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ETUDE DU
PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT INTEGRE DES
RESSOURCES EN EAU (PDAIRE)
DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
Marché 08/2007
Version prédéfinitive
435, lotissement Azzouhour II, Rue Annahda, Ain Itti, Scott Wilson Maroc, Secteur 9, rue
BP 12329, Annakhil, 40016, Marrakech Al Kaki, 16 residence Amal, App. 1,
Tél : +212 24 32 98 17 / 18 Hay Riad, Rabat, Morocco
Fax : +212 24 32 98 19 Tel. +212 (37) 56 67 27
E-mail : info.resing@esing.ma Fax +212 (37) 56 67 26
Site web: www.resing.ma E-mail: scottwilson@menara.ma
Site web: www.scottwilson.com
ROYAUME DU MAROC
ETUDE DU
PLAN DIRECTEUR D’AMENAGEMENT INTEGRE DES
RESSOURCES EN EAU (PDAIRE)
DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
Marché 08/2007
Version prédéfinitive
435, lotissement Azzouhour II, Rue Annahda, Ain Itti, Scott Wilson Maroc, Secteur 9, rue
BP 12329, Annakhil, 40016, Marrakech Al Kaki, 16 residence Amal, App. 1,
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Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
3
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
TABLE DES MATIERES
1. PREAMBULE ___________________________________________________________________ 9
2. LE PDAIRE : OUTIL DE GESTION OPTIMALE DES RESSOURCES EN EAU _________ 10
2.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE ____________________________________________ 10
2.2 CONDITIONS D’ELABORATION DU PDAIRE ________________________________ 10
2.3 MODALITES D’APPROBATION ____________________________________________ 11
3. OBJET DE L’ETUDE ___________________________________________________________ 11
4. ORGANISATION ET DEMARCHE ADOPTEE POUR LA REALISATION DE L’ETUDE__ 12
4.1 DEROULEMENT DE L’ETUDE______________________________________________ 12
4.2 ORGANISATION ET SUIVI DE L’ETUDE ____________________________________ 13
4.2.1 CONCERTATION ET PARTENARIAT ____________________________________________________ 13
4.2.2 BULLETIN DE COMMUNICATION ______________________________________________________ 13
4.3 DEMARCHE ADOPTEE ____________________________________________________ 14
5. ORGANISATION DU DOSSIER DE LA MISSION I _________________________________ 14
6. DESCRIPTION DE LA ZONE DU PDAIRE_________________________________________ 16
6.1 LA ZONE DE L’ETUDE ____________________________________________________ 16
6.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUET ________________________________________________________ 16
6.1.2 DECOUPAGE ADMINISTRATIF ________________________________________________________ 16
6.2 CADRE NATUREL_________________________________________________________ 18
6.2.1 GEOLOGIE ET GEOMORPHOLOGIE _____________________________________________________ 18
6.2.2 CLIMAT ________________________________________________________________________ 20
6.2.3 SITES D’INTERET BIOLOGIQUE ET ECOLOGIQUE __________________________________________ 22
6.3 RESSOURCES EN EAU _____________________________________________________ 28
6.3.1 RESSOURCES EN EAU DE SURFACE ____________________________________________________ 28
6.3.2 RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE ___________________________________________________ 30
6.3.3 QUALITE DES RESSOURCES EN EAU ___________________________________________________ 34
6.3.4 LE RESEAU DE SUIVI _______________________________________________________________ 36
6.4 LES INONDATIONS _______________________________________________________ 36
6.5 CADRE HUMAIN __________________________________________________________ 41
6.5.1 POPULATION ET DEMOGRAPHIE ______________________________________________________ 41
6.5.2 EMPLOI ET ACTIVITE ______________________________________________________________ 49
6.5.3 AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ________________________________________________ 50
6.5.4 URBANISME _____________________________________________________________________ 50
6.5.5 ROUTES ET COMMUNICATIONS _______________________________________________________ 50
6.6 SECTEUR DE L’ASSAINISSEMENT _________________________________________ 52
6.6.1 ASSAINISSEMENT LIQUIDE __________________________________________________________ 52
6.6.2 DECHETS SOLIDES ________________________________________________________________ 53
6.7 SECTEUR D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE ____________________________ 54
6.7.1 RÉGION LAÂYOUNE-BOUJDOUR-SAGUIA EL HAMRA______________________________________ 54
6.7.2 REGION OUED EDDAHAB-LAGOUIRA __________________________________________________ 55
6.7.3 REGION GUELMIM-ES SMARA _______________________________________________________ 55
6.7.4 PRODUCTION GLOBALE EN EAU POTABLE DANS LA ZONE DU PDAIRE_________________________ 55
7. ACTIVITES ECONOMIQUES DE LA ZONE DU PDAIRE ____________________________ 56
7.1 SECTEUR PRIMAIRE ______________________________________________________ 56
7.1.1 AGRICULTURE ___________________________________________________________________ 56
7.1.2 ELEVAGE _______________________________________________________________________ 61
-Source : DPA Tan Tan- __________________________________________________________________ 72
7.1.3 PECHE MARITIME _________________________________________________________________ 72
7.1.4 MINES ET HYDROCARBURES _________________________________________________________ 75
1. PREAMBULE
L’eau est une ressource naturelle à la base de la vie et une denrée essentielle à la
majeure partie des activités économiques. Elle peut également être rare et est toujours
fortement vulnérable aux effets négatifs des activités humaines.
La gestion de l’eau présente un caractère très particulier en ce sens qu’elle doit s’inscrire
pour être pertinente au niveau d’un bassin versant d’écoulement des eaux. Les échelles
de planification politique ou administrative peuvent, elles, être plus larges ou plus étroites,
du niveau international au niveau local, celui des collectivités ou de leurs groupements.
L'approche "bassin versant" dépasse donc le cadre administratif habituel et entraîne une
exigence de cohérence accrue de tous les décideurs. La loi sur l’eau du 16 août 1995
offre un cadre adéquat pour définir la politique de l’eau et appliquer les principes d’une
bonne gestion dans les grands bassins hydrauliques. Elle permet à travers un processus
itératif et consultatif l’établissement du Schéma Directeur d’Aménagement Intégré des
Ressources en Eau (PDAIRE).
Au Maroc les eaux souterraines facteur déterminant du développement socio-économique
du pays, sont caractérisées par leur rareté et leur irrégularité spatiale et temporelle. Les
aquifères du bassin hydraulique du Sahara présentent une source vitale pour le
développement social et économique de la Région. Ces réservoirs sont faiblement
rechargés et sont considérés comme des nappes fossiles. Une gestion rationnelle des
ressources en eau est primordiale pour assurer la pérennité de cette ressource.
L’extension urbaine des villes et des centres urbains périphériques témoigne du
développement économique certain de l’espace, tendance qui sera, a priori, plus
importante pour les années à venir.
En conséquence de quoi le bassin du Sahara est aujourd’hui, plus que jamais, confronté
à de multiples contraintes, telles la surexploitation des nappes, l’urbanisation croissante
de l’aire régionale, l’émergence de nouveaux besoins en eaux, et la bonne gouvernance
de la gestion des ressources en eau.
Cette situation a fait prendre conscience aux gestionnaires de la nécessité de mettre en
œuvre des actions pour protéger la ressource. L’étude du PDAIRE du bassin hydraulique
du Sahara, initiée par la Direction de la Région Hydraulique du Sahara (DRHS) en
septembre 2007, témoigne de l’intérêt majeur porté par la collectivité à la problématique
des ressources en eau du bassin. Aménagée, exploitée et convoitée, l’aire du Sahara est
désormais contrainte de concilier entre des intérêts parfois divergents de l’ensemble des
acteurs et utilisateurs du territoire local. En ce sens, l’étude du PDAIRE aura pour objectif
majeur de trouver un consensus local dans la perspective globale de sauvegarde et de
gestion optimale des ressources en eau.
Le présent volume, intitulé “Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE ”, constitue le
rapport introductif du dossier de la Mission I de “l’étude du Plan Directeur d’Aménagement
Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara”. Il décrit le
contexte global dans lequel se définit la présente étude et expose ses objectifs. Une
présentation est également faite de la zone d’étude, au travers de ses caractéristiques
géographiques, démographiques et économiques.
Cette première mission est intitulée “ Evaluation des ressources en eau et des
écosystèmes aquatiques ”.
D’un point de vue juridique, les PDAIREs ont été institués par les textes réglementaires
suivants :
la loi n°10-95 sur l’eau, promulguée par le dahir n° 1-95-154 du 18 rabii I 1416 (16
août 1995) notamment ses articles 15 à 21 et 99 ;
le décret n° 2-96-158 du 8 rejeb 1417 (20 novembre 1996) relatif à la composition et
au fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat ;
le décret n° 2-97-223 du 21 joumada II 1418 (24 octobre 1997) relatif à la procédure
d’élaboration et de révision des PDAIREs et du Plan National de l’Eau.
L’étude du PDAIRE du bassin hydraulique du Sahara est menée selon les dispositions de
la loi 10-95 sur l’eau et ses textes d’application, notamment, le décret n° 2-05-1534
adopté par le Conseil des Ministres le 23/11/2005, portant sur les conditions et les
modalités d’élaboration et de révision des PDAIRE et du Plan National de l’Eau, qui
constituent la base juridique de la gestion de l’eau au Maroc.
De manière générale, le PDAIRE est élaboré par la DRH (Direction de la Région
Hydraulique) ou l'ABH (Agence du Bassin Hydraulique) pour chaque bassin ou ensemble
de bassins hydrauliques relevant de leurs zones d’action.
Il est par ailleurs important de préciser que la présente étude est orientée par les
considérations suivantes :
L’intégration des notions modernes de la gestion de la demande, ainsi que la
participation des usagers et de l’ensemble des opérateurs du secteur de l’eau dans la
prise de décision ;
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
11
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Il est à signaler que la DRHS devra évoluer vers une agence (ABH) au cours des
prochains mois. Aussi, lorsque l’étude du PDAIRE sera achevée, cette dernière sera
normalement en place. L’approbation du PDAIRE sera donc soumise aux textes prévus
par la Loi sur l’eau dans le cadre des ABH.
Le rapport du PDAIRE est soumis à l’avis des autorités gouvernementales concernées
par la gestion de l’eau.
Ensuite, la « Commission des Plans Directeurs d’Aménagement Intégré des Ressources
en Eau » présidée par le Ministre chargé de l’eau examine les avis des autorités
gouvernementales et consignes ses observations et ses amendements au directeur de la
DRH ou l’ABH concernée pour procéder aux différentes modifications.
Le dossier du PDAIRE est soumis par le Département chargé de l’eau à l’avis du Conseil
Supérieur de l’Eau et du Climat.
En fin, l’approbation du PDAIRE est faite par décret pris sur proposition du ministre
chargé de l’eau et publié au « Bulletin Officiel ».
Le PDAIRE peut être révisé suite à une recommandation du conseil d’administration de
L’ABH (actuelle DRH).
3. OBJET DE L’ETUDE
La présente étude a pour objet « l’étude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
12
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Selon les termes de référence, les prestations prévues par l’étude sont regroupées en
missions et sous-missions, comme suit :
Mission I : Evaluation des ressources en eau et des écosystèmes aquatiques
- Bibliographie Bulletin de
- Documents Phase préliminaire de collecte des communication n°1
cartographiques
- Liste des partenaires données et missions de terrain
et contacts
Identification :
- domaine
Réunion de l’équipe d’intervention
- Démarche générale
- Discussion des TDR Etat d’avancement des investigations préliminaires - tâches
et plannings - indicateurs
- Préparation des thématiques
ateliers
- Préparation des
missions de collecte
de données Ateliers de travail Réunions de travail Ateliers - Présentation des
sectorielles objectifs
Consultant / de concertation - Présentation de la
Administration (Agriculture, AEP, etc.) méthodologie
Comité de suivi - Présentation des
premiers résultats
Catalogue des
données
Documentation
Missions de terrain
ciblées cartographique
Milieu naturel, contexte
climatique, socio-
économie, infrastructures
et aménagements,
démographie, ressources,
réserves naturelles, ETUDE DU CONTEXTE SPECIFIQUE
potentiels, cadre juridique
ANALYSES ET EXPERTISES Bulletin de
REGIONAL THEMATIQUES communication n°2
Bulletin de
REUNIONS DU COMITE communication n°3
DE SUIVI
Validation des
CONCERTATION ET VALIDATION Dossiers
Figure 1 : Schéma de réalisation des Missions I et II de l’étude du PDAIRE du bassin hydraulique du Sahara
Situé au Sud du Royaume, le bassin hydraulique du Sahara est le plus grand bassin
hydraulique Marocain. Il couvre une superficie de près de 350107 km2 et s’étend sur les
trois Régions d’Oued Eddahab-Lagouira (142865 km2), Laâyoune-Boujdour-Saguia El
Hamra (139482 km2) et Guelmim-Es Smara (67760 km2).
Ce bassin représente des unités géographique et géologique qui s'étalent du Nord au
Sud le long de l'océan Atlantique, dans une bande de largeur pouvant dépasser 300 km.
Il est limité au Nord par le bassin de l’Oued Drâa1, à l’Ouest par l’océan Atlantique. Au
Sud et à l’Est, la limite est soulignée par l’Algérie et la Mauritanie (Fig.2).
1
Les provinces de Tan Tan et d’Assa Zag se trouvent à cheval sur les deux le Bassin du Draa et le Bassin du Sahara.
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
17
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
TAN TAN
TAN TAN TARFAYA
DAOURA
SMARA
ALGERIE
BOUJ DOUR TAH
GHELTAT ZEMOUR
DAOURA HAGOUNIA
BIR ANZARANE
AOUHIFRITE FOUM EL Oued
MAATALLAH
LAMSAYED
UE
ZOUG
LAGOUIRA LAAYOUNE HAOUZA
T IQ
AN
SMARA
L
AT
BOU CRAA
BOUJDOUR
CARTE DE LA SITUATION GEOGRAPHIQUE
ARIDAL
N
EA
0 100 200
OC
kilomètres
LEGENDE GHELTAT ZEMOUR
Limite du bassin
E
NI
TA
Région de Guélmim-Es Smara DOUMS
RI
IMLILI
AU
AOUHIFRITE
M
Région de Oued eddah-Lagouira
AOUSSERD
MAATALLAH
HASSI BOUG
TICHLA ZOUG
BIR GANDOUZ
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19
E-mail : inf o.resing@resing.ma LAGOUIRA
site web : http://www.resing.ma RESING
6.2.1.1 Géomorphologie
la partie nord-est, à partir des chaînes de l'Anti Atlas jusqu'aux collines de Zemmour,
constituée par un désert rocheux (Hmada) avec des montagnes abruptes et un relief
accidenté ;
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
BEN KHLIL
TANTAN
EL OUATIA
TILEMZOUN
CHBIKA
TARFAYA ABTEH
DAOURA ZAG
HAOUZA JDIRIYA
TARFAYA MSIED
BOUJDOUR
ES-SEMARA
TIFARITI
AKHFENNIR ABTEH LABOUIRAT
GUELTAT ZEMMOUR TAH
BIR ANZARANE
DAOURA AL MAHBASS
GLEIBAT EL FOULA
AOUSSERD
El Hagounia
ZOUG
BIR GANDOUZ
HAOUZA
UE
LAGOUIRA
SIDI AHMED JDIRIYA
EL MARSA LAAYOUNE
LAAROUSSI
IQ
FOUM DCHEIRA
NT
EL OUED
LA
BOUKRAA ES-SEMARA
AT
BOUJDOUR AMGALA TIFARITI
DECOUPAGE ADMINITRATIF
LAMSSID
N
EA
0 100 200
OC
LEGENDE JRAIFIA
GUELTAT ZEMMOUR kilometres
Province d'Aousserd
Province de Boujdour
ED DAKHLA MIJIK
EL ARGOUB
Province de Laayoune
GLEIBAT EL FOULA
Province d' Assa Zag
Communes
TICHLA ZOUG
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson BIR GANDOUZ
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
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LAGOUIRA
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• la zone comprise entre Sehb El Harcha au nord et l'oued Draa au centre est
caractérisée par des oueds qui sont plutôt des dépressions dans lesquelles l'eau
s'écoule pendant les brèves saisons de pluie (en automne surtout). Dans cette zone,
coule le Saguia El Hamra ;
• la troisième zone est celle de l'intérieur et du centre. Elle est constituée de plates et
monotones "ergs" et de dunes de sable.
Située pour l’essentiel sur un vaste plateau, la hamada, la région de Laâyoune-Boujdour-
Saguia El Hamra a un relief peu accidenté. Ce plateau s’élève progressivement de la mer
vers l’est, très aride, coupé seulement par les ravins (parfois encaissés) des oueds
intermittents mais parfois dévastateurs du bassin de Saguia El Hamra. On y rencontre
cependant quelques sebkhas et des cordons dunaires limités. Les sols sont généralement
squelettiques présentant une texture grossière sauf au niveau des lits des oueds et des
nombreuses ‘’GRARAS ‘’. Ces dernières sont des sortes de dépressions plus ou moins
vastes, qui grâce aux dépôts des eaux de crues, ont des sols profonds, de texture
moyenne limono-sablo-argileuse.
Le relief peu élevé de la région d’Oued Eddahab-Lagouira est constitué à l’Ouest par des
cuvettes sablonneuses, des sebkhas et des plaines d’accumulations caillouteuses. A l’Est
il est constitué par des collines sablonneuses ou caillouteuses dont l’altitude varie entre
300 et 500 mètres culminant dans l’Adrar-Soutouf.
La région de Guelmim-Es Smara est constituée par une zone de montagnes au Nord et
au Nord- Est, une zone de plaines à faible altitude au centre et une zone désertique au
Sud.
6.2.1.2 Géologie
Du point de vue géologique (Fig.4) le bassin du Sahara contient des formations datant du
Précambrien, Primaire, Crétacé, Paléogène, Miocène et Plioquaternaire.
Les formations du Crétacé inferieur sont constituées par les sables blanchâtres et les
argiles sableuses rouges qui présentent de grandes variations de profondeur et de
lithologie.
Le Crétacé supérieur est constitué, dans sa partie supérieure, de marnes bitumineuses
plus ou moins gréseuses, et dans sa partie inférieure des grès et des dolomies à
intercalations argileuses. Sa limite sud correspond sensiblement à une ligne ENE-WSW
joignant Oum Dreiga. Les dépôts du Crétacé supérieur montrent une grande variabilité
dans le bassin. Vers l’Est, près des affleurements, un faciès continental domine avec des
niveaux sableux à intercalations marneuses (formations de Tebaila et de Briber). En allant
vers l’Ouest, le faciès est représenté par des dépôts laguno-marins avec à la base des
bancs dolomitiques et au sommet des alternances de sables et de marnes à silex. Plus à
l’Ouest, les dolomies deviennent un peu plus abondantes à la base. Vers le littoral, les
dolomies ont tendance à disparaître au profit de niveaux argilo-marneux épais sans silex.
Le paléogène est constitué de sables marneux à silex reposant sur le Crétacé inférieur.
6.2.2 CLIMAT
Le climat de la région est de type aride saharien tempéré par l'humidité marine sur une
frange côtière n'excédant pas 50 km de large. Les précipitations sont faibles ou
inexistantes avec des écarts importants d'une zone à une autre. Lorsqu'elles se
produisent, elles ont un caractère bref, violent, orageux et concentré dans le temps. Le
total annuel de précipitations, qui reste inférieur à 60 mm, est atteint en quelques jours.
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
21
Algérie
Mauritanie
La température moyenne annuelle varie entre 17°C sur la côte et 25°C ailleurs. Les
valeurs minimales et maximales sont respectivement de l'ordre de 10 et 40°C. La région
se caractérise par l'importance des écarts quotidiens et annuels et par des températures
uniformes le long de l'année au niveau de certaines villes comme Boujdour et Dakhla.
Le Sahara marocain est ainsi doté d’une très importante ressource en énergie éolienne
qui devrait constituer un atout économique majeur à moyen terme. Les vents fréquents
ont comme direction principale le NNE-SSW et comme directions secondaires le N-S et le
NE-SW.
Une analyse plus approfondie des paramètres climatiques est consignée dans le volume
2 : Ressources en eau de surface.
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
Oued Chebeika
Oued Amma Fatma
Oued El Ouar
Lagune Khnifiss
PN DAKHLA
UE
T IQ
AN
L
AT
SITES D'INTERET BIOLOGIQUE
ET ECOLOGIQUE
Pointe d'Awfist
N
EA
0 100 200
OC
kilometres
LEGENDE
Hassi Touf
Limite du bassin
Priorite 3 PN DAKHLA
Lagune de Naila (photo 3): Située à 170 Km au nord de Laâyoune, la lagune de Naila est
desservie par la RN1. C’est un véritable bras de mer, avec un plan d’eau qui s’étale sur
plus de 3000 ha. Elle s'appuie à l'Ouest sur des dunes vives qui permettent la régulation
des apports marins et le maintien d’un plan d’eau minimal pendant les périodes de
marées basses. A l'Est, elle s’appuie sur une falaise de grès dunaire peu consolidé. Elle
se prolonge vers l'intérieur des terres par une immense dépression géologique, Sabkhat
Tazgha, véritable carrière naturelle d’exploitation de sel.
dans la région.
Parc national de Khnifiss (photo 4): situé entre le centre d’Akhfenir et Tarfaya, il s’agit
d’un SIBE de zone humide littorale.
1
Le SIBE devant bénéficier d’un statut de protection au plus avant une échéance de 5 ans
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
26
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Baie de Dakhla (photo 7) : site de priorité 1, la baie est longue de 37 km, large au
maximum de 13,5 km et profonde de 6 à 9 m au centre. La baie de Dakhla est tapissée
d’une immense prairie de phanérogames marines et comporte une végétation de reg à
base de chénopodiacées et de zygophyllacées.
de hautes falaises battues par les vagues. Sa superficie est d’environ 565 000 ha. C’est
une des derniers habitats au monde du phoque moine ; le secteur terrestre, dit d’Adrar
Souttouf, occupe un immense reg et atteint dans sa limite Aousserd.
Hassi Touf : site de priorité 33 situé à l’embouchure de l’Oued Lakraâ, au nord de Dakhla,
il a une grande valeur paysagère. La flore et la faune, bien que pas assez connues,
semblent être diversifiées et regroupées dans des biotopes sur une faible superficie.
Région Guelmim-Es Smara
Cette région dispose d’un seul SIBE qui est l’Oued Chbika (photo 1). Il s’agit d’un oued
désertique réellement permanent, au sud de la ville de Tan Tan. Ce SIBE de priorité 21, a
une superficie de 3500 ha, utilisé essentiellement pour la pêche et le tourisme. Il est riche
en oiseaux migrateurs tels que le flamand rose, le grand cormoran, la macreuse noire, et
le petit pingouin. La faune de mammifères serait encore constituée de l’hyène commune,
le chat sauvage et le chacal.
3
Le SIBE devant bénéficier d’un statut de protection à terme, qui peut intervenir au plus après une échéance de 10
ans
1
Le SIBE devant bénéficier d’un statut de protection au plus avant une échéance de 10 ans
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
28
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Les écoulements d'eau de surface étant très limités dans le bassin, les nappes
souterraines constituent, en effet, l'essentiel des ressources en eau du bassin du Sahara.
Il n'existe pratiquement aucun cours d'eau pérenne au sud de l'Oued Drâa. Les
écoulements d'eau sont souvent endoréiques n'atteignant pas l'océan atlantique et les
exutoires des eaux sont généralement les sebkhas. Etant donnée la nature géologique
des terrains et leur salinité, la salure des eaux de crue est généralement élevée (3 à 7
g/l). Par ailleurs, il n'existe aucune station de jaugeage et peu d'évaluations de débits de
crues ont été effectuées.
Le réseau hydrographique est surtout développé au nord du bassin, drainant les zones
montagneuses (Fig.6). L’oued Saguia El Hamra est le plus important cours d'eau du
bassin. Il prend naissance à l'est du bassin et au sud des Hammada de Tindouf et
collecte les eaux de la chaîne du Zemmour. Long de 400 Km, il traverse le bassin d'Est
en Ouest pour se déverser dans l'Océan Atlantique au niveau de Laâyoune. Cependant à
travers les dernières crues observées, on peut dire qu'il n'atteint pas la mer.Le principal
affluent de l’oued Saguia El Hamra est l’oued Khat qui prend naissance dans le Sud et
reçoit les eaux des oueds Zbeira, Aoulitis, Laâdim et Boucraâ avant de rejoindre l’oued
Saguia El Hamra. D’autres affluents plus courts rejoignent l’oued Saguia El Hamra et
jouent un rôle non négligeable lors des écoulements temporaires (oued Itqui, oued
Tighzert dans le bassin sédimentaire et oued Haouza, oued Terguet et oued Seloune
dans le socle primaire).
Le régime hydrologique de l’Oued Saguia El Hamra est marqué par une forte irrégularité
saisonnière et interannuelle. Le maximum des apports intervient lors des crues
importantes provenant des sous-bassins versants amont. Les fréquences des crues de
l’oued Saguia est d’environ deux à cinq ans au niveau de Laâyoune. Selon des
témoignages, les crues sont annuelles dans la partie Est du bassin versant, mais
atteignent rarement la ville d’Es Smara.
Le tableau 2 montre les principaux cours d’eau du bassin hydraulique du Sahara.
Tableau 2. Principaux cours d’eau du Bassin du Sahara
Cours d'eau Superficie du bassin Observation
Sehb El Harcha 400 Km² Crues brèves et peu fréquentes
Chbeika 2700 km² Crues fréquentes, brèves et très violentes.
El Amra 600 Km² L'écoulement dure quelques jours à quelques semaines
Zehar 700 Km²
Khoui Naam 850 Km² Crues peu fréquentes
L'écoulement dure généralement quelques semaines avec des
Saquia El Hamra 81.000 Km² apports importants lors d'orages exceptionnels
(410 m3 /s en 1987)
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
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CARTE DE RESEAU HYDROGRAPHIQUE
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Limite du bassin c ra
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Réseau hydrographique
Dans un contexte de rareté des ressources en eau dans les provinces Sahariennes et
afin d’exploiter les écoulements épisodiques que connaît l’Oued Sakia El Hamra lors des
crues, le barrage Saquia El Hamra et de nombreux lacs collinaires (Fig.7) ont été mis en
place.
Le barrage Saquia El Hamra a été construit en 1995 pour protéger l'axe routier Tarfaya-
Laâyoune contre les inondations. La digue du barrage sert également de passage de la
voie de contournement de la ville.
Les lacs collinaires existants sont Sidi Ahmed Laaroussi, Maktaâ Haouza, Sehb El
Harcha et Rbeib Lamghader (phase de construction). D’autres sont en cours d’étude
comme Zaouiat Sidi Ahmed Ou Moussa, Hssyat Filali, Aghailass-Boularyah, Sfa et
Touirga, etc. Ces retenues sont destinées principalement à l’usage domestique, à
l’abreuvement du cheptel et éventuellement à l’irrigation de petits périmètres.
Les fiches techniques de ces ouvrages hydrauliques sont détaillées dans le volume 1 de
la Mission II, consacré à l’utilisation des ressources en eau.
Par ailleurs, un réseau de sources a été inventorié (Tab.3) dans la Région Laâyoune-
Boujdour-Saguia El Hamra. Cependant ces sources drainent de faibles débits et sont non
exploitées.
Tableau 3. Sources de la Région Lâayoune-Boujdour-Saguia El Hamra
N°IRE Situation X (Km) Y (Km)
539/120 Lamsid-Boujdour 614,000 2936,950
1177/120 Dcheira-Lamsid 688,977 2992,497
1178/120 Lamsid-Boujdour 614,721 2937,670
1214/120 Lamsid-Moulay Bouâaza 615,580 2936,686
1215/120 Lamsid-Moulay Bouâaza 615,231 2936,649
1216/120 Dcheira-Lamsid 688,977 2992,479
1217/120 Lâayoune 678,165 3005,914
1218/120 Lâayoune 678,069 3005,928
1219/120 Lâayoune 678,030 3005,967
1220/120 Lâayoune 678,371 3005,770
1221/120 Lâayoune 678,760 3006,250
1222/120 Lâayoune 678,516 3006,337
1223/120 Lâayoune 678,460 3006,372
1230/120 Lâayoune 679,400 3005,449
733/120 20 km en amaont de Lâayoune 689,061 2992,498
ROYAUME DU MAROC
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DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
Lac collinaire
Sehb El Harcha
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Barrage
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Lac collinaire
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Lac collinaire
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CARTE DU BARRAGES
DANS LE BASSIN DU SAHARA
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kilomètres
LEGENDE
Limite du bassin
Réseau hydrographique
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Barrage/Lac collinaire
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CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19
E-mail : inf o.resing@resing.ma
site web : http://www.resing.ma RESING
• Nappe d’Aridal
• Nappe de Tartar
• Nappe d’Auhifraten
• Nappe de Gueltat Zemmour
• Nappe d’Amgala
• Nappe de Bir Anzarane
• Nappe d’Aousserd
• Nappe de Tichla
extension, sa lithologie et sa puissance qui ont permis la constitution d’une réserve d’eau
souterraine considérable. La nappe s’étend sur environ 90 000 km² avec des profondeurs
variant entre 50 m à l’Est du bassin dans la zone d’affleurement et plus de 1 800 m dans
la région de Boujdour. La puissance de la nappe varie entre 200 et 500 m. Le niveau
piézométrique décroît de 200 m à l’Est à quelques mètres vers l’Ouest. Les forages
deviennent artésiens à une altitude inférieure à 100 m avec des pressions pouvant
atteindre 10 bars. Les pressions restent relativement stables dans la zone nord ; par
contre dans la région de Dakhla, une baisse de 1 à 2 bars a été enregistrée dans les
ouvrages.
• ’aquifère profond du Crétacé supérieur renferme une nappe profonde parfois
artésienne.
• L’aquifère du Paléogène est généralement rencontré à des profondeurs variant entre
150 et 300 m. Le Paléogène constitue le deuxième aquifère important dans le bassin du
Sahara après celui du Crétacé inférieur et s’étend sur une superficie de près de 50 000
km² avec 15 000 km² en affleurement. Le niveau de la nappe du Paléocène-Eocène varie
entre 30 et 50 m. Les forages deviennent artésiens dans le sous-bassin de Dakhla-Bir
Gandouz. La productivité des ouvrages est bonne avec des débits qui varient entre 5 et
40 l/s.
• L’aquifère du Continental Terminal : le système est multicouche, à nappe supérieure
libre et à nappe inférieure captive. Ces nappes sont continues et probablement
communicantes par drainance. Le réservoir aquifère est constitué de formations sablo-
argileuses du Mio-Pliocène avec des intercalations de calcaires. Sa puissance augmente
du Nord vers le Sud en passant de 200 m à 800 (forage pétrolier 97/1). La nappe du
Continental Terminal se développe dans la région de Bir Gandouz à l’extrémité sud du
bassin. Elle représente le prolongement au Nord de la nappe de Boulanoir en Mauritanie
et s’étend sur 3 000 km² au niveau du bassin du Sahara. La nappe est captée à des
profondeurs qui varient entre 50 et 100 m avec des épaisseurs d’environ 30 m. Le niveau
de l’eau varie entre 15 et 50 m. Les débits des ouvrages oscillent entre 1 et 10 l/s.
Les nappes superficielles les plus importantes sont :
• La nappe saumâtre de Laâyoune autour de la ville de Laâyoune de part et d'autre de
l'Oued Saguia El Hamra dans les calcaires et grès lumachelliques du Pliocène ;
• La nappe de Foum El Oued qui s'est développée dans les formations sablo-gréseures
du Pliocène à l'embouchure de l'Oued Saguia El Hamra dont les eaux de crue constituent
la seule alimentation.
D’autres nappes de moindre importance, de faible étendue, de faibles productivités et
avec une eau de qualité moyenne à mauvaise (nappe de Tarfaya, nappe de Daoura,
nappe d'Oum Chegag, nappe de Boujdour, nappe de Boucraa, nappe de Lamhiriz, etc)
sont exploitées localement par puits pour l'AEP.
Le tableau 4 montre les caractéristiques des principales nappes du bassin de Sahara.
La qualité des eaux souterraines du bassin du Sahara est traitée dans le volume 3 intitulé
Ressources en eau souterraine, de la présente Mission I.
ROYAUME DU MAROC
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DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
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CARTE DES NAPPES PROFONDES
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Nappes superficielles
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Nappes profondes
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Tichla
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech Bir Guendouz
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19
E-mail : inf o.resing@resing.ma
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La zone du PDAIRE a connu des inondations qui ont parfois été dévastatrices. Dans la
Région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra, au niveau de l’Oued Sakia El Hamra, les
crues les plus importantes ont été enregistrées pendant les mois d’octobre 1987,
décembre 1991, août, octobre et novembre 2003 et février 2005 (Tab.7, Fig.9).
Tableau 7: Crues de l’oued Saguia El Hamra et leur débit de pointe enregistré au niveau du
radier de Lamseid
11 au 27 février 2005 17 10 -
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Octobre Décembre Août 2003 Octobre Octobre- Février
1987 1991 2003 Novembre 2005
2003
Débit de pointe (m³/s) Apports (Mm³)
Figure 9: Débits de pointe et volumes des apports des crues de l’oued Saguia El Hamra
La plus importante crue observée au niveau de Laâyoune est celle du mois d’octobre
1987. Son débit de pointe a été de 410 m³/s pour un apport global de 110 Mm³. Le temps
d’écoulement de base est estimé à 9 jours et sa période de retour est estimée à 50 ans.
Une deuxième crue importante a été observée en 1991 avec un débit de pointe de 125
m³/s. Lors des cinq dernières crues observées, le débit de pointe a varié entre 9 et 18
m³/s et le volume des apports au barrage Saguia El Hamra a oscillé entre 0.9 et 3 Mm³.
La durée des crues varie de quelques heures à quelques jours et l’écoulement de l’oued
dure généralement quelques jours.
Dans la région Oued Eddahab-Lagouira, plusieurs sites qui ont été touchés par les
inondations suite à la crue de septembre 2006: Grarate Aouchfegt, Guetaa Sfar, Guetaa
Doyate, Oued Rmima, Oued Ajanna, Oued Boulaoutade, Oued Lhaouli, Oued togba,
Oudei sfa, Sebkhas Boularyah (Fig.10). Les dégâts occasionnés sont décrits ci-dessous :
ROYAUME DU MAROC
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DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
GUELTAT ZEMMOUR
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LOCALISATION DES ZONES TOUCHEES EL ARGOUB
DANS LA REGION DAKHLA-LAGOUIRA
2 4
7 3 GLEIBAT EL FOULA
N 8
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5
6
LEGENDE 9 10
OC
Figure 10. Carte de localisation des zones touchées par les inondations
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DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
BEN KHLIL
EL OUATIA TANTAN
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TARFAYA AKHFENNIRABTEH
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ALGERIE
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EL MARSA LAAYOUNE AHMED JDIRIYA
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FOUM DCHEIRA
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EL OUED
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BOUKRAA ES-SEMARA
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POPULATION TOTALE PAR COMMUNES AMGALA
EN 2004 LAMSSID
N
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GUELTAT ZEMMOUR
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LEGENDE
0 100 200
Limite du bassin
kilomètres
Population totale par communes en 2004 BIR ANZARANE OUM DREYGA
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5 000 à 184 000 (7)
NI
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4 000 à 5 000 (1) GLEIBAT EL FOULA
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3 000 à 4 000 (4)
AU
2 000 à 3 000 (4)
M
500 à 2 000 (12) AOUSSERD
0à 500 (4) IMLILI
AGHOUINIT
BIR GANDOUZ
TICHLA ZOUG
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19 LAGOUIRA
E-mail : inf o.resing@resing.ma
RESING
site web : http://www.resing.ma
Les densités de population sont très inégales sur l’ensemble de la zone du PDAIRE
(Tab.12, Fig.12). La densité moyenne s’élève à 1.2 habitants/km2. C’est au niveau de la
province de Laâyoune que la densité moyenne est la plus forte (5.3 habitants/km2).
Notons que la notion de densité n’a pas beaucoup de signification dans le contexte des
provinces sahariennes dans la mesure où la grande partie de la population est
concentrée dans les villes ou centres urbains. Le reste du territoire est quasi dépeuplé.
(*) La population prise en compte est celle des communes relevant du bassin hydraulique du Sahara
Les projections réalisées se basent sur celles récemment effectuées par la DRHS (2004).
Elles ne prennent pas en considération certaines communes qui ne relèvent pas de l’aire
du PDAIRE, à savoir celles de Benkhlil, El Ouatia, Msied, Tilemzoun et Zag. Il est à
signaler que ces projections se sont basées sur deux hypothèses principales :
Tableau 13. Projections de la population de la zone d’étude à l’horizon 2040 selon le milieu
de résidence et les variantes retenues (DRHS modifiée, 2004)
Milieu Milieu Taux TAAM TAAM Hyp. Hyp.
Année urbain rural Total d’urbanisation TAAM Urbain Rural basse haute
2004 338555 77931 416486 79,3% 5,0% 4,2% 8,9% 416486 416486
2010 405153 91587 496740 79,4% 3,0% 3,0% 2,9% 446837 544916
2015 457170 98794 555964 80,0% 2,3% 2,4% 1,6% 469949 639655
2020 500386 103845 604231 80,6% 1,7% 1,8% 1,1% 491161 714446
2030 560243 108681 668924 81,6% 1,0% 1,1% 0,5% 528055 805800
2040 561057 107417 668474 81,8% 0,0% 0,0% -0,1% 527177 805610
TAAM : taux d’accroissement annuel moyen
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
BEN KHLIL
EL OUATIA TANTAN
TILEMZOUN
CHBIKA
ZAG
MSIED
TARFAYA TARFAYA AKHFENNIR ABTEH LABOUIRAT
HAOUZA TAH
ALGERIE
BOUJ DOUR TIFARITI
GUELTAT ZEMMOUR
AL MAHBASS
DAOURA
BIR ANZARANE
GLEIBAT EL FOULA El Hagounia
AOUSSERD
SIDI HAOUZA
UE
JDIRIYA
BIR GANDOUZ ZOUG LAAYOUNE AHMED
EL MARSA DCHEIRA
IQ
LAGOUIRA
LAAROUSSI
FOUM
T
EL OUED
AN
BOUKRAA
ES-SEMARA
L
AT
AMGALA TIFARITI
BOUJDOUR
DENSITE PAR COMMUNES
LAMSSID
EN 2004
N
EA
OC
GUELTAT ZEMMOUR
JRAIFIA
LEGENDE
0 100 200
Limite du bassin
BIR ANZARANE kilomètres
OUM DREYGA
E
NI
TA
0 à 0,5 (19) GLEIBAT EL FOULA
RI
0,5 à 2 (11)
AU
2 à 200 (4)
M
200 à 500 (1) AOUSSERD
500 à 1 000 (3) IMLILI
AGHOUINIT
TICHLA ZOUG
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson BIR GANDOUZ
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19 LAGOUIRA
E-mail : inf o.resing@resing.ma
site web : http://www.resing.ma RESING
800
Milliers
700
600
500
400
300
200
100
0
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040
Population urbaine Population rurale Population totale
Figure 13. Evolution de la population totale (urbaine et rurale) de la zone d’étude (1994-
2040)
Comme le poids de la zone d’étude a progressé durant la période 1994-2004, c’est
l’hypothèse de l’évolution tendancielle qui aboutit aux valeurs les plus élevées.
De même, la projection par milieu de résidence a aboutit à des valeurs plus élevées que
celles de la population totale. En effet, le taux d’urbanisation de la zone d’étude est
nettement plus élevé que la moyenne nationale et la progression de ce taux dans les
projections de la population nationale font que la population urbaine de la zone d’étude
croît à un rythme plus élevé que la population totale nationale dans l’hypothèse première
et davantage dans l’hypothèse seconde.
Par ailleurs, le taux d’accroissement annuel du poids évolue sur la période de projection
vers 0% pour permettre de s’aligner progressivement sur la tendance d’évolution projetée
au niveau national. Cet alignement se fait essentiellement dans le sens de la baisse des
taux d’accroissement et permet de retrouver les tendances démographiques observées à
l’échelle nationale.
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
48
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Tableau 14. Projection de la population urbaine, rurale des municipalités et communes rurales de
la zone d’étude à l’horizon 2040
Les données du RGPH de 2004 montrent que la talle de la population active s’élève à :
- de 92.490 dans la Région de Laâyoune-Boujdour-Saguia El Hamra;
- 31.216 dans la Région de Oued Eddahab-Lagouira ;
- et de 116.033 dans celle de Guelmim Es Smara (faute de données relative à chaque
commune, ce chiffre correspond à l’ensemble de la Région Guelmim-Es Smara).
Rapporté à la population d’âge actif, les taux d’activité dans ces régions sont
respectivement de 37,7%, 42,7%, et 27,3%.
Au niveau de chaque région, les femmes qui exercent un emploi sont beaucoup moins
nombreuses que les hommes, confirmant ainsi la même situation qu’au niveau national.
C’est dans la Région de Oued Eddahab que cette différence est la plus apparente (SRAT,
2007).
Dans les trois régions, il y a une structure relativement semblable, caractérisée par une
nette prédominance des salariés (69% - 74%) sur les activités libérales (19-25%). Le
poids du secteur public est impressionnant dans les trois régions (Tab.15). Les chiffres
montrent en effet que les salariés du secteur public représentent 37.9% du total dans la
région de Laâyoune-Boujdour Saguia El Hamra, 29.2% à Guelmim- Es Smara et 26.5% à
Oued Eddahab-Lagouira.
La fonction publique a pu procurer beaucoup d’emplois dans les provinces sahariennes
dont ont profité aussi bien les originaires de ces provinces que ceux du Nord :
administration, défense, gendarmerie, police, enseignement, santé, etc.
Tableau 15. Taux d’activité de la population active occupée par région et situation de
l’emploi
Régions Oued Eddahab- Laâyoune-Boujdour- Guelmim-
Lagouira Saguia El Hamra Es Smara
Employeur 5.7 2.9 2.1
Indépendant avec local 10.8 12.9 29.6
Indépendant à domicile 0.4 1 1.5
Indépendant ambulants 7.4 6.9 6.5
Salarié secteur public 26.5 37.9 29.2
Salarié secteur privé 47.2 35 31.6
Aide familiale 1 2.2 7.4
Apprenti 1.1 1.2 1.2
Source : SRAT, 2007
Faute de données par région, cet aspect n’a pu être traité que pour les trois régions
réunies sur la base des données fournies en 2005 basées sur le recensement de 2004. Il
faut signaler que ces chiffres incluent les données de tous les communes relevant de la
Région Guelmim-Es Smara.
Le tableau 16 ci-dessous, montre que les services occupent le plus grand segment de la
population active, suivi par celui de l’agriculture, la forêt et la pêche.
Le secteur de l’industrie, malgré l’importance des ressources halieutiques, est celui qui
utilise le moins de main d’oeuvre dans ces régions, comparativement à celui des
bâtiments et travaux publics, du moins dans le secteur formel.
En ce qui concerne le secteur de la pêche, il faut signaler qu’à coté du secteur formel de
la pêche hauturière et côtière, la pêche artisanale « aux petits métiers » occupe un
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Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
50
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
nombre significatif mais très variable de personnes. Leur nombre augmente nettement
pendant les périodes de pêche, surtout celle des céphalopodes qui demande peu de
qualification et voit affluer une importante main d’oeuvre du Nord du pays pendant
quelques semaines pour diminuer à la fin de l’activité.
Tableau 16. Structure de la population active occupée par secteurs d’activité (2005)
Secteur d'activité Urbain Rural Ensemble Répartition en %
économique
Agriculture, forêt et pêche 6 689 34 700 41 389 26.8
Industrie 8 764 895 9 659 6.2
B.T.P 9 785 2 900 12 685 8.2
Services 84 041 6 918 90 959 58.8
Ensemble 109 279 45 413 154 692 100
Source : SRAT, 2007
6.5.4 URBANISME
L’une des caractéristiques de la zone d’étude est que toutes les villes sont de création
récente et ont connu un développement très rapide depuis la réintégration des Provinces
du Sud au Royaume, et surtout grâce à l’immense effort consenti par l’Etat pour encadrer
et équiper les régions. Vu leur taille, les villes du Sud sont généralement bien dotées en
services publics et en équipements collectifs de proximité. Il leur manque cependant, un
arrière pays, des échanges importants interurbains et des équipements centraux de
catégorie supérieure.
Malgré leurs atouts, les villes sont ainsi à la fois bien équipées mais relativement peu
attractives. Dans toutes les villes, les conditions de logement et l’urbanisme sont peu
satisfaisants malgré les efforts fournis et qui se poursuivent encore. L’habitat non
réglementaire, les bidonvilles et les campements abritent encore une part notable de la
population. Le tissu urbain y est désordonné pour ne pas dire anarchique dans le cas des
villes petites et moyennes. Parmi les plus grandes villes, seuls les centres de Laâyoune
et, dans une moindre mesure Dakhla, ont un caractère urbain organisé.
La zone d’étude se trouve dans une zone désertique et compte peu d’habitants hors des
villes. Le réseau routier peut être considéré comme exceptionnellement bon et dense. Les
routes revêtues desservent plus de 80 % de la population, et sont dans un état d’entretien
remarquable. La route nationale n°1 qui longe la région (du Nord au Sud) constitue
l’artère principale du réseau routier régional et un support des échanges avec le Nord du
Royaume et les pays avoisinants notamment la Mauritanie (Fig.14) présente un
synoptique général du réseau routier de la zone du PDAIRE.
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
TAN TAN
TAN TAN
TARFAY A
DAOURA
SMARA
BOUJ DOUR TAH
GHELTAT ZEMOUR HAGOUNIA
DAOURA
BIR ANZARANE
AOUHIFRITE
FOUM EL Oued HAOUZA
MAATALLAH
LAMSAY ED
UE
ZOUG
LAAY OUNE
LAGOUIRA
T IQ
SMARA
AN
L
BOU CRAA
AT
BOUJDOUR
CARTE DU RESEAU ROUTIER ARIDAL
N
EA
0 100 200
OC
kilometres
LEGENDE GHELTAT ZEMOUR
Limite du bassin
BIR ANZARANE
DAKHLA
Ville / Centre urbain
EL ARGOUB
DOUMS
AOUHIFRITE
Route nationale IMLILI
Route régionale
Piste régionale AOUSSERD
MAATALLAH
Route provinciale
TICHLA ZOUG
BIR GANDOUZ
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19
E-mail : inf o.resing@resing.ma LAGOUIRA
site web : http://www.resing.ma RESING
Tableau 17. Longueur des routes construites et revêtues dans la Région de Laâyoune-
Boujdour-Saguia El Hamra (au 31/12/2005)
Catégorie des routes Revêtues (km) Non revêtues (km) Total
Routes nationales 857 40 897
Routes provinciales 92 488 580
Total 949 528 1477
Source : Annuaire Statistique 2007
Tableau 18. Longueur des routes construites et revêtues dans la Région Oued Eddahab
Lagouira au (31/12/2005)
Catégorie des routes Revêtues (km) Non revêtues (km) Total
Routes nationales 677 524 1201
Routes provinciales 108 1963 2071
Total 785 2487 3272
Source : Annuaire Statistique 2007
Le réseau routier des trois Provinces Es Smara, Tan Tan et Assa Zag de la Région
Guelmim-Es Smara compte 2494 km dont 409 km de routes régionales, 1442 km de
routes provinciales et 643 km de routes nationales. Ce réseau compte actuellement 528
km de routes non revêtues (Tab.19).
Tableau 19. Longueur des routes construites et revêtues des Provinces d’Es Smara, Tan
Tan et Assa Zag
Catégorie des routes Revêtues (km) Non revêtues (km) Total
Routes nationales 243 400 643
Routes régionales 409 0 409
Routes provinciales 109 1333 1442
Total 761 1733 2494
Source : SRAT 2007
La ville de Dakhla est dotée d’un réseau d’assainissement de type séparatif, cependant
les eaux pluviales ne faisant pas l’objet d’une collecte organisée. Les eaux usées
collectées sont rejetées dans la baie de Dakhla sans aucun traitement préalable.
Les problèmes d’assainissement qui sont posés actuellement peuvent se résumer comme
suit :
La ville d’Es Smara est dotée d’un réseau d’assainissement de type séparatif. Les eaux
usées de la ville sont rejetées vers l’Oued Selouane sans traitement préalable. Les
lotissements nouvellement équipés ne sont pas reliés au réseau d’assainissement en
exploitation.
Afin de protéger le réseau d’eau potable contre les eaux usées, l’ONEP a procédé à la
réhabilitation du réseau existant et son extension.
Dans l’aire du PDAIRE, l’ensemble des déchets solides des centres sont évacués vers les
décharges publiques situées généralement à moins de 15 km des communes, dans des
plateaux, cuvettes ou carrières (Tableau 20).
Elles sont généralement non clôturées à l’exception des décharges des communes de
Foum El Oued et El Merasa. Ces décharges sont non contrôlées et présentent des
risques potentiels de contamination des eaux souterraines et des lacs collinaires surtout
en périodes de crue.
La quantité maximale des déchets produits dans la zone d’étude est observée au niveau
de la ville de Laâyoune avec 149 tonnes par jour.
Le débit global équipé pour cette province est de 245 l/s, décomposé comme suit :
- Laâyoune: 230 l/s (150 l/s à partir de la station de dessalement d’eau de mer, 65 l/s
à partir de la nappe de Foum El Oued et 15 l/s à partir d’un puit d’eau saumâtre) ;
- Tarfaya : 10 l/s à partir de la station de dessalement d’eau saumâtre ;
- Les centres d’El Marsa et Foum El Oued sont alimentés à partir des installations de
production de la ville de Laâyoune (35 l/s pour la ville d’El Marsa et 20 l/s pour le
centre de Foum El Oued) ;
- Daoura : 5 l/s à partir d’un puit d’eau saumâtre et camions citernes d’eau douce à
partir des installations de distribution de Laâyoune ;
- Le reste de la population des centres ruraux est alimenté par camions citernes à
partir des centres d’intervention ONEP les plus proches.
En 2007, le volume produit pour l’AEPI de Boujdour est de l’ordre de 1.88 Mm3, issus en
quasi-totalité (1,87 Mm3) des forages d’eau de mer.
L’ONEP y intervient depuis décembre 1978 pour la ville de Dakhla regroupant une
population totale de 66 399 habitants et 12028 abonnés.
En 2007, le volume produit pour l’AEPI de Dakhla est de l’ordre de 2.66 Mm3 issus de la
nappe profonde du Paléogène.
Dans le cadre de l’alimentation en eau potable des centres relevant de la Province d’Es
Smara, l’ONEP intervient actuellement au niveau de la production et la distribution pour
trois (03) centres à savoir Amgala, Smara (chef lieu de la Province) et Sidi Ahmed
Laâroussi regroupant une population totale de 46565 habitants (RGPH,2004) et 7094
abonnés. Le débit global équipé pour la province d’Es Smara est 80 l/s (à partir de la
station de défferisation située à Sidi El Khattari).
En 2007, le volume produit pour l’AEPI de la Province d’Es Smara est de l’ordre de 1.445
Mm3 presque exclusivement issus de la nappe profonde du Crétacé inférieur (1.44 Mm3).
Les volumes globaux produits en 2007 s’élèvent à 17.47 Mm3, répartis comme suit :
Province Laâyoune : 11.54 Mm3 (64.7 Mm3 à Laâyoune, 1.37 Mm3 à Tarfaya et 0.0045
Mm3 à Daoura) soit 66.07 % du volume total de l’aire d’étude ;
Province de Dakhla : 2.6 Mm3 soit 14.88 % ;
Province de Boujdour : 1.88 Mm3 soit 10.77 % ;
Province d’Es Smara : 1.445 Mm3 soit 8.28 %.
Sur les 17.47 Mm3 d’eau prélevées, 10.55 Mm3 (60.38%) sont d’origine marine, suivis des
eaux des nappes superficielles avec 2.88 Mm3 (16.48%). Les eaux de la nappe du
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56
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Paléogène occupent la troisième place avec 2.6 Mm3 (14.89 %). Les eaux de la nappe
profonde du Crétacé Inférieur présentent 8.25 % soit 1.44 Mm3.
Des efforts considérables ont été déployés pour le développement de ce secteur surtout
au niveau de l’agriculture et de la pêche maritime.
7.1.1 AGRICULTURE
Le développement du secteur agricole est le grand défi des trois régions de la zone
d’étude à cause des contraintes qui limitent sa croissance. Cependant, la mise en place
des aménagements hydroagricoles qui reposent sur la culture sous serres et les
techniques spécifiques de défrichement des sols, et surtout les nouvelles techniques
d’irrigation basées sur l’utilisation rationnelle de l’eau, permettent de participer à la
création d’une agriculture à grande valeur ajoutée.
Province de Laâyoune :
irrigation gravitaire : 85 ha
irrigation par aspersion : 25 ha
irrigation localisée : 20 ha
L’évolution des superficies irriguées dans la province de Lâayoune entre 1976 et 2008
(Figure 15) montre une différence de 176 ha entre les deux situations.
200 191
180
160
140 130
Superficie (Ha)
125 125
120
100
80
80
60 45
40
20 15
0
1976 1987 1999 2000 2001 2004 2008
Lors des années pluvieuses, des terrains agricoles des Grarats sont labourés et semés
en céréales en particulier en orge. La superficie moyenne labourée varie entre 2000 et
7000 ha selon les précipitations. Le rendement moyen oscille entre 5 et 10 qx/ha.
Province de Boujdour :
Les périmètres irrigués dans la zone sont au nombre de 8 et situés dans un rayon de 70
km autour de la ville de Dakhla (Fig.16). La superficie totale des périmètres s’élève à
1414 ha et se répartit comme suit (Tab.22) :
2- Domaine Dhar Lhouli (40 ha) : ce périmètre est équipé d’un forage artésien d’une
profondeur de 591 m et d’un débit de 40 l/s. Crée en 1994, ce périmètre a été exploité
depuis 1998 pour la production de bananes en plein champ, associée à des essais
d’autres cultures afin de maîtriser les facteurs de production. Actuellement, le périmètre a
été délaissé suite à des problèmes financiers.
4- Domaine de Tawarta IV : Ce périmètre est équipé d’un forage artésien d’un débit de
37.5 l/s, d’un bassin de stockage, d’une station de dessalement d’eau et d’une station de
fertigation. Ce périmètre crée en Juillet 2002 exploite 57 ha. La vocation de ce domaine
est le production de tomate et du concombre en hors sol et sous serre.
5- Domaine Maraîchage Sahara: une exploitation à Glib Jdiane, d’une superficie de 150
ha est en phase d’équipement. La production y a commencé durant la campagne 2004-
2005 sur 17 ha de melon. Les serres sont irriguées avec un forage de débit 40 l/s. Les
superficies exploitées actuellement ont atteint une superficie de 117 ha.
6-Domaine Mijik : une exploitation à Glib Jdiane (Grart Lhadda), d’une superficie de 150
ha est en phase d’équipement. La production a commencé durant la campagne 2006-
2007 sur 70 ha de melon.
7-Domaine Nagjir : une exploitation à Grart Lbeid, d’une superficie de 150 ha est en
phase d’équipement. La production a commencé durant la campagne 2006-2007 sur 24
ha de tomate. L’exploitation est actuellement à 52 ha et une autre extension est en cours
d’aménagement.
8- Maraîchage Sahara II : c’est une extension de Maraîchage Sahara prévue sur 80 ha. Il
se situe à 2 km vers le Sud de celle-ci. L’équipement de l’exploitation à commencé au
début de la campagne 2007-2008. L’aménagement est à 52 ha de melon pour cette
campagne agricole.
2006-2007 2007-2008
Supeficie Supeficie
Périmètre Culture (ha) Rdt (T/ha) (ha)
Tawarta Luzerne 37,5 80 37,5
Melon 26 30 52
Domaine Tiniguir Tomate 25 96 25
Domaine agricole Tomate 40 108 40
Tawarta IV Concombre 16 50 17
Tomate 54 110 54
Maraichage du Sahara Melon 59 50 59
Mijik SA Melon 70 80 70
Tomate 26 108 24
Nagjir Agricole Melon - - 28
Maraîchage Sahara II Melon - - 52
Source : monographie agricole 2008-DPA Oued Eddahab-Lagouira-
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
60
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
GHELTAT ZEMOUR
UE
TARFAYA ZAG
IQ
HAOUZA
BOU CRAA
NT
GHELTAT ZEMOUR
BIR ANZARANE
AOUHIFRITE
LA
MAATALLAH
ZOUG
LAGUIRA TAWARTA s.a
AT
NEGJIR s.a BIR ANZARANE
TAWARTA
DHAR EL HOULI
DAKHLA
PERIMETRES IRRIGUES DE LA REGION
OUED EDDAHAB LAGOUIRA
TINIGUIR
N
EA
DOUMS
AOUHIFRITE
OC
LEGENDE
L’évolution des superficies irriguées dans la zone d’action de la DPA d’Oued Eddahab-
Lagouira entre 1987 et 2007 (Fig.17) montre une augmentation importante des superficies
irriguées depuis 2003. Ceci atteste d’une dynamique agricole importante dans la région.
450
426
400
350 339
Superficie (Ha)
300
250
200
155
150
108,5
100
75 75
50 47 47 47 47 47 47 47 47 47 47 57 57 57 55 55
0
1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2001 2003 2005 2007
Figure 17. Evolution du potentiel irrigué Dans la Région Oued Eddahab Lagouira
La Province d’Es Smara est caractérisée par l’importance des parcours et des forêts
servant de pâturages au cheptel et par la faiblesse de la superficie agricole utile. L’activité
agricole est limitée à l’élevage extensif transhumant des dromadaires, ovins et caprins.
La Province de Tan Tan dispose actuellement d’un seul périmètre El Khaloua à Abteh
d’une superficie irriguée de 20 ha. Le système d’irrigation pratiqué actuellement au niveau
de ce périmètre est le gravitaire sur 18 ha et le goutte à goutte sur 2 ha. Ce périmètre est
réservé essentiellement à la production de la luzerne et du maraîchage.
7.1.2 ELEVAGE
Cette activité survit de nos jours, malgré la sévérité des conditions de vie et les
vicissitudes de l’histoire récente, car elle reste le meilleur moyen de valoriser le couvert
végétal, mais sous des formes modifiées. Les trois régions de la zone du PDAIRE sont
soumises à la sévérité de la contrainte climatique (faible pluviosité variant de 10 à 150
mm, forte évapotranspiration, vents forts avec tempêtes de sable). Ces régions souffrent
également du déficit en ressources hydriques, leur variabilité et leur médiocre qualité.
Province de Laâyoune :
Tableau 24. Effectif du cheptel par commune dans la Province de Laâyoune, 2007
La commune rurale de Boukraa est la plus dotée en cheptel et dépasse largement les
autres communes de la Province (Fig.18)
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
Boucraâ
Akhfenir
Tah
Hagounia
Dcheira
Daoura
Foum El
Oued
l’importation des géniteurs et l’achat des aliments, la création des points d’eau pour
l’abreuvement du cheptel, la gratuité de l’encadrement sanitaire etc.
300000
Cam elins Caprins Ovins Bovins
250000
200000
Effectif
150000
100000
50000
0
1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008
L’abreuvement du cheptel est assuré par des camions citernes ou par des points d’eau.
Province de Boujdour :
L’effectif du cheptel a connu une évolution remarquable entre 1986 et 1996, augmentant
de 119315 têtes. Entre 1996 et 2003/2004, l’évolution est plus modérée, avec un léger
accroissement pour les camelins et une diminution pour les ovins (27%) et les caprins
(33%).
Du point de vue effectifs animaux (Tab.27), les ovins viennent en premier avec un total de
38000 têtes, suivis des caprins avec environ 29000 têtes et des camelins avec 24000
têtes. L’effectif des bovins ne dépasse pas les 280 têtes.
50000
Effectif 40000
30000
20000
10000
0
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
Figure 20. Evolution de l’effectif du cheptel dans la Région Oued Eddahab-Lagouira
Les sites fréquentés par les éleveurs sont toujours localisés autour des points d’eau. Les
principaux sites de la région sont présentés dans la figure 21.
La région compte aussi deux unités avicoles d’une capacité de 20 000 têtes produisant
160 tonnes/an de poulet de chair, satisfaisant ainsi 50 % des besoins de la région en
viande blanche.
Les principales productions dans la région sont estimées comme suit (Tab.28):
Le développement de l’élevage dans la région a été le fruit des efforts consentis à travers
les mesures suivantes :
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
GUELTAT ZEMMOUR
JRAIFIA
UE
IQ
26 34
20
NT
19
18
27 32
BIR ANZARA
LA
21 28
22 OUM DREYGA
4 25
AT
3 30
33 31
2
5 23 MIJIK
ED DAKHLA 29
24
LOCALISATION DES PONTS D'EAU EL ARGOUB1
DANS LA REGION DAKHLA-LAGOUIRA
GLEIBAT EL FOULA
N
EA
6 13 16
40
11 7 15 AOUSSERD
OC
LEGENDE 46
12 38
8 39 41
42 47
Limite de bassin IMLILI 37
9 43
17 48 AGHOUINIT
10
Ville 14 36 44
45
35
71
Communes
70
69 51 56
50 53
68 54 55
BIR GANDOUZ 60
57 52
65
64 TICHLA ZOUG
61 58 59
66 63 67 49
62
Figure 21. Localisation des points d’eau dans la Région Oued Eddahab-Lagouira
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
GUELTAT ZEMMOUR
JRAIFIA
UE
IQ
NT
BIR ANZARANE
LA
OUM DREYGA
AT
MIJIK
ED DAKHLA
DEPLACEMENT DES TROUPEAUX
EL ARGOUB
DANS LA REGION DE OUED EDDAHAB-LAGOUIRA
GLEIBAT EL FOULA
N
EA
LEGENDE
OC
Limite du bassin IMLILI AOUSSERD
AGHOUINIT
Figure 22. Les principaux déplacements des dromadaires dans la Région Oued Eddahab-Lagouir
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Royaume du Maroc
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Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
Dans la Province d’Es Smara, on compte 129 600 têtes d’animaux dont 66 400 têtes de
caprins, 50 000 têtes d’ovins et 13 200 têtes de dromadaires (Tab.29, photo 18). Le
système d’élevage est de type extensif sur parcours avec présence d’élevage urbain de
caprins.
Photo 18. Un troupeau de dromadaire au niveau du lac d’Oued SAKIA LHAMRA (année
2005)
Les figures 23 et 24 illustrent respectivement les points d’eau d’abreuvement du cheptel
ainsi que les principaux axes de transhumance dans la province d’Es Smara.
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
TAN TAN
TARFAYA
LAAYOUNE
LEGENDE LAMSAYED HAOUZA
Limite du bassin
SMARA
ARIDAL S eb k h at
Ou d ei el M o h r
e it is
O. Aul
O. el Mo hr
O. Khe
S eb k h at ng
Win Ag u e S en
to um
n em
at
O. Leg
itis
S eb k h at el Greir
t
oma
e
Aul
in T
O.
O. Wi
O.W
O. Agu elmin
i
Age
n Gam
in S eb k h at
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O. Leb raich
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O. El Bo uir
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O. Tana fed
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
kilometres
O. Laajerma
O. Ao
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Fax : +212 24 32 98 19
O. El KHA
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ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
TAN TAN
TARFAYA
ALGERIE
TAH
DAOURA HAGOUNIA
SMARA
BOUJDOUR
Limite du bassin
ARIDAL
Déplacement des dromadaires
Déplacements des troupeaux
camelins en été 0 100 200
Déplacements des troupeaux
en hiver et en printemps
kilomètres
GHELTAT ZEMOUR
Ville
Figure 24. Principaux déplacements des dromadaires dans la province d’Es Smara
Du point de vue effectifs animaux (Tab.30), les caprins viennent en premier avec un total
de 14869 têtes, suivis des ovins avec environ 12932 têtes et les camelins avec 3097
têtes. L’effectif des équidés ne dépasse pas les 485 têtes. L’effectif total du cheptel de la
commune rurale de Chbika est égal à 31383 têtes.
Le secteur des pêches maritimes, avec ses industries annexes, joue un rôle de premier
plan dans le développement économique et social des provinces de sud. Ce secteur
dispose, en effet, d’une capacité remarquable à générer des investissements et donc de
créer de l’emploi, contribuant ainsi à désenclaver les régions déshéritées adjacentes du
littoral. Il constitue aussi un réservoir stratégique de ressources alimentaires pour les
provinces du Sud ainsi que pour le reste du territoire national et une source importante de
devises pouvant contribuer tangiblement au rétablissement du déséquilibre du commerce
extérieur.
Avec 1700 km de côte, l’aire de l’étude dispose d’un patrimoine halieutique considérable
et diversifié, lui offrant la possibilité d’appuyer son développement économique et social
par les activités de pêche et de la valorisation des ressources maritimes. En matière
d’équipement, la région dispose de quatre importants ports : Laâyoune, Tarfaya, Boujdour
et Dakhla, en plus de 14 sites de débarquement. La flotte de pêche est composée de
8000 barques artisanales, 58 unités de pêche hauturière immatriculées et 700 unités de
pêche côtière.
Le développement du secteur de pêche s’appuie sur une stratégie régionale qui prend en
considération les caractéristiques de la région, le développement de l’exploitation des
ressources halieutiques, l’amélioration des unités industrielles, la réalisation de villages de
pêcheurs, l’aménagement des points de débarquement et la formation/insertion de jeunes
au métier de la pêche. Il est à rappeler qu’à partir de 2002, une politique de création de
villages de pêcheurs le long de la côte a été instaurée et a permis la réalisation d’une
dizaine de villages équipés en infrastructures de base (routes, eau potable, électricité,
santé,…), à savoir Sidi Lghazi, Tarouma, Lemsid, Foum Lboir, Oued Crâa, Portorico,
Punta Chika, Rocochico, Aarich, etc.
La région est bordée d’un littoral long de 585 Km. Le secteur de la pêche constitue, avec
les mines, la base économique majeure de toute la région. Le développement des
activités de pêche s’appuie sur la présence d’un potentiel halieutique important et
diversifié et sur l’existence d’une infrastructure portuaire en plein essor. La région compte
trois ports: Laâyoune “El Marsa”, Tarfaya et Boujdour. Le port de Laâyoune est non
seulement considéré comme l’un des plus importants ports du pays, mais Il est également
MISSION I : EVALUATION DES RESSOURCES EN EAU ET DES ECOSYSTEMES AQUATIQUES
Volume 1: Cadre et contexte du PDAIRE – version prédéfinitive-
Royaume du Maroc
Direction de la région Hydraulique du Sahara
73
Etude du Plan Directeur d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE) du bassin hydraulique du Sahara
classé parmi les premiers ports sardiniers du monde (SRAT,2007). Le tableau 31 illustre
la répartition de la production suivant l’espèce en 2006 dans les ports de Laâyoune,
Boujdour et Tarfaya.
450000
400000
350000
Quantité (tonnes)
300000
250000
200000
150000
100000
50000
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
La Région de Oued Eddahab- Lagouira s’étend sur une longueur de 667 km de côte. Les
aires maritimes de la région recèlent un potentiel halieutique qui représente plus de 65%
des ressources nationales exploitables. Ce potentiel est réparti entre les céphalopodes,
les petits pélagiques, les grands pélagiques, les grands crustacés et les autres espèces
Tableau 34. Débarquements des produits de la pêche côtière en valeur (en milliers de DH)
Port 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Dakhla 169414 208431 203687 768711 458801 433617 304705 274938
Source : Annuaires Statistique 2004/2007
80000 Dakhla
70000
60000
Quantité (tonnes)
50000
40000
30000
20000
10000
0
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Photo 19. Prospections pétrolières d’un gisement des schistes bitumeux situé à l’ouest de la
lagune de Khnifiss
Situé à 100 km au Sud-Est de la ville de Laâyoune, le gisement de phosphate de Boucrâa
est exploité à ciel ouvert par la société Phosboucraa. Après criblage, le phosphate est
transporté à l’usine de traitement Laâyoune-Plage où il subit une série d’opérations
d’enrichissement (lavage, séchage et classification) avant d’être exporté. La production
marchande annuelle du site de Boucrâa est de 3.189 millions tonnes en 2006 de
phosphate soit 11.64 % de la production national.
Tableau 35. Production marchande des phosphates à Boucrâa et au niveau national (en milliers de
tonnes)
1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Production marchande à Boucrâa 2036 2224 1960 1960 1545 2133 2909 3189
Production marchande national 22163 21463 21983 23038 22877 25369 27254 27386
% du total national 9.2 10.4 8.9 8.5 6.8 8.4 10.7 11.6
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
TAN TAN
TAN TAN TARFAY A
DAOURA
SMARA
BOUJ DOUR
TAH
GHELTAT ZEMOUR HAGOUNIA
DAOURA
BIR ANZARANE
AOUHIFRITE
FOUM EL Oued
MAATALLAH
LAAY OUNE
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ZOUG
LAMSAY ED
LAGOUIRA HAOUZA
T IQ
AN
SMARA
L
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BOU CRAA
INDICE DES GISEMENTS DETECTES BOUJDOUR
PAR LE BRPM SUR
LES PROVINCES DU SUD ARIDAL
N
EA
0 100 200
OC
kilometres
LEGENDE GHELTAT ZEMOUR
Limite du bassin
AOUSSERD
MAATALLAH
HASSI BOUG
TICHLA ZOUG
CONSULTANT: Groupement Resing / Scott Wilson BIR GANDOUZ
N°435,Lotissement Azzouhour II,Rue Ennahda ,Ain Itti,
BP 12.329, ANNAKHIL , 40016 , Marrakech
Tél : +212 24 32 98 17 / 18
Fax : +212 24 32 98 19
E-mail : inf o.resing@resing.ma LAGOUIRA
site web : http://www.resing.ma RESING
Figure 27. Indice des gisements détectés par le BRPM sur la zone du PDAIRE
2000 sur le littoral atlantique à partir de Laâyoune et sur une longueur de 800 km, a
permis la découverte d’anomalies en zircon et de sables siliceux dans la Région de
Boujdour.
Les principales activités industrielles sont celles qui ont trait à la valorisation des produits
de la pêche. Une seule entreprise importante se livre à l’exploitation des phosphates mais
sans leur faire subir des transformations notables. L’exploitation de petites mines,
d’argent et du sable sont encore des sources d’emplois peu qualifiés. Dans l’ensemble,
l’éloignement et le coût des transports ainsi que la faible taille des marchés régionaux ne
favorise pas le développement d’activités industrielles et les seuls avantages compétitifs
réellement importants sont liés aux ressources halieutiques.
La zone d’étude compte 212 unités industrielles offrant 7568 emplois (Tab.36, Fig.28).
Ces unités industrielles opèrent essentiellement dans les branches de l’agro-alimentaire,
la chimie et la parachimie. Le secteur industriel est étroitement lié à la pêche maritime.
Les principales unités industrielles sont implantées dans les deux grandes villes de la
Région ; Laâyoune et Dakhla.
Laâyoune-Boujdour-
Saguia El Hamra (79%)
7.3.1 COMMERCE
7.3.2 TOURISME
Dans l’aire du PDAIRE, l’équipement hôtelier reste en général rudimentaire et fait défaut.
Excepté quelques hôtels classés à Laâyoune et Dakhla (Tab.37), ce sont, pour la quasi-
totalité, des établissements, qui n’offrent que peu d’équipements de loisirs et de détente.
Tableau 38. Capacité des établissements classés selon les provinces (au 31/12/2006)
Région Province Lits Chambres Etablissements
Laâyoune-Boujdour- Laâyoune 1164 591 13
Saguia El Hamra
Oued Eddahab- Lagouira Dakhla 250 125 3
Total zone d'étude 1 414 716 16
Source : Annuaire Statistique 2007
L’évolution des nuitées touristiques réalisées dans les hôtels classés selon les provinces
entre 1999 et 2006 est présentée par le tableau 39 qui suit. Entre 2006 et 1999, le
nombre de nuitées enregistré dans les établissements classés de la zone d’étude a
augmenté de 9224 nuitées. Le nombre de nuitées maximales a été atteint en 2002 avec
78367 nuitées.
Tableau 39. Evolution des nuités touristiques réalisés dans les établissements classés selon les
provinces (au 31/12/2006)
Région Province 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Laâyoune-Boujdour- Laâyoune 47940 31484 24288 71319 62991 33497 29510 31527
Saguia El Hamra
Oued Eddahab- Lagouira Dakhla - - - 7 048 6 879 10114 17 649 18650
Total zone d'étude 47 940 31 484 24 288 78 367 69 870 43 611 47 159 57 164
7.3.2.2 Le potentiel
Le tourisme dans les régions sahariennes (Fig.29) reste encore embryonnaire aussi bien
en terme d’infrastructure qu’en terme de nuitées mais il constitue un pôle attractif sur le
marché international. Par ses potentialités naturelles diversifiées, son immensité et sa
grandeur, le Sahara marocain offre des atouts indéniables. La beauté des sites
touristiques, leur attraction, leur exotisme offrent le cadre idéal pour promouvoir le
tourisme dans ces régions du Royaume.
Le tourisme sportif
o L’existence de vastes plages et des vents permanent favorise un climat propice
pour les sports nautiques au niveau de la baie d’Oued Eddahab : ski nautique, surf,
pêche à la ligne, la plongée, la planche à voile, etc. ;
o L’existence dans la région d’un couvert végétal naturel où vit un nombre important
de gibier (gazelles, lapins, etc.) permet la pratique de la chasse.
Le tourisme de découverte
o Le bilan minéral naturel de Tawarta est un lieu de pèlerinage d’un ensemble de
visiteurs pour les soins dermiques ;
o L’organisation des courses de dromadaires, le campement et les randonnées.
Le tourisme balnéaire
o L’existence d’une bande côtière sur 667 kms jalonnée d’un ensemble de plages
variées et attirantes (Lamnasir, Oum Lagouira, Porto Rico, etc.) ;
o La baie d’Oued Eddahab avec 40 kms de long et une largeur qui s’étend jusqu’à
12 km entourée de plusieurs plages (Lasarga, Boutalha, PK 25, etc.) ;
o L’ensoleillement le long de l’année.
Le tourisme archéologique
o L’importance des sites archéologiques, de Bir Inzarane, Menhir à Aousserd avec
présence de plusieurs vestiges archéologiques : grottes, cavernes et gravures
rupestres et des sculptures ;
o La situation géographique à la limite de l’Afrique sub-saharienne, considérée
comme lieu de rencontre des caravanes de commerce surtout au site d’Aousserd, où
on a découvert récemment des symboles et des gravures archéologiques illustrant
les mouvements des caravanes traversant le Sahara ;
o L’intérêt à apporter aux monuments historiques de la ville de Dakhla : l’église
espagnol de Dakhla, la porte du quartier administratif, le palais du Général
caractérisé par sa beauté architecturale, etc.
Le tourisme environnemental
La baie de Dakhla est le milieu favorable pour les oiseaux marins migrateurs. Par ailleurs,
la région héberge la colonie d’une espèce extrêmement rare dans le monde (le phoque
moine) entre Cap Barbas et Lagouira et des oiseaux migrateurs, flamants roses.
La Région de Guelmim-Es Smara recèle un potentiel touristique qui pourrait, s'il était géré
convenablement, faire de la région un important pôle d'attraction pour les visiteurs
intéressés par sa position géographique, ses sites historiques et sa biodiversité. Cette
région est dotée de divers sites présentant un intérêt touristique potentiel, même si
l’ensemble n’est pas suffisamment structuré pour constituer un produit touristique à part
entière. Les principaux sites sont : les embouchures d’Oueds et le tourisme aventure-
desert. En plus des embouchures, les alentours de ces Oueds vers l’intérieur, présentent
un potentiel d’attraction touristique non négligeable qui suscite l’intérêt des investisseurs
de secteur du tourisme.
ROYAUME DU MAROC
DIRECTION DE LA REGION HYDRAULIQUE ETUDE DU PLAN DIRECTEUR D'AMENAGEMENT INTEGRE DES RESSOURCES EN EAU
DU SAHARA DU BASSIN HYDRAULIQUE DU SAHARA
EL OUATIA
OUED CHBIKA
OUED LOUAAR
OUED MA FATMA
LAGUNE DE KHNIFISS
OUED CHBIKA
SIDI AKHFENNIR
KHAWI NAM
SMARA
KHAWI NAM
AOUZIWALT
LACRAA DUNE D'ADDAR
DAWRA EL HAGOUNIA
PUERTO RICO FOUM EL OUED
AIT BEIDA-PUNTA NEGR LEMSEID
UE
BIR GANDOUZ ANCIEN
IQ
TAROUMA SMARA
T
AN
LEMSID
TOURISME PLAGE D'AKFOULE
L
AT
SIDELGHAZI
BOUJDOUR DUNE D'AFRAFIR
LEGENDE AOUZIWALT
N
Découv ert de la côte atlantique AFTISAT
EA
Site d'appui à la station touristique
OC
de Dakhla et Hébergement 0 100 200
Site d'appui à la station touristique de Dakhla
Centre urbain
LACRAA
kilometres
Site "av enture-Désert"
Point
Site "av enture-Désert" et Hébergement
Aéroport
PK25 N'TIREFT
Plage à v ocation touristique TAWARTA
BIR ANZARANE
Village de pêcheurs DUNA BLANCA
LA SARGA
Oasis d'intérêt touristique KOUDYET EL ARGOUB
Port PUERTO RICO
GRARA OUCHFEGT
Site d'intérêt biologique et écologique(SBE)
Embouchure(Foum)à v ocation touristique
Line AIT BEIDA-PUNTA NEGR
LEGLATT
Parc national AOUSSED
LAWJAD
Oasis LAMHIRIZ
8. CONCLUSION
Le présent rapport constitue le volume 1 de la mission I du Plan Directeur
d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau du bassin du Sahara. Il présente, selon
les termes de référence, le « Cadre et Contexte du PDAIRE». De ce fait il constitue la
base documentaire de l’étude, fondée sur la synthèse de nombreuses données fournies
par différents organismes partenaires de l’étude.
- la population et l’emploi ;
Les principaux traits de la zone du PDAIRE qui s’en dégagent sont les suivants :
• La zone abrite une population de 426438 habitants pour une superficie de 350 107 km2.
Elle en résulte une faible densité qui s’élève en moyenne à près 1.2 habitants/km2.
Quoique la notion de densité n’a pas beaucoup de signification dans le contexte des
provinces sahariennes dans la mesure où la grande partie de la population est
concentrée dans les villes ou centres urbains, elle met néanmoins en évidence le
caractère désertique de cette partie du Royaume.
• Entre 1994 et 2004, la population a augmenté de 163 547 habitants soit un
accroissement de 64.7 % en l’espace de 10 ans. Les provinces de Boujdour et de
Laâyoune regroupent plus de la moitié de la population de l’aire d’étude (61.5%). Ces
différences prouvent l’existence d’un bilan migratoire largement positif. La zone d’étude
est donc est une zone attractive au sein de l’ensemble national.
• De manière générale, il y’a une prédominance très nette de la population urbaine qui
représente près de 82 %. Ce phénomène montre le passage accentué à la
sédentarisation de la population et d’autre part à la mise en valeur des ressources de la
pêche et des importantes infrastructures construites dans les villes côtières qui se sont
accompagnées d’un appel de main d’œuvre puis de l’installation de fonctionnaires et
d’employés permanents.
• Sur le plan des infrastructure et de l’équipement, d’une part le caractère désertique de
la zone implique que la desserte de la population éparse dans un milieu inhospitalier
impose de vaincre de longues distances qui renchérissent les infrastructures et les
transports, pour atteindre souvent des villes de petite taille et sans base économique
réelle. D’autre part à l’intérieur des villes, la croissance rapide de la population
nécessite d’énormes efforts pour les doter des aménagements de base et des
équipements suffisants.
• La zone offre un potentiel de développement important dans différents domaines. Le
secteur des pêches maritimes, avec ses industries annexes, joue un rôle de premier
plan dans le développement économique et social des provinces de sud. Le tourisme
constitue un pôle de développement important eu égard aux nombreux atouts naturels
de la zone. Il est actuellement encore embryonnaire aussi bien en terme d’infrastructure
qu’en terme de nuitées. Les régions de Layaâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et
9. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
APDES, IRATEE. 2007. Schémas Régionaux d’Aménagement du Territoire des régions du
Sud du Royaume. Rapport diagnostic territorial.
DPA TAN TAN. 2007. Monographie du secteur Agricole dans la province de Tan Tan.