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 UNE DEFINITION
Le terme « augmentation » désigne un ensemble de moyens technologiques qui aident la
personne à dépasser ses capacités naturelles. C’est le cas avec les Technologies de
l’Information et la Communication (TIC) qui nous permettent de traiter la grande complexité
de notre environnement et nous servent à échanger des informations pour surveiller notre
planète et améliorer la prise de décision par des informations de qualité.
 Par exemple, pensez à un des plus vieux formats de médias, la rubrique « météo » à
la télé ou en ligne !

 LE PRINCIPE DE L’AUGMENTATION NUMERIQUE


L’augmentation numérique dote l’utilisateur de matériels électroniques ou informatiques
qu’il porte comme accessoires ou qu’il place dans son environnement.
 Il y a des systèmes embarqués sur le corps de l’individu (rétine artificielle,
main robotisée,…) ou à proximité (lunettes de réalité visuelle, casques pour
musique…).
 Il y a aussi des systèmes implantés dans l’environnement avec des dispositifs
d’aide ou de communication numériques (capteurs, détecteurs de présence,
reconnaissance vocale, puces RFID…). ...
 Par exemple, notre indispensable smartphone  devenu une véritable prothèse qui nous
permet d’acheter, publier, parler… et que nous emmenons tout le temps avec nous !

 L’AUGMENTATION NUMERIQUE PRODUIT UNE AUGMENTATION MÉDIATIQUE


L’augmentation numérique permet à l’information d’être toujours connectée de manière
rapide à des bases de données massives (big data), de plus en plus complètes et soumises à
des calculs complexes (algorithmes, IA, géo-localisation, cloud…). Elle nous offre des
utilisations augmentées des médias, notamment via Internet et les médias sociaux et les
applis connectées. Elle pose des questions d’éthique, d’accès à la culture et de libertés au fur
et à mesure que les datas sont connectées aux médias et que les médias utilisent les datas.
 Par exemple, la publicité sur les médias sociaux devient de plus en plus personnalisée
grâce au profilage qui consiste à traiter nos données personnelles pour connaître nos
goûts et nous envoyer des offres de produit et de services spécifiques.

 UTILISATION EN EMI
L’expérience montre qu’il existe de nombreux projets, actions, initiatives qui fonctionnent
très bien, et peuvent facilement être « augmentés numériquement » pour devenir des
projets EMI. Repartir d’expériences réussies et les enrichir de la sorte est une méthodologie
qui est souvent particulièrement efficace en termes de temps et de résultats.

Comment ça marche ?
 Définir les compétences / thématiques que vous souhaitez aborder
 Sélectionner une action couronnée de succès sur ce thème, transposable auprès
de vos publics et de votre structure (par ex : création d’une histoire numérique )
 Enrichir la scénarisation de pratiques médiatiques et numériques permettant de
travailler les compétences qui vous intéressent.
Par exemple : travailler la recherche / la fabrique d’information pour la
description des personnages historiques de l’histoire ; aborder les questions
droits d’auteurs en publiant l’histoire en ligne ; Développer les compétences
participatives en expérimentant l’écriture collaborative avec un outil numérique ;
Débusquer les stéréotypes qui pourraient se nicher dans les récits en phase de
relecture critique , etc
 Valider les compétences et valeurs mises en oeuvre

 QUELQUES EXEMPLES
Monter de zéro un ambitieux projet EMI, c’est formidable et gratifiant et fait souvent le
plus de sens en relation avec un projet éducatif global. Sachez qu’il est toutefois
également possible de rajouter facilement des « plug-ins » d’Education aux Médias et à
l’Information à la plupart des projets existants. Exemples :

 Activité sportive
Les uns font un match, les autres font le reportage photo/ vidéo de l’événement
avec leur smartphone. EMI à l’œuvre : cadrage, droit à l’image, ligne éditoriale
 Sortie au théâtre
Avant la sortie, les participants s’informent sur les enjeux politiques de la pièce.
EMI à l’œuvre : recherche d’information, attention aux fake news !
 Club Jeux vidéo
Un atelier est organisé pour réfléchir aux jeux favoris des membres du club. EMI à
l’œuvre : identification des mécanismes de motivation, présence de stéréotypes
dans le jeu, de discours de haine dans les forums…
 Voyage scolaire
L’occasion de créer un blog pour documenter l’aventure. EMI à l’œuvre :
nouvelles écritures, liberté d’expression et limites à celle-ci, respect de la vie
privée d’autrui…

 ET L’AVENIR ?
 LA QUESTION DES BYOD (Amenez vos appareils personnels) : « Bring Your Own
Device » c’est recourir aux smartphones, aux tablettes ou autres appareils
personnels des jeunes. C’ est une approche possible en EMI, pédagogie active.
Cela s’inscrit dans l’augmentation numérique et médiatique. Ce sont des outils
« nomades » et légers, qui peuvent faciliter la situation de communication et
s’ajuste à leurs pratiques et usages personnels.
Mais cela pose des problèmes sur lesquels il faut rester vigilants : sécurité des
données personnelles, inégalités entre jeunes (matériels, forfaits….), connectivité
et interopérabiité.

 LA QUESTION DE LA FORMATION À DISTANCE : utiliser des médias pour


apprendre à distance la physique ou l’informatique, ce n’est pas utiliser les
médias pour apprendre sur les médias… Mais on peut faire des formations
virtuelles en Education aux Médias et à l’Information !

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