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Editions Esprit

La Clio de Péguy, parlant : — J'ai fait, dit-elle, (comme) soucieuse...


Author(s): ROGER DADOUN
Source: Esprit, Nouvelle série, No. 441 (12) (DÉCEMBRE 1974), pp. 834-851
Published by: Editions Esprit
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/24264264
Accessed: 07-12-2017 20:05 UTC

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Roger Dadoun : On peut dire que le travail textuel
consiste en une pratique scientifique de la subjecti
vité. (...) Quand je travaille un texte, je n'ai pas
l'impression du tout, effectivement, de travailler
ma subjectivité ; et je travaille ma subjectivité non
pas avec les concepts, les méthodes, les processus,
qui nous ont été enseignés, idéologiquement ensei
gnés, mais avec quelque chose (...) qui nous rap
proche de la scientificité, scientificité impliquant,
non pas l'écart, la mise à l'écart ou au rancart,
mais bien 1' « encartement », la mise sur carte,
sur charte, sur papier, l'inscription donc, de la
subjectivité. (Table ronde, p. 784-785)

La Clio de Péguy, parlant :


— J'ai fait, dit-elle,
(comme) soucieuse...
PAR ROGER DADOUN

l'histoire, et dans cette réflexion, on y entre de toutes


Interminable,
parts, par toutelaespèce
réflexion
d'entrées de
— onPéguy
n'en sortsur l'histoire. Dans
jamais.
Mieux : au point possible de sortie, là où se profile quelque
définitive extrémité, une hypothétique finition de l'histoire, sur
l'arête même où pourrait fulgurer l'éclat d'une transcendance et
se mystiquer, comme dirait Péguy, une fuite, une effusion, un
flux, Péguy ajuste, monte, emmonte, c'est son mot — mon
teur-ajusteur exact, vigilant, minutieux, excellemment artisanal
et savant à la fois — l'autre pièce complémentaire fondamen
tale de la réalité, la machine-outil (Péguy) intitulée « éternité »,
« Dieu » — laquelle pièce, justement, fait machine en arrière
(Péguy), provoque reflux et rebroussement et ressourcement de
l'histoire sur l'histoire ; comme quoi, donc, on n'en sort pas —

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ROGER DADOUN 835

sauf à dire, précisément,


comme nous verrons. L'his
che que lui adresse Péguy, prétend épuiser la réalité de
l'événement ; mais remarquons combien l'événement unique
dénommé Charles Péguy épuise, lui, l'historien : où est donc la
résidence (Péguy), l'emplacement, la mise en place de sa
réflexion historienne, ou hisiorieuse ? Rompus, les blocs de
texte, écrits pour une bonne part entre 1906 et 1914, se
déplacent, dérivent, portés par un hasard à la Duchamp ;
Clio en est toujours à vagabonder, en dépit d'une prise pré
coce, et Véronique, la tant frêle et la plus forte, ne s'avance
que crochetée. Texte essentiel, comme Péguy dit de Michelet
qu'il est « historien essentiel », Véronique, dialogue de l'histoire
et de l'âme charnelle, s'interrompt, se casse sur le parallélisme
établi entre chrétiens (qui « faites surtout de la misère »)
et antiques (qui « faisaient surtout de l'infortune »), avec ce
suspens d'un début de phrase qui se perd dans la blancheur
sableuse de la page : « Mais pour ces grands anciens » ;
ce dialogue charnel, selon l'expression de Péguy adoptée par
Guyon, est de 1909 — mais il n'a été correctement édité
qu'en 1972 ; longue traversée de quels étranges déserts de
culture.

Plus heureuse que la petite Juive, la Grecque Clio, dialogue


de l'histoire et de l'âme païenne, texte rédigé vers 1912, se
voit publié dès 1917 ; il est vrai qu'il porte, en capitales
pas très grandes, le mot FIN. Mais quelle « fin » ? Sous
cette fin rituelle, conclusionnelle, du texte, une autre fin est à
l'œuvre : travail de la mort, interminable, sans fin ; on ne sau
rait dire que la mort de l'auteur, ici énoncée, ici représentée
écrite, d'une inscription littérale, au point de faire magnifique
ment chute (mais la mort bientôt re-viendra, se re-présentera,
pour une inscription charnelle, foudroyante, une balle dans le
front) mette « fin » à quoi que ce soit ; imitation, comme pour
chaque homme, de la mort du Christ (mais combien il serait
plus exact, péguyennement parlant, de dire que c'est la mort
du Christ qui fut et qui s'inscrit comme imitation suprême de
la suprême détresse de l'humanité ; tout comme, dans la pen
sée de Wilhelm Reich, le meurtre du Christ figure exemplaire
ment l'assassinat politique, l'acte de destruction spécifique,
interne à l'espèce humaine), la mort littérale de l'auteur se
présente, en ce lieu crucial qu'est l'arrêt du texte, comme une
coupe : une espèce de sève, donc, remonte le cours du texte ;
derrière la face immédiate et comme hilare d'un Lavisse, coincé
là avant l'adresse ultime, parce que lui, véritablement, réelle
ment, charnellement et surtout métaphysiquement, « il était un

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836 LA CLIO DE PEGUY

homme fini » (je souligne), s


polarisés par « la rime funè
ment affreux : le nénupha
l'affreux cimetière » aux
châtiments) ; cette veine, lou
première du livre : « — J'a
face, face d'absence, de non
travaille encore comme app
la mort coupe le texte, avec
comme on coupe des carte
plutôt arête du temps avant
tement (Péguy), nouvelle dis
l'enjeu temporel, du jeu éte
de Clio, dessinant la figure d
du texte, fonde ment du te
mace des premières lignes ; C
« était un homme fini », et
elle, vous petit (me dit-elle
Pas même un demi-siècle. D
sur cette galère, vous vous
et il vous semble qu'il y a u
n'en êtes encore qu'à la quinz
vous voyez pas dans trente
voyez pas fêtant le cinquan
naire de votre malheureuse e
vie publique. Vous ne vou
cinquantième série de vos
tez fort bien, et je me repré
dit-elle avec une grande douc
de votre mort. »

La thèse, sous-titrée De la situation faite à l'histoire dans


la philosophie générale du monde moderne, est encore plus
un texte in-fini, il est lui-même, comme le principe épistémo
logique qu'il applique, un cas limite, un maximum ; il était censé
nourrir un projet de thèse universitaire, dont Péguy rêva un
moment qu'elle l'introduirait dans la douce, l'infinie sécurité
de la carrière enseignante : son inquiétude à lui, mortelle
(jusqu'au désir de suicide et de mort, qui était pour lui l'extré
mité de la misère — et ces lignes, dans De la situation faite
au parti intellectuel dans le monde moderne devant les acci
dents de la gloire temporelle : « Il faut avoir été serré au

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ROGER DADOUN 837

larynx et avoir eu la col


atroce des échéances... »
dite « savante » assurance
temporelle, recherche « v
tout confort y compris u
dont il voyait les spécimen
sa guerre à lui, quotidienn
plus désormais dans le «
(suite de la précédente c
même et dévoré dans ce
partout en dehors des gu
de la guerre économique
beaucoup plus réelle, étan
Hervé nomme solennellem
Sociale...) », éclairant abru
universitaire (objectivism
tralité de la culture et d
bestiaire, etc.) — nous a
existentielles travaillant
l'histoire : le déterminis
point focal, du « faiscea
l'historien, pointe d'une
n'est pas sans rappeler c
transcendantal de Dieu d
création (l'histoire rationa
de l'esprit théologique !)
reverse (car une essentiell
un jeu multiforme de sur
de motivations actuelles et selon des mécanismes actuels visant
l'exécution de fonctions actuelles, est conduit à fixer des points
du passé, ou à y opérer des ponctions; loin d'être un texte
plein dont l'historien assurerait le déchiffrement progressif en
visant une lecture exhaustive, ou encore la ligne ferme et
continue qu'il chevaucherait au cours de gaillardes expéditions
scientifiquas — à la manière du sorcier australien qui, quit
tant la terre, escalade le serpent arc-en-ciel pour parfaire son
initiation et devenir celui-qui-sait — le passé serait plutôt
une sorte de ligne pointillée qui traverse le présent, le présent
texte, le présent-mobile, comme sa ponctuation même — ponc
tuation incessamment défaite et refaite et remise en cause
(c'est littéralement cela : on en remet toujours, de la causalité
historique — c'est la bonne à tout faire de toutes les idéolo
gies) ; précieuse et périlleuse ponctuation, de toutes façons
inévitable, formant incrustation (Péguy) dans le présent, qui
découpe le texte du réel, le parsème de pauses, de virgules et

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838 LA CLIO DE PEGUY

de points, de tirets et de g
place.
Est-ce pour rendre la texture « sauvage », c'est-à-dire libre,
du présent, que Péguy a « laissé tomber » toute ponctuation
typographique dans La thèse — sauf à maintenir une insolite
division en chapitres, rémanence spectrale du doctoral projet ?
On obtient en tout cas une défection de la linéarité textuelle
qui donne comme à lire, à voir, la défaite de la linéarité histo
rique ; poussée et brassage de strates, le texte se constitue en
« volume d'une durée comme volumineuse » (Péguy), veinée ou
artériée d'innombrables filons encore si peu explorés. Ici
encore, l'arrêt est abrupt : rupture d'un long développement
comparatif où le « laboratoire » (représentant la science)
figure comme « une réduction plus ou moins illégitime » de la
réalité, à l'inverse de « l'atelier », de « l'usine » représentant les
procès réels de fabrication en même temps, implicitement, que
la réalité des rapports sociaux ; développement qui s'inscrit à
son tour dans une analyse aiguë, subtile, de ce que Péguy
n'hésite pas à nommer les « deux sciences » (« c'est dire qu'il
peut y avoir deux voies pour le savant/que deux voies s'ou
vrent au savant devant le savant/et ainsi, en ce sens, presqu'il
y a deux sciences/une science qui se complairait et s'achèverait
en elle-même/ou bien une science qui ne serait que de pas
sage à la compétence... ») ; cette figure des « deux sciences »
n'a radicalement rien à voir, on s'en doute, avec le sinistre
instrument policier utilisé un temps par les idéologues stali
niens et intitulé « opposition entre science bourgeoise et science
prolétarienne », qui servit surtout à envoyer dans les camps un
certain nombre de physiciens, biologistes et chercheurs divers,
que leurs recherches écartaient nécessairement des interdits
bureaucratiques ; les deux sciences que distingue Péguy pour
raient être qualifiées, l'une de mécaniste, l'autre de « vitaliste »,
voire même de « fonctionnaliste », pour souligner la frappante
analogie avec la conception épistémologique de Wilhelm Reich
(L'éther, Dieu et le Diable, et La superposition cosmique,
Payot, 1973-1974) ; la science mécaniste ne serait rien de plus
qu'une accumulation de savoir (à mettre en relation avec la
capitalisation capitaliste et bourgeoise typique du monde
moderne — Péguy ne cesse de le répéter), un savoir morcelé
(« une sorte de série de plans sans fin qui se suffiraient à eux
mêmes qui s'achèveraient en eux-mêmes »), défendu, comme
les hautes mathématiques en offrent le modèle, par ce que
Péguy nomme des appareils de difficulté du langage, c'est-à
dire des appareils de défense, au sens fort d'interdit (au
double sens du terme, donc, la science défend le savoir) ;

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ROGER DADOUN 839

et surtout, c'est son essen


(la science mécaniste est
nique » ; « non seulemen
fiques sont inorganiques »
ou le point d'articulation
(citons ces phrases essen
une parenté profonde e
qu'où, entre le moderne,
bourgeois, entre le proc
moderne et la démarche
lisme et du bourgeois ; [
extrêmement profonde
organique et l'argent, [..
comme ayant un goût sec
mais l'analyse de Péguy s'
toute sa puissance lorsqu
et les savants : «(car il n'y
quand on le dit on a l'air
le malheur de fabriquer
ment un truisme/et pou
des sciences/et plus partic
et avec une grande capital
ou moins inconsciemmen
fait/fait une fois pour
découvrir/que les savant
Péguy s'engage ici dans une « psychologie des savants
mêmes », ce qu'il nomme « une organique plus intérieure »,
qui se présente véritablement comme la psychanalyse d'une
« structure caractérielle » selon le concept reichien : au delà
de la forme sociale (c'est le remarquable tableau montrant
les « indéniables et bien curieuses/parentés entre le vieux
savant et le vieux curé/... même attitude mentale et sociale/
trahie manifestée généralement par même attitude physique/...
même sérénité spirituelle grêle/même imperturbabilité demi
sèche aux malheurs de ce monde/[...] une attitude constante
de sécurité supérieure/une sécurité mentale et sociale/et sur
tout une soustraction constante aux peines aux soucis de chaque
jour/... et un esprit fonctionnaire à la veille ou à l'âge de la
retraite »), Péguy s'emploie à surprendre les manifestations de
l'inconscient susceptibles de conduire à cette structure carac
térielle : « C'est à ce qu'ils sortent/à ce qu'ils trahissent/à ce
qu'ils manifestent/à ce qu'ils abandonnent/à ce qu'ils laissent
inconsidérément voir tout à fait inconsidérément tout à fait
innocemment inconsciemment/et il faut dire ignoramment... » ;
rejetant la « psychologie générale », la psychologie du « profes

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840 LA CLIO DE PEGUY

sionnel », celle qu'on fait d


insistance que « c'est incon
ment/qu'il faut que la psyc
ment... » — ce qui le condu
savants suffisants et pour
mêmes et de leur science, fe
ça suffit et qui suffisent eux
êtres ingrats sans avenir san
garde ici que l'ingratitud
Péguy paraît relever de la
concept fondamentalement p
caractéristique d'une société,
Par ce demi-clair matin, «
qu'il montre que l'ingratitu
sentiments humains », est de
« rituelle », « comme un de
fidélité », ce qui permet à Pég
qu'il illustre avec sa propre l
(la relation de continuité q
absolue et la révolution fra
« centralisation gouvernem
moderne), mais validée avec
maintes situations de l'histoi
politique, de ceux que l'on e
bonheur et sans grâce/sans
sans fleur/sans fruit vraime
condamnés morts/des êtres
Péguy les réinscrit, les reco
nommée Science, les rabat su
tant la Science sur les savant
démantèle ainsi une des str
sentation, celle qui construi
rité, d'appropriation, de d
« au nom du » ; briser cette
forme de représentation, c'e
sique, comme dit Péguy, et c
modèle reste la représentat
s'approprie dans la formule r
le champ du « Au nom » est illimité : ainsi le savant ne
parle-t-il jamais qu'an nom de la Science, tout comme le Repré
sentant ne dit parler qu'an nom du Peuple ou le Tortionnaire
n'agir qu'an nom de la Loi ; une des caractéristiques les plus
remarquables du discours historique-scientifique est précisément
qu'il cherche toujours à se présenter (objectivité, impartialité,
impersonnalité, automatismes de causalité, etc.) comme dis

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ROGER DADOUN 841

cours de l'Histoire — l'histor


autres porte-parole ou porte
Vau nom de est toujours
sujet parlant, nommant, p
déplacée, aliénée (c'est toujou
avec ce que Péguy définit
fait/fait une fois pour tou
découvrir » : soumission à un
parfaite, éternelle, pleine su
vrant tout puisqu'il ne res
émergence créatrice (de
génère — pour en appeler
Freud), une sorte de mergen
ratrice (couler, se couler d
appel, la fascination même,
che arrière, une machine en
source — ce que Péguy dési
rent mais affinitaire, comm
même et des lents échappe
précise : « Il a fallu toute l
et mental/du monde modern
retournement du point de v
raoderne bourgeoise et capit
quement et en fait/un acc
l'humanité/un accroissement de libération et de bonheur/
devînt un malheur une servitude et une diminution de parties
considérables de l'humanité,.. » ; on ne manquera pas de souli
gner ici l'importance capitale que Péguy accorde à la notion
de bonheur, liée à celle de libération — tous deux rigoureu
sement inscrits dans la réalité socio-politique, s'il est vrai que les
victimes premières de cette perversion (mécanisme à la fois
mental et social) sont, précise Péguy, les « travailleurs », les
« prolétaires ».
La suffisance des savants (plus largement, des « intellec
tuels ») qualifiés de « suffisants » et de « suffis » (on appré
ciera au passage les harmoniques signifiantes de ce dernier
terme, dessinant avec la désinence d'un participe passé bar
barisme et familier l'image des bou//A et de la bouffissure du
savoir — premières paroles de Clio, répétées : « recherches,
mots voluptueux ; tout pleins, tout gonflés... » — et celle des
confits et de la « confiserie épiscopale » que Péguy décrit
culinairement au cours d'un gourmand dépeçage de Renan, ce
« prince de la Science », dans De la situation faite au parti
intellectuel dans le monde moderne) permet d'aller plus loin
dans l'espèce d'analyse caractérielle entreprise par Péguy ; le

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842 LA CLIO DE PEGUY

langage même est d'une su


puisque c'est exactement un
Péguy, cuirasse servant à év
masquant cette fuite, cett
santé ou d'équilibre, érigé
pas la désignation d'une fo
lieu de somatisation des sym
ses et des échecs ; voici un
une certaine santé intitulée
une certaine cuirasse/une cer
pétence/une certaine contre
nément à la réalité et à la
défense dans l'ordre de la
physique n'admet pas ou adm
.../la santé morale propreme
la maladie et la débilité inte
aisément/la protection le bo
que nous sommes fort loin
que nous aurions à recevoir
mécanisme scientifique se
avec cette réserve parfaite
que le « nouveau régime »
pas encore du « champ de t
ment jugé ; caractérisant
d'inhibition », Péguy about
permis de noter qu'une tel
rait à la science/une dignit
inespérée plus importante
capitale pour ainsi dire que
commandements où elle pr
l'humanité l'arbre de vie... »
Par opposition au tableau ainsi constitué, on imagine aisé
ment quelle autre science, quelle plus large, plus souple, plus
ouverte, plus vivante science Péguy appelle — et reconnaît
déjà dans une longue tradition historique et quelques figures
récentes de « véritables savants... hommes de toutes parts
ouverts/ouverts à toute culture/à toute philosophie/à toute
pensée/à toute largeur et à toute largesse/.../des hommes de
toute culture et de toute liberté » ; à la différence de la science
mécaniste, marquée par et marquant la mécanisation du monde
moderne, qui procède par obturations, « disloquements » et
« rescindements », et qui n'est en vérité que de « l'industrie
théorisée », une science vitaliste s'efforcerait à ne jamais
décoller de la réalité totale (« toute... toute »), à maintenir ses
articulations vitales avec toutes les formes de culture et de

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ROGER DADOUN 843

pensée, à être en quelque so


plus encore, à assumer l'in
profond de l'homme : « tou
proposé au savant est clair
faction morte/ou bien vers
qui les acheminera au deg
compétence, venant après l
de l'organique intuitif et sp
que qui est celui de l'inorga
de l'organique dans le scie
gration/du scientifique à l'
réinformation de l'organiqu
l'organique »...
La destitution de l'organique, qui est une des « procédures »
caractéristiques de la science et du monde modernes (leur
point d'articulation, de « ligature » — resteront-ils donc liés
ainsi à la vie à la mort ?), on peut aussi bien la nommer
refoulement — et ce refoulement n'est nulle part aussi massif,
aussi complexe, aussi désastreux que dans la « procédure »
historique, dans Y institution de l'histoire comme « science ».
L'histoire, entendue à la fois comme « procédure », travail,
production, et comme matière temporelle et objet fini, mesure
l'écartement ou l'écartèlement extrême de la pensée de Péguy :
à l'une de ses extrémités, elle a partie liée avec l'inorganique,
avec la mort : « cinéraire » Clio, disant « je suis une
pauvre femme... Tout ce que je puis faire, moi, vous le
savez, c'est d'enregistrer quelques résultats. Quand ils sont
bien acquis, bien figés, bien arrêtés, bien cadrés, bien enre
gistrés, bien encadrés, — bien morts » ; elle ne connaît même
que des « fragments de cendre mêmes, cendres discontinues,
fragments de trace de fumée d'ombres d'apparence de poudres
de poussière de cendre » ! (dans Véronique) ; en tant que
« mécanistique temporelle », l'histoire est productrice de
mort, machine de « l'injustice » : « l'histoire est profondé
ment injuste... injuste essentiellement... Quand on dit que la
justice n'est pas de ce monde, on veut dire, on entend, on dit
qu'il y a entre l'une et l'autre une contrariété organique, méca
nique, technique. On veut dire qu'elles se font, et qu'elles sont
forcées de se faire, une guerre inexpiable. Quand l'histoire
s'oublie, alors elle peut paraître juste. Quand elle ne s'oublie
pas, l'iniquité passe » (dans Clio) ; mais à l'autre extrémité,
ou dans l'autre sens du courant, de la durée, l'histoire
demeure la dimension ou le lieu nécessaire, exclusif, de toute
inscription temporelle (et toute la temporalité est inscrite),
et en outre et surtout — ce qui s'impose fortement comme

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844 LA CLIO DE PEGUY

l'extrême pointe, acérée, écl


lieu nécessaire d'inscription
fantastique que s'avance Vér
s'est dérangé. Dieu s'est sa
nisme. Voilà le point d'origin
Tout le reste n'est que ce qu
mait la fichaise ; en grec :
occuper tout le champ du
origine si profonde, moi la
l'histoire, moi le temps, mo
une source si profonde que
lités qui en viennent sont le
être infiniment les seules g
pour expliquer ce « désastr
sation du monde moderne, q
ait été commise » (propositi
signifiant typographique :
cherche encore la raison d
haussant : « Cette faute...
sance, une méconnaissance d
ami, je ne me reconnais pas
grande), cette faute n'a pu
à m'inconnaître. Là est exactement le défaut historique, le
défaut rationnel et le défaut mystique... » ; il faut bien lire ici
que l'historique, le rationnel et le mystique se croisent, se
complémentent, se compénètrent, sont proprement inconcevables
l'un sans l'autre ; pour prolonger le jeu de la machinerie
péguyenne, qui est aussi une dramaturgie : ce sont des
pièces qui (se) jouent l'une dans l'autre.
On pourrait dire que c'est toujours un écart historique
qui règle la puissante économie péguyenne, soit, sommairement :
l'histoire s'écartant de la durée vivante, et c'est le grand axe
accusateur, polémique, scientifico-critique ou épistémologique de
Péguy ; Péguy mesurant-réduisant les écarts ou écartements ou
écartèlements entre histoire et durée, et c'est le grand flux
dit poétique, scientifico-religieux ou philosophique. D'une part,
donc, quand l'histoire mécaniste fait jouer ses mécanismes,
ses automatismes, ses habitudes, et par dessus tout l'habitude
ou 1 'Habituation, qui est son essence, fait jouer ses systèmes
de recherche, et son inconscient caractériel et socio-politique,
et ses appareils d'enseignement (l'entrée dans La thèse se fait
par cette proposition en quelque sorte fondatrice, et qui reste
par ailleurs comme suspendue sur la totalité du texte : « l'ensei
gnement a pris une telle place dans le monde moderne... » —
les points de suspension étant de Péguy ; Péguy est peut-être

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ROGER DADOUN 845

le penseur qui a relevé av


l'emprise pédagogique, la pr
l'école, sur le savoir ; tout
loin de n'être que ce qui
industrielles et techniques,
1'« industrie théorisée », on
que la pédagogie soit de la
qui est de la pédagogie thé
qui détermine le savoir, e
la science est la construct
gnement) — l'histoire viv
durcit, se dégrade, est enfo
cette opération réductrice
textes ironiques, sarcastiqu
déconstructeur ; cela imp
compensée et plus diffuse
lais ou Swift, l'exploitatio
strate excrémentielle ; c'est
analyse des premières lig
— J'ai fait, dit-elle, (com
elle-même tout en commen
nante en soi-même ; mâcha
historiques ; marmottante
cieuse, ayant pris soudain u
les sourcils froncés, le fr
même. On n'est jamais si
(donc) fait cette recherche.
ma raison d'être et mon m
mon pilier d'airain ! Faire u
mots voluptueux ; tout plei
rieures. J'ai tant prescrit d
à ces jeunes hommes, mes
que j'en vinsse à mon tour à en faire encore une moi
même. Sombre fidélité pour les choses tombées. Après ce sera
peut-être ma fin. Mots voluptueux... »
Après le tiret inaugural mais qui n'inaugure rien (marque du
dialogue, et d'un dialoguisme essentiel de Péguy refusant cer
taines linéarités dialectiques ; mais aussi position d'une antério
rité, d'un être déjà-là, d'une réalité elle sans doute véritable
ment inaugurale ; et plus encore peut-être rupture de toute
prévalence d'un commencement et ruine d'une éventuelle pro
blématique de l'origine), le « J'ai fait » se détache avec netteté,
trône ; arrêt sur le verbe, rétention (« il y a dans l'histoire,
note Péguy dans La thèse, une très curieuse rétention ou

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846 LA CLIO DE PEGUY

arrêt, peut-être total, ou


même, de la fécondité na
tion... ») ; on connaît suffis
tile du « faire » au passé
de production est désignée,
dans cette perspective, le
passé tel que composé pa
d'histoire : une décomposi
produit un tas — terme lo
La thèse, en liaison avec l
parle du peuple qui croit «
que le passé/est comme o
comme on ne sait quel énor
gnements/tas fait d'avance d
et un peu plus loin, après avoir introduit l'image de la
mouche et du bourdon ; « comme s'il n'y eût qu'à aller au
tas et à prendre au tas tout fait au point du tas que l'on voulait
des renseignements tout faits... » (je souligne). Le texte est
comme tronçonné, avec recours même aux moyens typogra
phiques : le (comme) mis entre parenthèses, et plus loin, les
citations en italiques. Des séries de mots se succèdent, amenés
surtout par la signifiance sonore, dans une sorte de mouve
ment tournant, de consommation verbale autarcique : sou
cieuse, réitéré, donne sourcils, qui donne froncés (posture oblige,
peut-être), qui donne front, qui ramène froncés ; sur quoi, à
son tour, j'ai fait est réintroduit — sans que la nature de
ce travail soit précisé. Mais c'est surtout la série des « ma » qui
est particulièrement riche : mâchant, marmottante, marmon
nante, mâchonnante — intense activité buccale, qui est comme
renforcée et redoublée par la mastication des paroles elles
mêmes ; c'est que la matière ici traitée est le langage, et il est
traité et transformé sur un registre digestif bien caractérisé,
que résume la formule : ruminante en soi-même ; registre
orienté, non dans le sens de l'absorption et de l'assimilation,
ce qui aurait fait prévaloir le vivant, l'échange créateur, mais au
contraire dans le sens de la destruction, de l'excrétion :
vieilles dents, liaison du sérieux et du rire, froncés, et surtout
cette citation en quelque sorte synthétique et d'une parfaite
signifiance : Sombre fidélité pour les choses tombées — où
chaque terme peut être perçu dans sa littéralité concrète
(sombre, choses, tombées) ; la fidélité pourrait désigner l'atta
chement narcissique du sujet à sa propre production, au premier
produit qui l'intrigue et le réjouit. Le narcissisme de Clio,
cet investissement autarcique (nommé avec humour : On n'est
jamais si bien servi que par moi-même) dans le travail, la

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ROGER DADOUN 847

recherche, la production
du moi-même fermant
phase croissante, le gon
phrases remarquablemen
joie et mon pilier d'aira
coloration particulière
d'airain. Presque vers l
gai comme un historien
gai comme un fossoyeu
joie, comme introduite
remplit pas moins un
texte : elle rappelle oppo
est investie, versée (d
rieurs) dans l'opératio
ça donne bien du plais
tueux — mots repris e
tance, « mots voluptue
archaïque et puissant e
désir qui ne rencontre
toujours comme ajourn
anciennes promesses, c'e
naire reste promesse, u
c'est un désir qui proc
joue avec des simulacr
trompe le temps », et
c'est gros, pour moi, c'e
semble animer princip
dit Clio, que de perlustr
quer, d'éviter l'acte es
panique de la réalité, d
Mais « quand je parle d
fameuses questions d'h
qu'il ne s'agit point de
grande ennemie la réa
parle pas, que je ne pen
Cette odieuse femme. Cette femme éternelle. »
Nous voici donc, et d'autre part, dès les premières lignes, les
premières pages de Clio-Véronique, amenés, presque d'emblée,
au point de heurt et de butée entre histoire et réalité — sur
cet autre versant où Péguy affronte l'écart, l'écartèlement his
torique ; de cet écart, il ne cesse dans son œuvre de prendre
les mesures, de le pousser à la limite, au maximum comme il
aime à dire mathématiquement ; il fait grincer cette radicale,
cruciale inimitié de l'histoire et de la réalité (la réalité mère,
la maîtresse réalité, cette femme éternelle) comme pour mieux

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848 LA CLIO DE PEGUY

en suivre, en traquer les m


à réduire l'écart (utopie),
tout ce que l'histoire tient é
scène du présent toutes les p
jamais vraiment lue ; à faire
engloutie là et comme amon
pourquoi » (dernière ligne d
langage mécanicien favor
reconnaître les rouages et
tenir compte du mécanisme
constitutives de la prodigie
ajuster et machiner avec ex
naître une vocation scient
Péguy, une scientificité spéc
rigueur qui défie la critique
ment à la fin de La thès
nommées sciences... et partic
matiques... ce sont les scien
qui sont en définitive que
contraire les arts, les lettr
de l'arrêté, de l'exact, et,
d'où nouvelle circulation de
corps transi du temps (ou
ture dans les engrenages gri
de la voluptueuse recherch
fige, arrête, écarte, exclut,
sens du terme : retour en fo
sement de l'organique, ré-in
tisation {Marcel, premier
c'est bien la cité, la polis, qu
de cette première œuvre
(et la juive au pivot) sœurs
relle sur laquelle Dieu lui-
refoulés qui affleurent à la
forment la texture unique,
on ne peut que signaler, p
pales :
— Le refoulé de la guerre, de la violence, de la mort :
curieusement, cette histoire qui opère sur un registre de décom
position (Clio et ses chicots, ruminante), de mort (c'est la
liaison profonde de l'histoire et du monde moderne : « ce qui
est dangereux, rappelle Péguy dans De la situation faite au parti
intellectuel, c'est ce grand cadavre mort du monde moderne »)
ne parvient pas à dire la mort, la violence et la guerre : ce ne
sont qu'anecdotes, au mieux des épisodes, des moments épin

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ROGER DADOUN 849

glés uniformément sur la m


l'enseignement, l'histoire et
l'histoire ne nous avait pas a
res les événements les plu
passés », dit-il dans Véroni
tout ça — ce qui fait oubli
tout le passé, c'est du ça, m
guerre, à la violence, à la m
pacifiées, Péguy oppose la g
générale permanente univer
avec l'homme et du frère
ce sont les ennemis les plu
dit-il dans Par ce demi-clair
De la situation faite au par
kleiniens, « l'envie originel
organique, contre la maladi
les forces de l'homme avant
à la confection d'un quelcon
gique, guerre d'idées et de
lyse, avec une redoutable et
nismes tortueux ou subtils
mais « occuper une situati
l'Ecole Normale quand on
guerre constant... c'est fai
guerre... Tenir un tel comma
c'est là un acte constant qu
une multitude d'agressions »
nous avons vu comment la sc
en dressant ses appareils de
sourde, élémentaire, qui con
le silence, qui laisse inter-
Péguy dans La thèse, est une
tion/de licence locutionnelle/
laisser-passer et d'interlocu
qués, alors... » ; le langage lu
appareils d'enseignement et
d'une légalité de la communi
la violence ; c'est, selon l'exp
l'école » — et retrouvant u
toute culture :
— Le refoulé Enfance, cette stupéfiante non-reconnaissance
de la réalité enfantine, associée à cette violence première, origi
naire, proprement matricielle, en quoi consiste la réduction de
l'enfance par l'état adulte ; ce sont les lignes extraordinaires
de Véronique : « Tous les enfants sont des enfants ; de droit ;

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850 LA CLIO DE PEGUY

excepté nos vieillissements


gnements ; défalqués nos abr
détraquements, nos détérior
poursuit Péguy, « nous le do
le faisons obéir... nous le réd
la domination de l'homme d
de dominateur, inséré en
supprimons, ce qui est enc
teur pédagogue installé au c
de l'enfance conduit Péguy à
de l'Etat, d'une grande fécon
dit-il, est cette désobéissance
l'enfance, « pour cet Etat
dérions jamais et voulions co
pour cet Etat triste, pour
bien étatiste que nous fon
notion de vieillissement, cen
nique dans le temps politiq
comme sénilité du monde moderne...

— Le refoulé Peuple, « l'immense peuple silencieux »,


interdit de pouvoir, interdit de bonheur, interdit de parole,
interdit de forme et interdit d'histoire (sauf à y entrer par
effraction, par quelque éclat — mais un éclair ne fait pas le
ciel) ; peuple qui fait « la vivante matière douloureuse de
l'histoire » et qui, convoqué par l'historien, « s'est tranquille
ment défendu comme il se défend toujours comme seul il peut
se défendre/comme une bête comme une force de la nature par
l'inertie par l'absence par le faire défaut » {La thèse) ; Péguy
s'efforce d'en surprendre l'écho dans les chansons populaires,
autre matériau refoulé (Clio : « Rien n'est aussi profond que la
chanson populaire ») ; de l'incorporer dans l'histoire par la
réincorporation du corps, de la réalité organique (faim, maladie,
vieillesse, mort — mais le sexe y est étrangement absent, man
que peut-être autour duquel s'organise le discours péguyen) ;
par la rupture des rhétoriques qui font barrage et laissent le
peuple inter-loqué (d'où son usage scandaleux de la répétition,
« pour braver cette règle de rhétorique de toutes les rhétori
ques du monde », dit-il dans La thèse) ; par l'appui sur des
réalités d'expérience commune et générale, élémentaire, popu
laire, avec tout ce que le terme enferme et véhicule d'ambi
guïté : terre, race, patrie, travail, dieu, etc.
— Le refoulé Texte, enfin : Péguy analyse longuement dans
Clio le mécanisme de la lecture, « opération commune du lisant
et du lu » ; une mauvaise lecture peut ruiner Homère ;
c'est dire que la lecture participe activement au travail du

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ROGER DADOUN 851

texte ; Véronique décrit p


toute sa profondeur le pr
seule loi, peut-être, jam
« la loi de l'inscription
l'inscription même » (C
historique exemplaire, es
elle est scandale pour l'
épouvante pour l'histoire
l'histoire, qui est de son
machinerie textuelle, la m
elle fait retour dans et
objet d'un formidable ref
déplacements, et qui rest
en attente de quelques pr

Roger Dado

Les textes utilisés sont éd


mard :

Clio, dialogue de l'histoire et de l'âme païenne.


Véronique, dialogue de l'histoire et de l'âme charnelle.
La thèse, de la situation faite à l'histoire dans la philosophie
générale du monde moderne.
Situations.
Par ce demi-clair matin.
Deuxième élégie XXX.
L'argent, suivi de l'argent suite.
Un poète l'a dit.
Notre patrie.
Cf. aussi : L'esprit de système ; Note conjointe, etc.

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