On parle d'isostatisme lorsque l'on peut réaliser la fermeture de la chaine cinématique quelle
que soit la position et l'orientation des directions caractéristiques des liaisons.
3
B C
Safran 3 2
z A D
1 0
Tige de
vérin 2 0
pivot glissant tige de pivot (C,z)
Corps de
(B,x ) =2 vérin 2 =1
vérin 1
corps de
vérin 1 Safran 3
x y
Bateau 0 pivot (A,z) pivot (D,z)
=1 Bateau 0
=1
Figure 1 : Perspective du pilote automatique de safran
La fermeture d'une telle chaine impose plusieurs conditions. En observant le bouclage par la
liaison ayant le plus de degrés de liberté (ici la pivot glissant), on identifie la condition suivante
droite (AB)=droite (BC) :
- fermeture angulaire : 1 parallélisme : (AB)//(BC),
- fermeture géométrique : 1 coïncidence des centres de liaison : = + .
Le mécanisme est donc hyperstatique de degré 2.
Ces conditions ne sont pas toujours facile à trouver. Afin de déterminer le degré d'hyperstatisme
de façon systématique, il convient de définir un certain nombre de grandeurs.
Exemple : m=1+0=1
BILAN
Problème spatial : 4 = +. (9 − : + ) − ∑ + (23 + 2 )
Problème plan : 4 = .. (9 − : + ) − ∑ + (23 + 2 )
avec h le degré d'hyperstatisme du mécanisme,
est le nombre de liaisons,
p est le nombre de pièces (ensembles cinématiques),
est le degré de mobilité de la liaison i,
mu est le nombre de mobilités utiles,
mi est le nombre de mobilités internes.
Exemple : afin de rendre le mécanisme précédant isostatique une solution couramment utilisée est
de monter le vérin sur rotules (liaisons sphériques à 3 degrés de liberté).
Les mobilités internes qui apparaissent sont:
- la rotation Rx du corps de vérin par rapport au bâti et
- la rotation Rx de la tige de vérin par rapport à la barre de safran.
= +. (9 − : + ) − ? + (23 + 2 ) = +. (@ − @ + ) − (A + . + . + ) + ( + A) = <
On parle d'isostatisme lorsque l'on peut résoudre le problème de statique (autant d'inconnues
de liaison que d'équations linéaires).
Exemple du pilote de bateau : la prise en compte du jeu dans la liaison en C et d'un éventuel
centrage court en ce point peut conduire à la modélisation par une liaison sphère-cylindre :
h=(4+2+2*5)-6(4-1)+(1+1)=0