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La performance sociale est la capacité de créer un véritable secteur social et la capacité d’une meilleure
répartition du PIB.
La performance économique contribue plus à la concentration du capital qu’à sa diffusion.
13- Définitions :
-1 moudaraba : La Moudaraba est un partenariat d’investissement où la banque joue le rôle de
l’investisseur,en s’engageant à financer intégralement le projet. En contrepartie, l’entrepreneur doit
assurer la gestion du projet.
-2 moucharaka:La Moucharaka est un contrat d'association entre deux parties ou plus,dans le capital
d'une entreprise, un projet ou dans une opération. Les profits réalisés sont répartis selon une clé de
répartition prédéterminée.
Dans l'éventualité d'une perte, celle-ci est supportée par les parties au prorata du capital investi.
-3 mourabaha :La Mourabaha, dans son approche globale, est un contrat de vente au prix de revient
majoré d’une marge bénéficiaire connue et convenue entre la banque et le client.En gros, la banque achète
le bien choisi par le client et le lui revend, moyennant un paiement échelonné sur une période convenue
entre les deux parties.
La Mourabaha permet de financer des acquisitions immobilières ou des besoins de consommation et
même des services : études, vacances, pèlerinage, etc.
Seules conditions : l’objet du contrat doit être licite conformément à la religion musulmane ; l’achat et la
revente doivent être réels et non fictifs ; et le prix de revient, la marge bénéficiaire de la banque et les
délais de paiement doivent être préalablement connus, fixés et acceptés par les deux parties.
-4 salam : La vente Salam C’est une vente à crédit mais en inversant les échéances; Le prix étant payé au
comptant alors que la marchandise vendue est délivrée à terme. C’est un moyen approprié pour financer
les instruments de production; Ou pour financer à l’avance l’achat d’une récolte qui ne sera livrée qu’à sa
maturité.
-5 istisna :L’Istisna’a est défini comme un contrat par lequel le Client, en tant que « Acquéreur Final » ou
« Maitre d’Ouvrage » « Mostasni’i » souhaite acquérir un bien nécessitant un processus de fabrication. La
Banque en tant que « Vendeur » ou « Maitre d’œuvre » « Sani’i » s’engage à acheter les matières
premières et à livrer le bien à fabriquer selon une description prédéfinie des caractéristiques produit, à un
prix fixé et payable selon les modalités convenues au ContratDans la Pratique, pour le financement via
cette technique, les Banque Islamiques opèrent pardes contrats d’Istisna’a Parallèle « ????????? ??????? »
où les travaux de fabrication sont sous-traités chez une expert dans le domaine pour la réalisation du bien
souhaité par le client ou l’Acquéreur final. Dans ce cas, la banque aura une double Casquette : Sani’i Pour
l’exécution des travaux et ce dans sa relation avec son Client (Mostasni’i)Mostasni’i « ?????? » : Pour
transmettre les caractéristiques souhaitées du bien dans sa relation avec le Sous-Traitant (Sani’i)
-6 ijara:C'est un contrat d'achat dans lequel une institution financière achète un équipement ou une
propriété et le loue en crédit-bail à une entreprise.
-7 ijaramountahia bi tamlik : est une forme de financement que l’on peut apparenter à du crédit-
bail.Dans un contrat d’Ijara, la banque est désignée en tant que « Mouajir» ou propriétaire. La banque
acquiert des actifs désignés par le client -considéré comme locataire ou « Moustajir» - pour les mettre à la
disposition de celui-ci, afin d’en retirer les fruits en contrepartie d’une rémunération sous forme de loyer à
échéances convenues. Le contrat inclut une clause de transfert de propriété après le paiement de la
dernière échéance et le montant et la périodicité du loyer sont déterminés de façon à ce qu’à la fin du
contrat de location, la banque récupère la totalité du coût d’acquisition, ainsi que les profits escomptés.
14)
A- Comment fonctionne les comptes courant d’épargne et
d’investissement dans une BI ?
Les dépôts à vue ont le statut de Qardhassan. Ils sont destinés à financer les opérations de change et les
paiements. Leurs valeurs nominales sont garanties par la banque, non rémunérés sauf frais de gestion des
comptes.
Les comptes d’épargne ont le statut de Wadia. La banque est autorisée par les déposants, d’utiliser ces
fonds en assumant les risques. Leur rémunération possible comme part du profit est considérée comme
une hiba (don).
Les comptes d’investissement, source principale de dépôt, sont gérés par le manager qui est la banque
selon la règle de la moudaraba. La banque n’assure ni la valeur nominale, ni un rendement prédéterminé.
Il est important que le contrat stipule que l’assuré fait don, de tout ou partie de la prime versée à
la coopérative, selon ses besoins en couverture de sinistres.
Les contributeurs ne visent pas en effet de réaliser des bénéfices.
2/Principe de mutualisation :
Les fonds collectés sous forme de contribution solidaire ou fonds mutualiste d’assurance ont pour
finalité le partage des risques et la prise en charge commune de la responsabilité en cas de
sinistre.
Ces fonds pourront être placés dans des voies légitimes,
Les administrateurs ou bien le manager ils se financent par le retour des investissements qui sont distribué
en respectant le partage de perte et de profit entre l’assurée et le manager.
Pour l’actionnaire ou bien l’opérateur n’est qu’un gestionnaire des contributeurs et il se finance selon le
type de contrat l’opérateur reçoit une commission : -modèle wakalah (basée sur les honoraires) :
L’opérateur agit comme un agent,gère les fonds en lieu et place des participants. Reçoit des honoraires
pour les dépenses d’exploitation. -modèle Mudharabah :(part bénéficiaire)
L’opérateur agit comme Modarib entrepreneur avec les participants comme fournisseur de capital.
WAKALAH MUDARABAH : basé sur les honoraires / part bénéficiaires (hybride).
18) Relation entre BI, Assurance Takaful et Sukuk :
Les Assurance Takaful et les Sukuks présentent 2 formes importants utilisés par les BI pour couvrir leur
besoin de financement et accéder à une liquidité à CT.
• Un fonds islamique négocié en bourse est un organisme de placements collectifs côté et négocié
sur une bourse de valeurs.
• Il cherche à être conforme à la Charia.
• Il a comme avantages : la négociabilité, et donc la liquidité, la diversification en matière de
construction de portefeuille d’investissement, la faiblesse des coûts et la transparence.
• Ces placements peuvent être dans des entreprises étrangères ayant des activités non
interdites touchant : l’alcool, les jeux, le spectacle, l’armement, le tabac, la viande de porc, les
services financiers usuraires ainsi que l’achat d’actifs d’entreprises trop endettés ou trop
créancières, ce qui revient à l’achat d’une dette prohibé.
• Les fonds d’investissement islamiques ou hedge fund islamiques ont été lancés en 1999.
• Ces fonds sont gérés par des organismes de placements collectifs côtés et négociés en bourse.
Le fonctionnement des BI
22) Pourquoi Le capital des BI ainsi que le patrimoine net est généralement
élevé Le capital des BI ainsi que le patrimoine net est généralement élevé car ils sont constituées
par : Les dépôts à vue
Les comptes d’épargne
Les comptes d’investissement
Les comptes spéciaux
De plus Les 3P est un risque supplémentaire supporté par les banques islamiques qui peut avoir un impact
négatif sur la psychologie du déposant qu’il faut rassurer par le bais d’un capital important.
24) Quelles relations il peut y avoir entre risques à court terme et compte
d’investissement
Généralement, les Bq islamiques de grande taille disposent des comptes d’investissement. La Bq
accepte de recevoir des dépôts dans le but de les fructifier. Le fait que la Bq s’engage dans des projets
importants, le retour sur investissement peut être allé jusqu’à 5 ou même 10ans, ce qui expose les Bq
au risque de liquidité à CT.
25) Qu’est ce qu’un système de régulation
Les Bq conventionnelles sont régulés par les BC contrairement aux BI qui ne peuvent pas bénéficier de
l’accès au marché interbancaire, ce qui les confronte à un problème de gestion et de régulation de
liquidité.
En outre, la catégorie et le fonctionnement des investissements pratiqués par les BI, leur pose un
problème de risque de surliquidité à LT et de sous-liquidité à CT. Ce qui rend difficile de faire face à des
retraits imprévisibles.
Ceci oblige les BI à disposer d’un système de régulation robuste et efficace pour une meilleure gestion de
risque.
26) Le rôle de la formation continue
La catégorie et le fonctionnement des investissements pratiqués par les BI, leur pose un problème de
risque de surliquidité à LT et de sous-liquidité à CT. Ce qui rend difficile de faire face à des retraits
imprévisibles. Ceci oblige les BI pour faire face à tous ces difficultés, de disposer et accorder à leurs
employés une formation continue qui consiste à un processus d’apprentissage qui va leur permettre
d’acquérir des savoirs et savoirs faire nécessaires pour la gestion des risques inattendus.
Ce risque est une conséquence du risque lié au prélèvement ou au retrait des dépôts. C’est le risque d’une
insuffisance de rendement des actifs de la banque islamique. Celui-ci apparaît quand la banque est
obligée, sous la menace des déposants et pour les empêcher de prélever leurs dépôts, d’augmenter le taux
de profit attribué aux déposants et de renoncer à une partie de ses propres bénéfices.
28) Pourquoi le financement par des banques islamiques coûtent plus chers que le
financement des banques conventionnelles.
La cherté encore trop importante des produits et services bancaires halal. Et c’est le recours à des
subterfuges pour contourner l’interdiction d’intérêt qui les rend aussi coûteux. En effet, la banque
n’applique pas d’intérêt à un prêt, mais elle se rémunère par le biais de commissions définies au
préalable avec le client. Ainsi par exemple, pour financer l’achat d’immeubles ou d’ordinateurs, la
banque achètera ces produits pour les revendre à terme, moyennant un bénéfice qui, en l’absence
d’une réglementation fiscale adéquate, reste le plus souvent assorti d’une double taxation. C’est ainsi
qu’au Maroc les produits islamiques sont deux à trois fois plus coûteux que les produits plus
classiques.
30) Pourquoi le capital réputationel est considéré comme un actif tangible par la
banque islamique.
Le risque réputation et de crédibilité
La finance islamique est connue par le capital éthique qui a des ressorts religieux mais aussi
psychologiques et sociaux.
La réputation ou ‘’le capital réputationnel’’ se présente comme un actif tangible mais crucial pour sa
pérennité.
Son image et sa crédibilité en matière de comportement, même s’ils sont difficilement identifiables et
quantifiables, sont fortement perceptible au sein de la société.
Par conséquent les BI doivent se doter d’un degré élevé d’intégrité et de déontologie.
Pour qu’elles puissent s’engager dans des opérations participatives telles que Moudaraba et Moucharaka.
Il faut un comité d’audit interne et externe, un système d’information sophistiqué et un système de gestion
des risques efficace et ça coute très cher. Pour cela les petites Bq ne peuvent pas se permettre d’avoir ces
moyens et donc elles ne pratiquent que les opérations à caractère commercial telles que Mourabaha et
Ijara..
32) Pourquoi le ratio prudentiel des accords de Bale n’est pas adapté aux BI
La réglementation de Bale est basée sur l’ingénierie financière conventionnelle, cette dernière vise
principalement à séparer le risque de l’actif sous-jacent d’où une partie supporte le risque à 100%.
Alors que la finance islamique est fondée sur le principe de partage des profits et des pertes, donc elle
vise essentiellement d’intégrer le risque à l’activité réelle et donc le risque sera parfaitement partagé
entre les 2 parties. Cette pratique rend les normes prudentielles de Bale non adoptés aux Bq islamiques.
En effet l’application des techniques modernes de l’ingénierie financière conventionnelle, n’est pas
directement adaptée à l’usage des banques islamiques car, la finance conventionnelle cherche
foncièrement à : séparer le risque de l’actif sous-jacent, alors que la finance islamique s’efforce à intégrer
le risque à l’activité réelle et le partager équitablement entre les parties prenantes d’un contrat
parfaitement équilibré, où le gain de l’un n’est pas basé sur la perte de l’autre.
Généralement la BI court plus de risque parce qu’elle dispose d’un compte d’investissement qui génèrent
un produit de passif (3P). ce qui explique que les coefficients des BI sont généralement suppérieurs aux
Bq commerciales.
Les Bqs commerciales ne financent pas les grands projets, elles s’interessent par les produits les plus
simples (ijara, moudaraba..) car leurs structures ne leurs permettent pas de courir trop de risque.
( nécessité d’un système de gestion de risque, SI..)