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A. L'UNION EUROPÉENNE
1 .historique
La CEE va connaître plusieurs élargissements à partir de 1973.
-1951 : communauté économique de l’acier et du charbon (CEAC)
-1957 : sept Etats (France, Allemagne, Italie, Benelux) ont signé le traité de Rome fondant la CEE
(communauté économiqueeuropéenne) comme union douanière, ainsi que la communauté européenne de
l’énergie atomique.
-1962 : lancement de la politique agricole commune
-1972 : adhésion du Danemark, l’Irlande et le Royaume-uni
-1981 : adhésion de la Grèce
-1986 : adhésion de l’Espagne et du Portugal
-1992-1993 : traité de Maastricht portant sur la justice ;la sécurité, la politique étrangère de l’union et la
citoyenneté.
-1995 : adhésion de l’Autriche, de la Finlande, de la Norvège et de la Suède
-1999 : mise en place de l’union économique et monétaire :l’Euro
-2002 : disparition des monnaies nationales qui sont remplacées par l’Euro
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-2004:L'union européenne compte 25 pays membre: L'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, Chypre, le
Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Italie, la Lettonie, la
Lituanie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la
Slovénie, la Suède et la République tchèque.
-1/1/2007 : adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie, ce qui augmente les membres de l’union à 27
membres.
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européenne du « propos aval de l’activité de pêche
biologique »
-Coopération technique en
matière de recherche et de
formation
L’année 1996 a vu la signature de 26 février de l’important accord d’association Maroc union européenne.
Cet accord prévoit, après une période transitoire de quinze ans, une zone de libre-échange, l’institution
progressive du droit d’établissement et la libération de fourniture de services. Les produits marocains ne
sont pas traités de la même façon à l’intérieur de cette période de transition.
C’est ainsi que ce seront les produits non fabriqués localement qui subiront les premiers le démantèlement
douanier, suivi des autres produits avec des périodes de grâce de trois quatre et cinq années.
Cet accord constitue un véritable défi pour l’entreprise marocaine.
Les entreprises marocaines doivent prendre en compte dans leur stratégie de développement les partenaires
du Maroc, ainsi que le cadre international des libéralisations des échanges. L'amélioration de la
compétitivité des entreprises marocaines s'impose avec acuité pour résister à la concurrence internationale
est contribuer au développement économique et social du pays.
L’instauration de l'UMA est entravé pour plusieurs raisons :
-absence d’une véritable volonté politique de la part des Etats membres
-dépendance des pays maghrébins vis-à-vis de l’Europe
-préférence des produits aux régions maghrébines.
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-créé en 1945 la BIRD finance les projets d’équipement des pays en voie de développement
(investissements industriels, investissements agricole, infrastructure économique et sociale). Or depuis 1980
la BIRD a commencé à accorder des prêts d’ajustement structurel, c’est-à-dire destiné à financer les déficits
budgétaires ou les déséquilibres de la balance des paiements.
-créée en 1960 l’AID finance les pays les moins avancés (PMA) par le biais de crédits sans intérêt sur une
période de 50 ans (commission de 0 75 % prélevée chaque année sur la fraction des bourses du crédit)
-créée en 1956 la SFI encourage la croissance du secteur privé par des prises de participation dans les
entreprises des PVD.
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Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal, le Royaume-Uni,
Slovaquie, Suède et la République tchèque, Suisse et la Turquie
L’OCDE vise à :
-contribuer à l'expansion de l'économie et de l'emploi dans les pays membres tout en maintenant la stabilité
financière
-promouvoir l'expansion du commerce mondial sur une base multilatérale et non discriminatoire.
C. l’OMC :
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L’Organisation mondiale du commerce a pour mission la libéralisation du commerce des biens et des
services à l'échelle mondiale.(voir ci-dessus)
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- Création de l'OMC
B. l'OMC :
Née en 1995, l'Organisation mondiale du commerce a pour mission la libéralisation du commerce des biens
et des services à l'échelle mondiale.
- chargée d'élargir les champs du libre-échange à de nouveaux domaines par l'ouverture de cycles de
négociations, mais aussi de veiller à la conformité de ces échanges avec les règles en vigueur (règles
sociales, règles environnementales), au risque de générer un droit international en contradiction avec celles-
ci;
- simultanément saisie par des pays de plus en plus nombreux pour rendre le droit, et prise à partie par les
courants altermondialistes, dans un contexte où les conflits commerciaux se multiplient, tant entre les
grandes puissances, bloc européen contre bloc américain, qu'entre pays du Nord et pays du Sud;
- à vocation mondiale, mais fonctionnant hors du système des Nations unies, et de ce fait agissant sans ou
avec une faible concertation avec les institutions chargées de la santé (OMS), du travail (OIT) ou de
l'éducation (Unesco), tous domaines qui sont pourtant les enjeux des prochaines négociations sur les
services.
Principes de l'OMC :
L'OMC applique les principes mis en avant par le GATT, régi par l'Accord général de 1947 : --la non-
discrimination (aucune discrimination entre les producteurs nationaux et ceux des pays signataires)ou ce
qu’on appelle la clause de la nation al plus favorisée, règle de réciprocité
-la consolidation (l'engagement d'étendre à tous les signataires de l'accord les conditions les plus favorables
appliquées à l'un de ceux-ci),
-la libéralisation du commerce par les négociations commerciales multilatérales et la promotion d'une
concurrence loyale.
-supprimer le dumping (vente à perte, prix des exportations inférieur au prix du marché intérieur)
C.MISSIONS PRINCIPALES :
- gérer et contrôler les Accords de libre-échange mis en place par l'Acte final de l'Uruguay Round du 15
avril 1994,
- arbitrer les conflits commerciaux entre Etats,
- élargir les champs du libre-échange à de nouveaux domaines par l'ouverture de cycles de négociations,
- évaluer périodiquement les politiques commerciales des États membres, selon le mécanisme d'examen des
politiques commerciales.
Les dix années d'existence de l'OMC ont toutefois été marquées par de vives tensions tant autour des
missions mêmes de l'OMC (quelle libéralisation ?) que des positions des différents partenaires Nord-Sud:
voir notamment l'échec de la conférence de Seattle en 1999, ou la difficile négociation du cycle de Doha dit
"cycle du développement" depuis 2001. La prolifération des accords régionaux, voire bilatéraux, illustre
également une relative fragilité de l'organisation.
D. STRUCTURE DE L’OMC :
La structure de l’OMC est pyramidale et comporte quatre niveaux :
1. La Conférence ministérielle : Réunissant les États membres tous les deux ans, la conférence
ministérielle constitue la structure suprême de l'organisation. Elle doit se réunir au moins une fois tous les
deux ans. Elle exerce les fonctions de l’OMC, et est habilitée à prendre des décisions sur toutes les questions
relevant de tout accord commercial multilatéral
Les décisions sont prises généralement par consensus (ou à la majorité des votes émis ; chaque membre a
alors une voix). L'examen des politiques commerciales est assuré par le Conseil général.
2. Le Conseil général : composé de représentants de tous les membres. Le Conseil général se réunit autant
que nécessaire (généralement tous les deux mois) (….
Le Conseil général se réunit également sous deux formes spécifiques : en tant qu'organe de règlement des
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différends, afin de superviser la mise en oeuvre des procédures de règlement des différends et en tant
qu'Organe d'examen des politiques commerciales des membres de l'OMC.
3. L’ORD : lieu d'arbitrage des conflits, et aussi producteur de droit à travers sa jurisprudence. Certains
voudraient lui voir jouer un rôle de régulation de la mondialisation. La principale nouveauté de l’OMC
réside donc dans son organe quasi-judiciaire, créateur d’une nouvelle source de droit et autorisé à
sanctionner financièrement les États, pouvoir de sanction unique dans le droit international. Entre 1995 et
2005, plus de 320 plaintes ont été enregistrées, marquant la place de premier plan acquise par l' OMC.
4. les autres conseils :le Conseil du commerce des marchandises, le Conseil du commerce des services et le
Conseil des aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) qui agissent
sous la conduite du Conseil général.
Le Conseil du commerce des marchandises est chargé de superviser l’application de tous les accords relatifs
au commerce des marchandises. Les deux autres Conseils sont chargés de superviser le fonctionnement de
leurs accords respectifs.Ces Conseils peuvent établir des organes subsidiaires selon leurs besoins.
5. les Comités : auxquels les représentants de tous les membres peuvent participer, ont été créés à différents
niveaux."
Remarque : Depuis le 27 juillet 2007, l'OMC compte 151 Etats membres. Pour mémoire, l’Organisation
des Nations unies regroupe, elle, 192 pays.
L'ensemble des pays de l'Union européenne a décidé de confier à la Commission européenne le rôle de
négociateur auprès de l'OMC.
Sept organisations, dont six appartenant au système des Nations unies, sont également observateurs :
- Organisation des Nations unies (ONU)
- Banque mondiale
- Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED)
- Fonds monétaire international (FMI)
- Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
- Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
- Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Elle coopère avec d'autres organismes internationaux, notamment l'OIT (Organisation Internationale du
Travail), le FMI et la Banque mondiale, pour mener à bien les politiques économiques au niveau mondial,
assurer une meilleure intégration des PED au commerce international.
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