' - 47
Ipse enim Herodes misit, ac tt'nuit

. *"
</

"
i/.uxTJ,

4
, -- Joânnem,

sui,
et vinxit euni in

quia diixcrat eam.


Joonnee Herodi Non
prop-
ter Ilerodiadem oxorem Philippi fratris

:
pl

licet tibi
Dicénal enim
ha

.
, &
. xui
ao
,9

V
xui owf
oxorem
sidiabâlur
fratris tui.
illi

nec poterat. 20 Herôdcs enim metuébat


:
'
'
II•

etvolébal OCCÎder* eum.


mdias autem in-

, ,,
Joânnem, Bdeni «nui virnm justum et

^ xui
xui .
sanctum <'t cnstodiébal eum. et auditn
:

eo multa faciébat, et libénter eum audi.•-


bat.

: GKSLH6:
" ':
1*9 (al.: lrôvoao9i). {{.
10. Quelque part que vous alliez. rt<mt entrés dam
.
{<:»(;•.][]•

"Uot) Ôi. D*
GS
,

:, nABCDG'KSLTe
kBCT• i<>•;, GKSI
l'ior.ow. (T.-ti. b rmsX
I
.
: yûSim.
BDLT fitiavotZatr. U. HIU.* Htyor. kBOT*L:
h'irw" :
:

. . 1*
unemi.
maison


il.
>.
l>e vol pieds. Grec» • île dessous vos

Le grec a on plus a la On • en véril


y
lonqM

dis, au j»ur du ju({fmci)t. r.ii\ de 8odo»< et éê OO"


:

:
»<>usenlrerei dans une

NTOBt Irailo moio .t quo


Kff*. 20. slIT• (1. in.) : ij'/ro>i..
De •.
Marc, VI, 6-20. 177
I. %ie publique (I-.Y). — S° (d). Mt»*ton de* Apôtre» (VI, 7- VII, 33J.

6
en leur imposant les mains. Et il
s'étonnait de leur incrédulité ; il par-
courait toutefois les villages d'alen-
tour et il y enseignait. d) Mission des Apôtres, VI, 7- VII, 23.
<l) Mis^i
7
Or il appela les douze et com- apoNtoli. 7-13.Discours aux Apôtres; leur mission. Com-
mença à les envoyer deux à deux, et Mat 10
6 ; f
parer avec Matthieu, -35-
Luc, ix, 1-6. ;

il leur donna puissance sur les es- "SSiÎ*" 8. Ni argent dans leur ceinture. Voir la note
prits impurs. 8 Et il leur commanda ^rio'V'e, sur Matthieu, x, 9.

de ne rien prendre pour le chemin Jer16 )7 i .

qu'un bâton ni sac, ni pain, ni ar-/^ »,"].


:
1
',

gent dans leur ceinture; mais de ,£*•»£,.


Ex. », M
chausser leurs sandales et de ne Deut. 10, 18.

point se munir de deux tuniques. ^J^ ?'2 1

10
Et il leur dit « Quelque part que JjJ^JfcJt
:

vous alliez, étant entrés dans une Sap."™•*•*•, 5 1 '

1
In, 12.

maison, demeurez-y jusqu'à ce que ^k'sii,


vous sortiez de ce lieu-là. Et quant J^•/• 1% ' '

à ceux qui ne vous recevront point jJJSlJVm


et ne vous écouteront point, lorsque ^-^'Itlr'-
vous sortirez de là, secouez la pous- jS^t4/*.
sière de vos pieds en témoignage g^t"•
contre eux ». V1 Étant donc partis, ^°j *£
ils prêchaient qu'on fît pénitence J^'• 4 7
;
-

3 ^
13
chassaient beaucoup de démons, £*•&
17,

oignaient d'huile beaucoup de mala- Jac •*•14_,


des et les guérissaient. 102 3 • • •

11
Or le roi Hérode entendit parler Herodes

de Jésus (car son nom s'était •(3— Joannem


redivivum
pandu), et il disait Jean-Baptiste Lac.puliil.
: «
9, 7.
est ressuscité d'entre les morts, et **?.•\
Cor.ï, 14-1d '2
I 11 • ••
c est pour cela que des miracles s'o- J^f- 4 î 2
> Philip. 2, 9-10.
perent par lui ». " Mais d'autres di- Marcs, 2s.

L 9 8 9 '

saient : « Et d'autres
C'est Elie sut. Ï4. ». : 6,
2 9. Sandales, chaussures consistant en une se-
« C'est un prophète, semblable à un'^.Y.'io
'

melle de cuir ou de bois qui était attachée avec


1C des cordons sous la plante des pieds.
des prophètes ». Ce qu'ayant en- a£&\».
< 8, 11. En témoignage contre eux; c'est-à-dire afin
tendu, Hérode dit « Ce Jean que j'ai £.9%! : que ce soit pour eux un témoignage que vous ne
Prov. pouvez plus avoir aucun commerce avec eux,
décapité est ressuscité d'entre les Ps. 1, 3.
puisqu'ils refusent d'embrasser la religion divine
morts ». que vous prêchez.
14-29. Mort de saint Jean-Baptiste. Comparer avec
47 Car Hérode
lui-même avait en- Vinctum Matthieu, xiv, 1-12; Luc, ix, 7-9.
Jounnem 14. Hérode Antipas, tétrarque de la Galilée et
voyé prendre Jean, et l'avait retenu, timet de la Pérée. Voir la note sur Matthieu, xiv, 1. La
r
chargé de fers, en prison, à cause m.Î ù*Vù. monnaie reproduite ici porte au droit, en abrège,
L uc « Hér(ode) tétrar(que) •, et, au revers, dans une
d'Hérodiade, épousée, 3 sV-aV!
qu'il avait i
,'
;

guirlande, le nom de la ville de Tibériade, qui


s'appelait autrefois Cinnéreth etqu'Antipas appela
quoique femme de Philippe, son Tibériade en l'honneur de Tibère.
frère. <8 Parce que Jean disait à Hé- LeT is, ie. .

rode « 11 ne t'est pas permis d'avoir La?', imÎ


:

la femme de ton frère ». <9 Or Héro- p„. 9 8 , .

10 '

diade lui tendait des pièges, et vou- ^fsj'is


lait le faire périr mais elle ne le ;

pouvait pas. 20 Hérode, en effet, crai- j«.37, u. Monnaie d'Hérode Antipas (f. 14).
3 8 22 '
15. A un des prophètes c'est-à-dire à un des an-
gnait Jean, sachant que c'était un is! ^ ! ;


-\ .. 2Cor. 6,14-15.
.
ciens prophètes comme on lit dans Luc, ix, 8.
nomme juste et saint • .

il
.
le protégeait,
. ,

Prov. u, 9. 17. Hérodiade. Voir la note sur Matthieu xiv,


faisait beaucoup de choses d'après
;

° ' •
' 3. — Philippe. Voir ibid.

ses avis, et l'écoutait volontiers.


BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 12
i:s Marcus, VI, 21-34.
f (*. Apomlalormm tmimmlu

' ,
I. %ilu inililicii <l-\>. ( I #. ;-!#/, tJT>.

" JCai
a<
Et »uin di. s opportunus accid
wixi H'-n.iJ.s Mtélii mit cœnam fecil prinoi-
io/\ /ttytaràaiv xai //^ »

pibiis, et tribunis. ,-t primis Calihi-a• :

&^ 22 »' -'-

'], , ,'
xai cuiiKjii.• intn.isset fili.i llcn.dia-
arrijç dis, tt saltasset, et placuissef
Herodi,
xui xai siimilque recumbéntibus : rex aitpuollie :

xai avvuvuxtiutvoic, Ptte a DM «i "" ri•, rt -lai... tibi " el 1 1


:

<> toV xui jiiràvit illi : (hiia qiii«l<|ui<i (l .


ti.-ris dabu
23 Kiti tilii, licet dimidiuni regoi mei.
00t. >

// ] ' u Que cm t'xissct.

'&
.lixit rnatri sua? :

&' '' Trv Quid petam v


uiiijaiouui; tint' At illa dixit : Caput Joémd•
25
ivm flunTiOToî. Kui Baptista). 2:»
Camqne

.&& &.
intt tatim
uou, cum festinatiune ad re^em, pethrit di-
*«-

,
"vu cens Volo ut protinns de• raihi in d
:

,&
tîvuxi caput Joannis Baptista•. 26 Kt contriel
-'
hia est rex propter jusjurândum. tt proptor
:

. &
xui ovvu- simul discumbéntes, Dotait cam contris-
uvtj]v *'
tar•• sed misso spiculatore pr.»
:

27
Kui aflërri caput ejus in disco.

(/'
»

.£>
28

ifvkuxtj, xui
tni ntvuxt, xui

. - ,
uvzov
âttulit
Et deoollavit
caput ejus
pu<lla>, et puélla dédit matri
audito. discipuli ejus vrnérunt. .t tul.-
eum
in disco
in càrcere,
: ai
si
dédit illud
3H
et

.
xui ui »;
29 ui aî- runt corpus ejus et posuérunt illud in :

j'u xui iQO* uvtov, xui monuménto.

30

,'
/.
Kai
aîtù

xui
oi
uîro navru,
30
El conv.-ni.ntes apt'.stoli ad Jcsuni.
renuntiavérunt ai <>mnia qu» égarant, « t

.
3|
Kai docuerant. :M Ktaitillis Vanité seùrsum

,
xui au xui au ioîouÇuv. :

,
& . ,
xui
'
xui

ifuytîi •
xui
uvtoî xut' lâiuv

32
Kui
xut'
in desértum locum, et reqoieieite poaÛ-
lum. Erant enini qui veniél.ant et toit-
bant niulti et nec spatinin nianducirnli
habébant. 3a Et ascendéntes in navim.
abiéront in desértum locum leoraam.
:

, & &
::
33
Kui vidérunt eos abeûnt.-s.
;

lâiuv. Et »-t OOgHOTe-


'/, xui xui runt niulti
civitâtibus concurrérunt illm
: et pedéetrei «1«• omnibiu
<t

-
. [>i

xai xui aérant eos.

/, /& ' ,
uvtov.
34
34
Kui Et éxiens vidii tarbem meitem Je-
xui on tai : et niisrrtus est super eos. quia erant

.
11. .: >' h '/': II
*
'<> | \ : KABDG si il

.
fatoer

\;
o*
:
...

.
in f.)
Si àn.-*e<p.
«BCDLT*
tlnev Si. 23.

k& g»—.
ov'rotJ.
tu.
(bis). 27
M*.

88. BCLT; Kak ènuA .v


29. BT: iji9ay. K.VRCT* rf.
Ni! : .
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Si)
[L]
S) ovTo'r

in' . '
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I


. m .

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(* lell.
»
'•.
34 II

30. (terl.) mA. HBCT:


. Son
tt. nerment. Grec - Wfmetl
;i • s •.
|

T: àraxavoao9i. \• \ /*'>. liant vn hauin n'est !>•* «lai;


1/yi».
L: Ka\ an. ir (H* ). tlç ff »• «err
' grec
rcnt auprès de
«: a
lui
en plus a
•.
la fin wemblc-
Marc, VI, 21-34. 179
I. Vie publique (1-X). — «° (). Mtumion de» Apôtre» (VI, 7-Ff/, 93J.

21
Mais un jour opportun arriva, le pelitio.
jour de la naissance d TIérode, où il
14. le. I,

fit un festin aux grands de sa cour, et Pt «8, lt.


O». 7, 5.
aux tribuns, et aux principaux de la
Galilée. M Or la fille d'Hérodiade Eccli. 9, 4, 6.

même étant entrée, et ayant dansé et


plu à Hérode, et à ceux qui étaient
à table avec lui, le roi dit à la jeune
iille « Demandez ce que vous vou-
:

drez, et je vous le donnerai ». 23 Et Ex. 20, 7.

il lui jura, disant «Tout ce que vous


:

demanderez je vous le donnerai, fût-


ce la moitié de mon royaume ».
2i Lorsqu'elle fut sortie, elle dit à Herodia-
di»
sa mère « Que demanderai-je? » Et crudelita*.
:
Ez. 45. 16,

sa mère répondit « La tête de Jean- Tob.


:
4, 19.
EcclL25,22-23.
Baptiste ». n
Aussitôt s'étant rendue Ap. 6. 1 7,

Eccli. 25, 26.


en grande hâte près du roi, elle fit sa
demande, disant « Je veux que vous
:

me donniez àl'instant. dans un bassin,


la tête de Jean-Baptiste ».
26
Le roi î Tim.12,3, 10.
fut contristé cependant, à cause de •Jer. 5, ».
;
Eccli. 27, 10
5.
. :

son serment, et à cause de ceux qui 9, 2.

étaient à table avec lui, il ne voulut


pas la contrarier. 2T Aussi ayant en- Ap. 16, 6.
voyé un de ses gardes, il lui ordonna
d apporter la tête de Jean dans un
bassin.
Et garde le décapita dans la Decollatus
le
Jotuioe*.
28 21. Tribun signifie ici un chef militaire quel-
prison; et apportant sa tête dans un 3 Reg.21,
13-16. conque, non un tribun romain.
bassin, il la donna à la jeune fille, et Eccli. 25, 17. 22. La fille d'Hérodiade. Salomé. Voir la note sur
Matthieu, xiv, 6.
la jeune fille la donna à sa mère. 29 Ce Mat. 14, 12. 27. Dans laprison. Voir la note sur Matthieu,
xiv, 10.
qu'ayant appris, ses disciples vinrent,
prirent son corps, et le déposèrent
dans un tombeau.
30 30-44. Multiplication des cinq pains. Comparer
Or lesapôtres s'étant rassemblés conrur.ii..
urh.i I

avec Matthieu, xiv, 13-21 ; Luc, ix, 10-17 Jean, vi,


:

auprès de Jésus, lui rendirent compte Marc. 6, 7. 1-15.


Lnc. 9, 1U.
de tout ce qu'ils avaient fait et ensei- Gai. 2, 2.

3i
gné. Et il leur dit « Venez à l'é- Hat.
:
14, 13.
Luc. 9, 10.
31. En un lieu désert dans les environs de
Bethsaïde Julias. Voir la note sur Matthieu, xiv,
cart en un lieu désert, et vous vous Marc. Joa. 6, 1.
13.
3, 20.

reposerez un peu ». Car ceux qui al- Ps.44,33,11.6 ;

laient et venaient étaient si nombreux, Is.26 20.

qu'ils n'avaient pas même le temps de


32
manger. Ainsi, montant dans la Lnc.
Mat.
9,
14,
10.
13.

barque, ils se retirèrent à l'écart, dans Joa. 6, 1.


Prov. 31, 14.
un lieu désert. 33 Mais beaucoup de Luc. 9, 11.
Mat. 14, 13.
gens les ayant vus partir et ayant Luc. 8, 4-5.
ls. 40, 31.

connu leur dessein, y accoururent à Pe. 67, 26.

pied de toutes les villes, et y arri-


vèrent avant eux.
34 De
Ainsi, en débarquant, Jésus vit • h* j

victu
une grande multitude, et il en eut curât.
Hat. 9, 36 ;

compassion, parce q'uils étaient 14, 14-24.


180 Marcus, VI, 35-49.

, &'
I. Miu publira <1-Xl. — 9" €*J. Apontotorum mtmui., ( M. 7.1 /t. >•.//.

fir
"' *"< siciit iMites pu s tV> rem. <•! cœ
m nokkd. ''
Kui j>it illos d. mita. ;
'
lit t'iiin

t3QOÇ hora nnilt.'i l'i-t. accessértuit discipoli


M îm'.'/mkî m' ejus, <lic« nt : Désertas est loctis I

jam I :
'
dimitte ill«>s. al
e un tes in
p xini.i^ \ illas cl viens, emant

/
<Jt*.

uvtoïç
01 _

(/

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Et
ci'iitis
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illis

ii

dcnâriis
t
:
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Date

pane b.
i llia

ÎOtef
et
vos mandacére.
'

dàbimas
Hl.llllU-. llll-

illis

'.•/.(.•

uni
..
„• y. tu Afin 19
m
</

t'ujior: .'/'
; manduc.in
habétis?
novissent.
ite,
.

dicimt
et
Qainqiw,
I.i dicit eil
vil. . Il
Quoi
:

.
uni oog-
duo•

,
: '•' •'
: «t
39
Mu vomç : yovot' pisces. Et prœcépit illis ut
/i)irc.

&. a<
.•
/ ;

39 bere facerent omn^s secundnm eontn-


Kui
-

,
//^- ùvaxktiiu .-nui•':. bérnia super viride fœuuin. " Et ;
.ni -

/. 10
(fia,

Tfjttowfa.
Vn <<7 y' /"{><;>- Kui
y.ui - baérunt in partes
quinquagénos.
per oenténoa

' Kui H Kt tecéptis quinqae pénibo•,

&,
^va
. ^ . ,
&-
xal
bus
dixit, et fregit
suis,
piscibus,

ut posèrent
intuens in cui-lum.
panes, et dédit discfpolis
ente eos :
et

et
dao-
"<•-

duos

. /tu /'.^ :'it:nt><: pieceedîvisit l'unnibus. '•-


VA mandu

/ ^
** runt ouines. saturfiti suii'

&. 43

/. Kui
iyjoçtâ-
lérunt reliquiae fragmentorum,
t-t

duodecim
ustu-

/
;/, de piscibus

&.&',
XOqdvQVÇ xai cophiii'is plcnos. cl

' -
44 auteni qui manducavérunt quinque milita
Kui Ifiuv (fw
vimruni.
Kui Et statim coégit diecipuli
/uv ascéndere navim, ut pneoéderent eua
Suç trans fretum ad Bethsàidam. duu

,
/'.. ^6
dimitte ret populam. " Va cum dimis

' --
9ttl. eos, âliiii in montem orére,

). 17
Km
48
xui dio
17
Kt cum
mari, et ipse solus
videns eos laborântee
s, :

in
t navis

atffandti
m me-
-

erat
Et

; ). (

. ,&, &
enim ?entus cmitràrius cis et CÎTOe quar-
Kui tam vigiliam noctis veuil ad eoe .unbu-
/^ "'
- 4
/,•
il•L•
lans BOJNTt
eos.
tcni
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At illi

supra marc, putavciiun


unt
ni. ne
ut viderunt
: - t VO li.it

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ambulàn-

1.
35•

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37•
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|5:
4L
xotfiuoy
orwov. |{': na^a-
nlr^iiuuia. K"j* (a.
^^ % 4
Marc, VI, 35-49. 181

I. Vie piiblwiiie <I-.Y). — 9" fdj. Miemion de» Apôtre* (VIy 7-V1I, 23).

comme des brebis qui n'ont point de L^; £ J


pasteur, et il commença à leur
3
^";. 17 - •

seigner beaucoup de choses. 33 Et jjjj^jf^


comme déjà
J
l'heure était fort avancée, ^» »• ':> 7
Joa. 6, S-13.
7
- •

ses disciples s'approchèrent, disant :

ue lieu est désert et il est déjà tard;


30 Lue. 9. II.
renvoyez-les afin qu'ils aillent la. Il, 14.

dans bourgs voisins


les villages et les
Jo«. ,7 37. Deux cents deniers. Environ 456 francs, le
acheter de quoi manger ». 37 Mais
;

II, 17.
Mat. 11, 16. denier valant 78 centimes au temps de Notre-
leur répondant, il dit * Donnez-leur
: Seigneur.
vous-mêmes à manger ». Et ils lui
repartirent « Irons-nous donc ache-
:

ter pour deux cents deniers de pain


Rom. 10, II.
afin de leur donner à manger? » Pa, 54, 13.
38
Alors il leur demanda « Com-
'
:

bien avez-vous de pains? Allez et


voyez ». Et lorsqu'ils eurent regardé,
ils dirent «: Cinq pains et deux
poissons ». M II leur commanda donc P*. 47,6, 14.
Joa. 10.

de les faire tous asseoir par grou-


pes sur l'herbe verte. *° Et ils s'as- Lac. 9, H.
sirent par groupes de cent et de cin-
quante.
;1
Alors il prit les cinq pains et les """?^"
deux poissons, et. levant les yeux au ?£°,'.
ciel, il les bénit; puis il rompit les , £ ^. ^
pains, et les donna à ses disciples ^ ^"' 1

pour les mettre devant la multitude, Loc 9 13 • •


et il partagea les deux poissons entre


tous. *' Ils en mangèrent, et ils furent p^7,'»-3o.
rassasiés. ,3 Et ses disciples empor- *»• «. Ci-
tèrent les restes, douze paniers pleins
de morceaux et une partie des pois-
sons. 44 Or ceux qui mangèrent
étaient au nombre de cinq mille
hommes.
M
Et aussitôt il fit monter ses dis •»ecedic
«•olu-
45-58. Jésus-Christ fuit les honneurs et marche
. -li- sur les flots. Comparer avec Matthieu, xiv, ±2-36:
ciples dans la barque, pour le pré- Jean, vi, 16-21.
45. Bethsaïde de Galilée. Voir la note sur Mat-
céder de l'autre côté de la mer, à Joa. 6. M-** thieu, si, SI.
Pu. 79, 19.
Bethsaïde, pendant que lui-même 46. Sur la montagne. Voir la note sur Matthieu,
Loc. 6, II.
renverrait le peuple. * 6 Et après qu'il ir^.'mms.
l'eut renvoyé, il s'en alla sur la mon-
tagne pour prier.
;T
Lorsqu'il fut soir, la barque se '"^,"
trouvait au milieu de la mer, et Jésus
Act - w *"• •

seul à terre. 18 Et voyant ses disciples gJ^J* 48. Vers la quatrième veille delà nuit. C'est-à-
dire vers trois heures du matin. Voir la note sur
qui se fatiguaient à ramer carie vent !Cor "• ,a -

Matthieu, siv, 25.


leur était contraire;, vers la quatrième
veille de la nuit, il vint à eux, mar-
Luc 14, »7.
chant sur la mer et il voulait les de- P«. 76,
; M.
vancer. *• Mais eux. dès qu'ils l'aper- Jon. 1,
14.

çurent marchant sur la mer. crurent


que c'était un fantôme, et jetèrent un
1

I Si Marcus, VI, 50— VII, 6.


I. \ll« publie» (l-.\). - ' (Ht. ipn.totorutm mimmio < I /. 7- 1 ##, »J>.

• I <\rl.nii;i\ ruiit .
"
I )iiiiics enim
i<Vm• /» . vuliTiint t-uiii. el ooDiurbAti Bunt l t

: '

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•tAtin litcutus est cum eis, et <li\it eii :

I lonfidite, -"•• simi. n« 'lit•• tiim

'. m 'lit ail îllns iii na\nn. <t cessavit

' /»' CK xnjn>-

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transl'i-ftàssi-nt. Vf-niTunl in

/
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I /itiri); / . /f(/ . I I H i^lnl II 1 1 ( !t > (') 1 1 1
.
" I\t'.t terrain a[>plicuérunt. Genésareth, el

; :: /.ihn wir CM i"i iX/OioV, BvvSUÇ Comqoe egrésti oiionl <l«• navi. cou-

M.',' oXfiV
tinuo cogini\<Tiint fiuii "et percurrén- :

u.i tOP,

,
tes aniVéraam regionem illam, cœpéronl
nh txintv.

. ''
;<.
ai
i:il
in grabàtis eus. (|iii
circnmférre,
mal•• liaht'-bant.
uhi aiuliéliant
M
cum i'ssi•.
i0
Et quoeumque introibat, in nom
091 : in wlç y.i'iiiu; -.
in villas, aut CtVÎtâtee, in platt'-is
/,, l

,.
à' «/ j i'.]ki,iu: un
- liant inf'iiniMS. ,| depiOCftOéntOf mm.

., .(-
xai Tiuatxii'/.hi ail ni. ira xav ut vel fiuihriain \ st initri cjus tânge-
< t i

Tin CtOXOV xai rent : « c|tiot«| u«>l langchant «uni, salvi

oooi av i «
*
1

m .-
t 1 » . 1 1 .

VII. Ara VII. Kt convéniunt ad eum phari

&
KfOÇ '

quidam de ecribie, veniéntee afa .«-

)
aiàiit xai «t
«no 'Itooou'/.i lion .
-
Km W6\ :tç BOlymis• ' El cum vidissent traoedamex
ut'im ytnai disi ipulis cjus «.'(juimunilnis manil»

' &': , ', non

, ,
est, lotis, mandacére pane•, ritupe-
3
( xai ravérunt. :i
IMiarisai fiiim. ••( onucs

, //(
m ;
/
'xai

,
nie

/</;
ntv
ia-
Judici. nisi
manducant, lenéntes traditiuncm
ram; 4 eta foro nisi bapti/tmtui•. no
medunt etàliamulta sunt. «pne tr;nlit.«
crehro l.ivcrint manus. ii"ii
s

'
xai :

sunt illis scivare. haptismata càlicum.


-nu-

&
&,; :
). ^" xai xai
ai'ioy
xai
ai «<-
et urceorum, et ;erament<Jrum. et

niiii :
'
et intcrrogâbant eum pharil
oaîot xai ' scribaî : Quare dinr ipiili lui
--
non àrrthulint

&
''
,",
' 6
. >\

"
juxta traditiuncm seni^rum. sed
nibus mânilius mantlncant pancin

prophetàvit
reepondana, ilixit eia
'

Bane
Isaias de vobis bypocritis,
sicut scriptum eal hio làbua BM
illf

:
"

50- : {) (1. . :,| *'* m. ?>.


motralt

.)
ù. nUI
Tht. BDL: i
»*( I I
' On. t ; t

.
.
(p. l

i A[L]"f• f.) M xtt'vov.


'-':
rrtfUâfajjOy. NHT: \*

.
55• ixt~t.

B6. '-': ttiHem n-I;i I : .,. m r* :,.<; .11.

* [: il#. wd U (.KsLI'll: Jçr. (oi


)
...

yàçxiiKÙr) Irtura \.: bttftn.]. 2- :

fri »oiy. ... lotie» . I l rWf ift. NAIi* | \ll. i. Ils


-

xi -.»,;. ni t .
kBI
WtN
I

psrenlhètes dans
•• Nltl)T (I. "En.) A :
..•<
GKLT6 (I. àrin.) :
Marc, VI, 50— VII, 6. 183
I. Vie publique (I-\). — «° fd). Mission des Apôtres CVI, 7-VMI, 93J.

grand Car tous le virent, et ils j£ J*•^7


cri. 5"
:

furent épouvantés. Mais aussitôt il ÎCot."'9.


leur parla, et leur dit : « Rassurez- ******
vous, c'est moi; ne craignez point ».
* '
Et il bar- M'%, Ve. 3Î
monta avec eux dans la !

<jue, et le vent cessa, et leur stupeur


M*rc *• w •

52
en devint plus grande car ils n'a- ^*£•. 73 :

'j
:

vaientpas compris ce qui sVtait fait Ma£p''£


à l'égard des pains parce que leur
cœur était aveuglé.
53
Et, après avoir traversé la mer, -i.l. .
33. La terre de Génésareth. Voir la note sur
l.l.'Hl
Matthieu, xiv, 31.
ils vinrent vers la terre de Génésareth «.m. .11...
Mat. 14, 34.
et y abordèrent. 54 Et dès qu'ils fu- Mat. 14, 35.
rent sortis de la barque, les gens du J°*• *• -""•
pays reconnurent Jésus. 35 Et par- Ptot. 6, 13.
la. 66, .0.
courant toute la contrée, ils com-
mencèrent à lui apporter de tous
côtés, dansleurs grabats, les malades,
là où ils entendaient dire qu'il était.
56
5«;. La frange de son vêtement. Voir la note sur
Et partout où il entrait, dans les Mat. Pâ. 113, 3.
9, SI.
Matthieu, îx, 20.

bourgs, dans les villages ou dans les £»<*.


villes, on mettait les malades sur les ?
Lnc. 6, 19.
places publiques, et on le suppliait
de les laisser seulement toucher la
frange de son vêtement: et tous ceux
qui le touchaient étaient guéris.
.111.1.1- *"• vu. 1-23. La vraie pureté est intérieure. Compa-
"VII. Et les pharisiens et quel- liini
'
de rer avec Matthieu, xv, 1-20.
ques scribes venus de Jérusalem, manibu». non lotis
Manger du pain signifie faire un repas,pren-
^-^
•2.

s'assemblèrent auprès de Jésus - et 30-31. ; dre toute espèce de nourriture.


ayant vu quelques-uns de ses disci-
ples manger du pain avec des mains
impures, c'est-à-dire qui n'avaient
pas été lavées, ils les en blâmèrent.
3 3. La tradition des anciens. Voir la note sur
Car les pharisiens et tous les Juifs j°*j. fi-
Matthieu, xv. 2.
ne mangent point sans s'être souvent !*•». «'«.n
lavé les mains, gardant la tradition
des anciens. 4 Et lorsqu'ils revien- J-oc n 3S - .

j ,i- • Hebr. 9, 9-10


nent de la place publique, ils ne
mangent point non plus sans s'être
lavés et il y a encore beaucoup d'au-
;

tres pratiques qu'ils tiennent de la


tradition, et qu'ils doivent observer,
comme de laver les coupes, les cru-
ches, les vases d'airain et les lits. 1
•.";/ ^ 5

5
Les pharisiens donc et les scribes u "> l3- u
lui demandaient : • Pourquoi vos
disciples ne se conforment-ils point
à la tradition des anciens, mais qu'ils
mangent le pain avec des mains im-
pures? »
G
Mais, répondant, Jésus leur dit »** G. Ainsi qu'il est écrit, c'est-à-dire quand a
II*.saie a prophétise de bien
, , . ,
vous,
:
traditio <le
cu, «» »«•.
écrit.
il

nvpocntes. ainsi qu il est écrit : Ce -«»»«.


184 Marcus, VII, 7-22.
.
', Vlln (-*».

- ). Apn.lolnr,, ,,, ,,,,.,

.
I. publie-!• - ( #. ;- //.

»«' /' innî- '•


honorât, cor autem eorum longe est a me :

diâuaxuXiaç,
7
in vanum aulcm me colant, ili»céntee

**4 >
,, .
8
doctrinal et prœeépta huminuin. H»lin-
' qnénte• nrfm mandâtom l)«i. tenétii

.
-

ditionem bominnoi, baptismata arceôitun


[iunriOftoi xui i
t

lieam < Élit limflia lus E&citii :

xui «/ /<<« TotutTu


multa.

T^o^'ffjjTÉ.
,0
,^ ïvu
j'«o é?7if /« toV
»
pra-céptum ).•,
servétis. 40
Et dieébat

Moyses enim tlixit II<>


illis

ut
:

t
Bene (rritam
raditionem yestran
:
f

xui OOV xul• X) patrem luum, et malrem tuam. B1

'''
Qai
-
:

.
.
maledixcrii patri vrl matri, morte noria•
* * - tur. H Vos antem dicitû Si <lix<?nt b

) </
:

patri aut matri, Corban quod est donum


?/ (
quodeumque ex me, tibi profoeiil :

,
'
,2 ultra non dimittitis eum quidqnan ;

utxov

;
patri suo, aut matri, 13
rescindante!
» .">,'[" '
3 «'-
bum Dei per traditioncm vestram, quaii:
/.
'/
. y.ui
tradidislis
l.iritis.
et similia hujûsmodi multa
:

.
',
.
1
'

'
, ,-
.
'* ,5
:

, -'
;•.:>:
/'
«
/.m

xui
.

illis
1
advocans iterum turbam, «li
'• lit

Audite me omnes, et intelligite.


:

Nihil est extra hominem introims in


'

eum. quod possit eum coinquinàn


ijua• de hômine procédant, illa suut qn

communicant hominem.
anrea audiéndi, audiat.
,6
Si quis hahet

.
,6

:
'
Kui olxov 41
Et eum introisset in domum aturba.
/, uvtov uvtov interrogâbant eum discipuli ejoi
;• *
,
;

xui
,8

;
Kui bolam. 48 Et ait illis Sic et impru-
dentes estis? Non intelligttit quia omne
extrinsecus introiens in hominem. non
:

,
potest eum communicâre *° quia non :
Ôvvutui uvtov xoivâtoui ; ' Ort
intrat in cor ejus, sed in vcntroin vadit.

' ?

',
«1'«>•.

, (/• secéssumexit, purgansomi


' et in

, :
xui 20
dvu uu. Dieébat autem, quoniamquaih' hômine

*°" ' "


xu&mi'^ov
éxeunt, illa communicant huininun. -'
*-

^ intus enim de corde hominum mala? co-


gitationes procédant, adaltérta, foi

,2{

ifôvoi,
-2
, ', - /tÎai ,
tiones, homicidia,

7.
2J
farta, avaritia

De* doctrines
"les
et des ordonnances hun
doctrine* (qui sont le• (>miiiandcni<*n(>

. )
(.rr<• : • '

8• LT* ./* NBriVjT • 1


.-.. : 9.
.!<•>

40. Celui
pnrien mai
IlOlllllH'» •.

qui maudira, c'Mtâ


•.
<lir.• • celui ijui

1%
( nat.
[
\.\* (bis) 14- It. Cmrém bsiste encore dans le tfrteqw,

./ .
LT: umaaaii ... ftfovTf. |... Ij_»>clo (jui signilii- • <lt>n •.

1* Ia /"•(//</'•. <.•• i..iit<• la foule •.


MBDLT: ta h* roi ir&f. bmf. I * Kltl MU. .

.
.

1 / .et in latrt
LT: i'.> kABELT: *e- nain :il.it •. Qui purifie tous Irt aliment*,
21 1>* oi. Um ce que les aliments ont d'impur•.
Marc, VII, 7-22. 185
I. Vie publique <l-.\>. — » Cd). Mimmion de* Apôtre» (Vf, 7-FJJ, 23).

peuple m'honore des lèvres, mais leur J ^ \ ,'

cœur est loin de moi " et il est vain ;

le culte qu'ils me rendent, en ensei-


ffnant des doctrines et des ordon-
Mat. 15, 8. La tradition des hommes. Voir la note sur 6.
nances humaines. s Car. laissant de Is. 19, 13 Matthieu, xv. i. ;

46,8.
côté le commandement de Dieu, vous Mat. lï, 43.
Lac. 11, SI.
observez la tradition des hommes, la
purification des tasses et des coupes,
et vous faites encore beaucoup d'au-
tres choses semblables ».
9
Et il leur disait « Vous rendez parentui; :

honorr.
entièrement vain le précepte de Dieu, Mat. 15, 3-5

pour garder votre tradition. 10 Car^• 11 41 thieu,


Moïse a dit Honore ton père et ta Ley• JJ- p
:
xv, 4. ^
10. Qu'il meure de mort. Voir la note sur Mat-

mère. Et Celui qui maudira son père j*%*ffi


:

ou sa mère, qu'il meure de mort. »»-6,.


11. Corban [c'est-à-dire don). La tradition juive
14
Mais vous, vousdites: Si un homme ptot. *>, ss prétendait qu'on pouvait s'interdire par vœu,
Mie••.. 3,
dit à son père ou à sa mère Que Is. Ï3. duser :pour soi-même ou de disposer en faveur
1,
ï Cor. 6, 16. d'autrui d'un objet quelconque, aliment, vêtement,
tout corban (c'est-à-dire don• que je Es. 13, 19. etc. L'objet ainsi interdit s'appelait corban, et
sous ce prétexte quelques-uns s'autorisaient à
fais, tourne à votre profit, il satisfait refuser même â leurs parents ce qui était néces-
à la loi. '"-
Ht vous ne le laissez rien saire. Notre-Seigneur réprouve cette interpréta-
tion abusive de la loi.
faire de plus pour son père ou pour
<3
sa mère, abolissant le commande- Mat. 15, 6
H.
:

ment de Dieu par votre tradition, que ^-,, 6'^ •


-

vous-mêmes avez établie et vous ;

faites encore beaucoup de choses


semblables ».
1
Et appelant de nouveau le peu- polluât Quirf

ple, il leur disait « Écoutez-moi homineni


:
Mat. 15, 10.
tous, et comprenez. 4 ' 11 n'est rien au San. 10, 15. Il n'est rien au dehors de fhomtne. Voir la 1.
î Tim. Matthieu xv. 11.
jwTiViï note sur
:

dehors de l'homme, qui. entrant en Bom


. . * .
lui, puisse le souiller mais ce qui sort
m ;
14
'. >*•
l4 •

« - '

de l'homme, c'est là ce qui *


souille «.
Marc. 4, Ï3.
l'homme. ,0 Si quelqu'un a des £»• 113 .•

oreilles
f'I
pour entendre, qu il en-Rom•"», i"
Luc h -
'*

tende ».
47
Étant entré dans une maison ."^'^"r.
après avoir quitté le peuple, ses dis- ^V^'hTm
ciples l'interrogeaient sur cette para-
Marc. 6. 5}
bole. 48 Et il leur dit « Ainsi vous
;

15, 16.
:

Hebr. 12. 5.
aussi, vous êtes sans intelligence?
Ne comprenez-vous point que toute
chose du dehors entrant dans l'homme,
19. Le cœm• est considéré comme le siège et le
ne peut le souiller •• parce que cela mi, is.
;
centre de la vie spirituelle et intellectuelle.
n'entre point dans le cœur, mais va au
ventre, et est jeté dans le lieu secret
qui purifie tous les aliments? 20 Mais,
disait-il, ce qui sort de l'homme,
Jac. 14. I,

c'est là ce qui souille l'homme, 2 car Bom. -, u. '

11 f 1
c est du dedans, du cœur des hommes, Gen. 6,
Gal 5 17 il - •

s.
-

_ ' Eccli. *7, S.


que sortent les mauvaises r pensées, les e*. ».13.
Ex. Ï0, 15, 17.
, ,
adultères,
, ,
les
, . .

fornications, les ho-


-,
,
«.
micides,
,
2-
les larcins, l'avarice, les^-iM; 5 *.?•
10.
10,9,
. L'œil
xx. 15.
mauvais. Voir la note sur Matthieu,
1 i u

186 Marcus, VII, 23 — VIII, 1.

, , . &'--
.
vijpo'ç,
I.

W
, ,&
Vitm public» <l-\|.

/.ni xoivot
— S

<
fa}. Varia

'
thrUU
(|iiiti;i•.
ntiracmla

hlasphémia, fopérbia, ttultitia. M Onuri•


liiiO rnala ab intus procédant,

nicant linruinem.
commu-
f

«lolus, impudicitia•, ocalas iiiiilu^


Ht. 94-Vili, 9•}.

« t

]& &.
h .•.•\7'

oixiuv, &,
—,
&
*'
xai '
xui
'/.:><
h Sidonia
Bf mdc mrgwi abiit In fines Tyri et
: <t ingréseui domum, némiiiMB

volait scirc. et non potail latére. - '


Mùlier

,
&,
.
: nu &
: <ji itimv,

,- ',
2
;/ enim statim
liabébat spirilum
procidit ad pedtl cjus.
ut ainlivit
immendom,
d<•

-° l'.rat
eo. cnjus
intr;iv
f-nim niu-
filia

. ']
2t y
Hv lier SjrophoenitM l••
gentilis, Et

', )' 2iii)0(ff>it'ioou


(
xui rogabat eum ntoemoniura ejicerel de filia
^ • - ejus.

/& }' "^ -


.
1

&
'
)
lios
87 Qui dixit illi Sine priu^ saturari fi-
:non est enim bonum BÙmore pantin
liliorum, et mittere canibos.
ipondit, et dixit illi U t
:

JS

Domine, aam
At Ella re-

&'
<
«

. ''
: j *

,,.& &•&
Vu/, et catélli comedunt sub mensa d•' micis

,&
pœrôram. -'
Ri ait illi : Tropter hune ser-
'
29
Kat mxtP .lia monem vade, éxiit dœmoniâm a filia tua.
/. «uni abiisset domum suam, invénit
30

.
paéllam jaeéntem snpra lectom, «-t dae-

',— & olxov monium exiisse.

. . ' ,,-
/.ai

&
31

&-
31
Et iterum éxiens de fmibna I

,
09

,
il•
32
dvd

33
venit per

ei
Sidonem ad mare ..ilil.<
médios fines Décapai•"-
surdnm et
inter
It addAcanl
mutum,
eum, ut imponat illi nianuin. 3 Kt appré-
hendons eum de turha Mursiini. nii^it di-
gitos suos in auricnlai «jus
et deprecabéntair
-
(

: '

\puens,

,
: et

&,
tétigitlinguam ejus, 3; et suspioiens in

'-
cœlum, ingémuit, et ait illi Ephphétha,

. '&&&,
:

''* quod est adaperirc Il stathn a]


sunt aures ejus. et aolutnm est \ inouluni
35 linguœ ejus. et loquebatwr

.,
ai dxoai,

,.
36

'
Et pra3cépit illis ne cui dioerent
DV, xui
36
Quant•» antem eia prascipiébat, kanto ma-

' ,,.' - .
"
gis plus praxlicabant ei eo amplina :

/( 37
Km
admirabântur, dicéntee Bene 6mnia fecil
et surdos fYrit audit•••, et matoa l<>«jui.
: :

vin. In diéboa illis iterum com


'

xui MtaÏ lialicrent (pn»d nian-


turlia inulta css.'t. 11«•«•

) <>. '
'.. W• " "'
\ 1 1 . knhmç H". *<•'' fo*>

kBDT* ptHm
([, 35.
{* :avroi fiàll.
KKIH
— NUI H

*.
I

Si
24- -*:
; 2,'
'E*$i»e>
25. :
tYe.

<*U' tvthvç
(GT: ^"ffe)
/:
.:
>..|>*

<potrt*taaa.
m
». Js*. 96. Sit'il qu'rllr rut
entendant parler <!<•
><m ilirr
lui •
i/ii

• 'iiiheaes.

.
ire
Infiàlt). 27- /: . f*> :«>. | : 7 :nv. Grec ette trtava 1« déaioa

i'

<-t la un.•

19 , .
bt\ rs> ml.
tU 31
».
,,,'

KBDT*f (p. . )
mBDLTO
«ai .
COUCbé« >-nr l<• In •.
M, Cet eonMtu <lr Tyr,
• des confins de Tyr et de Sidon il *mt •.
Marc, VII, 23 — VIII, 1. s:

t. «uni.
Mat. 14. Il,
10, ô.
Marc. », 30.
188 Marcus, VIII, 2-17.

vrev,
,

/, ou
% ila publiait

ui'itù
<l-\>. — *• fa).

1 ". &
aria Vhriuti miraeulaI

-
•(.
MUéreor super Uirbam
<•..\..

quia ecce jani


triduo sustiii-nt me, nec habcnl qnod
(Ml,

-..lis .li>.
S4- I /#/.

ipulis, ait illis


:
>.
:

jfâq if/uipcu
'. tçàç upoçfiévowri
manducent

&&.
m'x t/nnn
''

fini, y. ai h : et si <limisero eos jejûnos


domum
' oly in

enim ex eis
euam. déficient
de longe venérunt.
in via : quidam

&
tY.'/.i I

Kui VnSm BpondérnnJ »• Unde


' àit/.niu discipoli sui
* ill">

-
:

'
quis
'-
oi [x'iteiit hic si ur.u•*• péaiboi II

:; ';
&{ ' '.
Kui
ludine?
habélii
VA int.-rn.^.'iviteos:
Qui dixèmnl : ^optw.
Quot panes

-' ^
;,
&- /Jç.
c
Kt pneoépit tarbas discùmbere
terram. Et accipiens soptein pa

./ / & '
xui tias agens fregit. et dabat diecipalii
,
ii'î: . xai ut apponerent : et apposuérunl tnrli.i•

&, ,
7 7
xai Et habébant pisciculos paucos : et Iptoe
nunu^ttrai y.ui m'ni. benedixit. et jussit apponi. l-!t mamlucii-
*'.<
/'
xui y.ui oui- viiimt, et saturâti sunt, et sustubrunt

.
(/ tfnvçtâaç. quod superaverat de fragméntis, lepten
9 sportas. ,J
Krant auteni qtii inamlu
xui r.mt. quasi qaâtnor millia et dimieil

&: -
:

<0

/^&. && iftfinç


uvtov,
•' Kui
'
{
" Ht statim ascéiub-ns navim ctim
cipulis suis, venltin partes Dalmanntlia
H l'Hexiéruntpbarisa'i, et cœpérunt
<]i^-

, ' . - y.ui ijozuvro


<~ <,,
quirere cum eo, quœréntes al> Mo lignam
do cœlo. tentantes eum. " Kt ingemâ

~ ; ,
&
'- Kui sj)iiitu. .ut Quid generntîo ista si^num
:

,
& . , . ci ni 77 /

,3
que
nerationi
iii f Amen
dico vobis, si tl.ibitur ge-
signum. " El ilimittonseos,
isti

ascindit iterum navim. et àbiit trans fre-


tum.

** Kui xai ,:

. sunt panes sunierr et nisi


lll oblili :

&' iiiiuin paneiii non babébant secum in navi.


-
',
,: '

,.' ) " Et prsDcipiébat eis, dicens : \ î » 1 *


-
1 . . et

,
cavéte a ferm» nto pharisa?orm et fermen- :

xui , Kui Herôdis. "'


Ktcogitàbantad alten'ilrun
tO .

dicéntes Quia panes non habémoe.


:

. , Kui ,7
Quo Qui
'' gitàtis.
cognito, ait illis Jésus
(piia panes non habétts? nondum
: I

un MMr'nt ;

. KJSI.THW* 6 ,,., * oOrov. ! X: Mmj imld aim. ii. LT6


:„ KB€DT+«Zf

. .
(i

%à Ml. * »: Mjnr.ç. h•. LT1 (* i/y•) -,•, m .>

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*

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:.. 3• LT: .

\). |{ 1); HT*d \.T»h>.


tivtç ov7.
tloiv.
>,xao t y.

,\|): . /ucrxç.

i*W.
7r,- |T

.
[,.

NBDLT: : :,:> 1
Mil. I. // <ii>)»rl<t. «.rec : • Josu* appelant •.

].. . ... nafartiHjrai .. 9• oi T. Il le» bénit <iu$»i, ri le* fit tenir, (.rcc • • cl
10. (|). Ml.) :MfJiya<W(ser. 111. MayaSà). a>nnt béai, Il dit de servir euv aussi •.
Marc, VIII, 2-17. 189
I. Vie publique (i-X). — 3° (aj. Dirt-rm mtraclr* du Saureur (VU, 24-ViU, 2SJ.

n'avait pas de quoi manger, il appela


2
S*^ -2. J'ai pitié de cette multitude. Voir la note
ses disciples et leur dit « J'ai pitié :
£3$&.
Joe 6•
sur Matthieu, xv, 32.
de cette multitude car voilà déjà trois;
• *>

jours qu'ils sont constamment avec


6
moi, et ils n'ont pas de quoi manger ^tut
''

3
et si je les renvoie à jeun dans leurs
maisons, ils tomberont de défaillance
en chemin, car quelques-uns d'entre
eux sont venus de loin ». 4 Ses disci- *£.%.*
pies lui répondirent « Comment Pî 3£"; 103;
:

pourrait-on les rassasier de pain ici,


dans le désert? » 5 Et il leur demanda n,î«tA » :
;

« Combien de pains avez-vous? » Ps. 16,113,ÎO.10


« Sept », répondirent-ils.
•'.1111
Alors il commanda au peuple de secundo
pa-cic.
s'asseoir à terre puis ayant pris les
; 144, 16.

sept pains etrendu grâces, il les rom- l'^J.'^s


2 10 '
pit et les donna à ses disciples pour S^sfv.
4
les servir, et ils les servirent à la mul- 1^5 **>, h.
:
titude. avaient en outre quelques *e£u."' ff"
Ils
petits poissons il les bénit aussi, et s,p*uJ'io.
:

les fit servir. s Ils mangèrent donc, et £ roT7 1 ^Jj -_

ils furent rassasiés et ses disciples «corAio-n.


:
•* Joël, i, H.
emportèrent ce qui était resté de mor-
ceaux, sept corbeilles. 9 Or ceux qui ^Vâ**'
mangèrent étaient environ quatre zj£ «. f-
mille : et il les renvoya.
"'Montant aussitôt dans la barque ^SEÇ 10. Dalmanutha est, selon les uns, à l'est du lac
deTibériade; selon d'antres, à l'ouest, dans le voi-
avec ses disciples, il vint dans le pays "™9. sinage de Magdala. Voir la note sut Matthieu, xv,
39. D'après J. Rendel Harris, Texts and Studies,
de Dalmanutha. Alors les pharisiens £££ yi"\
* '

t. II. 1, 1891. p. 178, au lieu de Dalmanutha, la vraie

étant venus, commencèrent àdisputer


M l! leçon est Magidan. comme le porte le Codex Bezse.
*î.3s.
avec lui. lui demandant un prodige VtU ^*^" 1
11-13.
Matthieu, ,
On demande des
II.
signes. Comparer avec

dans le ciel pour le tenter. v2 Mais *3?b; *


Marc
gémissant au fond du cœur, il dit Mat. 16, 4; :

lî, 39.
« Pourquoi cette génération demande- Luc. 11, Î9.
Mat.
t-elle un prodige? En vérité, je vous hl ia
16; 4,

**
le dis. il ne sera point accordé depro-
dige à cette génération » 3 Et, les lais- Hab.
Mat. 7, 6.
.
'

3, 15.

sant, il monta de nouveau dans la bar- is. i". :-i,

que et passa de l'autre côté de la mer.



Or les disciples avaient oublié um * ermen-
pharî- 14-91. Levain des pharisiens. Comparer avec
de prendre des pains, et ils n'avaient Mâeorum. Matthieu, xv. ."»-1-2.
Mat. 16, 5-11. 14. Gardez-vous avec soin du levain. Voir la note
qu'un seul pain avec eux dans la bar- ~£ *£» sur Matthieu, xv, 11.
45 15. WHérode Antipas. Voir la note sot Matthieu,
que. Et il leur commandait, disant ^X'I :
xiv, 1.
« Gardez- vous avec soin du levain ££?£*.
des pharisiens et du levain d'Héro-
de ». <6 De là ils s'entretenaient entre ^ M I<ML •

eux. disant « C'est parce que nous


:

n'avons point de pains ». 47 Ce »*- 31;^• «.


'

qu'avant
"
connu, Jésus leur dit '-,. :
I Cor 3, 15.
rourquoi vous entretenez-vous de
ce que vous n'avez point de pain?
'avez-vous donc encore ni sens ni
m

«M» Marcus, VIII, 18-32.

,: .
I. Vili» public» (l-\). .T fb). Ob fuluram ,.,, ..i„„r-„, ,,,„„,,,,, il, , f Mil, 17-IXf.

nn.it! /i :
/: 1 : i\> y.ii>j(hu> cognuscitis neo tntelligitis? adhoo
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Duodecim. 2 " (Miandn

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3'
Kui .
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Bportat fragmrnturiini hilislis'
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intellig^tis?
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, ., - mfafc
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Kui
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- ei CttCVin,
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Il vrniunt

2;|
Betkséidtm, ft addii<\int
rogâbant etun ni illum t.
i-l

Etapprehénei HMimeeci, duxit <

. & euiu exlra vicuin

,
ui'iùr et èxptten• in Oeoloa
^,
1 1 :

, .'&,
xui ejus imposiUfl mànibo• suis, int.n•.
ciiiii si quid vidtTct. - .t asj.i.-inis.

&
'
I ;,it :

,
i-'/.tyf

'' &,
&- 2 ''
2* Video homines velut arbores amlmlantrv
n Deinde iterum iinp<»suit manus super
oculos ejus:et cœpit vidére etrestituttM
est ita ut elare vidéret ômnia. ac Kt misit
illum in domum suatn.
:

.'
diceiM : \'ad•• in
unuvruç. 26 domum tuam et si in : vicuin introi<ris.

&, Démini dixerie.

. ,
.
&
/./ èv
27
Kui
to?

&
, '
«#/,- 27

ejus, in castélla
Et egréesue est Jésus, et disefpoli
Caîsaréœ Philippi et in

,
:

tOVÇ via interrogâbat discfpolos BOOB, dic<-ns


-
;
''; ' .- eis : Qucm me dicunt esse bon

y.in'J tpjwf %• 28

-
28
Qui responderunt
ncm Baptistani. alii Eliam, aHÎTeroonasi
unum de prophétie. 29 Tune dicit illis
illi, dioéatM : Joân-

. -
:

'-"•'

Ai Vos vero quem me esse dicit is v Respon-

'
-
dens l'etrus, ait ci Ta es ChrittO•. : I
I

30 comminàtus ne cui dicirent de


Kui est eis,
-
. ' &,"
uvtoÎç, îvu ntoi illo.

/.ni
"

xTav&ijvui, xui
rui.
Kui

-
,
^ .
iiii/r.nkov xui - tçdç
uvtovç'

xui
xui

- gere.
31

Filiurn liominis

Uyorrtç).
Et cœpit doce"re eosquoniam op

senioribus. et a sunnnis sacerdotilms, et


scribis. et oeeidi et |)ust très diet r. -siii•-
32

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jiati

Ktpalam verbum loquebàtur.

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inulta, et reprol»;tri a

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linem. 28. : tlnar (< »
; avrw pas dans le grec.
.

Marc, VIII, 18-32. 194


1. Vie publique (l-.Y). — t CàJ. Préparation île» Apôtre» à la Baeaion CVIH, 87-MXj.

intelligence? Avez-vous donc tou-


Marc. 4. II.
jours le cœur aveuglé ? ,8 Ayant des Marc. 6, 41.
Joa. 6, 11.
yeux, ne voyez-vous point? ayant des P«. 113, 5-6.

oreilles, n'entendez-vous point? et


avez-vous perdu tout souvenir ?
19
Quand je rompis les cinq pains
pour les cinq mille hommes, combien
d<• paniers eniportâtes-vous pleins de

morceaux? » « Douze », lui dirent-ils.


20 « Marc.
Et quand je rompis les sept pains S, S.

pour les quatre mille hommes, com-


bien emportàtes-vous de corbeilles
pleines de morceaux ? » « Sept ». lui
dirent-ils. 2f Et il ajouta « Comment Mat.16,11-1! :

ne comprenez- vous point encore? »


22 Caeeu!»
Lorsqu'ils arrivèrent à Beth- Bethwui- 22-2ti. Aveugle guéri à Bethsaïde. Trait propre
.• à saint Marc.
saïde. on lui amena un aveugle, et on Mare. 8, 37. 22. Bethsaïde. Voir la note sur Matthieu, xi, 21.
Jer. 16, 16.
le priait de le toucher. 2:i Or, prenant Joa. 9, 39. ô,
Jac 5, 16.
la main de l'aveugle, il le conduisit Marc. 6, 66 :

5, 38 33.
hors du bourg, mit de la salive sur Joa. »,7, 6. ;

ses yeux et lui ayant imposé les


:

mains, il lui demanda s'il voyait


quelque chose. 2; Celui-ci regardant, Ps. 37, 11.
dit Je vois les hommes qui mar-
:

chent semblables à des arbres ».


25
Jésus lui mit de nouveau les mains Joa.
Pa 13, 4
4-5. 1,

sur les yeux, et il commença à voir, 11-, 1-.

et il fut guéri, de sorte qu'il voyait


clairement toutes choses. 26 Alors il Mare. 43. 5. 26. Ne dis rien à personne. Voir plus haut la
Ptot. 31, 37. note sur vu, 36.
le renvoya à sa maison, disant « Va Sep. 8, 16. :
3 Pet. ï, 8.
dans ta maison, et si tu entres dans Ps. 35, 10. !,

le bourg, ne dis rien à personne »


27
De là Jésus se rendit avec ses b)deJudiriu
Kilio b Jésus prépare ses Apôtres à sa Passion,
VIII, 27-IX.
disciples dans les villages de Césarée honiini,.
Marc.
de Philippe: en chemin il interro- Mat. 14, 14. 3:
6,
27-30. Pierre fondement de l'Église. Comparer
17, 10.
avec Matthieu, xvi. 13-20: Luc. ix. 18-21.
geait ses disciples, disant « Qui dit- Hat. 4, 5-6.
: 27. Césarée de Philippe. Voir la note sur Mat-
28 Dent. 18, 15. thieu, xvi, 13.
on que je suis ? » Ils lui répondi- Mat. 16, 13-16.
Lac. 9, 18-30.
rent, en disant : « Jean-Baptiste :
Act. 10, 3S.
Marc
d'autres. Elie; d'autres, comme un Joa.
4. 11.
3, 3.
2;1
des prophètes ». Alors il leur de- Mat.
la. 61,
16. 1S.
1.

manda : « Mais vous, qui dites-vous ffM, i, M,

que je suis? •> Pierre, prenant la pa-


role, lui dit : « Vous êtes le Christ ».
Marc. 5, 13.
:i
" Et il leur défendit avec menace de Luc. 9, »1.
Mat. 16. 30.
le dire à personne.
3i
II commença en même temps
à \unti.il.i
passio.
31-39. Passion prédite. Pierre repris. Comparer
avec Matthieu, wî. 21-28: Luc,ix. 22-27.
leur enseigner qu'il fallait que le 31. Des anciens. Voir la note sur Matthieu, xvr,
Fils de l'homme souffrît beaucoup;
Marc. 9,
10, 33.
31 ;
21.— Le princes des i-rètre*... les scribes. Voir la
Ps. 76, 11.
note sur Matthieu, u, 4.
qu'il fût rejeté des anciens, par les Lac. 34, 36.
Hebr. 3, 10.
princes des prêtres et par les scribes Mat. 36, 39. ;

Jer. 4. 5,
qu'il fût mis à mort, et qu'après trois 1 Pet 1, 11.
jours il ressuscitât. 32 Et il en par- Mat.
Os. 6, 3.
16, 33.
Joa. 11, S
lait ouvertement. 16,19.
;
1

33 — IX,
192

KM
»
It

ai ."
Vit» piit.Ur» (l-\>.

tuùy avtip.
pafrlftàç
Marcus,

.',,
3

/;
(b).

/'..•-
//
VIII,
Ob futuratm »«„/„„,,„

-
1

/////,<.•
_-
l'.tapprehundens
crépi ne runi. •* Qui convér ridew
mulets sii.ts, comminâtus est l'-tn,
diceni Vade r<-tro me Sàtana. (pu.ni.nn
8.
,.,..„,. ..,,!..

eum
(Ml,
l'etrus,
27.IX).

cœpit in-

&.
:

-
wam' on

& ,
à
34

m> m
.& •" m
non
lioMiinuin.
34

suis, dixit cis


s;ipis (|u;i•

Et ooovoeéti turba eum discipulis

negetsenn'tipsum et tollat rucem suani.


:
Dei sunt. sed

Si qui-; vult
: <
«•
«pia«

Beqoi, dé•
sunt

.wuîoY

,
(litilic,

um.
iùr
3,
7> & 0VTOV, y.ut

'
etsequ.ilnr nu•.
mam suam salvain fie• ptvdet am
qui au te m perdiderU .inimain suam pr«»p-
M (),ii ennn v..luenl
r- •
.mi-
:

uv
/>]

, . /uni xui meet evangélium. salvam .


&
ter

&,
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toi :

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3 :
"'
(Juid ruim prodirit lnuiiiiii. si lu•

,
& && &
yàç m il 1 1« i 1
1 ii totum, et <1« tiiiiuntuiu anima•
suœ fâciaty i:
Aut quid d.iliit huiim cum-
*'
yn-HÏ
xui
, rov; 37
^ xui
xui
38
intitatiniiis
me confusus
urratimi•• ista adultéra et peoctirit
Filius
pro anima sua'
(uertt, et

hominis confundétur eum, um


eum togeba
Qui «-nim
verlm im-a.
'

' .
vénerit in gloria l'atris sui

,
&&
IX.
, ,

uv
<.
l'uït,
sanctis.

I.l «licéhat illis dû


quia sunt quidam de hic stàutihus. qui
non gustabunt mortem, doner fideant
: <•

, , &-
h regnum )•• fémeiM in virtutc
- Kai il•' Q 6 IX.' Bt post dies sex assûmit J

Petrum, et Jacobum,et.lnanm m tilm it :

, ^'.,' ' . 3
xui
illos in monti'm cxcélsum seorsum soins.
et transtigurâtus est toram
vestiménta ejus facta sunt splendéatia,
càndida uimii veluf nix. (|uàlia fullo
ipeifl, - Il

& ,. ,' -
• t

ôvvuxui -xàyut. non potest super terram cândida f


4
Kui >& uv\oîç 3
Et apparu it illis Elias eum M
5
Kui crant loquéntes eum Jeeuu Bt PetPOa- '

"
'- dens Petrus, ait .l«-su Rabbi. boum) :

, xui nos hic esse et faeiamus tria talurna- :

• . / -
eula, tibi iiniim. <-t Moyei onum, et

, ,
6
xui unum. Non enim sciel.at quid

' .
• *
*

«,,
i «

/;

,,
& '
ertnt enim titnoreextemti.
nubes obumbrans eos
Bt Enotneet
et \. nit ••\ <lc
aube, diceni : Hic est Filius meuacl
:
'

simus audite illum. : Bt BUtÛD riivum-

, -
:

.*
*Kui

33. |; «« i/ ytl
ov*ttéri

m. mBCDGL:
utU'
spicionU's. nèminem impline \i<lirunt.
nisi

lijatt
ci; ..h. lu •
Jeeum tantum eecum.
(T: inomfi9f). I.TW:
. Lu
<(. . iyt'rorto. 1 nI'.

Eî . DGKS1 .
.

(.ilt. .) : iavri * &.


imoioû&ttv.
KÀBCOT* m .
:: i
GKST6
suivant.
ins le grec au chapitre
^iptltl à.
.— 3. * et
.
:

MliCTf (p. dv>:)


37, |;| /
l\. j if blancheur lellr qu'aucun /

BDT•: •JBEU^o*. ÎS KABCD1 Wfiti :- mu•


foulon sur
li !
la terre
mrrait /'<-;
ne pourrai! blanchir •.
tels qu'un •
Marc, VIII, 33 IX, 7. — 193
I. Vie publique (I-.Y). — 3° fbj. Préparation de* Apôtre* à ta Pa**ion (Mil. 97. IX}.
|.. ••
Alors Pierre le tirant à part, com- I ii. r

I•. I...

mença à le reprendre.
3:l
Mais Jésus, Ben. il, M 33. Retire-toi. Voir la note sur Matthieu, xvi,
Jac. 4, 16. e;.
ïl, 3-4.
se retournant et regardant ses disci- I».

ples, gourmanda disant


Pierre, :

• Retire-toi de moi. Satan, parce


que tu ne goûtes pas ce qui est de
Dieu, mais ce qui est des hommes ».
34 Nnb>
Et appelant le peuple avec ses IMlItl II.-

disciples, il leur dit « Si quelqu'un c«**ita*.


:
Luc. », Ï3-Î7.
veut me suivre, qu'il renonce à lui- Mat-16,S4-ÎS:
10,38.
même, qu'il porte sa croix et me Mmrc. 10, 21.
ProT. 1, Ï0.
suive. Car qui voudra sauver son b^u•".
Jo«. 1?, 15
3s. Xi. Car qui voudra sauver son âme. Voir la note
:
sur Matthieu, s, 39.
àme. la perdra :et qui perdra son 11, Zâ; 10.
Marc. 10, S».
».

âme à cause de moi et de l'Evangile,


la sauvera.
36
Et que servira a S Jo». I. 16.
Cor. 4, 16.
1

l'homme de gagner le monde entier,


s'il perd son àme? 37 Ou que donnera
l'homme en échange de son àme?
38 Car celui qui aura rougi de moi et Mat. 16, 7.
Act. 10, 34.
de mes paroles, au milieu de cette II. 57, S.
Mat. II, 39.
génération adultère et pécheresse, Pror.J, 14.
Ps. 149, ï.

le Fils de l'homme aussi rougira de Mat. ïî, 30.


lui. lorsqu'il viendra dans la gloire
de son Père avec les anges saints ».
39
II leur disait encore « En vérité, Proiinium
:
D'XIIIIIll
39. // y en a qui... ne goûteront pas de la mort.
Voir la note sur Matthieu, xvi, 28.
je vous le dis, il yen a parmi ceux ici Mat.Dei. 16, ÏS.
Luc. 9, «7.
présents qui ne goûteront pas de la Mue. 14, 61.

mort, qu'ils n'aient vu le royaume de Mat. Rom.


Ï6, 64.
4. 1,
S Cor. 13, 4.
Dieu venant dans sa puissance ».
IX. Six jours après. Jésus prit Transfigu-
4
IX. M2.Transuguration. Comparer avec Matthieu,
r.ili•.. xvii,4-13 : Luc, xi, 28-36.
Pierre, Jacques et Jean, et il les con- Mat. 9, 1.
1. Sur une haute montagne. Voir la note sur
Luc. 9, ÏS.
duisit seuls à l'écart sur une haute S Pet. 16. 1,
Matthieu, xvu. 1.
Mare. 37. 5,
montagne, et il fut transfiguré devant Joa. S. 1,
Eccli. 43, 3-4.
eux. - Ses vêtements devinrent res- Dan. 7, ».
Mat. 17. ï.
plendissants et très blancs comme la Luc. 9, Î4.
H. 49, IS.
neige, d'une blancheur telle, qu'au-
cun foulon sur la terre ne pourrait
Mat.
l'égaler. 3 Et Elie leur apparut avec
17, 3.
Luc. !•, 3ii.

Joa. 46.
Moïse; et ils s'entretenaient avec Jé-
...

Eccli. 36. 15
IPet. 1,10-11.
sus. 4 Alors, prenant la parole. Pierre Mat. 17, 4.
Luc. 9, 33.
dit à Jésus « Maître, il nous est bon
:
Is. 3, 5, 6.
Ap.
d'être Faisons trois tentes, une P-. ÏI,
ici. >3.
3.
.'.

pour vous, une pour Moïse, et une


pour Élie ». 5 Car il ne savait ce qu'il Eora.
Pet. 11.
S, 17.
1 1,

disait, parce qu'ils étaient saisis de Act. 3, 10.


Hab. 3, 1.

crainte. 6 Cependant il se fit une nuée Mat. 17, S.


Luc. 9, 34.
qui les couvrit de son ombre et il Dan. 4, ;
ÏS.
la 49, î.
vint de la nuée une voix disant ï Pet. 17.
:
1.

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé Rom. 8, Î9-30.


Ps. 17, 14.
;

Is. 55, 11.


écoutez-le ». "Et aussitôt, regardant Mat. 17, S.
Luc 9, 36.
tout autour, ils ne virent plus per- Eccle. 11, 7.
Tob. 10, 7.
sonne, si ce n'est Jésus seul avec 4. Maître. Le texte latin porte Rabbi. Sur ce
terme voir la note de Jean, , 38.
eux.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 13
!»'.

. %'lta - (|.\|. —
Marcus, IX, 9-22.
J* f•). * futura r*..iomr pnrmonttm f Vlit, 97-IIj.

,
&is<n$ilaTO aCroïç, tva
u ta» è
$-
"'
«i"i roi

narrèrent, nisi
t

pit illis
•!•-.•. ini. tit

ne (iiiquam
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ii.us iiiis

Piliue hominia a im'»r-


quœ
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vidifi
monte,

verbum continué•
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interrogàbant eum,
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JHJ /r«i l'ior tof «#- iicrit primo, r.-stitu.'t omnia : <•! qoémodo

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un, tru nûifr] xui scriptiini est in l'iliuiii h.nninis. ut multa


3 îfùv, on xui
&, ll'f.iuç patiàtur et conb-mnàtur. '-'
Sed dico

,
xui ôaa xutfoç vobis quia et Eliaa venit (et bcérunt illi
' m. quœcumque voluérunt) sicui icriptun) eet

& 14
de eo.

turbam ma^nam
Et véniens ad discipulofl suos. \i<lit

.,&, xui circa ros, scrilias

/
et

-'
/
n - 1,
,5

-
-
' conquircntt's
omnis populus vid<ns Jesum, tupefàCtna
cum illis.
,4
El noniflaliffl

; &
4
est, et expav.riint. et ËCCUITéntefl saluta-

',
bant eum. " Et interrogeait <os :
<
juid
inter vos conquiritis'
/-
], ,,
{

' ~
••Et rcspondens unus de turba, dixit :

r.

, -,
& ,,•
. -/
»-
,8
Magister, attuli filium mcum ad te, lia-
béntem spiritum mutum
que eum appréhendent, allidit
:
" qui ubic uni-

., '.
illuin. et
toi
spumat, et ftlidet «l.ntibus. et ar.s. it :

' et dixi discipulis tuis ut ejicerent illum,

; )
* 9
xui ,K
et non potuérunt. Qui respùndens eis,
*2
dixit generâtio incrédula, ijuâmdiu

;
:

. — .,- apud vos ern v (ju;undiu vus p itiar v AITérte ;

&
uvxov
<u'i<ù' '»'.
.,; - -
illum
cum vidisset
ad nie. '• Et attulérunl eum.
eum, statim spiritus COn•
I t

& * turbàvit illum : et elisus in tt-rram. volu-

'*
',
tabatur spumans. -'" Ht ini pa- t

trem ejus (Quantum t< mp<>ris est >\ qmo

,,
:

' '
22
xui
- ei lu.,• ;i('tidit'./ At me ail
Jl
Ab infàntia
et fre(|uénter eum in ignem, »t in
aijuas misit. uteumpérden
:

quid
:

/,- attXayxyujd-eiç /7' "«• potes, .itljuva nos. misértUI n.'stn.

.• *«•. BOL: t* . . nandant c* qut roulait iin

*
9. (in.) <? 9. (.
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* . qu'il fût '•
ntre In
-:
«..;-,. ). .:
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||, /..;.»• /«.• ' 12-


'iiaïKlant , de roesu^
sl;< (* . : LT6: inomuâtordrtt. le* BOltl •.

.
|

. . ,,.'/.; II . iS*ôtri9jj). : 10. c•• it . Pa urq uol <i>>nr /«/»/<. • scri-

•'•
',, |;l il9ôntç ù[ Mor. J
9> . ovl bes disent th. (irec
il n'> ;i
: I••* -
p!l^ de |«raalbéM•
ni •.

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ttçoç 15• 11: Wtttt •

,.: 1. tox-î
yf.) trviovi. l• id . ".r.•. : .
M il M
. I.T«: <1**9. 1'.• (i l .11. (*) :
niaiiila au\ - :

rtMdfll à r• il lui.
: avrtanaf. 21. LTf 'Em. Im rt|n.ndaii( •.
.

Marc, IX, 8-21. 195


I. Vie publique <l-.\>. — 3 (•}. Préparation de* Apôtres à la Pammiom CVMII, «7- MX}.

Mais lorsqu'ils descendaient de ruiquam


1 .\c 8. De w
raconter u jinsonne. Voir la note sur
Matthieu, xwi. !•.
ilieendum.
la montagne, il leur commanda de M»t. 9; 17,
16, W.
ne raconter à personne ce qu'ils Mue. 5,43.
Pu. 103,
avaient vu. jusqu'à ce que le Fils de Ecole. 3. 1, 7.
6.

l'homme fût ressuscité d'entre les Eccli. 24.17, 17,


morts. 9 Et ils gardèrent cette parole Lue. 9, 36.
Mue 9, 3*.
en eux-mêmes, se demandant ce que P». 118, 11.
Job, 4, II.
voulait dire : « Jusqu'à ce qu'il fût
ressuscité d'entre les morts ».
10
Et ils l'interrogeaient, disant :
De
.l'I » .11(11
II!..
Pourquoi donc les pharisiens et les Mat. 17, 10-1 ï.
.

4 Reg. », 11.
scribes disent-ils qu'il faut qu'Elie -Mal. 4, .V6.

vienne auparavant? » H Jésus ré- Dan. 9, 26. viendra auparavant. Voir


XVII, 10.
la note sur

pondant, leur dit « Eue viendra au- :

paravant, et il rétablira toutes cho-


ses et comme il est écrit du Fils de
:

l'homme, il faudra qu'il souffre beau-


coup et qu'il soit rejeté avec mépris.
r- Mais je vous dis qu'Elie est déjà Jer. 33, 3. 12. Élie est déjà venu. Saint Jean-Baptiste.
Lac. 1, 17.
venu (et ils lui ont fait tout ce qu'ils Mat.
Marc. 6, 14.
23, 34-3...
ont voulu), ainsi qu'il est écrit de 3 Reg. 19, ï,
10.
lui ».
13 In turba
Et venant vers ses disciples, il conquiei- 13-28. Guérison du lunatique. Comparer avec
lio. Matthieu, xvu, 14-20: Luc, ix, 37-13.
vit une grande foule autour d'eux, et Mat- 17, 14.
Luc. 37.
des scribes disputant avec eux. Joa. 9,3, 25.
Ex. 4, 14.
4
Aussitôt tout le peuple apercevant Eath.

15, 17.
la. 40. 31.
Jésus, fut saisi d'étonneinent et de Joa. U, 13.
frayeur et^ accourant, ils le saluaient.
;

15 Alors il leur
demanda « De quoi Eccli. 24, 44. :

disputez-vous ensemble y
16
Et un homme de la foule prenant Cil*
• . • I < 1 1 1 i . •

la parole, dit « Maître je vous ai ..H.rl u,


:
.

Joa. te-49. :.

amené mon fils, qui a en lui un es- Lue. Mat. 17. 15.
11, 14:
,7
prit muet; lequel, partout où il 9. 39, 40. 1". Contre terre. Voir le verset 19.
1 Reg. 16, 14.
s'empare de lui, le brise contre terre, Job, 5, 2.
Ptot. 30, 14.
et l'enfant écume, grince des dents, Mat. S, U.
Luc. 9, 3i.
et il se dessèche. J'ai dit à vos disci- Tob. 10, 4.
Sap. 1, 16.
ples de le chasser, mais ils ne l'ont Is. ÏS, 15.
Gai. 5. 13.
,s
pu ». Jésus, s'adressant à eux, dit Joa. 14, I*. :
Joa. 5, 16. 1 18. Ils ne l'ont pu. Voir la note sur Matthieu,
« race incrédule, jusqu à quand Mat. 17,16, 17; xvu, lo.
12, 39.
serai-je avec vous? jusqu'à quand Deut. 3Î, 5-6.
Luc. 9, 41.
vous supporterai-je ? Amenez-le- Ex. 2,6.I -
i 1:>.

moi ». '• Et ils le lui amenèrent. Or le. 57. 11.


Joël, 2, 13.
sitôt eut vu Jésus, l'esprit le
qu'il Luc. 9, 41 ;

4, 10.
tourmenta; et, brisé contre terre, il se Mat. 17, 16.
Ap. 12, 12.
20
roulait en Jésus demanda
écumant. Jud. 5, 27.
Luc. 9, 42.
à son père : « Combien y
a-t-il de EccIi.10,11-12.
Joa. 5, 3, 7.
temps que cela lui arrive?» « Depuis 50, 7. Pft.

son enfance, dit le père. 2I Souvent P*. 79, 17.


Joa. 10, 10.
il l'a jeté dansdans l'eau
le feu et E«h. 13, 13.
Mat. 15, 22.
pour le faire périr; mais si vous pou- Eccli. 36, 1.

vez quelque chose, ayez pitié de nous


et secourez-nous »
196 Marcus, IX, 23-38.
I. Vit* puhlirn <l-\>. X <b>. Dm futur* ,.,,,,.- ,,,„,„,,„ il,, (VUE, »7-/1 y.

'* I êi '- - J.-siis autrui ait illi : Si

.' <
nioxtvom, narra <* u- nm: '. "iniiia poetibilia -unt
" credénti.
; |
.

'* ICut tîiïtw; xoaiu; 6 ,;;/ luidiov, i.t oontùiso ezdâm&ns |>;tt.-r pueri,

,,
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, ,
X(ù
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25
7%uV tfê

uvtiZ•

.
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u't.u/.or
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xui
Coin liicrvmis
."ijuva IncvedolitÉton

turbam,
I.t

mûndo. dicens illi

plius
mans.
.uni
coniininalu>
Snrde et mate
tus, ego pra'CÎpio tihi. wd al) 60
ne bUrôeM
»t
ai.l,

vi.l.-n-t
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:

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Credo,
xonm,

est spirtari
DoflD

:
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xui onuou^uv xui et niiillum discérpens euin.

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Kui
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&'& .'/'.,

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liïxor,

ioi'uv
uvto;
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al)

ut
-''

vâvit
-T

puli ejus
eo. et
miilti

eum. et sur r.xit


factus rst sicut
.liren-ut
Jésus autern leneiH inamim -jus, ele-

Et cum introiss.t in domam, d


Moréto tnterrogébuil
: (hiia
nOTtVO•,
m..rtuu-

mub
ita

'. '&, :
:

29 «Miare nos non potoimui ejirere en !

/ 28
Et Hoc gemu

-&
ivvuTni dixit illis : in nullo po-

&
xui test exire. nisi in oratiône et jcjnni.-.
29
30
Kui /.< nuo: nontvovTO Et inde profécti pr^tergre<licl»anti]i
/'««/«* xui

^ ' ,
îvu Galilœam oec Tolébât qoemqMtm -
:

& ,<.& .
". 3 TioVoWxt 30

"
TOt xui
\
rot) àt -
uv- Docébat autemdiscipulossuos, et
bat illi- Qaonitm Piliaa hominia Iradé-
:

tur in malins hominiiin. ft occid<-nt tum


die -

.&;
uvtov, xui et occisiis t-rtia die 3I
xui reeurmt. At

'-
illi
J•
'îV* ? Oi ot IgBOffi haut verbum. etUmébtJkl int

$, xui gâre eum.

& 33

oixiu
Kui
.

witOVÇ'
Kui
domi
32
Et venérunt (iaphàrnaum.
essent. ÎOterrOff&bftt oos
<^ui
: Qmd
cum
in

ouv , ;

Kui
&- 3i via tractal)âtis?
dem
major esset.
«"iiiiii
3:i
taerhant siqui-
in via inter se disputaverant. quia
Kt nsidens vo.-.ivit
At

:<
illi :

, . '
iitii'un: ' '
/.udi- '

d - , xui
tarai
3 Kui «-
«r/«/V duôdecim, et ait illis
mus rsse.
Si quis vult pri-
erit omniam
:

ooviaeiarai
loyuTOÇ xui

' »')mnium miniater. rum.


;

Et acefp
uvto uvtiZv, statuit oum in médio eorum : quem um <

xui
37

, ,,' - uvto compléxua


unum
esset. ait
ex hujusmodi piieris recéperit in
illis :
36
Quia

38
& '
JiôtioxuL•,
oVo'/uaW

. urriy
tivu '««/
xui
»'

»'

nomine meo. me récipit
m»• suscéperit.
DM.
(jui inisit
et quiiiim(ju»•

uespondit illi Juanms. dicons Mi-


gister. vidimus qiemdain in n.>min
non me
:

suecipit, sed eaun

M
G'Sf .
: . ,[.,. .
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OTiaeaÇaç. BCI)[L]T* av'r. HABLTf a. rroii. Il . Il* rimrnl. tirée : • il %mt ..


.

Marc, IX, 22-37. 197


I. Vie publique (I--Y). — 3' CbJ. Préparation de* Apôtre* à la Paemion (Mil. 97-11).

— Jésus lui dit : « Si tu peux croire, Pclitur


liil»•..
Jac. 1,6-7.
tout est possible à celui qui croit ». Mat. ïl, SI -ïï.
23 Marc. II, Î3.
Et aussitôt le père de l'enfant s'é- «. 18, M.
Rom. SI.
cria, disant avec larmes : « Je crois, Lac. 17, 5.
4,

Seigneur; aidez mon incrédulité », Joa. 11, Î7.


Sap. 8, SI ;
24 3,14.
Et Jésus voyant une foule qui I I •.•-.* I t ~ 24. Jésus voyant une foule qui accourait. Jésus
T. se méfiant des enthousiasmes de la foule, se hâte
accourait, menaça l'esprit impur, Lac.
l'Il.
9. 4S. d'accomplir le miracle demandé.
Mat. IS;
lui disant « Esprit sourd et muet, je
:
17,
9. S.

te le commande, sors de cet enfant Pi. 67, 31.

23
et n'y rentre plus ». Et poussant CoL 3, 3.
GaL S, 10.
un grand cri et le déchirant violem- S Cor. 4, IS.

ment, il sortit de l'enfant qui devint Ps. 7S, Î4.


Eph.
comme mort de sorte que beaucoup ; Col. 3, 1-S.
5, 14.

2 Ps. 144, S.
disaient : « 11 est mort ».
'"'

Mais
Jésus, prenant sa main et le soule-
vant, il se leva.
-" Vis jejunii
Et lorsque Jésus fut entré dans
et
une maison, ses disciples lui deman- nr;»l iiini».
Mat. 17, 19.
dèrent en secret « Pourquoi, nous, :
13; 16, 18; 7, 6.
Job, S, 6.

n'avons-nous pu le chasser';' » 28 II S Cor.IS.4, 6.


Ps. 4.

leur dit « Ce genre de démons ne Luc 10, 17.


:
Mat. 17, SI.
peut se chasser que par la prière et Tob. S, 3-10.
Jon. 3, 5.

le jeune ». Joël, S, 1S-13.

29
Etant partis de là, ils traversè- De mm . 20-31. Nouvelle prédiction de la Passion. Com-
pa««ionp.
rent la Galilée; et il ne voulait pas Marc. S4 7. ;
parer avec Matthieu, vu, 21-22: Luc, ix, 44-45.
5, 43.

que personne le sût. *• Cependant il Act. 15, 36. Os. S, 14.


instruisait ses disciples, et leur di- Marc. S, 31 ;

10, 32 11, 1 :
;

sait : « Le l'homme sera livré


Fils de 10, 1.
Mat. 17, SS ;

entre les mains des hommes, et ils S7, 3.


I». 4S, 17;
le tueront, et le troisième jour après 53, lî.
Hebr. 10, 14.
sa mort, il ressuscitera >». 3I Mais ils Oa. 6, 3.
P*. 138,11-IS.
ne comprenaient point cette parole, Joa. SI, IX
>:..-.. is, n,
de l'interroger.
et ils craignaient 83.

32
vinrent ensuite à Caphar- Oui |>ii
Ils 32-40. Rivalité des apôtres. Comparer avec Mat-
il il.
thieu, xviii, l-'i: Luc. îx, 46-50.
naûm ; furent dans la Luc. 9, 46.
et, lorsqu'ils
Mat. 18. 1, 15. 32. Capharnaûm. Voir la note sur Matthieu, îv.
maison, il leur demanda « Que dis- Luc. 4, S3. : 13.— Dans la maison où il résidait habituellement.
Job, 14, S.
cutiez-vous en chemin ? » 33 Et ils se EccIL 10, 11.
Luc. SS, S4 :

taisaient, parce que dans le chemin 9, 46.


Mat. SU, SO.
ils avaient disputé ensemble qui Ecole. 61, II.
Luc 10, 1 ;

d'entre eux était le plus grand. 3i


Et, 14, 10.
S Cor. S IS.
s'étant assis, il appela les douze, et EcdL 10, 9.
Mat, SO, 16,
leur dit : « Si quelqu'un veut être le 36.
Marc. 10, 43.
premier, sera le dernier de tous et Mat. 10, 19.
il
Jac 4, 6.
le serviteur de tous ». 35 Puis, pre- 1«. 66, I-S.
Mat. IS, S-3.
nant un enfant, il le mit au milieu Gai. 4. 1.
I». ÔS, 13-14.
d'eux: et après l'avoir embrassé, il Marc 10, 16.
Gen. 48, 10.
leur dit 36 * Quiconque reçoit en Luc 9, 48.
:
Mat. 1-. ;> :

mon nom un petit enfant comme ce- 10, 40.


Joa. 13, *);
lui-ci, me reçoit: et quiconque me 14. 10.
S Cor. IS, 14.
reçoit, reçoit non pas moi, mais celui
qui m'a envoyé »
37 Qui,
Jean, prenant la parole, lui dit Chrisli ••.!. :

Luc. 9. 49.
« Maître, nous avons vu quelqu'un Xum. 11, S7.
n

1!>8 Marcus, IX, 39— X, 2.


I. * il» pu h lien II-*). — 4' Mimmio 4m Pmrmm aê Jrrummlrm fX}.

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39

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fine' ait
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:

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Niilil••

qui iVni.it
proliibére euin
\irtûteni in nninirx• D60,
maie loqui de me
: nt'ino

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est

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xuil•' , <•;//.«/

î.un
*,
, .•»•. '
'
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j'«o
enim non adrérfum vos, pro vobis
est. " Quiequia enim potuui déderil vo-
;
eet

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ùnliinxi
///. ">'
, ùïtoh'or
\<><>"
'<\ &|
njxt,
ui
/.'
<> .
bis càlicem bqtub io Domine meo, qui
Christi eetii ameo « ^•« robia, non per-
det Diercédem euam.
u Et quiaquia acandalisâTerit uaum as
: •

,
•;
*2
Kui oxuvdakiof]

& /'/<;. lus pusillis oredénitbua •" me bonum

]
. :

est ei ma^is
eircumdarétur mala si

sic du- naria collo ejus, et in mare mitterétm.


««»'.
13
, inanus BÉ

&&, ,
as ] I ".t si scandnli/.âvrrit t«• t

; '
'
taxi s< kIc illam bonum est til»i dtbilem
: in-
ou troire in vitam. quam duaa manus h
/«'
tem ire in gehénnam. in ig&em in«x-
4t
BVf onov uv- tinguibilem :
1:|
ubi vermis eorum non
L•và nu. moritur, et iguia non extinguitur.
Kui , Et si pes tuiis te scandalizat. imputa

&
1 ; ;
'

^
•, • .
:ii~ti
,?]
ui'iov

;6
y

'
ii;û.'J:h

tnxtêvftê
dç ré
illum
in
lic
bonum est tibi claudum int r« i«-
vitam ntérnam,
nii'iii

guibilis:
:

mitti in
ir'
ubi
quam
gehénnam ignis inextin-
vermis eorum m »n moritur,
du«»s pedes ln-

&&', /•&',-
et ignis non extinguitur.
17 46
ô(f
oxuvdiô.i^i; Quod si oculus iuun scandalisai te,
, éjice eum bonum est tibi luscuin in- :

. troire in regnum Dei. quam duoa oculoa


itsov,
t habéntem mitti in gehénnam ignis 7 ubi :
*

i8 '

&, vermia eorum non moritur,


uriiùv et ignis non

;
sL•và 19 i8

9. Omnil enim ignesali.tur


extinguitur.

:' {)
$' .•tournis victima sal.• >ali«tur. ;9
Honum
est sal : quod si sal iusidsUl futu-it. in

.& ,
' :
«rro quo
,

xui - et pacem habéte


illud condiétisr' llabéte in vobis sal,
intet

&
JL. x. *
Kt inde axùrgens vmit in fines
âtù 0OB1 éniunt
- Juda-a• ultra Jonl.uieiu
iterum turba• ad eum et ^icut cou-
: et

;
. xui
2
ttç &, '
rat,fterum docébat illos.
:

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38. [L]T* (: ~). i.KSn* i,. , » ».-


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(AhlAf) '*•.. nBCI* AMAt |• suit
di - peliu •.
T• n. 49. NlJT" *a\ ;.| liii-ni àCOI I \ elle n'es! pas dm
Marc, IX, 38— 2. , 199
I. Vie publique (I-.\). — Mtntmtère en Pérée et
-t à Jerumalem f \/.

11. M.
qui chassait les démons en votre Lu••. Philip. 1,
17-18.
nom, et qui ne nous suit pas. et nous
l'en avons empêché ».
38
Mais Jésus Hat », 3.
Cor. lï, 3:
88. iVe l'en empêchez point. Jésus blâme le zèle
1

13. 1.
inconsidéré des Apôtres et leur enseigne qu'on
leur répondit « Ne l'en empêchez Mat. 7, M, 13. peut lui appartenir sans faire nécessairement
:

partie de sa suite.
point: car il n'y a personne qui fasse
un miracle en mon nom, et qui puisse
incontinent mal parler de moi: 39 car Lac. 9,»3.50: 1 1,

qui n'est pas contre vous, est pour Mat. 13, 30.
vous. i0 Et quiconque vous donnera 3 Jer. 18, 19.
Reg. 17, 10.
Mat
un verre d'eau en mon nom, parce Hebr. 6, 10.
10,41-43.

que vous êtes au Christ, en vérité, je


vous le dis, il ne perdra point sa ré-
compense.
41
» Mais quiconque scandalisera » III. I. I
41-50. Il faut éviter le scandale. Comparer aTec
llllll
Matthieu, wni. 6-11.
un de ces petits qui croient en moi, il 1 Cor. lï. 6,
Une meule de moulin. Voir
41. la note et la
vaudrait mieux pour lui que l'on mît Mat. 1*. 6-7. figure de Matthieu, xvm, 6.
Marc. 10. 9,

autour de son cou une meule de mou- Luc. 17, 3.


nom. 14, 13.
lin, et qu'on le jetât dans la mer.
42 m. mu-.
» Que si votre main vous scan- 42. La vie: c'est-à-dire la vie éternelle. Cf. f. 4*.

dalise, coupez-la il vaut mieux Jer. 31-33.


:
Joe. 18, 16. — La géhenne. Voir la note sur Matthieu, v. 22.
7,
I». 16, 1 1 :

pour vous entrer dans la vie, privé 33, 33: 66,34.


Mat. 18, S
d une main, que d'aller, ayant deux 5,30.
;

mains, dans la géhenne du feu qui


ne peut s'éteindre. 3 où leur ver ne Jndith, 16,31. 43. Leur ver ne meurt point. C'est-à-dire le ver
KcclL 7, 19. de ceux qui sont dans l'enfer. C'est une citation
meurt point, et leur feu ne s'éteint d'/saie. lxvi. S4. Ce ver est l'image du remores
de la conscience coupable.
pas.
44
Et si votre pied vous scanda- pedis,
»
lise, coupez-le il vaut mieux pour Jer. 9, 4-5.
:

ProT.35. 19-30.
vous entrer, privé d'un pied, dans la Lac. 16, 33.
(tari, t, -.
vie éternelle, que d'être jeté, ayant Ls. 30, 33.
deux pieds, dans la géhenne du feu
qui ne peut s'éteindre, 43 où leur ver le. 14, 11 ;

50, 11.
ne meurt point, et leur feu ne s'éteint
pas.
16
Que si votre œil vous scanda-
» .. uli .

lise,arrachez-le il vaut mieux pour :


Mat. 18, 9;
8. 39 ; 6, 33.

vous entrer, privé d'un omI, dans le Jfutn. lu. 36.


Luc. 16, S.
royaume de Dieu, que d'être jeté, Mat. 35, 41.

ayant deux yeux, dans la géhenne


du feu, ''' où leur ver ne meurt Job, 31, 36.
Is. 66, 34.

point, et leur feu ne s'éteint pas.


Ler. 3, 13.
48
Car tous seront salés par le feu, Rom.
Lac. M,
13.
34.
1. 48. Tous seront salés par le feu. de manière à
ne pouvoir être consumés par lui. mais voués A
comme toute victime doit être salée d'éternels châtiments.
9
par le sel. *
Le
bon; mais si 4 Mat.
Reç. 3, 30.
sel est
5, 13.
le sel perd sa vertu, avec quoi l'as- Rom. 13, 18.
Col. 4, 6.
saisonnerez-vous? Ayez du sel en
vous, et conservez la paix entre
vous ». '*•
Ministère de Jésus en Pérée et à Jérusalem.
X. Partant de là, il vint aux con- Antiquum
'
X.

fins de la Judée, au delà du Jour- rcpudiuni. X. 1-12. Mariage et célibat. Comparer avec Mat-
dain et le peuple s'assembla de nou- Marc. 33. 9, thieu, xix. 1-12: Lue, xvi, 18.
;
Mat. 19, 1 1. De là. de Capharnaum. — Aux confins
de la
veau près de lui, et. selon sa coutume, 33, 38-39.
Joa. 10, 40.
;

Judée, vers Jérusalem. —


.4« delà du Jourdain.
en passant par la Pérée. à l'est du Jourdain, pour
il recommença à les instruire. - Et ne pas traverser la Samarie, pays hostile aux Juifs.
IX II) Marcus, X, 3- 19.

.
;
I. tita publlra (•*).

uv'xov,
' Q
- 4

mr/.c
Mtmeto in Hrr.m

|)haris;»-i interro^.iltant

uxorein dimittere
,t J. ,„.„/. ,,,

iimi
tentàotes
fXj.

: Si

eum.
li. »t vin•

* .'
. il . : \i

thin
4

tnoaxuoiw
0
"/\•
' /'/ i,,iv

xui
tiiiiiKiin. ill.•

{•.•nuisit lihclluin
respondem dixit ris Huit] vobis
pil Moyies? Qui dixéront M- '

n-pudii
:

scriben.-
:

3
Kai dimitten•.

/ &
l'un n'y /r rarfry '
<< "»
'.'ni:- i.-|H.iidens Jésus, ait
duritiarn «uidis \cstri scripsit vobil pra
: \<l

<. "'"Evtxtv
xui
xuiiu.tixj.
a&tOV{

-
oéptam islud
mâsculum et
:
,;
al) initio

féniinarn
autem
fecit
creatura•.
eos Drus.

,, nuxtou xui
-
7
Propter boc rdinquet homo petftn

. ,
xui suum otmatreiii. <t udlia-nbit ad M
'
mîxu
,
8
xui
ai
oi aûoxu
".
suam :
h

que jam non sunt duo, sed una car-.


et erunt duo in carne una. Ita-

'
• 10
nixiu &. '
9
Quod ergo Deus conjiinxit. homo non
séparet.
"'
Et in domo iterum discipuli ejus de

,/
uvtov eôdem interrogavérunt eum. n Et ait
' '
illis Quicumquedimiserituxoremsuam
:

,.
ytnminu et âliam duxerit, adultérium fomniittit
' "

./
' S1

,
xui super eam. Et si uxor dimiserit virum
suum. inochatur.

'
xui et àlii m'ipserit.
,3 3
"vu *
Et offerébant illi pârvulos ut tâng••-

' "':
' ret illos. Discipuli autcm comminab.tn-
6 tur ofîerénlibus. ' '
Quos eum vidéret Jé-
xui sus, indigne tulit, et ait illis : Sinite j>.it

,
'
vulos venire ad me, et ne prohibu«ritis
''
&. ,( , eos
1
Amen
: tâlium
dico vobis
enim est
Ouisquis non
regnum l><i.

.
'
: :

périt regnum l)«i velut paivulus, non

., ,c
Kui ivuy/.u-
'
intràbit in illud.
imponens manus super
,,;
Et compila:
illos bmcdi.

; , eos.

,,
17
eum egiénoa

1
'
Et este! in viam. pro-
xui uvtov currene quidam genu flexoante eum, r<>-

,
('

', ;- '
' '
.
48<
gAbat
ut

autrui
vitarn
ciini

«lixit
: Magister bonc, quid
attrnain ]•• ipiain
ai : < hiid iu.• dicis bODQIB
v
f.•.

' JefUi
f

, Nemo 9
i '• bonus, n i-i unus Deue. '
Praecep-
Mi .""'/.' ta no^ti Ne adultères ^

, '"JÇ, :
t

fuit-ris. Ne falsuiu testimoiuuin dixeria,

NDTf
. :
(.
.>
.)
/

. 5.

«

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(in f,) oov.
nWjf«). 19 II )t

f*ç tijY
ùlloy. D: *.
LT:
>
^ffi rare. 12. ;

». - \. t> vu< h,.u || ce n'est un : inou •.


Marc, 3-19. , 201
I. Vie publique l-\ . — 4 MtnUtère en Bérée et à Jérusalem (XJ.

les pharisiens s'approchant, lui de- **££** I

Pour tenter. Voir la note sur Matthieu, \\\,


s'il est permis à un homme "^,3 6•,! 3
i. le
mandèrent ,

de renvoyer sa femme; c'était pour *«-** ',

le tenter. Mais Jésus répondant, .5LnjA


leur dit • Que vous a ordonné Pr0T ,/,;.
:
.

s
Moïse y Ils répliquèrent
>
'
« Moïse *£*"; : 4. Moïse a permis. Dans Deutcronome, \\\\. I.
*J; 7 f*
31
a permis d'écrire un acte de repu-
•"'•

diation, et de la renvoyer ». **•* I5" 16 •

Jésus leur répondant, dit: « C'est cm§jmmm


3

à cause de la dureté de votre cœur, m«. », *


^ il vous a écrit ce précepte.
(iu b
Mais i-
au commencement de la création, VtiU 9
De 9 *'• 11»• *•

,
t

Dieu un homme et une femme. °*\•. 7;


lit
7
C'est pourquoi l'homme quittera Eccle 7 30 •

7. L'homme quittera ton père et sa mère. Voir !a
note sur Matthieu, xix, 4.
son père et sa mère, et s'attachera à •**.
sa femme: 8 et ils seront deux dans * '
,
,
Cor. 6, 16.
.
1
,
une seule chair. Ainsi ils ne sont m»*.», s.

{dus deux, mais une seule chair. 9 Ce cor.7, io.


que Dieu donc a uni, que l'homme ne
le sépare point ».
1'
"' Dans la maison,
ses disciples 1 M ht -t'
m
b
1 interrogèrent encore sur le même moo"un.7"
sujet. n Et il leur dit « Quiconque "e^il I, se!' :

renvoie sa femme et en épouse une Marc 4 3i • >


-

ii. M* I9 9 . • .
c• • :

autre, commet un adultère a 1 e^ard 5 «• .


Luc 16 ls • •

de celle-là. " ht si une femme quitte PrOT ,, 6


il i- i- . ,
• «• • •

. i .

son mari et en épouse un autre, elle


se rend adultère ».
<3
Cependant on lui présentait de infâme» 13-16. Jésus bénit les enfants. Comparer avec
|I1'0| •— .
Matthieu, xix, 13-1 j ; Luc, xvm, 15-17.
petits enfants pour qu'il les touchât.
Mat. 18, î ;

.Mais ses disciples menaçaient ceux


ls • Ln -•• ••''

qui les présentaient. " Jésus, les


• 1 , • I - •

?» . 4, i.,. 14. A de tels est le royaume de Dieu, foir la


note sur Matthieu, xix, 14.
voyant, fut indigné, et leur dit : ^,'.16
« Laissez ces petits enfants venir à

moi, et ne les en empêchez point car ;


w u,
3
'i7

à de royaume de Dieu.
tels est le 1 Pet. ï, S.
Mat. 7, 14
15
En vérité, je Quiconque vous le dis : 19, 15.
:

Marc. 9, 36.
n'aura point reçu le royaume de Dieu
comme un petit enfant, n'y entrera
,c
point *. Et les embrassant et îàa- **• «. n, n.
posant les mains sur eux, il les bé- «?'44, si
G«n. 49,15-16.
nissait.
Comme il se mettait en chemin, >—
17 ! 17-. Jeune homme riche invité à la perfection.
li ni•
quelqu un accourant et fléchissant le
lejteiii
en,"
Comparer a\ee Matthieu, xix, 16-«i;L«c, xvm, 18-
27.
™"J 17. Quelqu'un. Voir la note sur Matthie". \i\,
genou, lui demanda
° ,
« Bon maître, ÎJ *; «*'«
. .

que ferai-ie pour avoir la vie eter-


Mat. 9, 16. , :

... .

neller
11
Jésus lui
»
Luî
1S
»4
• 10,3. > • répondit i•
:
1 Thés».
.
5, 17.
«•

« Pourquoi m'appelles-tu bon ? Nul ^."j 7 }

est bon, que Dieu seul. i0 Tu con- ^'i^u! 95


L"»• 3•* 5
nais les commandements : Ne com- •

Ex î0 "*"•
mets point d'adultère ne tue point ; ;

ne dérobe point ne rends point de ;

faux témoignage ne fais point de ;


± )±
(
Marcus, X, 20-32.

' I. Vite public*

77
<-*). — 4 Ué.mia in #Vr~« mt


I

niatnii
Maj^ister.
rai h lt-ni

Iia-c
t'.•.'
Jr ru .<,!<,„ (X).

ris.

1 1 1
••

•innia i>l)s«'rvàvi a
|..•, patrt'm
res[><indens. ait
juven-
tuuin
illi :

ut•• ',.

'
t

ai
</..' |/^« «1 /" / ;
./ /; j Jrsus aulciii iiilnitii iiii. diléxil
ni'nn y.n't n;m ' '. y V0/ eum, »-t ilixit <• i^>\ deeest rade
',
1 : :

San ''/.^)! 0 //, .la


/:, "
: y:

|
,.' '/ / union y
/ni
: »' quflBcumqne halx-^ vende et
bus, < liabébis tbesaiirum
M
in
pao]
lo : et

xai âtvr. KHI ,


J
'/ <1 veni, séouere me. ( >ui
x
cunti
"V A
Àl

-
:
h •
/ /
.•/(ni
; " /."; .
.;.'/
//

..
.'•

/<%•
rerbo, tbitt
militas
cit-ns Jésus,
Miewai
poss«»ssii'»nrs.

ait discipulis -.ni-


:

-
eral
l.t
esûn hobeep
> mumspi-
Quant

,
:

. : ynvi - : ',-
/- foçKOjUftg
im
M
frsot
ra (lifTicilc

Dei introfbnnl
qui pecunÙM habent,
!
Il

', -
: ;: /• • Discipoli antt-nn obstupescobant in

& &
-/ rh verbis ••jus. At Jeans rursns respondens
; urim. '() Al quant con

&. -
oî„- ait illis : l'ilioli. difficile est,
Hdéntes in pccrmiis. in regnnm Dei in-
taxi, ntç yo^naaiv troire! -'
Paciline est, oàmelna per fo-

-'
pOP eOTt,
(u/.ifi<)n:

/ mpMWtSg
&,
& &-. , • -

tfVftuXtmç
'

,•/,• njV
ràmen aene traneire, qnam divitem
lr;m• in re^num I)'i.
-'•

seinetipsos
11
<Mii nia^is

:
adinirahantur.
Et «|uis potetl salvus Reri?
dic« n!• ;

Apu.l ho-
in-

(/
,
f)< \'A (ntnene illos Jésus, ait :

/•
-
,-
llnnà à y tournoi
tut
:
' ' ; mmes
I >«*um :
impossihilc
omnia enim
est
posaibilia innt
|ed non apnd
apud

'
ov ;inon Deuin.

,.
'*
~* Kui
'" ;iniin ynu

oixiav
29
&,
;'<•>

\
xai
»
«rrw"

-
-iy.

-
-

bis
2s

(limisiums
'-''

:
l'.t

Kespôndens Jésus,
Nemo
fratres. au! sororet, inf
trem, aut
propter evangélinni,
cn'pit ri
mimia.

est.

filins,
IVtrus dicere

qui reliqueritdoBWiei,aul
et

patren, aut ma-


aut B^TOS, propter me et
ait

'"
seeuti
: Amen dicOTO-

qui non aocfpial


:
I

simius t••

FMj
. /ni m
Auaç
.•-/.>\ '

» xai
céntiea tantum, onnc
domos,
et filins, et
et fratres et torofee, el
agros eum
in

persecutionib
tt'-mpore h«n•
maire--,
:

, /.ni
xai
y
/.m /ni
nu-ni
; ',\
ici -- /nul. Aim-
,";/»
in saéculo fut tï
autem erunt priiin
> \ it.im
ncvissimi.
a'térnam. ;|
Multi
DOVÎa-

&'&
et

nlmiioy. " In/./.m SOWTUt JfÙOtTW BOYU- simi priant•


im, /ni m .'rtynim ItÇOtTOi, :;
aut-'in in via aseeinlent•

,,
- l*'.rant

- niraptuvot :
ttç roêoiymani : etpnecedébat illoe lee
/. - Btnpébant : et seqnéntes Umébant. I

: 0•
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xai

».:
. {" .

GKLTH6
1> .
Mi. .
MBCT: (1. .) , \; •:.» . -• ..--,.

- " .'\"'\ plus & la fin : tmtet m


',
S : /.
l'rat nas duu i<
.

Marc, 20-32. , 203


I. Vie publique <l-\>. — 4 Ministère en Pérée et à Jérusalem (XJ.

fraude ; honore ton père et ta mère ».


-" Mais le jeune homme reprenant ^™',^•,
la parole, lui dit « Maître, j'ai ob- :

servé tous ces préceptes dès nia jeu-


nesse »
21 a perfec-
Jésus, l'ayant regardé, l'aima,
tion»
Une
et lui dit seule chose te man-
que: va, vends tout ce que
T. '
: «

tu as,»
donne-le aux pauvres, et tu auras un ^uc. »*. 33

.1

Philip.
!.••!
P». 100, 6.

3,
III-

lï.
=

} , 11. 41: 16. 9.


. . .

trésor dans le ciel puis viens et «m. . *>• :

suis-moi ». -- Mais, afflige de cette m«c. s.w.


M
parole, il s'en alla triste, car il avait
de grands biens. 23
Alors Jésus re- Luc. 18, Î4.
Mat. 19, Î3
gardant autour de lui. dit à ses dis- 13, Ï2.
;

ciples Qu'il est difficile que ceux H»J'"'e.


: «

qui ont des richesses entrent dans le


royaume de Dieu! »
Or ses disciples
'-'
étaient tout Divi, ia 7* ni
.

étonnés de ce discours mais Jésus D^_ j*** ;

prenant de nouveau la parole, leur ^J^^J•


Mes enmfants bien-aimés, qu'il Ps *£ u
est difficile à ceux qui se confient Pr0T ll ,s >
-

dans les richesses, d'entrer dans le


royaume de Dieu! M II est plue fel•- fejfrgj£• £». // est plus facile. Voir la note sur Matthieu,
\ix. 2i.
cile à un chameau de passer par le,
chas d un aiguille, qu'à un riche
13

Mats,
; ^ ^ '3.
1

d'entrer dans le royaume de Dieu ».


26
Et ils demeuraient encore plus
r „
omni»
., ,.
. ,. ,. (uni 1>«K>
étonnes, se disant 1 un a 1 autre « ht po»»ibiiia :

qui peut donc être sauvé? »


2:
-MaiS Jo». 7, 39.

\ P«. 100, 6.
Jésus les regardant, dit : « .YUX. Philip. J, 7-8.

hommes, cela est impossible, mais pT'7 ï,'fJ:


non pas à Dieu car tout ; est possible ^; %^
à Dieu ».
28 Récompense assurée aux Apôtres. Com-
Alors Pierre se mit à lui dire i>i»ci P uio- :
28-31.
parer avec Matthieu, xix. 27-30; Luc, xvm, 28-30.
« Voici que nous avons, nous, tout i«"«»• 28. Nom» avons... tout quitté. Voir ia note sur
Matthieu, xix. 27.
quitte pour vous suivre » Zi Jésus Mat. »». *"• .

- * j•* ? t T.- • Ap 1S 4 •

répondant, dit « En vente, je vous i*• 33,1s.


:
. Eccli. 33 3S.
le dis. nul n'aura quitté maison, ou Luc ",'».' •

Mat. 19 ***

frères, ou sœurs, ou père, ou mère, Kom 10 »; '

ni
r , 16, 13. .
.'
-

ou lus, ou terres a cause de moi et a j«•. is, : ;

30
cause de l'Evangile, qui
*
ne re- mm. ", 36.
Deut. 33,

di
. 7.

çoive maintenant, en ce temps


• ..
1
même. Deut.
Ps **> »•
13, 6.
, ,
cent fois autant de maisons, de *•* «. 34-30.
frères, de sœurs, de mères, de fils et *.!%«*
Lac. 6. 36 .

«. »
. ;

e terres, avec des persécutions, et,


dans le siècle à venir, la vie éternelle. Joa/ii, 19.
31
Mais beaucoup de premiers seront i&tW», 31. Beaucoup de premiers seront les dernier».
~ Nihil sic excitât tardiores ut .iinulatio. propter-
les derniers, et beaucoup de der- Lac. 13, 30.
Bom. 11, Z5. ea sa^pius inculcat Duminus : Erunt novissimi
niers, les premiers ». primi •. Saint Jean Chrysostome.
32
Or ils étaient en chemin pour Messiue
mon 32-3». Jésus annonce sa Passion. Comparer avec
monter à Jérusalem; Jésus marchait imminen*. Matthieu. \\. 17-1!» Luc. xvni. 31-34.
:

Mat. ÎO, 17: 32. Prenant... part les douze. Voir la note sur
devant eux. et ils en étaient tout Matthieu, xx, 17.
. Marcus, X, 33-46.
JM',

I. 1 ila pi.l.lir» <I-X>. — 4 Mi. .in in /Vr«*>« et Jrru.ul. „> (X).

ai suiiifiis 1 1• -in m duodfcim, ca i


pi( illis <h-

, ai J.'iX I U rjua• fsscnl ci eventura. :i:i


< Hii.i

lai :
'

mm; EMOéndiomi Jeratôlymam. et Kilius lm-


'hgoaô'/.itiu, minis tradétur princfpibnfl lacerdotonif
taoa tu "L'/.>
et scribis et senioribu^. et damnâbunt
'./.lll '•uni morte] 't tradent eum géntiboi :

/ai IfttQCtOUÏOOVOtP ai m TOÏC ËvPOOl,


11
et illiul.nl <• •t ci)tis[uu'iit mm, lit lla-

uiatini <wr mit' ^•('ll.ibunt eum interficient euin

.
/.ai .'
/ai l/UÊOTtyUtOW" : et tér-
• ai TOP /ai ; 1 1 1 ran un WOVtti /ai a 10- lia die resur^
ai in, /ai unir t'm'iia aya-

,', . & '«*


EtK TTOOÇTiOOSVOPTOU ain<
M iioi '/.î hiuam\
'
/.m X(d
-/<- Jo;'mn<s
l.t

filii
.Kctduiit
/clifilai, dicénti's

qQodcumqM
ad eum Jacobus
: Magie•
et

^ ira aitr't a<»utv, ter, volumus, ut petiériflHi•,

Tioirjoïjç
3< rft *?nti•
facias n«»bis. :: ''
At ill•• di\it cis : «hiid

'
dtXëWë
.</ ,/'/,
iuti;

&•
j-î." «*'
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() iS't-

0
INIfu

M&|
*'<'
vultis ut fàciam vobis?
Dt
alius
Dobif, ut iimis ad déxtertm tuaiu. .•1
ad sinistram tuarn sedcàmus in glu-

Et dixérvut :

.
*/ç *|

' -
èp ri
na tua.

&' J.'sus aatem


18
rfî shnv Oix <u- ait :ti^ qoid
ôvvuo&b rutïv pel&tia : potéstis bibere calicin. qaem
(MOV . /, «< ») n tyn* ego bibo : aut baptismo, quo ego l»a|»-

/^rat ;
,9
/ <Jt u:im tizor. bapti/ari f
'''
At illi dixt-niut M :

at'ifi- /rraia >'ta. '()


Ai UV- l'ôssumus. autem ait ris Célicena .Irsiix :

-
.

,' ;&,
: quidem, quem ego bibo. bibétîs: et bap-
/at

]3'
' ^.
/|
&
/'rfY

'-'-
-
inii/nny
;'yu)
.•';</

!.
.i/iru

tismo, quo ego baptixor, baptixabimini


i0
sedére autem ad déxteram iurain \>•\ ,ul
sinistram, non estmeum dare vobil
:

(' .
/ .'--
^ •'
«<
fini ni/, totiy A<n ..

«;•«-
quibus paràtum est.
' Et audii-ntes decem. rirpérunt indigo

oaii de Jacobo etJoénne. '-'Jésus autem

, ,
* a<

' /.
y.ai

0§ ai' ktytt
vocans eos, ait illis : S< itis quia hi, qui
vidéntur j»rinrip;iri gëntibus, dominàntur
ris rt principes ci'irum potesUilem ha-
.'
frPOtP un nvuiy /.ai M ir.-a.-
:

/
,, Non
;;
ijtsiiruni. ita est autem in
aiii'ir /ai zovniaioiniy ai toi y.
' 01 /
''

'
.•

l'îlot total /y l'uïv "\ / 1

,'; vobis, sed quiiiinique voldeiit


jor, erit vester minister
; ;
et ijuioumqu•
fieri ma-
1
>
S ai fttyaç tv VUÎV, mai l'uiùy
:

**xai OC ;'ày il•:).) l' m \P ;


.'
>
voliierit in vobis primus etMt om-
• a: w. y iïm XoÇ. yau ù
nium servus. ' '

Nain et Filius bominis


: tt)P ' '

V90Ç
ai!) uni , non veiiit ut ininistr.u-.'tur ei. sed ut mi-
;iin y. i/.it : oiaxoir !h yai t
. a /./.a.
ôuatopyctu /ai âovvtu y M ' m oietrnret : el daret ànimam su, un rodeep-
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1 a.

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le If
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Marc, 33-46. , 20S
I. Vie publique l-\ . — 4" Mtnimtère en Përée et à Jérnaatem (X).
Mich. î, 1J.
étonnés, et ils le suivaient pleins de 11. 45, I.
Hebr. U, l-Î.
i-rainte. Et prenant encore à part les Marc. 8, 31 ;

douze, il commença à leur dire ce Luc. 1\31


9. 31.
-33.
33 «
qui devait lui arriver Voilà que : Mut. ÎO, IS : "smonlonsù Jérusalem. Voir la note sur
16, 11 : 13, 37. Matthieu, xx, 18.
nous montons à Jérusalem, et le Fils le. 1. 11.

de l'homme sera livré aux princes Mat. 16,


Is. 1, !J.
13.

des prêtres, aux scribes et aux an- Je». 11.47-48.


Mat. 16, 39.
ciens; ils le condamneront à mort, O». 13, 14.
Joa. 1$, 33.
3i
et le livreront aux gentils; et ils Lam.
Job, 30. 1«.
3, 14.

l'insulteront, cracheront sur lui. le Is. 53, 5.


Dan. 9, 16.
flagelleront, et le tueront; et le troi- Mat. ÎO, 19.
Os. 6. 3.
sième jour il ressuscitera ». Joa. 10. 17-1S.

33 Alors s'approchèrent de lui Jac- Pelilio 35-45. Demande des Ois de Zébédée. Comparer
/.II. avec Matthieu, xx, 30-28. -.I.I-II-

ques et Jean, tils de Zébédée, disant Mat. îu, ÎO-ÎS. 35. Zébédée. Voir la note sur iv, 21. D'après saint
:
Matthieu, c'est leur mèreSalomé qui vient adresser
u Maître, nous voudrions que tout ce Marc. 6, Ï5. au Sauveur cette demande.
que nous vous demanderons, vous
Je fissiez pour nous ». 36 Mais il leur
répondit « Que voulez-vous que je Luc. U'. 23.
:

fasse pour vous ? » 37 Et ils dirent :

« Accordez-nous que nous soyons Joa. 11, 37 ;

8, 00.

assis l'un à votre droite et l'autre à


votre gauche, dans votre gloire ».
38
Mais Jésus leur dit « Vous ne mil. :
u. in-
calix.
savez ce que vous demandez pou- Marc 14, 36. :
Mat. 16, 39.
vez-vous boire le calice que je bois, Luc. lî. .îu.

I». 14, 13.

ou être baptisés du baptême dont je Eccli. 7, 4.


Rom. 17. S,

suis baptisé? » 39 Ils lui répondi- Philip.3.10-11.


Luc. 11, M.
rent « Nous le pouvons ». Mais Jésus Mat. 16, 17.
:
Luc. 11. 17.
leur dit « A la vérité, le calice que 1 Cor. 10, 1.
:

je bois, vous le boirez, et vous serez


baptisés du baptême dont je suis
baptisé; *° mais d'être assis à ma M). A ceux à qui il a été préparé par son l'ère.
Voir la note sur Matthieu, xx, 2t.
droite ou à ma gauche, il ne m'ap- Col. 3, 1-1.
Ptot. 3, 16.
partient pas de vous l'accorder à Mat. 10, 13.
Ap. 14, 13.
vous, mais à ceux à qui il a été pré- Jac. 4, 3.
paré ».
Or, entendant cela, les dix s'in- Ministre!
* (

major. 41. Les dix, c'est-à-dire les dix autres Apôtres.


dignèrent contre Jacques et Jean. Job, Zach. 4, 7.
10, 11-13.

Mais Jésus les appelant, dit : « Vous Luc. 9.-;.46


'•-'

:•.•.
:

savez que ceux qui passent pour ré- Mat. IS, 1.

gner sur les nations, les dominent, et Luc. 11, 15-17.


Mat. 10, 15.
que leurs princes ont puissance sur la. 19, 4.
elles. iZ II n'en est pas ainsi parmi Luc.
ii, 16.
Mat. S, 4 ;

13, 11.
vous; mais quiconque voudra de- Marc. 9, 35.

venir le plus grand, sera votre ser- Luc. 9, 4S


;

viteur; Ai et 18,14. Et quiconque


44. Le Seigneur, par ces paro
quiconque voudra être Pror. 15, 33. les,ne condamne pas la prééminence d'autorité;
Eccli. 11,
le premier parmi vous, sera le ser- 1 Pet. >,
1.
3.
ilblâme seulement le sentiment qui nous fait
ambitionner la supériorité et la domination sur
viteur de tous. 45 Car le Fils de les autres.
Mat D'un grand nombre. Voir pour le vrai sens
l'homme même n'est pas venu pour Is.
10, IS.
51, 13.
45.
de cette expression, la note de Matthieu, xx. 2».
Ps. 119.7.
être servi, mais pour servir, et Jer. 11, 7.
lit•. !. -J'
donner sa vie pour la rédemption 1

46-53. Aveugles de Jéricho. Comparer avec Mat


d'un grand nombre ». thieu, xx, 29-34; Luc, xvm. 35-'»3.
46 ( ,• u» ad KL Us vinrent ensuite à Jéricho. Voir la note
Ils vinrent ensuite à Jéricho; et 1. »11111 sur Matthieu, xx. 2i».
.

lxm; Marcus, X, 47 XI, 10. —

& . <,/,
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I. I « î m.•

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<\l-\\ I). — 1° fa). In JmrummUm ormmm

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nailtiludiiie.
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discipulii ejue,
filins Timœi, i5;irti-
juvta viam .•-
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et
2 * castéllum. quod («uitra vos
aitillis: Ite in
xai est, etstatim introenntaa illoe, inroniétie

, .
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3' ai{ wSrfotftê pullum Ugatam, super praeaa aaaaa ad-


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f.-M-ilis ? dicite, quia domino nccrssarius

ytjn'av /. /, 1 /.ai est et continue illum dinutti-t lui.


:

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xai alifiintes inviiifiunt pulluin li^atum ant••
jànuam f<»ris in bivio et solvunt
quidam d•' îllic stantiluis di<éhaiit illi»:
Kt : •.

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Quid fâcitis solvéntes pullumy Qoi di-
\• runteis sicut praecéprratillis h •-

dimisérunt cis.

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impônunt illi reatiménta sua. et

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débant de arltiiriliuv. >i ttemébtimi in via.
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Et qoi pra-ibant. et qui v, ,| U b.mtur.
clamâbant. dieénta•

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f«T#. 3. NABCDT: ànooiOia (


I
iV> 6. • n plus : • au «lu BtltfnraBf •.
Marc, , 47— XI, 10. 207
II. Dernière jour»• (XI-.W1). — 1" (a). Entrée de Jê»uu à Jéru»aletm (XI, 1-iiJ.

un. H.
comme il partait de Jéricho avec ses . I.

Mat. 20, 29.


Lac. 18, 35.
disciples et avec une grande multi- B«br! If, 2.
tude, le fils de Timée, Bartimée l'aveu- Mat,
le. 2, 3.
30, 30.
I.am.
gle, qui était assis sur le bord du I-.
3,
59,
2.
'.<.

chemin, demandant l'aumône, ayant Marc. H, 67; i7


1,1 U. : IL'.

entendu que c'était Jésus de Nazareth, Lu.•. 1\ 36-37.


se mit à crier, disant « Jésus, fils de :

David, ayez pitié de moi! » l8 Nom- Prov. 27. 3,

bre de personnes le menaçaient pour Cl.


Lh M, .
4. 2.
Mat. 15, 22.
le faire taire mais lui criait beaucoup Hab.
; 1, 2.
Lani. 2, 1S.
plus encore « Fils de David, ayez
:

pitié de moi! »
Alors Jésus, s'arrêtant, ordonna
•'•'
.-
o.llllll m .

qu'on Tappelàt. On appela donc l'a- I». 30, S.


Cor.
veugle en lui disant « Aie confiance, 2Tob. 8.
:
13.
*,
S,
50 Bar. 5-4.
lève-toi, ilCelui-ci, Rom. 4,4, 17.
t'appelle ».

jetant son manteau, s'élança et vint 1 U 35, 6.


lteg. 25, S.
3I Tob. 5, 12.
à Jésus. Et Jésus lui demanda :
Joa. 8, 12;
Que veux-tu que je te fasse? a L'a-
9, 39 ; 20, 16.
Marc. 5, 34.
Sap. 7, 26.
veugle lui répondit « Maître, que je :
Ps. 88, 16-17.
z-2. Il le suivait dans le chemin. Voir la note sur
voie ». 2 Va. lui dit Jésus, ta foi t'a
:' Bar.
Luc. 7, 50.
3, 14.
Matthieu, xx, 3t•.

Mich. 7, 8.
guéri ». Et aussitôt il vit, et il le sui- Joa. 12, 36.
vait dans le chemin. Eph. 5, S.

XI. Comme ils approchaient de


'
II. —
«• a)
II
e
Partie. — Derniers jours île
\d.liii lin •It-HUS. XI-XVI.
Jérusalem et de Béthanie, près du pulli.

mont des Oliviers, il envoya deux de 1° Premiers jours de la Semaine Sainte, XI


XIV, 11.
ses disciples, - et il leur dit : « Allez 2° La Cène, XIV. 1-2-46.
Luc. 19,29-31.
à ce village qui est devant vous et Mat. Il, 1-3
3° La Passion, XV.
La Résurrection.
:
;
10, 16.
4" XVI.
dès que vous y serez entrés, vous le. 1, 21.
Lam. 3, 7. 1° Premiers jours de la Semaine Sainte,
trouverez un ànon lié, sur lequel au- r?. :.4, n-it.
Luc.
Xl-XIV, 11.
cun homme ne s'est encore assis; 19, 30.

a) Entrée de Jésus à Jérusalem, XI, 1-11.


déliez-le, et me l'amenez. 3 Et si quel- Lue. 19, 31.
h. 5>, -j. XI. I- 11. Comparer avec.Matthieu, xxi, 1-1 1; Luc,
qu'un vous demande: Que faites-vous? 1 PeL 3, 13. \i\. -*>-44; Jean, xn. 12-19.
dites que le Seigneur en a besoin, et
I-. »4, ». 1. Béthanie. Voir la note sur Matthieu, xxi, 17.
— Mont des Oliviers. Voir la note sur Matthieu,
aussitôt il le laissera amener ici ». xxi, 1.

1
S'en étant donc allés, ils trouvèrent Luc. 19, 32.
Mat. 21, 6.
l'ànon lié dehors, devant la porte en-
tre deux chemins, et ils le délièrent.
' Et quelques-uns de ceux qui étaient Luc. 19, 33.
Joa. 9, 18-29.
là leur disaient : « Que faites-vous,
déliant cet ânon? 6
» Ils leur répon- Ps. 14, 4.

dirent comme Jésus le leur avait com-


mandé, et on le leur laissa.
7
Et ils amenèrent l'ànon à Jésus, Ovaan
iii;i'i>osu>.
et couvrirent de leurs vêtements,
ils le Joa. 12, 14.
Luc. 19, 35.
et il monta dessus. 8 Beaucoup de -M.il. 21. 7.
Ps. 35, 7-8.
personnes aussi étendirent leurs vê- Zach. 9, 9.
Jini. 12, 13.
tements le long de la route d'autres : le. 40, 3.
Mat.
21, S.
coupaient des branches d'arbres, et Lev. 23, 40-41.

en jonchaient le chemin. 9 Et ceux Dan.


le. 6, 4.
3, 41.
9. Hosanna. Voir la note sur Matthiei> f xxi, 9.
qui marchaient devant, et ceux qui Mat. 21, 9.
Luc. 19, 3S.
suivaient criaient, disant « Hosanna : !
Pe. 118, 26.
10
Béni celui qui vient au nom du Sei-
Eccli. 39.
/ -

208 Marcus, XI, 11-24.


II. I Itima ilN (\I-\VI). — I* (h). Jr.u. *«,(„ aryull ( Xi. Cf- 1///.

V
'•
irliiiu li'. h
xtoior, ioi
I

/.
"'- ' V ' '///toi
..
'
iK'ilietuill

Doelri
inti-oivit
l>a<
.!
>|

Hosanna
o'Iviiiaiu
venit

in
nunuii)
in excélsis.
ti-iiiplmii
patna
M Va
: et

iy<îrç

/<n«
.,
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xui
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*


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|mim Mitl liura, .\iit in H'-tliànium
duodecîn .
cum

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(
/ ,
.'
h'n-ritii ttvtwi '-'
Et .'ilia die «uni exirenl a Bethénia,
((>" '"
esûriit. " Conurae fidisset a loDffe ficum
x/~r nuxonthi «,
7
-7 /./.«, /.7.•> liabénl• m lnlia, viint ai qoid forte inv•-
«*« /,. mri / ., !l
- inirt in ea : et ciiui \ en nihil
/;. oudiV .' .' : / < / invenit prffiter folia non cniin: »-rat trni-
i;

( '//y- |)iis ticui'uin. Et responden• «lixit •*


1
(înir/.nilt

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.•/,•

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' :

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:/. uni ( Jain non amjilius in »• te fruc-
(tti'ivu (hi^ y.io i.-foV /. Kui r^ovov tum (juisijuain rnandi'n *t . E! audit

ni « .
discipuli «"jus.

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Kai /oviut Kai 1
" véniunt Jerosolymam. Et
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tu .', «/
ir roi'.; 7
reç rp«7rfcÇ«ç

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nuinnmlari» »rum.
tcmplum. cœptt •]•.••
eméntea in templo «-t nu
lndras vt-niléntium et Ce t
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xut xufrtaoac ttuXovvtW .- columbas evértit w et aon sinûl>at ut :

artpaç x«rtarofi//i,

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quisquani transférret vas per templum
,T et docébat, dicens <i^
NoiUM >« rip-
tum est quia l)oinu< dm•, domai:

tii>nis Tooàbitnr ômniboa ^èntiboi

autem
,8
Quo
feci.stis

scriba» (juaTi-bant quomodo


audito
principea aaoerdotain e(
péfdo
eam apelùBoan
:

m
latrunim..
:

;
rent tinit-bant mim:cuni. quoniam
;« «'-

. . '
:•\ /
univérsa turba admirab.Uur mpet doo-
', .
:
6'rt 7i«ç />
trina ejus.
i9

, Kui
(Stùuyrj

& ; ^ ,.
-° Kui
Piwayr iC^jcctft/iePip^

,
',
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ftÇtnp,
nitto'
2t
Kuiuvu-
19

diebâtur
Et eum véspera
de
transirent, sidérant ficam aridaai factam
a radicibus. 2t Et recorda lu> l'.t ru-,
eivitat••.
faeta esset. e

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h ni dixit • : Uabln. 0008 ti< us. cui maie-

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Marc, XI, 11-24. 209


II. Dernier* jour» (XI-.YVI). — (h). Jému* confond
/ me» ennemi» (Xi, 19-XiIJ.
Gen. lï, 3.
^neur; béni le règne qui arrive de Ps. 144, 13.
Aet. 13. 11.
notre père David; hosanna au plus Joa. 11, 13.

haut des cieux! » H Et il entra à Jé- Mal. 3, I.


fl. Retour à Béthanie. Comparer a\ec Matthieu,
I». ï. 3.
rusalem, dans le temple, et après avoir Mat. 11, lï.
xxi, 17. —Ilentra Jérusalem probablement par
Joa. 3. 15-16. la porte Dorée, à l'est.
regardé toutes choses, comme l'heure Luc. 19, 45.
Mat. S, W.
était déjà fort avancée, il se retira à
Béthanie avec les douze.
12
Le lendemain, comme ils sor- b) Impre- 6) Jésus confond ses ennemis, XI. 12-XII.
i-.i ci.i tn-ii».
13
taient de Béthanie, il eut faim. Or, Mat. 11, 18. 1-2 1 ». Jésus rentre à Jérusalem. Figuier maudit.
Mich. 7, Comparer avec Matthieu, xxi, 18-19. 1.
voyant de loin un figuier qui avait des Mat. il. 19. 15-18. Jésus chasse les vendeurs du temple.

feuilles, il vint pour voir s'il y trou- Jer. 17,


Is. 5, Comparer avec Matthieu, \xi, 12-10 Luc, xix, 45-
ï. ;
6.
48.
Luc. 13, 7.
verait quelque fruit. Mais, lorsqu'il ProT. 14, 13.
Luc. 19, 44.
s'en fut approché, il n'y trouva que Som.l 1,15-16.

des feuilles, car ce n'était pas le temps Jer. ïl, 3.


des figues. <4 Alors prenant la parole, Rom. 10, 17.
il lui dit « Que jamais personne ne
:

mange plus de fruit de toi » Et ses !

disciples l'entendaient.
15
Ils vinrent ensuite à Jérusalem. Ejecti
vendentes.
Or étant entré dans le temple, il com-
Joa. S, 14.
mença à chasser ceux qui vendaient Mat. il, 11.
Luc 19, 45.
et achetaient dans
temple; il ren-
le Ps. 67, 6 :
70, 13. Changeur romain (f . 15). (Bas-relief du Vatican).
versa même les tables des changeurs Joa. î, 15.
Act. S, 10.
et les sièges de ceux qui vendaient
16. Il ne souffrait pas que personne transpor-
des colombes. 46 Et il ne souffrait pas Pa. 6S, 10 ;
tât d'objet par le temple. « L'enceinte du temple
91,3.
que personne transportât d'objet par était traversée par les piétons qui voulaient des-
cendre dans la vallée de Josaphat. lien est encore
le temple. n II enseignait aussi, leur Lac
Mat. 11, 13.
19, 46.
de même aujourd'hui mais, au lieu de sortir par
;

la porte Dorée qui est toujours fermée, on sort


disant « N'est-il pas écrit Ma mai- Jer.
:
Is. 56, 7.
:
7, 11. par une porte latérale auprès de la grande pis-
son sera appelée maison de prière Pi. 137, S. cine. [Jésus-Christ regarde] comme un manque-
Is. 1, 13.
ment de respect, non seulement de vendre les
pour toutes les nations ? Et vous vous Os. 6, 9. . colombes des sacrifices, mais d'y tenir de petits
comptoirs de change de monnaie, et de porter
en avez fait une caverne de voleurs » des paquets à travers le parvis extérieur ». (J.-H.
18
Ce qu'ayant entendu, les princes Luc. 19, 47. Michon).
Dan. 13, 5. 1". Ma maison. Voir les notes sur Matthieu, v, 19
des prêtres et les scribes cherchaient Mat.
Eccle. IS. 1,
et xxi, 12.
16, 3-4.
comment ils le perdraient; car ils Sap. 17, 10.
Mat. 7,19.
le craignaient, parce que tout le peu-
ple était dans l'admiration de sa doc-
trine.
19 uii.i lli.
19. Retour à Béthanie. Trait propre à saint Marc.
Lorsque le soir était venu, il sor- ti.l.i.
I

20«.. Figuierdesséché. Comparer avec Matthieu,


de la ville. 20 Et comme le lende-
Mat. 11, 17 ;
tait 15, 43.
XXI, 30-25.
Jud. 19, 18.
main matin ils passaient, ils virent le Mat. II, 18-10.
Jer. 13, 15.
figuier desséché jusqu'à la racine. Judse, 11.
21
Alors Pierre se ressouvenant, lui Hebr. 6, S.
21. Le figuier a séché. Voir la note sur Mat•
thieu, xxi, 19.
dit « Maître, voilà que le figuier que
:
Joa. 3,1.
J-r. 17, ô.

vous avez maudit a séché ». 22 Et Jé- Sap. 4, 3.


sus répondant, leur dit « Ayez foi Joa. 14, 1.
:
Marc. 9. 13.
23
en Dieu. En vérité, je vous dis que Cor. 14, 1. 1

Mat. 17, M.
quiconque dira à cette montagne La.•. 17,
:
6.
Cor. 13, 1.
Lève-toi, et jette-toi dans la mer, et Jac 6-7.
1
1,
Cor. 14, 11.
n'hésitera point dans son cœur, mais Marc 5, 3S. 1

croira que tout ce qu'il aura dit se Kom. S, 16.


Mat 11, 11
doit faire, il lui sera réellement fait. 18, 19 7, 7. ;
;

2; Jo . 14, 13
C'est pourquoi je vous le dis Tout 16,13.:
;

Jac 4, 3.
ce que vous demanderez dans la prière. Lue. H, 13.
BIBLB POLYGLOTTE. — T. TH. 14
",
q

210 Marcus, XI, 25 — XII, 5.


II. I II in. m «•«— « ( \l-\* I». / (h,. J,.„. hu.tr. nrguit (Xi, tt-XËIJ.

xai i'uî>. dite (|uia aoeipiétie, et evénient vobia.


25

/ <> orfçavtiî-
,' "/ g
:

xai
«
y/nu » «ot, ««//m.•

/ tite si

et
Il < uni stâbitis ad
quid habétis advérsu^ ..liquein ut
Pater vester qui in cudis est, .limiltat
oràndum, dimit-
:

l'uiùy.
'-''
1. 1
',".'/\- m' './/./ vobis peceâta vestra. îe Quod si vos non
dimiséritis : nec Pater vester. qui in
'. cœlis est, dimittet vobis peceâta

, ,&,-
v.
•"' "<'. 27 Et ventant ruisus Jeroeolymein. Et
cum ambulâret in templo. accédant ad
mm oJ -tç xai ' eum summi s. et Bcribœ,

' xut '


iÇovoiq uni .
2
*xui
xai
niores
hœc
:
28
et dicunt ei
facis? et quis dédit
: In
til.i
qua potefltàie
liane p..u-s-

n'iia

&.
,& .
notrjç;
''
xai
29

, < >-
-
xai
30
' .
t.itnii

respondens,
ut ieta

ego unum verbum. et respondéte mthi


et dicam vobis in qua potest;ite bec
faciam. 30 Baptismus Joânnis, de ... 1«.
fâcias?
ait illis :
'"

Interro^àbu \
utern

&;
'
,
; '-
, '' ' '
,
. ' 3|
Kai ikoyi
erat, an ex hominibus? Respondéte mthi.
31
At illi eoi^itâbant secuin die ni-•- Si
dix.rimus, De cœlo. dicet : Quart
:

.&
'' &- noncredidistisei? 32
Si dix.riinus. l'.xlm-

, &
;;<>/»•

33

/,
'
32

.
minibus, timémus pôpulum ..mn.-s .nim
habébant Joànnem quia v.r.• prophète
esset. 3:i Et respondéntes dicunt
mus. Et respondens Jésus, ait illis
:

'. Kai
,
Neque ego dico vobis in qua poU
haïe fâciam.

\ "&,
&
,.,
. 11.

, , xai
-
xai
XII. Etcœpit illis inparàbolis loqui:
'

Vineam pastinâvit homo. et circnimleilit


sepem. et fodit lacum. et adilicàvit tur-

, eam
/.ai xai rim. et locâvit agrioelie, et j>.

.
&
xai

.' -
~
proféetus est.
témpore servum,
2

de fructu vinea?. 3 Qui apprehénsuni eum


cecidérunt, et dimisérunt vaiuum.
Fit misit ad agruc!
ut ab agricolii

.
I
!l

xai *
iterum misit ad illus ;iliuni s.rvuni

'
. ,
, , 5
'- xai

xui
«'
-
illum in càpit•• vulneravérunt. et COOta-
méliis iilTec.iunt.
misit. etilhnnocetdérunt
quosdam cœdéntes,
"

âlios vero
Et
:
iur>uin
et phuMélkM
..liuni

. *
T<ûi <rc.-(iriû». Il: n>' ••
;

êdeovew •«'••
KBD / ..

26. (ACDEKXt). 29 EUyoret:i f.) '>. -


imtif-al. *

BCT* »>».
et *«>.
., ,' II II -
29. .lu. KABCDLT6 I I

f (a. ',.). 31. LTî ôitloy. {* Sr). KSI.T*» |*


Il Ole. tOjêi :. ><,.;). ):
ï* a'7tOH f i9t\(. —
I: xc-i/ù.
,^. 33. [L*]
Ml. i. Ii tU ! bleuirent à la t •
t |.|>•
Ni;. I. Nltl 'J. Kft I
iloni ( le blessèrcnl
?> a la lri<
Marc, XI, 25 — XII, 5. 21i
II. Derniers jours (Yl-.YYI), — / (bj. Jé*u» confond *e* ennemi* fJT/, /'-'- //y.

croyez que vous l'obtiendrez, et il vous


arrivera.
Et quand vous serez pour prier, |.l I . III.

pardonnez, si vous avez quelque chose .In,.,..,-,,


duni.
contre quelqu'un, afin que votre Père, Mat. 6, M;
qui est dans les cieux, vous pardonne Tini. i, 8. 1
.'.. l'3.

aussi vos péchés. 26 Car si vous ne Mat.Luc. 11, 4.


i, 23-24.

pardonnez point vous-mêmes, votre Eccli. IL 3.


l'ère qui est dans les cieux ne vous Lac. 37-3S. 6,
Mat. 16,32-33.
pardonnera point non plus vos pé-
chés ».
-''
Ils vinrent de nouveau à Jérusa- l'ode
27-33. Par quelle autorité ? Comparer avec Mat-
haptioimi-
lem ; et comme il se promenait dans •loanni*.
Mat. 21,23-27.
thieu, xxi, 23-27.
27. Dans te temple; c'est-à-dire dans le parvis
le temple, les princes des prêtres, les Lue. 20, 1--. du temple. Voir la note sur Jean, x, 23.
la. 29, 13.

scribes et les anciens s'approchèrent 1 Tim. 3, 13.


de lui, 28 et lui dirent « Par quelle Joa. ï, 1S
: :

10, 36, 33, 10.


autorité faites-vous ces choses, et qui le. 61, 1.
vous a donné ce pouvoir de les faire ? »
-''
Jésus, répondant, leur dit : « Je Luc. 19, 22.
vous ferai, moi aussi, une demande;
. Job, 35, 3
»6, 5.

répondez-moi, et je vous dirai par 9,3.

30
quelle autorité je fais ces choses. Le Joa. 31-32. 3,

baptême de Jean était-il du ciel ou des


hommes? Répondez-moi ». 3I Mais Pe. 35,11.ô ;
54,
eux pensaient en eux-mêmes, disant Joa. 33. : 1,

« Si nous répondons Du ciel, il dira


: :

Pourquoi donc n'y avez-vous pas cru ?


32
Si nous répondons Des hommes, : 28, 13. le.
Joa. 21. 1,
nous avons à craindre le peuple » car Mat. 11, 13; ;

14,5.
tous croyaient que Jean était vraiment Lnc. 76. 1,

prophète. 33 Répondant donc, ils di- Mat. 21, 27.


Lnc. 2(J, S.
rent à Jésus « Nous ne savons ». Et 3 Keg. 22, 22.
:
Reg. 18, I 1 7.
répliquant. Jésus leur dit « Ni moi Marc 23.
: 3,
Mat. 12, 2$.
non plus, je ne vous dis par quelle Luc 11, 20.
autorité je fais ces choses ».

XII. Et il commença à leur par-


'
"milui •« XII. 1-12. Lee fermiers de la vigne. Comparer
occi"»!* avec Matthieu, xxi. 33-46; Luc, \\. •>-[>>.
ler en paraboles « Un homme planta
: 1. Un pressoir. Voir la note et la figure de Ju-
Lnc 10, 3, 19. ges, m, 11.
une vigne; il l'entoura d'une haie, Mat. 21, 33.
U.b, 1.
creusa un pressoir, y bâtit une tour, Pe. 79, 9.
Jer. 1, 11 ;

il la loua ensuite à des vignerons, et 14,8.

partit pour un voyage. Or, en la Mich. 2 6, 4.


Ptot. 31, 31.
saison, il envoya aux vignerons un

serviteur pour recevoir d'eux du fruit


de la vigne. 3 Mais s'étant saisis de Ps. 105, 16.
lia,!; 49,4.
lui. ils le déchirèrent de coups, et le PrOT.24,30-31.
renvoyèrent les mains vides. Il leur Mat. 21, 36. ''

Luc. 20, 11.


envoya de nouveau un autre serviteur, Àct. 52. 7,
3 Keg. 12, 16.
et blessèrent à la tète, et l'acca-
ils le la. S, 6.
Ps. 13.
S. Us
6i>,
blèrent d'outrages. II en envoya
:i déchirèrent. Voir la note sur Matthieu.
Lnc. 20, 12. xxi, 35.
encore un autre, et ils le tuèrent; en- Jer. 7, 15.
Hebr. 1 1, 37.
suite plusieurs autres, dont ils déchi- Mat. 23, 37.

rèrent les uns de coups et tuèrent les


autres.
1

212 Marcus, XII, 6-19.


<\l-\l I). — r (*). Jrmum .,

. .
II. I

.,)
xui ai
Iti ma
tva viov

'
.1.•-..

* ta /,
.
c
Adhuc orgo unum
:.um
muni, diccns (^uia reverebuiitar ftlium
: .
.

t t
arguil (XI, i'J-MIj.

II il m
liabens filiuni
misit ad i'OS (»

-
1
>rt :

yiKnjyitl ilnov
- iik'umi. : Colonj raten dixérnnt

.
I ïvot ai <> I

^
;
tarir 6 y.'/.iutninti,;, dêVXS, fnvicem lie est heree venite : I :

: mus BUB
. ai'rûr, xui taiui : et nostra erit heréditas.

^,
,
8 xui apprehcud- intai mu, occidéfimt : et
eztn vinnim.

,,&&
ejecéront

.
w
77 Quid ergo
fteiet il. .minus vu

$ ','
Aoxiiiuauv
itrat xui

'; 40

Ai&ov or
xui niet.
aliis.
40
perdet coli'.m.s et dahit viu.ain
«;t

Ncc scripturam liane légiste


Làpidem quem reprobav. innt .i-dilicàn-
tes, hic factus est in caput âagvlî
44
a
:

:
:

,
;
4
'
«« Domino factum
in ôculis nosti
est istud, et tsl iuirâbile

&'
xui ituifiuorf

42 - Va qoœrébant enm tenére

.,
Kai xui /70- [

et tiinu. :

,
runt turbam cognovérunt enim quûniam :

tu'iùr &. ad eos parabolam liane dixerit. EU relfcto


eo abiérunt.

, '& /»« eum quosdam ex pha-


43 43
Kui Et mittunt ad

' . xui

-
ri>;> is.

verbo. Qui veniéntes dicunt ei M


4i
et herodianis. ut eum caperent in
:

'
5 scimus qtii.i v.rax es, et non curas

'&
ter,

& &,
& '
xui quemquam nec enim vides in Etoiem :

"
, ;' ; , ;- Kuiouoi
hi>minuin. sedin vi'ritât»• vi;trn Deido
licet dari tribiituui Cœeari, an non dàbi-
musi" Qui sciens versutiam ilir.rum. ait

.,
'

45 illis Quid me tentâtis ? allërte mihi


:

'.
((;& ' ' Kui
77
46
denârium ut videam. 4,; At illi attulérunt
ei. Et ait illis Cujus est imà^o ne
inscriptio? Dicunt ei Cséearit. M •-
:

,'
xui spondens autem Jésus dixit illis Réddite :

Kuuo. 47
Kui et qu»

^', -,
igitur qua> surit Cœeari ri :

Kuio^oç Kui- sunt Dei, Deo. Et mirabautur sup. ;

)-
xui vTéoi• &<~>. Kui
!< mur ' .
** - 48 Et venérunt ad eum sadducai. qui
, dicunt resurrectii.ntin non B8M et in-

, ^
:

49
xui terrogabant eum. dicéntes :
4
• Mâgieter,

]^
cujus frat-
'/ &/]«,
y.ui 1 /.m. 10]
xui yvPUÛta
Moyses nobis
iih.rtuus fuerit, et dimiserit u\.»r«'m. et
filios non
scripsit

reliquerit. eociptat frati-r ejue


: ut si

(' it]r -iruîxu xui uxorem ipsius. et retuecitet s.uien fratri

. nH[Lj* Sr et
(.
*o\. : "En f. tl X tr vior
I.T:

§| Smifufrv et (18)
rém* kBCT•
: i.-n?e«r<*>••
(eec.) . 19- KBC1

..
dy.• ",. nHCT: rreoç
tUar. 8• NBCT: AV. l.irt. '.•. kAHCIH ,Tfc t , Eslit ptrinit <ir /xiyer /«• tri
9• HT* ovr. 11. D* rtaçd *vç. iy. '•••
, i/rrxmt-notu ) • e»l-il perniia d<

NliCDT»: (I. ol A) Kai. CDLf (i. ncr <• . n«n v


le donneront-aoo• nu ne
14
lUon) tint Sr fj/ulr. 16- [L]* (ait.) ol A I I
le il•• i* |>a» .' »

Grec littéralement • leur


$lnav. 17. LT: 7. tin. Td ' -rJJ. : . . crleic
.. / . :
£

Marc, XII, 6-19. 213


II. Derniers jour*• ( VI- \\ 1). — I (b). Jé»u* confond *en ennemi* (XI, 13 -MI ).
Filin
6
» Enfin, ayant un fils unique qui nccidui
"J.

lui était très cher, il le leur envoya le *§!£;&


dernier, disant : Ils respecteront mon^' ','^': 1

7
fils. Mais les vignerons se dirent l'un jBf'Wft
à l'autre : Celui-ci est l'héritier; ve- j"'i'i%.
nez, tuons-le, etnôtre sera l'héritage. ™' 3 !' î^-îs'.
8
Ainsi, l'ayant pris, tuèrent et £":1%. ils le
j0
le jetèrent hors de la vigne. Jj \f*
'>

» Que fera donc le maître de la i^pi» re-


9

vigne? Il viendra, exterminera les vi- *•,«.


. . , ., Mat.21,41,31.
,
gnerons, et donnera la vigne a d au- Lac 20 n. . ,

,0 La pierre r/u'ontrejetée. Allusion au Psaume,


très. N'avez-vous point lu cette Kif^»; 10.
cxvu. :22-23. — Un sommet d'angle. Voir la note
parole de l'Écriture La pierre qu'ont J?; uf; \\\ :
t sur Matthieu, xxi, 44.
9
rejetée ceux qui bâtissaient est deve- f™f i $;
nue un sommet d'angle; n c'est le Sei-
Rom 3 30, •
'

gneur qui a fait cela, et c'est admira-


ble à nos yeux? »
2 « cpîba -
1
cherchaient à se saisir ,parum.
Dès lors ils

de lui mais ils craignaient le peuple £•£. 20, u>.


; ;

p ^"^
ils reconnurent, en effet, que c'était à 1

eux qu'il avait appliqué cette para- ££?'£


bole. Ainsi le laissant, ils s'en allé- Ac 13, ie. t.

rent.
** Mais ils envoyèrent vers lui quel- jr 1"'*"'" 13-17. Les hérodiens et l'impôt. Comparer avec
Matthieu, xxn, 15-22; Luc, xx, 20-2«.
ques-uns des pharisiens et des héro- me. 20, 20. 13. Det hérodiens. Voir la note sur Matthieu,
xxn, 16.
diens, pour le surprendre dans ses 7,15.

paroles; M
lesquels étant venus, lui Je(k>e \ 14. La face des hommes. Voir la note sur Mat-
thieu, xxn, 16.
dirent Maître, nous savons que DeU 3^°4 17
: « •

.
;

vous êtes vrai, et que vous n'avez *£%£"


égard à qui que ce soit; car vous ne ^JJ^'
considérez point la face des hommes,
mais vous enseignez la voie de Dieu
dans la vérité : Est-il permis de payer
le tribut à César, ou ne le payerons-
nous point? » ,3 Jésus, connaissant v*:* 3^ 1 •

leur malice, leur dit « Pourquoi me Miii -'" iq;i :

tentez-vous ? Apportez-moi un denier,


16. César était alors l'empereur Tibère. Voir Luc,
que je le voie ». ,6 Et ils le lui apporte- iIat -'• 2 "•

III, 1.
rent et il leur demanda « De qui est
; :

cette image et cette inscription ? » « De


César »,lui dirent-ils. n Alors repre- ££.&£
nant. Jésus leur dit « Rendez donc à ^il'ltlV :

Loc 2 47
César ce qui est à César, et à Dieu ce •
'

qui est à Dieu ». Et ils étaient en ad-


miration de lui.
18 Alors vinrent à lui les saddu- Wepiem 18-27. Les sadducéens et la résurrection. Com-
:(* parer avec Matthieu, xxn, 23-33; Luc, xx, 27-40.
18. Les sadducéens. Voir la note 7 à la lin du
céens, qui disent qu'il n'y a point de 1IMII•.
volume.
résurrection, et ils l'interrogeaient, ££ %;£
9
« Maître, Moïse a écrit pour Act **> s
'
disant : •

nous : Si le frère de quelqu'un meurt, Dent. 25, s.

et quitte ainsi sa femme sans laisser «.»,,


d'enfants, que son frère épouse sa
femme, et suscite des enfants à son
. 1

21 Marcus, XII, 20-33.

y.(à

âa
&, :
II.

m //»•'
<-7
I llimii

uiSthfiy
xui

I Kl I
-
J.••..•

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wâvov.
,

M
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tnrinffim,

-
II. -

M «d
:, X«t
i

<>,\
(bt. Jemum homlr, argué/ f.tl. i?-\ÉI>.

8U0.
mus
relicto
eam. et
Sept,
;ic.-.|)it

sémine.
mortuus
m
,..
ergofratres erant

2 *

est
Et
:
et niortuiis .-st n«»n

et
eecundus
nec îste reliqoit
:

a<
et pri

' Bemen. Va tértius similiter. --


, xui è Et a<

,
tttVWÇ,
r: xui i-'/.uIdi u't truù xui runt »•; > i 1 1 1 i I i t • r si-pt.-m : <t BOB ••-
ovx diffjxuv ''"/"'', "' <|Ui ruut scnu'ii. Novissiimi omnium
;/;

;
y.ui

nu
] '/ri*. "
.
.
m m iÙvuOTUOH
yvvrj; oi
defunct.i o^tft iiuili.T.
ergo cimi iwwiéierint, cujus df his

rem.
leplen esiin babaerant eam
'
-'
In resarreettoiM
erit

,, &, &
j;
Kui ànoaçtê l reSj" ii retpéndens Jesos, aitillis : N oa x
âut BÎâovêç ideo erratis. non Boiénte• Script
•nicfùç ;
2r
'"()ie.i neque viitutcm Dei ' -' Oim *-n m mor- i

, ht

26
' oSrt tuis resurn-xerint. neque Dubeot, m
nubéntur, sed sunt sicut angeli in co
u De mortuis autemquod resur^ant. dm

' ',
ovquvoïç.
.•';

' &
-innvTut, oîx - legistis in libro Muysi. super rulnim qua-

&;
&'
& ini 6 modo dixerit illi Deus. inquiens : Egt>

&, &
,,
xui sum Deus Abraham, et I>

&&, ; -
27 Deus Jacob' T
Non
Jotttix xui Ovx -'
est De*• mortuo-

&. 28
rum.
errétis.
28
sed

Et accessit unus de soribif qui au-


vivoinm. Vos ergo multum

&"''," -
dicrat illos conquir«nt.•-. et vident

'
''
loin,
29
)
niam bene illis respùnderit. interro^
eum quod essetprimum omnium Bandé-
tum. 29 Jésus uutem respondit ci
primum omnium mundâtum est Audi
:

:
I

'&
J" Israël. Dominus Deus tuus Deaa unus

/ , , est 30
et diliges Dominum Deum tuum
:

xui
, . . ex toto corde tuo, et ex tota anima tua. t
•• tota mente tua, et ex tota virtateta*.
<

,.' 3

, &',
Hoc est primum mand.itum. Seoutt- '

dum autem simile est illi Diliges proxi- :

muni tuum tanquam teipeum. Majut


ovx sort. rum aliud mandatum non est
32
32
Ku- Et ait illi scriba : Ben••. magisU r, m
hn;, ' veritate dixisti. quia unus ea1

xui non est âlhii praHer eum. I t ut d


,
tur es toto eorde, <-t ex toto intelléot

/
,

xunniuç y.ui * xui ex tota anima, et <• tota fortitudin


xui xui

.
7ta>~ti»> h roi/ . \. roi»' In
20. G )).• S,. 21>. )• à rj.'T. cl T[L 2 |*
mal. x. )| SL t. »W. OB. kBI r. :u.
(G: ». w;av'r. . oî en .). LT:
ta X <rxov.
.
erv'r.

13, * h. L
7 |5< II:
* .
i.

àraor. 24-
KCDT
<
». *•
I
N |;i I

in.) Ac.rt ô«o.'a. X;
P:
..,

rxtBioaottç6.
, iv||.*

26. RABCT: «™ '* (duo ull^

. G r.ll II * :ilt »»•«. » »*


rilenl,
Innt qu'il* rr•»•
oniiin•
.

prou •» •.

.'.: '..
ir. 28- CDLT: Jftir #r«. MBCT: ineur ton !>

• i.• Miwat ••<• in •> •••! là Majeur ma ».


-' '
KBT: ): ànoKçtlït'tt'Vi 6 il. / • 11*

tlntv (. >- in.) , qui etl Hnbtebta c*\ rolui-4 1 •.


Marc, XII, 20-33. 215
II. Dernier» jours \l-\\ II. — 1 (bj. Jé*um confond *e* ennemi* ( Xi, 11-Xll).

frère. -" Or il y avait sept frères : le


Gen. Î9, li.

premier prit une femme, et mourut


sans laisser d'enfants. -' Le second
la prit ensuite et mourut, et ne laissa
point non plus d'enfants, et le troi-
sième pareillement. ** Et ils l'ont ainsi
épousée tous les sept, et ils n'ont
point laissé de postérité. Enfin après
eux tous est morte aussi la femme.
23
A la résurrection donc, lorsqu'ils Co u, ix la 33. Duquel d'entre eux sera-t-elle femme? Voir
r.
note sur Matthieu, sxu, 38.
ressusciteront, duquel d'entre eux
sera-t-elle femme? Car tous les sept
l'ont eue pour femme .
** Et Jésus répondant, leur dit Oui.l |...-I :
re»urrec-
ètes-vous point pour cela même ni. c i

dans l'erreur, ne comprenant ni les w, n-»•


Ecritures ni la puissance de Dieu? s cor. s,u!
-
>r,
Car. lorsqu'ils ressusciteront d'entre ro^.'î.'iV
les morts, les hommes ne prendront Luc
p
341 36-
' '

point de femmes ni les femmes de


maris, mais ils sont comme des anges
36. l'endroit du buisson ; c'est-à-dire à l'en-
dans le ciel. *• Et quant aux morts, en j0b, h»,•*-*;. droit de son livre où il parle du buisson ardent,
. Ï6, 19.
tant qu'ils ressuscitent, n'avez-vous Ez. 37, lî. dans Exode, m, i et suiv. C'est !e titre que les
Dan. lï, 3. Juifs, dans leur division du Pentateuque pour la
point lu dans le livre de Moïse, à l'en- Ex. 3. î, 6. lecture des svnagoçues. donnent à la section de
Mat. ïî, 13. l'Exode où se lit l'histoire du buisson ardent.
droit du buisson, comment Dieu lui &ï. 3. 5-6
Hebr. 11. 16.
parla, disant Je suis le Dieu d'A-
:

braham, Dieu d'Isaae et le Dieu de


le
Jacob? - : Il n'est pas le Dieu des Sap. *. 1.
Mat. 15, 14.
morts, mais des vivants. Vous donc,
vous errez beaucoup ».
2S
Alors s'approcha un des scribes, 38-34. Le grand commandement. Comparer avec
De
lll.l \ illlll Matthieu, xxn, 34-40.
qui avait entendu les sadducéens l'in- mandate.
terroger, et voyant qu'il leur avait si »«« »•.»;
bien répondu,
r il lui demanda quel Marc! su.
. '
, Mat. »2,35-39.*•

était le premier de tous les comman- Joa.3, io.


on t • •, 33, 1S-19. I*.
déments. - J Jésus lui répondit « Le Dent, , «, : s.
39. Écoute, Israël. Citation de Deutéronome, vi.
premier de tous les commandements /Îo'rWe. 4.Ces paroles sont les premières de la profession
de foi des Israélites, appelée schéma', parce
est Ecoute. Israël, le Seigneur ton
:
qu'elle commence par ce mot.
Dieu est le seul Dieu; 30 tu aimeras Hebr. n, .
le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, ™* «; Vë.
de toute ton àme, de tout ton esprit et ^£«""
de toute ta force. Voilà le premier cîntV"'
commandement. 3I Le second est Mat. îî, 39. 31. Tu aimeras ton prochain. Citation de Lévi-
tique, xix, 1»; tirée, comme la précédente, des Sep-
semblable à celui-là Tu aimeras ton j*! \ï \l',
tante.
3
prochain comme toi-même. Aucun *£"; s 'u.'
autre commandement n'est plus grand *^*',».
Joe 13,3A
que ceux-là ». ' '

32
Et le scribe lui dit « Fort bien, : „O d
maître, vous avez dit en toute vérité 'n ™*"u
Deut. 35. 4,
qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et il n'y 15, I». 6.

33 Reg. 15, îî. 1


en a point d'autre que lui; qu'on Pi. 39, 7.
doit l'aimer de tout son cœur, de toute itOs.
6. 6.

son intelligence, de toute son âme et Deutf'io!' w.


216 Marcus, XII, 34 — XIII, 2
«lenu (\l-\\ I). — r €e). IhropheUea rerha IXill}.
11. I liimn

\
./ , ,
ro inu^v. diligere
jus
proximum taiiquam seipsum. m.i-
omnibus holocautomatilra•, et
est

,
& . -
-
;
35
31

<'
6
avny'
&.
*[
'
«)*,
04
sacrificiis. 34 Jésus autrm vidons quod
sapiénter respondisset. dixit
longe a regno Dei. Et
eum

in templo
(Ihristumfiliuin
interrogàre.
Et respondens Jeeus dicébat, dneens
: Quomodo
eue David
nemo jam andébat

dicunt
'
illi

'
:

Ipse
N<

scribaj
enim

&' '
3• ttvu'uuti David dicit in Spiritu sancto : I)ixr

&& ,.
, &
minus Domino me<> S- i.• a dextris meis,
donec ponam inimicos tuos acabélhim
pedum tuorum. 37 Ipse ergo David
eum Dominum, et unde est filius ejusf

,
37

^ . '
&
; Et multa turba eum libéntcr audivit.

,
,,
. &
58

&-
39
38 Et dicébat
vête a scribis, qui volunt in stolis
lâre, et salutari in foro, 39 et in
câthedris scdére in synagogis, et prilDOfl
eis in doctrina sua :

ambu-
primis

- discubitus in cœnis, •"


qui dévorant « J * »
-

, &.. ~
40 mos viduarum sub obténtu prolix •

, ^ 4
. '
Kui
tionis

11
: hi accipient prolixius judiVium.

Et sedens Jésus contra gazophyl i-


cium, aspiciébat quomodo tarbajad
œs in gazophylâcium, et multi divites

.
Kui
42 jactabant multa. 42
Cum venisset aut«'m

,
&
, , '
43

-
vidua una pauper, misit duo minuta, qu< >d
est quadrans, i3 et convocans discipulns
suos, ait
vidua hœc pauper plus
illis : Amen dico vobis, quoniam
(unnil)iis misit, qui

/. ' , - misérunt gazophylâcium. M Omnes


in
enim ex eo, quod abundàbat illis. mise-
ront ha?c vero de peniiria sua «»mnia
:

. qua? hâbuit misit totum vie uni suum. t

,
, ,
&
& '
IL 1 1 1.

&^-
ait
xui.
illi
Et cum egrederétardetemplo,
'

unus ex discipulN sui»


aspire quales lapides, et quales structu-
:

'.
xui
2
2 rœ. Et respondens Jésus, ait illi : Vidée
lias omnes magnas a-ditir Non

». **.7 Il
/'»

.
/i.• >jr (Cti. if.
36. [L]T* yô e . GKS (« Lis : ./,>„. HT' e .
f.
i.

) '. , liitor
(*
40-
yvrj.
:
:

i. (.Kl
. 41.
^:
V:

,!,,>.
6
|.:
42. Nf (•
ffiaitr.
\/J*

— 1.
{)
: prifiit lotmiieincnt
/'- <//

en appareiK
I in /71/ ri ;

•.
Marc, XII, 34— XIII, 2. 217
II. Dernier» jours \l-\\ — I >. 1° (ej. Diicour* prophétique* Mil .

de toute sa force et qu'aimer le pro- ;

chain comme soi-même est plus que


tous les holocaustes et tous les
sacrifices » u Jésus voyant qu'il avait *£ ^ 6
.
;

sagement répondu, lui dit « Tu n'es : ''


pas loin du royaume de Dieu ». Et *£ \f™u
personne n'osait plus l'interroger.
35 Mais prenant la parole, Jésus de- C S 35-37. Le Christ. Fils et Seigneur. Comparer avec
^*V .Matthieu, xxu, 41-46; Luc, xx, 41-44.
mandait en enseignant dans le temple M J£ ; :
,,

1 7

« Comment les scribes disent-ils que


Vm^L• 4,
le Christ est fils de David? 3G Car >£*«>
Rom. 1U, 4.
David lui-même a dit par l'Esprit- Joe 18 *°• •
»
Matthieu, ,
36. L'escabeau de vos pieds. Voir
41.
la note sur

Saint Le Seigneur a dit à mon Sei- "•. 10?•];


:

gneur
O Assevez-vous
«
: à ma droite, ^"f•'•
Col. 3,
31
' 1.

jusqu'à ce que j'aie fait de vos enne- *»•«.>-*•


mis l'escabeau de vos pieds. 37 Ainsi ^££;"•
David lui-même l'appelle son Sei-
gneur; comment est-il son fils? » Et
une grande foule l'écoutait avec
plaisir.
38
II leur disait encore dans son ,^™* 38-40. Sur les scribes et les pharisiens. Compa-
rer avec Matthieu, xxin, 1-39; Luc, xx, 45-47.
enseignement Gardez-vous des Mat M)6
: « . . 38. De longues robes. Stolœ, tuniques ou robes

scribes, qui se plaisent à se promener Luc "> 43 •


• longues et flottantes. Sur la stola, voir la note sur
Luc, xv. a.
avec de longues robes, et à être salués
dans les places publiques 39 et à Mat. !3, î.
Pi. 106, 3Î. ;

Lac 19 10
s'asseoir sur les premiers sièges dans • •

les synagogues, et qui veulent les


premières places dans les festins;
*• qui dévorent les maisons des veuves
^;*^ u
sous le prétexte de longues prières J^'JJÎi. :

ces hommes-là subiront un jugement ,7 8 • •

plus sévère ».
Ài
Après cela, étant assis vis-à-vis ,**„"""" ^":. 41-44. La veuve et ses deux deniers. Comparer
du tronc. Jésus regardait de quelle /^%\ avec Lue, xxi, 1-4.
41. Tronc. Gazophylacium, troncs au nombre
J «- S . îu
manière le peuple y jetait de l'argent; •
de treize, appelés trompettes à cause de leur
forme. Ils étaient destinés à recevoir les dons
or nombre de riches y en jetaient volontaires des Juifs et étaient placés dans la
beaucoup. <a
Et une pauvre veuve Tob. 4,9. cour des femmes, devant les colonnes qui sup-
portaient la galerie des femmes.
étant venue, elle y mit deux petites 42. Le quart d'un as. Voir la note sur Matthieu.
v, 20.
pièces valant le quart d'un as. 43 Ap- Gen. 4,4-5.

pelant alors ses disciples, il leur dit :

« En vérité, je vous le dis, cette pauvre


veuve a déposé plus que tous ceux
qui ont mis dans le tronc. 44 Car tous
ont mis de ce qu'ils avaient de su-
^
L
£> ««
33 •
£ •'}*•

perflu mais celle-ci a mis de son in-


;

digence même tout ce qu'elle avait,


c Discours prophétiques de Jésus. XIII.
tout son vivre ».
XIII. c XIII. Prophétie sur Jérusalem. Comparer
1-37.
Lorsqu'ilsortaitdu temple, ,empi7ti°
'

avec Matthieu, xxiv. 1 -51 Luc. xxi, 5-36.


;

un de « Maître, leTït %
ses disciples lui dit : 1. Voyex quelles pierres et quels bâtiments. Les
constructions qui formaient l'ensemble du tem-
voyez quelles pierres et quels bâti- "T^V ple '-.'. étaient magnifiques. « Les pierres [des
ments ». 2 Et répondant, Jésus lui 3°îJ:1%. fondations qui restent encore] sont de dimen-
sions très grandes, dit M. de Vogué. La longueur
dit « Tu vois toutes ces grandes 2 M «ch. s. m.
: des blocs varie depuis sept mètres jusqu'à quatre-
vingts centimètres; l'un d'eux a 1s mètres de
constructions? Il n'y restera pas ££ », u. long ».
lMn Marcus, XIII, 3-16.
II. I II :. Jr-u (\l-\\ll. / fct. fropketêra rrrbn < Mil,.

rrliiii|ii(tur hipii .•• lâpidem, qui non


/t'.llO.l 9 (lestruâtur.

/.'- 3
Kui xaiÏTjinni , It (uni ledérel in monte Olivarum

'
xui
',
iihiti II• VÇOÇ /ai
' li i: /"à•,
irjociiitil•

y." I

raSra
contra tcmplum, intcrrôyâhant
parétim PetrQf,
Andréas
et
l)w nobis, quando ista Sent?
:

quod si-mun t-rit. quando hœc <»mnia


'
• t l.n-.bus, et Joannes, et
eum se-

, %
.
''
incipient cnnsimmi.n i
'

•> •.'-].''• coepitdtcereilH• :

: \ 'iilf'-t•• n«• (juis vosseditrat 'mnlti .-nin»


'
' :

''
/.// m viniriii in Démine m•••, dieénfe•] quia ego
tan,
nXeanfoovotv.
•, - "'"
;•/><> li/u, y.ni

&&'
siiin

autem
: et mnltos sedueent.
bella, el opinlones bellonun,

Cum ;iuili« :
riti^

n«;

, &, '
& &. --
xui timuéritis : oportet enim ha9C li-ri

:
8
nondum finis. 8
Exùrget enim gens contra
gentem. et regnum super regnum, el
xui eront terra-mûtus por loca, et famés. Iui-
101

/ai

yào
,

/
xui

;. Wpéâçta xui
a.

' xui uuu.

;
naçaâuScovOi
9 '• tiuin

'

enim vos
Vidt-te
«Ii >]• Huiii hSM.

in conciliis. et in
autem vosmetip
synagogis va-
nient

$& ,
inï:.

&,,' :<>:>:

,0
y.i'.i i:ii i^'.uuxun• xui

: '; ;
& -
. -
,'
41
'Onu
-
!
pulabitis, et anle présides el
bitis
10 Et
proptrr me,

prœdicâii evangéliam. H Va
in omnes geni«
in testimôninm
s primnm oportet
cum «l•,^
reges si <-

illi^.

', ,
rintvostracléntes, nolite pnrcogi tare qui• 1

loquâmini : sed quotl datnm v<»bis fuerit in

09 &] ill.i hora, idloquiinini : non enim VOS


w Tradi
loquéntes. sed Spiritns sanctus. t

uytov. '-
ai dâeXq ". autem fratcr fratrem in mortem, et peter

& -
diskcpov xui filium et oûnsûrgent filii ifl parénti
:

rt'xra xui morte eflfciem «os. u Kt ('-litis 6dio


uihov'ç. " «« omnilmspropternomenint'uin.ihii l

, &. é () • sustinuerit in finem, lii«• salrns erît.

,
m M Cum autem vidéritis abominatiônem
1 ;
(huv
'&
- desolationis stantem ul>i non débet, qui

,
),
' ( àvaymooxiov
** »- legit, intélligat: lune qui in
fugiantin montes
ne deseitnlat denum,
:
' .( «jui

nec
Jud;ia>unt
super teetnm,
intri»•';•! ut

< ' ol
,5

oixiuv,
'/ovoWa '/

<\<•[.
.•
;

tollat <juid dedunio sua


in

: 'Stqui in agro

a nui /<<. mfrov' "'


xui Kl r \\<- \

M• II* Ht t. .
Mil. >«

oM railarhc•- ilaus 1«•

«1
!'•- lin >lu \. r•.••!
Ni:l / ,

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|

...
&
'

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Iiis) * * '.'
SI : /../- 7"6•
" |!
:
fîKSLTH: "'- thiç>'•. |> : 'nwiot Induira devant le» mi
M M- kBDT: \; : r. II r» h./ Le gn porte
,, uiÀ. \. ..•'<
mfmê.éê. ii kBOG «•h phn : • prédite par le prophète Daeli
5

Marc, XIII, 3-16. 219


11. Dernier* jours ( VI-VVI). — i 3 Ce). Btncour» prophétique* (Mil).

pierre sur pierre, qui ne soit détruite».


Et comme il était assis sur le Ouo.l
3
llll.jll»
3. Le mont des Oliviers. Voir la note sur Mat-
lll|M|..
thieu, xxi, 1.
mont des Oliviers en face du temple. le

Joa. 40.
Pierre, Jacques, Jean et André lui 1,

Joa. 15, 15.


demandaient en particulier « Dites-
Act :
6.
''

1,
Eccle. 11.
nous quand ceci arrivera, et quel sera Hebr.9,13-14. 5,

le signe que toutes ces choses com-


menceront de s'accomplir ?
5
Et répondant, Jésus commença cMMhMfa omiiiolM»

par leur dire « Prenez garde que 4 4


Jj£-*6 •,
: ,•

personne ne vous séduise 6 car beau- ^J;, j ;


1
fi. Beaucoup viendront. Voir la note sur Mat-
thieu, xxiv, 11.
coup viendront en mon nom, disant joa.4, . :

C'est moi et beaucoup seront séduits »%£.t.


:

par eux. " Lorsque vous entendrez Act. s, is-19.


parler de guerres et de bruits de TLuc. Jac 4 •

r î;

guerres, ne craignez point; car 1


Qf-
lï,
»» 4.

faut que ces choses arrivent mais ce ;

est pas
r encore la fin. s Car une na- u. 19, 1.
,. Lue. 21. u. . ;-.

tion se soulèvera contre une nation, i*m.4. 10.


. ., Deut. 3». îî.
un royaume contre un royaume et il
y aura des tremblements de terre en
divers lieux, et des famines. C est là
le commencement des douleurs.
9
Prenez garde aussi à vous- â^{^i° P
» 0. En témoignage contre eux: c'est-à-dire pour

mêmes. Car on vous traduira devant M "; 2 9; 4


j f
rendre témoignage devant eux de la vérité de la
doctrine que je vous ai enseignée.
les tribunaux; vous serez battus dans 5SL ml£ -

A * 3
Les synagogues, et vous comparaîtrez £• •,*

à cause de moi devant les gouverneurs DA£ 93î


^
et les rois, en témoignage contre eux, WSuJ^i^u.
"' Mais il faut d'abord que l'Évangile 14 '

^'-/tS
soit prêché chez toutes les nations. jj£ * \ s
1
Lors donc qu'on vous conduira pour l8 16 3
*

vous livrer: ne pensez point d'avance *oor.*M».


1* Abi. s.
« •

a ce que vous direz, mais ce qui vous


.,.,•,

J-i Lnc.II. 14;
sera inspire a 1 heure même, dites-le1
iï, u. :

Mkt. lu. 19. , .

car ce est pas vous qui parlez, mais s»P 9. u. .

l'Esprit-Saint. ,a
Un frère livrera «. i.Y
son frère à la mort, et un père son Lnc „ , 6
tils; et des enfants s'élèveront contre "*£ "'

leurs parents et ils les feront mourir. ££• ^*•, 6 •

43
Et vous serez en haine à tous, à
cause de mon nom. Mais celui qui m*. Y*,"'
restera ferme jusqu'à la fin, celui-là Joa "'. 19. .

Ps. 68. 10.


sera sauve.
» Or quand vous verrez l'abo- &*****
s
4*. L'abomination de la désolation. Voir la note
omnp*.
mination de la désolation là où elle ne \? c "
:
sut Matthieu, xxiv. i'ô. —
Fuient vers les monta-
Mat. Ï4. f?•
lï. gnes. Voir la note sur Matthieu, xxiv, 16.
Dan. 9, 27
doit pas être que celui qui lit entende) II, 31 :9, ;

Si
alors que ceux qui sont dans la Judée, 4. 1U. ,

,
fuient vers les montagnes; ,:i et que £°£ Mat. Ï4, 17. 15. Sur le toit. Voir la noie sur Matthieu, x,
HT.
celui qui est sur le toit, ne descende L„ c 17iY?i-; -,
A
point dans la maison, et n'y entre * Cor < *• •

point pour emporter quelque chose M at. «, it


de sa maison; 16 et que celui qui sera i^o.W"".
220 Marcus, XIII, 17-33,
II. I Him.. Jeu (%l-\\ I). — r (ej. ProphrUca rrr*«t (Mil,

&
frit, iKui r.vi

&(
ni l.itur retTO t.-llere veeti-

.
tjçai ro

.
i
uvtov.
xui

. nu
,7
Ovai ni'iituni
bus
sunm.
et nutririilibus in illis dit-bus.
,7
Vîp autem prœgttAnti-

,
48 18
ut / y Orate vero ut bieme non liant.

,
;

i9V
l'uiùf Eaontu yuf ut ii ut onirndics illi Iribulatinnos 1

, ., ,& &,
tin'

-
qualcs non (aéront ab initio créature,
quam oondidit Deus ntqae nuiu aeqtu .

,, , .'.
.•( ///, fient. 30 Et nisi breviasset Dominai
non fuissot salvaomnis caro sed propter

&
:

%' eléetos quos elégit, breviavit il

34
, 31
Et tune si quis vobis dix»

^,
.
33

, ,
'
, . ,, -
- '

23
*,
xui xtâ
xui
xui
au
hic est Cbristus, ecce
33
Exurgent enimpseudochristi et pteodo-
prophète?, et dabunt signa et poittet
seducéndos, si fieri pobst. ti.un <•!
33
Vos ergo vidéte ecce prœdixi vubis :
illi•.•. ne eredidéritis.

& , ^ ^,
,
umnia.
34 *' 3<
Sed in illis diébuspost tribulationem
xui illam sol contenebràbitur, et luna BOB
35 sr'
</ ;'/;
uvrfç, xui dabit splendorem suum : «t stilla• cœli
oi erunt decidéntes, et virtiites qoa in cœlis

&.
xai ai

36
ut

' &-
aatev- sunt, movebuntur.

36 Kt tunt• vidt'bunt Filiuin b<>minis


veniéntem nubibus cum rirtute multa

,
in

%.
'
xui 37

xui

. ,
& -
:
etgloria. - Kt tune mittet àngelos suos,
et congregâbit eléetos suos a qoàtnor
ventis, a summo terrai usque ad summum

.*) ,
cœli.
\ iicu autem discite parabolam. Cum
38

&''
jam ramus ejus tener fiierit. et Data fûe-
xui

, 39
rint folia, cognôseitis qnia in pn

,
xui i/ih^ sit a'stas
3*
sic et vos cum vidéritta ha•»•

*',
:

otuv

< &. &.


3
30

' xui
) .
fieri, acitote
30

ibit
Amen

fiant.
quod inproximo >it in
qoooiaa non trau>-
dico vobis.
generâtio hase, donec ômni
:H
CobIbbb et terra traiisibimt. v<-rb;t

&. antefli BMa non transibunt.

33

, .,.
xui

- -
32

neque angeli
De dit• autrui iUo vrl bora nemt
in cœlo, nt'<(ut• l'ilius. nisi

, DVM 9 &, .">, "


JJ

«'
l'.iti r.
'•'
\ idete. vigilâte,et

.:
xai nfCCêV^Bndt'

18. . *9
e
... • .|•: ',},.
.(•») : têt rrat-ta) tn'io yir. 31• GKS: • (in f.) :

.
.

.-
- G

.

: .: ait. .). mentrrt. rtaçthy : 1

yàq) Si. |)'* \. |) : |. tfioa.) BDLT" * .


.<«/
aovoi. {3 * 144. 9- Lit i». Il: ri <t.
a»r*. Grec \«>m•
27- T* (bis. I.« ,„•. <.«; U II .,,..,
MM : • luit•• •.

,. Si kt anges
I

.• </'in.' J ni les
MABCT: tfyit (I>f qui sont dans le rlcl •.
Marc, XIII, 17-33. 1±\
11. Deriiiere joui••, M- \\ . — i° Ce). Diacoum prophétique» (Xlii).

dans le champ, ne retourne point sur


ses pas pour prendre son vêtement. JUL st 19
47 femmes Luc. Il, 33
Mais malheur aux en- 4 Reg. 15, 16. 17-18. Voir pour l'explication de ces versets les
U. 37, 3.
ceintes, et à celles qui nourriront en L»m. 4, 4, 10.
notes sur Matthieu, xxiv, 19, 10.
ces jours-là.
48 »
Priez donc que ces choses n'ar- «M'rvuli
electi.
rivent point en hiver.* 9
Car ces jours ««t. po- note19. Ces jours seront des
sur Matthieu, xxiv, 91.
tribulations. Voir la

seront des tribulations telles qu'il n'y j"i, ?,'*.'


en a point eu depuis le commen-î ThLVs!
cernent des créatures que Dieu a faites
jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura
20
point. Et si le Seigneur n'avait Job, te, u. 20. Xulle chair. Voir la note sur Matthieu, xxiv,
22.
abrège ces jours, nulle chair au- i*. 13, u, ;

» •
« • 1
rait été sauvée; mais à cause des élus
qu'il a choisis, il a abrégé ces jours.
21
» Et alors si quelqu'un vous dit *eductio- :

Voici le Christ ici, le voilà là, ne le lu"*;*" »3.


'

croyez point. 2 2 Car il s'élèvera de Deut.14,'8.' 22.De faux christs et de faux prophètes. Voir
la note sur Matthieu, xxiv, 11.
faux christs et de faux prophètes, et Ma7;,? 4i,î4;
,Th< ,
ils feront des signes et des prodiges ' !>

^.
pour séduire, s'il peut se faire, même **££ **' 1

des élus. 23 Vous donc, prenez garde ^ "' "• ' :


1

.,. ,,.?
\ prédit. Marc. 13. 9.
.

voila que îe vous ai tout


. .

.>,2 ;

- ;

Or en ces jours-là, après cette tm Lui»


>
21. Cette tribulation. Voir la note sur Matthieu r
xxiv, 21.
tribulation, le soleil sera couvert de luTîi! m.
ténèbres, et la lune ne donnera plus Ap*6, 13-13.
sa lumière; 25 et les étoiles du ciel j«i, 3,'is-ie.
tomberont, et les vertus qui sont dans j*b, , V
les cieux seront ébranlées.
26
» Alors on verra le Fils del'homme çfc**—
JudM "
venant dans les nuées avec une grande
27
puissance et une grande gloire; alors 3JI' 24,'3o~"
aussi il enverra ses anges, et il ras- d«- ii. '1,

semblerasesélus. des quatre vents, de Mat. 36, 64.


l'extrémité de la terre jusqu'à l'extré-
mité du ciel.
28 »
Apprenez la parabole prise du parahou» 28. Du ftgt'ier. Voir la note sur Luc, xiii, 6

figuier. Lorsque ses rameaux sont Mat. m," ;

encore tendres et que ses feuilles ?*.'**X


viennent de naître, vous connaissez ei 3-, 9.
que l'été est proche 29 de même vous, E£ »; tl:
:

quand vous verrez ces choses arriver, °Sî£ l;l 3 '

sachez que le Fils de l'homme est Ja<L 9 n '


"

proche, à la porte. 30 En vérité je vous Mat.


Mare. 9,
16, »8;
1.

dis que cette génération ne passera Job.5, 8. II.


14,
point que toutes ces choses ne s'ac- 3 Cor. 7, 31.
Pet. 3, 10.
1

complissent. 3( Le ciel et la terre Mat. 34, 35.


Luc 31, 33.
passeront, mais mes paroles ne pas-
seront point.
32
» Mais sur ce jour ou sur cette Vijfilai»- 32. Le Fils de Dieu ignore ce jour, non selon sa
duoi.
divinité. qui connaît tout, mais selon son huma
heure, nul ne sait rien, ni les anges Ma^"'77"-
nité, qui ne le connaît point par elle-même, c'est
dans le ciel, ni le Fils, mais le Père *•*•** à-dire par ses propres lumières, mais par la seule
1 11 m ' Lac l2 40 - '

révélation que lui en fait la divinité, laquelle lui
seulement. oJ Tenez-vous sur vos *•*•».'. est intimement unie (Glaire).
ïli Marcus, XIII, 34 — XIV, 10.

&• ,•
1
II. I Itiiiiu ..-, (\I-WI). —

/;.
fd). Xpu.l >,,„„„.„, em-na

'•• .
otxiui —
enim quumi(j tMapa•
qui
ut hom.

pére^re proféctUS rcliquit (loinuin


f.ltl. i-u>.

un
/»),

'( . xui
/.ni :/.<">

*7 ivtrtikuTO t'vu
,•
3i
suam.
jnsi|ti<;
<t iltilit

vigilet. 35 Vigilàte

quando
operis,

dniiiiinis
servis suis potest.it
et janit.iti

domus
ergo
precépit
oescitii
véniat :
rn

tero, |p
« u-
ut

&daç ;•>/,

.
m- nocte, an galli cantu. an

,
«lia

' ,) '&.
><)(( ') se .•'. 36
ne, ciun v.tirnt repente, invéniatvo•
37 °/ dormiéntes. 37
Quod autem vol»is <li< <>.

'& & ,,
omnilms dioo : Vigiléte.
\. IV. /u y.ui JLIV '
Erat autem pascha et àzyma

/. \ y tu 1. 1(
xal
tv
'
ào/itnttç
- jiu^t biduiiin

dotes et scrib.'f
: et qu-ir-hant
quomodo eum
sumrni
dolo
l

/ .
:

",
2

. mit.
\on
et

in die festo,
occiderent. DioébtBt
-

ne forte limiultus
aut< m
fieret
:

,
in populo.

,
3 3
Et cum esset Bethània in domo Si-
oîxla

& -/-
inoiiis leprosi, et

habens alabûstrum nngnénti


recumberet. venit mûlier
n.irdi ipicÀti

. ' -
xui pretiosi, et fracto alabéetro, elTmlii rapei
caput ejus. '
Erant autem quidam in•

& ;--
**Houv feréntesintra semetipsos, et diciiitcs : lt
xui quid perditio ista unguénti I

& 'poterat enim ungur-utum ietnd renum-


*

dari plus quam trecéntis den.irits. et dari


paupéribus. Et fremébant in eam.

'"
xui

; &
/tùz.'

xui wixS,
6 >
'

'--sus autem dixit: Sinite eam. quiil

molésti estis? Bonumopus operata est


.
uvTfl illi

'' &. me '


7
semper enim pauperes habétii
&',
.
in

&,
:

xui ô'rav vobiscum : et cum voluéritie - illis

, *
benefacere: me autem non semper hal

, &
,
9
8

ungere
Quod

Amen dieovobis Ubicumque «r.


luiliiiit

oorpoe
li.

meam
:
ce fecil

in
:

epaltuaeai.
pra

j
»

".

,& '"
i
t

Kui ô ,, xui
*'
n~>v

7vu
tum fïierit erangélium istod in un;
mundo, et quod fecit bac narràhitur
meini'triam ejus.

oim

g
48
El
.iliiii
lu. las

h
ad

* Tov'to.
[scariotea
Bummofl

10.
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KABI Dl
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dotes,
.!
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34. KBCDT* (a.**.) ma. 35. MBCTf (a. o>i) r


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&.
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peuple
. -'.

».
/' i-rur qu'il
de crainte iront sédition
tUMttUt
<lti
Marc, XIII, 34 -XIV, 10. 223
II. Derniers jours (.\I-.\VI). — 1 (d). Repau chex Simon (XiY, 1-liJ.

gardes, veillez et priez, puisque vous "^.' ; Le soir, ou au milieu de la nuit. Voir
35. la
note sur Matthieu, xu, 2:;.
ne savez quand ce temps viendra. Çftjji d) Repas chez Simon. XIV, t-H.

( .omme un homme qui partant pour


**•
• ' XIV. 1-2. Conspiration contre Jésus. Comparer
JjJJ JJ avec Matthieu. \\\i. ;;-'>: Luc, xxn, 1-2.
un voyage, et laissant sa maison, M»t'. », .•..

1. La fête de Pdque (voir la note sur Matthieu,


° " , Lac. 19, 13.
. ,
xxvi, 2) s'appelait aussi les Azymes, parce que
donne pouvoir a ses serviteurs, a cna- Joa. k>, 3.
pendant les sept jours qu'elle durait, les Israéli-
cun suivant sa fonction, et commande ptot. s, 17. tes ne devaient manger que des pains azymes ou
non fermentes, en mémoire de la sortie d'Egypte.
au portier de veiller. 35 Veillez donc^*•*,»• 4,*•. 3. Jésus chez I^zare à Bétlianie. Comparer avec
Jean, \u. l-i.
car vous ignorez quand viendra fe r<2y?-,J 9-9. Repaschez Simon. Comparer avec Matthieu,
v

maître de la maison, le soir, ou au xxvi, 0-13; Jean, .-.


3. Bèthanie. Voir la note sur Matthieu, x\i. 17.
milieu de la nuit, ou au chant du coq, — Simon le lépreux. Voir la note sur Matthieu,
ou le matin 36 de peur que, venant £ .aSa. xxM. 0. —Un vase d'albâtre. Voir la note sur
,

6 !
Matthieu, xxvi. 7. —
subitement, il ne vous trouve endor- cor. i.% 34. 1 Xard. « Ptolémée dit que
le nard est une plante
mis. 37 Et ce que je vous dis, je le dis ^ÏL'J? 5,""'
odoriférante qui croit
principalement à Ranga-
à tous Veillez ». : tifseis!
mati, sur les frontières
XIV. '
Or c'était la Pàque et les <•). du pays qu'on nomme
maintenant le Bootao.
azymes deuxiours après :etles princes ?« j Pline en reconnaît douze
espaces. Il met en pre-
des prêtres et les scribes cherchaient iesu. mière ligne celui des In-
comment ils se saisiraient de lui par Ei 13 1S ,
des, puis le syriaque, le
gaulois, celui de Crète,
ruse, et le feraient mourir.
2
Mais ils JjyJ*, L, etc. Il décrit ainsi le nard
« Non pas un jour de la H^Vè,"'
indien: « C'est un arbuste
disaient :
à racine épaisse et lour-
Luc. Ï2, 6.
fête », de peur qu'il ne s'élevât quel- de, mais courte, noire
et cassante, quoique
que tumulte dans le peuple. onctueuse en même
3
Et comme Jésus se trouvait à l'nçilurlc-ii».
temps. L'odeur ressem-
ble beaucoup à celle
Mat. 26. 6.
Bétlianie, dans la maison de Simon Joa. 12, 1 :
du cyperus le goût est
:

11, S.
acrej les feuilles sont
le lépreux, et qu'il était à table, il Lnc. 7, 36. petites et viennent en
touffes. Les sommités Vase d'albâtre (t.
vint une femme ayant un vase d'al- ^fw^ 3).
du nard se dévelop-
bàtre plein d'un parfum de nard d'épi pent en épis barbus. De vient que le nard est

si fameux pour sa double production, l'épi barbu
d'un grand prix. Or. le vase rompu, et la feuille ». Le prix de ce nard était alors de
cent deniers la livre (environ 85 francs). Les au-
elle répandit le parfum sur sa tête.
tres sortes, qui n'étaient que des herbes, coûtaient
Quelques-uns s'en indignèrent
1

° en Mat.
Joa. 12,4.
se. s. beaucoup moins cher et pouvaient s'obtenir pour
•. 1• r» •
quelques deniers. Galien et Dioscoride parlent du
eux-mêmes, et us disaient « Tour- : s. P . is, i».
nard (en grec nardostachys, nard à épis) à peu
quoi avoir ainsi perdu ce parfum? Joa. is, 5. près dans les mêmes termes. Ce dernier auteur
prétend toutefois que le nard cunnu sous le nom
" Il pouvait en effet, ce parfum, se Tim. e, 10. 1 de syrien venait en réalité des Indes et était ap-
" JoN »7, 8.
g , . , . porte en Syrie, d'où on l'expédiait sur divers
vendre plus de trois cents deniers, Pe.s,i i39,4. ;
points... Sir William Jones, orientaliste distingué,
tit une étude spéciale de cette question ardue, et
et être donné aux pauvres ». Et ils
linit par découvrir que le nard était une espèce
murmuraient contre elle. de valériane appelée par les .Arabes sumbul, ce
Mais Jésus dit « Laissez-la;

pourquoi lui faites- vous de la peine ?


M
dZT
5
:
^
^" :
qui signifie épi barbu. ai parles Indous jatamansi
ou mèche de cheveux, noms dus tous deux à la
forme de la tige qui ressemble à la queue d'une
hermine ou d'une belette. 11 lui donna donc la
C'est une bonne œuvre qu'elle a faite L^ii,Vîi dénomination de Valeriana jatamansi, qui a été
acceptée par tous les botanistes modernes. Le
envers moi; " car les pauvres, vous VÎ'Tii*'-8 '

mot nard parait être dérivé du mot tamoul nar


les avez toujours avec vous, et quand Ç^^î"; qui désigne une foule de substances odorantes..
Le nard des anciens était prohablement un nom
vous voulez, vous pouvez leur faire ,^. 1^ fj générique sous lequel ils désignaient les parfums
les plus exquis ». (E. Rimmel
du bien mais moi, vous ne m'avez Joa 16 19
.
- •
>
;
5. Le denier (voir ûgures et notes, à la fin du
valant "X centimes environ, trois
pas toujours. 8 Ce qu'a pu celle-ci, mqLt.û. t. VI, p. !»03
cents deniers font à peu prés 234 francs de notre
elle l'a fait elle a d'avance parfumé **£; ',£ 1;
; monnaie.
mon corps pour la sépulture. 9 En "\* 18;
vérité, je vous le dis Partout où"5j-,5J}4 :

'
sera prêché cet Evangile, dans le Joa ** -

monde entier, ce que celle-ci vient de


faire, sera même raconté en mémoire
d'elle.
10 Alors Judas p 10-11. Judas s'engage à livrer son Maître. Com-
Iscariote, un des Jûd*î°
Jo î; parer avec Matthieu, xxvi, 14-16; Luc, xxu, 3-0.
douze, alla trouver les princes des ^n.
±\ Marcus, XIV, 11-25.
II. I II•... «|<»nu (\I-Wli. — ? Vwna mancta ( 1/1. l'-i•).

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Qtov âovruf xa
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.
;

(trup
, _

-i/ii.ii',

ôl /<•«.'>//«/
orf
opportune tr.nl. r• l.
11 l.t
primo dieazymorum quando
cha imniolabant. diiuiitti discipali Qod
vis r;'iinus. et part-unis lil.i ut ru.iii•
:

&
i3 I3
Kui

,,
pascha? Kt mittit duos ex discipulis

'
uv xui «"/\. suis, et dicit cis : [te in cmtâtem, t

-

/rayer* «tç dnmmjiw iiur curret vol>is homo Utgénam aqiie l»àju-

, "
-/.ai

, se<purnini eum ,;
laBS, et «pioeumque
«
:

&
.';-
' '
:"'•&$, introierit, dicite domino dottat, quia

' y ;
inajiistcr »lkit
pascha
11
cum
: Il.i
discipulis m<-is manilu
Et ipse vobis demonetràbit cœnéctihim
t-->t reféctio mci. ul»i

&
, &,& & /'/""».
grande, stratum
,e
et illic parât•• nobis.
Et abiérunt discipuli ejus, et venérunt
:


46

;
, .
. ' &, 1
'
xui
oi

uv-
in civitâtem
illis, et
:

paravérunt pascha.

'• Véspere autem facto, venitcum <lu«.


i-t invt'in'-iunt sicutdi\

&, iH

*>\ Xiyu
m'iun• -/.ai decim. 18 Et dieeambéntibiu et•, et man-
ilin întibus, ait Jésus: Amen dico \

'' ; ,&
'. 6
, quiaunus ex vobis trad<t me,quimeilduca1

-
; *•
XmuSaêm /.ai mecum. ,! '
At illi cœpérant contriet
:: ' Namqoid

.
y.ufr' xui et dicere ei singulâtini :

30 - 20
Qui ait illis : Unus ex duodecim qoi

'&. ., mecum manum

' &-
intingit in DAtittO.
3'
Ffliufl quidem hômini• vadit si.ut -
tum est de eo v» autem hômini illi. per

'&
xu&iùç

-
:

'
&
:'.
/., '

&
. ,
,
ovui <:<>
6
quem
erat
Filius hominis trad.tur
ei, si non esset natus homo
: honuin
Ule.

,
' .' , ' ,
21
'- 33

/ ,
Et manducântibus illis, accépit Jesu-
xui
panem : et benedicens fregit, et dédit eis.
xui
33
Sumite, hoc est corpus meura. Et

.
et ait

'
-3 :

1 1 xui accépto calice, grâtias agens dédit eis : et

/. &,
arroJ 34 3
bibérunt ex illoomnes. '
Et ait illis : Hi.-

• uii, ou
, xuivov
25

'- /,;.
est sanguismeusnovi
multis eiTundétur.
quia jam non bibam de hoc gcnimin»-
usque in diem illum. emn
2r '
testaniénti. ipii
Amen di

illud bibam
pn»

.
rjy vitis

.)::Itl» 13. >* '. • [LJI#f



(. ». :,. mABCDETX: ivàymm. .
frayer. ». i*ti. <J. V* Oi ,h |; \ ;* 18, Un §rm»d cénmeU mtui
pn
• grande-
chambre iiautc. meul»li*e ;<• tout,

20..* * V> <ilui tir r, r.»/


».

ivll.
âU.-èyw (ADLT't).
. X tïça. 21. TfOr.. Il*
KH • ipâyeit. 2 1 LW
ànono.
22- [.•
- 14. T*
.
fe. I.;•

.lit.)
V,
r^ mt><
cl H autre

leur dit •
a lui dire un par un Est-ce moi?
K«l Cr m••! ?
:

40. Il leur r< i*>wht. i.rcc «


l
t

mai* lui. répondant.


:
:

(C. [L*]) et *atr. /: tî-riç. 25. 1


:
,
1«. /*rr»ir:. I .• «rec a <u plus : • ra»ng•
Marc, XIV, 11-25. ï'2l'>

II. I>e it-rs jours (VI-.VVI). — 9° Lm Cène (, 12-2).


pour H Ceux-
prêtres, le leur livrer. j££\\
10,
ci l'entendant, se réjouirent, et pro-
8-
^"v
mirent de lui donner de l'argent. ^V.V'u
13
Aussi cherchait-il une occasion favo- *E* U; e
rable pour le leur livrer.
u "• '•

2" La Cène, XIV, 12-26.


12
Or le premier jour des azvmes. PnacliR. » p»™iar
. 12-1•;. Préparation à la Pàque. Comparer avec
auquel on immolait la pàque. ses k^ ts. Matthieu, wvi. 17-49; l.w wn.T -.;.
•.

disciples lui dirent « Où voulez-vous Demi ',. :


12. On immolait la pàque, c'est à-dire l'agneau

,,. Cor. 11. , 1 I. pascal qu'on immolait et qu'on mangeait le 14 de


que nous allions vous préparer ce E«ie. u 4, :
nisan (mars-avril;, en mémoire de la délivrance
de la servitude d'Egypte, selon les rites prescrits
qu'il faut pour manger la pàque? » AcN.'e. par la loi. Exode, xu, 3-20, 27.
3 13. Un homme portant une cruche d'eau. Cet
1
Et il envoya deux de ses disciples, et Ecai^i;, 1*.
homme devait venir de la fontaine de siloé. Voir
leur dit « Allez dans la ville: vous ^V-J
1
:

Jean, ix, H. Aujourd'hui les Arabes du village de
Ap. 3, TU. 7
Siloam, au sud de Jérusalem, portent l'eau de Si-
rencontrerez un homme portant une P^f• ^. loé et vont la vendre dans Jérusalem.
cruche d'eau, suivez-le; M et, quel- Mat.:, .
Gen. 44, 16.
que part qu'il entre, dites au maître I*. 4, 1.
Lac. 14, 16.
de la maison Le Maître dit Où est Ap. 19, 9.
: :
Sap. 16, ÎU.
le lieu ou je pourrai manger la paque Eebr l3 17
avec mes disciples? « Et il vous^66•^:• l.'i. Un grand cénacle, •*,
l'appartement
supérieur où l'on recevait les hôtes, etc. Voir
montrera un grand cénacle meublé Pror. S, S
9, ». ;
;
plus haut la note u, 4. Saint ÉpiphaDe, dans son
livre Des mesures, raconte que l'empereur
faites-y les préparatifs pour nous ». Adrien trouva Jérusalem détruite, à l'excep-
16 Ses disciples s'en allèrent donc: ils tion de quelques maisons et de l'Eglise de Dieu,
qui était petite et se trouvait à l'endroit où les
vinrent dans la ville, trouvèrent les Apôtres étaient montés au cénacle c'est la
:

qu'elle avait été bâtie, dans celte partie de Sion


choses comme il leur avait dit, et qui avait échappé à la dévastation «.En 1351,
l'église du cénacle fut convertie en mosquée et
préparèrent la pàque. reçut le nom qu'elle porte encore aujourd'hui de
Illilii'l il>
<T
Le soir étant venu, il vint avec Irudilur. « Nebi-Daoud » ou le • prophète David •. « D'après la

tradition, la maison [où était le cénacle] appar-


les douze. 48
Et comme ils étaient à Luc. »2,
Mat. S6. »0.
14.
tenait à saint Joseph d'Arimathie. Elle avait pro-
jH bablement deux étages divisés chacun en deux
table et qu'ils
*
mangeaient, Jésus leur
Mat. 16, 13 parties comme on l'a toujours vu. La première
. ;

dit : En vérité, Jje vous le dis. un de Lac.»i,II-»3.


*< —, «-*<• '
partie Ide l'étage supérieur] est le cénacle ou
salle de l'institution de la Sainte Eucharistie, et
J«•- ,».

vous qui '


mangue ° avec moi me trahira » Ex. H, 6.
. la seconde la salle du Cénotaphe de David. Aujour-
19 d'hui la salle du cénacle a quatorze métrés de
Alors les disciples commencèrent J«.i4,ï9. long sur neuf de large et elle est en style gothi-
.
P». 54, 13.
1 .
, ,
a s attrister, et a lui demander cha- £«"- ». s. que du xiv e siècle parfaitement caractérisé. Deux
... ~ Jo•. », »5. . , colonnes correspondant aux piliers qui suppor
cun en particulier « Lst-ce moir » Mat. »«,»5. :
tent l'étage inférieur la divisent dans le sens de
on • - Tt Joe. 1S, Î6-Î7.
sa longueur en deux nefs parallèles. L'étage infé-
-" Il leur répondit
r « Un des douze, J«a.i3,:
Mat. 26, »3.
is.
rieur est formé de substruclions anciennes et
, . . . .
qui met avec moi la main dans le Luc. »», »i. divisé en deux salles dont la plus grande est [con-
, Ps. 40, 10 •
sidérée comme] la salle du lavement des pieds:
plat.
r Pour le Fils de l'homme, il Aet.39, s.
'-''

c'est une vaste salle dont la voûte est suppor-


... . , . 16. 1,
*• « r.
. . .
tée par des piliers dans la direction de l'est à
s en va, ainsi qu il est écrit de lui ;
l'ouest. A l'est de cette dernière salle se trouve
mais malheur à l'homme par qui le Job, 3, 3/ celle du cénotaphe inférieur de David •. (Liévin
'
de Hamme .

Fils de l'homme sera livré! Il vau- *»•


16. Ils preparirent la jidque. l'agneau pascal et
drait mieux pour cet homme qu'il tous les accessoires prescrits. Exode, xu, 3-20.
-2 'i. La Cène légale. Comparer avec Matthieu,
ne fût pas né ». xxvi. 17-20: Luc, xxii. M-18.
w Et pendant qu'ils mangeaient, sacra. Cffna 18-21. Quel sera le traître. Comparer avec Mat-
thieu, xxvi. 21-2:;; Luc, xxn. 21-23: Jean, xin. 21-
M »6, »6.
Mat. 31.
Jésus prit du pain, et puis l'ayant »», 19.

béni, il le rompit, le leur donna, et


QoT
il
" '
1,
22-23. Pour ces deux versets voir
Matthieu, xxvi, 20-2JL
la note sur

« Prenez, ceci est mon corps ». ^SuJioM


'

dit :

23
Et, ayant pris le calice et rendu ».'»*.
grâces, il le leur donna, et ils en bu-
7
rent tous. 2t Et il leur dit « Ceci est c£. io, 'i6. : 1

mon sang-, le sang du Nouveau Tes- zac£ '; il


• Hebr. 9, »2. , 1
tament, qui sera répandu pour un *. »4, s.
grand nombre. 25 En vérité je vous jole,";^'».
le dis, je ne boirai plus de ce fruit de jût "' S."
8 "
la vigne, jusqu'au jour où je le boi- ^"."v!
rai nouveau dans le royaume de <*^£&
bible polyglotte. — t. vu. IS
1

226

17
-'•
II.

Kcd
iXauiïv.
'I llimii

*&*
Marcus, XIV, 26-43.
J«h„ <\l-\\ I). — *• fn.W« thrt.ti

S&jXS ii"vnm
exiénmi
in
in
regno I)
montern
/ l/l.

<
.•;- I

hvnino
Aivànim.
I ,.

.
Kui .•;./ aêrotç I
I | l
le ; (
'
Mli<l.ili/;i-

>'/.&&
-
¥VÉtï bÎmiol in in•• in BOOte i^ta : quia BCriptlllII

*:/:
>. yàyQanvai' lluruii» i-st : l'ercûti.'iui pasti'irom, »•( dispergéotoi
/.iu nu r» oves. a8 Scil potUraam reeurréxero, pre-
8 iysQ&rjvai
-''
/«•.••
nçt oédam
ait illis <>mnes
•--'
Potrua tatem
scandalizati
in
fnnint
GaUkëam.
tlç I u/.t'/.iauv. <y 1 El : si

" '* '. , ; m in te, sed non ego. Il lit illi tarai

&
:

<, m'x 3o /..';.•/ Amen dioo til>i. quia tu hodie in

,
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xui

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Km nr/ovrui

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/"/,
nnu

ov
"'
hac, prins(|uain galhii
ter mi• ea Dègaturos.
loqucliatur
commori tibi. non te n
autem et omnes dicébant.

:
l.t
: Et

féaiont in pnèdram, coi Bomen


C.cthsémani. Etait discipulis suis
si
vocem bis déderit,
" Al ille Amptras
oportAeril dm
Similiter
eimnl

, '
:

R 33 Et assumit IV
déte hic donec orem.
xui toV
'.<)<>).<>. 1 1

&' *«, xui / ii.it-


tram, et Jacobum, et Jounnem secuni
et cœpit pavére et tœdére.Et ait illis 3i
:

^. ' -
'. xui uvun.•
Tristis est anima mea ueque ad mortem :

, &-'
sustinéte liic, et vigilâte. M Et coaa peo-

& /.,
3r>
;: (fa xai
oessisset pai'ilulum, procidil super ter-

,
xui
ram et orahat nt. si fieri p t, fcNttM- otf
--
:
/ '/.•/". tu
',
(
3G Ablta
36
xui iret, ab eo hora : et dixit

, '
:

,
m' '
omnia tibi poeeibflia son t, tranefercalioen
|

&,
;
un 1 wfU &t- hune a me sed non quod ego volo, :

,
1

.
' , Kui :<>-
:iT
quod tu. :,: Et venit, et invénit eoe dor-

&;
(>/.'( xai /';'
miéntes. Et ait Petro Simon, dormis' :

&, -& -% 38
non potuisti una hora viul

^-
&, i'vu
làte et orate, ut non intrttis in tentatio-
ncm. Spiritus quidem promptoi
&.
&, , . Et itérant àbieu
- vero infirma. ''

™ Kui
", i0 eumdemtermonem dieene.

( &.
tta&evôortaÇ dénvo invt'-nit rus donniéntee erant eniia

' eorum
oculi gravâti . e( ignorAbaBt qui•!
;i
xui m'y. respondôrent « i. El venit tertio, et ait
''
Kui : /; lui
.&' xui illis

cit :
: Dormit.• jain.
venit lmra :
et requiéecite.

Ecce l'ilms h• .min


Sûffi-

• &•
;:'/:' /.7•

-
(5ça' lâo\ .
manns peccatorom.
détur in -
S
>

•:
/'.:
, u~>\ ûitun-
eamus : ecce qui me tradet, prope -

.
8
,

, " »'•:. 43
Et adliuc eoloqoénte, venit .lu. la-

KLTe
[fl

27. KBGD -*'» 'Ù > ' (T^* <' l il$ùr (• -

29. : / G rell.j , II: Karapaçvro nt •>-.. il. Il•' .ut. • t.sl !

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rtfoKWiûç lialti (*
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an. / - le fir•
43. Jrtiif /«triant eneort. Grec
pM ••«
• et kUMltol, lin

MÀBCT: toCto an' ipot. 3H. Nltl: parlant - hivriote n*e»l pas dans le grec.
Marc, XIV, 26-43. 227
II. Dernier* Jour* (VI-WI). — 3 La Paeiiott CXIV, 97-XVj.

Dieu ». H Et. l'hymne dit, ils s'en al- ££ g Sa- 26. L'hymne dit. Voir la note sur Matthieu, xxvi,
30. —Ils s'en allèrent au mont des Oliviers. Voir
lèrent au mont des Oliviers. *£: }*;)'. la note sur Matthieu,xxi, 1.
-' *'
Et Jésus leur dit « Vous vous j acl nIii :
,
3° La Passion, XIV. 27-XY.
scandaliserez tous de moi cette nuit; ^'VeTai 87-31. Fuite des Apôtres et reniement de saint
car il est écrit : Je frapperai le pas- 3Re^%j 7 ,
Pierre prédits. Comparer avec Matthieu, xxvi, 31-
35; Luc, xxii, 31-33; Jean, xm, 36-38.
teur, et les brebis se disperseront. f^\^3 i\

28
Mais après que je serai ressusci- *"• 53, î5 -

té, je vous précéderai en Galilée » p^Tw"; ïr. .

-9 fc 40 ' "*
Pierre lui dit alors : « Quand tous
3
les autres se scandaliseraient de vous, "«'a! »
moi, non 30 3
». Et Jésus lui repartit ££. \% \\. :

« En vérité je te le dis. aujourd'hui,


J
»*.*» s*
.'
. . •. i . Lue. *?. 34.
cette nuit même, avant qu un coq ait &m. u, h.
chanté deux fois, tu me renieras trois
31
fois ». Mais Pierre insistait :
te'iÎi
« Quand il me faudrait mourir avec Mit- s «- 3i -

vous, je ne vous renierai pas ». Et


tous disaient de même.
M Etant venu à une maison de cam- A ? »«ia in 32 42. Prière et agonie du Sauveur. Comparer
zvec Matthieu, xxvi, 36-46; Luc. xxu. 39-46.
pagne
1
nommée Gethsémani. il dit àx**.*M«-a8. 32. Gethsémani. Voir la note sur Matthieu, xxvi,
,. . , . . . Luc. »2,39. 4«.
ses disciples Asseyez-vous ici um. m, : « \. 36.

pendant que je prierai ». 33


Et il prit »•.9,»:5,3.
TV 1 • •. Job, 14. 1S. 4,
Jacques et Jean, et il r». * .
j.
avec lui Pierre, :

commença à s'effrayer et à tomber


dans l'abattement. 34 Et il leur dit *££• £ :

« Mon âme est triste jusqu'à la mort J Pet- *> **


;

demeurez ici et veillez ». 35 Et, s'é- ^at. »6, 39.


Luc. îï, 41.
tant avance un peu, il tomba la face 1
Rom • 5• » 5 •
Cor. 14, 15.
., F. .

contre terre, et il demandait que, s'il


était possible, cette heure s'éloignât
36 36. Père est mis ici comme explication de Abba,
de lui. Et il dit :« Abba. Pè*e,3££-£
mot syriaque. — Toutefois, non ma volonté. Voir
toutes choses vous sont possibles,
éloignez ce calice de moi toutefois, ;
^. la note sur Matthieu, xxvi, 39.

non ma volonté, mais la vôtre ». 3T II Mat!


J.•
Luc. îî, 4o.
4
?

revint ensuite, et. comme il les


trouva dormant, il dit à Pierre « Si- :

mon, tu dors? Tu n'as pas pu veiller


une heure? 38 Veillez et priez, afînicor." .'.
r Mat. 13.
. . . . . 6,
que vous entriez point en ,tentation. Rom.-, n. , ,

L'esprit est prompt, mais la chair est


faible ». 39 Et, s'en allant de nouveau, ^V*" 5

Co1 !
il priait, disant les mêmes paroles. '
*'

;
" Etant revenu, il les trouva encore Ji»t,îs, s ;

dormant yeux étaient ap- (car leurs !>•».%%


pesantis et ils ne savaient que lui ,

répondre. il II vint une troisième Dormez maintenant. Voir note sur Mat-
». ,. ,
i^V
Hab. 1,
7•
4.
41.
thieu, xxvi, 43.
la

fois et leur dit « Dormez maintenant :


*-*«•«. »f

et reposez-vous. C'est assez; l'heure


est venue, voilà que le Fils de l'homme
sera livré aux mains des r pécheurs. J**>»5
°a. 1*> 31.
.
T > ».
'- Levez-vous,
allons voici que celui *•*.*,«* :

qui me livrera approche ». 43-52. Arrestation du Sauveur. Comparer avec


Matthieu, xxv, 47-56; Luc, xxn, 47-53; Jean, xvni,
i3
Jésus parlant encore, Judas Is- ^U" r , 2-12.
22S Marcus, XIV, 44-60.

.uuur
xui /<fr* avrov
xai ",
,ir: nu
II. I Itiinn

tïç
J«M

uttù
( \l-\%

,
iiu/uiix'u
ttal
I).

vtùv
— *• Pammio Vhrimlt (XIX. Z7-\

c.iri'itfs. de dnodecim, < mm


torbt multa, cuin glàdiUet Lignii
mis 8accr.li)tihus. et scribis, <-t senioi
mnt•
I /.

< -f

, ')
, ,
yijituiiui:'iov xui

uv '
«.-.
''
* /1-
ut'•
44
Déderat aut.m tréditor «-jus eignoi
diceu 'Juemcumque osculatus fmro.
:

ipse iM. t-n. t.'.um. et <lu.it.• eautc. It

,
cum venisset, statim accédens ad eum,

-
/.nui^ouit ui\C>v y.ui

'
.
15

', Kui
'' -
ait
18
Ave, Kabbi
: et oseulatus <M eum.
At illi manus injrc.-ruiit in «uni
:

.- -
xui /si*

<>
,

, '.
46 ' nuérunt eum.
xai
47 47
Unus autein quidam de eircumtt
tibus educens gladium, per rvutn
xui summi sacerdi»tis. .t auiput. .vit illi .turi-

' ,
48 ulain. 48
Kt respondcns Jrsus ait illie

"
• :

xai Tanquam ad latronem ittgiâdiia •

' 19
xu&' et ligniscomprehéndere me? ,J Quo
m
. '
& .
ieo<î> xai
ai
eram apud vos in templo docens. et
DM tenuistis. Sed ut impleàntur Scrip-
tiira•.

' ,
30 30 Tuncdiscipulirjiis reli&qnéntei -uni,
31
«' omnes fagénmt. ''
Adoléscensaut<m <jui-

.
/.uuinîniv ni
, ol
r,a
xui
-
'
dam
super
sequebâtur
nudo : et
cum aini.tus
tmuérunt eum.
Mii.lnn.•
5a
At

,
ille rcjécta sindone, nu. lus profugit ah
<-is.
"3
Kui 83
Et adduxérunt Jesum ad summum

,, xui
xui ol
3l
x«i
xui - sacerdotcni et convenérunt oinn•:

cerdôtes, etscriba?, et seniures. ,; Petrus


autrm a longe secûtus est eum usque
intro in atrium summi BaeerdoUf : • t lé-
xui débat cum ministris ail igmin. el calefa-

& .,.,
xui ciébat se.
(.

^
*s
Sammi vero sacerdotes, et omne con-
0i xui
cilium, qnœrébant advérena lesom test i-
xara monium. ut eum morti tréderent, nec in-
xai
veniébant. M Mullicuim tt-stim.'.uium fal-
36

',^ -
xar' sum dicébant adv.rsus eum e( cuve- : «

' --
~'
xai tout ai Kui :,:
nirutia testimniua non erant. Et qaidftOQ

,
. "9 7,
surgéntes, falsum testimonium f .

38
advérsus eum. dioéntee Qaoniam nos '

audivimus eum dicéntem EgodÎMOlvam

.
:

xui templumboemanu (actum, et per tiiduum

80

' , 1.Tf (L* —


uiu ut

fnfigQ.
.
.*
Kui ;iliud nOB manu rectum atlilical•..
non erat c.mveniens tt'stiin.mium
ezûrge&i iiiinmuieeoérdoeiii un••
t

diuiii. interrogâvil Jesum, dicens


responde* quKUjaem ed ea queî tibi obji-

CD •" M'a I.* te.


:

.
13. eti. ..".-.
[L]T* 18 I•:
f
.2;. 4». L. < ,. |,* (ait.) (>/3.
46. : LT* «5. 47. (* • ) : «j/a'ç.o,.
ralil.i, rai

18. /4t; 51« . ,,, /g• luirent lui. i.tcc


^-)..* 1.: :

ol ,(,:• .52.
51. ;/' te
; •.

n'ancmll
<te • les

Irrcnl
>1 * 57. ): èipevê. *al flty lui •.
Marc, XIV, 44-60. 229
11. Dernier* jour» Y1-.YY1). — 3° La JPamtion (XIV,
( 27-XVJ.

Mai, 17.
canote, l'un des douze, vint, et, avec I.uc. îî, 47. :'•;.

lui.une grande troupe armée d'épées .... i\ i:..!r. ;>,


:i.

ï.
Prov. 16
et de bâtons, et envoyée parles prin- Pf. 35, 5 3. î.
1.
;

ces des prêtres, et par les scribes et Mat. 16, 35.


les anciens. u Or le traître leur avait Mat. 26, 49 ;

7, U,
donné un signe, disant « Celui que Luc.11, 15.30 : 4, ;

je baiserai, c'est lui-même, saisissez-


Luc. îî, 47.
le, et emmenez-le avec précaution ». Mat. 36, 49;
Ï3, 7.
,r>
Etant donc venu, il s'approcha JReg. 20,9-10. 45. Maître. Dans le texte latin, Rabbi. Voir sur
Prov. Î7, 6. ce mot la note de Jean, , 38.
aussitôt de lui. disant : « Maître, je Mat. 26. 50.
1-. 1, 14.

vous salue » et il le baisa. 56 Et eux Gen. 25-29.


;
3->,

mirent la main sur lui, et le saisirent.


;:
Un de ceux qui étaient présents, tr.nlil.
lu se I 47. Un de ceux qui étaient présents. C'était saint
Pierre. Il n'est pas nommé, parce que, à l'époque
tirant son épée, en frappa le serviteur Mat. 26, 51.
où furent rédigés les Évangiles, la prudence de-
Luc. îî, 50.
vait conseiller de ne pas attirer l'attention ni pro-
du grand prêtre, et il lui coupa l'o- Joa. 18, 10. voquer la colère des Juifs.
48
reille. Alors prenant la parole. Jé- Luc.
Mat. Î6, 55.
îî, 5î.
sus leur dit « Vous êtes venus Pet.54, Î3.
:
1
Is.
î,
7.

comme à un voleur, avec des épées et


Joa. 18, ÎO.
des bâtons, afin de me prendre. Act. Î7-Î8. 4,
Mat. 26, 56.
''
J'étais tous les jours parmi vous, Luc. 24, 14.
enseignant dans le temple, et vous ne
m'avez point pris; mais c'est pour
<{ue les Ecritures s'accomplissent ».
30
Alors ses disciples l'abandon- Ilioriptiliv
l'uu'i•.
51. D'un linceul. Le terme correspondant en
nant, s'enfuirent tous. 5I Un jeune Mat. 26, 56.
Job, 19,13-14. grec et en latin signiDe aussi un vêtement de
homme le suivait, couvert seulement Joa. 18, 9. toile de lin dont on se sert pour la nuit. C'est une
espèce de chemise qui couvre presque entière-
d'un linceul; ils se saisirent de lui. Gen. 39, 12.
Cant. 5, 7. ment le corps. — Plusieurs commentateurs
'-
Mais, laissant le linceul, il s'enfuit croient que le jeune liomme dont saint Marc est
le seul à parler, était Marc lui-même.
nu d'au milieu d'eux.
Cependant ils amenèrent Jésus Josus îtt-54. Jésus traduit devant Caïpbe. Comparer
COI .1 III avec Matthieu, xxvi, 57-58; Luc, xxir, 54; Jean,
chez le grand prêtre, où s'assemblè- concilie. xvui, 15-16.
Pa. 67,31 ;î,ï.
rent tous les prêtres, et les scribes, le. 3, 8.

et les anciens. 5 Pierre le suivit de


Ps. 37, 12-13.
Philip. 3, 12. SI, // était assis près du feu et se chauffait.
Luc. îî, 33. « C'est encore l'usage en Orient où les nuits sont
loin jusque dans la cour du grand prê- Mat. 10, 32. froides. On allume un feu de branchages ou d'her-
Luc. lï, 4. bes sèches et l'on s'accroupit autour pour causer
tre; et il était assis près du feu avec Joa. IS, 18.
longuement jusqu'à ce que le sommeil l'emporte.
jies serviteurs, et se chauffait. Alors on s'enveloppe dans son manteau et l'on
dort •. (J.-H.Michon).
:,s
Or les princes
des prêtres et tout Fais» «es- 55-61. Faux témoins. Comparer avec Matthieu,
limoni».
le conseil cherchaient un témoignage Mat. 26,59. xxM, 60-62.
55. Le conseil. Le sanhédrin. Voir la note sur
Luc. 22, 26.
contre Jésus pour le faire mourir, et Job, 6, 30. Matthieu, xxvi, 50.
Deut. 17. 6;
ils n'en trouvaient point. 56 Car beau- 19, 15.
Ps. 54. 10.
coup témoignaient faussement contre Eccli. 21, 10.
Eccle. 1, 15.
lui; mais
témoignages ne s'ac-
les Prov. 19, 9.

cordaient point. 57 Et quelques-uns, Is.


Ps. 11,
54, 7.
3.

se levant, portaient contre lui un faux L*. ÎS, 15.

témoignage, disant 58 « Nous l'avons :


Mat. 26, 61
Î4, 2.
;
58. Je détruirai ce temple. Voir la note sur Mat-
Joa. 19 thieu, xxi, 12.
entendu dire Je détruirai ce temple
:
4,
î,
4Î.
;


fait de main d'homme, et en trois Hebr.
. 6, 13.
9, 11.

jours j'en rebâtirai un autre non fait


de main d'homme ». 59 Mais leur té- Jer.
Sap. 10, 14.
5, 31.

moignage n'était pas uniforme.


60 Del
Alors le grand prêtre se levant .i.-.n -
î lin*.
au milieu d'eux interrogea Jésus, di- le. 3. 8.
Pu. 37, 15.
sant « Tu ne réponds rien à ce que
:
1

:>:>><) Marcus, XIV, 61 XV, 2.

:
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II. I lu

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xui

liur xui
xai) , /.
2V

-
doa interrogébal eum,
Christiis Filins
nutem dixit
Filiuin lndiiinis ledéiitem a dextrii vu-
illi :
benedicti
l>.-i

Ego suiu
--t

et vid<
<lixit .•

:
'
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£/<~i >~ xui tutifl Dci. t| vnii.-ritfiii «uni nnbilms

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>
cœli.
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Suintiius
vestiin.iit.i sua. ait
ràmus testes?
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Quid adhac
idos sein
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"i> audistis l.lasph.-n:

' /.
OMuVtTOftj
6 ~'
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-
quid vulns tidétar? Qoi omoet ooadrai•
I.t 00- <•

'
navi-rniit réuni uiortis.

. -
xui quidam OOBtpdetfl

uvtw'
uriiîl,

xui /^' «. Kui


xui
|i. -niiit

fàciera ejus, el
dfeere ei, Prophétisa
colaphis
:
--
t'urn.

et oiinistri alapis
velar••

,
,
,
'
- 7 xui
' •
&.
]

Kui
-
/-
eum

venit
67
et
ctedébant.

Ktcum essetPetrus
una ex
eum vidtsset
in
ancillis suinnii lÉOflffdolSl
itriodeomilB,

l^trum calefaciéntem
:

&
.^
6$
se, aspi'i'iis Hum. ait Kt tu eum

.
'
i :

Xazaréno eras. C8 At ille nepïvit, di

, xui
Kui
9
ftpoatT-
nui-
Neque scio, neque novi quid dicas.
('•xiit foras ante atrium, el fallut canl
Et

. . ?
'
Kursus autem eum
'
vidisset illum an-

&
uinùv cilla,Oœpit dieere cinumstantilius (hiia :

7<
-
.
hic ex illis est. 7 " Al ill•• iteram oeg

' *&
ui/.unv Kt post pusillum rursus «piî astahant. di-

«-
& '.", xui
' xui /-7,
e« haut Petro Vere ex illis <-s nain <t
Galikéus es. ,i Ille autem oœpit aoathe-
: :

-
7-

,
. &
' " , -
xui

',^
hptStmn, /.ni
matizâre et jurâre Quia néscio homim ni
istum, quem dicitis. 7a Et statim gallus
iterum cantavit. Etreoordâtaa est IVtrus
verbi, quotl dixerat ei Jésus
gallus cantet bis. termi
:

: Priuflqoain
cœpU

,
xui ilere.

Il

, . -
-
Y. Kui

- xui xui
ciéntes
bus,
XV. '
l-lt conféstim main* runsdium
summi sacerdd's.
scribis. et univéreo ooncuio, vin-
«uin soniori-
fa-

;'. ^
ei

xui cirntes Jesum. duxérunt. et tradid.'iunt


2
Pilàto Înterrogàvit eum
: et l'il

~ Tu es rex .luda<>iuni v At ifi dent,

'2 . «- ait illi : Tu dicis.

:, .
LT:
ri .
61. MBCT:

. ùi.
'
-tS
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,.,,,, . {:».*«.7->.(^: GK1
*
«'* drtitif.

i<i.
(D: Hafiflaror.
/: Ovie oiJ. •*
68•
idir. 64. L:

'"'-i• :
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et :
6•
67.
Pi) unec
et.

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et ton
km . -si pas dans l«* p
De ta majeaté d* Dieu. Or
•.

Car lu et
langage est semblal>l<
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an )<ur

».
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In

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pui

plu:

o/urtra,. 72- (Î'hS'-* A ,,'. Mm',. KSH . 7i. Et i7 •


81 Mirt.iul '"•"
S (.: ).—
ç. RBÔN I. rrf. I.mikiiI. il |iUur;i •.
Marc, XIV, 61 — XV, 2. '•\\

II. Dernier* jours (- 1>. — 3° JLa Pa**ion (XIV, «-JTf^.

ceux-ci déposent contre toi?» Mais !%££& damné. Jésus se déclare Fils de Dieu et63-68.
6t est con- '. -u'i.

5 7
Comparer avec Matthieu, xxvi,
Jésus se taisait, et il ne répondit rien. jj£ ^ 19
Le grand prêtre l'interrogea de nou- ^Sflflf•
veau et lui dit : Es-tu le Christ, le
62
* •* #
Fils du Dieu béni? » Et Jésus lnijuw.ii, *
Mat. 16, 64 ;

dit «Je le suis: et vous verrez le


:
Dan.
24, 30.
7, 13.

Fils de l'homme assis à la droite de Aet. 1, 11.

lamajesté de Dieu, et venant sur les


nuées du ciel ».
63 Alors le grand prêtre déchirant Reus «3. Déchirant ses vêtements. Voir la note sur
iniirli-. Matthieu, xxvi, 65.
Hat. Î6, 65.
ses vêtements, dit Qu'avons-nous Act. 7, : << :>".

encore besoin de témoins? 6i Vousjut.,6,65.66


aviz entendu le blasphème que vous ÎS".";"". :

en semble ? » Tous lecondamnèrent


comme étant disrne
° de mort. 65 Aus-
jure. io, 34 ;
65. Le déchiraient de soufflets. Voir la note sur
,
li, 19• Matthieu, xxi, 35.
. .

sitôt quelques-uns se mirent a cra- iut. »6, es.


cher sur lui, a voiler sa face, a le u. m, e.
, . , . , ,
... Job, 30, 10 • ;

déchirer a coups de poing et a lui ie, n.


rx I 1 ,,
•. Micb.5,1.
dire « Prophétise: » et les serviteurs Lam.3, 30.
:
.

le déchiraient de soufflets.
66
Et pendant que Pierre était en i-rina 66-72. Reniement et repentir de saint
Compareravec Matthieu, xxvi. 69-75; Luc,
bas dans la cour, vint une des ser- «epuio. 62; Jean, vin, 16-1 , 25-27.
.Pierre.
"--

vantes du grand prêtre; *" et lors- Luc. w,17-Î5. se.


Jo*. 18
qu'elle eut aperçu Pierre qui se chauf- rroT.7,Wi j

fait, le regardant, elle dit « Toiausiiurc.'iu, 47. :

,
D . .- . Jo». 46. 1,

tu étais avec Jésus le .Nazaréen ». Mat-, 70.


1

68
Mais il nia, disant « Je ne sais ni :

ne connais ce que tu veux dire ». Et


il sortit devant la cour, et un coq
chanta. 69 Or la servante l'ayant en- Mat. »6, 71.
Job, 38, 36.
core vu. dit à ceux qui étaient pré-
sents « Celui-ci est un d'entre eux ».
:

T" "0. Tu es Galiléen. Elle l'avait reconnu à son


Mais il le nia de nouveau. Et peu jo». -, m.
accent et à son langage. Voir la note sur Matthieu,
ac •"' °
après ceux qui étaient là disaient à xxvi. 73.

Pierre « Tu es certainement un
:

d'entre eux, car tu es aussi Gali-


74
léen Alors il se mit à faire des Lac 2 i, 57,59.
». .

imprécations et à jurer « Je ne con- :

nais point cet homme que vous di-


tes ». 72 Et aussitôt un coq chanta ^^^^ 72. Il se mit àpleurer. Voir la note sur Matth ieu,
xxvi. 75.
encore. Et Pierre se ressouvint de la Lnc j^61î4
parole que lui avait dite Jésus /^Yfi. :

« Avant qu'un coq chante deux fois, i££u )'n\

tu me renieras trois fois ». Et il se Ps . 6 , 7.

mit à pleurer.
"X.V. * Dès le matin, les princes des Coram
l'il.il.. XV. t.Réunion du Sanhédrin. Jésus conduit à
prêtres s'étant assemblés avec les Pilate. Comparer avec Matthieu, xxvu, 1 Luc,
Mat. Ï7,
Lac. Ï3, 1.
1
xxn, 66 —
xxni, 1 ; Jean, xvin. 28. —
Tout le con-
;

anciens, et les scribes, et tout le con- .- ...


18, ML seil.Le sanhédrin. Voir la note sur Matthieu., xxvi,
seil, ils lièrentJésus, l'emmenèrent ^"^"' 59. — Pilate, procurateur de la Judée, qui gouver-
nait au nom des Romains. Voir la note sur Mat-
1
et le livrèrent à Pilate. 2 Et Pilate £l \1\ thieu, xxvu, 2.
Jer *•"• 2-5. Jésus interrogé par Pilate. Comparer avec
l'interrogea : « Es-tu le roi des Matthieu, xxvu. 11-14; Luc, xxm, 3-5; Jean, xvm,
19-38.
Juifs? » Jésus lui répondant, lui dit : iw.n.11,
rp .
r j. Joa. 1^,33.
« lu le dis ».
Marcus, XV, 3-21.
II. lïlimu Je*u iM-Wli. ./ I',,..i„ VhrimU (XIV, ;-\\,.

.' 3

ui'ihv,
Kui
4
XUX
'()

] ;
t> ijn ii ui'n>î ni

,
l.t accusébant
Înmnltk. PflAtO• autrm rursuin iiit.i•-
it eum, dieent Non respondeequid-

eum eummi bs

.

:

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xuxuftuçrvçovaiv.^'Oâè
9%***{ > <•>
quam y vid.• in quanti• accusant.
antem ampUne nihil reepondit, ita
t<• 'Jésus

«
1 1 \-

, .
,, &
6
KutÙ

^
7 J
Hv à

-
rarétur Pilatus.

tere
1

petiaaent.
Perdiem antem feftnm tolébatdimit•
illis unum <• vinctis, qnemcumqna
:
Erat antem qni dicebàtni
râbbas, qui cuni seditiusis erat rinctna,

& .-
.&
8 qui in sédition•• récent bomicfdfam. 8 Et
Tioirjxeiouv. Kui

; (,
cnmaaoendieaettnrba, ompitrae
''
'() semper faciébat illis. PÛAUn antem re-
spondit eis, et dixit Vnltil dimfttai :

* °

.) q&dvop bis regem


quod per invidiam tradidiaaent eum
mi sacerdutes.
enimJuda>oruin bat

11

.' '
-'
nu.
H l'ontilices autem concitavérunt tur-
bam. ut inagis Barabbam dinut

' ' ;. •' »'


';. i3

"
01
.•
'-'
Pflàtat autem iterum reaponden•, ait
illis Quid ergo vultis fiiciam régi Ju-
:

da'orum? ,3 At illi iterum clamav«'*runt


(Irucifige eum. <l PUatna vero dit
:

, ,
xuxov 01 illis: Quid enim mali récit? At illi

, ,
<5

ixiaôy
*0 clainabant Crueifige eum. " l'ilàtns
antem volens populo eatiafacere, dimieit
illis Barabbam, et trâdidit Jesnm ll>-
:

>)
xai

, .
<&,&
*

-
,, -
.
cœsum, ut crucifigerrtur.

,,;
Militrs
àtrinmprstorii, et convocanttotamoohor-
antem doxérunt eum in

&
" '.
& , , .-
y.iu
)

,0
Kui
*'
Kui fcVc Vw
,8

-,
-
- tem. i: El induunt eum purpura, et im-
ponunt ei pleeténtes spineam «orunain.
48
Et cœpérunt salutâre eum
Judaeorum.
A\
lit percutiébant caput »ju^

arnndine etconepnébant eum, et pou


génua, adoràbant eum.
:
' '
:

so
«< Et postquam illuscrunt ci. exu• runt

' ,. '.
,
. .*:-(-
4• (1):
1. .:
xui
2|

. KBDT:
,Kui

0. or
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->
nu

,
illum purpura, et indu» runt eum
mentis suis: et ediicunt illum ut crue
ivnt eum. •' Et angariavt-runt pratereun-
tem qnempiam, Simonem Cyremnnm,

ifiÔTia ovrov l;•


.,/.

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.
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: \\ Et qui mweU tommii, iurl>a\ai»*nt
9. : xiiiàioç. âio*çi9t\t i/y»« wdrA. |ti. : i. .nui
T. (

10. •
M-rsele»! dan» Ire i>:irri)ihcM•.
le. Dan* i" rmn . Grec : •> l'Intérieur
de la mur 1
1 1 1 <•» h- prétoti
•i\. Dm partie >iu »er«el ligurr dan• li

pnreatl
Marc, XV, 3-21. 233
I. Derniers jour» (XI-.YVI). — 3' La Pauuion (XiY. 27-XV).

3. Beaucoup d'accusations. Le détail de ces ac-


'•*
Et les princes des prêtres por- cusations est donné par saint Luc, xxui. 2 et 6.
Lac. »3, 3.
taient contre lui beaucoup d'accusa- Mat. 37. II.
Pi. 108, 1-3.
tions. Pilate l'interrogea de nou-
;

Mat.37. 13.63.
veau, disant « Tu ne réponds rien? Job, 39, 16.
:

\ - de combien de choses ils t'ac-


cusent ». 5 Mais Jésus ne répondit M«re. 14, 61.
53. 7

.
I*. ;

pas davantage, de sorte que Pilate P&.57,3S,11.2-3.


en était étonné.
6
Or un des jours de la fête, il
à II .lllll.l -tS. Barabbas préféré à Jésus. Comparer avec
Matthieu, xxvn, 15-26; Luc, xxm, 13-2'i; Jean,
avait coutume de remettre au peuple Mat. S7. 15. xviii, 39-40.

un des prisonniers, celui qu'ils de- Luc. Î3, 1 7. 6. A un des jours de la fête .-c'est-à-dire à la fête,
Joa. 18, 39. pendant la fête de Pâques. Voir la note sur Mat-
mandaient. 7 II y avait alors un nom- Luc. Ï3, 19.
thieu, xxvn. 15.
El. »>, 1S. 7. Barabbas. Voir la note sur Matthieu, xxvn..
mé Barabbas qui avait été mis en 16.

prison avec d'autres séditieux, et


qui avait commis un meurtre dans la
8
sédition. Le peuple étant donc
monté devant le prétoire, commença
à demander ce quïl leur accordait
9
toujours. Pilate leur répondant, Mat. 37, 17.
Joa. 19, 15.
dit Voulez-vous que je vous dé-
: «

livre le roi des Juifs? » 40 Car il savait Sap. 3,31-35.

que c était par envie que les princes


des prêtres lavaient livré.
" Mais les pontifes excitèrent Mort!
le damnai ur
peuple à demander qu'il leur déli- Mat. Î7, 30-33.
Luc.î3, 1S-23.
vrât plutôt Barabbas. 42 Pilate répon- Joa. 19, 1.
Aet. 3, 14.
dant encore, leur dit « Que voulez- :
Mat. 27, 32.
Lnc. 23, 14.
vous donc que je fasse du roi des Joa. 18, 38.
Pet. 3, M.
Juifs? » 43 Mais de nouveau ils 1
Joa. 18, 40.
» Ai
Sap. ï, 20.
crièrent : « Crucifiez-le! Pilate, Jer. 11, 19.
cependant, leur disait : « Mais quel Joa. 18. 38.
Jer. 13, 8.
mal a-t-il fait? » Et eux criaient en- 1«. 5, 7.
Lac. 33, 33.
core plus « Crucifiez-le! :Pilate Lac. » ,5 15. Condamnation du Sauveur. Comparer avec
33, Î4.
Matthieu, xxvn. 26; Luc, xxm, 23; Jean, xix, 13-16.
donc, voulant complaire au peuple, Mat 37, Î6.
Ps. 5Î, 6.
— Pour être crucifié. Voir la note sur Matthieu,
leur remit Barabbas, et il leur livra Gai. 10. 1, xxvn, 86.
Prov. J5, 1,

Jésus déchiré de verges, pour être 36.


la. 57, 1.

crucifié.
46 nnlil ilni-
Or les soldats le conduisirent liu*u*.
10-20. Flagellation et couronnement d'épines.
Comparer avec Matthieu, xxvn, 27-31: Jean. xi\.
dans la cour du prétoire, et ayant Mat. 37, »7.
Joa. 19, 3.
1-3.
10. La cour du prétoire. Voir la note sur Mat-
convoqué toute la cohorte, 47 ils le Luc. 14.
Cor. 4. 9. 1
3,
thieu, xxvn, 27. —
La cohorte romaine était la
Pe. 30, 12.
vêtirent de pourpre, et tressant une I*. 63. 1-2 dixième partie de la légion et comptait plus de
;
quatre cents hommes.
couronne d'épines, ils la mirent sur Mal. »3. 8. 7.
17. Ils le vêtirent de jMurpre. Voir la note sur

sa tête. ,8 Puis ils commencèrent à la, »9, 13.


.(.

Matthieu, xxvn, 2«. —Une couronne d'épines.


Jer. 12. 3. Voir la note sur Matthieu, xxvn, 29.
Tit
le saluer, disant « Salut, roi des Marc. 16.
:
1,
14. 65.

Juifs! » 49 Et ils lui frappaient la tète Mat.37,


P*. 101,
39-30.
5.
Job, 30, 10.
avec un roseau; et ils crachaient sur Luc. 32. 65.
Joa. 19, î-3.
lui. et fléchissant le genou, ils l'ado-
raient.
20
Et après qu'ils se furent ainsi Ducitur
a<l necem. 21. Simon de Cyrène. Comparer avec Matthieu.
joués de lui, ils lui ôtèrentla pourpre Mat. Î7, 31. xxvn. 32: Luc, xxm, 25. —
Sur la croix et Simon
et le couvrirentde ses vêtements puis
1/. 38, 14. de Cyréne, voir note sur Matthieu, xxvn. 32. Saint
tant.
; 5, 3.
Marc" nomme ses deux fils, probablement parce
Hebr.
ils l'emmenèrent pour le crucifier. Zach. 13,3, lî. 3.
qu'ils devinrent chrétiens. Rul'us est sans doute
celui que saint Paul nomme, Romains, xvi,
21
Et ils contraignirent un certain Si- Hebr. 13, 11.
Mat. 37, 33. parmi ceux à qui il envoie ses salutations.
13,
.

234 Marcus, XV, 22-37.


II. I llim» «fe»u VI-\% I). — S" Pam.ia thriuti (XIV,
( Ï7-JTKJ.

natiça '' dv pattvm Alcxàndri


iiaroi

/

Kai
*, en' ttyçov,

tftonvntv ai'iov tni


m'-
toi

&ÇT TUV OTUVQQV


& ut'i 01

TOnQ¥t
lîiiii.

ducanl Ulam
iik-n»

ut ic.ll.Tft
villa,

in
eracem
Golgotha locum
»'jus. --'
l'.t

: quod
p-i-
< t

.1 fil ,'ti nu /: ou; W /oi'iiov T07lOÇ. est interpretàtum Calvariœ locus. -


El
î sâioQi I
:'i < nlf ;ou M />. dabant ei bibere myrrhâtuni ?innin
non accépit.
A 24
uvçwaavTêç âtauêçi*.' Kt crncifigéntee eom, divisèrent §•

,/
Kiiffei»
.•'./*
ovra, timénta erjna, niittrntessortem sup• r

/ / «$.

.
,
' .
25

"c

.)
/JV
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-
ci' <|ui<

tia :
qaid t«'»llen

et cracifixérant eani.

causae ejus bwcriptoi


t. -
i.a aatena
*'

lîi\
bon
El eral litnliu
JuDJBoaoM.

' &
ttlrlaç :
;
:

;'
~~ '-'
l'.t cum eo crndfigvnt duos latr.

tva ht xai : unum a dextris. et âliam a simstris ejus.

' a8

&. ] Yftta - -H

cum
VA iniplrt.i est

iniquis rcputatus est.


Scriptura, qua- dicil : El

,
', 29
Kui nu i

xui
29 Etpra'li'reuiitrs lilasj)hem;'iltant t-uin.

movénti'S cépita sua. et dioéntet : Vnb

- / . '-
-
xai
30

3
xui qui déstrnifl
diébus rea'dilii
templum

sum descéndens de cruce. 3I Similiter et


,is :
Doi,
Balvnm
et

fac
in

••
tribus
( •|»-

,
xai summi sacerd«')tfs îllndént— ad altéra-
(
'
,

,
. , , ;
yin'.uuiu

or
;

Avvuiut
ou : /.tyov'

xai
32

-
'
tram cum scribifl dieébant Al
fecit,
32
scipsum non
Christus rex Israël descende! nunc
cruce. ut videâmus
pot<-~t
:

Bahram

credàmns. Et qui
!

<1<•

'
el

'
(^ Kui cum eo cracifixi erant, riuivitiab.mtur ei.

,
• 13

«''' '/
at'roV.

yT v
',
.
*
- 33 Kt fac ta

suut per totam terram nsque in


hora sexta, tcncbra 1

horam
l'act r

&; , &'
"
( t

<
34
Kai
',
nonam. 3i
Kt hora noua exclamavit

&
; , &, OJ

'
Aat
', <<.
',
- uxov-
/-
voce magna, dicens
sabacthàni? qnod c^t interpretàtum
meus, Deus meus, ut quid dcrcli<pnsti me?
3 •
Et quidam de circumstântibtts indien•
:

Ecce llliam vocat. M lorrens


Eloi, Bloi, bUBBM
:

'/..

36
tes, dieébant: I

xai "|>, autrui unus, i-t implcns spon^i im

",
.
z.L /.(. tOfOTlÇn
' / circuinponcnsfpu• ciilamo, potom dahat ei
diivns Sinitc. fideémns v> 111.it lias

.
y.tuh'/.tîv : BÎ I

ad depontiidum rtim,
37
^- uifi-i^ '/,/ usyakm '
Jésus aul• a \ 006 nuag ...
niravit.

'
I

\<
, . ;

oravçovoiy crvToV *•" >1

(*«.)
».
: ,. <KIV
mABCDTX*
31.
II* 30. II
S9. De I>i< u nV«t |4i> dans le grec
Marc, XV, 22-37. 235
11. Dernier* jours (XI-XY1). —3 La Paumion (XIV, S7-JTFJ.

mon de Cyrène, père d Alexandre et ,££ **


19 •"•
^
de Rufus, qui passait par là en rêve-
nant de sa maison des champs, de
porter sa croix. 22 Ensuite ils le con- Mat »7,33-3... 22-28. Crucifiement. Comparer avec Matthieu.
xxvii, 32-38; Luc, xxm, 33; Jean, xix, 17-24.
duisirent au lieu appelé Golgotha; ce Joa.'is», ï3. 22. Golgotha , Calvaire. Voir la note sur
Matthieu, xxvu, 33.
que l'on interprète par lieu du Cal-
vaire. 23 Ils lui présentaient à boire, .AJffi. 23. Myrrhe. Voir la note sur Matthieu, n. 11.

du vin mêlé de myrrhe; mais il n'en **.«,».


prit point.
VA lavant crucifié, ils se parta- C r..ci<Kio.
-'' -2». Kt l'ayant crucifié. Voir la note sur Matthieu.
xxvu, 35.
gèrent ses vêtements, y jetant le sort, ££, "' ».
pour savoir ce que chacun en empor- ^, 1
;.'

2.*». La troisième heure: c'est-à-dire la fin de la


terait. 25 Or il était la troisième heure J^L'l^ït troisième beure. ou environ la sixième, comme le
lorsqu'ils le crucifièrent. 26 Et le titre Mat. Ï7, 37. dit saint Jean, xix, 14 (Glaire;.
26. Le Roi des Juifs. Voir la note sur Matthieu,
de sa condamnation était ainsi écrit Luc. Ï3, 3S.
Joa. 19, 19.
wvii. 37.
5*
Le Roi des Juifs ». 27 Ils crucifié- Jer. J
8 3
?; 16.
33,
-


rent avec lui deux voleurs, l'un à sa Luc. 2f »3, ïï

droite. l'autre à sa gauche. 28 Ainsi i°*• 19; »!•


fut accomplie l'Ecriture, qui dit « Il 5
^ ^
3».

>
S7.

:
.
^
4,
1

a été mis au rang des scélérats ».


29 29-32. Insultes au Sauveur. Comparer avec Mat•
Et les passants le blasphémaient, conv-.cia. thieu. xxvu. 39-tt; Luc, xxm. 25-39.
branlant la tête, et disant « Ah toi &«. m! sV. : ! 29. Le temple, en grec -.ai:. Voir plus haut la note-
sur xiv, 58.
qui détruis le temple de Dieu et le iarc.'w,Vs.

in • . »*- î7 > 40 •
rebâtis en trois jours. JU sauve-toi toi-
« • . • •

» . j 1 • Joe. 3, 11-15;
même, et descends de la croix ». 12,3».

31
Pareillement les princes des prêtres £•
Lnc. ;
Ï3, 3S.
7• 4

eux-mêmes, se moquant de lui avec Ttov. S, 14.


Pa. 101. 7.

les scribes, se disaient l'un à l'autre :

« Il a sauvé les autres, et il ne peut


se sauver lui-même. 32 Que le Christ, }«. 1, » ;
32. Ceux qui avaient été crucifiés. Voir la note
sur Matthieu, xxvu, 44.
le roi d'Israël, descende maintenant ^.?,'. 33-38. Ténèbres et autres prodiges. Comparer
• Luc. Ï3, 39.
, r»
de la croix atin que nous voyions et
.
avec Matthieu, xxvu, 45-53; Luc, xxm, 4l-i.">.

que nous croyions ». Et ceux qui


avaient été crucifiés avec lui. l'outra-
geaient de même.
33
La sixième heure venue, les ténè- Adque.lus.
*"****»< 33. La sixième heure; c'est-à-dire midi.

bres se répandirent sur toute la terre M


»J- g£ 3». La neuvième heure; c'est-à-dire trois heures
jusqu'à la neuvième heure. 3i Et à la £?•£,*
de l'après-midi. — Eloï Eloï .... Ces paroles, en
neuvième heure, Jésus cria d'une voix Joel «• 10 >' -
araméen, sont prises de Psaume, xxi.2.
M M
forte, disant : « Éloï, Éloï, lamma P ,"i^
Gen S ••• -
sabacthani », ce que l'on interprète
ainsi « Mon Dieu, mon Dieu, pour-
:

quoi m'avez-vous délaissé? » 35 Quel-iiut. 17, 10.


ques-uns de ceux qui l'environnaient,
l'entendant, disaient Voilà qu'il
: »<

36. Emplit de vinaigre une éponge. Voir la note


appelle Elie ». 36 Et aussitôtl'un d'eux, Joa.
Luc. Ï3, 36.
19, ÏS. sur Jean, xix, 2!»-30.
courant, emplit de vinaigre une f. sa, -..
éponge, et l'ayant mise au bout d'un
roseau, il lui présentait à boire, di-
sant « Laissez; voyons si Elie vien-
:

dra le délivrer ». 37. Dernier soupir du Sauveur. Comparer avec


37
Mais Jésus ayant poussé un grand i^H^m. Matthieu, xxvu. 50: Luc, xxm, 46; Jean. xix. 2><-
30. —J'-sus.... expira. Voir la note sur Matthieu,
cri, expira. ÎSV.^S xxvu, 50.
Marcus, XV, 38— XVI, 6.
II. I Hi III Jr.ll (\l\\ ). — 4' Hr.urrrctia (\Mj.
Marc, XV, 38— XVI, 6. 237
II. Oerniers jours (,YI-X% I). — #• La Rëuurrection fXVM).
Porlenla. 38. Le voile du Saint des Saints. Voir la note sur
38 Et le voile du temple se déchira Un. 23, 45. Matthieu, xxvu, 51.
en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Mal. 17. 51.
lloro. 3,29-30.
3J 3!>-u. Centurion et autres spectateurs. Comparer
centurion, qui était vis-à-vis,
Or le avec Matthieu, wvu. •.'.-Mi: Lue. wni. iT-49.
M»t. 27, M.
voyant qu'il avait expiré en jetant un i.u.•. , u. 3!». Le centurion. Voir les notes sur Matthieu.
Hobr. vin, 5: xxvu. 5*.
Vraiment, cet homme
:.

pareil cri, dit : « Joa. 1,

était le Fils de Dieu ».


femmes Marie-Madeleine. Voir la note sut Matthieu.
10.
10
II avait là aussi des Qui -.il.
xxvu. :<*i. —
Marie deCIcophas, mère deja<
rrurt*.
qui regardaient de loin, parmi les- M»t. 27, 55. Mineur, apôtre, et de Joseph. Voir lbid, l'A Sa- —
Loc. 23, 49. lami, la mère des lits de Zébédée, c'est-à-dire de
quelles étaient Marie-Madeleine. Ma- Jo*. 1». 25. saint Jacques le M;ijeur et de saint Jean l'Évangé-

rie, mère de Jacques le Mineur et de


liste.

Joseph, et Salomé; u et qui, lorsqu'il Lue. S, î-3


Î3, 28, 31.
;

Tim. 5, 10.
était en Galilée, le suivaient et le ser- 1

vaient; beaucoup d'autres qui


et
étaient montées avec lui à Jérusalem.
52
Le soir étant déjà venu (parce Sepullur-.i. 13-47. Sépulture. Comparer avec Matthieu, xxvu.
Luc. Î3, Ml 57-4H; Luc, sxin, 50-55; Jean, xix, 38-42.
que c'était le jour de la préparation Jo•. 19, 38.
Mat. 17, 57.
42. Le jour de la préparation. Voir la note sur
13 Matthieu, xxvu, bi
qui précède le sabbat Joseph d'Ari- Job,
.
26. 5,
43. Josephd'Arimathie. Voir la note sut Matthieu,
mathie. noble décurion, qui lui-même Mat.27.57-«fl.
xxvu. .77. —
Décurion, en grec partiuTfo membre
Luc. Î3, 50-53.
Joe. 19, 3S. du sanhédrin. —
Lui demanda le corps de Jésus.
attendait le royaume de Dieu, vint et Voir la note sur Matthieu, xxvu. 58.
entra hardiment chez Pilate, et lui
Luc. 19, 33. 44. Pilate s'étonnait qu'il fut mort si tôt. « La
demanda le corps de Jésus. ** Pilate Job, 29, 16. mort venait ou de la perte du sang ou de la faim.
On cite des crucifiés qui ont vécu deux ou trois
s'étonnait qu'il fût mort si tôt; il fit jours et pouvaient parler ». (Robault de Fleurv..
donc venir le centurion, et lui demanda yuoi'que Pilate, quand on lui demanda le corps
du Sauveur, s'étonnât qu'il fût déjà mort, celte
s'ilétait déjà mort.
^5
Or s'en étant Canl. 7, 10.
Joe. 19, 40. surprise était d'un liomme peu sensible et même
peu attentif à tout ce que Jésus-Christ avait souffert
assuré par le centurion, il donna le Luc. 23,
Mat. 27,
53.
59. dans le Prétoire, puisque la seule peine de la
46
corps à Joseph. Et Joseph ayant Mat. 27, 61. flagellation et du couronnement d'épines était
Pror. 10, 7. capable de faire mourir l'homme le plus robuste.
acheté un linceul et détaché Jésus de La m. 3, 53.
Aussi il était si affaibli, quand il sortit de la mai-on
I.i. 10, 10.
de Pilate, que le temps qu'il vécut depuis fut bien
la croix, l'enveloppa dans le linceul, plus l'effet d'une vertu divine que d'une force
le mit dans un sépulcre qui avait été humaine •. (Thomas de Jésus).
4»>. Un linceul. Voir la note sur Matthieu. \\vn.
taillé dans le roc, et roula une pierre 59. —
Un sépulcre. Voir la note sur Matthieu.
à l'entrée du sépulcre. Or Marie- 47 Mat. 27, 61. xxvu, (X). —
Et roula une pierre. I.a pierre qui
Luc. 23, 49.
fermait l'entrée de plusieurs tombeaux juifs était
Madeleine, et Marie, mère de Joseph, ronde comme une meule de nos moulins et on la
roulait à rentrée du tombeau pour le fermer.
regardaient où on le mettrait.
J'Mulieres
XVI. Lorsque le sabbat fut passé, uili-tuil aa>
{
4° Résurrection, XVI.

Marie-Madeleine, et Marie, mère de pulcllmm.


Marc 15, 40. XVI. 1-4. Saintes femmes au tombeau. Comparer
Jacques, et Salomé, achetèrent des Lac.Mat. 2S, avec Matthieu, xxvni, 1-2: Luc, xxiv, 1-2; Jean.
1.
24. 1
xx. I. ;

parfums pour venir embaumer Jésus. Joe. 20, 1.


23, 56.
1. Lorsque le sabbat fut passé; c'est-a-dire le
samedi au soir, lorsque le soleil fut couché. Le
- Ainsi parties de grand matin, le Marc. 14, 5.
Pa. 111. 7. sabbat finissait au coucher du soleil. Pour accor-
premier jour de la semaine, elles ar- Pror. 10, 7. der saint Marc avec saint Luc. qui dit que ces
Mal. 4. 2. femmes avaient préparé les parfums dés la veille
Job, 3, 4, 9.
rivèrent au sépulcre, le soleil étant du sabbat, il faut traduire ici : Elles avaient
acheté des parfums; ou bien elles achetèrent de
déjà levé. 3 Or elles se disaient l'une nouveau des parfums qu'elles joignirent à ceux
qu'elles avaient achetés la veille, et qui ne suffi-
à l'autre « Qui nous ôtera la pierre
:
saient pas pour embaumer comme il faut le corps
de l'entrée du sépulcre? » * Mais re- Luc. Joa. 20,
24, 2.
1.
de Jésus-Christ (Glaire).
Mat. 28, t. 3. La pierre de l'entrée qui servait de porte au
gardant elles virent la pierre ôtée or P». 75, 9-10.
;
tombeau et empêchait d'y pénétrer; la pierre qui
elle était fort grande. avait reçu les sceaux.
5 Anselu» Comparer avec Matthieu.
Et entrant dans le sépulcre, elles re^urrec- 5-K. Apparition d'anges.
xxvui, 2-7; Luc, xxiv. 4-8.
aperçurent un jeune homme assis à 1UOIIU9. (ioni*
5. D'une robe blanche (). Voir la note sur
Luc, xii, 22.
droite, vêtu d'une robe blanche, et Luc. 24, 4.
Joa. 10, 12.
elles furent frappées d'étonnement. Mat. 2S 3.
CoL 3, 1-2.
6
II leur dit « Ne craignez point;
:
Mat. 2S. t.

c'est Jésus de Nazareth, le crucifié, Luc. 24. 5.


Pa. 29,6: 19, 12.
que vous cherchez; il est ressuscité, Marc. 14, 67. Mat. 22, 32.
il n'est point ici; voilà le lieu où on
238 Marcus, XVI, 7-20.
II. I lliiuii «leoii (\l-\ll). — 4' Hrmurrrrti» (\\l t .

:
«•mu. s.-.l it.•. dfeite (liscipulis ejaa et
un: n'i : ,' il ci : mim" y.iu il ;.»;,'uil Petro <|ui.i pteoédh \"- in Galilœam : il»i

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tiavérunt céteris : nec
; illis credidémnt.

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Novissime recumbrntibus illis unde-
cim apparaît: etcxprnbravit itusredulità-
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eum resurrexiaae, non credidé-

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Kt dixit eis Kûntes in mondum :

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fut-ril,

rit. condemnabitur.
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()ui crediderit, etbaptii
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Signa .nit.ii,

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quicredid.rint.
meo da'm.'tnia ejicient lin^uis
m .vis M eerpéntea tollent et
:

ferum quid biberint, non eis noebit


bac Beq uéntnr
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: In n<>niint•
luquéntur
si morti-

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li.i-a^nismanusimponcnt. et l»n.• habèV
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et sedet a dextris Dei. Illi autfin pr.)-
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18. ACDEX: fihh, II CLf V»e (|>• «*>.). H 19. .! su* n'est pns dans l<
Marc, XVI, 7-20. 239
II. Oeriii«*rs jours (YI-YYI). — 4" La Ré*urrecUon (XVMJ.
liai 18, 7.
l'avait mis. "'
Mais allez, diles à ses
Mare, u, 2s.
Luc. 24, 34.
disciples et à Pierre qu'il va devant Joa. it, n.
vous en Galilée ; c'est là que vous le Marc.6G,14,22.2S.
le.

8. A personne; c'est-à-dire à aucune des per-


verrez, comme il vous l'a dit». 8 Mais Mat. 28, 8.
sonnes qu'elles rencontrèrent car il est constant,
1.1H-. M, '.'. :

du sépulcre, s'enfuirent, Job,


elles, sortant 1. 14-14. par saint Matthieu et par saint Luc, qu'elles en
Hehr. 12. 21. lirentle rapport aux Apôtres, selon le commande-
carie tremblement et la peur les avait Job, 9, 36.
ment qu'elles avaient reçu (Glaire).
saisies; et elles ne dirent rien à per-
sonne, tant elles étaient effrayées.
9 Appuret
Or Jésus étant ressuscité le ma- Mafrdale- 9-H. Jésus apparaît à Madeleine. Comparer avec
Jean, xx, 14-18.
tin, au premier jour de la semaine, il i;t>.
Je•. 14. 211.

apparut premièrement à Marie-Made- Kom. S,S. 20.


Luc. 2.

leine, de laquelle il avait chassé sept Pi. 138, 12,


11.

démons. <0 Et elle alla l'annoncer à Mich. 7, 8.


Is. 66, 23.

ceux qui avaient été avec lui, et qui Joa. 20, 16, 18.
Mut. 2-,
s'affligeaient et pleuraient. H Mais Joa. 16, 20.
Luc. 24. 9,
eux entendant dire qu'il vivait et qu'il 11,34.

avait été vu par elle, ne le crurent


pas.
12
II se montra ensuite sous une «Itiohim 1-2-13. Apparition d'Emmaùs. Compareravec Luc,
di*cipuli«•
xxiv, 13-35.
autre forme, à deux d'entre eux, qui Luc. 24, 13. 12. Sous une autre forme. Il était apparu à
étaient en chemin et qui allaient à Madeleine sous la forme d'un jardinier {Jean, xx,
45) il apparutà ces deux disciples sous celle d'un
;

une maison de campagne; iZ et ceux- Lue. 24, 35, 4L voyageur {Lue, xxiv, 15).
Mut. 2-, i>;.
ci allèrent l'annoncer aux autres;
mais ils ne les crurent pas non plus.
11
Enfin il apparut aux onze lors- uiiriecim 14-18. Apparition à Jérusalem; dernières paroles
aposloli». de Jésus. Compareravec Lue, xxiv, 14-80,
qu'ils étaient à table et il leur repro- Luc. 24, 36 ;

cha leur incrédulité et la dureté de Joa.14,20,11.19 :

Î9 8, 46.
leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas 27, Cor. 15, 5. 1
;

cru ceux qui avaient vu qu'il était Act 1, 8.

Marc. 13, 10. 15. Prêchez l'Evangile à toute créature. Ces


ressuscité. ,:i Et il leur dit « Allez Mat. 2s.
:
paroles s'adressent aux Apôtres formant un corps,
1!•.

Joa. 20, 21.


dans tout l'univers, et prêchez l'Évan- Col. 23. une hiérarchie, comme étant unis à un chef.
1,
Rom. 8, 19.
gile à toute créature.
Celui qui,,;
Joa. 3, 1S, 36.
16. Celui qui croira... sera sauvé. La foi est une
obligation indispensable, une condition essen-
croira et sera baptisé sera sauvé :
Joa. 3. 16.
1 Cor. 10, 1-2. tielle et un gage du salut. Cette règle s'étend à
mais celui qui ne croira pas sera con- Luc. 19, 57. tous les temps et à tous les lieux, et n'admet au-
,T cune exception.
damné. Or voici les prodiges qui Mat. 2 S, 20. 17. Les prodiges. « Adjuncta sunt pra?dicationi-
Act. 16. 18
accompagneront ceux qui auront cru ; bus sanctis miracula ut lidem verbis daret virtus
: 2, 4 10, 46.
EcclL
;

51, 30.
ostensa, et nova facerent qui nova pra?dicarent •.
ils chasseront les démons en mon Saint Grégoire.

nom; ils parleront des langues nou- Luc. 10, 19.


Act. 28, 3.
velles; iS ils prendront les serpents, 4 Re-g. 40. 4,
Act. 18, s.
et s'ils boivent quelque poison mortel, Joa. 14. 5,
Cor. 14, 26. 1
il ne leur nuira point; ils imposeront Is. 50, 4.

les mains sur les malades, et ils seront


guéris ».
19

avoir parlé, fut élevé dans le ciel, où


Ascensio.
Et le Seigneur Jésus, après leur Hebr. 1,3, 13.
Pi. SS, 19.
Mich.
10. Ascension. Comparer avec Luc.
— Fut élevé dans
. 51-53.
le ciel. L'Ascension eut lieu sur
2, 13.
le mont des oliviers. Actes, , 12.
Act.
il est assis à la droite de Dieu. 20 Et
1, 4-8.
-20. Travaux des Apôtres. Propre à saint Marc.
Kom. S, 34.
Hebr. 2. 1.
»'ux. étant partis, prêchèrent partout, Act. 14, 3 :

le Seigneur coopérant avec eux, et 1549, 616. 5,


Is.
; 3,
;

confirmant leur parole par les mira- 18, 12 27.14. F.z.


;

1.
G.

2 Tim. 1-2. 4,
cles qui l'accompagnaient. Joa. 14, 12.
LE

SAINT ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST


SELON SAINT LUC

INTRODUCTION

Tous auteurs ecclésiastiques, sauf Clément d'Alexandrie, attestent que


les
cet Évangile a paru après celui de saint Mare, et qu'il vient en troisième Ben.
L'auteur dit lui-même qu'il n'est pas le premier qui ait essayé d'écrire la Vie

du Sauveur. Ailleurs il nous apprend qu'il a publié son Évangile avant d'écrire
les Actes des Apôtres. Or, le livre des Actes été terminé, suivant toutes les
apparences, en l'an (>2 ou 63, époque à laquelle son récit s'arrête brus.pn-
ment. Il est donc probable que le troisième Evangile a été écrit entre fan
l'an 60, une huitaine d'années après celui de saint Marc, une quinzaine après
celui de saint Matthieu. A cette date, le christianisme était déjà établi dans
beaucoup de contrées de l'empire; mais la plupart des Apôtres étaient encore
en vie.
On peut distinguer dans l'Evangile de saint Luc quatre parti, s : — IKn-
fance et jeunesse de Notre-Seigneur, i, .Viv, 13. — 2° Prédication dans la
Galilée, iv, 14-ix, 50. — 3° Voyage de Galilée à Jérusalem, i\. 51 -\\m
— 4°
Derniers mystères, xvin, 31 -XXIV.
Saint Luc n'avait pas connu Notre-Seigneur, ni observé par lui-même les
faits évangéliques mais il avait à sa disposition les écrite de saint Matthieu
;

et de saint Marc, qui pouvaient le guider dans la plupart de ses récits. Muant
aux faits qu'il rapporte seul, et aux circonstances qu'il sjoute ans récits d

devanciers, il a eu pour s'en assurer diverses autorii


1° Saint Paul, si bien instruit de tout ce qui concernait le Sauv< ni . BOÎt par
ses révélations, soit par les rapports des premiers disciples. < >n sait que
saint longtemps vécu avec l'Apôtre, qu'il l'a suivi dans lapins grande
Luc a

partie de ses missions. Les premiers chrétiens étaient si persuades de la pari


que saint Paul avait prise à la composition du troisième Evangile, qu'ils lui en
faisaient honneur et que Tertullien l'appelle illuminator Lucœ.
INTRODUCTION A L'ÉVANGILE DE SAINT LUC. 241

2° Plusieurs personnages apostoliques : saint Barnabe, l'un des premiers


lévites convertis qui devint fondateur de l'Eglise d'Antioche où saint Luc
apprit les éléments de la doctrine chrétienne ; saint Philippe, diacre de Gé-
sarée, chez lequel saint Luc logea avec saint Paul en se rendant à Jérusalem,
et auprès de qui il demeura les deux premières années de la captivité de
l'Apôtre; saint Jacques le Mineur, évêque de Jérusalem; saint Pierre et les
autres Apôtres, avec lesquels saint Luc fut en rapport.
3° La Sainte Vierge et les parents de saint Jean-Baptiste. C'est à cette
dernière source qu'a dû être puisé en particulier le récit des faits qui ont pré-
cédé la naissance du Sauveur récit dont la couleur tout hébraïque contraste
;

avec le prologue de l'Évangile. Aussi saint Luc atteste-t-il qu'il a remonté jus-
qu'aux origines, et fait-il remarquer à deux reprises que la mère de Dieu con-
servait dans son cœur le souvenir de tout ce qu'elle voyait et entendait.
Le troisième Evangile offre des marques très nombreuses d'authenticité. On
sait que saint Luc était médecin, et qu'il avait fait par conséquent quelques
études, qu'il était Gentil d'origine, qu'il fut disciple de saint Paul, qu'il se con-
sacracomme son maître à la conversion des Gentils, enfin qu'après avoir écrit
son Evangile, il a composé les Actes des Apôtres. Or, ces qualités, ces habi-
tudes d'esprit, ces dispositions, ces particularités, se reflètent d'une manière
visible dans le troisième Évangile.
1° On reconnaît
la profession de l'auteur à la manière dont il parle des
maladies de leur guérison ; et il est facile de constater la culture de son
et
esprit aux qualités de sa composition. —
Cet Évangile décrit les maladies
guéries par le Sauveur avec bien plus de précision que les autres, en des termes
qui lui sont propres et qui appartiennent au langage médical de l'époque. En
outre, il a plus qu'aucun autre la forme de l'histoire. Il commence, comme —
Josèphe, par un prologue, suivant l'usage des Grecs, et par une dédicace à un
Théophile qu'il nomme Excellence, ou excellent. Ce Théophile pourrait être
un chrétien de Rome ou d'Achaïe, honoré d'un emploi civil. Ce pourrait bien
être aussi, comme le pense Origène et comme on en trouve des exemples vers
cette époque, un personnage fictif, représentant tous les fidèles, désireux de
servir et d'aimer Dieu. « Si tu aimes Dieu, c'est à toi qu'il est écrit », dit saint
Ambroise, qui suivait ce sentiment. — L'auteur remonte au commencement
des faits évangéliques, et il fin, en le rattachant
conduit son récit jusqu'à la
aux événements contemporains, et en suivant autant qu'il peut la chronologie.
C'est un soin que saint Matthieu avait négligé et dont l'importance commen-
Déjà saint Marc avait essayé de rétablir cet ordre. Saint
çait à se faire sentir.
Luc profite de son travail et cherche à le compléter. Il distribue tout autre-
ment les faits rapportés par saint Matthieu du chapitre vin au chapitre xl —
11 s'efforce aussi de combler les lacunes de ses devanciers. Un tiers de ses
récits, cinq miracles et douze paraboles lui appartiennent en propre. Il est le
seul qui parle des soixante-douze disciples et de leur mission. C'est peut-être
Épiphane en particulier, qu'il en
ce qui a fait dire à plusieurs auteurs, à saint
que saint Luc lui-même semble affirmer le contraire, sui-
faisait partie, bien
vant saint Grégoire le Grand. —
Pour le style, quoique son grec ait encore
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 16
l'x'l INTRODUCTION I.ï.\ .w.ll.i: Dfl MIM II.

hien des h• I)i aiMin 'S, SUrtOUl ;iu commencement, dans les cantiques en par
ticulier. il 'Si notablement plu- pur que celui duB autres écrivains du \<\•;
Testament. Il ne les reproduit pre>que jamais sans leur tloiunr plus de cor-
rection et d'élégèaeft.
2° (h/ reconnaît un disciple de saint Pau/. — Comme le Docteur dé•
Gentils, il appelle Sauveur Dominas,
le <
le Seigneur ••, titre qui suppose l'ha-
bitude de le considérer au ci.•!, dans sa gloire, plutôt que le souvenir de sa
vie sur la terre. — 11 insiste sur la nécessité et L'efficacité de la foi, bot l'uni-
versalité de la rédemption, sur si de
le mérite de l'aumône
pauvreté '-van la

gélique, sur la généresité nécessaire aux Apôtres. Le récit qu'il l'ait de —


l'institution de l'Eucharistie dillere de ceux de saint Matllii. u el de saint Mai•. :

mais il est presque identique avec celui que saint Paul lit vers la même
époque aux Corinthiens; les paroles sacramentelles sont suivies, datte l'un
comme dans l'autre, de la môme recommandation : « Faites Delà M ne m-.ii
de moi, etc. ». Il est aussi, avec l'Apôtre, le seul qui mentionne l'apparition
de Notre-Seigneur à sailli Pierre après la Résurrection. — Enlin, on a re-
marqué que son élocution a quelque chose de l'abondance et de la (acuité de
saint Paul, de môme que celle de saint .Marc tient de la conci>i.m et de la fer-

meté de saint Pierre, et l'on a relevé de nombreuses coïncidences de peut


d'expression avec les loutres de l'Apôtre.
3? L'ouvrage n'est pas fait pour Les Juifs. — L'auteur ne supp<
ses lecteurs une grande connaissance de la langue, des mœurs, de 1

pliie de la Palestine. Il ne cite aucune parole du Sauveur en hébreu. Il nomme


toutes les localités par leur nom grec, il dit: le mont appelé des Oliviers,
la bourgade qu'on nomme Beikiéhem, la fête des azymes, connus bous le
nom de Pàque. Il fait connaître la distance d'Emmaus. Il avertit qu'Arimn-
thie est sa Judée, que Caphamaûm est eu Galilée, aussi bien que Nazareth^

maie non Gadare, Il évite de dire comme saint Matthieu la cité saint' :

anciens. Il remplace liabbi par Maître, llosanna par une périphrase. Il pré-
sente Jésus-Christ comme le Sauveur du genre humain plutôt que comme le
Messie de la Sa généalogie ne t'arrête pas à Abraham; »1
nation juive. 1

monte jusqu'à Adam, montre que tous les hommes sont de la famille du
et
Sauveur. Ce n'est pas par les rois de Juda, mais par une ligne collatérale
qu'elle le rattache à David, /acharie, à la naissance de son pi- OBffSeur, comme
Simeon dans le récit de sa Présentation, annonce l'aurore .lu salut au g
humain tout entier. Enfin les faits qui n'ont qu'un intérêt temporaire et local,
comme les longues disputes des Pharisiens avec le Sauveur, sont constam-
ment écartés.
4° II est destiné aux Gentils. —
Tout ce qui sût pu les choquer ou donnes
lieu aux Juifs de se mettre au-dessus d'eux est passé sou- silence. Au lieu
d'opposer aux enfants de Dieu les nations ou les Gentils, Comme saint M.it-
thieu, il leur oppose les pécheurs, terme qui peut s'appliquer aux Juifs fiomswe
au reste des hommes. Dans plusieurs endroit-, mention de l'empire, de il fait

ses magistrat s olliciers, et toujours avec une considération bien mar-

quée. Il évite de leur attribuer le supplice «lu Sauveur. Quand il est qnostiesi
INTRODUCTION A LKVANGILE DE SAINT LUC 243

du royaume de Dieu, il fait remarquer qu'il est spirituel. Il recueille avec soin
on grand nombre de traits négligés par saint Matthieu, qui étaient de nature,
soit à humilier les Juifs, soit à toucher les païens et à leur donner confiance :

le salut promis à Zachée et au bon larron le pardon accordé au prodigue et


;

à la pécheresse; la préférence donnée au publicain sur le pharisien et au Sa-


maritain sur le prêtre et le lévite; les paraboles de la brebis égarée, delà
drachme perdue, du figuier tardif; l'éloge fait par le Sauveur de plusieurs
Gentils; sa prière pour ses bourreaux; la conversion d'un larron sur la croix,
et celle du centenier à la mort du Fils de Dieu. Aussi a-t-on dit de cet Evangile
en particulier qu'il est l'Evangile de la miséricorde et que les paroles d'Isaïe,
lues par le divin Maître dans la synagogue de Nazareth, pourraient lui servir
d'épigraphe. L'Homme-Dieu y paraît comme le divin médecin. Saint Mat-
thieu l'avait présenté aux Hébreux comme Messie, et saint Marc aux Romains
comme le Fils de Dieu saint Luc le présente aux Grecs, c'est-à-dire à tous
:

les peuples civilisés, comme Sauveur du genre humain tout entier.


5° Quant au style, cet Évangile, plus correct, plus soigné que le reste du
Nouveau Testament, a une grande analogie avec le livre des Actes. On re-
marque des deux côtés des passages empruntés à des pièces officielles ou à
des écrits plus anciens, des paroles touchantes, affectueuses, pleines de dé-
licatesse, des tableaux admirables de naturel, de simplicité et de grâce, qui
font penser au talent de peintre attribué à l'auteur par la tradition. Des deux
côtés, l'Ancien Testament est cité d'après les Septante; Jésus-Christ est
appelé le Seigneur, et la foi en sa médiation est préconisée comme la condi-
tion et le moyen du salut. On trouve même dans les deux livres des membres
de phrases identiques, et des périphrases communes, « le Saint de Dieu, les
discours du prophète, le livre des Psaumes, etc. ». Ce sont aussi les mêmes
mots favoris, « grâce, multitude, salut, cœur, évangéliser, etc. ». 69 verbes
sont répétés 254 fois dans le troisième Évangile et 427 fois dans les Actes,
tandis que dans tout le reste du Nouveau Testament, ils ne le sont que 271
fois; 33 mots se trouvent dans l'un et l'autre de ces livres, sans qu'on les
rencontre en aucun autre. (L. Bacuez).
SANCTUM
JES1 ciiuisTi kv.vm.ki.iim

SECUNDUM LUCAM

•, -
&-
&,,
• .
'
Quoniam quidem multi oonM
zuijifai sunt ordinare narratiunem, qui ifl m>l>is
2
«- complétai sunt, rerum 3
sicut tradidé-

'
:

,, &
ooouv

, •
6
3
xui runt nobis, qui ah initio ipsi vidérunt. et
ministri fuérunt serin• •> visui :
;1

; ^;
«^'.
EyhstO tv /
&<'/.,
]
et mihi,
génter, ex
Théophile,

1
assecuto ûmnia a principio
ôrdine
* ut cognoscas eorum verb••-

rum, de quibus eruditus es. \. ntàtem.


Fttit indiébus ilerôdis. régis .luda-a•.
tibi ecrfbere, optime
dili-

« '.
/,/, tî
'lovâuiuç,
, xui
'Auyuv, xui
r)
sacérdos quidam Domine /acharias, de
vice Abia, et uxor illius
et nomen ejus Elisabeth.
dt» iiliâbus Aaron.
Krant autent

,'
*
ôixuioi
justi ambo «inte Deum,
&, ;,'> incedénti

&'' omnibus mandâtis et justiih*atiunibus


xui ôixuuu
Domini sine querela :
:
et non erat illis
uvtoïç
aïu, xui
filius. eo quod essot Elisabeth ttéril
]
mufti
ci .
'. uixov tv r£
ambo

8
processissent in diéboi mus.

Factum est autem, cum

'*

0-,
&xuxd

h
; /\

&&
.•/ r
t
uihov

vuov
u
^ -
&,
xujioi .
fungerrtur
1
in

socunduin coneuetudinen
ôrdine vicie HHWltfl

sorte éxiit ut incéneain pooerei, ing


sus in templum Domini "' et )innis mul-
titudo pôpuli erat orans foris hora in-
: (
I

Mcerdotii,
>WIW t

1•
\.

iv'o/y.
. :
mBDT1
6- :
inter.

.
y/ovxùi. XllT*
irarrtor. ~.
m»i
.*
.
AlmtÊÊÛi

. . \<
\ DEGSLF:

G
y » tni-
;.

no». I. 4.

7. Dt
La
fil*.
tvri/r.
Grec :
Grec

: •

d'enfant
la certitude
•.
LE SAINT

ÉVANGILE DE JÉSUS-CHRIST
SELON SAINT LUC

i. — r
I. '
Comme beaucoup
ont entrepris Auctorix I
re
Partie. Vie cachée du Sauveur,
dedicalio.
de mettre par ordre le récit des choses ï Cor. 2, i-iv, 13.
1.

qui se sont accomplies parmi nous, Job, 3î, S.


I• Introduction, I. 1-4.
1
suivant que nous les ont transmises 1Hebr. Joa.
ï, 3.
1.
2° Préparation de la naissance de Jésus, J,
1,
5-80.
ceux qui, dès le commencement, les Act. ïl.î Pet. 1, 16.
3° Enfance de Jésus, II.
1,
** Ministère de saint Jean-Baptiste. III. 1-20.
ont eux-mêmes vues, et qui ont été Jac. 22. 1,
j" Préparation du ministère de Jésus, III, il
les ministres de la parole 3
j'ai cru, :
Act. — IV, 13. 1, 1 ;

14, 3 10, 36. ;

moi aussi, excellent Théophile, après Joa. îl, 25.


Is.S, 1.
i° Introduction, I, 1-4.
m'être diligemment informé de tout Hab. 2, 2. I. 1. Saint Luc peut avoir en vue ici. outre les
Dent. 33, 2.
dès l'origine, devoir t'en écrire par Evangiles canoniques antérieurs, les écrits que
plusieurs fidèles avaient composes dès les com-
ordre toute l'histoire, 4 afin que tu Joa. S, 31-32 mencements du christianisme, écrits plus ou
17, 17.
connaisses la vérité de ce dont tu as moins exacts et iidèles. malgré la bonne intention
de leurs auteurs. Le langage de saint Luc n'im-
été instruit. plique pas d'ailleurs un blâme des récits dont il
parle: il se propose seulement un but particulier
Aux jours d'Hérode, roi de Judée, Sl.rili*
5 *"a) et veut suivre une méthode propre.
3. Théophile, chrétien de distinction, d'ailleurs
ily eut un prêtre nommé Zacharie, 1Klisabeth.
Par. 24, 10. inconnu, probablement d'origine païenne, à qui
de la classe d'Abia: et sa femme, O-. Is. 19, 1. saint Luc a aussi dédié les Actes des Apôtres.
13, 11.
d'entre les filles d'Aaron, s'appelait Gen. 2, IS. -2 Préparation de là naissance de Jésus.
6 4 . :;-80.
Elisabeth. Ils étaient tous deux justes Job, 1,»,1. • _•. 3. î,

devant Dieu, marchant sans reproche Rom. 13, 7-.


2 Cor. 3. 13.
a Conception de saint Jean-Baptiste, I. .j-£î.
dans les commandements et toutes Judith, S, S. .*;. Sur Hérode le Grand, voir la note de Mat-
" Gea. 11, 30 thieu, ii. I. —
Zacharie, de ta classe d'Abia. David
les lois du Seigneur; et ils n'avaient 16, 11.
;
avait partagé les prêtres en vingt-quatre classes ou
Xom. 8, 25. familles qui remplissaient les fonctions sacrées à
point de fils, parce qu'Elisabeth était Deut. 7, 14. tour de r<>le dans le temple une semaine chacune,
Sap. 3, 13.
stérile, et que tous deux étaient Prov. 4, IS.
d'un sabbat à un autre sabbat. I Payai ipomènes,
Rom. 4, 19, 18.
xxiv. V: il Paralipoménes, vin, 4: Esdras, xm.
avancés en âge. 40. Zacharie appartenait à la huitième classe qui
était celle d'Abia. Nous ne savons du reste sur lui
Or il arriva que lorsque Zacharie
8 >...• Im-
/.ai'h;tri;r que ce que nous apprend l'Évangile. —
Elisabeth.
remplissait devant Dieu les fonctions apparet. Nous ne connaissons non plus d'elle que ce que
Gai. 1, 10. nous raconte saint Luc.
du sacerdoce, au rang de sa classe, Rom. 4, 17.
Prov. 16, 33
9 il ;

Da as le temple,]e.aC;,lai maison de Dieu, dans


échut par le sort, suivant la
lui Eccli. 45, 0.
19-20. la partieappelée le Saint où était l'autel des par-
coutume observée entre les prêtres, Ap. S 4.
fums. Voir la note sur Matthieu, xxi, 12.
Ex. 40, 27 ;

d'entrer dans le temple du Seigneur 30, 7.


Lev. 16, 17.
pour y offrir l'encens. 10
Et toute Act.3,l:10,30. 10. Thev.rede l'encens. On offrait l'encens tous
Ez. 44. 2-3. les jours, matin et soir. Exode, xxxvi, 6-8.
la multitude du peuple était dehors Jud. 13, 6.
246 Lucas, , 11-25.
I. WÙm :ili-< uinlila <-\. .»|. | „, . toncrptio Hnptimtir fi, &.*&).

/ ,'.
' 9vfiutfiaT0Ç cénsi. •*
Apparaît autem illi .u._
'
:>
/, ai m ny xinim Domini, Itani a <I«\tris allaris in
muni ,2
toi' ;>i ','.'"" """ •> Et Zacharias turbatus est videns, et
12 Kui timor irntit Riper <um.
i'iuiHt/i) >
t
xui <fo,io;

'
witév.

, <3 uvtov 11
Ait raton ad illuin Angelot

,
,
xai
xui
'/.a/uniiC

/ , -. aov
ouiu tht^xova&y]

uvtov
ni -
tiuieas, Zarharia. qui-rnaiu exaodit
depreoUio tua
périet tilti filiuin.
: et
et
BXOr tua
vocàbie
Elisabeth
nomen ejne

.&
14
Kui Joénnem

,-
xai xui :
'
;
et erit gaudium tibi, et exal-

'•
xui olvov xui
i;ii


uvrtn ywu/tm

mrj, xui
,ti. tât io,
hunt
mino :
:
et

et
•*
niulli

eritenim magnus eoftll


vinum et tleenm DM DÛX
in
gaadé- nativit/it. .jus

//«roç Spiritu sancto replébitor a. liai.• es nt.-r< »

* 6
Kui
&- matris sux multos (iliorum Israël ,,;
et

.
:

. ,
', -
convértet ad Dtmiinum Denni ips.trum
17
et ipse prœcédet ente illum in spiritu
:

& ', '


uvtov

>
«7 xui
Téxvu xui
-
et virtûte
trum
Elise,
in filios, et incrédulos
tiam justorum, paràre
perféctam.
ut conv.rtat corda pa-
ad prudtn
Domino plebem

, ; • . &
18 18
Kui Et <lixit Zacharias a<l Angeinm :

^
Unde hoc sciam ? ego enim sum
xui uov et uxor mea procéssit in diébne rais.

' '&,
,

/
>9
>] Kui 11 lit reepondene ângelus, dixit <-i : Ego
/ ram Gabriel, qui a>t<> ante Deuin : et
missus sum loqui ad te, et bec tihi evan-

,& .,
xui
uçéç
20
Kui , xui
éarj xui
tuvtu. gelizare. 20 Et ecce eris tacens, et non
poteris loqui usque in diem quo ha.

, liant, pro eo quod non credidietï terim

&,
dvfr'

/uijiuv,
{
Kui
xui
. '& 22
Zu~

-
meis, quœ implebuntur in tiinporc

et
21
Et erat plebs cxjxit.ui^ /arliariam
mirabântur (piod tardaret ipse in
templo. -- us autem non pt'tterat
:

: &
outuOiuv

. '&
23
Kui
,

«,
xui
xui

. xui

'
ui
ôlxov
loqui ad illos, etcognov.runt quod
nem
innuens
23
vidisset in

Et factum
olTicii «'jus, àbiit in
illis. et
templ•».
permensM
Et
nuit

est. ut implrli suit di-


«lomum sunni
ipee

:
-•
•.

erat

poet
-s

,''-
2 hos autem di«-s concépil Blieabetfa
uvtov, xai ejus, et occulu'ibat se ménsibofl qnhHjne,
dicen- \
lia sic fecït inihi Dômtnus
2, diibus, quibus reepéxil enferre opprô-
,(
&. :7 in

liriuni meuni inter li.unines.

; .\5;):
Ttçottlevotrat.
,,,;,,,,
xWl' 1 :
:;.
'Hin'a. fc\:
<;•
.,, BCX I \i ifoi o't. 2i» D€ 18 n' D
Luc, , 11-25. 247
I. Vie cachée I- Il . 13). — 3 fa). Conception de Jean-Baptinte CI, S-SSJ.

priant, à l'heure de l'encens. Et *;™. {l 11. L'autel de l'encens est le même que l'autel
des parlums. Exode, xxxvu, 27 et suiv.
un ange du Seigneur apparut de- ffj^-jffi lui
bout, à droite de l'autel de l'encens. *"" ^ 36 •^
r- Zacharie fut troublé en le voyant,
,££•,{,;".
*•
et la crainte le saisit .
,!; £
13
Mais l'ange lui dit : « Ne crains £;.';;;,' 13. Jean. Sur saint Jean-Baptiste, voir la note
P rii<li<i '• de Matthieu, m, l.
point, Zacharie, parce que ta prière
a été exaucée; Elisabeth, ta femme. a*. io, si.

enfantera un fils, et tu lui donneras le z.ê'h.Vi.

nom de Jean: M il sera pour toi un Da^i»'. 2-3.

sujet de joie et d'allégresse, et, à sa Mai.' s, 1.

naissance, beaucoup se réjouiront. »".1',,•, u.


11 15. Il ne boira ni vin ni cervoise, comme les
Car il sera grand devant le Sei- »2tu,i.

ne boira ni vin ni cervoise, Re \ n


• • • • la. 61, 10. Nazaréens, Nombres, ,
3. La cervoise désigne une
liqueur enivrante faite avec des fruits doux, au-
,

et il sera rempli du Saint-Esprit dèSj^J'i^ tres que le raisin.

6 J
le sein de sa mère et il convertira „ :
^
?Î\"Îï•
JlaLJ, 1:2 24. «i,

un grand nombre d'enfants d'Israël EMat.


£ **• \°-
cl
j-
10, 5.

au Seigneur leur Dieu; ,7 et il mar- : ^f^iî tm


17. Elie le prophète. Voir la note sur Matthieu,
xi, 4. Voir aussi Jean. 1, 21.
chera devant lui dans l'esprit et la Mat 8ll^ 11; i

vertu d'Elie. afin qu'il unisse les ^]?^17 '

'

cœurs des pères et ceux des fils, ra- 3 \ 63 \l*- 4

mène les incrédules à la prudence Eccli.


?*V"•48, 'r 1.

des justes, pour préparer ainsi au


Seigneur un peuple parfait ».
18
Et Zacharie dit à l'ange « Com- u " bîa.» : .,

ment connaîtrai-ie cela ? car je suis Ge?: f> l s :

vieux, et ma femme est avancée en


19 16;
âge ». Et l'ange répondant, lui dit 19. Gabriel, l'homme de Dieu, l'un des princi-
:
% 1\
paux anges qui se tiennent devant le trône de
« Je suis Gabriel, qui me tiens devant tÔo'. \% lî'. Dieu, celui qui avait annoncé à Daniel l'époque
Dieu, et j'ai été envoyé pour te par- ^.Vi "" de la venue du Messie. Daniel, vin, 16; ix, 21.
1
1er et t'annoncer cette heureuse nou- "fsi, ?"'
velle. 20 Et voilà que tu seras muet, l8-so, is.
« * . Lac. 6Î. . 1,
et ne pourras parler jusqu au jour où E s. *• *•

ces choses arriveront, parce que tu Da^iî, 4.


\ ï Cor. Î2. . 1 1,
as pas cru a mes paroles, qui s ac-
compliront en leur temps ».
21
Cependant le peuple était dans «™•'•»• 21. I.e peuple était dans les parvis extérieurs
.* fm 1. ., Luc. 11, S.
• . de V'.tfi. et il ne voyait pas Zacharie qui était dans
1 attente de Zacharie, et il s étonnait j«c•*, ie. le Saint ou
qu'il demeurât si longtemps dans le ,. '
»•©«.

temple. 22 Mais étant sorti, il ne pou- £ab-* 3.

vait leur parler: et ils comprirent Da 10, »>. 1.


r r Lue. 10, 23.

••
... '
. . .
, ,
qu îlavaiteuunevisiondansletemple. -'Cor.s, is.
, <•••
Pror.
ht pour lui, il leur faisait des signes, Job ".«


î.i, î.

et resta muet.
il
23
Et il arriva que lorsque les jours 23. /7 s'en alla en sa maison. A Héhron. suivant
conci P i<
. ••_.%_•
de son ministère lurent accomplis,i. ., L
Elisabeth. les uns, à .lutta, selon les autres. Voir plus bas,
il Gen.30, 30. y. 39.
s'en alla en sa maison. 2i Or après
ces jours, Elisabeth, sa femme, con-
çut, et elle se tenait cachée pendant
cinq mois, disant 25 « C'est ainsi que
:
Gen. 30, Ï3.
Is. 4, 1.

le Seigneur a l'ait pour moi aux jours 2 Mach.


22-23.
7,

où il m'a regardée pour me délivrer


de mon opprobre parmi les hommes ».
248 Lucas, , 26-42.
1. 1 ila abwroadtta (I-1V, 13). — f (*j. l„,,,.,,tialio rt YtmUatio fi. gg ggj.

&,>,>,2i> /:< ' i<y

roi 9wn mç
r

27
J6

^elus C.hri••]
cui
In mense autem

nomen Nénreth, ' ad rirginem d<•-


; (
sexto, miseasestétt•
Dt-oin civitntemGaliUb•,

&,,;
,
' , '
'IuJO?';(j , /i OMCOt '' drêçl,
u

-
sponsâtam viro cui nomen erat Josrph
de domo David, et nomen virginil
2H

/
28 Maria. Kt ingréssus àngeloi ad eam,
Kai tictX&tiv 6

- . /
y.i

<w • \
ili.xit

benedicta tu
: Ave grâtiaplcna:
in
I)• .minus tecum

moliéribue.
:

-
.

(V- r, hû ni a*
Quœ cum audissct. turbàU est in

. ,'
avxm . /.m sermon•• ejnt, «
cogitâbat qualis esset
30 ' :;
Kt ait ingelui Û
' tl T ff" ista salut.itio. "
Ne :

&.
, , 3
tvçei yttç /'*(«» tiineas Maria,
Deum
invenislienimgratiam^od

.&&,&
•'"
: ecce concipies in utei
pàriea filium, et vocébii Mteea ejua
** - Jksim. '-
magna•, et FiliusHic erit

xai - Altissiiiii rocâbitar, etdtbitQU DomSttiu

olxov
, 33

,.'
Deus sedem David patrie ejoi el r
bit in
ejus non erit unis.
domo Jacob in œtérnum,
:

-t regni

34

, ;- • ;
Quomodo
34
Dixit autem Maria ad
liet ittad, qnoHMUQD viruin non
ân^elum :

^&] ,
<'!-</.& aêtS' Thftiïftu cognoscoy M Kt reapondeni ing
, ei Spiritus sanctus Bupervéniel in

'
:

''
if vtor y
&.
m
3,;
;

Km
-
.
leW,
virtus Altissimi
et
tur
quod naecétar
EtFilius
cognâta tua, et ipsa concepit filium in
senectûte sua et hic mcnsis srxtus ee4
Dei.
obombràbit Ubi. Ideoqne
es te sanctoBi, vocâbi-
3G •

.)
:

38
'.,. Kui
&$
'
-
011,que Tocétor etérilifl 'qui.i non tfu
impossibile apud Deum nmne verbum.
;s
Dixit autrui .Maria Boce aneilla
Domini, fiât mihi secundam verbam
:

, &, & '


\>• ttçuvqv
t'^iiîouiç

u:ra
tuum. Etdiscéssil ;il> ill.i an&relus.

illis
3 ''
autein Mar
inteiii .Maria
-ens diéb
in «lu•

montâna cum restinat


àbiit in

civitàtem Jnda le el intrâvit in domunù

/ ,-
*° xui in

'
:

'. '/../
''
Kai
/ailiana'.
factumest.
et

ut amiivit
salulavit Klisaltetb.
^alutatienem Maria•
H II

}.'
i2
xai dvêtfÛrtjOi

:
mW/uarog

'/'"',
r?;

uyUn
//.•;'('/./
rj
^'
/.,
KOJ

Klisabetb, exnllavil infans in titen» eju^
t repléta est Spirite sancto Klieabeth
-
et «- laniavit voce niairna. et dixit
:

.
l.
26.
ot tvloy.
ôinctç. .
27
o\
fïifi.
(et

31.
fc,

N.\I5< M
: lf
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28. 1
|

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I
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J. •) «fovyf.
^?\\ 'ln\'tni J.

.
t
Kaï tlnev. g& I. I

p. yw.) i IQ I I :
I fin du verset est rattachée dans le -

ovyytviç. T: 7>?'ç f '


•*" '
'
38 I»:

I. attjl9tv) 39• X: (I. le sanii enfant} qui


. }

Luc, , 26-42. 249


I. Vie cachée (1-1% . :!(. ? H>). Annonciation et limitation CI, SO-SOJ.

0) Annonciation et Visitation, I, 2ti-8l).


- ,;
Au
sixième mois, l'ange Gabriel T1tÉi^„ TT ,
26. La ville de Galilée, appelée Nazareth. Sur la
fut la ville de /"'"'
envoyé de Dieu dans Galilée et Nazareth, voir les notes 4 et s a ta fin
27 du volume.
Galilée, appelée Nazareth, à une £%%";
vierge qu'avait épousée un homme Luc ,*
4 .s!
îe: , ,

nommé Joseph, de la maison de ffft^lffff


David; et le nom de la vierge était G ";" 4
Marie. 28 0rrange étant venu vers elle Ca 7
8 ^\ .

2
lui dit « J e vous salue, pleine de grâce p^f;/, .^:
:
;

le Seigneur est avec vous; vous êtes {£[£.!', 9.


bénie entre les femmes ». *
: ?»J*•
29 Lorsque Marie l'eut entendu, elle "'""""""
%
* . Ruth, 2, 13.
fut troublée de ses paroles, et elle Hebr. u, it
pensait quelle pouvait être cette salu- ®^"•.™:
tation. Mais l'ange lui dit « Ne Joa.le.10, 3,4. 14.
3"
:
7,

craignez point, Marie vous avez ProT 3>. 30


le. 40, 9-10.
;
• •

31. Jésus : c'est-à-dire Sauveur. Voir la note sur


trouvé grâce devant Dieu; 3( voilà £f\* \\ \ Matthieu, i, 21.
que
»
vous concevrez dans votre sein, Is.Juà. 13,3
62, 2 26, 8. '
. ;

et vous enfanterez un fus à qui vous nmip. 2, 9-10.


/ Job, 3, 19.
donnerez le nom de Jésus. 32 11 seraf»«. 3 ss,4. 32. Sera appelé... hébraïsme, pour sera le Fils,
etc.
grand, et sera appelé le fils du Très- Jer. 33/14.
» » 1 Tim. 1, 17.

Haut, et le Seigneur
& Dieu lui donnera P«.109,3;90,l.
Je••. 10, 6-7.

•,
le trône de David, son père: et il re- **.**
, , -

gnera éternellement sur la maison de MaIJer. 31/33.


-' 3
V • •
!
>
-

Jacob. 33 et son règne


° n'aura r point Ap. 19, ie.
. _ ' Dan. 7, 14.
de iin » ku. 4, t.
3i
Marie dit à l'ange : « Comment £*•* 31. Marie avait fait vrcu de garder sa virginité,
ou elle en avait au moins formé le propos, la ré-
cela se fera-t-il? car ie ne connais is.30, i's.
solution (Glaire).
11 o- 1, Ki 14 13 , • >

point d homme ». 3j Et lange repon-2Mach.9, 12.


r-,

, • T-r-i •
f? • Tob.3,16.
dant, lui dit « L Esprit-Saint sur-
:
Gen. 24, ie.

du •
Mftt- 1S 20 •

A

* « '• '

viendra en vous, et» 1la vertu 1res- a<*. 1,8.


¥T - Luc. 24, 49.
.

Haut vous couvrira de son ombre, is.ee, 13.


/-,, 1 , . Pror. 13, 17. . .

L'est pourquoi la chose sainte qumai- »»*. 1, ts.


tra de vous sera appelée le Fils de
r-v• ou •
e, 2-3.
Eccli. 49. 9.
Dieu. 3b ht voila qu Elisabeth, votre Tob. 7,7.
,, ai Ruth, 4, IS.
• 1

parente, a conçu, elle aussi, un lus Luc. 18,27.


, . ... . . Gen. 18, 14.
dans sa vieillesse et ce mois est le : h
Job, 42,
sixième de celle qu'on appelle stérile, 32, 27

37
car, à Dieu, rien n'est impos-
sible ».
38
Alors Marie reprit « Voici la « uni :
2Reg. ;

servante du Seigneur,
O '1qu'il me soit /7. 12
Gen. 49, 18. _

fait selon votre parole ». Et l 'ange veLe 33 - -

9 3/ 6
s'éloigna d'elle. ^ »•' 1

"
39 Or en * ,a r ia
Marie, se Elisabeth
ces Jjours-là, 39. En une ville de Juda. Cette ville est. suivant
1

ies uns. Héliron. ville sacerdotale, la plus impor-


levant, s'en alla en grande hâte vers Joe.
T
•***•„
21, 11.
tante des montagnes de Juda suivant les autres., :

les montagnes, en une ville de Juda 9» nt *> » qui pensent qu'Hébron aurait éténommee par son •

O ;
Prov. 4, IS. nom, si cette ville avait été réellement la rési- '
i0
et elle entra dans la maison de 5***"• dence de Zacharie, la ville de Juda est une autre
Cant. 8, S. ville sacerdotale dont le nom est légèrement dé-
r

Zacharie, et elle salua Elisabeth. 2 *» »*$ 3


Cor. 13, 12.
figuré. Jutta, située également dans la partie mon-
-

T tagneuse de la Judée.
11
Et il arriva que lorsque Elisabeth ath 3 10 - - • •

entendit la salutation de Marie, l'en-


fant tressaillit dans son sein, et Eli-
sabeth fut remplie de l'Esprit-Saint;
'- alors elle s'écria
d'une voix forte :
.

250 Lucas, , 43-63


I. \ltit »l>»< omtltn <1-IY, 13». *' f*J. AnnunUaHo ri ii.itaHn fi, »«.«•>.

,/ &
yweu 1»•
<1 . A
xaiin \
Benedii't.'i
tus fnutus wnirie
tu inter mulieree, »•

mihi ut vrniat luattr Domini mei ad me?


tui. ''
Et unde boo

; M

^,'
7oW
*'

, .
j
« / 7 >

tua• in
cnitu ut f;ut;i est .\• salutati<'>nis
aûribna meis, exultàvit in gaudio

h"i

, Kui
'. - tjj

« :<>
m .
infans ut utero
"lidisti.

dicta sunt tibi a


meo : w etbeâta, qna
qnopiam perficiéntur
Domino.
ea, qnaa

*° Maria
\ Kt ait : Magnilicat anima
: ///
|7
«/ foolXlcUfë mea Dominum dtâvil -piritus :

&> meus in Deo salut.ni meo. '" Qui


, 18
ni

. * ,>«>- bnmilitàtem ancflla

,
s|)t'\it

«/•

9
" nàaai
,- ai
enim ex hoc beàtam me dioeaf omnea
generationes. 49 Quia fecit mihi magna
(jui potens est et aanctom nomen «jus

'
:

°" xui M Et misericôrdia ejus a progénie in

. - progénies timéntibus eum.

. &
.
3<
iv ci téntiam in brâchio suo diapéfttl sup» :

bos mente cordis sui. - Depéeoii p«>t<n-


dno
-
•'-
tes de sede, et exaltâvit ii 1 1 1 1 1 i 1

,&^^
,,'(&
,:

.
rinitfs implérit booia : et dititea dimisit
inânes. ** Suseépit larael péenui Mium.
ni - recordâtus misericordiaB suœ. 55 Siiut
55

") .
locutus est ad patres noetroa, Abraham
et sémini ejus in sa-cula.

, 56
-
'
56
uvtîj Mansit autem Maria «uni ill.i qnaai

, &. ,
olxov .- un nsibus tribus : et reversa est in do-
. 57
mum
57
suani.
Trj ô Elisabeth autrui împlétum. tfiu-
,,
Kui pus pariéndi, et péperit filium.

, ' audiérunt vicini et cognâti ejus. quia


magnificâvit Dominoa miaericordiam

& 59
Kui
, , &' ,. suain
S9
cum
Et factum est
illa, et eongratulabântur ei.
in dit' octâvo,

^
N

runt circumciderc piuruiu, fOOàbanl

'" . .
et

, eum nomine
'Auyuoiuv. patris sui /.nliari.nn.
, respondens mater ejus. dixit
6 6I
(i >
'/, '
Kui i|uam. sed vocàbitur Joànnes. l'.t dix• -

runt ad illam Quia nemo eal : in 00


tione tua. qui vocétnr hoc nomine.

& - rtiov

('.".
:

'.-: nçothpi. 44
.: utyâXa (,:
«,


&
uvrôv.
XdywV

(ikSH: ,4
t't aviù
63
Kui

. :h >.
eJ

làrem
nomen

61
Innuébant
vellet vocâri

Nl'l
aoripstt,
ejna,

>
eum.

l'.t

KABI
aut.uu
'

dioena
'

mir.iti suut nnivt


l.t
p;«tri

poetalana pttgfl•
:
fjus,

Joénnei

rtvyy.
qnem

t!»

.
*
yt>eàç.

<•>
•;
(iKsll '

s'IU'.IXi:
,
50-

ii
..

<

D* (sec.)
k S:

6.
ytv.

. \.-iiir .1«• ; -
il

>«•
.t ni«l«•
n .«1
are entre
Israël >•• scrvileai

poai lonjoan
•.
; nthi-scsdaD!» <•
•.
se eou

<•,
|)|•. <] . l'exception
Luc, , 4363. 251
1. Vit* raeliôe (1-1V, 13). r fbj. Annonciation et Vinitation fi, 2S-SOJ.

cu
Vous êtes bénie entre les femmes, 7
î* •,! ,
c -,^

et le fruit de votre sein est béni. 13 Et j^'; ., 7.,


d'où m'arrive-t-il que la mère de mon Î8ua J .:!;

Seigneur vienne vers moi ? Car, j"£; 3"; "/ '''•

dès que la voix de votre salutation Jerf°i 5


est venue à mes oreilles, l'enfant a ^^ ^ ";
tressailli de joie dans mon sein. Et SJEJS, •

bienheureuse, vous qui avez cru, car <£*"' s3 ',';


ce qui vous a été dit par le Seigneur j^ •^ •^• 1

s'accomplira ». ^WV'
« Mon âme c » n,i « um
46 46. l.e Magnificat est le premier cantique du
Alors Marie dit :
Mariée. Nouveau Testament il pourrait servir de conclu-
:

glorifie le Et mon esprit


Seigneur.
a tressailli d'allégresse en Dieu mon J3.CCU.
i7

1 10
h^V sion a l'Ancien. Il a du rapport avec plusieurs au-
tres, surtout avec ceux de Marie, sœur de Moïse,
,
JU,,• ;, ;
1.
et d'Anne, mère de Samuel; mais combien l'âme
de la sainte Vierge parait plus unie à Dieu et plus
Sauveur; iS parce qu'il a regardé pf*^^•
sninte! Combien son langage a plus de majesté,
l'humilité de sa servante; et voici que *£ h •* d'élévation et de calme C'est bien le prélude de
!

la voix du Sauveur. —
La conduite de Dieu dans
désormais toutes les générations me
diront bienheureuse:
3
\ /•£
49
^ l'établissement du christianisme y est admirable-
ment dépeinte. Marie a devant les yeux tous les
car celui qui est Sj™"3 33 :
événements qui vont s'accomplir :'la synagogue
puissant m'a fait de grandes choses, Ex.110,20,9. réprouvée, l'Église fondée, les Apôtresgloriliés,
;
les Gentils comblés de grâce, enlin toutes les pro-
et son nom est saint; 30 et sa miséri- 34,6.
messes magnifiquement accomplies. A la salu- —
Ps. 102,13,17;
tation de sa parente « Vous êtes bénie entre les
corde se répand d'âge en âge sur j/%\ :

femmes •, la sainte Vierge répond par une pré-


ceux qui le craignent. oi 11 a déployé 'p^'j/y diction aussi précise que merveilleuse « Toutes :

les générations me diront bienheureuse ». Or, elle


la force de son bras: il a dissipé ceux j05'\ 11; a vu pendant sa vie et nous voyons encore tous
qui s'enorgueillissaient dans les pen- 1 Reg. 2,9 7.
4
les jours l'accomplissement de cet oracle. Les —
Ps. 106, ; sentiments exprimés dans ce cantique sont bien
sées de leur cœur. 52
II a renversé 33, 14. ceux qui devaient pénétrer la mère de Jésus, après
Ap. 3, 17.
la faveur incompréhensible qu'elle avait re< ue.
les puissants de leur trône, et a élevé Is. 41, 8.
Telles devaient être sa foi. son humilité, sa recon-
Jer. 31, 20.
les humbles. 53 II a rempli de biens naissance; tel son ravissement sur la sagesse, la
puissance, la bonté de Dieu dans la rédemption
les affamés, et il a renvoyé les riches du monde. Quel admirable modèle pour les âmes
5 intérieures que le Ciel favorise de ses grâces! —
les mains vides. '•

Se souvenant de p8 . 97, 3. Enfin remarquez combien Marie était accoutumée


sa miséricorde, a pris sous sa sauve-
il DeÎt.
au langage des écrivains sacrés. Elle n'emploie
7, 7.
pas une expression qu'on ne lise dans le Psal-
garde Israël, son serviteur. M comme is, usWik miste et dans les Prophètes. Toute la différence
est dans la profondeur de ses pensées et dans la
il l'avaitpromis à nos pères, à Abra- jj.^.'e. sublimité de ses sentiments •. (L. Bacuez).
ham, pour toujours ».
et à sa postérité 8. Ces paroles sont une prédiction de l'honneur
16
insigne que l'Église, dans tous les siècles, devait
Marie demeura avec Elisabeth "«<"• rendre à la Très Sainte Vierge.
Maria.
,, ,
56. En sa maison â Nazareth.
environ trois mois.etelle s en retourna Pror 3I ". • •
.' Tim. 8. 1 5,
ensuite en sa maison. cant.
s<r ry 1
°' Cependant le temps d enfanter *'"•"
12.
s I6
un s,l l'•
e,


^• ii<
pour hlisabeth s accomplit, r
1• 11
et elle
MUeeeth
""
• .. Luc. 20.
__, . . 1.

mit au monde un lus. ° 8 Et ses voisins Fccli 3 •



'--'•
Sap• 10. . ',

et ses parents, ayant appris que Dieu Jo 3 2 » "• .

avait signalé en elle sa miséricorde,


s'en réjouissaient avec elle.
Or il arriva qu'au huitième jour, cui«."f,£ on
:i9

ils vinrent pour circoncire l'enfant, et i""°" e3s •

ils le nommaient Zacharie, du nom jj"*&*

de son père. 60 Mais sa mère prenant g';


7
!;
Gen 34 a2;
la parole, dit : « Non, mais il sappel- i 7) i'2 .

lera Jean ». 61 Ils lui dirent « Il n'y Ge n. : 35, 10. Auguste 3ur son trône (II, 1, p. 253). (Musée de iîaples)
a personne dans votre famille qui soit fc /" 16
appelé de ce nom ». ° 2 Et ils deman-
^ 1 '

ur. 26, 10.

daient par signe au père comment il ** «. "•

voulait qu'on le nommât. ° 3 Or, de-


^ 3
.;
« 63. Des tablettes, en grec «norftuw, planchette
en bois de pin si l'on peut s'en rapporter a l'éty-
mandant des tablettes, il écrivit :
*.*»'. u mologie, probablement enduite de cire et sur fa-
« Jean est son nom ». Et tous furent quelle on pouvait tracer des caractères avec un
stvlet.
dans l'étonnement.
64 — 11,

', /
\\± Lucas, I, 3.
1. %'ila ul>s< oii.llla (l-IV, 13). —9 (m). Jrau nntirtlam rt ,irru,„ri.in (11. I-.'I,.

61
** Apértum est autem illico os ejoi
MJ ij xai lingua ejus, et loquebatur b«•

&. 65
A«t « Dcum. cr>
Kt factus est timorsuperomrn-x
.,
'
.

<><

&
vicinos <-t super >>mnia montéiia

.
:

,; dimlgabântor ômnia verha


:trîj Juti.i ;<•
h
•• 68
posuérunt omnes qui audieraut in
et
. Qoia putas, puer

'.
cordi• stio. «li.'.nt.'s
' uqu iste erit v
Etenito
:

manot Domini eratconi


/tin

&
67

, 90%-- illo.

/acharias pater ejus replétal


I t

'
',»
>,s
.'/. & Spiritu
68
sancto, et proph» t;ivit. dicens
Benedictus Dominus Dem Nia.] qnlfl
:

, / -- \isit;ivit.

suœ G9
et fecit
eteréxit cornu salutis nobii
redemptiooem plebia

, &'
:

domo David pueri sui. T " Sicut locuta•

,
i)uh>
70
est per os sancturum, qui a stvculo surit .

prophetârum ejus 7I
sainte m tnimieil

,&
:

71 ~ manu omnium qui od«ruut

& , ,
xai nostris, et de
72
nos : ad faciéndam misericordiam OO0I
xai p.itribus nostris, et memorari testanit-nti

&
73
sui sancti. T3
Jusjurândum, >\\\ jurâvit

- âovvut

.-
ad Abrabam patrem nostrum dati'irum
nobis 7I ut sine timi'ire. de manu inimi-
:

corum nostrurum libérât i. serviânms illi.


m

&'
76

,
•\ ,
xai

, 77
75

omnibus
in

propbéta Altissimi vocaberis


sanctitâte

enim ante fâciem Dômini parère via•


dit-bus DOStrie.
et justitia
Tl
coram
El
:
tu
prffiibif
ipso,
puer,

,,,
77
ejus ad dandam sciéntiam salutis
:

plebi ejus, in remissiunem peccatorum

- ' 8
eorum :
78
per viscera mieericordic Dei
quibus visitâvit nos.

-
nostri in

&, .
:

7<J 73
i;wfàvai alto : illuminâre bis, qui in témbris «t

,^ ,^.,
in umbra mortis sedent : ad diligéndot
V pedes nostros in viam pacis.
80 80

.,
xai Puer autem eretcébat. «• « ..nforta-

(- hâtur spiritu : et erat in deaéKil lUMpM

&
'&
II.

a
ÇAv-
indiem ostensiônis sua? ad Israël.
II. Kactum est autem in diébat illis.

scriberétur uni\<rsus orbis.


'

.\iit edictum a Cflbaare AnguatO, ut de-


* Hfl
li.ioyowf
Svçlaç Kvçtpfiov. --
<>• BCriptio
Cyrino :
prima
:!
et Ibant
farta
omnea
<-vt a ;

ut profiterén-

Kvfive (H: nçrûe: al.


\) .
I
'""J.
<H : , - ^\:iefrirov). 3 II
. ». I. lâùtr)
1

66. XBCDT*t (a. 00. LT* rf et


70. * («lit.) 71 ): i* %tiço( • &- ffuSrmdk iavri.
7îoVt. 72• l>* *ci. 7't•• kBDLT* cl t]uwv
[L
7u5»-.

inl'i• iinid- 78 I' • '.c 76.


cl •.

KBCDTOf
»). — (p.
\. nC: eyovoTov.
) ô'f. 77-
J
I

AC:
sl!l»l
(1.
*
avrwr) . Ce verect flgure entre pareiilhrses dans le
I
7 (p. . i>nn ta ville. c.rc< liUértilement : « ilans sa pro-
f nonimlli ••
COfij. >. ffà 7; -. j . .1•• ..
Luc, , 64— , 3. 23
1. Vie cachée (1-1% , 13). — 3° fa). Xatmuance et circoncimion de Jéeum (il, l-9t).

Os
Aussitôt sa bouche s'ouvrit, sa / . . Il .11 .

|..l il III
langue se délia, et il parlait, bénis- I

Marc. 7, 3J.
sant Dieu. M Et la crainte se répandit Lac. 1, ÎO.
1«. 33, 5; 31, 4.
Eccli. 24, ï.
sur tous leurs voisins, et toutes ces Tob. 3, 1.

merveilles furent divulguées dans I». II. 3.

toutes les montagnes de la Judée; Pi. S6,2.


El. 36, I.
,;
" ceux qui les entendirent les
et tous II. II, 5.
Jer. 31,10,

recueillirent dans leur cœur, disant :


PlUS, 11.

« Que pensez-vous que sera cet en- Luc. 1. 15. 76.


Joa. 1, 13.
fant ? » Car la main du Seigneur était Jer. 1, i.
Ii.64,S; 49,2. 60. Une corne de salut c'est-à-dire un puissant
.•

avec lui. sauveur. Chez les Hébreux, la corne était un sym-


67
Et Zacharie. son père, fut rempli
del'Esprit-Saint.etprophétisa disant
Gs
« Béni le Seigneur, le Dieu d'Is-
:
Cantirum
y..n h.\r'\.••.
2 Pet. 1. 21.
Pi. 49, 13 ;

Eom.
115, 10.
10, 10.
.
bole de la force. Voir Psaume xvn, 3, la figure et
la m>te. t. M, p. 3", 38. —
Dans la maison de
dans sa postérité, en Jésus.
80. Dfins les déserts. Dans le désert de Judée.
Voir la note sur Matthieu, m, 1.
raël! de ce qu'il a visité et racheté son Ps. 40, 14.
3n Enfance de Jésus, II.
Bar. 4, 5.
peuple. •• et nous a suscité une corne Lue. 1, 32.
1 Keg. 2, 10. a) Naissance et circoncision, II. -il.
dt• salut dans la maison de son servi- Pa. 17, 3 ;

70 131, 17. II. 1. César Auguste (voir la figure p. i'»l pre-


teur David, comme il a promis par Act. 3. II. mier empereur romain, fils de Caius Octavius et
.

la bouche des saints prophètes, qui Is. 35, 4. d'Alia, nièce de Jules César, né en Ci avant notre
T •'
. -r. n, èie. Adopté par Jules César, il forma pour venger
ont été dès les temps les plus anciens, Pa. 105, 10.
la mort de son grand-oncle, tué en 44, le second
71 triumvirat avec Marc-Antoine et Lépide. Ce dernier
de nous sauver de nos ennemis et Jer. 31, 11-12. fut bientôt mis de côté et Antoine fut complè-
Pf. 43. I
de la main de tous ceux qui nous haïs- 11S,161;149,7. tement battu à la bataille d'Aclium. 31 av. J.-C.
:

~- Octave, après cette victoire, reçut du Sénat le titre


sent, pour accomplir ses miséri- Geo. 22, 16. d'empereur. En 2" av. J.-C. il eut le titre d'Auguste.
Ler. 26, 12. Il rétablit la paix dans tout l'empireet l'administra
cordes envers nos pères, en souvenir Mien. 7, 20. avec sagesse. Il mourut à Noie en Campanie, à
"
de son alliance sainte 3 selon le ser- Hebr.6,16-17.
;
l'âge de "6 ans, l'an i* de notre ère. Hérode le
Gen. 11, 2-3 ; Grand avait été nommé roi des Juifs en 40 av.
ment qu'il a juré à Abraham, notre 15, 5; 22, J.-C. par Antoine, avec son assentiment. Devenu
16-17.
74 seul maître de l'empire, Auguste confirma a
père, de faire pour nous qu'étant dé- Bar. 4, 21.
,
Hebr. 2, 15 ;
Hérode, qui était venu le visiter à Rhodes, son
livrés de nos ennemis, nous le servions 9, 14. titre de roi et il le favorisa pendant toute sa
1 Joa. 4, IS. vie. Hérode à son tour bâtit Césarée sur la Mé-
sans crainte, 73
dans la sainteté et la Eph. 4, 24. diterranée en son honneur et Dt élever à sa
Joa. 4. 24.
gloire des temples non seulement à Césarée, mais
justice, marchant devant
tous les lui LeT. 19. 2.
aussi à Samarie et ailleurs. Auguste, de son côté,
Hebr. 12, 14,
jours de notre vie. 76 Et toi, petit en- 7. probablement i>ar politique, lit une fondation pour
Lue. 3, 4;1,17. qu'on offrit tous les jours à ses dépens deux sa-
fant, tu seras appelé prophète du Très- Pa. 131, 17. crilices en son nom dans le temple deJérusalem,
Haut car tu marcheras devant la face Mal. 3, 1. ce qui fut exécuté fidèlement jusqu'au moment ou
éclata la guerre juive, en «0 de notre ère. En l'an
;

du Seigneur, pour lui préparer les ti. Auguste incorpora la Judée à la province ro-
voies: " pour donner au peuple la Jer. 31, 34.
maine de Syrie.
i-i. Le recensement de Cyrinus ou Quirinus.
Is.55,1 43. 2;
• On a trouvé à Ancyre. en Galatie, sur les murs
:

science du salut, et pour la rémission Eccli. 37, 26.


d'un temple consacre à Auguste, un résumé de
de ses péchés, 78 par les entrailles de Snm.
Joa. 3, 16.
Il, 17
l'histoire de son règne, écrit par lui pour être
placé dans son mausolée, or, dans ce résume il
la miséricorde de notre Dieu, avec Mal. 3, 20. mentionne un recensement qu'il a lait desciloyens
II. 60, 1.

lesquelles est venu nous visiter le so- romains, recensement qui semble supposer un
dénombrement général de l'empire. Il indique la
leilselevant d'en haut, 7<J pour éclairer Mat. 4, 15. date de cette opération, et celte date coïncide avec
la. 59, 7 ; 9, 2.
celle de la naissance du Sauveur. Nous avons de
ceux qui sont assis dans les ténèbres Tob. 5, 12.
plus le témoignage de plusieurs auteurs. Suétone
Bar. 3, 14.
et l'ombre de la mort, pour diriger (f 140), dans son Histoire des douze Césars, rap-
porte qu'Auguste a fait trois fois le recensement
nos pieds dans une voie de paix ». de l'empire et qu'il en a laissé un cadastre bre- :

80 Puer viarium. Tacite (f 130> dit à peu près la même


Or l'enfant croissait et se forti- il.-. ".
in
chose. Saint Justin, né à Sichem, a l± lieues de
en esprit; Luc. 2, 40, 51. Jérusalem, écrivait vers 138. dans son apologie à
fiait et il demeurait dans Jud. 13, 24. l'empereur Antonin Jésus-Christ est né
: Beth-
les déserts, jusqu'au jour de sa Ps. S3,
mani- S.
léem. Vous pouvez vous en assurer, en consultant
Luc. 3, 3.
le recensement de Quirinus, votre premier gouver-
festation devant Israël. neur en Judée. Tertullien écrivait de même, 150
ans après la mort d'Auguste Les pièces origi-
* Or il arriva en ces jours-là
II. I ilil'l Util
:

nales du dénombrement d'Auguste sont conservées


l .i-;,ri«..
qu'ilparut un édit de César Auguste, Ii. 2, 4.
dans les archives de Rome. Leur déposition fournit
Mich. un témoignage authentiquerelativement à la nais-
pour qu'on fit le dénombrement des Eath.• 13, 2.
4, 3.
sance du Sauveur. D'après cet auteur, ce serait
habitants de toute la terre. 2 Ce pre- Act. 11, ÎS ; sous le gouvernement de Saturninus que le dé-
i, 37.
Lam.
nombrement aurait eu lieu; mais celan'enipêrhe
mier dénombrement fut fait par Cyri- Gen.
I,
49, 10.
1.
pas qu'il ait pu être exécuté par les soins de Qui-
Ex. 36, 14. rinus, associé ou subordonné pour cet effet au
nus, gouverneur de Syrie; 3 et tous P». 105, 47. gouverneur >. (L. Bacuez).
,, I. \ it» ..-.»
. *'
(l-l\. 13).
Lucas,
3
II, 4-18.
(ni. Jrmu HaHrtla. rt circnimcMo fil. I :t>.

&
ro lui- lingoli in siiain .îvitatem. * Ascéndil

iâiuv / I autrui .-i loeeph a ralîla a de tivitài (

Na~ /ar.tli in Judféam, in civitâtem David,


/,
uf
y.tù.Hiiu &,/'),
( m
quœ Vdc.itiir Béthlehem eo «juod esset
de modo et i.um'lia David, nt prol
:

•'•

&. ,
or/. /ni 3
tur cum Mana desponsâta sil>i u
Munuiu ' /m /Xi : J
Btfai ; vuixt\ praL
iyxvto.

ai
h tlvui ,
atàrtfv.
Factam
impléti sunt dies ut pâreret.
est autem. cum essent
:
El
ibi,

lit/.!- un .•/<».,/ moxov, rit filium miuih primogénitum, <• pâBoif


/.ni ai'im. '.,'/.- eum

'.
/.ni Lnvolvil : et reclio
• î/
(
<fi'.i 1 1, (hmi ovx ni' pio. quia non erat fis locui in dhreftorio.

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ni lâot

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super gregem
Et pastùres erant
vigilantes, et cnstodiéntea vigfliM noctis
euum. B
in r-

Et ecea ngelus
idem

'
elértoi Dei

' .
Doraini st.-tit ju\ta illos. et
piov ciicumfulsit illos, timin'Tunt tiinor••

,
t-t

•• Kui magno. ,a àngclus


<[

, El dixit illis : Nr.litt;

' /,
timére : ecce enim evangelieo \

iuïr /uoàv inui magnum, omni

.
«liuiii <pio<l eril :

'.', '
;îot<fo;
h ni
y.tiutvov ivifniii.
tftmfç,
M
qui
(piia natus est vobis hodie Sal\
est Chrietus Dominas, in <ivit..t<•
David. " Et hoc vobis signum [m
infantera panni8involutum,etpôeiUim
:

,, &
tis

in prosépio.
n Kui l'.t subito fada est cum angelo mul-
,:t

&& titikl•» militiœ cœléatis laudàntiom Deum,

. &
ffom
u Jô\a et dicéntium
et in terra
:
M Gloria
pax hominibus bonœ volun-
inaltissiini-

' ' tatis.

,
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.
1
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ovonvùv

,& ,
,

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nyy;/.m. -/.ni

',-
<ù - Et l'actum est ut di
I

ni-rli
ad inyicem

in cœlum, pastùres loquchantui


Tranaeàmua iisqne Béthle-
hem,ft vi.l.'aniusliorvorl.uiinpioiiraftuin
:

. ,6
est, quod Dominne osténdil nobis.
iBTenéranf M ..-

^
, int feetinéntei : t •

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riani. et Joseph, et infantem poeitam in

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nuidiin-
& m.
pneeépio.
de verlto. qnod dictnm erat
hoc.

et
II

de
Et omnes
hi^. «•<•
|:
y'idéntee antem cognovéront

qui andiérnnt, miréti aunl


dicta erant
illis

a pastoribne
de puero

fw.

in;r* (cti. .
(cf.
naçrytiiorro ... (1.

. 12.
,'*
1,27).

Mti/j.
.

.
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9.
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*. La fin «in

.
\<Ts«t Bfurc entre

. p«i\ sur la terre;


ptrentMMi dan•

bonne Tolonté
hftnne

*• oi i -.xi: ;») Uaiov,. ji,


parmi lo^ KMUM
: ,
|;| : •.. /. , littèmlemciii • K-s il•

19>. 17. NlUM/P: iy»oi..


les berirrrt •.
Luc, II, 4-18. 255
I. Vie cachée (1-1% . 13). — 3" ). Xai»*ance et cireoncittion de Jé*u* (MI, l-ilt.

allaient se faire inscrire, chacun dans


sa ville. Joseph aussi monta de Na- Joa.
' Luc. 26. 1, 4. Bcililvhcm. Voir la note 2 à la lin du volume
7, il'.

lî.g. 1,
zareth, ville de Galilée, en Judée, Mien. 1

S. I.
1.

dans la ville de David, qui est appelée Xnm.Mich.


17,
2. 5,
s.

Bethléhem. parce qu'il était de la 9% Mt '!.

maison et de la famille de David, Luc, 37, 31. 1,


Mat. 1, 18-20.
•"'pour se faire inscrire avec Marie, son
épouse qui était enceinte.
6
Or il arriva que lorsqu'ils étaient purins.
Vluri.i-

là, les jours où elle devait enfanter Job, 14, S.

37, 26. Is.


". Son fils premicr-nv. Cela ne veut pas dire que
furent accomplis. " Et elle enfanta son MaL Gui.
25.
4. 4.
plus tard la sainte Vierge a• 1 eu d'autres entants.
1,

lils premier-né, et lavant enveloppé Joa. 1,14; 11. Les Hébreux appelaient premiers -nés. les enfants
Cor. S, 9.
uniquesaussi bien que ceux qui avaient des frères
de langes, elle le coucha dans la crè- Sap. 4.
Is. 1, 3.
7,
ou des soeurs. Cf. v. 53. — Dans l'hôtellerie. Ce
che, parce qu'il n'y avait point de place Mat. 30 S, ;
mot ne doit pas être entendu dans le sens mo-
5, 3. derne. « L'hôtellerie, l'auberge n'existait pas en
pour eux dans l'hôtellerie. orient. Par la loi de l'hospitalité, l'étranger était
reçu dans chaque maison où il se présentait. A
8
Or en la même contrée se trou- Angélus paslon•..
ad défaut de cette hospitalité, ou s'il ne voulait pas
vaient des bergers qui passaient la Mich. 4, 8-9. y recourir, il pouvait se retirer dans une hôtel-
lerie commune, appelée aujourd'hui khan, où
Gen. 31, 40.
nuit dans les champs, veillant tour Luc. 12, 37. hommes et bêtes trouvent un abri. Quand l'hôtel-
leriecommune était occupée, force était à l'é-
à tour à la garde de leurs troupeaux. tranger de chercher ailleurs un abri. En général,
9 la chose est facile en Palestine, où le terrain
Et voilà qu'un ange du Seigneur se Tim. Is. 60,
6, 1
1.
:
montagneux et calcaire offre partout des grottes
présenta devant eux, et une lumière Rom. Dan. 1".
[naturelles ou] taillées de main d'homme, soi t pour
13, 1
servir d'habitation, soit comme chambres sépul-
divine les environna, et ils furent sai- crales. I.a plupart de ces excavations remontent à
sisd'une grande crainte. 4 "Mais l'ange Dan.10,9, 2, Is. S. des époques très reculées •. (J.-H. Michon).
11-12;
12, 3.
leur dit « Ne craignez point, car
:
la. 40, 5.

voici que je vous apporte la bonne


nouvelle d'une grande joie pour tout Joa. 4, 25
;

le peuple; *' c'est qu'il vous est né 7, 42.


Is. 9, 6.

aujourd'hui, dans la ville de David, Sap.Mich. 15. 1,


IS, 14-15

un Sauveur, qui est le Christ-Sei- Mat. 21. 1,

gneur. 12 Et ceci sera pour vous le Eccli.Pi. 73, 9.


20, 7.

signe Vous trouverez un enfant en- Pe.67, 16.


:

veloppé de langes et couché dans une


crèche ».
13
Au même instant se joignit à I
\ Il 1.1•

uni un
lu

l'ange une multitude de la milice cé- oen lu s.


Gen. 32, 1.
leste louant Dieu, et disant: M « Gloire Dan. 7, 10.
4 Reg. 6, 16.
à Dieu au plus haut des cieux, et sur Luc. 19, 3S.
1 Tim. 1, 17.
la terre, paix aux hommes de bonne la. 48, 18.
la. 57, 19.
volonté ». Ps. 75, 3.
Kph. ï, 14-17.
i3Et il arriva que lorsque les an- l'ailiin•.
adorant.
ges, remontant au ciel, les eurent Hebr. 10, 25.
Ps. 94, 1-2.
quittés, les bergers se disaient les uns 3; 43, 2-3.
le. 2,
Luc. 10, 23.
aux autres « Passons jusqu'à Beth- Joa.
: 1, 1, 3,
14.
léhem, et voyons ce prodige qui est Luc. 30, 32. 2,

arrivé, et que le Seigneur nous a fait


6
connaître. » Ils vinrent donc en Mat.
*
2, 1 1.
Hebr. 11. 4,
grande hâte, et ils trouvèrent Marie Ts. 33, 6;
44, 10; 11, 6.
et Joseph, et l'enfant couché dans une Reg. 10, 1 7.
;

crèche. 17 Or, en le voyant, ils reconnu- Hebr. 2, 4.


Job, 37, 23-24.
rent la parole qui leur avait été dite
sur cet enfant.
(8 Maria
Et tous ceux qui en entendirent pru'coniis
attenta.
parler admirèrent ce qui leur avait été -, is, i.
-21H) Lucas, II, 19-35.

'. ,
.f/o.'i
I. * il:• :il»s< ..iitlitu

i9
(1-1%

Oui
, I

natta avv-
Ick/.
|

misa
( S" fh). In templo pnr.rntaU»

ad ipsos. 49 Maria autem conservàbat


ia verba liœc, cônferens in cortle
ii
(II. ii-llt.

"ni-

./, ^'
30 li
1 1 revérsi sont pastores ^lorilic

nd
. tjxovaur
-/.ni ttlpwmç 01
mêw, m
• laiul.intes
dierant
iilos.
«-t
Dcum. in omnibus (\nm au-
viderant, sicnt dicton est ad

,&
: JLOJ ô'r£ nftdftu
-- 21
Et posl(|uain c.iiisiiiinii.iti Bout

&
nuiâiov, y.uî octo ut circumcidcpt-tur ])iier. vocàtuiii

,', '
&
est nomen ejus Jesi.s. qnod vocétuoi Ml
^
^
OvXXsfl !h~vui al) ângolo }>iius(]uaiii in utero concii
tur.
" Kai < rotJ
22
Et postijuam impbti sunt di.s pur-
"-
aiuùv (tarai Sfori gationis ejus secùndum legem Mojti,
'/. , :-
<<> (,
" / m - ,•'
tulérunt illum in lerÙMlOB, Dl iftteMBl
eum
lege
Diimino,
Domini
-3
sicut
Quia oinn•• inaseulmuin
:
scriptum «-.st in

., & ',-
'**
) >[<>:-rai,) xal adapérieni vulvam. eanetnni I)<>min<>
>77<)•, vocàbitur 2l et atdarent botum seci'in-
:

ni duin <|uod dictum est in le^e Dominipar

,
*,
. turturum, aut duos pullos
25
Et ecce bomo erat in
(•<>11»;.
iertit alcm. emi

'
inv.
m mi

&
;:
•*"
',
A.ui 7{V
xai

ïârj
xul

T0V "';/",
,' m
riuou-
foin'
évov

nia .
nomen Simeon,
linior.itus,
Israël,
26

sancto,
expéctans

non viaurom
consolai
et Spiritus taoctoi erat ifl
Et responsum ai h éperat a Spfrita
mortem, nisi
prius vidéret Chriatom Domini.
et bomo

m
îtte justus. et

,
xai
(J

ru

,
:! tëçô?
nmêuw
!)-
vriiit in spiritu in templum. Kt cum in-

ducerent puerum Jrsum paréntea

'
ut fâcerent secùndum consuetudin.rn 1«-
JS 28
gis pro eo et ipse aocépit eam in ul-

', ,,
y.ut :

êâi iuvo
& '
ir/y.u'/.u; avrov, xai nas suas, etbenedixit I )«uïii. «t dixit :

',
29

& &
xai

3i)

3 '
29 Nuncdimittis servum tuuin

secùndum verbum tuum in paoe


vidérunl
Domine,
" quia

mci salutare tuum, 3I quod


ûctili

paràsti ante fâciem omnium popoloram,


:

'
32

'. xai lumen ad reTelationem génâom, et


riam plebis tttJB Isr ul.

9* « , .
33 33
Kai xai uvtov Et erat peter «-jus »>t mater min

: ':' ,
super bis <jua• dici-liantur de ïllo. Bl
3i
Kai — xai wa benedixit iilis Simeon. >{ dixit ad Ma-
TOÇ riiiin matrem ejus Kece pnsiiu :

tu y.ut in ruinam et in resurrettinnem niult«»rum


/..y.ut \ ; '
(xui in Israël, < in aignam coi contradioétur î

iu' u^i^r >! /, du Xi 6ct ai &04 '"'« et tuam ipaiofl aniraam {>ertransibit

19. KBDT*: Mmft*. feO R; errore


typoffr. /{. Steph.) KAD1 KABG Wt ftgure entre parenthèses dans le

;
reU.

voaaox
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.
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M mBDI
Nl; I ... '
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KAB :
;i. >o'« , r•.
. a\\\ '•.
»n lut. lirec : • était sur lui •.

M. fit- 18. HBT• altoC 30. : Moi•. | foiiimmceiiient de


:.' !>'< '..... 33. NlJDI: J. .) ô ranj'f ovioC. itMtet ti»ns le y:
Luc, II, 19-35. -r.\i

1. Vie caclK't' (1-1V, 13). — •• (bj. Présentation au Temple (il, S-!-»1J.

raconté par les bergers. •• Or Marie 1


vt.
F«r. Î9, 1".
, i.

Sap. 1, 1-J.
conservait toutes ces choses, les re- Luc. 1!, ÏS.

passant dans son cœur. ,g Et les ber-


Eccli. 32, 9 ;

11, 1-.
Luc. 19, 13.
gers s'en retournèrent, glorifiant et
Philip. 1, 24.
louant Dieu de toutes les choses qu'ils -t. M,f&
P». 47, 9.
avaient entendues et vues, comme il
leur avait été annoncé.
Circum-
21
Cependant les huit jours pour CIHIO. 21. Pour circoncire l'enfant. La circoncision fut
Lac 1, J9, 31. sans doute faite par saint Joseph, dans la grotte
circoncire l'enfant étant accomplis, il Mat. 5. 17 ;
de Bethléem. Dans le chœur de la basilique de
la Nativité à Bethléem, dans le bras de la croix
fut nommé Jksis. nom que l'ange lui Joa. 13,
1. 21.
l.i.
au sud du maître-autel qui est placé à peu prés
HVbr. 2, 17.
avait donné, avant qu'il fût conçu dans au-dessus de la grotte ou est né Xotre-Seigneur se
Ex. 12, 44-45.
Jor. 4, 4.
trouve l'autel de la circoncision, à l'endroit ou la
le sein de sa mère. 1 Cor. 7, 1S. tradition, mentionnée déjà par saint Épiphane, lo-
22 le. 6Î, 2. calise cette cérémonie.
Et après que les jours de la pu- 1> Ohlatio
in templo. '/ Présentation au Temple, II, 22- tl.
rification de Marie furent accomplis
Ler. lî, 4. 21. Le» jours de la purification : c'est à-dire qua-
selon la loi de Moïse, ils le portèrent El. 25, 11. rante jours.
Eccli. 24, 33.
à Jérusalem, pour le présenter au Mal. 3, 1.

Seigneur. 23 comme il est écrit dans Ex. 13, S.


23. Ouvrant un un sein maternel;
sein: ouvrant
Xum. S, 16. c'est-à-dire un dont la mère n'a pas eu d'autre
tils
la loi du Seigneur « Tout mâle ou- : Pror. 3, 9. enfant auparavant: un premier-né. soit que sa
Lev. 27, 26. mère engendre encore après lui, soit qu'il reste
vrant un sein sera appelé consacré au Lot. 12, 2-5. fils unique. Cf. v. 7. —
Sera appelé consacré, hé-
Seigneur » 24 et pour offrir l'hostie se-
;
Bom. 12, 1. braïsme, pour sera consacré. Cf. i, 32. ^Glaire).

lon ce qui est dit dans la loi du Sei-


gneur, une couple de tourterelles, ou
deux petits de colombes.
15 Or il Siméon 25. Siméon. On a conjecturé, mais sans preuve
y avait à Jérusalem un qu'il était le ûlsdu fameux docteur juif Hillel e,t
.

homme appelé Siméon, et cet homme Luc. 23, .il.


le père du Gamaliel dont il est parle dans Actes
xxii, 3.
juste et craignant Dieu attendait la Bar. 3, 1-2.
Eccle. 12, 13.
consolation d'Israël, et l'Esprit-Saint Mat. 2, 12.

26
était en lui. Et il avait été averti 11, 1.
Joa. S, 56.
par l'Esprit-Saint qu'il ne verrait pas Luc. 10, 23.

la mort, qu'auparavant il n'eût vu le


I». 63, 14.
Christ du Seigneur. 27 Conduit par Bom. S, 14.
2". Dans le temple, upU. Voir la note sur Mat-
Pi. 121, 4. thieu, xsi, 1-2.

l'Esprit, il vint dans le temple. Et Mat. 25, 15.


Luc. 6, 3S.
comme les parents de l'enfant Jésus le. 59, 19.
Mat. 3. 15.
l'y apportaient, afin de faire pour lui 1 Cor. 12, S.
Jud. :., 3.
selon la coutume prescrite par la loi,
- 8 il le prit entre ses
bras, bénit Dieu,
et dit :

20 « Maintenant, Seigneur, laissez, "*.


Canticum
Gen. 46, 30.
selon votre parole, votre serviteur s'en Pe. 101, 14.

aller en paix 3 puisque mes yeux ont


ï Tim. 4, 6.
Loc. 3, 6 ; 1,
;
ry : 2, ;-:;(. 2...

vu le Sauveur qui vient de vous, 3I que Is. 11, 10;


49, 6, 9 ; 60, 3.
vous avez préparé à la face de tous Rom. 3, 23.
Mat. 8, 11;
les peuples 3
pour être la lumière
;
'-'
h, m.
Joa. I, 9.
qui éclairera les nations, et la gloire Ps. 35, 10.
Mal. 1, 11.
•d'Israël, votre peuple ». Bom.ll,J5-î6.
Dent. 38, 13.
33
Et son père et sa mère étaient Simeonis 33. L'tvangéliste nomme toujours Joseph père
prophétie. de Jésus, parce qu'il était l'époux de Marie et le
dans l'admiration des choses que l'on père nourricier de Jésus, et qu'il passait pour son
8, 2S, 16. la. 1 ;

disait de lui. 3i Et Siméon les bénit Mat. 21, 42. père dans le monde.
Bom. 33. 34. Dieu n'a pas envoyé son Fils pour la perte9,
et dit à Marie, sa mère « Celui-ci a Hebr. 12, :d'aucun homme mais plusieurs, par leur propre 3.
:

été établi pour la ruine et la résur- Act. 2S, ïî. perversité, et par leur refus obstine de ne pas le
Cor. 23. recevoir, devaient y trouver l'occasion de se per-
1

rection d'un grand nombre en Israël, Joa.


ï Cor. 16. dre. î,
19, 26.
35. Un glaive, en grec ^wmim, un grand glaive
et en signe que l'on contredira; 33 et Hebr. 3-4. »,
qu'on avait coutume de porter sur l'épaule droite,
Et 9, 4.

glaive traversera votre âme, afin Joa. S, 4S marque ici une grande douleur qui transpercera
;
l'àme de Marie. S, 4.

DU POLYGLOTTE . — T. VII. 17
Lucas, 36-52.

.
II,

I. Viti» al. h, lila (1-1%, 13). — 4 (</. Jr.u. in Tem/tto inrentua (lit éi-StJ.

,"',
, ,
/
,', ;'/. in'/.hnv /.-

-
glàdioa, ut reveléntar ex multie cordibea
cogitatiônes.

',
36 " là cr.ii Anna prophetiaaa,
Kai lia Phâ-

(fvktj; nurl. de tribu Aaer hœc procéaaerat :

1 diébus multi•, et irfxeral cum vir•


.
1 >,

virgiuitàte sua. " El lia•••


'

~
KJ aimis «— «
-

1
» t • >
1 1 1 ,i

' rôti
/ ^.
Uprô, înxtxwUuçiû
38
Kui
vidua usqur ad a nos octogmla quatuor
quae iiDii disoedébat de lemplo, jejùniia
et obseoratiônibna eénrieni oo
:

38

• y.rniiy, xui ;nni ai'inî


'. .in.ni of,-
Et bec, i|>s;i bon laperrén
fitebétur Domine ,i loqvebâtiir de illo
omnibus, qui expectâbant redemptioneiu
:

alç
3

.
'•'

/' (
, .
, . xai
xui
> > >

40

i r
/».
.'
;
'
Israël.
39
Et ut perfecrrunt omnia eecundum
legemDomini. révérai eunt io Galilcéam
in civitâtem suam Nazareth. •" Puer au-
tem crescébat, et confortabâtar plenus
sapiéntia : et grétia Dei Oral in illo.

' '
t

ui

, -,
41
Kui
;) /.
41
Et ibant parentes ejus j>n -umnes an-

<,, &
** Kai
/.

i3
xui
' <> : tlniustrsv
tj
à &
nos in Jérusalem, in die solemni l'a>•
42
Et cum factuf eaaet annoram duo-
decim, ascondéntibus illis Jeroaolymam
seciindum
43
consuetudinem diri fèsti,
consummatisque ditbus, cum
remânsit puer Jésus in Jérusalem, et non
redirent,

. ':
xai «vror. 44
êi cognovérunt parentes «jn->. " Kxistiiuan-
r> é
tes autem illuni esse in comitàtu. \
runt iter diéi, et requin haut oum int<-r

' & -
xui ralç Ovyytvioi xui
eognatos et notos. 45 Et non in\
ruv Kai /}
- ,
'"'
un: ai
regréssi sunt in Jérusalem, requiréntes
tlil .
eu ni.
•''
&' VQÊÏÇ, SVQOV
46
Et factum est, p<>st triduum in\

;..', ' ,«
yra
' •1 tSûûi,
xui

OVTOV
47

^
xui

xui
imv runt illuni in teni|
doctôrum, audirntt'iu illus. el interroj
tem eos. i: Stupébant autem omnes qui
eum audiébant, super prndéntia
sponsis ejus.
lem in

, ''
;{
v.ùyin
,
48

;
$
Kui
witov t] "' Izinhiyijpuv, xui

. *'J
Kui
i8
Et vidéntfs admirât] sunt. Et dix it
mater ejus ad illuni Fili,quidfecisti nu-
bis sic** ecce pater tans et ego doli
quœrebâmus te. 4 Kt ait ftd
estquod mequœrebatia?ne -quia
'•'
:

illos : Quid

5'
'"
Kui
.' '
;.
8
in lus quœ l'atris mei sunt
esse
'"'
'

quod locutus est ad eos.


oportet me
El ipsJ oon inteUexérunt Terbum

Et descendit cum eis, <-t venit


1

liai
xai
' . xui
reth et erat subditus illis. Et m
: I

'hui

&>
(ttfjliQ
ravro iv
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n xaçâiq
la tuà /.ai jpiçt
- A
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conservAbat omnia verba hœc in
suo.
•'-'
El Jésus proficiébat tapiént
atate. et gratis apnd Denm et bon


xai

. •. : «/,,
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* ini.
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38-
40.
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40- : 45«.
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ii.
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43. S
Mranlea
-

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Icwepfa el
: .

nili.-iit
la

pn
u mère
>9
•.
Luc, II, 36-52. 2o9
1. Vie cachée (I-1V, 13). — .?' Ce). Jë»uu perdu et retrouvé fil, 41-53).
l.nm.
que les pensées de beaucoup de Met. 10, 34.
1 1 2.

cœurs soient révélées ».


36
II y avait aussi une prophétesse,
Anna pro-
|>ln-li<-a.
Anne, lille de Phanuel, de la tribu Prov. 16. 11.
Joa. 9. 31.
d'Aser; elle était fort avancée en âge, Sap. 7. »7. Elle ne quittait point le temple. Il y avait dans
37.
Dtut.
et elle avait vécu sept ans avec son 33, 14.
le temple, Usa*, une cour avec ses dépendances
réservées aux femmes. Voir la note sur Matthieu,
mari, depuis sa virginité; 37 restée Ps. 36/ 4.
xxi, ii.
1 Tim. 5, 5.
veuve, et âgée alors de quatre-vingt- Pe, 83, 11. 39. Nazareth. Voir la note 5 à la fin du vo-
Ecoli. 36, 18. lume.
quatre ans, elle ne quittait point le Dan. 9, 16, 18.

temple; servant Dieu nuit et jour Pe. 41, 9 ; c) Jésus perdu et retrouvé, II, 41-5i.
54, 18.
dans les jeûnes et dans la prière. M. Pàque. Voir la note sur Matthieu, xxvi, 2.
3S 44. « La tradition chrétienne rapporte à la lo-
Elle aussi, survenant, à cette même Ps. 10S, 30.
Jer. 31, 11. calité moderne d'El-Biréh (la Beëroth biblique), le
heure, louait le Seigneur, et parlait Dent. 3Ï, 4. lieu où Marie et Joseph s'aperçurent que reniant
1 Cor. 14, 12. Jésus n'était pas avec leur parenté. Une église
de l'enfant à tous ceux qui attendaient chrétienne [fut bâtie en cet endroit en souvenir
la rédemption d'Israël. de cet événement]. Une portion notable du mur
3; ' Ad septentrional et de l'abside subsiste encore. El-
Après qu'ils eurent tout accompli \.l /.il •! Il
Biréh est aujourd'hui un village encore important.
redilus.
selon la loi du Seigneur, ils retour- Mat. I, IL On y voit une magnifique piscine recevant les
Kph. eaux d'une fontaine abondante ». (J.-H. Miction*.
nèrent en Galilée, à Nazareth, leur 4, 13.
le. 65, Ï0. 46. Dans le temple, «fi•» (voir la note sur Mat-
ville. " Cependant l'enfant croissait
;
Joa. 1, 14. thieu, xxi, il), dans une des salles qui faisaient
CoL 3, 2-3. partie du \.•, vraisemblablement dans la syna-
et se fortifiait, plein de sagesse et la ; Is. 32, 43.
gogue placée dans le parvis des gentils et où
1 Cor. 3, 7.
r
i, ràe<• de Dieu était en lui. Luc. 1, 80. avaient lieu les leçons et les discussions des rab-
41 bins.
Or ses parents allaient tous les c) Amissos 52. Comment faut-il entendre ce verset de
.
puer.
ans à Jérusalem à de Pàque.
la fête Ki. 23, 14 ;
saint Luc Jésus avançait en sagesse, en âge et
:

12 34, 23. en grâce? Pour ce qui est de l'intelligence, nous


Lors donc qu'il eut douze ans, ils Pe. 121, 4. entendons saint Luc en ce sens qu'ayant, comme
montèrent à Jérusalem selon la cou- Tob.
I-. :-:-.

1,
IL
5-6.
homme, les mêmes facultés que nous et se trou-
vant ici-bas dans des conditions analogues aux
tume de cette solennité; i3 et. quand Ps. 41, 5 ; nôtres, le Sauveur éprouvait des impressions de
26,6.
les jours de la fête furent passés, ils Sx. 12. 19.
même genre, voyait les mêmes objets, se formait
les mêmes idées." acquérait la même science; et
s'en retournèrent; mais l'enfant Jésus Pe. 25, 8.
que laissant paraître cette science au dehors selon
la. 64, 11.
demeura à Jérusalem, et ses parents qu'il l'acquérait et n'en faisant pas paraître d'au-
tre, il donnait de jour en jour à ceux qui l'obser-
ne s'en aperçurent point. 4i Pensant El. 33, 15.
Dent. 16, 7. vaient de nouvelles preuves de ses connaissances
qu'il était avec quelqu'un de leur Zach. 12, 12. et de sa sagesse. Les Docteurs donnent à celte
I*. 55,6. science le nom d'expérimentale, à cause de la ma-
compagnie, ils marchèrent durant un Pf. 23, 6.
nière dont on l'acquiert pour l'ordinaire. Elle était
jour, et ils le cherchaient parmi leurs pour Notre-Seigneur la conséquence naturelle de
la condition où il s'était mis, et elle rend compte
proches et leurs connaissances. *" Et Cant. 3, 1.
I-. .•.-. :•. de ce qu'ont dit l'Écriture et les Pères sur son
ne le trouvant pas, ils revinrent à Jé- Ps. 83, 11; enfance et sur le développement graduel de son
104, I. intelligence. Puisqu'il acquérait réellement cette
rusalem pour le chercher. sorte de science, il devait aussi en donner des
46 nier
Mais il arriva que trois jours doctorea marques, y faire des progrès, apprendre certaines
après ils le trouvèrent dans le temple, inventu*. choses, y appliquer son esprit, interroger, admirer,
Gant. 3, 4. s'étonner, etc. Cela n'empêche pas de reconnaître
assis au milieu des docteurs, les écou- le. 43, 1-3. en son âme dès le premier moment de l'Incarna-
tait et les interrogeant. 47 Et tous
Kccli. 34, 1. tion une science surhumaine et des lumières d'un
Joa. 1, 36.
ordre supérieur. Les principaux Docteurs et tous
ceux qui l'entendaient étaient éton- Luc. 4, 22. les théologiens enseignent qu'il avait rem par in-
Mat. 7,38. fusion, à la manière des prophètes et des saints,
nés de sa sagesse et de ses réponses. le. 53, 14.
mais dans un degré incomparablement plus élevé,
48
En le voyant, ils furent étonnés, Qute causa
diçressio-
un degré de science proportionné à sa dignité et
à sa mission. De plus, ils s'accordent à dire que
et sa mère lui dit « Mon iils, pour-
: ni».
son âme jouissait de la vision intuitive de l'es-
Joa. 16, 30.
quoi avez- vous agi ainsi avec nous? Prov. 31, 3. sence divine, d'une manière plus parfaite et plus
Voilà que votre père et moi, fort affli- S» p. 14, 5. pleine que tous les esprits du ciel. Ils regardent
Joa. 4, 34 ;
ces privilèges comme une conséquence naturelle
gés, nous vous cherchions ». i9 Mais 3, 16. de l'union hypostatique. et par conséquent ils ne
Eecli. 34, 45.
leur répondit « Pourquoi me cher- sauraient admettre qu'il ait dû les mériter par
: Sap. 1.
1,
ses œuvres, ni qu'il en ait été un seul instant
chiez-vous? Ignoriez-vous qu'il faut privé. A plus forte raison n'admettraient-ils pas
que je sois aux choses qui regardent que son esprit partageât à son entrée dans le
monde l'ignorance commune â tous les enfants
mon Père? » 50 Mais eux ne compri- 1
Ps. 138, 6.
Cor. 1, 35.
d'Adam. Dans l'Apocalypse, on entend les élus du
rent point ce qu'il leur disait. ciel célébrer sa sagesse et ses lumières en même
temps que sa divinité. Quant à la grâce dont l'âme
51
II descendit ensuite avec eux, et Cre-icit de Notre-Seigneur a été ornée, nous distinguons
Jesu»,
vint à Nazareth; et il leur était sou- de même, avec les théologiens, les habitudes et
Ex. 30. 13.
les actes surnaturels, les principes et les effets.
mis. Or sa mère conservait toutes ces Gai. 4, 4.
Hebr. 13, 17. Les œuvres de grâces ou les actes de vertus crois-
choses en son cœur. r 2 Cependant ' saient et se multipliaient sans cesse : mais les ha-
bitudes infuses, les dispositions vertueuses, la
Jésus avançait en sagesse, en âge et grâce sanctifiante, tout ce qu'exigeait en son âme
Hebr. 3, 17.
en grâce devant Dieu et devant les sa dignité d'Homme-Dieu, ne pouvait croître. Le
1 Reg. 2, 36.
Sauveur a toujours possédé ces dons au degré le
hommes. Eccli. 45, 1.
Eccle. 2, 9. plus élevé ». !.. Bacuez .
*;o Lucas, III, 1-14.

,/.
: ,,
III. '.

llntimt
I. \il»

./.'(

lli'/.,'uoi
al»•.,

âl

tjjç
mnlila tl-lt.

'.' :

'Iovâalaçt x&
1.1).

;
4 Uimmla J,x,nni• Hnptimta

II. '
Ami.» autrui quinte décimo im-
péril Tibérii Cœearis, procurante Pontio
Piléto Jndatam, tetràrcba autrui Galils&a
III. I-.'O,.

,,2*
Philippo autrui fratre eju-
tréroha Itnn&œ, « Traclionitid
*Jrovoui(t; xal xai nis, et l.v^.uiia Al.iliua• t.tr;ir. lia. • sub
priiiripibus sarenlntum Anna et Cipha :

m' itij/i••.' •' Ù "< Kcd l'artuiu r^t vrrhuiu >..iiiitii suprr J
I

^, , ;
9~sov .•'
ù Uuamn^vSv nem, Zacharia• filiuiu. m dosérto.

\
,-
///.:> - .•/'_
nâtfap tuçlfluçov El vriiit in (inuirin regionem J-

nis. ]ir:i'dicans baptismum pœniU

» ' - ,a:uat h in remiesionem peccatoroin icrip•

'
,
'
;
,
,
&
'&&- 5

nui - tum

:i
est in libro
tœ Vox clamànti^ in desélio
:

viam Dômini rectas facile, srinitas «jus


omnis vallis implébitur
mons, et collis humiliabitur
:

«t omnil
rrunt
sermonum [sais pro

:
:

< t
:

&,
rot, y.ui : m ta xai prava in directe, et aspera in tritf pla-
6 nas ° et vidébit omnis caro sain
:

&.
';' '&
" 7
Dicrbat ergo ad torbaj que rx

: '
.
i

//">- ut bapti/.aréntur ab ij)So (i<nnnin

;
:

' & -
8 or -/.non,,',
perarum, «rjuis «tstrndit vobis fûgere a
ventura ira? 8 Fàcite ergo fnu tus ilignos
pœniténtia?, et ne cœpéi itis «!i<

.''. ;

& , '.{> êdvatai S &to; in


trem habémus Abraham. Dico enim vo-
bis, quia potens est Deus de lapidibus

*"
' ; '^
istis

securis ad radiceni
Jani rnun
suscitare filios Altralue.
àrborum pofitl

- Omnis ergo arbor non Etaient fructuin

.
' ; & '
U)

.,& ' /, !-,


Kai

xal
Ki
bonum, excidétur, et in îgnem mittétnr.

céntes
,e
Et inlerrogabant t-um turba•, di-
Quid ergo faciémni
:

dens autem dioébal illis Qui hnbel <lu.iv


tûnicas, det non habenti rt qui bâbet
:

.
:

escas, similiter fàciat.

; 7 '
,
42 '-
Venérunt autem et pnblicàni utbap-
xal tizaréntur, et dixérnnt ad illuin : M :

,3 ter, quidfaciémua? 4 *At ilb-dixit adeoe:


.iioit'. •• âuni - fti
"> Xiliil àmjdius. quam qnod conetttutnm
bis. fariatis.
1 ;
aiWovxai
/: Interrogabanl autem eum el milites
'•

>..-';

'*^.
.•

. 4• NiMH
. :

/,
Uj
].:
>:

.,- .
3•

dieéntes ; Qui«l faciémus et nos
illis

m.
: Néminem concutiâtis,
I

) . .;
.. h-tic. !.e greo a en plaa • «lisant ..
>
:

* 10 /iti•
(. 9.) {). i
|. -. Cette u"' ' '" /"»"'''• C
\.\, \ Il \.T:R*ytr. . • i..iii«'s
q 'lit •.

(1. . .). : (* II. Il leur 'lisait. Grec : • il leur «lit ••


Luc, III, 1-14. 261
1. Vie cachée (1-1V, 13). — » MinMère de uaint Jean-Baptt»te (III, î-'iOJ.

4' Vlillilur 4" Ministère de saint Jean-Baptiste, III, 1-20.


111. L'an quinzième du règne de
'
.loiimi•"•.
1-14. Prédication et baptême de saint Jean-
III.
César Tibère, Ponce Pilate étant Kat 14, 1-3. Baptiste. CompareravecA/aM/ucw, m, 1-10; Marc, i,
1 Cor. 13,11. 1-6; Jean, i, 28.
gouverneur de la Judée, Hérode, té- Mat. S, 22.
L'an quinzième du règne de César Tibère.
1.
1 Mach. 1, lu.
trarque de Galilée, Philippe, son Claude Tibère Néron, fils délibère Claude N< ou
et de Livia Drusilla, second empereur romain,
frère, tétrarque d'Iturée et du pays de était né à Rome l'an 42 avant notre ère. Sa mère
Li\ia épousa l'an 38 l'empereur Auguste qui l'a-
Trachonite, et Lysanias, tétrarque dopta, l'an 4 de notre ère, après lui avoir fait
Joa. 1S, 13
d'Abylène; - sous les grands prêtres 11, M.
;

épouser l'an U avant Jésus-Christ sa lille Julie.


Act. 4. 6. Tibère fut associé en l'an 13 de notre ère au gou-
Anne et Caïphe. la parole du Sei- Joa. 6, 33. 1,
vernement de l'empire et chargé de l'administra-
tion des provinces. L'année suivante, en l'an 14,
gneur se fît entendre à Jean, fils de Auguste étant mort, son fils adoptif se trouva seul
/aeharie, dans le désert. maure de l'empire. 11 avaitalors 55 ans. Il mourut
3 en 37, à l'âge de 78 ans. Pendant son règne, il
Et il vint dans toute la région du Viam donna deux procurateurs à la Palestine, Valerius
parai
Jourdain, prêchant le baptême de pé- Domino. Gralus, qui garda sa charge onze ans (15-26 de no-
Luc. 80. 1,
tre ère), et Ponce Pilate, qui fut procurateur pen-
nitence pour la rémission des péchés. Hat. 3, 1. dant dix ans (26-36;. La 15 e année de Tibère va
Marc. 4. 1, du 1!) août de l'an 28 jusqu'à la même époque de
4
Ainsi qu'il est écrit au livre des pa- Act. 19, 4.
l'an 2t> après J.-C.— Ponce Pilate. Voir la note sur
Mat. 3, 3. —
roles du prophète Isaïe « Voix de Marc.

quelqu'un qui crie dans le désert


Joa.
3.
:
23, 2S.
1«. 40, 3-5; :
1.
1.
Matthieu, xxvn,2.
Hérode Antipas. Voir la note sur Matthieu,

.
Hérode, tétrarque de Galilée.

Philippe \ç tétrarque ou Hérode Philippe était


1.

26, 7-8. fils d'Hérode le Grand par sa cinquième femme,


Préparez la voie du Seigneur, faites 2 Cor. 13, 3. Cléopàtre de Jérusalem. C'est leseuldes fils de ce
3 roi qui n'ait pas laissé la réputation de mauvais
droits ses sentiers : toute vallée sera Zach. 4, 7.
Luc.
14, 11. prince. 11 épousa à un âge assez avancé Salomé,
comblée, et toute montagne et toute Joh, 13.
15, fille d'Hérodiade,la danseuse qui demanda la tète
Ecclj. SI, 11. de saint Jean-Baptiste. Philippe était tétrarque
colline seront abaissées, les chemins Luc. e. 1.
d'Iturée et du x>ays de Trachonite.VUurée, région
tortueux deviendront droits, et les ra- montagneuse, conquise par le roi Aristobule en-
viron un siècle avant J.-C, était au nord-est de
boteux, unis; 6 et toute chair verra Luc. 2, 30.
le. 52, 10.
la Palestine et à l'ouest de Damas. Ses habitants
Joa. 14. étaient célèbres par leurs brigandages et par leur
le salut de Dieu ».
1,
Job, 19, 26. habileté à tirer de l'are. La Trachonite, l'ancien
7
Ainsi il disait à ceux qui accou- Fructus Argob, le Ledja actuel, était également habitée par
pœnilen- des pillards qui demeuraient sous des tentes. L'em-
raient en foule pour être baptisés par li.t- . pereur Auguste donna ce pays à Hérode le Grand,
Mat. 3, 7, 9. l'an 23 avant notre ère, pour qu'il le purgeât du
lui : « Race de vipères, qui vous a 1 Cor. 10, 1-2. brigandage. Saint Luc entend par Trachonite tout
Act. 2, 3S.
le pavs situé au sud de l'Antiliban, à l'est du haut
montré à fuir la colère à venir ? 8 Fai- le. 14, 29. Jourdain et du lac de Tibériade jusqu'aux monta-
Mat. 23, 30.
tes donc de dignes fruits de pénitence, Joa. 8, 39. gnes des Druses. Philippe gouverna ce pays 37 ans ;

Pi. 79, 6. il embellit et agrandit Césarée de Philippe, qui


et ne commencez pas par dire Nous Deut. 25, 2. :
reçut de lui ce surnom, et Betsaide Julias, et il
avons pour père Abraham. Car je Bar. 4, 2S.
Ap. 18, 7.
mourut sans postérité l'an 34 de notre ère. — Ly-
sanias n'est guère connu que de nom. C'était pro-
vous dis que de ces pierres mêmes bablement le descendant d'un autre Lysanias,
prince de Chalcis du Liban, que Cléopàtre avait
Dieu peut susciter des enfants à Abra- fait périr insidieusement en 35av. J.-C. — Abylènc
Mat. 3, 10. était le pays qui tirait son nom de la ville d'Abila.
ham. 9 Déjà la cognée a été mise à Dan. 4, 10-11. Il était situé entre le Liban et l'Hermon, au nord-

la racine des arbres. Tout arbre donc Luc. 17,13. ». E/..


7.
ouest de Damas, à dix-huit milles romains de cette
dernière ville et à trente-sept milles d'Héliopolis.
qui ne produit pas de bon fruit sera Jo:l. 15,
Mat, 7, 1S.
», 6.
2. Sous les grands prêtres Anne et Caïphe. Anne,
fils de Seth, appelé par Josèphe Ananus, fut promu
coupé et jeté au feu ».
grand prêtre par yuirinus, gouverneur de Syrie,
10
Et la foule l'interrogeait, disant :
Ad Tan 7 de notre ère. Au commencement du règne
lurhain,
de Tibère, en l'an 14, il fut déposé par Valerius
« Que ferons-nous donc ?» 4< Et ré- A.-t. 17, -J.
Gratus, procurateur de Judée, et remplacé par Is-
Mich. 6, 6.
pondant, il leur disait « Que celui maël, fils de Phabi. Bientôt après, Éléazar, 01s
:
1 Joa. 3, 17.
d'Anne, reçut le souverain pontificat, qu'il dut
2 Cor. 8, 12.
qui a deux tuniques en donne une à 1 Cor. 7, 13-14.
céder l'année suivante à Simon, fils de Camirh.
Is. 58, 7. Ce dernier fut remplacé par le gendre d'Anne,
celui qui n'en a point, et que celui Joseph caïphe, qui conserva cette digûité de l'an
qui a de quoi manger fasse de 27 ou 28 à l'an 36 ou 37. Anne vécut longtemps et
cinq de ses fils furent tour à tour grands prêtres.
même ». Les Évangélistes l'ont nommé avec Caïphe, soit
12
Des publicains vinrent aussi ad publi- parce qu'il était son sagan ou vicaire, comme
cuiios, quelques-uns l'ont pense, soit qu'il fut encore
pour être baptisés, et lui deman- Luc. 7, 19. alors président du sanhédrin ou bien qu'a>ant
Mat. 21. 32. exercé les fonctions du souverain pontificat, il en
1 Cor. 2, .
dèrent : « Maître, que ferons-nous? » portât encore le titre par honneur. Il devait, en
Jac. 2, 15.
13 tous cas. jouir d'une grande influence à Jérusalem,
Et leur répondit
il « Ne faites :
Luc. 19, 8.
et en particulier auprès de Caiphe, son gendre.
rien de plus que ce qui vous a été
1 Pet. 3, 15.
Prov. 22, H. —
Caïphe. Voir la note sur Matthieu, xxvi. 3. —
Jean, /ils de Zacharie. Voir la note sur Matthieu.
prescrit ». m, 1. —
Dans le désert de Judée. Voir la note sur
15
Et des soldats aussi l'interro- ad milite*. Matthieu, m, 1.
Ler. 19, 13. 3. Toute la région du Jourdain, le Ghôr actuel.
geaient, disant 6. Toute chair. Voir la note sur Matthieu, xxiv,
« Et nous, que fe-
:
Luc. 19, S.
1 Cor. 9, 7. 22.
rons-nous? » Et il leur dit « N'usez :
Mich. 6, 8. 14. iVt de fraude. Le mot du texte, qui signifie
Gai. 6, 1.
firoprementcaiomnie, s'emploie assez souvent dans
de violence ni de fraude envers per- la. 3, 12; 14,15.
a Bible pour fraude, injustice. (Glaire).
262 Lucas, III, 15-29.
I. Vitn abHronriitit (l-l\. I.'ll. — ', («j. Ii,,,,ti.„>„ . t ,,,„,,, i.„,i„ thrimti III. :i-:ts,.

:, xai ,'/.' In'l. mou lumniam faciâtis : illti'lltl

13
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xai • péndiii vo-tri^.
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in s ui•- «l•• .!•-
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ayiov lUouauxoi
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sicut colûmba in ipsum
facta r>t
et vos de
l'u es l'ilius meus diléctu
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te complâcui mihi.

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Kni m'in: ?• -
VA ipso Jésus erat incipiem quasi an-
!

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-vnz, tVOuitt ) norum tr ut putabâtur, fdius Jo-
i r 1

seph, qui fuit llcli. qui fuit Matltat.


1 ; .

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lotoijif

',-
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roi) . /

25
24
qui fuit Levi, qui fuit Melchi, qui fuit

,
Jaune, qui fuit Joseph, - qui fuit .Matlj.i- '

), —, ', ,
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tlna•. qui fuit Aluns, qui fuit Nahum, qui


'/.. -'•
rov )1&, fuit llcsli. <pii fuit Na^u"•'. "' qui fuit \\ -

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20
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Salm&ttjX,
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liatli. qui fuit Mathal lu.i'. qui fuit Sémei.

qui fuit Justmh. <pii fuit Juda, - : qui fuit


Joanna. qui luitResa, qui fuit Zon'ibabel,
qui fuit Saléthiel, qui fuit
fuit Melchi, qui fuit Addi. qui raitCoean,
<pii fuit Klmadau. qui fuit II• .
:
qui

qui fuit
Jesu. qui fuit EUiéser, qui fuit Jonm, qui
'
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16• L*}• ** fttTaroiav.


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cf. V.

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24. I

26-
27. LT*:
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LT: MM ••
Luc, III, 15 29. 263
I. Vie radiée (I-IV. 13). — 5° (a). Baptême et généalogie du Chrtttt (Mil. 21-38J.

sonne, et contentez-vous de vnf c> M»L


- 13, »7-18.
10, 10.
Mien. », 1.
paye ».
n Or le peuple croyait et tous pen- *•- «•*
1.17. Premier témoignage de saint Jean-Baptiste
aient en leurs cœurs que Jean pour- *£^"£• à Jésus. Comparer avec Matthieu, ni, 11-13: Marc.
i, 7-8; Jean, i. 1...
,6
rait bien être le Christ. Jean répon- Joa. 45.
:

1, 6,
1«. La chaussure, les sandales. Voir la note sur
.
Mare, vi, 9.
dit, disant à tous « Pour moi, je M*£ "-,
:
J
vous baptise dans l'eau mais viendra j<*• »« ;
».

un plus puissant que moi, de la enaus- *£


sure de qui je ne suis pas digne de ^NJ•, ^,19 1 •

délier la courroie lui vous baptisera


:

dans TEsprit-Saint
^ et le feu
,7
....
son Mati.i».
JO«.S,»S.
van est en sa main, et il nettoiera son m»». »s, 33.
;

aire, puis il rassemblera le froment . 3, »'4-» Monnaie de brome de Philippe le tetrarque (III, 1, p. »61).
— An droit, tête de l'empereur Auguste. — Au reTera,
dans son grenier, et brûlera la paille un temple et le nom de Philip[pe], tétrarq[ue].

dans un feu qui ne peut s'éteindre ».


18
C'est ainsi qu'en lui apprenant
beaucoup d'autres choses, il évangé- *»•^• >»•
y- ^ ^ 1 17.
Matthieu,
Son van est en sa
ni, 12, p. 30.
main. Voir la figure de

lisait le peuple.
19
Mais comme il reprenait Hérodem carcere
19-30. Emprisonnement de saint Jean-Baptiste.
- , . j.rr/ j• 1 includitur.
le tetrarque, au sujet d rierodiade, s» P . Comparer avec Matthieu, xiv, 3-4; Marc, vi. 17-lx.. 4.

m
femme de son

frère, et
i
a cause J Tim 5 !0
deEccu. »1,
19. Hérode le tetrarque Anlipas. Voir la note
m. • • •
-,-,

sur Matthieu, xiv, 1.— Hérodiade. Voir la note sur


tous les maux qu'il avait faits, 20
Hé- e£ 6,"33-34. Matthieu, xiv, 3. — Femme de son frère. Voir la
note sur Matthieu, xiv,3.
rode ajouta encore celui-ci à tous les bm& «s,•.
* -, *• 10S 4 • . ;

autres, il fit mettre Jean en prison. »,*«;«•.«.


24
Or il arriva que,
* '
comme tout le *-»)*e«u
hapti-mum 5° Préparation du ministère de Jésus,
31 -IV, 13.
peuple recevait le baptême, et que ^"^,9"^• III.

Jésus ayant été baptisé, priait, le #*\*"' a Baptême et généalogie du Sauveur. III, 31-38.

ciel s'ouvrit r :

et l'Ësprit-Saint des* J»*• »./•. Baptême du Sauveur. Comparer avec Mat-
31-33.
'. ... Pi. 106, 16-17.
cendit sur lui sous la forme sensible j thieu, m, 13-17: Mare, i, !>-n.
Pi. 103, 30.
d'une colombe une voix vint du
; et El. 36. ÎS.
Jo». »4.
4,

ciel : « Vous êtes mon fils bien-aimé ;


Eue 9, 35.
Ps. 36, 37.
c'est en vous que j'ai mis mes com- Joa. 1, 14.

plaisances ».
23
Or Jésus avait, quand il com- rtienea. 33-38. Généalogie du Sauveur. Comparer avec
a Matthieu. 1.1-17.
mença son ministère, environ trente ueqiie ad 33. Suivant plusieurs interprètes, saint Josepli,
1 *"
ans. étant, comme l'on croyait, fils ^fëm', qui, selon la nature, était fils de Jacob, était, selon
la loi, fils d'Héli. Car Héli et Jacob étaient frères
de Joseph, qui le fut d'Héli, qui le 17. utérins: et Héli. l'aîné, étant mort sans postérité,
Jacob, d'après la loi. épousa sa veuve et par suite
fut de Mathat, 2; qui le fut de Lévi, ££"'17'. de ce mariage, son Uls Joseph fut réputé fils d'Héli
qui le fut de Melchi, qui le fut de Jf* uni. 36, s
selon la loi. D'autres disent que Joseph, Gis de
»7,8. Jacob par nature, l'était d'Héli par alliance, ayant
Janné, qui le fut de Joseph, 25 qui épouse Marie, qui en était la fille. Glaire;. Sur la —
d'A- double généalogie de Notre-Seigneur, voir la note 1
le fut de Mathathias, qui le fut
à la fin du volume.
mos. qui le fut de Xahum, qui le fut
deHesli. qui le fut de Naggé, 26 qui le
fut de Mahath, qui le fut de Matha-
thias, qui le fut de Séméi, qui le fut
de Joseph, qui le fut de Juda, 27 qui M »t.i, 1»
le fut de Joanna, qui le fut de Résa,
qui le fut de Zorobabel, qui le fut de
Salathiel, qui le fut de Néri, 28 qui
le fut de Melchi, qui le fut d'Addi,
qui le fut de Cosan, qui le fut
d'Elmadan. qui le fut de Her. 29 qui
le fut de Jésu, qui le fut d'Éliézer,
1

264 Lucas, III, 30— IV, 8.

I. liln aliMCondiln (1-1%. 1.1). — (h). .,,,., ( de.rrtotil. lit).

&,
,
:;
" <]iii
jievt, 2t <•'>, fuit Math.il. (|iii fuit Lrvi. fuit Si-
DH-oii. fuit Jiiila. fuit Jo^t|)li. ijui
m
im It'io/i/ rot
i|îii i|iii

,
lovôu,
fOVOw, toi
roi 'li<iO).'j .. rOIJ liovav,
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fuit Joua, qui fuit Eliakim, qui fut! né
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*. fuit Nathan, qui fuit «jui fuit


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qui fuit Tlian•. qui fuit Nachor,


SarUfT. qui fuit Ra^au. (jui fuit
Phares,
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fuit Araui. qui
<jui fuit

Isaae,
Jiul.i qui fuit
qui fuit Alualia-,
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—'/,'#. *Aàau.
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Kuïvtcv,
qui fuit Heber, qui
Càinan, qui fuit Arphaxad, qui
qui fuit <<•. qui fuit l.aiiut h,
Mathusali•. qui fuit EfollOCh, qui
fuit Sale, '

fuit
i:
<jui

qui fuit
"
fuit

&. ([ni fuit Malâleel, qui fuit Céinan,


fuit J

fuit llonos. qui fuit Set h (jui fuit Adam, .

qui fuit Dei.


.
,
&
IV. 4
Jésus autrui plenui Spiritu
*Ioçidvov) v.tù sancto regrésaufl eel a JordAoa et age-

-
:

nviiin'ii - bâtur a Spiritu in desértum - diébuf qaa•

'/
:i;

,
.
.& «' , xui
3
K«r ?£ »
no

1
rot) draginta, et lentabétur a diabolo. El
niliil manducàvit in diébua illis

summatis illis esuriit. ' Dixit auteai illi


iliàlinlus Si Filiue die lapidi huic
: I »•
,
: * -t

.- '' ut panis fiât. Et respondil a<l illum '

,
abri /- /,7>» rovroj,

,
fret

..!
,

Jésus : Scriptum est : Ouia non in solo


Kai pane vivit homo, sed in OfuBÎ verho Dei.

') '
',
5
liai * . &. 5
Et duxit illum diabolus in montem

.
/ /.•

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iïnuouv xui ,& /'/ ut'uùr,
• «<
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excolaum, et osténdit illi 6mnia
orbis terra? in moment•» tiinp
ait illi Tibi dabo poteatàten banc uui-
:

vérsam, et gloriaiD illôrum


trâdita sunt et cui ?olo do illa.
quia mihi
T
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1
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si adorâveris corain me, erunt tua OU
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Et reapondeus Jésus, dixit il!; S

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wmPtêU Xui iLm/.niU:
, : tumest: J)oininuni Dt'iiiu tuuin adorable,

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vi illi soli aérries.
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,
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I
'
'/. MB . vt; I \ ni .
Luc, III, 30 — IV, 8. 265
I. Vie cachée (1-1% . 13). — 5" do. Tentation du Sauveur fil, 1-13).

qui le fut de Jorim, qui le fut de Ma-


»|• :nl
that, qui le fut de Lévi, 30 qui le fut David,
de Siméon, qui le fut de Juda, qui le
fut de Joseph, qui le fut de Jona, qui
3I
le fut d'Éliakim, qui le fut de Mé-
léa. qui le fut de Menna, qui le fut
de Mathatha, qui le fut de .Na-
than, qui le fut de David. n qui le ll-<|ll, ml
Ahrnlium,
fut de Jessé, qui le fut d'Obed, qui I Reg. S, 14.
Mut. 6, 1, :..

le fut de Booz, qui le fut de Salmon,


qui le fut de Naasson, 33
qui le fut *ut. i, l, ::.

d'Aminadab, qui le fut d'Aram, qui


le fut d'Esron. qui le fut de Phares,
Tharé. Jusque-là la généalogie de saint Luc
qui le fut de Juda, 31 qui le fut de 34.
suit à peu près celle de saint Matthieu. De Thaïe
Jacob, qui lefutd'Isaac, qui le fut d'A- u«.|..e ma a Adam, tout est propre à saint Luc.

braham, qui le fut de Tharé, qui le fut m»' A'"-.


de Nachor, 35 qui le fut de Sarug, qui
Gen. 11, 26.
le fut de Ragaii, qui le fut de Phaleg.
qui le fut dHéber, qui le fut de Salé,
3(1
qui le fut de Caïnan, qui le fut 36. Caïnan manque dans le texte hébreu de
Genèse, , 2i; xi, 12-13, mais il existe dans les
d'Arphaxad, qui le fut de Sem, qui Septante.

le fut de Xoé. qui le fut de Lamech,


37
qui le fut de Mathusalé, qui le fut
d'Hénoch, qui le fut de Jared. qui le
fut de Malaléel, qui le fut de Caïnan,
38 38. Qui le fut de Dieu. . Ce simple mot, jeté là
qui le fut d'Hénos, qui le fut de
sans commentaire et sans réflexion, pour raconter
Seth. qui le fut d'Adam, qui le fut de la création, l'origine, la nature, les lins et le mys-
tère de l'homme, est de la plus grande sublimité ».
Dieu. (L. Lefranc).
IV. Pi'ima
Jésus, plein de l'Esprit- 1•)
<
tenlatio. 6) Tentation du Sauveur, IV, 1-13.
Saint. revint du Jourdain; et il était Luc. 3, 22.
Mat. 4, 1-11.
Dans
par l'Esprit dans le désert «.,
IV. 1. le désert de la Quarantaine. Voir
conduit r ? note sur Matthieu,
.
l P»• 25, 2. la iv, 1.
., , .

- pendant quarante jours, et il était


Loc î( ï7 . .

tenté par le diable. Durant ces jours s^î^"


Ap 12 10
il ne mangea
'

rien, et après qu'ils ' '

furent passés, eut faim. 3 Or le


il Joa.io, n-,

diable lui dit « Si vous êtes le Fils


: Beeu.'», m.

de Dieu, dites à cette pierre qu'elle


devienne du pain ». 4 Jésus luirépon- Jf^iJ
dit : « Il
....
est écrit
pas seulement de pain, mais de toute
: L'homme ne vit 5*"••**-
Sap. 16, 26.

parole de Dieu ».
5 Sec »».da
Alors le diable le conduisit sur une tentatio.
haute montagne, et il lui montra en un '«Jl4•»•"}*•
instant tous les royaumes de la terre •**£ J- ;

6
puis il lui dit « Je vous donnerai ecch. , io
:
;

toute cette puissance et toute la I*. 10, 14.


Joa. 14, .'").

gloire de ces royaumes car ils 2 Cor. 4, 4.


:

Ap. 13,
m'ont été livrés, et je les donne à
b. 14, 12.
qui je veux. " Si donc vous m'adorez, Sap. 2, 2.>.

Ps. 73, 23.


ils seront tous à vous ». 8 Et Jésus Eph. y s,
I Thés. 2, 4.
répondant, lui dit « Il est écrit Tu Deut. 6, 13
: :
;

12, 20
adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu 1U. 20, I.
;

Ps. 44, 12
ne serviras que lui seul ». 65, 4.
;
/

266 Lucas, IV, 9-24.


II. VII* -.- 11%. I l-\l\. ï»l. / (« t. MM* in.,,,, tu in .,.,,, (II. Il II,.

9 uDlOtÙ./^U, y.ui diixit illum in Jérusalem, el stétail


Jii I:

m rémiçt ytm eum supi-r pinnani lempli, el <lmt illi


»
:

'"
oi . ri

Bt 4 1 '"- ? Si l'ilius hi'i et, milt•• t-• liiii•• deortOM.


mira*' riptum est t'iiiin quod Angeli• ndi
M
;«V On m.iii.l.ivit de t.•. ni eonsénrent te : <-t

«
' -
£, ' ' i|iii;i in m;'iniliiis loDent te, ne fort•
>>:
ha /hmov

.''.•*_

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y.i'ijiov
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KttoaefcoV
3
X«t

00V.
féndas ad làpldem pedem lanm. '-'

DomÊDiim Démo tuum.


tëntàbifl
Non
epoodenaJesiiB, ait illi: Dictum est

consummàta omni tentatiône, diàbolm


recéssitah EDo, 06 ad tempus.
:

' <>

& /
u/oi tUUÇOi
11
** Kui • //•",, -, ,,7 <fo- El régressas esl Jesas In virtùte

IW .n:iuun>: :i; /j / u/.i/.muv, xai Spiritus in Galilséam, el Eama éxiil par

</ îniivérsam regionem de Bt ipse illo. ' '

,
xuir'
wêxov. <5
Kui dooébat in synagogue eorom, et ma^niii-

&
'•
cabàtorab omnibus. El venil Nazareth,

,,^&
& »& ,*
an•.

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Htm/
17
"'

-Unuii

Toi\
Kui

y.ui
xul
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Uih-iiuku.

ubi erat nutritus,
( "iisuctiulinein
gogam,

17
et surréxit légère.

Bt trâdilus est
phète. Bt Ut ivvnlvit liltruni. inwnit lo-
suam
»-t intr.ivit

«lie

illi liln-r
sâbbati in syn.i-
secûndom

[aafa pro-

,
t

ytynuuuivm• •• rum ubi scriptum eral ritu^

,
& /
y.Kiinv ht' tii-y.n ut 1>« un ini super me prt'jiter «juotl unxit m••.

, ,-
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(ûfbOfri,

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'''

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KIJQvÇtU
u</ ion
itil
,• / /

nuviuitvm
y.ui
V

xvniov dhy.niv.
iûou-
naçêia*,
eTangelisnre paupéribus misit me, sa
contritos corde, '• prœdicàre captivifl
remissionem, et crecis vieum, dimfttere
confrâetos

butionis.
in remissionem, prodicare
annum Domini accéptum

30 Et cum plicuisset
et diem retrf-

&, lil«rum. réddidil

''.
Tïj ministro,ctsedit. Etomm'um in syn
7
" 2,
7/- ôculi erant intendéntes in
autem diceread illos :
cum. 2i Cœpil
Quia hodie impléta

. Ai
Kui
ai'

, esthœcscripti'ira
omnes testimunium
in auribus vestris.
illi dabanl : al inira-

' ' ;
li.uitur in verbis gràtiœ, quai procedébanl
<\ de ore ipsius. et dicébanl Nonne b :

,
'
y.ui filins; Joseph
33 23
Et ait illis Utique dioétil milii liane :

/tôt ', &- siiniliti'idineui Medie.• eura te ipsum :

in (laph.irnauin.
:

>»'
yen quanti audivùnus facta
lie et lue in p.ttria tua.
-'
Ait autOBB
. /}
'
:

2< ' *>, h'ym l'uir.

9. ..
»
Ji. * avior. kAIU» * 6. : : Il '

:
h ,

a il A« f .).
7«o. St.).

(»,
II.
IT. >:
OM-

!», .
'•/
18 MABD1
, -„,
î GK1

.
\ \f).
oweywyj 19. Le oommencemenl du ver»et o*t rattacl•
BÛ -': *••<< ;
jj
jour de la
aar "• -
- '.• <lan^ le grec.
Luc, IV, 9-24. 267
11. Vie publique (IV, 1 1-.Y1Y, 2K>. — î° fut. Début» en Galitée (IV, 14-44).
Terfia Sur pinacle du temple. Voir la note sur
11 le conduisit ensuite à Jérusa- il i.t ....
!». le
Matthieu,
I .

iv, .">.

le pinacle du temple I•.|Ut


.-.-7.
lem, le posa sur 4,
64, 10-11.
Sap. 2, 16-17.
et lui dit : « Si vous êtes le Fils de le. 14, 15.

Dieu, jetez- vous d'ici en bas. ,0 Car il Jub. 41.


Pi. 90, 11 ;
4.

est écrit qu'il a ordonné à ses anges 103, 4.


le. 63, 6.

de vous garder; H et qu'ils vous por- Pu. 31, 8.


Sap. 1), li.

teront en leurs mains, de peur que I-. K, 1.

Pe. 90, 1 3-1 3.


vous ne heurtiez votre pied contre la Dent. 6, 16.

,a 17, Ex. 7.
pierre Jésus répondant, lui dit : Pe. 49,
». 31.

« Il a été dit Tu ne tenteras point le Mat. 4. II.


:

Seigneur ton Dieu ». 13 Or toute ten-


1 Cor. 10, 9.

II' PauTIE. — Vie publique du


44. Kauveur, IV, 14-XIX, 28.
tation achevée, le diable se retira de Hebr. 4, ..
Pet. 5, 9. 1 I
e Prédication en Galilée. IV, i i-IX. 50.
lui pour un temps. Jac. 7-S. 4, à" Voyage en Galilée et à Jérusalem. IX. ol-
Et Jésus retourna en Galilée, II. — fu
4 1 \I\. -28.
'

1° Prédication en Galilée, IV, 14-IX, 50.


par la vertu de l'Esprit, et sa renom- naagefa
\:i/:irelli
a) Débuts du ministère de Jésus, IV. 4-V. ><,. I

mée se répandit dans tout le pays. Mat. Marc.


12. 24.
14.
4,
1,
ni Jésus commence à prêcher en Galilée.
15 IV, li-ii.
Et il enseignait dans leurs synago- îArt. 10, 37.
Cor. 3,15-16.
1C 14. Retour en Galilée. Comparer avec Matthieu.
gues, et il était exalté par tous. II Cant. 4, 10.
Mat. 4. 35. iv, 12: Marc, , 14; Jean, îv, 43.

vint à Nazareth, où il avait été élevé, Eccli. 6. 35. lti-30. Synagogue de Nazareth. Propre à saint Luc.
Joa. 18, 30. 16. La synagogue de Nazareth dans laquelle
et il entra, suivant sa coutume, le Luc. 34, 54. 19.
enseigna Notre-Seigneur se trouvait, d'après la
Luc. 3,
tradition, sur l'emplacement de l'église actuelle
jour du sabbat, dans la synagogue, Hebr. 10, 25.
Ex. 33, 17 des Grecs unis, à peu près au centre de la ville
et il se leva pour lire. 34, 23.
;

moderne, non loin du marché. Sur Nazareth. —


voir la note 5 à la fin du volume. Synagogues. —
17
On lui donna le livre du pro- legil
l**aiam
Voir la note sur Matthieu. îv. -23. Tous les Juifs —
pouvaient lire et parler dans les synagogues. Il y
phète Isaïe; et l'ayant déroulé, il 3 Eedr. 8, 5.
Hebr. 4. avait des lecteurs chargés de lire le texte sacre.
5,

trouva l'endroit où il était écrit :


Joa. 5, 39. mais ils ne faisaient point partie du personnel
le. 34, 16.
officiel et le chef pouvait désigner à son gré la
18
« L'Esprit du Seigneur est sur Is.61, 1. personne de l'assistance par qui il voulait faire
Hebr. 1, 9.
remplir cet office. C'est ainsi que Jésus-Christ peut
moi: c'est pourquoi il m'a consacré le.AS, 16.
lire dans la svnagogue de Nazareth. La lecture
Luc. 4, 43.
par son onction, et m'a envoyé pour Pe. 146, 3. finie, le président invitait le lecteur ou un autre
Jer. 17, 14. assistant à expliquer ce que l'on venait de lire ou
évangéliser les pauvres, guérir ceux à adresser une exhortation au peuple. En vertu de
cet usage, Notre-Seigneur, v. 21, s'adresse a l'au-
qui ont le cœur brisé, ,y annoncer aux 2 Tim. 3. 26.
ditoire.
L'un. 3, 7.

captifs leur délivrance, aux aveugles Is. 35, 5 ;


17. Et rayant déroulé; c'est-à-dire ouvert. Chez
58, 6 61. 3. ;
les anciens les livres étaient en forme de rouleau.
le recouvrement de la vue, rendre à Lev. 35, 10.
Pe. 106, 20.
— L'endroit ou.... Cf. haie, i.xi, 1 et suiv.

la liberté ceux qu'écrasent leurs fers, 19.Le jour de la rétribution, le jour où Dieu
rendra à chacun selon ses œuvres. On lit dans
publier l'année salutaire du Seigneur, Isaïe. i.xi, 2 Jour de vengeance, jour où le Sei-
:

gneur se vengera de ses ennemis;cequi exprime


et le jour de la rétribution ». la même idée, mais d'une manière plus restreinte.
20 <•|•:•. 90. Au ministre, celui que les Rabbins appel-
Ayant replié le livre, il le rendit elDan. 12, 4. lent le khazan, sorte de sacristain chargé d'ouvrir
au ministre, et s'assit, et tous, dans Ez. 1-2. 3, les portesde la synagogue, de préparer les manus-
Pe. 106, 32. crits de l'Écrituréqu'ondoit lire et de rendre tous
la synagogue, avaient les yeux atta- 2 Par. 20, 12. les services nécessaires pendant les offices.
2I
chés sur lui. Or il commença à leur Marc.
Joa.
1,
1,
15.
19.
dire : « C'est aujourd'hui que cette Mat.
Eccli. 48,
5, IS.

Ecriture que vous venez d'entendre 27-2-.

est accomplie ». — Et tous lui ren- Ps.


Joa.
44, S.
1, 49.

daient témoignage, et admirant les Luc.


Joa.
7,
6, 42.
16.

paroles de grâce qui sortaient de sa Mat. 13,55-56.


Marc. 6, 3.
bouche, disaient « N'est-ce pas
ils :
1 Reg. 10, 11.

de Joseph? »
là le fils
23
Alors il leur dit « Assurément Incrédules : 23 Caphamaûm. Voir la noie sur Matthieu, iv.
coiTÎpit.
vous m'appliquerez ce proverbe Eccli. 3u, 24. :

Médecin, guéris-toi toi-même, et me Luc. 23, 37.


Joa. 4, 46.
direz Ces grandes choses faites à Mat. 4, 13
: ;

Capharnaïim et dont nous avons ouï


parler, fais-les ici dans ta patrie ». Luc 13. 33.
** Et il ajouta « En vérité, je vous Joa.
:
4, 44.
Ilom. 3, 4.
1

2i;s Lucas, IV, 25-39.


—/
1 . % Ha puhli. a < I \ . I I -

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\ I X, 38).

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(m J. Mimmio imcm-pt* in UaHIm-m fl\. It-tt
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, lit
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dico vol)is,
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iiiult.i' vidn.i•
quandoclausum
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in dirbus

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in Sarépta Sidonia• ad inulit-rt'in viduam.
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*" neino eorura mondatua

** Kul
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IoguriX,

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efiéo prophète,
Bel nisi .N.ianian SyrtlS.
Et repl<ti
et

sunt miincs in -

/;, . ira, audiéntes. a • Et eurrex• rnnt. t


hœc <

ejecérunt illum extra cÎTitàtein et :

': m runt illum nsque ad Bupercfliam montia,

/. .
'.'</ .•.

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08 ?/ '; o.iion >/., super quem civitas illorumeral axiificéte,

, /.&.
** jÉuTOçéi <h :'/.!) >] ut pra'cipitârent eum. Ipae axttena trâns- M
{mu o.i'liàv tnOQSVSXO. iens per nit'-diuin illortUD,

'
(Sur îbftt.
3i
Ki'.i /.<>. /]'/.!>: .•(',• Ka.noio.oiu, :- 31
Mt deacéndit in Caphârnaam <ivi-

3-
xai ;• Galilseœ, ibique docébai illos
sàbhatis. stuj)cliant in doctrine
:1

'. xut - l'.t

)
êidaym

:/, . ,} & i-v

7
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,
/
'
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, xai
quia to potestàteerataermo i|»sius.
Il in syoag< >gs eral honao ha
dœmonium iminuiuluni. et exclaoïévil
voce magna, 31 dioena Sine, ipiid oobie, :

< ',/

&.
' 35
, xai

«/./
et tibi

nos? acio
Jeau
te
Naiaréne \

qui aie, Saoctua


increpavit illum Jésus, dicens
'

I» i.
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o.iiov
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lit'/.th ;- ttvtov.

'.
tésce, et exi
illum daunuiiium in
nihilquc illum DOCoH.
ab en. Kt
médium,
eum
éxiit
proj(
ab illo,

-.
36
Et Eactofl est pavor in omiiiboi
; colloquebântur ad invicem. dicéntea
quod est hoc verbum, quia in poteat
:

^'
dxud xai virtute imperat immûndia apiritiboa, et

/
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38
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;

ruina
iT ;': iJIOOi

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:

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in
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omnem locum
38
Et diToigabétur lama de ill"

Surgens autem Jésus de synagoga.


reffïonia.

:; ^. - —- introivit in domuDi Siatooia. SocToean-

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tem Simonie tenebâtur magnis fébriboa
et rogavérunt illum pro ea l'.l ^tan•-
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super illam. impe ravit febri el di :

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1 r uvuoxùaa illam. El continuo surgens ministi
illis.

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) t"ÇTf.

31• " (p. yai«i.) ^V naçaSaldooiov If oçîoit


Mai Nt<f$ultiu.
Luc, IV, 25-39. 269
II. Vie publique (IV, ll-.\l\, 28). — i° (a J. l
Début» en Galilée (IV, 14-44J.

dis qu'aucun prophète n'est accueilli


dans sa patrie. M Je vous le dis, en Marc.
Mat. 13, 33.
6, 4.
3 Reg. 17, 1
vérité, il y avait aux jours d'Élie 18,
;

35. 1 ; 8,
Eccli. 18, 3.
beaucoup de veuves en Israël, lors- Jac. 17. 5,

que le ciel fut fermé pendant trois


ans et six mois, et qu'il y eut une
grande famine sur toute la terre ;

26 Reg. 17, 9. 26. Elie, le prophète originaire de Thesbé.u^ ut


et Élie ne fut envoyé à aucune 3 Act. 13, 46. sous les rois Achab et Ochozias d'Israël et fut
d'elles, mais à une femme veuve à enlevé miraculeusement au ciel. Il récompensa la
charité d'une veuve de Sarepta par un prodige la
Sarepta de Sidon. 2T Et il y avait en 4 Reg. 14.
8 7, ;
:

farine et l'huile de cette pauvre femme ne s'épui-


S. 1,

Israël beaucoup de lépreux au temps


Mat. 10. sèrent point tant que dura la famine. —Sarepta est
S,

une ville de Phénicie, sur la Méditerranée, entre


du prophète Elisée, et aucun d'eux Tyr et Sidon. mais plus proche de cette dernière
ville que de la première. Voir III Rois, xvn, 9.
ne fut guéri, sinon Xaamanle Syrien». 27. Elisée, disciple d'Élie et héritier de son es-
28 En entendant ces paroles, ils l'illlllll prit, guérit Naaman, grand personnage de la cour
ll.-l'i|Ml de Syrie, de la maladie de la lèpre, en le faisant
furent tous remplis de colère dans la ir. mi. laver sept fois dans le Jourdain. Voir IV Rois, v,
Act. 22. H i-i:.. ;

synagogue -° c'est pourquoi


; ils se ÎS, 25.
29. Le mont de la Précipitation; c'est-à-dire la
Pi. 13, 3.
levèrent, le jetèrent hors de la ville, Luc 22-23. montagne sur laquelle les habitants de Nazareth
6,
Abd. conduisirent Xotre-Seigneur, dans l'intention de
3.
et le menèrent au sommet du mont Joa. 4 l'en précipiter, n'est pas identilièe d'une manière
2, ;
59 7, S, certaine. Le site traditionnel est au sud de la ville,
: 6.
sur lequel leur ville était bâtie, pour Joa. S. 52. à une heure de chemin. Il y a là un rocher qui
Joël, 23. 2,
l'en précipiter. 30
Mais Jésus pas- Dl aurait pu très bien servir aux mauvais desseins
2, 3.
Luc. 9. des compatriotes du Sauveur. Les Franciscains ont
5,
sant au milieu d'eux, s'en alla. Job, 10. élevé une église en cet endroit. De là on découvre
9,

34 Docet Ca- la plaine d'Esdrelon.


Et il descendit à Capharnaiïm, pll.ll 1I.IIMII. 31-37. Démoniaque de Capharnaûm. Comparer
ville de Galilée, et là il les enseignait Joa. avec Marc, 23-28. i,
12. 2,
32 Mat. 13.
aux jours du sabbat. Et ils s'éton- Marc. 1.21-2S. 4,

2S
naient de sa doctrine, parce qu'il Mat. 22, 33.
7, ;

Joa. 46.
leur parlait avec autorité. 7,

33 Or il
y avait dans la synagogue «l.illl'.
E.jeoium

un homme ayant en lui un démon iiiiim.


Zach. 3, 1.

impur, et il cria d'une voix forte, Luc. 9, 43.


Marc. 1, 26.
3i
disant « Laissez-nous! Qu'im-
: 12. Eph. 6, 34. Qu'importe à nous et à vous? Voir la noie
M Luc. S. :
sur Jean, il, 4.
porte à nous et à vous, Jésus de Na- IS, 37: 41; 4,
35. 1,
zareth? Etes-vous venu pour nous Joa. 10, 36.
Job, 1, 11.
perdre? Je sais qui vous êtes : le saint Mat. 8, 29.
Is. 10, 7.
de Dieu ». 35 Et Jésus le gourmanda, Luc. 4, 41.
P*. 118, 21.
disant « Tais-toi, et sors de cet Pi. 49. 16.
:
la. 45, 2.
homme ». Et le démon l'ayant jeté à Sap. 11, 17.
Jer. 31, 19.
terre au milieu de l'assemblée, sortit P». 82, 17.
J.m. I 7. :•
;

de lui et ne lui fit aucun mal. 5, 14.

36 Et
l'épouvante les saisit tous, et Miratur
lurba.
Ps. 51, 6.
ils se parlaient entre eux, disant Job, 4, 14.:

« Qu'est-ce que ceci il commande


le. 66, 8.
:
Joël, 1, 2-3.

avec puissance et force aux esprits Luc. 11, 20.


El. S, 19.
impurs, et ils sortent? » 37 Et sa Mat. 4, 24.
P«. IS, ...

renommée se répandit de tous côtés Is. 52, 15.


ProT. 15, 30.
dans le pays.
38 Sanata
Etant sorti de la synagogue, 38-41. Guérisondela belle-mère de saint Pierre.
Jésus entra dans la maison de Simon. «iimoiiis. Comparer avec Matthieu, vin, 14-17; Mare, , ->:>-
Marc. 1,29-31. 34.
Or la belle-mère de Simon avait une Mat. à, 14.
1 Cor. 9, 5.
grosse fièvre et ils le prièrent pour
; Jac. 5, 14-15.
Ps. 32, 9.
elle. 39 Alors étant debout auprès Sap. 16, 11.
Luc.S,3;10,40.
d elle, il commanda à la fièvre et la Joa. 12, 2.

lièvre la quitta. Et se levant aussitôt,


elle les servait.
270 Lucas, IV, 40— V, 9.
II. Vila p.. Ml,;, {1%. I I \l\. 2s,. / ,„ ,. % ot nti prt ,„, t ,„ ia „,n f%% ,.,,,,

40
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Ole ait Quia et aliis civitatil»!
Miilms •
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uç UowJ&tù me evangelizàrr regnua l)ei quia :

.
&
'~ missus sutn. '''Eterat pn&dican•
.'/.<., \ /,',, É/ rovre ia -

* Kai gogis Galila'-a?.

* . "V. * Factum est autein. MM turlia• ir-


ni roi dxov&v &, xui ruerent in eam, ut eadirent vèrban Dei.

', 2, '/'' ]
, - xui
nuoà
nkotu
rjjv

uo
an
et ipM ttabei lecaa stagnum G^aéstreth.
2
Et vidit duas naves stantes secus stag-
num : j)iscatores autem deacénderant,

^
dm âixTvu. 3
h et lavâbant relia.
;

Ascéndeni aut<-m in
?v
t
uv- unain navim. quœ erat Simonii
<>\ inaHtyuy& eum a terra rediicere pusillum.

(
xui I

,. docébat de navicula tm
xuiHaaç
/. nXoîov r&iç

?
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' ,-
&, xui yu-
5
Kui
monem
4

vestra in
Ut cessàvit aatem
: Duc in altum. et lax&te
Mptnram. Et reapondM '
loqai, dixit
rétia

' mon, dixit illi PrflBCéptor, per lotan :

.&(.& yuXuoio
noctem laboràntee, nihÛ cépimoa
verbo autem tuo laxabo >•
ia
l.icum
:

/& •,, &-


6
/lu- hoc fecissent conclusérunt piscium mul-
tta» '• ()->• titudinem copioeam, rampebàtor aatem
"'
Kui xartVcvoav rete eorum. " Et annutrunt BOCtia, OJOJ

« &- erant in âlia navi. ut venirent, et ailjuva-


xui &, xui renl Me. Kt vmiérant, «-t implevrnint

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ambas naviculas, ita nt peae m•
réator.

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Quod eum
ad génua Jesu, dicena
quia homo peoeaier eam, Domine.
fK)r eniin
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vidiT.t

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illo erant. ia captura pi-M-iun..
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(|{|)|
mai* le• pécheon en euot de•-
» cndus luxaient les Met• •.
Luc, IV, 40— V, 9. 271
II. Vie publique (IV, 14-XI.Y, 2*). — 1 Ca-J. Appel de* premier* Apôtre» CV, 1-11).

10
Lorsque le soleil fut couché. Vaita »i>
ll.lli.MM .

tous ceux qui avaient des infirmes Mat.11,I,M.18]


atteints de diverses maladies, les lui Mare.34. 3Î, 1,

amenaient. Or Jésus, imposant les Joa. ÎO, îî.


Luc. 11, JD.
mains sur chacun d'eux, les guéris-
sait. M Et les démons sortaient d'un Joa. S, 14.
Lue. 3, 56 ;

grand nombre, criant et disant Act. 16, 17.


:

« Vous êtes le Fils de Dieu » et les :


Mal.l3,îS-J9.

gourmandant il ne leur permettait


pas de dire qu'ils sussent qu'il était
le Christ.
'- ni«re<lit tt-44. Tournée dans la Galilée. Comparer avec
Lorsqu'il fit jour, il sortit et s'en <lni min.. Matthieu, iv, 23-23; Marc, i, 33-39.

alla en un lieu désert, et la foule le Luc. S,


Marc.l.3.-.-3?
16.

cherchait ai) Appel des premiers Apôtres. V. 1-11.


: et ils vinrent à lui, et ils 6, 31.
>ap. 7, 19.
le retenaient, de peur qu'il ne les I&. 55, 6.
Joa. 39
V. 1-H. Pécue miraculeuse de saint Pierre. Com-
Vi
1, ; parer avec Matthieu, iv, 18-22; Mare, i, ltï-20.
quittât. leur dit « Il faut que je
II : 4, 40.
1. Lac de Génésareth. Voir la note» à la fin du
Luc. M, 1.
prêche aux autres villes le royaume Mat. 4, 23. volume. Saint Luc est le seul des Evangélistes qui
Rom. 1,14-15 qualifie de lac. le lac de Tibériade, en employant
de Dieu, car c'est pour cela que j'ai I». 49, 6. la dénomination grecque. Les autres auteurs sacrés
Mat. 6, 33. l'appellent une mer. selon l'usage hébreu qui ap-
été envoyé ». ;; Et il prêchait dans Abd. I.
pelle mer tout amas d'eaux.
î Cor. 5, SO.
les synagogues de Galilée. Tit. 1,9.

"W. Or il arriva que lorsque la foule


{

se précipitait sur lui, pour entendre


la parole de Dieu, il se tenait lui-même
près du lac de Génésareth. - Or il vit
deux barques qui étaient sur le bord
du lac, et les pêcheurs étaient des-
cendus, et lavaient leurs filets. 3 Mon-
tant dans une des barques qui était à
Simon, il le pria de s'éloigner un peu
de la terre. Or. s'étant assis, il ensei-
gnait le peuple de dessus la barque.
Lorsqu'il eut cessé de parler, il
;

dit à Simon Avance en mer, et


:

jetez vos filets pour pêcher » * Mais .

Simon, répondant, lui dit « Maître, :

nous avons travaillé toute la nuit sans


rien prendre: cependant, sur votre
parole, je jetterai le filet ». 6 Et quand
ils l'eurent fait, ils prirent une si
grande quantité de poissons, que leur
'
filet se rompait. Et ils firent signe
à leurs compagnons qui étaient dans
l'autre barque de venir les aider. Ils
vinrent donc, et emplirent les deux
barques, au point qu'elles étaient près
de couler à fond.
H
Ce que voyant Simon Pierre, il
tomba aux pieds de Jésus, disant :

« Retirez-vous de moi, Seigneur,


parce que je suis un homme pécheur ».
9
Car il était plongé dans la stupeur,
Jer.
I*. 60, 5.
lui et tous ceux qui se trouvaient avec Aci. 9, ïl
lui. à cause de la pêche des poissons
±"rl Lucas, V, 10 23.

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II.

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Vita public» ll\

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quant eéperant '" similiter autem

hum ri loénoero, filios Zebedsèi, «jui


eranl ^>»-\ï Simonie. Kl ait ad Sim<
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Jh-mu ,„i,„,„l„ i\. ii.f).

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'Àjy'orçç ': ///<'.


n.i\

vit.iium,
'-'
ilms,
i-'.t
i-t'lictisiiriiiiil)ii^

factuiii
ecce vir plenus lepra, et \i-
di tu Ji'suiii. fi prôcidens

gévit cum, dicens : Domine,


«*t

re•
fsl. «uni M86t
Becutï suiiteuni.
in una ri-

., ','&
' .&
fi . /.. ; 011
'

potea
na&ttQÎoai. '*
JEoi htrsiva. me mundàre. u l'.t exténdene nuumnv
xu'Juoi- létigif ému «litx'ii< : Volo : inun-i.n. . 1 t

h dn conféslim lepra disci-ssit al> ill»>

. ,
CNIW. ' '
Kai ui'ro ç uiny /f/ -
pr a ri'-pit illi ut oémini dicerel eed, :

,
'/
itw r©V Vade, ostt'inl•' {< Mcerdoti, et oiTf-r pro
xui xuifuoi- emundatione tua, sicut prœcépit M
&] in tcstiiiioiiium illis.

<8 - r lVrambulalial autem magis s-


,
•'

'' &- xui dxnosw de illo et conveni» 'haut tnriMB mnltaa


: ni

','
/.ai iHçansvêO&tu aiulirent, et curan'-ntur ab infirmitàtibua

,-- "' mis. " 1|»^<• autem secedébat in d<


;

litiôv ovnûV ai vno/uçéSv


xui tum, et oràbat.

'. &,
17
Kui h> ȴ xui
,:
Kt Cactum est in una diérum, -t ipee
xui xu^ seilt'-bat docens. Et eranl phai
/.ai dente•, et legis doctoree, qui vénèrent ex

'; :>',

?jv
xui
iûo&ai
xui
<8
Kai îoW,
-xui omni
rusalem
dum eos.
castclln
: et virtns
,8
(

Et ecce
",alil.i;i-.

Domini
viri
.
Jwfaee

portante• in leoto
.
et h

hominem qui erat paralyticus et <|ua -

&
:

';• y.ut «\- rébant cum infôrre, et poaew ante eum.


• xui ai'nn. ,0
Kui 1
iHni invcniéntes qua parte illum in-

,&
'
l'.t

,-
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&
& .
- -'
uii<>>. férrentprœ turba. aecenderanl lupar
tum, et per tégulas Bummieérunl
cumlecto in médium ante Jesum. Quo-
rum fidem utvidit. dixit Homo, r.init- :
-

"&,
,
, ,}'
'-"Kui lâfOV //,)' ui'nùi il.nv aiiof
. tuntur tibi pecoéte tua.

& •
a<
-' Etcœpérunl eogitére tcrûmei pha-
xui riaœi, dioéatei Quia eel hic, qui 1« -
: >«
m i

tur biaaphémies? (hiis poteet dimittere


ou &; peccàta, iii-^i solu• Deuaf
autem Jésus cogitetionee eonuB
jnévit
.
(, , uin<i / spondens, dixit ad illoa Quid cogitàtie
in oordibue veetris? -' Ouid est facUiue
:

II. nBDLT 5 nérr» eU. 28 U NltT*: (1. 21 II

.
:

. >• .*
xoi *J.) tèùy
17. I.T: ol .
13- L:

ot &. l.'i• I.T*


nBT1 îào. :
« r'

15.
^J.

Pour itn guérit*. (ïrec •

') MÀBCDT*
'
:
18 ; -
,,. 9§im . , . . i'.i
(pr.)
]

par lui ».

. ' u>m in **
';

9* Atti* d
il. iSftU *i-'i iT.
40. Qui, voyant 1. 1. rot
Ktoâuovç ttçùjianov loi, illin dit•.
Luc, V, 10-23. 273
11. Vie publique (IV, 1 l-.YI.Y, 28). — (a }. Premier» miracle» du Sauveur (V, lS-sej.

qu'ils avaient faite; 10


et pareillement
J.-i•. 16, .
Mat. 4, 8, 17.
Reg. », S.
Jacques et Jean, de Zébédée, qui fils
1

Mat. 16, 18-19.


étaient compagnons de Simon. Et Jé-
Mat.
sus dit à Simon « Ne crains point: :
4, 19-20 ;

ut. 27.

désormais ce sont des hommes que Eccli. 23, 3S.


Job, 23, 11.

tu prendras ». il Et, les barques ra-


menées à terre, ils laissèrent tout, et
le suivirent.
42
Or, comme il était dans
il arriva, • ) a3) Premiers miracles du Sauveur, V. 1-2-26.
tlllll<llltus
leprosUA.
une des qu'un homme couvert
villes, Mat. îl, lu. 19 -IV. Guérison d'un lépreux. Comparer avec
Ps. 24. 15. Matthieu, nu, 3-4; Marc, î, 49-45.
de lèpre, voyant Jésus, se prosterna 1 Cor. 14, 25. 12. Des villes; c'est-à-dire des villes voisines,
la face contre terre, et le pria, disant :
Eccli. 35, îl. dans une des villes de Galilée, peut-être Caphar-
Marc. 1, 40-43.
naiim.
Mat.
« Seigneur, si vous voulez, vous pou- Jer. 10, 6.
S, 2.

vez me guérir ». <3 Et étendant la Sap. 12, 1S.


Ps. 134, 6.
Job, 23, 13.
main, il le toucha, disant « Je le veux, :

Mat. 14, 31.


sois guéri ». Et sur-le-champ sa lèpre Luc. S, 16.
Ksth. 13, 9.
le quitta.
,4
Jésus lui commanda de ne Mat. 8, S. 14. En témoignage pour eux. Pour que cela leur
Lnc. 8, 56; serve de témoignage et de preuve incontestable
le dire à personne : « Mais va, dit-il, 17, 14. de nia puissance et de ma fidélité à faire observer
Mat. 8, 4. la loi (Glaire).
montre-toi au prêtre, et offre pour ta Marc. 1, 14.
LeT.14,2.
guérison ce que Moïse a ordonné en
Ps. 92, 5.
témoignage pour eux ».
15
Cependant sa renommée se ré- degerlum.
Secedit in

pandait de plus en plus; des troupes Marc. 16. 45. 1,


Act. 4.

nombreuses venaient pour l'écouter Rom. Luc


10, 17.
19. 6,

et pour être guéries de leurs mala- Luc. 42. 4,

dies. ,6 Mais il se retirait au désert, Marc.


Eccle. 12,
35. 1,
7.

et priait.
17 Paralyli-
Et il arriva qu'un de ces jours, il
CIIH |M'I"

était assis, tectum


enseignant. Or des phari- tlentWsu*
|>tir£utur.
siens et des docteurs de la loi, qui Joa. 20, 30.

s'étaient rendus de tous les villages Sap. 16, 13.


Hat 4. 23.
Rom. 10, 3.
de la Galilée, de la Judée et de Jérusa- EcclL 40. 1,

lem, étaient aussi assis; et la vertu du 6,Luc.


19
11, 17:
37. ; 1,

Seigneur opérait pour guérir les ma-


lades. ,8 Et voilà que des gens por- Mat. 9. 2; 18-20. Guérison d'un paralytique. Comparer avec
8, 6. Matthieu, ix, 2-8; Marc, il, 2-12.
taient sur un lit un homme paralyti- Marc. 2, 3-5.
Jer. 17, 7-8.
que, et cherchaient à le faire entrer Ps. 24, 16.

49
et à le poser devant lui. Mais ne Luc. 19, 4. 19. Sur Voir la note sur Marc, h, 4. Les
le toit.
GaL 6, î. mots par tuiles traduisent les mots grecs ta
les
trouvant point par où le faire entrer, Eccli. 3, 20.
le. 43, 26.
};. Le mot xifa^to; désigne tout ce qui est
fait eii terre et en particulier la terrasse en terre
à cause de la foule, ils montèrent sur Jac. S, 16.
qui forme le toit des maisons orientales.
le toit, et, par les tuiles, ils le des-
Pe. 31, S.
cendirent avec le lit au milieu de l'as- Cor. 3, 11. 1
Joa. 9, 2.
semblée, devant Jésus; 20 qui, voyant Luc. 4S. 7,
Mat. 9, 3-S.
leur foi, dit : « Homme, tes péchés te Marc. ï, 6-12.

sont remis ».
21 21. Les scribes et les pharisiens qui étaient sans
Alors les scribes et les pharisiens Pharisaeo-
i-inii blas- doute venus pour épier le Sauveur.
commencèrent à réfléchir, disant pheniiae.
Mat. 23,
:
13.
« Quel est celui-ci qui profère des Joa. 10, 33 ;
Î9. 1,

blasphèmes? Qui peut remettre les 43, 25. le.

péchés, sinon Dieu seul? » 22


Mais Luc. 6,8;
Joa.
47.
25. 2,
9,

dès que Jésus connut leurs pensées, U. 16. 1,

il prit la parole et leur dit : « Que


23 Lue. 19. 23.
pensez-vous en vos cœurs? Quel Pi. 49, 21.

MBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 13


t

274
II. \ il., publlrn |l\

/.,
, '
. I I-

*
\l\. 28).— V
Lucas, V, 24 38.
( b). Jrmu. .utrr, mu. ,,hnri.„,.

dicere DimtUuntur
( I. .•;-!/. u ,.

&
: til>i p<
ut

Ji
"Iva
:

(
, :/.
"Eynom xm

«y/.h <u

14
:

Ut autem
Sur-.•. *[ .uni

s.i;itis quia Filial hominii

, ')
lmbet potertéloM terra dimitténdi pec-

. -
tu

,
ait paralytiio Tibi dico, surge,
.
,
xui nXttdoufv aov
n toile lctimi tuiim, et rade in doona

'
olxôv
tuam.

& ,'' "


uuu-
-
^tim consurgens coram
,&.
I

illis. tulit lcctuiii in qno jacébttl et ."*

--
: I> i i

,
ae
Kat domum Don,

.
in su.un. magnificanfl
Snarreç, waH &, xui stupor approhéodit ornneo, et mnp-

&
l t

Doom. El repléti sunt ttm

&
nificébaBl

. ,
&^'/ '.,
a7

'
, 28

y
xui

. 2a
&, &-
Kui
xui
dicénloi
27
Quia vidimni mirabflia hodie.

l'imnibus, surgens secutus est cum


fecitei
:

Et post hœc éxiit, et vidit pobUoà•


num ni'imine L«-vi. s.-ile/itrm ad telonium,
ef ait îlli Séqoere me. 2H reliotis

convivium
ae
et
:

magnum
'

Loti in
:

domo
sua et erat turba multa publiconoram,

'; & '


:
xui
" et olionun <ini cnm illis rrant diooom-

,
& - '
xui
xui

tod
Km
béntes. 30 Et murmuràbant phofil
Boribas eorum, dicéntea ad diacipuloa
cjus Quan- cum j»uli]ic;inis et peocatori•

, ' '-
:

3 Kui

&.
xui bus manducâtis et bibitio? Sl Étroi
uvtovç' //noir « dena Jesne, <li\it ad ill«>s Non egeol >i<ii :

sani sunt médico, sed qui maie baboot.


32

,
32 Non veni
vocare joatoa so«l jiefc•.:;

, & ;
33

,';&&' .,,, xui 34


xui ;
;
&-
ad pniiitiiitiam.
33

sœorum
34
At illi dizéroBi ad eeoi Quore di»-
cipuli Joânnis jejûnant frequinter. et ob-
secratiôncs

Quibus ipsc
: tui
f.iciunt.
autem edunt
ait :
BÎmflttOf

Numquid
:

et
et

potéstiofi-
pliari-
tabonl?

3 "' lios sponsi. aponooe, dum cum illis est

' rocere jejonàre Véniont tvtem diet î :

" ^^ ,.
cum ablâtus fuerit ab illis apo>aoa tune t

36

, . '-- xui
jejunâbunt in illis diébttO.

illos
Dicébat autem et aimilitddioem ad
Quia nemo commissiiraui
: OOVO
v.-tiuiiMito imniittit in vestinniitum vê-
tus aliôquin et novuni rompit, el \

,-
:
37
non convenit ei>mmissura a 00

, ^

'
xui
38
txyvUijauta xui '
xui-
nemo
res

38
:
vinum novum in otroi
aliôquin rampe!
et ipsuni ctiuinl.tur.
iuittit
vinum novum utr- s
et utres pcnhunt
sed vinum novum in utros DOVOt mit-
:

(|.

&.
s\
): .. : <•..

t]*ohi9ti. 29.
nBC/P:
KCDGL:
'.
KABCT:
>*.*.[):

ievtïç (): Itvt)).


rri mw r. 30 xHC
on

tS.
.'t

Le
LrsfiUdeh
«\ titfunnjott

lit n'est pas


(•{•

dan» le î
- fils de la chaml.r

DTt (a. Tii.) <• 1 * »aï 3 1 H* \ I ; I


nuptial
/' leur faimit autii celtr rompo
a'Ua oi :.: Nl'.T* /titnl. 35- [L]• *• 36- L]TC>f litt.'rak'iiiciii : < et il leur dit aussi une par..
.

Luc, V, 24-38. 275


II. Vie publique (IV, 1 I-.YIX, 28). — 1° (bj. J, *,,* contre le» phariaien» (Y. 27-VI, 11).
est le plus facile de dire : Tes péchés
te sont remis ou de dire Lève-toi et
; :

marche?
M Homo
Or, afin que vous sachiez que le -.111.11
»
m
M. Afin que vous sachiez. Voir la note sur Ma t-

thieu, ix, t>.

Fils de l'homme a sur la terre le pou- S»p.


Joft. S 21.
16, 13.

voir de remettre les péchés, il dit au «Yt. u, S


paralytique C'est à toi que je parle
: *• "'. 5 ;

lève-toi, prends ton lit et va-t'en en ta


Jo•. 5. 9.
maison ». 2:i Et aussitôt se levant de- Act.
il,s " 9
vant eux, il prit le lit où il était cou-*f•

ché.ets'enallaensa maison, glorifiant


L 6 20. Ils glorifiaient Dieu. Voir la note sur Mat-
Dieu. 2C Et la stupeur les saisit tous, J£ l\\

thieu, ix, 8.
et ils glorifiaient Dieu. Et ils furent L 3 i.32. ^V 4

remplis de crainte, disant « Nous :

avons vu des merveilles aujourd'hui. »


27 un pu- Jésus contre les Pharisiens, V, 27-VI, 11.
Après cela !£*£ •
il sortit et vit »») 6)

blicain nommé Lévi, assis au bureau M»t. 9 9-13 ; 27-32.Vocation de saint Matthieu. Comparer avec
Matthieu, ix, 9-13; Marc, h, 13-17.
des impôts; et il lui dit « Suis-moi ». Marc 2,13-17.
:
27. Un publicain nommé Lévi. Saint Matthieu.
'
Eccll. 1d. . . 4,
28
Et lui, tout quitté, se leva et le suivit «>. \s, n. .
Voir l'introduction à l'ÉYangile de saint Matthieu,
p. 3-5.
29 Or Lévi lui fit un grand banquet dans
^tc 3£2g; ;
29. Ily avait une foule nombreuse. Voir
sur Matthieu, ix. 10.
la note
sa maison et y il avait
;
une foule nom- j*,. ™.
**,

breuse de publicains et d'autres quii^'îeîl'of/;


étaient à table avec eux. 3 Et les pha- rLuc. ^lo, 2
7 6
• •

». ;

risiens et les scribes en murmuraient 19. *; ?. 39.

et disaient à ses disciples


mangez-vous
« Pourquoi ». *

buvez-vous avec les a p 3,20.


et
:
^ .

publicains et les pécheurs? » 3I Jésus i«* **, '


répondant, leur dit « Ce ne sont pas jwti^i. :

ceux qui se portent bien qui ont be-


soin de médecin, mais les malades.
32 Je ne suis pas venu appeler les justes
55l £*
Mat h * 6
à la pénitence, mais les pécheurs ».
• • •

33
Alors ils lui demandèrent: « Pour- «e jeju..io 33-39. Pourquoi les disciples de Jésus ne jeûnent
pas. Comparer avec Matthieu, ix, 14-17; Marc, ,
quoi les disciples de Jean jeûnent-ils Mat.9,u. 18-22.

et prient-ils souvent, de même que


Luc 1S, 12 ;

ceux des pharisiens, et que les vôtres Gai.11,1. 4-5.


2, 34. Les fils de l'époux. Voir la note sur Matthieu,
3*
mangent et boivent? » Il leur ré- Lani. 3, 4.
ix, 15.
Eph. 4, 22.
pondit « Pouvez- vous faire jeûner les Joa.
:
3, 2a.

fils de l'époux, tandis que l'époux est

avec eux? 35 Viendront des jours où Joa. «


21, 9.
l'époux leur sera enlevé; ils jeûneront Act. 3. 1,

en ces jours-là ».
36
II leur faisait aussi cette compa- Veteres
(liinili et
raison « Personne ne met une pièce
: utres.
Hat. 9. 16.
d'un vêtement neuf à un vêtement Marc. 2, 21.
le. 61. 10.
vieux autrement ce qui est neuf dé- canlVï
;

chire le vieux, et la pièce du neuf ne


convient pas au vieux. 3T De même Mat. 9, 17. 37. Des outres. Voir la note sur Matthieu, ix. 17.
Marc. 2,22.
personne ne met du vin nouveau dans Ps. 103, 15. Voir les figures de Genèse, xxi, 14, 19, 1. 1, p. loi,
Eeg. 14. 1 1, 103; de Psaume xui, 7; lxxvh, 13, t. IV, p. 77. 185.
des outres vieilles; autrement le vin
nouveau rompra les outres, et se ré-
pandra, et les outres seront perdues.
38
Mais il faut mettre le vin nouveau Ac t. 2, u,
276 Lucas, V, 39—VI, 14.

,' II. Vlta i.iil.li.a <l\. II-XIX. 2h). — V (ej. Smrmo in ,,,,,. ( I /. /.•-/•/,.

&
xui •/<><> on, téndnmeetet utraque conservàntur.
39
Kui #t'À*t nemo lui» m ttim vult

,
:

viov' Xb-jH dicil ••nini : \ .lus mélioi •

&
fort r. VI. Faclum est au te insabbatOM•

/
VI.

. /,
& ;' ,';--
iiù.'/.ny

(,•)((>•
/
/ veto il
uvtov

untir ttOTOÏÇ 77
')
«« un'ç
*

n>ntt;.
3
Kui
xui
CUndo,
wllcltuiit
priiu•).

càbant oonfricàntee mânibus. - Quidam


auten» pharieœoruro dîcébant ii
fâcitia quod non licet in Bâbbatie?
ndeng Jetai
(lis (
u
ipuli cju
transtret per
c•

uiauilu- :

& '^
thit> 4 legistis quod fecil David, ooin ettnrfftet
ipse, et qui cuin ïUo crant quomo-do :
'

uvroç xui uvtov intr;tvit Dat, tH paix m i-


iu doBUUO
'
* -

&,
; > * •

f |

4
Ubtov xui siti.uiis suiupsit. .-t tnandacâvit, et dédit
his qui cum ipso eranl
•/.ai BOwtt
(fw/bîv
'' "
/.ai
in]

.&, uvtov,
; xui
- Duanaucére msi tantum eacerdoli
''

Et dicébat illis v
quo• non licet

>uia (l.'.uiiiu.
lius hominis, étiam sébbati.
:
<
:

&
tuV'xonov xui

oxttv.
uvtov
uvtov
6

u, &
^^ ^ uvtov
Kui
-iu
xui

\ ".
xui
ovvuyoiy^v xui

"'

Owjiouïoi,
ïvu
$
xui ?}

^•
--
-
Factum est autem et in àlio BàlmatO,
ut intraret in synagogam, et docér-
erat ibi homo, et manus ejus doxtra erat
arida. : Obscrvâbant autrui scril)aB et
phariaœi si iu sàbbato curéret, ut invc-
airent unde accusàrt-ut eum.
y
Ip^-•

eciébat cogitationes eorom et ;iit homini

".
:

uvtov. 8
6 qui habébat manum àridara S :

& .
uvrûJv, xui tta in médium. Et surgeua stetit.
tj)v YtZoa' xui autem ad illos Jésus In' os si

&
:

) dvuarùç làbbatis benefacere, an maie .ini-

;
:

\:-
'•'
hhnv ui'im f
• mam salvaiu fâcere, an p•
cMicumsptctis ômnibui dixit homini : Ex-
ténde manum tuam. Et exténdit

&
oiîioui «t r. -

&' , -
:
;
,0
Kui stitùta est manus «jus. H Ipsi eutem r••-

niuif;
. .
plétisunt insipu-ntia, et colloqucbantur

. ,
^^ -
& /^/",
1
'
uvtov
dvotuç, xui
uv
xui ad (nvicem, <piidnam fàcerent J

éxiit
12
Factum est autem
in montem orâre.
tans in oratione Dti. ,:| El cum
in illis diébus,
et erat pemoc-

^
(lie-
tus esset, vocâvit discipulos -
* 2 eléffit duodecim «- ipsis quoi <
i
t

& ,
,
,4
xui ?t v stolos nominàvit)Simonem, quem
&.
<h<(n/.iKi: un- nominavit Petrum, et Andréam fratrem

,
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, , ^,
43

-' uvtov, xui


xui
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u (2 8- T: .'

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xui M* ira II ' '

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GKS L: •' toit >, «il. :

.•. . '- '

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* \\. i. ., i.,>/ ; / permit, Grc.

,
*. ,. /
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'• |>;«> |>t'i nus «le faire ».

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ioya^oftivor llrttr \4>9(>o)7tt,
demanél. Grec « je vout demanderai
'
• •• :

ti fiiv rtottlf, /uamâotoç ti• u <Vi fit) (]uelt|Ui


ri lo. mais lui fll ainsi ». — Rede-
ininaraçajoi
MM

ro/te (V. 1
m. il |». 10
pOSito). 6. I.T* (|>.) « M*
7.
vint s

p ig*Je par
l'.iiiire •.

GKSLÔ* ov'r. I.ÎW: 9tfantvn- : \, r•*)!, *n;u- !i Mi ! p.ir . OOlTC .i'A WWta H .• I'•.
Luc, V, 39— VI, 14. 277
II. Vie publique (IV, 1 1-YIY, 28). — J° Ce). Sermon Mur ta montagne fVi, 12-40).

dans des outres neuves; et l'un et


E«1L9,
l'autre sont conservés. 39 Et personne
1S.

Lev. Î6, 10.


venant de boire du vin vieux, n'en veut
aussitôt du nouveau, parce qu'il dit :

Le vieux est meilleur ».


VI. Or, il arriva qu'un jour de
l
I.\ ul•..,- VI. 1-6. Épis rompus le jour du sabbat. Comparer
»pii-.f in avec Ma tth ieu. xu. 18: Marc, n. iJ-is.
sabbat, second-premier, comme Jésus -.ilili.ll••.
i. Second-premier, ije premier sabbat après le

passait par les blés, ses disciples ar-i£»*i»"«•


Ler. »3, 11.
second jour de la Pàque. —
Arrachaient
Voir la note sur Matthieu, xii, 1.
radiaient les épis et les mangeaient, Dent. «.m.
en les froissant dans leurs mains. p«• «, »7.
2
Quelques-uns des pharisiens leur ^^ 0 .

disaient « Pourquoi faites-vous ce *ï^£\^


:

qui n'est point permis les jours du


sabbat? » 3 Jésus leur répondant, dit neS n,** : 1 .

« N'avez-vous point lu ce que fit David

lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui


étaient avec lui :
* comment il entra e*. m, 3?. 4. Les pains de proposition. Voir ]a note sur
Matthieu, xu, 4.
dans la maison de Dieu et prit les 8, 31.

pains de proposition, en mangea, et


en donna à ceux qui étaient avec
lui. quoiqu'il ne soit pas permis d'en
manger, si ce n'est aux prêtres ? » 5 Et
il ajouta « Le Fils de l'homme est
:

maître même du sabbat ».


6
II arriva, un autre jour do sabbat, WÊmmmm 6-1 1. Main aride guérie le jour du sabbat. Com-
aricla parer avec Matthieu, xu, 9-1 i; Marc, va, 1-16.
qu'il entra dans la synagogue, et qu'il «tabbalo
. r.i .

y enseignait. Or il y avait là un homme mUTû,».


dont la main droite était desséchée. cw. 9, n. 1

'
Et les scribes et les pharisiens ob- L^ „ ,*
servaient s'il le guérirait le jour du £l\.
3 '

sabbat, afin de trouver de quoiT.


« 5 ft
lac- Nom. lo, 36. >
J

cuser. 8 Mais il connaissait leurs pen- JUt ** i9 - •

sées; il dit à l'homme qui avait la *%&**


main desséchée « Lève-toi et tiens- s^V»;
:

7
toi làdebout au milieu ». Et. se levant, a^s,1 ». '

9 9. De saucer une âme. Voir la note sur Matthieu,


il se tint debout. Alors Jésus leur 1*. 4e, s. x, 39.
dit « Je vous le demande, est-il per- iltslse.
:

mis, les jours du sabbat, de faire du


bien ou du mal, de sauver une âme ou iure.3,5.
de la perdre? » 10 Et après les avoir .,,
regardés tous, il dit à l'homme j %' ÎW. :

« Etends ta main ». Il l'étendit. et sa .'

Sep. îl, î,

main redevint saine. ,{ Mais eux. rem- ?•**»»


plis de dépit, se consultaient sur ce i^V**4
*
qu'ils feraient à Jésus.
12 Sermon sur
II arriva qu'en ces jours-là il se %no»io- c) la montagne, VI. 12-49.

retira sur la montagne pour prier, et ««. 12-16. choix des Apôtres. Comparer avec Marc
passa toute la nuit à prier Dieu. 13 Et »«. *. » m,12.13-19.
11•
quand le jour futr - .
Luc. 18,1. Sur la montagne. Peut-être la montagne des
venu, il appela ses i "*». 5, 17. Béatitudes, Koroun-el-Hattin. Voir la note sur.Mat-
-

thieu, v, 1.
disciples, et il en choisit douze d'entre i* *«, i.'
•, . Hebr. 5, 4.
.

eux ;qu il nomma aussi apôtres tu. i, 9. :

* Simon, auquel il donna le surnom 15,16. 14-16. Voir les notes s-ir Marc, ni, 16-19.

de Pierre, et André son frère; Jac-


278 Lucas, VI, 15-29.
II. tifit public» (IV, •\\. ). I (rj. .Srrmo in monte fil. ii-49).

HuoifoXuuuîot•, Jacobum.

, &,
/ '/' . inr xui ejus, Joénnem, Philippuat,
i/ 'iihum• -/.m <-), etBartholomcèum, MatthaVum, etTho-
-
' '

'J' /. xui mam, Jaoobnni AJphféi, <-t Simonem, qui


I fa& 'luxaiiov xui vocâttu /.. •!.,(.. s, et Judam Jacol

47
xui
i\/ui
'
x« <<>*,)

xui -
Judam
17
[acariotem qui
Et deeoéndene cura illis. stetit in loco
campéstri, et torba discipoloram «jus, et
fuit proditor.

&
xui
/.• , & ,&, xai
dxovoui xai
multitudocopiosa plebis al» omni Ju
et Jérusalem, et maritima.
Sidûnis. ,H
Tyri, et
qui vénérant m andirent
1 1

&., .
8
'
et sanaréntur a langnoribua suis.

&
fodlfwu xui
xui vexabuntur a spiritibus immundis cura-
9
' bàntnr. ,,J Etomnia torba querébaJ eum
tângere quia virtus de ill•

&
: •

nabat omnes
&'^
-
xui :

,
20

,
20 Et ipse ebv.iiis ôcolia in discipulos
Kui
^' suos, dicébat Beâti paupt . qnia
-- : -s.

trum regnum 2t
Be.Ui qui nunc

.
est Dei.

, ,&&. &. 2
iUKtta

- esuritis,
nunc tletis,
quia saturaljimini. Beàti qui
quia ridébitis. " Beati éritis.

, ,
(itni

- &.- xui
xai
atf
<>
22

xui
m
«'
cum vos oderint homines, et eum lefMtré-
verint vus. et exprobràverint, etejécerînt
nomen vestrum tamquam m;:lum.p!
Filium bominis. M Gandéte in illa •!:

'',
/
23

& xai r
i'
exultate
est
ecceenim ni
: ira inulta
incœlo secundum bœcenim faci<
:

, , .
,
propbétis patres eoruin.

- .24

. ,
oi

ovai

oi ,,
yùn
mvttÊV.
hnUtW

2S
T9ÎÇ

Ovui
24
Verumtamen vœvobis divitibus. qnia
habétis consolationem veatram. Vae vo-
bis, qui saturati estis quia eaoriétU
vobis qui ridétis nunc, quia lugébitis et
:
-'

xai
26 Ovui
&' flébitis.
mines, secundum
2e
Vœcum bt'iiedixiiint volu
faciébant

(.
lia•»• aniia
pseudoproplntis pntrea <'"ium.
.
27 *'
& ,99
, 28 - *- a7 Sedvobisdicoquiauditis Diligiteini-

micos vestros. bon»'f;uite lus. qui odénut


vos. 28 Benedicite maledieéntibiia fobia,
et orâte procaluiuniàntilui- qui
:

; ,,
tfùr. % î :nn l

' ,'"<.
29 . mu 91 tepércutitin maxillam. praabe M iltei
/ tïiuyilin xui xai Et ab eo qui anfert tUri vcstinu-utuni.

*
,

xai

18.
15-
:
* >• .
ho Xl GKSLTO: M. *.
II. 'louaçiw* (* sq.
(ail.)
«.)•
».
M
:. WttrMmt et
"•'

Tyr. Grec:
ItBT:

maritl
v tf\. 29. xhl

.
romiiienccinout «le ..llaclto
: », 18. ..•

.19. 20• D* ovtoc et


-ify.
oi xIcl. rvv. Su yrl- 18• l>* (86C.)
23. mAHDKT: BDLT: *»
21
,"•
I»*
dans le gret
•8. Mallteui
.
au renel préeédMtt
,

inalhcur a \ou» lur»<iu.• imm

26). 18
HAT*: »ul.
NUI
tlrr. . \m*
«,h^
« :

lin 28 GSL:
nBT• ifh-
£ 9.
parleront bien
« po«| calomnient Grec

CJttJ >"U* ouït*- •


Luc, VI, 15-29. 279
II. Vie publique (IV. 1 1- YIY, 28). — i° (e). Sermon mur la montagne (VI, 19-49).

queset Jean; Philippe etBarthélemi; ^J, ;,*


ri
Matthieu et Thomas; Jacques, fils Act.
Cor. 16.
23.
1,
1,

d'Alphée, et Simon, appelé le Zélé }£\ £» \ :

16
Judas, frère de Jacques, et Judas 46. Judas, frère de Jacques, est communément
appelé Jude, pour qu'on ne le confonde pas avec
lscariote, qui fut le traître. Judas l'Iscariote.
17
Et, descendant avec eux, il s'ar- 11! ni j
... 17-49. Sermon sur la montagne. Comparer avec
tloct'l <( Matthieu, v-vu.
cêta dans une plaine, de même que la curât. 17. Tyr et Sidon. Voir la note sur Marc, m, 8.
10ï, 20
troupe de ses disciples, et une grande Ps. 24, 1.
;

multitude de peuple de toute la Judée, fSor "];,; ?•

de Jérusalem, de la contrée maritime ÏST**•,!;


et deTyretde Sidon, 48
qui étaient ve- Act s. .
nus pour l'entendre et pour être guéris l^Th^o!
de leurs maladies. Or ceux aussi qui
c
étaient tourmentés par des esprits M^? u. m '

impurs, étaient guéris. ,a


Et toute la *"'
foule cherchait à le toucher, parce
qu'une vertu sortait de lui. et les gué-
rissait tous.
20
Alors Jésus, les yeux levés sur««»î beat•, 20-23. Bienheureux Saint Luc résume les béa-
ses disciples, dit: « Bienheureux, ô Hebr. ,*. titudes et les ramène à quatre. Voir la note sur
,,
pauvres! parce qu a vous appartient a p , m.
12, 10. . . .
Matthieu, v, 2-10.

le rovaume de Dieu. 2l Bienheureux, m,»^,^


- . . 143, 13 ;33, 16. .

vous qui maintenant avez faim, parce Prov. n, u.


que vous serez rassasies. Bienheureux, j<». s, ?» ;

, 16, 2 .10, 33.


, ;

vous qui pleurez maintenant, parce icor. 4,13.



-
que vous rirez. — Y ous serez heureux . 3 , 5.
o> 66, 5:
;

lorsque les hommes vous haïront, AcJi, ,4!


., . ...
vous éloigneront, vous injurieront,
2 Cor. 4, 17.

J et j«.3, 10.
• . Art. 51 . 7,
rejetteront votre nom comme mauvais,
;

is. 4,

à cause du Fils de l'homme. - 3


Ré- icot.^m
S»p. 10, 17. •,, , ,
jouissez-vous en ce jour-la, et très- M»t.6, »0.
saillez d'allégresse, parce que votre
récompense est grande dans le ciel :

car c'est ainsi que leurs pères faisaient


aux prophètes.
-'' Vit-
Cependant, malheur à vous, divilibu•*.
» 24. Malheur à vous, riches. Cette malédiction ne
elle-même mais sur le
riches, parce que vous avez votre con- i".5'i6, ïô4 tombe pas sur la richesseordinairement ;4

mauvais usage qu'en font ceux qui ;

-r 2, 25 1S, 24
solation. Malheur à vous qui êtes 16, 20.
> la possèdent.
;
;

Mac 6. 2.
rassasiés, parce que vous aurez faim. M, U I-. :

65,13,14.
Malheur à vous qui riez maintenant, Ecole. 5, 10.
J»c. 4, 9.
parce que vous gémirez et vous pleu- Job, 20, 22.
Pror.
rerez. - Malheur, quand les hommes Ap. 21, 14. 2,
4.

vous loueront, car c'est ainsi que Mich. Mal. 2, 2


11. 2,

leurs pères faisaient aux faux pro- jS. 5, soïi.


Sep. 4, 6
phètes. 12, 10-11.
;

27 ni mi.
» Mais je vous
vous qui écou- dis, à
uni
I

27-36. Amour des ennemis. Comparer avec3/ai-


dileclio. thieu, v, 38-48.
tez Aimez vos ennemis, faites du Pi.
:
113, 6 ;

bien à ceux qui vous haïssent. 28 Bé- Sx.34, 13.


23, 5.

nissez ceux qui vous maudissent, et £££%%


priez pour ceux qui vous calomnient, wM'.n.
-' A
quiconque vous frappe sur une a5.££ 29. Manteau... tunique. Voir la note sur Mat-
joue, présentez encore l'autre. Et '^* thieu, v, 40.

pour celui qui vous prend votre man- ]„£°Ïs,6 î3.


280 Lucas, VI, 3042.
II. \

,
.. il:. im.Mm .. (Il , I I- \l\. Vis). — f> (e}. .Srrmo in n.nntr (M. li-49).

.,

/tiuivu Ilunï Ai n! «/- .ti.nn tunicam noli prohib I >niiii

« auten
l't'iti xui
3 ' roi <>
tua suiit
peténti
m
te,

Et proat rultia ut
répétas.
tribut
::l
: • t qui auferl atue

&
idkÙoii i'uïï ut xai nantit fâciant vobis homines, et vos facile illis

&.,;
ut similiter.
31
Kui ' ' " Et si diligitis eos qui vos diligent,
; xai qaœvobisestgratia?nani<'t {••'(-ratoi-
. 33

, ligéntes se diligent. :i::


Et si benefecéritie
liis qui vttliis bonefâciunt. qua robif

» '
,
xai gràtia?8Îqaidemetpeccatore8hocf4ciant.
''

il si mutuum dedéritis liis a quibua


&
; /<<'ji- speratis recipere, qua

&&35

,-
xai
., xai
Nam et peccatores
tur, utrecipiant a?quàlia.
35
Verumtamen
peccatoriboi

diltgite inimico•
m<

& , - xai tros benefacite, et mutuum date,

,
: niliil
^'' xui tarai
* - xui inde sperântes
niulta. et rritis
:

filii
et erit
Altissimi,
merces vestra
qnû ipse

.
, benignus est super ingrâtos et malus.
xui

, . ^'
3C 30
xui)<ôç Estôteergo miséricordes, sicut et l'aler

,& &./
&.
xui vester misrricors est.

-,
&
37 37
Kui xui Nolitejudicâre, et non judicabimiui :

xui nolite condemnàre, et non oondmmabi-


xai
' ,
38
mini. Dimittite, et dimittemini.
t d.ihitur vobifl mensûram l•
•• l>;it.•.

, ;'
• :

xui xui confértam,etcoagitatam, et luperefRuén•

.- tem dabunt in linnm vostrum Béden

&;
quippe mensura, qua mensi Faéritil
39
metiétur vobis.
m 39
Dicébatautem similitudinem

'-
illis

& - t :
<

^
Numquid potest caxnif caMSam «lucere?
nonne ambo in foveam cadont
discipulus super magistrum : perféetus

&;
autem omnis erit, si sit sicut mai:
41

, 4a
ejus.
if
Quid autem vides festucam inôcalo

^
fratristui, trabem autrui, que in ocaU) IVO
*•
;,
est, nonconsiihr.lv }
w an1 qaoeiodo pote•

&
, Fréter, mu•• ejiciea
<!<(& , dicerefratri tuo
luciiin de ôeelo tuo
:

: ipse in oealo tao Ira•

&
bemnonvidt'ns F Hypocrite, «-jifo prinam
nnÙTov , trabem de oculo tuo et tune perspicie• ut :

y.ul

. actpyoç educai reetucem <!< oculo fratrii lui.

.
) (.
. XA|L|t
toc. 36. Il" «»
(p. » e «*.) m. 38.
DX*:
.
T. lafith:
31. [L]•
àyalt,-

(p. noi.)

/
L •
HT*
*.

.
». 17. -: »<:
(* ait. et tert. m.)
/nîi. 33.

1/*
h . >»•.
.•
| ; |
KBT*f(p.

». 35.
KÀBDT*
„/ * e Tf
,

.
.:
|

dm
)• Ceec.)

tle
10
a

comparaiton.
hBO
BT•

:
4 Y- P<- • mais il leur dit |*rabole •.
Luc, VI, 30-42. 281
II. Vie publique (IV, 1 1-.Y1X. 88)• — (c). Sermon t mur la montagne (VI, J2-49J.
Cor. 11, ÎO.
teau, laissez-le prendre votre tunique.
Bebr. 10, 31. 30. Donnez à quiconque vous demande, le pain
30
Donnez à quiconque vous demande Mat. 5, II ; ;
à l'indigent, de bons conseils à qui en a besoin.
10, 41 lî. 7,
et ne redemandez point votre bien à Deut. 15, 7.
;
« Omni petenti. dit saint Augustin, De serm.
bout, in monte, 1. 1. c. xl, non omnia petenti, ut
celai qui vous le ravit.
3I
Comme vous la, 58, 3.
Lac. 11, 41.
id des quod dare Imneste et juste potes. Quid si
Ex. îî, 26-27. enini pecuniam petat, qua innocentem coneturop-
voulez que les hommes vous fassent, Tob. 4, 16. primere?... Ita omni petenti te dabis, quamvis
Rom. 13. 7-8.
faites-le-leur pareillement. Eccli. 31, 1S. non si-niper id quod petit, dabis, sed aliquando
32 » Si Jac. S, S. melius nliquid dabis, cum petentem injuste cr-
vous aimez ceux qui vous ai- Xon rexeris •.
1.1 II" il i

ment, quel est votre mérite? puisque |• »<M|i»i•


les pécheurs aiment aussi ceux qui Mat. 5, 46.
Joa. 4, 1U. 1

33
les aiment. Et si vous faites du Rom. 5, 8.

Lac. 10, 35.


bien à ceux qui vous en font, quel est Rom. lî, ÎO.
ProT.Î5,Jl-îî.
votre mérite ? puisque les pécheurs Joa. 4, 13. 1
U. 53, lî.
même le font. Et si vous prêtez à Ler. Î5, 35.
3i
Pe. 36, Ï6.
ceux de qui vous espérez recevoir, 18, £.•. -.

Dcat. 7-8.
quel remerciement méritez-vous? car Lac. 15, 19, *3.
Mat. 10, 8.
les pécheurs aussi prêtent aux pé-
cheurs, pour en recevoir un pareil
avantage.
35 »
-• (Il i>

Mais vous, aimez vos ennemis, Ueo.


LeT. Ï5, 36.
faites du bien et prêtez, sans en rien Eph. 5, 1.
Joa. 1 3, î.
espérer, et votre récompense sera Eccli. 11. 4,
Rom. î, 4.
grande, et vous serez les fils du 55, Is. 1.
Mat. 45, 5,
Très-Haut; car il est bon pour les 48 9, 13. ;

Ea. 34, 6.
ingrats même et pour les méchants. Xac. 11, 41.
Joël, î, 13.
36
Soyez donc miséricordieux, comme Jon. 4, î.
Tim. 1 S. 5,
votre Père est miséricordieux.
37 » Xon judi-
Ne jugez point, et vous ne serez Cilndum. 3" -42. Ne pas }uger le prochain. Comparer avec
Mst.7, 1 :6, 14. Matthieu, vu, 1-5.
point jugés ne condamnez point, et Kom.l4.4,lu
; :

î, 1.
vous ne serez point condamnés; re- Cor. 11. 31. 1

38 Jac. 12. 4.
mettez, et il vous sera remis. Don- Cor. 1 4. 5. 38. Dans votre sein, dans le pan dn vêtement,
Eccli. 7, 6. dans la cavité que produisait la partie supérieure
nez, et il vous sera donné on versera
; Joa. 8, 10-11. et antérieure du \ètement qui était peu serré par
Lac. 42.
la ceinture. C'est encore aujourd'hui la coutume
7,
dans votre sein une bonne mesure, Eccli. 14. 16.
î Cor. 9, 6.
en Palestine de se servir comme d'une poche, où
pressée, bien remuée, et débordante. Rata, 15. 3, l'on met toute espèce d'objets, de la partie du vê-
tement qui couvre la poitrine, partie que l'on fait
Car on usera pour vous de la même Mat.
65. I». 7.
7, î. boulier en la relevant.
Marc.
mesure dont vous aurez usé pour les Ap. M. 4,
6, 6.

autres ».
39 II
leur faisait aussi cette compa-
.1.
C4fCI «lux.

raison « Un aveugle peut-il conduire


:
Mat.
15, 14.
Ii.66,10; 24,17.
un aveugle ? ne tomberont-ils pas tous Os. 4, 6.

40 Mat. 10, 24.


deux dans une fosse? Le disciple Joa. 15, 20 :

13,16: S. 31-32.
n'est point au-dessus du maître; Deut. 33, 3.

mais tout disciple sera parfait, s'il est


comme son maître.
44 Fesluca et
» Pourquoi \Oyez-vous la paille ll.llll•» in
dans l'œil de votre frère, et n'aper- oculo.
Mat. 3-5. 7,
cevez-vous point la poutre qui est Eccli. 18, 21.
dans votre œil? 4a Ou comment Gai. 61,

Lac. »3.
1.
42. Voir la note sur Matthieu, vu. 3.

f)Ouvez-vous dire à votre frère : Mon


4,
Is. 22, 17.
Is. 3, 9.
rère, laisse-moi ôter la paille de ton Joa. S, 46.
œil, ne voyant pas toi-même la poutre 1 Cor. 11, 1.
Eccli. 34, 4.
qui est dans le tien? Hypocrite, ôte Et. 3S.S.

premièrement la poutre de ton œil,


et alors tu verras à ôter la paille de
l'œil de ton frère.
]

282 Lucas, VI, 43 VII, 7. —


II. Vita publira (1%. I-\l\. 2HJ. — V (). itrr inI t.alil,,,, (Ml,.

,' A3

-
Ov xaXovnou
non
"ExttOTOV yttÇ (hn)nni :/ !•£
<
fructus rnalos
is| i-niiii

iVu.ium liMimni. • Unâquaque enim


: • • •<
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-
: ... - .,.
.uhur mala, fâciens
ijiki• facit

, '

& ;:< ;
xuçnov de fnictii suo cognoscitur. Neqne <'nim il••
ix m un ,-, spinis OOlligtmt Chus n.qn.• de rttbo vin-

^
;
<, «</ :

, > .
/ •_ lin- tu Un,-, f0Ç

xuqOiuç
ni ihxo
: ;

pci

nm-
»
démianl uvam. 45 Bonus homo de bono
thesaurocordissui profert bonom et ma-
lus iiomodemali» th.sai'iroprofert inahnn.
Ex abundantia enim cordis os loqoitar.
:

;'
ttiçêt p
Xuksï

,
4e Quid autem vociUis m.•
16 ni: . /.init. '"> '"' Domine, I' -
47 mine et non fâcitis que d 'imiis

&'& &,
:

ipii venit ad me, et audit sermoni

";
&
j

'
et facit eos, oeténdam ?oh milis
1H
similis est homini eedificânti do-

$
in ni/.iav, sit :
\ 1 1 QÇ
main, qui fodit in altum. et [><»suit funda-

,
xul

'' méntam super jietram inundatitui•• au- :

, .,&&,
tem facta, illisurn est {lumen domoi illi.

- *
",
et non p<»tuit
erat super petram.
cam
fund.ita enim
Qui totem audit el
non facit, similis est homini edificànti
domum suam super terrain siin• fund a-
movér»•
*u
:

*, &
ménto inquain illieae est fluviu
:

. tinuo cécidit : et facta est ruina domus

, &-
illi us magna.
VII. VII. Com autem imp
nmia

7. ,
'

verbasuainauresplebis. Caphir• intrévil

.*
naum. - Centorionis autem enjoedam ser-
- \ us maie habens, erat moritoraa

erat prêt iùsus.


qui illi
;!
Ktcum aodieaet de
:

^,
,' ." 4
- - misit ad
eum
* At
l.ant
eum seniôres Juda^orum,
ut veniret, et salvaret servuni ejos.
com veniesenl ad Jeaom,
illi

eum sollicite, dicénteaei Qoie :


ûÛg

'/ &, nus est ut hoc illi pnesb ta ' dfligit enim
<^entein nottram 'gam ips-
:

.
/fctçtÇtt u- yùn •

6 " >,."< .
iieàvit DObtf.
-us antem iba!
Htm lon^eesset
cnm
<l«un<.. inisit a<l
illie. I.t cou
BUMH

, ',
;i

', «r roi 6 <>>; torioamicoa, dicena: Domine noli rezàri

,&
;
"

,
r /,

/.
oxi'ù.m '
non enim sum dignni
intrei
sum dîffnnm
:
:
ptototer qu.nl et
arbitritoa ut venirem ad
ut sul> tertum
malptum non
Min
t-• :

43. [LJPf (.
!"
*) . .*
( 4 ni H (I. xaft*.)
: Kl jfhm 1•-»

• :
|

Tçvy. , ,
(ait.) ir9f. sl'.l^ TffoçaxU. 7. TBX: l^frm.
(ACX-J•). LT" W
Kcdtùç otMoôoutîo^ai mùrtjr ([» #.-/£. \' » 5. Du mavrai* trrtor. <.r. du BMUITftii
^
: . .

.). 49. 1.: otKOÔopim. Ni:! II: de •<>» bouche. Grec : • M bou.
Luc, VI, 43 VII, 7. 283
II. Vie publique (IV, 14-YIY, 28). — /' (dj. Courte» en Galilée (Vil).

\ H II il•
43-49. Comparer avec Matthieu, vu, 16-27.
43 » arbre n'est pas bon s'ilpro- Iriiolu
Un
duit de mauvais fruits, et un arbre ,"°?,*:;

n'est pas mauvais s'il produit du bon Ro ":n%4.


44. Chaque arbre se connaît par son fruit. Voir
fruit. **. Car chaque arbre se connaît
y-v .,, ,
*'™'
M»t. 7, 16. .
^ 1
la note sur Matthieu, vu, 16.
par son fruit. On ne cueille point de *£-$l%
ligues sur des épines, et on ne ven ", K f*•,Vi-
dange point du raisin sur des ronces. ?«• «».«*
su
i:i
L'homme bon tire le bien du bon
,!>
% 1
.!'
'

'
45. L'homme bon
son cœur. Propre à saint Luc.
tire le bien du bon trésor de
trésor de son cœur et l'homme mau-
: ££„,.%; î.
5 2
vais tire le mal du mauvais trésor. p^ i* i":

Car la bouche parle de l'abondance


du cœur.
46 » Mais pourquoi m'appelez-vous
J^;^ ^
tao d *™ e "'
1

Seigneur, Seigneur, et ne faites-vous t


7 21
point ce que je dis ? 47 Quiconque vient *\\ 30 ;

J "•
à moi. écoute mes paroles et les met ^\]
en pratique, je vous montrerai à qui ^J'jiê"
48 Cor * * '
il est semblable. II est semblable à •
48. Sur la pierre: c'est-à-dire sur un solide fon-
dement. Le passage correspondant de Matthieu,\n.
un homme qui, bâtissant une maison. j«. ï'ï. 21-27. est plus complet; cependant les détails a
, , 8ap. . 6, S.
±
a creuse très avant, et en a pose le Rom. 10, 17. creusé, aposé, f. 48. sans fondement, f. 49, appar-
tiennent en propre à saint Luc.
fondement sur la pierre: l'inondation /., W.
survenant, le fleuve s'est brisé contre fg^.*^•
cette maison, et n'a
^ ;,,.
parce qu'elle était fondée sur la pierre. , T .^ 19
pu l'ébranler, ^ 2 10

n Mais celui qui écoute et ne pratique ^j-^H/ 4 •

point,
r . est semblable à un homme qui *
Ps »*• l -
-

, , . , Es. 13, 11.


.

a bâti sa maison sur la terre, sans j*e. 1, »-m.

fondement le fleuve s'est brisé con- ps.V's, ië.


:

tre elle, et elle s'est écroulée aus-sa*-»», »;


sitôt: et la ruine de cette maison a été a p.'iî,'s.
grande ».
d) Diverses courses en Galilée. VIL
VII. l
Lorsqu'il
1
eut fini de faire WE£"5?
muni ad VII. 1-10. Guérison du serviteur du centurion.
entendre toutes ces paroles au peuple. jJjEg•,, Comparer a%ec Matthieu, mu, r;i3.
1. Capharnaum, Voir la note sur Matthieu, iv,
il entra dans Capharnaum.
x
2
Or un tccii.
,£*•£« 7, ï3 13. ;
,
2. Un centurion. Voir la note sur Matthieu, vm,
centurion avait un serviteur malade, 31
j.^;
35, 11; 14,6. o, et la figure, p. 44. — Un serviteur, un esclave.
"«g-
qui se mourait, et qu'il aimait beau- Philem. h. 6, 9.
16.
— Qu'il aimait beaucoup. L'affecUon du maître
pour son esclave était chose rare dans le paga-
coup. 3 Ayant entendu parler de Je- f^\"t nisme.
sus, il lui envova des anciens d'entre ;«",;;.
3. Les anciens d'entre les Juifs, ceux qui étaient
les Juifs, le priant devenir guérir son *«. v*• à la tête de l'administration de la ville. C'est le
4
Ceux-ci étant venus vers;|»•».'• seul endroit des Évangiles où le titre d'anciens
serviteur. 3 Reg. î, 20. ne désigne pas des membres du sanhédrin.
Jésus, le priaient avec grande ins-
^£%% 5 •

tance, lui disant « Il mérite que vous œat. 33, 3.:


5. Synagogue. Voir la note sur Matthieu, iv, 23.
5
fassiez cela pour lui car il aime *££*, l' ;

notre nation, il nous a même bâti une iSi."' îî:


synagogue ».
c avec eux. Or
Jésus donc 6. Le centurion envoya de ses amis. Saint Mat-
allait
thieu, dans le récit du même fait, ne parle pas de

comme de la mai- Luc.
il T
Mat•,?•?•
n'était plus
*
loin
I.\ 19.
ces deputations successives, mais il met dans la
.

amis bouche du centurion lui-même les paroles qu'il


son. le centurion envova»
de ses /«••f.e.
fait transmettre à Notre-Seigneur par ses envoyés.
Jer. 19, 11.
lui dire « Seigneur, ne vous donnez
O :
1«•«. » Saint Luc est plus complet et sa narration est plus
Luc. S, 49. circonstanciée. .

point tant de peine car je ne suis pas *«- *, *- :

,• U Rom. 11, »0. •

digne que vous entriez sous mon toit beu. 3. »u.


.

;
- _ Sep. 16, 12-13.
• «
c est pourquoi je ne me suis pas Hebr.
• .

3. 1.
32
jugé digne de venir moi-même à j b, 5 ,'is.
284 Lucas, VII, 8-21.
II. Vlta publie» |l\. l\l\. ». - f fd>. itrr
I t„ t.nW.ra (Mit.

. «
,
8
Kui iyù ," tiui sed die wi bu, •
t sanâbitur

'
iovaiity
<TTpartaîr«ç, xui
unanutr»;,
«/
/«•
9,
«' .''.•'//'«/ »<<< 8
nam ego homo sum sub pot<
et
constitûtus, habens sub me milites et

,
:

/-
'
&
xui xui "lùj/ov, xai dico huic, Vade, et vadit : et alii, Veni. *l

.
jtii. xui xui venit : et servo meo, Fac hoc, et fa< it.

, ««
/ , /,.
&-
xul
• Quo audit•• JetQf mir.itus rst

versus sequéntilui^ tarbts, dixit m


:

:
et
Amen
(•••!!-

&
& ' Kui
,
uni'

',
•,
xai
îyiairovTu.
iv
i0
Kui
dico vobis, nec in Israël tantam fidem in-
véni.
domum,
rit. sanum.
H Et factum
lâtem qua; voeatur
<0
Et revérsi, qui
inTeneront

est :
Mimm,

deincepi )bêX
.\aiin :
misei Fuerant,
qui langiie-

et ibant
in civi-

cum

. Ixuvoi, xui
-
eo discipuli ejus, et tarba 0O|Moml J îqdi '
(

&
au te m appropinquâret portae •ivïi.itis.
, &,, ,
,2

xui , ecce defunctus efferebâtur filins


<

Unicofl

. xui matris suœ : et ha?c vidua erat : et turba

&
xui civitatis multa cum illa. ,3 Quam cum
13

'' ( -
Kui vidissetDominus, miserirordia moto

). ' , &
per eam, dixit u Et acces-
' '., xui xXuh. * '
Kui illi : Noli lïere.
fjxpuTO sit et téti^it kocnlam. lli aaten qui por-

, &.
^ ," - '
Kui
( Kui >:-
tabant stetérunt). Et
dico,surp»•. !
ait

It reaédît qui erat m.»rtuus.


: Adolésoeot, tibi

.
è

, ~ &, '
xui xui /.: et
<e
cœpit loqui. Et dédit illum matn
,6 Accépit autem omnes timor et :

xui
, "On niiiràbantDeum. dict-iit• -s Quia prophé- :

& & ' xui magnussurréxitinnobis, et quia


ta I

uvtov. " Kui plebem suam. ,T Et éxiit lu


visitavit
mo in univérsam Judiéam de eo, et in om-

. uvtov, xui
'/. nem circa regionem.

xuvo

&
i8

'" , '
,
- Kui

;,
,9
Kui
48
Et nuntiavérunt Joanni discipuli ejus
de omnibus his. Et convocavit duos de
discipulis suis Joânnes, et misitadJesum.
dicens Tu es qui venturus es. an àlium
:
' '

;:
ezpeetàmns? '-"
Cum autem veniaaeat a<l

' '
20

, 2V
uvtov eum
misit nos ad
viri,

turus es, an àlium expectài


dixérunt
te, «lieens
: Joànnei Ba]
: Tu es qui ••-

21
;<>'/.-
11
(In ipsa autem hora multos curavit a

'.». |»\* aCior. 10. .* ». U. , * »'«fo-


ri") îxî.'ijj. L** ôi. *.
roi.

. '.).
12. L* 9>.
13.

BDGES
D: ISiùy
:
cVe
mhj.
et * .
Érn* LT: fo*>**
kl!

xV: IV
II- ,„„,.

17.
av-
[L]*

\ll.
M.
plusieurs
••

V.,. ,.

«le
liffêU drus. Gree
••ri;iinsde ses disciples
n'cet n«e

tes disciples
n •-
dans

•.

•.

1<•

Le» di*

et Jean appelant

:
,i\
(ait.) lr. 19, T: i. *v e ,o». I): (|. fm^t >
,l,

-et nest pas entre parenthèses dans le

Uytv noçtvutrrtç etnart aviy. 21. (I. ov-


Luc, VII, 8-21. 3>:;

II. Vie publique (IV, 11- XIX, 28). — (d). Courte* en Gatilée (YilJ.

vous mais dites un mot, et mon ser-


:

8
viteur sera guéri. Car, moi qui suis JJJ^A
un homme soumis à la puissance * <*. is,i.
d'un autre, et ayant sous moi des
soldats, je dis à celui-ci Va. et il :

va: à an autre Viens, et il vient; et


:

à mon serviteur Fais cela, et il le


:

fait ».
9
Ce qu'ayant entendu. Jésus Pro de
fut Monta*
••ervii•..
dans l'admiration, et se tournant vers Mat. S, 10.

la foule qui le suivait, il dit Pn


12,11
Joe. 16, 30.
1«. 49, 6.
Lac.
vérité, je vous lepas dis, je n'ai Mue.
Î4, ïô.
16. 14.

trouvé en Israël même une si grande Mat.


Lac.
S, 13.
4, 40.

foi ». ,0 Revenus à la maison, ceux


que le centurion avait envoyés trou-
vèrent le serviteur qui avait été ma-
lade, bien portant.
H II arriva qu'il s'en alla ensuite Rcsur-

™.
ii-17. Résurrection du fils de la veuve de Naïm.
leciio lilii
vidiiit' Ce récit est propre à saint Luc.
dans une appelée Naïm: et
ville 1 S'aïm. aujourd'hui Nain, est situé sur le ver-
1 .

Xom. 4, 17. sant nord-ouest du petit Bermon (Djébel-el-Dùhy).


ses disciples l'accompagnaient ainsi 19. 1, au point où le terrain s'incline vers la plaine d'Es-
qu'une foule nombreuse. i2
Or comme £4*. drelon. On jouit de là d'une belle vue sur la plaine
et sur les montagnes de Nazareth. A l'ouest du
il approchait de la porte de la ville, JoiVi', «'. village, on remarque un grand nombre de tom-
voilà qu'on emportait un mort, fils ,^''. beaux creusés dans le roc.
12. Naïm était enfermé dans des murs et avait
unique de sa mère: et celle-ci était ruî&X «« une porte, comme la plupart des villes et bourgs
de Palestine qui avaient besoin d'étreà l'abri d'une
veuve, et beaucoup de personnes de j£ JV" '
surprise de la part des Bédouins pillards. On —
emportait un mort. Voir la figure de Matthieu,
la ville l'accompagnaient. 13 Lorsque If^,*^"
n, i3, p. 45. Les Juifs enterraient leurs morts en
le Seigneur l'eut vue. il fut touché de ^ïi/ls/ie. dehors de la ville.

compassion pour elle et lui dit « Ne J^."' ".' :

pleurez point ». ** Alors il s'approcha, Lm^c.' 5.%"'


toucha le cercueil ceux qui le por- J<^. 6f î'9f K ï'

taient s'arrêtèrent . et il dit : « Jeune UtSui


homme,
5
je te le commande, lève-toi ». ""? ;

Et celui qui était mort se mit sur * Sg; 7; ^;


son séant, et commença à parler et J?%M5L ;

1G. Un grand prophète. Ils avaient depuis long-


Jésus le rendit à sa mère. ,G Et tous G ^; IV 7 temps cessé de se manifester en Israël, la joie "

furent saisis de crainte et ils glori- f£{?• ]*• ^; du:


peuple en était d'autant plus grande.

fiaient Dieu, disant « Un grand pro- ££?-£ £.


:

phète s'est élevé parmi nous, et Dieu 7S; 7 V S; * *•

a visité son peuple ». *~ Et le bruit ^t'.^'/e!'


s'en répandit dans toute la Judée et !''"'.
dans tout le pays d'alentour. fe 49 6 ' '• >
;

18
Cependant les disciples de Jean ,,^**^ 18-33. Disciples de saint Jean-Baptiste devant
Notre-Seigneur. Comparer avec Matthieu, xi, l-3o.
lui avant
*
rapporté
l
toutes ces choses, Mat. uc 3 •-
'
*- - •

., ., i . 11, *.
ia j
il en appela deux, et les envova *>«•«.*>• Les envoya.
19. Il était alors prisonnier à Ma-
chéronte.
vers Jésus, disant « h tes- vous celui E P h 6 î0
: • • -

060 13
qui doit venir, ou est-ce un autre que »,"'.

nous attendons? » M Joe


Etant donc ve- 1fÎ3
9,î3;
20. Est-ce vous qui devez venir? Voir la note
sur Matthieu, si, 3.
nus vers lui, ces hommes lui dirent ^*."" :

« Jean-Baptiste nous a envoyés vers ^\ 7


3 ^%15.
vous pour vous demander Fct-PP
*- sl
Tim-
c Job, Î9, ÎI. • <-
1 1,

vous qui devez venir, ou est-ce un


autre que nous attendons ? »
21
(A cette heure même Jésus gué- Pe9 p!£so
m\ Lucas, VII, 22-34.
public a il\ Il-\l\.

,
II. % .1 . . .'si. / ,,/,. I ,,, t.alil.r;, ( \ II,.

'&
dite xui y. m ttvwvft languorilmft,etpiftgit,et epiritiboe mal!•,

'
xui ol ca«cis multis don;ivit visum .
-- ! t

<»•.-- Û !/ epondenti <li\it illi» : Eûntea renuntiite


dm btawpfju Joi'inni (jii;i• audistis ••( \ idistis Quia
'/ '.-
:

, '
titra
,. ;; oi.itiroi tu

(XXOlOliil.
Ort

:/
,
/..• ;n>ni xuthini
vident,

]),|••••>
fl.mdi

c\ ,-'/.•
ambulant,
liântur. surdi aiuliunt, niûrtui rrsur^runt.
:
leproei

-
> beâtllS
mtu>

, /oi .'^' ""'


ni

.- estqnicùmqne non Cm scandalizâtus

&
: l 'oj ; rit in

<>: .•'"> axavoaho&jj me.

ror,
84

litiuvrin'
\ 77
ion ùyyi'/.inv


a*

rn'pit du

exiatifl
Et «uni diflceMieaent Duntii
Joànne dicere ad tarbaa
deaéftnm \ idin
»uid

ruadinen
:
(
v

;'
iHaouofrui;

&•
35 ii:/.r'/.i

/
uvtfiov
9$
-'
vento agitâtamy - Sed qnid ••xisii^vi-
dére? hominem mollibni reatûnéntii In-

iâov,
/ utu.uy.o~u

> :\ '. ({^• xui


; dutum? Hcce qui in veste pretiOM sunt
domibus reguin sunt. •* Sed
et deh'ciis, in

&!
',
i6
1//« quid exiatifl vidére? prophétam? I tique
uhïr; jhihi/ ^, vni, dico vobis, et plus quam prophétam
(>.
:
;

,-, -/.m

.. - 27
hic est, de quo scriptum est
rnitto angelum nicum ante E4oien tu.mi.
:

&
*"
non (jui proparàbit viam tuam ante te.

, . xuiuoy.i
/tir.
- enim vobis Major inter nat«»s mulierum
prophrta Joannc !a[>l sta ncnm st
:

:
'
&
;
.'
) \>
t
yrruixiur "„"''/','/,- autem minor est in regno 0»i. maj

& . illo.

xui
*

'
Aui

'
,
&,30

& &-'
a9

lilicâni,

baptismo
Et onmis popolufl aiidiens

logisperiti consilium
justilicavcnint
.ln.innis.
:;
"
Dtuni. baptixAti
lMiarisa
l)«'i
i

sprevérunt
autfiu
et pu-

in
!

. 31

('' ,, ^
semetipsos, non baptizati ab eo.

\it antem Dôminua : Cui erg

&
xui miles dicam hominefl ^enerationis hu-
;t>>n > util ; '-' :1 jus? et cui sinii]<s sunt ? M Similes sunt
: '• OÇQ /lu'h^n'yoi; xui gpOÇf oivorotv u\- pueris scdrntibus in fore et loqnénti•
xai i'\uïr, xui bus ad [nvicexn, el dicéntibna : Canti
or/, "/',&' ruîr. tud m'/. vinius vobis tilui-. « t non salt.islis : la-

-
&&
:i:,
non ! •'

'
.'y.'/.c.i'ouTt. 7ia/ '/.i :h yii.o 'ltouritx nifiitaviinus. el jilor.istis. -

iaâimw - enim^oénne• Baptiste, necjne mêjdà


,
& xai
u?' i t

:yu.
t
olvov
fi)., panem. neqne bibens vinnm, et dioiti•
Dœmôniuin babet. ** Venil Ffliua i
:

nis manducans, et bibens. et dieitis :

21 " 23. Nl>: "0« Sr.


.

* Elnc-KÎç. 33- '"'"> T eU.


KÀBDGKI '•9. 26- {Vf (. ..) I.T: 34]

ovôtiç fifi^wt i> yn » > t


t
oit j»> (.•*< J)
li. I.l inlanl •. —
.* . M. .*
/HenrtOTOw, et * hcc \ »rl>a f. 28•
mi et entende
27. ",. * ri
,i\r/
M. Sou* aron* t
».
!' .i-.

Mil: . -w eM\ il. mABDG ralL


.

Luc, VII, 22-34. 287


II. Vie publique <l\. Il-.\l\, 28). — 1" fdj. Courue» en Galilée (VMIJ.

21. Un grand nombre de personnes. Détail im-


rit un grand nombre de personnes £•£ portant signalé par saint Luc Jésus opère des
:

affligées

beaucoup d'aveugles.
de plaies et***^*4
de maladies,
d'esprits malins, et rendit la vue à
-- Et répon- 6
3
^'
8
,
^^
'
miracles sous les yeux des deux disciples de Jean.

22. Des aveugles voient... Voir la note sur Mat-

dant, il leur dit « Allez annoncer


:

Jean ce que vous avez entendu et vu ^.9%"•


£;
;4
;

^•
:
thieu. XI, ."•.

1
que des aveugles voient, des boiteux ^,; /'
1,
marchent, des lépreux sont purifiés, JËj.Ç^
7 34
des sourds entendent, des morts res- ^",
'

,'

suscitent, des pauvres sont évangé- J »c 2 * -


-

23 et bienheureux est celui qui mi. î, 3*.'


lises :

ne sera point scandalisé de moi ». Pet. ï, 7-s. 1

roseau. Voir la note sur Matthieu, xi, 7.


24
Et lorsque les envoyés de Jean J/"n jJ|
furent partis, il commença à parler *££'*"£"•
ainsi de Jean au peuple « Qu'êtes- £*£*'"•
:

vous allés voir au désert? un roseau ^JJJ-JV•


agité par le vent? t3 Mais encore 5£J!lV:
qu'êtes-vous allés voir? un homme ^*JTj
'

vêtu avec mollesse ? Or ceux qui por- Mat 3 4 . ; .

H n
tent des vêtements précieux et vivent
'
§£u
4
dans les délices habitent les maisons ^; \\?t
des rois. 2ti Quêtes-vous donc allés gJÎ l\ i',

13 18
voir? un prophète? Oui, je vous le J^ ^ ,
'.

2T
dis. et plus qu'un prophète c'est :
^t^'"•,'"•
celui dont il est écrit Voici que j'en- *"• x *> -

Mal. 3, 1.
voie mon angre devant votre G, Mat. 11, 1U.
pour préparer votre voie devant vous. J^i !'n i3 .

28 28. Plus grand que lut. Voir la note sur Mat-


Car je vous le dis Entre ceux qui p^ie,"' thieu,
:
xi, lf.
sont nés des femmes, nul n'est plus Mat. n, 11 ;

grand prophète que Jean-Baptiste; sap.V i7. f

mais le plus petit dans le royaume de m'«.' 3, '*


Dieu est plus grand que lui ».
29
Et tout le peuple qui l'écoutait et £"&. 20-30. Ces réflexions sont propres à l'Évangile de
§ 6 saint Luc. Plusieurs commentateurs regardent ces
les publicains reconnurent la justice deux versets comme faisant partie du discours de
• '

Notre-Seigneur.
de Dieu, s'étant fait baptiser du bap-
tême de Jean. 30 Mais les pharisiens
et les docteurs de la loi méprisèrent
32. Des enfants assis dans la place. Voir la note
le dessein de Dieu sur eux, ne s'étant sur Matthieu, xi, 16.
point fait baptiser par Jean.
l'uerili*
3 '
Le Seigneur dit encore « A liait•.•-
:

qui donc comparerai-je les hommes


... ....
. • ProT. Ï4-Î6.
• .
?'. 1,
de cette génération r et a qui sont-ils Dan. 13, &9.
semblables? 32 Ils sont semblables mm. «,Vi.
à des enfants assis dans la place, 3M ,,91 ^9 ^ •

se parlant l'un à l'autre, et disant î^»'»•


Nous vous avons joué de la flûte, et **• "> 8 •

, j . 1 Cor. 14, ÎO.


vous avez point danse; nous avons sMach.4,
14-15
entonné des chants lugubres, et vous El!, 9.
33 Lam. 1, ï.
n'avez point pleuré. Car Jean-
Baptiste est venu, ne mangeant point Mat. Luc
3, 4.
15. 1,

de pain, et ne buvant point de vin. Dan. Joa.


1U, 3.
Ï5. 1, Jeune Étrusque dansant et jouant de la flûte (t. 32).

et vous dites Il a un démon en lui. Joa. 10, ÎO


: :

34 ï. 3». Mangeant et buvant. Voir la note sur Mat-


Le Fils de l'homme est venu. Lacî, 5, ïô. thieu, xi. 19.
Lucas, VII, 35-47.
II. %ila publient 1%. Il-\l\, 1). fin,.

',
/ t,i>. Itrr i„ Valila-a

, Ecce homo devorutor. et bibene vinom,

''
', TtXionùi 7 ''•"-" ma iiiiuQuo- amicuspnblicanorumetpeccatorum. I

'
I\iu iâtXaU&&t[ >\ <>i>'/ttt ù;io justificata est sapiéntia ab omnibus filiis

suis.
3$ 36
m'i«i oSi ^açtuakttf, Rogâlmt totem illuin quidam «1.

i>K '/«'; a /: ' ui'iiiî• y.ui ;i.:'/.:hùv phariatéji ut manducàret cum i 1 1 • -

B(
nixiav tur/.'ullr . h ssus donmni pharisa'îi discubuit.
lâov, oh ï'
t
u: '<>,
i

;:

Et ecce millier, qu n civiUite
nvau peccatrix. ut eogBafH quod toosbi

,,," /'
oixla
(Ihujici'.im, /.niiianou in domo pharisai. âitulii ftlabéftltUI un-
M " at'mï gnénti:
!>
*etstansretro secus pedes<-juv
ônio(i) làciymis c<rpit ri^âre petl•

al; - pillis câpitis sui tergébat, et ofculabâtar

. pedes ejus et ung^uénto ungébat.

, ,' -
<<>
39 39 Videns autem pharisobos, qui
rent cum, ait intra se dict-ns

, ,
: li

xai
. ;
/ esset propheta, leiret utique, quaî, et

'
.
,
, .
,
('/"•
40

/.
'
4 /'/-
(pialis est millier, qua• tan^it

peocétrâ «'-t.
40
Et respondens Jésus,
Simon, liâbeo tibi àlitjuid
eom

«lixit ad
:

illuin

\t
qui.:

ill•-
:

,/
-
4<
ait : Magfeter, die. Duodt-liit

-
;
cuidam fœneratori : unus debébat <!

/. rios quingéntos, et àlius quinquaginta.

/.-
, '-
Non habéntibus unde réddênnt,
!
illis

'
ui'nnv,

,
donâvit utrisque. Quis ergo eura plu

.
*3
ligit? 43 Respondens Simon dixit :

**
' timo quia
dixit ei
44
Recte judieasli. :
is cui plus donâvit. At illc

&' ', -
yiriù/.a <~> Si' Et convérsus ad mnliarem, dixit Si-
, / moni \: ides hanc mnlieremf Intrâvi in
:

domum tuam, aquaiu pédibni meis non

' ".' ,&


dedisti ha'c autem làcry mis rig-âvit
:
j

y.inmy &" meos, et capillis suis tersit. ** Osculum


45
mihi non dedisti haec autem ex qu

'.
:

, travit, non cessâvit osculari pede• meos.


46
Oleo caput meum non uuxi^ti ht

-.
:

***<<> i/i /;' tem unguéntounxit p« l'rop-

47
/, '
,
/<
- '
ter quod
quuniam diléxit multum
cata multa.
autem minus dimittitur. minus dfligH.
itteo til>i : Rt-mittuntur ei
|

] • /',/. à ;
<

**$.
on
38« 1.:

nertiix.
37. LT;
KBD
>7Tiç
ri. 31
iv
*.
Tt] . . '
Mut .
olxor cl

.'•>\,\.
>tr.
.
47 kl. Il":
f/é . linriii.
*«><> (L": «vrj» p. «>.).

inv.)
il .-•.•
/
38
kADT*: ifyaUy-
:

(eti.M, 8).«.
39. Bf (a.
*
* 9 .)
eli. i:
\
—A
38.
le»
*e* pied».
arroser. <
Le grec a en plus:
.irroser •»
. pleurant
pir.N ..
.

. I
,-. / « Uur *<mt remr-.
in.). LT* tint. 44. <i rell. 1 1
»
rft m*. notnbrcuv pc< !
" - lui iodI remi• •.
,

Luc, VII, 35-47. 289


II. Vio publique (IV, I 1-VIV, S8)« — 1 fdj. Courue» en MM• (VMMj.
3'
mangeant vous dites
et buvant, et
"'s :
1
.',
1

:;.

C'est un homme
de bonne chère, et \'\}
s
"'.;'.",
-

9
qui aime le vin, ami despublicains et ^V; }
'

des pécheurs. 3i Mais la sagesse a été


justifiée par tous ses enfants ».
•,^; ^ 1

3r»-:iO. N'otre-Seigneur. Simon el la pécheresse.


3(i
Or un des pharisiens le pria de rV"'u„ • Récit propre à saint Luc
:

manger avec lui. Étant donc entré ttJTn^h. Un des phariêient. Peut-être Simon le lé-
preux. Voir la note sur Matthieu,
dans la maison du pharisien, il se ^L*. *£"*.* mentionne deux autres repas pris par Notre-sei-
Saint I.uc 1
:{i>.

,.
mit à table. 37 Et voilà qu'une femme mSlWw. gneur chez un pharisien, xi, 37 et xiv, 1.
37. Une femme. Marie-Madeleine. Voir la note
connue dans la ville pour une pèche- 'S^-A 1 sur Matthieu, xxvn, 5<i. — Un vase d'albâtre. Voir *

la figure de Marc, xiv. 3, p. 223. C'est encore au-


resse, ayant su qu'il était à table dans ^v/'tj jourd'hui l'usage en Orient qu'on peut entrer dans
1 1•
.

les maisons pendant le repas pour voir les con-


la maison du pharisien, apporta un .."-•:
Mich. S. vives. 7,

vase d'albâtre plein de parfums Ont :


1, 6.
Ps. 62, 6.
38
et se tenant 1par derrière à ses Is 30 18 ,
- •

Os. 11, 4.
pieds, elle commença à les arroser jo«. 12, 1.

de ses larmes; et les essuyant avec j«. ,'


ses cheveux, elle les baisait et les pu »*
oignait de parfums. ^','.
Ce mm
que «™.or>*
voyant, ln
le a„»; nn
pharisien ; „„;
qui
PharUœi
§caada-
I il m.
l'avait invité dit en lui-même « Si Luc. 5, 20 :
;

15, 2 19, 7. ;
celui-ci était prophète, il saurait cer- Rom. 10, 3 '

Sap. 1, 11.
tainement qui est, et ce qu'est la ji
femme qui le touche il saurait que 13-14. :

le. 1, 16.
c'est une pécheresse ». Ap. 17, 8.
• Duorum
Alors Jésus prenant la parole, li-liiln-
lui dit « Simon, j'ai quelque chose
:
1 III

fabula.
à te dire ». Il répondit « Maître, Mat.22, 26, 16.
6
: ;

41. Cinq cents deniers, 390 francs environ.


dites ». ** « Un créancier avait joa. 3, 2. Cinquante deniers, 39 francs environ.
Prov. 8, 6 ;

deux débiteurs; l'un lui devait cinq 1, 6.


Mat 25, 14-15;
cents deniers, et l'autre cinquante.
c 1 1 {*: 3 ,

12
Comme ils n'avaient pas de quoi K^tl
payer, il leur remit la dette à tous * p "iv' 4 •

\ T , -,
Mat. 18, 27. -

deux. Lequel donc 1 aime le plus?*


» ** "•**•
"y.
Job,
" bimon répondit « Celui, je pense, 3Esdr 6,3 ,2
» •»ri • -,

:
-
• -

à qui il a le plus remis ». Jésus lui


dit « Tu as bien jugé ».
:

'.;. Donné eteau pour laver mes pieds. C'était la

/
Et se tournant vers la femme, il "".Vû^u
;
'
première marque de déférence qu'on témoignait a
dit à Simon « Vois-tu cette femme ? 1££5i
:
ses hôtes. Voir la note sur Genèse, xvm, 4.

Je suis entré dans ta maison, et tu ne


m'as point donné d'eau pour laver oSl^m.
mes pieds; elle, au contraire, elle aiTl'Vio.
arrosé mes pieds de ses larmes et elle cakiW
15. Donné de baiser. C'était encore un usage
lesaessuvés^
avec ses cheveux. i3 Tu Kom.i6.i6. oriental de donner un baiser à ses amis en les re-
Lac. 10, 39.
ne m , , .
,
as point donne de baiser: mais i*. «•, 13.
, , .
ctvant et en les quittant. Cf. Genèse, xxxm, 4:
.

Exode, xvm, 7; II Rois, xv, 5. — Depuis qu'elle est


elle, depuis qu'elle est entrée, n'a M*t. 26, entrée. Le grec porte depuis que je suis entré ». 7. :

ce qui suppose que la pécheresse était entrée dans


cessé de baiser mes pieds. 46 Tu n'as i> la maison a peu prés en même temps que Noire-
pas oint ma tête d'huile, mais elle, 1 Pet. 4, S. Seigneur.
Jac. 5, 20.
elle a oint mes pieds de parfums. Luc. 1U, 19.
la. 64, 6.
C'est pourquoi je te le dis Jac. 5, 20. :

Beaucoup de péchés lui sont remis,


parce qu'elle a beaucoup aimé. Mais
celui à qui on remet moins aime
moins ». !

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VII. 19


l u

290 Lucas, VII, 48 — VIII, 13.


II. %ila piil.li.ji <l\. Il-\l\. 2s». ,.,. I, „.,,,, Illil,.

'•*
Uixit aut-iu ad illain : ** itt mit
" nu nu m cœpérunt quieimulac-
liai.

,-
/ 1 h ïa\ '
h " "<

;
tu:

Sç Moi
'/.: til.i ]»•

cambébant, dicere intra se Quia es\ !>•


l t

.
;

(|iii ttiain peCCàta diuiittit v '


I »i\it aut.Mii
/ 1 ym
ad iiiiiliert'in : Pidee tua t•• ealvain •

,
1 1 as,
\ III. :'] .'»'£10

- IV
y.ui /.,

nu rot
vade

iter
\
in
ni
par <-ivn
faciébtt
p;i

'

castélla,
\a l'.Ktiim esl deincep

.',,' ]
/. >).,•
\> pra'dieane etevangeli7.au•> regntun l»<i
»
- '
:

iïtoî, xai Ao'iâtxic


}
-
et duodecini nun illo, - el mulierei
vahtiç ; qna •. qua3 erant cnratai a spiritiboa ma.•
y.ui dcdtvsuày, Muniu Ifgnîa ' iiilirniit;'itilius \|;m.i. qOJB :

i] «y* âuiin'nm Tocétor Magdaléne, de qna aepten


: imiiiia t'xi.T.uit. * el JoéjUM (Miusa-

,.
m'' ;';;, ///.! Dti, xai
prociiratoris Herodia, »-t Snaanna, el tli•••
fitnjn.nn xui SuWfdvPOt
uércô ' xai
multa• <|ii.i niiiiistiiibanl fi de fa< ultati-

'
bttfl suis.
Cum
, autem tarba plérima couveiii-
4

'
SvtnOVXDÇ y.ui nny rml. de emtàtibas properérent ad
et
ExiHqui

,]
piiin. dixitper aimilitudinem :

**&8 < s.-miiiat. seminâre aemen suum et duin :

xai eéminat, àliud oécidit aecna vi.un. .1

: uérov eneot naçà


- culcâtum est. et vùlueres oœlî COmed<

/. &
xai ttmfxhf, xui -ivù VOV runt illud. G Et âliud céeidil
tram el natutn aruit. quia non hal

.
nn y.i>.i;''i <';:> Itéré.
:

] u'rnuv. y.ui <//>» âtà /"'


homorem. :
là âliud cécidit int

'
&> /•»•
etsimul exorta- spina• sulTocaverunt illud.
8
Et àliud cécidit in terrain bonam. et

. ùxavd-, xai (/

,
vetffau ut
orium fecit fructum céntuplum. Il
uy.uADai s

&, xai </ 1:


cens clamabat <Mii habet aureeaudiéndi,
audiat.
:

9
& '
VU* h y
Tuvtu

, .
<
•.. ejus,
Interrogâbant autem eum discipuli
9

qu» esset lia-e parébola. '" Quibua


ipse dixit Vobis d.ituni «--.t :

,
:
^
y- '\~ yvùivui
. "' : tenon regni 1>«•. oéteria autem in
bolis ut vidéntea nun vulcant. et at>
:
;

'' .
diénteanoD ïntéUigant. H Est autem djbc
&, parébola : Semen eel ?erbum 1 1

xai autem ecua fiam, lu auut qui audiunt :

u "Eoit ai uSti dainde \enit diabolu8,et tollit rerbum de


'
/&. corde aôrum, ae credénlea aalvi fiant.
<>'

9WU. {

\a111 qui BUpra |icti-ain. qui Cin;


>' xui m-
ijn ; à ttaçâiaç lui dit

'•
,3 r
'

0/ •

1 . Xf
.
'. .*
% \\

. \)\

:
» \ » • t >> ><;

n^o'î cv'ro»
.

. \ \

Uyorreç. 12 »«« (): .*


âxokov'JoirTtt et + toV U ifr*l«u (f • *;• (D»P»*• WUklmee). (TOnkMtos
h TbèlM•;.
im 1
Luc, VII, 48— VIII, 13. 291
II. Vit* publique (IV. li-.\IY, S 8). — / (r). Ennt Ignentent» et miracle* ( \ III,.

Alors il dit à celte femme :


l'ni union»
|ifcr;il;i
W. Vos > tout remis. Ce sont les
• loiiuiilur.
mêmes paroles (|iii avaient été adressées au para-
« Vos péchés vous sont remis ». Joa. 8, 10-11. lytique. Lue, v, 20.
MM. 9. 2.
ux qui étaient à table avec lui Boa 1. M- .:o.
Man\ 2, ;.
commencèrent à dire en eux- la. 43, »...

mêmes Qui est celui-ci, qui remet


:

Gai.
même les péchés? " Mais Jésus >
r>

P». 83, 8.
5, 6.
50. Voire foi. Non pas la foi seule, mais la foi
Kom. S, 1, agissante, la foi accompagnée des œuvres.
dit à la femme « Votre foi vous a :
11.
rhilip. 4. 7.
sauvée: allez en paix . .'
«L 11. -'.

V1I1. Et il '
arriva ensuite que f Uuli.-ii•- c Enseignements et miracles
du Sauveur, VIII.
iiiiii*lr»•!'
1•«.
Jésus parcourait les villes et les vil- Luc. 13, îï
\ III. 2-3. Les femmes pieuses et leurs libéra- :

la-os prêchant et annonçant le


.
4,43.
lités. Trait particulier à saint Luc.
Joa. 17, 4; 4, 6.
royaume de Dieu et les douze étaient Mat.
;
4. U.
Mat. 15,39.
avec lui. - ainsi que quelques fem- Lac.s. 11, 36; 2. Marie ... Madeleine.Xoir la note sur Matthieu,
3U. XXVII, 54).
mes, qu'il avait délivrées des esprits Mat.
Mari•. 7, 9.
27. Si.
malins et de leurs maladies Marie, Joa. 12. 6.
2 Or. 8.
:

appelée Madeleine, de laquelle sept Luc.27.»3, 49,


3. Jeanne, femme de Chusa, se retrouve à l'en-
démons étaient sortis, 3 Jeanne, 1Mat. 1U,
Cor. 9, 7,
sevelissement de Noire-Seigneur, Luc. xxiv. lo.
11)•

- Chusa était le trésorier ou l'économe d'Hérode


femme de Chusa, intendant d'IIé- 14. là Antipas. — Suranné est tout à fait inconnue.
rode. Suzanne, et beaucoup d'autres,
qui l'assistaient de leurs biens.
4-18. Parabole de la semence. Comparer avec
Comme le peuple s'assemblait en îlel'.M-.l
;

-, Matthieu, xiu, 3-23; Marc, iv. 2-55.


liiil.l

Mat. 9. 36.
foule et accourait à lui des villes, il Marc 6, 34.
5. Celui qui sème. Voir la figure p. 290, et celle
« Celui qui sème
s Luc. S,
dit en parabole :
Mat. 11, 2S. de Matthieu, xm, 3, p. 61.
1.

16, ML
alla semer son grain et pendant qu'il Joa.Ps. US,
:
...

Act. 17, 1S.


semait, une partie de la semence £ccle. 11, 6.

tomba le long du chemin, et fut foulée Mat.l3,27-2S.


Os. 10, 13.

aux pieds, et les oiseaux du ciel la I*. 51,6.23 15, ;

mangèrent.- 6 Une autre tomba sur la Dent. 31, 14.


Ex. 39, 4 ;

36, 26.
pierre, et ayant levé, elle sécha, Jer. 5, 3.
parce qu'elle n'avait point d'humidité. Job, 41, 15.
Jac 1, 11.
7
Une autre tomba parmi les épines, î Pa. Tim. 3, 5.
128, 6.
7. Les épines. Voir la note sur Matthieu, xm, 7.

et croissant en même temps, les épi- ProT.2 4,30-31.


1«. 7, 23. 8. (Jue celui qui a des oreilles pour entendre,
en-
nes 1 étoutlerent. 8 Une autre tomba 2Gen. Reg. 23, 6.
26. 12.
tende. Voir la note sur Matthieu, xm. 12.

dans la bonne terre, et ayant levé, Hebr. 7. fi,

elle porta du fruit au centuple •>. Xum. 13, 2S.


Joa. 7, 37.
Disant cela, il criait « Que celui Ap. ï. 7.
:

qui a des oreilles pour entendre, en-


tende ».
\|•• ilni-
1
Or
ses disciples lui demandaient purubula.
Marc. 4, 10-12.
quel était le sens de cette parabole. Ptot. 1, 6.
" Il leur dit « Pour vous, il vous a 1 Cor. 13, 11.
: 10. Le mystère du royaume de Dieu. Voir la note
Mat. 13, 11, sur Matthieu, xui, 11.
été donné de connaître le mystère du 13 11, 25. ;

6, 10. la.
royaume de Dieu mais aux autres je Cor. 2, 14, : 1
7. 6,
parle seulement en paraboles afin Ps. 70, 15-16. :

43, le. S.
que voyant, ils ne voient point, et Mat.13, 1S-23.
Marc. 14-20. 4,
qu'entendant, ils ne comprennent Pet. 33. 1 1,
EcclL
point. n Or voici le sens de cette para-
5. 1,
Pet. S. 1 5,
Act. 16, SI.
bole La semence est laparole de Dieu.
: Kom. 1, 16.
1 Cor. 1, 21.
!
- Ce qui tombe le long du chemin, ce 1s. 42. 20. 12. Le diable. Saint Matthieu, xm. l!>. l'appelle
Joa. 3, 15. • le méchant >, et saint Mare, iv.
sont ceux qui écoutent le diable vient Mat.
15, « Satan •. Ce
4, 3.
:
sont autant de termes svnonvmes.
Ei.4,31 : 14,3I.
ensuite, et enlève la parole de leur Act. 7, SI.
U. M, 18 s
cœur, de peur que. croyant, ils ne 4, 24.
Joa. 6, 61.
soient sauvés. ,:!
Ce qui tombe sur la
.

292 Lucas, VIII, 14-25.


II. Util pul.li.i, l\. Il-\l\. '.'M. I (,•). Dactrént. ./,/#•/- ,™ (Mil).

nu > orx
«lii-rint.

et lii
<
radioef non habent
gandio auacfpiunt verbum
: <|ui ad tempui
:

«
/,.
X(tt<»~>

&,.-,
/,ri
iii

| EO
It'IK.lKHUt.

lUtJIItltnr Y.Ui
marerovat
'

.'/.,'
'
/

ni dnov-
XUl
credunt, et
«litni.

sunt
et divitiis,
M Quod aatem
(jui ;nnli.
in

et
témpore tentationis

nuit, et
in
;i

votaptatibue vitœ eunt••^.


spinaei
eollicitudinibu•,

, ^
yortat, suffocàntur. «t non référant fru
m' it/.Hiifotjoîat.
(
/ " Quod auiriii in bonam terram, tu sont

;
S, m i"f .("/• nïtirtç $V «>; x«t •lui in coi'J-• boao et optimo audii
ùtya&îj dxovaartsç xcd verbum rétinent, et tracttun afferont in

/ &,
"• {

., ,
,
h'ùnz (M
/.
h l

, ' uvrùv
l>:iti<ntia.
" Nemo autem lacérnam ai

&
] operit cam vas••, ant tablai leetnm ponit :

sed supra candelâbram j«»nit. at într


1 "
(W /«' «m videant lumen. ,T
Non ira oeeùl-

,'
?

&&
0* tum, quod non manifeetétur née :

xai Skdjf. COnditam, quod non cognoscâtur, et in


18 ,s
, «V .// Vidote ergo qaomodo

' .,
palain reniât.
v)ui enim habet dâbitur il!
audiatis. <

fatal quicumque non hahet. oUam qaod


se habére auferétur ;il> ill<>.

*
non; Vénérant antem ad illum mai
'"

avtnv, rratrea ejas, et non poterant adiré


xai oi dèÛUtpoï m'y.

-
fini y.'ii

, l'.i'ny nia /"»• ny'/.ni.

,
-'"
ai
y.ui
prœ turba. 2 " lit nnntiétam est ilii
Mater tua fratres tui stant fori
:

.
et
&- lentes te vidére.
2I
«Mii respôndena, <lixit
2, nçt ad eos : Mater mea, et fratrea mei hi suni

^oi
unv y.ai

&
dOthf ni uni.
xai
qui verbum Dei audiunt et fàeiunt.

'22

ai'inr, xai
Kai
un.

,' &
&.
7' <~
xai
/.
oi
22 Factum
et ipseasci'ndit in naviculam,
ad illos Tranafreténmi
ejus, et ait
est autem in una
et
<li« rum
diacipuli
tnm
:

.
:

stagnum. Et ascendérunt. M Et na\

,
xai
-
, -
23 xai tibus illis. obdormfvit, et descendit pro-

, &-
'

,
xai célla vi-nti in stagmim, et complebantur,
24
xai déntea antem

&. oi ânjyetfa»
et periclitabantur.
•nscitavérant eum, dicéntea Pnecéptor, :

, &, '" ^
'.•'
,,
j]
perimus.
tum.
et

aiifl
Ai ill«• Burgena,
et
Caeta est
: »
increpàvil

e^t
v. n-

tempeetàtem aqna
tranonillitM.
Bdea festra f Qd Un»
Ateâ

>'*>•.
2\ I
• .
KÀBDT*
9*.
16.

20.
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19
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1 1 1
\ (|>. .) «.
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j

m
.

j,. M


es)
ol

n doublé
.
u
Luc, VIII, 14-25. 293
II. Vit» piibliqiit* <l\. 11-.V1X, 28). — f (ej. Einteignement* et miraciem CVIIiJ.

pierre, ce sont ceux qui, ayant écouté


la parole, la reçoivent avec joie: mais
ceux-ci n'ont point de racine, ils
croient pour un temps, et au temps de
la tentation, ils se retirent.
M Ce qui Luc. II,
.
ÎÎ ;

Philip. 1, 11.
tombe parmi les épines, ce sont ceux Hebr. 6. S.
I». 3Î, 13.
qui écoutent la parole, mais, en al- 1 Tim. 6, 9.
Rom. 6, il.
lant, ils sont étouffés par les solli- Sap. S, S.

citudes, les richesses et les voluptés


Aet. 16, 14.
de la vie, et ils ne portent point de Luc. II. 13.
Hebr. 10, 36.
fruit. Mais ce qui tombe dans la
,:i

Jac.
P•. 63, 6.
1, 17 ;

bonne ceux qui écoulant


terre, ce sont '=>, *•
Jer. 10, 9.
la parole, la conservent dans un cœur
bon et excellent, et portent du fruit
par la patience.
Personne, allumant une lampe,
,G » \.tn
;m<l:i
... . Iil- 16. Lampe sous le boisseau. Comparer avec Mal••
thieu, v, 15; Marc, iv, 21.
ne la couvre d'un vase ou ne la met lucerua.
Luc. 11, 33.

sous un lit mais il la pose sur un


;
Is. 63, 1.
Eccli. 4S, I.

chandelier, afin que ceux qui entrent 1 Cor. 9, IS.


49, 6.
Is.
,T
voient la lumière. Car il n'y a rien r.ph. 3. S-9.
Luc. lî, 1.

de caché qui ne soit découvert, et Mac.


I Cor. 3, 16-1
10, 26.
7.

rien de secret qui ne soit connu, et Mat. , S.


Job, 18, 11.
,s
ne vienne au grand jour. Voyez Joa. 14, »6.
ÎS.
Luc. 19,
donc comment vous écoutez. Car il Mat. 13, lî.
Tim. 4, 16. 1

sera donné à celui qui a; et quicon- Joa. 14, 17.


Cor. S, lî. 1

que n'a point, même ce qu'il croit Kom.


Luc. 19, 14.
21-îï. 1.

avoir, lui sera ôté ».


11
Cependant sa mère et ses frères Qui mater
et ii.iiii-.
vinrent vers lui, et ils ne pouvaient Marc. 3,11,31.
Job, 19, 13.
l'aborder à cause de la foule. -° On Is. 60, 3. oui sont la mère et les frères de Jésus?
Marc. 6, 3.
Comparer avec Matthieu, xii, 45-30.
vint donc lui dire Votre mère et :
1 Cor. ô, 16.
Joa. 11, 11.
vos frères sont là dehors, qui vou- Luc.
6. 47.
11. ÎS;

draient vous voir ». 2I Jésus répon- Mat. lî, 50. M. Me* frères. Voir la note 9 à la On volume.
Marc. 3, 35.
dant, leur dit ^ lia mère et mes Joa. là, 14.
:
GaL 4. 19.
frères sont ceux qui écoutent la I ::. .'
..

Eccli. 4, 11.
parole de Dieu, et qui l'accomplis- Jac. 1, Ï5.
sent ».
22
Or il arriva un de ces jours-là
axktta
lpni|H',l:c«.
22-23. Tempête a paisëe.Compareravec ieu, 3//
vin, 23-28: Mare, iv, 3tM0.
qu'il monta sur une barque avec ses Mat.
Marc.
18, 13.
30.
8,
4,
22. Du lac de Géiiésareth ou mer de Tibériade.
Sur ce lac, voir la note 8 à la On du volume.
disciples, et il leur dit : « Passons à Luc. 5,3-4.
Sap. 14, 5.

l'autrebord du lac ». Et ils partirent. Luc.


Joa.
11, 13.
6. 6,
23
Pendant qu'ils naviguaient, il s'en- Marc.
Pe. 76, Î0.
37-41. 23. Un 4.
grain de vent. Voir la note sur Matthieu,
dormit, et un grain de vent vint fon- Mat. »4-17. vm, 2V. S,
Jon. 13, 1, 4.

dre sur le lac, et la barque s'emplis- Pi.106,110, 4


16.
;

sait d'eau, et ils étaient en péril. Xah. 1, 3.


Lara. 54. 3,
2:
S'approchant donc, ils le réveillè- Jac. u, 4, 8.
. t.•..

rent, disant « Maître, nous péris- P* 33, 19.


:
ProT. 3-4. 6,

sons ». Alors, se levant, il gour- E-iher. P;. 134.6.


13, 9.

manda le vent et les flots : et ils s'a- r-.


M.rc.
; ',:.

4, 39.

paisèrent, et se fit un grand calme.


il
Ps. S8, 10.
Job, 38, 11.
Mais il leur dit
'-'•"'

Où est votre : <


Tob.
Luc
3,
17, 6.
.
foi? » Et eux, effrayés, se regardèrent M .-
t, M.
Marc. 4. 40.
avec surprise les uns les autres, di- Pror. 30, 4.
1

294 Lucas, VIII, 26-37.


II. rit• |•••1•-< (l\. Il-\l\. 2s|. / (r). Doclrlna .igné. <„»,,,„ (Mil,.

< xui vèuxi,


Û ; miritS simt .t.| invicem, dicént
patai hic .m. qaia el ventie et mari la-
/., <• r ai pent, - obédinnl

,, 26 Kut "•: (/-.'(•.

iftiÇ in a y

A
ni
n.ivi^.iv. nirit ad regioneni
I t

Benornm, que esl contra Galilœam.


euro eg^réssoa essel ad lerram, o<v
< !

n'r//

-
~~' '/:_.'•/..'/
XtXalaç. ' ", '

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tcmpoi-il.iis rnultis. et
babébat <l;i-nt< Miiuiu
vestiméntO BOB
dooM manébo!
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uni m'y. y.ai iv
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ni a. indueh.itui•. Beqttfl in

,, ^
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.•?./.'' 77 <''/'"'
/

/•
in
prooidil
magna,
monoménti
ante illam
dixil
vidit losam,
exclAman•
:

Qoid miniet tibi


el
al

.
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', , /
:

m ,7,• Dei Aitfsatmi te, ne bm lor-


'

,
fini
ùu nû ii;i'iiiut Jiy
m'

â/alhinii•)
1
Pîli

qneas. -'' Prascipiébal enim spiritoi im-


mundo, ut cxirel al• .Nlultis .nirn
7iou.ul, tèmporibna rripiéoal illam, el fincie-
xui >• bàtnr caténii el compédibu ditos.

,.. .;,;&
/.al xiôtUÇ if xui et ruptis vineoUe Bgebétnr OBMnOBioin
« 30
[nterrogâvit antero Qlnn
v
Je-
<
sus. dicene : Qood tilà bobbob "-.^t At
77 oui ille dixit : Lé^-io : quia inlr.iv. rant <l;i -

:-:•. iiii'niia limita in ruiii. :|


|-'.t rogàbanl illum
3 Kui naçmélti ne imperâret illi^ ut in abyeanm irmt.
'. (&.
/.
32
grex poreôrem mul-
Krat antero ibi

-
; 32 J
Hv
,' tornm paecéntiuro in mont• liant

xui

; &&
.' xui fUtçemiXovp <

'
;/.:ivovz
3:
dçBk&ëiV
ai
«mi m .

Kt permisit illis.
ut permitterel
érunl :_> <la-
roonie ab homine, et intravérnmt Sa por-
COB < impetu àliiit _••\ .
ris in ill"-

.
uno : pi

/oiom;. /.ai stagnuro, et euffocétua eat


xnvitvor ] xai aV/t./ir/,. mi.mI ut vidérunt fa.tum <pii

&
1

.
3* liant, fngérnnt, et uuntiavtTunt in civi-
ol
.

,
1

, 1

&,
, y.ai

;
(\&<>
&,
'<-/',;

;
;

:t •'
"-"-
'
tâtem et in villas. I.xi.runt autrui
vidére qnod facturo est, «t vanérnal ed
Jesum: et invenérunt hominem sedéntem,

,
//,-

xui <• a qno dœmonia exierant, veotitam, ac


i'if' m- ià < •,,
eana mente, ad pedea ejus, <-t timnérunt

}&. &
xui ooji/oovnryia
'-
& /
ttuça "•
Nnntiavérnnl autero illis. <-t qaj

&' avrdiç xai ' loortsç,


3t;

/- /.nv ai
rant, qnomodo sanne (aotna

. »
:
Legftone el rogavérun! illum omnia
:
'
xui unuv
n
multitûdo regionia Geraaenoram ni
;!/
,
an avn-"iv. ou < •'• céderet ob ipsis. qaia mapno timoré
tenebantur. Ipse antem atoéncH
\: yinio. :/.>•
rsnt .'-.t.

.. ,•. •': rto'cïoç LT*

'
\
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1.:
,>») '. . 28• LT•
.«m'îto. 30.
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LT*
' :•
Uf. 31.
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-
•il .

nactKUlni . ,: | taçinàltoar. . -

« ' il

,-»
.
:,• \|; D1 ;/-yo»Oi.
prosterna devant lui, ot <tii d
> : ffvver. •>•- *
lil •.

35• D; '";'";" 36. Comment il

* StiOfijouy Kir Kit:>i t


uni» •,
}
ot'xpçorovyia xc'i i rtafà TOVJ
'

Luc, VIII, 26-37. -l'y.)

II. Vie publi«|ii•' (IV. 1 l-.\l.\. 2s». — f (e). En»etynement* mt miracte* (YM).

saut : Qui pensez-vous est celui-ci, Pt 3,%.,4;


*** 16>î4
qu'il commande au vent et à la mer, •

et ils lui obéissent? »


2<;-.i9. Les possédés de Gérasa. Com|)arer avec
-'
Ensuite ils abordèrent au pavs «.era,.• Matthieu, vin. 28-34 Marc. v. 1 -2).
:

desGeraseniens. qui est vis-a-vis de ;. 2ii. Géraséniens. Voir la note sur Matthieu, vui,
28.
|;i Galilée.
-:
Et quand Jésus fut des- ;**.«, ti. 27. Dans les së/mlcres. Voir la note sur Matthieu,
vin, 28.
cendu à terre, il vint au-devant de iT*%s.
lui un homme qui avait en lui un dé- b.ia. sr.
. ., . Rom. 10, 3. .

mon depuis longtemps: il ne portait b«. 3, .


aucun vêtement, et ne demeurait Marc, , '.
. . . ,
Mat. 8, »9. •

point dans les maisons, mais dans jac.i, n.


F , . 1 • • JJ 1-1 Philip. I, 10.
Qu'importe à moi à vous. Voir la note sur
les sépulcres.
r
-8
Celui-ci, des qu il Dan. 13, ï4. 28. et
. , .
j._ . 1 i îCor.6. 15-1« • Jean, u. 4.
Vitt Jésus, se prosterna devant lui, et util, si.
,. • ... /-v ,•. Joa. 11,17.
îant d une voix forte, dit : « Qu îm- Gen. m, a.
criant
• r?M J IMach. 9, 13. ,

porte à moi et a vous, Jésus, r ils du p ? m, io. .

Vx- rr> h .

Dieu 1 res-liaut r Je vous en conj


. Mich. 7, 10.
conjure, m^. s, s,

*-,

ne me tourmentez point ».
*
29
Car il « ii, ». 29. Depuis longtemps. Saint Luc, qui était mé-
decin, donne sur le démoniaque plusieurs détails
commandait à l'esprit impur de sortir ù. io, 7."
qu'on ne lit ni dans saint Matthieu, ni dans saint

de cet homme. Depuis longtemps, jerA'î!'. Marc. 11 était possédé depuis longtemps, mais les
crises violentes n'éclataient que par intervalles et
en effet, il s'en était emparé; et, iVsis.' il était poussé par le démon dans le désert. Cf.
xi, 24.
quoiqu'il fût lié de chaînes et gardé, *•«%,».
J
1
, • • 1• Joa. 16, 30.
• 1
les fers aux pieds, il rompait ses liens, o*. s. 17.
et il était poussé par le démon dans lm.û;
30 Jésus l'interrogea, joiVîv, 3. 30. Légion. Voir la note sur Marc, v, 9.
le désert.
disant « Quel est ton nom? » Il lui »*/*"
:

. * Job, 41, i_ 3.
d.it u Légion »
: parce que beaucoup Cor. is, 24. : 1

*' 1
de démons étaient entrés dans cet ^i. 3.
homme. 3t Et ils le priaient de ne pas 31. Par l'abîme, on entend communément l'en-
fer, nomme en effet souvent abime,
que l'Écriture
leur commander d'aller dans l'abîme. parce qu'on conçoit comme un lieu profond, ou
le
32 Or il les démons sont renfermés pour jamais (Glaire).
y avait là un grand trou- '-;:;_""" '
3-2. Un troupeau de pourceaux. Voir la figure de

peau de pourceaux, qui paissaient sur M ^"" u!i l

4 .
'
Matthieu, vin. 30, p. 41.

la montagne de leur Mat Y* S4: et ils le priaient .

permettre d'entrer en ces pourceaux, J


33. Le lac de Génésareth. — Sur le troupeau de
33 Marc. 10.
et il le leur permit. Les démons Dan. 4,5, 33.
Jac. 1, 14. pourceaux novés dans le lac, voir la note sur
sortirent donc de l'homme, et entrè- Ift Matthieu, xxi,' 19. <>-. !.

Tim. 5, 6. 1
rent dans les pourceaux: et le trou-
peau courut impétueusement se pré-
cipiter dans le lac. et s'y noya.
3;
Ce qu'ayant vu. les gardiens ^SÉSik
s'enfuirent, et l'annoncèrent dans la joa.e,u.
1
3S VA pin-
ville et dans les villages. Îob-îi, ?:

sieurs sortirent pourvoir ce qui était «*.,«-*,


arrivé, et vinrent à Jésus: ils trouvé- Mm .%«.

rent, assis à ses pieds, vêtu et sain jZn,*.


d'esprit, l'homme dont les démons A ctl 1%
B
.
étaient sortis, et ils furent remplis de Ja c 7 X .

crainte. 36 Et ceux qui l'avaient vu. %£*£


leur racontèrent comment il était Pg 63>10 . .

échappé sain sauf de la légion. ,^;"4- et


;
37
Alors tout le peuple du pays des »- *,"

Craséniens le pria de s'éloigner r %% 47


d'eux, parce qu'ils étaient saisis d'une , u.
^ t

*J
grande frayeur. Jésus donc, montant **«.*, ivm
dans la barque, s'en retourna, *£$."*«*'
. 1

Lucas, VIII, 38-51.

UTQ&pé
II. %

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ut, ut.
.•mu Jesu,
tn.uii.
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Dortrtnm mimnim 4nnt*m (ittlj.

rogébel

.
quanta libi fe.it narr.i
illuiii

uni 60 eseet. Dimieit


dicenfl :
\ii•.

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a quo dœmooia
aaten
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.*.'/' Et âbiil per onÎTéream civitàtem pnedi-
cans quanta illi focitael

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PaotoiB rst autem cum
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*•
Jésus, .x.
omnes expeôtàotei <uin.
vir cui nomcu Jàirna, et
. j.it illuiM tnrba
•'
il
:
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v.-nit

&
<'> xui ipse
<>/ "/°/*> *''' synagogœ erat eéddit : - t a.l pedef J-u.

,( & & -
.• r..-;uis «uni ut iutr.irct in .Luiinin .-jus.

,2
oîxov u -, ' qui.i iinir.i l'ilia nat ei f.-rv aiin..ruMi
dvyanjQ /]> tiç iluodecim, etlui'C morichàtur.
xui > Etcôniïgit, «Juin ir.-t. a tnrbia eoepri-

,
nvt/jfov

& •
uvtov. *• JCaJ
«r roi•
j
>/
<>/'/.

ovoa iv
tlç UtTQodç
mebàtar. 1:1 Va multer quedan aral in
lluxu BangninÎB ab anniechiodeeim,qiUB in
în.'.licos erogâverat omneiu sul^tantiain

&
'
,
' .; ':' '-: xui
rJipuTO

*• Kui
!>/]><,
'''
m'y.

KQOÇSk&OVOa

*lffOOVÇ
suam, nec ab ullo potuit ui-.n
sit retro,
«.•jus.
et tétigit fiml)riain
conféstim stetit fluxaj Bâagaini•
ejus. "Etait Jésus
tigHfNegéntibua autem
et
Ouis est. (jui :
«

.unnil.us, dixit
\

ri

rmv Ai MÎrrw, Petras, et qui cum illo erant : PrsBeéptor,

&), turbœ cumprimuul

''
xui uvtov' te et affligun^ et

«,
ai 6
xui
; ''*'()
dicis
Tétigit nie
: Qeia me
ali.|iiis
tétigit?
nain egO
;

'l".t «li\it J

n<»vi virtu-

''
:

"HtyuTÔ
| '/.UovOuv .toou "
tem de me Video• autem exiiaae. ''

.
.•; von Aimait- «« 7- millier, quia non lâtuit, tremens venil. M
ikt&ê, procidit ante pedes ejus et ob qu am :

&, xui -, ' uhiav causam tetigerit eu m, in.lie.ivit

,
ui i v
-

,'' ,,^ ,&


t

uvtov, omni populo et quemédmodom oonfëa- :

48

)
''
uvtov
«or, xui
uvtÎJ'

' «'
, '
' " &-
.) ] -

rtaçù
lim sanâta sit. iH At ipse dixit ei
iides tua siilvain
19
Adhuc
ad principem synagoga), dicenaei
mortua
Fil ta,

illo

est EQia toa,


Jésus autem. au.lito Iioc V8fbo, -
t.•

lo(|u.nt.•.
fecit

noli
: vade
vtiiit
in
:

qoidam
:
paee.

<

ilum.
»ui.»
x

'
"'

.
:

r/

5 spôndit pat ri [>n.ll;e Noli tim•


',
:

xui tantum, et salva erit. El «uni \<


'.&
'

, >/«/. domum, non permiait intrare Mcam


,;/;

', tï]v oïxiuv,


'

/ >]/.;> :;::
M. I.a lin <ln renel 0*«' la Miilr jiiN<|ii"..ii

. |>.-
I

38. ': iôtUo. .: itttïto. \.\* il |.: li-; il f fliln• s dUll


{. 42
t

.' * iy/'ifio èr rip noçtvto'Jat m tout

.
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'.
: :

NACT: Î"tiç \/. |. M\r<- •.

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>}ACDT:
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«7.
4H.
c.'iili:mce
Elle dictant. Crée
Et Htm
•.
lui dit. Grec
: • elle lui déclara
: • mais il lui
•.

7-

48•
>0.
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/* Uy. :
i{àlfl»9*far. 17.
<

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: fi^xiti.

.\ BCET*:
* .
iitùr.
\> /- townmenu
maître •.
'
enteiKlii

: .
.•»•//<• parole

a\ant enienda, lui répondit


ue pu* I

<i

.: eiieill•. ira avr ci j


>; t.
1

Luc. VIII, 38-51 297


11. Vi<> puhlii|ii«- (IVj I l-\l\. 28)• — 1' (e). Enteignetnettt* et miracle» <\lll>.
"»:«li:«lu«
38 Et l'homme, dont les démons pi'.i'ilic.i I.

étaient sortis, lui demandait instam- !.. . :

Zoch. 8, 33.
ment de rester avec lui. Mais Jésus
Loc. 10, 3.
39 «
le renvoya, disant : Retourne en 1 Cor. 4, 5.

Tini. S. S.
ta maison, et raconte quelles gran- 1

Y*, îl. IX
Cant
des choses Dieu t'a faites ». Et il Jon.
3.
3, 4.
Marc. 16. 1...
s'en alla, publiant par toute la ville P«. 65. 10.

les grandes choses que Jésus lui TA 13, :i.

avait faites.
Or il arriva que lorsque Jésus Vneulur a
'"
10-46. La fille de Jaïre et l'hémorrhoïsse. Com-
Lui ••
parer avec Matthieu, ix. 18-26: Mare, v. 31-43.
fut de retour, la foule du peuple le Km, n. ...
fcO. De retour, probablement a Capliarnaûm.
Mat. 9, 1.
reçut: car tous l'attendaient. '' Et y». j. 3•.».
il. Chef de la synagogue. Voir la note sur Marc,
Mlch. 7, 7.
a.
voilà qu'il vint un homme, nommé v,

de la synagogue,
Jaïre. qui était chef Marc.ô,ïî-24.
M»t. 9, 18.
aux pieds de Jésus, le
et qu'il se jeta Luc. 13. H.
Jer. 17, 7-5.
priant d'entrer dans sa maison;
''-
parce qu'il avait une iille unique î Mach. 3, 34.
VI. Une fille unique. Saint Luc est le seul évan-
S Reg. 1. Î6. géliste qui mentionne cette particularité.
d'environ douze ans, qui se mourait. Lac. 6, I».
Joa. 6, î.

Et il arriva que comme il y allait, Millier a


pressé par la foule. M Or il y curala.
11,1 M.
il était
avait une femme malade d'une perte Lev. |i I.',.

Marc. 5, Ï6Ï7.
de sang depuis douze ans, laquelle Mac. 9, 20.
Loi•. lî 1.'•.
:

avait dépensé tout son bien en méde- ïl, 4.

cins, et n'avait pu être guérie par


aucun. Elle s'approcha par der- Luc. 6, 19.
'•' M. La frange. Voir la note sur Matthieu, is, -20.

Mare. 5, Î9-33.
rière, toucha la frange de son vête- Mat. 9. il.
Jer. 17, 14.
ment, et aussitôt sa perte de sang
i;i
s'arrêta. Jésus dit alors « Qui est- Lac. 7. 49. :
ï Mach. 7,
ce qui m'a touché? » Comme tous »-11.
Tit. 1. •>.
s'en défendaient, Pierre dit, ainsi que Sap. 1, I.
ceux qui étaient avec lui « Maître, :

la foule vous presse et vous accable,


et vous demandez Qui m'a touché ? » :

Mais Jésus repartit « Quelqu'un Lnc. , . 46. One vertu, la force divine qui avait opéré !e
1

An. , 3s.
:
miracle.
m'a touché car j'ai connu moi-même Rom. 3. 4.
;
'

qu'une vertu était sortie de moi ».


iT
La femme, voyant qu'elle n'était F?, llv 18 j
>, 11.
pas restée cachée, vint, toute trem- Mat. 4. lu.
Tob. lî. .
blante, et se jeta à ses pieds: et elle -

déclara devant tout le peuple pour-


quoi elle lavait touché, et comment
elle avait été guérie à l'instant.
58
Et Jésus lui dit « Ma tille, votre Marc.
:
17, 19.
5. 34.
Act. li, 9.
toi vous a sauvée. Allez en paix ». Philip. 4, 7.
1

Comme il parlait encore, quel- Paella


i;
'

vif a•
qu'un vint dire au chef de la synago- re<ltlila.
Mat. 9. îï.
gue « Ta fille est morte, ne le tour- Marc, i, 3.S-37.
:

mente pas ». 5 " Mais Jésus ayant Luc. le. îl. 6.


7, 6.

entendu cette parole, dit au père de S Par. W, 17.


Lac. 37. 1,
la jeune fille « Ne crains point,
:
Job, 5, IS.
4 Reg. 5, 7.
crois seulement, et elle sera sauvée ». Luc.
9, SS ;

Et quand il fut venu à la maison, Mat. 13.


1

7, 6.
7.

il ne laissa entrer personne avec lui,


Rom. Il, 7.
Joa. IS, 17.
298 Lucas, VIII, 52 — IX, 11.
II. Vite paMtea (I¥, ii-\l\, 2s». / ,r>. \p,,.i,,i.,r„„. ,,,.,,,, < \. ,,,,

- / M
< (•|;.
Joànae m.
- l'-trmit. .-t JftCObaH
y, l././.i'lny et patrem el matrem paélle.
xtù :/.<• <i«\t<> >nu t
i. \ > Ai tînt'
,:
Flebant ;•• omncs, cl plangi
Mt} y./.m: ir m <
: An. 1II.1111. Al ill.• «Ii\it N..lil.• : QOO :

\S4X9Ç on iiH'itua poéUft, ied dormit. :' 3


Kt déridé*

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sii!

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Btetapiiéninl

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> en ttiç :!
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IX. Si ;
/.iô.:tuuti voç ai âaiâtxa |\. '
Convocotia autem duôdi
uôxov t wSvttç ùévot/uv mu ; [ >stolis. tiédit illis virtntrin cl ;

tzotoiav (Saiuihn'.. Kuî /<» tàtem super omnia et nt l.m-


&:
« 1 ; 1 1 > * 1 1 i ;t .

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rtde.i &, 1 ni , -y.ià (2 ;'<>

3
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OtàtWÇ
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guorei cnràrent * \.\ misit illos ju-. <li
eare regnam )'•. el san&re infirmoe.
;iil ad illos : Nihil tuléritil in via.
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nequt• pecuniam, neqne dnai tnun.is ha•
biutis. Kt in i|uaimïimque domiUB m-
travéritis,
;
oeqne

ibiman»tc et inde m
peram, n<'i|u<• panem.

.-y.tîUn

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iz; 'n/raltt. '
Kui 0O01 uv in] •
El quiiiiinque non recéperinl vos : ex-

,:/
rut t-t-oy/tiu-vot nékstuÇ eùntea de civitate illa, ëtiam pul•
:'/.;iii z, xal KOVtOÇfTQV fWV noâûv l»e«lum vestrt'iruni excutite in teatïmo-
'
<'.:i>>
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1 iii'iv tu fiant rntov e.< uiuin supra ill autem 1

nu

'^
I 'j/ôutvoi ai /.uni w£- liant percaatélla, evangeUxantes,
nu y.ia I): ni' : mi: : ;na- rantea àbiqne.
1 /<>?.
7
ai Audivit autem ll> rodes tel
'? ttêvov ittVra, y.ui omnia quœ (iébant ab eo, et ha -

quod dioerétur * a quibuadam v»uia Joan•

' '
Sut ro Xiyeif&eu êito rtvwv, <">n :
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<>rui tX v: y.ni'ii l'.in tlVOtV OV, "il nés surréxil a mortuia qnibuedaa : ;•

"
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!><., êi} vrin Quia Klias appaïuit al» àliis au-


: :

iniv i'<i/ia'i'ii tir: i> 1 /


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hiii BUSSV nQuiôtK' tem Quia prophète unui de antiquifl
:

Jaia'wfiv tyi'i dnomvp&kioa' ai iou> snnéxit. • El ail llerûdes : Joannei

,
: : ni m ,';•(.; iry.nrnt maria: Ku decollavi autem iste de qui
: *\n\< est
1:1 lâêïv ai 1 "i . t.ili.i audio? Etquerébal vidére «'um.
Ui

» /' y
iïaa
oi dnÔffToiM ÔUf

ïâi
KM .n'.niû.i'.-
'• Kt rêverai apoetoli, uarraTérunt
quadeumque Cecérunt •( aasumptia illis
un in locum dcsi-rtuin. qui -
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illi

; "Quod cum
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, :; t'/.iù.ui'J
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et l<-s :>i < n-illaiil, il Irur nai
Luc, VIII, 52 — IX, 11. 299

II. Vie publique (IV, ll-\l\, 28). —i (fj. Formation de» Apôtre» ÇIX, Î-5Q).

si ce n'est Pierre, Jacques et Jean, et


le père et la mère <le la jeune fille.
Or tous pleuraient et se lamen- *£ '?"
'
'-'

taient sur elle. Mais Jésus dit « Ne jv «,. : .

pleurez point: la jeune fille n'est pas**• **> **!


morte, mais elle dort ». Et ils se iw. », *»• :i:{

riaient
11• l•
sachant quelle était A< u9)i o;
de lui,
il
Colo*. ï, 3.
.

morte. ,; Mais Jésus, prenant sa 3 ,* J" ;„ 54. Jeune fille, lève-toi. Voir la note sur Marc,
;

V, 41.
main, éleva la voix, disant » Jeune j£Jn,*a. :

Bile, lève-toi! » M Et l'esprit hû- *»<«


revint, et elle se leva aussitôt: et il'î^e'e"'
5G 7'
lui fit donner à manger. Et ses^^'it
parents étaient liors d'eux-mêmes HjVJ/
d'étonnement. et il leur commanda J
^•;-
ecc"- 3 • m.
/' Jésus prépare ses Apôtres à leur mission.
de ne dire à personne ce qui s'était IX. 1-50.
passé.
" I\. I s aux Apôtres: leur mission.
IX.. 1
Jésus, ayant appelé les douze ^"';,' 1 1
Compar Uthieu, \\, 35-xi Marc, vi, 7-13.
;

apôtres, leur donna vertu et puissance "'""'01 "*•


:,. Ei' que ce soit
• Afin
sur tous les démons, et le pouvoir de £^^ V• pour eus un témoignage que vous ne pouvez plus
avoir rien de commun avec eux, puisqu'ils refusent
guérir les maladies. - C'est ainsi qu'il ,^, d'embrasser la religion divine que vous prêchez
les envoya prêcher royaume de L le i. 11P i».
(Glaire).
"-!•. Mort de saint Jean-Baptiste. Comparer avec
'

Dieu, et rendre la santé aux malades. ^'èor.Vïo Matthieu, xiv. Hl: Mare, vi. 14-*».
3
Et il leur dit « Ne portez rien en*£££
:

route, ni bâton, ni sac, ni pain, ftijS^ifS;,*


argent, et n'ayez point deux tuniques. **• 3€ 6 • •

triez,
En quelque maison que vous en-
demeurez-y, etnensortezpoint.
^"'6 \°j V'
*"
,
5
Quant à ceux, quels qu'ils soient, Loc.io.il•
Marc. 6,
qui ne vous recevront point, secouez Mat. lu, 14.
Sap. 19. 13-14.
en sortant de leur ville, la poussière 3 Jo». lu.

même de vos pieds en témoignage


6 Marc.
pour eux Etant donc partis, ils
».
AcC M,
6. II.
Î3-Ï4.
Mat- 4, »3.
parcouraient les villages, évangéli- 1 Cor. 1, 17.

sant et guérissant en tout lieu.


llt't'Oflf*
Cependant Ilérode, le tétrarque,
7
.1**^11 fit*
l'Ui-id.uo.
entendit parler de tout ce que faisait Marc. 6, 14.

Jésus, et il ne savait que penser, SMat. 14.


Cor. ï, 15.
I.

parce qu'il était dit 8 par quelques- Mat. 17, lu.


Mal. 4, 5-6.
uns « Jean est ressuscité d'entre les Luc. 7, 16.
:

morts » par quelques autres


: Élie""
est apparu » et par d'autres : « Un :

des anciens prophètes est ressus-


cité ». 9 Ainsi Hérode dit J'ai dé- £«• 3 »•
Marc. 6, 16.

capité Jean quel est donc celui-ci, de J ^ ne î ^s,


;
1

qui j'entends dire moi-même de telles 3 Wio. * 4


choses? » Et il cherchait à le voir.
10
Les apôtres étant revenus, racon- Turha
.le*, uni

tèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient !,e ui ««

fait: et les prenant avec lui, il se re- ^£2" \£v£


Joa. 6, 1.
tira à l'écart dans un lieu désert, qui Ex. 3. 3,
Lam. 3. î*. 9. Bérode Antipas. tétrarque de la Galilée et de
appartient à Bethsaïde. Lorsque le O.r. 13. lï. * '
1
la l'erée. Voir la note sur Matthieu, xiv, i.
peuple l'eut appris, il le suivit: et Ps. 104,
lo 17. Multiplication des liiiq pains. Comparer

Jésus les accueillit, et il leur parlait Marc. 6, 33.


4.
avec Matthieu, xn, 13-21: Marc, , 30-4»: Jean,
Job, 23, 11. \i. 1-15.

:;<)() Lucas, IX, 12-24.


II. * il» piililii-ii ti\. Il-\l\. •), ; (/' li"..i„l,„„,„ InmMtmUo il\. i-.m.

.
/. /!'"<> •/'" fi l()(JII.'i)..tl||•

10. <|iii «digébanl, saiiabat.


iiiim
'-'
7/ .• '-'
Die• totem ccéperat déclin ire. Kt

'
Ai tfftdça StoÇero m•• *Ç9Çti
oi ui'nfr '.
î.m'i.x ».• accedéntee dejodeoim, dixérunl illi D :
-

i>/)"y, it(t otnekdifrTSç .7. ni:

•,
inittr tui-b.is. ni euntee in caetélla, villee•
XlU (

' .(.;.»/) que, qoa <••<•; tant, divértant, <

& ^
oxidth h ' {","<;> niant quia hic in loCÛ d<
M similis. " Ail tOlen td tlloi : Vos -l;.t•

/.

. Nm
r. Oi ât MUOV :ii)ii /un i'/.:îi,r illis iii.iiidiiciii•.•. At illi dixéntllt :

xui êvo iyiti't:, : sunt DObii plus r|iiam (|iiinqiii• panes et

ToV
^.
&. TOVTOV
1•2:
.•/_-

*//(/«>•
ufata duo pisces nisi EeffleBOeeéîui
mus
14
banc tnrbaui
in
Etant autrm fere yiri quinqae millie.
:

ommin

. dvd
/ni tu;/.Kivuv
'

,5
Ait autcm ad discipulos su
diecumbere perconvivia qainaoegpi
1
illos

Et ita fecérunt. •'.1 discumberefecérunt


&
'

^
9
<\>
: ,,.& i'hrt
16

/',
-
rot-ç xui
oroavnv
xui iâiâot
'
"'
omnes

dut'ilms
benedixit illis
M Accéptis aut.Mu
piscibus, respéxii in •(•1. <t
et frémit, et distnbuit
diecipuJii suis, ut ponerent mate toi
:
qainqœ pénUmi

.
* 1
s
xui

'<« iyivSTO
ui'rot:,

• ',
xui

.',;-
17

sunt.
illis,
Kt iiiaiidutavri-iiut «.inins.

,8
Et sublétum est <piod sopérfoil
fragmentoruin cophini duodecim.
Et factum est. cuni s,,|u^ esset
,-t Mtaféti

'
.V

&' ^: /.uTuittivuç, uians, erant cum illoet diecipuli in- : M

, ,. -
terro^avit illns. (1.•.• QeeflD BM di.-unt

'
:

'Tira <>/).<> - 1 1 ni :
'• 0\ esse turba' v ,a At illi rt-spoudrriint, • ;

-
&
toV dixérUOi .li-.inin.Mii Haptistam. alii au-
:

,
* ' :
20
tem Eliain. âlii vcro quia unus pioplnta
de prioribus snrréxit. -" Dixit taten ÙV

' ;
lif »s iBtem qurni : nie \ ili.-itis'
y
MM
Xft- ReepoodeiM Simon Petrae dixit (bris :

OToV TOV &BOV.

, ViOP
•'

(hr/.iuua&rjvai
'()

:::
&, "• :•'
&, - TOV
tum

coi dicerentboe,

a
21
increpans illo-
'-•
dicena
Dei.
At

Filium lntminis mulia p;iti.


Benioribue,
ille

< principibui
:
<
v>uia

et
op
reprobéci
lotum
t n.•

,*
itn/i:n;'i»r /.ni xui :>/. ni ,'>/- el Boribte, et oeeldi, <-t tértû «••

23
'
/m

ftov
lui r tyoçdijvai.

dortjoao&ta
.
iavmv
9 gere.

vuli
23
Dieébet autcm ad OHUiee Si quis
post m»• venire, àbi ••-
:

m tu'itir /.ni)' ^'/.-', ipsum, et tollat eracem Baam qnotidie,

;
t)

xui ùxoKoiÎhiit» uni. ç <<»• (NX* et sequatur ne. •' v>ui enin Toluerit .mi <

(Huma, m >^' mam suam salvam fmviv. pehiet illam :

â* uv . ai'nn . namqui pefdiderit .mimun iun Dfopter

\2. I.I.TH:
nçoiavrove) avioîi C.fù
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). T-* 7«,•.

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13.

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o'nafy. SI.* *

\ l'y ovç.)
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10- T: I' •.

(p. H<*») avroC ]•.•. Nllhï: Anmi


16 |i.

^. BD1
i-i. I

mon n'ert p;i> dam l<


... I,;,nip!l
302 Lucas, IX, 25-38.
II. \ila imiIiI••-:• (IV. 1 l-\l\. •>|. I tf, ir»,tul,,ru,,. inmtituth. H\. I.u,.

, <> uvrrjv. -1i,


proficil
-
.ilv.uu

bomo,
;.
si
i.t illani
lacrétur univéreuro
: - '
quid
mon-
dain, s.• jHit.in i|>snin pt'iilat. et detri-
ménUun rai fée
36 Nam qui ne erabuerit, el meoi
. 6 1 '"-' ' inunes : linm• Filial hoaiinie < iui>éscet
17/1 ' , : > (uni majeetéte sua,
v.ii'T-it m
y.ui
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et sanctoram engBiéram. -' Dicp eatea

vobii vore
ii' -il

Dei.
i*ii iii
tant eiiqaj aie liante•, qvi
mortem donec videanl
^ustj'ilniiit

aduiii 88l aut<-in |»• Ii.i-c \


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fere dies octo, «t ueampeil Petnm et
Jacobam,
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oraret, spéciee vu
lit
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orarct.
Joânnem,

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K>y xî<î iitiu loim: /iixu: titus cjus .illius »t n-fulgen^. t ecc<• I

tiuovoann'iy.
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" Àf<< U : "i C- duo viri loijueliântur cum illo. I.rant au-
thu.m J Bthrrtf, "(/m;.' tyOttl HttMftJÇ xai temMojeeaet Elias," vieiin
//'»
ll/.ws •" / iv oVSjj èleyo* et dicëbanl excéteani ejas, qaem < "iu-
pletûrus t-rat in Jérusalem*
i>iù.l[ll.
33
'O
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M
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32
Petrae vero.
gravâti erant somno.
et <|ui cnm illoeram\
idé-

.
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ttvtov rovç oV< ront majestâtem ejue, el daoe firoi

,
33
•tabant cnm illo. Et Etctom
; ;

rov(
> at «' - diaoéderent ab illo, ait Petras ad loi
>
rœcéptor bonum est «>•>
'., // /--(.;

,
g . l ) i

&
thaï, xai riainus tabernàcoia, tria anam tibi et

$ uiiuiu Mdvsi et uiium Eliœ,


<><> xai - «juiil

Mtnn:i niai D.ia. :;


aatem ill<> Unnônte, facte
-/.ni

< tUâdàç (li.cret. ll.ir


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é ïéyoi est anbes, et obambravit 01 mue-

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>&. ât iv ront, iiitraiitilius illis in îiuhem.

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IlicrstFiliusnuMisdilét tu-, ipaomandite.
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ridèrent.
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descendt'iitilnis
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