Mme Z. KECHOUANE
LE PENETROMETRE DYNAMIQUE
I. INTRODUCTION
L’ensemble est battu dans le terrain sous l’action de chocs répétés, exercés sur la tête du train de
tiges par une masse (le mouton de battage) tombant en chute libre d’une hauteur constante. La
pointe débordant par rapport au train de tiges, il se crée un espace annulaire entre ce train de
tiges et le sol.
L'essai a pour but la mesure de la résistance des couches traversées au battage d'une pointe, en
éliminant le frottement latéral. Cet essai est dans la pratique d'une grande importance car il
permet de se faire rapidement une idée précise de la résistance des sols dans leur état naturel.
L’essai consiste à enfoncer dans le sol un train de tiges muni en tête d’une pointe conique, et ce
par l’intermédiaire de coups donnés par un mouton de masse déterminée en tombant d’une
hauteur déterminée.
Au cours de l’essai, à chaque palier de 10 cm, le nombre de coups nécessaires pour enfoncer le
train de tiges sur la longueur du palier est enregistré. En tenant compte du poids des différents
éléments du train de tiges, on obtient alors la résistance de pointe dynamique. La mesure du
nombre de coups (N) nécessaires pour enfoncer de 10 cm le train de tiges permet de déterminer
la résistance de pointe dynamique.
Un sondage au pénétromètre dynamique consiste à enfoncer l’appareil dans le terrain jusqu’à une
profondeur donnée, en général limitée par la capacité de pénétration de l’appareil lui-même.
Il consiste à faire pénétrer dans le sol, par battage, des tiges métalliques à l’aide d’un mouton
tombant en chute libre (figure 2). Il est conçu pour donner un ordre de grandeur de la résistance
du terrain entre 0 et 2 m de profondeur.
Les résultats des essais sont représentés par des graphiques donnant en fonction de la profondeur
atteinte par la pointe (en forme de cône) de l’appareil:
ü soit le nombre de coups N, correspondant à un enfoncement de 25 cm (la résistance est
proportionnelle au nombre de coups),
ü soit la résistance en bars déduite de la formule dite des Hollandais avec un coefficient
de sécurité de 1.
Où :
- M est le poids du mouton,
- M’ le poids des parties frappées (enclume placée en tête du train de tiges et sur laquelle
s’exercent les chocs, train de tiges et pointe) ;
- H la hauteur de chute du mouton ;
- e l’enfoncement moyen par coup ;
- A la section droite de la pointe ;
- g l’accélération due à la pesanteur.
SCISSOMETRE
• appareil de mesure en place de la cohésion des sols fins (argiles molles, limons et vases)