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“La manière dont un écrivain appréhende la réalité, la perspective dans laquelle il l’inscrit, le style par lequel il la figure ne

peuvent pas s’expliquer que par référence à la situation de l’écrivain dans son temps et, plus largement, par référence au contexte
socio - culturel” Jacques Dubois

Pendant des années, l’homme a fait des écrits en tenant compte des aspects trouvant autour de lui-
même. Dans ce cas-là, il montre des perspectives à propos de la vie, de l’organisation que la
caractérise, ainsi que des autres choses importantes pour sa conception du monde. Cependant,
est-ce que le contexte socio – culturel est suffisant pour donner à un écrivain tous les éléments
afin de développer sa propre œuvre ? La réponse, on peut la trouver seulement si l’on pense à ce
que l’auteur est en train de vivre. Cela veut dire, il faut tenir en compte non seulement les
situations dans lesquelles il les écrit ; le texte et la réalité, sinon la conscience des aspects de sa
vie, des différents événements qui ont eu une importance dans le développement de ses textes et
finalement ce que l’auteur pense et veut vraiment nous montrer à partir de ses pensées et ses
critiques à une société, un style de vie entre autres. Alors, dans une première partie on va voir
comment des circonstances vont se développer d’une manière en peu différente dans la
production même. Dans une deuxième, les contenus des textes nous aideront à une mielleuse
compréhension de l’idéologie de l’auteur pour conclure avec un point d’avis raisonnable à propos
cette question.

Quand quelque auteur écrit, il ne montre pas seulement des aspects qui ont lieu dans un moment
spécifique, il y a aussi des circonstances de sa vie qui vont déterminer sa propre production. Par
exemple, Voltaire et la mort de Mlle Lecouvreur, sa maîtresse, un événement qui a eu une grande
importance dans la production de cet auteur à cause de la manière dans laquelle elle a été
enterrée. Darnton nous montre cette situation comme une chose très particulière chez Voltaire :
«Voltaire est accablé par un incident qui l’obsède pour le reste de ses jours : sa maîtresse bien-
aimée, la grande Adrienne Lecouvreur, meurt […] Voltaire ne pouvait rien faire pour empêcher
qu’elle ne soit pas enterrée dans une fosse commune» (1992, pp.164-165). L’influence de cet
incident dans ses écrits on la trouve dans un poème, ainsi que dans le texte Candide ou
l’optimisme «Cette hantise apparaît dans un de ses poèmes les plus passionnés, La Mort de Mlle
Lecouvreur […] et même dans Candide. Dans le chapitre 22» (1992, p.165). D’un autre côté, on a
ce qui s’est passé à Baudelaire. Un homme dont son père est mort quand il avait six ans, un
homme dont sa mère s’est remariée, un homme qui avec le temps a eu de la fortune mais que l’a
dépensé dans une vie de luxe et en vivant d’une manière décadente, pour terminer avec beaucoup
de dettes et une paralysie ; une vie misérable. Ça nous montre la raison pour laquelle ses thèmes
vont être la mort, l’amour, l’ennui, la destruction, la solitude, la conscience, le spleen, entre
autres et ses influences dans sa propre production. «Sans cesse à mes côtés s’agite le Démon ; Il
nage autour de moi comme un air impalpable ; Je l’avale et les sens qui brûle mon
poumon» (1988), l’ennui comme l’état de destruction de l’âme mais en même temps le moment
pour composer la poésie. Les âmes des hommes, les âmes de Baudelaire et Voltaire et ses reflets
dans ce que l’on lit.

Pourtant, il y aussi une autre chose dans laquelle on doit penser si l’on veut mieux comprend un
texte, en d’autres mots, l’idéologie de l’auteur. Les contenus vont nous montrer les pensées et les
critiques de la personne qui développe son œuvre, qu’est-ce qu’il pense à propos son monde, sa
culture, sa réalité ou simplement sur un moment spécifique. Quand on parle sur le mal du monde,
on a la conception de Voltaire, ce qu’il a pensé de la religion et de l’existence de Dieu. Il nous
donne une vision de la religion comme cet aspect de la vie qui veut que l’homme puisse ressentir
de la peur ; on ne peut pas questionner la volonté de Dieu. Pour cela, chez Candide, Voltaire fait
référence à El Dorado comme ce lieu où tout le monde a une participation dans la religion avec
aucune institution ; Candide demande à un vieillard comme est-ce qu’ils prient et vivent la
religion : «Nous ne le prions point, dit le bon et respectable sage ; nous n’avons rien à lui
demander ; il nous a donné tout ce qu’il nous faut ; nous le remercions sans cesse» (Voltaire,
1979, p.184). Un autre exemple est Darnton et comme est-ce qu’il nous parle à propos de la
valeur des écrivains comme : Voltaire et Rousseau pour une nouvelle conception de la littérature,
«Ils commencent dès 1789 en capturant le centre de l’ancien système littéraire et ils terminent en
1794 en l’introduisant au cœur d’une nouvelle culture politique» (Darnton, 1992, p.164). Ces
deux écrivains ont eu une importance dans le moment spécifique où ils ont écrit, il y a des
différences dans les thèmes, les styles, mais pour Darnton ces sont les révolutionnaires de la
littérature, une bonne opposition «L’opposition Voltaire – Rousseau représente la lutte pour la
domination des biens symboliques […] Voltaire lui a fourni des armes contre l’église et Rousseau
des armes contre l’aristocratie » (1992, pp.164-170). Or, Bourdieu trouve aussi un espace pour
nous montrer la conception d’une nouvelle société et son influence à partir de la naissance de la
vie bohème dans la France du XIX ème siècle «Le style de vie bohème, qui a sans doute apporté
une contribution importante à l’invention du style de vie artiste, avec la fantaisie […] s’est
élaborée aussi bien contre l’existence rangée des peintres et des sculpteurs officiels que contre les
routines de la vie bourgeoisie» (Bourdieu, 1998, p.98).  Le temps avec un regard spécifique, le
temps depuis Voltaire, Darnton et Bourdieu.

En général, le contexte socio – culturel peut nous aider à comprendre un texte, mais il est mieux
si l’on pense en tenir en compte l’auteur avec son histoire, sa vie et toutes les circonstances
importantes pour le développement de son œuvre parce que ça va déterminer les textes qu’il va
écrire pendant des moments concrets ; un reflet de l’état où il se trouve. Dans un autre côté, il y a
l’idéologie dans laquelle un écrivain écrit car elle va nous montrer ses conceptions de la vie, des
événements de l’histoire, ses pensées et ses critiques à propos ce qu’il pense qui est bon, qui est
mauvais et qui doit être dire. Par conséquent, il y aura une bonne compréhension d’une réalité à
partir de la conception d’un écrivain. Cependant, il y aussi des autres aspects qui peuvent être
pensés pour avoir une appréhension des différentes situations. Cela dire, il faut connaître le
contexte socio – culturel et les circonstances, ainsi que l’idéologie de l’auteur, mais qu’est-ce que
se passe avec le lecteur ? Est-ce qu’il a un rôle important dans l’interaction avec le texte ? Ils sont
des autres questions dans lesquelles on doit penser pour obtenir une mielleuse explication de ce
que les écrivains veulent nous montrer.

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