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REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail, je tiens à exprimer mes immenses gratitudes, et à présenter


mes remerciements les plus sincères à Mr Mohamed EL OMARI, professeur universitaire à la
Faculté des Sciences Semlalia et coordonnateur pédagogique de la filière : Master Spécialisé
ingénierie et conduite des projets de bâtiments et des travaux publics qui nous a offert
l’opportunité d’effectuer ce stage et qui a eu l’amabilité d’assurer notre suivi durant la période
de réalisation de notre travail.

Mes vifs remerciements s’adressent également Mr EL MOUAATASSIM, ingénieure


d’état et gérant du bureau MSing qui m’a permis d’élaborer mon travail dans les meilleures
conditions.

Je m’adresse par la même occasion, mes plus vifs remerciements à l’ensemble du


corps professoral et administratif de la Faculté des Sciences Semlalia pour leurs efforts affin
d’assurer une formation complète et adaptée au monde du travail.

Je tiens à remercier vivement tous les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer mon
travail.

Enfin, mes remerciements vont à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin à
l’élaboration de ce projet.
I. TABLE DES MATIERES
 Remerciement……………………………………………………………………………………1
 Table des matières………………………………………………………………………………2
 Liste des figures…………………………………………………………………………………6
 Liste des tableaux…………………………………………………………………………….…7

 Introduction générale…………………………………………………………..…8

I. Situation du sujet…………………………………………………………………………8
II. Présentation du projet……………………………………………………………………9
II.1 Perspective du projet………………………………………………………….9
II.2 Plans des façades…………………………………………………………..…10
II.3 Situation du projet……………………………………………………………11
III. Déroulement des travaux ………………………………………………………………11

IV. Caractéristiques de la structure…………………………………………………………12

IV.1 Disposition des planchers……………………………………………………13

 Chapitre I : Etude béton armé………………………………………………….14

I. Matériaux …………………………………………………………………………………14
I.1 Hypothèse sur le béton ………………………………………………………14
I.1.1 résistance à la compression …………………………………………...14

I.1.2 Diagramme contraintes-déformation (parabole-rectangle)……..14

I.1.3 résistance à la traction ……………………………………………15

I.2 Hypothèse sur les aciers …………………………………………16

I.2.1 Diagramme contraintes-déformation à palier incliné………………16

I.2.2 Résistance à la traction………………………………………………16

I.2.3 Classe de ductilité de l’acier …………………………………………17

I.2.4 Limite élastique de calcul de l’acier …………………………………17

II. Calcul des éléments structuraux ………………………………………………………17


II.1 Calcul des gradins ……………………………………………………………17
II.1.1 Principe de dimensionnement ……………………………………...19
a) Les charges appliquées…………………………………………...19
b) Les combinaisons d’actions……………………………………...19
c) Les sollicitations de calcul……………………………………….19

II.1.2 Les moments isostatiques …………………………………………...19

II.1.3 Les moments hyperstatiques…………………………………………20

II.2 Etude de poutre en flexion simple à ELU et ELS ……………………….20


II.2.1 Caractéristiques et schéma mécanique……………………………..21

II.2.2 Charges appliquées……………………………………………………21

a) Charges permanentes……………………………………………..21
b) Charges d’exploitation……………………………………………21

II.2.3 Méthode forfaitaire…………………………………………………...23

a) Hypothèses d’application………………………………………..23
b) Application de la méthode………………………………………23
c) Les combinaisons de calcul ……………………………………23
d) Calcul des moments et section d’acier………………………..24

II.3 Dimensionnement de la semelle…………………………………………….26

 Chapitre II : Etude Charpente métallique …………………………………27

I. Présentation de l’ossature ……………………………………………………………..27


I.1 Choix de la forme …………………………………………………………………….28

I.2 Disposition en élévation ………………………………………………………28

I.3 Disposition en plan ………………………………………………………………29

I.4 Vue en perspective ………………………………………………………………29

II. Hypothèses de calcul ……………………………………………………………..…29


III. Inventaire de charges ……………………………………………………………….30
III.1 Charges permanentes ……………………………………………………..…30

III.2 Charges d’exploitation ………………………………………………………30

III.3 Charges climatiques …………………………………………………………... 30

III.4 Combinaisons de calcul …………………………………………………………32

IV. Calcul des éléments de la charpente ……………………………………………..32


IV.1 Calcul de panne ………………………………………………………………. …32
IV.1.1 Calcul des sollicitations…………………………………………………..…33

a) Charges permanentes……………………………………………..33
b) Surcharge…………………………………………………………..33
c) Charges due au vent……………………………………………....33

IV.1.2 Calcul des combinaisons d’actions………………………………………...34

IV.1.3 Schéma mécanique…………………………………………………………..34

IV.1.4 Vérification à l’état limite ultime (ELU)…………………… ………..….36

IV.1.5 Vérification à l’état limite de service (ELS)……………………………...37

IV.2 Résistance au déversement de la panne…………………………………………..38

IV.3 Calcul de la ferme …………………………………………………………….…… 42

IV.3.1 Charges sur la ferme……………………………………………………..42

IV.3.2 Analyse de la ferme métallique……………………………43

IV.3.3 Vérification des barres de la ferme…………………………44

IV.3.3.a Les membrures inférieures ………...…...44

IV.3.3.b Les membrures supérieures ………….…46

IV.3.3.c Vérification du montant ………………….…46

IV.3.3.Vérification des barres diagonales …………..47

V. Stratégie de calcul sismique ……………………………………………………………….49


V.1 Analyse par force latérale ……………………………………………………50
V.1.1 Conditions d’application…………………………………………………....51

V.2 Calcul sismique par analyse modal ………………………………………52


V.2.1 Paramètres et données sismiques…………………………………………52

a) Classe parasismique……………………………………………………52

b) Zone sismique…………………………………………………….….53

c) Accélération maximale du sol………………………………….…53

d) Coefficient de site……………………………………………….…53

e) Coefficient de ductilité……………………………………….……54

f) Coefficient de comportement………………………………….…54
V.2.2 Analyse sismique……………………………… ………………………….……… 55

a) Tableau des modes propres………………………………………55

b) Déformations modale………………………………………………..55

c) Vérification des déplacements maximaux …………………..……56

 Conclusion…………………………………………………………………………………...…57
 Bibliographie………………………………………………………………………………..…58
 Annexe……………………………………………………………………………………..……59
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : vue en perspective du projet
Figure 2 : situation du projet
Figure 3 : schéma mécanique des gradins
Figure 4 : Disposition des planchers
Figure 5 : diagramme contraintes-déformations pour le béton
Figure 6 : diagramme contraintes-déformations à palier incliné
Figure 7 : schéma des gradins
Figure 8 : modélisation des gradins par une dalle pleine
Figure 9 : schéma de poutre et longueur de calcul
Figure 10 : surface de charge
Figure 11: Dimensionnement de la semelle
Figure 12 : différents type de ferme
Figure 13 : modèle en élévation de la ferme
Figure 14 : disposition en plan
Figure 15 : disposition en perspective
Figure 16 : surface de charge
Figure 17 : disposition de la panne
Figure 18 : valeurs résultantes des charges permanentes
Figure 19 : schéma de la charge
Figure 20 : calcul de la flèche
Figure 21 : distribution de charges
Figure 22 : Disposition de la charge
Figure 23 : Numéros des barres du treillis
Figure 24 : Stratégie de calcul sismique
Figure 25 : Régularité du bâtiment
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : caractéristiques mécaniques du béton

Tableau 2 : limites des moments sur appui et en travée


Tableau 3 : coefficients et
Tableau 4 : valeurs de et
Tableau 5 : moments isostatiques des panneaux de la dalle
Tableau 6 : moments hyperstatiques des panneaux de la dalle
Tableau 7 : valeurs caractéristiques des charges d’exploitation
Tableau 8 : tableau des moments et calcul de section d’acier
Tableau 9 : vitesse et pression de base
Tableau 10 : calcul du vent W
Tableau 11 : pression exercés sur les façades de la salle
Tableau 12 : efforts normaux dans les barres
Tableau 13 : caractéristiques du profilé DCED 100x10
Tableau 14 : coefficients partiels de sécurité
Tableau 15 : caractéristiques du profilé DCED 120x12
Tableau 16 : caractéristiques du profilé DCED 80x8
Tableau 17 : caractéristiques du profilé DCED 80x8
Tableau 18 : caractéristiques du flambement
Tableau 19 : régularité en plan
Tableau 20 : accélération maximale du sol
Tableau 21 : type de site
Tableau 22 : ductilité et classes de bâtiments
Tableau 23 : participation de la masse
Tableau 24 : déplacements latéraux inter-étages
Tableau 25 : déplacements latéral de la structure
Introduction Générale

I. Situation du sujet :
Le projet, objet de ce stage pratique, est lancé dans le cadre d’une initiative de l’INDH
, qui consiste en la réalisation d’un nouveau regard qui porte sur la jeunesse et qui cible
l’accès de la grande majorité de la population aux équipements sportifs dont l’objectif est
d’assurer une finalité et de répondre à des attentes future. Pour ce faire l’ensemble des projets
qui ont été lancé sont comme suite :

 Réalisation du grand parc sportif Moulay Hassan à « Ghabet Chabab »,


 Réalisation de 5 salles couverte y compris leurs équipements sportifs,

 Création de 12 terrains sportifs de proximité,


 Aménagement de terrains de proximité à Bab Doukkala,
 Réalisation de terrains omnisport de quartiers pour un montant de 5 millions de
DHs,
 Programmation de 4 complexes Urbain-Foot d’un montant de 9 millions de
DHs,
 Achèvement complexe ZERKTOUNI,

L’objectif du développement de ce sujet pratique est d’assurer la réalisation d’une


salle sportif couverte y compris son équipement et qui fait en totalité de surface sur
deux niveaux. La structure est d’une part en béton armé avec un système porteur (Poutres,
Poteaux, Planchers et Gradins) et d’autre part, puisqu’il est couvert alors cette couverture est
en charpente métallique.

Le plan architecture de cette salle donne la répartition suivante pour les deux niveaux :
 Niveau 1 (Annexe 1) : dans ce niveau on trouve ;

 Halle d’entré,
 Deux blocs sanitaires,
 Deux douches collectives,
 Locaux techniques et dépôt de matériels,
 Espace réservé pour les handicapés,

 Niveau 2 (Annexe 2) : dans ce niveau on trouve ;

 Deux gradins pour publics de plus de 600 places,


 Un passage de communication entre les deux gradins,
 Une tribune pour les membres d’honneur,
 Couverture avec une forme en voûte,

II. Présentation du projet :


II.1 Perspective du projet :

Figure 1 : Vue en perspective du projet


II.2 Plans des façades:

a) Façade principale :

b) Façade arrière :

c) Façade latérale droite :


II.3 Situation du projet :

Figure 2 : Situation du projet

III. Déroulement des travaux :


Ce projet de fin d’étude concerne essentiellement l’étude structurale d’une salle
omnisport, en fait, c’est bâtiment ce qui permet de mener une large palette d’études qui vont
commencer par des études de fondations et se termine par des études de charpente en faisant
intervenir des éléments structuraux en béton et en acier. Ces études vont permettre, de ce fait,
la maîtrise de la méthode ainsi que l’ensemble des outils de calcule et de modélisation utilisé
dans la réalisation d’une étude structural.

L’étude de ce projet est répartit en plusieurs tâches, dont une partie est analysé par
l’EUROCODE (1, 2 & 3), ce qui représente une opportunité pour assimilé ses hypothèses en
ce qui concerne le calcule béton armé et le calcule des structures en acier et les appliqués dans
le calcule de notre projet.

L’ensemble des tâches de ce projet es déroulent comme suite :

 Calcule de l’action du vent sur la structure selon l’EUROCODE 1,


 Calcule béton armé, selon l’EUROCODE 2, des éléments structurels en béton,
 Calcule de la structure en acier (Charpente) selon l’EUROCODE 3,
 Etude sismique selon R.P.S 2000 (Règlement marocain de construction parasismique
applicable aux Bâtiments),
IV. Caractéristiques de la structure :
La conception de cette salle met en œuvre des finalités à réussir tel qu’une structure
porteuse optimisé, dans le but et de facilité son exploitation et réalisé un maximum
d’économie, tout en essayant de réduire les délais d’exécutions.

La structure principalement porteuse dans cette salle est constitué de portiques en béton
armé disposé suivant les axes transversaux en essayant au maximum d’avoir les mêmes entre-
axes afin d’économiser par rapport au coffrage des gradins.

Les gradins sont disposés en 7 panneaux, ce qui fait qu’on dénombre 7 portiques principaux
supportant ces gradins.ces dernier comportent les éléments suivants :

 Une poutre crémaillère faisant 30*8 reprenant les gradins,


 Un poteau 30*30 qui se trouve en pieds des gradins et qui fait 1.70m de hauteur,
 Un poteau 30*50 qui se trouve au sommet des gradins et qu’est continu jusqu’à le
niveau de la couverture,
 Un poteau faisant 40*40 sur deux niveaux (RDC et niveau 1) qui présente la fonction
de récupération de la poutre crémaillère,

Le schéma suivant fait intervenir la disposition en plan des poutres et poteaux :

Figure 3 : Schéma mécanique des gradins


IV.1 Disposition des planchers :

Les planchers recevant publics seront en dalle pleine « partie bleu », quant aux autres
recevant une charge modérée sera de planchers en corps creux.

Figure 4 : Disposition des planchers


Chapitre 1 :

Etude Béton armé

I-Matériaux :

Cette section regroupe les données relatives aux matériaux. Les propriétés des matériaux sont
représentées par des valeurs caractéristiques.

I.1 Hypothèse sur le béton :

I.1.1 résistance à la compression :

Le béton est défini par sa résistance caractéristique à la compression sur cylindre à 28


jours notée .La classe de résistance du béton C25/30 pour laquelle , et
,

La résistance de calcule du béton en compression est donnée par :

Avec :

Résistance caractéristique du béton à la compression (mesuré sur cylindre à 28 jours),

Coefficient qui vaut 1 pour bâtiment et 0.85 pour les ponts,

Coefficient partiel relatif au béton :

I.1.2 Diagramme contraintes-déformation (parabole-rectangle) :

Figure 5 : Diagramme contraintes-


déformations pour le béton
Pour

I.1.3 résistance à la traction :

Résistance de calcule du béton à la traction est donnée par :

Avec :

: étant la résistance caractéristique du béton à la traction,

Résistance moyenne du béton à la traction:

 Si
 Si

Avec étant la résistance moyenne du béton à la compression,

On adopte les caractéristiques mécaniques suivantes du béton :

Tableau 1 : Caractéristiques mécanique du béton

12 16 20 25

20 24 28 33

1.6 1.9 2.2 2.6

2.0 2.5 2.9 3.3

27085 28608 29962 31476

2.00 2.00 2.00 2.00

3.50 3.50 3.50 3.50

2.00 2.00 2.00 2.00


I.2 Hypothèse sur les aciers :

Pour les armatures l’EC2 retient :

 Limite d’élasticité
 Module d’élasticité .

I.2.1 Diagramme contrainte-déformation à palier incliné :

C’est un diagramme avec une branche supérieure incliné (écrouissage) avec une déformation
maximale limitée,

Figure 6 : Diagramme contraintes-déformations à palier incliné

Avec les caractéristiques suivantes :

Remarque :

 l’EC2 laisse la liberté d’utiliser l’un des diagrammes énoncé.

I.2.2 Résistance à la traction :

 On note par la résistance caractéristique de l’acier à la traction,


 est la limite élastique caractéristique de l’acier, dont représente le

coefficient qui dépend de la ductilité de l’acier,


I.2.3 Classe de ductilité de l’acier :

 Classe A : Ductilité normale (=1.05)


 Classe B : Haute ductilité (=1.08)
 Classe C : très haute ductilité (=1.15)

I.2.4 Limite élastique de calcul de l’acier :

La limite élastique de calcul de l’acier est typiquement donnée par la formule suivante :

Avec :

 pour les situations durables ou transitoires,


 pour les situations accidentelles ou sismiques,

Exemple de dénomination de l’acier :  Haut adhérence

Acier a béton

Classe de ductilité :

II-Calcul des éléments structuraux :

II.1 Calcule des gradins :

Figure 7 : Schéma des gradins


Les gradins seront modélisés comme une dalle pleine appuyée dans les deux sens (poutre
crémaillère et poutre continu),

Figure 8 : modélisation des gradins par une dalle pleine

Le calcule des armatures s’effectuera comme une poutre de hauteur h et sur une bande de 1m
de largeur.

A noté que l’EC2 réserve la même démarche de calcule des dalles comme dans le B.A.E.L,
ainsi que les tableaux de et serons les mêmes.

Sur le schéma mécanique de la figure ci-contre, on a :

Avec :

La portée la plus petite

La portée la plus grande

Élancement du panneau

Donc la dalle porte dans un seul sens : le sens de , la dalle est appuyé sur son contour et il se
comporte comme une poutre-dalle de porté , et les armatures seront dimensionnées comme
une poutre de section et de porté .

Dans l’autre direction , il faut assurer le ferraillage minimum de flexion,


II.1.1 Principe de dimensionnement :

Le calcul sera mené suivant les prescriptions du BAEL 91. Ces dalles sont calculées à la
flexion sur la base des efforts qui s’y développeraient si elles étaient articulées sur leur
contour. Les moments de flexion maximaux calculés peuvent être ensuite réduits de 15 à 25
% selon les conditions d’encastrement, ce qui conduit à un moment en travée :

Notation : On note par

: Les moments de la dalle isostatique associée dans les deux directions X et Y,

: Les moments en travées dans les deux directions X et Y,

: Les moments sur appuis dans les deux directions,

Sauf pour les appuis de rive, les moments d’encastrement sur les grands côtés sont alors
évalués soit à ou . Et soit et les valeurs absolues prises
respectivement en compte pour les moments sur les appuis de gauche et de droite.

Il faut respecter dans les deux directions l’article objet de :

Ce qui peut être obtenu avec deux possibilités :

Tableau 2 : limites des moments sur appui et en travée

Possibilités En travée Sur appui

Possibilité 1

Possibilité 2

a. Les charges appliquées :

 Charge Permanentes : on considère le poids propre de la dalle :


 Charge d’exploitation :
b. Les combinaisons d’actions :

 ELU :
 ELS :

Avec étant la charge uniformément répartie par unité d’aire et couvrant entièrement la
dalle.

c. Les sollicitations de
calcul :

Tableau 3 : Coefficients

Panneaux D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7

2.30 2.30 2.30 2.30 2.30 2.30 2.30

8.00 6.30 6.30 6.30 6.30 6.30 8.00

0.0965 0.0965 0.0965 0.0965 0.0965 0.0965 0.0965

0.258 0.258 0.258 0.258 0.258 0.258 0.258

Sont des coefficients donnés par de+s abaques en fonction de ,

d. Calcul des moments à l’ELU :

Tableau 4 : valeurs

0.50 = 0.0965 = 0.258


II.1.2 Les moments isostatiques :

Tableau 5 : Moments isostatiques des panneaux de la dalle

Panneaux D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7

2.30 2.30 2.30 2.30 2.30 2.30 2.30

8.00 6.30 6.30 6.30 6.30 6.30 8.00

0.0965 0.0965 0.0965 0.0965 0.0965 0.0965 0.0965

0.258 0.258 0.258 0.258 0.258 0.258 0.258

17.50 17.50 17.50 17.50 17.50 17.50 17.50

4.52 4.52 4.52 4.52 4.52 4.52 4.52

II.1.3 Les moments hyperstatiques :

Tableau 6 : Moments hyperstatiques des panneaux de la dalle

Panneaux D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7

Appui A1 A2 A3 A4 A5 A6

2.30 2.30 2.30 2.30 2.30 2.30 2.30

0.096 0.096 0.096 0.096 0.096 0.096 0.096

0.258 0.258 0.258 0.258 0.258 0.258 0.258

17.50 17.50 17.50 17.50 17.50 17.50 17.50

4.52 4.52 4.52 4.52 4.52 4.52 4.52

17.50 14.87 14.87 14.87 14.87 14.87 17.50


4.52 3.84 3.84 3.84 3.84 3.84 3.84

7 7 7 7 7 7

7 7 7 7 7 7

Ax 25.16 18.12 18.12 18.12 18.12 18.12 25.16


(
Ay 6.29 4.6 4.6 4.6 4.6 4.6 6.29

II.2 Etude de poutre en flexion simple ELU et ELS :

Soit la poutre du file 3 (poutre de 30*50) supportant les gadins à étudier, ensuite nous
récapitulant pour l’ensemble des poutres de notre structure dans l’annexe, nous présentons
aussi un calcul par le B.A.E.L et nous concluant par une comparaison après analyse suivant
EC3.

II.2.1 Caractéristique et schéma mécanique :

Figure 9 : Schéma de poutre et longueur de calcul

II.2.2 Charge appliqués :

a) Charge permanente :

Les gradins assimilés en dalle pleine transmettront leurs poids comme indiqué sur la figure :
Figure 10 : Surface de charge

Poids propre des gradins et dalle béton armé :

D’où :
b) Charge d’exploitation :

Tableau 7 : Valeurs caractéristiques des charges d’exploitation

Charge d’exploitation
verticale
Catégorie Usage

C : Espace susceptible d’accueillir des


foules importantes. Par exemple :
C bâtiments destinés à des événements
Lieux de réunion publics tels que les salles de concerts, 5,0 4,5
salles de sport y compris tribune,
terrasses et aires d’accès, quais de gare.

II.2.3 Méthode forfaitaire :

Pour l’EC2, le calcule des poutres hyperstatique laisse le choix entre la méthode forfaitaire
si ses conditions son remplis si non on recourt à la méthode de caquot, dans notre cas la
méthode forfaitaire convient, en effet

a) Hypothèses d’application :

 La charge d’exploitation Q est au plus égale à deux fois la charge permanente G et à


,


 L’épaisseur est le même dans les différentes travées (les moments d’inertie sont
identiques) les portées successives sont dans un rapport compris entre 0.80 et 1.25,

b) Application de la méthode :

Soit la valeur maximale du moment fléchissant dans la travée de référence (ou de


comparaison),

 respectivement les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et de


droite,
 : le moment maximal en travée pris dans les calculs de la travée considérée,
 : le rapport des charges d’exploitation à la somme des charges permanentes et des
charges d’exploitations, en valeurs non pondérées,
doivent vérifier les conditions suivantes :


 dans une travée intermédiaire,
 dans une travée de rive,

La valeur absolue de chaque moment sur appuis intermédiaire est maximum vaut :

 0.6 dans le cas d’une poutre à 2 travées, 0.5 aux appuis voisins de rive
pour une poutre de plus de 2 travées et 0.4 pour les appuis intermédiaires
d’une poutre à plus de 3 travées.

Les organigrammes donnés par la suite permettent d’organiser les calculs et à titre indicatif
une comparaison entre les deux règlements permet d’apprécier la différence.

c) Les combinaisons :

 ELU :
 ELS :

d) Calcul des moments et section d’acier :

Tableau 8 : Tableau des moments et calcul de sections d’acier

Calcul E.L.U

Appui - - - - - - -

Travée - - - - - - - -

(m) - - - - - - - -

- 11.60 - 11.60 - 11.60 - 11.60 - 11.60 - 11.60 - 11.60 -


(T/ml)

8.30 8.30 8.30 8.30 8.30 8.30 8.30


(T/ml)

- 35.2 - 28.3 - 28.3 - 28.3 - 28.3 - 28.3 - 35.2 -


(T.m)

(T.m) 4.84 - 12.12 - 6.04 - 6.04 - 6.04 - 6.04 - 12.12 - 4.84


- 0.227 - 0.227 - 0.227 - 0.227 - 0.227 - 0.227 - 0.227 -

- 1.068 - 1.068 - 1.068 - 1.068 - 1.068 - 1.068 - 1.068 -

- 25.7 - 7.05 - 10.09 - 10.09 - 10.09 - 7.05 - 17.41 -

- 0.53 - 0.53 - 0.53 - 0.53 - 0.53 - 0.53 - 0.53 -

- 0.63 - 0.63 - 0.63 - 0.63 - 0.63 - 0.63 - 0.63 -

- - 18.35 - 18.35 - 18.35 - 18.35 - 18.35 - -

- 22.2 - - - - - - 22.2 -

Moment en
travée (T.m)
- 22.2 - 18.35 - 18.35 - 18.35 - 18.35 - 18.35 - 22.2 -

Eurocode -2-

10.61 8.15 8.15 8.15 8.15 8.15 10.61

B.A.E.L 91

14.71 8.79 8.79 8.79 8.79 8.79 14.71


II.3 Dimensionnement de la semelle :

La longueur et la largeur de ces fondations sont à déterminer et doivent vérifier la condition


de résistance suivante :

Avec :


 A, B : largeur et longueur de la semelle en m,
 a, b : largeur et longueur du poteau en m,
 contrainte admissible du sol en MPa,

Application numérique :

Ce qui donne compte tenu de la condition d’homothétie se


qui conduit à :

 La hauteur utile doit respecter :

On a : soit à prendre d=15 cm comme hauteur utile,

 La hauteur totale de la semelle est :

 Calcule du ferraillage de la semelle :

 Suivant B, la section se déduit à partir de la relation suivante :

 Suivant A, la section se déduit à partir de la relation :

A.N :
 Dimensionnement de la semelle sous Excel (on trouve les mêmes résultats) :

Figure 11 : Dimensionnement de la semelle


Chapitre 2 :

Etude charpente métallique

I- Présentation de l’ossature :

Ici la portée du cadre est grande d’environ en plus la couverture de la halle a une
forme en voûte, nous préconisons pour la traverse, une ferme à treillis. Ces fermes sont
constituées d’une membrure supérieure, d’une membrure inférieure et d’un treillis constitué
de montants et de diagonales.

Selon la disposition des barres, on distingue les systèmes de triangulation suivants : treillis
simple, double, en V, en K, ou en N. Pour de grandes portées, on peut être amené à réalisé un
treillis secondaire pour soutenir la membrure supérieure, ce qui permet une diminution de la
longueur de flambage des barres comprimées et la reprise de charges concentrées appliquées
entre les nœuds du treillis principal. Il est également possible de réaliser une traverse de cadre
brisée en treillis sous-tendu.

Figure 12 : Différent type de ferme


I.1 Choix de la forme :

Il sera en fonction de plusieurs critères à savoir :

 Facilité de montage : les formes de la figure « e » et « f » seront éliminer vu la


complexité d’une part à disposer les membrures et d’autres part le nombre
d’assemblage à disposer.

 L’aptitude mécanique : les formes de « a » à « d »font travailler les diagonales et


montants très bien à la compression et en traction sauf pour « b » et « c » ou les
montants sont généralement inactif.

 Le poids de la ferme : Les poutres en V et en K « figure a et b »font un choix optimal


de point de vu travail mécanique, bien que la forme en V dispose moins de barres par
rapport à la forme K et donc moins d’assemblage.

Finalement nous optons pour un treillis en forme V

I.2 Disposition en élévation :

Figure 13 : Modèle en élévation de la ferme


I.3 Disposition en plan :

Figure 14 : disposition en plan

I.4 Vue en perspective :

Figure 15 : Disposition en perspective

II- Hypothèses de calcul :

Pour la ferme les hypothèses simplificatrices qui se trouvent à la base du calcul des efforts
des poutres à treillis sont :

 Les nœuds sont considérés comme des articulations,


 Les axes géométriques des barres sont supposés concourants aux nœuds ou
elles convergent,
 Les barres sont des éléments rectilignes entre les nœuds,
 Les charges sont appliquées au droit des nœuds et dans le plan du treillis (le
poids propre des barres est en général négligé),
 La conception et le calcul de notre structure sont régis par les normes CM66
et Eurocode 3.

III- Inventaire de charges :

III.1 Charges permanentes :

Les différentes charges permanentes sont :

 Isolant, étanchéité et couverture :


 Charges suspendues :

III.2 Charges d’exploitation :

Les charges d’exploitation sont généralement celles qui résultent de l’usage des locaux.
Dans notre cas ces charges correspondent aux charges d’entretien (poids des ouvriers et des
matériels) et de la poussière.

Les charges variables sont généralement données par le cahier des charges du client ou à
défaut par les fournisseurs.

Les différentes charges d’exploitation :

 Poussière :

III.3 Charge climatique :

 Vitesse du vent et pression dynamique :

On définit par pression dynamique, la pression qu’exerce le vent sur un élément placé
normalement par rapport à la direction de l’écoulement d’air.

La pression s’exerçant à prendre en compte dans les calculs est donnée par :

Avec :

 : pression dynamique de base,


 : le coefficient de masque
 : est un coefficient qui tient compte de la nature du site ou se trouve la
construction considérée,
 : est un coefficient correcteur due à la hauteur au dessus du sol,
 : est un coefficient de réduction des pressions dynamiques,
 : sont les coefficients de pression extérieure et intérieure,
 Pression dynamique de base :

La pression dynamique de base extrême , est fixée pour chaque région climatique au
MAROC en fonction de la vitesse de référence , elle pour expression :

Ou est la masse volumique de l’air prise égale à ,

Les seuls données relatifs à l’emplacement du projet et qui caractérisent la région sont la
vitesse et par suite la pression du base,

Tableau 9 : Vitesse et pression de base

Région I II III IV
Vitesse (m/s) 39 44 62 --
Charge normale 53.3 68 135 --

Charge extrême
( 93.3 119 236 --

La salle couverte en question sera construite dans la ville de MARRAKECH, qui est dans la
région I, la pression dynamique normale de base est donc de :

 La pression de base normale :


 La pression de base extrême :

 Résultats de calcul :

Si on tient compte des coefficients affectant la pression de base on obtient :

Tableau 10 : Calcul du vent

Paramètres du vent Vent normale à la petite Vent normal a la grande face


face
Nous avons désormais toutes les informations pour calculer les pressions exercées sur chaque
façade du bâtiment.

Tableau 11 : Pressions exercés sur les façades de la salle

Face latérale gauche (au vent) 24.035


Face latérale droite (sous le -21.756
vent)
Face principale (au vent) 24
Face arrière (sous le vent) -21.134
Toiture -21.25

III.4 Combinaisons de calcul :

Les combinaisons d’actions à considérer doivent couvrir toutes les situations critiques ou la
structure est susceptible de se trouver. Ces combinaisons comprennent des combinaisons
d’états limites ultimes et de services.

 Combinaisons d’états limites ultimes :




 Combinaisons d’états limites de service :


Ou est la charge due au vent,

IV- Calcul des éléments de la charpente :

IV.1 Calcul de panne :

Les pannes sont des poutres permettant de supporter la toiture

Les pannes sont soumises à une flexion bi-axiale : il existe alors des moments de flexion
par rapport aux deux axes principaux d’inertie
Les charges seront transmises par le panneau de toiture qui subira l’effet du vent ainsi que
son poids propre, la distance entre panne est de ,

La surface de charge est :

Avec

Figure 16 : surface de charge

IV.1.1 Calcul des sollicitations :

a) Charges permanentes :

 Isolant, étanchéité et couverture :


 Charges plafond :
 Electricité, eau, chauffage, charges suspendues :
 Poids propre de la panne :

D’où :

b) Surcharges :

 Poussière :

c) Charges dues au vent:

 Avec : -0.52
Donc :

IV.1.2 Calcul des combinaisons des sollicitations :






On constate que les combinaisons les plus défavorables sont :

 ELU :

 ELS :

IV.1.3 Schéma mécanique :

Figure 17 : Disposition de la panne

Ces charges font un angle de 18.23° avec l’axe de la panne et son eux à l’origine de la
flexion bi-axiale.

 La composante d’axe correspond à une flexion de la panne par rapport à son axe de
forte inertie c’est-à-dire dans un plan perpendiculaire au versant,


 La composante d’axe correspond à une flexion de la panne par rapport à son axe de
faible inertie c’est-à-dire dans un plan perpendiculaire du versant,



Figure 18 : valeurs résultantes des charges permanentes

La combinaison d’action fondamentale la plus défavorable à ELU est

Donc les composantes de charge selon les axes sont les suivantes :


Schéma de charge :

Figure 19 : Schéma de la charge

Moment de calcul :

 Selon :

 Selon :
IV.1.4 Vérification à l’état limite ultime :

Le profile choisit initialement dans le calcul est IPE 270 en acier E24 est de classe 1 sous

La sécurité à l’état limite ultime en flexion déviée consiste a :

 Contrôle de la section

La résistance de la section est donc vérifiée. Le profile IPE270 convient à ELU,

 Dimensionnement en famille a ELU :

Le profilé IPE 270 et IPE 240 convient aussi à ELU, tendis que le profilé IPE 220 ne convient
pas en effet :

IPE 240 :

Avec :
IV.1.5 Vérification à l’état limite de service :

La combinaison d’action fondamentale la plus défavorable à ELS est

Donc la composante selon l’axe est la


suivante :

L’Eurocode 3 (EN 1990) exige que les flèches verticales soient contrôlées sous des
conditions de service précis, la figure suivante indique les flèches à considérer,

Figure 20 : calcul de la flèche

Avec :

flèche due aux charge permanent

flèche due aux actions variables

contreflèche dans l’élément structural non chargé (ici )

La flèche résiduelle totale d’une poutre de longueur est donnée par :

« Pour une toiture générale »

Or dans notre cas on a :


D’où :

Et on a les notes de calcul suivantes :

DEPLACEMENTS LIMITES
Flèches

Déplacements

IV.2 Résistance au déversement de la panne :

L’instabilité de déversement correspond au flambement latéral de la partie de la section


soumise à des contraintes de compression du fait de la flexion. Les courbes de déversement
sont les mêmes que les courbes de flambement qui seront traités ultérieurement.
Il convient de vérifier :

Ou :

La valeur de calcul du moment fléchissant,

Le moment résistant de calcul au déversement qui a pour expression :

Avec :

 le module de résistance approprié pris de la façon suivante :

 pour les sections transversales de classe 1 ou 2,

 le coefficient de réduction pour le déversement,

Pour les barres fléchis à section transversale constante, il convient de déterminé la valeur
pour l’élancement réduit approprié , par l’expression :

Ou :

Avec : est le moment critique pour le déversement élastique,

est basé sur les propriétés de section transversale brute et prend en compte les
conditions de chargement, la distribution réelle des moments et les maintiens latéraux.

Les annexes nationales présentent une formulation du calcul de pour des barres
uniformes à section doublement symétriques, simplement fléchis et maintenues au
déversement à leurs deux extrémités.

Il a cependant une formulation :


Ou inertie de gauchissement, donnée par :

: Coefficient dépend de divers paramètres :

 Propriétés de la section,
 Les conditions d’appuis,
 Et essentiellement l’allure du diagramme du moment fléchissant,

 Calcule du moment critique de déversement :

Avec

 Calcul de l’élancement réduit :

L’élancement réduit s’obtient à partir de la formule suivante :


A.N :

 Calcul du coefficient de réduction :

Le coefficient de réduction pour le déversement est donné par la formule suivante :

A.N :

Avec est le facteur d’imperfection pour le déversement, et on a :

Et pour  Courbe de déversement b

Donc : 0.48

D’où :

On vérifie ensuite que

 Calcul du moment de résistance au déversement :

Donc :
Le profile IPE 240 ne présente pas de risque de déversement,

 Les pannes seront de type IPE 240

IV.3 Calcul de la ferme :

Nous avons retenu une panne IPE 240, on recalcule les charges à nouveau, compte tenu de
la fixation des pannes en chaque nœuds de la ferme, la charge linéique sera multipliée par
la distance entre ferme (6,00 m) pour se transformer ainsi en charge ponctuelle,

Figure 21 : Distribution de charges

Figure 22 : Disposition de charges

IV.3.1 Charges sur la ferme :

La ferme supporte en plus de son poids propre, le poids de la couverture, ces accessoires de
pose, des pannes et celui des contreventements de la toiture.

 Couverture + étanchéité+isolation =
 Charges suspendues =
 Panne (IPE 240) =
 Contreventement =

D’où :

 ELU :
 ELS :
La charge uniformément répartit appliqué sur la panne sera acheminé vers les nœuds de son
intersection avec la ferme en la multipliant par 6.00 m

IV.3.2 Analyse de la ferme métallique :

Pour calculer les efforts internes dans chaque élément de la ferme, celle-ci est modélisé à l’aide du
logiciel ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS,

La poutre en treillis est symétrique, les efforts internes le seront aussi, on exploitant les résultats du
ROBOT, le dimensionnement se calcul par le biais de la barre la plus sollicitée.

Figure 23 : numéro de barres du treillis

Montant Diagonale Membrure


Membrure inférieur
supérieur D CED
D CED 100*10 D CED 80*10 D CED 80*10 120*12

N° de Effort N° de Effort axial Effort


N° de Effort axial N° de
axial et la axial et
la et nature la et nature la
nature nature
barre (KN) barre (KN) barre
barre (KN) (KN)

2 418.828 T 33 115.961 T 34 -255.849 C 71 243.750 T

3 188.459 T 32 83.272 T 35 -154.511 C 70 375.717 T

4 59.769 T 31 55.254 T 36 -89.449 C 69 445.615 T

5 -8.969 C 30 33.272 T 37 -50.221 C 68 481.369 T

6 -44.568 C 29 50.602 T 38 -69.903 C 75 523.167

7 -90.502 C 28 31.940 T 39 -43.510 C 74 550.341

15 -117.976 C 27 14.025 T 40 -19.539 C 73 561.929

53 -129.740 C 26 2.712 T 41 -2.014 C 72 560.802

56 -128.847 C 25 24.00 T 42 -31.232 C 79 576.784

57 -146.455 C 24 15.177 43 -10.322 C 78 582.449


Effort max en ‘T’ :
418.828 KN
Effort max en Effort max en Effort max en ‘T’ :
Effort max en ‘C’ : ‘T’ : 115.961 KN ‘C’ : -255.849 KN 582.449 KN
-146.455 KN

Tableau 12 : efforts normaux dans les barres

IV.3.3 Vérification des barres de la ferme :

IV.3.3.a La membrure inférieure DCED 100*10 :

Conformément à l’organigramme donné en Annexe …… on a :

 Section brute A : l’aire de la section transversale calculée à partir des dimensions


nominales,
 Section nette : l’air brute du chemin de rupture diminuée des déductions
appropriées pour tous les trous de fixation et autres ouvertures.

Pour des trous alignés on a :

Avec :

: est l’épaisseur,

: est le nombre de trous situés sur toute ligne diagonal s’étendant sur la largeur de la barre
ou partie de la barre,

: est le diamètre du trou,

Tableau 13 : caractéristiques du profilés DCED 100*10

DCED
100*10

(cm) (cm) (cm) ( (

10.0 20.0 1.0 38.3 353.00 658.00 49.16 65.80 235 350

Les coefficients partiels de sécurité pour vérifier la résistance des sections sont donnés par :
Tableau 14 : Coefficients partiels de sécurité

Coefficients partiels de sécurité

Classe des sections 1, 2, 3 4

Section brute .0

Section nette au droit des trous

Vérification de la section brute :

La valeur de calcul de l’effort de traction dans chaque section transversale doit satisfaire
la condition suivante :

Pour une section qui ne comporte aucuns trous, la valeur de calcul de la résistance à la
traction :

D’où :

Vérification de la section nette :

La résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation, est donnée par :

D’où :

 Nous retenons donc un profilé en double cornier 100*10 pour la membrure


inférieur de la poutre en treillis

Le dimensionnement des autres profilés de la ferme se fait de la même façon conformément à


l’organigramme (voir annexe). On obtient les résultats suivantes :
IV.3.3.b : Membrures supérieur DCED 120*12:

Tableau 15 : caractéristiques du profilés DCED 120*12

DCED
120*12

(cm) (cm) (cm) ( (

12.0 24.0 1.2 55.10 735.0 1372.0 85.47 114.33 235 360

Vérification de la section brute :

Vérification de la section nette :

 Nous retenons donc un profilé en double cornier 120*12 pour la membrure


supérieur de la poutre en treillis,

IV.3.3.c : Vérification du montant DCED 80*8 :

Tableau 16 : caractéristiques du profilés DCED 80*8

DCED
80*8

(cm) (cm) (cm) ( (

8.0 16.0 0.8 24.54 145.0 270.0 25.26 33.75 235 360

Vérification de la section brute :

D’où :
Vérification de la section nette :

 Nous retenons donc un profilé en double cornier 80*8 pour la membrure


supérieur de la poutre en treillis,

IV.3.3.d : Vérification des barres diagonales DCED 80*8 en compression :

Tableau 17 : caractéristiques du profilés DCED 80*8

DCAE
80*10

(cm) (cm) (cm) ( (

8.0 16.0 0.8 24.54 145.0 270.0 25.26 33.75 235 360

Donc la barre résiste en compression,

Vérification au flambement :

Soit la valeur de calcul de la résistance de la barre comprimée au flambement donnée


par :

Avec :

: est le coefficient de réduction pour le mode de flambement à considérer,

Pour les sections de classe 1, 2 ou 3,

Soit l’élancement réduit, le critère de résistance au flambement consiste a ce que :

 Si , le risque de flambement d’un élément comprimé n’est pas à considérer,


 Si , on doit vérifier que :
 Calcul analytique du coefficient de réduction :
Le coefficient de réduction peut se calculer de la manière suivante :

Avec

Avec :

: L’élancement critique d’Euler, et (=1 pour acier

S235),

Avec ,

: est un coefficient d’imperfection correspondant a la courbe appropriée de flambement

: la longueur de flambement par rapport à l’axe ,

: la longueur de flambement par rapport à l’axe ,

: rayon de giration par rapport à l’axe ,

: rayon de giration par rapport à l’axe ,

Et on a :

Tableau 18 : Caractéristique du flambement

Flambement par rapport à l’axe Flambement par rapport à l’axe

1.32 1.32

3.365 4.60

39.22 28.70

39.22

0.417
0.34 (courbe de flambement b correspondant à une section en L)

0.62

0.92

Donc :

D’où :

Donc la diagonale résiste bien au flambement dans le plan du treillis,

V-Stratégie de calcul sismique :

Figure 24 : stratégie de calcul sismique


V.1 Analyse par force latérale :

Avec :

 : le coefficient d’accélération de zones,


 : le coefficient du site,
 : le facteur d’amplification dynamique,
 : le coefficient de priorité,
 : le facteur de comportement,
 : la charge prise en poids de la structure,

V.1.1 Condition d’application :

D’après l’article 6.2.1.2 du RPS 2000 ; l’approche statique équivalente adoptée, est requise
dans les conditions suivantes :

La hauteur du bâtiment n’excède pas 60m et sa période fondamentale ne


dépasse pas 2 secondes.
Le bâtiment doit être régulier conformément aux critères définis dans l’article
4.3.1.1 du RPS 2000.

On vérifiera ces critères dans ce qui suite,

Validation de la méthode statique équivalente :

 Première critère :

 La hauteur totale du bâtiment vaut :

D’où :

 Période fondamentale : est donner par

: Pour un contreventement de type voile,

Avec et , exprimés en mètre, sont respectivement la hauteur totale du bâtiment et la


longueur du mur ou de l’ossature qui constitue le principal système de
contreventement, dans la direction de l’action sismique.

et ce qui donne une période fondamentale de


 Deuxième critère : la régularité d’un bâtiment consiste en une régularité en plan et une
autre en élévation,

 Régularité en élévation :

On doit vérifier, pour deux niveaux successif , que :

Avec : étant la masse du niveau i,

 Régularité en plan :

On vérifie si les parties saillantes répondent


à toutes les conditions :

Figure 25 : régularité du bâtiment

En effet :

Les parties saillantes se trouvent au niveau du


RDC dans notre projet,

Tableau 19 : régularité en plan

On remarque que les conditions de régularité du bâtiment sont non respectes d’après l’article
4.3.1.1 du RPS 2000,

 Notre bâtiment ne répond pas aux conditions d’application de la méthode


statique équivalente puisqu’il n’est pas régulier,

V.2 Calcul sismique par analyse modale :

V.2.1 Paramètres et données sismiques :

a- classe parasismique :

Le RPS 2000 répartit les bâtiments selon leur usage principal en deux classes de priorité
(classe I et II). Notre salle couverte appartient a la classe I dans laquelle Sont groupées les
constructions destinées à des activités sociales et économiques vitales pour la population et
qui devraient rester fonctionnelles, avec peu de dommage, pendant le séisme.
b- zone sismique :

Le RPS 2000 utilise l’approche des zones. Il s’agit de diviser le pays en plusieurs zones de
sismicité homogène et présentant approximativement le même niveau de risque sismique pour
une probabilité d’apparition donnée.
 Zone 1 : faible sismicité,
 Zone 2 : moyenne sismicité,
 Zone 3 : fort sismicité,
Notre salle couverte appartient à la zone 1 de faible sismicité,
c- Accélération maximale du sol :

L’accélération maximale du sol est donnée en fonction de la zone sismique selon le tableau
suivant :

Tableau 20 : Accélération maximale du sol

Zones

Zone 1 0.01

Zone 2 0.08

Zone 3 0.16

d- Coefficient du site :

L’intensité avec laquelle un séisme est ressenti en un lieu donné, dé pend dans une large
mesure de la nature des sols traversé s par l’onde sismique et des conditions géologiques et
géotechniques locales. Le choix du site tient compte à la fois de la classe de sol et de son
épaisseur. Tableau 21 : Type de site

Site Nature

S1 Rocher toute profondeur


Sols fermes épaisseur <15 m

S2 Sols fermes épaisseur >15 m


Sols moyennement ferme épaisseur <15 m
Sols Mous épaisseur <10 m
S3 Sols moyennement ferme épaisseur >15 m
Sols Mous épaisseur >10 m

A chaque type de site correspond un coefficient d’influence, pour notre salle il s’agit du site
S2 avec un coefficient de site de 1.2,

e- Coefficient de ductilité :

La ductilité d’un système structural traduit sa capacité de dissiper une grande partie de
l’énergie sous des sollicitations sismiques, par des déformations inélastiques sans réduction
substantielle de sa résistance.
Trois niveaux de ductilité sont dé finis selon le comportement requis de la structure. Chaque
niveau traduit la capacité de la structure à dissiper l’énergie provenant du séisme :
 Structure peu ductile (niveau 1 de ductilité ND1),
 Structure à ductilité moyenne (niveau 2 de ductilité ND2),
 Structure de grande ductilité (niveau 3 de ductilité ND3)
Tableau 22 : ductilité et classes de bâtiments

Classe de bâtiments

Classe I ND1 ND2 ND3

Classe II ND1 ND2

f- Coefficient de comportement :

Le facteur de comportement, caractérise la capacité de dissipation de l’énergie vibratoire de la


structure qui lui est transmise par les secousses sismiques.
Pour notre structure, nous avons un coefficient de comportement

Ces données sismiques peuvent être regroupées comme suite :


V.2.2 Analyse sismique :

a-Tableau des modes propres :

Il fallait 31 modes pour mobiliser plus de 90% de la masse participante,

Tableau 23 : Participation de la masse

%masse
Mode Fréquence [Hz] Période [sec] participante
Suivant Suivant
X Y
1 2.49 0.40 0.00 27.46
2 3.07 0.33 34.52 27.46
. . . . .
. . . . .
. . . . .
30 12.98 0.08 90.36 88.07
31 13.20 0.08 90.36 91.17

b- Déformation modale :

 Séisme suivant X :

 Séisme suivant Y :
c- Vérification des déplacements maximaux :

Selon le RPS 2000, le déplacement latéral total du bâtiment doit être limité à :

Avec étant la hauteur total de la structure,

 Déplacements latéraux inter-étages :

Les déplacements latéraux inter-étages évalués à partir des actions de calcul doivent être
limités à :

pour les bâtiments de classe I,

pour les bâtiments de classe II,

K étant le coefficient de comportement,

En exploitant les résultats de ROBOT, nous vérifions ainsi les déplacements inter-étages vis-
à-vis aux valeurs maximales,

Tableau 24 : Déplacements latéraux inter-étages

Déplacement inter- Déplacement inter-


niveau due au séisme niveau due au séisme
Niveau Hauteur selon X selon Y Déplacement
maximal
(cm)

Niveau 1 0.0 0.0 0.0 0.1 1.5

Niveau 2 0.1 0.0 0.0 0.1 1.10

Niveau 3 0.2 0.0 0.0 0.1 1.30

Niveau 4 0.5 0.1 0.0 0.3 1.35

Niveau 5 0.7 0.1 0.0 0.5 1.00

 On remarque que les déplacements inter-étages sont faibles par rapport aux valeurs
maximales, ceci et logique puisque notre structure ne présente pas une grande hauteur.

 Déplacements latéraux de la structure :

Comme déjà signaler le déplacement latéral total de la structure doit être limité à :
Tableau 25 : Déplacements latéraux de la structure

Déplacement Déplacement
Sens sismique Déplacement latéral max de latéral limite Vérification
la structure (cm)
(cm)
1.2 5
X
0.4 5

0.3 5
Y
3.2 5
Conclusion

Au terme de cette étude, divers remarques et conclusions sont à formuler concernant


l’ensemble des aspects abordés et la façon avec laquelle ils étaient traités et mis en lumière au
cours des différentes phases de ce travail. Ainsi, on peut citer les formulations techniques ci-
dessous :

La conception représente un élément clés dans toute étude, et doit être élaborée à la base
d’une grande part d’expérience et d’une appréhension et maitrise considérables des facteurs,
et choix cruciaux et inhérents à l’atteinte d’une conception économique, esthétique et
techniquement fiable.

Le cas étudié présente des éléments de grandes dimensions ce qui se justifie par les
importantes actions et donc sollicitations reprises par la structure, en particulier celles issues
de l’effet du vent sur la couverture.

L’application des Eurocodes ici au Maroc et encore marginalisée dans les CPS d’étude
portant il présente un avantage au niveau du coût de réalisation considérable par rapport aux
règles actuels.

Comme impression personnelle, on ne peut que souligner l’importance d’un tel projet
académique dans le développement de mes connaissances théoriques et pratiques dans le
domaine de la charpente métallique et du béton armé..

En somme, ce travail de fin d’études m’a permis de mettre à profit les connaissances
apportées dans le cadre de la formation ICP-BTP. J’espère qu’il aura participé à
l’enrichissement de notre bibliothèque comme un cas pratique bien détaillé qui pourrait servir
de ressource pour les promotions à venir
Bibliographie

 « Action du vent sur les bâtiments d’après Eurocode 1 » ; CSTB

 J.M PAILLE « Calcul des structures en béton armé selon Eurocode 2, guide
d’application » ; AFNOR

 « Choix de l’analyse globale des ossatures en acier » ; CSTB

 « Cours B.A.E.L »

 P.MAITRE « Formulation de la construction métallique selon Eurocode 3 » ; le


moniteur ; édition

 J.L GRANU « Introduction au béton armé, théorie et applications courantes selon


l’Eurocode 2 » ; Eyrolles, AFNOR 2012

 J.P MUZEAU « La construction métallique avec les Eurocodes » ; Eyrolle 2012

 V.DAVIDOVICI « Pratique du calcul sismique » ; AFNOR 2012

 RPS 2000 Maroc

 J.PERCHAT « Traité de béton armé selon l’Eurocode 2 » ; le moniteur, édition


Annexe Annexe 1 : plan niveau 1
Annexe 2 : plan niveau 2
Annexe 3 : Ferraillage poutre file 2 travées 1 à 7 (avec disposition sismique)
Annexe 4 : Ferraillage poteau sommet (sans disposition sismique)
Annexe 5 : Ferraillage poteau pieds (avec disposition sismique)
Annexe 6 : Organigramme de vérification à la traction
I-Introduction :

Après avoir effectué une étude de la salle couverte (calcul béton armé et de
charpente métallique en plus d’une étude sismique) le rapport qui suit consiste à faire un
redimensionnement de cette salle couverte en construction métallique : analyse des efforts
sur chaque élément de la structure.

Figure 1 : Modèle en perspective

Dans ce qui suit on fera une étude des aspects de ventilation, sécurité, les
infrastructures des personnes à mobilité réduites. Etude de possibilité d’intégrer les énergies
renouvelable pour la production d’eau chaude sanitaire.
II. Analyse de la structure :

II.1. Etude de la ferme en treillis :

a. Isostaticité du treillis :

Notre treillis contenant et . Pour chaque nœud on


peut écrire deux équations d’équilibre. On a donc équations d’équilibre. Pour chaque
barre, on a une inconnue (l’effort axial dans la barre). Donc, pour b barres, on a
inconnues. Soit r le nombre de composantes des réactions d’appui inconnues (nombre
de liaisons avec l’extérieur), donc :

 Nombre de barres :
 Nombre de réaction d’appui
 Nombre d’inconnues
 Nombre de nœuds :
 Nombres d’équation :

 Il s’agit d’un treillis hyperstatique, du faite que . On définit le degré


d’hyperstaticité comme étant :

Figure 2 : Dimensions des barres du treillis

b. Charge sur la ferme :

La ferme supporte en plus de son poids propre, le poids de la couverture, ces accessoires
de pose, des pannes et celui des contreventements de la toiture.

 Couverture + étanchéité+isolation =
 Charges suspendues =
 Panne (IPE 240) =
 Contreventement =

D’où :

c. Combinaison d’action :

 E.L.U :
 E.L.S :

Compte tenu de la fixation des pannes en chaque nœud de la ferme, la charge linéique sera
multipliée par la distance entre ferme (6,00 m) pour se transformer ainsi en charge ponctuelle,

Donc la charge nodale sur la ferme est donnée par :

E.L.U :
E.L.S :

d. Analyse de la ferme en treillis :

Pour calculer les efforts internes dans chaque élément de la ferme, celle-ci est modélisé à
l’aide du logiciel ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS,

La poutre en treillis est symétrique, les efforts internes le seront aussi, on exploitant les
résultats du ROBOT, le dimensionnement se calcul par le biais de la barre la plus sollicitée.

i) Numérotation des nœuds :

Figure 4 : Numérotation des nœuds

ii) Numérotation des barres :


Figure 5 : Numérotation des barres

iii) Schéma de charges :

Figure 6 : Schéma de la charge

iv) Calcul des efforts de traction (T)-compression (C) a ELU :


v) Calcul des contraintes normales a ELU :

La contrainte normale est définie comme l’intensité de la force normale par unité de
surface et elle est exprimée en unité de force par unité de surface ou en .

La valeur de la contrainte normale dans une section droite arbitraire est de ce fait
déterminée par le rapport de l’effort longitudinal à l’aire de la section .

Le tableau suivant regroupe le calcul des contraintes normales pour les sections les
plus sollicités de la ferme,

 Diagramme des contraintes normales :

Figure 7 : Diagramme des contraintes normales

vi) Contrainte adimissible (ou condition de résistance) :

Lors du calcul des pièces qui travaillent à la traction ou à la compression, on doit


toujours vérifier d’une façon générale que dans la section la plus sollicité la plus grande
contrainte qui se développe est inférieure à la contrainte admissible du matériau. (Celle-ci
étant déterminée par expérience).

Avec :

Soit :

(=1.5)
D’où :

Vérification de la condition de résistance :

Tableau 1 : Calcul des contraintes normales dans les barres les plus sollicité

Sections sollicités Contrainte normal Contrainte admissible

2 109.19

78 105.70

33 47.25

34 -104.25

57

vii) Déplacement maximal de la ferme a ELU :

Figure 8 : Déplacement de la ferme

 Le déplacement maximal à l’état limite ultime de la ferme en treillis vaut


e. Allongement des barres du treillis :

Les dimensions d’une barre varient en fonction de la grandeur des forces appliquées.
Si avant le chargement de la barre sa longueur est , une fois chargée elle devient .
La quantité est appelée
?allongement absolu de la barre.

Avec : : l’effort normal (KN) ; : la longueur initial en mètre (m)

: la section de la barre, ; : Module d'élasticité longitudinale (MPa)

 Pour l’acier S235 on a un module de Young de ,

Tableau 2 : Calcul des allongements mécanique des barres

Effort normal Aire Longueur

Sections sollicités (

2 418.828 38.3 2 1.065

78 582.449 55.10 1.80 0.928

33 115.961 24.54 1.72 0.396

34 -255.849 24.54 2.34 -0.012

-146.455 38.3 2 -0.373

57
f. Dilatation thermique des barres du treillis :

Une variation de température entraîne-elle aussi un allongement (ou un accourcissement)


qui s’ajoute alors aux déformations dus aux efforts.

L’allongement absolu du à une variation de température peut être déterminé:

Avec :

Coefficient de dilatation linéique,

: L’écart de température en kelvin ou en degré Celsius

Tableau 3 : Calcul des allongements thermique des barres

Coefficient de Longueur
dilatation linéaire
Sections sollicités

2 2 0.0528

78 1.80 0.0475

33 1.72 0.0454

 On peut donc évaluer l’allongement total d’une barre homogène chargé à ses
extrémités et uniformément chauffé.
III. Infrastructure des personnes à mobilité réduite :

III.1.Introduction:

La salle couverte est un établissement recevant public (ERP), et on entend par


construction ouvertes au public tous établissements publics ou privés accueillant les clients ou
des utilisateurs autres que les employés (salariés ou fonctionnaires).Cela regroupe un très
grand nombre d’établissements tels que les cinémas, théâtres, magasins, bibliothèques, écoles,
salle de sport,…

III.2.Guide d’accessibilité de la salle couverte:

a- Cheminement extérieure :

Dans cette salle couverte en distingue deux entrées :

 Une réservé aux publics handicapés ou à mobilité réduites (PMR),


 L’autre est pour le public non handicap,

Pour l’entrée réservée aux publics handicapés, le niveau d’accès principal doit être
accessible en continuité avec le cheminement extérieure. Pour éviter à ces personnes de
glisser la pente ne doit pas dépasser les .

b- Entrée d’un édifice :

 La largeur minimale des cheminements est de (de s’il n’ya pas de


mur de part et d’autre),
 Le devers ou profil en travers (il ne peut être évité doit être inférieure à ,

Figure 9 : Largeur minimale des cheminements

 Dans la salle couverte cette condition est


satisfaite :

Figure 10 : Entrée du public à mobilité


réduite

c- Circulation dans un couloir :

Pour assurer une circulation pour les personnes handicapées dans cette salle couverte :

 Un changement de revêtement de sol doit se faire pour indiquer l’existence d’un


service ou d’un département.
 Accompagner ces orientations par des panneaux signalétiques contrastés de même
teinte que le sol.
Figure 11 : Largeur de circulation du public à mobilité réduite

d- Circulation intérieure :

La salle couverte reçoit plus de , de ce faite la largeur minimale des


portes doit être de , et l’un des vantaux doit avoir une largeur minimale de
(lorsque l’édifice public reçoit moins de , la largeur minimale des portes
doit être de )

i. Largeur de circulation intérieure :

La largeur minimale de circulation intérieure est fixé à

Figure 12 : Largeur de circulation interne


Figure 13 : Largeur de circulation interne

ii. Devant une porte donnant à l’intérieure :

Figure 14 : Largeur devant une porte donnant à l’intérieure


iii. Devant une porte donnant à l’exterieure :

Pour qu’une personne sur chaise roulante puisse manipuler une porte donnant à
l’extérieure, il faudrait que la largeur du palier soit de hors débattement de portes.

Figure 15 : Largeur devant une porte donnant à l’extérieure

 Devant les portes le palier de repos devrait être assez spacieux pour permettre une
rotation facile de la chaise roulante et faciliter les manœuvres de fermeture des portes,

e- Escaliers et marches : l’état des escaliers de la salle couverte :

Figure 16 : Escaliers de la salle couverte


 Récapitulatif :
Tableau 5 : Tableau récapitulatif

Exigences Etat de la salle couverte Vérification

Marche Giron minimal :

Contremarche

Proportions de
l’escalier Main courante

Nez de
marche

Giron
f. Positionnement des espaces réservé aux PMR : plan RDC

Figure 17 : Plan RDC


IV. Etude des aspects de sécurité :

IV.1.Etude de l’aspect de sécurité:

IV.1.1. Introduction:

La salle couverte, objet de cette étude, entre dans le cadre des ERP (établissements
recevant public) qui sont des « bâtiments, un locaux, des enceintes, dans lesquels des
personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation
quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions à tout venant ou sur invitations,
payantes ou non ».

a) Type de la construction : Selon la nature de l’exploitation et de l’activité

Notre salle couverte appartient au groupe qui concerne les établissements installés
dans un bâtiment, et dans le quel en trouve :

Tableau 6 : Type de la construction

Type de l’établissement Usage


Etablissement de type X Etablissements sportifs couverts

b) Catégorie de la construction : Selon l’effectif du public et du personnel

Les établissements recevant du public sont classés dans cinq catégories:

Tableau 7 : Catégorie de la construction

Catégorie Effectif

Au-dessus de personnes

De à personnes

De à personnes

personnes et au-dessous, à l'exception des établissements compris


dans la catégorie
Etablissements dans lesquels l'effectif du public n'atteint pas le chiffre
minimum fixé par les règles de sécurité pour chaque type d'exploitation .Le
mode d’évaluation de l’effectif est différent suivant le type
IV.1.2.Application du principe de sécurité : Salle couverte

a) Protection contre le séisme (selon RPS 2000) :

En exploitant les résultats de ROBOT, nous vérifions ainsi les déplacements inter-étages
vis-à-vis aux valeurs maximales,

 Déplacements latéraux inter-étages :

 On remarque que les déplacements inter-étages sont faibles par rapport aux valeurs
maximales, ceci et logique puisque notre structure ne présente pas une grande hauteur.

 Déplacements latéraux de la structure :

Comme déjà signaler le déplacement latéral total de la structure doit être limité à :

 D’après les résultats de l’analyse sismique, on constate que la salle couverte est
sécurisé vis-à-vis du séisme.
b) Accessibilité :

Cela peut se faire en fonction de la hauteur du bâtiment , et on a :

Tableau 10 : Hauteur du plancher bas

Hauteur du plancher bas du dernier niveau accessible au public

Solution pour un
cas général
Voies-engins ou espaces libres Voies-échelles + cloisonnement
+ cloisonnement traditionnel traditionnel

Dans notre cas, la hauteur du plancher bas du dernier niveau accessible au public
est :

Figure 18 : Hauteur
du plancher bas
Figure 19 : Position des espaces
libre autour de la salle couverte

Les espaces libres sont des espaces répondants aux caractéristiques minimales suivantes :

 Une largeur
 Il ne comporte aucun obstacle susceptible de s'opposer à l'écoulement régulier du
public,
 Il permet l'accès et la mise en œuvre facile du matériel nécessaire pour opérer les
sauvetages et combattre le feu,
i) Façades et baies accessible :

En fonction de la hauteur du bâtiment ainsi que l’effectif du public reçu, cette dernière
doit avoir au moins une façade accessible,

Selon la réglementation marocaine tout baies qui permet l’accès a un niveau recevant
public doit avoir doit avoir les dimensions minimales suivantes :

Hauteur : 1.30 m
Largeur : 0.90 m

Pour notre salle couverte on distingue deux façades qui peuvent être accessible. La
façade principale et la façade arrière, dont les baies présentent les caractéristiques suivantes :

 Façade principale : 2 fenêtres de


4 fenêtres de
2 portes de au niveau R.D.C
1 porte principale de
11 fenêtres de
6 fenêtres de
 Façade arrière : 10 fenêtres de
4 portes de au niveau R.D.C
1 porte de
4 fenêtres de
4 fenêtres de

c) Isolement par rapport aux tiers :

On distingue plusieurs configurations pour l’isolement selon l’emplacement des tiers par
rapport aux ERP :

 Isolement des tiers en vis-à-vis,


 Isolement des tiers contigus,
 Exploitations superposées,

Pour la salle couverte il s’agit d’un isolement en vis-à-vis :

Figure 20 : Bâtiment en vis-à-vis de la


salle couverte

Selon la réglementation tous les bâtiments doivent être isolés des constructions voisines :

 Par une distance horizontale de de largeur au moins,

Figure 21 : largeur minimal par rapport aux bâtiments en vis-à-vis


d) Résistance au feu de la salle couverte :

On distingue trois cas de résistance :

 Elément de construction stable au feu (SF) :


 Elément de construction pare-flamme (PF) :
 Elément de construction coupe-feu (CF) :

Selon le nombre des niveaux de la construction, sa hauteur et sa catégorie on définit la


résistance au feu de ses planchers (élément de construction principal) et de la structure
entière :

Tableau 11 : Résistance au feu de la salle couverte

Hauteur du plancher bas Catégorie de Résistance au feu


l’établissement

Catégorie Structure

Plancher bas du niveau le Catégorie Plancher


plus haut : Catégorie

situé à moins de du Catégorie Structure


sol Plancher

La salle couverte, comme il à été déjà signalé, vu son effectif, elle appartient a la
deuxième catégorie et de ce faite sa résistance au feu est donnée par :

 Structure ,

 Plancher ,

e) Résistance au feu du cloisonnement traditionnel:


Tableau 12 : Résistance au feu du cloisonnement traditionnel

Degré de stabilité au feu Parois entre locaux


exige pour la structure

Aucune exigence

Pour notre salle couverte, le degré de résistance est de , donc les parois entre

locaux doivent être coupe-feu pendant

Figure 22 : Résistance au feu des murs de la salle couverte

f) Les dégagements : pour la salle couverte le cheminement prévu pour le dégagement


du public est :
 Premier étage :

Figure 23 : Les dégagements au niveau du premier étage


 RDC :

Figure 24 : Les dégagements au niveau du RDC


g) Les moyens de secours :

Les moyens de secours sont nombreux, et peuvent comprendre :

Moyens d’extinction,
Service de sécurité incendie,
Système de sécurité incendie

i) Moyens pour lutter contre un incendie:

Les éléments mobiles utilisé dans cette salle couverte pour assurer la sécurité incendie
sont les suivants :

En plus d’un moyen d’extinction automatique à eau (sprinklers), et des extracteurs de fumées:

Figure 25 : Les moyens d’extinction automatique


 Exemple de positionnement des moyens de secours dans la salle couverte :

Figure 26 : Quelque positionnement des moyens de secoure contre l’incendie

V. Etude de la possibilité d’intégré les énergies renouvelable pour la


production de l’eau chaud sanitaire :

Dans cette salle le faite que cette dernière est couverte, il ya une grande possibilité
d’intégré les énergies renouvelable, en effet la grande surface de la toiture peut être utilisé
pour installer des panneaux solaire.

En effet la grande surface de la toiture est utilisée pour installer des panneaux solaire pour
la production de l’eau chaude sanitaire .L’objectif de cette étude est de déterminé la surface
réservé pour ces panneaux ainsi que leurs dimensionnement (surface et nombre).
Le calcul est fait par un modèle énergétique RETScreen V3-projet de chauffage solaire
de l’eau,

i) Caractéristiques du site :

Selon les données météorologiques du Maroc (dernière modification 2004/11/01), on a les


caractéristiques suivantes :

 Lieu du projet : Maroc, Marrakech


 Rayonnement annuel solaire sur l’horizontale (en : 1.99
 Rayonnement annuel sur les capteurs (en :
 Température moyenne annuelle (en °C) :
 Latitude du lieu du projet : 31.6°N

On a aussi :

 Inclinaison des capteurs par rapport à l’horizontale : 45.0°


 Orientation des capteurs par rapport à l’azimute : 0°

ii) Calcul de la charge d’eau chaude :

On considère les paramètres suivants :

 Type d’application : production d’eau chaude


 Configuration du système : avec stockage
 Type de bâtiment ou de charge : Salle de sport couverte
 Volume quotidien soutiré d’eau chaude :
 Besoin quotidien d’eau chaude par personne :
 Effectif : 100 personnes par jour

D’où :

 Température demandé d’eau chaude :


 Nombre de mois d’utilisation du système : 12 mois
 Demande d’énergie des mois considéré :

iii) Résultat de calcul et paramètres du système :

 Type d’application : production d’eau chaude avec stockage


 Source d’énergie de chauffage : électricité
 Type de capteurs : Vitrés
 Surface brute par capteur :
 Surface de captage par capteur :
 Nombre de capteurs suggéré : 24
 Surface totale brute de capteurs :

Or la surface de la toiture vaut :

Figure 27 : Surface de la toiture


Conclusion

Ce projet tuteuré représente une opportunité pour continuer l’étude de la salle couverte, en
faisant dans un premier temps, une synthèse des calculs qui ont été déjà faites sur la charpente
métallique et le dimensionnement des profilés, et ensuite de faire des études de plusieurs
aspects (sécurité , infrastructure des personnes à mobilité réduite) ce qui m’a permet
d’assimiler au départ les normes et le règlements régissant ces aspects et de les appliqués
directement sur la salle couverte.

Il m’a permet aussi de projeter la majorité des connaissances acquis durant la formation sur
le plan de réalité et également sensibilisé les concepts et les notions pendant le travail.

Ce travail de recherche m’a constitué une véritable opportunité, permettant a la fois de


découvrir plus en détails les règlements en vigueur. Le recours au logiciels ROBOT et
RETScreen était également une bonne opportunité favorisant ainsi une assimilation directe
des différentes options et étapes de saisie, de dimensionnement et de vérification des
structures en acier.
Bibliographie

 « Guide Marocain des normes des accessibilités pour personnes handicapées »,


ministère du développement social de la famille et de la solidarité

 « Sécurité incendie et Accessibilité des Personnes Handicapées », Frédéric JAMIN

 J.P MUZEAU « La construction métallique avec les Eurocodes » ; Eyrolle 2012

 V.DAVIDOVICI « Pratique du calcul sismique » ; AFNOR 2012

 P.MAITRE « Formulation de la construction métallique selon Eurocode 3 » ; le


moniteur ; édition
Annexe Annexe 1 : Feuille de calcul (RETScreen)

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