Chapitre III CALCULE DES ELEMENTES SECONDAIRES 2011

III.1.1. introduction :

L’acrotère est un élément non structural, il sera calculé comme une console
encastrée au niveau du plancher terrasse qui est la section dangereuse, d’après sa
disposition, l’acrotère est soumis à une flexion composée due aux charges suivantes :
 Son poids propre sous forme d’un effort normal vertical.
 Une force horizontale due à une main courante Q=1kN/ml.
Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur dont les dimensions sont les
suivantes :

- Largeur b=100cm
- Hauteur H=60cm
- Epaisseur e=10cm

10 10

Q
MQ
07 03

G NG
50

A A

Figure III-1 : dimensionnement de l’acrotère

a. Charges permanentes :

 Surface de l’acrotère :
 0,1  0,07 
S   0,1  (0,6  0,1)   0,0685 m 2
 2 
 Poids propre de l’acrotère :
G   b xS  25 x0,0685  1,71kN / ml

b. Charge d’exploitation :
 Q=1,00kN/ml

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III.1.2.calcul des efforts :

Pour une bande de 1m de largeur :

E.L.U :


Mu = 1,5 h×Q = 1,5 × 1 × 0,6 = 0,9 KN.m


Nu = 1, 5 G = 1,35× 1,7125 = 2,31 KN


Tu = 1, 5 Q = 1,5×1= 1,5 KN

E.L.S :


Ms =Q×h = 1 × 0,6 = 0,6 KN.m
 Ns = G = 1,71 KN


III.1.3.ferraillage de l’acrotère : a E.L.U

L’élément est exposé aux intempéries donc la
Fissuration est préjudiciable.

a- Calcul de l’excentricité:

e = eo + e2 +ea

excentricité de 1er ordre :

Mu 0,9.10 2
e 0
   38 ,96 cm
Nu 2,31
excentricité de 2eme ordre due au flambement.
e2 
3Lf
(2   . ) (  0,5 ;   2)
10 4  h
Avec :
 : Rapport de moment de 1erordre du aux charges permanentes.
 : Rapport de la déformation finale du au fluage
  12. Lf Lf  2LO  2  0,6  1,2m (enecastré à une extrémité et libre à l' autre )
h

1,2
  12.  41,52  50 pas de risque de flambement.
0,1
Lf 20.e
 min(15, 0 )  12  15 ..........(c.v)
h h
3  120 2  2,1 
e  2    1,3cm
2
10  10 
4
2 

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Excentricité accidentelle..
 l 
ea  max  2cm; 2500 
 60 
e  max  2cm;  0,24   2cm CP Nu
 
a
250

As’
et : Excentricité totale :
et
cp
  e2 ea As
e t e 0

et  38,96  1,3  2  42 ,26 cm

Figure III-7-schéma de ferraillage l’acrotère
h 10
c   2  3cm
2 2
h
et  42,26cm   c  3cm
2
Donc le centre de pression se trouve dehors de la zone limitée par des armatures, la
section est donc partiellement comprimée.
On calcul la section d’armature en flexion simple sous l’effet du moment M 1, puis on
déduit la section d’armatures réelle en flexion composée :
b -le moment fictif :
M f  Nu.e
h
e  et  c
2
10
e  42,26   2  45,26cm
2
M f  2,31 45,26 102  1,04KN .m
Mf 1,04.103
bu    0,009
b  d 2  f bu 100.82.14,17
Mu 0,9
    1,5
M ser 0,6
lu  0,3367    0,174
lu  0,3367  1,5  0,174  0,33
bu  0,3367 1,5  0,174  0,33
bu  0.009  lu  0,33  A's  0

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(armature comprimée ne sont pas néséssaire )

  1,25  (1  1  2bu )

  1,25  (1  1  2  0,009)  0,0113

zb  d (1  0, 4 )
zb  0.08 (1  0,4  0,0113 )  0.079
Mf
As 
zb   s
fe 400
s    348 Mpa
s 1,15
1,04  10 3
As1   0.37 cm 2
0,079  348
Nu 2,31  10
Ast  AS   0,37   0,30 cm 2
s 348

c- Condition de non fragilité :

b  h f 
Am in  max ;0,23  b  d  t 28 
1000 fe 
100  10 2,1 
Am in  max  ;0,23  100  8 
 1000 400 
Am in  max  1cm 2

;0,96 cm 2  1cm 2
A  0,30 cm 2  Am in  1cm 2 ………….(C.N.V)

On prend : Ast  Am in  1cm 2

Soit A  4 8  2,01cm 2

d-L’espacement :
100  2c  4 8 100  4  4  0,8
St    30,93cm
3 3
On prend : St  30cm

Vérification :
St  min 3  h;33cm 

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St  min 3  10 cm;33cm
St  30cm..........
...(c.v)
E -Armatures de répartition :

A 1,13
Ar    0,28cm 2
4 4

On prend : Ar  4 6  1,13cm2

f- L’espacement entre les barres :

60  2c  4 6
St   17,86  18cm
3
On prend : S t  20 cm
e0
g - Vérification de l’effort tranchant : y1 x
D’après B.A.E.L91 page108 CP
1,5  103 Ns
u
VU
 
b0  d 100  8  102

u  0,019 Mpa cp
Fissuration préjudiciable :
 0,15 f c 28  As As’
u  min  ;4Mpa
 b  Y2
 0,15  25 
 u  min  ;4Mpa
 1,5 
 u  min2,5Mpa;4Mpa
 u  2,5Mpa
 u
 0,019 Mpa  u  2,5Mpa ………..(c.v)

h-Vérification à l’E.L.S :

M Ser 0,6  102

e   35,09cm
N ser 1,71

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h 10
c   2  3cm
2 2
h
e0  35,09cm   c  3cm
2
NS : force de pression

CP : centre de pression

La section est partiellement comprimée.

h 10
X  e0   35,09   30,09cm
2 2

Avec : X est la distance entre le centre de pression et la fibre la plus comprimée

Alors : le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section

y23  py2  q  0
p  3x 2 
90 A
d  c 
b
90 1,13
p  3 30,09  8  30,09
2

100
p  2677 ,48 cm 2

q  2 x 3 
90 A
d  x 2
b
90  1,13
q  2 30,09  8  30,09
3

100
q  52686 ,65 cm3
.........*
y23  2677,48 y2  52686,65  0..........

4 p3
 q 2

27
3
   2677,48  
  52686,65  
  6,77  10
2
 4 
7

  27  
  6,77  10 7 0

Nous avons trois solutions :

 3q 3 
c os  
 2p


 p 
 3  52686,65 3 
cos  
 2   2677,48

  2677,48 


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cos   0,988    171,1114  171,11 0

  p  2677,48
a
2
2
  59,75
 3  3

   171,11 
y  a cos    59 ,75 cos
y   32 ,51cm
1
3 1
 3 
 
y 2  a cos 3  120   y1  59 ,75 cos 3  120   59 ,67 cm
171,11


 
 y 
 a cos  240   y  171,11
 59 ,75 cos

 240   27 ,16 cm
3
3  3
 3 
On admet que les racines positives.
Nu : force de pression
y2 >0 : le centre de pression se trouve à l’extérieur
y1= 32,51 – 30,09 = 2,42 cm
0 < 2,42 <10……………….(c.v).

III-1-4-Moment d’inertie :
Le moment d’inertie de la section homogène réduite est :
(D’après B.A.E.L91page 81)
3
b y
I   15 AS d  y1   15 A' S Y1  C '
1 2 2

3
Le coefficient angulaire des contraintes :
N s  y1 1,37  32 ,51  10
K    0,56 Mpa / cm
I 1000 ,18
 Etat limite de compression du béton :
 b
 K  y1  0,56  2,42  1,35Mpa

 Etat limite d’ouverture des fissures :

 s
 15  K d  y1 

 s
 15  0,568  2,42  46,87MPa

Calcul des contraintes admissibles :

 b
 0,6 f c 28
 0,6  25  15MPa

  1,6

Fissuration préjudiciable :
2 
 S
 min 
3
f e ;110   f t 28 


2 
 S
 min 
3
 400;110 1,6  2,1 



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 
 S
 min 


266,67;201,63 


 S
 201,63MPa
Vérification :
 Etat limite de compression du béton :
 b
  b

 b
 1,35MPa   b
 12MPa..........
.......(
c.v)

 Etat limite d’ouverture des fissures :

 s
  s

 s
 46,87MPa   S
 201,63MPa..........
..........
....(c.v)

Donc les armatures calculées à l’E.L.U sont convenables.

7- Vérification au Séisme :
Selon (RPA 99 modifier 2003) les éléments non structuraux et les équipements
encrés à la structure, sujette à des forces horizontales données par la formule
suivante :
Fp  4 A  C p  W p  1,5Q
Avec :
A : Coefficient d’accélération

Zone IIb A=0,20

Cp : facteur de force horizontale pour l’élément secondaire obtenu dans
le tableau (6.1) (R.P.A 99, p45) Cp = 0,8
Wp : poids de l’élément pour une bande de 1,00m
Wp = 1,71 KN/ml
Fp : 4.(0,20).(0,8).(1,71)=1,09 KN/m

La condition pour que l’acrotère puisse résister à cette force est :

FP 1,5.Q1,5KN /m2 ……………………………………… (C. V)
Donc : l’acrotère peut résister à la force sismique Fp.

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4 6
e =20cm 10 10

03
07
4 8
e =30cm

50
A A

4 6
e =20cm

4 6
e=20cm 4 8
e =30cm
10

4 6
100 e=30cm
4 6
e=20cm

4 6 *Coupe A-A *
e=30cm
Figure III-2 : schéma de ferraillage de l’acrotère

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