Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Yahia de Jijel
مركز األنظمة و شبكات اإلعالم و االتصال و
CENTRE DE SYSTEMES ET RESEAUX التعليم المتلفز و التعليم عن بعد
D’INFORMATIONS ET DE
COMMUNICATION DE
TELECOMMUNICATION ET
D’ENSEIGNEMENTA DISTANCE
Contenu du module:
Chapitre 2 : Amplificateurs
- Amplificateur différentiel :
- Paramètres,
- Quelques montages,
- Erreurs de calculs.
2
Chapitre 1
3
1.2.1. Modèle réel
Le modèle réel, tient compte de l’ensemble des courants, de volume comme
de surface est décrit par la relation :
V
I D I 0 .exp( D ) 1
n.VT
Tels que,
I D , le courant de diode ;
I 0 , le courant de saturation (ou inverse) ;
n , le coefficient technologique tel que : 1 n 2 .
Exemples :
4
Remarque :
on a la valeur typique,
rD 25
La résistance dynamique peut être déterminée graphiquement à partir de la
caractéristique:
dV
rD
dI
5
1.2.6. Modèles simplifiés
a/Modèle idéal
Lorsque la diode est sous polarisation directe, elle agit comme interrupteur
fermé la résistance dynamique est nulle : la diode est un simple interrupteur.
Zone 0A: la diode est polarisée dans le sens directe, mais la tension est trop
faible pour débloquer la jonction : zone de blocage directe.
Zone AB: la tension V commence à débloquer la diode, c'est la zone du coude.
Zone BC: la diode est passante, c'est une zone linéaire.
Zone OE: la diode est polarisée en inverse, c'est la zone de blocage inverse.
Zone EF: l'intensité croit brusquement, c'est la zone de claquage.
Exemple :
Le transistor bipolaire en conduction, la jonction Base-Collecteur est
polarisée en inverse et présente une capacité de transition.
Exemple :
Pour une diode au Silicium, la durée de vie des porteurs est de l’ordre de
1ns , I D 10 3 A on a rD 25 donc , C D 40 pF .
8
dI 0 N N
A. exp( )(3T 2 T 3 . 2 )
dT T T
dI 0 N 1 N
A.T 3 . exp( ). (3 )
dT T T T
dI 0 1 N
I 0 . (3 )
dT T T
dI 0 dT N
(3 )
I0 T T
Traduit les variations relatives du courant inverse en fonction des variations
relatives de la température.
De façon usuelle, pour un doublement du courant : I 0 I 0
I 0 T2
Si : 1 T
I0 3T N
Exercices :
Exercice N°1
Le graphique de la figure 1, représente la caractéristique directe d’une diode au
silicium à la température 300°K.
1/ Démontrer que l’équation suivante est inexacte en calculant la valeur du courant
V
inverse Is pour deux valeurs du courant direct ID : I D I S (exp( D ) 1)
VT
2/On propose une méthode pour déterminer le coefficient technologique n en utilisant
l’équation suivante ajustée de la caractéristique de la diode (voir figure 1) :
V
I D I S exp( D )
n.VT
Calculer n, en choisissant les coordonnées de deux points de la figure 1.
3/Calculer la vraie valeur de Is et vérifier qu’on obtient la même valeur toujours en
utilisant les coordonnées des deux points choisis dans la question précédente.
Donnée : VT= 26mV.
8
ID(mA)
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 VD(V) 0.7
Figure 1
9
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Calculer le point de polarisation (ID, VD) d’une diode reliée à une tension d’alimentation
de 5V par l’intermédiaire d’une résistance R=1 kΩ.
10
2. Modèle mathématique du transistor bipolaire
2.1. Généralités
Figure 1
11
2.2. Fonctionnement simplifié
Dans un transistor NPN, on a des courants similaires, mais les courants sont
des courants d’électrons et non de trous.
iC
On introduit le gain en courant, noté : N , N : polarisation normale.
iE
I1
On peut estimer le gain par : N 1
I1 I 2 I 3
Si l’effet transistor est très fort, la portion de courant I1 est très grande et le
gain est donc très voisin de 1.
En tenant compte des conventions, le courant IC s’écrit alors :
I C N .I E I CB 0 ,
iE
De même, pour : I E I .I C I EB 0 , avec : I , le gain en
iC
inverse.
Remarque:
2-Pour augmenter l’effet transistor, le constructeur réalise des transistors avec des
bases très fines.
12
2.3. Modèle simplifié et régimes de fonctionnement
13
2.3.1.a. Fonctionnement normal
a 21 .I E a12 .a 21
Et, en reportant dans la seconde : I C a 22
a11 a11
En identifiant avec l’équation : I C N .I E I CB 0
On tire les deux équations :
a
N 21
a11
a12 .a 21
I CB 0 a 22
a11
a12
I
a 22
a12 .a 21
I EB 0 a11
a 22
En utilisant la première équation dans la seconde, on a :
a .a
I CB 0 12 21 a22 N .a12 a22
a11
Puis en factorisant par a22 , et en utilisant la troisième équation, on écrit :
a
I CB 0 a 22 ( N . 12 1) a 22 .( N . I 1)
a 22
On en déduit finalement :
I CB 0 .I
a 22 ,et a12 I CB 0
N I 1 1 N . I
I EB 0 N .I EB 0
a11 ,et a 21
N I 1 1 N . I
I EB 0 .I
IE (exp( E ) 1) I CB 0 (exp( C ) 1)
1 N I T 1 N I T
N I EB 0 I CB 0
IC (exp( E ) 1) (exp( C ) 1)
1 N I T 1 N I T
Deux équations sont ajoutées, la loi des nœuds liant les courants :
I B IC I E 0
Et, la relation d’Onsager liant les gains en courants et les courants inverses :
N .I EB0 I .I CB 0
15
En régime de polarisation normale, on peut donc représenter un transistor
PNP ou NPN par un schéma équivalent du type de la Figure 5. Notez que, dans ce
régime, la jonction B-C est une diode polarisée en inverse, et la jonction B-E est une
diode polarisée en direct. La tension ØE est proche de 0.6V et le courant du
générateur de courant est négligeable par rapport au courant de diode. De même,
la contribution ICB0 dans le courant de collecteur est négligeable par rapport au
courant αNIE dès que IE dépasse quelques picoampères.
Un transistor PNP ou NPN est représenté par un schéma équivalent de
type :
16
2.3.2. Modèle d’Ebers et Molls en petits signaux
N I EB 0 I CB 0
IC (exp( E ) 1)
1 N I T 1 N I
I C N .I E I CB 0
dI E 1 I EB 0 .I
(I E I CB 0 )
d E T 1 N I 1 N I
17
I EB 0 .I
(I E (exp( E ) 1) I CB 0 (exp( C ) 1)) N
1 N I T 1 N I T
+
N I EB 0 I CB 0
IC (exp( E ) 1) (exp( C ) 1)
1 N I T 1 N I T
( I N 1).I CB 0
= I C N .I E (exp( C ) 1)
1 N I T
I C N .I E
(exp( C ) 1)
I CB 0 T
I E I .I C
De même, (exp( E ) 1)
I EB 0 T
I C N .I E I E I .I C
C T ln(1 ) E T ln(1 )
I CB 0 , I EB 0
I E I .I C
E T ln( )
I EB 0
NPN
PNP
N ( I C ( I 1) I B
VCE E C T ln( )
I ( I C (1 N ) N .I B
18
En factorisant,
IC
1 (1 I )
1 IB
VCE T ln( . )
I 1 I C (1 N )
IB N
19
Figure 8 : Montage simplifié.
R7 ( R4 R5 )
Et, RE R2
R4 R5 R6 R7
N I
I E IC I B IC .I B CB 0
1N 1N
iC N
Sachant que : N I C N .I B ( 1).I CB 0 ……………(1)
iB 1 N
20
2.4.1.a) Equation générale de polarisation
VB VBE RE' .I C
VB RB I B VBE ( RE rE ).(I C I B ) I B …………..(2)
RB RE'
VB VBE RE' .I C
(2) dans (1) : I C N . ( N 1).I CB 0
RB RE'
VB VBE ( RB RE' )
Si N 1 I C .I CB 0
R R
RE' B RE' B
N N
2.4.1.b) Optimisation
21
2.4.1.e) Influence de N
dF RB dI RB d
.I C C . N
d N N ( N RE RB )
'
IC ( N RE RB ) N
'
dI C
Supposons qu’on veuille une erreur relative de : 1%
IC
dI C RB d
. N 1%
IC ( N RE R B ) N
'
d N RB N RE' 1
.
N RB 100
Exemple : Le constructeur spécifie que : 100 N 200
d N
2% / C
dT
dI CB 0
0.1I CB 0 / C
dT
dI C dF dVBE dF d N dF dI CB 0
. . .
dT dVBE dT d N dT dI CB 0 dT
22
VB VBE ( RB RE' ) V V BE
IC .I CB 0 N . B I CMIN
R
RE' B
R
RE' B RB N RE'
N N
RB VB V BE ( RB RE' )
Le terme devient négligeable : I C RE'
RE'
.I CB 0 I C max
N
c) Encadrement :
V V BE VB V BE ( RB RE' )
N. B IC .I CB 0
RB N RE' RE' RE'
1
I C I C I C I C '
(V BE VBE ( RB RE' ) I CB 0 )
RE
2.4.3. Stabilité thermique
VC RC I C RE I E VCE
VC VCE
I E IC IC et VCE VC ( RC RE ) I C2
RC RE
dP
Dérivons par rapport à I C : VC 2( RC RE ) I C
dI C
Pour avoir une bonne régulation thermique de la polarisation du montage,
on doit avoir :
dP
0 VC 2( RC RE ) I C 0
dI C
VC
VCE
2
23
Pour avoir une bonne régulation thermique, il suffit de polariser le point de
V
fonctionnement à une tension de VCE C
2 .
Exercices
Exercice 1 :
Pour un transistor BC107, le constructeur donne : 300 < β < 900. Montrer que RE >
2RB/3 permet de garantir d IC/IC <1%.
Exercice 2 :
Montage
24
Chapitre 2
Amplificateurs
25
2.2. Amplificateurs différentiels
2.2.1. Présentation
26
2.2.2. Paramètres de l’amplificateur différentiel
2.2.2.a)Tension de déport : Vd
Elle est non nulle, peut être négative ou positive selon les différences
entre les deux transistors.
C’est la différence entre les courants qui circulent dans les deux entrées
lorsque la tension différentielle de sortie est nulle, appelé courant de déport ou
de décalage.
I d I B 2 I B1
RB
Généralement, avec les conditions : RE 1 , rE
RC
Et, rE1 rE 2 rE , 1 2 , on trouve la relation : Gd
rE
On obtient la même expression que pour un amplificateur à simple étage
à émetteur commun.
27
2.2.2.e) Rejection de mode commun: RMC
Gd 2.RE
La rejection d’un amplificateur est le rapport : RMC
GMC ( RB r )
E
d (VB 2 VB1 )
L’impédance d’entrée différentielle est le rapport : Z E
d ( I B 2 I B1 )
Et, la tension négative minimale admissible est : VB VMC VCC 2VBE
28
De façon générale, un amplificateur différentiel intégré est constitué
de quatre étages (voir figure 4):
Exemple :
29
Figure 5 : Miroir de courant, avec résistances d’émetteur
pour commander des courants faibles.
VBE1 + R1 I1 ≈ VBE2 + R2 I2
Par ailleurs, les tensions VBE1 et VBE2 suivent des lois de diode :
I E1 I
VBE1 VT . ln VT . ln 1
I 01 I 01
IE2 I
VBE 2 VT . ln VT . ln 2
I 02 I 02
Exercice 2:
On se propose de concevoir un étage différentiel d’entrée (montage3) complet avec
les caractéristiques suivantes : ZE >100kΩ, IB < 500 nA, VMC+ ≥ 8V, VMC- ≤ -8V, |Av| >10,
β>100, VT=25mV et Vbe=0,6V.
1/ Calculer le courant de polarisation Ip, avec T1 et T2 identiques tel que, ils sont
traversés par Ip/2 ;
2/ Calculer les courants de base nécessaires sur les entrées, IB=IB1=IB2, en déduire Rc ;
3/ Calculer la tension de mode commun positive, et négative Vcc.
Figure 6
31
Cas idéal
Dans le cas idéal,
– l’impédance d’entrée infinie implique que le courant dans l’entrée –
de l’amplificateur est nul,
– le gain en tension µ infini, implique que la tension u = u− − u+ =
0 puisque la sortie VS = −µu est finie.
On peut donc écrire :
i1 + i2 = 0,
Ve Vs V R
0 GV s 2
R1 R2 Ve R1
Vs R 1
Avec, Vs .u Gv 2.
Ve R1 (1 1
)
R1
.( )
R1 R2
La comparaison des deux expressions obtenues dans les deux cas, donne
l’expression du terme correctif avec β, la fraction de tension de sortie ramenée
sur l’entrée négative de l’amplificateur.
R1 1 1
et, terme correctif
R1 R2 1 1
(1 ) 1
.(
R1
) .
R1 R2
Cas idéal
VS R
GV 1 2
Ve R1
32
Cas du gain µ fini
VS R 1
Le gain est donné par l’expression : GV (1 2 ).
Ve R1 (1 1 )
On remarque que les deux montages ont la même expression pour le terme
correctif.
Le terme correctif peut être étendu pour prévoir les erreurs dues aux
valeurs finies des impédances d’entrée et de sortie. Compte tenu des
résultats précédents, qui ont montré que le terme correctif a la même forme
pour les deux montages, on n’effectuera les calculs que pour un montage
inverseur.
A ( ) Av ( )
On définit l’erreur Ɛµ due au gain µ fini par : v
Av ( )
1
D’où,
.
2.3.3. Erreur statique
33
Ve Vd Vs Vd
0
R1 R2
R2 V
L’erreur due à Vd est : Vd ( 1).Vd d
R1
1 1
I R2 .( I b I b .R3 .( ))
b
R1 R2
Les courants des deux entrées ne sont pas identiques, mais ils sont
très proches car les transistors de la paire différentielle sont appariés. C’est
pourquoi, on compense ces courants en donnant à : R3 R1 // R2
34
Alors, I R2 .( I b I b ) R2 .I d
b
35
Chapitre 3
Miroirs de courant
3.1. Objectif
3.2. Définition
Un des blocs analogiques les plus utilisés est le miroir de courant. Le
miroir de courant utilise le principe suivant : si les potentiels Base-Emetteur de
deux transistors sont identiques, les courants de collecteur doivent être égaux.
I B1 I B 2 I B
IC 2
1 2 I C1 .I B1 .I B 2 . IC 2
36
2
I ref I C1 I B1 I B 2 I C1 2 I B I C1 (1 )
I ref
I C1 I C 2 I C 2 I ref
2
1
37
I ref
D’où, I C1 I C 2
2
(1 )
( 3 1)
3.8. Exemple
Une manière simple de réaliser plusieurs sources de courant égale
consiste à utiliser un miroir de courant dont le schéma ci-dessous :
VCC VBE
VCC RC1.( I C 3I B ) VBE RC1.I C VBE I C
RC1
38
3.9. Autre configuration : Source de courant Widlar
VBE1 VBE 2 R2 .I E 2 R2 .I C 2
VBE1
I C1 I 0 . ln( )
VT
VBE 2
I C 2 I 0 . ln( )
VT
I C1
d ' où : VBE1 VBE 2 VT . ln( )
IC 2
VT I
R2 . ln( C1 )
IC 2 IC 2
Figure 4 : Source de courant
Widlar.
3.10. Domaines d’application
3.10.1. Polarisation d’un amplificateur opérationnel
39
3.10.2. Capteur de température
a) Principe du circuit intégré le : AD590
Circuit miroir asymétrique associé à un circuit imposant I C1 I C 2 , avec le
deuxième transistor multi-émetteur.
R2 R k
Vref n.VBE 3 . ln( 2 ). B .T
R3 R1 q
dVBE 3 R R k
2 . ln( 2 ). B
dT R3 R1 q
n 1.
40
Problème
41
Chapitre 4
La tension b(t), fluctue parce que le courant est constitué par une
superposition de courants impulsionnels correspondant à la charge de l’électron,
c’est le bruit de Grenaille, sa valeur efficace en courant est donnée par la relation
de Schottky :
I eff 2qI .f
4.4. Bruit en 1 f
Impuretés,
Défauts dans le réseau cristallin (lacune),
Interface/semi-conducteur (discontinuité).
42
Ce bruit diminue lorsqu’on améliore la qualité de fabrication des
composants ; A chaque défaut est associée une constante de temps
caractéristique : c’est l’inverse de la fréquence à laquelle un porteur est capturé
puis relâché par ce piège, la densité spectrale de puissance du bruit est telle :
k
Sp( f )
f
4.6. Exemples
43
Références
9- P. Roux, P
̎ olarisation du transistor bipolaire NPN ̎, 2004.
44