Professeur encadrant :
M. EL KHALIFA
ZERHOUNI Driss
Sommaire
Remerciements....................................................................................5
Introduction.........................................................................................7
Présentation du cabinet PriceWaterhouseCoopers...................................9
Recommandations………………………………………………………………………… 61
CONCLUSION......................................................................……......................................64
RESUME………………………………………………………………………………… .65
ANNEXES.............................................................................…………………................. 68
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................…………………81
primaire jusqu’à l’ISCAE, qui, sans eux, je ne serais probablement pas arrivé
à ce que je suis maintenant.
Dans l'impossibilité de citer tous les noms, mes sincères remerciements vont à
tous ceux et celles, qui de près ou de loin, ont permis par leurs conseils et
leurs compétences la réalisation de ce mémoire.
L’image fidèle, la sincérité, la réalité des états financiers sont des objectifs que
toute entreprise doit s'assigner à atteindre en vue d'obtenir des informations fiables
et transparentes pouvant servir de bases pour toute étude ou analyse.
La réalisation de ces objectifs passe nécessairement par un audit financier et
comptable complet de l'entreprise.
L'importance que revêt ce poste pour l'entreprise pousse donc à s’y intéresser
davantage. Pourquoi ? Quelles problématiques posent elles pour les sociétés ?
comptabilisation et leurs évaluations sont également régies par des règles très
complexes....
Ainsi, nous avons souhaité nous interroger sur les risques et les erreurs que
confronte une entreprise en inscrivant des immobilisations dans son patrimoine
(mauvaise évaluation, faux classement, taux de dépréciation inapproprié…) Plus
précisément, nous avons voulu déterminer comment un auditeur peut contrôler les
immobilisations inscrites dans le patrimoine de l’entreprise et ce par rapport au
cadre réglementaire marocain ou international.
L’approche PWC qui est clairement définie et totalement assimilée par son
personnel professionnel est fondée sur la reconnaissance du caractère unique de
chaque entreprise et de la nécessité de prendre en compte ses spécificités.
Ainsi, PWC utilise la méthodologie de PriceWaterhouseCoopers «PW Business
Approach»
La première phase de l’intervention se caractérise par la prise de connaissance
de l’environnement interne et externe de l’entreprise et de son organisation générale.
Cette phase met à jour les aspects significatifs de son activité et les zones sensibles
de son organisation. Cette démarche permet la planification efficace des différentes
étapes de la mission et l’assurance d’aboutir à des conclusions et recommandations
significatives.
Les conclusions et recommandations, tout en respectant la culture de chaque
entreprise, s'inscrivent dans l'optique d'assurer à chacune d'elles la meilleure efficacité et
le meilleur développement possibles.
Son effectif total est composé aujourd’hui de plus d’une centaine de personnes,
parmi lesquelles six associés marocains.
Ses collaborateurs nationaux et étrangers sont de formation universitaire ou
sortis des grandes écoles et comptent plusieurs années d’expérience professionnelle
au Maroc et à l’étranger.
Grâce à un respect strict des normes de la firme en matière de formation
continue et à la volonté des responsables de son cabinet marocain de maintenir un
niveau élevé de ses compétences, leurs collaborateurs, de l’assistant débutant à
l’associé, suivent chaque année des cycles de formation, au Maroc et à l’étranger,
pour la mise à jour de leurs connaissances et leur perfectionnement.
Chaque collaborateur est doté d'un micro-ordinateur pour contribuer
• Audit interne
• Conseil informatique
Partie I :
DEMARCHE DE L’AUDIT DES
IMMOBILISATIONS CORPORELLES
A- GENERALITES
Les immobilisations sont définis comme étant les éléments de l'actif appartenant à
l'entreprise et destinés à être conservés durablement (durée > à 12 mois) par celle-ci (hors
éléments d'exploitation).
A ce niveau là, on distingue quatre catégories d'immobilisations :
Les immobilisations en non valeurs
Ce sont les immobilisations regroupant, à la clôture de l'exercice, des charges qui ont
concouru à l'établissement ou au développement de l'entreprise et qui doivent profiter
normalement aux exercices futures mais qui n'ont en principe aucune valeur de revente à des
tiers en tant que telles.
Ce sont les immobilisations constituées par les sommes employées par l'entreprise en
achat de titres (durablement conservés) et en créances et prêts (nés à plus d'un an d'échéance
et non liés à l'exploitation).
Les immobilisations sorties de l'actif, soit par cession, soit par disparition ou
destruction, cessent de figurer aux comptes d'immobilisations. Les comptes d'amortissements
• des charges directes de production tels les charges de personnel, les services
extérieurs, les amortissements
La valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, 'valeur estimée' à la date de l'entrée en
fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise.
Paiement à terme
La valeur d'entrée des biens, fondée sur le prix convenu, est indépendante des modalités
futures de règlement en cas de paiement différé.
En cas de règlement différé avec indexation de la dette, les variations de l'indice retenu
restent sans influence sur la valeur d'entrée.
Ces biens n'entrant pas dans le patrimoine de l'entreprise ne peuvent figurer à l'actif de
son bilan aussi longtemps que n'est pas levée 'l'option d'achat'.
En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en immobilisations pour le prix
résiduel fixé dans le contrat.
Ensembles immobiliers
La valeur d'entrée de ces immobilisations est déterminée à partir de leur coût global
d'achat ou de production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à
chacune de ces immobilisations dès qu'elles peuvent être individualisées.
Immobilisations amortissables
Plan d'amortissement
successifs, leur cumul à la fin de chaque exercice ainsi que la 'valeur nette d'amortissements'
en résultant.
Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du fait que l'amortissement
annuel est calculé en fonction d'un paramètre physique ou économique (exemple nombre
d'heures d'utilisation, nombre d'unités physiques fabriquées, nombre de kilomètres
parcourus...), la règle retenue doit être clairement mentionnée dans le tableau d'amortissement
(mention du nombre d'unités préétabli correspondant au montant amortissable.).
Le mode de répartition de l'amortissement sur les différents exercices doit être choisi sur
la base de considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements
annuels constants (méthode de l'amortissement linéaire), dégressifs ou plus
exceptionnellement progressifs.
Amortissements « dérogatoires »
Les comptes d'immobilisations corporelles sont débités à la date d'entrée des biens dans
le patrimoine de l'entreprise soit :
De la valeur d'apport ;
Du coût d'acquisition ;
Lors des cessions ou des retraits, la valeur d'entrée des éléments sortis et les
amortissements correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le montant net
en résultant est porté au débit du compte 6513 'Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations corporelles cédées'.
Simultanément, le compte 7513 « Produits des cessions des immobilisations
corporelles» est crédité par le débit du compte 3481 « Créances sur cessions
d'immobilisations » ou d'un compte de trésorerie.
a. Les Terrains
Les comptes de terrains 231 enregistrent le montant des terrains dont l'entreprise est
propriétaire. Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés
- au compte 2311 « Terrains nus » :s'il s'agit de terrains nus sans constructions ;
- au compte 2313 « Terrains bâtis » s'il s'agit de terrains bâtis supportant une ou
plusieurs constructions ;
- au compte 2314 « Terrains de gisement » s'il s'agit de terrains de gisement tels que les
carrières. Cette catégorie de terrains est amortissable dans les conditions définies au
compte 2831 ;
b. Les Constructions
d. Matériel de transport
Le matériel de transport comprend tous les véhicules et appareils servant au transport par terre
par fer, par eau ou par air, du personnel, des marchandises , matières et produits.
− Le mobilier de bureau (compte 2351) comprend les meubles et objets tels que tables,
chaises, classeurs et bureaux utilisés dans l'entreprise ;
− Le compte 2352 enregistre le matériel de bureau qui comprend les machines et
instruments tels que machines à écrire, machine à calculer, utilisés par les différents
services ;
− Le compte 2355 est réservé au matériel informatiques tel qu'ordinateurs, terminaux
etc.
− Le compte 2356 est utilisé lorsque l'entreprise n'est pas propriétaire des agencements,
installations et aménagements effectués, c'est à dire quant ils sont incorporés dans les
immobilisations dont elle n'est pas propriétaire ou sur lesquelles elle ne dispose
d'aucun droit réel (cas des immobilisations en location ou en crédit-bail).
Ce compte est utilisé lorsque les spécificités des immobilisations corporelles ne permettent
pas leur inscription dans les autres comptes d'immobilisations (Exemple cheptel...).
A partir des descriptions de flux recueillies au cours de la phase préliminaire, l’on doit
documenter les procédures et les contrôles mis en place sur le cycle, à savoir :
− Identifier tous les flux de transaction significatifs, de la source à la balance générale, en
identifiant dans chaque cycle les fonctions clés ;
− Identifier les contrôles portant sur les applications y compris les contrôles manuels et
informatiques (procédures programmées, ...) ;
− Identifier les indicateurs clés à collecter (ou identifier les principaux indicateurs que
recueille la société), portant sur les données accumulées et les données permanentes.
Cette documentation une fois obtenue, peut être schématisée dans des diagrammes de
circulation. En effet, ces diagrammes sont le meilleur moyen pour décrire les procédures de
manière synthétique et concise.
Les contrôles relevés devront être rattachés aux objectifs de contrôle suivants :
− Exhaustivité de la saisie : En effet, il faudrait s’assurer qu’il existe bien une procédure
fiable permettant d’enregistrer les écritures relatifs à tous les mouvements des
immobilisations à savoir : acquisition, cession , mise au rebut, transfert ;
− Exactitude de la saisie : Cette étape pourra notamment être vérifiée au niveau du contrôle
des comptes. A partir des pièces probantes on peut vérifier l’exactitude de
l’enregistrement;
− Autorisation: tout mouvement d’immobilisation doit être soumis à un visa de la part de la
personne habilité à cela.
− Sécurité d’accès aux actifs et aux enregistrements : L’existence physique des biens doit
être réelle, c’est pourquoi, il est nécessaire de sécuriser leurs accès et les enregistrements
qui leur sont relatifs ainsi que de vérifier la fiabilité des procédures surtout celles de
cessions et de mises au rebut.
Après avoir pris connaissance des contrôles et des procédures mis en place, il faut s’assurer
que :
Les amortissements sont correctement calculés en accord avec la loi comptable (s’assurer
que les taux d’amortissement des véhicules de tourisme sont conforme avec la loi fiscale)
Pour résumer tout ce qui a été dit précédemment, un questionnaire par objectifs peut être
utilisé en vu d’une meilleure appréciation du contrôle interne.
Audit financier du module immobilisations 26
Audit des immobilisation corporelles
La revue analytique détaillée sur les immobilisations corporelles est nécessaire afin
d’obtenir un degré d’assurance satisfaisant, elle constitue une étape importante pour définir
les risques accrus et élaborer son plan d’audit. Le degré d’assurance obtenu dépend des
limitations inhérentes aux procédures analytiques et de la rigueur avec laquelle les tests sont
effectués. Il convient de noter que l’objectif principal de la revue analytique est avant tout
d’identifier les variations imprévues ou l’absence de variations prévues susceptibles de révéler
l’existence d’un risque d’inexactitude.
Les procédures de revue analytique comprennent les travaux suivants :
¾ Prendre en considération l’activité du client et son environnement en tenant compte
des systèmes d’information et des procédures de contrôle interne. Apprécier les éléments
comptables en fonction de notre anticipation, notamment:
− Analyser les variations des soldes par catégorie pour la nécessité d’obtenir un détail
par filiale, par ligne de produit, par division, etc. ;
− Détailler le solde par catégorie d’immobilisations et examiner chaque catégorie pour
détecter d’éventuelles anomalies ;
− Analyser les variations importantes des immobilisations corporelles par rapport au
budget d’investissement. S’assurer de la concordance entre les variations des
immobilisations corporelles et les différents postes liés à celles-ci (impôts fonciers, le
niveau de production de l’exercice, les consommations d’énergie) ;
− Analyser les variations des comptes d’entretien et de réparation.
¾ Préparer une analyse mettant en relation les variations d’une année sur l’autre des trois
éléments suivants:
− Les comptes d’entretien et de réparation ;
− Le niveau des acquisitions d’immobilisations corporelles ;
En effet, les travaux suivants sont effectués par l’auditeur afin de valider les principes et
méthodes comptables utilisés pour la comptabilisation des immobilisations corporelles:
− Mettre à jour ses connaissances des méthodes comptables en vigueur dans la société, en
particulier la durée de vie des immobilisations, les critères d’immobilisation et les
méthodes d’amortissement ;
− S’assurer de la pertinence de ces méthodes comptables (durée de vie des immobilisations,
critères d’immobilisation,...) au regard du secteur d’activité, de l’historique, etc. ;
− S’assurer que les méthodes comptables de la société sont conformes aux principes
comptables généralement admis et que la permanence des méthodes est assurée ;
− S’assurer que les méthodes comptables décrites dans cette étape sont respectées.
Passer en revue le fichier des immobilisations et rechercher les éléments qui pourraient avoir
une nature de charges d’entretien et de réparation, les immobilisations qui ne sont plus
utilisées, etc.
Lorsque le client procède à un inventaire physique des immobilisations, effectuer les travaux
suivants :
− Décrire et évaluer les procédures de l’inventaire physique ;
− Assister à l’inventaire physique: i1 s’agit de s’assurer du correct déroulement de
l’inventaire; de procéder, sur la base de tests, à des recomptages ; de rapprocher les
données issues des comptages du client et de nos comptages du fichier des
immobilisations et de valider les écarts d’inventaire.
Cette étape consiste à revoir les variations des comptes d’entretien et de réparation. Pour
s’assurer que les objectifs d’audit sont atteints avec un degré d’assurance satisfaisant,
sélectionner des montants significatifs avec un scope correspondant au niveau de confiance
accordé aux contrôles , les pointer aux pièces justificatives (factures des fournisseurs,...) et
vérifier que ces montants n’auraient pas dû être immobilisés (critères fiscaux,...).
En effet, il faut :
− S’assurer que les informations à mentionner dans l’annexe concernant les comptes
d’immobilisations corporelles ont été obtenues, y compris les informations concernant les
locations par crédit-bail.
− Vérifier l’exactitude des informations par rapport aux travaux d’audit réalisés et auditer
les éléments non encore revus (adapter les programmes d’audit pour indiquer les travaux
complémentaires à effectuer).
Pour s’assurer que les objectifs d’audit sont atteints avec un degré d’assurance satisfaisant, il
faut tout d’abord sélectionner les principales acquisitions afin d’obtenir un scope qui
correspond au niveau de confiance accordé aux contrôles. Puis, il faudra effectuer les
procédures suivantes sur l’échantillon retenu:
− Examiner les pièces justificatives (facture, contrat d’achat, titre de propriété, contrat de
construction,...); (existence et séparation des exercices.)
− Vérifier que les acquisitions sont comptabilisées pour leur valeur exacte (exactitude).
− S’assurer que les acquisitions sont autorisées et approuvées (existence).
Vérifier, dans la limite de la matérialité retenue et des risques inhérents relevés, que les
objectifs d’existence et de droits et obligations des immobilisations sont atteints en examinant
les titres de propriété, les documents d’enregistrement, etc..
Si des documents sont détenus par des tiers (institution financière), effectuer une
circularisation afin de s’assurer que les immobilisations sont bien la propriété du client et
qu’elles ne sont pas données en sûreté pour le compte de tiers ou pour garantir des dettes du
client.
Vérifier le détail du calcul des amortissements
Pour s’assurer que l’objectif d’exactitude est atteint, effectuer les travaux suivants en obtenant
un scope qui correspond au niveau de confiance accordé aux contrôles
− S’assurer que les durées d’amortissement appliquées sont raisonnables ;
− Valider les dotations aux amortissements de l’exercice soit en appliquant un taux estimé
sur les principales catégories d’immobilisations soit en vérifiant par sondage le calcul de
la dotation d’amortissement d’immobilisations prises individuellement ;
− Comparer les résultats obtenus aux dotations enregistrées et justifier les écarts importants.
On peut également valider les amortissements par test de cohérence, lorsque le niveau de
confiance accordé est élevé, en examinant les résultats de la revue analytique et des tests sur
les procédures de contrôle. Lorsque ces résultats ne sont pas concluants, il faut valider la
vraisemblance de la dotation aux amortissements de l’exercice soit en appliquant un taux
estimé sur les principales catégories d’immobilisations soit en vérifiant par sondage le calcul
de la dotation aux amortissements de certaines immobilisations prises individuellement. Et
enfin il faut justifier les écarts importants.
Il faut ainsi déterminer s’il est nécessaire d’ajuster la valeur nette comptable de certaines
immobilisations afin de tenir compte de la valeur de remplacement inférieure à la valeur nette
comptable, des changements dans l’activité économique du client, de la dévaluation externe
des immobilisations, d’une mise en vente de l’immobilisation, etc. Et s’il est nécessaire, il
faudrait comptabiliser les ajustements
En effet, il faudrait valider, en fonction du seuil de signification retenu et des risques inhérents
relevés, la comptabilisation des contrats de location et de crédit-bail en effectuant les
procédures suivantes:
− S’assurer que tous les contrats de locations et de crédit-bail ont été identifiés au cours de
l’audit et mettre à jour les informations.
− Déterminer l’effet sur les comptes de la société de toute clause importante des contrats et
la validité des principes comptables adoptés.
− Pour les contrats de crédit-bail, obtenir les informations à mentionner dans les notes aux
états financiers.
Pour s’assurer que les objectifs d’audit sont atteints avec un degré d’assurance satisfaisant,
sélectionner les productions d’immobilisations avec un scope correspondant au niveau de
confiance accordé aux contrôles
− Examiner les contrats de production d’immobilisations et, si nécessaire, vérifier
l’existence physique du site de production
− Apprécier la validité des coûts capitalisés et plus particulièrement les charges de structure
et autres coûts indirects.
− Justifier les principales productions d’immobilisation.
− S’assurer que les intérêts sont correctement capitalisés.
− Tester les dotations aux amortissements pratiqués pour les projets achevés durant
l’exercice.
Il faut effectuer les travaux suivants afin de valider les subventions d’investissements reçues
ou à recevoir en:
− Les pointant avec des documents justificatifs et plus précisément aux avis de paiement.
− S’assurant que la comptabilisation des subventions d’investissements ainsi que leurs
amortissements est en accord avec les principes comptables.
− S’assurant que les informations à mentionner dans les états financiers sont collectées.
Cette étape de travail doit être réalisée en liaison avec la section relative aux capitaux propres.
• Revoir les documents de gestion dont disposent les dirigeants, documents qui peuvent
indiquer que les objectifs d’exhaustivité, d’exactitude, d’existence ont été atteints durant
la période
• Effectuer une revue analytique de ces documents, si cela est utile,
• Rapprocher cette étape de travail avec l’étape de la revue analytique détaillée.
Conclusion :
Ces travaux étant effectués, tous ou en partie, en fonction du degré de confiance de
l’auditeur vis à vis des états de synthèse de l’entreprise auditée, ce dernier peut émettre son
opinion sur ce module. Il se doit cependant de noter toutes les imperfections ou les anomalies
rencontrées durant son processus de contrôle.
Des discussions sont alors engagées avec la Direction afin d’apporter des preuves et
expliquer au mieux les points relevés.
Pour avoir une idée plus opérationnelle sur les travaux et les processus suivis dans l’audit
financier du module immobilisations, nous allons illustrer tout ce qui a été rapporté dans cette
première partie par un cas pratique.
Partie II :
ETUDE DE CAS PRATIQUE
La société ABC a établi les comptes de 2006 en vertu des dispositions relatives aux
obligations comptables des commerçants et du plan comptable général des entreprises
marocaines. Les comptes ont été élaborés dans le respect de la permanence des
méthodes et de la continuité d'exploitation.
Les primes de remboursement des obligations et les frais d'émission des emprunts à
l'exclusion des primes d'assurances sont amorties sur la durée de vie de ces emprunts.
II.2 Concessions
Les contrats de concession passés par la société ABC stipulent que tous les ouvrages
de production réalisés par le concessionnaire sont propriétés de la société ABC à leur
date de mise en service. La valeur contractuelle de ces ouvrages constitue la
contrepartie du droit de jouissance dont a bénéficié le concessionnaire. Ces ouvrages
sont inscrits comptablement à l’actif immobilisé de la société en contrepartie des
comptes de subventions. La reprise de ces subventions au niveau des produits se fait
d’une manière linéaire sur la durée de vie de la concession et est affectée à raison de
1/3 comme redevances d’exploitation (comptabilisé dans le poste “ production ”) et les
2/3 restants comme produits de cession d’actifs considérés comme non courants.
Les immobilisations sont enregistrées à leur prix d'achat majoré des frais d'approches,
les intérêts intercalaires n'étant plus comptabilisés à compter de l'exercice 1991. Elles
sont amorties selon le mode linéaire à des taux basés sur la durée de vie estimée de
chaque immobilisation. Toutes additions aux ouvrages déjà mis en service sont
amorties sur la durée de vie restante pour ces ouvrages.
II.4 Stocks
Les stocks sont valorisés à leur prix de revient moyen pondéré qui comprend le prix
d'achat et les frais d'approche (transport, droits de douane, différence de change...).
L’ajustement de la valeur des stocks est déterminée sur la base des articles destinés à
être réformés établies par les magasiniers.
Ce sont des participations (n'ayant pas le caractère de fonds de dotation) reçues des
établissements publics, entreprises privées et particuliers au titre des travaux et
installations effectués par la société ABC ou par des tiers.
+ Toutes les immobilisations, ainsi que les charges et revenus connexes sont :
− enregistrés (exhaustivité) ;
Objectif
S’assurer que les dépenses d’investissement sont autorisées
Intervenants et responsables
• Le chef du projet
• Le contrôleur technique
• Le Directeur Concerné
• Création d’un ordre d’investissement par le chef de projet dans le système comptable.
Phase 2 : Réalisation
Objectif
S’assurer que toutes les immobilisations reçues sont contrôlées et enregistrées
Intervenants et responsables
• Le chef du projet
• Le magasinier
• Le Chef de division
• Réception :
− Quantitative par le magasinier ou par le contrôleur des travaux ;
− Qualitative par le chef de division.
Objectif
Suivi de la réalisation des investissements et leur enregistrement.
Intervenants et responsables
• Le chef du projet
• Le magasinier
• Clôture des OI par DF/CG en fin de chaque mois et imputation comptable automatique
aux immobilisations en cours en contrepartie du compte immobilisations produites par
l’entreprise (239XXXXX à 714XXXXX).
Objectif
Suivi de la réalisation des investissements et leur enregistrement.
Intervenants et responsables
Objectif
Suivi et autorisation des sorties des immobilisations.
Intervenants et responsables
• Le chef de projet
• La commission de réforme
• La Direction Financière
Modalités
• Lancement d’un appel d’offre et choix de l’acquéreur par le service AGS ou DAM/AC.
Objectif
Suivi et enregistrement des travaux réalisés par des tiers.
Intervenants et responsables
• Etablissement par l'AD ou la DCM d'une facture d’acompte sur travaux dans le système
comptable et remise d'une copie au client.
• Réalisation des travaux par la société ABC (réalisation directe ou via sortie des stocks et
suivi des activités. Cf. Phase 2.1, 2.2, 2.3).
• Clôture des ordres d'investissement par la DF/CG et imputation des travaux sur
immobilisation en cours.
Objectif
Constatation et suivi des Immobilisations mises en service
Intervenants et responsables
• Le Chef du projet
• L'Agence de distribution
• Création d’une fiche immobilisation en service dans le système comptable avec précision
du type de la subvention.
Objectif
• Le chef du projet
• Clôture de l’ordre d’investissement et transfert des travaux réalisés sur l'OI vers la fiche
immobilisation en cours par DF/CG.
Objectif
Constatation et suivi des immobilisations mises en service
Intervenants et responsables
• Le Chef du Projet
• Création d’une fiche immobilisation en service dans le système comptable avec précision
du type de la subvention.
− S’assurer que les immobilisations reçues sont conformes aux cahiers des charges ;
− Vérifier que toutes les réceptions sont saisies et imputées sur les ordres d’investissement
correspondants ou immobilisations en cours concernées ;
− S’assurer que tous les ordres d’investissement ont été déversés sur les fichiers
d’immobilisations en cours ;
− S’assurer que toutes les cessions des immobilisations sont autorisées ;
− Vérifier la mise à jour des fiches immobilisations après chaque mouvement (acquisition,
cession, mise rebut, transfert, …) ;
− S'assurer que toutes les fiches immobilisations créées sont conformes à la typologie en
vigueur.
− Contrôler les immobilisations en cours par rapport aux fichiers des immobilisations en
cours ;
− S’assurer que les comptes d’immobilisations en cours ne contiennent pas d’actifs déjà en
service ;
− Pour les immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même, s’assurer que les coûts
imputés sont justifiés et que le formalisme exigé par les livraisons à soi-même est
respecté ;
− Vérifier par sondage les amortissements (base, taux, calcul, conformité avec les comptes) ;
− Contrôler le traitement comptable des subventions et les problèmes fiscaux liés.
− Demande d’investissement,
− Ordre d’investissement,
− Fiche immobilisation en cours,
− Fiche immobilisation en service,
− Journal des immobilisations,
− Journal de trésorerie,
− Grand livre,
− Balance auxiliaire fournisseurs des immobilisations.
b) S’assurer que toutes les immobilisations, ainsi que les charges et revenus
connexes sont enregistrés (exhaustivité).
Le fichier d'immobilisations
L’inventaire physique
Le manuel de procédures
2- Prendre en considération l’étendue et les résultats des travaux effectués sur les
procédures de contrôle interne pour déterminer l’étendue des travaux à effectuer et la
date à laquelle elles devront l’être.
CONTROLE DE L’EXISTENCE
CONTROLE DE LA PROPRIETE
7- Vérifier les titres de propriété de la société en ce qui concerne les terrains et les
immeubles et s’assurer auprès du conservateur des hypothèques ou au moyen d’autres
procédures s’ils sont ou non hypothéqués, ou s’ils ont subi une autre aliénation
possible.
CONTROLE DE LA VALIDITE
a) Général :
-Rapprocher les soldes d’ouverture (valeur brute et amortissement) avec les comptes
de l’exercice précédent.
-S’assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent aux totaux
inscrits sur le compte du grand-livre.
Audit financier du module immobilisations 53
Audit des immobilisation corporelles
b) Acquisitions :
S’assurer, concernant les acquisitions, que les frais de transport, droits de douane,
frais d’installation et de montage ainsi que la T.V.A. sur véhicule de tourisme et des
logements sont immobilisés.
Vérifier les principales acquisitions de l’exercice physiquement et avec des
contrats, procès-verbaux du Conseil d’Administration, des budgets d’investissements
et des justificatifs (commandes, factures, paiements).
Vérifier que les acquisitions des immobilisations ont bien été soumises aux droits
de mutation correspondant à leur nature (vérification du domaine respectif de la
T.V.A. immobilière et des droits d’enregistrement)
S’assurer que la T.V.A n’a pas été récupérée indûment sur des biens exclus du droit
à déduction. Attacher une attention particulière aux divers travaux effectués sur des
locaux ou des terrains pris à bail.
Vérifier que l’entreprise n’a pas passé en charges des éléments constitutifs du prix de
revient des immobilisations (honoraires d’architectes, coût d’installation et travaux
d’aménagement d’un terrain, taxe d’équipement, etc.)
c) Cessions
Vérifier les principales cessions de l’exercice avec les documents justificatifs (facture,
autorisation, encaissement du prix, certificat de destruction...)
Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des comptes et du
fichier.
d) Amortissements :
Vérifier notamment :
Vérifier que les immobilisations ayant bénéficié de l’aide fiscale aux investissements
sont amorties sur la valeur diminuée du montant de l’aide (Aides fiscales prévues par
les lois du 18 Mai 1966, du 9 Octobre 1968 et du 29 Mai 1975)
S’assurer que le compte « immobilisation en cours » ne contient pas des actifs déjà en
service. Comparer les coûts (y compris pour les en-cours terminés pendant l’exercice)
avec les budgets. Expliquer les écarts importants.
Si les terrains et les constructions ne sont plus utiles à la réalisation de l’objet social, la
valeur de marché, frais de vente déduits, reste-t-elle au moins égale à la valeur
réévaluée ?
Existe-t-il un dossier justifiant que la valeur des immobilisations, calculée selon des
bases identiques à celles ayant servi pour la réévaluation, n’a pas diminué ?
Les amortissements ont-ils bien été calculés sur les valeurs réévaluées ?
Vérifier que les informations qui figurent dans l’annexe sont complètes et conformes
aux chiffres précédemment vérifiés.
(b) Depuis la mise en place d’un nouveau logiciel de gestion de la comptabilité, les
immobilisations sont suivies comptablement selon deux méthodes différentes :
– De façon individualisée par fiche physique d’immobilisation pour toutes les
acquisitions effectuées depuis la mise en place du système (Octobre 2003) ;
– Globalement par compte comptable d’immobilisation pour toutes les acquisitions
ayant lieu avant cette date, sans identification physique.
Ce système de suivi des immobilisations ne permet pas une identification précise de
toutes les immobilisations inscrites dans le patrimoine de la société : nature physique ;
dénombrement; lieu d’implantation. Ceci remet en cause la réalité de l’existence aussi
bien physique que juridique de ces immobilisations, compte tenu à la fois de
l’importance des investissements réalisés (environ DH 44 milliards au 31 décembre
2006) et de l’étendue géographique de leur implantation.
C’est pourquoi la société ABC avait entamé, début 2003, un travail d’identification
des immobilisations corporelles qui devrait se traduire in fine par la constitution d’un
fichier individualisé de l’actif immobilisé de la société.
Le contrôle du respect des principes et méthodes comptables est matérialisé par une
feuille de test qui est jointe en annexe 6 page 102.
Aussi, nous présentons ci-dessous les étapes de déroulement de ce test.
Les méthodes comptables appliquées par la société peuvent être récapitulées de la
manière suivante :
Les principales durées d'amortissement sont comme suit :
Immobilisations incorporelles :
- Logiciels informatiques 10 ans
Constructions et ouvrages de génie civil :
- Bâtiments professionnels 20 ans
- Barrages 40 ans
- Conduites d'eau 24 ans
- Logements sociaux 11 ans ou 25 ans
Matériel et outillage :
- Ouvrages de production thermique 20 ans
- Groupes diesel et turbines à gaz 12 ans
- Ouvrages de production hydraulique 24 ans
- Ouvrages de transformation 20 ans
- Ouvrages de distribution 12 ans
- Outillage 5 ans
- Pièces de rechange immobilisées 5 à 40 ans
- Matériel de transport 5 ans
- Autres immobilisations corporelles 10 ans
Toutefois, il convient de souligner que ces durées d'amortissement ne sont
appliquées que lorsque la durée d'utilisation du bien est au moins égale à celles
précisées ci-dessus. Dans le cas contraire, c'est la durée d'utilisation qu'il faut retenir.
S'agissant des biens acquis d'occasion, la durée d'amortissement est égale à 3 ans, à
1'exception du matériel de transport et du matériel informatique où la durée est de 2
ans.
Audit financier du module immobilisations 58
Audit des immobilisation corporelles
Conclusion :
Ce test a été jugé satisfaisant.
Ces taux d’amortissement correspondent aux taux généralement admis.
Les totaux du fichier des immobilisations ont été rapprochés au tableau récapitulatif
des mouvements d’immobilisations corporelles.
Conclusion
Les tests effectués ont été satisfaisants.
A ce niveau là, les variations des comptes d’entretien et de réparations ont été revues.
Un détail de la rubrique entretien et réparations a été passé en revue de façon à
s’assurer que des immobilisations n’ont pas été passées en entretien et réparation.
Conclusion
Le test a été satisfaisant.
Une sélection des acquisitions de l’exercice a été faite sur la base du fichier des
immobilisations. Le scope obtenu est de 30%. En effet, le niveau de confiance accordé
aux contrôles est moyen.
Sur l’échantillon retenu, les contrôles suivants ont été validés :
¾ Existence d’un appel d’offres
¾ Existence du bon de réception
¾ Existence du bon de commande
¾ Existence d’une facture
¾ Concordance entre BC /BL /Facture
¾ La comptabilisation (exactitude)
¾ Existence d’un PV de mise en service
Conclusion :
Le test a été satisfaisant dans son ensemble.
Tous les contrôles ont été vérifiés sauf la transmission d’un PV de mise en
service à la comptabilité.
Le service comptable doit être informé de la mise en service de l’immobilisation
pour que le calcul de l’amortissement ne soit pas faussé.
La société ABC avait signé plusieurs conventions avec les régies portant sur des
échanges d’actifs, ce qui a donné lieu à la constatation de plusieurs produits de
cessions.
Toutefois, la régularisation de la valeur brute des immobilisations cédées et des
amortissements correspondants n’a pas été constatée comptablement de fait que les
dites immobilisations ne sont pas identifiées.
La valeur globale de ces transferts cumulés et non repris comptablement s’élève
respectivement à DH 129 millions pour les cessions et DH 87 millions pour les
acquisitions au 31 décembre 2005. Une régularisation a été entreprise en 2006 et a
porté sur un montant brut global de DH 25 millions.
Recommandations
Sortie et transfert d’immobilisations :
L’entreprise devrait avoir une procédure fiable lui permettant de constater toute
sortie ou tout déplacement d’immobilisations.
En effet, chaque service concerné doit pouvoir être en contact avec le service
comptable pour lui transmettre toute information pouvant affecter le patrimoine de
l’entreprise.
Chaque service devrait avoir un carnet pré numéroté contenant des PV de
cessions, de mise au rebut ou de transfert qu’il pourra envoyer éventuellement et en
cas de besoin au service comptable.
Celui-ci pourra alors déclasser l’immobilisation concernée dans le fichier
d’immobilisations et passer les écritures comptables relatives à l’opération effectuée.
Ainsi, le service comptable pourra être informé continuellement de tout
mouvement d’immobilisations et de ce fait avoir une certitude exacte et précise quant
à la réalité des documents financiers qu’il va produire.
La société devrait établir une note précisant les critères de distinction entre les
charges et les immobilisations pour garantir une imputation comptable correcte et
homogène des dépenses.
En guise de conclusion, nous pouvons signaler que les points relevés, lors de notre
intervention pour l’audit des comptes de la société ABC, sont plus relatifs au
contrôle interne qu’à celui des comptes.
Ainsi, ce mémoire retrace la pratique comptable que tout auditeur devait respecter
pour la bonne conduite des diffèrentes missions.
RESUME
ANNEXES :
1. Diagramme de circulation des procédures
2. Bilan au 31/12/06
3. Compte de produits et de charges au 31/12/06
4. Feuille de test
Contrôleur de
Chef de Responsable du
Phase Chef de projet Magasinier DFCG gestion
division centre de coût
opérationnel
1 Demande Demande
d'investissement d’Investissement
Validation
(*)
Création Ordre
d’Investissement
2 Réalisation
Contrôle
quantitatif
Saisie de la réception
Contrôle
qualitatif et
validation de
la réception
Imputation
automatique
sur OI
(*) : par le Chef de division concerné, le contrôleur technique, le contrôleur de gestion de l’unité opérationnelle,
le contrôleur de gestion de la direction, le Directeur concerné, le DFCG, la CBIF.
Responsable Contrôleur de
Chef de
Phase Chef de projet Magasinier DFCG du centre de gestion
division
coût opérationnel
Génération des
écritures comptables Clôture des OI
2399XXXX à (fin de mois)
4417XXXX
Génération des
écritures comptables
239XXXX à
2399XXXX
Transfert en
immobilisations en
cours
Saisie sortie
stocks
Imputation
sur OI
Génération
des écritures
comptables
6124XXXX
31XXXXXX
Clôture des OI
Génération des
écritures comptables
239XXXX à
714XXXX
Contrôleur de
Chef de Chef de Responsable du
Phase Magasinier DFCG gestion
division projet centre de coût
opérationnel
Affectation des
charges sur centres
de coûts
Imputation
analytique
9XXXXXXX/OI à
9XXXXXXX/CC
Imputation sur OI
Clôture des OI
Génération des
écritures comptables
239XXXXX à
714XXXXX
Création fiche
immobilisation en Validation (*)
service
Génération des
écritures
Lancement du
comptables
programme
d’amortissement
23XXXXXX à (fin du mois)
239XXXXX
Enregistrement
comptable
automatique
(*) : par le Contrôleur de gestion opérationnel , Chef de département Comptabilité, Chef de division, , DF/CG
4 Cession des
Préparation liste
immobilisations matériel à réformer
Validation (*)
Lancement appel
d’offre
Choix acquéreur
Validation
Encaissement
produit de cession
Enlèvement du
matériel
Enregistrement
comptable
(*) : par le contrôleur de gestion opérationnel, le chef de la division concerné, la DFCG, la DAM/AC et la
commission de réforme.
Réalisation des
travaux (réalisation
directe ou via
sorties des stocks et
suivi des activités)
(Cf. phase 2.1, 2.2
et 2.3)
Clôture des ordres
Imputation sur
immobilisation en
cours
1.2 Mise en Préparation du
service décompte définitif
Paiement
Création fiche
immobilisation en
service
Validation
Transfert en
immobilisation en
service
Déclenchement du
programme
d'enregistrement des
subventions
Lancement du
programme
d'amortissement
Comptabilisation des
factures sur OI
Imputation sur
immobilisation en
cours
Création fiche
immobilisation en
service
Validation
Transfert en
immobilisations en
service
Déclenchement du
programme
d’enregistrement des
subventions
ACTIF IMMOBILISE 46 746 561 20 389 908 26 356 653 26 093 966
Immobilisations en non-valeurs 5 563 270 2 503 340 3 059 930 3 032 132
Immobilisations incorporelles 47 178 4 485 42 693 32 279
Immobilisations corporelles 40 766 968 17 882 083 22 884 885 22 692 595
Immobilisations financières 247 297 - 247 297 192 979
Ecart de conversion Actif 121 848 - 121 848 143 982
ACTIF CIRCULANT 5 010 265 150 351 4 859 914 4 949 947
TOTAL ACTIF. 52 409 705 20 540 259 31 869 445 31 649 179
BILANS AU 31 DECEMBRE
(Montants exprimés en milliers de dirhams )
2006 2005
- -
2006 2005
- -
1. OBJECTIFS :
Vérifier les calculs des amortissements et provisions pour dépréciation, afin de vérifier que
les méthodes et les durées de vie utilisées (ou toute autre base de répartition) sont
acceptables, et qu’elles sont identiques à celles utilisées les exercices précédents.
2. BASE DE TRAVAIL :
+ Tableau d’amortissements
+ Contrats de location
+ Justificatifs de propriété
+ Fichier des immobilisations
3. TRAVAIL A FAIRE :
5. CONCLUSION :
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
OBERT R., (2002), Synthèse droit et comptabilité : 2. Audit et commissariat aux comptes,
Aspects internationaux, Dunod.
MIKOL A., (2000), Les audits financiers : « Comprendre les mécanismes du contrôle légal »,
Editions Organisations.
LABROUSSE M.C.,COMBES J.E. , (2003), Audit et révision légale, Edition Publi Union.
Sites Internet :
http://www.laprofessioncomptable.com
http://www.finances.gouv.fr
http://www.ifac.com
http://www.pricewaterhousecoopers.org
http://www.cncc.com
http://www.RFComptable.com
http://www.courrierfinancier.com
http://www.experts-comptables.org