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Série Physique - Chimie

Exercice 1 :

On considère une solution S1 d’une monobase B1 de concentration C1=10-1 mol.L-1 et de pH=11,1.

1. a. Déterminer le taux d’avancement final τf de la réaction d’ionisation de la base B1 avec l’eau et en déduire si cette
base est faible ou forte.

b. Montrer que pour le couple BH+/B le pKA = 9,2.

2. On réalise le dosage d’un volume VB = 10 mL de la solution (S1). Puis, on réalise le dosage d’un volume VB′=10mL d’une
solution d’une monobase B2de concentration C2.

Pour chacun des dosages, on utilise une solution aqueuse SA

D’acide chlorhydrique de concentration CA. Sur la figure ci-contre

sont portées les deux courbes X et Y des dosages utilisés.

a. Attribuer à chaque courbe de dosage la base correspondante. Justifier.

b. Montrer que C1= C2

3. On s’intéresse au dosage de la solution aqueuse de la base B1.

a. Ecrire l’équation de la réaction de dosage B1. Vérifier que cette

réaction est pratiquement totale.

b. Préciser, en le justifiant, si le mélange obtenu à l’équivalence

est acide, basique ou neutre.

4. Comparer à l’aide de deux méthodes différentes, les forces des deux bases B1et B2.

Exercice 2
210
Le Polonium 210 ( 84 Po ) est un élément métallique radioactif, émetteur de particule alpha.

1. Que signifie: un élément radioactif émetteur alpha?

2. Donner la composition du noyau du Polonium 210.

3. Ecrire la réaction traduisant la désintégration de ce noyau, en indiquant les lois de

Conservations à respecter.

4. Soit N(t) le nombre de noyaux radioactifs d’un échantillon de polonium non désintégrés à la

date t. On note N0 le nombre initial (à t=0) de noyaux radioactifs. Un détecteur de particule

alpha permet d’effectuer les mesures regroupées dans le tableau suivant:

a. Compléter la ligne 3 du tableau.

b. Tracer, sur une feuille de papier millimétré, la courbe donnant : -ln [ 𝑁(𝑡) /𝑁0]=f(t).
c. Rappeler la loi de décroissance radioactive. Cette loi est-elle en accord avec la courbe précédente?

d. Calculer la pente de cette courbe et déterminer la constante radioactive du polonium 210.

e. En déduire la période radioactive de cet isotope du polonium.

Exercice 3

On considère les deux réactions nucléaires suivantes:

1. Justifier que la réaction (1) est une fission alors que la réaction (2) est une fusion.

2. On s’intéresse à la réaction nucléaire (1):

a. Déterminer les valeurs de Z et de y en précisant les lois utilisées.

b. Calculer l’énergie E1(en MeV) dégagée par la fission nucléaire.

c. En déduire l’énergie E’1 (en MeV) dégagée par 5 g d’uranium 235.

3. On s’intéresse à la réaction nucléaire (2):


a
a. Montrer que la particule b x émise au cours de cette réaction est un neutron.

b. Calculer l’énergie E2 (en MeV) dégagée par la fusion nucléaire.

c. En déduire l’énergie E2’(en MeV) dégagée lors de la formation 5 g d’hélium.

4. Comparer les énergies dégagées par les réactions de fusion et fission nucléaires.

Exercice 4

On se propose d’étudier la cinétique de la réaction des ions iodures (I-) avec les ions fer III (Fe3+), modélisée par :
− 3+ 2+
2I aq + 2Feaq → 2Feaq + I 2( aq )

Pour cela, on introduit dans un bécher, un volume V1=50mL d’une solution aqueuse d’iodures de potassium de
concentration molaire C1=0,1mol.L-1 et un volume V2 =50mL d’une solution aqueuse de sulfate de fer III de
concentration molaire C2=0,02mol.L-1.

1/ a. Déterminer les quantités initiales des réactifs initialement introduits dans le mélange et déduire le réactif limitant.

b. Dresser le tableau descriptif d’évolution du système, et préciser la relation entre l’avancement x de la réaction et la
quantité de matière n(I2) à un instant t.

c. En déduire l’avancement maximal.

2/ Le mélange obtenu, après homogénéisation, est équitablement répartie en 10 tubes à essais. A un instant t donné,
on dose le contenu d’un seul tube à essais par une solution aqueuse de thiosulfate de sodium Na2S2O3 de concentration
C=5.10-3mol.L-1. A l’équivalence, il y a décoloration complète du mélange après ajout d’un volume VE=10ml de
la solution de thiosulfate.

I 2( aq ) + 2S2O3(2−aq ) → S4O6(
2− −
aq ) + 2 I ( aq )
L’équation de la réaction qui se produit est :

a. Interpréter la décoloration du mélange.

b. Déterminer la quantité de matière n(I2) formé.

c. En déduire la composition du mélange contenu dans chaque un tube à essai à cet instant.

3/ La courbe traduit l’évolution de l’avancement x de

la réaction des ions iodures I-avec les ions fe3+ au cours du temps.

a. Montrer, par exploitation de la courbe, que cette réaction est limitée.

b. Déterminer la vitesse de cette réaction chimique aux instants

t=0s et t=8s.

c. Interpréter la variation de la vitesse de réaction aux cours du temps.

Exercice N°5 :

I/ La pointe S d’un vibreur, de fréquence N réglable, excite la surface libre de l’eau d’une cuve à onde en un point O.
Ainsi, une onde mécanique circulaire prend naissance et se propage à la surface de l’eau à la célérité v. Pour assurer
l’immobilité du phénomène et mesurer la longueur d’onde λ on utilise une lumière stroboscopie de fréquence
convenable. On supposera que les bords de la cuve à ondes empêchent toute réflexion.

Partie 1 : N= N1= 25Hz

1°/ On éclaire la surface de liquide par une lumière stroboscopique de fréquence Ne, on obtient la figure ci-contre :

a- Quel est la plus grande fréquence Ne pour laquelle on observe

l’immobilité apparente.

b- La mesure de la distance entre les deux points A et B appartenant

respectivement à un creux et une crête est d1=1,5 cm. Déterminer

la valeur de la longueur d’onde λ1 de l’onde qui se propage

c- Déduire la valeur de la célérité v1 de l’onde.

2°/ L’analyse du mouvement d’un point M1 situé à la distance x1

de O, donne le digramme suivant :

Déterminer à partir du graphe :

● L’instant θ1début du mouvement du point M1,● La distance x1


Partie 2 : N= N2= 40 Hz :

Une nouvelle mesure de la valeur de la longueur d’onde donne λ2= 8 mm.

1°/ En déduire la valeur de la célérité v2de l’onde.

2°/ Justifier que l’eau est un exemple de milieu dispersif.

II/ Le vibreur de fréquence N1= 25 Hz est maintenant muni d’une réglette animée d’un mouvement

sinusoïdal perpendiculaire à la surface libre de l’eau. On produits des ondes progressives rectilignes se propageant à la
surface de l’eau. Ces ondes traversent une fente de largueur a de même ordre de grandeur que la longueur d’onde λ.

Le phénomène observé à la surface d’eau est représenté sur

la figure ci-contre reproduit en vrai grandeur.

1°/ Nommer le phénomène observé.

2°/a- Définir la longueur d’onde λ.

b- En exploitant la figure, calculer la longueur d’onde λ.En déduire

sa célérité v.

Exercice N°6 :

On réalise une expérience de diffraction à l'aide d'un laser émettant une lumière monochromatique de longueur d'onde
λ. À quelques centimètres du laser, on place successivement des fentes verticales de largeur connues. On désigne par a
la largeur de la fente. La figure de diffraction obtenue est observée sur un écran blanc situé à une distance D= 1,60m des

fentes. Pour chacune des fentes, on mesure la largeur L de la tache centrale. À partir de ces mesures et des données, il
est possible de calculer l'écart angulaire θ du faisceau diffracté.

1°/a- L'angle θ étant petit, θ, exprimé en radian, on a la relation: tan θ ≈ θ en radian. Donner la relation entre L et D qui
a permis de calculer θ pour chacune des fentes.

b- Donner la relation liant θ, λ et a. Préciser les unités de θ, λ et a.

c- On trace la courbe θ = f(1/𝑎) Celle-ci est donnée sur la figure-2 Calculer la valeur de la pente A de cette courbe.

d- En déduire la longueur d'onde λ de la lumière monochromatique utilisée ?

e- Pour augmenter l'écart angulaire θ du faisceau diffracté faut-il diminuer ou augmenter la distance D?

2°/ Un fil, placé à la position exacte de la fente du dispositif précédent, produit exactement la même figure sur l’écran.

Des élèves décident de mettre en œuvre cette expérience pour mesurer le diamètre d d’un cheveu qu’ils

sont placés sur un support. Il obtiennent une tache centrale de largeur L’ = 18mm lorsque l’écran est à D = 1,50m du
cheveu. Calculer le diamètre d du cheveu.
Exercice 7

Un émetteur d’ultrasons E produit une vibration ultrasonore sinusoïdale de fréquence f = 40 kHz. La tension
d’alimentation de l’émetteur E est aussi appliquée sur la voie A d’un oscilloscope. On place en face de E un récepteur R
d’ultrasons. La tension délivrée par le récepteur R est appliquée sur la voie B de l’oscilloscope. L’oscillogramme ci-
dessous a été obtenu pour une sensibilité horizontale de 5 μs/div.

1-Vérifier sur l’oscillogramme que la fréquence de l’onde ultrasonore est f = 40 kHz.

2- L’oscilloscope est synchronisé sur la voie A : la courbe enregistrée sur la voie A reste fixe sur l’écran. On éloigne
lentement le récepteur R de l’émetteur E.

a- On constate que la courbe de la voie B se décale sur l’axe horizontal. À quoi est dû ce décalage ?

b-On constate aussi que l’amplitude de la vibration reçue diminue. À quoi est due cette modification ?

3- On place le récepteur dans une position R1 telle que les maximums des deux courbes observées sur l’écran soient
obtenus aux mêmes instants. On éloigne ensuite R. La coïncidence se reproduit vingt fois lorsqu’on a déplacé R jusqu’à

une position R2 telle que la distance entre R1et R2 soit D = 17,2 cm.

a- Que peut-on dire des vibrations ultrasonores en R1 et en R2 ?

b- Quelle est la longueur d’onde de l’onde ultrasonore ?

c-Quelle est la vitesse des ultrasons dans les conditions de l’expérience ?

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