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Les ouvertures
rayonnantes
Introduction
Dans le domaine des faisceaux hertziens de
fréquence supérieur à 1GHz, (hyperfréquence) on
utilise comme antennes des surfaces rayonnantes.
Elles sont assimilables au point de vue
radioélectrique à une ouverture percée dans un plan
opaque.
Leur étude se ramène à la diffraction du champ
électromagnétique par un trou percé dans un écran
conducteur.
Diffraction par une ouverture
Diffraction de la lumière par un trou: Rappel
La répartition de la lumière mesurée est de
révolution autour de Oz pour une ouverture
circulaire.
Le diagramme de diffraction ainsi obtenu ne
dépend que de la forme du trou et de ses
dimensions.
Il est aisé de transposer ces effets dans le
domaine des hyperfréquences.
Imaginons une ouverture dans un écran opaque se
trouvant dans le champ électrique E(x,y) : à grande
distance il y aura une répartition de champ électrique
qui traduira la diffraction de l’onde par l’ouverture. Le
diagramme de rayonnement de celle-ci ne dépendra
que de la distribution d’amplitude et de phase qui y
règne.
Exemples:
Zone de rayonnement d’une
ouverture
𝑗𝑒 −𝑗𝑘𝑟
𝐸= 𝐸 𝑥, 𝑦 𝑒 𝑗𝑘 𝑥𝑠𝑖𝑛𝛿+𝑦𝑐𝑜𝑠𝛿 𝑠𝑖𝑛𝛾
𝑐𝑜𝑠𝛿 + 𝑐𝑜𝑠𝛾 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
2𝜆𝑟 Σ
Pratiquement ce sont les diagrammes dans les plans E (plan yOz) ou H (plan
xOz) qui sont calculés. Dans le premier cas δ=0, γ=θ, tandis que dans le
second 𝛿 = 𝜃, 𝛾 = 0. Il s’ensuit que l’expression du champ devient :
Pour le plan E:
𝑗𝑒 −𝑗𝑘𝑟
𝐸𝐸 = 𝐴 𝑥, 𝑦 1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒 𝑗𝑘𝑦𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
2𝜆𝑟 Σ
Pour le plan H:
𝑗𝑒 −𝑗𝑘𝑟
𝐸𝐻 = 𝐴 𝑥, 𝑦 1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑒 𝑗𝑘𝑥𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
2𝜆𝑟 Σ
Gain d’une ouverture
Le gain absolu d’une antenne, pour la direction de
rayonnement maximal, est toujours donné par la formule :
𝑰
𝑮 = 𝒎𝒂𝒙
𝑰𝟎
Considérons une ouverture de surface Σ percée dans un plan
opaque sur laquelle est définie une distribution équiphase du
champ.
𝑬 𝒙, 𝒚 = 𝑨 𝒙, 𝒚
Dans la direction de rayonnement maximal Oz. (soit δ=γ=0)
l'expression du champ devient :
𝑗𝑒 −𝑗𝑘𝑟
𝐸= 𝐴 𝑥, 𝑦 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
𝜆𝑟 Σ
D’où la densité de puissance rayonnée:
𝟐
𝟐
𝑬 𝟏
𝑺= = 𝑨 𝒙, 𝒚 𝒅𝒙. 𝒅𝒚
𝟏𝟐𝟎𝝅 𝟏𝟐𝟎𝝅𝝀𝟐 𝒓𝟐 𝜮
Dans un milieu de propagation sans pertes, la puissance 𝑃𝑟 rayonnée à
une distance r est identique à la puissance 𝑃𝑎 sur l'ouverture :
1 2
1
𝑃𝑎 = 𝐸 𝑥, 𝑦 𝑑𝑥. 𝑑𝑦 = 𝐴2 𝑥, 𝑦 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
120𝜋 Σ 120𝜋 Σ
L’antenne isotropique, alimentée sous 𝑃𝑎 , rayonne à la distance 𝑟 une
densité de puissance:
𝑃𝑎 1 1
𝑆0 = = . 𝐴2 𝑥, 𝑦 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
4𝜋𝑟 2 4𝜋𝑟 2 120𝜋
Le gain absolu de l'ouverture plane dans la direction de rayonnement
maximal.
2
4𝜋 Σ
𝐴 𝑥, 𝑦 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
𝐺= 2
𝜆 𝐴2 𝑥, 𝑦 𝑑𝑥. 𝑑𝑦
Cas d’une ouverture équi-amplitude
Si la répartition du champ sur l'ouverture est
constante c’est à 𝟐 dire : E(x,y)=A0 . Alors le gain
𝟒𝝅 𝑨𝟎 𝜮𝟐 𝟒𝝅
vaut : 𝑮𝑴 = 𝟐 𝟐 = 𝟐𝜮
𝝀 𝑨𝟎 𝜮 𝝀
Dans le cas général d'une distribution non uniforme,
le gain est toujours inférieur à 𝐺𝑀 et l'on peut écrire
:
4𝜋
𝐺= Σ𝑓 avec 𝑓<1
𝜆2
f est appelé le facteur de gain. Il est également
possible de définir une surface équivalente de
réception d’une antenne par la relation:
4𝜋𝐴𝑒
𝐺= 𝐴𝑒 = Σ𝑓
𝜆2
Rayonnement d’une ouverture
rectangulaire
Distribution uniforme
F.C.R
Dans le plan 𝐻 xOz 𝛾 = 0 ce qui donne:
𝐴0 𝑎𝑏 1 + 𝑐𝑜𝑠𝛿 𝑠𝑖𝑛𝑢1
𝐸= . .
𝜆𝑟 2 𝑢1
La direction du maximum de rayonnement est obtenue pour 𝑢1 = 0
𝑠𝑜𝑖𝑡: 𝛿 = 0
𝐴0 𝑎𝑏
𝐸𝑚𝑎𝑥 =
𝜆𝑟
La largeur à -3 dB du lobe principal est : 𝜃1 = 50.5 𝜆/𝑏
𝑏 𝑎
𝑗 1 + 𝑐𝑜𝑠𝛿 𝑒 −𝑗𝑘𝑟 2 2
𝐸𝐻 = 𝐸1 𝑥 . 𝑒 𝑗𝑘𝑥 𝑠𝑖𝑛𝛿 𝑑𝑥. 𝐸2 𝑦 𝑑𝑦
2𝜆𝑟 𝑏
−2
𝑎
−2
Diagramme de rayonnement
1+cos 𝜃 sin 𝑢 𝜋𝐵
. avec 𝑢 = sin θ
2 𝑢 𝜆
L’ouverture à 3 dB est:
′
𝜃3 = 68.8 𝜆 𝐵 Théoriquement
𝜃3 = 67 𝜆 𝐵 Pratiquement
Remarques
1- Les ouvertures cornets sectoraux ne peuvent être
considérée comme équiphase que dans le plan où ils
gardent la même dimension que le guide d'onde
d'alimentation.
2- Pour qu'un cornet constitue une bonne antenne, il faut
que la distribution du champ sur son ouverture puisse
être considérée comme équiphase.
Résultats
Les cornets doivent avoir un angle d'ouverture
très faible.
Les cornets sont rarement employés comme
antennes.
Par contre, ils constituent les sources
primaires des antennes en éclairant un
réflecteur qui rayonne l'onde à son tour.
Antennes à réflecteurs
A la direction de rayonnement
incident FQ, correspond une
direction de rayonnement réfléchi
QQ’, et nous avons :
𝑭𝑸 + 𝑸𝑸′ = 𝟐𝒇 = 𝒄𝒔𝒕𝒆
𝑓 est la focale du parboloïde