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Enoncé
On dispose de n boites numérotées de 1 à n. La boite k
contient k boules numérotées de 1 à k . On choisit au
hasard de façon équiprobable une boite, puis une boule
dans cette boite. On note X le numéro de la boite et Y le
numéro de la boule.
Indication
Corrigé
1 n n k
E(Y) = ∑ ∑
n k=1 i=k i
1 n 1 i
= ∑ ∑k
n i=1 i k=1
n
1 1 i(i + 1)
= ∑ ×
n i=1 i 2
n
1 i+1
= ∑
n i=1 2
×( − 1)
1 (n + 1)(n + 2)
=
2n 2
n+3
= .
4
Enoncé
Soit (X, Y) un couple de variables aléatoires suivant une loi
uniforme sur {0, … , n}2 .
Indication
Corrigé
1
P((X = i), (Y = j)) = P(X = i)P(Y = j) = .
(n + 1)2
Enoncé
On considère un espace probabilisé (Ω, , P) et deux
variables aléatoires X et Y définies sur Ω et à valeurs dans
{1, … , n + 1} , où n est un entier naturel supérieur ou
égal à 2. On pose, pour tout couple
(i, j) ∈ {1, … , n + 1}2
ai,j = P(X = i, Y = j).
On suppose que :
{0
si |i + j − (n + 2)| = 1
ai,j = 2n
sinon.
1. Vérifier que la famille (ai,j ) ainsi définie est bien une
loi de probabilité de couple.
2. Ecrire la matrice A ∈ n+1 (ℝ) dont le terme
général est ai,j . Vérifier que A est diagonalisable.
3. Déterminer les lois de probabilité de X et Y .
4. Pour tout couple (i, j) ∈ {1, … , n + 1}2 , on pose :
⎛ P(X = 1) ⎞
⎜ ⎟
v= ⎜ ⋮ ⎟
⎜ ⎟
⎝ P(X = n + 1) ⎠
est vecteur propre de B.
Indication
Corrigé
⎛ 0 … … … 1/2n 0 ⎞
⎜ ⎟
⎜ 0 … … 1/2n 0 1/2n ⎟
⎜ ⎟
⎜ ⋮ ⋱ ⋱ ⋱ 0 ⎟
⎜ ⋮ ⎟
⎜ ⋱ ⋱ ⎟
⎜ 1/2n ⋮ ⎟
⎜ ⎟
⋱ ⋱
⎝ 0 1/2n 0 … 0 ⎠
(les termes en 1/2n sont au dessus et en dessous de la
diagonale non principale). Elle est symétrique réelle,
donc diagonalisable.
3. La loi de X est donnée par
P(X = i) = ∑n+1 n+1
j=1 P(X = i, Y = j) = ∑j=1 ai,j. On
trouve :
P(X = 1) = P(X = n + 1) = 1/2n.
P(X = i) = 1/n si 2 ≤ i ≤ n.
Matriciellement, cela signifie qu'on a fait la somme sur
chaque ligne de A. Par symétrie,Y suit la même loi que
X.
4. On a, pour tout 1 ≤ i, j ≤ n + 1,
ai,j
bi,j = .
P(Y = j)
b1,j ≠ 0 si et seulement si j = n, et dans ce cas
b1,n = 1/2.
bn+1,j ≠ 0 si et seulement si j = 2, et dans ce cas
bn+1,2 = 1/2.
pour 2 ≤ i ≤ n, bi,j ≠ 0 si et seulement si
j = n + 3 − i ou j = n + 1 − i. Donc :
{ bn,1
b2,n+1 = 1 bi,n+3−i = 1/2
= 1 bi,n+1−i = 1/2.
Enoncé
Soient X et Y deux variables aléatoires à valeurs dans ℕ∗ ,
telles que :
a
P((X = i) ∩ (Y = j)) = ,
2i+j
pour tous i, j de ℕ∗ .
1. Calculer a .
2. Déterminer les lois marginales de X et Y.
3. X et Y sont-elles indépendantes?
Indication
Corrigé
2. Pour i ∈ ℕ∗ , on a :
+∞ +∞
1 1 1 1
P(X = i) = ∑ P((X = i) ∩ (Y = j)) = ∑ i+j = i = .
j=1 j=1 2 2 2 2 i−1
Enoncé
Soit X et Y deux variables aléatoires indépendantes
suivant la même loi géométrique de paramètre p ∈]0, 1[.
On pose Z = min(X, Y) et q = 1 − p . Soit en outre n un
entier strictement positif.
1. Calculer P(X ≥ n) .
2. Calculer P(Z ≥ n) . En déduire P(Z = n) . Quelle
est la loi de Z ?
3. Les variables X et Z sont-elles indépendantes?
Indication
Corrigé
k−1 qn−1 p
P(X ≥ n) = ∑ P(X = k) = ∑ q p= = qn−1 .
k≥n k≥n
1−q
2. On a Z ≥ n si et seulement si X ≥ n et Y ≥ n. Ces
deux événements sont indépendants, et donc
Enoncé
Dans un bureau de poste, il y a deux guichets. Chacune des
personnes arrivant à la poste choisit le premier guichet
avec une probabilité p , ou le deuxième guichet avec une
probabilité q = 1 − p . Les personnes effectuent leur choix
de façon indépendante. En une heure, le nombre X de
personnes arrivés à la poste suit une loi de Poisson (m).
On désigne par Y le nombre de personnes ayant choisi le
premier guichet.
Indication
Corrigé
(k)p q
n k n−k
{0
si 0 ≤ k ≤ n
P(Y = k|X = n) =
si k > n.
2. On a :
{0
=
sinon.
( q ) k! ∑ (n − k)!
−m p k 1 +∞ (mq)n
=e
n=k
( q ) k!
−m p k 1 k
+∞
(mq)n−k
=e (mq) ∑
n=k
(n − k)!
( q ) k!
−m p k 1 k
+∞
(mq)n
=e (mq) ∑
n=0
(n)!
=e ( )
p k 1
−m
(mq)k emq
q k!
k
−mp (mp)
=e .
k!
Enoncé
On suppose que le nombre N d'enfants dans une famille
suit une loi de Poisson de paramètre λ > 0 . On suppose
qu'à chaque naissance, la probabilité que l'enfant soit une
fille est p ∈]0, 1[ et celle que ce soit un garçon est
q = 1 − p . On suppose aussi que les sexes des naissances
successives sont indépendants. On note X la variable
aléatoire correspondant au nombre de filles par familles, et
Y celle du nombre de garçons.
1. Déterminer la loi conjointe du couple (N, X) .
2. En déduire la loi de X et celle de Y .
Indication
Corrigé
( k)
n k n−k −λ λn
P(N = n, X = k) = P(X = k|N = n)P(N = n) = p q e .
n!
∑ P(X = k, N = n)
P(X = k) =
n≥k
e−λ λn pk qn−k
∑ k!(n − k)!
=
n≥k
e−λ λk pk +∞ λm qm
∑ m!
=
k! m=0
e−λ λk pk λq
= e
k!
e−λp (λp)k
=
k!
Ainsi, X suit une loi de Poisson de paramètre λp. De
même, Y suit une loi de Poisson de paramètre λq.
Enoncé
Théo fait du tir à l'arc sur une cible circulaire de rayon 1.
On suppose que Théo est suffisamment maladroit pour que
le point d'impact M de coordonnées (X, Y) soit
uniformément distribué sur la cible. On note
D = {(x, y) ∈ ℝ2 ; x 2 + y2 ≤ 1} .
1. Quelle est la densité du couple (X, Y) ?
2. Déterminer les lois marginales de X et de Y.
3. Les variables aléatoires X et Y sont-elles
indépendanes?
Indication
Corrigé
1. D'après l'énoncé, on a
1
p(X,Y) (x, y) = 1 (x, y)
π D
la constante 1/π permettant de normaliser cette densité
(son intégrale vaut 1).
2. On applique la formule du cours :
2 ‾‾‾‾‾‾2
∫ℝ π√
pX (x) = p(X,Y) (x, y)dy = 1 − x 1]−1,1[ (x).
3. Soit I = J
= [3/4, 1]. Il est clair que P(X ∈ I) > 0
et que P(Y ∈J) > 0. D'autre part, puisque
(3/4 + (3/4 2 > 1, on a aussi
)2
)
P(X ∈ I, Y ∈ J) = 0.
Ainsi,
Enoncé
Soit T l'intérieur d'un triangle du plan délimité par les
points O(0, 0) , I(1, 0) et J(0, 1) et soit (X, Y) un couple
de variables aléatoires de loi uniforme sur le triangle T .
Indication
Corrigé
∫−∞
pX (x) = pX,Y (x, y)dy
1−x
∫0
= 2dy
= 2(1 − x).
On en déduit donc que
D'autre part,
∫ℝ2
𝔼(XY) = xyp(X,Y) (x, y)dxdy
1 1−x
∫x=0 ∫y=0
=2 xydxdy
1
∫x=0
= x(1 − x)2 dx
1
= .
12
On en déduit que
1 1 1
Cov(X, Y) = 𝔼(XY) − 𝔼(X)𝔼(Y) = − =− ≠ 0.
12 9 36
La covariance est non-nulle, on retrouve donc le résultat
de la question précédente nous disant que les variables
aléatoires ne sont pas indépendantes.
Enoncé
Soit X et Y deux variables aléatoires indépendantes
suivant des lois exponentielles de paramètres respectifs λ
et μ . Déterminer P(X > Y) .
Indication
Corrigé
Les variables (X, Y) étant indépendantes, le couple (X, Y)
admet pour densité
On en déduit que
∫y=0 ∫x=y
= λe−λx dxμe−μy dy
+∞
∫y=0
= μe−(λ+μ)y dy
μ
= .
λ+μ
En particulier, si λ = μ, on obtient 1/2.
Enoncé
On dit que la variable aléatoire X suit une loi de Pareto de
paramètre α > 0 si,
∀x ≥ 1, P(X > x) = x −α .
1. Démontrer que cette propriété caractérise
effectivement la loi de X . Montrer que X suit une loi à
densité, et préciser cette densité.
2. Pour quelles valeurs de α la variable X est-elle
d'espérance finie?
3. Soient X, Y deux variables aléatoires indépendantes
suivant une loi de Pareto de paramètre α. On note dPY
la loi de Y . Montrer que, si t ≥ 1, alors
+∞
P (X >
y)
t
∫1
P(XY > t) = dPY (y).
t ≥ 1,
4. En déduire que, pour tout
−α
P(XY > t) = t (1 + α ln t).
Indication
Corrigé
∫ℝ2 ∫ℝ2
P(XY > t) = 1{xy>t} (x, y)d P(X,Y) (x, y) = 1{xy>t} (x, y)d PX (x)d PY (y).
2 2
On peut intégrer sur [1, +∞[ au lieu de ℝ , puis
utiliser le théorème de Fubini pour obtenir
(∫1 )
+∞ +∞
∫1
P(XY > t) = 1{xy>t} (x, y)d PX (x) d PY (y).
Or,
+∞ +∞
1{x≥t/y} (x)d PX (x) = P (X > ) .
t
∫1 ∫1
1{xy>t} (x, y)d PX (x) =
y
4. En utilisant le résultat précédent, et en remarquant
que P(X > t/y) = 1 si y ≥ t, on a
t +∞
∫1 ∫t
−α α −α−1
P(XY > t) = t y αy dy + αy−α−1 dy.
En intégrant, on trouve
t
∫1
−α
P(XY > t) = αt y−1 dy + t −α = αt −α ln(t) + t −α = t −α (1 + α ln t).
Meef
Exercice 12 - L'automne [Signaler une erreur] [Ajouter
à ma feuille d'exos]
Enoncé
Un étudiant s’ennuie durant son cours de probabilités et
passe son temps à regarder par la fenêtre les feuilles
tomber d’un arbre. On admet que le nombre de feuilles
tombées à la fin du cours est une variable aléatoire X qui
suit une loi de Poisson de paramètre λ > 0 . Cela signifie
que pour tout k ∈ ℕ ,
−λ λk
P(X = k) = e .
k!
1.
a. Expliquer pourquoi les hypothèses de l'énoncé
permettent de dire que pour tout λ > 0 ,
+∞
λ λk
e =∑ .
k=0
k!
Indication
Corrigé
1.
a. On nous dit que X est une variable aléatoires à
valeurs dans ℕ telle que
−λ λk
P(X = k) = e .
k!
On sait aussi que
+∞
∑ P(X = k) = 1.
k=0
2.
a. Lorsque X est fixé égal à k, F compte le nombre
de succès (obtenir face) de la répétition de k
expériences aléatoires indépendantes ayant chacune
une probabilité q de succès. Donc la loi de F sachant
X = k est une loi binomiale (k, q). On en déduit
que
(a)q p
k a k−a
{0
si 0 ≤ a ≤ k
P(F = a|X = k) =
sinon.
b. On a :
{0
si a ≤ k
=
sinon.
q a 1 +∞ (λp)k
=e ( ) −λ
p a! ∑k=a
(k − a)!
+∞
(λp)k−a
=e ( )
q a 1 −λ a
(λp) ∑
p a! k=a
(k − a)!
+∞
(λp)k
=e ( )
q a 1 −λ a
(λp) ∑
p a! k!
k=0
=e ( )
q a 1
−λ
(λp)a eλp
p a!
a
−λq (λq)
=e .
a!
Ainsi, F suit une loi de Poisson de paramètre qλ.
d. Par symétrie, P suit une loi de Poisson de
paramètre pλ.
3. L'événement (F = a) ∩ (P = b) est l'événement
(F = a) ∩ (X = a + b) et donc
ℙ(F = a et P = b) = ℙ(F = aet X = a + b)
= P(F = a|X = a + b)P(X = a + b)
(a + b)! ( a )
a+b
−λ λ a+b a b
=e q p
a+b
−λ λ
=e q a pb .
a!b!
D'autre part,
E(PF) = E(P)E(F) = λ2 pq
et
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