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Magistère 2010/2011
{ - Analyse des Circuits et des Composants - }
Laboratoire Caractérisation et Simulation des Composants et
Circuits Electroniques ENSET ORAN - BP 1523 El
Mnaouerlgérie
Prof :
Dr. chalabi djillali
~2~
1 .utilisation en électronique------------------------------107
Introduction
Les nanotubes de carbone sont des cylindres creux dont la surface est
entièrement composée d’atomes de carbone. On peut séparer les nanotubes
de carbone en deux grandes classes : les nanotubes multi parois (avec en
général des diamètres d ≈ quelques 10 nm) et les nanotubes mono parois (d
≈1-2 nm). Ces deux grandes sortes de nanotubes sont schématisées sur la
figure 1.1. La structure du nanotube multi parois concentrique est le Résultat
de l’arrangement de graphènes disposés en couches concentriques et séparés
d’une distance d’environ 3.4 Å [17]. Les nanotubes mono parois ne sont
formés que d’une seule couche d’atomes de carbone et peuvent être vus
comme un seul graphène replié sur lui même pour former un nanotube [18,
44]. Les atomes de carbone au sein d’une paroi sont hybridés sp2, avec
cependant une part de caractère sp3, d’autant plus prononcée que le
Rayon de courbure du nanotube est petit.
Le long du corps du nanotube, les atomes sont reliés entre eux par des
liaisons covalentes suivant une maille hexagonale. Aux extrémités, le tube se
referme grâce à un arrangement d’hexagones et de pentagones. Par la suite,
nous dénoterons les nanotubes mono parois par SWNT (Single Walled carbon
Nanotube) et les nanotubes multi parois par MWNT (Multi Walled carbon
~7~
Chapitre 1
Structure de bande et de Physique des transports
d'électrons dans le SWNT unidimensionnel
Introduction
Fig. 1.1 (a) représentation de l'espace réel d'un réseau de graphène. Une cellule est
montrée comme un losange en pointillés avec deux atomes de carbone (A et B). Les
vecteurs unité, a1 et a2, avec une longueur « a ». Les Vecteurs ρj
connectent les proches atomes voisins de carbone. (B) représentation de l'espace
réciproque d'un réseau de graphène avec deux vecteurs unitaires B1 et B2. Haute
points de symétrie (Г, K, M) sont également montré. Dans la zone de Brillouin.
États non occupés. Par conséquent, le but de ce chapitre, nous n’examinons que la
structure de bandes électronique proche du niveau de Fermi. Dans le graphène les
orbitales π qui se trouvent près du niveau de Fermi, sont responsables aux
propriétés de transport électrique pour former les Etats délocalisée.
La structure de bandes du graphène dérivés à partir des orbitales peut être calculé
par les approximations des liaisons fortes. Le graphène a une maille de deux atomes
non équivalents de carbone, A et B (tous les autres atomes peuvent être retraduits
en une des deux .par la combinaison appropriée de deux vecteurs unitaires, a1 et
a2), comme le montre la Fig. 1.1 (a).
~ 10 ~
(1.1)
(1.2)
(1.3)
Ici :
Par souci de simplicité, le chevauchement entre les fonctions d'onde d'atomes 2pz
différents sont négligées, à savoir, la SAB = SBA = 0. Nous pouvons également voir
que l'ASA = CFF = 1 (normalisé), puis Eq. (1,4) est simplifiée à
!
"
!
(1.6)
# # !
(1.7)
En outre, nous pouvons voir que AHA = HBB* par symétrie du réseau de
graphène (atomes A et B ne sont pas distinguables) et HAB = HBA *. Puis, Eq.
(1,7) conduit à la solution
%$ $ .
& (1.8)
AHA (= HBB) peut être calculé on remplace l’Eq. (1,2) dans l'équation. (1,5)
comme suit:
(1.9)
Si on ne considère que les effets des plus proches voisins, nous devons
évaluer Eq. (1,9) pour chaque atome A (B) avec des trois atomes plus proche
voisin de B (A),
~ 12 ~
De meme :
(1.11)
n _t en UTF-8 2 1
Où ρi est un vecteur reliant l’atome A de ses trois atomes plus proche voisin
B (voir Fig. 1.1 (a)). En se référant au système de coordonnées du graphène
dans la Fig. 1.1 (a),
-+
+. +/ 0 ( ' + d*
(1.12)
4 ;6
1! 2&34 567/ .234 5 67./ 89: ""
.
γ 0 est souvent cité comme la liaison intégrale forte ou intégrale de transfert qui
mesure la force de l'interaction d'échange entre les atomes plus proches voisins.
Puis, à partir équations. (1,10) et (1,12), la dispersion d'énergie dans l'équation. (1,8)
peut être calculé de la manière suivant:
H
.
@C B @ B
! < =! >
? 89: " 89: " ?DEF. "G
/@A B C
. . .
(1.13)
Dans l'équation. (1,13), le signe négatif indique que la bande de valence du graphène
formé par collage d’orbitales π, et le signe positif représente que la bande de
conduction formée par orbitales π* anti liante. La relation de dispersion dans
l'équation. (1,13) est tracée sur la Fig. 1,2
Sur les points de haute symétrie dans l'espace réciproque avec E0 = 0. La surface
et le contour de graphe de la dispersion et l'énergie sont également présentés sur
~ 13 ~
Or :
I = B=! JKL
) /
) .
(1.14)
~ 14 ~
Fig. 1,2 la dispersion de l'énergie du graphène le long des points de haute symétrie
indiquée à la Fig.1.1 (b)
~ 15 ~
Fig. 1,3 (a) courbe de Surface et (b) courbe de niveau de la dispersion d'énergie
dans le graphène d’après Eq. (1,13). Notez qu'il ya six points K, où la bande interdite
devient nul. Parmi les points K six, seulement deux ne sont pas équivalents, désigné
par K1 et K2
@ ⊥ N)@ ⊥ .NO
d'onde se répète comme il tourne 2π autour d'un SWNT),
(1.15)
Où d est le diamètre d'un SWNT et m est un nombre entier. Cette condition limite
⊥ permis de SWNT. Ensuite, la structure de
conduit à des valeurs quantifiées de k⊥
bande 1D de SWNTs peuvent être obtenus auprès de coupe transversale de la
⊥ permis ,comme le montre la Fig.
dispersion d'énergie de la 2D graphène avec ces k⊥
1,6 (a). C'est ce qu'on appelle la zone pliée pour obtenir la structure de bande de
SWNT. Chaque coupe de découpage donne lieu à une sous-bande 1D. Par conséquent,
les structures de bandes 1D de SWNT sont
Fig. 1.5 Représentation d'une SWNT par un vecteur chiral, C= n1a1+ n2a2.
Dans cette figure, l'indice de l'emballage SWNT décrit par C est (7,1).
a1 et a2 sont des vecteurs unitaires du graphène sous-jacente réseau
@A PB .NO (1.16)
@A
.NO /@O @O
PB .P .Q
(1.17)
Mais, il ya toujours un entier m (= 2q) qui fait passer kx par les points de K afin
que ces types de SWNT (avec n = 3q) sont toujours métalliques sans bande
interdite est comme montre la Fig. 1,6 (b).
~ 19 ~
Fig. 1,6 (a) la première zone de Brillouin du graphène avec des dispersions
d'énergie coniques aux six points K. les états permis k⊥⊥ dans SWNT sont
présentés par des lignes pointilles . la structure de bande de SWNT est
obtenu par les sections comme indiqué. La haute de la dispersion d'énergie à
proximité de l'un des points K qui sont schématisé ainsi que les sections des
états permis par k⊥ et le résultant (1D) de dispersions d’énergie
pour (b) un SWNT métalliques et (c) un SWNT semi-conducteurs.
@A @
.NO /@O /@.Q&
@
PB .P ./Q%
. /Q%
(1.18)
m = 2q-1,
@A @
.NO /@O /@.Q&
@
PB .P ./Q&
. /Q&
(1.19)
~ 20 ~
Dans ces deux cas, kx permis qui ne coupe pas le point K est donne par :
R@A
@
. N . N .
. /Q<
/ PB / N) /)
(1.20)
Par conséquent, le plus petit décalage entre une kx accueilli et un point K est
inversement proportionnelle au diamètre. Puis, à partir de la pente d'un cône
à proximité de points de K (Voir Eq. (1.14)), la largeur de bande interdite Eg
est donné par :
Généralisons les résultats ci-dessus, les SWNT avec des indices de chiraux
(n1, n2) peuvent être classés en trois catégories différentes en fonction de
p, qui est le reste lorsque la différence entre les indices
chiraux n1 et n2 est divisé par 3 (c'est-à-dire n1-n2 = 3q + p) :
T[ &
P
( )@Y@ @ Z Z
T .
T X T@
(1.22)
~ 22 ~
Fig. 1.7 Le calcul induite par la courbure des largeurs de bande interdite pour
les SWNTs métalliques. La bande interdite est toujours à zéro pour les
SWNTs fauteuil.
proportionnelle à
pour chaque sous-bande et diverge pour chaque apparition
.
d'une sous-bande, et donnant lieu à la singularité que l'on appelle dans les systèmes
H
1D de van Hove. Ce qui se passe en 1D, mais Quand la DE variée de zéro a . en
3D et plus de série d'étapes à chaque apparition d'une sous-bande en systèmes 2D.
D'autre part, les bandes métalliques aux points de K peuvent être approchées par
des dispersions linéaires comme nous l'avons vu à la section 1.1.2, si elles conduisent
à des finis a DE constant. L'équation (1,22) peut être résolu pour que SWNT comme
suivant.
P
]
O^&] S [O
./ )
N. =! \
(1.23)
~ 23 ~
Ou :
$$7`. [.O b
S [O _ $$ c $[O $ ,
! $$ a $[O $
(1.24)
graphène. Notez que la densité d'états au niveau de Fermi est nulle pour le
graphène.
sondes (Source et le drain), qui rend plus difficile d'associer les résultats de
mesure avec simple grandeurs physiques tels quela DE.
Fig. 1,9 (a) - (c) tous les spectres sont STS. (A) et (b) sont des semi-
conducteurs SWNT. (C) est un SWNT métal. (dI / dV) / (I / V) est
proportionnelle au DE dans SWNT. Notez que DE est nulle pour semi-
conducteurs SWNTs et finis pour SWNTs métalliques. En outre, les
singularités van Hove sont évidentes dans les spectres STS.
~ 26 ~
Fig. 1,10 (a) spectres STS de trois SWNTs zigzag différents. (B) la
conductance normalisé (proportionnelle pour DOS) pour un (15, 0) SWNT
zigzag. Note de la bande interdite faible dans ce cas.
Fig. 1,12 (a). Le courant peut être supprimé à zéro par VGS.
Mais pour SWNTs métalliques, il n'ya pas de bande interdite et la DE est fini
(constant) à la prochaine sous-bandes 1D afin qu'il n'y ait pratiquement aucun
changement dans IDS en fonction de VGS que dans la figure. 1,12 (b). La
modulation importante de l'IDS par VGS de semi-conducteurs SWNTs laisse
penser qu'ils peuvent travailler comme des transistors à effet de champ
(FET)., LES TEC à base de SWNT ont été largement étudiées pour
d'éventuelles applications dans des dispositifs électroniques .les
caractéristiques IDS=f(VGS ) comme dans la figure. 1,12 (c) sont également
souvent observés et ils ont été attribuée à la SWNTs métalliques avec une
faible bande interdite (par exemple, en raison de la courbure induite le
mixage entre σ-π) . Notez qu'en raison d'une bande interdite beaucoup plus
petite, le courant est modulé par la tension de grille, mais il n'est pas réduit
à zéro, contrairement à la SWNT semi-conducteurs. Ces trois types de
caractéristiques IDS=f(VGS) dans divers SWNTs confirmé l'existence de
différents types de SWNT. Dans la plupart des cas, les mesures de
transport électrique sont limitées à la
premier sous-bandes 1D près du niveau de Fermi, puisque la gamme de
tension grille typique n'est pas suffisamment grande pour permettre le transport
à travers plus sous –bande 1D .1 Par conséquent, l'existence de la hausse des sous-
bandes 1D avec des singularités ne sont pas facilement visibles dans le mesures de
transport par STS. Les caractérisations optiques par spectroscopie, d'absorption
optique, photoluminescence (PL), et diffusion de Rayleigh ont été des outils très
puissants pour élucider de nombreuses propriétés intéressantes de SWNT. En
particulier, l'absorption optique et les spectres de PL sont directement liés à la
structure de bande électronique de SWNT (voir Fig. 1.13). pour cette raison la DE
amélioré à chaque apparition de sous-bandes 1D (singularités de Van Hove),la forte
absorption optique se produit lorsque le l'énergie des photons incidents
correspondent aux différences d'énergie des sous-bandes (Voir fig. 1.13). Il en
résulte des «bandes» de forte absorption du rayonnement UV-Vis-NIR .
Le signal PL est dû à l'émission légère résultant de la recombinaison des ةélectrons
et trous au bord de bande (voir fig. 1.13).
~ 28 ~
Fig. 1,12 IDS=f(VGS) pour :(a) semi-conducteurs, (b) métalliques, et (c) semi-
conducteur avec une bande interdite SWNTs petits. VDS = 10 mV pour toutes les
données
il n'y a pas de courant net (Fig. 1.14 (a)). Les réservoirs du deux extrémités
peuvent a la fois piéger les électrons entrant à leur propre potentiel
électrochimique (Niveau de Fermi). A l’application d’une faible tension -V est sur le
réservoir droit ou à gauche (Fig. 1.14 (b)), le niveau quasi-Fermi du réservoir droit
est déplacé par eV, résultant de flux de courant net.
Fig. 1,14 la dispersion de l'énergie d'une sous-bande 1D avec le niveau de Fermi des
réservoirs charges (a) à l'équilibre (pas de tension) et (b) quand on applique une
faible tension entre aux réservoirs charges.
fg hg
. ij
.. e
e ..
(1.26)
Nous pouvons voir que dans un canal 1D (le mode de transport) avec une
transmission parfaite (conduction balistiques) a une conductance et
résistance finie, que l'on appelle la conductance quantique GQ ou la
résistance quantique, RQ respectivement. Le courant total IT, porté par de
multiples canaux 1D, est LE courant porte par un canal multiplié par le
nombre de canaux N comme suit :
,k W
..
e
(1.27)
,k W
k
..
e
(1.28)
~ 31 ~
Quand un QD est faiblement couplé aux électrodes source / drain (Fig. 1.15),
il agit comme une île pour les électrons de sauter dedans et dehors.
Les QDs ayant deux échelles d'énergie différentes. Le premier est
l'énergie électronique discrète a un espacement des niveaux en raison de
l’Emprisonnement des électrons dans un QD.
B)) D R (1.29)
or
~ 33 ~
P%
P C’est l'énergie d'électron simple a un niveau entre plusieurs
niveau électronique.
Tel que la hl m eH .
Chaque état de charge dans un QD est noté que µN séparés par Eadd. Les
états de charge sont hors de l'alignement avec les niveaux de Fermi des
électrodes dans les (a) et (c), tandis que dans l'alignement dans (b), qui se
traduit par simple flux d'électrons. (d) Lorsque les niveaux d'énergie des
électrons uniques sont discrètes, de l'énergie électron de plus simple niveaux
qui sont disponibles pour le transport électronique tans que le tension est
augmenté pour un état de charge donné.
pour un SWNT courte (généralement L <1 µm) placé entre les électrodes
source / drain avec des interfaces de tunneling et un couplage capacitif avec
grille, il peut agir comme un QD. Dans la section 1.1.2, le k|| long de l'axe de
SWNT est supposé être continue en raison de la longueur infinie d'un
SWNT. Toutefois, lorsque la longueur d'un SWNT devient finie, k|| est aussi
quantifié, conduisant à des niveaux d'énergie discrets comme dans un QD.
En supposant que les électrons confinés dans un SWNT métalliques de
longueur L par des barrières infinies (Tels que les deux électrodes avec des
barrières tunnel aux deux extrémités), le niveau d'énergie d’espacement E
peut être estimé comme :
R@
R JdL U
T II N edL !oOW
T@ . .n ?n npO
, (1.30)
II
D U U
. . sOW
.e
.N[[! n7qr ntO
(1.31)
~ 37 ~
u .N .NO,
v
v!
(1.32)
Fig. 1,20 positions relatives des états permis de k⊥ et les points K et la sous-
bandes 1D résultant d'un SWNT semi-conducteurs (a) sans et (b) avec un
champ magnétique externe. Notez que les sous-bandes 1D ne sont dégénères
que par un champ B
~ 41 ~
Dans le cas d'un champ électrique appliqué, une perturbation sous la forme d’un
potentiel électrostatique de l'hamiltonien des électrons dans un SWNT est
attendue. Par exemple,
un champ électrique E, perpendiculaire au SWNT (défini comme axe des y) modifie
l'hamiltonien comme suivant
! C (1.34)
~ 42 ~
obtenir Eq. (1,12). Ensuite, la dispersion d'énergie près des points de K peut
être calculée et basée sur les longueurs en lien entre les atomes de carbone
de plus proche voisin de la même façon que dans la section 1.1.1. En écrivant
que la contrainte et le coefficient de Poisson,
(Rapport de la souche adjudicateur transversale à la contrainte
d'allongement), les vecteurs qui connecte les atomes de carbone les plus
proches voisins sont maintenant changés (fig. 1,24 (b
Fig. 1.24 La structure réseau de graphène (a) sans et (b) avec traction. (C) Il en
résulte une structure de bande le long de LA de la direction Г-K K pour absence de
pression (courbe en trait plein) et tendues (courbe en pointillés)
de graphène
+
B
{ A
+./ B
{ A | B
{K C
./ !
(1.35)
=
@+
=. @+. =/ @+/
@C B
&{K
=
&@AB
%{ 7/ .=. =
@AB
%{ 7./ DEF "
.
1.36
H
= /@A B
{ @C B
{K .
%? . 89: 89: "
! < =
(1.37)
=
. .
. @C B
{
=
%? . DEF. "
=
.
les points de passage selon l'Eq. (1,37), tandis que les états de K⊥ permis
indique également le décalage dû aux diamètres réduits appliqués à des
conditions aux limites dans l'équation. (1,15). Ces résultats relatives
subissent des changements dans la structure de bande de SWNT. Pour le
SWNT zigzag métalliques avec n = 3q, des traitements similaires que celui
montré dans la section 1.1.1 conduire à un déplacement relatif de l'Etat le
plus proche de K⊥ des points de K par un :
R B /
K {
(1.38)
Pour P /Q <
Fig. 1,25 La structure de bande d'un SWNT métalliques (a) sans et (b) avec
un contrainte de traction avec le résultant de sous-bandes 1D figurant sur le
côté droit. La bande interdite s'élargir dans SWNTs métalliques en raison
de la déformation.
~ 47 ~
R /
K { <
.
B /)
(1.39)
RSB FSP.Q
/l!
K { 89:/y =:3r/y
(1.40)
Où q est de P
P. / Q , ν est le rapport Poisson y est l'angle
chiral de SWNT, σ est la déformation uni axiale, et γ est la contrainte de
torsion. Nous pouvons voir que la modulation de la bande interdite due au
contrainte uni axiale est le plus important pour les SWNTs zigzag et zéro
pour le SWNTs fauteuil, alors que la modulation due à la contrainte de
torsion (twist) est le plus grand pour SWNTs fauteuil et zéro pour les
SWNTs zigzag. Selon l'équation. (1,40), un contrainte uni axiale aussi petit
que 1% peuvent provoquer une modulation de la bande interdite aussi grand
≈100 meV. Autres déformations mécaniques comme la déformation radiale et
de flexion ont été également montré pour provoquer des changements
similaires dans les structures de bande, tels que bande interdite.
~ 48 ~
La Diffusion des charge des porteurs dans les systèmes 1D est tout à fait
différente de celle de plus dimensions dans le même sens de telle manière
que les transporteurs ne peuvent ni avancer ni reculer.les porteurs de
charge peuvent être dispersés dans de nombreuses directions différentes
dans les dimensions supérieures.
En outre, les SWNTs métalliques ont un espace dynamique très limitée
(comme représenté par un petit nombre de sous-bandes 1D) disponible pour
le processus de rétrodiffusion en satisfaire à la fois dynamique et la
conservation de l'énergie. Cela contribue à la suppression
de rétrodiffusion et les résultats dans un très long libre parcours moyen
dans les SWNTs métalliques, la température ambiante,
En général, il existe deux types de processus de diffusion dans les systèmes
de solides. Le premier est la diffusion par des potentiels statiques tels que
les impuretés qui ne changent pas l'énergie des particules étant dispersées.
L'autre est la diffusion par des potentiels variant dans le temps ,tels que les
~ 49 ~
- 0
J
(1.41)
Avec Vfi est l'élément de matrice de liaison de l'état final à l'état initial
par le biais de potentiel de diffusion. Le problème devient de trouver la
matrice de diffusion pour chaque particulier diffuseur.
Fig. 1.27 Conductance d’un SWNT fauteuil (10, 10) (a) à un défaut de paire
pentagone-heptagone (b) à point d’emplacement libre, basée sur la méthode
de pseudo potentiel abinitio.
~ 50 ~
Comme la diffusion due aux défauts est supprimés dans les SWNT, la
principale source de diffusion est les phonons
elle croit, en particulier à des températures élevées. Les divers modes de
Phonon qui existent dans le SWNT (fig. 1,28) ont été largement étudiés à la
fois théoriquement et expérimentalement, en particulier avec la
spectroscopie Raman [27, 105]. la Diffusion des phonons est un processus
inélastique qui exige la conservations de mouvement et d'énergie par les
électrons et les phonons combinés. La limite de l'espace des impulsions de
SWNT avec les exigences de symétrie ne laisser que trois rétrodiffusion
possible électron-phonon processus satisfaisant à la conservation de
l'énergie et qui sont présentés dans la figure. 1,29 (a) - (c). Le premier est la
diffusion par les phonons acoustiques de faible énergie qui implique un petit
moment et les changements d'énergie (Fig. 1,29 (a)). Les deux autres
processus de diffusion sont dus à la haute énergie optique des phonons et
les frontières de la zone optique qui nécessitent des changements forts
d'énergie (150–180 meV).
~ 51 ~
,! >?HeG Jj (1.42)
+ >eH . G >
HXG
?
(1.43)
~ 53 ~
t
d * {
O' P
(1.44)
Mobilité des porteurs dans un canal de FET est un paramètre important qui
détermine la performance du dispositif, en particulier la fréquence
réponse et sur le pouvoir de fournir le courant. La Mobilité d'un semi-
conducteur est généralement mesurée par deux méthodes. Une méthode
utilise l’Effet de Hall (il est donc appelé la mobilité Hall), et l'autre est basé
sur l'analyse des caractéristiques de transfert du FET (appelé efficace et
la mobilité à effet de champ).
Or la mobilité Hall ne peut pas être mesurée pour les systèmes 1D,
La mobilité efficace µeff et la mobilité à effet de champ µFE, dans les
régions linéaires (régime de faible biais) sont définis comme :
RWfH . RWfH
B" B"
fWf tL
?. X! *!
e n RWfH . O' . (1.47)
% B" RWfH .
>
% B" G
montre que la conductance G sature à haute tension à grille L et pic près
L'équation (1,47)
1.5 Sommaire
Dans ce chapitre, nous avons examiné la structure de bande électronique de
SWNT et les associés caractéristiques de transport électrique. Les
caractéristiques essentielles de la bande de nanotubes peut être obtenue par
pliage zone de graphène. SWNTs peut être soit métallique avec des
dispersions linéaires et DOS finie près du niveau de Fermi ou de semi-
conducteurs avec un gap direct et zéro DOS près du niveau de Fermi, en
fonction de leur chiralité et le diamètre. En raison de la nature 1D de SWNT,
connue sous le nom van Hove
singularités sont formées dans le DOS. Comme un système de faible
~ 57 ~
plus que les métaux. Les MWNTs peuvent supporter quant à eux des densités
de courant de 108A.cm-2 [10]. Ils possèdent de plus des propriétés
électroniques uniques de par leur structure quasi-unidimensionnelle.
Tout cela en fait un sujet d’études intenses dans divers domaines tels que les
matériaux composites (MWNTs et SWNTs) [11], le stockage d’hydrogène
(MWNTs et (SWNTs) [12], les composants électroniques de taille
nanométrique (SWNTs), voir ainsi par exemple les premiers transistors dans
[13] et [14], le type n dans [15], le type p dans [16], l’inverseur dans [15],
l’état de l’art dans [17] et l’émission de photons IR par un transistor dans
[18], et enfin l’électronique sous vide (MWNTs) adressée par ce travail.
(c) CVD
On chauffe le catalyseur à
hautes températures dans
un four et on introduit un
gaz hydrocarboné.
MWNTs et SWNTs en
fonction du catalyseur, du
gaz et de la température. Température de
500° à 1000°c
*CVD
Le mécanisme de croissance avait déjà été étudié pour les fibres de carbone
[26]. Il y a tout d’abord adsorption et décomposition du gaz hydrocarboné à
la surface de la particule de catalyseur. Puis dissolution et diffusion des
espèces carbonées dans la particule et enfin précipitation du carbone pour
former le nanotube. Les températures de croissance sont moins élevées
(700-1400K) mais les temps de croissance plus long (minutes-heures). On
distingue deux cas particuliers de mécanismes de croissance: croissance par
la tête sur la Figure 2-5(a) et croissance par le pied sur la Figure 2-5(b) en
fonction de l’interaction entre le catalyseur et le substrat.
~ 64 ~
Figure 2-6: (a) Croissance sans plasma. (b) Croissance avec plasma,
alignement des nanotubes.
2.1.5. Conclusion
Nous voyons donc qu’il existe une variété de méthodes de croissance et donc
une variété de nanotubes de carbone. Chaque application préférera telle ou
telle méthode en fonction des caractéristiques des nanotubes voulues. Dans
notre cas nous voulons réaliser des cathodes à émission de champ. Nous
allons donc tout d’abord faire un état de l’art des cathodes à nanotubes de
carbone pour essayer d’identifier les caractéristiques idéales qu’elle doit
posséder.
2.2. Les nanotubes de carbone comme source d'électrons – Etat de l’art
Dans cette partie sera présenté l’état de l’art des cathodes à nanotubes de
carbone et elle sera divisée en deux sous-parties : tout d’abord les résultats
d’émission de champ obtenus sur des nanotubes de carbone individuels puis
les résultats obtenus sur des films (on appelle film un ensemble d’émetteurs
sur un substrat, ils peuvent être ordonnés en un réseau ou enchevétrés) de
nanotubes de carbone. Ces deux mesures donnent en effet des indications
différentes mais complémentaires. Ainsi les mesures individuelles nous
Renseignent sur le courant maximum que peut émettre un nanotube de
carbone, sur la stabilité et le temps de vie de l’émission. On obtient des
informations qualitatives sur l’émission de champ (mesure du facteur
d’amplification, mesure du travail de sortie si couplée avec une mesure de
distribution en énergie…). Les mesures collectives nous donnent au contraire
~ 66 ~
Conclusions de ce tableau :
De ce tableau, nous pouvons tirer plusieurs conclusions intéressantes:
_ L’émission de champ d’un nanotube de carbone suit la théorie de Fowler-
Nordheim.
_ La configuration idéale pour un nanotube de carbone est d’être
perpendiculaire au substrat, on a ainsi amplification maximale du champ
électrique appliqué.
_ La plupart des caractéristiques d’émission de champ réalisées sur des
nanotubes de carbone montre une saturation à forts courants émis (>0.1µA).
Cette saturation résulte soit de la présence d’adsorbats à la surface du
nanotube soit d’une résistance en série avec le nanotube (mauvais contact
électrique avec le substrat par exemple).
_ La dégradation des nanotubes est souvent due à un courant important qui le
Traverse et qui provoque son échauffement. On assiste alors à une
dégradation par évaporation de carbone du nanotube (à cause des champs
~ 69 ~
Conclusions de ce tableau :
De cet autre tableau, nous pouvons tirer une autre série de conclusions
intéressantes :
_ De forts courants ont déjà été obtenus avec des cathodes présentant une
grande surface émissive et de fortes densités de courant avec des cathodes
présentant de faibles surfaces.
_ La saturation du courant émis est également largement observée sur les
films de nanotubes de carbone et attribué à plusieurs effets comme une
résistance en série avec les émetteurs (mauvais contact électrique) ou
l’écrantage latéral du champ électrique sur les films denses de nanotubes.
_ La configuration idéale semble être celle de nanotubes individuels séparés
d’une distance qui permet à la fois d’éviter l’écrantage latéral et de
conserver une bonne densité d’émetteurs.
~ 72 ~
_ Lorsque l’on regarde l’évolution du courant émis avec le temps, celui-ci est
stable s'il est choisi suffisamment en dessous du courant limite mais il se
dégrade rapidement s'il est trop proche du courant limite.
Figure 2-7: Etat de l'art des cathodes froides à nanotubes de carbone. On a tracé la densité
de courant émise en fonction de la surface émissive de la cathode.
L’émetteur idéal
Comme nous l’avons vu, la forme de pointe idéale est celle de la nano-colonne,
c’est à dire un cylindre fermé par une demi-sphère. De plus, pour bénéficier
d’une amplification maximale, la pointe doit être perpendiculaire au substrat
(c'est-à-dire aux équipotentielles). Plusieurs publications ont d’ailleurs
montré que les nanotubes de carbone dans cette configuration possédaient
de meilleures propriétés d’émission de champ (plus forte densité de courant
et champ seuil plus faible) que pour un film de nanotubes enchevêtrés [103,
104]. D’autre part, pour maximiser le facteur d’amplification, qui pour cette
forme de pointe est donné par :
!i
.s x ."
X
Équation 2-1: Facteur d'amplification d'une nano-colonne (D’après Edgcombe
et Valdrè [105]). et ainsi obtenir l’émission de courant par effet tunnel pour
de faibles champs électriques appliqués, il faut maximiser la longueur l de la
pointe et minimiser son rayon r. L’émetteur doit également être un bon
conducteur électrique et thermique (pour éviter une augmentation trop
importante de la température lorsqu’il est parcouru par un fort courant). De
plus, pour éviter la saturation du courant émis et une augmentation localisée
de la température à une interface, il faut réaliser un bon contact électrique
entre l’émetteur et le substrat.
Le réseau idéal
Pour un réseau composé de plusieurs émetteurs, il est difficile de relier les
propriétés individuelles des émetteurs, leur arrangement et le comportement
global de la cathode. Le réseau idéal est néanmoins un réseau ordonné
d’émetteurs perpendiculaires au substrat. En effet, un enchevêtrement
d’émetteurs tel qu’il est présenté sur la Figure 2-8(a) n’est pas souhaitable à
cause de l’écrantage important du champ électrique appliqué. La densité de
pointes est peut être plus élevée mais pas la densité d’émetteurs puisqu’ils
s’écrantent mutuellement. Il vaut ainsi mieux préférer un arrangement tel
que présenté sur la Figure 2-8(b) qui permet de maximiser le facteur
d’amplification de chaque pointe [82]. Cependant pour un tel réseau plusieurs
~ 74 ~
questions s’ajoutent : quelle distance choisir entre les émetteurs, quel est
l’impact sur le temps de vie puisque la densité de pointes est réduite, quelle
est l’importance de l’homogénéité ?
Figure 2-8: (a) Ecrantage du champ électrique. (b) Amplification du champ électrique.
Figure 2-14: Formation des agrégats de nickel à 700°C et images de celle-ci sur un substrat
de silicium.
Figure 2-15: Croissance des nanotubes de carbone par PECVD. Sur l'image de droite, on peut
voir les agrégats de nickel sur le substrat. Sur l'image de gauche, après croissance des
nanotubes de carbone, on retrouve les particules de nickel au sommet des nanotubes.
Remarque: Sur cette figure, on voit de plus qu’il n’y a eu croissance qu’au
niveau du bord des plots de Ni déposés ce qui est caractéristique de la
méthode de dépôt par lift-off qui dépose le matériau avec une collerette.
Nous détaillerons plus ce point dans la dernière partie de ce chapitre.
D’où la nécessité d’utiliser une barrière de diffusion entre le substrat de
silicium et la couche mince de nickel. Sur la Figure 2-19 on peut voir une
croissance réalisée en utilisant une couche de silice comme barrière de
diffusion et avec les mêmes conditions de croissance que pour la Figure 2-18
~ 79 ~
La silice SiO2
La silice, qui est soit déposée par PECVD, soit obtenue par oxydation
thermique du substrat de silicium, est une très bonne barrière de diffusion.
Pour le démontrer nous avons réalisé une analyse Auger sur l'empilement
Ni(10nm)/SiO2(4nm)/Si(substrat). La Figure 2-20(a) représente la surface
de l'échantillon après recuit à 750°C (température de croissance) avec les
deux points choisis pour l'analyse Auger. La Figure 2-20(b) représente le
même endroit mais après érosion ionique de la surface de l'échantillon
(Effectuée pour voir si le Ni avait diffusé dans le silicium).
~ 80 ~
Figure 2-20: (a) Surface de l'échantillon après recuit à 750°C avec les 2 points analysés. (b)
Les 2 points de l'analyse Auger après érosion ionique
La Figure 2-21 représente les résultats de l'analyse Auger après érosion
ionique. Elle montre le profil par érosion.
Point 1
On détecte le Ni et du
silicium (à cause des
électrons rétro diffusés par
la particule de Ni sur le
substrat).
Point 2
On ne détecte que la
présence de silicium avec
un peu d'oxyde en surface.
Figure 2-21: Analyse Auger sur les 2 points 1 et 2 en fonction du temps d'érosion ionique.
~ 81 ~
Conclusion
Cette barrière de diffusion efficace peut être utilisée en couche mince
continue sur l’ensemble du substrat. Cependant, la silice est isolante et n’est
donc pas adaptée aux mesures d’émission de champ. Elle a surtout été
utilisée pour des tests de croissance.
L’épaisseur minimale de silice à utiliser pour qu’elle fasse office de barrière
de diffusion est de l’ordre de 3-4nm.
Le TiN
Le TiN est un bon conducteur et le titane est connu pour avoir une bonne
adhérence sur le silicium. De plus, l’azote empêche le titane de s’associer
avec le silicium ou le nickel.
Enfin, l’azote s’accumule sur les joints de grains limitant la diffusion du
métal. Le TiN, déposé par pulvérisation, est ainsi une bonne barrière de
diffusion pour le Ni. Pour le démontrer nous avons réalisé à nouveau une
analyse Auger sur l'empilement Ni(10nm)/TiN(70nm)/Si(substrat). La Figure
2-22 représente la surface de l'échantillon après recuit à 750°C avec les
deux points choisis pour l'analyse Auger. L'empilement Ni/TiN a été déposé
sur une petite surface qui est délimitée par une collerette que l'on aperçoit
sur la figure et qui est dûe au procédé de dépôt du TiN par pulvérisation et
au lift off. Il sera expliqué plus loin pourquoi on ne peut déposer le TiN en
couche continue sur toute la surface du substrat à la différence du SiO2.
Figure 2-22: Surface de l'échantillon après recuit à 750°C avec les 2 points analysés.
~ 82 ~
La Figure 2-23 représente les résultats de l'analyse Auger après érosion ionique. Elle montre le profil par
érosion.
Point 1
On détecte le Ni (avec des
espèces carbonées en surface)
puis le TiN et enfin le silicium. Le
Ni n'a pas diffusé dans le TiN qui
joue bien son rôle de barrière.
Point 2
On ne détecte que la présence
du TiN puis le silicium
Figure 2-23: Analyse Auger sur les 2 points 1 et 2 en fonction du temps d'érosion ionique.
Conclusions
Le TiN donne pleine satisfaction au niveau des propriétés de barrière et il
est possible de former un bon contact électrique entre lui et le nanotube de
carbone par un recuit sous vide (voir fin du chapitre 2). Cependant, le fait
d’être obligé de le déposer par plot plutôt qu’en couche continue n’est pas
idéal. En effet, comme nous l'avons souligné plus haut, il est nécessaire de
déposer le TiN de façon localisée. Le procédé de dépôt utilisé dans cette
~ 83 ~
Figure 2-26: Observation des nanotubes au TEM après avoir été grattés sur le substrat. La
zone sur laquelle on s'est focalisé est délimitée par l'encadré noir.
On peut voir sur la Figure 2-27, qui est une image haute résolution effectuée
sur la tête d’un nanotube de carbone de diamètre ~50nm, que ces nanotubes
sont en général composés de 30-40 feuillets de graphene (agrandissement 4
de la Figure 2-28) et que la particule de catalyseur est entourée d’une
couche de carbone amorphe (agrandissements 1 et 2 de la Figure 2-28).
~ 86 ~
Lithographie optique
Le masque optique utilisé a pour motif un réseau carré de 600x600µm2 de
trous de diamètre 1µm au pas de 4µm (soit 150x150=22500plots).
~ 87 ~
Pour éviter cela, on peut utiliser une bicouche de résine. On dépose dans ce
cas tout d’abord une couche de PMMA d’épaisseur 200nm puis une couche de
résine 1805 comme précédemment. On insole cette couche de résine de la
même façon mais la résine PMMA n’est pas sensible à cette longueur d’onde
donc elle ne s’insole pas. On fait le développement. Puis on fait un plasma
d’oxygène pour graver la couche entre les deux résines (intermixing) puis on
met le substrat sous une lampe UV à 200nm pour insoler et sur insoler la
couche de PMMA. On la développe ensuite dans du chlorobenzène pendant
30sec et on sèche la plaque (sans la rincer).
Ce procédé permet de réaliser une sorte de casquette qui empêche la
formation d’une collerette autour du plot pendant le lift-off (Figure 2-32).
De plus le lift off est facilité par la possibilité d’attaque directe de la résine
par le solvant.
Le résultat est montré sur la Figure 2-33. Le lift-off ayant été fait en
seulement quelques minutes (à comparer avec plusieurs heures). Le TiN étant
déposé par pulvérisation (isotrope) et le Ni par évaporation (anisotrope), il
est normal que ce dernier ait le diamètre exact du plot lithographié alors que
le TiN sera plus étendu.
~ 89 ~
Lithographie électronique
L’un des masqueurs électroniques utilisés est montré sur la Figure 2-34. Les
lithographies électroniques ont en effet été réalisée à Cambridge
(Département of engineering et chez NanoBeam, Cambridge), à l'IEF
(Institut d'électronique Fondamental) et au LPN (Laboratoire Photonique et
Nanostructures) de Marcoussis.
La procédure utilisée est la suivante :
- On dépose une couche de PMMA sur un substrat en silicium (sans mettre
de primer). L’adhérence de la résine sur le silicium est en effet suffisante.
- On met ensuite le substrat sur une plaque chauffante à 130°C pendant
30sec.
- On insole la résine avec le masqueur. La dose étant choisie en fonction de
la taille des motifs.
- On développe ensuite la résine exposée dans une solution de MIBK 3:1
(isopropylalcohol:methylisobutylketone 3:1) pendant 30sec. La durée du
Développement est variable et permet de jouer sur le profil des ouvertures.
- Les autres étapes sont identiques. On a également testé la technique de la
bicouche. Cependant la bicouche résine n’étant pas optimisée (il faut en effet
choisir deux résines avec un poids moléculaire différent et faire deux
insolations successives avec des doses différentes ce qui est compliqué à
mettre au point), nous avons testé la casquette en utilisant une couche de
silice. Le procédé est donc identique à celui de la Figure 2-32. On dépose une
~ 90 ~
couche de silice d’épaisseur 50nm puis une couche de PMMA que l’on insole de
la même façon que précédemment.
Après développement, on ouvre la silice dans un bain de HF dilué (10%) que
l’on rince ensuite 5min dans de l’EDI. Comme on peut le voir sur la Figure 2-
35, on a réalisé une ouverture dans la résine de 100nm et une sous gravure
dans la silice de 300nm. Après dépôt du TiN, on a réalisé le lift-off et on
constate bien l’absence de collerette.
Figure 2-35: Bicouche SiO2. On observe bien la sous gravure dans la SiO2 après attaque
acide et le plot de TiN qui ne présente pas de collerette.
Cette technique a déjà été utilisée pour déposer des plots de catalyseurs
d’or afin de faire croître des nanofils d’InP (par la méthode vapeur-liquide-
solide), ces plots présentant un diamètre de 200nm [120].
Nous avons réalisé des motifs et des réseaux de trous dans de la résine en
utilisant cette technique. Nous avons utilisé comme résine du PMMA
d’épaisseur 280-300nm. Les piliers de silicium étant alors gravé pour faire
250nm de long. En effet, on choisit une épaisseur de résine légèrement
supérieure pour assurer la durabilité du tampon. Les résultats sont
présentés sur la Figure 2-40. On voit sur la première image, le maître
Masque utilisé, et sur les deux autres les motifs reproduits dans la résine.
~ 93 ~
Figure 2-40: (a) Tampon maître avec des réseaux et des logos. (b) Les motifs réalisés dans
la résine grâce à celui-ci.
~ 94 ~
Figure 2-41: Autres travaux sur la croissance de nanotubes de carbone individuels par PECVD.
~ 95 ~
Figure 2-42: Croissance de nanotubes de carbone par PECVD sur des plots de catalyseur de
taille variable entre 100 et 800nm.
Nous voyons que de 800nm à 400nm, il y a une majorité de croissances
multiples sur chaque plot de Ni indiquant que le film de Ni s’est scindé en
plusieurs agrégats. Nous avons alors réalisé une étude statistique pour
chacun de ces cas et les résultats sont résumés sur la Figure 2-43. On voit
qu’entre 800 et 400nm, il y a une majorité de croissances multiples par plots
de Ni, en revanche entre 300 et 100nm, il y a une majorité de croissance
unique par plot avec 100% de nanotubes individuels dans le cas de plots de
Diamètre 100nm.
~ 96 ~
Figure 2-45: Diamètre des nanotubes individuels obtenus sur des plots de 100, 200 et
300nm.
Pour ces plots de diamètre 300 à 100nm, la longueur a également été mesuré
et on a trouvé une longueur moyenne de 5.8µm pour ces 3 cas (avec un écart
type de 0.4µm). Pour ces tailles de plots, la vitesse de croissance ne varie
donc pas ou peu.
Réduction du diamètre des nanotubes
En dessous de 100nm, on peut s’attendre à avoir un unique nanotube
également mais avec un diamètre plus petit. Pour étudier cela, nous avons
effectué la croissance de nanotubes de carbone sur des plots de nickel dont
la taille varie de 100 à 30nm. Les paramètres de croissance étaient à nouveau
des paramètres standards. Les résultats se trouvent sur la Figure 2-46.
~ 98 ~
Figure 2-46: Croissance de nanotubes de carbone par PECVD sur des plots de catalyseur de
taille variable entre 100 et 30nm.
On a également mesuré le diamètre de ces nanotubes en fonction du
diamètre du plot de catalyseur. En fait, à partir du moment où il n’y a
formation que d’un unique nanotube, il est possible de calculer son diamètre à
la pointe. Il correspond en effet au diamètre de la sphère de Ni dont le
volume est égal à celui du plot de Ni déposé (voir Figure 2-47).
On voit sur la Figure 2-48, que les calculs confirment nos observations sur
les croissances réalisées entre 30 et 100nm. Les points représentant les
valeurs mesurées sur les échantillons après croissance et la ligne continue
étant issue de l’expression ci-dessus pour une épaisseur de Ni de 7nm.
Figure 2-51: Croissance de nanotubes de carbone par PECVD sur des plots de Ni/TiN de
diamètre 1µm.
Sur la Figure 2-52, les plots étaient déposés par la technique du lift-off mais
avec une bicouche de résine (pour faciliter le lift-off) ce qui explique que les
plots de TiN soient légèrement plus étendus que ceux de Ni.
Figure 2-52: Croissance de nanotubes de carbone par PECVD sur des plots de Ni/TiN de
diamètre 1µm
~ 102 ~
Figure 2-53: Croissance de nanotubes de carbone par PECVD sur des plots de Ni/SiO2 de
diamètre 100nm.
~ 103 ~
2.5. Références
[1] "The science of fullerenes and carbon nanotubes", M. S. Dresselhaus, G. Dresselhaus,
and P. Eklund, Academic (1996).
[2] "Carbon nanotubes, preparation and properties", edited by T. W. Ebbesen, CRC Press
(1996).
[3] "Physical properties of carbon nanotubes", R. Saito, G. Dresselhaus, and M. S.
Dresselhaus, World Scientific (1998).
[4] "Carbon Nanotubes and Related Structures: New Materials for the Twenty-First
Century", Peter J. F. Harris, Cambridge University Press (1999).
[5] "Carbon Nanotubes: Synthesis, Structure, Properties, and Applications", edited by M.
S. Dresselhaus, G. Dresselhaus, and P. Avouris, Springer-Verlag (2000).
1 .utilisation en électronique
Résine polymérique
contenant 20% de nanotubes
Vilches.
"Vous écoutez cette guitare nano et comme le terrain descend vous savez
qu'il ya plusieurs atomes de coller à la surface», a déclaré Cobden. "En
principe, vous pouvez entendre un atterrissage atome sur le tube - c'est
que sensibles."
Les nanotubes de carbone ont déjà montré dans plusieurs études leur
capacité à interagir avec les structures neuronales et à en améliorer
l'efficacité, mais le mécanisme n'en était pas précisément connu. Les
observations réalisées ici semblent indiquer que les nanotubes améliorent la
transmission du signal nerveux et créant des connexions supplémentaires.
Il faut également identifier les cibles les plus appropriées dans le cortex et
les types de signaux à même de produire les effets attendus ( doper un
processus cognitif, annuler une décharge épileptique, etc. ), ce qui fournit du
travail de recherche pour plusieurs années, sinon plusieurs dizaines d'années.
4.Usage industrielle
FIG. 1.24 – Application `a l’a´aéronautique Les constructeurs d’automobile et
les ingénieurs en aéronautique s’intéressent aussi aux nano composes de
carbone pour de très nombreuses raisons et en particulier pour
1. Réduire le poids de matériaux car cela permet de réduire la consommation
de carburant
2. Augmenter la durée de vie du matériel
3. Augmenter la résistance mécanique (moteurs, roues, essieu)
4. R´réduire le risque de d´décollement
5. Empêcher la corrosion, réduisant de ce fait l’entretien
6. Augmenter la résistance aux chocs
7. Augmenter la r´résistance au feu
8. réduire la corrosion 9. Insonoriser les habitacles.
~ 119 ~
Le transport de médicaments
La structure du nanotube de carbone permet d’y fixer, `a l’extérieur, des
molécules ayant une affinité´e avec les cellules cibles. A l’intérieur des
médicaments peuvent y ˆêtre place qui auront pour action de se mettre en
contact avec une cellule malade et de délivrer au bon endroit les
médicaments qui permettront de la traiter.
Transport de médicaments
~ 121 ~
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