Paris
Saclay
–
Master
Francilien
de
Santé
Publique
Sociologie
des
Organisations
–
Anne
Moyal
2016-‐2017
Séance
5
–
4
novembre
2016
Cas
pratique
:
«
Un
service
hospitalier
face
à
l’évolution
de
ses
malades
»
QUESTIONS
1. Présenter
rapidement
le
contexte.
2. Présenter
rapidement
l’organisation
du
service,
soit
la
structure
formelle.
3. Analyser
les
relations
:
a. …
entre
les
différents
acteurs
de
chaque
unité
b. …
entre
les
acteurs
de
chaque
unité
et
les
équipes
mobiles
c. …
entre
les
deux
unités
4. Quelle
est
la
zone
d’incertitude
majeure
de
chaque
unité
?
5. Finalement,
comme
est
assuré
l’équilibre
de
l’organisation
(=
le
service)
dans
son
ensemble
?
REPONSES
CONTEXTE
:
Service
au
départ
pour
patients
VIH
Développement
du
service
avec
deux
unités
et
hôpital
de
jour
Milieu
années
1990,
avec
trithérapie,
moins
de
patients
VIH
et
plus
de
patients
infectieux
ORGANISATION
DU
SERVICE
(=
structure
formelle)
:
Deux
unités
Chef
de
service
qui
supervise
deux
unités
(et
qui
est
le
chef
de
l’unité
Fleming)
Organisation
des
deux
unités
comparable
(même
périmètre
des
équipes)
Deux
équipes
de
soins
mobiles
(drogue
et
soins
palliatifs).
PRATIQUES
QUOTIDIENNES
DES
ACTEURS
ET
RELATIONS
DE
POUVOIR
(=structure
informelle)
:
Ø Unité
Fleming
:
Enjeu
de
l’unité
:
-‐ faire
sortir
rapidement
les
patients
è
d’où
des
problèmes
«
longue
durée
»
-‐ sélectionner
les
patients
Université
Paris
Saclay
–
Master
Francilien
de
Santé
Publique
Sociologie
des
Organisations
–
Anne
Moyal
2016-‐2017
Infirmiers
:
-‐ Tâches
techniques
infirmiers
+
actes
médicaux
è
beaucoup
de
travail
+
rythme
très
soutenu
-‐ Indispensables
pour
médecins
car
gros
travail
-‐ Relations
conflictuelles
avec
AS
-‐ Difficultés
avec
soulagement
de
la
douleur
(pas
pris
au
sérieux
par
médecins)
-‐ Difficultés
avec
les
toxicomanes
-‐ =
rôle
de
l’expert
car
dispose
de
connaissances
spécifiques
sur
les
patients
Aides-‐soignants
:
-‐ Soins
hygiène
et
confort
-‐ Prennent
davantage
de
temps
-‐ En
conflit
avec
infirmières
et
médecins
car
considèrent
que
ne
prennent
pas
le
temps
Médecins
:
-‐ On
leur
reproche
de
ne
pas
assez
prendre
en
compte
la
douleur
-‐ Rôle
de
diagnostic
+
prise
de
décision
-‐ Réunions
entre
eux
mais
peu
de
communication
avec
infirmières
et
AS
-‐ Reconnaissent
que
infirmières
indispensables
parce
qu’elles
ont
de
l’information
sur
les
patients
Cadre
de
santé
:
-‐ Bonnes
relations
avec
infirmières
(à
l’écoute
de
leurs
difficultés)
l’organisation
des
infirmières
-‐ Deux
sources
de
pouvoir
:
rôle
de
l’aiguilleur
+
jeu
avec
la
règle
Ø Unité
Koch
:
Profil
patients
différent
:
longue
durée
(patients
plus
lourds)
Bonne
coopération
et
communication
au
sein
de
l’équipe.
Infirmiers
:
-‐ Relations
de
coopération
avec
AS
et
avec
les
médecins
-‐ Relations
de
coopération
avec
les
équipes
mobiles
d’appui
-‐ Mauvaises
relations
avec
le
cadre
Aides-‐soignants
:
-‐ Idem
Université
Paris
Saclay
–
Master
Francilien
de
Santé
Publique
Sociologie
des
Organisations
–
Anne
Moyal
2016-‐2017
Médecins
:
-‐ Bonne
coopération
avec
toute
l’équipe
+
communication
à
travers
réunions
d’équipe
-‐ Rivalité
avec
l’autre
unité
Cadre
de
santé
:
-‐ Mauvaises
relations
avec
équipe
soignante
de
l’unité
-‐ Se
sent
marginalisé
(également
car
soumis
à
des
demande
de
l’unité
Fleming
quand
pic
d’activité
dans
l’unité
Fleming)
Ø Chefferie
de
service
:
Cadre
:
-‐ sélectionne
patients
lourds
pour
l’unité
Koch
-‐ fait
bouger
le
personnel
de
Koch
vers
Fleming
Ø Equipes
mobiles
d’appui
:
D’après
Fleming
:
Equipe
drogue
et
soins
pal
:
pas
assez
réactives
D’après
Koch
:
très
bon
travail,
réactives
Négatives
à
l’égard
de
Fleming
(infirmières
irrationnelles
/
hystériques
;
traitements
remis
en
question).
Positives
à
l’égard
de
Koch
(même
«
culture
»
palliative
notamment)
mais
trop
demandeuses
de
leurs
services.
ZONE
D’INCERTITUDE
DE
CHAQUE
UNITE
:
Ø Unité
Fleming
:
Arriver
à
faire
tourner
les
patients
et
donc
à
en
pas
avoir
des
patients
trop
lourds.
Ø Unité
Koch
:
Ne
pas
«
fermer
»
/
être
réorganisée.
ð Equilibre
entre
les
deux
unités.