mot du directeur
Le Centre PMA
a ouvert ses portes
UNILABS: GROUPE
LEADER EN EUROPE
L’ESPRIT D’ÉQUIPE QUI ANIME LE CENTRE PMA EST AU MOINS AUSSI IMPORTANT
QUE L’ÉQUIPEMENT TECHNIQUE MIS À SA DISPOSITION. «LA QUALITÉ DE CETTE
NOUVELLE STRUCTURE EST UN POINT ESSENTIEL, COMMENTE LE DR GABRIEL DE
CANDOLLE, CAR LA FIV NÉCESSITE UN CADRE BIEN DÉFINI ET TRÈS RIGOUREUX.»
CENTRE PLURIDISCIPLINAIRE, LE CENTRE PMA EXPLOITE À FOND LES OPPORTUNI-
TÉS OFFERTES PAR LA CLINIQUE. AINSI, LA PONCTION SE DÉROULE AU BLOC OPÉ-
RATOIRE DE LA CLINIQUE ET LA PATIENTE PEUT SE REPOSER DANS LES ÉTAGES.
LE TRANSFERT DES EMBRYONS EST RAPIDE ET ABOUTIT À L’UN DES DEUX LABO-
RATOIRES DONT EST ÉQUIPÉ LE CENTRE. L’UNITÉ DE SOINS DE LA CLINIQUE
PARTICIPE À LA PRISE EN CHARGE DE LA PATIENTE DANS L’ESPACE PMA.
DR ANNA-MARIA STALBERG puis elle a effectué une formation post- laboratoire des gamètes de la maternité
graduée et une spécialisation en gynéco- des HUG.
logie et obstétrique à Genève.
Le Dr Stalberg est titulaire d’un FMH en
Entre 1989 et 1995, elle a travaillé gynécologie et obstétrique avec une
comme chef de clinique à la Clinique de sous-spécialité en endocrinologie gyné-
Stérilité et d’Endocrinologie de la mater- cologique et médecine de la reproduc-
nité des Hôpitaux universitaires de tion. Elle est membre de plusieurs socié-
Genève. Elle a par ailleurs été respon- tés scientifiques en Suisse (SSMR) et en
sable de la consultation des adoles- Europe (ESHRE).
centes. Après son installation en privé en Elle siège au comité de FIVNAT Suisse.
Née en Allemagne le Dr Anna-Maria 1995, elle a collaboré pendant plusieurs Outre son travail en privé, le Dr Stalberg
Stalberg a obtenu en 1982 le diplôme de années avec le centre de fertilisation in a gardé une activité de consultant à la
médecin à la Freie Universität de Berlin, vitro de Champel-Elysée puis avec le maternité des HUG.
DR GABRIEL DE CANDOLLE tion en chirurgie générale puis opte pour l’essentiel de son activité hospitalière à
la spécialité en gynécologie-obstétrique. la Clinique Générale-Beaulieu. Il est
Il fait sa spécialisation à la maternité de consultant et chargé d’enseignement
Genève puis à l’hôpital de Morges et à aux HUG. Le Dr de Candolle est titulaire
l’hôpital Hammersmith à Londres. C’est d’un FMH en gynécologie-obstétrique et
là qu’il acquiert les bases de la microchi- d’un titre de sous-spécialiste en médeci-
rurgie des trompes et de la FIV (féconda- ne de la reproduction. Il est actif dans de
tion in vitro). nombreuses sociétés dans le domaine
Il revient à la maternité des HUG où il de la médecine de la reproduction et de
devient chef de clinique puis médecin- la chirurgie endoscopique. Son intérêt
adjoint. Il y développe la chirurgie endos- principal se situe dans le traitement de
Le Dr Gabriel de Candolle obtient son copique (hystéroscopie et laparoscopie) l’infertilité, la médecine de la reproduc-
diplôme fédéral de médecin puis son notamment la chirurgie réparatrice des tion et plus particulièrement dans la chi-
doctorat de la faculté de médecine de trompes. Il ouvre son cabinet de consul- rurgie de la reproduction et la chirurgie
Genève en 1984. Il commence sa forma- tation en 1992. Il pratique actuellement endoscopique.
DR NICOLE FOURNET IRION Unis. Avec l’aide d’une bourse de jeune elle collabore avec le centre de féconda-
chercheur du Fonds National Suisse, elle tion in vitro de la clinique Champel-
s’initie pendant deux ans à la recherche Elysée. Le Dr Fournet Irion est titulaire
fondamentale en neuroendocrinologie, à d’un FMH en gynécologie et obstétrique
l’Université de Floride puis de Yale. avec une sous-spécialité en endocrinolo-
Après une formation en gynécologie et gie gynécologique et médecine de la
obstétrique à l’Université de Johns reproduction. Elle est membre de plu-
Hopkins, elle complète sa spécialisation sieurs sociétés scientifiques en Suisse
par un fellowship en endocrinologie (SSMR), en Europe (ESHRE) et aux USA
gynécologique et infertilité à UCLA. (ASRM). Au-delà de son activité de prati-
Elle revient en 1992 à la maternité des cien, elle garde un intérêt pour la
Après avoir obtenu son diplôme de Hôpitaux Universitaires de Genève recherche clinique et collabore avec
médecin à l’Université de Genève en (HUG), où elle travaillera pendant 5 ans l’Unité de médecine de la reproduction
1983, le Dr Nicole Fournet Irion a effec- comme chef de clinique. des HUG pour élucider les mécanismes
tué l’essentiel de sa formation aux Etats- Après son installation en cabinet privé, du déclin de la fertilité lié à l’âge.
6 interview MONSIEUR PHILIPPE CASSEGRAIN , DIRECTEUR
Né le 29 mai
1955 à Boulogne
Billancourt,
P h i l i p p e
LE TRAIT D’UNION ENTAME UNE SÉRIE D’ENTRETIENS AVEC LES RESPON- Cassegrain a la
SABLES DE LA CLINIQUE. APRÈS L’INTERVIEW DU PRÉSIDENT DU CONSEIL double nationalité
D’ADMINISTRATION, CLAUDE HAUSER (N° 29 MARS 2005), PHILIPPE CASSE- française et suis-
GRAIN, DIRECTEUR, COMMENTE LES PRINCIPALES MISSIONS QUI INCOMBENT se. Marié et père
À LA DIRECTION DE LA CLINIQUE GÉNÉRALE-BEAULIEU. de deux enfants,
il a effectué ses
études, maturité
et université, à
Genève, où il a
obtenu une licence ès sciences commer-
ciales et industrielles, option gestion d’en-
treprise, en 1982.
COMITÉ DE DIRECTION
Parmi les éléments de réflexion stratégique, Chantal BUEHLER, responsable finances &
vous êtes aussi responsable du «projet d’entre- administration (août 1997)
prise» de la clinique. Quel est-il ?
Annie GRANGE, infirmière-chef des soins infir-
PHILIPPE CASSEGRAIN: «Le projet d’entreprise par- miers (juin 1984)
ticipe effectivement à l’élaboration d’un
concept opérationnel pour l’encadrement du Corinne MOUSSAVIAN, sous-directrice, res-
personnel. Celui de la Clinique Générale- ponsable logistique, ressources humaines et
Beaulieu compte 380 collaboratrices et collabo- immobilier (avril 2004)
rateurs. Cela exige donc un pilotage rigoureux
et résolument axé sur la satisfaction de la clien- Brigitte ROBBE, infirmière-chef du bloc opéra-
tèle. Celle-ci, à mes yeux, est double. Il y a la toire (septembre 1990)
clientèle externe, composée des patients et
des médecins agréés d’une part, et la clientèle
interne, formée de nos collaborateurs. Dans les
deux cas, l’objectif est clairement de placer
l’humain ou la personne au centre de nos pré-
occupations, qu’il s’agisse de la clientèle exter- Pour conclure, la direction est aussi soumise à
ne ou interne. Notre projet d’entreprise est arti- des contraintes, notamment en matière de
culé autour du concept des “cinq S“: santé, résultats. Le challenge est-il aujourd’hui plus
soins, services, sécurité et satisfaction.» difficile qu’il y a dix ans ?
DÈS LE PREMIER JUIN 2007, SOIT APRÈS UNE DURÉE TRANSITOIRE DE 5 ANS
SUIVANT L’ENTRÉE EN VIGUEUR DE L’ACCORD CONCERNANT LA LIBRE CIRCU-
LATION DES PERSONNES ENTRE LA SUISSE ET L’UNION EUROPÉENNE, LA
NOUVELLE LOI FÉDÉRALE SUR LA PRÉVOYANCE PROFESSIONNELLE - LPP -
ENTRERA EN VIGUEUR POUR LES ÉTRANGERS TRAVAILLANT EN SUISSE.
A PARTIR DE CETTE DATE, UNE DISTINCTION SERA OPÉRÉE ENTRE LA LPP
«OBLIGATOIRE» ET LA LPP «SUROBLIGATOIRE». BERNARD PERRITAZ, RES-
PONSABLE DU DÉPARTEMENT PRÉVOYANCE POUR LA SUISSE ROMANDE
AUPRÈS DU COURTIER EN ASSURANCES KESSLER & CO, COMMENTE LES
CONSÉQUENCES DE CETTE INTRODUCTION.
Monsieur Perritaz, quelle est la situation qui sociales de base, dont l’AVS (premier pilier) en
prévaut aujourd'hui en matière de LPP pour les Suisse. Il est néanmoins possible de toucher en
ressortissants étrangers, et frontaliers en parti- espèces une prestation de libre-passage en cas
culier, qui travaillent en Suisse ? de départ définitif de la Suisse ou en cas de
prise d’une activité indépendante. Sous cer-
BERNARD PERRITAZ: «Tous les salariés, suisses ou taines conditions, le libre-passage peut égale-
étrangers, qui réalisent en Suisse un salaire ment être libéré pour le financement de son
annuel de plus de CHF 19'350.- (soit environ propre logement.»
CHF 1'600.- par mois) sont obligatoirement
assurés dans le cadre de la LPP (Loi fédérale Les accords bilatéraux entre la Suisse et l'Union
sur la prévoyance professionnelle) auprès de la européenne auront des conséquences en
caisse de pension de leur employeur. matière de LPP, dès 2007. Quelles sont-elles ?
Comme le financement est organisé selon le BERNARD PERRITAZ: «En effet, précisément dès le
système de la capitalisation, cela signifie que 1er juin 2007, soit après une durée transitoire de
chaque salarié-assuré dispose d’un compte 5 ans suivant l’entrée en vigueur de l’accord
d’épargne qui a été constitué par ses cotisa- concernant la libre circulation des personnes
tions et celles de son employeur ainsi que par entre la Suisse et l’Union européenne, une dis-
les intérêts. Ce compte d’épargne individuel est tinction sera opérée entre la LPP «obligatoire»
appelé «prestation de libre-passage» et va et la LPP «surobligatoire». La partie obligatoire
suivre l’assuré tout au long de sa carrière pro- correspond strictement aux exigences mini-
fessionnelle, en étant par exemple transféré à males de la loi, soit en principe les prestations
la caisse de pension du nouvel employeur en découlant d’un salaire annuel allant jusqu’à CHF
cas de changement d’employeur. Notons au 77'000.-. Quant à la partie surobligatoire, elle
passage que le libre-passage intégral est de concerne les salaires supérieurs, mais aussi les
mise depuis 1995. plans de prévoyance plus généreux, par
exemple sans déduction de coordination ou
Le seul but de cette épargne forcée est de dis- encore la prévoyance accumulée avant 1985,
poser du capital nécessaire au moment de la soit avant l’entrée en vigueur obligatoire de la
retraite, en complément des assurances LPP. Il est possible de connaître les parties obli-
DÉPARTEMENT PRÉVOYANCE CHEZ KESSLER & CO politique santé 9
Dès le 1er juin 2007, le travailleur qui quitte la Enfin, les possibilités de versement anticipé
Suisse et qui est assujetti à titre obligatoire dans le cadre de l’encouragement à la propriété
dans un autre Etat de l’Union européenne dans ne sont pas non plus touchées par les accords
le cadre du régime des assurances de base éta- bilatéraux.»
tiques du pays en question ne peut plus perce-
voir immédiatement la partie du libre-passage Quelles sont les protections prévues pour que
obligatoire (CHF 70'000.- dans notre exemple). les étrangers qui ont regagné leur pays d'origi-
Ce montant sera alors versé sur un compte de ne puissent effectivement toucher leur rente à
libre-passage ou sur une police de libre-passage l'âge de leur retraite. L'Etat suisse va-t-il par
et restera bloqué jusqu’à 60 ans au moins, tout exemple couvrir les risques liés à une mauvaise
en rapportant des intérêts. Quant à la partie gestion d'une caisse de prévoyance ?
surobligatoire (CHF 30'000.- dans notre
exemple), elle pourra toujours être versée en BERNARD PERRITAZ: «La prestation de libre-passa-
espèces, sans changement.» ge minimale légale devra être versée auprès
d’un organisme de libre-passage au libre choix
Quelles sont les circonstances dans lesquelles de l’assuré quittant son employeur (ouverture
le ressortissant étranger pourra bénéficier d’un compte de libre-passage auprès d’une
immédiatement de sa prestation de libre-passa- banque ou une police de libre-passage auprès
ge. Notamment en cas d'accession à la proprié- d’un assureur-vie). En règle générale, les pres-
té principale ou de changement de statut pro- tations arrivant à échéance dans de tels
fessionnel, par exemple s’il devient indépen- contrats, au plus tôt à 60 ans, sont versées
dant ? sous forme de capital et non de rente. Les
risques de mauvaise gestion sont très réduits
BERNARD PERRITAZ: «Il est effectivement impor- en raison des règles imposées aux organismes
tant de souligner que rien ne change pour les concernés. Néanmoins, l’assuré peut parfois se
autres possibilités de versement anticipé. voir proposer d’investir sa prestation de libre-
passage dans un compte de libre-passage placé
Si un assuré quitte la Suisse pour s’établir à son en actions. Il est clair que seul l’assuré suppor-
propre compte dans un pays de l’Union euro- te les conséquences, à la hausse comme à la
péenne, il pourra percevoir la totalité de sa pres- baisse, d’un tel placement.
tation de libre-passage, pour autant qu’il ne soit
pas soumis à un régime d’assurance obligatoire Rappelons enfin en guise de conclusion que les
comme indépendant et qu’il en apporte la preu- accord bilatéraux ne concernent que les pays
ve. membres de l’Union européenne.»
10 événement
Votre agence de publicité est à l’origine de la aussi de promouvoir la qualité des soins prodi-
campagne d’affichage de la CGB depuis 6 ans. gués. Nous avons choisi de le faire à travers la
Quelles en sont les principales caractéristiques? beauté et la “perfection“ des images utilisées.»
CHRISTOPHE ZINGGELER: «Nous avons reçu pour Quelles sont les principales étapes techniques
objectif principal de développer la notoriété de de “l’habillage“ du Tram 12 aux couleurs de la
la clinique. Nous souhaitons nous démarquer de clinique ?
ce qui est habituellement fait dans le domaine
médical et il était indispensable de créer un CHRISTOPHE ZINGGELER: «Nous avons tout
concept original, fort en impact et novateur. d’abord décliné le concept d’affichage de la cli-
Communiquer pour un établissement de pointe nique pour l’adapter au support tram, lequel a
tel que la Clinique Générale-Beaulieu impliquait dû être approuvé par la direction de la clinique
événement 11
et la direction des TPG. Ensuite une collabora- Vous pouvez juger du résultat en décou-
tion s’est installée entre notre équipe graphique vrant le reportage-photos réalisé par
et les spécialistes travaillant à sa réalisation. Thierrypier Graindorge, photographies
Nous devions produire un fichier regroupant les prises au dépôt des TPG et en divers
divers éléments à l’échelle 1/10e et positionner endroits de la ville de Genève.
chaque image avec précision.
L’impression s’est ensuite faite par des plotters
numériques de grande dimension sur une base
en matière autocollante. Ces autocollants sont
ensuite positionnés sur le tram lors d’un arrêt
obligatoire de deux jours minimum au dépôt
des TPG.»
12 mot du directeur
(suite de la page 1)