Vous êtes sur la page 1sur 19

Plan  :

Introduction Générale

Chapitre1  : les fondamentaux


du régime à la marge :
1  / les contribuables concernés par le régime à la marge .
2  / les bien semi dans le régime à la marge.

Chapitre 2  : la consistance du système de


régime à la marge :
1/les obligations dont le bénéficiaire
doit respecter .
2 / les opérations visés par le régime à la
marge.
Conclusion générale
Bibliographié : CGI
Introduction générale :
La Tva est un impôt indirect qui touche en principe tous les
bien et service consommes ou utilisées au Maroc, ce
dernier s’ applique sur le prix de vente global.
Parmi ces biens on a les opérations de vente et de livraison
de bien d’occasion qui sont soumis le régime de la marge , il
est déterminé par la différence entre le prix de vente et le
prix d’ achat .
Le régime a la marge est un régime fiscale facultatif qui
permet à une entreprise enregistrée à la tva de payer une
taxe sur la différence entre le cout de la vente de bien, Ce
régime a été identifier dans l article 6 de la loi de finances
pour l année 2017 dans l article 125 de CGI .
Généralement associé a la vente d’occasion de bien tels que
des antiquités et de l’art, le régime de marge vise à
permettre à certaines entreprises de travailler avec un
régime de tva basé sur la valeur ajoutée des biens, par
opposition à la valeur totale de vente.
En d’autre terme le montant de la tva est payes uniquement
sur la différence entre le prix qu’une entreprise paie pour un
article et le montant total que le même élément est ensuite
revendu.
Et pour bien compris ce loi en va répondre à la question
suivante :
Que sont les contribuables qui veut applique le régime a la
marge et quelle sont les mesure doit respect.

Chapitre 1 :Les fondamentaux du régime a la


marge
1  : les contribuables concernes par
régime a la marge  :
1 TVA sur la marge des biens d’occasion  :
La vente et la livraison de biens d’occasion sont soumises à la taxe

Sur la valeur ajoutée dans les conditions prévues à l’article 125 bis.

Par biens usagés, nous entendons des biens meubles corporels qui

Peuvent être réutilisés tels quels ou après réparation. Ces


Marchandises, qui ont quitté leur cycle de production après vente
ou auto-livraison par le produit, ont été utilisées et sont toujours
en cours de réutilisation.

La vente et la livraison de biens d’occasion sont soumises aux deux


systèmes suivants:

 I- Régime de droit commun

II- Régime de la marge

Mes dans ce cas on nécessite juste sur la deuxième (le régime de la

marge) ;
 Pour bien expliquer cette partie on passant par 5 point nécessaire :

1°-  Définition  :
Les biens d’occasion sont livrés et vendus par des commerçants, et

sont soumis à la taxe sur la valeur ajoutée selon la marge


déterminée

par la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, à condition


que ces biens soient acquis. À:

- des particuliers ;

- des assujettis exerçant une activité exonérée sans droit à


déduction

- des adjudicataires assujettis cédant des biens exclus du droit


à déduction ;
- des non assujettis exerçant une activité hors champ
d’application de la taxe sur la valeur ajoutée;
- des commerçants de biens d’occasion imposés selon le
régime de la marge.
2°-  Base d’imposition  :
La base d’imposition est déterminée selon l’une des deux
méthodes suivantes :
a) la Opération par opération : on déterminant la base
d’imposition par détermination de la différence entre le prix
de vente et le prix d achat des biens.
b) Globalisation : au cas où le commerçant des biens
d’occasion ne peut pas individualiser sa base d’imposition
opération par opération, il peut choisir la globalisation qui
consiste à calculer,chaque mois ou trimestre, la base
imposable en retenant la différence entre le montant total
des ventes et celui des achats des biens d’occasion réalisés au
cours de la période considérée. La base d’imposition ainsi
obtenue est considérée, taxe sur la valeur ajoutée comprise.
Si au cours d’une période le montant des achats excède celui
des ventes, l’excédent est ajouté aux achats de la période
suivante. Les commerçants des biens d’occasion procèdent à
une égalisation annuelle en ajoutant la différence entre le
stock au 31 décembre et le stock au 1er janvier de la même
année aux achats de la première période suivante si cette
différence est négative ou en la retranchant si elle est
positive.
3°- Droit à déduction :Les commerçants de biens d’occasion
imposés selon le régime de la marge ne bénéficient pas du
droit à déduction de la taxe sur la valeur ajoutée. De même,
la taxe grevant lesdits biens d’occasion n’ouvrepas droit à
déduction chez l’acquéreur.
4°- Facturation :
Les commerçants d’occasion qui basés sur le régime a la
marge n’ont pas la possibilité d’afficher la TVA sur leurs
factures ou tout autre document.
Ces factures doivent être revêtues d’un cachet portant la
mention «Imposition selon le régime de la marge » en
indiquant la référence aux dispositions du présent article.
5°- Tenue de comptabilité séparée :
Les commerçants des biens d’occasion imposés à la taxe sur
la valeur ajoutée selon le régime de droit commun et le
régime de la marge précités, doivent tenir une comptabilité
séparée selon le mode d’imposition pratique.
Pour faire calculer il y a deux modes de calcul sont possibles,
calcul  au coup par coup, ou global.
Le calcul au coup par coup.
La marge est égale à la différence entre le prix de vente
demandé et le prix d’achat de chaque objet. Cela comportent
de connaître et de retrouver facilement le prix d’achat de
tous les objets achetés. Si ce suivi est trop écrasant ou
impossible, il est conseillé de choisir la méthode globale.
Si la marge est nulle ou négative, il n’y a pas d’imposition. Il
n’est pas possible de contrebalancer le déficit réalisé sur un
objet avec le bénéfice réalisé sur un autre.
C’est une marge TTC qui doit être ramenée hors taxe par
application de la formule suivante :
Marge Hors TVA = Marge TTC divisée par (1 + taux de TVA
applicable à l’opération).
Calcul Global
Si on éprouve des difficultés à déterminer le prix d’achat des
objets vendus, Il est possible de calculer la marge
globalement.
La marge globale est alors égale à la différence, pour une
période d’imposition déterminée, entre le montant total TTC
des ventes et le montant total TTC des achats.
Ce système peut également être plus intéressant si certaines
ventes se font à perte.
Les négociants qui commercialisent des biens soumis à la TVA
à des taux différents sont tenus de distinguer dans leur
comptabilité ces biens en fonction du taux qui leur est
applicable; ceci permet à L’assujetti-revendeur de déterminer
de manière globale la marge réalisée lors de la vente d’objets
relevant d’un même taux de TVA.
2 Régimes applicables aux agences de voyage  :
Dans un agitation de simplification et afin de tenir compte de
l’expérience de certains pays qui prévoient dans leur
législation un régime de taxation spécifique aux agences de
voyages, l’article 6 de la loi de finances pour l’année 2017 a
introduit un régime spécifique aux agences de voyages en
matière de TVA à travers l’institution d’un nouvel article 125
quater au niveau du CGI.
Ce régime spéciale se caractérise par des mesures se
rapportant à la territorialité, la base imposable, le taux
d’imposition, le droit à déduction et le mode de facturation.
Pour clarifier correctement on passent par 10 points requis:
1°- Territorialité
L’article 125 quater du CGI établir par l’article 6 de la loi de
finances pour l’année 2017 a précisé, en matière de TVA, la
territorialité des opérations réalisées par les agences de
voyages marocaines qui procèdent à la revente au forfait à
des tours opérateurs étrangers des services qu’elles ont
acquis localement tels que l’hébergement, la restauration, le
transport touristique et autres services notamment les visites
des monuments historiques.
Ainsi, lesdites prestations de services sont passibles de la TVA
dès lors qu’elles sont utilisées au Maroc en application des
dispositions de l’article 125 quater du CGI.
2°- Champ d’application
Les agences de voyages peuvent agir en qualité
d’organisateurs de voyage communément appelé Tours
opérateurs (TO) ou d’intermédiaires en services. La loi n°31-
96 relative aux agences de voyages ne fait pas de distinction
entre les agences de voyages et les TO. Ces deux activités
peuvent être conditionne concurremment parle même agent
de voyage.
L’organisateur de voyages ou de séjours élabore des circuits
ou des séjours sous sa propre responsabilité commerciale. Il
achète auprès d’autres prestataires, les services nécessaires
(transport, restauration, hébergement, spectacle …etc.) et
vend ensuite une prestation unique (voyages ou séjours
organisés) moyennant un prix forfaitaire.
3°- Définition de la marge pour les agences de voyages
La marge est déterminée par la différence entre le total des
recettes de l’agence de voyages et les factures au bénéficiaire
de la prestation, et d’autre part, les dépenses totales, y
compris la taxe sur la valeur ajoutée, qui ont été reversées à
l’agence par ses fournisseurs, c’est-à-dire la différence entre
les recettes reçues et les dépenses émises Facturez-le
pendant la période fiscale (mensuelle ou trimestrielle).
Par encaissement, nous entendons le prix total du voyage ou
du séjour payé par le client moins les crédits accordés aux
clients en cas d’annulation.
Par dépenses, nous entendons le montant net des montants
reversés à l’agence de voyage par les différents prestataires
de services qui exécutent les prestations fournies aux clients,
déduction faite des remises et remises accordées.
4°- Fait générateur
L’événement qui a abouti à l’annonce de la marge telle que
définie ci-dessus, consiste en la réception totale des fonds
reçus par l’agencede voyages.
Par conséquent, les avances et paiements partiels pour le
voyage ou L’hébergement ne constituent pas l’événement
entraînant la TVA au titre du Plan Spécial Marge.
5°- Taux d’imposition
Les opérations des agences de voyages sont soumises à 20%,
qu’il S’agisse d’une médiation, d’une organisation touristique
ou d’une résidence soumise au système de marge établi
conformément aux dispositions de l’article 89 (I) -10 degrés)
du CGI.
6°- Base d’imposition
12° du CGI. En ne respectant pas la règle de droit commun,
les opérations des agences de voyages qui régulent les
circuits touristiques sont soumises à une taxe sur la valeur
ajoutée sur la marge, qui est égale à la différence entre le prix
total payé par le client et les montants facturés, y compris la
taxe sur la valeur ajoutée, À l’agence, par les sociétés de
transport, les hôtels, les restaurateurs, les prestataires de
services et toutes les autres parties prenantes, qui
fournissent effectivement les services que les clients utilisent.
La différence dite  de marge TTC, convertie en HT, constitue la
base imposable. Il est exécuté par opération et annoncé à la
fin de chaque période fiscale (mois ou trimestre).
Toutefois, pour les agences de voyages qui organisent
simultanément des voyages ou des séjours et des opérations
décroutage, l’assiette fiscale est déterminée par le montant
des commissions et / ou de la marge HT en application des
dispositions de l’article 96-12 ° du CGI.
7°- Droit à déduction
Les agences de voyages soumises au système de marge
peuvent, conformément aux dispositions du droit commun,
retenir à la source la taxe relative aux biens et services acquis
dans le cadre de leur activité, à savoir:
• TVA liée à l’achat de biens et services destinés au
fonctionnement de l’agence de voyages (frais généraux, frais
publicitaires, honoraires, etc.);
TVA relative aux biens d’investissement obtenus par l’agence
de voyages. Cependant, les agences de voyages mentionnées
ne peuvent pas déduire la TVA qui apparaît sur les factures
émises par les prestataires de transport, hôtels, restaurants,
soumissionnaires, sociétés de location de voitures et autres
prestataires de services qui fournissent déjà les services. Le
client utilise pour payer les paiements ou les dépenses des
entités susmentionnées.
8°- Facturation
Compte tenu de la règle adoptée pour calculer la base
imposable conformément au système de marge, il est
acceptable de dispenser les agences de voyages d’avoir à
mentionner séparément la TVA sur le fait factuel qui a été
prouvé à leurs clients en relation avec les opérations
imposées selon le schéma de marge.
Toutefois, les factures créées en tant que telles doivent être
estampillées de la phrase factures selon le tableau des
marges -article 125 IV du CGI.
9°- Tenue de comptabilité
Les agences de voyages doivent distinguer dans leurs
comptes, d’une part, entre le volume des échanges taxables
et le chiffre d’affaires exonéré ou hors du champ
d’application de la taxe sur la valeur ajoutée, et d’autre part
les recettes et paiements liés au système de marge et ceux
liés aux commissions.
10°- Date d’effet
Conformément à l’article 6, paragraphe 5-14 de la loi de
finances pour l’année2017, les dispositions de l’article 125 IV
du CGI s’appliquent aux groupes reçus par les agences de
voyages en marge à compter du 1er janvier 2018.
est pour mieux de compréhension on vas traiter deux
 Cas d’illustration:
Cas :1
Une agence de voyage a organisé un voyage pour 45
personnes pour assister à un séminaire de 5 jours organisé à
Marrakech du 5 au 9 Février 2018. Le montant de cet
avantage est fixé à 1 170 000 dirhams, et ses versements se
répartissent comme suit:
- 10% à l’avance à la signature du contrat, soit le 12/01/2017;
- 20% du paiement partiel à la fin du contrat, soit 02/10/2018;
Paiement final 90 jours après l’expiration, soit le 5/10/2018.
Pour ce faire, l’agence a acheté la facture d’électricité comme
suit:
-Hébergement, le 10/4/2018………………………………….…….= 405
000
-Restauration, le 05/5/2018 ………………………………….………….=
275 000
-Transport, le 31/3/2018 …………………………………………..…….180
000
-Guides, le 11/2/2018……………………………………………….…….= 34
000
-Randonnées en calèches, le 11/2/2018 …………….…………….= 4
500
-Visites de musées et monuments historiques, le 11/2/2018 =
1 500
Soit un total de ……………………………………………………… = 900 000
112 000 dirhams pour son client après le retrait de 9
personnes.
L’agence de voyage paie la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de
17 000
dirhams pour:
Achat d’immobilisations = 15 000
Frais généraux = 2000
En mai 2018, l’agence de voyages dessert un courtier avec
une commission de 12000 dirhams.
Le numéro de négociation (marge) doit être annoncé pour
mai 2018,à remettre en juin 2018, une fois le service
entièrement rétabli le 5/10/2018. Les avances et paiements
partiels ne sont pas un événement pouvant être facturé dans
le cadre du plan de marge spéciale.
Il convient de noter que l’agence mentionnée a indiqué un
montant Compte sur marge ;
– Marge TTC : (1170 000 – 112 000) – 900 000 = 158 000
– Marge HT : (158 000/1,20) = 131 667
· La déclaration du mois de mai se présente ainsi :
– Montant imposable HT : (131 667 + (12 000/1,20)) = 141
667
– TVA exigible : (141 667 x 20%) = 28 334
– TVA déductible (autres que celle des débours) = 17 000
– TVA due : (28 334 – 17 000) = 11 334
Cas :2
Une agence de voyage marocaine, par TO International,
s’occupe des touristes allemands pour un séjour de 15 jours à
Fès au cours du mois de juin 2018. L’agence de voyage a
facturé les services produits dans le cadre d’un forfait global.
Les dépenses obtenues par ladite agence, à savoir:
__ Hébergement facturé le 28/6/18 = 250 000
__ Restauration réglée le 30/6/18 = 100 000
__ Transport facturé le 20/6/18 = 50 000
__ Guides réglés le 10/6/18 = 15 000
__ Location de bicyclettes, réglée 18/6/18 = 3 000
__ Spectacles réglés le 25/6/18 = 8 000
Soit un total = 426 000
· Les encaissements du montant total de la prestation
s’élevant à 560000 DHS, s’effectuent comme suit :
__ Avance de 10% reçue le 1er/6/18 = 56 000
__ Paiement partiel de 20% reçu le 15/6/18 = 112 000
__ Paiement définitif par virement reçu le 1er/7/18 = 392 000
L’agence a obtenu une remise de 3% du propriétaire de
l’hôtel et une remise de 2500 dirhams du propriétaire du
restaurant. Cette autorité perçu des commissions au cours du
mois de juillet 2018 à 15000 dirhams. J’ai payé 8 014 AED
pour les frais d’exploitation.
La marge doit être annoncée pour juillet 2018, pour être
déposée courant août 2018.
Calcul de la TVA sur marge comme suit:
-Marge TTC : (560 000- (426 000-7500-2500)) = 144 000
-Marge HT : (144 000/1,20) = 120 000
· La déclaration du mois de juillet se présente ainsi :
– Montant imposable HT (120 000+(15 000/1,20)) = 132 500
– TVA exigible : (132 500 x 20%) = 26 500
– TVA déductible (autres que débo urus) = 8 014
– TVA due : (26 500 – 8 014) = 18 486

2  : Les biens semis dans le régime a la marge  :


Ils sont au nombre de deux types : à savoir les biens d’occasion, les
Objets d’art, de collection ou d’antiquité.

Les biens d’occasion :

Est un bien corporel qui soumit au droit de régime de la tva à la


marge selon CGI, ces bien fait l’objet d’une utilisation et qui peuvent
réutilisés, donc la tva n’est pas calculer sur le prix de vente mais sur la
marge réaliser par le revendeur.

Ainsi les biens incorporels ne seraient donc pas considérés comme


bien d’occasion.

Un objet d’art : peut être compris comme étant un objet ayant une
importance et une signification sur le plan artistique. Il est, en
principe le fruit d’un travail intellectuel d’inspiration de l’homme qui
lui donnera un sens et de la valeur en tant que produit fini. Il peut
être un tableau, une peinture, un dessin, une gravure et autres.
Objets de collecte ou d’antiquité : ce sont quasiment les objets laissés
par les ancêtres que l’on garde et qui donnent une idée sur la vie de
ces derniers. Ils sont par exemple, les outils dont ils se servaient pour
faciliter leurs activités. On a alors les sabres, les vêtements, les épées,
les moyens de transports etc.
chapitre 2  : Les fonctionnement du régime a la
marge :
1  . quel est les obligations  le bénéficière doit
respecter.
LES opérations imposables dans le cadre du système de marge

on sait que ce système s’applique aux expéditions de biens


d’occasion, d’œuvres, d’art, de collections ou d’antiquités effectuées
par un marchand imposable. Cependant, ce système s’applique
également lorsque ce commerçant achète ces biens pour les
revendre à un autre non assujetti ou à un autre assujetti à condition
que cette livraison par un autre assujetti soit exonérée de TVA.

DROITS ET OBLIGATIONS DES BENEFICIAIRES DU REGIME DE


LMARGE :

LES DROITS

En principe, le régime ordinaire (autre que les réglementations


définies au sens des articles 125 et suivants CGI) s’applique aux
livraisons effectuées par le vendeur imposable de biens d’occasion,
de collecte et d’antiquités ayant un importateur. Ou obtenu auprès
d’assujettis autres que les opérateurs fiscaux soumis au régime fiscal
normal.
À notre avis, les personnes soumises au système de marge ne sont
pas, en principe, soumises au droit de déduire la TVA sur d’autres

produits (à l’exception de ceux couverts par ce système) ou sur les


services qu’elles ont obtenus au cours de leur activité
professionnelle. Toutefois, l’article 125 du Règlement général sur la
sécurité chimique stipule que les commerçants de biens d’occasion
soumis au système de marge ne déduisent pas la taxe sur les biens
achetés en vue de la revente.
Nous pensons qu’il est justifié qu’un assujetti soit soumis à
différentes réglementations en matière de TVA, selon la nature
hybride de ses activités. L’assujetti peut être soumis au système de
marge pour l’échange de biens d’occasion et soumis au système
normal avec droit à déduction des activités qui donnent droit à
déduction. Selon nous, cela implique une qualité de responsabilité
«mixte» pour un tel projet. Par conséquent, le droit de l’opposant ne
peut en aucun cas être remis en cause par le fait qu’une autre activité
de la même entité sera soumise au système de marge. Par
conséquent, le principe de la division des coûts en différents, associé
à une comptabilité analytique stricte, permettra de respecter le
régime fiscal spécifique de l’activité de chaque entité.

LES OBLIGATIONS

Les personnes soumises au système de TVA sur marge doivent définir


le montant de la marge comme base fiscale dans leur déclaration de
TVA.
Pour calculer cette marge qui correspond à la différence entre le
montant du prix d’achat et le prix de vente du produit, le
commerçant imposable peut éliminer les deux mécanismes que nous
appellerons le système de mondialisation et le système partiel. .
En effet, le système de globalisation consistera à fixer une marge non
imposable une fois pour toutes les transactions imposables réalisées
au cours de la période fiscale.
Quant au deuxième système (système fractionné), il comprend le
calcul de la marge non imposable pour chaque transaction imposable
qui est exécutée. À ce titre, nous recommandons à L’entreprise de
tenir un registre des achats afin de pouvoir rapprocher les
transactions d’entrée et de sortie.
Comme nous l’avons vu, le système de marge de TVA est spécifique
et sa mise en œuvre nécessite une parfaite connaissance de ses
mécanismes de fonctionnement. Il y a très peu de généralisations
administratives, le cas échéant, dans ce domaine. Comme toujours,
approcher un professionnel est le meilleur choix pour les entreprises
et c’est pour bien se préparer aux mauvaises surprises en cas de litige
fiscal.

2  :les opérations visés par le régime à la marge  :

Vous aimerez peut-être aussi