Yazen MONSRI
1er année énergétique
Groupe 3
Plan :
Introduction
Partie I : Etude bibliographique sur les ailettes
1. Définition
2. Modèle théorique
3. Efficacité des ailettes
4. Applications
i. Applications générales des ailettes
ii. Application sur les échangeurs de chaleur
5. Conclusion sur la partie I
Partie II : Comparaison entre une étude analytique et
une autre numérique des ailettes guidée par un
exercice.
Conclusion
Introduction :
On a souvent besoin d’augmenter le flux de chaleur échangé par
convection entre un solide et un fluide (𝐿𝑜𝑖 𝑑𝑒 𝑁𝑒𝑤𝑡𝑜𝑛 ∶ 𝑞𝑐𝑜𝑛𝑣 =
𝐴. ℎ. (𝑇𝑠 − 𝑇∞ )), généralement pour des raisons de refroidissement.
Ceci peut être fait, théoriquement, par des méthodes dont on cite :
-L’augmentation de l’écart de température(𝑇𝑠 − 𝑇∞ ), ce qui parait
impossible dans la majorité des cas.
- L’augmentation du coefficient de l’échange convectif h, ce qui
nécessite l’implémentation d’un système mécanique (pompe,
ventilateur) ou le remplacement du système existant par un système
plus puissant.
Ces deux solutions, soit irréalisable soit couteuse, nous laissent avec la
solution la plus pratique et la plus rentable économiquement :
augmenter la surface d’échange A. Pour le faire, on utilise les ailettes.
Les ailettes thermiques sont présentes partout dans notre quotidien,
sans même que l'on s'en rende compte. Dans une société où l'énergie
détient une place centrale, comment manipuler celle-ci est devenu une
problématique importante. Nous savions déjà que les ailettes
thermiques permettaient par exemple d'évacuer la chaleur d'un
système électronique. Cette étude doit nous permettre d'en apprendre
plus sur leur rôle, de comprendre la manière dont fonctionnent celles-
ci, et à terme d'essayer de les modéliser.
Définition :
Une ailette est un dispositif thermique visant à augmenter la surface
de contact avec un fluide extérieur pour augmenter les échanges
convectifs, et donc le transfert de chaleur.
L'ailette est le corps chaud, la chaleur se propage par conduction à
travers l'ailette qui est refroidi par convection par le fluide
environnant.
Le rôle des ailettes thermiques est de favoriser l'échange de chaleur
entre deux milieux, or le nombre de domaines mettant en jeu des
échanges thermiques est impressionnant. Étudions le rôle précis des
ailettes thermiques dans certains systèmes de notre vie quotidienne.
Application la plus connue, les systèmes de chauffage des particuliers
mettent en jeu des systèmes d'ailettes thermiques afin de transmettre la
chaleur issue d'une résistance (dans le cas du chauffage électrique), ou
d'un fluide caloporteur (porteur de chaleur) en circulation, à l'air
ambiant.
Modèle théorique :
1. Equation de l'ailette thermique
Il s'agit ici de déterminer une expression de T (x, y, z, t).
Cependant, en étudiant le transfert thermique dans l'ailette
suivant une dimension et en régime stationnaire, cela revient à
exprimer T (x). Pour cela, effectuons le bilan énergétique sur
une tranche dx de solide, comprise entre les abscisses x et x+dx,
entre t et t+dt, et ce, en régime permanent.
Donc :
On fait alors l'hypothèse que toute l'énergie fournie par la
résistance chauffante est transmise à l'ailette, ce qui se traduit
par :
On résout le système :
Et on obtient :
Ailette hélicoïdal :
Référence :
Ackermann, C., 2000. Développement et validation de Simulations
des Grandes Echelles d'écoulements turbulents dans uncode industriel.
Thèse Institut National Polytechnique de Grenoble.
Barré, F., Bieder, U., Calvin, C., 2000. Description of the module for
single phase Newtonian fluids under Boussines approximation. Note
SMTII/LDTA/2000-xxx.
Bieder, U. & Gané, E., 2001. Simulation des Grandes Echelles avec
TRIO_U/PRICELES : Manuel utilisateurs. Note
SMTH/LDTAi2OOI-007.
Candel, S., 1992. Mécanique des fluides. Dunod Université.
Dejong, N.C. & Jacobi, 4.M., 1997. An experimental study of flow
and heat transfer in parallel-plate anays : local, row-by-
row and surface average behavior. Int J. Heat Mass Transfer, vol. 40,
Partie II
Données : L=6cm ; H=4cm ; 𝜆=44.8 W/m.K ; T0=200°C ; h=112W/m2.K ; 𝑇∝ =25°C
Hypothèses :
- Ailettes homogène et isotrope
- Régime stationnaire
- Conductivité thermique (𝜆) constante
Pour le reste de l’exercice nous posons que :
ℎ
- 𝑀=𝜆
Nœud 1 :
𝜆 Δ𝑥 𝜆 Δ𝑥 𝜆
(𝑇0 − 𝑇1 ) + (𝑇2 − 𝑇1 ) + (𝑇 − 𝑇1 )Δ𝑥 + h(𝑇∝ − 𝑇1 )Δ𝑥 = 0
Δ𝑥 2 Δ𝑥 2 Δ𝑥 7
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
⟹ − (4 + 2 ) 𝑇1 + 𝑇2 + 2𝑇7 = −2 − 𝑇0
𝜆 𝜆
De la même manière on aura pour les nœuds 2,3,4,5:
Nœud 2 :
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
𝑇1 − (4 + 2 ) 𝑇2 + 𝑇3 + 2𝑇8 = −2
𝜆 𝜆
Nœud 3 :
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
𝑇2 − (4 + 2 ) 𝑇3 + 𝑇4 + 2𝑇9 = −2
𝜆 𝜆
Nœud 4 :
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
𝑇3 − (4 + 2 ) 𝑇4 + 𝑇5 + 2𝑇10 = −2
𝜆 𝜆
Nœud 5 :
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
𝑇4 − (4 + 2 ) 𝑇5 + 𝑇6 + 2𝑇11 = −2
𝜆 𝜆
Nœud 6 :
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
𝑇5 − (2 + 2 ) 𝑇2 + 𝑇12 = −2
𝜆 𝜆
Nœud 7 :
𝜆 𝜆 𝜆 𝜆
(𝑇0 − 𝑇7 )Δ𝑥 + (𝑇8 − 𝑇7 )Δx + (𝑇13 − 𝑇7 )Δx + (𝑇 − 𝑇7 )Δx = 0
Δ𝑥 Δ𝑥 Δ𝑥 Δ𝑥 1
⟹ 𝑇1 − 4𝑇7 + 𝑇8 + 𝑇13 = −𝑇0
Nœud 8 :
𝑇2 + 𝑇7 − 4𝑇8 + 𝑇9 + 𝑇14 = 0
Nœud 9 :
Nœud 10 :
Nœud 11:
Nœud 12 :
𝜆 𝜆 𝜆
(𝑇11 − 𝑇12 )Δ𝑥 + (𝑇18 − 𝑇12 )Δ𝑥 + (𝑇 − 𝑇12 )Δ𝑥 + ℎ(𝑇∝ − 𝑇12 ) = 0
Δ𝑥 Δ𝑥 Δ𝑥 6
ℎ. Δ𝑥 ℎ. Δ𝑥. 𝑇∝
⟹ 𝑇6 + 2𝑇11 − (4 + 2 ) 𝑇12 + 𝑇18 = −2
𝜆 𝜆
Nœud 13 :
𝜆 Δ𝑥 𝜆 Δ𝑥 𝜆
(𝑇0 − 𝑇13 ) + (𝑇14 − 𝑇13 ) + (𝑇 − 𝑇13 )Δ𝑥 = 0
Δ𝑥 2 Δ𝑥 2 Δ𝑥 7
⟹ 2𝑇7 -4𝑇13 + 𝑇14 =-𝑇0
Nœud 14 :
Nœud 15 :
Nœud 16 :
Nœud 17 :
L’inconnu est le vecteur T de taille 18 soit les températures des dix-huit volumes de contrôles de
l’ailette.
Affichage de la matrice H
Affichage du vecteur I
Affichage du vecteur des températures des 18 volumes de contrôle
2) Calcul le flux transféré par l’ailette par mètre de longueur suivant la direction (oz). Déduire le
rendement
Nous rappelons que le problème est symétrique nous travaillerons sur la moitié de la hauteur.
Suivant les hypothèses exposées au début de la partie II on peut dire que la température est décrite
par l’équation différentielle suivante :
𝜕2 𝑇 𝜕2 𝑇
Δ𝑇 = 𝜕𝑥 2 + 𝜕𝑦2 = 0 (P)
𝜕𝑇
−𝜆 𝜕𝑥 | = ℎ(𝑇(𝑥=𝐿,𝑦) − 𝑇∝ ) (3) 𝑇 (𝑥 = 0, 𝑦) = 𝑇0 (4)
𝑥=𝐿
L’équation (P) est linéaire est homogène. Toutes les conditions aux limites sont linéaires mais seule la
conditions (1) est homogènes (le reste étant non homogène). Dans ces conditions la méthode de
séparation n’est pas applicable. Nous allons donc procéder à un changement de variable pour y
remédier.
𝜕𝜃 𝜕𝜃
−𝜆 𝜕𝑦 | =0 (1’) −𝜆 𝜕𝑦 | = ℎ(𝜃(𝑥,𝑦=𝐻) ) (2’)
𝑦=0 𝑦=𝐻⁄2 2
𝜕𝜃
−𝜆 𝜕𝑥 | = ℎ(𝜃(𝑥=𝐿,𝑦) ) (3′) 𝜃(𝑥 = 0, 𝑦) = 𝜃0 = 𝑇0 − 𝑇∝ (4 ‘)
𝑥=𝐿
Grâce à ce changement de variable on a une seule condition au limites (4’) qui est non homogène. On
peut donc appliquer maintenant la méthode du changement de variable.
1 𝜕𝑋(𝑥) 1 𝜕𝑌(𝑦)
⟹ =− = ±𝑘 2
𝑋(𝑥) 𝜕𝑥 𝑌(𝑦) 𝜕𝑦
Le choix du signe de la constante dépend de la l’équation. En effet vu que cette condition non
homogène est suivant l’axe des abscisses on aura le signe ‘-‘ sera dans l’équation avec x comme
variable.
𝜕𝑋(𝑥)
− 𝑘 2 𝑋(𝑥) ⟺ 𝑋 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑘𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑘𝑥
𝜕𝑥
⟹
𝜕𝑌(𝑦)
+ 𝑘 2 𝑌(𝑦) ⟺ 𝑌(𝑦) = 𝐶 cos(𝑘𝑦) + 𝐷 sin(𝑘𝑦)
{ 𝜕𝑦
Pour les résoudre on utilisera les conditions aux limites de (1’) à (4’) en ordre.
𝜕𝑌(𝑦)
(1’)/ −𝜆 𝜕𝑦
| = 0 ⟺ −𝜆(−𝑘𝐶 sin(0) + 𝑘𝐷 cos(0)) = 0
𝑦=0
⟹𝐷=0
𝐻
⟹ 𝑘𝑛 = 𝑀. tan−1 (𝑘𝑛 )
2
Cette équation admet une infinité de solution.
𝜕𝑋(𝑥)
(3’)/ −𝜆 | = ℎ(𝑋(𝑥=𝐿) ) ⟺ −𝜆(𝑘𝐴𝑒 𝑘𝑙 − 𝑘𝐵𝑒 −𝑘𝑙 ) = ℎ (𝐴𝑒 𝑘𝑙 + 𝐵𝑒 −𝑘𝑙 )
𝜕𝑥 𝑥=𝐿
𝑘 + 𝑀 𝑘𝐿−𝑘𝑥
𝑋(𝑥) = 𝐴𝑒 𝑘𝐿 [𝑒 𝑘𝑥−𝑘𝐿 + 𝑒 ]
𝑘−𝑀
𝐴𝑒 𝑘𝐿
= [𝑘𝑒 𝑘ℎ−𝑘𝐿 − 𝑀𝑒 𝑘𝑥−𝑘𝐿 + 𝑘𝑒 𝑘𝐿−𝑘𝑥 + 𝑀𝑒 𝑘𝐿−𝑘𝑥 ]
𝑘−𝑀
𝐻⁄ 𝐻⁄
2 𝜃0 2
𝐼1 = ∮ 𝜃0 cos(𝑘𝑛 𝑦) 𝑑𝑦 = [sin(𝑘𝑛 𝑦)]
0 𝑘𝑛 0
𝐻⁄ 𝐻⁄ 𝐻⁄
2 21 2 cos(2𝑘𝑛 𝑦 )
2(
𝐼2 = ∮ 𝑐𝑜𝑠 𝑘𝑛 𝑦) 𝑑𝑦 = ∫ 𝑑𝑦 + ∮ 𝑑𝑦
0 0 2 0 2
𝐻 sin(𝑘𝑛 𝐻)
⟹ 𝐼2 = +
4 4𝑘𝑛
𝐻
4(𝑇0 −𝑇∝ ) sin(𝑘𝑛 2 ) [cosh(𝑘𝑛 𝐿)−𝑠ℎ(𝑘𝑛 𝐿)]
D’où 𝒞𝑛 =
[𝑘𝑛 +sin(𝑘𝑛 𝐻)][𝑘𝑛 cosh(𝑘𝑛 𝐿)+𝑀 sinh(𝑘𝑛 𝐿)]
𝜽(𝒙, 𝒚)
𝒏 𝑯
𝟒(𝑻𝟎 − 𝑻∝ ) 𝐬𝐢𝐧 (𝒌𝒏 𝟐 ) [𝐜𝐨𝐬𝐡(𝒌𝒏 𝑳) − 𝒔𝒉(𝒌𝒏 𝑳)] [𝒌𝒏 𝐜𝐨𝐬𝐡(𝒌𝒏 𝑳 − 𝒌𝒏 𝒙) + 𝑴 𝐬𝐢𝐧𝐡(𝒌𝒏 𝑳 − 𝒌𝒏 𝒙)]
=∑ 𝐜𝐨𝐬(𝒌𝒏 𝒚)
[𝒌𝒏 + 𝐬𝐢𝐧(𝒌𝒏 𝑯)][𝒌𝒏 𝐜𝐨𝐬𝐡(𝒌𝒏 𝑳) + 𝑴 𝐬𝐢𝐧𝐡(𝒌𝒏 𝑳)] 𝐜𝐨𝐬𝐡(𝒌𝒏 𝑳) − 𝒔𝒉(𝒌𝒏𝑳)
𝟎
𝐻
𝑘𝑛 = 𝑀. tan−1 (𝑘𝑛 2 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑛
Avec { 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ [0, 𝐿]
𝐻 𝐻
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑦 ∈ [− 2 ; 2 ]