D’information Décisionnel
Conclusion : …………………………………………………………………………………………………………………………..9
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Introduction:
Pour assurer sa pérennité, l’entreprise est confrontée à un double défi :
gérer l’immense quantité de données externes et internes auxquelles elle a de plus en plus
facilement accès,
la transformer en informations utiles à un pilotage efficace de son action s’adaptant, qui plus
est, à l’évolution continue de son environnement.
Ces informations doivent donc non seulement être solides, d’autant plus quand elles
conditionnent la définition de la stratégie au coût de réversibilité très élevé mais, en même temps,
être évolutives afin de permettre d’aligner en permanence les collaborateurs, les processus et les
moyens engagés avec les évolutions à l’œuvre.
Cette exigence se traduit de plus en plus par la nécessité d’automatiser, sur le plan opérationnel,
les décisions et de procéder, sur un plan stratégique, à une analyse prédictive anticipant les
évolutions. La connaissance, en temps réel, du passé et du présent est donc devenue un facteur clé
de succès incontournable de la stratégie des entreprises.
Conscientes de cet enjeu, de plus en plus d’entre elles, quel que soit leur secteur d’activité, font
le choix de mettre en place un système d’information décisionnel (SID) qui permet par exemple
de décliner leur fonctionnement global et leurs performances en une batterie de tableaux de bord
pertinents.
Ce système peut toucher toutes les fonctions de l’entreprise : le marketing avec le suivi de
l’activité commerciale de l’année en cours selon différents axes (géographique, par famille de
produit, etc.) et le suivi de la réalisation des objectifs commerciaux fixés sur l’année, le suivi
comptable, le contrôle de gestion avec le suivi budgétaire et l’analyse du chiffre d’affaires de
l’entreprise par axes (famille de produits, équipes commerciales, zone géographique, etc.).
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I- Processus de Prise de Décision :
Il s’agit des différentes étapes nécessaires à la prise de décision.
Pour réduire l’arbitraire et harmoniser les modalités de prise de décision, on définit parfois
méthodiquement des procédures de prise de décision ; celles-ci jouent un rôle de coordination et de
standardisation des comportements
Suite aux travaux de Dewey (1910), de nombreux modèles ont été développés, afin de
Le cadre le plus connu est celui proposé par Simon (1960), qui est un économiste et lauréat d’un prix
Nobel (Modèle IMC) apporte une représentation permettant de bien caractériser les phases du
processus de résolution de problème
1) La phase Intelligente :
2) La phase Modélisation :
Dans une première période, il est procédé à l’établissement de liens de rapport entre les
informations. Quelles sont les informations qui sont à l’origine des processus ? Cette phase joue
Dans une deuxième période, on recherche les solutions possibles. Quelles sont les
alternatives ?
On détermine la solution finale optimale, qui n’est pas la solution des économistes.
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II- Définition D’un Système D’information
Décisionnel :
L'informatique décisionnelle désigne les moyens, les outils et les méthodes qui permettent
de collecter, consolider, modéliser et restituer les données d'une entreprise afin d'exploiter
celles-ci dans le but d'aider la prise de décision des décideurs.
Cela doit permettre d'aider à mieux comprendre la situation actuelle et à anticiper les
actions futures pour un meilleur pilotage de l'entreprise.
Les données qui vont être exploitées sont stockées dans un entrepôt de données, appelé
aussi Datawarehouse. Auparavant un outil ETL (Extract Transform Load) va extraire, préparer
et charger les données provenant de diverses sources.
L'informatique décisionnelle s'attache à mesurer un certain nombre d'indicateurs ou de
mesures (que l'on appelle aussi les faits ou les métriques) restitués selon les axes d'analyse
(les dimensions).
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V- L’Architecture D’un Système
D’information Décisionnel
1- LES ETL :
Un ETL permet ainsi l'Extraction, la Transformation et le Chargement de données depuis des sources
diverses (bases de données, fichiers) vers des cibles préalablement définies.
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Description d’un ETL
De nombreux systèmes de gestion de bases de données sont supportés nativement en
lecture/écriture (Oracle,MS Sql Server, DB2, Postgresql, MySql,...).
De nombreux types de fichiers peuvent également être lus ou écrits: Csv, Excel, Txt, Xml, ...Notons
que la plupart des ETL disposent d'une interface graphique permettant l'élaboration des différents
scénarios d'intégration.
Les ETL servent de supports pour l'analyse des données sous plusieurs formes :
• Rapports et états,
• Tableaux de bords (dashboards, balanced scorecard),
• Indicateurs de performance (« KPIs »),
• Analyse multi-dimensionnelle (OLAP),
• Analyse exploratoire (Data-Mining).
L’utilisation des ETL propriétaires va permettre de mettre en œuvre très rapidement les traitements
d'intégration, avec cependant des coûts élevés (achat des licences, formations,...) et ceci dès la phase
de démarrage du projet.
Mais existe désormais une solution alternative, c’est l’utilisation d’un ETL Open Source.
Comme ça on bénéficie ainsi des avantages d'un ETL tout en gardant une maîtrise lissée des coûts.
Ces derniers sont en effet réduits aux coûts de formation initiale de l'outil et d'une éventuelle
souscription à une hot-line technique. Aucune licence n'est à payer dans ce modèle économique.
Mais il ne faut toujours pas oublier les couts de maintenance lors des progressions des projets.
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2- Datawarehouse :
Data Warehouse est l'ensemble des données historiées, nettoyées, valides, complètes et cohérentes
d'une entreprise. Organisées de telles façons à ce que des non informaticiens puissent en
comprendre la structure et l'exploiter, sans l'intervention d'un informaticien. Les grands du BI
définissent un entrepôt de données par ses caractéristiques :
Orienté métier : c'est à dire que dans un entrepôt de données, les informations sont organisées par
fonction dans l'entreprise (comptabilité, stocks, ventes, etc.).
En lecture seule : c'est le point crucial, on ne supprime JAMAIS des données d'un entrepôt puisque sa
raison d'exister est de conserver tout changement.
Organisé en axes : les données sont organisées en axes d'analyses (dimensions) et objets d'analyse
(fait). Une dimension est un axe avec lequel nous allons analyser un phénomène dans l'entreprise
(fait).
Intégrées : tous les systèmes stockant des informations dans l'entrepôt sont des sources potentielles
de données. Feuilles de calculs, systèmes de production, feuilles de travail, etc. L'entrepôt intégrera
ces éléments pour former une vision unique de l'activité de l'entreprise.
Différents niveaux de granularité : l'entrepôt doit être capable de livrer des informations aussi
détaillées (ligne de facture) que générales (chiffre d'affaire pour une année), et ce de la façon la plus
transparente possible.
Une table de faits contient les données qu'on veut étudier, selon divers axes d'analyse (les
dimensions). Ces données sont appelées faits, elles sont normalement numériques, ou bien d'ordre
quantitatif.
Les tables de faits représentent les associations dont l’existence d’une occurrence dépend de
l’existence des occurrences correspondantes dans les tables dimensionnelles, c’est-à-dire la table de
fait contient l’ensemble des mesures correspondant aux informations de l’activité à analyser. Mais
certaines tables de faits peuvent contenir aucun attribut et représentent que des liaisons entre tables
dimensionnelles.
Tous les éléments qui pointent sur la table de faits sont liés à une sémantique exprimable par une
phrase. Par conséquent, la table de faits est la matérialisation d’une association entre n entités.
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géographique, par fournisseur. Ainsi, sans qu'il y'ait de rapport pré-formaté, les utilisateurs joueront
dans les données comme bon leur semble. Là est l'aspect tant attrayant et vendeur des solutions BI.
Si l'on dit à un analyste " tu pourras jouer comme tu veux dans les données de ton entreprise ", soyez
surs qu'il vous suivra.
OLAP peut être définit comme : les bases de données multidimensionnelles (aussi appelées cubes ou
hypercubes) destinées à des analyses complexes sur ses données. Ce terme a été défini par Ted Codd
en 1993 au travers de 12 règles que doit respecter une base de données si elle veut adhérer au
concept OLAP.
Vue multidimensionnelle.
Transparence du serveur OLAP a différents types de logiciels.
Accessibilité à de nombreuses sources de données.
Performance du système de Reporting.
Architecture Client/serveur.
Dimension génériques.
Gestion dynamique des matrices creuses.
Support multiutilisateurs.
Calculs à travers les dimensions.
Manipulation intuitive des données.
Souplesse et facilité de constitution des rapports.
5- Reporting :
Le terme "Reporting" désigne une famille d'outils de Business intelligence destinés à assurer la
réalisation, la publication et la diffusion de rapports d'activité selon un format prédéterminé. Ils sont
essentiellement destinés à faciliter la communication de résultats chiffrés ou d'un suivi
d'avancement.
Principe : L'outil de Reporting assure l'interrogation des bases de données selon les requêtes SQL
préparées lors de l'élaboration du modèle. L'outil offre bien entendu des fonctions spécifiques pour
l'élaboration du modèle du rapport, des modules de calcul et de présentation (graphiques) afin de
concevoir des comptes rendus particulièrement seyants et pertinents.
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Conclusion :
A travers ce travail nous avons pu approfondir nos connaissances en matière d’informatique
Décisionnel qui présente aujourd’hui une solution favorable pour un ensemble de problème au sein
de l’entreprise
Dans ce projet on a pu traiter le Processus de Prise de Décision qui se compose de trois phases :
(Intelligence, Modélisation3-Choix et évaluation), savoir c’est quoi un Système D’information
Décisionnel, le but d’un système d’information décisionnel, et enfin de savoir l’ L’Architecture D’un
Système D’information Décisionnel