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- Les compartiments ne sont pas des ensembles fermés, des échanges s’effectuent entre eux :
Flux entrants
Flux sortants
Lorsque les flux entrants sont égaux aux flux sortants, on dit que le compartiment est en « état d’équilibre ».
- On distingue :
Le compartiment INTRACELLULLAIRE
Le compartiment EXTRACELLULAIRE, il est divisé en trois secteurs :
Sanguin
Interstitiel
Transcellulaire
Méthode
- On injecte une quantité connue d’indicateur : Mi.
- Lorsque la concentration de l’indicateur est stable et homogène dans l’ensemble du compartiment, on prélève un
échantillon pour mesurer :
Ci : concentration de l’indicateur mesurée à l’état stationnaire
Mi
V=
Ci
En pratique
- Il est très difficile de réunir ces critères.
- On remplace la mesure de concentration à l’état stationnaire par une concentration idéale déterminée
graphiquement.
- On mesure la concentration de l’indicateur à différents
intervalles de temps et on trace la courbe de la variation de
la concentration en fonction du temps.
(1) C = f(t)
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III.Bilan d’eau
- La régulation du capital hydrique rend compte de l’équilibre entre les entrées et les sorties.
- La quantité de boisson ingérée peut être augmentée en fonction de la soif liée à l’osmolalité plasmatique
(lorsque l’osmolalité plasmatique s’élève, la sensation de soif s’accentue).
Osmolalité plasmatique :
- Seule l’élimination rénale est soumise à des systèmes de régulation qui tendent à maintenir constant le
volume et l’osmolalité du secteur extracellulaire.
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Compartiments liquidiens
- Compartiment extracellulaire :
Plasma (3L)
Liquide interstitiel (9L)
Tous deux sont séparés par la paroi
capillaire, perméable à l’eau et aux
substances dissoutes.
Mais imperméable aux protéines.
- La pression hydrostatique du
capillaire dépend de la PA, elle
varie le long du capillaire :
Au pô le artériolaire elle est
de 30mmHg.
Au pô le vénulaire cette
pression chute.
- La pression hydrostatique
interstitielle ne subit pas de
modifications significatives le long
du capillaire.
- La pression colloïdo-osmotique
(ou pression oncotique) due à la répartition inégale des protéines entre les deux secteurs :
Beaucoup de protéines dans le secteur vasculaire et peu de protéines dans l’interstitium.
Cette pression retient l’eau dans le secteur vasculaire (où il y a des protéines).
- Dans les conditions physiologiques il n’y a pas de stagnation d’eau dans le secteur interstitiel :
Elle est réabsorbée par le pô le veineux du capillaire.
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Elle est récupérée par le système lymphatique.
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Mais aussi une diminution de la pression oncotique plasmatique, ce qui entretient le mécanisme
pathologique.
Secteur extracellulaire
- 40 à 50% du sodium total.
- Il est entièrement échangeable.
Secteur intracellulaire
- 10% du sodium total.
- Concentration moyenne : 5 à 15mmol/L.
Sodium de l’os
- 40% du Na total.
- Les 3/4 (soit 30% du Na total) sont échangeables et fixés à l’os, absorbés à la surface des cristaux d’hydroxyapatite.
Sorties :
1. Les sorties extra-rénales sont minimes et non régulées :
Digestives : < 10mmol/24h
Sudorales : variables
2. Les sorties rénales = 90% des sorties :
Soumises à une régulation
La natriurèse correspond quasiment aux apports
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VII. Répartition dans l’organisme et bilan du potassium
- Le potassium est un cation monovalent
- C’est le principal cation du secteur intracellulaire
Secteur intracellulaire
- 98% du potassium total.
- Sa concentration varie suivant les tissus de 100 à 160mmol/L.
- Les concentrations les plus élevées sont dans les cellules musculaires et les hématies.
Secteur extracellulaire
- 2% du potassium total.
- Dans le plasma :
Sous forme ionisée et ultra-filtrable.
Kaliémie : 3,7 à 5,3 mmol/L de plasma +++
Sorties :
1. Digestives : 5 à 10% du potassium ingéré
2. Sudorales : très faibles
3. Rénales :
Les plus importantes
Soumises à une régulation (aldostérone)
Kaliurèse normale : 45 à 90 mmol/24h
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- Le maintien de la volémie (volume du secteur plasmatique) se fait par un ajustement des sorties urinaire de
sodium en fonction des entrées.
- Les mécanismes assurant la régulation physiologique du bilan du Na assurent la régulation de la volémie.
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o La régulation des sorties du sodium régule la volémie
2) Système rénine-angiotensine-aldostérone +++ :
- Toute baisse de la volémie ou de la PA entraine une sécrétion de rénine au niveau de l’appareil juxta-
glomérulaire via des barorécepteurs au niveau des artères rénales.
- Toute baisse de la volémie ou de la PA entraine une sécrétion de rénine au niveau de l’appareil juxta-
glomérulaire via les barorécepteurs des gros vaisseaux qui stimulent le système orthosympathique
- L’angiotensine II :
o VC des artères notamment de l’artère efférente rénale (cf. cours DFG).
o Augmente la synthèse d’ADH.
o la réabsorption de sodium au niveau du tubule proximal, pour augmenter la volémie.
o Favorise la synthèse et la sécrétion d’aldostérone au niveau de la surrénale. L’aldostérone permet
d’augmenter la réabsorption de sodium au niveau du tubule distal (donc augmente la volémie).
La vasoconstriction entrainée par l’angiotensine II est généralisée. L’angiotensine active aussi indirectement la
sécrétion d’aldostérone et donc la réabsorption du sodium par le tubule distal.
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3) Facteur atrial natriurétique +++ : antagoniste du SRAA
- Synthèse : hormone peptidique synthétisée par les cellules
de l’atrium droit en cas de distension de sa paroi.
- Une hypervolémie permet de stimuler sa sécrétion.
- Catabolisme rénal au niveau des cellules tubulaires par des
peptidases.
- Mécanisme d’action : elle agit sur un récepteur à 7 passages transmembranaires qui agit sur une protéine G
couplée à une GMP cyclase.
- Effets physiologiques :
o Cardio-vasculaires : VD ( PA) s’oppose à l’action de l’ATII, de la noradrénaline et de l’ADH
o Rénales : diurèse et la natriurèse : effet rapide (2 min) mais de courte durée (20 min)
DFG
Inhibe la réabsorption de sodium et d’eau au niveau tubulaire
o Cérébrales : Diminue la sensation de soif en agissant sur les récepteurs hypothalamiques
o Interaction avec d’autres systèmes hormonaux : la sécrétion de rénine, d’aldostérone et d’ADH
- Effets tubulaires :
o Réabsorption de Na
o Opposition à l’action ADD
- Effets glomérulaires :
o VD : artériole afférente P capillaire glomérulaire ↗ ↗ de la filtration glomérulaire
o VC : artériole efférente
o Augmentation Kf
4) SN orthosympathiques +++ :
- La baisse de la volémie permet une activation des barorécepteurs des gros vaisseaux.
- Il y a lors une activation du SN
orthosympathique qui
est à l’origine :
o D’une augmentation de la
fraction filtrée. Permet
d’augmenter la
réabsorption de sodium.
o D’une augmentation de la
réabsorption tubulaire
de sodium au TCP.
o D’une libération de rénine
permet d’augmenter la
fraction filtrée et la
réabsorption de sodium.
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IX) Régulation de l’osmolalité EC
- Le contenu en eau de l’organisme n’est pas directement régulé.
- La variable régulée est l’osmolalité efficace du milieu intérieur qui dépend principalement de la
concentration en sodium +++.
- L’osmolalité du milieu intérieur se résume à l’osmolalité plasmatique.
- Osmolalité plasmatique est de 290 +/- 5 mOsm/L d’H2Oplasmatique.
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Régulation des sorties rénales d’eau : ADH
- Mode d’action cellulaire :
o Les aquaporines sont des canaux de la membrane cellulaire permettant la rentrée d’eau dans la cellule.
o ADH rend les cellules des canaux collecteurs perméables à l’eau libre.
o Il y a réabsorption d’eau libre (donc concentration des urines) à l’origine d’une baisse d’osmolalité.
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- Réponse de sécrétion d’ADH à la perfusion IV de différents solutés hypertoniques :
o Explication :
Le glucose a besoin de systèmes de transport
pour rentrer dans les cellules.
L’augmentation de la glycémie sature les
systèmes de transport du glucose et entraine
un passage d’eau de l’IC vers l’EC.
Il y a donc une diminution de la concentration
en sodium dans le plasma et donc une
sécrétion d’ADH qui diminue.
o Il y a une sécrétion d’ADH pour des valeurs d’osmolalité beaucoup plus basse.
o L’hypovolémie sensibilise la sécrétion d’ADH : pour la même valeur d’osmolalité il y aura plus de
sécrétion d’ADH en cas d’hypovolémie.
o Inversement en l’hypervolémie diminue la sensibilité de sécrétion d’ADH : pour la même valeur
d’osmolalité il y a moins de sécrétion d’ADH en cas d’hypervolémie.
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