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Master 1
Membres du groupe :
Promotion 2018-20119
Sommaire :
1-
Introduction
Historique de l’audit Pour situer l’audit interne, il est nécessaire de faire un historique de la
fonction contrôle car il est évident que la situation actuelle de cette fonction est sous-jacente à
l’évolution dans le temps de la fonction contrôle. Il est vrai cependant que cette fonction a
évolué différemment selon les continents, les pays et surtout selon les régimes politico-
économiques. C’est avec l’apparition des premières sociétés anonymes que la nécessité d’un
contrôle s’est fait ressentir. La première moitié du XX° siècle a connu sous l’emprise des
sociétés américaines notamment un développement économique important dans tous les
secteurs. Ce développement a induit pour les propriétaires de capitaux (actionnaires), la
nécessité de s’assurer contre les abus dont ils pouvaient être victimes de la part des personnes
auxquelles elles ont confié la fructification de leurs capitaux.
Définition de l’audit
Plusieurs définitions ont été données au terme d’audit, parmi lesquelles on peut citer :
Un audit peut se définir comme l’émission d’une opinion motivée sur la correspondance entre
un existant et un référentiel. (GRAND.B ; VERDALLE.B, 1999, p, 9).
Un audit consiste en l’examen des comptes d’une entreprise arrêtés à une date donnée, en
vue de formuler une opinion sur leur régularité, leur sincérité et leur reflet fidèle de la
situation financière et patrimoniale de la société. (SILLERO.A, 2000, p, 12).
L’évolution de l’audit
Le terme audit provient du latin « audire » qui signifie écouter, c'est une notion qui est
utilisée dans de multiples sens : écouter (audition d'un témoin), vérifier (audition des comptes)
ou encore dans le sens d'instruction judiciaire (auditeur de rote). Mais son sens originel reste
celui d'écouter du fait que les romains l’employaient pour désigner un contrôle sur la gestion
des provinces au nom de l'empereur.
Cette notion fut introduite par les anglo-saxons au début du 20 ème siècle pour la gestion,
ainsi le premier cabinet d'audit fut fondé au 19 ème siècle à Londres. Il s'attache notamment à
détecter les anomalies, les fraudes et les risques au sein des organismes et les secteurs
d'activité qu'il examine
L'intérêt de cette section est de démontrer l’évolution de l’audit, en générale, dans le pays,
et en particulier dans l’entreprise algérienne avant et après l’autonomie quoique nous n’ayons
pas assez d’information nécessaire pour enrichir notre parcours historique ; en outre sans
omettre que l’Algérie était sous le colonialisme français, de ce fait, la pratique de ce dernier
était régie selon la loi française
Après l’indépendance. La pratique de l’audit, en Algérie, n’était reconnu qu’à travers les
commissaires aux comptes ou des experts comptables, mêmes ces professionnels ne
maitrisaient pas assez cette discipline, car la plus part d’entre eux étaient des comptables au
niveau des entreprises Algériennes Françaises avant l’indépendance, et peut d’entre eux
avaient des diplômes qualifiés à leur mission, à l’époque, il n’avait pas d’organisation ou
institution pour gérer cette profession.
Avant l’indépendance, la profession était rattachée à la profession de la métropole (la
France), après 1962, le flou régnait mais la profession restait toujours régie par les textes
relevant des accords d’Evian de la loi fondamentale.
En 1971, cette année a été marquée par la naissance de l’institution d’un Conseil
Supérieur de la Technique Comptable (C.S.T.C), organe agissant sous la tutelle du ministère
de finance, depuis différents textes et lois ont été promulgués, afin d’organiser et de
réglementer cette pratique.
Ce n’est que 1992, que l’Algérie avait connu la création de l’Ordre National des experts-
comptables, des commissaires aux comptes et des comptables agréés, élu par les
professionnels de la comptabilité, ce conseil national marqua le début de l’exercice libéral de
la profession. Au sens de la loi actuelle, la profession comptable Algérienne dispose d’une
grande autonomie.
Au cours de son histoire, elle a fait l’objet de plusieurs tentatives de récupération par
l’administration mais compte tenu de la loi fondamentale, ces tentatives ont toutes échouées.
La transition économique vers le libre marché engagée, en Algérie, depuis 1988 avait pour
rendements des sociétés à capitaux publics, en leur donnant les moyens d’autonomie, de
gestion, en les mettant sous l’empire du droit commercial, avec quelque disposition
L’exercice en Société exige une protection et une préservation des intérêts mis en jeux.
Ainsi le législateur Algérien a conduit et suivi l’évolution du droit des affaires par une série
- L’ordonnance n°69-107 du 31 décembre 1969 portant la loi de finance pour 1970 qui
stipule que le ministère des finances devait désigner un commissaire aux comptes
dans les sociétés nationales, les établissements publiques nationaux ayant un caractère
industriel et commercial et les sociétés ou l’état détient une part du capital social ;
qui fait du contrôle des sociétés par actions une obligation l’égale.
- La loi 88-04 du 12/01/1988 relative à l’orientation sur les entreprises publiques qui
complète le code de commerce pour l’étendre aux entreprises publiques énoncé dans
son (Art 17) que l’assemblé générale de Actionnaires désigne les commissaires aux
comptes ;
aux comptes : Ce décret fixe les modalités de désignation du ou des commissaires aux
(Art 14) ;
contrôle interne.
- La décision n° 002 du 04 Février 2016 du ministère des finances, donne naissance aux
premières Normes Algériennes d’Audit NAA issues du référentiel international d’audit (ISA),
élaboré par l’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB) de
l’International Fédération of Accountants (IFAC).
Il s’agit de la norme NAA210 qui traite les « Accord sur les termes des missions d’audit » et
qui fait partie des 8 normes couvrant les « Principes généraux et responsabilités », la norme
NAA505 concernant les « Confirmation externes », la norme NAA560 qui a pour objet les «
Evènements postérieurs à la clôture » et la norme NAA580 sur les « Déclarations écrites », et
qui font partie des 11 normes couvrant les « Eléments probants ». En guise de rappel, il est à
souligner qu’il aurait été préférable d’inclure dans ce premier bouquet de normes, l’équivalent
de la norme ISA200 qui traite des obligations générales de l’auditeur indépendant lors de la
conduite d’un audit d’états financiers et qui fixe les objectifs généraux que poursuit l’auditeur
indépendant, et décrit la nature et l’étendue d’un audit destinées à permettre à l’auditeur
indépendant d’atteindre ces objectifs.
Un véritable saut dans le domaine de l’audit financier en Algérie, notamment pour les
commissaires aux comptes, qui à présent, n’avaient pas des normes officielles leurs
permettant la bonne conduite de leur mission de certification des comptes
Comptable National
participation de l’état.