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Ellectronique n

numérique
Présenté par 
Dr.  Césaire Ndiaye
Dr.  Césaire 
Dr Césaire Ndiaye
1
Dr. Ndiaye Césaire
Pourquoi l’électronique
Pourquoi l électronique ? 
?

Ellectronique n
numérique
Electronique mixte: analogique & numérique  2
Dr. Ndiaye Césaire
Analogique Vs Numérique
Analogique Vs Numérique 

Le traitement du signal numérique tend de plus en plus à remplacer le 
traitement du signal analogique

Pourquoi ???
q
 Signal analogique sensible aux parasites

Ellectronique n
 Représenté en binaire par des 1 et 0, le signal numérique est beaucoup
plus robuste aux petites perturbations.

numérique
 Signal numérique plus facile à crypter ‐ Sécurité des transmissions

 Facilité de stockage de ll’information


information, …

En revanche, 
 Fidélité du signal perdue par rapport à l original (restitution)
Fidélité du signal perdue par rapport à lʹoriginal (restitution)
 Courte durée de vie des technologies matérielles
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Dr. Ndiaye Césaire
Généralités 
Généralités

L
L’Electronique
Electronique numérique :

 Traitement des signaux dont l’espace de valeurs est discret.

 Le nombre de valeurs que peuvent prendre ces signaux est limité.

Ellectronique n
 Valeurs
V l codées
dé par des
d nombres
b binaires.
bi i

 Dans le cas le plus simple, un signal numérique ne peut prendre que

numérique
deux valeurs : 1 et 0 ou encore des niveaux de tensions correspondant
respectivement à des niveaux hauts et des niveaux bas.

 Utilisation en particulier dans les systèmes contenant


un microprocesseur ou un microcontrôleur.

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Dr. Ndiaye Césaire
Champs d’investigation
Champs d investigation 

Différents domaines d’application


 Stockage de l’information : Capacités de stockage énorme dans un
support réduit ;
 Informatique : l’ordinateur le moyen de traitement numérique le plus
polyvalent
p y ;

Ellectronique n
 Traitement de l’information : le traitement d’un signal numérique plus
rapide ;

numérique
 Audiovisuel : Audio avec le CD; Vidéo avec le satellite et le DVD ;
 Communication : GSM/DCS1800 qui a remplacé ll’ancien
ancien système de
téléphonie mobile radiocom 2000.
 Transmission
T i i de d l’information
l’i f ti : La
L télévision
télé i i estt passée
é au numérique
éi
(TNT). Plus de chaines grâce aux nouveaux supports sur fibre optique
Dr. Ndiaye Césaire
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Objectifs de ce cours
Objectifs de ce cours 

Donner une vision simple de l’électronique


Donner une vision simple de l électronique numérique 
numérique
 Bases nécessaires pour comprendre les systèmes électroniques
numériques simples
simples, combinatoires et séquentiels
séquentiels.

 Être capable de modéliser certains raisonnements ou suite dʹétapes et


d actions dans la logique.
dʹactions

Ellectronique n
 Connaître et savoir mettre en œuvre les composants discrets usuels,
p
connaître les rôles et les fonctions des composants.

numérique
 À lʹaide dʹoutils informatiques (logiciels), pouvoir élaborer un schéma,
puis simuler son comportement
p p

 Concevoir l’architecture matérielle de la partie numérique d’un système


électronique

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Dr. Ndiaye Césaire
Organisation du module
Organisation du module 

1ère Partie: Représentation


p des nombres Travaux pratiques:
Travaux pratiques:
‐ Logiciel Arduino
‐ Rappels sur les systèmes de numérotation
Simulation de circuits logiques:
‐ Rappels sur le codage des nombres ‐ Matlab/Simulink
l b/ i li k
‐ Multisim

2ème Partie : La logique


g q combinatoire

Ellectronique n
‐ Les Portes logiques

numérique
L circuits
‐ Les i it logiques
l i bi t i
combinatoires

3ème Partie : La logique séquentielle


‐ Les Bascules 4ème Partie: Technologie des circuits logiques

‐ Les Compteurs ‐ Caractéristiques des circuits logiques

‐ Les Régistres ‐ Aspects techniques des circuits intégrés


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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Généralités  
I‐ Systèmes de numérotation: Généralités

La représentation polynomiale d’un nombre est sa représentation sous la


forme:

N  an 1  b n 1  an  2  b n  2    a1  b1  a0  b 0  a1  b 1  a2  b 2    a m 1  b  m 1  a m  b  m

b est appelé la base

Ellectronique n
Exemple:  1578  1*10 3  5 *10 2  7 *101  8 *10 0

numérique
ai est le chiffre de rang i (ai appartient à un ensemble de b symboles)
an 1 est le chiffre le plus significatif
a m est le chiffre le moins significatif
 an 1an  2 ...a0  partie entière
 a1a2 ...a m  partie fractionnaire (<1)
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Généralités  
I‐ Systèmes de numérotation: Généralités

Systèmes de numérotation pertinents
y p

 Décimal:
Décimal: le plus naturel utilisé depuis le primaire.
 Utilise 10 symboles = {0, 1, 2, ..., 9}, alors b = 10

 Binaire:
Binaire: C’est avec ce système que fonctionnent les ordinateurs.
 Utilise 2 symboles = {0,
{0 1},
1} alors b = 2

Ellectronique n
 Octal:
Octal: utilisé pour coder 3 bits par un seul symbole – conversion en

numérique
bi ai e aisée.
binaire ai ée
 Utilise 8 symboles = {0, 1, 2, …, 7 }, alors b = 8

 Hexadécimal
dé i l: plus
Hexadécimal: l pratique pour représenter é h î de
une chaîne d nombres
b
binaires (comprime 4 bits → 1 hex).
 Utilise 16 symboles
y = {0, 1, 2, ...,9, A, B, C, D, E, F}, alors b = 16

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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Généralités  
I‐ Systèmes de numérotation: Généralités

Exemples de quelques bases

Ellectronique n
numérique
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Généralités  
I‐ Systèmes de numérotation: Généralités
Suite des nombres binaires à 4 bits

Ellectronique n
numérique
Le bit le pplus significatif
g – le bit le p
plus à g
gauche – est appelé
pp « bit de
poids fort » ou MSB (Most Significant Bit).
Le bit le moins significatif – le bit le plus à droite – est appelé « bit de
poi
poids faible
ai e » ou LSB ((Less
e Significant
ig ifi a Bit).
i)
Si on utilise N bits, on peut représenter 2N valeurs différentes de 0 à 2N−1
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base B                      Base 10 

Méthode: On convertit un nombre binaire, octal, hexadécimal en son


équivalent décimal en multipliant respectivement chaque chiffre binaire,
octal,
l hexadécimal
h dé i l par son poids
id positionnel.
ii l

(an . . . a0)B = anBn + ∙ ∙ ∙ + a0B0 = (Cm . . . C0)10

Ellectronique n
Exemple

numérique
(1001, 1)2 = 11 * 23 + 00 * 22 + 00 * 21 + 11 * 20 + 11 * 2−1 = 8 + 0 + 0 + 1 + 0, 5     
= (9, 5)10

(372)8 = 33 * 82 + 77 * 81 + 22 * 80= 3 * 64 + 7 * 8 + 2 * 1 = (250)10

A * 162 + 11 * 161 + 22 * 160 = 2560 + 16 + 2 = (2578)10


(A12)16 = A
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base 10                      Base B 

1ère Méthode:
Elle consiste à soustraire successivement la plus grande puissance de B

2ème Méthode:
Elle consiste à diviser par B autant de fois que cela est nécessaire pour

Ellectronique n
obtenir
b i un quotient i nul.
l
Ensuite on écrit les restes dans l’ordre inverse de celui dans lequel ils ont
été obtenus.

numérique
S’il y’a une partie fractionnaire on multiplie par B autant de fois nécessaire
pour obtenir un résultat nul ou la précision demandée.

1er exemple: Utilisation des 2 méthodes? 2ème exemple:


Partie fractionnaire
(73)10 = ( ? )2 (73)10 = ( ? )8 (73)10 = ( ? )16 (20,4)10 = ( ? )2
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base 10                      Base B 

1er exemple: (73)10 = ( ? )2 (73)10 = ( ? )8 (73)10 = ( ? )16


1ère Méthode 1ère Méthode
73 1
73 =  1 26
** 2
++ 9
9 73 1
73 =  1 82
** 8 9
+ 9
9 =  11 * 23 + 1     (73)10 = (1001001)2 9 =  11 * 81 + 1     (73)10 = (111)8
1 =  11 * 20 + 0 1 =  11 * 80 + 0

Ellectronique n
Rangs n=1; 2; 4; 5 chiffrés à 0.
2ème Méthode

numérique
2ème Méthode
73)10 = (111)8

73)10 = (49)16
73)10 = (1001001)2
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Dr. Ndiaye Césaire 1ère Méthode inappropriée pour ce cas
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base 10                      Base B 

2ème exemple: Partie fractionnaire (20,4)10 = ( ? )2

P ti tiè 20
Partie entière: 20

(20)10 = (10100)
(10100)2

Ellectronique n
Partie fractionnaire : 0,4

numérique
(0,4)10 = (0,011)2

Au final : 20,4

(20,4)
(20 4)10 = (10100,011)
(10100 011)2
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Dr. Ndiaye Césaire Nécessité de définir un critère d’arrêt
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base 2n Base 2 

Méthode: Chaque symbole de la base B = 2n peut être représenté par n


éléments binaires.

(3A9)16 = ( ? )2
B = 16 = 24 p
Compression en 4 bits

Ellectronique n
(3A9)16 =     3                    A                       9
(0011)            (1010)               (1001)
(3A9)16 = (0011 1010 1001)
= (0011 1010 1001)2

numérique
 (742, 5)8 = ( ? )2
B= 8 = 23 Compression en 3 bits
(742,5) =     7                   4                    2          ,          5
(111)            (100)              (010)              (101)  
(111) (100) (010) (101)
(742, 5)8 = (111 100 010, 101)2
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base 2                      Base 2n

Méthode: Il suffit de regrouper les éléments binaires par paquets de n


éléments binaires.

 (1011011)2 = ( ? )8
B= 8 = 23 n = 3 (paquet de 3 éléments binaires)
(paque e é é e i ai e )

Ellectronique n
(1011011) =  (001)          (011)               (011)
1                 3                      3

numérique
(1011011)2 = (133) (133)8

 (1011011)2 = ( ? )16
B= 16 = 24 n = 4 (paquet de 4 éléments binaires)
(1011011) =   (0101)               (1011)
5                        B                      
5 B
(1011011)2 = (5B)16
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base i                      Base j 

 Si i et j sont tous les 2 des puissances de 2, on utilise la base 2 comme


base de relais.
E
Exemplel :
base 8 base 2 base 16
(1153,
( , 62))8 = ( ? )16

Ellectronique n
(1153, 62)8 = 1 1 5 3 6 2
001 001 101 011 110 010
base 8 base 2 : (1153 62)8 = (1001101011
(1153, (1001101011, 11001)2

numérique
(1001101011, 11001)2 = ( ? )16
B = 16 = 24 n = 4 ( Paquet
P t de
d 4 éléments
élé t binaires
bi i )
(1001101011, 11001) = (00
0010) (0110) (1011) , (1100) (1000 000)
2 6 B C 8
base 2 base 16 : (1001101011, 11001)2 = (26B,C8)16
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation
I‐ Systèmes de numérotation: 
: Conversions entre bases  
Conversions entre bases
Base i                      Base j 

 Si i et j ne sont pas tous les 2 des puissances de 2, on utilise la base 10


comme base de relais.
relais
Exemple :
base 5 base 10 base 2

Ellectronique n
(101, 1)5 = 11 * 52 + 00 * 51 + 11 * 50 + 11 * 5−11 = 25 + 1 + 0, 2 = (26, 2)10
base 5                           base 10 :         (101, 1)5 = (26, 2)10

numérique
(26)10 = ( ? )2 (0,2) = ( ? )2 0,2 * 2 = 0,4
26 = 1 * 24 +10 0,4 * 2 = 0,8
10 = 1 * 23 + 2 0 8 * 2 = 1, 6
0,8
2 = 1 * 21 + 0 0,6 * 2 = 1,2
(26)10 = (11010)2 (0,2)10 = (0,0011)2
base 10 base 2 : (26,2)10 = (11010, 0011)2
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Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Nombres signés  
I‐ Systèmes de numérotation: Nombres signés
Traditionnellement on met un signe − pour représenter les nombres négatifs.
O les
Or l systèmes
tè l i
logiques ne permettent
tt t de
d présenter
é t qu’un ’ desd deux
d symboles
b l
« 0 » et « 1 »
il faut donc chercher une convention pour remplacer le « − ».

Représentation module & signe 

Ellectronique n
On ajoute
O j t un élément
élé t binaire
bi i à gauche
h du
d nombre
b pour le
l signe
i ( bit de
d
signe).
• « 0 » pour un nombre positif

numérique
• « 1 » pour un nombre négatif
Exemple: Si on dispose de 4 bits, les valeurs possibles vont de:
7 = (1111)2
‐7 à +7 = (0111)2.
Le plus souvent, cette notation est non utilisée car :
• circuits font du traitement sur les éléments binaires de la valeur absolue
• Deux
D représentations
é t ti différentes
diffé t pour le l « 0 » : prête
êt confusion,
f i …

Dr. Ndiaye Césaire Recours :Notation en complément 2  20
I Systèmes de numérotation: Nombres signés  
I‐ Systèmes de numérotation: Nombres signés
Notation en complément 2 

Méthode complément 1: pour prendre l’inverse d’un nombre, il suffit de le


complémenter (inversion de tous ses bits). Chaque 0 est changé par 1 et
chaque 1 par 00.

Exemple:     1  0  1  1  0  1
Exemple

Ellectronique n
0  1  0  0  1  0  (en complément 1)
0 1 0 0 1 0 ( lé t 1)
+                        1

numérique
0  1  0  0  1  1  (en complément 2)
Ecriture des nombres signés:
g
• Si le nombre est positif, sa représentation est la grandeur binaire exacte
et son bit de signe est un « 0 ».
• Si le nombre est négatif, sa grandeur est le complément à 2 de la
grandeur exacte et son bit de signe est un « 1 ».
21
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Nombres signés  
I‐ Systèmes de numérotation: Nombres signés
Exemple d’écriture des nombres signés 

 ‐ 9 en complément à 2 sur 5 bits dont un bit de signe


• (9)
( )10 = ( 1 0 0 1 )2
0 1 1 0 en complément à 1
+ 1

Ellectronique n
0 1 1 1 en complément
lé 2
En ajoutant le bit de signe « 1 » , on obtient ‐9 = 1 0 1 1 1

numérique
 On peut réaliser l’opération en une seule étape
• Tenir compte du bit de signe dès le départ
•(+9)10 = (00 1 0 0 1 )2
0 0 1 1 0 en complément à 1
+ 1
1 0 1 1 1 = ‐9
22
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Nombres signés  
I‐ Systèmes de numérotation: Nombres signés
Intérêt de la notation en complément à 2 

Intéret: Elle permet de soustraire en effectuant en réalité une addition (soit 2


opérations effectuées avec un type de circuit).

Exemple 1: 9‐5 en complément à 2 sur 5 bits (1 bit de signe et 4 bits de


grandeur)

Ellectronique n
• (+5)10 = ( 0 0 1 0 1 )2
1 1 0 1 0 en complément à 1

numérique
+ 1
1 1 0 1 1 = ‐5
• (+9) = 0 1 0 0 1

• (‐5) = 1 1 0 1 1
1   0
1 0 0   1   0   0  =  +4   
0 1 0 0 4 (le bit de rang 6 
est systématiquement rejeté) 23
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Nombres signés  
I‐ Systèmes de numérotation: Nombres signés
Intérêt de la notation en complément à 2 

Exemple 2: 7‐10 en complément à 2 sur 5 bits (1 bit de signe et 4 bits de


grandeur)

• (+10)10 = ( 0 1 0 1 0 )2
1 0 1 0 1 en complément à 1

Ellectronique n
+ 1
1 0 1 1 0 = ‐ 10
• ((+7)) = 0 0 1 1 1

numérique
• (‐10) = 1 0 1 1 0
1 1 1 0 1 Soit un nombre négatif en complément à 2
1   1   1   0   1     
1    S it b é tif lé tà2
• Son complément à 1:  0   0   0  1  0
((indique la valeur 
q +                    1
absolue du résultat) 0   0   0  1   1   =   3
24
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Nombres signés  
I‐ Systèmes de numérotation: Nombres signés
Intérêt de la notation en complément à 2 

Exemple 3: 9 + 8 en complément à 2 sur 5 bits (1 bit de signe et 4 bits de


grandeur)

• (+9)10 = ( 0 1 0 0 1 )2
• (+8)10 = ( 0 1 0 0 0 )2

Ellectronique n
1 0 0 0 1 ((erreur car bit de
d signe
i négatif)
é tif)

 Dépassement sur le rang du bit de signe (il faut + de 4 bits).

numérique
 Résultat inexact.

 Erreur détectée en examinant le bit de signe du résultat et en le


comparant aux bits de signe des nombres additionnés.

 Exemple en TD
25
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Addition binaire 

Report de 1 sur

Ellectronique n
le rang gauche

numérique
Méthode
Méth d :
 On commence par additionner les bits de poids faibles puis on a des
retenues lorsque la somme de deux bits de même poids dépasse la valeur
de l’unité la plus grande (dans le cas du binaire : 1).

 Cette retenue est reportée


p sur le bit de p
poids p
plus fort suivant
suivant.

Dr. Ndiaye Césaire
Exemple 26
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Addition binaire 

Exemple: Additions (3) + (‐6)  &   (7,75 + 5,25)

Ellectronique n
numérique
La retenue de la deuxième opération
p indique
q un dépassement
p de capacité
p
(overflow) :
 le bit de signe est à 1 alors qu’il aurait dû être à 0 (addition de deux
nombres positifs).
 Les calculateurs utilisent un indicateur de dépassement de capacité.
27
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Soustraction binaire 

Ellectronique n
Méthode:

numérique
 Dans la soustraction binaire, on procède comme en décimal. Quand la
quantité à soustraire est supérieure à la quantité dont on soustrait, on
emprunte
p 1 au voisin de g
gauche.

 En binaire, ce 1 ajoute 2 à la quantité dont on soustrait, tandis qu’en


décimal il ajoute 10
10.

Dr. Ndiaye Césaire
Exemple 28
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Soustraction binaire 

Exemple: Soustractions (5 – 3,5   &   3 – 12   &  7 ‐ 2) 

Ellectronique n
numérique
: On peut utiliser le complément à 2 de la valeur à soustraire puis
Remarque : On peut utiliser le complément à 2 de la valeur à soustraire puis 
on additionne. Bit de rang 6 rejeté (retenue non tenue en compte) ci‐dessous.

29
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Multiplication binaire 

Ellectronique n
Méthode:

numérique
L multiplication
La l i li i se fait
f i en formant
f un produit
d i partiel
i l pour chaque
h
digit du multiplieur (seul les bits non nuls donneront un résultat non
nul).
Lorsque le bit du multiplieur est nul, le produit partiel est nul,
Lorsqu’il vaut 1, le produit partiel est constitué du multiplicande
décalé du nombre de p g au p
positions égal p
poids du bit du multiplieur.
multiplieur .

Dr. Ndiaye Césaire
Exemple 30
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Multiplication binaire 

Exemple: Multiplication (5 * 2) ou par 2N

Ellectronique n
Remarque :

numérique
La multiplication binaire par 2N, se résume à un décalage de N bits vers la
gauche. On introduira donc à droite N zéros.

31
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Division binaire 

Ellectronique n
numérique
 La division binaire s’effectue à l’aide de soustractions et de décalages,
comme la division décimale, sauf que les digits du quotient ne peuvent
êt que 1 ou 0.
être 0

 Le bit du quotient est 1 si on peut soustraire le diviseur, sinon il est 0.

Dr. Ndiaye Césaire
Exemple 32
I Systèmes de numérotation: 
I‐ Systèmes de numérotation: Arithmétique binaire  
Arithmétique binaire
Division binaire 

Exemple: Division du nombre (10010000111)2 par (1011)2

Division du nombre (10010000111)2 par (1011)2 = (01101001)2 reste

Ellectronique n
(0100)2, c’est‐à‐dire 1159/11 = 105, reste 4.

numérique
La division binaire par 2N , se résume à un décalage de N bits vers la
droite. En arithmétique signée, il faut penser à recopier à gauche le bit de
signe.

33
Dr. Ndiaye Césaire
I Systèmes de numérotation: Résumé  
I‐ Systèmes de numérotation: Résumé

 La valeur d’un nombre est indépendante


p de la base dans laquelle
q il est
noté.
 Un nombre binaire peut avoir plusieurs valeurs différentes selon le
système de représentation. Soit le nombre binaire anan‐1 . . .a1a0.

Ce nombre vaut :
 an.2n + an‐1.2n‐1 + an.2n + a1.21 + a0.20 en représentation non signée

Ellectronique n
 ‐an.2n + an‐1.2n‐1 + an.2n + a1.21 + a0.20 en représentation signée
complément à 2.
 1‐an.2n + + an‐1.2n‐1 + an.2n + a1.21 + a0.20 en

numérique
e représentation
e é e tatio signée
i ée
complément à 1.
 ‐1an (+ an‐1.2n‐1 + an.2n + a1.21 + a0.20) en représentation module et signe

 Les opérations arithmétiques obéissent en binaire aux mêmes règles


q
qu’en décimal, il suffit jjuste de se rappeler
pp q
que la base de numération est
2 et non plus 10.
34
Dr. Ndiaye Césaire
II Codage des nombres: Définitions  
II‐ Codage des nombres: Définitions

 Les informations traitées par les ordinateurs sont de différentes natures :


 nombres, texte,
 images, sons, vidéo,
 programmes,
programmes …
 Dans un ordinateur, elles sont toujours représentées sous forme binaire
(BIT : Binary digiT) : une suite de 0 et de 1

Ellectronique n
 Codage de l’information : permet d’établir une correspondance qui
permet de passer dd’une
une représentation (dite externe) d
d’une
une information à

numérique
une autre représentation (dite interne : sous forme binaire) de la même
information, suivant un ensemble de règles précises.

 Exemple : Le nombre 35
35 est la représentation externe du nombre trente cinq. La représentation
interne de
d 35 sera une suite de
d 0 et 1 ( 100011 )
35
Dr. Ndiaye Césaire
II Codage des nombres: Définitions  
II‐ Codage des nombres: Définitions

 En informatique,
informatique Le codage de ll’information
information ss’effectue
effectue principalement
en trois étapes :

 L’information
L information sera exprimée par une suite de nombres
(Numérisation).
 Chaque nombre est codé sous forme binaire (suite de 0 et 1).

Ellectronique n
 Chaque
Ch élé
élément bi i est représenté
binaire é é par un état
é physique.
h i

Elément binaire Etat physique

numérique
Exemples de codage de l’élément binaire par un état physique
physique:

 Charge électrique (RAM : Condensateur) : Chargé (bit 1) ou non


chargé (bit 0)
 Magnétisation (Disque dur, disquette) : polarisation Nord (bit 1) ou
Sud (bit 0)
36
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: Codes numériques pondérés  
Codage des nombres: Codes numériques pondérés

Code binaire pur

 Code pondéré
p par
p des puissances
p de 2, utilisé en arithmétique
q binaire.
 Ses dérivées sont le code octal et le code hexadécimal.

Exemple: (01100101)2 = 1 26 + 1
1*2 25 + 1
1*2 22 + 1
1*2 20 = 64 + 32 + 4 + 1 = (101)10
1*2

Ellectronique n
Code binaire en complément vrai (Complément à 2)

numérique
 Code pondéré par des puissances de 2 dont le bit de poids fort a un
poids négatif.
p g
 Code le plus utilisé en arithmétique binaire.

27 + 11*2
Exemple: (10011011)2 = ‐ 11*2 24 + 11*2
23 + 11*2
21 + 11*2
20 = ‐128
128 + 16 + 8 + 2 + 1
= (‐101)10
37
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: Codes numériques pondérés  
Codage des nombres: Codes numériques pondérés

Code DCB (Décimal Codé Binaire)

 Dans le code DCB, chaque chiffre décimal (0,1, . . . ,9) est codé en binaire
avec 4 éléments binaires.
 Code pondéré avec les poids 1, 2, 4, 8, 10, 20, 40, 80, 100,. . .
 Avantages: Plus facile pour coder de grands nombres, facilité de passer
de ce code à un nombre décimal et vice
vice‐versa.
versa.

Ellectronique n
 Attention: Ne faut pas confondre le code DCB et le code binaire pur
 Quand on code selon le code binaire pur on prend le nombre dans son intégralité

numérique
et on le convertit ;
 Par contre, quand on code en DCB on code chaque chiffre indépendamment les
uns des
d autres.
t
Exemple: Décimal (1 3 7 )10
DCB (0001 0011 0111)DCB
Binaire (010001001)2
38
Dr. Ndiaye Césaire Les règles de l’addition en DCB seront vues en TD
II‐ Codage des nombres: Codes numériques pondérés  
Codage des nombres: Codes numériques pondérés

Code binaire de Aiken


 Code Pondéré par 2, 4, 2, 1.
 Code auto‐complémentaire (les représentations de 2 chiffres dont la
somme est 9 sont complémentaires
p l’une de l’autre).
)
 Utilisé dans certains calculateurs pour effectuer des soustractions par
addition de la forme complémentaire.
 Règles de ce code :

Ellectronique n
– de 0 à 4 on code en binaire pur ;
– de 5 à 9 on ajoute 6 et on code en binaire pur.
Exemple: ( pour 5,5 on aura 5+6=11,
5+6=11 soit le code 1011)

numérique
39
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: 
Codage des nombres: Codes numériques non pondérés  
Codes numériques non pondérés

Code excédant 3

 Le code majoré de trois consiste à prendre chaque chiffre décimal, à lui


additionner 33, puis à convertir le résultat obtenu en binaire
binaire.
 On a parfois recours à ce code en raison de la facilité avec laquelle on
peut faire certains calculs arithmétiques.
 La valeur d

Ellectronique n
un mot en code excédent 3 est en fait égale au code DCB
d’un
auquel on a ajouté 3.

numérique
E
Exemple:
l (48)10 4 8
+ 3 3

7 11
0111 1011

Au final (48)
48)10 = ( 01111011 ) en code excédent 3
40
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: 
Codage des nombres: Codes numériques non pondérés  
Codes numériques non pondérés

Le code Gray,
Gray ou code binaire réfléchi

 Code pour lequel un seul bit change entre deux nombres consécutifs.
On dit que ces termes sont adjacents
adjacents.
 Code utilisé dans les tableaux de Karnaugh, dans des circuits
d’entrée/sortie, dans certains convertisseurs analogique/numérique.

Ellectronique n
 Inconvénients:
I é i t Il ne convient
i t pas pour l’arithmétique
l’ ith éti bi i
binaire.

numérique
41
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: 
Codage des nombres: Codes numériques non pondérés  
Codes numériques non pondérés

Le code Gray,
Gray ou code binaire réfléchi

Méthode : calculer le « OU exclusif » (symbolisé ici par le caractère ) entre le


binaire de départ et ce même binaire décalé dʹun
d un rang à droite
droite.

Exemples : représenter 9, 15 en code de Gray

Ellectronique n
9 s’écrit en base 2 :     1   0   0   1 15 s’écrit en base 2 :     1   1   1   1
 

numérique
Décalage à droite     0   1   0   0 Décalage à droite        0   1   1   1

1   1   0   1 1   0   0   0

9 est représenté par 1101 en code de Gray 15 est représenté par 1000 en code de Gray
42
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: 
g
Codes détecteurs d’erreurs & autocorrecteurs  

L code
Le d p parmii n

 A chaque chiffre décimal correspond n éléments binaires dont p sont à 1


et n‐p sont à 0.

 Ainsi,, en recevant un nombre de 1 différent de p, on sait q


qu’il y
y’a une

Ellectronique n
erreur de transmission.

 Code utilisé principalement pour contrôler la transmission de données.


données

numérique
 Le nombre de combinaisons répondant à cette définition est :

 Exemples
E l dud code
d 2 parmii 5: 10 combinaisons
bi i possibles.
ibl
43
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: 
g
Codes détecteurs d’erreurs & autocorrecteurs  
Le code p parmi n : Applications
Télécoms (pondéré en 01236)
01236) PostNet (pondéré en 74210)
74210)

Télécoms

Ellectronique n
Transmission de 
l’information 
numérique dans
numérique dans 

numérique
les centraux 
téléphoniques

PostNet
Aiguillage du courrier au USA (Code postal américain).
américain) Un « 0 » est
représenté par une barre en demi‐hauteur, et un « 1 » par une barre entière
44
Dr. Ndiaye Césaire
Autre application pratique : Les codes barres
II‐ Codage des nombres: 
g
Codes détecteurs d’erreurs & autocorrecteurs  

L code
Le d biquinaire
bi i i

 Code composé d’un groupe de n bits (en général 5) dont un seul parmi
n progresse à la fois, et d’un groupe de m bits (1 à 2) assurant la
distinction entre n < 5 et n  5.

Ellectronique n
Poids

Permet de détecter 
Permet de détecter

numérique
deux erreurs
à condition qu’elle ne 
it d l
soit pas dans le 
même groupe

45
Dr. Ndiaye Césaire
II‐ Codage des nombres: 
g
Codes détecteurs d’erreurs & autocorrecteurs  

L code
Le d avec élément
élé bi i de
binaire d parité

 Un émetteur et un récepteur ayant convenu que le nombre total de 1 doit


être pair (ou impair), on ajoute aux 4 éléments binaires un 5ème élément
binaire calculé de façon à ce que ces 5 bits comprennent un nombre pair
((ou impair)
p ) de 1.

Ellectronique n
 A la réception, on vérifie la parité (ou l’imparité) du nombre de 1 reçu.
 Sécurité de ce code limité:
• Nombre pair dd’erreurs
erreurs ( ou un nombre impair >1) donne ll’apparence
apparence

numérique
d’une transmission sans erreur.
• Le code ne donne pas la place de l’élément binaire faux.

Exemple:  Cas de la transmission paire
0101 00101

Dr. Ndiaye Césaire
0111 10111 46
II‐ Codage des nombres: 
g
Codes détecteurs d’erreurs & autocorrecteurs  

L code
Le d Hamming
H i

 Code utilisé dans les transmissions de données.


 Il localise et corrige les chiffres erronés (en ajoutant des éléments
binaires supplémentaires aux éléments binaires de l’information).
 Si l’information binaire à transmettre est : N = ABCD , l’information

Ellectronique n
binaire effectivement transmise est : N’ = abcdefg avec

numérique
47
Dr. Ndiaye Césaire
II Codage des nombres: Codes alphanumériques  
II‐ Codage des nombres: Codes alphanumériques

 Ils servent à coder des chiffres, des lettres, des signes de ponctuations et
des caractères spéciaux (26 caractères minuscules, 26 caractères
majuscules,
j 7 signes,
g 20 à 40 caractères spéciaux
p comme +, |, =, %, ...).

 Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange)


est lee p us répandu:
plus épa du

Ellectronique n
• Retrouvé pratiquement dans tous les ordinateurs et leurs organes
périphériques pour leurs dialogues et la représentation des textes en
périphériques,

numérique
mémoire.

• Chaque symbole (caractère d’imprimerie) est codé par 7 éléments


binaires, soit 27 = 128 combinaisons différentes (un 8ème élément
binaire peut servir de parité).

48
Dr. Ndiaye Césaire
II Codage des nombres: Codes alphanumériques  
II‐ Codage des nombres: Codes alphanumériques

Le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange)

EN DECIMAL : Additionner les nombres décimaux de la colonne et de la


ligne

EN HEXADECIMAL : Juxtaposer les symboles hexa de la colonne et de la

Ellectronique n
li
ligne.

Codage des caractères (standards)
 Table ASCII
Table ASCII

numérique
48 a 57 : chiffres dans l’ordre (0,1,…,9)
65 a 90 : les alphabets majuscules (A,…,Z)
97 122 l l h b i l (
97 a 122 : les alphabets minuscule (a,…z) )
 Table ASCII Etendu
8 bits pour représenter 256 caractères ( 0 à 255)
Code les caractères accentués : a, e,…etc.
Compatible avec ASCII 49
Dr. Ndiaye Césaire
II Codage des nombres: Codes alphanumériques  
II‐ Codage des nombres: Codes alphanumériques

Le code ASCII ((American Standard Code ffor Information


f Interchange)
g )

Ellectronique n
Exemple:
E l

« B » est codé 

numérique
par 66 en 
66
hexadécimal:
0100 0010

50
Dr. Ndiaye Césaire
CONCLUSION

Ellectronique n
Questions ?

numérique
51
Dr. Ndiaye Césaire

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