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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITE DE SAÏDA DR MOULAY TAHAR
FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT D’ELECTRONIQUE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION


DU DIPLOME DE MASTER EN TELECOMMUNICATION
OPTION : SYSTEMES DES TELECOMMUNICATIONS

Thème

Etude et simulation d’une chaine de transmission optique avec


le multiplexage en longueur d’onde WDM pour un débit de 40 Gbps

Présenté par
BENSADEK YASMINE
OULD KADA IKRAM

Soutenu le 26 Juin 2018, devant le jury composé de :

Mr. BOUYEDDOU Benomeur Président


Mr. CHAMI Nadir Encadreur
Mme. ABOURA Lamia Examinatrice

ANNEE UNIVERSITAIRE 2017-2018


Remerciements
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la
santé et la volonté d’entamer et de terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et
n’aurait pas pu avoir le jour sans l’aide et l’encadrement de
Mr. N. CHAMI, on le remercie pour la qualité de son
encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa
disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.
Nos remerciements s’adressent à Mr. B. KHALFALLAH
pour son aide pratique et son soutien moral et ses
encouragements.
Nous sommes conscientes de l’honneur que nous a fait en
étant président du jury Mr. B. BOUYEDDOU et Mme.
ABOURA d’avoir accepté d’examiner ce travail.
Nos remerciements s’adressent également à tous nos
professeurs pour leurs générosités et la grande patience dont
ils ont su faire preuve malgré leurs charges académiques et
professionnelles.
Nos profonds remerciements vont également à toutes les
personnes qui nous ont aidés et soutenue de près ou de loin.
Dédicace
Je dédie ce mémoire à :

Mes parents :
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les
sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence
dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi modeste soit-il, l'expression de mes
sentiments et de mon éternelle gratitude.

Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en
sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles, l'éducation et le
soutient permanent venu de toi.

Mes frères et sœurs qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de
persévérance, de courage et de générosité.

A toute ma famille pour leur soutien tout au long de mon parcours d’études,
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tant allégués, et le fuit de votre
soutien infaillible. Merci d’être toujours là pour moi.

OULD KADA IKRAM


Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut…
Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,
L’amour, le respect, la reconnaissance…
Aussi, c’est tout simplement que :

Je dédie ce travail
A L’âme de mon cher père, source de mon inspiration dans
la vie, a celui qui m’a aidé à découvrir le `savoir' le trésor
inépuisable.
De tous les pères, tu as été le meilleur, tu as su m’entourer
d’attention, m’inculquer les valeurs nobles de la vie, m’apprendre
le sens du travail, de l’honnêteté et de la responsabilité. Un ans
et demis déjà que tu nous as quittés.
Et quelle tristesse je ressens aujourd’hui encore à constater
ton absence ! Que Dieu t’accueille dans Son Paradis.
A ma mère la femme de valeur, au grand cœur qui m’a transmis
un caractère d’une femme battante.
Je vous remercie pour tout le soutien et l’amour que vous me
portez
depuis mon enfance et j’espère que votre bénédiction
m’accompagne toujours.
Que ce modeste travail soit l’exaucement de vos vœux tant
formulés, le fruit de vos innombrables sacrifices, bien que je ne
vous en acquitterai jamais assez.
A MES CHERS ET ADORABLE FRERES
Abelrazzak, le doux au cœur si grand.
Hicham, prunelle de mes yeux.

En témoignage de mon affection fraternelle, de ma profonde tendresse


et reconnaissance, je vous souhaite une vie pleine de bonheur et de
succès et que Dieu, vous protège et vous garde mes amours.

A MA GRAND MERE
Que Dieu lui prêter longue vie, santé et bonheur.

A LA MEMOIRE DE MES GRAND-PERES


ET MA GRANDE MERE

Que Dieu ait vos âmes dans sa sainte miséricorde.

À MES ONCLES, TANTES, LEURS EPOUX ET


ÉPOUSES
A MES CHERS COUSINS ET COUSINES

Veuillez trouver dans ce travail l’expression de mon respect le plus


profond et mon affection la plus sincère.

À TOUTES LES PERSONNES QUI ONT PARTICIPÉ A


L’ÉLABORATION DE CE TRAVAIL À TOUS CEUX QUE
J’AI OMIS DE CITER.

Bensadek Yasmine
Abréviations

DL : Diode laser

DEL : la diode électro luminescente.

ON : l’ouverture numérique.

D : diamètre du cœur de la fibre.

ʎ : longeur d’onde de la lumière.

Bm : bande résultante de la disperstion.

Bc : bande dérivante de la dispersion.

PIN : photodiode (p : positive, I : intrinsèque, N : négative).

APD: photodiode avalanche.

FDM: (frequency division multiplexing)

ADSL (Asynchronous Digital Subscriber Line)

(POTS: Plain Old Telephone Service)

TDM :(Time Division Multiplexing).

MRT :(Multiplexage à répartition dans le temps).

SONET :( Synchronous Optical Network).

SDH :( Synchronous Digital Hierarchy).

WDM :( Wavelength Division Multiplexing).

CWDM :( Coarse Wavelength Division Multiplexing).


DWDM :( Dense Wavelength Division Multiplexing).
OEO (optique électrique d’optique).

SQUID : (Superconducting QUantum Interference Device).


ATU-R : (ATU-R : ADSL transceiver unit-remote).

DMT : (Discret Multi Tone).

MRF : (multiplexage par répartition de fréquence).

PDH : (Plesiochronous Digital Hierarchy).

EDFA : ( Erbium Dopé Fibre Amplificateur).

SAN : (Storage area network).

IP : (internet Protocol).

WAN : (wide area network).

OADMs : (optical add drop multiplexer ).

MUX : (multiplexeur).

DEMUX : (démultiplexeur).
Liste des figures
Chapitre I :
Figure I.1 : schéma générique d’une liaison optique
Figure I.2 : structure d’un émetteur optique
Figure I.3 : LED caractéristique spectrales
Figure I. :l’émission spontanée
Figure I. : diode laser caractéristique spectrales
Figure I. : diode laser
Figure I. : description de la fibre optique
Figure I. : principe de la fibre optique
Figure I. : phénomène d’atténuation
Figure I. : différent types de dispersion
Figure I. : fibre multi mode a saut d’indice
Figure I. : fibre multi mode a gradient d’indice
Figure I. : fibre mono mode
Figure I. : synoptique de la modulation directe
Figure I. : synoptique d’un modulateur externe
Figure I. :atténuation linéique d’une fibre optique (cœur en silice) dans les
différentes fenêtre
Figure I. :l’absorption
Figure I. : photodiode PIN
Figure I. : sensibilité de photodiode PIN
Figure I. : photodiode a avalanche PN (germanium)

Chapitre II :

FigureII : exemple de multiplexage fréquentiel de trois canaux


téléphonique
FigureII.2 : multiplexage des fréquences en ADSL
FigureII.3 : séparation du téléphone et des données chez l’usager en ADSL
FigureII.4 : schéma de principe d’un multiplexage a répartition dans le temps
FigureII.5 : multiplexage temporel dans la hiérarchie PDH en Europe
FigureII.6 : le multiplexage en longueur d’onde
FigureII.7 ; la différence entre CWDM DWDM
FigureII.8 : les 4 éléments principaux pour les systèmes WDM
FigureII.9 : représente 2 méthodes pour transmettre et recevoir les donnes.

Chapitre III :

Figure III.1 : Modèle de simulation de la séquence binaire.


Figure III.2 : Modèle de simulation un générateur de pulsion.
Figure III.3 : Modèle de simulation de laser.
Figure III.4 : Modèle de simulation pour une SMF.
Figure III.5 : Modèle de simulation de la photodiode PIN.
Figure III : Modèle de simulation d’un diagramme de l’œil.
Figure III.8 : Modèle de simulation MEA.
Figure III.9 : Modèle de simulation du multiplexeur.
Figure III.10: Modèle de simulation de démultiplexeur.
Figure III : Modèle simulation d’un d’amplificateur Optique
Figure III : Modèle de simulation d’une DCF
Figure III.13 : chaine de transmission de base
Figure III.14 : Chaine de base avec filtre.
Figure III.15 : Chaîne de transmission optique avec modulation externe.
Figure III.16: Variation du facteur de qualité en fonction de la distance.
Figure III.17 : Variation du facteur de qualité en fonction du débit.
Figure III.18 : Variation du facteur de qualité en fonction du débit des deux
modulations.
Figure III : Schéma bloc de la technique WDM (partie d’émission)
Figure III.20 : Schéma bloc de la technique WDM. (Partie canal de
transmission)
Figure III.21 : Schéma bloc de la technique WDM. (Partie de réception)
Figure III : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro
Figure III : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro
Figure III : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro
Liste des tableaux

Tableau III.1 : Paramètres caractéristiques de la Séquence binaire


(information)
Tableau III.2 : Paramètres caractéristiques de laser
Tableau III.3 : Paramètres caractéristiques d’une SMF
Tableau III.4 : Paramètres caractéristiques de la photodiode PIN
Tableau III.5 : Paramètres caractéristiques d4un filtre passe bas de Bessel
Tableau III.6 : Paramètres caractéristiques d’un MEA
Tableau III.7 : Paramètres caractéristiques d’un EDFA
Tableau III.8 : Paramètres caractéristiques d’une DCF
Tableau III.9 : Dispersion de la DCF
Tableau III.10 : Résultat pour D= 1Gbps
Tableau III.11 : Résultat pour D= 1Gbps avec filtre
Tableau III.12 : Variation du facteur de qualité en fonction du débit
Tableau III.13 : Variation du facteur de qualité en fonction du débit
Tableau III.14 : Tableau variation du facteur de qualité en fonction de la
distance (le cas de la modulation externe)
Tableau III.15 : Tableau variation du facteur de qualité en fonction du
débit (le cas de la modulation externe)
Remerciement

Dédicace

Liste des abréviations

Listes des figures

Liste des tableaux

Introduction generale ........................................................................................................................

Chapitre I Chaîne de transmission optique


I.1Introduction ..................................................................................................................................

I.2 Composants d’une ligne de transmission par fibre optique ...................................................


I.2.1 Emetteur optique ...................................................................................................................
I.2.1.1 Catégories des émetteurs ................................................................................................
I.2.1.1.1 diodes éléctroluminescentes DEL..............................................................................
I.2.1.1.1.2diodes Lazer DL .........................................................................................................

I.2.2 Canal de transmission ...........................................................................................................


I.2.2.1 Description de la fibre optique ......................................................................................
I.2.2.2 Principe de la fibre optique ...........................................................................................
I.2.2.3 Caractéristiques de la fibre ............................................................................................
I.2.2.3.1 .Atténuation...................................................................................................................
I.2.2.3.2Dispercion ......................................................................................................................
I.2.2.4 Types de fibres optiques .....................................................................................................
I.2.2.4.1Fibre multimode .................................................................................................................
I.2.2. .2 Fibre multimode à saut d’indice ......................................................................................
I.2.2. . .2 Fibre multimode à gradient d’indice ...........................................................................
I.2.2.4.1.2 Fibre monomonde .........................................................................................................
I.2.2.5 Caractéristiques de transmission..................................................................................
I.3 Modulateur optique .................................................................................................................. 2
I.3.1 Modulation directe .............................................................................................................. 2
I.3.2 Modulation externe ............................................................................................................
I.4 Les fenêtres utilisées dans les télécommunications optiques ...............................................
I.5 Récepteur optique ......................................................................................................................
I.5.1 Photodétecteur ....................................................................................................................
I.5.2 Différents types de photodétecteur ..................................................................................
I.5.2.1 Photodiodes (PIN) ........................................................................................................
I.5.2.2 Photodiode à avalanche (APD) ..................................................................................
I.6 Conclusion ...................................................................................................................................

Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage


II.1 Introduction .............................................................................................................................. 2
II.2 Techniques de multiplexage .................................................................................................. 2
II.2.1 Multiplexage FDM ............................................................................................................. 22
II.2.2 Multiplexage TDM ............................................................................................................. 2
II.2.3 Multiplexage WDM ........................................................................................................... 2
II.4 Systèmes actifs et passifs ..........................................................................................................
II.5 Conclusion ............................................................................................................................... 2
Chapitre III Résultats et discussions
III.1 Introduction ..........................................................................................................................
III.2 Présentation du logiciel de simulation ..............................................................................
III.3 Les composants de la liaison optique ...............................................................................
III.3.1 Générateur de séquence binaire .......................................................................................
III.3.2 Générateur NRZ ................................................................................................................
III.3.3 Laser .....................................................................................................................................
III.3.4 Fibre optique :.....................................................................................................................
III.3.5 Diode PIN ..........................................................................................................................
III.3.6 Diagramme de l’oeil ...........................................................................................................
III.3.7 Filtre passe bas ....................................................................................................................
III.3.8 Modulateur MEA ...............................................................................................................
III.3.9 Multiplexeur WDM ............................................................................................................
III.3.10 Démultiplexeur WDM ...................................................................................................
III.3.11 Amplificateur Optique ...................................................................................................
III.3.12 Fibre compensatrice: ......................................................................................................
III.4 Chaine de transmission optique debase .......................................................................
III.4.1 Interprétation des résultats ................................................................................................
III.5 Chaine de transmission de base avecfiltre ...................................................................
III.5.1 Interprétation des résultats ................................................................................................ 2
III.6 Modulation directe .............................................................................................................. 2
III.6.1 Interprétation des résultats ............................................................................................. 2
III.7 Modulation externe ............................................................................................................
III.7.1 Interprétation des résultats ................................................................................................
III.7.2 Effet de la distance sur la transmission ........................................................................
III.7.2 Effet du débit sur la transmission ..............................................................................
III.7.2 Comparaison entre la modulation Direct et la modulation Externe ....................
III.8 Chaine de transmission optique multiplexé WDM ....................................................
- L’utilisateur numéro : « . THZ» ................................................................................
- L’utilisateur numéro 2 : « .2 THZ» ................................................................................
- L’utilisateur numéro : « . THZ» ................................................................................
- L’utilisateur numéro : « . THZ» ................................................................................
- L’utilisateur numéro : « . THZ» ................................................................................
III.8.1 Interprétation des résultats .............................................................................................
III.9 Conclusion ...............................................................................................................................
Introduction générale

Introduction générale

La grande quantité d’informations véhiculées à travers le monde a donné


naissance, depuis quelques années, à un besoin croissant en débit de transmission
dans les systèmes de télécommunications. De nombreux services et applications
multimédia se sont développées, et nécessitent aujourd'hui d’importantes capacités
de transmission. Un besoin d’autant plus important que les informations échangées
grâce à ces applications (données, téléphonie sur voix IP, vidéo,…) ont souvent
besoin d’être transmises simultanément, par multiplexage. Depuis une vingtaine
d'années, la très forte croissance du multimédia et des systèmes de communication à
haut débit montrent que les moyens de transmission par fibre optique sont devenus
indispensables. En effet, compte tenu de la bande passante et des pertes d'un câble
cuivre, l'utilisation des câbles coaxiaux devient rédhibitoire. En effet, l'atténuation
intrinsèque dans la bande 0,3 a 1,8μm, est bien plus faible pour la fibre optique. De
plus, la fenêtre de transmission d'une fibre est très large ; plusieurs dizaines de THz
répartis autour de 1,3 et 1,55μm, correspondant à un minimum d'atténuation pour
une fibre en silice dopée à l'oxyde de germanium. Cette extraordinaire bande
passante fait de la fibre optique un vecteur idéal pour les besoins multimédia. Cette
tendance s'accroit chaque année (le débit quadruple tous les 4 ans) afin de mettre en
place des liaisons intra et inter-systèmes à haut débit. C’est dans ce cadre que cette
thèse a été entreprises concernant la simulation d’une liaison de transmission par
fibre optique à haut débit basée sur le multiplexage en longueur d’onde (WDM) dont
l’objectif est d’améliorer les performances de cette liaison.

Le travail, mené dans le cadre de ce travail, s'est articulé autour de trois


chapitres. Le premier chapitre de ce mémoire décrira les structures des fibres optique
en terme de composant ainsi que les diverses techniques d’utilisation de la capacité
des fibres Optiques et les avantages et leurs inconvénients. Cette description aidera le
lecteur par la suite à comprendre la constitution d’une liaison sur fibre optique. Le

1
Introduction générale

second chapitre détaillera la technique du multiplexage de WDM son principe de


fonctionnement et une comparaison avec la technique de TDM et pour en finir on
parlera de ses composants spécifique. En ce qui concerne le troisième chapitre il est
consacré littéralement à une simulation d’une ligne de transmission de fibre optique
par la technique du multiplexage par WDM comme prévu dans l’intitulé du projet et
ensuite faire des commentaires sur les résultats obtenus

2
Chapitre I Chaîne de transmission optique

I.1Introduction :

Les systèmes detélécommunication optiques mettent en jeu un ensemble


d’élément, à commencer par les composants d’émission/réception de la lumière, le
support de propagation qu’est la fibre optique, les amplificateurs optiques, ainsi que
les composants spécifiques pour multiplexage. A ces fonctions purement optiques
et/ou optoélectroniques s’ajoutent des circuits électroniques rapides permettant de
moduler et d’amplifier les signaux émis et recueillis, de récupérer les signaux de
référence, ainsi que des organes de haut niveau de gestion du réseau.

I.2Composants d’une ligne de transmission par fibre optique :

Généralement, une chaine de transmission optique est composée de trois


éléments principaux (figure I.1) un émetteur, un canal de transmission et un
récepteur. La fibre optique est le canal utilisé par excellence pour les transmissions
optiques.

Figure I.1 : schéma générique d’une liaison optique.

3
Chapitre I Chaîne de transmission optique

I.2.1 Emetteur optique :

Depuis le début des télécommunications par fibre optique, le choix des


sources optiques c’est porté sur les émetteurs à semi-conducteur à cause de leurs
petites dimensions en rapport avec celles du cœur des fibres optiques,

Figure I.2: Structure d’un émetteur optique.[6]


I.2.1.1 Catégories des émetteurs:

I.2.1.1.1 Diodes électroluminescentes DEL :

Les diodes sont constituées, suivant le principe de base, d’un cristal semi-
conducteur possédant deux couches dopées. Une diode semi-conductrice qui émet
de la lumière par émission spontanée, est appelée diode électroluminescente.
La qualité de conversion du courant électrique en lumière est décrite par le
rendement quantique, qui désigne le rapport entre le nombre de photons émis par
unité de temps et le nombre de charges transportées à travers la jonction-PN de la
diode semi-conductrice. La DEL est basée sur l’émission spontanée [6].
q Nombre de photons créés
=
Nombre d ' électrons injectés I .1

4
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Figure I.3 : LED caractéristiques spectrales.

L’émission spontanée :

L’électron passe de la couche de conduction définie par une énergie Ec vers la


couche de valence définie par une énergie Ev. Un photon se dégage avec une énergie
∆E = Ec − Ev Les photons sont émis d’une manière aléatoire [6]. (FigureI.4)

Figure I.4: L’émission spontanée

I.2.1.1.1.2 Diodes Laser DL

La diode laser est la source la mieux adapter pour les télécommunications


optiques car elle permet d’avoir la meilleure efficacité de couplage optique avec la
fibre.
LASER est abréviation de Light Amplification by Stimulated Emission of
Radiation signifie amplification de lumière par émission stimulée de rayonnement.
Contrairement à la diode électroluminescente ou l’émission est spontanée

Figure I.5 : diode laser caractéristiques spectrales.

5
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Emission stimulée :

Dans cet état, un photon hv avec une énergie équivalente à ∆E=Ec-Ev


provoque un électron excité de passer vers un niveau d’énergie plus faible. Par
conséquent, l’électron émet un photon jumeau qui a la même longueur d’onde, la
même phase, Le même état de polarisation et la même directivité spatiale que le
photon incident on parle alors de lumière cohérente [6]. (Figure I.6)

Figure I.6 : diode laser


caractéristiques spectrales
I.2.2 Canal de transmission :

I.2.2.1 Description de la fibre optique :

La fibre optique est un guide d’onde cylindrique réalisé au moyen d’un matériau
diélectrique transparent, Elle est composée des éléments de base suivants :

 Le cœur : C’est la région centrale de la fibre qui permet le guidage des ondes
lumineuses.

 La gaine : Représente une couche entourant le cœur de la fibre avec un indice de


réfraction légèrement supérieur à celui du cœur ce qui permet par conséquent, la
réflexion totale et perpétuelle des modes a l’interface cœur gaine.

 Le revêtement : C’est une couche directement appliquée sur le verre de la gaine, il


est important que cette couche Soit détachable afin de permettre d’effectuer des
injections ou des découpages de la lumière pour épissure la fibre, son indice de
réfraction est supérieur à celui de la gaine.

6
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Figure I.7 : description de la fibre optique.

I.2.2.2 Principe de la fibre optique :

Le principe de la réflexion totale interne est à la base de la propagation des


ondes lumineuses dans la fibre optique. D'après ce principe, lorsqu'un rayon
lumineux passe d'un milieu à un autre dont l'indice de réfraction est plus faible, il
peut être réfléchi. De plus, lorsque l'angle d'incidence du rayon lumineux est plus
grand que l'angle critique, la lumière est réfléchie en totalité et il n'y a aucune perte
de lumière

La réflexion totale interne est régie par deux facteurs : les indices de réfraction des
deux milieux et l'angle critique. Ces facteurs sont reliés par l'équation suivante :

𝑛
sin 𝜃 = 𝑛2 I .2
1

En connaissant les indices de réfraction des deux matériaux de l'interface,


l'angle critique peut facilement être calculé.

Figure I.8 : principe de la fibre optique.

7
Chapitre I Chaîne de transmission optique

a) Réfraction d'un rayon lumineux pour 𝜃1 < 𝜃𝑐 , le rayon incident est aussi
partiellement réfléchi dans le premier milieu.

b) rayon critique lorsque 𝜃1 = 𝜃𝑐

c) réflexion totale interne pour 𝜃1 > 𝜃𝑐

Physiquement, l'indice de réfraction d'une substance est le rapport entre la


vitesse de la lumière dans le vide (c) et sa vitesse dans le matériau (v).

𝑐
𝑛=𝑣 I.3

I.2.2.3 Caractéristiques de la fibre :

Les principales caractéristiques des fibres optiques sont l'atténuation, la


dispersion et la bande passante que nous allons présenter.

I.2.2.3.1 Atténuation : En effet lorsqu’on injecte à l’entrée d’une fibre optique une
puissance Pe sous forme d’onde électromagnétique cette puissance décroît avec la
longueur L de la fibre en fonction de l’atténuation α. A la sortie on récupère une
puissance Ps vérifiant la relation suivante :

𝑃𝑒
𝛼(𝑑𝐵) = 10 log 𝑃𝑠 I.4

Figure : I.9 Phénomène d’atténuation.

8
Chapitre I Chaîne de transmission optique

L'atténuation dans les fibres optiques résulte de plusieurs mécanismes.

- Pertes intrinsèque : dépendent de la nature physico chimique de la fibre optique.

- Pertes extrinsèques : dépendent du couplage fibre-fibre ou fibre-composants. Les


fibres sont toujours utilisées par tronçons de longueur finie, raccordés entre eux.
Chaque jonction peut provoquer une perte de raccordement.

I.2.2.3.2 Dispersion : La dispersion d’un signal optique se manifeste par une


distorsion du signal et cause un élargissement des impulsions au cours de leur
propagation dans la fibre optique, Il existe deux types de dispersion :

- Dispersion chromatique (intermodale) : qui résulte de la différence de vitesses de


groupes des différentes composantes spectrales du signal de transmission. La
dispersion chromatique est la combinaison de deux types de dispersion : la
dispersion du matériau et la dispersion du guide d’onde.

- Dispersion modale : L’ensemble des retards entre les différents rayons composant
le signal lumineux détermine en réception une distorsion du signal électrique
obtenu par le convertisseur optique - électrique ; cette distorsion est la dispersion.

Impulsion d’entrée impulsion composante de sortie

a) Dispersion modale

b) Dispersion chromatique

Figure I.10 : Différentes types de dispersion [6].

9
Chapitre I Chaîne de transmission optique

a) L’impulsion en réception est la somme des impulsions composantes qui se


propagent en temps différents (parcours différents)

b) propagation avec des vitesses différentes, des différentes composantes du signal


de longueurs d’ondes diverses.

I.2.2.4 Types de fibres optiques :


I.2.2.4.1 Fibre multimode :
I.2.2.4.1.1 Fibre multimode à saut d'indice :

Le cœur et la gaine présentent des indices de réfraction différents et constants.


Le passage d'un milieu vers l'autre est caractérisé par un saut d’indice. Le faisceau
lumineux injecté à l'entrée de la fibre va atteindre la sortie en empruntant des
chemins optiques différents ce qui se traduit par des temps de propagation différents
et donc un étalement du signal transmis.

Figure I.11 : fibre multimode à saut d’indice.

I.2.2.4.1.2 Fibre multimode à gradient d'indice :

Le cœur se caractérise par un indice variable qui augmente progressivement


de n1 à l'interface gaine-cœur jusqu'à n2 au centre de la fibre. Ainsi les rayons
lumineux vont emprunter des chemins différents, mais un choix judicieux du profil
d'indice du cœur permet de tendre vers des temps de parcours voisins et donc
réduire l'étalement du signal [7].

10
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Figure I.12 : fibre multimode à gradient d’indice.

I.2.2.4.2 Fibre monomode:

Dans une fibre monomode, on obtient un seul mode grâce à la très faible
dimension du cœur (diamètre de 10 µm et moins). Ainsi le chemin de la lumière est
imposé, c’est le mode TEM00. Le nombre de modes se propageant dans une fibre
optique est donné par la relation suivante :

2𝑑
𝑚= 𝑂𝑁 . I.6
𝜆

Avec :

d : le diamètre du cœur de la fibre,

 : La longueur d'onde de la lumière utilisée,

ON : l'ouverture numérique de la fibre.

Le chemin de propagation est ainsi unique et parallèle à l'axe de la fibre.


Théoriquement le signal injecté en entrée va atteindre la sortie sans aucune
déformation. C'est ce type de fibre qui présente les plus grandes performances mais
son coût est relativement élevé par rapport aux fibres multimodes.

Figure I.13 : Fibre mono mode.

11
Chapitre I Chaîne de transmission optique

I.2.2.5 Caractéristiques de transmission :

La fibre monomode est utilisée pour les liaisons à débits importants, pour les
longues distances supérieures à 1km ou pour les réseaux nécessitant peu de points
de raccordement.

_ La fibre monomode est très performante. La bande passante permet de transmettre


un très grand nombre d’informations.

_ L’ouverture numérique faible (0,113 mm) nécessite une source lumineuse cohérente
(Laser).

_ Le cœur d’un diamètre faible nécessite des manipulations relativement délicates


ainsi qu’un matériel de haute précision.

Cœur : Silice, =9µm / Gaine optique: Silice, Ø= 125 µm / Revêtement de


protection: Matériau plastique (ø=250 µm)

I.3 Modulateur optique :

Afin de transmettre des informations dans les systèmes numériques optiques,


il faut les emporter sur le signal lumineux à envoyer dans la fibre, pour cela, il est
nécessaire de réaliser une convention des données électriques en données optiques.
Le dispositif optique qui module le faisceau laser continu est appelé un modulateur.
En fonction de la technologie et du taux de modulation, généralement elle est utilisée
par deux techniques : la modulation directe et la modulation externe.

I.3.1 Modulation directe :

On agit sur le courant de jonction qui provoque l'effet laser.En première


approximation, la puissance optique délivrée varie linéairement en fonction du
courant.

Ce type de modulation provoque une modification dynamique du spectre due à


la conversion amplitude-fréquence (désignée par le terme anglo-américain de chip)

12
Chapitre I Chaîne de transmission optique

et du diagramme de rayonnement, avec des effets nuisibles aux grandes vitesses de


modulation.

Figure I.14 : synoptique de la modulation directe

I.3.2 Modulation externe :

Le champ émis par la source n'est pas module et passe parun circuit optique
spécial ou l'on peut provoquer une modulation de phase ou d'amplitude.

Les modulateurs d'amplitude ne présentent aucune propriété de linéarité mais


introduisent beaucoup moins de conversion amplitude-fréquence. Le signal module
envoyé dans la fibreest donc nettement moins affecte par ce phénomène mais
également moins puissant que dans le cas de la modulation directe.

Le principe physique utilise dans ces modulateurs externes est soit la variation de
l'indice de réfraction soit la variation de l'absorption (dispositifs à base de semi-
conducteurs).

Figure I.15 : synoptique d’un modulateur externe

13
Chapitre I Chaîne de transmission optique

I.4 Les fenêtres utilisées dans les télécommunications optiques :

La fibre en silice (Si), actuellement utilisée pour les télécommunications


optiques, présentes trois bandes d’intérêts appelées fenêtres optiques :

 0.85 μm (première fenêtre optique) :


- Composants électro-optiques bon marché.

- Transport d’informations sur de courtes distances (5 Km pour une perte par


absorptionde 90% du signal et grande dispersion >25 ps²/Km).

 1.31 μm (deuxième fenêtre optique) :


-Réseau de communication standard (80 Km).

-Dispersion nulle dans la fibre.

-WDM (multiplexage en longueur d’onde).

 1.55 μm (troisième fenêtre optique) :


-Réseau de communication longue distance (105 km avec une dispersion de –20
ps²/km).

- Amplificateur optique à fibre dopée en erbium.

-DWDM (WDM dense).

 Les fenêtres 1 et 2 résultent d'un compromis technico-économique entre


l'atténuationapportée par la fibre et les composants optoélectroniques utilisés
en fonction des applications.
 La fenêtre 3 correspond à l'atténuation minimale mais exige des
composantsoptoélectronique très performants, elle est réservée aux
applications à haut débit et longuesdistances.

14
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Figure : I.16 Atténuation linéique d'une fibre optique (cœur en silice)dans les différentes fenêtres.

I.5Récepteur optique :

Le but du récepteur est d’extraire avec des moyens fiables l’information


transmise à partir du signal optique reçu.
I.5.1 Photodétecteur :

Le Photodetecteur est un composant essentiel dans les communications par


fibresoptiques.Son rôle est de convertir en énergieélectrique la puissance optique
reçue (photons).En télécommunications optiques les détecteurs doivent avoir une
grande sensibilité, une grande bande passante et un faible bruit additionnel.Son
principe et basé sur l’absorption.
Absorption :

En absorbant un photon, l’électron peut être amené dans un état plus


énergétique il passe de l’état liée (électron et trou combinés) a l’état ionisé (électron
dans la bande de conduction et trou dans la bande de valence) [5]. (Figure I.17)

Figure I.17 : L’absorption

15
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Les émetteurs électro-optiques sont des sources de lumière. Leur rôle consiste
à transformer le signal électrique en signal lumineux.
Les émetteurs optiques doivent remplir certaines conditions (1) :
 Faible encombrement.
 Fonctionnement à température ambiante.
 Commande par circuits à semi-conducteurs.
 Capacité à moduler la lumière émise à haute fréquence
 Spectre d’émission étroit.
 Puissance d’émission importante.
 Grande durée de vie

Dans le domaine des réseaux et télécoms optiques, les émetteurs rencontrés sont
principalement : les diodes électroluminescentes et les diodes laser.

I.5.2 Différents types de photodétecteur :

I.5.2.1 Photodiodes (PIN) :

Lephoto-détecteur le plus simple est une jonction P-N (photodiode) polarisée


en inverse, dans laquelle les photons absorbés créent des aires électron-trous. Le
photo-courant correspondant est détecté dans une charge résistive. Cette structure
simple est améliorée en instant une région intrinsèque (I), entre les zones P et N, d’où
le nom de « PIN »

Figure I.18Photodiode PIN.

16
Chapitre I Chaîne de transmission optique

La profondeur de pénétration des photons dans la photodiode dépend du


type dematériau utilisé ainsi que de la longueur d’onde. Plus celle-ci est élevée, plus
l’onde pénètredans le semi-conducteur. Les paires électrons-trous créées par les
photons incidents sontrapidement dissociées et collectées par les électrodes. La zone
(P) traversée par la lumière doitêtre de faible épaisseur, et recouverte d’une couche
antireflet qui améliore le rendementquantique externe, et qui protégé le matériau.
La photodiode PIN fonctionne avec une tension inverse faible et a un temps
deréponse trèscourt (inférieur à 1 ns).

Figure: I.19 Sensibilité de photodiode PIN.

I.5.2.2 Photodiode à avalanche (APD) :


Il est possible d'accroître la sensibilité d'une photodiode par un processus de
multiplicationinterne à effet d'avalanche. Si les électrons et les trous dus à
l'absorption des photons sontcréés dans une zone où règne un champ électrique
intense, ils pourront acquérir suffisammentd'énergie pour créer à leur tour d'autres
paires électrons-trous et ainsi de suite: c’est l’effetd’avalanche, et s’il n’est pas
contrôlé, il aboutit au claquage de la jonction.
À la différence de la photodiode PIN, la photodiode à avalanche possède donc
un gaininterne dû à cette multiplication d'électrons.
Il existe plusieurs structures d’APD :

17
Chapitre I Chaîne de transmission optique

 Dans le silicium, elles résultent d’un compromis entre une zone d’absorption
large, et une jonction très abrupte pour obtenir un très fort champ électrique.
C’est le principe de la structure p𝜋pn.
 Dans le germanium, du fait de la faible profondeur d’absorption et des
coefficients d’ionisation élevés des porteurs, la structure de l’APD est jonction
PN abrupte. Un anneau de garde limite les risques de claquage et lescourants
de fuite.

Figure I.20 : Photodiode à avalanche PN (Germanium)

La tension de claquage inverse VCdépend du matériau mais aussi de la


structure de la Photodiode, puisque c’est une valeur du champ électrique qui
provoque le claquage. Elle est élevée (130 à 300 V) dans le silicium, et beaucoup plus
faible dans le germanium.L’ionisation en chaîne est caractérisée par un coefficient de
multiplication appelé gain et noté M, c’est le rapport entre le nombre moyen des
porteurs secondaires créés par ionisation, et le nombre de porteurs primaires
provenant de la photodétection. M est relié à la tension de polarisation V par :
1
M=1−(𝑉/𝑉𝑐)𝑛

Avec typiquement 3 < n < 6 VC.


Le gain M est limité par une valeur Mmax (10 à 100).
18
Chapitre I Chaîne de transmission optique

Dans les photodiodes APD, un excès de bruit apparaît du fait de cette


multiplication.

I.6 Conclusion :
Pour conclure, on peut dire que La fibre optique avec toutes ses qualités
présente unsupport de transmission idéale de l'information dans les réseaux des
télécommunications
Cette présentation permet d'établir le cahier de charges des composants à
utiliser pour la partie simulation.

19
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

II.1 Introduction
Le multiplexage est une technique permettant de véhiculer plusieurs signaux
indépendants à travers un seul support de transmission via un signal composite.
Il existe principalement deux grandes familles de multiplexage : le
multiplexage temporel et le multiplexage fréquentiel. Le premier consiste à allouer
une portion du temps à chacun des signaux alors que le second les transpose dans
différentes bandes de fréquences et après ils ont découvert le multiplexage a
longueur d’onde.
Le multiplexage à pour effet de réduire le nombre de « fils » nécessaires à la
lecture de plusieurs capteurs est d’autant plus incontournable que leur nombre est
grand. Le nombre de capteurs a explosé depuis une dizaine d’années rendant
incontournables le recours à des techniques de multiplexage. Le fil de téléphone en
est un parfait exemple : il n’y a que quelques années, cette paire torsadée ne nous
permettait que de téléphoner ; aujourd’hui presque tout le monde reçoit par cette
même et unique paire torsadée Internet, la télévision et bien sûr le téléphone.
Un dernier point sur cet exemple : pour permettre cette évolution il a quand même
fallu retirer le filtre de votre ligne téléphonique. C’est important, qu’il soit temporel
ou fréquentiel, un système de multiplexage nécessite un accroissement de la bande
passante du canal de transmission par rapport à un système non multiplexé (pour
Internet et le téléphone, c’est un peu plus subtil, mais l’idée y est quand même).
Les instruments scientifiques n’ont pas échappé à cette évolution et en
particulier bon nombre d’expériences nécessitant des détecteurs cryogéniques ont de
plus en plus recours à de grandes matrices. L’environnement cryogénique nécessite
d’autant plus une minimisation du nombre de fils afin de conserver une bonne
autonomie du cryostat et une simplification du câblage qui est potentiellement
source de panne. Mais la cryogénie introduit également une contrainte forte sur les
dispositifs de multiplexage fonctionnant à l’intérieur d’un cryostat qui ne doivent
que très peu consommer (il n’est pas rare de ne leur accorder que quelques μW).
Le recours à un environnement cryogénique est, de plus, presque toujours
motivé par la recherche d’une sensibilité ultime ; le système de multiplexage ne doit
donc pas dégrader les performances des détecteurs refroidis. A fortiori parce que
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

l’augmentation du nombre de détecteurs cryogéniques est souvent également


motivée par la recherche d’une sensibilité encore meilleure (intégration sur plusieurs
éléments).
Le SQUID (Superconducting QUantum Interference Device) est un élément
essentiel de ce développement du multiplexage cryogénique (en particulier pour les
détecteurs supraconducteurs). Il fonctionne à température cryogénique, bénéficie
d’une grande bande passante (~MHz) et d’un très faible bruit (~pA/√Hz). Or pour
lire un détecteur cryogénique fonctionnant dans la bande audio (~10 kHz) nous
disposons alors d’une marge de bande passante qui permet théoriquement de
multiplexer une centaine de détecteurs (MHz/10 kHz).
Le multiplexage temporel comme fréquentiel de N détecteurs à tendance à
dégrader le rapport signal à bruit en √N. Le très faible niveau de bruit apporté par les
SQUID permet de bénéficier d’une marge de bruit (inTES ~ qq 10 pA/√Hz)
suffisante pour multiplexer une petitecentaine de détecteurs ([10 pA/√Hz/1
pA/√Hz]2) sans dégrader significativement les performances des détecteurs.
Dans un premier temps, les deux principes essentiels de multiplexage
temporel et fréquentiel seront présentés. Dans un deuxième temps, on parlera de
l’utilisation du SQUID qui est un transducteur fonctionnant à température
cryogénique et qui permet de réaliser un multiplexage temporel ou fréquentiel à
l’intérieur d’un cryostat.

II.2 Techniques de multiplexage :


La bande passante des fibres optiques permet théoriquement d’établir des
systèmes de transmission de très élevés débits. Or, le traitement électronique des
données, à l’émission et à la réception, impose des limitations en termes de débits,
dues aux composants électroniques dont la bande passante reste bien en deçà de celle
accessible par l’optique.
L’augmentation quantitative d’informations échangées dans les réseaux de
communication et du nombre d’utilisateurs a poussé à développer des solutions pour
améliorer la capacité des réseaux, tout en profitant de l’avantage qu’offre la fibre
optique en bande.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

Des techniques de multiplexage ont ainsi été développées, chacune permettant


de transmettre N signaux de débit D sur le même canal, ce qui équivaut à transmettre
un signal global de débit N×D [1]. Seulement, ces techniques de multiplexage
doivent respecter la condition nécessaire de pouvoir restituer les données propres à
chaque utilisateur après leur transmission sans créer d’interférences entre les
données des différents utilisateurs. Ainsi, le signal représentant les données de
chaque utilisateur se distingue des autres signaux par sa bande spectrale et sa fenêtre
temporelle, que finalement sépare des techniques de démultiplexage appropriées [2].
II.2.1 Multiplexage FDM
FDM (Frequency Division Multiplexing) est une technique de multiplexage
par répartition de fréquence (MRF). Elle est utilisée pour accroître les débits sur
paires torsadées et plus particulièrement des lignes téléphoniques.
Le multiplexage fréquentiel consiste à partager la bande de fréquence
disponible en un certain nombre de canaux ou sous-bandes plus étroits et à affecter
en permanence chacun de ces canaux à un utilisateur ou à un usage exclusif. [3]

L’organisation du groupe primaire ou groupe de base utilisé en téléphonie est


basé sur un multiplexage fréquentiel. Ce dernier consiste à regrouper 12 voix
téléphoniques de 4000 Hz chacune (3000 Hz utilisables plus 2 espaces inter-bandes
de 500 Hz) ce qui donne une largeur de bande de 48 kHz répartie entre 60 et 108 kHz.
[3].

Figure II.1 : Exemple de multiplexage fréquentiel de trois canaux téléphoniques


Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

On trouve également un bon exemple de l’utilisation de FDM avec ADSL


(Asynchronous Digital Subscriber Line). ADSL est né de l’observation qu’une ligne
téléphonique possède une bande passante d’environ 1 Mhz dans laquelle seule, une
largeur de bande de 4 Khz est utilisée pour les communications téléphoniques. Il
reste donc une bande passante importante disponible pour un autre usage. C’est un
multiplexage en fréquence qui va permettre son utilisation :

Figure II.2 : Multiplexage des fréquences en ADSL [ ]

Une bande de 4 kHz est réservée pour la téléphonie classique (POTS : Plain
Old Telephone Service) Une bande est réservée pour le flux de données usager vers
réseau. (Upstream Data : Voie montante).Une bande est réservée pour le flux de
données réseau vers usager. (Dowstream Data : Voie descendante). L’ensemble de la
bande passante s’étend sur 1,1 MHz.

Le canal dédié au téléphone est séparé des canaux dédiés aux données par un
filtre passe-bas (Splitter) passif. Le filtre envoie également l’intégralité du signal au
modem ADSL (ATU-R : ADSL transceiver unit-remote). Celui-ci est doté d’un filtre
passe-haut qui élimine le canal dédié au téléphone. Le signal est ensuite traité par la
technologie DMT pour être transmis à l’équipement informatique via une liaison de
type Ethernet 10BaseT ou ATM25.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

Figure II.3 : Séparation du téléphone et des données chez l’usager en ADSL ]

II.2.2 Multiplexage TDM

Le multiplexage TDM (Time Division Multiplexing) ou MRT (Multiplexage à


répartition dans le temps) consiste à affecter à un utilisateur unique la totalité de la
bande passante pendant un court instant et à tour de rôle pour chaque utilisateur.

Figure II.4 : Schéma de principe d’un multiplexage à répartition dans le temps ]

Le multiplexage TDM permet de regrouper plusieurs canaux de


communications à bas débits sur un seul canal à débit plus élevé. On retrouve ce type
d’utilisation sur les canaux T1 aux Etats-Unis qui regroupent par multiplexage
temporel 24 voies à 64 kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur les canaux E1 en
Europe qui regroupent 30 voies analogiques en une voie à 2,048 Mbit/s.

Les canaux T1 ou E1 peuvent être multiplexés entre eux pour former des
canaux à plus hauts débits, etc. Cette hiérarchie des débits est appelée hiérarchie
numérique plésiochrone ou PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy).
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

Figure II.5 : Multiplexage temporel dans la hiérarchie PDH en Europe [ ]

Cette technique présente toutefois un inconvénient dans le cas de PDH.


L’accès ou l’insertion d’une information dans un canal E4 oblige à démultiplexer
l’ensemble du train numérique.

De même les technologies SONET (Synchronous Optical NETwork) et SDH


(Synchronous Digital Hierarchy) utilisées comme techniques de transport dans les
réseaux téléphoniques des grands opérateurs pratiquent un multiplexage temporel
pour assembler plusieurs lignes en une seule ligne de débit supérieur.

Le multiplexage TDM peut être utilisé indifféremment sur paire torsadée ou


fibre optique, il est indépendant du média de transmission.

II.2.3 Multiplexage WDM

A l’inverse de la technologie TDM qui n’utilise qu’une seule longueur d’onde


par fibre optique, la technologie WDM (Wavelength Division Multiplexing) met en
œuvre un multiplexage de longueurs d’onde. L’idée est d’injecter simultanément
dans une fibre optique plusieurs trains de signaux numériques sur des longueurs
d’ondes distinctes.

Le multiplexage de longueur d’onde, WDM, est depuis longtemps la meilleure


technologie pour le transport de grandes quantités de données entre Data Centers.
Cette technologie augmente la bande passante en autorisant des flux de données
différents transmis simultanément sur un réseau de fibre optique. De cette façon
WDM maximise l’utilité des fibres optiques et contribue à optimiser les
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

investissements réseaux. Traditionnellement les systèmes WDM ont été adoptés par
les opérateurs et les fournisseurs de services. Les systèmes de grande envergure,
conçus pour des infrastructures nationales sont trop coûteux et trop complexes pour
l’utilisation d’un réseau privé. Ces dernières années les choses ont changé. La
technologie évolue encore rapidement aujourd’hui. Des solutions de réseaux WDM
sont disponibles aujourd’hui pour répondre aux besoins des entreprises et des
centres de données privées. Les solutions sont plus simples et plus rentables que les
solutions traditionnelles des opérateurs. De nombreuses organisations n’ont pas
encore découvert tous les avantages de la technologie WDM et notamment pour
optimiser les investissements dans les réseaux et tirer le meilleur parti des réseaux de
fibres optiques. La spécificité des standards WDM réside dans la possibilité
d’envoyer différents types de données sur des réseaux de fibres optiques sous forme
de lumière. Ainsi, différents canaux de lumière, chacun avec une longueur d’onde
spécifique sont envoyés simultanément sur fibre optique unique. Au lieu d’utiliser
plusieurs fibres pour chaque service, une seule fibre peut être partagée par plusieurs
services.

De cette façon, en multiplexant une grande quantité de canaux, la technologie


WDM, optimise l’utilisation des fibres optiques. La location ou l’achat de fibres
optique représente une part importante des coûts de mise en réseau. Donc,
l’utilisation d’une seule fibre optique pour le transport de plusieurs canaux de trafic
peut générer des économies substantielles.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

Figure II. Multiplexage en longueur d’onde WDM

Il existe plusieurs type de WDM en fonction des longueurs d’ondes utilisées :


• Le CWDM pour Coarse Wavelength Division Multiplexing.
• Le DWDM pour Dense Wavelength Division Multiplexing

Les deux technologies fonctionnent de manière identique, la seule différence


est le nombre de canaux (i.e. de longueurs d’onde) utilisables. Le DWDM utilise un
espacement entre 1.6 et 0.4 nanomètre contre 20 nanomètre pour le CWDM, ce qui
permet d’avoir un nombre de canaux normalisés beaucoup plus important (de 96
pour la bande C à 160 théoriques contre 8 ou 18). DWDM utilise des longueurs
d’ondes autour de 1550nm. La tranche de fréquence la plus utilisée est la bande C
(Conventionnelle) : 191,560 à 195,942 THz (de 1 565 à 1 530 nm).
Sur la courbe (I.16) caractéristique de la silice, l'atténuation dans la bande
passante (1 530 nm - 1 565 nm) est de 0,2 dB/km. C’est la plus faible. Avec des lasers
et des fibres optiques de nouvelle génération, il est possible de couvrir des distances
de +80kms.

CWDM utilise principalement des longueurs d’onde entre 1470 et 1610nm(8


longueurs d’ondes ; 18 au total ont été normalisées de 1270 à 1610nm). A certaines
longueurs d’ondes, l’atténuation est beaucoup plus élevée (+0.3db). CWDM est
adapté pour des distances moyennes.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

Figure II. :la différence entre CWDM ET DWDM.

Bien entendu cet espacement réduit (appelé également “pas”) pour le


DWDM nécessite des lasers et mux/demux beaucoup plus précis et donc beaucoup
plus onéreux.
L’autre différence notable entre ces deux technologies est la distance
maximale ainsi que le debit que l’on peut atteindre. La distance atteignable est
fonction de ce qu’on appelle le budget optique :
Budget optique = Puissance émetteur - Sensibilité récepteur
Ce budget optique doit être supérieur à l’attenuation totale de la fibre optique.
Les équipements DWDM possèdent des optiques plus précises que le
CWDM, et peuvent donc atteindre de plus longues distances pour un débit
équivalent ou supérieur.
De plus, la bande de fréquence du DWDM permet de rajouter des
amplificateurs (appelés EDFA pour Erbium Doped Fiber Amplificateur) sur le lien
fibre optique, si nécessaire.
Pour simplifier, on peut dire que le CWDM convient pour une distance
inférieure à 40km à 1Gb/s, tandis que le DWDM est capable d’atteindre 80km à
10Gb/s, et même plus avec l’ajout d’amplificateurs tous les 80 km.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le CWDM a été développé après le


DWDM, justement pour proposer une solution plus économique.
Les systèmes WDM se composent principalement de quatre éléments :

FigureII. : les 4 éléments principaux pour les systèmes WDM.

- Les Transceivers - transmission des données en lumière


Les transceivers WDM sont des lasers avec une longueur d’onde spécifique
qui convertissent les signaux de données des commutateurs SAN et IP en signaux
optiques qui peuvent être transmis à la fibre. Chaque flux de données est converti en
un signal avec une longueur d’onde lumineuse qui correspond à une couleur unique.
En raison des propriétés physiques de la lumière, les canaux ne peuvent pas
interférer entre eux. Toutes les longueurs d’onde WDM sont donc indépendantes.
La création de ces canaux optiques virtuels permet de réduire le nombre de fibres
nécessaires d’un facteur très important, équivalent au nombre de longueurs d’ondes
utilisée. Il permet également aux nouveaux canaux de venir s’intégrer en fonction du
besoin, sans perturber les services existants sur la fibre optique.
Puisque chaque canal est transparent aux standards réseaux, vitesse et le
type de données, n’importe quel mélange de réseaux Ethernet, SAN, WAN, voix et
vidéo services peut être transporté simultanément sur une seule fibre ou paire de
fibres.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

- Multiplexeur WDM:
C’est l’équipement principal qui permet d’optimiser ou maximiser
l’utilisation des canaux sur une infrastructure optique WDM.
Le multiplexage WDM est au coeur de l’opération, rassemblant tous les flux de
données pour être transportés en même temps sur une seule fibre optique.
Historiquement, les systèmes WDM étaient capables de transporter deux canaux
bidirectionnels sur une paire de fibres. La technologie a évolué rapidement et tant le
nombre de canaux que la quantité de données par canal transporté a augmenté.
Aujourd'hui jusqu'à 80 canaux peuvent être transmis simultanément vers une fibre, à
tout moment.
Puisqu’ils sont généralement positionnés sur les points d’extrémité dans un
réseau, les multiplexeurs sont souvent appelés « terminaux multiplexeurs ». Lors de
la connexion entre deux sites, un multiplexeur est placé sur chaque site, pour créer
une connexion point à point
Dans de nombreux cas, les réseaux ont des sites supplémentaires. Certains sites sont
uniquement concernés par certains services correspondant à un canal de longueur
d’onde précis à utiliser au contraire des autres.
Lorsque la connectivité est requise d’une certaine forme, mais pas pour tous les types
de trafic, il faut ajouter des multiplexeurs (OADMs) pour extraire les longueurs
d’ondes désirées et nécessaires pour le site spécifique et laisser les types de trafic qui
ne le concerne pas.
De cette façon, des anneaux plus polyvalents peuvent être réalisés avec davantage de
possibilités de distribution.
- Cordon de raccordement - Transceiver – MUX
L’émetteur/récepteur transmet les protocoles de données haute vitesse sur
des longueurs d’ondes de bande étroite, tandis que le multiplexeur réceptionne ces
canaux et les consolide sur une seule fibre. Le câble de raccordement ; un cordons
avec connecteur LC ; permet de réunir ces deux éléments clés.
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

- Fibre noire : paire de fibre ou fibre simple


Un pré-requis pour toute solution wdm est un accès à un réseau de fibres
noires. La façon la plus courante pour transporter du trafic sur une architecture
optique consiste à utiliser une paire de fibres. Une des fibres est utilisée pour la
transmission des données et l’autre est utilisée pour la réception des données. Cela
permet de transporter un maximum de trafic. Solutions d’interconnexion haut débit
pour DataCenters - 2017
Parfois une seule fibre est disponible. Les systèmes DWDM permettent sans
problème de construire l’infrastructure en utilisant une longueur d’onde pour
envoyer des données et une seconde pour recevoir.

Figure II . : représente 2 méthodes pour transmettre et recevoir les donnes.

II.4 Systèmes actifs et passifs


Il existe des solutions CWDM/DWDM avec des équipements actifs ou
passifs. Dans une solution passive, non alimentée, le transceiver xWDM est installé
directement dans le switch de données.
Le transceiver xWDM est connecté à un MUX non alimenté qui redistribue,
multiplexe et démultiplexe divers signaux. Comme le transceiver est installé dans le
commutateur de données, cela signifie que toutes les fonctionnalités xWDM sont
monitorées au niveau de ce dernier. Les solutions xWDM actives sont autonomes et
alimentées en AC ou DC par des systèmes séparés. Le MUX actif autonome prend le
signal de sortie optique à courte distance du switch IP et le convertit en un signal
xWDM à longue distance. Cette conversion (optique électrique d’optique), OEO, est
Chapitre II Etude des techniques de Multiplexage

gérée par un transpondeur. Le signal converti xWDM est ensuite transmis à l’aide
d’émetteurs-récepteurs et multiplexeurs.
Les solutions actives intègrent également des fonctions d’amplification.
Ces solutions sont plus complexes, car elle intègrent davantage l’ensemble des
environnements réseaux et des besoins croissants de bande passante (Ethernet
40/100G, FiberChanel16G sur longue distance).
Enfin, les solutions actives et intelligentes offrent des fonctions de
monitoring de longueur d’ondes afin de manager chaque canal, correspondant à un
service.
Ces fonctionnalités deviennent extrêmement importantes dans les centres
d’hébergement, avec la consolidation croissante de nombreuses applications de
plusieurs clients, afin d’avoir un contrôle fin et global des flux de données.

II.5 Conclusion :
Nous avons présenté dans ce chapitre les techniques de multiplexage :
multiplexage en longueur d’onde (WDM), , ou encore en temporel (TDM) qui ont
permis d’accroître les débits de transmission.
L’approche WDM s’avère la technique de multiplexage préférentielle pour
les systèmes de transmission optiques, en raison de la transparence, de la flexibilité et
de l’extensibilité des canaux WDM.
Nous avons présenté également les différentes solutions pour augmenter la
capacité totale d’un système WDM.
Nous abordons dans le chapitre suivant, la simulation de la technique WDM
et l’interprétation des résultats.
Chapitre III Résultats et discussions

III.1 Introduction :

Ce chapitre présentera dans une première partie les composants de la liaison


optique et leurs paramètres et la deuxième partie présentera la construction et la
simulation d’une liaison optique de 40 Gbps, nous allons donc voir le
fonctionnement et les résultats de chaque bloc à l’aide du facteur de qualité,
diagramme de l’œil, taux d’erreur binaire et puis de simuler une liaison avec le
multiplexage optique(WDM) pour une liaison de 40 Gbps.
III.2 Présentation du logiciel de simulation :

La conception et l’analyse des systèmes de communications optique,


comprennent des dispositifs non-linéaires et des sources de bruit non gaussiennes
qui sont très complexes et couteuses en temps, il en résulte que ces taches ne peuvent
désormais être effectuées rapidement et efficacement qu’avec l’aide de nouveaux
outils logiciel.
Dans notre travail nous avons opté pour un logiciel de simulation des
systèmes de communications optique innovants qui conçoit, teste et optimise
pratiquement n’importe quel type de liaison optique dans la couche physique d’un
large éventail de réseaux optiques, il s’agit d’Optisystem qui est un simulateur base
sur la modélisation réaliste des systèmes de communications par fibre optiques.
III.3 Les composants de la liaison optique :

Cette partie nous décrira les descriptions des composants présents dans un
système de transmission optique. Ces derniers sont choisis en fonction des objectives
de simulation, et nous avons détaillé leurs fonctionnements et leurs limites.
III.3.1 Générateur de séquence binaire :

Figure III.1 : Modèle de simulation de la séquence binaire.

33
Chapitre III Résultats et discussions

C’est une information numérique les paramètres caractéristiques de la


séquence binaire sont représentés dans le tableau III.1 :

Tableau III.1 : Paramètres caractéristiques de la Séquence binaire (information)

III.3.2 Générateur NRZ :

Figure III.2 : Modèle de simulation un générateur de pulsion.

Un signal optique modulé en NRZ est la copie conforme de signal binaire


électrique. Un (0) est codé par un signal faible puissance. Un (1) est codé par un
signal fort puissance.

Remarque :

Lorsqu’on n’utilise pas le modulateur externe on peut obtenir le format de NRZ


en modulant directement un laser.

III.3.3 Laser :

Figure III.3 : Modèle de simulation de laser.

34
Chapitre III Résultats et discussions

Les paramètres caractéristiques de laser sont dans le tableau suivant :

Tableau III.2 : Paramètres caractéristiques de laser.

III.3.4 Fibre optique :

Figure III.4 : Modèle de simulation pour une SMF.

Les paramètres caractéristiques d’une SMF sont dans le tableau suivant :

Tableau III.3 : Paramètres caractéristiques d’une SMF.

III.3.5 Diode PIN :

Figure III.5 : Modèle de simulation de la photodiode PIN.

35
Chapitre III Résultats et discussions

Les paramètres caractéristiques de la photodiode PIN dans le tableau suivant :

Tableau III.4 : Paramètres caractéristiques de la photodiode PIN

III.3.6 Diagramme de l’oeil :

Il nous permet de visualiser la qualité d’un signal dans le domaine temporel en


superposant un grand nombre de séquence au moyen d’un oscilloscope synchronisé
sur le signal d’horloge de signal de données. Et pour superposer tous les bits il suffit
de faire glisser temporellement chaque séquence bit à bit

Figure III.6 : Modèle de simulation d’un diagramme de l’œil.

Remarque :

L’ouverture de l’œil caractérise le bruit et les distorsions l’œil bien ouvert


permettra au dispositif de démodulé les signaux transmis. Si l’ouverture de l’œil est
fermée ce traduira inévitablement par de nombreux erreurs de transmissions.

III.3.7 Filtre passe bas :

Tous au long de sa propagation le signal a engrangé du bruit en traversant divers


composants afin de le réduire en sortie du récepteur, il faut filtrer le signal
numérique tout en ne créant pas d’interférences inter symbole.

Figure III.7: Modèle de simulation filtre passe bas Bessel.

36
Chapitre III Résultats et discussions

Ces paramètres sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau III.5 : Paramètres caractéristiques d4un filtre passe bas de Bessel.

III.3.8 Modulateur MEA :

Lors de la modulation externe la puissance de sortie du laser est continue. Puis ce


signal lumineux est modulé par ce modulateur électro absorbant mais il est aussi
inévitablement atténué.

Figure III.8 : Modèle de simulation MEA.

Ces paramètres sont présentés dans le tableau suivant :

Tableau III.6 : Paramètres caractéristiques d’un MEA.

III.3.9 Multiplexeur WDM :

Un multiplexeur optique regroupe sur une même sortie plusieurs longueurs


d’ondes issues de différentes entrées.

Figure III.9 : Modèle de simulation du multiplexeur.

37
Chapitre III Résultats et discussions

III.3.10 Démultiplexeur WDM :

C’est un filtre de longueur d’onde il fait l’opération inverse d’un multiplexeur.

Figure III.10: Modèle de simulation de démultiplexeur.

III.3.11 Amplificateur Optique :

Il est pour rôle d’amplifier simultanément plusieurs signaux multiplexés en


longueurs d’onde. Ces paramètres caractéristiques sont présentés dans le tableau
suivant :

Figure III.11 : Modèle simulation d’un d’amplificateur Optique.

Tableau III.7 : Paramètres caractéristiques d’un EDFA.

38
Chapitre III Résultats et discussions

III.3.12 Fibre compensatrice :

A pour rôle de compenser la dispersion.

Figure III.12: Modèle de simulation d’une DCF.

Ces paramètres caractéristiques sont présentés dans les tableaux suivants :

Tableau III.8 : Paramètres caractéristiques d’une DCF.

Tableau III.9 : Dispersion de la DCF.

III.4 Chaine de transmission optique de base

Dans cette partie nous avons simulés une chaine de transmission de base qui
contient une information de 1 Gbps, un codage NRZ, un Laser pour la conversion
(électrique-optique), cette information sera par la suite propager dans une fibre

39
Chapitre III Résultats et discussions

optique mono mode, dans la partie détection on trouve une photodiode PIN, la
qualité de transmission sera mesurée par un visualiser du diagramme de l’œil.

La figure ci-dessous représente la chaine de transmission optique à simulé :

Figure III.13 : chaine de transmission de base

La simulation de cette chaine avec un débit de 1Gbpr nous a donné les


résultats présentés dans le Tableau III.1ci-dessous :

Débit Diagramme de l’œil Q TEB

1Gbps
92.58 0

Tableau III.10 : Résultat pour D= 1Gbps

III.4.1 Interprétation des résultats :

L’obtention d’un facteur de qualité égale à 92.58 montre que la qualité de


transmission est très bonne. On remarque aussi la présence du bruit dans le diagramme
de l’œil. Ce qui nécessite l’ajout d’un filtre.

40
Chapitre III Résultats et discussions

III.5 Chaine de transmission de base avec filtre

Dans cette partie nous avons introduit un filtre passe bas de Bessel a notre
chaine comme le montre la figure suivante :

Figure III.14 : Chaine de base avec filtre.

La simulation de cette chaine avec le même débit de 1Gbpr nous a donné les
résultats présentés dans le Tableau III.11 ci-dessous :

Débit Diagramme de l’œil Q TEB

1Gbps
108.47 0

Tableau III.11 : Résultat pour D= 1Gbps avec filtre.

41
Chapitre III Résultats et discussions

III.5.1 Interprétation des résultats :

On remarque que l’ajout du filtre nous a aidés à éliminer le bruit et avoir un


diagramme d’œil sans bruit. Il nous a aussi augmenter le facteur de qualité. Par
conséquence la qualité de transmission devient plus en meilleure.

III.6 Modulation directe :

Dans un but de déterminer les limites de la modulation directe, nous avons


augmenté le débit de transmission en visualisant à chaque fois le diagramme de l’œil
ainsi que le facteur de qualité. Nos résultats sont présentés dans le tableau suivant :

Débit Q TEB
1Gbps 108.47 0
1.5 Gbps 62.65 0
2 Gbps 39.38 0
2.5 Gbps 32.62 8,12 x 10-234
3 Gbps 16.50 1,57 x 10-61
3.5 Gbps 13.74 2,69 x 10-43
4 Gbps 4.98 2,72 x 10-7

Tableau III.12 : variation du facteur de qualité en fonction du débit.

III.6.1 Interprétation des résultats :

D’après les résultats obtenus dans le tableau III.12 on peut facilement


remarquer que la diminution du facteur de qualité est causée par l’augmentation du
débit. Par la suite la qualité de transmission sera mauvaise. Ça s’est due par les effets
linéaires de la fibre optique tel que la dispersion chromatique et l’atténuation. On
remarque aussi que le facteur de qualité 4.98 qu’est inférieur à 6 montrant qu’avec la
modulation directe on ne peut pas transmettre au-delà de 3.5 Gbps au maximum.

Malgré que la modulation directe est simple a utilisé puisqu’elle ne comporte


pas trop de composants vu qu’elle module directement un laser sauf qu’elle a une
limitation elle ne dépasse pas 3.5Gbps c'est-à-dire au-delà de cette valeur, il va

42
Chapitre III Résultats et discussions

apparaitre des effets de l’atténuation du signal transmis pour résoudre ce problème


on va changer le type de modulation.

Dans le but de concevoir un système de 40 Gbps, nous avons changé le type de


modulation pour la suite de notre travail.

III.7 Modulation externe :

Dans cette partie nous avons changé le type de modulation en remplaçant la


modulation directe par une modulation externe en introduisant le modulateur
électro-absorbant comme le montre la figure suivante :

Figure III.15 : Chaîne de transmission optique avec modulation externe.

La simulation de cette chaîne avec 4Gbps nous a donné un facteur de qualité


de 23.87 les résultats du tableau III.13

Débit Q TEB
4Gbps 23.87 2.51 x 10 – 126

Tableau III.13 : variation du facteur de qualité en fonction du débit

III.7.1 Interprétation des résultats :

On peut dire que l’utilisation de la modulation externe est efficace car son
application à augmenter le facteur de qualité de 4.98 à 23.87.

43
Chapitre III Résultats et discussions

III.7.2 Effet de la distance sur la transmission :

Dans cette partie on a fixé le débit à 3Gbps. En faisant varié la distance nous
avons obtenus les résultats présentés dans le Tableau III.5. Et la Figure III.14 :

Distance (Km) Q TEB


10 116.30 0
30 44.87 0
50 25.75 1.14 x 10 -146
70 13.50 6.43 x 10 -42
80 9.09 4.65 x 10 -20
90 6.19 2.95 x 10 -10

Tableau III.14 : tableau variation du facteur de qualité en fonction de la distance (le cas de la
modulation externe)

Figure III.16: Variation du facteur de qualité en fonction de la distance.

On constate que le facteur de qualité à une relation inversement


proportionnelle avec la distance c-à-dire lorsqu’on augmente la distance le facteur de
qualité diminue.

44
Chapitre III Résultats et discussions

III.7.2 Effet du débit sur la transmission :

Dans cette partie on a fixé la distance à 50 km

Débit (Gbps) Q TEB


1 59.78 0
1.5 34.75 2.14 x 10 -265
2 28.94 1.63 x 10 -184
2.5 29.35 9.67 x 10 -190
3 25.75 1.14 x 10 -146
4 23.15 6.02 x 10 -119
4.5 22.19 1.69 x 10 -109
5.5 17.74 9.58 x 10 -71
6 15.63 2.25 x 10 -55
7.5 12.67 4.20 x 10 -37
8 11.26 9.49 x 10 -30
11.5 7.81 1.41 x 10 -20
12 7.81 2.77 x 10 -15
12.5 6.64 1.53 x 10 -11
13 5.57 1.25 x 10 -8
Tableau III.15 : variation du facteur de qualité en fonction du débit (le cas de la modulation
externe)

Figure III.17 : Variation du facteur de qualité en fonction du débit.

45
Chapitre III Résultats et discussions

D’après cette figure III.17 on remarque que lorsqu’on augmente le débit le


facteur de qualité diminue.

III.7.2 Comparaison entre la modulation Direct et la modulation Externe

Dans ce cas on va faire une comparaison entre la modulation directe et la


modulation externe après la simulation on a obtenus les résultats qui sont
représentés sur la figure III.18

Figure III.18 : Variation du facteur de qualité en fonction du débit des deux modulations.

D’après la figure III.18 on a conclu que malgré la modulation externe nous permet
d’envoyer des débits plus élevé et même le bruit n’est pas excitant dans ce type de modulateur
sauf qu’elle a causé des effets linaires (l’atténuation et la dispersion chromatique). Et les
limites de capacité sont repousse vers les fréquences plus élevé donc on va utiliser le
multiplexage WDM pour affranchir les conséquences de la modulation externe.

46
Chapitre III Résultats et discussions

III.8 Chaine de transmission optique multiplexé WDM

Dans cette partie nous allons simuler une chaine de transmission optique avec
un multiplexeur WDM de 5 utilisateurs chacun d’entre eux fais l’émission de 8 Gbps
ce qui donne un débit total de 8x5=40 Gbps. Pour cette raison nous avons introduit
au niveau du canal : un amplificateur à fibre dopé erbium EDFA et une fibre de
compensation de longueur égale à 10.46 Km. Cette longueur de fibre de
compensation a été calculé par l’équation suivante :

L1x D1=L2 x D2

D’où L1 et L2 sont les longueurs du fibre SMF et DCF respectivement.

D1 et D2 sont les dispersions chromatiques de la fibre SMF et DCF respectivement.

Les figures ci-dessous représentés la chaine optique avec le multiplexage


optique WDM

Figure III.19 : Schéma bloc de la technique WDM.(partie d’émission)

47
Chapitre III Résultats et discussions

Figure III.20 : Schéma bloc de la technique WDM. (Partie canal de transmission)

Figure III.21 : Schéma bloc de la technique WDM. (Partie de réception)

Après la simulation on a trouvé les résultats suivants :

- L’utilisateur numéro 1 : « 193.1 THZ »

Figure III.22 : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro 1

48
Chapitre III Résultats et discussions

- L’utilisateur numéro 2 : « 193.2 THZ »

Figure III.23 : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro 2

- L’utilisateur numéro 3 : « 193.3 THZ »

Figure III.24 : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro 3

49
Chapitre III Résultats et discussions

- L’utilisateur numéro 4 : « 193.4 THZ »

Figure III.25 : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro 4

- L’utilisateur numéro 5 : « 193.5 THZ »

Figure III.26 : Diagramme de l’œil pour l’utilisateur numéro 5

50
Chapitre III Résultats et discussions

III.8.1 Interprétation des résultats :

Les résultats obtenus montrent que chaque utilisateur peut transmettre avec
un débit de 8 Gbps ça se traduit par l’obtention d’un facteur de qualité supérieur à 6
pour tous les utilisateurs. Alors que notre système conçu peut se fonctionner avec un
débit 5x8=40 Gbps.On remarque que l’ouverture de l’œil est bien ouverte ce que le
facteur de qualité est entre 9 et 10 qui est supérieur à 6 ça veut dire que le système
fonctionne correctement. Le TEB est supérieur à 10-12 ce qu’il exprime que la
transmission est sans erreur.

III.9 Conclusion :

Ce chapitre a été l’objet de simuler et de test une chaine de transmission


optique par le multiplexage WDM pour concevoir une chaine de transmission de
40 Gbps avec cinq utilisateurs.

51
Conclusion générale

Conclusion Générale

Notre objectif dans ce travail est d’optimiser une chaine de transmission 40 Gb/s
en agissant sur les différents paramètres et caractéristiques des composants constitutifs
de cette liaison. C’est pourquoi il nous a paru important de commencer ce mémoire par
une description approfondie des différents modules de la chaine, ainsi que les diverses
limitations rencontrées au cours de la propagation du signal. Cette description nous
permet de maitriser le concept théorique d’un tel système et simplifier sa conception qui
devient de plus en plus complexe avec l’apparition de nouveaux composants et donc de
nouveaux paramètres influant sur les performances de transmission.

L’augmentation du débit ou de la longueur de fibre de transmission ont fait de la


dispersion chromatique et de l’atténuation des problèmes majeurs. De ce fait plusieurs
techniques, optiques et électroniques, ont vu le jour ces dernières années pour résoudre
ces problèmes. Étant donné que les solutions électroniques sont généralement plus
fiables, mais également complexes à mettre en œuvre et chers par rapport aux solutions
optiques. En choisissant une fibre optique de compensation et un amplificateur EDFA
nous avons pu diminuer ces effets, mais restent des choix arbitraires limités par la forte
atténuation de la fibre compensatrice par rapport à la fibre de transmission et le fort
bruit de l’amplificateur

Nous avons opté dans notre système pour une solution consistant un
multiplexage WDM de trois sources optiques continues. Le signal de modulation est
produit par un générateur de séquences de données à haut débit.

Des simulations concluantes, de la partie multiplexage du système, ont été


effectuées avec le logiciel l'optisystem. Elles ont permis de démontrer la faisabilité de la
solution proposée.

50
Bibliographie
[1] LAURENT. J; 2004 - « Communication Optique à très haut débits ». Examen
Probatoire. Département STIC. Centre de Paris.

[2] COLOMBIER. F ; PUGNOUD. C ; 2005 – « Réseaux et routage optique ».

] Andrew TANENBAUM, Réseaux, Duodi, juillet ème édition

[ Société TTC, ADSL Basics (DMT) – Technical Note

[5]Web ProForums, Dense Wavelength Division Multiplexing by Lucent


Technologies, Optical Networks Tutorial by Alcatel

[6] HINCELIN.G ; « Laser et diode laser » Optoélectronique.

[7] MERZOUK. K; 2008 - « Etude d’un système bas cout de transmission optique par
multiplexage temporel ». Thèse de doctorat Optique, Optoélectronique et
Microondes. Institut Polytechnique de Grenoble.

[8] REGIS. A ; VENOT.R « Les techniques de transmission optiques ».

[9] VERNEUIL. J – L ; 2003 - « Simulation de system par fibre optique à 40Gbi

[10] CALVEZ. S ; 2002 - « Laser à fibre pour les télécommunications multiplexées en

Longueur d’onde : étude de l’accordable en longueur d’onde et de la génération de


trains d’impulsions multi-longueur d’onde par voie électro-optique » Thèse de
doctorat de l’université de Franche-Comté.

Livres :

 Télécommunications optiques de Pierre Lecoy. Paris, Hermès, 1992.


 Transmission sur fibres optiques –Technologie générale – de Y. Suematsu et
K.-I. IGA et traduit par D. de Pardieu. Paris, MASSON, 1984.
 Architecture des réseaux de télécommunications de André Perez. France,
Lavoisier, 2002.
 Câbles à fibres optiques de Günther Mahlke et Peter Gössing. France, Siemens

 Télécommunications optiques de Z. Sidi Ali Mebarek. Algérie, OPU, 2001.


 La fibre optique de Philipe SURMELY, MASSON
 Les lasers et leurs applications de A. Orszag et G. Hepner. Paris, Masson, 1980.
 Les télécommunications par fibres optiques de Irène et Michel Joindot et
douze coauteurs. Paris, DUNOD et CNET-ENST, 1996.
 Télécommunications et infrastructure : liaisons hertziennes- spatiales-
optiques de Gérard Barué. France, Ellipses, 2003.

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