Vous êtes sur la page 1sur 6

Sélection, nomenclature, Sélection des aliments

Comme aucune BDCA* ne peut inclure tous les aliments et


classification et identification recettes consommés dans une population, des décisions
doivent être prise pour choisir ceux à inclure dans la BDCA:
des aliments, dans les bases • inclure les aliments les plus important (keyfoods = aliments
de données sur la composition clefs qui contribuent à 75% de l’apport nutritionnel)
• inclure des aliments crus et ‘tels qu’ils sont consommés’
des aliments (= aliments cuits, recettes, aliments manufacturés)
• si possible ajouter les variétés/cultivars/races les plus
importants, ainsi que les aliments sauvages (= provenant de
U. Ruth Charrondiere, PhD cueillette/chasse), aliments ethniques, et les suppléments
alimentaires
FAO • Des données sur la consommation/disponibilité alimentaire
peuvent être obtenues par des enquêtes alimentaires
nationales, enquêtes budgétaires, FAOSTAT ou statistiques
de commerces
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere
*Banque de données sur la composition alimentaire

Beaucoup de BDCA incluent Nomenclature des


essentiellement des aliment crus aliments
Raisons:
inclue
• Données de meilleure qualité
• Cela est moins cher et plus rapide de n’inclure que les • Nom de l’aliment
aliments crus plutôt que d’ajouter aussi des aliments ‘tels
qu’ils sont consommés’ • Description de l’aliment
• Mais inconvénient pour l’utilisateur parce que: • Classification des aliments
– il est obligé d’estimer les VNs* des aliments manquants
– il y a un plus grand risque d’erreur (les VNs des aliments crus sont • Codage des aliments
appliquées à des aliment cuits, et les VNs estimées sont souvent
de moins bonne qualité en comparaison avec celles produites par
un compilateur)
Æ donc la qualité des estimations des apports nutritionnels est moins
bonne

U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere


*valeur nutritionnelle

Pourquoi la nomenclature des Erreurs fréquentes et leurs


aliments est-
est-elle importante? Erreurs
conséquences
• détails insuffisants sur le nom ou la description de
l’aliment (Ex. méthode de cuisson ou de transformation)
• Ne pas mentionner si l’aliment est consommé totalement
ou sans sa partie non comestible (Ex. pomme avec ou
Pour identifier correctement et sans sans peau)
• Ne pas décrire la partie non comestible
ambiguïté les aliments
Conséquences
• Utilisations des valeurs nutritionnelles de l’aliment cru à
Î important pour les utilisateurs et les l’aliment cuit
compilateurs • Apparier des aliments ayant des différences significatives
dans leurs compositions pour compléter des données
manquantes (aliments, valeurs)
• Erreur dans l’estimation des apports nutritionnels
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

1
Nom de l’aliment Nom de l’aliment
Où est-ce que le nom commence et finit? • Nom commun: pomme, gigot, riz, pizza
• dépend du concept
• Nom de marque de produit:
– dans la USDA le nom de l’aliment = nom +
description – Utilisé pour identifier l’aliment: Danette, Mars
– en Nouvelle Zélande nom bref de l’aliment = nom + – Utilisé en plus du nom commun: Yogourt, Danone
description essentielle. La description détaillée est • Nom alternatif – peut créer confusion:
donnée séparément selon les descripteurs
INFOODS – Courge = potiron
– en France nom de l’aliment = nom + description – Doucette = mâche
essentielle. La description détaillée est donnée – golden Syrup (UK) = corn syrup (USA)
séparément selon les descripteurs et codes de
LanguaL – Satay prawns = prawns, satay
• Nom scientifique: mangnifera indica (= mangue)
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Description de l’aliment Facettes INFOODS


NOM GENERIQUE
Systèmes à facettes: PART comestible de l’aliment
• INFOODS CUISSON ET TRANSFORMATION
QUALITE (contenu en matière grasse, qualité supérieure)
• LanguaL MATURITE
COMMENTAIRE
• national (ex. UK, USDA)
GENRE
• COST 99 ESPECE
VARIETE
NOM ALTERNATIF
Î Avec ou sans thesaurus standard,
commentaires ou codes
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Facettes LanguaL Facettes COST 99


Fabricant Importance du traitement à la chaleur
Distributeur Traitement appliqué
• A. TYPE DE PRODUIT [A0361]
Source de l’aliment Méthode de cuisson
• B. CATEGORIE D’ORIGINE DE L’ALIMENT [B1564] (animal, végétale, Modifié génétiquement Procédure de recette
chimique, liquide)
Conditions de la production Recette
• C. PARTIE DE LA PLANTE OU DE L’ANIMAL [C0116]
• E. ETAT PHYSIQUE, FORME [E0113]
agricole Référence bibliographique
• F. IMPORTANCE DU TRAITEMENT A LA CHALEUR [F0011] Couleur Préparation finale
• G. METHODE DE CUISSON [G0002] Image
• H. TRAITEMENT APPLIQUE [H0111]
Méthode de préservation
• J. METHODE DE PRESERVATION [J0107] Partie de la plante ou de l’animal Milieu de conditionnement
• K. MILIEU DE CONDITIONNEMENT [K0020] Pourcentage portion comestible Surface de contact
• M. CONTENANT OU EMBALLAGE [M0100]
Nature de la portion comestible Contenant ou emballage
• N. SURFACE DE CONTACT [N0010]
• P. GROUPE DE CONSOMMATEUR /UTLILISATION DIETIQUE/ Nature de la portion non Conditions du stockage
DECLARATION SUR ETIQUETTE [P0032] comestible Lieu d’origine
• R. PLACES ET REGIONS GEOGRAPHIQUES [R0010]
• Z. CARACTERISTIQUES ADDITIONELLES DE L’ALIMENT [Z0005]
État physique Lieu de transformation
Forme Lieu de consommation
See http://www.langual.org
http://www.langual.org//Default.asp
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

2
Facettes EPIC-SOFT Facettes courantes
• 16 facettes • Méthode de cuisson (cru, bouilli, frit, grillé)
• chaque facette a au minimum 3 • Partie de la plante ou de l’animal (feuille, pulpe,
descripteurs, dont un ‘inconnue’ (= je ne cuisse, filet, foie, avec/sans graisse visible etc)
sais pas) • origine (vache, éléphant, hiver, cultivé)
• Source (19) Type d’emballage (4)
• Portion comestible (avec ou sans déchet)
• État physique (27) Production de l’aliment (12) • Méthode de préservation (frais, en boite, fumé)
• Méthode de cuisson (28) Enrichi/ fortifié (5) • Milieu de conditionnement (saumure, huile)
• Méthode de préservation (13) Nom de marque/ produit (>)
• Milieu de conditionnement(22) Peau consommée (3) • État physique (entier, sec, en cubes)
• Aromatisé/ composants ajoutés (27) Graisse visible consommée • Couleur et forme (vert, longue, grand format)
• Contenu en sucre (5) Type de graisse utilisée (>)
• Contenu en matière grasse (29) Type de liquide utilisée (9) • Descripteurs spéciaux (faible contenu en
matière grasse/alcool, non sucré, enrobé,
aromatisé, fortifié avec calcium)
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Pourquoi la description correcte et


complète de l’aliment est si importante
pour les VNs?
VNs?
Une description incorrecte influence les VNs. Elle peut ne pas tenir
compte, par ex., de différence en:
• Poids (rendement): riz cuit ou cru sont deux aliments très
différents
• Eau (lait liquide vs. lait en poudre)
• Lipides (lait entier ou écrémé)
• Portion comestible ou aliment entier (poisson avec ou sans peau)
• Perte des minéraux et/ou vitamines (rétention)

Æ Une bonne description permet à l’utilisateur d’identifier un aliment


correctement et d’améliorer l’estimation des apports nutritionnels

U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere


Source: Greenfield & Southgate, 2007

Déchet/ portion comestible


• Aliment = portion comestible + déchet
• Les déchets devraient être décrits pour chaque
aliment
• Aliments achetés = portion comestible et déchets.
Ils sont souvent crus. Ex. riz non cuit, melon avec
peau.
• Aliments tels qu’ils sont consommés = seulement
la partie comestible. Ils peuvent être crus ou
transformés, ex. riz en sauce, chair du melon,
yaourt de chèvre sucré fortifie avec vitamine D

U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere


Source: Greenfield & Southgate, 2007

3
Aliments fortifiés Classification des aliments
• La fortification (ou mieux les fortifiants) devrait faire • hiérarchiquement (groupes et sous groupes)
partie de la description de l’aliment. Mais cela n’est
pas toujours le cas. Ex.: si tous les aliments de – Utilisé dans les BDCA, enquêtes de
mêmes types de produits sont fortifiés (toutes les consommation alimentaire, standards légaux
céréales du petit déjeuner au USA) la fortification comme CODEX
ne parait pas dans le nom de l’aliment dans BDCA
• Le niveau de fortification dépend des pays (même • non hiérarchiquement (groupes sans sous
pour un même nom de produit!) groupes)
• Le nom ou la description de l’aliment ne permet – European Food Groups (EFG)
pas toujours de savoir quel composant est fortifié
et en quelle quantité • classification et description alimentaire
– Eurocode 2 http://www.foodcomp.dk/eurocode/
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Les différentes types de Les différentes raisons de


classifications et leurs usages classifier les aliments
Pour le commerce Dépend de l’objectif
- Harmonized Commodity Description and Coding – Par exemple pour les pesticides: les aliments
System (HS) sont classifiés si oui ou non ils peuvent contenir
Pour la composition des aliments des pesticides
- plusieurs existent au niveau national – Pour la consommation alimentaire, la
Pour la consommation/ disponibilité
classification est très importante si on veut la
- FAO commodités
comparer avec celle d’autres pays ou époques
- plusieurs existent au niveau national ou dans des
projets (DAPHNE, EPIC) – Pour la composition des aliments la classification
Pour les standards est moins importante. Les groupes alimentaires
- Codex classification pour les résidus en pesticide sont plus ou moins similaires et l’utilisateur trouve
- CIAA Food Categorization System l’aliment par l’index.
- Codex Food Categorization System
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Exemples des groupes et sous groupes possibles pour BDCA

U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere


Source: Greenfield & Southgate, 2007 Source: Greenfield & Southgate, 2007

4
Problèmes avec des nomenclatures
différentes
• Les aliments ne sont pas dans le même groupe
• Problème pour comparer les apports alimentaires ou
nutritionnels par les groupes alimentaires (ex. l’olive peut
être considérer comme fruit ou légume, mais pour comparer l’apport en
vitamine C venants des fruits tous doivent mettre l’olive dans les fruits ou
tous dans les légumes)
• Problème pour trouver les aliments (avec leurs
données)
• Les aliments sont nommés et décrits différemment
• ambiguïté dans l’identifications des aliments
Solutions:
Î Table de conversion entre systèmes
Î Utilisation additionnelle des images
Î Accord sur les caractéristiques principales
communes
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere
Source: Greenfield & Southgate, 2007

Codification des aliments (1) Codification des aliments (2)


Chaque aliment doit avoir un code unique
• Chaque aliment doit avoir un code unique • Simple
– Nombres consécutifs de 001, 002, …. n
• Ne jamais utiliser l’ancien code d’un • Structuré par groupe et sous groupe d’aliments
aliment pour un autre aliment – Préférable de seulement utiliser des chiffres (ex. 01001), mais on
utilise parfois un mélange entre lettres et chiffres (ex. A001)
• Garder le même code de l’aliment pour • Double codage (UK)
– Pour un même aliment, le code dans la BDCA de référence est
toutes les éditions de BDCA, si l’aliment différent de ceux utilisés dans les différentes éditions de la table
alimentaire (à éviter).
reste le même
Le choix du système de codage a des implications sur la
• Fixer le nombre de caractères maintenance de la BDCA
- lors de l’ajout de nouveaux aliments
- Pour relier les différents codes d’un aliment si double
codage
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Codification des aliments (3) Aliments analysés


Exemples: Avant d’analyser des aliments, un plan d’échantillonnage doit
être développé et des échantillons sont collectionnés selon
• A001…A999, B001…B999: La lettre indique le le plan. La description des échantillons des aliments doit
groupe alimentaire et le chiffre de l’aliment dans être ajouter à des stades différents:
le groupe
• A des points de collecte (ex. code et nom de l’échantillon,
• 01001…01999, 02001…02999: Les premiers 2 localité, saison, nom de marque, description de
chiffres indiquent le groupe alimentaire et les 3 l’emballage, partie de l’aliment, maturité, photo)
derniers chiffres l’aliment dans le groupe • Dans le laboratoire (ex. poids des parties comestibles et
• 0101001…0101999, 0102001…0102999: Les non comestibles, méthode de préparation dans le
premiers 2 chiffres indiquent le groupe, les 2 laboratoire, préparation de l’échantillon pour etre analysé
chiffres suivants le sous groupe alimentaire, et seule ou comme composite)
les 3 derniers chiffres l’aliment dans le groupe • Æ ces descriptions doivent être conservées pendant tout le
processus jusqu`au BDCA
U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

5
Exemples d’aliments mal Exemples d’aliments bien
décrits dans une BDCA décrits dans une BDCA
• Riz • Riz, poêlé avec crevettes
• Thé • Thé, feuilles
• Porc • Porc, bacon, frit au beurre
• Fromage • Fromage, cheddar, 30% matière grasse
• Céréales de petit déjeuner • Céréales de petit déjeuner, avoine
• Banane • Banane, sèche
• Lait • Lait, condensé, non sucré

U. Ruth Charrondiere U. Ruth Charrondiere

Vous aimerez peut-être aussi