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Au niveau du secteur bancaire, le total bilan des banques a atteint 763 Mds en 2008
représentant 90% du PIB. De même, les représentent, en 2008, que 6% de l’encours total.
Ceci a permis de renforcer la solidité des banques au Maroc.
En dépit des progrès accomplis jusqu’à présent dans la réforme du secteur financier
marocain, il subsiste d’importants défis qui doivent être relevés pour que le secteur puisse
assumer son rôle dans le financement du développement du pays.
Quant au marché boursier, il montre des limites dans son rôle de financement à long
terme des entreprises. En effet, il a connu une dégradation de ses principaux indicateurs en
2008 avec notamment : (i)l’interruption de la tendance haussière continue de ces trois
dernières années avec une dépréciation de l’indice MADEX de plus de 13%, (ii) la baisse de
9,3% de la capitalisation boursière contre une hausse de 40,6% en 2007, (iii) la contraction
du volume des échanges sur le marché central d’environ 25% et (iv) la baisse de 32,1% du
chiffre d’affaire global.
Le rapport conclue que les banques au Maroc sont stables, rentables, capitalisées de façon
adéquate et font preuve d’une plus grande résilience aux chocs extérieurs. Grâce à sa
solidité et à sa faible exposition aux marchés financiers extérieurs, le système financier
marocain n’a été que faiblement affecté par la crise.
A la lumière de cette évaluation, il ressort que parmi les principaux défis auquel est
confronté le secteur financier, l’approfondissement du marché de capitaux à long terme
s’avère important. Il est prévu que celle-ci se fasse par l’introduction de nouveaux produits
tels que les instruments à terme et les options, la négociation des marges, la titrisation et la
négociation des obligations indexées.