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En guise de conclusion , l'approche classique de la demande de la monnaie met

l'accent sur la théorie quantitative de la monnaie qui a été formulé par Irving Fisher
dans le prolongement des analyses des anciens théoriciens classiques , Fisher
essaye de montrer que la quantité de monnaie est un facteur déterminant le niveau
des prix , dans le contexte qu'une variation de la quantité de monnaie engendra une
variation de même sens du niveau général des prix, en mettant en place trois
hypothèses : la première est que la vitesse de transaction est constante a court
terme car elle dépend des technologies de transactions et des habitudes de
payements , la deuxième est que le produit réel rattaché au nombre de transactions
est constant à court terme parce qu’on suppose que l’économie est en plein emploi,
et puis la troisième est que les autorités monétaires maitrisent la masse monétaire
par le contrôle de la base monétaire, Fisher souligne qu'il faut contrôler la masse
monétaire pour éviter des conséquences non souhaitable. D'une autre part, la notion
de la demande de la monnaie est apparue avec l'école de Cambridge, cette
approche étudie les comportements individuels en déterminant les raisons qui
incitent les agents à détenir la monnaie. Selon ces auteurs, les individus choisissent
de détenir de la monnaie sous forme d’encaisse puisqu’elle permet une certaine
praticité en ce qui concerne les transactions et aussi parce qu’elle est acceptée
universellement contre des biens et services. Comme pour Fisher, Marshall et Pigou
mettent l’accent sur la fonction principale de la monnaie qui est d’être un
intermédiaire d’échange, mais la principale différence entre les deux approches est
que dans la Cambridgienne on met l’accent sur la volonté de détenir de la monnaie
plutôt que sur la nécessité de la détenir. Ainsi, Keynes remplace la notion d'encaisse
désirée tenue par l’école de Cambridge par la notion de préférence pour la liquidité
qui se base sur trois motif: le motif transactionnel par lequel Keynes rejoint les
classique sur le point de détenir la monnaie pour sa fonction d’échange, Keynes
suppose en plus que cette demande est proportionnelle au revenu, le motif de
précaution pour s'avertir des dépenses imprévisible et imprévues et un motif de
spéculation.

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