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Définition :
Une équation de la forme y’ = a.y , où l’inconnue y est une fonction et a est un réel est appelée équation
différentielle linéaire du premier ordre à coefficient constant
Résoudre dans IR une équation de la forme : y’ = a.y ,c’est trouver toutes les fonctions dérivables sur IR
qui vérifie : y’ = a.y
Ces fonctions sont appelées solutions sur IR de l’équation : y’ = a.y
Théorème
Soit a un réel
L’ensemble des solutions de l’équation différentielle : y’ = a.y est l’ensemble des fonctions définies sur IR
par f : x k.eax , où k est un réel quelconque
b-/ y’ + 2 y = 0 signifie y’ = - 2 y
signifie que f(x) = k. e 2.x
, où k IR
Conclusion
Les solutions de l’équation y’ + 2 y = 0 sont les fonctions définies sur IR ,de la forme f : x k. e 2.x
,
où k IR
1
c-/ -5.y’ + y = 0 signifie y’ = .y
5
1
.x
signifie que f(x) = k. e 5 , où k IR
Conclusion
1
.x
Les solutions de l’équation : -5y’ + y = 0 sont les fonctions définies sur IR ,de la forme f : x k. e 5 , où
k IR
Théorème
Soit a un réel non nul
Pour tous réel x0 et y0 , l’équation : y’ = a.y admet une unique solution qui prend la valeur y0 en x0 .
C’est la fonction définie sur IR par f : x y0. ea.( x x0 )
1
Dans ce cas , on a : a = , x0 = - 1 et y0 = e par suite cette équation admet une solution unique définie
2
1 1 1 1 3
( x ( 1)) ( x 1) ( x 1) 1 .x
sur IR par : f(x) = e. e 2 =e. e 2 = e2 = e2 2
1
b-/ -3y’ – y = 0 et y( ln8) = 1 signifie que y ‘ = - y et y( ln8) =1
3
1
Dans ce cas , on a : a = , x0 = ln8 et y0 = 1 par suite cette équation admet une solution unique
3
1 1 1 1 1 1 1 1 1
( x ln 8) x ln 8 x ln 2 3 x ln 2 x x x
3 3 3 3 3 3 3 ln 2 3 3
définie sur IR par : f(x) = 1. e =e =e =e =e .e =e .2 =2 e
c-/ y’ –2 y = 0 et y(0) = 1 signifie que y ‘ = 2.y et y( 0) =1
Dans ce cas , on a : a =2 , x0 = 0 et y0 = 1 par suite cette équation admet une solution unique définie sur
IR par : f(x) = 1. e2( x 0) = e2x
Dans ce cas a = 1 et b = 1 et x0 = 2 et y0 = 0 par suite cette équation admet une solution unique définie
1 1
sur IR par f(x) = ( 0 + ).e1.( x-2) - , par suite f(x) = e(x -2) – 1
1 1
1 3
b-/ 2y’ – y – 3 = 0 et y( 0) = 3 signifie que y’ = y + et y( 0) = 3
2 2
1 3
Dans ce cas a = et b = et x0 = 0 et y0 = 3 par suite cette équation admet une solution unique
2 2
3 3
1 1
( x 0) x
définie sur IR par f(x) = ( 3 + 2 ). e 2 - 2 , par suite f(x) =6 e 2 – 3
1 1
2 2
3 3
c-/ y’ +3 y + = 0 et y( -1 ) = 0 signifie que y’ = -3 y - et y( -1) = 0
4 4
3
Dans ce cas a = -3 et b = - et x0 = -1 et y0 = 0 par suite cette équation admet une solution unique
4
3 3
1 1
définie sur IR par f(x) = ( 0 + 4 ). e3( x ( 1)) - 4 , par suite f(x) = e3( x 1) +
3 3 4 4
Exercice :11 page 117
Soit l’équation ( E) :y’ + 2 y = x²
1-Résolution de l’équation ( E0) : y’ + 2y = 0
Réponse :
y’ + 2y = 0 signifie que y’= - 2y par suite les solutions de l’équation ( E0) sont les fonctions définies sur
IR par f(x) = k.e -2x où k IR
2-Détermination d’un trinôme de second degré qui vérifie ( E)
Réponse
Soit g un trinôme de second degré qui vérifie ( E)
Donc g(x) = a.x² + b.x + c avec a IR* , b et c IR et puisque g vérifie ( E) donc on a g’(x) + 2.g(x) = x²
On aura donc : 2ax +b +2(ax²+bx +c) = x²
signifie que : 2ax + b +2ax²+2bx+2c = x²
signifie que : 2ax² + 2ax + 2bx + 2c = x²
signifie que : 2ax² + (2a + 2b) x +b+ 2c = x²
1
1 a2
2a 1 a2
1
Par identification on a : 2a 2b 0 signifie que 1 2b 0 signifie que b
b 2c 0 c 1 b 2
c 1
2
4
1 1 1
Par suite g(x) = x² x
2 2 4
3-Montrer que f est solution de si et seulement si ( f- g) est une solution de ( E0 )
Réponse
f est solution de ( E) signifie que f ’( x) + 2.f(x) = x²
signifie que f’(x) + 2f(x) = g’(x)+ 2.g(x) ( car g est solution de ( E) donc
g’(x)+2g(x) = x² )
signifie que : f ‘(x) + 2f(x) – g’(x) – 2g(x) = 0
signifie que : f’(x) – g’(x) +2f(x) – 2g(x) = 0
signifie que : ( f – g)’(x) + 2( f – g)(x) = 0
signifie que ( f – g ) est solution de ( E 0)
Réponse
On a u est une fonction constante donc elle est dérivable sur IR et on a : u’(x) = 0
Par suite u’(x) + 2.u(x) = 0 + 2. 2
signifie que u’(x) + 2.u(x) = 4
2-E l’ensemble des fonctions f dérivables sur IR qui ne s’annule pas sur IR telles que :
f’(x) + 2f(x) = (f(x))² , pour tout réel x
Réponse
f ' ( x) 2 f ( x) ( f ( x))²
f ’(x) + 2f(x) = (fx))² signifie que
( f ( x))² ( f ( x))²
f ' ( x) 2 f ( x) f ' ( x) 2
signifie que 1 signifie que 1
( f ( x))² ( f ( x))² ( f ( x))² f ( x)
signifie que –g’(x) + 2g(x) = 1
signifie que g’(x) = 2g(x) – 1
D’où g est solution de l’équation différentielle : y’ = 2 y – 1
c-Déterminer alors E
1
D’après ce qui précède si f E alors g = est solution de l’équation différentielle :
f
1 1
y’ = 2y - 1 donc g(x) = k.e2x + ou k IR , or g(x) 0, x IR car g(x) =
2 f ( x)
1
donc k.e2x + 0, x IR par conséquent k IR+
2
1
D’où g(x) = k.e2x + ou k IR+
2
1 1
signifie que = k.e2x + ou k IR+
f ( x) 2
1
signifie que f(x)= ou k IR+
1
k .e
2x
2
Réciproquement :
1
Soit f(x)= ou k IR+ , montrons que f E
1
k .e
2x
2
1
(k .e 2 x )'
On a f est dérivable sur IR et ne s’annule jamais et on a f’(x) = 2
1
(k .e )²
2x
2
2x
2k .e
signifie que f’(x) =
1
(k .e2 x )²
2
2k .e2 x 2
D’où f’(x) + 2f(x) = +
1 1
(k .e2 x )² k .e 2 x
2 2
1
2(k .e2 x )
2k .e2 x 2 = 1
= + = f ²(x) d’où f E
1 1 1
(k .e )² (k .e )² (k .e )²
2x 2x 2x
2 2 2
Conclusion :
1
E est l’ensemble des fonctions f définies sur IR par : f(x) = ou k IR+
1
k .e
2x
Théorème
Soit un réel non nul
L’ensemble des solutions de l’équation différentielle : y’’ + ².y = 0 est l’ensemble des fonctions définies
sur IR par : f(x) = A.sin(x )+ B.cos(x) où A et B sont deux réels quelconques
signifie que 4A = 4
signifie que A = 1
D’ou f(x) = sin(4x) + cos(4x)
1 8
4-On a f est continue sur [0, ] donc la valeur moyenne de f sur [0, ]est f = . f (t )dt
8 8
0 0
8
1 8 8 1 8
signifie que f = . 2 . cos(4t )dt signifie que f = . 2 . . sin(4t )
0 4 4 4 0
8
8 2 2
signifie que f = . . sin(4. ) . sin(4.0 )
4 8 4 4 4
8 2 2
signifie que f = . . sin( ) . sin( )
4 4 4 4
8 2 2 2 2
signifie que f = . . .
4 2 4 2
4
signifie que f = .
Théorème
Soit un réel non nul et x0 et y0 deux réels
L’équation :y’’ + ².y = 0 admet une solution unique dans IR vérifiant f( 0) = x0 et f ’(0) = y0
y
C’est la fonction définie sur IR par : f(x) = 0 .sin(x)+ x0.cos(x)
Application :
y’’ + 2y = 0 ; y( 0) = 1 et y’(0) = 2
Dans ce cas : ² = 2 , on prend = 2 , x0 = 1 et y0 = 2 par suite cette équation admet une solution
2
unique dans IR qui est la fonction définie sur IR par : f(x) = .sin( 2 x) + 1.cos( 2 x)
2
signifie que f(x) = sin( 2 x) + cos( 2 x)
y
2-/ y’’ + 0 , y( 0) =-1 ey y ‘(0) =-2
4
1 1
Dans ce cas ² = , on prend = et x0= - 1 et y 0= - 2 par suite cette équation admet une solution
4 2
2 1 1
unique dans IR qui est la fonction définie sur IR par : f(x) = .sin( x) +( -)1.cos( x)
1 2 2
2
1 1
Signifie que f(x) = -4sin( x) – cos( x)
2 2
Exercice :20 page 178
Résoudre ( E)
Réponse
² ²
4y’’ + ²y = 0 signifie que y’’ + y = 0 dans ce cas ² = par suite on prend = , par suite les
4 4 2
x) + B.cos( x) , où A et B IR
solutions de ( E) sont les fonctions définies sur IR par f(x) = A.sin(
2 2
2-Comme g est une solution de l’équation ( E ) donc g(x) = A.sin( x) + B.cos( x) où A et B IR
2 2
1 2 1 2
D’autre part N( , )g signifie que g( ) =
2 2 2 2
1 1 2
signifie que A.sin( . ) + B.cos( . ) =
2 2 2 2 2
2
signifie que A.sin( ) + B.cos( ) =
4 4 2
2 2 2
signifie que A. + B. =
2 2 2
signifie que A + B = 1 ( 1)
1 2 1
D’autre part g admet une tangente horizontale au point N( , )donc g’( ) = 0
2 2 2
On a g est dérivable sur IR et on a : g’(x) = (A.sin( x) + B.cos( x))’ où A et B IR
2 2
Signifie que g’(x) = A. cos( x) – B. sin( x)
2 2 2 2
1 1 1
Or g’( ) = 0 signifie que A. .cos( . ) – B. sin( . )=0
2 2 2 2 2 2 2
T - C Page 9 sur 20 Avril 2020
Cours : Equations différentielles 4ème année sc
signifie que A. .cos( ) – B. sin( )=0
2 4 2 4
2 2
signifie que :A. . -B. . =0
2 2 2 2
A B 1 A B 1 2 A 1
D’après ( 1) et ( 2) on obtient le système suivant : signifie que signifie que
A B 0 A B A B
1
A 2 1 1
signifie que d’où g(x) = sin( x) + cos( x)
1 2 2 2 2
B
2
1ère méthode :
2
par suite g(x) = cos( x - )
2 2 4
2 2 2 2 2
cos( x - )= . cos x. cos sin .x. sin = . cos x. sin .x.
2 2 4 2 2 4 2 4 2 2 2 2 2
2 2 1 1 1
= . cos x sin .x = cos x sin .x = cos .x + sin .x = g(x)
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Exercice :1
2- Soit z une fonction dérivable sur IR on pose f ( x) z( x)e x . Montrer que f est solution de (E) si, et
seulement si, pour tout x réel, z '( x) ex ( x 1) .
3-A l’aide de la première question, déterminer toutes les fonctions z vérifiant z '( x) ex ( x 1) .
4. Déduire de la question précédente les solutions de (E). Déterminer la solution pour laquelle l’image de
1 est 0.
Correction :
1- On pose u t 1, v ' et u ' 1, v et d’où
x x
x
et ( t 1)dt ( t 1)et et dt ( x 1)ex 0 ex e ( x 2)ex e .
1 1 1
2- f ( x) z( x)e x .
f est solution de (E) :
f ' f x 1 z '( x)e x z( x)e x z( x)e x x 1 z '( x)e x x 1 z '( x) ( x 1)ex .
3- Il est clair que z est une des primitives de ( x 1)ex , soit une fonction du type du 1. agrémentée d’une
constante : z( x) ( x 2)ex e K .
4- f ( x) z( x)e x f ( x) x 2 ee x Ke x ; f (1) 1 ee1 Ke1 Ke1 0 K 0 .
La solution cherchée est donc f ( x) x 2 e x 1 .
Exercice :2
Une exsanguino-transfusion peut se schématiser de la façon suivante : un récipient R contient un liquide
L dans lequel se trouve une substance S dont on veut diminuer la concentration. Le volume de R est de p
litres (genre le corps humain…) et la concentration initiale de S est de a gramme par litre dans L.
1. Première méthode : on injecte dans R de manière continue du liquide L ne contenant pas la substance
S et on prélève simultanément la même quantité de mélange par un tuyau de sortie de sorte que le volume
de liquide dans R reste constant. Les tuyaux d’arrivée et de sortie ont des débits de d litres par heure.
Correction :
1. Première méthode : on note m(t) la quantité de S dans L au bout du temps t et C(t) sa concentration.
a- Pendant la durée h la quantité m de S passe de m(t) à m(t+h) ; la différence entre les deux est ce qui
est sorti pendant ce laps de temps, soit
volume sorti x concentration = débit x temps x concentration,
on a donc bien m(t h) m(t) dhC(t) ;
m( t h) m( t)
divisons tout par h : dC( t) ;
h
passons à la limite quand h tend vers 0 : m'(t) dC(t) .
d
Par ailleurs à un instant t donné on a m(t) pC(t) m '(t) pC '(t) d’où C '(t) C(t) (E).
p
d
.t
p
b- On reprend donc le cours et on a : C(t) = k. e ; comme C(0) a on en déduit que K = a .et
d
.t
p
C(t) = a. e
c- On cherche t de sorte que
d
.t
C(t) 0,05a signifie que a. e 0,05a p
d
signifie que - .t ln(0,05)
p
p. ln(0,05)
signifie que t ≥ -
d
d- Pour éliminer complètement S il faudrait que C(t) s’annule à un moment, ce qui est impossible… ceci
dit c’est comme pour l’homéopathie, au bout d’un certain temps la quantité restante de S devient
tellement faible que l’on peut considérer qu’il n’y en a plus.
2-Deuxième méthode : toutes les minutes on prélève dans R un pourcentage fixe q de mélange que l’on
remplace par la même quantité de L ne contenant pas S.
a & b. A t = 0 on a m0 ap , à t = 1 mn on a m1 m0 qm0 ap(1 q) , puis de minute en minute on
multiplie par 1 q , ce qui donne mn ap(1 q)n .
1
La concentration quand à elle est Cn mn (t) a(1 q)n
p
ln 0, 05
c-On a Cn 0, 05C0 (1 q)n 0, 05 n ln(1 q) ln(0, 05) n .
ln(1 q)
d-n = 60t ,soit Cn =a.( 1 – q)60t = a. 60t . ln(1 q ) = .ekt avec k = 60ln( 1 –q) = ln(1-q)60
d
d
60
Pour que ce soit semblable il faut donc que : ln(1-q) = - signifie que 1 –q = e 60 p
p
d
60 p
signifie que q = 1 - e
Application numérique : p = 5 l, d = 0,1 l/mn, on a alors q = 0,03 % , pour le premier cas t supérieur à
150 mn, pour le deuxième cas n supérieur à 8987 (secondes), soit t supérieur à 150 mn.
Exercice :3
Une étude sur le comportement de bactéries placées dans une enceinte close dont le milieu nutritif est
renouvelé en permanence a conduit à proposer une loi d’évolution de la forme
N t 2 N t 0, 0045 N t
2
(1)
où t est le temps exprimé en heures. N t représente le nombre d’individus présents dans l’enceinte à
l’instant t ; à t = 0 on a N 0 1 (en milliers).
1
1- On pose y t ; montrer que y est solution d’une équation différentielle (E) du type y’ = ay+b.
N t
2- Résoudre (E).
1
3-En déduire que la solution de (1) est N t 2 t
.
0, 99775 e 0, 00225
4. Etudier les variations de N.
e2t
5- Montrer que N t . Déduisez-en une primitive de N t .
0, 99775 0, 00225 e2t
T
1
6- On appelle nombre moyen de bactéries la limite quand T tend vers de N ( t)dt . Calculer cette
T 0
4- On a N ' t
0,99775 2 e2t 1,9955 e 2 t
0 donc N est croissante. En sa
0,00225 0,99775 e 0,00225 0,99775 e
2 2
2 t 2 t
1
limite est 444 .
0, 00225
e2t u'
5- N t ; N t est de la forme avec u 0,00225e2t 0,00125 , soit u ' 0,0045e2t .
0,00225 e 0,99775
2t u
1 0,0045 e2t
On écrit donc N t ; une primitive de N est alors
0,0045 0,00225 e2t 0,99775
1
0,0045
ln 0,00225 e2t 0,99775 .
T
1
T
1 1
N t dt 0,0045 ln 0,00225 e 0,99775
2t
T 0 T 0
6-
ln 0,00225 e2T 0,99775 ln 1
ln 0,00225 e2T 0,99775
0,0045T 0,0045T
2T ln 0,00225 2 ln 0,00225 2
équivalent à qui tend donc vers 444 .
0,0045T 0,0045 0,0045T 0, 0045
Les parties A et B sont indépendantes.
Exercice :4
Un laboratoire de recherche étudie l’évolution d’une population animale qui semble en voie de
disparition.
Partie A
En 2000, une étude est effectuée sur un échantillon de cette population dont l’effectif initial est égal à
1000. Cet échantillon évolue et son effectif, exprimé en milliers d’individus, est approché par une
fonction f du temps t (exprimé en années à partir de l’origine 2000).
D’après le modèle d’évolution choisi, la fonction f est dérivable, strictement positive sur [0 ; [ , et
1
satisfait l’équation différentielle : (E) y ' y 3 ln y .
20
1-Démontrer l’équivalence suivante : une fonction f, dérivable, strictement positive sur [0 ; [ , vérifie,
1
pour tout t de [0 ; [ , f '(t) f ( t) 3 ln f ( t) si et seulement si la fonction g ln f vérifie, pour tout
20
1 3
t de [0 ; [ , g '(t) g( t) .
20 20
1 3
2- Donner la solution générale de l’équation différentielle : (H) z ' z .
20 20
t
( 3 C .e 20 )
3-En déduire qu’il existe un réel C tel que pour tout t de [0 ; [ : f(t) = e
t
( 3 3.e 20 )
4- La condition initiale conduit donc à considérer la fonction f définie par f(t) = e .
a- Déterminer la limite de la fonction f en .
b- Déterminer le sens de variation de f sur [0 ; [ .
c- Résoudre dans [0 ; [ l’inéquation f (t) 0, 02 .
Au bout de combien d’années, selon ce modèle, la taille de l’échantillon sera-t-elle inférieure à vingt
individus ?
Partie B
En 2005, ce laboratoire de recherche met au point un test de dépistage de la maladie responsable de
cette disparition et fournit les renseignements suivants : « La population testée comporte 50% d’animaux
malades. Si un animal est malade, le test est positif dans 99 % des cas ; si un animal n’est pas malade, le
test est positif dans 0,1 % des cas. »
On note M l’évènement « l’animal est malade », M l’évènement contraire et T l’évènement « le test est
positif ».
1- Déterminer P M , PM T et PM T .
2- En déduire P(T).
3- Le laboratoire estime qu’un test est fiable si sa valeur prédictive, c’est-à-dire la probabilité qu’un
animal soit malade sachant que le test est positif, est supérieure à 0,999. Ce test est-il fiable ?
Correction :
Partie A
1 3 f'
1- Partons de g '(t) g(t) et remplaçons g par ln f, g’ par
20 20 f
f '( t) 1 3 1 1
ln f ( t) f '(t) f (t) ln f (t) 3 f '(t) f (t) 3 f (t) .
f (t) 20 20 20 20
3
1
t
1
t
1 3 20
2-(H) z ' z . Application directe du cours :.z = C. e 20
- 20
= C. e +3
20 20 1
20
1 1 1
t
t t
3)
3- g est solution de (H) donc g(t) Ce20 3 , soit.ln( f(t))= g(t) = C. e 20 3 signifie que f(t) = e(C .e
20
t t
4- a- lim e =+∞ par suite lim 3-3 e =-∞
20 20
t
t t ( 3 3e 20 )
donc lim e =0
et lim et = 0 t
t
' '
( 3 3e 2 0 ) t
( 33e 20t ) t
t t
3 20 (33e 20 )
b- On a : f ’(t) = e = 3 3e . e =-
20
.e .e < 0 par suite f est strictement
20
décroissante
t t
c- e(33e
20 )
< 0,02 signifie que 3 – 3 e 20 < ln(0,02)
3 ln(0,02)
t
signifie que e 20
3
3 ln(0,02) t
signifie que ln( ) <
3 20
3 ln(0,02)
signifie que t > 20. ln( ) 16,69
3
Ainsi, selon ce modèle, au bout de 17 ans, la taille de l’échantillon sera inférieure à vingt individus.
Partie B
1. D'après l'énoncé, P(M) = 0,5 ; PM T = 0,99 et PM T = 0,001.
2. D'après la formule des probabilités totales, P(T) = P(M) PM T + P(M) PM T donc
P(T) = 0,5 0,99 + (1–0,5) 0,001 = 0,4955.
3. Pour savoir si un test est fiable, il faut calculer sa valeur prédictive, c’est-à-dire PT M .
P( M T ) P( M ) PM (T ) 0, 5 0,99
Or PT M = = 0,99899. Ce nombre n'est pas supérieur à 0,999 donc
P(T ) P(T ) 0, 4955
le test n'est pas estimé fiable.
Exercice :5
1
x
La fonction f est définie sur l’intervalle [0 ; [ par f ( x ) (20 x 10)e 2 .
On note C la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé (O ; i , j ) (unité graphique
1 cm).
1- Étudier la limite de la fonction f en .
2- Étudier les variations de la fonction f et dresser son tableau de variations.
3- Établir que l’équation f(x) = 10 admet une unique solution strictement positive dans l’intervalle
]0 ; [. Donner une valeur décimale approchée à 10−3 près de .
4- Tracer la courbe C.
Partie B
On note y(t) la valeur, en degrés Celsius, de la température d’une réaction chimique à l’instant t, t étant
exprimé en heures. La valeur initiale, à l’instant t = 0, est y(0) = 10.
On admet que la fonction qui, à tout réel t appartenant à l’intervalle [0 ; [ associe y(t), est solution de
1
1 t
l’équation différentielle (E) : y ' y 20 e 2 .
2
1- Vérifier que la fonction f étudiée dans la partie A est solution de l’équation différentielle (E) sur
l’intervalle [0 ; [.
2- On se propose de démontrer que cette fonction f est l’unique solution de l’équation différentielle (E),
définie sur l’intervalle [0 ; [, qui prend la valeur 10 à l’instant 0.
a- On note g une solution quelconque de l’équation différentielle (E), définie sur [0 ; [ vérifiant
g(0) = 10. Démontrer que la fonction g − f est solution, sur l’intervalle [0 ; [, de l’équation
1
différentielle (E’) : y ' y 0 .
2
b-Résoudre l’équation différentielle (E’).
c- Conclure.
3- Au bout de combien de temps la température de cette réaction chimique redescend-elle à sa valeur
initiale ? Le résultat sera arrondi à la minute.
4- La valeur en degrés Celsius de la température moyenne à cette réaction chimique durant les trois
premières heures est la valeur moyenne de la fonction f sur l’intervalle [0 ; 3].
Calculer la valeur exacte de , puis donner la valeur approchée décimale de arrondie au degré.
Corrigé
Partie A
1
x
f ( x) (20 x 10)e2 .
1 1 1 1 1
x x x 1 x x
2 2 2
1- lim f(x) = lim ( 20x + 10). e = lim 20x. e +10 e = lim -40.(- x). e 2 +10 e 2 =0
x x x x 2
1 1 1
x 1 x x
2- f '( x) 20 e2 20 x 10 e 2 10 x 15 e 2 qui est positif lorsque x 10
15 3
.
2
2
x 0 3/2
fx + 0 −
f ' x 18,9
10 0
3 3
On a f est continue et strictement croissante sur ]0, ] donc f(]0, ]) =]10 ; 18,9] comme 10
2 2
3
]10 ;18,9]donc l’équation f(x) = 10 n’admet pas de solution dans ]0, ]
2
3
D’autre part f est continue et strictement décroissante sur ] ,+∞[ donc f réalise une bijection de
2
3 3
] ,+∞[sur f (] ,+∞[)=]0 ; 18,9[ comme 10 ]0 ; 18,9[ donc l’équation f(x) = 10 admet une solution
2 2
3
unique dans ] ,+∞[
2
Conclusion l’équation f(x) = 10 admet une solution unique dans ]0,+∞[
Valeur approchée de 10 -3
f 4,674 9,997... 10 10,00099 f 4,673
0
f ( x )dx (20 x 10)( 2)e 2
0
0
40 e 2 dx
3
1
x
3/ 2
140 e 20 40 2 e 2 220 e3/ 2 100.
0
Partie B
1 1 1
1 t 1 t t
1- y ' y 10t 15 e 2 (20t 10)e 2 20 e 2 .
2 2
1 1
1 t 1 t
2-g solution : g ' g 20 e 2 ; comme on a f ' f 20 e 2 , en soustrayant on a
2 2
1 1
1 1 1 t t
g ' f ' g f 0 g f ' g f 0 , soit g f Ce2 g t f t) Ce2 ; comme g 0 10 , on a
2 2 2
C g 0 f 0 10 10 0 et donc g f .
3- La température redescend à 10 à t , soit environ 4,67 h.
3
1 1
4- f ( x)dx 220 e3/ 2 100 17
30 0 3
Exercice :6 ( Session de contrôle 2017 ) 5 points
Correction :