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Il vous est demandé de vérifier que le sujet est complet dès sa mise à votre disposition.
L’usage d’une calculatrice de poche à fonctionnement autonome, sans imprimante, et sans moyen de
communication, est autorisé.
CAS N° 1 : 15 points
CAS N° 2 : 5 points
Votre cabinet réalise un intérim en décembre 2006 sur les comptes de son client SOSERV.
Votre chef de mission a réalisé les travaux sur place qui ont porté à la fois :
- sur la prise de connaissance de l’entité et de son activité, de son environnement économique, de son
environnement de contrôle ;
La synthèse des points relevés par votre chef de mission pendant son intervention est présentée ci-après.
1) de qualifier les risques que vous identifiez et d’identifier les rubriques concernées par les risques,
2) de les évaluer en utilisant la grille d’analyse des risques et de préciser leur caractère significatif ci-après,
en précisant l’impact sur le programme de travail.
Pour les besoins de l’exercice, il vous est précisé qu’un seuil de signification a été fixé à 200 K€ et qu’un
seuil « d’investigation 1 » à 100 K€.
3) de mentionner explicitement les risques inhérents élevés qui requièrent une démarche d’audit particulière,
par exemple par la mention RIE, en insistant sur la vérification des contrôles (tests de procédures)
systématique.
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Terminologie non normée, mais reposant sur la pratique. Utilisée ici pour distinguer les différents seuils.
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Synthèse des travaux de votre chef de mission
1) La société vend des prestations de services informatiques. La concurrence étant très forte, il y a une
importante pression sur les prix. Les parts de marché de la société sont en net recul depuis 3
exercices. Les clients de SOSERV sont nombreux et, pour la plupart, des petites PME. Les marges se
dégradent, car les missions sont vendues à des prix très compétitifs. Les résultats escomptés en 2006
sont négatifs et la trésorerie est tendue.
2) La société a répondu et remporté un appel d’offre important représentant à lui seul plus de 20 % du
CA de l’année 2006, réparti sur une durée totale de 2 ans. Ce nouveau client suppose une main
d’œuvre plus conséquente ; or SOSERV n’a pas eu le temps d’adapter encore sa structure et doit
donc faire appel à de la sous-traitance à un coût forcément plus élevé qu’en interne.
3) Afin de financer la croissance, la totalité des actions a été apportée à une société holding SOSERV
Holding détenue à 60 % par les fondateurs et à 40 % par un investisseur. Le dirigeant de la société
subit des pressions importantes par le capital-risqueur qui a la possibilité, du fait de clauses
spécifiques, de demander la conversion d’options de souscriptions d’actions en cas de sous
performance des résultats d’exploitation, ce qui le rendrait majoritaire au capital de SOSERV
Holding.
4) Les contrats d’emprunt de la société holding SOSERV prévoient l’obligation pour la holding et la
filiale de respecter des ratios d’EBE et d’endettement (appelés covenants bancaires) ; à défaut, le
remboursement anticipé des emprunts serait demandé.
6) La société a un effectif de 25 personnes à fin 2007 et gère une quinzaine de consultants salariés. Un
salarié de la première heure réalise plus particulièrement l’assistance informatique chez les clients où
il intervient sur des durées courtes (demi-journées) en « service après-vente » des prestations
informatiques. Cet employé travaille chez SOSERV depuis l’origine de la société ; il est très
autonome et gère l’ensemble de la prestation : de la gestion de son planning, à l’intervention, jusqu’à
l’encaissement. Il est très proche des fondateurs néanmoins il réalise seulement 2 % des prestations
facturées tandis que les 14 autres consultants réalisent entre 5 et 7 % des prestations facturées.
7) Les primes de fin d’année sont décidées par les dirigeants, sans procédure de fixation de la prime.
Ces primes sont généralement versées en mars de l’exercice suivant.
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9) Cartographie simplifiée des systèmes d’information
Rapprochements
bancaires en Déversement des
automatique règlements et Gcom : facturation
encaissements
et encours
Logiciel de
trésorerie : CG :
CERG compta générale CG Immo
: Déversement automatique
10) Un expert comptable intervient, par ailleurs, pour aider l’entreprise à effectuer sa clôture, les termes
de sa lettre de mission prévoient une mission de présentation. Il assure néanmoins la
comptabilisation des écritures de régularisation de fin d’exercice (dotations aux amortissements
issues du logiciel d’immobilisation, bouclage des différents états informatiques avec la comptabilité
générale). Il se charge par ailleurs de calculer et déclarer la TVA et l’IS de la société. Au niveau des
immobilisations, il ne considère pas ce cycle comme un risque puisque la société n’a pas besoin
d’outils industriels (le matériel informatique et les bureaux) et détient de l’actif immobilier jugé sans
risque et n’étant pas appelé à évoluer à court terme.
11) La paie est sous-traitée à un cabinet spécialisé très réputé Paisys. Le service comptable ne fait
qu’enregistrer les écritures mensuelles issues des états envoyés par Paisys.
12) Le service comptable n’a pas connaissance des nouvelles réglementations sur les actifs.
A l’issue des travaux d’intérim, concernant les deux premiers types de prestations, il a été relevé que le
respect de la séparation des exercices (cut off) était satisfaisant compte tenu de la définition par avance
des phases d’interventions et que les facturations sont lancées automatiquement par le logiciel Gcom à la
fin de chaque mois en fonction de la saisie préalable des données des contrats (phase d’intervention). Des
tests de procédures ont été réalisés et montrent que les facturations sont satisfaisantes et conformes aux
termes des contrats et aux phases d’interventions prévues.
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En revanche, pour la partie assistance technique et service après vente (sur 30 % du CA), aucune
procédure de suivi des interventions et des facturations n’est véritablement établie. La personne en charge
de la facturation ne s’est pas fixée de procédure d’établissement de facturation, elle considère avoir une
connaissance suffisante des interventions par les remontées des temps des uns et des autres sur
l’assistance technique aux clients. Ces remontées des temps ne respectent pas de procédure pré-établie.
Le service comptable n’a pas défini de procédure de provisionnement de créances clients, elle considère
être en sécurité sur ce plan car les relances clients se font automatiquement.
L’important contrat remporté suite à un appel d’offres intègre un forfait d’intervention, mais celui-ci
n’est pas planifié par avance (fonctionnement nouveau chez SOSERV). Les prestations ne peuvent être
facturées automatiquement. De plus, l’intervention de sous -traitants ajoute une difficulté liée à la
remontée des informations sur l’avancée des travaux et les refacturations à effectuer.
Concernant le traitement comptable du nouveau contrat, le DAF pense faire « comme d’habitude ».
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En M€ Poste Risque Risque lié au Significativité du poste
inhérent contrôle et risque d’anomalie
Cycle Montant bilan Non significatif Faible/moyen Faible/moyen/ faible ? élevé ? Conséquences sur le programme de travail au niveau
Montant CR /élevé élevé des assertions
Ventes-Clients Clients : 0,8
Ventes : 2,6
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En M€ Poste Risque Risque lié au Significativité du poste
inhérent contrôle et risque d’anomalie
Cycle Montant bilan Non significatif Faible/moyen Faible/moyen/ faible ? élevé ? Conséquences sur le programme de travail au niveau
Montant CR /élevé élevé des assertions
Capitaux propres – CP : 0,8
Provisions pour risques et Provisions R&C :
charges 0,1
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CAS N° 2 (5 points)
Monsieur Quac, exerçant une activité de commissaire aux comptes et d'expert-comptable à titre individuel,
souhaite partager des locaux avec un de ses confrères, Monsieur LEXPERT, sans mise en commun de frais
autres que les charges locatives courantes, et en ayant des parties communes réduites au minimum. Les
locaux loués sont la propriété d'une SCI dont M. QUAC est le principal associé avec son épouse. Enfin, les
confrères ont des dossiers en commun, où ils sont respectivement commissaire aux comptes et expert-
comptable, mais cette situation ne concerne qu'un nombre limité des dossiers respectifs.
Question :