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UNIVERSITE DE LOME
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D’INGENIEURS
(ENSI)
Présenté par :
AWI Eyouiléki
Sous la direction de :
Mme. FUMEY Loubov
Ilya Prygogine
Physique, Temps et devenir
2.1. Le câble.............................................................................................................................
27
2.2. Dimmensionnement de la poulie ....................................................................................
30
2.3. Longueur du tambour .....................................................................................................
30
2.4. Choix du moteur – Détermination de la réduction....................................................... 32
2.5. Entrainement du tambour – Calcul de l’arbre de transmission ................................. 33
2.6. Chaîne de suspension ......................................................................................................
46
II. La translation du pont ............................................................................................................
46
1. Fixation des rails de roulement ..............................................................................................
46
2. Puissance du moteur ............................................................................................................... 48
3. Réduction .................................................................................................................................
49 3.1. Couronne dentée ..............................................................................................................
50
6
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
7
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
Introduction
Dans le souci d’amener ses étudiants à se familiariser avec les outils de conception,
l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI) de l’Université de Lomé soumet
chaque année et ce depuis la première année, ses étudiants à des projets de conception
dans pratiquement tous les domaines de l’ingénierie mécanique où ces derniers ont la
possibilité de mettre en application les acquis théoriques des cours magistraux et
Travaux Dirigés. Ainsi pour ce qui est du présent projet, il découle du module de «
Construction Mécanique » concernant les « Appareils de levage et de manutention
mécanique ». Il s’agit en effet de l’étude et de la conception d’un pont roulant
entièrement électrique d’une capacité de charge de 2.5 tonnes. Le choix de ce thème
n’est toutefois pas fortuit. En effet, pendant longtemps et ce depuis la création de
l’ENSI, le magasin « Matières Premières » de l’atelier de Mécanique dispose d’un
poste de sciage avec scie électrique pour la découpe des bruts avant usinage lors des
Travaux Pratiques de fabrication. Le levage jusqu’au poste des bruts en aciers dont les
barres pouvant atteindre un diamètre de 2.5 m soit environ une masse totale de plus de
2308.35 kg était assuré par la force humaine. C’est à juste titre que pour notre projet de
Construction nous avons décidé de concevoir un pont roulant pour assurer le levage et
le déplacement des bruts trop important en masse. Ce pont roulant d’une capacité de
charge de 2.5 tonnes, dont tous les mécanismes à savoir le levage, la translation du
pont et la direction du chariot sont entièrement gérés par des moteurs électriques
permettra à terme de soulager les techniciens de l’atelier de même que les étudiants
dans ce processus de sciage. L’automatisation du pont permet une meilleure gestion
des opérations inhérentes au processus de sciage.
Ce projet comportera deux grandes parties à savoir l’analyse technologique et l’analyse
graphique. Après l’établissement du cahier des charges, une première partie nous
permettra de faire le choix de différentes solutions technologiques de même que les
ENSI – UL / AWI Eyouiléki / Master S3 | Introduction 8
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
9
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
Dans le but de mettre en application les connaissances théoriques reçues lors des
différents cours de technologie de construction et plus particulièrement celui portant
sur les appareils de levage et de manutention, il nous est demandé de concevoir un
pont roulant électrique d’une capacité de charge de 2.5 tonnes pour le magasin
matières premières de l’atelier de l’ENSI qui comporte un poste de sciage.
Il s’agit en fait d’un pont roulant pour le levage des bruts pouvant être des barres
cylindriques ou des profilés pouvant atteindre les 2.5 tonnes.
Le pont roulant en projet va donc permettre de soulager un temps soit peu la force
humaine puisque ce dernier sera entièrement électrique du levage de la charge
jusqu’au mécanisme de translation du pont et de direction du chariot.
Dimensions de l’atelier :
Longueur : 9.20 m
Largeur : 5.40 m
Hauteur la plus basse : 2.67 m
Hauteur de la scie : 0.64 m
Spécifications techniques :
9 m 20
2 m 65 Poste de
sciage
1 m 41
5 m 40
La poutre principale du pont travaille à la flexion sous l’effet des efforts verticaux dus
notamment à la charge, au poids propre de la poutre, au poids du chariot et sous l’effet
des efforts horizontaux dus aux forces d’inertie au démarrage et au freinage, les efforts
dus au vent n’étant pas pris en considération du fait que l’appareil sera installé dans
l’atelier à l’abris du vent. La figure 1 donne la disposition schématique d’un pont
roulant bipoutre.
Cependant dans le cas de notre projet il s’agira d’un pont monopoutre c’est-à-dire avec
une seule poutre principale (figure 2)
Nous choisissons comme poutre principale, la poutrelle IPE 330 ayant les
caractéristiques suivantes [1]:
constitués des efforts dus à la charge roulante (chariot + charge) et des efforts dus au
poids propre de la poutre. La capacité de charge du pont roulant qui est en projet étant
de plus de 2.5 tonnes, la masse du chariot ( 44 Kg) qui ne représente que 1% de la
masse totale de la charge roulante sera considérée comme négligeable devant celle de
la charge à manutentionner.
Nous supposons que les deux galets du chariot sont aussi chargés et que le chariot se
déplace de gauche vers la droite. Nous allons procéder à la détermination du moment
fléchissant au droit du galet G1. (Figure 3)
l (portée)
x a
G1 G2
P P
Réaction en A, à l’appui :
On a :
Avec a=350 mm AN
𝒙 = 𝟐 𝟒𝟏𝟐. 𝟓 𝒎𝒎
La poutre principale (poutrelle IPE 330) a une masse au mètre de 50 Kg. Sa longueur
totale étant de 5 m, la masse de la poutre principale est donc de 250 Kg soit un poids
total de 2500 N soit le 1/10ème de la charge à manutentionner.
P’/2 P’/2
l/2 l/2
AN
AN :
Le module de section de la poutrelle IPE 330 choisie comme poutre principale est :
𝐼
⁄𝑣 = 713 𝑐𝑚3
Donc en application numérique, on a :
AN
𝝈𝟐𝒎𝒂𝒙 = 𝟐. 𝟏𝟗 𝑵/𝒎𝒎𝟐
La contrainte de sécurité pour des ponts devant assurer un service normale comme
c’est le cas du pont de ce projet est évaluée à 100 N/mm 2 [2]. Donc la contrainte totale
maximale s’exerçant sur la poutre est admissible. Avant toute conclusion sur la
convenance ou non de la poutrelle IPE 330 comme poutre principale, nous allons
procéder à la vérification de la flèche.
AN
𝒇𝟏 = 𝟎. 𝟏𝟒 𝒄𝒎
AN
𝒇𝟐 = 𝟎. 𝟎𝟏𝟕 𝒄𝒎
𝑓 = 𝑓1 + 𝑓2
AN
𝑓 = 0.14 + 0.017
𝑓 = 0.157 𝑐𝑚
𝒇 = 𝟏. 𝟓𝟕 𝒎𝒎
Les efforts horizontaux concernent plus généralement les efforts dus au vent et ceux
d’inertie au démarrage et au freinage. Les efforts dus au vent ne seront pas pris en
compte car le pont est installé en atelier et donc est à l’abri des effets du vent. La
capacité de charge du pont étant relativement moins importante, les efforts horizontaux
développés au démarrage et au freinage sont également moins importants. De ce fait
ces efforts horizontaux seront considérés comme négligeables devant ceux verticaux.
Afin de déterminer la contrainte naissant dans les poutres du sommier, nous allons
nous mettre dans le cas le plus défavorable c’est – à – dire lorsque le chariot est dans
sa position extrême représentée sur la figure suivante :
l (portée)
x= 400 a=350
P P
La charge que supporte la poutre est maximale lorsque le chariot se trouve dans sa
position extrême, droite ou gauche. C’est la réaction 𝑅𝐴. On a :
𝑃 = 6250 𝑁
Détermination des sommiers
ENSI – UL / AWI Eyouiléki / Master S3 | 19
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
Réaction en A
AN :
Dans le cadre de ce projet, le sommier sera constitué de deux fers UPE 300 [3] de
caractéristiques :
Hauteur de l’âme : 300 mm
Largeur de la semelle : 100 mm
Epaisseur de l’âme : 9.5 mm
Epaisseur de la semelle : 15 mm
Poids : 15 Kg/m
Surface : 44.4 cm2
Moments d’inertie de torsion : 77.6 cm4
Les sommiers auront compte tenu des dimensions de l’atelier, une longueur de 8.5m
chacun. La masse totale des sommiers est donc de :
Soit :
Cette contrainte est très faible. Les profilés UPE 300 choisis comme sommiers
conviennent au mécanisme.
Nous choisissons des rivets à tête ronde de diamètre 6 mm (Voir Annexe) [3]. Nous
allons maintenant déterminer le nombre de rivets nécessaires pour que ces derniers
puissent supporter l’effort tranchant . La contrainte admissible est fixée à 60
N/mm2
Soit :
𝒏=𝟒
Il faudra donc au moins quatre rivets pour l’assemblage de chaque sommier à la poutre
principale.
Les poteaux sont des éléments verticaux de grande longueur par rapport à la section
destinés à supporter des charges verticales agissant dans l’axe du poteau ; ils reposent
généralement sur le sol. Sous l’action de la charge et de la réaction du sol, le poteau est
sollicité à la compression avec risque de flambage par suite de sa grande longueur. En
résistance des matériaux (RDM), le flambage est un phénomène d'instabilité élastique
mis en évidence lorsqu'une poutre est comprimée, il se développe un moment de
flexion parasite amplifié par les déformations et déplacements de la poutre chargée.
Pour une poutre d'inertie constante soumise à un effort normal de compression simple,
la charge critique de flambage théorique est donnée par la formule d'Euler [4]:
Avec 𝐿𝑒 la longueur effective qui vaut dans le cas des poutres encastrées aux deux
extrémités comme dans le cas de notre pro jet 0.5𝐿 avec 𝐿 la longueur de la poutre. En
définitive la charge critique de flambage des poteaux sous poutre de roulement de ce
projet se calcule grace à la relation finale :
Cette charge que supporte chaque poteau (4 poteaux au total) devrait pour éviter les
instabilités élastiques être inférieure à la charge critique de flambage .
On a donc :
Soit :
𝑳=𝟐𝒎
𝐹𝑐𝑟 = 29016.63 𝑁
Cette charge est largement supérieure à la charge que supporte le poteau. Le poteau est
donc bien choisi.
1. Réduction
2. Tambour
3. Arbre de transmission
4. Guide – Câble
5. Ossature acier
6. Fins – de – course
7. Moteur de levage
8. Carénages
9. Frein à disque
10. Appareillage électrique
Nous allons dans cette partie procéder au dimensionnement puis au choix des
différents et principaux composants du palan électrique. Les différents paramètres du
palan voulu sont :
1. Paramètres du palan
2.1. Le câble
AN :
𝑻 = 𝟏𝟐 𝟕𝟓𝟓. 𝟏𝟎𝟐 𝑵
Chacun des fils est en contact avec le fil voisin et certains sont en contact avec la gorge
de la poulie ou du tambour. Soit 𝐹𝑟 la charge conditionnelle de rupture du câble
métallique. En prenant un coefficient de sécurité k, cette charge de rupture s’écrit :
𝐹𝑟 = 𝑘𝑇
𝐹𝑟 = 6 ∗ 12755.102
𝑭𝒓 = 𝟕𝟔 𝟓𝟑𝟎. 𝟔𝟏 𝑵
En consultant la référence [6], nous avons choisi suivant la DIN 655 un câble à 6
torons de 19 fils soit un total de 114 fils de caractéristiques :
Nombre de torons : 6
Nombre de fils par torons : 19
Diamètre nominal du câble : 8 mm
Diamètre du fil : 0.5 mm
Section métallique du câble : 251.1 mm2
Poids : 2.38 Kg/m
Les câbles sont soumis à deux types de contraintes : la contrainte de traction et celle
d’incurvation. Soit 𝜎1 la contrainte de traction, 𝜎2 la contrainte d’incurvation et 𝜎 la
contrainte totale.
Cependant, pour les câbles à fils fins comme c’est le cas dans notre projet, nous
prendrons :
Le diamètre de la poulie est en fait fonction de celui des fils constituants le câble.
Nous choisissons dans le cadre de ce projet :
[7] A.N.
Cette contrainte totale est inférieure à la contrainte de rupture du câble qui est de
Le rapport relatif entre la longueur du tambour et son diamètre varie entre 0.5 et 2.5 [5]
soit :
Nombre de spires :
Cependant, nous prévoyons deux spires complémentaires qui en principe doivent rester
sur le tambour lorsque la charge est à son point le plus bas ceci dans le but d’éviter une
traction directe sur les attaches. Et parlant des attaches, elles seront réalisées par
douille conique : la soudure se réalise dans le logement de la douille conique.
𝑑𝑙 = 𝑑𝑡 − 𝑑𝑐
𝑑𝑙 = 250 − 8
𝒅𝒍 = 𝟐𝟒𝟐 𝒎𝒎
𝐻𝑟𝑒𝑏 = 2 ∗ 𝑑𝑐
𝐻𝑟𝑒𝑏 = 2 ∗ 8
𝑯𝒓𝒆𝒃 = 𝟏𝟔 𝒎𝒎
𝑑𝑟 = 𝑑𝑡 + 6𝑑𝑐
𝑑𝑟 = 250 + 6 ∗ 8
𝒅𝒓 = 𝟐𝟗𝟖 𝒎𝒎
𝑒 ≥ 0.02 ∗ 250 + 12
𝑒 ≥ 17 𝑚𝑚
𝒆 = 𝟐𝟎 𝒎𝒎
𝑃𝑢 = 𝑄. 𝑉𝑙
𝑷𝒖 = 𝟐. 𝟎𝟖𝟑 𝑲𝑾
Nous préconisons l’utilisation d’un moteur asynchrone IE2 Q2E 100L 4C du catalogue
de « SERMES Motorisation » dont les caractéristiques sont les suivantes :
Puissance : 2.2 KW
Facteur de puissance : cos 𝜑 = 0.73
Masse du moteur : 25 Kg
Vitesse de synchronisme : 𝑁𝑆 = 1500 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
Vitesse en charge : 𝑛 = 1440 𝑡𝑟/𝑚𝑖𝑛
Nous utiliserons pour le premier couple, des roues dentées à dentures hélicoïdales de
module réel 3 ceci dans l’optique d’éviter le bruit trop fort des engrenages tournant
trop vite. Le second couple sera à dentures droites avec un module de 3
Couronne dentée
r’
Câble
L’arbre est en acier C35. La contrainte admissible fixée varie entre 100 et 120 N/mm 2.
𝐷 = 𝑚𝑍𝐶
𝐷 = 3 ∗ 110
𝑫 = 𝟑𝟑𝟎 𝒎𝒎
𝑟′ = 137.5 𝑚𝑚
𝐶=𝑇∗𝑟
𝐶 = 12755.102 ∗ 125
𝑪 = 𝟏 𝟓𝟗𝟒 𝟑𝟖𝟕. 𝟕𝟓 𝑵𝒎𝒎
𝑻′ = 𝟏𝟎 𝟔𝟐𝟗. 𝟐𝟓𝟐 𝑵
Les boulons de fixation utilisés sont au nombre de 4 et ont pour diamètre nominal 14
mm
Le diamètre nominal de la vis étant de 14 mm, celui du noyau est 11.546 mm [8]. On a
ainsi :
Les vis sont en acier S235 de résistance minimale à l’élasticité 235 N/mm 2 et le
coefficient de sécurité adopté est 2.5 ce qui veut dire que la contrainte de sécurité est :
94 N/mm2. Les vis sont donc bel et bien résistantes aux efforts tangentiels.
La position du tambour sur l’axe du pignon est donnée par la figure suivante :
La résolution de ce système d’équation nous permet d’obtenir les réactions dans les
moyeux :
𝑹𝟏 = 𝟏𝟑𝟐𝟖. 𝟔𝟓𝟔 𝑵
𝑹𝟐 = 𝟗𝟑𝟎𝟎. 𝟓𝟗𝟐 𝑵
La tension du câble en position extrême droit transmet aux moyeux les forces 𝑅′1 et
𝑅′2.
Soit :
AN
L’arbre pour qu’il puisse résister aux différents efforts auxquels il est sollicité et dont
nous avons fait cas dans ce projet doit avoir un diamètre minimal de 49.705 mm. Nous
choisissons donc pour diamètre minimal de l’arbre sur toute sa longueur :
𝒅𝒂 = 𝟓𝟎 𝒎𝒎
Le guidage en rotation des arbres peut se faire soit par glissement soit par roulement.
Dans ce projet nous faisons le choix d’un guidage par roulement en raison des couples
assez importants à transmettre. Ainsi, les roulements permettront non seulement la
transmission des efforts et des puissances, mais aussi permettront de garder l’arbre en
l’équilibre par la reprise des charges radiales et axiales que devait supporter l’arbre.
Le choix du type de roulement dépend non seulement des charges radiales et axiales
que doivent supporter ces derniers mais aussi des ajustements et de la vitesse de
rotation. Pour notre part le guidage sera assuré par deux paires de roulement comme le
montre la figure 6 et le système des forces de la figure suivante :
Nous choisissons pour la première paire de roulement (celle supportant une charge
radiale de ), les roulements à une rangée de billes de
caractéristiques suivantes [4]:
Série 00
d=55 mm,
D=90 mm,
B=11 mm,
ENSI – UL / AWI Eyouiléki / Master S3 | 37
palan électrique
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
Pour la deuxième paire de roulements (celle devant supporter une charge maximale de
), nous choisissons également des roulements à une
rangée de billes de caractéristiques [4]:
Série 00
d=65 mm
D=100 mm
B=11 mm
C (charge dynamique de base)=16 300 N
C0 (charge statique de base)=14 600 N
Nmax=7500 tr/min
Les seuls efforts s’appliquant au droit des roulements dans ce projet sont les efforts
radiaux comme le montre le système de forces de la figure 7. On a donc :
1ère paire de roulement (Roulements 1 & 4):
La charge dynamique équivalente est cette charge qui exercée sur le roulement
donnerait la même durée de vie que celle obtenue en exerçant simultanément la charge
radiale et la charge axiale. Vu que dans le cas de ce projet, la charge axiale est nulle,
la charge équivalente se réduit à la seule charge radiale et on a :
Pour la 1ère paire de roulement (Roulements 1 & 4) :
La durée de vie d’un roulement est définie par le nombre de tours que ce dernier peut
effectuer sous une charge donnée, avant qu’apparaissent les premiers signes de fatigue
ou d’écaillage. Elle peut être également définie par le nombre d’heures de
fonctionnement. Elle est donnée par
Ou :
Pour notre part, nous calculerons la fiabilité et la probabilité de défaillances des deux
paires de roulements pour une durée de vie L= 200 heures de fonctionnement pour la
1ère paire de roulements et L= 150 heures de fonctionnement pour la seconde paire de
roulement:
On a ainsi :
𝐷 = 1 − 0.989
𝑫 = 𝟏. 𝟏 %
Cette fiabilité témoigne d’un bon choix des roulements pour le guidage de l’arbre.
Et
𝐷 = 1 − 0.992
𝑫 = 𝟎. 𝟖 %
La lubrification des roulements est une fonction essentielle pour le bon fonctionnement
des roulements et pour le maintien de sa durée de vie. En effet la lubrification permet
de changer le coefficient de frottement entre les billes et leur cage afin de faciliter le
glissement ou le roulement entre elles ainsi que d'éviter ou de minimiser l'usure et les
échauffements en évacuant la puissance dissipée par les frottements dans le
mécanisme. Pour ce projet, pour éviter le démontage fréquent du palan pour assurer la
lubrification, la graisse sera incorporée au roulement. Le but dans ce paragraphe est
ENSI – UL / AWI Eyouiléki / Master S3 | Mécanisme de Levage : Dimensionnement d’un 51
palan électrique
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
[9]
La hauteur de levage est de H=1.2 m soit 1200 mm. La vitesse de levage étant V l=5
m/mn, nous pouvons déterminer le temps t de levage par la relation :
2.5.5. Freinage
Le frein utilisé ici est un frein bloqueur à sabots. Il est calé sur l’arbre du moteur :
n=1440 tr/min. C’est dans la période d’arrêt, à la descente de la charge qu’il doit
pouvoir fournir un couple résistant maximal pour provoquer l’arrêt. Les forces
d’inertie sont motrices mais les frottements dans la transmission soulagent le frein. Le
diamètre du tambour étant de 250 mm le couple moteur suivant l’axe du tambour est :
avec
Le pont comportera également un interrupteur de fin de course. En effet pour éviter des
heurts entre le moufle et le chariot, un interrupteur de fin course technologiquement
palan électrique
constitué d'un d'’n écrou commandé par une vis entrainée par le tambour, coupe
l’arrivée du courant au moteur de levage.
La suspension de la charge est assurée par trois chaînes. Ainsi chaque chaîne
supportera une charge de :
𝐹 = 8333.33 𝑁 = 833.33 𝐾𝑔
Il s’agit ici de déterminer les différents paramètres en ce qui concerne les galets et le
rail de roulement. Les galets sont des roulements à bague extérieure épaisse conçus
pour supporter des charges élevés et des chocs. Contrairement aux roulements, dont la
bague extérieure est soutenue entièrement dans la longueur, la bague extérieure d’un
galet n’est en contact, avec la piste conjuguée - rail dans le cas de notre projet, que sur
une surface très réduite, dont la taille dépend de la forme de la bande de roulement et
de la charge. Dans le cadre de ce dimensionnement, la charge totale à supporter par les
galets est composée du poids du fardeau à manutentionner, du poids du chariot et du
La charge radiale supportée par chacun des quatre galets est donc :
La charge radiale supportée par chacun des quatre galets est donc de 6 875 N. Nous
choisissons ainsi donc des galets du type : 305803 C-2Z [4]. Ces galets ont un
diamètre de 47 mm et une charge dynamique de base de 13800 N capable de supporter
des charges radiales dynamiques pouvant atteindre les 19300 N.
Le rail est formé d’une barre d’acier A42 de section carrée dont la largeur qui varie
entre 40 et 70 mm est fonction du diamètre D du galet qui roule sur lui, de la charge Q
supportée et de la nature du matériau. On a :
[8]
2. Puissance du moteur
La translation du pont est assurée par un moteur électrique par l’intermédiaire d’une
couronne dentée rapportée sur le galet. Nous allons déterminer dans ce paragraphe la
puissance du moteur à installer.
La charge totale à déplacer est Q=27500 N. Le couple résistant suivant l’axe du galet
est :
[8]
Cependant en tenant compte des frottements latéraux entre rail et galets et en tenant
compte aussi des défauts d’horizontalité cette valeur de sera majorée de 60 % soit :
La vitesse de translation du pont envisagée est de 45 m/min soit 0.75 m/s. La vitesse
étant relativement faible un réducteur à un couple de roues dentées pourra faire
l’affaire. En prévoyant un rendement de 0.9, la puissance absorbée sera :
𝑭𝒊 = 𝟓𝟏𝟓. 𝟔𝟐𝟓 𝑵
La puissance absorbée varie donc de 0 pour une vitesse nulle à 2.224 KW pour une
vitesse de 0.75 m/s.
Nous choisissons donc un moteur de 1.5 KW par exemple IE2 Q2E 90L6C de
SERMES Motorisation d’une vitesse de 970 tr/min.
3. Réduction
Réduction :
Le diamètre du galet étant de 47 mm, nous utiliserons une couronne dentée d’un
diamètre voisin de 60 mm. Déterminons le module des dents.
𝒎 = 𝟏. 𝟐𝟓 𝒎𝒎
𝑏 = 𝑘𝑚
𝑏 = 10 ∗ 1.25
𝒃 = 𝟏𝟐. 𝟓 𝒎𝒎
𝑭 = 𝟐𝟎𝟗𝟎. 𝟓𝟔𝟔 𝑵
La contrainte de torsion est très faible. La déformation angulaire qui en résulte sera
logiquement faible soit :
4. Freinage
Nous utiliserons un frein à sabots calé sur l’arbre moteur : n=940 tr/min
Diamètre de la poulie : 150 mm
Largeur : 50 mm
𝑭𝒊 = 𝟐𝟎𝟔𝟐. 𝟓 𝑵
𝐹𝑚 = 2062.5 − 1345.74
𝑭𝒎 = 𝟕𝟏𝟔. 𝟕𝟔 𝑵
𝑪𝒓 = 𝟒𝟕𝟑𝟕. 𝟑𝟒 𝑵𝒎𝒎
Vu que nous avons négligé l’inertie des masses en rotation, nous ne tiendrons pas
compte du rendement η de la transmission qui a pour effet de soulager le frein. Donc :
𝐶𝑟 = 5 263.71 𝑁𝑚𝑚
Soit :
𝑪𝒓 = 𝟓. 𝟐𝟔 𝑵𝒎
La direction est assurée par un chariot roulant sur la poutre principale. Nous allons
choisir un chariot de direction par poussée que nous allons ensuite motoriser. Dans ce
paragraphe, il s’agira donc d’effectuer les calculs nécessaires quant aux paramètres qui
entrent en jeu dans le mécanisme de direction du chariot. Nous choisissons le chariot
de capacité de charge maxi 3.2 t pesant 42 Kg [1] adapté aussi bien pour les IPN que
pour les IPE.
La vitesse de translation du chariot sur le pont prévue est de 20 m/min.
La charge radiale supportée par chacun des quatre galets du chariot est de 25000/4=
6250 N. Nous choisissons ainsi donc des galets du type : 305803 C-2Z [4]. Ces galets
ont un diamètre de 47 mm et une charge dynamique de base de 13800 N capable de
supporter des charges radiales dynamiques pouvant atteindre les 19300 N. On a :
𝒃 = 𝟒𝟒. 𝟑𝟑 𝒎𝒎
Cependant en tenant compte des frottements latéraux entre rail et galets et en tenant
compte aussi des défauts d’horizontalité cette valeur de sera majorée de 60 % soit :
La vitesse de direction du chariot envisagée est de 30 m/min soit 0.5 m/s. La vitesse
étant relativement faible un réducteur à un couple de roues dentées pourra faire
l’affaire. En prévoyant un rendement de 0.9, la puissance absorbée sera :
La puissance absorbée varie donc de 0 pour une vitesse nulle à 1.26 KW pour une
vitesse de 0.5 m/s.
Nous choisissons donc un moteur de 0.75 KW par exemple IE2 Q2E 90L6C de
SERMES Motorisation d’une vitesse de 940 tr/min.
3. Réduction
Réduction :
Le diamètre du galet étant de 47 mm, nous utiliserons une couronne dentée d’un
diamètre voisin de 60 mm. Déterminons le module des dents.
𝑏 = 𝑘𝑚
𝑏 = 10 ∗ 1.25
𝒃 = 𝟏𝟐. 𝟓 𝒎𝒎
𝑭 = 𝟐𝟎𝟗𝟎. 𝟓𝟔𝟔 𝑵
𝝈 = 𝟏𝟑𝟑. 𝟕𝟗 𝑵/𝒎𝒎𝟐
𝑪 = 𝟏𝟏 𝟑𝟕𝟐. 𝟐𝟗 𝑵𝒎𝒎
Mécanisme de direction
La contrainte de torsion est très faible. La déformation angulaire qui en résulte sera
logiquement faible soit :
L’arbre sera en acier S 235 donc le module d’élasticité transversale est : G=80 000
N/mm2. Le couple de torsion étant de , on a :
3.3. Freinage
Mécanisme de direction
𝑭𝒊 = 𝟏𝟐𝟓𝟎 𝑵
𝐹𝑚 = 1250 − 1223.4
𝑭𝒎 = 𝟐𝟔. 𝟔 𝑵
𝑪𝒓 = 𝟏𝟏𝟕. 𝟐𝟏 𝑵𝒎𝒎
Vu que nous avons négligé l’inertie des masses en rotation, nous ne tiendrons pas
compte du rendement η de la transmission qui a pour effet de soulager le frein. Donc :
𝐶𝑟 = 130.23 𝑁𝑚𝑚
Soit :
𝑪𝒓 = 𝟎. 𝟏𝟑 𝑵𝒎
Mécanisme de direction
L’alimentation du pont roulant se fera par câbles souples plat. Elle est réalisée au
moyen d’un câble plat multiconducteurs suspendu à des chariots roulant sur billes dans
une gaine métallique galvanisée. La gaine est soutenue à proximité du fer de roulement
par des griffes de suspension boulonnés à des plats supports. Ces plats sont fixés au fer
monorail par soudure. Cette alimentation assure souplesse et sûreté de fonctionnement,
isolement et contacts parfaits, excellent prix de revient, entretien pratiquement nul,
longévité du câble souple plat (tous les conducteurs sont sollicités de manière régulière
et identique), faible encombrement du câble en position de repli. Cette alimentation
permet en outre de prévoir la boîte de commande de l’engin de levage indépendante de
celui – ci d’où une plus grande facilité et une plus grande sécurité de manœuvre.
69
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
2. Le circuit de puissance
3. Le circuit de commande
95
F1 96
S0
KM1 13 S2
13
S1 KM2
14 14
KM2 21 21
KM1
22 22
KM1 KM2
Q1
I. Disposition de l’installation
fh
Mo
De
fb
5,4 m
f3 f4
AR
f5
9.2m
AV
Poste de
f1 f2
sciage
1. Description du cycle
Le cycle commence dès que le capteur f5 est actionné et il y a appui sur un bouton
poussoir départ cycle. Le chariot déjà chargé, les crochets remontent jusqu’à une
certaine hauteur (1.2 m) (Activation du capteur fh) et le pont entame son déplacement
jusqu’au-dessus du poste de sciage (Activation des capteurs f1 et f2). A cet instant, il y
a descente de la charge sa descente jusqu’au poste de sciage (Activation du capteur fb).
En fin de descente, les crochets sont déchargés et ils remontent (Activation du capteur
fh). Le chariot se déplace le chariot repart en arrière à sa position d’origine (comme le
montre la figure – pour la sécurité des personnes) (Activation des capteurs f3 et f4) et
le cycle s’arrête.
Capteurs
Moteurs
Départ cycle
Pont en arrière
T : Moteur de translation MT MT AV KM AV
(AV-AR) MT AR KM AR
L : Moteur de levage (Mo- ML ML Mo KM Mo
De) ML De KM De
Repère Affectation
S1 I0,0
S2 I0,1
S3 I0,2
S4 I0,3
S5 I0,4
S6 I0,5
S7 I0,6
S8 I0,7
KM AV O0,0
KM AR O0,1
KM Mo O0,2
KM De O0,3
Dcy.f5.fb
1 ML (Mo)
fh.f5
2 MT (AV)
f1.f2.f5
3 ML ( De )
fb.f1.f2.f5
4 ML (Mo)
fh.f1.f2.f5
5 MT (AR)
f3.f4
S1.S6.S8
1 KM Mo
S7.S6
2 KM AV
S2.S3.S6
3 KM De
S8.S2.S3. S6
4 KM Mo
S7.S2.S3. S6
5 KM AR
S4.S5
0
I0,1.I0,5.I0, 7
1 O0,2
I0,6.I0,5
2 O0,0
I0,1.I0,2.I0,5
3 O0,3
I0,7.I0,1.I 0,2.I0, 5
4 O0,2
I0,6.I0,1. I0,2.I0,5
5 O0,1
I0,3.I0,4
1. Equations d’étapes
O0,0= I0,6.I0,5
O0,1= I0,6.I0,1.I0,2.I0,5
O0,3= I0,1.I0,2.I0,5
I0,5 I0,6
O0,0
I0,1 I0,2
O0,1
I0,2 I0,7
O0,3
84
Etude et conception d’un pont roulant d’une capacité de charge de 2.5 tonnes
CONCLUSION
73
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BIBLIOGRAPHIE
73
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ANNEXES
ANNEXE 1
ANNEXE 2
Galets de came
ANNEXE 3
ENSI – UL / AWI Eyouiléki / Master S3 | ANNEXES 94
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