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LE :
JURY DE SOUTENANCE :
Président : Pr Monem Yahia
Membres : Mme Hela Rekik
Mme Nissaf Samet
Sommaire
A. Introduction
B. Partie théorique
I.Le rachis
1. Généralités
2. Anatomo-physiologie de la région lombaire
II.1. Ostéologie
II.1.1. Vertèbres types
II.1.2. Particularités des vertèbres lombaires
II.2. Arthrologie
II.2.1. Les articulations inter-corporéales
II.2.2. Les articulations inter-facettaires postérieures
II.2.3. L’articulation lombo-sacrée
II.3. Myologie
II.3.1. Physiologie musculaire
II.3.2. Les muscles de la région lombaire
• Transverse de l’abdomen
• L'instabilité
II.2. Instabilité inter vertébrale
II.3. Hernie Discale
II.4. Spondylolisthésis
J’ai donc essayé de combiner ce thème avec une passion qui me tient particulièrement à
cœur : l’équitation. Étant cavalier de concours complet, j’ai voulu réaliser une réflexion me
permettant de bénéficier de cette double vision kinésithérapie/cavalier qui semblait
intéressante. La raison essentielle de ce choix est par ailleurs en lien avec le manque crucial
de littérature au jour d’aujourd’hui sur le sujet. L’équitation est à l’heure actuelle un des
sports les plus pratiqués en France avec plus de 687 000 licenciés en 2014 [1]. La probabilité
de prendre en charge un cavalier, qu’il soit professionnel ou amateur, n’est donc pas mince.
Après avoir fait brièvement des recherches sur le sujet, je me suis aperçu que la
prévalence des atteintes rachidiennes était prédominante au niveau des lombaires. Le choix
de travailler sur la lombalgie m’a donc semblé le plus pertinent.
Ce travail est donc entre autres, un moyen de couper court aux croyances évoquant le
fait que « l’équitation fait mal au dos ». Pendant de nombreuses années, on a eu tendance à
incriminer la pratique de l’équitation comme précurseur de lombalgie, mais ces fondements
sont aujourd’hui décriés. En effet, contrairement à ce qui était prôné auparavant, il a été
démontré que la pratique équestre n’exposait pas le rachis à des contraintes importantes,
mais qu’elle s’apparenterait plus à une activité de glisse [4]. À l’heure actuelle, bien que le
nombre d’études récentes à ce sujet demeure relativement restreint, toutes concluent
cependant à un réel intérêt de la pratique de l’équitation dans le fonctionnement du rachis
lombaire [2, 4]. Celle-ci joue en effet un rôle intéressant sur le développement de la
musculature axiale, l’entretien des amplitudes articulaires et permet également un travail
intéressant sur l’équilibre et la coordination. Entre autres, l’allure du pas qui apparaît
notamment pertinente car elle permet la décomposition lente et régulière d’un mouvement,
ainsi qu’une sollicitation, essentiellement en antéversion et en rétroversion du bassin [4].
Malgré cela, comme dans tout sport, il convient de différencier la pratique d’une
équitation considérée comme de loisir avec celle intensive du professionnel ayant pour
objectif la recherche de performances en compétition.
L’autre particularité de cette profession, c’est que la carrière d’un cavalier athlète est
bien souvent beaucoup plus long que dans d’autres sports. En effet, il n’est pas rare de
trouver sur les terrains de concours des quinquas voire même des sexagénaires [4] !
L’importance de la préservation du capital ostéoarticulaire et musculaire doit donc être une
priorité chez ces athlètes afin d’optimiser la durée de leur carrière sportive. Bien que
l’orientation de celle-ci évolue avec l’âge et diminue en intensité, il est donc essentiel de
maintenir une hygiène rachidienne adéquate. Ainsi, les effets liés au vieillissement
physiologique sont également des paramètres à prendre en compte dans la prise en charge du
cavalier professionnel, puisqu’ils sont susceptibles de pouvoir occasionner ou en tout cas
favoriser la survenue de lombalgies.
D’un côté la littérature actuelle tend donc à trouver un réel intérêt dans la pratique de
l’équitation quand au fonctionnement du rachis lombaire, et d’un autre, l’expérience clinique
du terrain révèle malgré tout, la présence de souffrance lombaire chez certains cavaliers
professionnels [2, 4]. Bien évidemment, comme chez d’autres sportifs, l’intensité importante
de pratique est une des causes principales de cette affection, et souvent corrélée à la fatigue
musculaire, ainsi qu’à l’importante fréquence des sollicitations. Selon S. Biau et al, dans une
étude de 2017 réalisée sur des professionnels pour l’IFCE : « 75% des cavaliers ont déclaré
des douleurs dans le bas du dos au cours des 12 derniers mois dont 25% pour des douleurs de
plus de 30 jours » [2]. J’ai décidé de m’attacher uniquement au cours de ce travail à la
lombalgie chronique dans la mesure où c’est celle qui est la plus susceptible d’avoir des
répercussions sur le long terme tant sur le plan professionnel que social et psychologique [3].
D’autre part, dans la plupart des lombalgies aiguës, la quasi-totalité des douleurs cessent
lorsque le sujet monte à cheval, et n’entrave ainsi que peu les possibilités d’entraînement et
de préparation [3, 4].
L’équitation est un domaine qui, qu’elle que soit la discipline pratiquée, est basée sur
une interaction, une communication, ainsi qu’un dialogue aphonique entre le cavalier et son
cheval. C’est cette interaction qui permet un transfert d’informations fines, tant dans le sens
cavalier vers cheval que l’inverse. Le rachis, en tant que pilier de l’équilibre du cavalier sur
la selle, constitue donc un des vecteurs d’informations le plus important à la base de cette
interaction. Le maintien de son intégrité apparaît alors comme un élément indispensable,
constituant une grande partie des prérequis à la performance sportive.
La gestion de l’équilibre du cavalier à cheval fait appel à 3 systèmes que sont les
appareils visuel, proprioceptif et vestibulaire [4]. Pour le cavalier, le rachis est avec les mains
(au travers la tension des rênes avec la bouche du cheval) et les jambes, l’un des vecteurs
proprioceptifs les plus important. Si l’un de ces systèmes est défaillant, cela entraîne une sur-
sollicitation des autres systèmes, pouvant conduire à une modification de la qualité des
interactions avec le cheval et donc à une potentielle altération de la performance.
Depuis plusieurs années déjà, de nombreux cavaliers internationaux ont recours à une
hygiène de vie en adéquation avec le développement d’une statique rachidienne saine, et une
préparation physique de plus en plus diversifiée. La mise en place de travaux
d’assouplissements et d’étirements, avant et après effort, permettent en effet d’améliorer le
relâchement des articulations, notamment au niveau des membres inférieurs, qui va favoriser
une transmission efficace des informations entre cavalier et cheval [4, 6].
Pour que l’interaction avec sa monture soit optimale, il faut qu’il y ait au préalable une
bonne coordination et une bonne synchronisation [8]. Coordination puisque pour pouvoir
avoir une interaction de qualité avec sa monture, il est primordial de pouvoir suivre le
balancier imposé par le dos du cheval au cours du mouvement, mais sans s’opposer à celui-
ci. La synchronisation quand à elle découle en réalité du besoin de coordination. En effet,
cette capacité d’accompagnement réside bien évidemment dans une souplesse articulaire
suffisante pour pouvoir engranger les forces transmises par le cheval mais également dans un
contrôle musculaire optimal. En temps normal, cette interaction cavalier/cheval est adéquate
ce qui permet d’assurer un amortissement optimal du rachis lombaire sur la selle [9]. Mais si
la balance se déséquilibre, dans le cas d’une lombalgie chronique par exemple, cette capacité
d’amortissement est altérée, et l’impact des microtraumatismes peut devenir symptomatique.
En soi, l’équitation permet avec les années de pratique, de développer cette capacité de
contrôle musculaire, ce qui conduit à une amélioration progressive de la coordination avec le
cheval. On peut donc considérer sur le plan théorique, que ce n’est pas le déséquilibre
musculaire qui serait l’origine de la lombalgie mais plutôt la conséquence de cette dernière.
Éric Favory, médecin des équipes de France, et œuvrant pour la fédération française
d’équitation, m’a beaucoup aidé, notamment au départ de ce travail pour introduire ma
thématique. Son expérience clinique et celle de la plupart des spécialistes de la santé du
milieu auxquels j’ai pu avoir à faire approuvent le fait que le contrôle moteur du cavalier est
à l’origine excellent. Dans la majeure partie du temps, on pourrait donc dire que c’est la
lombalgie qui occasionnerait une altération du contrôle moteur et proprioceptif.
Malgré cela, qu’il en soit la cause ou la conséquence, le déficit de contrôle moteur ainsi
obtenu peut avoir de lourdes répercussions sur la statique rachidienne. Il en résulte la mise en
place d’un cercle vicieux qui progressivement va conduire au déconditionnement des
muscles profonds, à leur atrophie et par conséquent à une détérioration de la qualité de leur
recrutement. Il faut également garder à l’esprit que d’autres mécanismes peuvent influer, et
notamment la fatigue [10, 11] qui peut perturber la coordination.
PARTIE
THEORIQUE
B. Partie théorique :
I. Le rachis :
1. Généralités :
Dans cette première sous partie, les généralités sur la colonne vertébrale vont être mises
en avant. Avant d’introduire le sujet principal de cet écrit, il est indispensable d’avoir une
vue d’ensemble.
2.1. Ostéologie :
Le rachis lombaire est constitué de quatre à six vertèbres. Il est articulé dans sa partie
supérieure avec la face inférieure de la dernière vertèbre thoracique et dans sa partie
inférieure par la face supérieure du sacrum. L’ensemble forme une concavité postérieure.
[16]
3.2 Arthrologie :
La région lombaire est composée de treize articulations : quatre articulations inter-
corporéales, huit articulations inter-facettaires postérieures et une articulation lombo-sacrale.
Les moyens d’unions sont deux capsules articulaires ainsi que quatre ligaments. Les
ligaments intertransversaires, interépineux, supra-épineux et jaune permettent une bonne
cohésion des arcs postérieurs durant le mouvement. [20]
II.3. Myologie :
Son analyse reste encore à l’heure actuelle compliquée dans la mesure où l’électro
myogramme ne peut que difficilement être différentiel vis-à-vis des autres spinaux [27].
Malgré cela il a fréquemment été retrouvé une atrophie du multifide à la fois dans la
lombalgie aiguë ou chronique, ce qui laisse entrevoir l’importance de ce muscle dans la
gestion des contraintes lombaires [10]. Son innervation unilatérale explique en réalité la
symptomatologie ipsilatérale qui peut être objectivée lorsque une atteinte de ce muscle est
retrouvée. D’autre part, de plus en plus d’études tendent à montrer les bénéfices de certaines
manipulations vertébrales qui, au niveau lombaire auraient directement une action articulaire
stricte, mais permettraient également d’augmenter les afférences proprioceptives du
multifide et par conséquent d’augmenter de manière instantanée son volume et sa trophicité
[4].
• Transverse de l’abdomen :
Pour que la stabilité rachidienne soit optimale, il faut que la contraction du transverse
soit associée à celle des multifides, ces deux muscles devant fonctionner en synergie [24].
C’est tout l’objectif du travail du contrôle moteur que d’arriver à obtenir cette co-contraction,
d’abord en position neutre, jusqu’à aller dans des situations fonctionnelles auxquelles peut
être soumis le sujet.
pelvienne, et pour certains d’entre eux une insertion directe sur le rachis lombaire, une action
de stabilisatrice également [28]. (ANNEXE 5)
L’ensemble des systèmes impliqués dans la stabilisation sont par ailleurs rassemblés
dans un modèle, qu’est celui de Panjabi (ANNEXE 6) [10, 27].
On voit donc apparaître ici la notion de flambage, avec une résistance à la contrainte
d’autant plus importante que les courbures sont nombreuses [29]. Les variations
d’angulations de cette lordose en fonction des sujets sont donc très importantes à analyser
puisque la répartition des contraintes va en être influencée. Ceci nous permet aisément de
comprendre qu’en position assise, la délordose lombaire liée à la rétroversion du bassin par
flexion des hanches entraîne une augmentation des contraintes qui s’exerce au niveau du
rachis lombaire, par rapport à une position érigée.
Deux autres systèmes vont également participer à la gestion des contraintes régionales :
le disque intervertébral et le caisson thoraco-abdominal. Le premier en raison de son
caractère hydrophile qui va permettre, dans un contexte physiologique, une répartition
harmonieuse des contraintes sur le nucléus. Le second qui va jouer un rôle de coussin
hydropneumatique décrit par Dufour et Pillu et qui permet ainsi de décharger près de 30 %
des contraintes exercées au niveau de la région lombaire [25, 29]. Grâce à tous ces systèmes,
face à l’ensemble des contraintes auxquelles est exposé le rachis lombaire, c’est la
compression qui est de ce fait est la mieux supportée, au regard des structures impliquées.
1. Pathologies mécaniques :
Ce sont des manifestations cliniques qui ont pour origine le « mouvement », c'est-à-dire
que les manifestations douloureuses auront tendance à être exacerbées par l’activité, a
contraire des pathologies dites « inflammatoires » qui, elles, ont plus une manifestation
continue même au repos, avec possibilité de réveiller le sujet la nuit (2ème moitié de nuit).
Chez le cavalier, nous pouvons à l’occasion de cette étude mettre en évidence ce que
HUMBERT* (2000) et AUVINET* (1980) ont nommé
« Lombalgies du cavalier ». Reprenant en cela les travaux de ces derniers, il nous est
possible de mettre en évidence quatre types de lombalgies : la lombalgie, la lombalgie
d’effort, le lumbago et la sciatique.
1.1. La lombalgie :
Il s’agit d’une « gène douloureuse », plus qu’une douleur vive, qui apparaît de façon
progressive, dans une station debout prolongée, dans un temps imparti de moins d’une heure.
La caractéristique principale est l’absence de douleur lors des levers, ni aux changements de
positions ni lors de mouvements réalisés brusquement. C’est la situation que peut rencontrer
l’enseignant d’équitation qui, des heures durant, reste debout, statique et qui au final, ressent
une « lourdeur » au niveau lombaire. Le soulagement est possible de manière temporaire par
l’exécution de petits mouvements de bascule du bassin, surtout par des positionnements avec
appui lombaire pour faciliter la rétroversion du bassin qui provoquera un effacement de la
lordose, soulageant ainsi par une diminution des contraintes exercées sur les apophyses
articulaires postérieurs.
1.2. La lombalgie d’effort :
Il s’agit d’une douleur qui apparaît généralement en fin de journée après une longue
période passée à cheval. C’est une douleur dite de « fatigue », c'est-à-dire qu’elle apparaît
après un effort mais qu’elle cesse avec le repos. Elle est calmée par le décubitus ce qui
signifie qu’au réveil, il y aura besoin, d’une mise en route lente, douce et progressive ; c’est
ce que nous appelons en rééducation le « Dérouillage matinal ». En fait, il ne s’agit ni plus,
ni moins que de réaliser une succession de petits mouvements d’assouplissement en gardant
à l’esprit un élément majeur qui est : la moindre sollicitation dynamique rachidienne.
Paradoxalement, le cavalier, victime de ce genre de phénomène douloureux n’éprouve
absolument plus aucune gêne lorsqu’il remonte à cheval et même, il éprouve un certain
confort en selle. Pour ce type de sujets, il conviendra de proposer un protocole de
rééducation préventive afin de pouvoir minimiser ce genre d’épisodes douloureux.
1.3. Le lumbago :
De survenue brutale, il s’agit d’un blocage instantané du rachis lombaire généralement
suite à l’exécution de mouvements intenses (efforts importants, chute, manque de
synchronisation cheval/cavalier, lors d’un saut, d’une ruade). C’est alors l’apparition brutale
d’une douleur intense lombaire basse à la jonction médio fessière, médiane ou latéralisée qui
s’intensifie lors de la toux, la défécation. Des irradiations dans le membre inférieur sont alors
possibles. Sa survenue est consécutive à une flexion du tronc combinée à une rotation du
rachis lombaire. Une sensation de craquement et de blocage lombaire est souvent mise en
avant par les sujets. Le sujet est alors bloqué et ne plus se mouvoir. La douleur est souvent
calmée par le repos couché avec de préférence une installation en flexion de hanches, ce qui
provoque d’emblée une rétroversion du bassin. Nous pouvons tenter d’apporter une
explication à ce phénomène. Lors d’un effort intense, la musculature effectue une contraction
tellement maximale, que la phase de relâchement est dès lors impossible. C’est généralement
la conséquence de micro traumatismes répétés qui au fur et à mesure ont induit chez cette
masse musculaire, une attitude de vigilance qui à l’occasion d’un effort majeur rendra
impossible le retour à la normale.
2. Pathologies dégénératives :
Les pathologies dégénératives notamment du rachis lombaire, qui selon VAN DEN
BOSCH* (2004) sont à l’origine de bon nombre de douleurs lombo-radiculaires, sont
représentées par des discopathies dégénératives pures (issue d’une arthrose articulaire), les
hernies discales et séquelles d’hernies discales opérées, les sténoses lombaires qui souvent
sont associées à un spondylolisthésis dégénératif et les scolioses dégénératives comme l’a
mis en avant Agence Nationale Accréditation et d’Evaluation en Santé (L’ANAES)* (2000).
L’importance des dégénérescences discales à facteurs égaux, présente selon YOSHIMURA*
(2000) en fonction des pays des caractères et des descriptions différentes. La difficulté de les
estimer avec précision résulte du regroupement dans la littérature de plusieurs pathologies
sous l’appellation de « low back pain ».
. L'anneau fibreux peut se fissurer et des fragments du nucléus peuvent s'insinuer dans
les fissures, en réalisant une hernie discale.
. Les ostéophytes, par leur volume, ont tendance à diminuer le calibre des trous de
conjugaison et peuvent provoquer des radiculalgies. Ils peuvent aussi proliférer dans le canal
médullaire en donnant une sténose ou canal lombaire étroit arthrosique.
• L'instabilité
. L'usure des facettes, conjuguée au pincement du disque, peut favoriser le glissement
vertébral en avant ou spondylolisthésis.
C- prolepse
Figure 2.12. Distribution des charges au niveau du disque selon son état selon
PANAGIOTACOPULOS
2.4. Spondylolisthésis
Ce terme complexe issu du grec "spondylose", vertèbre, et "listhésis" glisser vers le bas
sur une pente, correspond à diverses formes de glissement vertébral et a été mise en évidence
en 1854 par KILLIAN*. Il est différencié en spondylolisthésis par lyse isthmique et
spondylolisthésis dégénératif à partir de 1930. Malgré l’identification de certains facteurs de
progression (le sexe féminin, l'obésité, les contraintes en hyper lordose, l'âge (adolescents en
période de croissance) pour BLACKBURNE* (1977) et la cyphose locale DUBOUSSET*
(1997), FRENNERED* (1991) a montré que l'évolutivité vers l'aggravation du déplacement
vertébral demeure difficilement prédictible et peut être mise en évidence uniquement par une
surveillance/observation systématique du glissement vertébral.
Cette affection a une incidence de 1% chez les sujets de 20 à 40 ans et de 21% chez des
sujets de 60 à 80 ans selon l’ANAES* (2000). La sténose est définie comme une réduction
du diamètre du canal vertébral due à la présence des ostéophytes (arthrose articulaire), à une
hypertrophie du ligament jaune, à une protrusion discale (hernie) ou au spondylolisthésis,
comprimant les structures nerveuses (moelle ou nerfs), ce qui entraîne des
lomboradiculalgies invalidantes et d’importantes limitations fonctionnelles. SINGH* (2005)
a montré que l’on peut distinguer deux formes de sténose : congénitale et dégénérative, qui
différent en principal par un âge plus jeune, le siège multi-niveaux de l’affection et une
dégénérescence moins présente pour la première catégorie. Le diagnostic est confirmé
facilement grâce au scanner ou à l’IRM.
Toutefois, le diamètre du canal n’est pas le même en position allongée (c’est le cas lors
de ces deux examens) et en position debout où le poids du corps contribue à rétrécir le canal,
en augmentant la pression sur les disques qui viennent bomber et participer au
rétrécissement. Pour le diagnostic des cas difficiles, seule la radiculographie en position
debout permet de mettre en évidence la compression canalaire.
Les séquelles discrètes lorsque les lésions touchent trois segments au maximum : les
plateaux adja- cents à deux ou trois disques ont un aspect feuilleté. S'y associent
éventuellement des anomalies des angles vertébraux. Ces vertèbres peuvent présenter 1 à 2
hernies intra-spongieuses ou être modérément cunéiformes.
Les séquelles moyennes si les lésions atteignent plus de trois étages. Elles comprennent
un aspect feuilleté des plateaux adjacents à 3 ou 4 disques. Le nombre total de vertèbres
cunéiformes varie de 2 à 4, éventuellement associé à 1 ou 2 hernies intra-spongieuses à
distance.
Lorsque les lésions sont plus disséminées, plus importantes, nous retenons le diagnostic
de séquelles sévères.
Toutes ces affections sont citées pour le bon équilibre de cette étude mais il est vrai que
très peu de cavaliers développent ce genre de symptomatologies douloureuses. Afin d’éviter
de les voir s’installer, il convient d’envisager plusieurs pistes :
1. Définitions :
Selon la HAS, la lombalgie commune (de plus en plus remplacée par le terme
d’aspécifique, du fait de la non banalité de ces douleurs pour les patients) est décrite
comme :
« Des douleurs lombaires de l’adulte qui paraissent sans rapport avec une cause précise,
notamment une tumeur primitive ou secondaire, une maladie inflammatoire, une pathologie
viscérale avec douleur projetée, des tassements vertébraux spontanés ou traumatiques » [30].
« Hand on », qui peut être utilisé au départ (levée de tension, mobilisations articulaires
physiologiques ou accessoires etc.) n’aura qu’un impact limité. Le repos tant évoqué
auparavant est donc aujourd’hui bien éloigné des stratégies actuelles de prise en charge de la
douleur chronique [38]. Ce travail actif inclut ainsi à la fois du travail de renforcement, de
proprioception, et possiblement de contrôle moteur qui ne bénéficiait jusque là que de
preuves limitées (faible niveau de preuve selon l’American College of Physicians dans ses
recommandations de 2017) [38]. Enfin, le versant neuropsychologique et cognitif « Hand off
», apparaît lui aussi comme un pilier de la prise en charge en insistant davantage sur
l’apprentissage de l’éducation à la douleur, dans le cadre du processing chez le patient
chronique.
Étrivière : lanière de cuir qui permet de supporter l’étrier, dans laquelle le cavalier met
son pied. L’étrivière est reliée à la selle par l’intermédiaire des couteaux.
3. Équitation et compétition :
Comme dans d’autres sports, la particularité de la pratique sportive en compétition est
qu’elle implique une organisation tant professionnelle que sociale drastique, du fait de
l’importante fréquence de compétitions. Par conséquent, les possibilités de récupérations
après effort sont amincies, et l’intensité de sollicitations importante. Le risque est donc une
sur sollicitation pouvant conduire à un risque de fatigue musculaire, source d’incoordination.
Il apparaît que le trot est l’allure la plus contraignante pour le rachis lombaire. En effet,
son aspect saccadé nécessite une très bonne adaptation notamment verticale [4, 42]. Au pas,
l’absence de perte de contact du cheval par rapport au sol permet finalement un suivi du
déplacement des membres uniquement grâce à une suite d’antéversions et de rétroversions,
permettant ainsi une décomposition du mouvement et un relâchement maximum. Pour le
galop, lorsque le dos du cheval tend à s’abaisser, le cavalier compense par une légère
antéversion de son bassin ce qui permet selon E. Favory de « suivre le dos du cheval tout en
laissant partir le haut du corps vers l’arrière » [10, 28]. Cette adaptation joue un rôle essentiel
dans l’absorption de l’énergie verticale mais également antéro-postérieure, qui sera mieux
amortie du fait de l’horizontalisation des disques inter vertébraux, ceux-ci étant plus à même
de répondre aux contraintes en compression [40]. De la même manière on note que le tronc
est plus incliné vers l’arrière au galop, les épaules constituant le point fixe par rapport aux
structures distales [41].
8. Équitation et lombalgie :
Comme dans la population générale, la lombalgie chez le cavalier professionnel est
influencée par de nombreux paramètres dont les paramètres psycho-sociaux-
environnementaux (anxiété, personnalité, emploi etc.). Auvinet dans ses travaux a décrit
préférentiellement trois types de lombalgies chez le cavalier dont la lombalgie d’effort qui
apparaît la plus fréquente, principalement associée à la fatigue musculaire [9]. En ce qui
concerne la douleur, il est assez surprenant de voir que dans la majeure partie des cas, celle-
ci est soulagée par la pratique équestre, et prédomine surtout le soir ou le matin au réveil.
Malgré cela, Favory énonce le fait que : « Le risque lié à ces lombalgies est de provoquer
une dysfonction biomécanique [...] qui peut altérer la qualité de l’équitation » [4]. Une
préparation physique adaptée, visant notamment à un travail musculaire du tronc et des
membres inférieurs, ainsi que des exercices d’assouplissements est donc un élément
nécessaire, d’autant plus chez le professionnel, afin de prévenir le risque de lombalgie [4].
Le cavalier assis à cheval à l’arrêt est un homme « assis debout », son regard est porté
vers l’horizon. Sa colonne vertébrale présente ses 3 courbures, destinées à absorber l’énergie
verticale, alignées comme chez le sujet debout, le bassin en légère rétroversion.
Selon le manuel officiel de la Fédération Française d’Equitation, la position académique
est définie comme : [51]
Regard à l’horizontal
1.1. Le pas :
Il s'agit d'une allure :
- à quatre temps : le temps est la durée qui sépare deux battues successives et la battue
correspond au bruit produit par le poser sur le sol d'un pied ou de deux simultanément. Le
cheval pose et lève alternativement ses quatre membres. Ainsi le postérieur gauche se lève
puis l'antérieur gauche, le postérieur droit et enfin l'antérieur droit avant de recommencer.
Les poser se font dans le même ordre que les levers.
En résumé l’assise du cavalier suit un déplacement vers l’avant. Les hanches suivent un
mouvement d’extension, les cuisses un mouvement d’adduction et les genoux tendent vers
l’extension. Les mollets sont en adduction et le pied suit un mouvement de retro pulsion
corrélé à l’extension de la hanche.
1.2. Le trot :
Il s'agit d'une allure :
- symétrique ;
Les membres se posent alternativement au sol, associés par bipèdes diagonaux, séparés
par des temps de projection. Ainsi le bipède diagonal droit se pose (c'est à dire le membre
antérieur droit et le membre postérieur gauche se posent en même temps). Puis après une
période de projection, ce sera au tour du diagonal gauche de se poser.
En résumé, selon les travaux de Byström et al. (2009), Lovett et al. (2004), Lagarde et
al. (2005) et de Galloux et al. (1997), l’assise du cavalier suit un mouvement vers le bas :
d’abord vers l’avant puis vers l’arrière. Les hanches sont en flexion et abduction. Les genoux
sont en flexion et adduction. Les pieds tournent latéralement et suivent un mouvement vers
l’arrière (par rapport à la hanche). Les talons s’abaissent en dessous des orteils.
1.3. Le galop :
Il s'agit d'une allure :
- sautée ;
- asymétrique ;
- basculée ;
Ainsi pour le galop à droite, il y a posé du membre postérieur gauche, puis du bipède
diagonal gauche et finalement de l'antérieur droit avant la période de projection. Pour le
galop à gauche ce sera l'inverse. Il faut savoir que le cheval galope à droite ou à gauche selon
que l'antérieur droit ou gauche gagne plus de terrain.
Figure 7 - mécanisme du galop
2ème temps : accélération s’accentue pour être maximale au troisième temps du galop. Le
bassin effectue un mouvement d’antéversion et de la lordose lombaire
3. Conclusion :
On note trois mouvements induits au rachis du cavalier :
- alternance de flexion-extension
Mais selon moi, ce qui est susceptible de porter le plus d’atteinte à ces
athlètes, c’est la modification des stratégies d’équilibration. Effectivement,
plusieurs études menées à ce sujet ont toutes conclu au fait que plus le
cavalier prend de l’expérience et plus son mode d’équilibration évolue d’un
modèle à préférence visuelle, vers un mode essentiellement basé sur la
proprioception [41, 95]. Cette dernière permet en effet d’avoir une
équitation davantage basée sur les sensations perçues au travers des mains
sur les rênes, des jambes, mais également de l’appui fessier au contact de la
selle et donc le rachis lombo-sacré. Bien que les afférences visuelles restent
essentielles, elles n’ont plus chez le cavalier professionnel la même
vocation que chez des sujets novices. Leur rôle va ainsi être
préférentiellement intéressant dans la perception de paramètres
environnementaux, qui seraient susceptibles de nécessiter des adaptations
tant au niveau positionnel que des actions adéquates à mettre en place, alors
que pour
des cavaliers inexpérimentés, la vue va donner des points de repères
participant directement à la régulation de l’équilibre.
Chez les sportifs quels qu’ils soient, nous savons que l’obsession liée à
la recherche de la performance, la pression éventuelle du staff fédéral, ou
tout simplement les besoins financiers font que cet aspect psychologique et
comportemental est essentiel. L’évaluation des facteurs de risques, la valeur
pronostique ainsi que les attentes de ces athlètes doivent être pris en compte
dans la prise en charge, et tiennent sûrement une place aussi importante que
toute sorte de thérapie physique. On sait aujourd’hui que le travail passif
n’est plus suffisant pour traiter de manière durable quelque affection
chronique que ce soit. Par ailleurs, le stress que peut générer la carrière
d’un sportif de haut niveau est également non négligeable [4]. En effet,
celui-ci peut être une stratégie intéressante à court terme si il est contrôlé
dans l’objectif de diminuer le temps de réactivité musculaire et d’éveiller
nos sens. À l’inverse, mal contrôlé, il peut devenir un élément anxiogène
source de tensions et de compensations diverses [4]. Enfin, autre élément
déterminant et de plus en plus reconnu comme impliqué dans la
chronicisation d’une douleur initialement d’excès de nociception : les
croyances. Elles sont de différents types : sur l’origine des symptômes, la
symptomatologie, la non efficacité de certains traitements, les
conséquences toujours dramatiques de la pathologie etc [24]. Elles aussi
semblent jouer un rôle essentiel dans le mécanisme de la douleur chronique.
CONCLUSION
Annexe
ANNEXE 1 – Morphologie de la colonne vertébrale :
ANNEXE 2 – Vertèbres lombaires :
ANNEXE 3 – Articulations inter-corporéales :
ANNEXE 4 – La contraction musculaire :
ANNEXE 5 – Muscles postérieurs du tronc :
ANNEXE 6 – Modèle de stabilité selon Panjabi :
ANNEXE 7 - Modèles posturaux du cavalier :
"Le bassin est l’élément moteur d’une bonne adaptation du cavalier à cheval. Le mouvement
actif se fait dans le sens de la rétroversion " (Müseler).
- l’assiette normale : le cavalier est assis sur ses ischions, voire en arrière de ceux-ci, sur le
gras des fesses ; le bassin est en rétroversion par rapport à son inclinaison normale en
position debout ;
- le rein voussé : la rétroversion du bassin s’est accentuée (par avancée des ischions), le
cavalier a un engagement accru de ses fesses sous lui, cette situation est propice à une bonne
utilisation du cheval dans l’équitation classique ;
- le rein creux, le bassin est en antéversion, le cavalier est dit assis sur le pubis, cette position
est proscrite dans la pratique d’équitation classique.
ANNEXE 8 - Mise en jeu du bassin dans l’amortissement des mouvements
ascensionnels du dos du cheval :
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examens d'équitation)