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Tronc

ELECTRICITÉ
Commun
BCG Habib AOUFOUSSI, Ing., M.Sc.A, Ph.D

Professeur de l’Enseignement Supérieur


Département de Génie électrique

S1 Sept. 2018 1ère édition


 Force, champ et potentiel électrostatiques
Electrostatique
 Théorème de Gauss, Energie électrostatique

 Courant électrique, Loi d'Ohm et loi de Joule


Electrocinétique  Théorèmes généraux, Analyse de circuits en
régimes continu et alternatif

Magnétostatique  Champ magnétique dans les circuits filiformes

Cours TD TP Volume horaire


20 h 20 h 12 h 54 h

2
Objectifs pédagogiques

Electrostatique
• Calculer la force électrostatique qu’exerce une distribution de
charges continues ou discrètes sur une charge électrique
donnée.
• Calculer le champ électrique créé en un point quelconque de
l’espace par une distribution de charges continues ou
discrètes en utilisant le théorème de Gauss, et ce; pour autant
que lesdites distribution présentent des symétries

• Calculer le potentiel électrique créé par une distribution de


charges continues ou discrètes

• Calculer la capacité d’un condensateur.

3
Electrostatique
1: Introduction

2: Charges électriques

3: Loi de Coulomb

4: Champ électrostatique

5: Théorème de Gauss

6: Potentiel électrostatique

7: Condensateurs

Annexes : Outils mathématiques

4
1: Introduction
1.1: Electromagnétisme - aperçu

• 1785 – 1791 : Coulomb détermine, grâce à une balance de torsion de sa


conception, les lois quantitatives d'attraction électrostatiques et magnétiques
qui portent son nom.

• 1827 : De ses recherches, Ohm énonce une loi qui porte aujourd'hui son
nom selon laquelle le courant électrique est égal à la tension (ou la
différence de potentiel) divisée par la résistance du circuit .

• 1831 : Faraday découvre l'induction électromagnétique qui permettra la


construction des dynamos.
• 1865 : Maxwell établit ses célèbres équations différentielles décrivant la
nature des champs électromagnétiques dans l'espace et le temps Maxwell
a, également, défini la lumière en tant qu'onde électromagnétique,
ouvrant ainsi la voie aux recherches d'autres physiciens comme Hertz.

• 1897 : Découverte de l'électron par Thomson.


• 1904 : Détermination de la charge de l'électron par le même Thomson.

5
1: Introduction
1.2: Electricité et constitution de la matière
 Constitution de la matière :
Les expériences menées au 19ème et 20ème siècle ont mis en évidence la
structure de la matière et les particules élémentaires qui la composent.
La matière est constitué d’un ensemble d’atomes.
Un atome est constitué d’un noyau autour duquel gravitent des
électrons
Ces électrons sont des particules de charge élémentaire – e
avec e = 1,6.10-19 C, le Coulomb étant l’unité de la charge
électrique.
Les électrons se repoussent les uns les autres, mais, restent confinés autour
du noyau, car, celui-ci possède une charge électrique positive qui les attire.
Le noyau est constitué principalement à son tour de nucléons à savoir :
• les protons sont des particules de charge positive (+e = 1,6.10-19 C)
• les neutrons ont une charge nulle.

Un atome a autant d’électrons que de protons : il est globalement neutre.


6
1: Introduction
Elément Charge Masse
Electron -1,60. 10-19 C 9,1.10-31 kg
Proton +1,60. 10-19 C 1,672.10-27 kg
Neutron 0 1,675.10-24 kg

 Conducteurs et isolants électriques


Un corps conducteur possède des électrons libres; un isolant n’en a pas.
Des charges créées ou placées à la surface d’un isolant y restent localisées
alors qu’elles se répartissent sur un corps conducteur.

Tout mouvement d’ensemble d’électrons libres correspond en fait à un


courant électrique : l’électrocinétique est l’étude des courants électriques

L’électrostatique est l’étude de l’électricité statique des corps électrisés


qu’ils soient conducteurs ou isolants.

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1: Introduction
 Electrisation
Un corps électrisé (positivement ou négativement) est un corps qui n’est pas
neutre.
 L’électrisation, c’est quoi ?
• un excès d’électrons, le corps est alors chargé négativement.
• une carence d’électrons le corps est alors chargé positivement.

 L’électrisation, c’est comment ?


• Par frottement pour les corps isolants . Dans ce cas,
les charges restent immobiles (statiques).

• Par influence pour les corps


conducteurs. Les charges se
déplacent jusqu’à atteindre un état
d’équilibre (voir figure ci-contre) :

8
1: Introduction
Décharges électrostatiques:

Un courant très intense, mais, très bref,


apparaît quand un corps électrisé se
décharge dans un autre.

Exemple: foudre >> Millions de volts


figure: Foudre

La suite de ce paragraphe est consacré à l’étude de la charge électrique.

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2: Charges électriques
2.1: Caractérisation
Dans tout phénomène physique intervient un « objet » dont la structure confère
certaines propriétés à l’espace qui l’entoure. En électrostatique, l’objet est
une charge électrique, mesurée en coulomb (C) dans le système international.
Rappelons que La charge élémentaire accessible est
celle de l'électron, négative par convention, et notée e : e = - 1,60. 10-19 C

Toutes les autres charges sont des multiples entiers de la charge élémentaire.

Les principales propriétés des charges électriques sont :


La charge est une grandeur conservative. Dans un système isolé, il ne
peut pas y avoir de création ou de destruction de charges. L'apparition
de charges dans ce système ne peut être due qu'à l'extérieur.

 La charge d'un système est une grandeur extensive, c'est à dire qu'elle
est la somme algébrique de toutes les charges constituant le système.

Deux charges de même signe se repoussent, deux charges de signe


contraire s'attirent.

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2: Charges électriques
2.2: Distribution de charges
Une charge est dite ponctuelle si elle occupe un volume dont les dimensions
sont très faibles aux distances d'observation.

La charge élémentaire est une excellente approximation d'une charge


ponctuelle. En effet, un électron, par exemple, a un rayon classique de
10-15 m, ce qui est bien sûr négligeable devant les dimensions d'observation.
On admettra que toute charge électrique élémentaire peut être représentée
par un point, au même titre que l’hypothèse du point matériel en mécanique.
Parmi les distributions de charges, on distingue :
• les distributions discontinues ou discrètes formées de N charges
ponctuelles fixes dans un volume V. Ce volume est supposé
suffisamment grand pour que la distance moyenne entre les charges soit
très supérieure à la dimension de la charge

• les distributions continues. On supposera qu’une charge


macroscopique permettant de définir une charge infinitésimale dq, à
laquelle on peut appliquer les formules établies dans le cas d’une charge
ponctuelle, avant d’intégrer sur la distribution.
11
2: Charges électriques
On définit ainsi les densités de charges suivantes :
• Densité de charge volumique:
Soit un volume V contenant une charge électrique Q
équitablement répartie, la densité de charge volumique
est donnée par :

• Densité de charge surfacique:


Si l’une des trois dimensions (h) est très petite devant
les deux autres, le volume sera assimilé à une surface S.
Si la charge Q est équitablement répartie dans la surface
S, la densité de charges surfacique est définie par :

12
2: Charges électriques
• Densité de charge linéique:
Si deux des trois dimensions du corps sont très petites
devant la troisième dimension, le volume sera assimilé à
une ligne.

Si la charge Q est équitablement répartie le long du fil de


longueur, de longueur L la densité linéique de charges est :

Avant d’étudier la loi de Coulomb, on passera en revue les notions


mathématiques requises (voir annexe: outils mathématiques).

13
3: Loi de Coulomb
3.1: Introduction
Coulomb (1736 -1806) a été le premier à mesurer quantitativement l’attraction et
la répulsion à l’aide de son appareil (balance de Coulomb). Ce qui lui a permis
d’énoncer une loi régissant ces phénomènes.

3.2: Loi de Coulomb

Avec :

14
3: Loi de Coulomb

• module :

15
3: Loi de Coulomb

Cette relation traduit le principe des actions réciproques.


 Exemple 1 Dans l’atome d’hydrogène, la distance r entre l’électron et le
proton est d’environ 5,3.10-11 m, Calculer l’intensité
a) de la force électrostatique
b) de la force gravitationnelle
s’exerçant entre ces 2 particules. Conclure.

N.B: la force gravitationnelle s’exerçant entre 2 particules


de masses m1 et m2, distants de r, est donnée par:

avec: G=6,7.10-11 N.m2/kg

16
3: Loi de Coulomb
3.3 : Cas de plusieurs charges ponctuelle discrètes
Dans le cas de nombreuses charges en présence, on applique l’équation de
Colomb à toutes les paires de possibles de charges.

Soient les charges q1, q2, … qk….. qn, la force électrique sur une des charges
(par exemple la charge qk) par toutes les autres est donnée par la somme
vectorielle :

 Exemple 2

Trois charges q1 = -1,0.10-6 C, q2= 3,0.10-6 C et q3 = -2,0.10-6 C sont placées


au sommet d’un triangle A, B et C tel que:

q1 en A, q2 en B, q3 en C.

17
4: Champ électrostatique
4.1: Champ électrostatique

Avec :

Unité : N/C (Newton/Coulomb)


18
4: Champ électrostatique
Ainsi au lieu de calculer directement la force exercée par la charge sur d’autres
charges, il est plutôt judicieux de :
• Calculer en premier le champs électrostatique produit par une distribution
de charge donnée
• Calculer les forces électrostatiques sur des charges placées dans le
champs précédemment calculé.
Charges Champ électrostatique Force

 Propriétés:
Les principales propriétés du champ électrique sont :
4: Champ électrostatique

- Le champ n’est pas défini en r = 0, ce qui se comprend puisqu’une


charge n’est jamais ponctuelle dans la réalité.

 Exemple 4

Quelle doit être l’intensité du champ électrostatique pour qu’un électron placé
dans ce champ soit soumis à une force égal à son poids ?

20
4: Champ électrostatique
4.2: Lignes de Champ
• Intérêt des lignes de champ

Les lignes de champ permettent de visualiser, de façon plus commode un


champ électrique en ce sens que:
• Définition
Une ligne de champ d’un champ de vecteur quelconque est une courbe C
définie dans l’espace telle qu’en chacun de ses points le vecteur y soit tangent.

21
4: Champ électrostatique
• Exemples -
-
-
-
-
-

Les lignes de champ d’une charge Les lignes de champ d’un plan infini
ponctuelle positive. portant des charges négatives

• Equation des lignes de champ

En coordonnées cartésiennes, on a:

Les lignes de champ sont donc définis par :

22
4: Champ électrostatique
Le concept de lignes de champ (également appelées lignes de force) est très
utile pour se faire une représentation spatiale d’un champ de vecteurs en ce
sens que :

23
4: Champ électrostatique
4.3 : Cas des distribution de charges discrètes

Pour calculer le champ électrostatique en un point M crée par un ensemble de


charges ponctuelles q1, q2, ... qn, on procède comme suit :

- en appliquant le théorème de superposition, enduire le champ résultant


en additionnant vectoriellement tous les champs ainsi calculé, soit :

 Exemple 5

Trois charges q1 = -1,0.10-6 C, q2= 3,0.10-6 C et q3 = -2,0.10-6 C sont placées


au sommet d’un triangle A, B et C tels que:
q1 en A, q2 en B, q3 en C.

Calculer le champ électrique résultant en A. En déduire la force qui agit sur q1 .

24
4: Champ électrostatique
 Exemple 6 (Dipôle électrique)

 Exemple 7

Sur quel point de la droite M joignant les 2


charges le champ électrique est nul.

25
4: Champ électrostatique
4.4: Cas des distributions de charges continues
Si la distribution de charges est continue, on procède comme suit :

• distribution de charges linéique de densité l :

• distribution de charges surfacique de densité s :

• distribution de charges volumique de densité r :


4: Champ électrostatique
 Distribution de charges linéique de densité l

 Distribution de charges surfacique de densité s

 Distribution de charges volumique de densité r


4: Champ électrostatique
4.4.1: Cas d’un fil infini uniformément chargé
La figure ci contre représente fil (D) uniformément
chargé de densité de charge linéique λ > 0.
Calculer le champ crée à une distance y de ce fil. M

Données : a
dx dx
x x
N1 0 N2 (D)

28
4: Champ électrostatique
Celui-ci créé le champ électrostatique :

M
Le champ élémentaire résultant en M s’écrit :
a
dx dx
x x
N1 0 N2 (D)

Il s’ensuit que :

Comme : on a :

29
4: Champ électrostatique
L’expression de E s’écrit :

Le champ est donc radial.

5.4.2: Cas d’un fil anneau uniformément charge

La figure ci contre montre un anneau, de centre O


et de rayon a, de charge q supposée uniformément
répartie.
Calculer le champ sur l’axe de l’anneau à une
distance x du centre. (Voir TD pour la solution).

30
5: Théorème de Gauss
5.1: Introduction
Dans le paragraphe précédent, nous avons utiliser la loi de coulomb pour
calculer le champ électrique en divers points lorsque nous connaissons les
caractéristiques de la distribution de charges qui produit ce champ.
Cette méthode est toujours utilisé, mais, elle est laborieuse sauf dans les cas
simples.
A l’aide d’un ordinateur, on peut toujours calculer le champ électrique , en
utilisant les méthodes numériques, peu importe la complexité du problème à
traiter

Seules les situations simples qui possèdent des symétries facilement


exploitables peuvent être traités grâce au théorème de Gauss pour calculer
le champ électrique. Ce théorème utilise la notion de flux.

Rappel:

31
5: Théorème de Gauss
5.2: Théorème de Gauss

La relation en question est :

5.2.1: Enoncé du théorème

Seules les charges intérieures seront prises en compte puisque le flux sortant
du champ créé par toute charge extérieure à travers la surface fermée est
toujours nul.
32
5: Théorème de Gauss
Comme :

Forme locale de la relation de Gauss

Sachant que :

La relation de gauss peut s’écrire aussi sous la forme :

Cette relation exprime la forme intégrale de la relation de Gauss.

33
5: Théorème de Gauss
Conditions de continuité

Soient deux points M1 et M2 infiniment voisins du


point M pris sur l’interface séparant les 2 zones.

Les conditions de continuité s’écrivent :

34
5: Théorème de Gauss
5.2.2: Application du théorème de Gauss

Les différentes étapes de la méthode sont:


• Choisir la surface de Gauss sur la base des symétries du problème posé.

• Calculer le flux en utilisant les propriétés de symétrie du champ.

• Calculer la somme des charges intérieures à la surface de Gauss choisie

• En déduire l’expression du champ électrique à partir de :


35
5: Théorème de Gauss
5.3: Exemples d’application
5.3.1: Cas d’un fil infini uniformément chargé (l densité de charge)

La figure ci contre représente un fil (D) infini (D)


uniformément chargé de densité de charge linéique λ > 0.
Calculons le champ crée à une distance a de ce fil en
utilisant le théorème de Gauss. a

• Choix de la surface de Gauss

Comme le champ électrostatique est radial et que l’intensité du champ est


la même pour tous les points situés à la même distance r du fil ( c’est-à-dire
situé sur le cylindre de rayon r et d’axe le fil chargé); le choix de la surface
de Gauss est donc le cylindre d’axe (D), de rayon r et de hauteur h
quelconque. Il s’ensuit que :

36
5: Théorème de Gauss
• Calculer du flux en utilisant les propriétés de symétrie du champ
Champ
radial (D)

Base

Surface
latérale

Base

• Calculer la somme des charges intérieures à la surface de Gauss choisie

• Calcul du champ électrique à partir de la relation de Gauss

D’où :

37
5: Théorème de Gauss
5.3.2: Cas d’un plan infini uniformément chargé (s densité de charge)
La figure ci après représente un plan (P) infini uniformément chargé de densité
de charge surfacique s > 0.
Soit M un plan situé à une
HM = a
distance a du plan P
H: projection de M sur le plan P
M
Calculons le champ
H
crée à une distance a
de ce plan en utilisant le
théorème de Gauss.
A noter que le champ E créé en un point M est orthogonal au plan chargé.
De plus, en un point de cote z, E ne dépend ni de x ni de y, puisque le plan est
infini. E ne dépend que de z, soit:

38
5: Théorème de Gauss
• Choix de la surface de Gauss

Cylindre (voir figure ci-contre):


bases de surface S
hauteur 2.z

• Calcul du flux

39
5: Théorème de Gauss

• Calcul de la somme des charges intérieures à la surface de Gauss choisie

• Calcul du champ électrique

La relation de Gauss : s’écrit donc:

D’où:

40
6: Potentiel électrique
6.1: Potentiel électrostatique

Où :

Or, on sait que:

Par conséquent:

Posons : Le champ électrique s’écrit donc:

Définition: On appelle potentiel électrostatique créé


par la charge ponctuelle q à la distance r, le salaire V :
En général, on choisit la Cte nulle dans le cas où il n’y a pas de charges à
l’infini. Ce qui sous entend que l’action des charges tend vers zéro vers l’infini.

L’unité SI de potentiel est le Volt (symbole V).

1 V = 1 joule par coulomb


41
6: Potentiel électrique
 Remarques :

• Les surfaces équipotentielles sont les surfaces :

• En coordonnées cartésiennes, on a :

La circulation du champ électrostatique le long


A
d’une courbe allant de A vers B devient alors:

42
6: Potentiel électrique
6.2: Exemples d’application
Nous retrouvons des formules similaires aux précédentes pour les distributions
discrètes et continues de charges, à savoir:
• distribution de charges discrètes:

• distribution de charges linéique de densité l :

• distribution de charges surfacique de densité s :

• distribution de charges volumique de densité r :

 Distribution de charges discrètes:

 Exemple 13: Quelle doit être la valeur de la charge ponctuelle q pour que
le potentiel à une distance de 10 cm soit égal à 100 V.

Données: r = 0,1 m et V=100 V

On sait que : D’où:


43
6: Potentiel électrique
• Exemple 14:

Quel est le potentiel au centre du carré ci-contre, sachant


que :

44
6: Potentiel électrique
 Distribution de charges linéique
• Exemple 15:
La densité de charges par unité de longueur d’une baguette
de longueur L est représenté par la fonction l = k.x où k est
une constante. La baguette coïncide avec l’axe des x et une
de ses extrémités est à l’origine (voir figure ci-contre).

En supposant le potentiel nulle à l’infini, déterminer le potentiel au point P.

45
6: Potentiel électrique
 Distribution de charges surfacique

• Exemple 16:

Déterminer l’expression du potentiel électrique


d’un point P se trouvant, sur l’axe d’un disque
uniformément chargé de densité de charges
surfacique s et de rayon a.
(voir TD ) pour la solution.

 Distribution de charges volumique

46
6: Potentiel électrique
6.3: Energie potentielle d’un système de charges
6.3.1: Energie potentielle d’une charge ponctuelle

Par conséquent, la force électrostatique dérive d’une énergie potentielle :


6.3.2: Energie potentielle d’un système de charges ponctuelle

Soit un système de charges q1, q2, et q3 placées respectivement aux points M1,
M2 et M3 .

En généralisant l’équation ci-dessus, on montre que


l’énergie potentielle d’un tel système s’écrit:

Où : V1 est le potentiel résultant créé par les charges (q2,q3) au point A1,
V2 le potentiel créé par les charges (q3,q1) au point A2,
et V3 le potentiel créé par les charges (q1,q2) au point A3.
47
7: Potentiel électrique
En généralisant au cas de n charges, on a :

6.3.2: Cas d’une distribution continue de charges

L’intégrale porte sur l’ensemble de l’espace chargé, soient:

• Ligne L chargé de distribution de charges


linéique de densité l :

• Surface chargée S de distribution de charges


surfacique de densité s :

• Volume V de distribution de charges volumique


de densité r :
48
7: Condensateurs
7.1: Capacité d’un condensateur
7.1.1: les condensateurs, c’est pourquoi ?
Sans les condensateurs, l’ère de l’électronique n’aurait jamais vu le jour. Les
condensateurs comptent parmi les dispositifs les plus utilisés en électricité
(compensation de l’énergie réactive, filtrage des harmoniques, stockage de
l’énergie ) et en électronique (atténuer les fluctuations de la tension dans les
alimentations, émettre des impulsions, filtrage, produire ou capter des ondes
radioélectrique, instrumentation, etc.. .
7.1.2: Un condensateur, c’est quoi ?
Un condensateur est constitué de deux conducteurs, tout à fait isolés de leur
environnement et portant des charges égales et opposées.
On montre que la charge q et la différence de potentielle sont
liées par la relation :

C est une constante de proportionnalité qui porte le nom de capacité du


condensateur. L’unité S.I de la capacité est le farad = 1 coulomb par volt.
Comme le Farad représente une capacité de grande valeur, on utilise ses sous
multiples le microfarad (1µF = 10-6 F), et le picofarad = 10-12 F. 49
7: Condensateurs
7.2: Calcul de la capacité d’un condensateur c

7.2.1: Condensateur plan Symbole

Un condensateur plan est constitué de deux feuilles métalliques planes de


superficie A (armatures) et séparés d’une distance d par un isolant (diélectrique)

Si on raccorde pendant un court instant chaque


armature aux bornes d’une pile, l’’une d’entre
elle prend la charge +q et l’autre –q.
Si l’espace d est petit par rapport aux
dimensions des armatures, le champ A
électrique créé est uniforme: les
lignes de champ sont parallèles, et +q

+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
équidistantes les unes des autres (les
effets des bords du condensateur d
sont négligés).

-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-q
S
Pour calculer la capacité du B
condensateur plan appliquons le
théorème de Gauss.
50
7: Condensateurs
• Choix de la surface de Gauss
La surface de Gauss choisie, d’épaisseur h, est constituée de 2 faces de
superficie S et ayant la même forme et les mêmes dimensions que les
armatures du condensateur

• Calcul du flux

+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
+
A noter que le champ électrique est nul à h +q
d
l’intérieur d’un conducteur isolé portant une

-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
charge statique. Le flux est donc nul pour la -q
surface située à l’intérieur de l’armature. S

Le flux est également nul pour les faces Surface


perpendiculaires aux armatures. de Gauss

Seul le flux à travers la surface comprise entre les


armatures est non nul et égal à:

• Calcul du champ électrique

L’application du théorème de Gauss donne:


51
7: Condensateurs
Comme :

La capacité d’un condensateur plan est donnée par:

7.2.2: Condensateur cylindrique

52
7: Condensateurs
7.3: Force d’attraction entre les armatures d’un condensateur

On considère un condensateur plan dont les armatures ont une surface S et


sont écartées d’une distance x.
On suppose que l’armature inférieure A
est fixe et que l’armature supérieure B
est susceptible de se déplacer sous
l’action des forces électrostatiques qui
s’exercent entre les deux armatures.

La force subie par l’armature B est verticale et dirigée vers le bas. Elle s’écrit :

Avec:

Tout calcul fait, on trouve:

53
Conclusion
Analogie entre champ électrostatique et champ gravitationnel

Interactions
Désignation Interactions électriques
gravitationnelles

Force

Champ

Force – champ électrique

Potentiel

Energie potentielle

Potentiel – Energie
potentielle

Travail

54
Annexes: Outils mathématiques
1: Introduction
Avant de continuer l’étude des interactions entre les charges électrostatiques, il
est nécessaire de rappeler les outils mathématiques nécessaires au
développement des calculs en électrostatique, soient: Repère orthonormé,
Calcul vectoriel

Dans tout ce qui suit, on s’intéressera aux bases orthonormées directes, c’est-
à-dire que les vecteurs de cette base sont orthogonaux entre eux, unitaires
(norme égal à 1) et forment un trièdre direct.

55
Annexes: Outils mathématiques
2: Référentiels et repérages
Les systèmes de coordonnées les plus utilisés sont : les coordonnées
cartésiennes; les coordonnées cylindriques et les coordonnées sphériques
(coordonnées curvilignes aussi).
x x
2.1: Coordonnées cartésiennes  
M  y  OM  y
z    
Z  ( i , j, k )  z

Un point M de l’espace peut être repéré par le M


vecteur position.

z
O est l’origine du vecteur OM , M son extrémité
et P la projection du point M dans le plan XOY. 0
La perpendiculaire menée du point P à l’axe OX x Y
définit la composante x de O ( idem pour OY). y P
X
La perpendiculaire menée du point M à l’axe OZ définit la composante z de O.

(x, y, z) sont les coordonnées cartésiennes du point M dans le repère R. 56


Annexes: Outils mathématiques
Distance entre deux points:

Remarques:
Dans ce système de coordonnées, le
vecteur déplacement élémentaire s’écrit :

L’élément de surface ds dans le plan xy est donné par:

L’élément de volume dv est donné par:

Exemple
Soient A, B et C 3 points ayant pour coordonnées cartésiennes :
(xA, yA, zA) = (1, 0, 0), (xB, yB, zB) = (0, −1, 0) et (xC, yC, zC) = (1, 1, −1).
Repérer ces 3 points. Calculer AB, BC et AC.
Annexes: Outils mathématiques
2.2: Coordonnées cylindriques

La position du point M peut être définie par :

On définit alors le repère cylindrique comme


suit (voir figure ci-contre):

Avec :

θ X
O
Annexes: Outils mathématiques
Les coordonnées cylindriques sont :
r 0
0 ≤ θ ≤ 2
-≤ z≤+

 Relations entre les coordonnées cartésiennes et cylindriques

La position du point M s’écrit en coordonnées cylindriques :

Il s’ensuit que :

Exemple

59
Annexes: Outils mathématiques
 Cas particulier où z constant: coordonnées polaires

La position du point M s’écrit en :

Y
Coordonnées polaires de M :
y M
r

O x X

Exemple:

60
Annexes: Outils mathématiques
2.3: Coordonnées sphériques

Le point M est repéré par :

Les coordonnées sphériques du point M sont :

Les relations entre les coordonnées cartésiennes


et sphériques sont :

61
Annexes: Outils mathématiques
 Remarques

• Elément de surface cylindrique dz

r dr

• Elément de volume cylindrique dq dz

• Elément de volume sphérique:

• Elément de surface sphérique:


62
Annexes: Outils mathématiques
3: Calcul vectoriel
3.1 : Définitions

Par opposition aux grandeurs scalaires, définies par des nombres réels ou des
fonctions de ces nombres; le vecteur est une grandeur devant être caractérisé
par les quatre propriétés suivantes :

• direction,
• sens,
• intensité (norme, module),
• et éventuellement l’origine (dit aussi point d’application).

Exemple 3: Vecteur d’origine A et d’extrémité B, de A B



sens de A vers B, de direction celle de la droite () et
de module ║AB ║= distance entre A et B.

63
Annexes: Outils mathématiques
3.2 : Opérations sur les vecteurs

Soient :

 Addition et soustraction

Règle du parallélogramme
 Multiplication par un scalaire

64
Annexes: Outils mathématiques
3.3 : Produit scalaire
Le produit scalaire est un nombre positif, négatif ou nul, défini par :

 Propriétés du produit scalaire


Annexes: Outils mathématiques
 Produit scalaire et projection orthogonale

q X

66
Annexes: Outils mathématiques
 Exemple :

On considère :

67
Annexes: Outils mathématiques
3.4 : Produit vectoriel

Remarques :
   
u  v  - v  u : anti commutatif
      
(u1  u 2 )  v  (u1  v)  (u 2  v)
     
lu  v  u  lv  l ( u  v )
      68
u1  (u 2  v)  (u1  u 2 )  v : non associatif
Annexes: Outils mathématiques
4: Champs de scalaires et de vecteurs
4.1 : Définitions
 Champ de scalaires :
Si à tout point M(x,y,z) de l’espace on associe une grandeur scalaire U(x,y,z)
dépendant du point M (et éventuellement du temps), où on la mesure; on
définit alors un champ de scalaires (exemples: potentiel électrique, pression
dans un milieu).

 Champs de vecteurs :

 Champ uniformes :
C’est le cas lorsque les champs susmentionnés sont constants, soient :

69
Annexes: Outils mathématiques
Surfaces de niveau : c’est l’ensemble des points M(x,y,z) pour lesquels :

Ligne de champ : c’est la courbe tangente en


chacun de ses points au vecteur champ en ces
points.

4.2 : Circulation sur un chemin

On considère un trajet AB sur une courbe (C). Il convient de fixer le sens de


parcours sur la courbe (C).

Le long d’une courbe fermée, on a:


70
4: Outils mathématiques
Exemple :

On considère le contour fermé ABCDA


tel que précisé sur la figure ci-contre
et le champ vectoriel:

71
Annexes: Outils mathématiques
4.3 : Flux d’un vecteur à travers une surface

Soit (C) le contour sur lequel s’appuie la surface (S).

72
4: Outils mathématiques
Exemple :

Calculer le flux du champ le champ vectoriel à symétrie radiale suivant :

à travers une sphère de centre 0 et de rayon r.

73
Annexes: Outils mathématiques
4.4: Gradient d’une fonction scalaire
 Définition

en coordonnées cartésiennes

Comme : et

On en déduit :

 Exemple: Soit U définie par:

Calculer :

74
Annexes: Outils mathématiques
En coordonnées cylindriques, on a:

En coordonnées sphériques, on a:

75
Annexes: Outils mathématiques
 Propriétés:

La variation du champ scalaire U(x,y,z) entre :

un point M(x,y,z) et M’(x+dx, y+dy, z+dz) s’écrit:

avec :

Il s’ensuit que:

76
Annexes: Outils mathématiques
 Gradient et potentiel

4.5: Divergence d’un champ vectoriel

77
4: Outils mathématiques
Exemple : Le potentiel électrostatique:

Exercice:

a. Vérifier, en calculant, qu’il existe une fonction U telle que:

78
Travaux Dirigés N°1

Exercice 2: Soit quatre charges ponctuelles


disposées au sommet d’un carré de coté a = 5 cm.
On prendra q= 10-7 C.
Travaux Dirigés N°1

O
Exercice 4: : Considérons une distribution de charges
électriques de densité surfacique uniforme σ, repartie
sur un disque D de centre O et de rayon R.

a) Par calcul direct, déterminer le potentiel en un point M de l’axe Oz du disque.


b) En déduire le champ électrostatique en un point P de l’axe Oz
c) Représenter E(z) et V(z)
d) En déduire l’expression du champ électrostatique crée en tout point P de
l’espace, par un plan infini uniformément chargé.

80
Travaux Dirigés N°1
Solution TD N°1

Direction: la droite reliant les points A et B.

Intensité:

81
Travaux Dirigés N°1

Il s’ensuit que:
A

82
Travaux Dirigés N°1
Exercice 2:
Données : Soit quatre charges ponctuelles disposées au sommet d’un carré de
coté a =5 cm. On prendra q= 10-7 C

Les champs électrostatiques créés par les charges placées en A et C s’écrivent :

et

Le champ résultant a pour expression :

Idem pour les charges placées en B et D


Travaux Dirigés N°1

a) Calcul de la densité de charge linéique l.


Travaux Dirigés N°1
Travaux Dirigés N°1
Exercice 4: : Considérons une distribution de charges électriques de densité
surfacique uniforme σ, repartie sur un disque D de centre O et de rayon R.
a) Par calcul direct, déterminer le potentiel en un point M de l’axe Oz du disque.
b) En déduire le champ électrostatique en un point M de l’axe Oz.
c) Représenter E(z) et V(z).
d) En déduire l’expression du champ électrostatique crée en tout point P de
l’espace, par un plan infini uniformément chargé.

a) Calcul du potentiel en M(z):

Etant donnée la symétrie du problème, on considère un


d
élément de surface dS représenté sur la figure: r
O z M

Le potentiel créé par cet élément de surface dS situé à


la même distance d du point M.

86
Travaux Dirigés N°1
Dans le triangle OMP (rectangle en O), on a :

L’expression de l’élément dr est:

Le potentiel V crée par le disque de rayon R s’écrit:


R

O z M

b) Calcul du champ électrostatique en M(z):

87
Travaux Dirigés N°2
Exercice 1: a) Retrouver l’expression du champ électrique créé en un point
M quelconque par un fil infini de densité de charge uniforme
l (l constante) en utilisant le théorème de Gauss.
b) En déduire l’expression du potentiel électrique en M.

Exercice 2: On considère une sphère pleine de rayon R chargée


uniformément par une densité volumique r.

a) Calculer le champ électrostatique crée par cette sphère chargée en utilisant


le théorème de Gauss
b) On considère une calotte sphérique la distribution de charges volumiques
entre deux sphères de rayon respectivement a et b (a<b) :

a
O
b

c) Calculer le champ électrostatique crée en un point M quelconque en


utilisant le résultat de la question précédente.
d) En déduire le potentiel en M.
Travaux Dirigés N°2
Exercice 3: a) Déterminer l’expression du potentiel électrostatique crée par un
dipôle (+q, -q) en point M (voir figure ci contre).
b) Examiner le cas où r est très grand par rapport à a.

Solution TD N°2
Exercice 1:
a) Expression du champ électrostatique créé en un point M quelconque par
un fil infini de densité de charge uniforme l (l constante)

Méthode théorème de Gauss : voir notes de cours (D)

 Surface de gauss : Cylindre d’axe (D), de rayon r et


de hauteur h quelconque.
 Charge intérieure à la
surface de Gauss:
 Champ électrostatique:
Travaux Dirigés N°2
Exercice 2: On considère une sphère pleine de rayon R chargée
uniformément par une densité volumique r.

a) Calcul du champ créé cette sphère en utilisant le théorème de Gauss.

 Surface de Gauss : surface de la sphère (O : centre, r : rayon) passant par M.


 Calcul du flux :

 Charge intérieure à la surface de Gauss:


Travaux Dirigés N°2
 Champ électrostatique:
D’où:

b) Calcul du champ créé la calotte sphérique

La sphère avec calotte vide peut être considérée comme étant l’association de
la sphère de rayon b chargée uniformément de densité volumique r et de la
sphère de rayon a chargé uniformément de densité de charge égale à -r.
Sphère (0, a) Sphère (0, b) Sphère (0, a) et Sphère (0, b)
M(r)

r≤a

a≤r≤b

r≥b
Travaux Dirigés N°2
Exercice 3: a) Déterminer l’expression du potentiel électrostatique crée par un
dipôle (+q, -q) en point M (voir figure ci contre).
b) Examiner le cas où r est très grand par rapport à a.

a) Calcul du Potentiel électrostatique V(M)

+q A

r
a

-q B
Travaux Dirigés N°2

V(M) s’écrit:

Dans ces conditions, on peut faire les approximations suivantes


Développement
limité jusqu’à
l’ordre 1

Il s’ensuit que :

Sous réserve que ses approximations soient valables (M très éloigné), on a:


Travaux Dirigés N°2

V(M) s’écrit:

Dans ces conditions, on peut faire les approximations suivantes:

Tout calcul fait, on trouve:


Travaux Dirigés N°3
Exercice 1:

a) Calculer, à l'aide du théorème de Gauss, le champ


électrique E entre les plaques.
b) Donner le potentiel électrique en fonction de z
c) Calculer la capacité C de ce condensateur.
d) Pour obtenir la charge Q, on établit la différence de
potentiel V0 =100 V entre les armatures à l’aide d’une
pile que l’on débranche ensuite. Calculer la charge Q.
Exercice 2: On applique une différence de potentiel de 300 V à deux
condensateurs en série, un de C1= 2,0 µF et l’autre de C2=8,0 µF
(voir figures ci-contre). Quelles sont les charges et les différences
de potentiel aux bornes de chaque condensateur.
C1 C2
C1 C2
U
V
Travaux Dirigés N°3
Exercice 3:
On charge un condensateur C1= de 100 pF jusqu’à une
différence de potentiel de U0= 50 V au moyen d’une pile que
l’on débranche ensuite. On relie en parallèle ce condensateur
à un second condensateur C2 non chargé initialement (voir U0 C1 C2
figure ci-contre). Si la différence de potentiel U tombe à 35 V,
quelle est la capacité C2 du second condensateur ?

Exercice 4:
Deux conducteurs cylindriques très longs, de rayon a et b constituent les
armatures d’un condensateur. L’armature intérieure et extérieure possèdent
respectivement une charge + Q et – Q sur une longueur L. On négligera les
effets de bord.

a) Calculer le champ électrostatique


b) Déterminer la différence de potentiel entre les 2 armatures.
c) En déduire la capacité du condensateur
Travaux Dirigés N°3
Solution TD N°3
Exercice 2: Données:C1= 2,0 µF, C2=8,0 µF et U= 300 V

Calcul des charges et des différences de potentiel des condensateurs:


 Cas du montage série: U1 U2
C1 C2

D’où :

 Cas du montage parallèle


C2
C1 U
Travaux Dirigés N°4
On utilisera au besoin les données du tableau suivant :

Métal Résistivité à 20°C Coefficient de température de la


résistivité : a
Cuivre 1,7 10-8 W.m 3,9 10-3 W/°C
Aluminium 2,8 10-8 W.m 4,03 10-3 W/°C
Acier 1,8 10-9 W.m 3,0 10-3 W/°C

Exercice 1: La section droite du rail en acier d’un tramway est de 45,8 cm².
Quelle est la résistance d’un rail de 16 km de longueur ?

Exercice 2: Une baguette d’aluminium a pour dimensions 1,0 m de longueur


et 5,0 mm de côté.
a) Calculer la résistance entre les extrémités
b) Quelle doit être le diamètre d’une baguette circulaire de cuivre de 1.0 m de
longueur pour que sa résistance soit la même?
Travaux Dirigés N°4
Exercice 3: Les bobinages de cuivre d’un moteur ont une résistance de 50 W à
20 °C. Lorsque celui-ci tourne depuis plusieurs heures, la résistance atteint 58
W. Quelle est la température des bobinages ?

Exercice 4: Les spécifications d’un dispositif de chauffage de 800 W indiquent


que sa tension de service de service est de 220 V. Quelle sera la baisse de
production de chaleur en pourcentage si la tension de l’alimentation tombe à
200 V ?

Exercice 5: On se propose d’étudier, par la méthode de Fresnel, les fonctions


sinusoïdales de fréquence 1Hz qui suivent:
• x(t) de valeur efficace à 1 et de phase à l’origine -30° ;
• y(t) de valeur efficace 2 et de phase à l’origine 45° ;
• z(t) de valeur efficace 1,5 et de phase à l’origine 75°.

a) Représenter les vecteurs de


Fresnel associé à :

b) Calculer la valeur efficace et la phase à l’origine de u(t). Donner


l’expression de u(t).
Travaux Dirigés N°5
Exercice 1: Dans le circuit représenté sur la figure 1 ci-après, on veut
déterminer l’intensité du courant dans la résistance Rc. Utiliser successivement
pour cela :

a) les lois de Kirchhoff,


b) le principe de superposition,
c) les équivalences générateur de tension / générateur de courant,
d) théorème de Thévenin
e) théorème de Norton

R1 R2 R3

R4 Rc
E1 E2 E3
Travaux Dirigés N°5
Exercice 2: Un réseau est constitué de 12 résistances E
identiques ayant chacune une valeur de 2 W. Ces résistances
sont disposées comme l’indique la figure 2 ci-dessous.
Déterminer la résistance équivalente de ce réseau vu entre E
et F. (Indication : utiliser le théorème de Kennely).

Exercice 3: On considère le montage de la figure 1 ci-après.


On adoptera les valeurs suivantes :
E = 20 V, r= 5 W, R1= 20 W; R2=40 W et R3 =10 W. R1
r R3
a) Déterminer le potentiel au point A en utilisant la formule A
du diviseur de tension. E R2
b) En déduire les courants dans les différentes branches
du circuit.
c) Vérifier la loi des nœuds au point A.
Travaux Dirigés N°5
Exercice 4: Mesure de résistances
Pour mesurer une résistance R on utilise l’un des montages suivants :

V
V
R R
A A

a) On supposant que les appareils de mesure sont parfaits, montrer que R=V/I.
b) En pratique, l’ampèremètre possède une résistance ra, faible certes, mais
non nulle et que le voltmètre V a une résistance Rv, très grande certes,
mais non infinie. Calculer pour chacun des montages l’erreur absolue R et
l’erreur relative R/R propre à chacun des montages ci-dessus en utilisant
les données requises.
c) Application numérique : ra = 10 W, Rv = 100 kW et R = 100 W.
Travaux Dirigés N°5
B
Exercice 5: Pont de Wheatstone en courant sinusoïdal

Le pont comprend 4 impédances Z1, Z2, Z3 et Zx A C


monté suivant le schéma ci-contre. Il est alimenté par G

un générateur de tension sinusoïdale de pulsation w


fixe. Un galvanomètre permet de vérifier l’équilibre du
pont c'est-à-dire lorsque vB-vD est nulle.
D

e
a) Quelle est la condition d’équilibre du pont.
b) On se propose de mesurer la capacité Cx et la résistance de fuite Rx
d’un condensateur placé dans la branche CD (Zx= Cx//Rx ). Les branches 1 et
3 contiennent des résistances R1 et R3 réglables, la branche 2 contient une
inductance L2 de résistance R2. Déterminer Rx et Cx lorsque le pont est
équilibré.
Application numérique : R1 = 500W , L2= 1 H, R2 = 50 W et R3 = 200 kW.

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