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EXCEL 2010

Perfectionnement
Excel 2010

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TABLE DES MATIERES
Introduction Excel 2010……………………………………………………………………………………4

Les outils et l’environnement Excel 2010

I- Le fonctionnement du ruban 2010………………………………………………………6

II-Menu contextuel et Gestion des cellules ………………………………………….10

III- Adressage absolu et relatif :…………………………………………………………….12

Les feuilles de calculs Excel

I-Gestion des Feuilles de calcul : ……………………………………………………….…15

II-Manipulation des feuilles de calcul …………………………………….…………….17

Formules et fonctions

I -Les Formules……………………………………………………………………………………..21
Operateurs………………………………………………………………………………….22
Référence relatives eu absolu……………………………………………………..23
Référence autres feuilles autre classeur……………………………………..26
Attribution d’un nom………………………………………………………………….27
Audit de formules, erreurs et références circulaires……………………30
Date et heure……………………………………………………………………………..31

II-LES FORMULES COMPLEXES………………………………………………………………33

Arguments………………………………………………………………………………….33

Recherche et insertion d’une fonction………………………………………..34

Saisie directe………………………………………………………………………………35

III- Les fonctions…………………………………………………………………………………..36

Les fonctions somme.si(), Nb.si()……………………………………………….36

Les fonctions de recherche Index(), RechercheV()…………………..…37

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IV- Les calculs matriciels……………………………………………………………………….39

Exploiter une liste de données

I-Trier les données d’un tableau..…………………………………………………………46

II- Trier selon plusieurs critères…………………………………………………………….48

Les graphiques

I- Création et modification d’un graphique…………………………………………..42

II- Présentation de la zone graphique…………………………………………………..46

III- Analyse : Courbe de tendance, barre et ligne………………………………….47

Les tableaux croisés dynamiques

I- Création d’un tableau croisé dynamique……………………………………………50

II- Gestion d’un tableau croisé dynamique……………………………………………53

III- Graphique croisés dynamique……………………………………………….………..55

Les Plans

I- Créer un Plan…………………………………………………………………………………..72
II- Utiliser un Plan………………………………………………………………………………..73
III- Détruire un Plan………………………………………………………………………………73

Lien HyperText

I-Créer un lien HyperText………………………………………………………………………74

II- Activer un lien HyperText…………………………………………………………………77

III- Modifier/supprimer un lien hypertexte………………………………………….78

Simulations

I- Les table de données………………………………………………………………………81

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Introduction Excel 2010 :

Excel est un tableur. Il est une application conçue pour créer et utiliser des tableaux appelés
ici « feuilles de calcul ».

Dans Word, on travaille sur un document. Dans PowerPoint, on travaille sur une
présentation.

Dans Excel, on travaille sur un classeur. Par défaut, le classeur est enregistré dans un fichier
portant l’extension « .xlsx ».

Démarrez Excel 2010 .

Le ruban contient les deux onglets spécifiques supplémentaires « Formules » et

« Données ».

Le titre du fichier par défaut est « Classeur1 ». La fenêtre principale affiche une partie de

la feuille de calcul active. Par défaut, le nom de la feuille, écrit sur le premier onglet , est

« Feuil1 ».

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Les outils et l’environnement Excel
2010

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I-LE FONCTIONNEMENT DU RUBAN 2010
Toutes les applications d’Office 2010 bénéficient d’une interface « fluide » avec un Ruban
qui remplace le menu et la barre d’outils.

Le design diffère légèrement de celui d’Office 2007. Par exemple, le bouton Office que vous
pouviez trouver dans la version précédente à côté des onglets du Ruban permet d’accéder
aux options d’un menu masqué.

Si la nouvelle interface apporte un plus indéniable (meilleure ergonomie, opérations plus


visibles, prévisualisation des effets en temps réel, ajout et propositions d’actions en fonction
de l’objet manipulé), vous pouvez éprouver le désir de personnaliser le Ruban selon vos
préférences.

Si ce dernier vous gêne, vous pouvez le réduire. Pour cela, cliquez sur l’icône Réduire le
ruban ou bien utilisez le raccourci clavier [Ctrl] + [F1]. Dans ce cas, pensez à personnaliser et
à adapter l’affichage de la barre d’accès rapide. Vous pourrez ainsi modeler Excel en fonction
de vos attentes spécifiques.

Pour suppléer l’absence du Ruban, observez la barre d’accès rapide, dont le premier bouton
représente l’icône d’Excel
Le bouton Excel donne accès à des commandes Généralistes (sous chaque programme de la
Suite, vous trouvez un bouton éponyme).

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Pour améliorer votre productivité avec Excel, il faut personnaliser l’accès à certaines
commandes.
Les concepteurs d’Excel ont bien sûr favorisé les commandes les plus usuelles. Mais, dans
votre cas personnel, il peut être judicieux de rapprocher une fonction plutôt qu’une autre.
Pour cela, la barre d’accès rapide, qui contient le bouton Excel et propose par défaut les
boutons Enregistrer, Annuler et Rétablir, propose une dernière commande. Cliquez
sur l’icône attachée à cette commande.

Dans le menu
contextuel,
sélectionnez ou
supprimez des
commandes à la
barre d’accès rapide.

Si dans la liste générique du menu contextuel vous ne trouvez pas la commande convoitée,
cliquez sur Autres commandes. Vous ouvrez alors automatiquement la fenêtre
Options d’Excel.
Sélectionnez dans la liste déroulante Toutes les commandes. Cliquez sur une
commande figurant dans la liste puis sur le bouton Ajouter. Répétez cette opération pour
chaque commande à ajouter à la barre d’accès rapide. Prenez le temps d’explorer le large
éventail de commandes disponibles.

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Vous pouvez ajouter autant de commandes que vous le souhaitez mais
gardez l’esprit pratique !

Le principe de fonctionnement du Ruban est assez simple. Au chapitre précédent, nous


avons découvert que l’un des principaux onglets était intitulé Fichier et qu’il permettait de
s’acquitter des tâches clés comme l’ouverture, l’enregistrement ou l’impression de vos
tableaux. Les autres onglets rassemblent les outils, commandes et fonctionnalités de
manière thématique.

L’onglet Accueil, comme nous l’avons déjà évoqué au chapitre précédent, vous donne
accès à toutes les options de mise en forme des textes et données saisis au sein de vos
tableaux : police de caractères, taille, couleur, alignement, type de données (et surtout mise
en forme avec style monétaire, décimale, etc.). Vous pourrez également y trouver tous les
styles prédéfinis et les options de mise en forme conditionnelle des données. Chaque onglet
est décomposé en sections qui se rattachent aux anciennes appellations des menus
déroulants utilisées dans les versions antérieures à Excel 2007 (Presse-papiers, Police,
Édition, etc.). Une caractéristique utile pour trouver ses marques plus rapidement

L’onglet Accueil assure la mise en forme des données saisies.


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Dans tous les cas, si vous souhaitez vraiment gagner en productivité et en efficacité, il est
tout à fait recommandé de procéder à des ajustements du Ruban de fonctionnalités. Vous
pouvez personnaliser chaque onglet du Ruban à votre convenance. Cette tâche, qui s’est
considérablement simplifiée à la faveur de la sortie d’Excel 2010, s’effectue à partir d’un
simple clic droit alors qu’avec Excel 2007 la personnalisation était moins évidente.

1/ Cliquez du bouton droit de la souris sur une zone vierge du Ruban. Ne cliquez pas sur une
commande déjà existante car le menu contextuel serait alors différent.
2/ Dans le menu contextuel qui s’affiche, cliquez sur la commande Personnaliser le
Ruban

Ouvrez le menu
contextuel

3/ Ajoutez une à une les fonctions de votre choix en sélectionnant la commande puis en
cliquant sur le bouton Ajouter. A contrario, pour supprimer une fonction, cliquez dessus
dans le volet de droite et cliquez sur le bouton Retirer

4/ Si, au terme de la manipulation, vous n’êtes pas satisfait du résultat, cliquez dans la
fenêtre de personnalisation du Ruban sur le bouton Réinitialiser. Vous retrouverez
l’apparence du Ruban par défaut.

Réinitialisez le Ruban
pour retrouver son
apparence d’origine

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Il ne faut pas hésiter à se livrer à ces réglages. En effet, le Ruban, bien que très ingénieux car
il rend accessibles les fonctions clés, ne peut pas correspondre à tous les besoins spécifiques
de tous les utilisateurs. Vous êtes fondamentalement le seul à savoir quels sont les outils
que vous utiliserez le plus souvent. Vous devez donc composer votre environnement de
travail par vous-même

II-Menu contextuel et Gestion des cellules :

L’usage des menus contextuels est apparu à l’initiative de Microsoft avec l’avènement
de Windows 95. Il y a donc maintenant près de quinze ans que les utilisateurs de produits
Microsoft ont pris l’habitude de recourir au bouton droit de la souris pour faire apparaître un
menu proposant des commandes en fonction de l’activité en cours. Le principe du menu
contextuel s’applique bien sûr avec Excel 2010. Si le menu contextuel de Windows 95 ne
proposait que les classiques fonctions de Couper, Copier, Coller, sous Excel 2010 la
richesse du menu est incomparable.

La force du menu contextuel est d’adapter la liste des commandes disponibles au contexte
de votre activité. Ainsi, sous Excel, lorsque vous cliquez sur une cellule, vous n’accédez pas
aux mêmes commandes que si vous sélectionnez du texte, un graphique ou une colonne.
Grâce aux menus contextuels, vous pouvez gagner en productivité et éventuellement
trouver à portée de clic des outils que vous ne parvenez pas à retrouver tant que vous ne
vous êtes pas adapté au Ruban.
Ouvrez Excel 2010 et placez le curseur de votre souris dans une cellule. À l’aide du bouton
droit de la souris, faites apparaître le menu
contextuel.

Le menu contextuel
vous donne accès
à de nombreuses
commandes

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Dans ce menu contextuel général, vous retrouvez de nombreuses fonctionnalités d’édition
du texte, notamment avec les traditionnelles commandes Copier et Coller, mais aussi avec
les options de collage (qui sont apparues avec Office 2003), qui permettent de conserver la
forme d’origine des éléments collés ou de s’adapter à la mise en forme actuelle dans votre
document

Choisissez le format
des données collées

Vous pouvez également accéder à des commandes permettant de modifier la structure


même de votre tableau en insérant ou en supprimant des lignes, des colonnes ou des
cellules.

Insérez ou supprimez
des lignes.

La section suivante du menu contextuel vous donne accès aux commandes de tri et de filtre
des données. Lorsque vous cliquez sur une commande, un volet additionnel apparaît et vous
propose un tri croissant ou décroissant, par exemple.

Optez pour un
tri croissant ou
décroissant.

Enfin, dans la partie inférieure du menu contextuel, vous pouvez ajuster le format de cellule
(taille, disposition, format d’alignement ou type de données), créer une liste déroulante ou
encore insérer un lien hypertexte.

Personnalisez
l’apparence
des cellules.

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Saisissez maintenant du texte dans une cellule. Placez ensuite ce texte en surbrillance à
l’aide de votre souris. D’un clic droit, appelez l’affichage du menu contextuel. Vous constatez
alors que les commandes qui vous sont proposées diffèrent de celles qui étaient disponibles
lorsque vous aviez simplement cliqué dans une cellule

Le menu
contextuel évolue
selon l’élément
sélectionné.

Lorsque vous sélectionnez du texte, vous avez un menu contextuel en deux parties. La
première vous permet de modifier les attributs du texte (Police, Taille, Couleur,
Alignement) et la seconde rassemble les commandes d’édition.

Quelle que soit votre activité sur Excel, que vous soyez affairé à générer un graphique ou à
insérer une image dans votre tableau, pensez lorsque vous cherchez une commande
associée à cette tâche à utiliser le bouton droit de votre souris pour faire apparaître le menu
contextuel. Ce réflexe vous fera bien souvent gagner un temps précieux.

III- Adressage absolu et relatif :

Les nombres sont remplacés par des adresses de cellules ; par exemple, supposons qu’en A1
on a 4 et en C2 on a 6 ; « =A1+C2 » va afficher le résultat, soit 10. Si on change le contenu
de A1 (ou de C2), le résultat sera automatiquement modifié en conséquence.

On peut soit taper la formule au clavier, soit après le « = », se positionner sur les cellules
intervenant dans le calcul avec le curseur ; les cellules choisies de cette manière ont leur
contour qui s’affiche en pointillé au moment du choix.

Pour examiner ultérieurement une formule déjà écrite, on double clique sur la cellule où
elle est programmée ; les références des cellules intervenant dans la formule apparaissent
alors en couleurs différentes, et les bords des cellules référencées correspondantes
apparaissent de la même couleur.

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Supposons que l’on veuille recopier une cellule sur une (ou plusieurs) cellule adjacente.

- La cellule ne contient pas de formule. Il faut alors positionner le curseur sur le coin en
bas à droite : il se transforme en petite croix. Maintenir le bouton de la souris appuyé
et faire « glisser » la souris horizontalement ou verticalement sur les cellules
souhaitées.

- La cellule contient une formule. On procède de même ; mais attention, les adresses
vont changer. Par exemple, on veut recopier la formule « =somme(A1:A3) » ; en
glissant verticalement vers le bas, on obtient « =somme(A2:A4) » puis
« =somme(A2:A5) » etc.. ; en glissant horizontalement vers la droite, on obtient
« =somme(B1:B3) » puis « =somme(C1:C3) » etc… (On peut bien sûr glisser sur les 4
côtés possibles).

Selon les cas, on peut être intéressé ou non à transposer la formule.

Si on veut que la formule reste telle quelle : il suffit de bloquer les cellules de la formule
initiale en adresse absolue ; ceci se fait en rajoutant un dollar devant la lettre de colonne
pour un recopiage horizontal (« =somme($A1:$A3)») , ou le numéro de la ligne pour un
recopiage vertical (« =somme(A$1:A$3) »), ou les deux (« =somme($A$1:$A$3) » .

Dans le cas contraire, on désire appliquer la formule initiale à d’autres cases, on dit que les
adresses des cellules sont relatives (sans adjonction de dollar).

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Les Feuilles de calcul Excel 2010

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I-Gestion des Feuilles de calcul :
La gestion des feuilles passe par leurs onglets. Pour nommer, sélectionner, insérer,
supprimer, copier ou déplacer une ou plusieurs feuilles, on opère sur les onglets.
Pour afficher la liste des noms de toutes les feuilles du classeur, faites un clic droit sur l’un
des boutons de défilement des onglets. Cliquer sur un nom affiche la feuille correspondante.

Les classeurs :
Par défaut, lorsque vous lancez Excel pour la première fois, il ouvre un classeur vierge qui
contient systématiquement trois feuilles de calcul. Chacune d’entre elles est symbolisée par
un onglet qui se trouve dans la partie intérieure de l’interface. Vous pouvez comme bon
vous semble interagir avec ces feuilles de calcul

d’un classeur
Les onglets
symbolisent les
feuilles de calcul

Pour naviguer rapidement de l’une à l’autre, vous pouvez cliquer sur les onglets qui les
identifient, ou utiliser les boutons de navigation. Le premier bouton vous ramène
automatiquement à la première feuille de calcul, le deuxième affiche la feuille de calcul
précédente, le troisième, la feuille de calcul suivante et, enfin, le dernier bouton affiche
automatiquement la dernière feuille.

Naviguez entre les

feuilles de calcul.

Si par défaut les onglets qui identifient les feuilles de calcul numérotent ces dernières sous la
forme Feuil1, Feuil2, Feuil3, etc., vous pouvez choisir des noms plus explicites. Cliquez sur
l’onglet d’une feuille de calcul pour l’activer. D’un
clic droit sur l’onglet, ouvrez le menu contextuel et
cliquez sur Renommer. Saisissez le nom de votre
choix et validez.

Le classeur est plus


explicit

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Le résultat vous permet d’obtenir une meilleure lisibilité.

Le classeur est plus


explicite.

Si certaines feuilles de calcul contiennent des données plus sensibles ou plus personnelles,
vous pouvez en protéger le contenu, soit pour que personne ne puisse y accéder, soit pour
empêcher que des modifications soient effectuées par erreur. Pour cela, effectuez un clic
droit sur l’onglet de la feuille à protéger et, dans le menu contextuel, cliquez sur Protéger
la feuille.

Protégez la feuille
de calcul.

Dans la boîte de dialogue, saisissez le mot de passe censé protéger l’accès aux données, puis
cochez la ou les cases relatives au type de protection souhaité : Format de cellule, Cellule
complète, Insérer des lignes, etc. Plus vous cochez de cases, moins il est possible d’effectuer
de modifications sans disposer du mot de passe.

Empêchez les
Modifications
à la carte.

L’une des nouveautés intéressantes d’Excel 2010 est la possibilité de personnaliser les
couleurs des onglets représentant les feuilles de calcul. Pour cela, cliquez du bouton droit de
votre souris sur l’onglet de votre choix. Dans le menu contextuel, sélectionnez Couleur de
l’onglet. Dans le volet additionnel qui apparaît à l’écran, vous n’avez plus qu’à cliquer sur

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l’une des couleurs présentes dans la palette. Une façon simple d’optimiser la lisibilité de
votre classeur Excel quand celui-ci s’enrichit de nombreuses feuilles de calcul.

Personnalisez lescouleurs des onglets.

II- Manipulation des feuilles de calcul :


 Nommer une feuille

Double-cliquez sur l’onglet. Le nom de l’onglet s’affiche en surbrillance.


Ou bien faites un clic droit sur l’onglet > « Renommer ».
Saisissez le nouveau nom de la feuille.

 Couleur de l’onglet

Pour choisir la couleur d’un onglet : clic droit sur l’onglet > Couleur d’onglet. Choisissez la
couleur.
Quand la feuille correspondante est sélectionnée, son nom est souligné de cette couleur.
Sinon, l’arrière-plan de l’onglet revêt cette couleur
 Sélectionner des feuilles

Pour sélectionner une ou plusieurs feuilles, on procède ainsi :


- Une feuille : clic sur l’onglet. L’onglet de la feuille sélectionnée devient blanc.
- Des feuilles adjacentes : clic sur l’onglet de la 1ère ; Maj (Shift) + clic sur l’onglet de la
dernière.
- Des feuilles non adjacentes : clic sur l’onglet de la 1ère ; Ctrl + clic sur chaque autre onglet
de feuille.
- Toutes les feuilles du classeur : clic droit sur un onglet > Sélectionner toutes les feuilles.
Pour annuler la sélection de feuilles, cliquez sur un onglet non sélectionné. A défaut d’onglet
visible non sélectionné, faites un clic droit sur l’onglet souhaité > Dissocier les feuilles. Tous
les autres onglets seront désélectionnés.
Groupe de travail

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Plusieurs feuilles sélectionnées constituent ce qui est appelé « un groupe de travail ». Dès
que deux feuilles sont sélectionnées, cette appellation est indiquée dans la barre de titre,
juste après le nom du classeur : [Groupe de travail].

Quand il y a constitution d’un groupe de travail, les saisies sur la feuille active peuvent être
répercutées sur les autres feuilles du groupe.

 Insérer des feuilles

Pour insérer une seule feuille, après les feuilles existantes : activez l’onglet « Insérer une
feuille de calcul »

Ajoutez des feuilles


de calcul.

Pour ajouter une feuille de calcul, cliquez sur le bouton Insérer une feuille ou bien
utilisez le raccourci clavier [Maj] + [F11].

Sinon, sélectionnez autant d’onglets que de feuilles à insérer.

Puis sous l’onglet Accueil, dans le groupe « Cellules », ouvrez le menu déroulant du bouton
« Insérer » > « Insérer une feuille ».

Ou bien : clic droit sur la sélection > Insérer ; dans la fenêtre « Insérer », cliquez sur «
Insérer ».

Les nouvelles feuilles s’insèrent à gauche de la sélection.

 Supprimer une feuille

Clic droit sur l’onglet > Supprimer.

On peut sélectionner plusieurs feuilles, puis les supprimer d’un bloc.

On ne peut pas récupérer les feuilles supprimées en activant le bouton « Annuler Frappe »
situé sur la barre d’outils Accès rapide.

 Déplacer ou Copier une feuille

Déplacer : sélectionnez l’onglet à déplacer, puis cliquez-glissez dessus jusqu’à l’emplacement


souhaité. Le curseur prend la forme d’une feuille.

Copier : cliquez sur l’onglet de la feuille. Puis Ctrl + cliquez-glissez jusqu’à l’emplacement
souhaité. Le curseur prend la forme d’une feuille avec le signe +. La nouvelle feuille prend

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le nom de la feuille d’origine suivie du n° d’exemplaire placé entre parenthèses : par
exemple Feuil1 (2), pour la 1ère copie de la feuille Feuil1.

On peut déplacer ou copier plusieurs feuilles à la fois en sélectionnant les onglets


correspondants avant de cliquer-glisser.

 Comparaison de feuilles de deux classeurs côte à côte

Si deux classeurs ont une structure similaire, il est intéressant de les mettre côte à côte, et
de les faire défiler simultanément afin de pouvoir comparer facilement leurs données.

Procédez ainsi :

- Ouvrez les deux classeurs.

- Activez le premier classeur.

- Dans le groupe Fenêtre (onglet Affichage), activez le bouton « Afficher côte à côte».

Si d’autres classeurs sont ouverts, en plus des deux classeurs concernés, la fenêtre «
Comparer en côte à côte » permet d’indiquer le classeur avec lequel on souhaite comparer
les données.

Les deux classeurs apparaissent l’un en dessous de l’autre.

Dans le groupe Fenêtre, le bouton d’info-bulle « Défilement synchrone » est activé. Le


déplacement dans l’un des deux classeurs induit le déplacement dans l’autre.

Si on a redimensionné la fenêtre d’un classeur (par cliqué-glissé sur sa bordure inférieure), le


bouton « Rétablir la position de la fenêtre » (groupe Fenêtre), permet de diviser à nouveau
l’écran en deux parties égales pour chacun des classeurs.

Pour revenir à l’affichage normal, désactivez le bouton « Afficher côte à côte ».

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Formules et Fonctions

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I-Les Formules
Sur le ruban, l’onglet « Formules » regroupe les commandes spécifiques aux formules.

 Toute formule doit commencer par le signe égal =


Le signe égal indique qu’un résultat doit être donné, contrairement à une saisie simple, sans
résultat attendu.

Il n’est pas faux d’écrire dans une cellule = 3, mais cela n’a aucun intérêt. Autant écrire
directement 3.

En revanche, on doit écrire = 5 + 2, si on veut obtenir le résultat de la somme après


validation de la saisie. Si on écrit seulement 5 + 2, on aura toujours l’expression 5 + 2 après
validation.

Le pavé numérique d’un ordinateur ne contient pas de signe égal. Remplacez-le par le signe
+, ou par le signe – si la formule débute par un nombre négatif.

 Excel ne distingue pas la casse (majuscule ou minuscule).

Pour être plus rapide, vous pouvez donc écrire une référence de colonne, un nom de
fonction ou un nom attribué en minuscules.

 Affichage

Après validation (tapez Entrée ou cliquez dans une autre cellule), le résultat d’une formule
apparaît dans la cellule.

Cette cellule étant sélectionnée, la formule saisie apparaît dans la barre de formule.

Pour afficher toutes les formules de la feuille de calcul :

- Dans le groupe « Audit de formules », activez le bouton « Afficher les formules ».

- Ou bien, appuyez sur : Ctrl + touche guillemets (utilisez à nouveau ces touches pour
masquer les formules).

Si une formule est longue, pour que son affichage soit plus lisible, insérez un ou plusieurs
sauts de ligne : Alt + Entrée.

 Indépendance ou dépendance
Une formule est indépendante lorsqu’elle n’utilise pas la valeur d’une autre cellule (exemple
= 8 * 5 - 6).

Dans le cas contraire, on dit qu’elle est dépendante (exemple = A3 + B1). On intègre
communément des contenus de cellules dans les formules.

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 Les fonctions
Une formule peut utiliser une ou plusieurs fonctions, relatives à divers domaines.

Exemples de domaines (mathématiques, lettres…) et exemples de fonctions (SOMME,


NBCAR…) :

- Mathématiques, fonction somme :

La formule =SOMME(C5:Z18) renvoie en résultat la somme des valeurs contenues dans la


plage de cellules C5:Z18 (évitant d’écrire in extenso =C5+C6 +…+Z18).

- Texte, fonction nbcar :

La formule =NBCAR(A27) renvoie en résultat le nombre de caractères du texte affiché dans


la cellule A27.

- Date, fonction aujourdhui()


La formule =AUJOURDHUI ()-2 renvoie en résultat la date d’avant-hier.

- Information, fonction estvide


La formule =ESTVIDE(E10) renvoie la valeur VRAI si E10 est une cellule vide, sinon elle
renvoie FAUX (une cellule vide ne contient aucun caractère, pas même un espace).

1. OPERATEURS :

 Opérateurs de calcul

Pour élaborer une formule de calcul, on se sert d’opérateurs.


Les opérateurs de calcul sont, par ordre de priorité :

- puissance ^ (saisi en tapant Alt Gr + touche 9 du pavé lettres) (exemple =3^2)


- multiplication * et division /
- addition + et soustraction -

Exemple :
La saisie =3^2*4+1 affiche comme résultat 37 (est calculé d’abord 3^2, puis 9*4, puis 36+1).
On peut utiliser des parenthèses pour préciser la priorité des calculs. Le nombre de
parenthèses ouvrantes doit être égal au nombre de parenthèses fermantes.
La formule de l’exemple précédent peut également être écrite =((3^2)*4)+1.

 Opérateur alphanumérique

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L’esperluette & est l’opérateur permettant de concaténer (c’est-à-dire lier) des chaînes de
caractères.
Exemple :
Saisissez Saad dans A1, Rabat dans B1, puis dans la cellule C1 la formule suivante : =A1&
"habite à " &B1. La cellule C1 affiche : Julie habite à Quiberon. Ne pas oublier le signe égal, il
s’agit d’une formule

Utiliser les fonctions statistiques simples

 Activez la cellule d’affichage du résultat.


 Ouvrez la liste associée à l’outil du groupe Édition de l’onglet Accueil ou du bouton
Somme automatique du groupe
Bibliothèque de fonctions de l’onglet Formules.
 Cliquez sur la fonction désirée :
Moyenne : calcule la moyenne d’un ensemble de cellules contenant des valeurs
numériques.
- NB : calcule le nombre de cellules contenant des valeurs numériques d’un
ensemble de cellules.
- Max. : extrait la valeur maximale d’un ensemble de cellules contenant des valeurs
numériques.
- Min. : extrait la valeur minimale d’un ensemble de cellules contenant des valeurs
numériques.
- Moyenne : calcule la moyenne d’un ensemble de cellules contenant des valeurs
numériques.
Excel affiche la fonction correspondant à votre choix et sélectionne un groupe de cellules.
 Si la sélection des cellules n’est pas satisfaisante, modifiez‐la en cliquant sur une
cellule pour la sélectionner ou en effectuant un
cliqué‐glissé pour sélectionner une plage de cellules.
 Appuyez sur la touche Entrée ou cliquez sur le bouton pour valider la formule de calcul.
» Lorsque vous sélectionnez une plage de cellules contenant des valeurs numériques, vous
visualisez sur la barre d’état, outre leur
somme, la moyenne de ces valeurs ; vous visualisez aussi, pour n’importe quelle sélection, le
nombre de cellules non vides ; pour
visualiser d’autres résultats de fonction, cliquez avec le bouton droit de la souris sur la barre
d’état et choisissez parmi les fonctions
proposées (Nb (nombres), Minimum ou Maximum).

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Sur cet exemple, la fonction RechercheV cherche la référence exacte du livre (contenue en
cellule A8) dans un tableau intitulé LIVRES (non visible sur cet écran) et y trouve le prix de
l’article situé dans la deuxième colonne.

 Validez la formule par la touche Entrée.

D’une manière similaire, la fonction RECHERCHEH effectue une recherche horizontale (dans
la première ligne d’un tableau) et renvoie la valeur contenue dans la cellule située dans la
même colonne et dans la ligne spécifiée.

Calculer la valeur d’un remboursement

La fonction VPM permet de calculer le remboursement d’un emprunt sur la base de


remboursements et d’un taux d’intérêt constants.

 Activez la cellule où vous souhaitez afficher le résultat.


 Saisissez la formule en respectant la syntaxe suivante: =VPM(taux;npm;va;vc;type)

taux : correspond au taux d’intérêt de l’emprunt ; s’il s’agit d’un taux annuel et que le résultat
doit être une mensualité, il faut le diviser par 12.

npm : correspond au nombre total de remboursements ; s’il représente des années et que le
résultat doit être mensuel, il faut le multiplier par 12.

va : représente la valeur actuelle du total des paiements futurs, ce qui correspond au principal de
l’emprunt.

vc : correspond au montant à obtenir après le dernier paiement (valeur capitalisée) ; s’il est omis, il
est égal à 0.

type : nombre compris entre 0 et 1 qui précise quand les paiements sont échus ; si le type est 1, les
remboursements sont échus en début de période, s’il est omis ou égal à 0, ceux-ci sont échus en fin
de période.

Les arguments vc et type sont facultatifs. S’ils sont omis, la valeur prise en compte par défaut est
0 (zéro).

 Validez la saisie par la touche Entrée.

Le résultat obtenu ne comprend que le principal et les intérêts de l’emprunt mais pas les charges,
versements de garantie...

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Les montants des remboursements sont toujours affichés sous forme négative.

 Pour obtenir une valeur positive, faites précéder la fonction VPM du signe moins (=-VPM) ou de la
fonction =ABS (nombre) qui permet de calculer la valeur absolue d’un nombre ou d’une expression
(exemple : =ABS(VPM(C7/12 ;C8 ;C6))).

Pour calculer le montant total payé sur toute la durée de l’emprunt, il suffit de multiplier le résultat de
la formule VPM par la valeur npm.

2. REFERENCES RELATIVES OU ABSOLUES :


Dans une formule, on peut désigner une cellule soit par sa référence ColonneLigne (exemple
: = 6*J43), soit par son nom (cf. § 5 « Attribution d’un nom »).

Exemple :
=6*quantité, si la cellule J43 a été nommée quantité
Quand on saisit sa référence, le contour de la cellule change de couleur et s’entoure de
quatre poignées, ce qui permet de bien la distinguer.

Exemple :
On a saisi la référence h20 de la cellule contenant
le nombre 24896.

 Insertion d’une référence dans une formule


Il existe deux méthodes pour saisir la référence d’une cellule dans une formule :
- Soit on la saisit avec le clavier : on tape la lettre de colonne suivi du n° de ligne,
- Soit on la sélectionne avec la souris, méthode particulièrement intéressante quand il
s’agit de sélectionner des plages de cellules.

 Références relatives, absolues et mixtes

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 Référence relative :

Comme son nom l’indique, elle est relative. Une formule faisant appel à une cellule avec sa
référence relative, mémorise la position de cette cellule par rapport à celle dans laquelle la
formule est saisie.

Exemple :
Dans la cellule C5, si on saisit =A4, Excel mémorise que A4 désigne la valeur de la cellule
située 2 colonnes avant (colonne C à colonne A) et une ligne au-dessus (ligne 5 à ligne 4).

Ainsi, si on copie la cellule C5 en D8, la valeur indiquée en D8 sera celle de la cellule située 2
colonnes avant (colonne B) et une ligne au-dessus (ligne 7), ce qui correspond à la cellule B7
(et non la valeur de C5).

On se sert fréquemment des références relatives en effectuant la copie d’une formule sur
plusieurs cellules d’affilée :

 Recopie verticale

Sélectionnez la première cellule. Puis cliquez-


bas à droite de son contour). Pendant le cliqué-glissé, le pointeur prend la forme d’une croix
noire +.
La formule de la première cellule est recopiée, on dit aussi « étendue », jusqu’à la dernière
cellule du cliqué-glissé.
Exemple :

Saisissez des nombres sur chaque cellule de la plage


A1:B4.
Dans la cellule C1, saisissez =A1*B1 et validez.
Excel mémorise que A1*B1 est le produit des deux
cellules précédentes à gauche.
Sélectionnez C1. Par cliqué-glissé sur sa poignée, étendez
la formule jusqu’en C4.
Comme la cellule C1, les cellules C2 à C4 contiendront le produit des deux cellules
précédentes. On obtient, avec les chiffres pris dans l’exemple : 8, 10, 12.
Pour étendre plus rapidement une formule jusqu’à la cellule « d’en bas », double-cliquez sur
la poignée de la cellule à recopier.
Dans l’exemple précédent, supprimez les valeurs des cellules C2 à C4 (sélectionnez la plage
C2:C4, puis appuyez sur la touche Suppr).
Sélectionnez la cellule C1, puis double-cliquez sur la poignée. Vous obtenez les mêmes
résultats que précédemment dans les cellules C2 à C4.

 Recopie horizontale
La méthode de recopie de cellule est également applicable horizontalement.
26
Exemple :

Saisissez des nombres dans les cellules de la plage A8:C10


Dans la cellule A11, saisissez =A8+A9+A10. Validez. A11 contient
la somme des valeurs des trois cellules juste au-dessus. Dans
l’exemple, elle contient 15.
Sélectionnez A11. Par cliqué-glissé sur la poignée, étendez la formule jusqu’en C11.
Les cellules B11 et C11 affichent chacune comme résultat la somme des valeurs des trois
cellules juste au-dessus. Dans l’exemple, elles contiennent les nombres 18 et 21.

 Référence absolue
Quand la référence à une cellule est absolue, il convient de le préciser sous la forme :
$colonne$ligne (procédé mémo : la référence au dollar est absolue…). Dans ce cas, même si
la cellule est recopiée, la valeur reste celle de la cellule d’origine. Le symbole $ fige la
colonne ou la ligne qui le suit.

Exemple :

E F G
1 5 2
2 =E1
3 =$E$1

Dans la cellule E1, saisissez 5 ; dans la cellule F1, saisissez 2.


Dans la cellule F2, saisissez =E1 (référence relative, donc Excel mémorise que F2 contient la
valeur de la cellule colonne précédente et ligne précédente).
Dans la cellule F3, saisissez =$E$1.
Sélectionnez F2, puis étendez la copie de F2 à G2. La cellule G2 affiche la valeur 2 (valeur de
la cellule F1, colonne précédente, ligne précédente). La valeur de E1 n’a donc pas été
préservée.
Sélectionnez F3, puis étendez la copie de F3 à G3. La cellule G3 affiche la valeur 5. La valeur
de E1 a été cette fois préservée.

 Référence mixte

Il est possible d’indiquer une colonne fixe ($ColonneLigne) et une ligne relative, ou vice versa
(Colonne$Ligne). Exemples : $A8 et A$8.

 Ecriture du symbole $ avec la touche F4

Pour passer de l’écriture d’un type de référence à un autre, il est pratique d’utiliser la touche
F4.

27
Exemple :
Saisissez dans une cellule =A4.
Appuyez sur F4. La référence devient $A$4.
Appuyez à nouveau sur F4. On obtient A$4. Puis $A4. Puis A4.

3. REFERENCES : AUTRE FEUILLE, AUTRE CLASSEUR

 Référence d’une cellule appartenant à une autre feuille du même


classeur

Exemple :
Prenons le cas d’un classeur à trois feuilles : Feuil1, Feuil2 et Feuil3.
Etant sur Feuil2 ou sur Feuil3, pour faire appel à la cellule T9 de la Feuil1, on écrit :
=Feuil1!T9 .
On saisit le nom de la feuille, suivi d’un point d’exclamation, puis de la référence de la
cellule.
Si le nom de la feuille contient un espace, il doit être entouré d’apostrophes.
Exemple : =‘Feuille une’!T9

 Utilisation de plages de cellules ayant les mêmes références, situées


sur des feuilles différentes du même classeur

On indique le nom des feuilles, suivi d’un point d’exclamation, puis de la référence des
cellules

Exemple :
Si on saisit dans une cellule la formule =somme(Feuil1:Feuil3!G2:H8), on obtient la
somme des valeurs de toutes les cellules des plages G2:H8 affichées sur les trois feuilles.
Au lieu de saisir entièrement la formule, on peut également procéder ainsi, en reprenant
l’exemple précédent :
- Dans la cellule résultat, écrivez =somme(
- Sélectionnez les feuilles : cliquez sur l’onglet de Feuil1, puis Maj + clic sur
l’onglet de Feuil3
- Sélectionnez les cellules de la plage G2:H8
- Refermez la parenthèse, puis validez.

 Référence à une cellule appartenant à la feuille d’un autre classeur

Il s’agit cette fois d’une référence externe. Lorsqu’un classeur comporte une telle
référence, une fenêtre apparaît à son ouverture, proposant de mettre à jour les liaisons.
Les paramètres de sécurité des liaisons sont modifiables : ouvrez le menu Fichier > Options >
Centre de gestion de la confidentialité > Paramètres du Centre de gestion de la
confidentialité > Contenu externe. Dans la rubrique « Paramètres de sécurité pour les
liaisons du classeur », cochez l’option souhaitée.

28
Exemple :
Pour faire appel à la cellule A2 de la Feuil5 appartenant au Classeur1, on écrit
=[Classeur1]Feuil5 !A2. Ou bien on écrit le signe égal, puis on sélectionne la cellule A2.
Le nom du classeur auquel appartient la feuille est placé entre crochets. S’il contient
un espace, on doit ajouter des apostrophes. On écrira par exemple =’[Classeur un]Feuil5’!A2.
Cette ponctuation doit exactement être respectée. La seconde apostrophe est située après
le nom de la feuille. Sélectionner la cellule, plutôt que d’écrire la formule, facilite la saisie

4. ATTRIBUTION D’UN NOM


Un nom peut être attribué à une cellule, à une plage de cellules, à un ensemble de
plages de cellules, également (plus rarement) à une formule ou à une constante.
Il constitue une référence absolue (par opposition à une référence relative, voir § 2).
Un nom est utilisable dans tout le classeur.

 Affichage des noms attribués

La liste de tous les noms attribués est affichée dans la fenêtre « Gestionnaire de noms ».
Pour l’afficher, activez le bouton du même nom, dans le groupe « Noms définis », ou bien,
plus rapidement, faites : Ctrl + F3.
Chaque nom qui a été attribué apparaît avec sa valeur, les références des cellules
concernées, son étendue (c’est-à-dire sa zone d’utilisation, classeur ou feuille),
éventuellement son commentaire. Le bouton « Filtrer », avec menu déroulant, permet de
filtrer les noms souhaités.
Excepté ceux faisant référence à des constantes ou à des formules, les noms apparaissent
également dans la liste déroulante de la zone Nom, par ordre alphabétique. Cliquez sur l’un
d’eux permet de sélectionner l’ensemble des cellules qu’il désigne.

 Règles concernant le nom

- Il doit être différent d’une référence ligne colonne.


- Le premier caractère doit être une lettre ou le caractère de soulignement.
- Ne pas utiliser d’espace. Le point et le caractère de soulignement peuvent le remplacer.
- Se rappeler qu’Excel ne fait pas la différence entre majuscules et minuscules, afin
d’éviter d’appeler deux cellules par le même nom.

 Attribution d’un nom


 Saisie dans la zone Nom :

Cette méthode est rapide. Sélectionnez les cellules dont vous souhaitez
nommer l’ensemble. Puis saisissez un nom dans la zone Nom (zone gauche au-
dessus de la grille). Validez par Entrée.

29
 Fenêtre « Gestionnaire de noms » :

Elle permet de définir un nom, également de le modifier, de le supprimer, ou


de modifier les références des cellules qu’il désigne.
Pour l’afficher, activez le bouton du même nom, dans le groupe « Noms définis »
(onglet Formules), ou bien, plus rapidement, faites : Ctrl + F3.
Pour attribuer un nouveau nom, cliquez sur le bouton « Nouveau » de la fenêtre. La
fenêtre « Nouveau nom » s’affiche.
Saisissez un nom, ou gardez le nom éventuellement proposé par Excel.
Au lieu de saisir directement les références, vous pouvez activer le bouton de
réduction en fin de zone de saisie, puis sélectionner les cellules. Activez le bouton
d’agrandissement. La fenêtre « Nouveau nom » s’affiche avec les références
absolues des cellules sélectionnées, précédées du nom de leur feuille, dans la zone «
Fait référence à ». Ces références peuvent être modifiées.
Par défaut, le nom est disponible dans tout le classeur. Vous pouvez définir
une autre zone de validité, une feuille sur laquelle il sera disponible, à l’exclusion des
autres feuilles.

 Attribuer les noms de leurs intitulés aux lignes et aux colonnes

Procédez ainsi :

- Sélectionnez le tableau en incluant les intitulés des lignes et des colonnes.

- Affichez la fenêtre « Créer des noms à partir de la sélection » : activez le


bouton « Depuis sélection », groupe « Noms définis » (onglet Formules).

Chaque colonne et chaque ligne de la zone de cellules possède alors son nom
d’intitulé.
Exemple :

Sélectionnez les cellules A1 :D3. Activez le bouton « Depuis sélection ». Dans la


fenêtre « Créer des noms à partir de la sélection », laissez cochées les cases « Ligne
du haut » et « Colonne de gauche ». Validez.

Les noms des intitulés des lignes et des colonnes apparaissent maintenant dans la
liste déroulante de la zone Nom.

30
Dans une cellule vide, saisissez =salamandres juillet ou bien =juillet salamandres.
Validez. Le résultat est 62.
L’espace inséré entre les mots salamandres et juillet correspond à l’opérateur
d’intersection. La cellule D2 de valeur 62 est située à l’intersection de la ligne
nommée salamandres et de la colonne nommée Juillet.

 Saisie d’un nom dans une formule

On garde la possibilité d’utiliser les références.

 Saisie directe

Un nom peut être saisi directement dans une formule. Il a l’avantage d’être plus
explicite qu’une référence colonne ligne. Exemple : attribution du nom TauxTVA, puis
saisie de la formule =D6*(1+TauxTVA).

 Insertion

On peut également insérer le nom dans une formule en utilisant le menu


déroulant du bouton « Utiliser dans la formule », dans le groupe « Noms définis »
(groupe Formules).

 Reprenons l’exemple précédent. Saisissez =D6*(1+


Activez le bouton « UtiliserDsFormule » (utiliser dans la formule). Dans le menu
déroulant, choisissez TauxTVA. Le nom est alors inséré dans la formule. Fermez la
parenthèse.

 Collage de noms
Le menu déroulant du bouton « UtiliserDsFormule » (groupe « Noms définis »,
onglet Formules) permet également de coller un nom ou bien la liste des noms avec
les références des cellules correspondantes : activez l’option « Coller des noms »,
puis renseignez la fenêtre « Coller un nom ».

 Remplacer les références colonne/ligne par un nom, dans les formules


déjà saisies

Après définition d’un nom, on peut vouloir l’appliquer aux formules déjà saisies :
Ouvrez le menu déroulant du bouton « Définir un nom » (groupe « Noms définis »,
onglet Formules) > Appliquer les noms.
Dans la fenêtre « Affecter un nom », sélectionnez les noms à appliquer (Ctrl + clic).

5. DATE ET HEURE
Dans ce titre, après avoir abordé le principe de calcul sur des dates utilisé par Excel,
nous vous proposons de découvrir quelques

31
fonctions spécifiques au traitement de dates à travers quelques exemples.
Principe de calcul sur des jours
 Si le calcul porte sur des jours, procédez comme pour les autres calculs car
Excel enregistre les dates sous la forme de nombres
séquentiels appelés numéros de série. De ce fait, elles peuvent être ajoutées,
soustraites et incluses dans d’autres calculs.
 Par défaut, Excel pour Windows utilise le calendrier depuis 1900 (Excel pour
Macintosh, le calendrier depuis 1904). Le 1er janvier
1900 correspond donc (pour Excel sous Windows) au numéro de série 1 et le 1er
janvier 2005 est le 38 353, car 38 353 jours se sont
écoulés depuis le 1er janvier 1900.
Combiner du texte avec une date
 Pour combiner dans une cellule le texte et la date contenus dans différentes
cellules, vous pouvez utiliser la fonction TEXTE dont la
syntaxe est =TEXTE(valeur;format_texte) :
L’argument valeur représente une valeur numérique ou une formule dont le
résultat est une valeur numérique ou bien encore une
référence à une cellule contenant une valeur numérique.
L’argument format_texte représente un format de nombre sous forme de texte
défini dans la zone Catégorie de la boîte de dialogue
Format de cellule.
Voici un exemple d’utilisation :

Calculer la différence entre deux dates à l’aide de la fonction DATEDIF

Cette fonction s’avère très pratique dans le cas, par exemple, où vous souhaitez
calculer l’ancienneté d’un
employé en année et en mois. La syntaxe de la fonction DATEDIF est
DATEDIF(Date_début;Date_fin ;Type) :
L’argument Type représente la durée calculée et peut prendre les valeurs suivantes :
“y” pour calculer la différence absolue en année.
“M” pour calculer la différence absolue en mois.
“d” pour calculer la différence absolue en jour.
“ym” pour calculer la différence en mois si les 2 dates sont dans la même année.
“yd” pour calculer la différence en jour si les 2 dates sont dans la même année.
“md” pour calculer la différence en jour si les 2 dates sont dans le même mois.

32
Voici un exemple d’utilisation :

Exemple :
L’heure 12:00 correspond à 12/24, soit 0,5.
L’heure 18:00 correspond à 18/24 soit 0,75. L’heure 24:00 correspond à 1.
Comme pour une date, on peut afficher le numéro de série d’une heure, en lui
appliquant le format Standard (clic droit dans la cellule contenant l’heure > Format
de cellule > Onglet Nombre > Catégorie Standard. Validez).
Minutes et secondes sont également enregistrées sous forme de fractions :

- Les minutes sont converties en : minutes / (24 * 60).


Exemple :
00:15:00 minutes est converti en 15 / (24 * 60), soit 0,01042.

- Les secondes sont converties en : secondes / (24 * 60 * 60).

Exemple :
00:00:45 secondes est converti en 45 / (24 * 60 * 60), soit 0,00052 (paramétrage à
cinq décimales).

La transformation par Excel d’une date ou d’une heure en nombre, permet


d’effectuer des calculs avec des données de ce format.
Par exemple, la formule =DATEDIF(C2;C3;"d") renvoie le nombre de jours (d initiale
de « days ») entre deux dates, dont la première est saisie dans C2 et la deuxième
(plus tardive) dans C3.
Il n’est pas possible de mettre directement des dates à la place des deux premiers
arguments, car en tant qu’arguments elles ne seraient pas converties en numéros de
série. Or la fonction DATEDIF requiert en arguments des numéros de série.

6. AUDIT DE FORMULES, ERREURS ET REFERENCES CIRCULAIRES


Sous l’onglet Formules, le groupe « Audit de formules » contient les
commandes spécifiques à l’audit de formules, à la vérification et à la recherche
d’erreurs, ainsi qu’aux références circulaires.
Pour afficher toutes les formules de la feuille, activez le bouton « Afficher les
formules ». Ou bien tapez Ctrl + guillemets (tapez de nouveau Ctrl + guillemets pour
les masquer).

33
 Audit de formules

Indépendamment de toute erreur, on peut souhaiter auditer une formule, et


examiner :

- Les liaisons existantes avec d’autres cellules : antécédents, dépendants.


- Son évaluation, c’est-à-dire le processus de son calcul.
- Des valeurs de cellules.

Il peut être utile de visualiser les liaisons existantes avec d’autres cellules.
Ces liaisons sont matérialisées par des flèches. Pour supprimer l’affichage des
flèches, activez le bouton « Supprimer les flèches ».

 Antécédents

Sélectionnez la cellule contenant la formule dont on recherche les antécédents.


Activez le bouton « Repérer les antécédents ». Des flèches pointent sur la cellule
contenant la formule, en provenance des cellules utilisées dans la formule.

Pour supprimer l’affichage de ces flèches, ouvrez le menu déroulant du bouton «


Supprimer les flèches » > Supprimer les flèches des antécédents.

Exemple :
Saisissez des valeurs numériques dans B2 et C5, puis saisissez dans la cellule
A3 la formule =B2+4*C5
B2 et C5 sont antécédents de A3. La valeur de A3 dépend de celles des antécédents.
Sélectionnez A3 et activez le bouton « Repérer les antécédents ». Deux flèches
pointent sur A3, l’une venant de B2 et l’autre de C5.

 Dépendants

Sélectionnez la cellule dont on recherche les dépendants. Activez le bouton «


Repérer les dépendants ». Des flèches partent de la cellule sélectionnée et pointent
sur les formules qui l’utilisent.
Pour supprimer l’affichage de ces flèches, ouvrez le menu déroulant du bouton «
Supprimer les flèches » > Supprimer les flèches des dépendants.

Exemple :
Saisissez une valeur numérique dans A10, puis saisissez dans B8 la formule
=A10+9 et dans C12 la formule =7*A10.
B8 et C12 sont dépendants de A10. Leur valeur dépend de celle de A10.
Sélectionnez A10 et activez le bouton « Repérer les dépendants ». Deux flèches
partent de A10, elles pointent l’une vers B8, l’autre vers C12.

 Erreurs

34
 Messages d’erreurs

Après validation d’une saisie, lorsqu’Excel repère une erreur, la cellule affiche un
bref message commençant par un dièse # et indiquant sa nature.
Exemples de valeurs d’erreurs : #VALEUR !, #NOM ?, #REF !, #N/A (valeur non
disponible, Not Available).

 Vérification des erreurs

Pour afficher la fenêtre « Vérification des erreurs », activez le bouton du même


nom.
Cette fenêtre indique les cellules contenant une erreur (activez les boutons «
Précédent » et « Suivant »), et elle peut ainsi aider à la résoudre.
- « Aide sur cette erreur » : permet d’accéder à l’aide en ligne.
- « Afficher les étapes du calcul » : affiche la fenêtre « Evaluation de formule »,
étudiée ci-dessus au paragraphe Evaluation d’une formule.
- « Ignorer l’erreur » : l’erreur ne sera plus indiquée dans cette fenêtre, à
moins que ne soit activée l’option « Rétablir les erreurs ignorées ». Pour
activer cette option, cliquez sur « Options » ; dans la fenêtre « Options Excel
», choisissez la catégorie « Formules », puis à la rubrique « Vérification des
erreurs », activez « Rétablir les erreurs ignorées ».
- « Modifier dans la barre de formule » : place le curseur dans la barre de
formule pour modifier la formule.
- « Options » : affiche la fenêtre « Options Excel ».

 Marque et balise

On peut paramétrer Excel pour qu’une cellule contenant une erreur affiche une
marque (il s’agit d’un petit triangle à l’angle supérieur gauche), ainsi qu’une balise
quand elle est sélectionnée. Le menu déroulant de la balise propose des options
similaires à celles de la fenêtre « Vérification des erreurs ».
Dans la fenêtre « Options Excel », dans la catégorie « Formules », cochez la case
« Activer la vérification des erreurs d’arrière-plan ».

 Référence circulaire

Lorsqu’une cellule fait référence à son propre résultat, on dit qu’il y a référence
circulaire.
Pour afficher la liste des cellules contenant une référence circulaire, ouvrez le menu
déroulant du bouton « Vérification des erreurs » > Références circulaires.
Une référence circulaire peut être utilisée volontairement.
Pour qu’il y ait calcul itératif, Excel doit être paramétré en ce sens : ouvrez le menu
Fichier > Options > « Formules ». A la rubrique « Mode de calcul », cochez la case «
Activer le calcul itératif ».
Puis paramétrez le nombre de fois que la formule sera évaluée (« Nb maximal
d’itérations »), ainsi que l’écart maximal entre deux valeurs.

35
Il y a arrêt des calculs, dès que le nombre d’itérations est atteint ou dès que
l’écart entre deux valeurs est inférieur ou égal à l’écart fixé. Si l’expression « Calculer
» s’affiche alors sur la barre d’état, cela signifie que le nombre d’itérations a été
atteint, sans que l’écart entre deux valeurs soit inférieur ou égal à l’écart fixé.

II-LES FORMULES COMPLEXES


Excel 2010 propose plus de 300 fonctions, utilisables dans les formules.
L’onglet « Formules » contient le groupe «
Bibliothèque de fonctions ».
Si la fonction est en début de formule, elle doit être
précédée du signe égal.

La formule =MAINTENANT() renvoie la date et l’heure


courantes.
Un texte peut être juxtaposé à une fonction grâce à l’esperluette &.

Exemple :
Sélectionnez la plage F1:G3. Saisissez un nombre dans chaque cellule, validez
après chaque saisie en appuyant sur la touche Tab .
Dans la cellule H1, saisissez la formule =«La somme est »&SOMME(F1;G1). Validez.
H1 affiche : La somme est 3.
Les références étant relatives dans cet exemple, on peut recopier la formule par
cliqué-glissé sur la poignée de la cellule H1 sélectionnée, jusqu’en H3 (ou plus
rapidement en double-cliquant sur la poignée de H1).
H2 affiche : La somme est 7, et H3 affiche : La somme est 11.

1. ARGUMENTS

Sauf exceptions, une fonction requièrent des données, appelées arguments,


pour retourner un résultat.
Les arguments sont mis entre parenthèses. On place des parenthèses même
en l’absence d’argument, afin d’indiquer qu’il s’agit d’une fonction (et non d’un nom
de cellule).
Quand il y a plusieurs arguments, ils doivent être séparés par un point-virgule.

 Exemples de formules utilisant des fonctions

 Fonction sans argument

La formule =AUJOURDHUI() renvoie la date courante.


La formule =ALEA() renvoie une valeur aléatoire, qui n’est jamais la même, entre 0
et 1.

 Fonctions avec un argument

36
La formule =MOYENNE(3:3) renvoie la moyenne des valeurs de la ligne 3. Les
valeurs qui ne sont pas numériques sont ignorées.
La formule =ENT(SOMME(E6:G8)) renvoie la partie entière de la somme des
valeurs de la plage E6:G8.

Un argument peut être une constante, la référence d’une cellule, les références d’une
plage, un nom attribué ou une autre fonction.

2. RECHERCHE ET INSERTION D’UNE FONCTION

Pour utiliser une fonction dans une formule, trois cas se présentent :
- Soit, bien que sachant ce que vous voulez faire, vous ignorez le nom de la
fonction à utiliser. Il vous faut alors passer par la fenêtre « Insérer une fonction »
(voir ci-après « Pour rechercher, puis insérer une fonction »).

- Soit vous avez récemment utilisé la fonction, ou bien vous connaissez son
thème et vous saurez la retrouver dans la liste des fonctions de ce thème, activez
alors le thème correspondant de la Bibliothèque de fonctions.

- Soit vous connaissez le nom de la fonction. Vous pouvez alors directement le


saisir, une info-bulle vous aidera si nécessaire pour l’écriture des arguments.

 Pour rechercher, puis insérer une fonction

- Sélectionnez la cellule qui contiendra le résultat.

- Dans le groupe « Bibliothèque de fonctions », cliquez sur le bouton «


Insérer une fonction », d’icône fx (f est l’initiale de fonction et x symbolise un
argument). Ou bien dans la barre de formule, cliquez sur le bouton « Insérer une
fonction ».
Le signe égal s’affiche aussitôt dans la cellule résultat et la fenêtre « Insérer une
fonction » apparaît.
- Recherche de la fonction
 Soit vous saisissez dans la zone « Rechercher une fonction » ce que
vous souhaitez faire (par exemple : calculer le reste d’une division),
puis validez en tapant Entrée. Excel propose alors un choix restreint
de fonctions.

 Soit vous sélectionnez dans le menu déroulant une catégorie de


fonctions, parmi la dizaine de catégories proposées. Selon la
catégorie choisie, une liste de fonctions s’affiche dans la zone
centrale.

- Sélectionnez une fonction.

37
La sélection d’une fonction par simple clic affiche sa syntaxe, en particulier
celle de ses arguments, ainsi qu’un bref descriptif. Le lien hypertexte Aide donne de
plus amples informations.
Validez le choix par OK, ou en double-cliquant sur la fonction. Ou bien
saisissez le nom de la fonction dans la zone centrale, puis validez.
- Une nouvelle fenêtre « Arguments de la fonction » apparaît. Saisissez les
arguments, ou gardez ceux qui sont éventuellement proposés.

Le résultat s’affiche en bas de la fenêtre au fur et à mesure de la saisie des


arguments.
- Validez. La validation insère une parenthèse fermante.
La fonction dotée de ses arguments est insérée dans la formule, et le résultat est
affiché dans la cellule.

3. SAISIE DIRECTE

Si vous connaissez le nom exact de la fonction que vous souhaitez insérer dans une formule,
vous pouvez le saisir directement.

Juste après la saisie de la première parenthèse ouvrante, une info-bulle affiche


le nom de la fonction et les arguments requis. Les arguments cités entre crochets
sont facultatifs.
En cliquant sur le nom de la fonction, l’aide sur cette fonction apparaît.
En cliquant sur un argument, l’argument correspondant dans la cellule est mis
en évidence.
L’insertion des arguments peut être effectuée soit par saisie, soit par sélection
de cellules.

38
Fermez la parenthèse, puis validez (tapez Entrée ou cliquez dans une autre
cellule).
Le résultat de la fonction s’affiche dans la cellule.

III- Les fonctions


1. LES FONCTIONS SOMME.SI(), NB.SI()

 Bouton somme automatique Σ


Le bouton « Somme automatique » est situé dans le groupe « Bibliothèque de
fonctions ». Il est également présent sous l’onglet Accueil, dans le groupe « Edition».
Sélectionnez la cellule qui contiendra le résultat. Cliquez sur le bouton Σ, puis
sélectionnez les cellules contenant les valeurs à additionner. Validez.
Bien que ce bouton soit nommé « Somme automatique », son menu déroulant
propose également quatre autres fonctions, souvent utilisées : Moyenne, NB, Max et
Min.

La fonction NB totalise :
- Le nombre de cellules contenant des valeurs numériques de chacun de ses
arguments,
- En ajoutant éventuellement le nombre de ses arguments qui sont des
valeurs numériques.

 La fonction SI

 Définition

Une formule contenant la fonction SI est appelée une formule conditionnelle.


Cette fonction est très utilisée.
La fonction SI renvoie un résultat qui diffère selon qu’une expression, appelée « Test
», est vraie ou fausse (expression dite logique) :

SI (Test; alors Résultat_si_Test_vrai; sinon Résultat_si_Test_faux)

L’expression Test contient nécessairement un opérateur logique : égal = , supérieur >


, supérieur ou égal >= , inférieur < , inférieur ou égal <= .
Les deux résultats suivants ( Résultat_si_Test_vrai et Résultat_si_Test_faux ) peuvent
contenir des fonctions, des calculs, différents types d’expression (Date, Texte,
Pourcentage…) etc.

 NB.SI : NB.SI (plage; critère)


La fonction compte le nombre de cellules de la plage donnée, qui répondent au critère
spécifié.

39
Exemples

La formule =NB.SI(B2:C5;«=24 ») renvoie le nombre de cellules dont la valeur égale 24.


Mettez bien les guillemets.
La formule =NB.SI(B2:C5;«>=»&D1) renvoie en résultat le nombre de cellules de la plage
B2:C5 dont la valeur est supérieure à celle de la cellule D1. Positionnez bien les guillemets.
La formule =NB.SI(A1:B3 ; « =paris ») renvoie le nombre de cellules de la plage indiquée
en argument, qui contiennent la valeur Paris (quelle que soit la casse des lettres, Excel ne
distingue pas les majuscules des minuscules ).
2. LES FONCTIONS DE RECHERCHES : INDEX(), RECHERCHEV()

 Recherchev()
Description : Permet de chercher une valeur dans la première colonne d'une matrice et de
renvoyer, une fois la valeur trouvée, le contenu d'une autre colonne.

Syntaxe : RECHERCHEV(valeur_cherchée;table_matrice;no_index_col;valeur_proche)

La fonction RECHERCHEV permet de chercher une valeur dans la première colonne d’un
tableau (V = Verticale) et renvoie la valeur contenue dans la cellule située sur la même ligne
et dans la colonne spécifiée.

 Créez un tableau permettant de regrouper les données que vous allez devoir récupérer
par la suite lors de la recherche puis triez le tableau par ordre croissant, sur les données
de la première colonne du tableau.
Nommez cette plage de cellules si vous ne souhaitez pas la sélectionner lors de la création
de la formule de calcul.
 Cliquez dans la cellule où doit être affichée la donnée recherchée du tableau.
 Créez votre formule de calcul en respectant la syntaxe suivante :
=RECHERCHEV(valeur_cherchée;table_matrice;no_index_col;valeur_proche)

 valeur_cherchée : est la valeur que la fonction cherche dans la première colonne du


tableau.
 table_matrice : est le tableau à partir duquel les données vont être récupérées. Cet
argument peut être les références d’une plage de cellules ou le nom d’une plage de
cellules.
 no_index_col : est le numéro de la colonne du tableau (Table_matrice) qui contient la
valeur recherchée. La première colonne du tableau est la colonne 1.
 valeur_proche : est une valeur logique qui permet d’effectuer une recherche exacte
ou voisine de celle recherchée. Si la valeur_proche est VRAI ou omise, une donnée
égale ou immédiatement inférieure à la valeur cherchée est affichée. Si la
valeur_proche est FAUX, seule la valeur recherchée s’affiche.

40
valeur_cherchée : Correspond à la valeur que l'on veut retrouver dans la table_matrice.
Cette valeur sera recherchée dans la première colonne de la table matrice.
Table_matrice : Correspond à la plage de données dans laquelle sera effectuée la
recherche.
No_index_col : Correspond à la colonne de la table matrice qui contient la valeur que l'on
veut obtenir si la valeur_cherchée est trouvée dans la première colonne de la table matrice.

valeur_proche : Permet de définir si l'on veut que la fonction recherche une valeur
exacte ou une valeur proche. Les valeurs possibles pour l'argument valeur_proche sont :
 VRAI : Si aucune valeur exacte n'est retrouvée, la fonction
RECHERCHEV retournera une valeur proche. Il est nécessaire que
les données de la première colonne de la table_matrice soient
triées dans l'ordre croissant.
 FAUX : la fonction RECHERCHEV renvoie exactement la valeur
recherchée. Si aucune valeur ne correspond, la valeur d'erreur
#N/A est renvoyée. Il n'est pas obligatoire que les éléments de la
table matrice soient triés.

 Index()

41
Description : Renvoie la référence de la cellule située à l’intersection d’une ligne et d’une
colonne déterminées. Si l’argument réf est constitué de sélections non adjacentes, vous
pouvez choisir la sélection à consulter.

Syntaxe: INDEX(reference, no_lig, no_col, no_zone )

réf : Obligatoire. Représente une référence à une ou plusieurs plages de cellules.

Si vous entrez une plage non adjacente comme argument réf, mettez l’argument réf entre
parenthèses.

Si chaque zone de l’argument réf contient une seule ligne ou colonne, l’argument no_lig ou
no_col, respectivement, est facultatif. Par exemple, dans le cas d’un argument réf à une
seule ligne, utilisez la fonction INDEX(réf;;no_col).

no_lig : Obligatoire. Représente le numéro de la ligne de référence à partir de laquelle


une référence doit être renvoyée.

no_col : Facultatif. Représente le numéro de la colonne de référence à partir de laquelle


une référence doit être renvoyée.

no_zone : Facultatif. Sélectionne la plage de référence pour laquelle l’intersection de


no_col et no_lig doit être renvoyée. La première zone sélectionnée ou entrée porte le
numéro 1, la deuxième le numéro 2, et ainsi de suite. Si l’argument no_zone n’est pas
spécifié, la fonction INDEX utilise la zone numéro 1.

VI. LES CALCULS MATRICIELS


Une formule matricielle est une formule contenant une matrice, c’est-à-dire une
plage de cellules, utilisée dans un calcul.

L’utilisation d’une formule matricielle :


- Permet d’éviter la copie de formule.
Ceci est particulièrement intéressant quand le nombre de cellules à traiter est
important.
- Préserve la plage de cellules contenant les résultats.

A. Création d’une formule matricielle

La procédure comprend trois étapes :


1. Sélectionnez la plage de cellules résultats, c’est-à-dire la plage des cellules qui
contiendront chacune la formule matricielle.
2. Cliquez dans la barre de formule et saisissez la formule matricielle.
3. Validez par Ctrl + Maj + Entrée.

Cette validation permet d’indiquer qu’il s’agit d’une formule matricielle.

42
La formule apparait alors entre accolades dans la barre de formule, montrant ainsi
Qu’il s’agit d’une formule matricielle.

Exemple

1. Sélectionnez la plage des cellules qui contiendront les résultats, soit H1:H3.
2. Dans la barre de formule, saisissez : =f1:f3+g1:g3
3. Validez en tapant les touches Ctrl + Maj + Entrée.

Excel a entouré la formule d’accolades, et il affiche les résultats dans les cellules de la
plage préalablement sélectionnée H1:H3.
En affichant toutes les formules (tapez Ctrl + guillemets), la formule s’affiche dans
chaque cellule de la plage H1:H3.
Tapez de nouveau les touches Ctrl + guillemets pour masquer les formules

B. Contraintes particulières
 Insertion, suppression ou déplacement

Il n’est pas possible d’insérer, de supprimer ou de déplacer une cellule appartenant à


une plage contenant une formule matricielle. Cela permet de préserver la plage contenant
cette formule.
 Modification d’une formule matricielle

1. Sélectionnez la plage de cellules résultats, c’est-à-dire qui contiennent chacune la


formule matricielle.

On dispose de plusieurs méthodes de sélection :


- Sélectionnez par cliqué-glissé.
- Ou bien : sélectionnez une cellule de la plage, puis appuyez sur Ctrl + /
- Ou encore : sélectionnez une cellule de la plage, puis affichez la fenêtre
«Sélectionner les cellules » : sous l’onglet Accueil, dans le groupe Edition, activez le bouton «
Rechercher et sélectionner » > Sélectionner les cellules. Cochez la case « Matrice en cours »,
et validez.

2. Cliquez dans la barre de formule et effectuez les modifications nécessaires.


3. Validez par Ctrl + Maj + Entrée (même si on a tout effacé).

43
 Essai de modification d’une cellule faisant partie d’une matrice

Si par erreur, on a voulu modifier la valeur d’une cellule faisant partie d’une matrice, le
message « Impossible de modifier une partie de matrice » apparaît.
Appuyez sur le bouton Annuler situé dans la barre de formule.
 Effacement d’une formule matricielle

Sélectionnez la plage de cellules résultats, comme précédemment. Puis appuyez sur la


touche Suppr.

44
Exploiter une Liste des données

45
Trier les données d’un tableau selon un seul critère de contenu :

Excel 2010 vous permet de trier rapidement un tableau d’après les valeurs contenues dans
l’une de ses colonnes.

 Sélectionnez, si besoin, les cellules à trier.

Si tout le tableau doit être trié et si celui-ci ne contient pas de ligne ou de colonne vierge ou de
cellules fusionnées, il n’est pas nécessaire d’effectuer une sélection.

 Cliquez dans une des cellules de la colonne en fonction de laquelle vous souhaitez trier ; si vous
avez effectué une sélection, utilisez les touches Tab ou Shift Tab pour accéder à cette cellule.

 Cliquez sur le bouton Trier et filtrer de l’onglet Accueil, groupe Édition puis sur

l’option introduite par pour trier dans un ordre croissant (de A à Z ou de 0 à 9) ou sur l’option

introduite par pour trier dans un ordre décroissant (de Z à A ou de 9 à 0).

Ces options portent des noms différents en fonction du contenu des cellules sélectionnées : Trier
de A à Z ou Trier de Z à A pour du texte, Trier du plus petit au plus grand ou Trier du plus
grand au plus petit pour des nombres ou Trier du plus ancien au plus récent ou Trier du plus
récent au plus ancien pour des dates. Sur cet exemple, la cellule active étant H2, le tableau sera
trié dans l’ordre des valeurs numériques de la colonne Résultat.

» Vous retrouver les outils et dans le groupe Trier et filtrer de l’onglet Données.

» Pour trier les données d’un tableau selon plusieurs critères de valeur, reportez-vous au titre Trier les
données d’un tableau selon plusieurs critères.

Pour annuler un tri, vous pouvez cliquer sur le bouton Annuler de la barre d’outils Accès rapideou
utiliser le raccourci-clavier Ctrl Z.

Trier les données selon une seule couleur de cellule, de police ou un seul
jeu d’icônes :

Si vous avez appliqué une couleur de cellule ou de police à une plage de cellules ou une colonne de
tableau, vous pouvez effectuer un tri en fonction de ces couleurs. Vous pouvez aussi trier en
fonction d’un jeu d’icônes créé par une mise en forme conditionnelle (voir chapitre
correspondant).

 Sélectionnez si besoin, les cellules à trier.

46
 Cliquez sur le bouton Trier et filtrer de l’onglet Accueil, groupe Édition puis sur l’option Tri
personnalisé.

La boîte de dialogue Tri s’affiche.

 Activez l’option Mes données ont des en-têtes si la première ligne de la sélection contient les
intitulés des colonnes et ne doit pas être triée.

 Ouvrez la liste Trier par et choisissez la colonne qui contient la couleur ou les icônes qui doivent
servir de critère de tri.

 Dans la liste Trier sur, activez l’une des options suivantes :

- Couleur de cellule pour effectuer un tri par couleur de cellule,

- Couleur de police pour effectuer un tri par couleur de police,

- Icône de cellule pour trier par jeu d’icônes.

 Ouvrez la première liste déroulante de la zone Ordre et choisissez, selon le type de tri, la couleur
de cellule, la couleur de police ou l’icône de cellule selon laquelle les données doivent être triées.

 Ouvrez la seconde liste déroulante de la zone Ordre et choisissez l’option En haut pour afficher
les lignes correspondantes à la couleur ou à l’icône choisie vers le haut ou l’option En bas dans le
cas contraire.

Sur cet exemple (un tableau présentant les notes d’élèves), les lignes dont les cellules de la
colonne NOM DE L’ÉLÈVE sont bleues (première couleur de la liste Ordre) seront affichées en
premier.

 Cliquez sur le bouton OK pour lancer le tri.

47
Trier les données d’un tableau selon plusieurs critères

Avec Office Excel 2010, vous pouvez combiner jusqu’à 64 critères de tri.

 Sélectionnez, si besoin, les cellules à trier.

 Cliquez sur le bouton Trier et filtrer de l’onglet Accueil, groupe Édition puis sur l’option Tri
personnalisé.

 Activez l’option Mes données ont des en-têtes si la première ligne de la sélection contient les
intitulés des colonnes et ne doit pas être triée.

Trier selon plusieurs critères de contenu

Vous pouvez trier un tableau par rapport aux valeurs de plusieurs colonnes (par exemple, un
tableau présentant des notes peut être trié par rapport au nom de l’élève, à son prénom, date de
naissance, notes...).

 Accédez à la boîte de dialogue Tri.

 Précisez le premier critère de tri :

- ouvrez la liste Trier par et choisissez la première colonne qui doit servir de critère de tri,

- ouvrez, si besoin, la liste Trier sur et activez l’option Valeurs,

- ouvrez la liste Ordre et choisissez l’ordre de tri :

croissant, avec l’option De A à Z si la colonne contient du texte, l’option Du plus petit au plus
grand si la colonne contient des valeurs numériques ou l’option Du plus ancien au plus
récent si la colonne contient des dates ;

décroissant, avec l’option De Z à A si la colonne contient du texte, l’optionDu plus grand au


plus petit si la colonne contient des valeurs numériques ou l’option Du plus récent au plus
ancien si la colonne contient des dates.

 Cliquez sur le bouton Ajouter un niveau pour afficher une seconde ligne de critères.

 Précisez le second critère de tri :

- ouvrez la liste Puis par et choisissez la seconde colonne qui doit servir de critère de tri,

- vérifiez que la liste Trier sur affiche l’option Valeurs,

- précisez l’Ordre de tri.

 Réalisez les deux dernières manipulations si vous souhaitez créer d’autres critères.

48
Ici, le tableau sera trié en fonction des notes générales (colonne RÉSULTAT) puis si deux élèves ont
la même note, par nom puis par prénom et enfin par date de naissance.

 Cliquez sur le bouton OK pour lancer le tri.

Trier selon plusieurs critères de couleurs/d’icônes

Vous pouvez trier le tableau en fonction de plusieurs couleurs de cellules et/ou de police et de
jeux d’icônes d’une même colonne.

 Dans la boîte de dialogue Tri, précisez le premier critère de tri :

- ouvrez la liste Trier par et choisissez la première colonne qui doit servir de critère de tri.

- ouvrez la liste Trier sur et activez l’option Couleur de cellule, Couleur de police ou Icône
de cellule,

- ouvrez la première liste déroulante de la zone Ordre et choisissez, selon le type de tri, la
couleur de cellule, la couleur de police ou l’icône de cellule selon laquelle les données
doivent être triées,

- ouvrez la seconde liste déroulante de la zone Ordre et choisissez l’option En haut pour
afficher les lignes correspondantes à la couleur ou à l’icône choisie vers le haut ou l’option En
bas dans le cas contraire.

 Cliquez sur le bouton Ajouter un niveau pour afficher une seconde ligne de critères.

 Précisez le second critère de tri :

- ouvrez la liste Puis par et veillez à sélectionner la même colonne que pour le premier
critère,

- ouvrez la liste Trier sur et choisissez l’élément sur lequel le tri doit se faire,

49
- précisez l’Ordre de tri.

 Réalisez les deux dernières manipulations si vous souhaitez ajouter d’autres critères.

Sur cet exemple, le tableau sera trié en fonction de deux des couleurs de fond des cellules de la
colonne NOM DE L’ÉLÈVE.

 Cliquez sur le bouton OK pour lancer le tri.

Combiner des critères de contenu et de mises en forme

Vous pouvez combiner plusieurs critères basés sur le contenu des cellules et/ou sur leurs mises en
forme.

 Dans la boîte de dialogue Tri, précisez le premier critère de tri : ce peut être un critère de
contenu ou de couleurs/d’icônes (reportez-vous aux sous-titres précédents).

 Cliquez sur le bouton Ajouter un niveau pour afficher une seconde ligne de critères et précisez le
second critère de tri.

 Réalisez cette manipulation autant de fois que nécessaire.

50
Sur cet exemple, le tableau sera trié en fonction des notes générales (colonne RÉSULTAT) puis si
deux élèves ont la même note, par nom puis par rapport aux deux couleurs de police de la
colonne NOM DE L’ÉLÈVE.

 Cliquez sur le bouton OK pour lancer le tri.

Gérer les critères de tri

 Accédez à la boîte de dialogue Tri.

 Pour sélectionner un critère, cliquez au début de sa ligne (sur l’intitulé Trier parou Puis par) ou
entrez les options de sa ligne.

 Pour modifier l’ordre des critères, sélectionnez la ligne correspondant au critère à déplacer et

cliquez sur le bouton pour le faire “monter” dans la liste ou sur le bouton pour le faire
“descendre”.

 Pour supprimer un critère, sélectionnez la ligne correspondant puis cliquez sur le


bouton Supprimer un niveau.

 Pour copier un critère, sélectionnez-le puis cliquez sur le bouton Copier un niveau.

» Le bouton Options de la boîte de dialogue Tri permet :

- d’activer l’option Respecter la casse pour différencier les majuscules des minuscules.

- de modifier l’Orientation afin de trier des colonnes plutôt que des lignes.

Activer le filtrage automatique

Microsoft Office Excel 2010 vous permet de filtrer les données d’un tableau afin d’afficher
uniquement les lignes qui correspondent aux critères que vous spécifiez et de masquer celles que
vous ne voulez pas afficher. Pour cela, vous devez activer la fonction de filtrage automatique.

51
 Activez l’une des cellules de la plage de cellules concernée.

 Cliquez sur le bouton Trier et filtrer de l’onglet Accueil, groupe Édition puis sur l’option Filtrer.

Des flèches de listes déroulantes apparaissent dans chaque cellule d’en-tête de colonne : cela
indique que le filtrage est activé mais non appliqué.

 Créez les filtres souhaités.

Vous pouvez créer trois types de filtres : par valeurs de liste, par format ou par critères (cf. les
titres suivants). Une fois les données filtrées, vous pouvez les copier, les modifier, les mettre en
forme, les représenter sous forme de graphique et les imprimer sans les réorganiser ni les
déplacer.

 Pour désactiver le filtrage automatique, cliquez à nouveau sur le bouton Trier et filtrer de
l’onglet Accueil, groupe Édition puis sur l’option Filtrer.

Le fait de désactiver le filtrage automatique engendre l’annulation d’éventuels filtres donc


l’affichage de toutes les données.

Filtrer selon un critère personnalisé

Il s’agit de filtrer les données selon certaines valeurs contenues dans la colonne ; en fonction du
type de données de la colonne, Excel propose trois sortes de filtre : des filtres numériques (pour
des données de type numérique), des filtres chronologiques (pour les données de type date) ou des
filtres de texte (pour des données alphanumériques).

 Activez le filtrage automatique et ouvrez la liste déroulante associée à la colonne.

 Cliquez, selon le type de données de la colonne, sur l’option Filtres numériques, Filtres
chronologiques ou Filtres textuels.

 Cliquez sur l’option Filtre personnalisé ou sur toute autre option ouvrant une boîte de dialogue
(exemple : Est égal à, Est différent de, Supérieur à,Avant...).

Quel que soit l’option choisie, la boîte de dialogue Filtre automatique personnalisés’affiche ; si
vous avez sélectionné une autre option que Filtre personnalisé, la première liste de la boîte de
dialogue affiche alors le terme correspondant à l’option choisie (ex : différent de ou antérieur
au).

 Par la première liste, sélectionnez l’opérateur de comparaison.

52
 Activez la zone suivante et saisissez ou sélectionnez la valeur de comparaison ; vous pouvez
utiliser des caractères génériques tels que ? Pour remplacer un seul caractère ou * pour remplacer
une suite de caractères.

Pour un filtre chronologique, vous pouvez cliquer sur le bouton Sélecteur de dates pour
sélectionner une date à travers un calendrier déroulant.

 Cliquez sur le bouton OK.

53
LES GRAPHIQUES

54
1. CREATION ET MODIFICATIONS D’UN GRAPHIQUE

 Création et outils

Un graphique est efficace pour représenter, « faire parler » des données chiffrées.
Pour créer un graphique, procédez ainsi :
Sélectionnez la plage de cellules contenant les données à représenter, y compris les intitulés
(ou « étiquettes ») des lignes et des colonnes.
Choisissez la catégorie de graphique : sous l’onglet Insertion, dans le groupe graphique,
cliquez sur la catégorie souhaitée.
Sont souvent utilisés les types : Colonne , Ligne , et Secteurs .
En cliquant sur le lanceur , du groupe, on accède à la galerie des graphiques, classés par
catégorie.
Au sein de la catégorie précédemment choisie, cliquez sur le graphique souhaité.
Quand la zone de graphique est sélectionnée, des commandes « Outils de graphique» sont
disponibles sur les onglets aux noms explicites : Création, disposition et mise en forme.

Par ailleurs, en faisant un clic droit sur un élément de la zone de graphique, on affiche le
menu propre à cet élément.
Une zone de graphique sélectionnée est entourée d’un cadre bleuté plus épais.

Par ailleurs, en faisant un clic droit sur un élément de la zone de graphique, on affiche le
menu propre à cet élément.
Une zone de graphique sélectionnée est entourée d’un cadre bleuté plus épais.

Exemple :

On a sélectionné la plage de cellules C1:I5. Dans la catégorie « Ligne », on a choisi le premier


type de courbe. La zone de graphique apparaît sélectionnée (cadre plus épais).

55
On appelle communément « graphique » ce qui est en fait la « zone de graphique ».
La zone de graphique comprend tous les éléments relatifs au graphique : le graphique lui-
même, les axes, les étiquettes, etc.
On peut la déplacer par cliqué-glissé (pointeur en croix fléchée), également modifier sa
dimension en cliquant-glissant sur son contour, aux endroits affichant des points.

 Emplacement de la zone de graphique

Par défaut, la zone de graphique est placée sur la feuille où sont situées les données.
Elle peut être déplacée sur une autre feuille du classeur. Il s’agit d’un déplacement,
non d’une copie.
Cliquez sur la zone de graphique afin de la sélectionner.
Puis affichez la fenêtre « Déplacer le graphique » : sous l’onglet Création, dans le
groupe « Emplacement », activez le bouton « Déplacer le graphique ». Indiquez la
feuille souhaitée.
Quel que soit son emplacement, le graphique reste lié aux données sources. Il est mis
à jour lors de la modification de ces données.

 Changement de type de graphique

Pour changer de type de graphique :


- Cliquez sur le graphique, puis activez le bouton « Modifier le type de graphique » du
groupe Type de l’onglet Création.
- Ou bien faites un clic droit sur le graphique « Modifier le type de graphique ».
Dans la fenêtre « Modifier le type de graphique », choisissez le nouveau type
souhaité.

 Ajout d’un axe secondaire

56
Si les valeurs d’une série de données sont d’un ordre de grandeur très différent de celui
des autres données (par exemple des valeurs exprimées en dizaines, quand les autres
sont exprimées en milliers), il est nécessaire que cette série ait son propre axe vertical.
Un second axe est qualifié d’axe « secondaire ».
Pour créer un axe secondaire : clic droit sur cette série (éventuellement, pour qu’elle soit
visible, créez un autre graphique de type « Ligne ») > « Mettre en forme une série de
données ».
Dans la fenêtre « Mise en forme des séries de données », dans la catégorie « Options des
séries », cochez la case « Axe secondaire ». Validez.
S’affichent la nouvelle courbe, ainsi que l’axe secondaire sur le côté droit.

Exemple :
Reprenons l’exemple précédent, afin d’attribuer un axe secondaire à la série « Par vélo ».

Pointez sur la courbe des données «


Par vélo ». Une info-bulle indiquant « Série Par vélo… », faites un clic droit.
Cliquez sur l’option « Mettre en forme une série de données », puis sur « Options des
séries ». Cochez la case « Axe secondaire ». Validez.
L’axe secondaire apparaît à droite.
La nouvelle courbe s’affiche.

 Données sources

 Dimensions de la plage des données sources

Sélectionnez la zone de graphique.


Pour réduire le nombre de données représentées par le graphique, il suffit de cliquer-
glisser sur un angle du cadre bleu qui entoure la plage des données sources.
On peut également appliquer cette méthode pour augmenter le nombre de données
représentées, à condition que les nouvelles données jouxtent les données déjà
représentées.

57
 Interversion lignes et colonnes

Par défaut, les étiquettes des colonnes sont indiquées sur l’axe horizontal du graphique.
Pour que les étiquettes des lignes les remplacent : sélectionnez la zone de graphique. Puis
sous l’onglet Création, dans le groupe Données, activez le bouton « Intervertir les
lignes/colonnes ».
Exemple: sur l’axe horizontal, les mois sont remplacés par les moyens de transport.

 Ajout d’une série de données non adjacente

Quel que soit son emplacement, sur la feuille contenant les données déjà représentées,
ou sur une autre feuille du classeur, une série de données peut être ajoutée aux données
sources.
Après sélection de la zone de graphique, il existe deux méthodes pour ajouter une série :

 « Copier/Coller »

Copiez les cellules de la série, puis collez-les dans la zone de graphique sélectionnée.

 Avec la fenêtre « Modifier la série »

-Affichez d’abord la fenêtre « Sélectionner la sources de données » en activant le bouton


«Sélectionner des données » du groupe « Données » (onglet Création).
Ou bien en faisant : clic droit sur la zone de graphique > Sélectionner des données.
Les données représentées apparaissent entourées. Cliquez sur le bouton « Ajouter ».

- La fenêtre « Modifier la série » s’affiche. Dans la zone « Nom de la série », saisissez le


nom de la série à ajouter, ou sélectionnez la cellule de la feuille qui le contient (dans ce cas, il
y a mise à jour si le contenu de la cellule change).
Dans la zone « Valeurs de la série », laissez le signe égal =, et sélectionnez les cellules
contenant les valeurs de la nouvelle série. Validez.

Exemple : Ajoutez la série « A pied» :


La courbe bénéficie de l’axe secondaire créé pour représenter la série « Par vélo ».

 Copier un graphique en image

On peut copier une zone de graphique en image. Ses éléments ne seront plus
modifiables.
Sélectionnez la zone de graphique. Faites un clic droit dessus puis Copier.
Cliquez où vous souhaitez la coller. Faites un clic droit et cliquez sur l’option de collage
« Image » .

58
2. PRESENTATION DE LA ZONE DE GRAPHIQUE

 Disposition des éléments du graphique

 Dispositions prédéfinies

Sous l’onglet Création, dans le groupe « Dispositions du graphique », Excel propose des
dispositions en fonction du type de graphique. Cliquez sur la flèche « Autres » permet
d’accéder à la galerie de toutes les dispositions proposées.

 Disposition individuelle des éléments

L’onglet « Disposition » contient les groupes « Etiquettes, Axes et Arrière-plan ».


Leurs commandes permettent de modifier des éléments de la zone du graphique
(exemples : masquage ou affichage, emplacement).
La modification de la « Rotation 3D » d’un graphique en 3D permet souvent de le rendre
plus lisible : dans le groupe « Arrière-plan », activez le bouton « Rotation 3D », et renseignez
la fenêtre « Format de la zone de graphique ». Toute modification donne lieu à un aperçu
instantané du changement sur le graphique.

 Graphique en secteurs : excentration

 Pour excentrer tous les secteurs


Faites un clic droit sur le graphique > Mettre en forme une série de données.
Dans la fenêtre « Mise en forme des séries de données », dans la catégorie « Options des
séries », paramétrez « l’explosion » des secteurs.
On dispose d’un aperçu instantané sur le graphique.
Exemple à droite d’une explosion des secteurs d’un graphique type « Secteurs »
 Pour excentrer un seul secteur
Sélectionnez le secteur à déplacer, puis cliquez-glissez dessus.

 Mise en forme

 Styles prédéfinis

Sous l’onglet Création, dans le groupe « Styles du


graphique », Excel propose des styles en fonction du
graphique.
Cliquez sur la flèche « Autres » permet d’accéder à la
galerie de tous les styles proposés.

59
 Mise en forme d’un élément de la zone de graphique

Une zone de graphique est constituée de divers éléments : axe, quadrillage, titre,
légende, série, zone de graphique, zone de traçage (incluse dans la précédente), etc.
Ces éléments sont modifiables séparément (exemple : cadre de la zone de graphique).
Quand on pointe sur l’un d’eux, une info-bulle indique son nom.
Un clic droit sur un élément fait apparaître le menu propre à cet élément.
On peut notamment afficher la fenêtre concernant sa mise en forme, ou format.

 Distinction d’une donnée

Pour mettre en évidence une donnée d’un graphique, on lui applique une mise en forme
qui la distingue des autres données.
Procédez ainsi :

- Sélectionnez la série en cliquant sur l’une de ses données.


- Dans cette série, sélectionnez la donnée à mettre en évidence, en cliquant dessus, afin
qu’elle soit la seule à être sélectionnée.
- Clic droit sur cette donnée > Mettre en forme le point de donnée.
- Renseignez la fenêtre « Mettre en forme le point de donnée ».

 Lisser les angles d’une courbe (type « Ligne »)

Pour lisser, c’est-à-dire arrondir, les angles d’une courbe, procédez ainsi :

- Faites un clic droit sur courbe > « Mettre en forme une série de données ».
- Dans la fenêtre « Mise en forme des séries de données », dans la catégorie « Style de
trait », cochez la case « Lissage ».

3. ANALYSE : COURBES DE TENDANCE, BARRES ET LIGNES

Sous l’onglet « Disposition », on utilisera les commandes du groupe « Analyse ».

 Courbes de tendance

Comme son nom l’indique, une courbe de tendance sert à révéler la tendance des
données.
Excel permet le traçage automatique d’une courbe de tendance.
Après sélection de la série, activez le bouton « Courbe de tendance » du groupe Analyse.
En cliquant sur « Autres options de la courbe de tendance », vous pouvez renseigner la
fenêtre « Format de courbe de tendance ».
Diverses courbes de tendance sont proposées. Plusieurs peuvent être tracées pour une
même série.

60
 Barres haut/bas et lignes de projection

Sur certains types de graphiques, il est possible d’ajouter des lignes de projection ou des
barres, afin de faciliter la lecture des données.
Après sélection de la série, activez le bouton « Lignes » ou le bouton « Barres haut/bas »
du groupe « Analyse ».

 Barres d’erreur

Sur certains types de graphiques, il est possible d’ajouter des barres d’erreur.
Après sélection de la série, activez le bouton « Barres d’erreur » du groupe Analyse.

61
LES TABLEAUX CROISES
DYNAMIQUES

62
Un tableau croisé dynamique permet de combiner et de comparer des données, pour
mieux les analyser.
Croisé : toute donnée dépend des étiquettes de sa ligne et de sa colonne.
Dynamique : un tableau croisé dynamique est évolutif, facilement modifiable. Il permet
d’examiner les données sous des angles différents.
Il peut être complété par un graphique croisé dynamique représentant les données du
tableau. Principes et procédures qui lui sont applicables, sont similaires à ceux du tableau.

1. CREATION D’UN TABLEAU CROISE DYNAMIQUE



Source de données
La création d’un tableau croisé dynamique s’effectue à partir de colonnes de données
(voir exemple ci-après).
Ces données sources doivent être de même nature au sein d’une même colonne.
Les colonnes ne doivent contenir ni filtre, ni sous-totaux.
La première ligne de chaque colonne doit contenir une étiquette, qui correspondra à
un nom de champ dans le tableau croisé dynamique.

 Création du tableau

Pour créer un tableau croisé dynamique, sélectionnez d’abord une cellule


quelconque de la plage des colonnes de données.
Puis affichez la fenêtre « Créer un tableau croisé dynamique » :
sous l’onglet « Insertion », dans le groupe « Tableaux », activez le bouton
«TablCroiséDynamique »

Dans cette fenêtre, indiquez :


L’emplacement des données à analyser : vérifiez la plage de données, modifiez-la si
nécessaire (cliquez dans la zone, puis sélectionnez la plage des données à analyser).
L’emplacement où sera créé le tableau croisé dynamique : cliquez dans la zone, puis
sélectionnez la première cellule de l’emplacement prévu pour le tableau.
Validez. Les « Outils de tableau croisé dynamique » se répartissent sur les deux
onglets « Options » et « Création ».
Sur la feuille, apparaissent un espace réservé au tableau croisé dynamique, ainsi que
le volet « Liste de champs de tableau croisé dynamique » sur le côté droit.

 Volet « Liste de champs de tableau croisé dynamique »

Le menu déroulant situé sur la barre de titre du volet propose : « Déplacer », « Taille
» et « Fermer ». Après avoir déplacé ou redimensionné le volet, terminez en appuyant sur la
touche Echap (Esc) pour que le curseur reprenne sa forme normale.
Ce volet « Liste de champs » s’affiche dès que le tableau est sélectionné.
Si vous le fermez, pour l’afficher à nouveau : sélectionnez le tableau, puis sous
l’onglet « Options », dans le groupe « Afficher », activez le bouton « Liste des champs ».
Sous sa barre de titre, un bouton avec menu déroulant permet de disposer
différemment les zones du volet.

63
Par défaut, le volet « Liste de champs de tableau croisé dynamique » affiche :

Dans sa partie supérieure, la liste des champs de la source de données.


Dans sa partie inférieure, quatre zones : « Filtre du rapport » (cf. § 2 « Trier et filtrer
des données), « Etiquettes de colonnes », « Etiquettes de lignes » et « Valeurs ».

La constitution du tableau croisé dynamique dépend des champs qui ont été déposés
dans ces trois dernières zones, situées en bas du volet.
Pour déposer un champ, cliquez-glissez sur son nom présent (et case cochée) dans la
« Liste de champs » jusque dans la zone souhaitée, dans la partie inférieure du volet.
Les valeurs concernant ce champ apparaissent dans le tableau croisé dynamique.

 Fonctions de synthèse

Une fois les champs déposés, il y a ajout automatique d’une ligne « Total général » et
d’une colonne « Total général », correspondant à la fonction de synthèse « Somme ».
« Somme » peut être remplacée par une autre fonction, en utilisant la fenêtre «
Paramètres des champs de valeurs ».
Pour afficher cette fenêtre : dans la zone « Valeurs » du volet, cliquez sur le champ «
Somme de… » (ou bien : clic droit sur le nom ou sur une valeur du champ) > « Paramètres
des champs de valeurs ».
Choisissez une nouvelle fonction de synthèse, et attribuez-lui le nom souhaité.

Exemple :

 Données sources : elles sont ici sur la plage A3:D12.

 Création du tableau croisé dynamique

64
- Sélectionnez une cellule quelconque de la plage A3:D12, puis affichez la fenêtre «
Créer un tableau croisé dynamique » : sous l’onglet « Insertion », dans le
groupe « Tableaux », activez le bouton « TablCroiséDynamique»

- La plage A3:D12 des données sources a été sélectionnée par Excel (avec précision de
la feuille de la plage, et références absolues).
Indiquez l’emplacement du tableau croisé dynamique (nouvelle feuille ou feuille existante) :
cliquez dans la zone de saisie, et sélectionnez la première cellule de l’emplacement prévu
pour le tableau.

- Dépôt des champs

(Cochez la case d’un champ, avant d’effectuer un cliqué-glissé sur ce champ)


Par cliqué-glissé, déposez le champ « Centre » de la « Liste de champs » jusque dans la zone
« Etiquettes de colonnes », dans la partie inférieure du volet. Déposez de même le champ «
Année » dans la zone « Etiquettes de lignes ». Déposez enfin le champ « Nbre reçus » dans la
zone « Valeurs ».
On obtient le tableau croisé dynamique suivant :

 Changement de la fonction de synthèse

La dernière ligne contient les sous-totaux Somme du nombre de reçus par centre sur 3
ans, et elle est terminée par le total final relatif à chaque centre.
La dernière colonne totalise le nombre de reçus par année, et elle est terminée par le
total final pour les trois centres.
Remplacez les totaux de Somme par des totaux de Moyenne :

- Affichez la fenêtre « Paramètres des champs de valeurs » : dans la zone « Valeurs »


en bas du volet « Liste de champs », cliquez sur le champ « Somme de Nbre reçus » >
« Paramètres des champs de valeurs ».
- Sélectionnez la fonction « Moyenne » et attribuez le nom « Nbre moyen de reçus ».
Validez.
On obtient le nouveau tableau croisé dynamique :

65
Remarque : bien que s’agissant cette fois de moyennes, Excel indique encore « Total »
général.
Le terme « total » est générique.

2. GESTION D’UN TABLEAU CROISE DYNAMIQUE

 Détails du calcul d’une valeur

Double-cliquer sur le résultat d’une fonction de synthèse permet de connaître les


détails du calcul de cette valeur, les cellules concernées par le calcul effectué.
L’affichage du tableau des détails s’effectue sur une nouvelle feuille.

Exemple :
Dans le dernier tableau croisé dynamique, double-cliquez sur la cellule contenant la
moyenne sur les trois années des nombres de candidats reçus à Amiens (valeur 13).
Une nouvelle feuille est créée sur lequel est affiché le tableau suivant :

 Trier ou filtrer des données

Pour trier ou filtrer des données, utilisez les commandes du menu déroulant de la
cellule « Etiquettes de lignes » ou de la cellule « Etiquettes de colonnes ».
Après filtrage, pour afficher à nouveau toutes les données, ouvrez le menu déroulant de
l’étiquette concernée, et cliquez sur « Effacer le filtre ».
On peut également utiliser la zone « Filtre du rapport » du volet « Liste de champs ».
Par cliqué-glissé, déposez-y le champ dont vous souhaitez filtrer des valeurs (ce champ
disparaît alors de la zone du volet dans laquelle il était. On peut l’y remettre par cliqué-
glissé).
Le champ s’affiche au-dessus du tableau croisé dynamique. A sa droite, un menu déroulant
permet de sélectionner la valeur, également de cocher les cases des valeurs à garder.

 Filtrer avec des segments (ou « slicers »)


Nouveauté d’Excel 2010, des segments ou « slicers » peuvent être ajoutés au tableau
croisé dynamique. Simples à créer (et à supprimer), ils facilitent le filtrage des données.
Pour insérer des segments sur le tableau :

66
- Sélectionnez une cellule quelconque du tableau croisé dynamique.
- Affichez la fenêtre « Insérer des segments » : sous l’onglet « Options », dans le
groupe « Trier et filtrer », activez le bouton « Insérer un segment ».
- Indiquez les champs sur lesquels vous souhaitez filtrer des données. Validez.

Exemple :
Cliquez sur le tableau croisé dynamique relatif à l’exemple précédent « Résultats
concours », pour sélectionner ce tableau, puis affichez la fenêtre « Insérer des segments ».
Dans cette fenêtre, cochez les cases Centre et Année. Validez .
Sur le segment Année, choisissez l’année 2008.
Le tableau n’affiche plus que les résultats concernant la seule année 2008.
La feuille affiche les deux segments Centre et Année.
En cliquant sur le bouton du segment Année, on supprime le filtre (pas le segment) effectué.

Pour sélectionner plusieurs valeurs d’un segment, appuyez sur la touche Ctrl en
cliquant sur les valeurs.
Pour modifier l’apparence d’un segment (style, nombre de colonnes, titre…), sélectionnez-le,
puis utilisez les commandes de l’onglet « Options » des « Outils Segment » (qui ne
comprennent que cet onglet).
Un segment peut agir sur plusieurs tableaux croisés dynamiques. Pour associer un
segment à plusieurs tableaux : après sélection, sous l’onglet « Options », dans le groupe «
Segment », activez le bouton « Connexion de tableau croisé dynamique ». Dans la fenêtre de
même nom, sélectionnez les tableaux à associer au segment. Validez.
Pour supprimer un segment, sélectionnez-le puis appuyez sur la touche Suppr.

 Ajouter un champ de données, un champ de lignes ou un champ de
colonnes

Cliquez-glissez sur le champ à ajouter de la zone « Liste de champs » jusque dans la


zone souhaitée (« Valeurs », « Etiquettes de lignes » ou « Etiquettes de colonnes »).
L’ajout d’un champ de données par exemple entraîne l’affichage de ce champ à côté du
champ de lignes. Par défaut, la fonction de synthèse est Somme. Une autre fonction peut
être choisie (cf. § 1 « Fonctions de synthèse »).

 Cliquez avec le bouton droit sur le nom du champ dans la section Champ du volet Liste de
champs de tableau croisé dynamique, puis sélectionnez l’option correspondant à la zone voulue
pour placer le champ :

Ajouter au filtre de rapport : pour filtrer le tableau en fonction du champ ajouté dans cette zone.

67
Ajouter aux étiquettes de lignes : pour afficher les champs ajoutés dans cette zone sous forme de
lignes, sur le côté du tableau. Une ligne de position inférieure est imbriquée dans la ligne affichée
immédiatement au-dessus d’elle.

Ajouter aux étiquettes de colonnes : pour afficher les champs ajoutés dans cette zone sous forme
de colonnes, en haut du tableau. Une colonne de position inférieure est imbriquée dans la colonne
affichée immédiatement au-dessus d’elle.

Ajouter aux valeurs : pour afficher les champs ajoutés dans cette zone sous forme de synthèse
numérique.

Ce tableau croisé dynamique permet d’afficher les chiffres d’affaires réalisés par serveur en
fonction des dates, par table et par client.

» Vous pouvez aussi activer la case à cocher correspondant au champ à insérer dans la section
Champ mais dans ce cas, le champ est placé dans une zone par défaut : les champs non numériques
sont ajoutés à la zone Étiquettes de lignes, les champs numériques à la zone Valeurs, et les
champs date et heure OLAP sont ajoutés à la zone Étiquettes de colonnes ; il vous faut ensuite, si
besoin est, réorganiser les champs.

» Pour supprimer un champ du tableau croisé dynamique, désactivez sa case à cocher dans la
section Champ.

Réorganiser les champs

 Cliquez sur le nom du champ concerné dans l’une des quatre zones de la section Disposition, puis
sélectionnez l’une des options suivantes :

Monter : déplace le champ d’une position vers le haut dans la zone.

68
Descendre : déplace le champ d’une position vers le bas dans la zone.

Déplacer au début : déplace le champ au début de la zone.

Déplacer à la fin : déplace le champ à la fin de la zone.

Déplacer dans la zone Filtre du rapport : déplace le champ vers la zone Filtre du rapport.

Déplacer dans la zone Étiquettes de lignes : déplace le champ vers la zone Étiquettes de lignes.

Déplacer dansla zone Étiquettes de colonnes : déplace le champ vers la zone Étiquettes de
colonnes.

Déplacer dans la zone Valeurs : déplace le champ vers la zone Valeurs.

Paramètres de champ : ouvre la boîte de dialogue Paramètres de champ ou Paramètres des


champs de données, qui permet de définir divers paramètres de mise en forme, d’impression, de
sous-totaux et de filtrage applicables à un champ d’un rapport de tableau croisé dynamique.

Modifier le type de calcul réalisé sur un champ

 Cliquez sur le nom du champ concerné dans la zone Valeurs de la section Disposition, puis activez
l’option Paramètres des champs de valeurs.

 Sélectionnez le calcul à réaliser.

Le bouton Format de nombre permet de modifier le format des résultats du calcul.

 Cliquez sur le bouton OK.

Pour ajouter un champ ou modifier son emplacement, vous pouvez aussi faire glisser son nom de la
zone Choisissez les champs à inclure dans le rapport (section Champ) dans l’une des quatre

69
zones situées en bas du volet Liste de champs du tableau croisé
dynamique (section Disposition).
 Filtrer un tableau croisé dynamique

 Lorsque le tableau croisé dynamique comporte un champ dans la section Filtre du rapport, ouvrez
la liste déroulante qui affiche, par défaut, l’option Tous pour filtrer les informations :

Cliquez sur l’entrée correspondant aux informations que vous souhaitez afficher ;
pour afficher les informations correspondant à plusieurs entrées, activez l’option
Sélectionner plusieurs éléments puis cochez les entrées voulues ; cliquez sur le
bouton OK.

 Pour filtrer des informations de la section Étiquettes de lignes et/ou Étiquettes de colonnes,
ouvrez la liste déroulante qui apparaît dans la cellule en en-tête de ligne ou de colonne et
sélectionnez les entrées correspondant aux informations à afficher.

 Lorsque plusieurs champs ont été ajoutés en colonnes ou en lignes, les champs supérieurs peuvent
être développés en cliquant sur leur signe ou réduits en cliquant sur leur signe .

 Supprimer un champ du tableau croisé dynamique

Décochez la case du champ dans la « Liste de champs de tableau croisé dynamique ».


 Actualiser les données
Pour actualiser le tableau croisé dynamique quand il y a eu modifications de ses
données sources : sous l’onglet « Options », dans le groupe « Données », cliquez sur le
bouton « Actualiser ».

3.. GRAPHIQUE CROISE DYNAMIQUE

 Création du graphique croisé dynamique


70
La procédure de création est similaire à celle d’un tableau croisé dynamique.
Après validation, le ruban affiche des « Outils de graphique croisé dynamique », répartis sur
les quatre onglets : « Création », « Disposition », « Mise en forme » et « Analyse »
Sur l’écran, s’affichent :

- La « Liste de champs de tableau croisé dynamique ».


- Le « Volet Filtre de graphique croisé dynamique ».
- Les deux emplacements réservés l’un au graphique, l’autre au tableau.
Quand on crée un graphique croisé dynamique, Excel crée automatiquement le
tableau croisé dynamique correspondant, sur la même feuille que le graphique.

Pour créer le graphique croisé dynamique, on utilise le même volet « Liste de champs » que
précédemment.
On procède également par cliqué-glissé des champs de la zone supérieure du volet jusque
dans l’une des zones de dépôt : « Champs Axe », « Champs Légende » ou « Valeurs ».

Exemple :
Créez le graphique croisé dynamique à partir de la même plage de données « Résultats
concours » que précédemment « Résultats concours » (cf. paragraphe 1, première
illustration).

- Sélectionnez une cellule de la plage de données (A3:D12).

- Affichez la fenêtre « Créer un tableau croisé dynamique avec un graphique croisé


dynamique » : sous l’onglet « Insertion », dans le groupe « Tableaux », ouvrez le
menu déroulant du bouton « TablCroiséDynamique » > Graphique croisé dynamique.
Renseignez la fenêtre (source de données, emplacement du graphique), puis validez.

- Déposez par cliqué-glissé (comme pour la création d’un tableau croisé dynamique) :
o Le champ « Année » dans la zone « Champs Axe »,
o Le champ « Centre » dans la zone « Champs Légende »
o Le champ « Nbre reçus » dans la zone « Valeurs »

 Gestion du graphique croisé dynamique

Les fonctionnalités des graphiques étudiées au chapitre 10 s’appliquent aux graphiques


croisés dynamiques.

71
Les fonctionnalités des tableaux croisés dynamiques étudiées précédemment, s’appliquent
aux graphiques croisés dynamiques, excepté la première fonctionnalité « Détails du calcul
d’une valeur ». Il convient de revenir au tableau croisé dynamique pour en disposer.

LES PLANS
Créer un plan

Un plan vous permet de visualiser ou d’imprimer uniquement les résultats principaux d’un tableau
sans le détail des données.

Automatiquement

Si vous avez synthétisé votre tableau à l’aide de formules (somme, moyenne...), vous pouvez créer
un plan automatique.

 Sélectionnez le tableau concerné.

 Activez l’onglet Données et ouvrez la liste associée au bouton Grouper du groupe Plan puis
activez l’option Plan automatique.

Des boutons, permettant de gérer les différents niveaux du plan, apparaissent à gauche et/ou au-
dessus de la feuille de calcul. Ce plan est composé de trois niveaux : le niveau 3 correspond aux
lignes de détail (ligne 4 à 6 et 8 à 10), le niveau 2 correspond aux totaux par type de dépenses
(lignes 7 et 11). Le niveau 1 correspond au total des dépenses (ligne 12). Tous les niveaux sont ici
développés.
» Si vous ne visualisez pas les symboles du plan et , cliquez sur le bouton Microsoft
Office puis sur le bouton Options Excel ; dans la catégorie Options avancées, faites défiler les
options jusqu’au groupe Afficher les options pour cette feuille de calcul et activez l’option Afficher
les symboles du plan si un plan est appliqué.

Manuellement

 Sélectionnez les lignes (colonnes) adjacentes devant faire partie d’un même niveau de plan.

Dans la sélection, n’incluez pas l’éventuelle ligne de synthèse associée à la sélection.

72
 Activez l’onglet Données et cliquez sur l’outil Grouper du groupe Plan.

 Pour insérer une colonne (ligne) dans le groupe de niveau précédent, sélectionnez la colonne (ou
la ligne) puis cliquez à nouveau sur le bouton Grouper du groupe Plan.

 Pour retirer une colonne (ligne) d’un groupe, sélectionnez la colonne (ou la ligne) puis cliquez sur
le bouton Dissocier du groupe Plan.

 Utilisez les boutons et pour réduire ou développer le plan.

Utiliser le plan

 Pour masquer les colonnes ou les lignes subordonnées, cliquez sur le bouton correspondant.

 Pour masquer tous les groupes de même niveau, cliquez sur le bouton numéroté correspondant au
niveau.

Sur l’écran précédent, les lignes et les colonnes appartenant au niveau 3 ne sont plus visibles. Les
boutons se transforment en .

 Pour réafficher les colonnes ou lignes subordonnées, cliquez sur chaque bouton , ou cliquez sur
le bouton correspondant au niveau suivant.

Détruire un plan

 Activez la feuille contenant le plan.

 Activez l’onglet Données et ouvrez la liste associée au bouton Dissocier du groupe Plan puis
activez l’option Effacer le plan.

» Si vous supprimez un plan alors que les données de détail sont masquées, il est possible que les
lignes ou les colonnes de détail restent masquées. Dans ce cas, pour afficher de nouveau les
données, sélectionnez les lignes ou les colonnes visibles, ouvrez leur menu contextuel et activez
l’option Afficher.

73
LES LIENS HYPERTEXT

Créer un lien hypertexte

Pour accéder rapidement à des informations situées dans un autre emplacement du classeur ou
dans un autre fichier ou une page Web, vous pouvez insérer un lien hypertexte dans une cellule ou
sur un objet graphique.

 Cliquez dans la cellule ou sélectionnez l’objet graphique qui doit être associé au lien hypertexte à
créer.

S’il s’agit d’une cellule, celle-ci peut contenir des données et des formats.

 Activez l’onglet Insertion et cliquez sur le bouton Lien hypertexte du groupe Liens ou
faitesCtrl K.

Créer un lien vers un nouveau fichier

 Cliquez sur l’option Créer un document située dans le volet Emplacement (gauche de la boîte de
dialogue).

 Saisissez le Nom du nouveau document composé de son adresse complète (emplacement + nom)
si le Chemin d’accès proposé ne vous convient pas ou bien ne saisissez que le nom du nouveau
document si ce chemin vous convient.

Le bouton Modifier permet de saisir le nom du nouveau document et de choisir un nouvel


emplacement sans avoir à en saisir le chemin d’accès.

 Selon que vous souhaitez modifier le nouveau document maintenant ou ultérieurement, activez
l’option correspondante dans la section Quand modifier.

 Cliquez, si vous le souhaitez, sur le bouton Info-bulle, saisissez le texte que vous souhaitez
afficher (dans une info-bulle) lorsque le pointeur se trouvera sur le lien hypertexte. Validez par le
bouton OK.

74
Si vous ne renseignez pas le texte de l’info-bulle, Excel affichera par défaut l’adresse complète du
nouveau document.

 Cliquez sur le bouton OK pour valider la création du lien et du nouveau document.

Si vous avez demandé une modification immédiate, le classeur contenant le nouveau lien
hypertexte reste ouvert (notez la présence de son bouton dans la barre des tâches) et la feuille du
nouveau classeur s’active automatiquement.

 Dans ce cas, apportez les modifications souhaitées puis, si besoin est, fermez ce classeur comme
tout classeur Excel.

Créer un lien vers un fichier existant ou une page Web

 Cliquez sur l’option Fichier ou page Web existant(e) située dans le volet Emplacement(gauche
de la boîte de dialogue).

 Selon le type de document vers lequel vous souhaitez créer un lien, cliquez sur le bouton :

Dossier actif : afin de sélectionner le fichier cible du lien dans le dossier en cours.

Pages parcourues : afin de sélectionner dans la liste des pages parcourues, la page Web cible du
lien.

Fichiers récents : afin de sélectionner dans la liste des fichiers récemment utilisés, le fichier cible
du lien.

 Si vous connaissez l’Adresse exacte du document vers lequel vous souhaitez créer le lien, vous
pouvez la saisir directement dans le champ du même nom.

 Cliquez, si vous le souhaitez, sur le bouton Info-bulle puis saisissez le texte que vous souhaitez
afficher (dans une info-bulle) lorsque le pointeur se trouvera sur le lien hypertexte. Validez par le
bouton OK.

Si vous ne renseignez pas le texte de l’info-bulle, Excel affichera par défaut l’adresse complète du
document.

 Cliquez sur le bouton OK pour valider la création du lien.

75
Créer un lien vers un emplacement spécifique du classeur

 Cliquez sur le raccourci Emplacement dans ce document situé dans le


volet Emplacement (gauche de la boîte de dialogue).

La liste des feuilles existantes ainsi que des noms définis du classeur actif apparaît dans la partie
centrale de la boîte de dialogue.

 Dans la liste Ou sélectionnez un emplacement dans ce document, cliquez sur le nom de la


feuille ou sur le nom défini vers lequel vous souhaitez créer un lien.

 Modifiez la référence de la cellule qui apparaît dans la zone Tapez la référence de la cellule afin
de préciser la cellule concernée par l’insertion du lien.

 Cliquez, si nécessaire, sur le bouton Info-bulle puis saisissez le texte à afficher lorsque le lien
sera pointé ; validez la saisie par le bouton OK.

 Cliquez sur le bouton OK de la boîte de dialogue Insérer un lien hypertexte pour valider la
création du lien.

Créer un lien vers une adresse de messagerie

 Cliquez sur l’emplacement Adresse de messagerie situé dans le volet Emplacement (gauche de la
boîte de dialogue).

76
 Précisez l’Adresse de messagerie et l’Objet du message.

 Cliquez sur le bouton OK de la boîte de dialogue Insérer un lien hypertexte pour le créer.

Lorsque vous cliquerez sur ce lien, une fenêtre de votre logiciel de messagerie s’ouvrira vous
permettant ainsi de compléter le message et de l’envoyer (l’adresse et le sujet du message seront
pré-remplis).

Si vous avez inséré un lien hypertexte dans une cellule vide, le texte correspondant au contenu du
lien (chemin complet du fichier ou emplacement dans le classeur) est inséré dans cette cellule.

Vous pouvez aussi créer un lien hypertexte vers une adresse de messagerie dans une cellule en
entrant directement cette adresse dans la cellule.

Activer un lien hypertexte

l s’agit d’activer la destination du lien hypertexte, c’est-à-dire d’ouvrir le fichier correspondant ou


d’activer l’emplacement défini par le lien.

 Pointez le lien hypertexte à activer.

Lorsque vous pointez le lien inséré dans une cellule ou sur un objet graphique, le pointeur de la
souris prend la forme d’une main ; si vous n’avez pas renseigné de texte pour l’info-bulle lors de la
création du lien, l’info-bulle affiche l’adresse complète du document ou le nom du classeur actif
suivi de l’emplacement à atteindre.

77
 Lorsque vous visualisez la main, cliquez pour activer le lien hypertexte.

Si le lien hypertexte conduit à l’ouverture d’un fichier, il se peut qu’un message d’alerte vous
demande d’être prudent quant à l’utilisation de certains fichiers.

 Si le fichier à ouvrir est de source fiable, cliquez sur le bouton Oui pour l’ouvrir ; sinon, cliquez
sur le bouton Non.

» Lorsque le lien hypertexte a été activé au moins une fois, il change de couleur et devient violet.

Modifier/supprimer un lien hypertexte

Sélectionner une cellule/un objet sans activer le lien hypertexte

 Pour sélectionner une cellule contenant un lien hypertexte, pointez-la et cliquez en maintenant
quelques instants le bouton de la souris enfoncé ; lorsque le pointeur de la souris se transforme en
croix blanche, relâchez la souris.

Vous pouvez aussi utiliser les touches de déplacement pour activer la cellule.

Pour sélectionner un objet auquel est associé un lien hypertexte, appuyez sur la touche Ctrl,
maintenez-la enfoncée et cliquez sur l’objet.

Modifier la destination d’un lien hypertexte

 Sélectionnez la cellule ou l’objet graphique contenant le lien hypertexte concerné.

 Cliquez sur le bouton Lien hypertexte du groupe Liens de l’onglet Insertionou faites Ctrl K.

Vous pouvez aussi ouvrir le menu contextuel de la cellule ou du contour de l’objet et activer
l’option Modifier le lien hypertexte.

 Apportez les modifications nécessaires et validez.

Modifier le texte ou l’objet graphique d’un lien hypertexte

 Pour modifier le texte d’une cellule contenant un lien hypertexte, sélectionnez la cellule et
saisissez le nouveau texte ou apportez vos modifications directement dans la barre de formule puis
validez.

78
 Pour modifier l’objet graphique, sélectionnez-le puis faites un double clic dessus pour afficher
l’onglet spécifique à la modification de l’objet.

Supprimer un lien hypertexte

 Sélectionnez la cellule ou l’objet graphique contenant le lien hypertexte concerné.

 Cliquez avec le bouton droit de la souris sur la cellule ou sur le contour de l’objet pour afficher
son menu contextuel.

 Cliquez sur l’option Supprimer le lien hypertexte.

» Pour modifier l’apparence des liens hypertexte, modifiez les styles Lien hypertexte et Lien
hypertexte visité (cf. chapitre Styles de cellules - Gérer les styles de cellules existants).

79
SIMULATIONS

80
Les simulations présentées, fonction « Valeur cible », tables et scénarios, consistent à faire
varier des paramètres, puis à examiner les résultats obtenus en fonction des différentes
valeurs testées.

2. LES TABLES DE DONNEES


Une table de données affiche des résultats de formules, résultats dépendant d’un ou de
deux paramètres.
On peut ainsi créer des tables à une ou à deux entrées.

 Table de données à une entrée

On fait varier les valeurs d’un paramètre sur plusieurs formules.


Dans la table, on peut entrer les valeurs du paramètre en colonne et les formules en ligne,
ou bien l’inverse.

Exemple

A B C
1 =10*A1 =A1+7
2 20
3 50
4 60
5 100

- Sélectionnez la plage de cellules contenant les valeurs du paramètre (dans l’exemple 20, 50,
60 et 100) ainsi que les formules (dans l’exemple =10*A1 et =A1+7). Dans l’exemple, on
sélectionne la plage A1:C5.

- Puis affichez la fenêtre « Table de données » : sous l’onglet « Données », dans le groupe «
Outils de données », activez le bouton « Analyse de scénarios » > Table de données.
Si les valeurs du paramètre sont disposées en colonne, cliquez dans la zone « Cellule
d’entrée en colonne », et sélectionnez la cellule d’entrée en colonne (dans l’exemple, cellule
A1).
La méthode est similaire lorsque les valeurs du paramètre sont disposées en ligne. La cellule
d’entrée est alors saisie dans la zone « Cellule d’entrée en ligne ».

- Validez.

La table de données est remplie.


Dans l’exemple, on obtient la table de données :

81
A B C
1 =10*A1 =A1+7
2 20 200 27
3 50 500 57
4 60 600 67
5 100 1000 107


 Table de données à deux entrées

On fait varier les valeurs de deux paramètres sur une seule formule.

A B C D E F
1 =10*E1+F1 4 9 5 3
2 20
3 50
4 60

La formule est =10*E1+F1. Ses paramètres E1 et F1 sont les deux cellules d’entrée.

On souhaite connaître les résultats de la formule selon les valeurs de ses deux paramètres.

Le premier paramètre a ses valeurs en ligne (la cellule d’entrée en ligne est E1) : 4 et 9.
Le second paramètre a ses valeurs en colonne (la cellule d’entrée en colonne est F1) : 20, 50
et 60.
On aurait pu faire l’inverse.

- Sélectionnez la plage de cellules contenant les valeurs des deux paramètres (dans
l’exemple, sélectionnez la plage A1:C4).

- Affichez la fenêtre « Table de données » : sous l’onglet « Données », dans le groupe


« Outils de données », activez le bouton « Analyse de scénarios » > Table de données.
Cliquez dans la zone de saisie « Cellule d’entrée en ligne » et sélectionnez la cellule
contenant la valeur d’entrée du paramètre défini en ligne (dans l’exemple, sélectionnez E1).
Faites de même dans la zone de saisie « Cellule d’entrée en colonne », avec le second
paramètre (dans l’exemple, sélectionnez la cellule F1).
- Validez.
La table de données est remplie.

Dans l’exemple, on obtient la table de données :

82
A B C D E F
1 =10*E1+F1 4 9 5 3
2 20 60 110
3 50 90 140
4 60 100 150

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