AFFAIRES
Module N°1
Bibliographie :
Internet :
1) www.assemblee-nationale.fr
2) www.courdecassation.fr
3) www.legifrance.gouv.fr
4) www.ance.fr
1) Introduction
Objectif : Ensemble des règles de conduite, qui dans la société, gouverne les
relations entre les hommes et qui s’impose à eux
Subjectif : Droits qui sont reconnus à l’individu et dont il peut se prévaloir par rapport
aux autres hommes
Dans une seconde acception on appelle droit une faculté reconnue à une personne
par la loi et sanctionnée par une contrainte sociale. On appelle ainsi droit de
propriété la faculté reconnue au propriétaire, sous la sanction des lois, de jouir,
d’user et de disposer de la chose, objet de ce droit.
Comme dans ce sens, le droit est envisagé sous l’angle de son bénéficiaire,
de son sujet, on parle de droit subjectif.
Mais les deux sens du mot droit sont liés. En effet, si la victime d’un dommage
a le droit (subjectif) d’exiger de l’auteur de celui-ci la réparation du préjudice causé,
c’est parce que la règle de droit (objectif) impose à l’auteur d’une faute de réparer le
préjudice qui en résulte pour autrui et cette règle est celle que formule l’article 1382
C. civ.
DROITS
SUBJECTIFS
DROITS
PATRIMONIAUX DROITS EXTRA-
PATRIMONIAUX DROIT DE LA
DROITS REELS DROITS PERSONNELS FAMILLE
OU OBLIGATIONS ETAT
CIVIL DROITS DE LA
DROITS DROITS REELS PERSONNALITE
FILI MA DIV
PATRIMONIAUX ACCESSOIRES
ATI RIA OR
PROPRIETE DEMENBREMENTS GAGE HYPOTHEQUE ON GE CE
DE LA PROPRIETE PRIVILIGIEES DROITS POLITIQUES
USUFRUIT SERVITUDE
CIVIQUES PROFESSIONNELS
La règle de droit est abstraite = objective : Elle est impersonnelle, générale (sur tout
le territoire nationale) et permanente.
Elle est aussi obligatoire = coercitive : L’état peut nous obliger à l’appliquer
Les règles de droit distinguent des règles de bienséance, des usages ou courtoisies,
des obligations morales. Tous ont bien un caractère normatif et contraignant. Mais à
la différence, les règles de droit ont leur origine dans le commandement de l’autorité
publique et sont sanctionnées par elle.
Le droit est obligatoire voir aussi nécessaire pour garantir un minimum d’égalité
(salaire, congés…)
1ère conception = idéaliste : Elle tient pour certaine l’existence du droit naturel.
Définition : ensemble de règles idéales de conduite humaine, supérieures aux règles
du droit positif, qui s’imposent à tous, y compris aux législateurs (mais cette
conception à des limites ex 1943)
2ème conception = positiviste (du droit positif) : Elle ne reconnaît d’autre droit que le
droit positif. Définition : ensemble des règles de droit objectif en vigueur dans un Etat
à un moment donné ; par exemple, le droit actuel français.(Etat, Durkheim,
marxisme).
Droit public : ensemble des règles qui régissent les rapports des particuliers entre
eux ou avec les collectivités privées telles que les sociétés
Droit international : qui régit des Etats ou des nationalités dans différents cas
(mariage arabo-suedois avec une vie maritale en France)
2) Branche du droit
Droit privée Droit civil (code civil) : TGI => tribunal de grande instance
Droit commercial (code du commerce) =>tribunal de commerce
Droit du travail (code du travail) => Purd’hommes
Droit pénal (qui définit ce qu’est une infraction et les sanctions correspondants)
(code pénale) => tribunal de police, tribunal correctionnel, cour
d’assise
.
1) INTRODUCTION
Il est voté annuellement environ 1500 lois et 1500 décrèts. Il existe au total
aujoiurd’hui environ 100 000 lois. « Nul n’est censé ignorer la loi »
La consitution
C’est un texte qui décrit le fonctionnement juridique d’un pays, des institutions
publiques (l’Angleterre par exemple n’a pas de constitution).
Entre autre, elle indique :
Elle détermine le rôle de chacun (Président de la République,
Gouvernement, Parlement).
Les rapports entre le parlement et le Gouvernement.
Mais également, un certain nombre de droits sociaux parce qu’elle
renvoie au préambule de la constitution de 1946.
Lorsqu’il y a séparation des pouvoirs, il appartient au législatif (Parlement) de faire la
loi. Mais, la constitution de 1958 a conféré à l’exécutif (Gouvernement) le pouvoir
d’édicter des règlements. En outre, le Parlement, peut déléguer au gouvernement
une partie de son pouvoir : l’exécutif légifère alors par ordonnances
La loi
C’est un texte général et impersonnelle voté par le parlement (Ass Nat + Sénat).
Les lois sont faites d’articles
L’art 34 de la constitution détermine quand il est nécessaire de faire des lois et donc
de passer devant le parlement
La loi fixe toutes les règles concernant un certain nombre de matière (impôts,
divorce…). Elle fixe aussi les principes fondamentaux d’autres matières …(par ex :
droit du travail qui sera adoptée ensuite par le gouvernement).
Une loi doit être votée par les sénateurs et les députés et c’est le gouvernement qui
décide de l’ordre du jour des ces derniers
Projet de loi : c’est une idée de loi d’un des membres du gouvernement qui a reçu
l’aval en conseil des ministres soit su Président soit du 1er ministre)
Proposition de loi : c’est une idée de loi d’un député ou d’un sénateur
Si il y a des modifications, il y a des navettes entre les deux chambres tant que ces
derniers ne sont pas d’accord. A ce moment là la gouvernement peut prendre les
choses en main 2 solutions
- soit il réunit une commission paritaire mixte pour mettre tout le monde
d’accord (7 députés + 7 sénateurs). Si 1 personne dit non tout est
bloqué
- soit il donne le pouvoir à l’Assemblée Nationale de décider => dernier
mot
Art 49.3 de la constitution : le gouvernement peut obtenir qu’une loi soit voté sans
vote.
C’est un texte qui intervient sur un domaine normalement réservé à la loi mais pris
par le gouvernement. Le parlement laisse faire le gouvernement sur certains
dossiers limités dans le temps pour aller plus vite (notamment quand il y a un
changement de gouvernement)
Les règlements => décrets (signé par le Président ou par le 1 er ministre) + les
arrêtés
Textes édictant des règles de droit, émanant du pouvoir exécutif et des autorités
administratives. Le domaine de la loi étant limité, l’Article 37 de la Constitution
dispose que « les matières autres que celles que sont du domaine de la loi ont une
caractère réglementaire ».
Les décrets sont signés par le président de République et/ou le 1er Ministre.
Les décrets d’application sont pris pour l’application d’une loi (en précise
les conditions de mise en œuvre) et les décrets autonomes sont pris dans
une matière qui n’est pas du domaine législatif (exemple : la procédure
civile).
Les arrêtés subordonnées aux décrets, et eux-mêmes hiérarchisés en fonction du
rang de l’autorité qui l’édicte (Arrêtés ministériels, Arrêtés des présidents de conseil
régional ou de conseil général, des préfets et sous-préfets, Arrêtés municipaux).