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République du Cameroun Systéme des Nations Unies UNDAF 2013 - 2017 Pour une croissance inclusive et la protection des personnes vulnérables Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la péciode 2013-2017 AVANT PROPOS Le Plan cadre des Nations Unies pour l’Assistance au Développement (UNDAF) est ua des iascruments clés de la réforme du Systéme des Nations Unies (SNU}. A ce titre, il déctic la réponse collective, coordonnée, cohécente et intégrée du SNU aux priorités nationales de développement. II constitue également le cadre de référence de Fensemble des interventions du SNU dans un pays pour la durée du cycle de coopération. Le présent UNDAF couvre la période 2013-2017. Son élzboration intervient aprés entrée en exécution depuis 2010 dun nouveau cadre de référence de toutes les interventions de développement au Cameroun dénommé Document de Stratégie pour la Croissance et YEmploi (DSCE). Le OSCE, dont horizon est 2020, ‘opérationnalise la vision de développement 4 long terme du Cameroun qui ambitionne de devenir un pays émergent & Phorizon 2035. Mest axé sur Vaccélération de la croissance et la création d’emplois décents Pour accompagner le Pays vers l'émergence souhaitée, Equipe de Pays du SNU au Cameroun a choisi dexprimer sa réponse aux priorités nationales formulées dans le DSCH dans le cadre d’un UNDAF intitulé «Pour une Croissance Inclusive et la Protection des Personnes Vulnérables ». Ce choix, qui, i tout le moins, place Pétre bumain au coeur de le problimatique de développement du pays, tient compte des avaatages comparatifs du SNU au Carneroun. I s‘inscrit en droite ligne de la volonté du Gouvernement de disposer d’un capital humain fort et capable de soutenir la croissance. Le document est le fruit dun processus participasif. Les parties prenantes ont été, entre autres, Vadministeation nationale, la société civile, les autres partenaires au développement, et toutes les Agences du SNU résidentes et non résidentes au Cameroun. AGo de faciliter son appropsiation par Ja partie nationale, seul gage de la réussite de sa mise en euvre, (UNDAF a été élaboré de bout en bout sous le leadership national. L'UNDAF 2013-2017 est basé sur Panalyse de situation faite dans le cadre du DSCE. Cette analyse a été actualisée par une étude complémentaire pour tenir compte des informations et statistiques récentes ainsi que des thématiques émergentes. Aligné sur Je DSCE, le document de 'UNDAF se décline en eois axes de coopération qui sont : (i) Soutien 3 une croissance forte, durable et inclusive, (ii) Appui 4 la promotion de Pemploi déceat, (ii) Soutien 4 la Gouvernance et 4 la gestion stratégique de 'Btat. Tl est également en adéquation avec Jes principes de programmation des Nations Unies qui ont encadré sa formulation et qui guideront sa mise en ceuvze. Il agit de : la Gestion axée sur les Résultats ; approche basée sur les Droits humains; Papproche genre; le développement des capacités; la durabilité de Venvironnement. La communication pout le développement sera capitale dans 'accompagnement des programmes, notamment ea ce qui conceme Vadhésion, la participation des communautés ainsi que ladoption de comportements favorables 4 latteinte des résultats escomptés par les populations cibles des interventions de développement. Pour le Systéme des Nations Unies Pour la République du Cameroun A wy oa M Nand. Emimanuel Nganou Djoumessi CoordbnateusAésident ai. Ministre de l'Economie, de la Planificatioa etde I'Aménagement du Territoire Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 DECLARATION D'ENGAGEMENT DE L’EQUIPE DE PAYS DU SYSTEME DES NATIONS UNIES Nous soussignés, Représencants des Institutions, Agences, Fonds et Programmes du Systéme des Nations Unies au Cameroun, avons choisi d'intégrer notre contribution "Pour une ctoissance inclusive et la protection des personnes vulnérables" dans le cadre du présent Plan Cadre des Nations Unies pour MAssistance au Développement (UNDAF) du Cameroun pour ia période 2013-2017. Nous partageons la vision des autorités cameroumzises qui est de faire du Cameroun " UN PAYS EMERGENT, DEMOCRATIQUE ET UNI DANS SA DIVERSITE" 3 borizon 2035, Aussi, dans le cadre de la mise en ceuvre du Document de Stratégie pour la Croissance et I'Emploi (OSCE), cadre de référence de toutes les interventions de développement au Cameroun sur la période 2010-2019, nous nous engageons, dans le respect du mandat de chacune de nos organisations ct sous Je leadership du Gouvernement, 4 Y Accompagner le pays sur la voie de Paccélération de Yatteinte des Objectifs du Milléaaite pour le Développement en vue d'améliorer les conditions de vie des populations camerounaises, en particulier les groupes les plus vnlnérables ; Y Guvrer en Etroite collaboration avec le Gouvernement, les partenaires non étatiques et les autres partenaires au développement a la mise en euvre du DSCE afin de: © Promouvoir une croissance forte, durable et inclusive; Promouvoir le exéation d'emplois décents; “ Améliorer la gouvernance et la gestion steatégique de Etat VY Renforcer la cohérence de nos interventions et harmonisation de nos procédures en application des ptincipes de la Déclaration de Paris sur Pefficacité de Paide au développement ; Y Promouvoir dans toutes nos interventions le développement des capacités locales et les principes guidant la coopération du Systéme des Nations Unies, en particulier approche basée sur les droits humains et Pégalité de genre ; Y Facilites interaction entre Jes acteurs nationaux de développement ct lexpertise disponible au sein du SNU au niveau mondial ; Y Fournir tous les efforts de mobilisation des ressources nécessaires 4 Parteinte des résultats escomptés ; VY Renforcer le partenariat avec les autres partenaires au développement afin de développer les synergies et aceroitre les complémentaticés Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement dv Cameroun pout la période 2013-2017 Page de signature de I' Equipe de Pays du Systtme des Nations Unies A 2 M ee CoordonatdseRésident SNU ai RY Grégor Binkert Ditecttice Régignale pour Dirceteur Pays VAfrique Centrale BIT Banque Mondiale ‘Afrique Centrale; CEA ZY gt ra i = A ‘fearaadou Touré Sac Maat Kohonen Shesif_ M Mich Balirma Consultant -UNOWA /CNMC _Représentanté Régionale du HCDH pour Représentant ai UNCO SEC & COORD IAfique Cental, Dircevie dy CNUDHD FAO Gactind Gbossa M-Kpodar F Mame. Aida Hale Mariam Rep Gonos Résidente Représentant Résident Représentante FIDA FMI Dr Charldtte Faty Ndiaye M. Edme Koffi Représentante Représeniant Repeésentahte ‘OMS ONUDI = ONU-FEMMES Dr Mamadou I. Sakho M. Corneille Agossour Coordonateus Pays Représentant Résident Adjoine ONUSIDA PNUD Dr Benoit Sossou M. Alain Sibenalez ‘Must Clemens-Hole Représentant Représentant Représentante UNFPA UNICEF f > 4 Mr. /Aléxanc Scinmic ur VA fhique de Ouest et du Centre, UNODC P 10 Cadre des Nations Unies pour tAssiscance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 SOMMAIRE, AVANT PROPOS DECLARATION D'ENGAGEMENT DE L’EQUIPE DE PAYS DU SYSTEME DES NATIONS UNIES.. Page de signature de "Equipe de Pays du Systéme des Nations Unies SIGLES ET ACRONYMES. ses ens La Carte du Cameroun. - Le Cameroun et les Objectfs du Millénaire pour le Développement... RESUME EXECUTIF se SECTION 1 - INTRODUCTION. 11. Processus de ¢’élaboration de PUNDAF 4.2. Positionnement stratégique et avantages comparatifs du Syatéme des Nations Unies au Cameroun SECTION 2 - RESULTATS DE L'UNDAR os 2.4. Ate de coopération 1: Soutien & une croissance forte, durable et inclusive 2.1. Justification des effets = . 4) Croissance, pauvreté ct vulnéeabilieé 5) Population et services sociaux de base ou essentiels. Education et Alphabet sation 00.0 Nunvition, santé, eau et assainissement. €) Développement Durable. 4. 2.1.2, Contribution attendue aux priorités nationaley de développement 2.2, Axe de coopération 2: Appui la promotion de ’emploi décent. 2.2.1, Justification de Meffet. 22.2. Contribution attendue aux priorités nationales de développement... 2.3. Axe de coopération 3: Soutien & fa gouveroance et ila gestion stratégique de PEtat.. 2.3.1. Justification de Peffet ..... enn 23.2. Contribution attendue aux prioritts nationales de développement 2.4. Conelusion SECTION 3 ~ INITIATIVES NE FIGURANT PAS DANS LA MATRICE DE RESULTATS DE VUND. 13 SECTION 4 - ESTIMATION DES RESSOURCES NECESSAIRES....... . SECTION 5 - ARRANGEMENT DE MISE EN OEUVRE... SECTION 6 - MECANISME DE SUIVI ET EVALUATION ANNEXES. ss . Plan Cadre des Nations Unies pour I'Assistance ay Développement du Censeroun pout la période 2013-2017 CONSUPE: CPAP: CPD: CPN: cTD: DSCE: MENATD: MINHDU: MINEDUB: MINEPAT: MINJUSTICE: MINMAP: MINPOSTEL: NEX: omD: ose: PANA: PANERP: PDC: PEV: PIB: PME/PML: PNC: PNGE: Actici Agence Nationale d'Investigation Financitre Anti Retro Views Bitiments ot ‘Travaux Publice Communauté Economique des Etats de Afrique Centrale Communauté Economique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale Comité National de Lutte contre le Sida Comité Netioaal Anti Corruption Contrdle Supérieur de Etat Country Program Action Plan Country Program Document Consultation Prénatale Collectivité Territoriale Décentralisée Document de Stratégie pour la Croissance et ! Emploi Diphtérie, Tétanos, Coqueluche Enquéte Camerounaise auprés des Ménages Engquéte Démographique et de Santé Baquéte sur "Emploi et le Secteur Informe Elections Cameroon Education Pour Tous ‘Examen Périodique Universel Fistules Obstétricates Harmonized Approach for Cash Transfer Haute Intensité de Main d'Buvre Information and Communication Technologies Indice de Développement Humain Institut National de la Statistique Multiple Indicators Cluster Survey Moustiquaire Imprégnée d'Insecticide Ministére de Administration ‘Territoriale et de la Décentralisation Ministre de I Habitat et do Développement Urbain Ministéze de !Rducation de Bese Ministére de Economie, de la Planification et de l'Aménagement du Tetsitoire Ministére de la Justice Ministéze des Marchés Publics Ministre des Postes et Télécommunications National Execution Objectif du Millnaire pour le Développement Organisation de la Société Civile Plan National d’Adaptation aux changements climatiques Plan d’Action National Energie pour la Réduction de la Pauvreté Plan de Développement Communautaire Programme Elargi de Vaccination Produit Intérieur Brut Petites et Moyennes Entreprises /Petites et Moyennes Industries Plan National de Contingence Plan National de Gestion de I'Rnvironnement vi Plan Cadre des Nations Unies pour I\Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 Prosramme National de Lutte contre le Paludisme Planification Programmation Budgétisation Suivi Drdmnatinn sta ta Teanemiccinn Mire Fafant Reva 3 MiDawes Readiness Preparation Pronosa} Sendrome d'Tmmunodéficience Acauise Salaire Minirnum Interprofessionnel Garanti Sustéme des Nations Unies Sciences. Technologie et Innovation Soins Obstétricaux et Néonataux d'Urgence “Fane Rot dn Conlavientinn Violence Basée sur le Genre Vins de NImmnnodéfirinare Hineninn Tone AE dneation Prioritsien vii Plan Cadre des Nations Unies pour l‘Assistance au Dévelonpement dy Cameroun pour la période 2013-2017 _La Carte du Cameroun’ | $ERESonay te i ‘Plus de 100 coohap. hh Attenen, stredkeme Prusdo1eootooae, —~ es rin neg romnt, Coan roomie Aaah * Rppoce national OMD 2010 Plan Cadre des Nations Unies nour l'Assistance au Développement dr Cameroun nour la nériode 2013-2017 Le Cameroun et les Objectifs du Millénaire pour le Développement Ponce elt oputon en desou ds de a2 m9 | pares aa : weaNaws | neatteasn 1 cas foreiafiol we ao “ape Rah ce option) des 1564s canta Pepin Fe online ine | | ronlase epsaies ann Ridiefoméne [he : 48 Reda Fone rch ei e532 cise Toda eT RSET | BSD. a sustams | pcan Fenn porn oc aaa x9 0 S123 ur PP area Beaiame | eesti ann Prin de ne pan eas = s etn ee ppb cep es FeakBam | neatltaun . 7% 72 . Tat te clon dn pee ee paver | ye a amet ee ere Ses 579 a pase wmapicanyos | MIEDUR- és Indic de par den sexes dans ersignement ie Ne ‘PeomoweieNgaié drs tmbce de pari des sexes dans Pensign CAME AML CAND a eer ‘Propcvtion Ics Ages occopee pt Oes Renate 1s 139 Faveonomistion det | semen ena MINATD2002 | NINATD.20n = Prscenage dr ROR Ie Sha wager aR |S screw nica ream Ts vi ena i ea RO a Ii amteae nese p's 4g | Rabietmonatet | Prgsetn deine Bani Toma ZS : pry ini onan bs de Jee oa a ae = - x “ae @ ‘Va: eae infarc EDS..2004 EDS-MUCS 2011 Tar i ae pe TOT ae 5 | Aeionstvemé | nee E sam ‘ sratemalle Pawpuctcn Taacouchements ate par the penned Je a ___ | eee os'eoe | wpgabes an te in 35 + ‘Gare privaknce global da VILE EDS 2004 | EDSMICS Ant whame ” a . “oo deni es oes eis ont sivas ay vaya are oa : Ma “5 © pause ot autres yerwne seve ORAS ENLS-2006 CNIS 20 maladies: . J ] 5 907 Tas depres paie SSK an | Veeportion dentine d mine Je cinj any doesnt omar 13 WT Se ocamgins arr doers sacidee | Ebene Frezstam eT ponon aa ec we wane 07 37 sce veamiae | peanieawn 9 | Amer Pega popu wn bs BS aa “ae Sven unite | nit veakbame | uesk ann ‘ropa popula axes Te vue 06 49 ohpoakie debate wcanamen | wcaNawn . #8 a Mearenpcsun | epeiondeminwesaristom iphone moiectane | aamcitt,, | NINPOSTEL- | pascal mond ¢ oo bon pact dicopporne Me 5 Propenion de dng pone Sumac eemet 09) | MINPOSTEL- | NONINSST Zo Bn 2 Rannont National OND 2010, INS Résultats pedioaires EDDS-MICS 2011, INS. Plan Cadre des Nations Unies pour |'Assistance au Dévelonnement du Cameroun pour la pétiode 2013-2017 Wf RESUME EXECUTIF Le présent Plas Cadre des Nations Unies pour lAssistance au Développement du Cameroun couvre la période 2013-2017. est le fruit d'un processus panticipatif conduit conjointemsent par le Gouvernement et le SNU sous le leadership du Ministére de Economie, de la Planification et de !'Aménagement du Terzitoire. 1 slest appuyé sur les enseignements tités de la revue A mi-parcours de I' UNDA 2008-2012, les analyses faites pour Télaborarion du DSCE et ses stratégies scctorielles ainsi que sur les orientations du Gouvernement concernant les domaines prioritaires sur lesquels des appuis du SNU sont sollicités dens ls pésiode de mise en ceuvre du présent UNDAF. Se basant sur Jes résultats des enquétes et études postérieures au DSCE, une analyse complémentaire a été réalisée par le SNU pour mettre & jour certaines données, prendre en compte les thématiques émergentes n'ayant pas fait objet danalyse dans le cadre du DSCE ct déterminer les avantages comparatifs du SNU au Cameroun. Fort de ce qui précéde et sur la base des avantages comparatifs du SNU au Cameroun, le Gouvernement et le SNU ont rerenu trois (03) axes @interventions pour Passistance des Nations Unies au Cameroun pour la période 2013-2017. Il s'agit de: (i) Soutien & une croissance forte, durable et inclusive, (i) Appui a la promotion de l'emploi décent, (iil) Soutien 4 la gouvernance et 4 la gestion stratégique de PEtat. Hin cohérence avec les axes stratégiques du DSCE, chacun de ces domaines exprime Jaccompagnement que le SNU souhaite apporter aux autorités camerounaises dans Vatteinte des objectifs de développement que le pays s'est Aixés sur fa période 2013-2017. Ces domaines de concentration se déclittent en cing (05) effets et vingt-six (26) produits. Ces effets UNDAF reflétent la volonté partagée du Gouvernement et du SNU de placer l'étte humain au centre des objectifs de développement du pays. Ils traduisent Ja contribution que fe SNU apportera 4 la xéalisation des OMD ct autres odjectits nationaux de développement. En effet, ils répondent au souci de faire ea sorte que la croissance forte voulue pour le pays soit durable et inclusive, qu'elle profte A une large majonté et particuliérement aux plus vulnérables en permettant un accés équitable de tous, femmes et hommes, 3 un ensemble de services sociaux essentiels ou de base. A travers la contibution du SNU visant l'accroissement des opportunités d'emplois décents et ciblant les couches vulnérables de la société, les effets UNDAF xépondent également 4 la volonté du Gouvernement de contenir le chémage et lutter contre le sous-emploi Dans son accompagnement, le SNU travaillera aussi 4 I'amélioration de la gouvernance et la consolidation de T'Eut de droit. Pendant la période 2013-2017, le Gouvernement et le SNU ceuvreront en parfaite collaboration 4 la réalisation des vingt-six (26) produits dont ils seront comptables. I ¢s interventions concourantes 4 l'obtention de ces produits se feront 4 la fois au niveau stratégique et opérationnel. Sur le plan stratégique, il s'agira de la formulation, mise en adéquation, et/ou arrimage aux standards internationaux de politiques et stratégies ciblant J'amélioration des conditions de vie des populations. Les détenteuss d'obligations 4 tous les niveaux (oational ct communantaire) seroat la cible principale de ces interventions. Au plan opérationnel, le renforcement des capacités institutionnelles, techniques et humaines sera au coeur des interventions pour doter détenteurs d'obligations et tiralaires de droit des capacités leur permettant de jouer pleinement leur le en vue d'un mieux étxe des populations A la base. Quure les interventions visant la séalisation des résultats contenus dans la matrice UNDAF, le SNU pourra aussi accompaguer le Gouvernement par des initiatives ne figurant pas explicitement dans la matrice de résultats de PUNDAF mais répondant & des besoins spécifiques en cohérence avec les objectifs nationaux de développement. La mise en ceuvre de YUNDAF 2013-2017 se fere sous fa coordination du Gouvernement et privilégiers la modalité de Yexécution nationale (NEX). Conformément aux exigences de la Réforme des Nations Unies et la Déclaration de Paris, les Agences poursuivront leurs efforts @’barmonisation et de simplification des procédures de gestion. Dans ce cadre, elles travailleront avec le Gouvernement a l'utilisation de 'Approche Harmonisée de Transfert des Fonds (HACT) aux Partenaires de mise en ceuvze des programmes et projets ont la finalité est l'alignement sur Jes procédures de gestion du pays. ‘Les ressources indicatives pour latteinte des effets et produits planifiés dans 'UNDAF sont estimés & environ, deux cent quatre-vingt-quatorze millions huit cent quatre-vingt ct un mille (294 881 000) dollars US, hors financement banque mondiale. Ce montant se répartit en deux types de ressources. Les fonds provenant des 2 ak contributions des sidges respectifs des Agences du SNU partenaires de mise en ceuvre de 'UNDAF représentent 45% de ces ressources, soit environ 133 204 000 dollars US. Plus de la moitié (55% soit 161 677 000 dollars US) proviendra des efforts de mobilisation de ressources des Agences Le suivi de la mise en ceuvre de cet UNDAF se fera a travers des revues annuelles dont lorganisation sera adossée sur un dispositif participatif. Ces revues setviront de cadre de renforcement de la cohéreace et de Yamélioration de lefficience er de Pefficacité des interventions de la coopération Cameroun /SNU. A la fin du cycle, une évaluation seca onganisée pour apprécier Jimpact de la contribution dv SNU aux objeceifs natiooaux. SECTION 1- INTRODUCTION Selon IIndice de Développement Humain (IDH), le Cameroun est classé dans le groupe des pays développement humain moyen. Son IDH est passé de 0,370 en 1980 a 0,482 en 2011’. Le rapport national sur le suivi des OMD, élaboré en 2010, montre qu'il est txés improbable que le pays puisse atteindre les cibles fixées dlici 2015. Les autorités nationales estiment cependant que environnement est plus ou moins favorable 4 Vatteinte de quelques cibles en 2020, particuliérement celle relative a lachévement d'un cycle complet d'émades primaires et & loctzoi A tous des avantages des nouvelles technologies, en particulier des technologies de information et de la communication. Le pays est nettement loin d/atteindre les cibles lies la mortalité maternelle et A la mortalité des enfants de moins de cing ans. Ce bilan mitigé vers l'atceinte des OMD serait imputable & une croissance faible, pas portée par ensemble des secteurs, et non inclusive de la majorité de la population active du pays. JI importe done pour le pays de développer des stratégies visant Yaccélération des efforts pour la réalisation des OMD. C'est dans cette dynamique que le préseat UNDAF, dont V'échéance est postétieure 4 celle des OMD, a été élaboré. LLL Processus d’élaboration de PUNDAF Le processus de préparation du Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement du Cameroun pour ls période 2013-2017 2 débuté en juin 2011 avec adoption par le Gouvernement et le SNU d'une feuille de route. Conformément aux orientations méthodologiques, la feuille de route s'articule autour des différentes étapes suivantes: l'analyse de pays, la planification stratégique, et !'aboration du document Pour encadrer le processus, il a été exéé aupe’s du Ministre de "Economie, de la Planification et de VAménagement du Territoire (MINEPAT), un Secrétatiat ‘Vechnique constitué de teprésentants de la partie nationale et du SNU, et chargé de coordonner Je processus d'élaboration de 'UNDAF 2013-2017 au Cameroun, Afin de micux outiller Tensemble des acteurs impliqués dans le processus de formulation de UNDAF 2013- 2017, le SNU a organisé, avec lappui de 'équipe régionale pour l'Afrique de ! Ouest ct du Centre du Groupe des Nations Unies pour le Développement, une formation sur les principes de programmation de 'UNDAF. Cette formation a réuni a la fois des acteurs nationaux et le SNU et a permis d'éclairer les participants sur les principes & prendre cn compte dans ta formulation de !'UNDAP. La rencontre qui a abouti 'adoption de la feuille de route 2 fait le consensus sur Ja non pertinence de la réalisation d'un bilan commnn de pays en raison de Vexistence du Document de Stratégie pour la Croissance et 'Emploi (DSCB), ainsi que de ses stratégies sectorielles et d'autres documents post DSCE, qui font une analyse de la situation du pays dans plusieurs secteurs et domaines. J'option retenue par les deux parties a été celle de la téalisation d'une analyse complémentaite. C'est dans cette perspective que le SNU a entrepris de faice un état des lieux des analyses existantes, d'élaborer unc cartographic des interventions des Agences du SNU au Cameroun, d'ideotifier les points de convergence entre les priorités nationales et les avantages comparatifs du SNU, et d'analyser la perception du SNU par ses partenaires clés. Cet état des liewx a abouti & la xéalisation d'un document analytique présentant une synthése de la situation de pays a la lumiére des données les plus sécentes, ainsi que les avantages comparatifs du SNU pour mieux répondre aux besoins révélés par la situation analysée A la faveur de Ilatelier de planification stratégique, le Gouvernement et le SNU ont convenu des grands domaines de concentration de l'assistance des Nations Unies dans le cadre du prochain cycle de coopération. Cet exercice de priorisation stratégique conduit de maniére participative, a bénéficié de l'appui technique de Le Cameroun vecupe le MB sang sur 187 pays 2 Plan Cadre des Nations Unies pour "Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 oN ‘ty a i) Téquipe régionale pour TAfrique de [Ouest et du Centre du Groupe des Nations Unies pour le Développement. Tl a abouti 4 la formulation d'une premiére esquisse de la matrice des résultats de "UNDAF 2013-2017. Un exercice de contréle de qualité a ensuite été entrepris conjointement avec le Gouvernement pour garantir une bonne prise en compte des principes de programmation et assurer que Jes propositions deffets et produits forraulés traduisent véritablement une contribution significative des Nations Unics a la réalisation des objectifs nationaux de développement 1.2, Positionnement stratégique et avantages comparatifs du Syatéme des Nations Unies au ‘Cameroun Le Gouvernement s'est doté d'une vision de développement 4 Vhorizon 2035: «le Cameroun : un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité ». Cette vision intigre quatre objectifs intermédiaires : () réduire la pauvreté i an niveau socialement acceptable, (ii) devenir un pays 4 revenu intermédizire, (ii) atteindre le stade de Nouveau Pays Industaialisé, et (iv) renforcer Punité nationale et consolider le processus démocratique. Un document de stratégie pour la croissance ct Veraploi a été élaboré comme cadee de zéférence globale de développement et d’opératioanalisation de cette vision sur la décennie 2010-2019. 11 poursuit quatre objectifs principaux sur la période 2010-2019: @) porter la croissance a 5,5% en moycane annuelle, (i) ramener le sous emploi de 75,8% 4 moins de 50% en 2020, (jii) ramener le taux de pauvreté monétaite de 39,9% 3 28,7% en 2020, et (iv) réaliser & Phorizon 2020, Nensemble des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). ‘Tirant profit de lenteée en exécution du DSCE, ainsi que des enscignements tirés de la Revue & Mi-Parcouss (RMP) de TUNDAF 2008-2012, le SNU a receatré son action pour laligner sur les priosités nationales déclinées par Je DSC. Au Cameroun l'action des Nations Unies a toujours été guidée par les principes relatifs aux droits de I'Homme et I'impératif humanitaire en situation d’urgeace. Au dela des mandats des Agences qui le constituent, le SNU au Cameroun dispose d'un certain nombre d'avantages comparatifs qui le positionnent comme une entité de veille instirutionnelle a la fois pour Varsimage du pays aux nosmes et standards internationaux en matiére de développement, mais également pour Je positionnement de l'étce humain au coeur des problématiques de développement du pays. Ces principaux avantages comparatifs sont: Y La parfaite connaissance des normes et standards intemationaux et une expertise avérée dans Yaccompagaement du pays dans la promotion et Papplication de ceux-ci, en particulier la Déclaration du Millénaire et Jes instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de "homme; ~ La capacité a mobiliser et & faciliter les interactions entre les acteurs nationaux de développement et les partenaires internationaux: v Le réle de catalyseur avéré dans la mise en cuvre des plans de développement au niveau communautaire, des expérimentations d'approches i base communautaire tirées d'expériences internationales réussies; VY Texpertise dans 'appui a la prise en compte des problématiques émergentes (genre, développement durable, vulnérabilité, etc.) dans la formulation et la mise en ceuvre des politiques et stratégies de développement; Y Le développement des connaissances, la mobilisation de lexpertise et des conseils nécessaires & la formulation des politiques ct stratégies de développement impartiales et basées sur les données Probantes; Y Lippui au développement des capacités locales & tous les niveaux dans une dynamique @'appropriation nationale. Sur la base de Jeurs avantages comparatifs et unies dans Vaction, les Ageaces du SNU au Cameroun poursuivront, avec plus defficacité, !'appui au Gouvernement pour 'atteinte des objectifs nationaux & travers PUNDAF 2013-2017. SECTION 2 - RESULTATS ATTENDUS DE L’°UNDAF Les trois (03) axes du DSCE ont été retenus comme domaines prioritaires dintervention des Nations Unies au Cameroun pour la période 2013-2017. 11 s'agit de: ()) Soutien 4 une croissance forte, durable et inclusive; Gi) Appui 4 la promotion de l'emploi décent; (ii) Soutien & la gouvernance et A la gestion stratégique de PBtat. 3 Plan Cade ds Natous Unies pour Assistance » Développement da merous pout période 203-2017 | kL a ¥y 2.4, Axe de coopération 1: Soutien a une croissance forte, durable et inclusive Effets UNDAF j OMD Axe stratégique du DSCE Effet 1: D'ici & 2017, les institutions nationales développent j et mettent en ceuvre de facon participative des politiques et tat ee stratégies favorables sur développement durable et 8 une croissance inclusive i Effet 2: D'ici 4 2017, le socle de protection sociale est développé et le systme national de protection sociale est 1:4;5;6 Développement Humain modernisé Effet 3: D'ici 2017, les populations, hommes et femmes, en particulier les plus vulnémables*et les réfugiés ont un acces . A accru et Gquitable et utilisent efficacement les services de Seyi eee an soins, de prévention, de santé et d’édueation de qualité | 2.11. Justification des effets Le Document de Stratégie pour Ja Croissance et I'Emploi fait de la nécessité d'avoir une croissance forte une condition de la création des revenus qui vont permettze de mieux répondre aux besoins des populations dans les secteurs sociaux. I met un accent sur les investissements dans les infrastructures (Rnergétique, BIP, Transports, TIC), la modernisation de Yappareil de production (agriculture, mines, artisanat ec économie sociale, industrie et services), reconnus comme accélérateurs de croissance. La straeégie gouvernementale fait ressortir la nécessité de disposer d'un capital humain capable de sovtenir [a croissance économique. 2) Croissance, pauveeré et vuluérabilité Entre 2001 et 2008, le taux de croissance annuel moyen du PIB du Cameroun a oscillé entre 3% et 3,7% et a graduellement ralenti pour s'établir 4 3,3% en 2010. Les estitnations pour 2011 le situent aux environs de 4% taadis que les prévisions pour 2012 tablent sur 5,9%. Cette évolution économique est restée faible pour influencer de maniére positive l'évolution des conditions de vie des méaages. Fn effet, la pauvreté n'a que trés légérement ceculé. Le taux de pauvreté est passé de 40.2% 3 39.9% entre 2001 ct 2007. La sévérité de la pauvreté, qui mesure l'inégalité entre les pauvres était située 4 5% montrant ainsi que la population pauvre tend & s’homogénéiser, puisque ce taux était de 13,8% en 2001. Quant 4 la profondeur de la pauvreté, elle est restée relativement stable autour de 12% (12,8% ea 2001 4 12,3% en 2007). Cexte évolution globale de la pauvreté induit une augmentation du nombre de pauvres en maison d'une croissance démographique forte (2,6%). La pauvzcté est plus importante parmi ies ménages dont le chef est de sexe masculin. Cependant, la majorité des pauvres est constituée par Jes femmes du fait de leur vulnérabilité dont les facteurs dérerminants sont d’ordre socio-économique. De plus, le contraste est frappant catre les milieu de résidence. En milieu urbain, on a noté un recul du taux de pauvreté de 5,7 points alors que le milieu rural a accusé une augmentation de 3 points. Les campagnes qui concentraicnt un peu moins de 85% de la population pauvre en 2001 en comptaient plus de 89% en 2007. Liaggravation de la pauvreté en milieu rural est en cohérence avec le fait qu'elle augmente pour les ménages dexploitants agricoles. Sur le plan régional, les régions peuvent étre tegroupées en trois classes. La premiéte est celle des régions et villes ayant en une forte baisse du taux de pauvreté (Ouest, Yaoundé, Centre, Sud-ouest). La deuxiéme classe est celle des régions et villes of la pauvteté recule modérément (Douala, Littoral, Sud, Nord-ouest). La demniére classe est celle oi Pincidence de la pavvreté augmente (Nord, Extréme-Nord, Est, Adamaoua). Le léger recul de la pauvreté au niveau global (0,28 point) entre 2001 et 2007 est attribué pour 0,16 point & tune moindre inégalité et pour 0,12 point 4 la croissance de la consommation des ménages. De maniére globale, la croissance enregistrée ne s’est pas accompagnée d'une hausse des inégalités car la baisse de lindice de Gini entre 1996-2007 témoigne d'une tendance & long terme de moindres inégalités. Pour autant, elle n'a “ee peuplesautochtoncs aa seas des Nations Uaies, populations frootahécesaffctées parla démarcatiog ct les erses humanities, les personnes boaodicapés, les wietics dela tite des persone, ls efogi/es cles pessoancs vivant avec Ie VIII ou spécaleroent vulyérables(profesionnels dla wax, cte) 4 Plan Cade des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 ao pals 2 » pas profité aux ménages les plus pauvres, Les pauvres nfont pas pu titer grand profit des effets de la croissance économique pour que soit réduit de facon significative le gap moyen entre leur niveau de consommation et le scuil de pauvreté. L’évolution de Vincidence de la croissance au niveau national révéle que In croissance a été positive pour les 10% des ménages Jes plus pauvtes, mais ceux-ci sont trop éloignés du seuil de pauvreté pour que ce gain feur permette de sortir de la pauvreté. Néanmoins, c'est la croissance cengrangée par les ménages les plus pauvres qui a contribué 4 réduire Pinégalité au niveau national Au Cameroun comme dans d'autres pays, la croissance est le moteur de la récuction de la pauvreté et done de Yamélioration du bien-étre des populations, 4 condition que cette croissance s’accompagne de politiques de redistribution en faveur des pauvres, femmes et hommes, aotamment la modemisation de la sécurité sociale par son extension au maximum de citoyens sans distinction de statut (public ou privé) ou encore de secteur (foumel ou informel). Sculs les travaillenrs salariés régis par le Code du ‘Travail et les travailleurs du secteur public (environ 10 %), sont couverts. Les actifs non salariés du monde rural (55 % de la population active), les travailleurs du secteur informel, les autres actifs non salariés et les inactifs ne bénéficient d’aucune sécurité sociale. Les prestations sociales existantes restent inadéquates et insuffisantes en raison des disparités des régimes cxistants, de linsuffisance de la couverture en matiére de santé et de sécurité au travail et des lourdeurs de procédures d'accés aux prestations réglementaires. I] importe done pour le pays, d'ccuvrer avec ses partenaires pour une croissance forte, mais surtout pour la conception cf la mise en ceuvre de politiques efGcaces, équitables pour les femmes et pour les hommes et adéquatement ciblées pour que les fruits de cette croissance attcignent les ménages les plus pauvzes. ) Population et services sociaux de base ov essentiels - Education et Alphabetisation En matiéte d’éducarion au Cameroun, des progrés indéniables ont été accomplis grace 4 la volonté et aux efforts du Gouvernement ’assurer a chaque camerounais uae éducation de qualité. Malgré ces acquis e¢ face 4 la croissance rapide de la population scolatisable, le sectour de ’éducatioo coanait de nombreux problémes qui raleatissent la progression vers Patteinte des objectifs de EPL et Péducation primaire pour tous. Laceés a ['éducation est faible et inégal 4 cause de Vinsuffisance de Voffke d’éducation, des disparités régionales dans limplantation des infrastructures et des équipements scolaires, des coats de scolarisation dlevés, des discriminations faites & Pégaed des filles du fait des pesanteurs socioculturelles. En effet, le zaux de couverture national de Péducation préscolaire est de 27 % avec de grandes disparités entre les régions du pays Le Taux Net de Scolarisation (TNS) au primaire est de 76,6 % pour les garcons et 73,5% pour les filles montrant ainsi qu’eaviron 23% de garcons ct 26% de filles n’exercent pas leurs droits 4 Péducation. La situation est préoccupante dans les régions septentrionales du pays en particulier, et dans les Zones Education Prionitaires (ZEP) en général, ott les inégalités de genre sont encore trés perceptibles. ‘Le milieu rural, avec un taux de 71%, accuse un retard considérable par rapport au milieu urbain (90%). On note également que les enfants résidant dans les ménages du quintile le plus pauvre ont trés peu de chance dintégter Pécole en méme comps que ceux des ménages du quintile le plus tiche. L’offre de filiéres @enseignement technique et de formation professionnelle demeure relativement faible par rapport a ky demande des populations, aux immenses potentialités du pays et aux besoins du marché du travail. Le pourcentage d’enfants qui abandonnent Pécole augmente avec année dérade (1% en SIL contec 14% en CM2). Le phénoméne d’abandon conceme aussi bien les gazgaus que les filles. On a deus fois plus d’abandon en milicu rural qu’en miliew urbain entre la SIL ct le CM1. Dans la région du Nord-Ouest on observe le plus d'abandon cn CM2 avec trois enfants sur dix (30%). Bille est suivie par les régions de PEst et de PExtréme- Nord avec respectivement 29% et 23%. Les régions du Littoral, de l'Ouest et du Sud ont les plus faibles taux pour toutes les classes. La qualité de l'éducation est marquée par de faibles rendements interes et extemnes du systtme éducatif qui trouvent leurs causes dans Ja faiblesse de Pencadrement pédagogique, des programmes de formation inadaptés aux besoins du marché du travail surtout dans des secteurs émergents mais aussi tn environnement scolaire inadéquat (seules 2 écoles primaires publiques sur 5 disposent de l'eau potable et seulement 1 école sur 3 dispose des roilettes). En 2010, le taux d’achévement du primaire était de 73% mais n'était que de 56% dans les ZEP. Les déficiences dans la gouvemance du systéme éducatif camerounais se manifestent & travers 5 Plan Cade des Nations Unies pour !Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 at. Y une forte centralisation de la gestion, la faiblesse du systéme @information statistique, la persistance de la corruption et la non prise en compte des spécificités de certains groupes vulnérables tels que les peuples autochtones et les personnes handicapécs. L’analphabétisme touche prés du tiers de la population et demeure une préoccupation majeure. Fa effet, le taux d’alphabétisation des adultes est de 63% chez les femmes et 79% chez les hommes. Sagissant du financement du secteur éducatif, les allocations budgétaires de I'Etat en faveur de ce secteur se sont considérablement améliorées entre 2007 et 2010. Ce sont davantage lefficacité du systéme éducatif et Téquité dans la cépartition des ressources publiques ’éducation qui sont & améliorer. La relation entre les ressources mobilisées et les résultats obtenus mesuse Vefficacieé du systéme éducatif. Un des indicateurs globaux de la mesure de cette efficacité est Pespétance de vie scolaire ou nombre moyen dannées d'études réalisées par enfant. Les résultats obtenus pat KAMGNIA et FOUBKA (2009)* montrent que Pespérance de vie scolaire était de 6,5 années au Cameroun en 2004. A titte de comparaison, la moyenne en Africaine Subsaharienne était de 5,9 années, soit 5,1 ans pour les pays francophones ct 7,6 ans pour les pays anglophones. Cette méme source indique que Cameroun consacrait en 2004, 2,8% de son PIB & Péducation ct que Paccroissement de ressources 4 hauteur de 1% du PIB 3 Yéducetion permettrait de gagner 2,2 années d'études sur 'espérence de vie scolaire. Ce gain est de 2 années en Afrique Subsahatienne, soit 2,1 années pour les pays francophones et 1,9 année pour les pays anglophones. Une premiére appréciation de Péquité dans la xépartition des ressources publiques d'éducation est basée sur 1a comparaison des coiits unitaires par niveau. L’analyse se fonde sur "hypothése selon laquelle la répartition des cxédits publics est d’autant moins inégale que Vaccroissemeat des cots unitaires entre les niveaux primaire, secondaire et supérieur est faible. Ea 2004 la dépense publique par eéte est de 20 760 francs CFA au niveau primaire, contre 149 770 au niveau secondaire général et 292 400 pour Venseignement supérieur. Les pouvoirs publics dépensent ainsi 7 et 14 fois plus, respectivement pour les enfants au niveau secondaire et supérieur, qu’au niveau du primaire, c'est-ardire au détriment des enfants pauvres qui sont soit au niveas Pfimaire soit hors du systme éducatif. En ce qui concere les disparités, on peut observer* que dans la population scolarisée des niveaux @enseignement primaire et secondaire, prés de la moitié des éléves sont issus de trois régions 4 savoir Cenue, POuest et le Littoral avec un taux cumulé de 47,4% des effectifs. Ce qui leur confére une part importante appropriation des ressources en éducation, évaluée en pourcentage 4 57,4%, Les 42,6% restaat revieanent 4 Pensemble des sept autres régions. Cette disproportion est plus accenenée lorsque Ton effectue des comparaisons entre régions. L’exemple le plus marquant conceme les régions du littoral et de Pst. La région de PEst en effet, possede 13% des effectifs scolarisés, mais ne regoit que 4,5% des ressources en éducation ; alors que la région du Fittoral, avec 12,4% des effectifs scolarisés, recoit 15,5% de ces ressources. - Santé, Nutrition, eau et assainissement Liamétioration de Sétat de santé des populations est pour le Gouvernement du Cameroun un objectif de développement social étroitement lié 4 la poursuite d'une politique de croissance économique sovtenve. Cependant, en dépit des efforts déployés dans Jes domaines des infrastructures et de Ja formation des ressources humaines dans le secteur santé, offre de services et soins de santé reste insuffisante et réduit considérablement Paccés des populations 4 ces services. De méme la qualité des prestations sanitaires s'avére insuffisante. On compte un médecia pour 13 468 habitants et 1 paramédical pour 3 094 habitants’. Cette situation se trouve aggravée par des facteurs tels que linsuffisance de planification, la faiblesse du contréle de gestion ct des sessources humaines et la faible implication des communautés dans Ja gestion de leurs problémes de santé, A 4,9% du budget public total, Vinvescissement gouvernemental dans la santé demeure limité depuis 2005". Ce faible investissement en combinaison avec des défis sur le plan de la gouvemance se traduisent par une insuffisance en matiére de disponibilité et qualité des infrastructures et équipements sanitaires, médicaments > Rapport étude curls budgisaion sacle Camscroun, MINHPAT/UNICRE, 2010 Sem 7 Som ie Pan National de DéveloppemcotSaciaze * publ Pxpendiace Taking Survey 2, INS 6 Plan Cadre des Nations Unice pour Assistance au Développement dv Cameroun pourla période 2013-2017 OY 4 essentiels au niveau des formations sanitaires, des personnels de santé qualifiés, des prestations de service centrées sur les clients ct des indicateurs de santé. L’état sanitaire des populations en général, des femmes, des jeunes, c¢ des enfants en particulier reste peu satisfaisant au regard des indicatcurs de ce secteur. Le taux de mortalicé maternelle est passé de 430 & 669 pour 100 000 naissances vivantes entre 1998 et 2004 EDS Ih et I). Cette situation est triburairc en grande partie 4 un accés limité (Gnancier, géographique, plateau technique et culturel) aux services de santé de la reproduction et de la faible utilisation des méthodes contraceptives (144% en 2011 FDS/MICS), particuligrement en milieu rural et chez les jeunes ec adolescentes ; de Pinsuffisante disponibilité des Soins Obstétricaux ct Néonatanx d’Urgence (5 régions ont 4 peine une formation sanitaire offrant des SONU pour 500 000 habitants’); la faible capacité des formations sanitaires 4 prendre en charge des complications liées a la grossesse et & Paccouchement ; le taux dlevé des accouchements en dehors des formations sanitaires et l'absence d’un personnel qualifié (39% - EDSC/MICS- 2011); Yimportance des besoins non satisfaits en Planification Familiale (20% en 2004 EDS III) et les complications des Interruptions Volontaires de Grossesses qui représentent 20 % des causes de cette mortalité maternelle dans les formations sanitaires. En outte, la forte prévalence des Gstules obstétricales (FO), particuligrement dans la partie septentrionale et 4 PRst do pays, intensifiée par des mariages et grossesses précoces, constitue un facteur aggravant de la siuation sanitaire de la ferme qui par ailleurs dispose d’un faible pouvoir de décision sur les questions de santé en général ct de Santé de la Reprodvetion (SR) en particulier. Les pesanteurs socioculturelles continuent d’alimenter les violences basées sur le genre (VBG) et les pratiques néfastes telles que les mariages précoces et forcés, les violences sexuelles et les mutilations génitales féminines qui concement respectivement 30,8% et 1,4% de femmes (EDS 2004). Kn outre, Selon PDS ITT, 52,0% de femmes ont déja subi au moins une fois la violence conjugale; 53,0% de femmes ont subi des violences physiques depuis Tage de 15 ans. Les répercussions de ces VBG sont nombreuses : (2) de véritables traumatismes chez les victimes au plan de la santé physique et mentale ; (b) des couts financiers importants engendrés par les dépenses et arréts de travail induits au niveau économigue; (c) Vimpossibilité pour les fernmes victimes de participer 4 la vie publique et autres actions de développement du pays. La mortalité des enfants est en recul mais reste 2 un niveau encore préoccupant. Le taux de mortalité infantile est de 62 %o (EDS-MICS 2011) contre 74 %o (EDS 2004). Te taux de mortalité infanto-javénile se situe & 122%o, Les principales causes en sont: le tétanos, les maladies dizerhéiques, les broncho-paeumopathies, Ia rougeole, la malnutrition et Je paludisme. Ce dernier constitue par ailleurs la premiére cause de morbidité et de moxtalité dans la population en général, et chez les enfants de moins de cing ans et les fernmes enceintes en particulier. Seulement 44% des enfants de moins de $ ans et 47% des fernies enceintes dorment sous une moustiquaire imprégnée @'insecticide (EDS-MICS 2011). On note aussi une faible capacivé de prévention des maladies évitables par la vaccination bien que la couverture vaccinale des enfants soit passée de 48 % 4 53 % pour tous les antigenes sur la période 2004-2011. ‘L’état nutritionnel des populations se caractérise par une prévaience élevée de la malnutrition au sein des groupes vulnérables (fernmes enceintes et enfants). La proportion d'enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition chronique est de 33% (EDS-MICS 2011). Les gargons sont plus touchés (35%) que les filles (30%). Cette malnutrition chronique présente également des disparités régionales. 1a prévalence de la malnutrition aigué globale chez les enfants de moins de 5 ans est de 6% dont 2% sous la forme sévére avec des disparités régionales importantes. Les deux régions du Nord et de PExtréme Nord affichent des taux de malnutrition aigué de 14,5%, proche du seuil @urgence (15%). Liinfection & VIH est restée 4 un taux stable mais peéoccupante car elle est généralisée. La séroprévalence du VIH/SIDA a reculé entre 2064 et 2011 pout s'établir 4 4,3% daprés PEDS-MICS 2011. Le nombre de personnes vivant avec le VIH est estimé 4 560.306 (Juin 2010). Les jeunes et les femmes sont les plus touchés tant en zone rurale qu'en zone urbaine. Le niveau de prévalence des femmes enceintes est estimé 4 7,4% selon PEDS 2004. La transmission mére/enfant demente un des axes priotitaires de la lutte contre le VIH. Le pourcentage de femmes enceintes VIH+ sous un régime ARV pour réduire Ja transmission mére/enfant est Frude sur la disponibile, Puilisation oe a quali des SONU av Carucxoun en 2010 Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cametoun pour la période 2013-2017 3) ae ¥ de 20,3%'°. De méme un accent est A mettre sur la prévention et Paccés aux traitements et soins des personnes & haute vulnérabilité eels les travailleurs du sexe, les honomes ayant des rapports avec des hommes, les routiers/camionneurs, hommes en tenue, population en milieu carcéral qui ant des taux de prévalence nertement plus élevés. Si la téponse nationale a pesmis de mettre plus de 100 000 personnes sous traitement (Décembre 2011), la liste d'attente reste encore longue et il faut assurer la pérennité du financement national et externe pour ccs traitements. Laccés limité a leau potable, Uinsuffisance des mesures d'hygiéne ct d'assainissement ct la faible application des mesures préventives, sont 4 Vorigine de nombreux cas de maladies diarhéiques et de choléta. Selon le 3° RGPH, en 2005, seuls 65 % de la population ont accés & l'eau potable, dont 88% de citadins et 43% de ruraux. Da outre, sculs 75 % de la population au Cameroun vivent dans des ménages disposant de toilettes ou latrines, ©) Développement Durable Selon le rapport du Systéme d'Information Energétique 2010, prés de 85% de la population demeurent dépendantes de combustibles solides. La consommation de charbon est projetée pour augmenter significativement au-deli de 2012, contribuant ainsi a la dégradation du couvert végétal des écosystémes fragiles dont dépendent essenticllement les pauvres pour la survie en milien rural. De plus, avee les insportants investissements prévus pour résorber le deficit énergétique et booster la croissance (barzages, Port, infrastructures routiéres, centrale & gaz, etc.), la gestion durable des ressources natutelles présente des défis particuliers. Le Plan National de Gestion de PRavironnement actualisé (PNGE. II) identific les changements cliraatiques comme une menace pour les services et les biens offerts par ces écosystémes. Av Cameroun, le Plan Action sur la Lutte contre la Désertification (PAN/LCD) approuvé en 2005 présente la zone sovdano-sahélienne (Régions Nord ct Extr’me Nord) attenante aux bassins du Lac Tchad et du Niger, comme la plus affectée par le processus de désertification. Si rien nest fait, sous effet combing des ‘Changements Climatiques et des activités anthropiques anarchiques, les zoaes actuellement les plus menacées par la désertification et le processus de dégradation des terres, le seront davantage. Cette situation renforcera la pauvreté extréme comme contrainte pour la réalisation du développement durable. IL importe donc pour le pays de mobiliser des ressources et travailler i la gestion des écosystémes arides et semi arides. Les défis et enjeux économiques du Cameroun militent en faveur d’une contribution accrue des ressources naturelles et des services énergétiques. Ul s’avére indispensable pour le Gouvernement d'euvrer 3 Ja mise en ceuvre de politiques, stratégies résohument axées sur la gestion durable des ressources naturelles et Varnélioration des services énergétiques afin de promouvoir le développement durable en limitant les impacts de la croissance sur l'environnement. Selon les scénatios établis & Phorizon 2050 (Rapport CICERO, 2000, Developing Strategies for Climate Change) pour comprendre limpact des changements climatiques sur le développement, plusieurs facteurs méritent une attention particuliére. Il s'agit de Vinsuffisance: des financements, des capacités institutionnelles et des données envionnementales pour aider la prévision ot faciliter la décision. 2.1.2, Contribution attendue aux priorités nationales de développement ‘Au regard de la situation et des priorités nationales relatives a ane croissance forte, le SNU, tenant compte de ses avantages comparatifs, appuiera le Gouvernement dans la formulation ct la mise en uve de politiques et stratégies favorables 4 une croissance forte, durable et inclusive. L’appui du SNU visera a accroitre l'accés Equitable des populations, particaligrement les couches marginalisées ou discriminées (femmes, jeunes/adolescents, enfants, personnes vivant avec un handicap, infectées ou affectées par le VIH, populations frontaliéres affectécs par la démarcation des frontiéres et les crises bumanitaires, peuples autochtones au sens des Nations Unies, refugiés) 4 des services sociaux de qualité en santé et en éducation et 4 promouvoir Futilisation de ces services. Dans les zones et niveaux of il interviendra, le SNU mettra ua accent i renforcer la capacité des dérenceurs d'obligation dans ces 2 secteurs sociaux pour xépondre aux besoins spécifiques des populations. Ces demniares seront outillées pour exercer leurs droits par une utilisation accrue des services offerts. Les résultats attendus de cette contribution sone: * Rappoe ue progrés N°%6 CNIS Plan Cadce des Nations Unies pour "Assistance au Développement du Cameroun pour la pétiode 2013-2017 |, ooo % Effet 1: D'ici 2 2017, les institutions nationales développent et mettent ea cuvre de fagon participative des politiques et stratégics favorables au développement durable et 4 une croissance inclusive > Produit 11: Les responsables en charge de la chaine Planification, Programmation, Budgétisation, Suivi (PPBS) des ministéxes" sont aptes 4 intégrer les indicateurs des OMD, le gente, la dynamique démographique, la durabilité enviconnementale et la promotion des industries culturelles (artisanat, design, ete.) dans les politiques, les stratégies de développement durable et inclusif, dans les textes réglementaites" et les rapports de suivi-évaluation ; > Produit 1.2: Le systéme national d'information statistique est appuyé pour produire des données désagrépées de qualité, > Produit 13: Les PME/PMI des filigres prioritaires de croissance bénéficient des apis!’ pour le enforcement de leur compétitivité; > Produit 14: Les communautés murales des zones diintervention, notamment Jes petits producteurs agricoles, en particulier les femmes et les jeunes sont aptes 4 l'utilisation des techniques de production améliorée, de conservation, de transformation, et de commercialisation et disposent des facilités de financement adaprées 4 leurs besoins ainsi qu’au marché national ct sovs-régional; > Produit 1.5 : Les institutions nationales sont aptes 4 mertre en ceuvre le PANA (Plan National <’Adaptation aux Changements climatiques), le PANERP (Plan d’Action National Energie pour la Réduction de la Pauvzeté), et le RPP (Readiness Preparation Proposal) ea vue d'atténuer les effets des changements climatiques dans au moins 2 zones écologiques sensibles ; % Produit 1.6: Le document national de politique et stratégie STI (Sciences, Technologie et Innovation) est élaboré et un plan d'opérzcionnalisation éaboré; > Produit 1.7: Les institutions aationales sont aptes 2 faciliter la gestion durable des éosystémes foresticrs; % Produit 1.8: Les institutions nationales et les acteurs en charge de la protection civile gérent plus efficacement les crises et catastrophes ; Effet 2: Diici 4 2017, le socle de protection sociale est développé et le systéme national de protection sociale est modemisé > Produit 2.1 : Une stratégie nationale de protection sociale concertée et basée sur le socle est élaborées > Produit 2.2: Tes responsables des communes « rurales » dans les zones d'intervention sont aptes & prendre en compte les aspects liés & la protection sociale, notamment les transferts sociaux, dans leurs plans de développement communaux (PDC); > Produit 2.3 : Les donoges probantes et le systéme d'information pour formuler, actualiser, mettre en ccuvre, suivre ct évaluer la stratégie de protection sociale sont mis & disposition; Effet 3: D'ici 2017, les populations, hommes ct femmes, en particulier les plus vulnérables" et les réfugiés ont un accés accru et équitable, et utilisent efficacement les services de soins, de prévention, de santé et d’éducation de qualité > Produit 3.1: Les populations, en particulier celles des zones @’éducation priositaire et les filles ont un aceés amélioré 2 Palphabétisation et & une éducation de base de qualité; > Produit 3.2: Les capacités des institutions denseignement général, technique, professionnel et supérieur sont renforeées dans l’élaboration des référentiels de compétences, des ptogrammes et leur utilisation en adéquation avec les secteurs émergents et en harmonie avec la CEMAC/CEEAC; > Produit 3.3: Les districts de santé et les communsutés, y compris les OSC dans les zones dintervention sont capables de gérer (planifier, coordonner, suivre et évaluer les interventions), mobiliser les ressources et offtir de fagon équitable un paquet de services de santé de qualité incluant © 1) sagt des minisedxs partenaies de mise en eeuvre do programme de Coopération Cameroun/SNU * Cicculares budgétaires, les CDMT, le CBMT, les budget-programones Mise i aives, conse, app au respect des sores, technique d proucion, oppor afte, ee Les peuples autocltones av sens dex Nations Unies, populations frostaliéees affocxées par la démoarcation et les crises humanitaies, les persounes handiapées, les victims de le win: des personnes es sfugi/s eles personnes vivant avec fc VIH ou spécatement vues (Grofesionocs du sexes ct) 9 Plan Cadre des Nations Unies pour 'Ascistance au Développement du Cameroun poss la période 2013-2017 nk - lh SR Recentiée, la Nutrition, Je VIH/SIDA/PYME, Peau et Passainissement en faveur des femmes, des adolescents /jeunes, des enfants et des autres groupes vulnérables (personnes handicapées, populations autochtones, populations frontaliéres, etc); > Produit 3.4: Tes communautés dans les zones diintervention, ea particulier les femunes, les adolescents/jeunes, les autres groupes vulnérables bénéficient des paquets de services de prévention et soins de santé de qualité incluant la SR Recennée, la nutrition, le VIH/SIDA/PIME, Peau et Passainissement, ainsi que de prévention des pratiques néfastes et VBG: > Produit 3.5: Les systémes d'information ct de gestion de Péducation et de la santé peemettent une meilleure planification ct évaluation des résultats ea harmonie avec la sous-tégion CEEAC 2.2, Axe de coopération 2: Appui a la promotion de Pemploi décent Effets UNDAF OMD Axe stratégique du DSCE Effet 4: D’ici a 2017, les @emplois décents et @AGR, notamment pour les les femmesetles 133 Emploi populations vulnérables et les 8, sont accrues | 2.2.1. Justification de leffet Le DSCE poursuit comme objectif en matiéze d’emploi, de ramener le sous-emploi de 75,8% 4 moins de 50% en 2020 avec la création de dizaines de millicrs d’emplois formels. Le gouvernement ambitionne de résorber complétement le sous-cmploi visible et de maintenir le aux de chdmage élargi A moins de 7%. Au Cameroun sut une population globale de 20 millions d’habitants environ, la population active occupée est estimée a environ 8 millions de personnes dont moins de 200 mille sont employées dans le secteur public, environ 800 mille dans le secteur privé formel et le reste dans le secteur informel, y compris le monde rural La moitié de la population active occupée est féminine avec néanmoins des disparités entre Jes régions et selon le milieu de eésidence. En milieu mural, 52% des emplois sont occupés par les femmes contre 42% en milieu urbain®. ‘Au sens strict du terme, le taux de chémage ext faible (4,4%) alors que le taux de chémage élargi qui refléte mieux le contexte camerounais sc situe i environ 13%. Ce niveau de chémage masque cependant un sous- ‘emploi dont le taux est de 75,8%. Son ampleur est plus marquée en milieu rural (78,8%) qu’en miliev urbain 67.4%). Le sous emploi invisible qui comprend les actifs occupés dont le revenu est inféricur au SMIG, représente 64,8% de la population active, tandis que le sous emploi visible (11%) conceme les personnes travaillant involontairement moins que la durée légale hebdomadaire (40 heures par semaine). Cette situation s'est développée de manigre concomitante & un accroissement important du secteur informel qui emploie environ 90% de la population active occupée dont plus de la moitié (54,7%) sont des femmes. Elles sont majoritaires parmi les cravailleurs pour compte propre (les femmes représentent prés des deux ters des travailleurs pour compte propre, soit 61,3%) et les aides familiaux (59,2%). Dans le secteur informel, les emplois féminins sont, 3 plus d'un titre, plus précaires que ceux occupés par des hommes. Les femmes disposent moins souvent d'un local professionnel pour leur activité, Prés de 86,7% des femmes promorrices du secteur informel exercent sans local professionnel contre 76,9% chez les hommes. Filles sont proportionneliement beaucoup plus nombreuses 4 exercer 4 domicile sans installation particuliéte ou encore sur les macchés La proportion des travailleurs pauvees (nombre d'actifs occupés résidant dans un ménage pauvre/nombre dlactifs occupés) s'est sitaée & 38,3% en 2007. Iun des principaux facteurs cxplicatifs de la pauvreté che? les travailleurs ceste le niveau de rémunération avec une proportion de bas salaires pour des emplois souvent précaires (salaire inférieur 4 2/3 du salaire horaire médian) estimé a 40% des travailleurs en 2010, dont 29,8% chez les hommes et 50,4% chez les fernmes. Le taux de chémage des jeunes en milieu urbain représente 57.9%. De maniére générale, le sous-emploi se présente comme un véritable probleme du marché du travail au Cameroun avec des disparités importances selon la région et le sexe. Pour y remédier, le gouvernement entend *S Rapport Logotte lmploi sectene infoomel, INS 2005 *€ Rapport Enquéte Emploi sete informed, INS 2005 Plan Cadre des Nations Unies pour''Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 “ mettre accent en priorité sur le développement de Vemploi salarié, 2 travers 'appui 4 éclosion et & la compétitivité des PME & PMI. La promotion de Pauto-emploi viendra seconder ce dispositif central, en favorisant spécifiquement la migration da secteur informel vers le secteur formel. [a mise en place de programmes spécifiques de promotion de Vemploi en faveur des couches les plus défavorisés (jeunes, femmes, personnes vivant avec un handicap, peuples autochtones, etc. et de rajeunissement des effectifs dans la fonction publique compleétera le dispositif global en matidre d’offre d’emplois. 2.2.2. Contribution attendue aux priorités nationales de développement Au niveau stratégique, la contdbution du SNU 3 la lutte contre le chdmage et le sous cmploi ciblera patticuligrement l'amélioration de 'efficacité du marché du travail & travers des interventions visant la mise en place d'un cadre incitatif 4 la création d'emplois, la capacitation des principaux détenteurs d'obligation en la matiére et la génération de connaissance en vue d'une meilleure gouvernance du marché du travail. Au niveau opérationnel, le SNU continuera 4 promouvoir les approches 4 hautes intensités de main d'euvre ct de développement local tout en outillant les principaux titulaires de droits que sont les jeunes, les femmes, et les personnes vulnérables (y compris les populations autochtones au sens des Nations Unies et les personnes vivant avec un handicap) et les réfugiés pour une meilleure adéquation de loffre de travail. Les résultats attendus de cette contribution sont: > Produit 4.1: J.es acteurs du domaine de l'emploi ct de la formation professionnelle (observatoires du travail et de Pemploi, services publics et ministéres sectotiels) sont aptes & assurer une meilleure gouvernance du marché du travail dans le respect des conventions internationales du travail et du dialogue social: > Produit 4.2: Des compétences et des évidences pour développer Femployabilité des jeuncs, des femmes, des personnes handicapées, des populations autochtones et des autres populations vulnérables sont mises en place; > Prodwit 4.3; Les institotions nationales et les PME promeuvent et mettent mieux en ceuvre les approches HIMO et de développement économique local; > Produit 4.4: Un cadre incitatif permettant le développement des AGR /entreprenatiat et des facilités dlaccés au crédit des groupes organisés, notamment de femmes, de jeuacs, de personnes handicapées, des populations autochtones et les autres personnes vulnérables est mis en place et est fonctionnel; > Produit 4,5 :J.cs évidences et le systéme d'information pour actualiscr, mettre en aeuvre, suivre et évalur la politique nationale de Pemploi sone disponibles. 2.3. Axe de coopération 3: Soutien 4 Ja gouvernance et A la gestion stratégique de PEtat Effets UNDAF | OMD Axe stratégique du DSCE Effet 5; D'ici 3 2027, Les institutions nationales et locales, assument leurs missions de facon participative, transparente et dans le respect de l'égalité de genre, des droits de Phomme et de PEtat de droit 2.3.1. Justification de Peffet & Gouvernance Dans sa stratégie pour la croissance et Temploi, le Gouvernement reconnait que la promotion de la gouvernance est I'un des principaux défis que le Cameroun doit relever pour téaliser sa vision d’étre un pays émergent, démocratique et uai dans la diversité 4 Phorizon 2035. I entend A cet effet mettre ex ceuvre des mesutes et actions transversales visant A consolider la fonction de dépositaire de Vintérét général de (Etat en renforcant ce demier dans son réle de facilitateur et de régulateur de activité économique et sociale, améliorer leavionnement des affaires, ct consolider le partenariat entre le secteur public et le secteur privé ainsi que la gouvernance d’eateeprise, améliorer la participation des citoyennes et citoyens et de la société civile a la gestion des affaires pobliques. Pour ce qui est de la gouvernance et de I'Etat de droit, le Cameroun est un pays stable au plan politique et institutionncl. Des avancées ont été enregistrées au niveau politique avec la récente ratification de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. En effet, le systdme électoral s'est modemisé avec la création et Popérationnalisation d’Blections Cameroon (ELECAM). Un code des marchés a été publié et est en vigueur, La Chambre des comptes est fonctionnelle et la xéforme dp systéme judiciaire est en cours a Jy) Pas Cade det Nations Unies pour Assistance an Développement dh Camesoun pour apie 2013-2017 AL _— avee notamment la création des juridictions et eibunaux d'exception dans Je cadre Ix futte contre la cormuption. Cette réforme a été intensifiée 4 travers des actions de répression mendes 4 encontre les gestionnaires indélicats, la création de la CONAC (Commission Nationale Anticorruption) ainsi que Pélaboration et la mise en ceuvre dune stratégie nationale de lutte contre la corcuption. Un début de transfert des compétences ot des ressources financiéres aux collectivités locales décentralisées est observé, Le Cameroun ratifié les principaux instruments internationaux et régionaux relatifs aux droits de homme, aux réfugiés, et a la démocratic et de aormbrenx efforts sont enregistrés on matidre de promotion ct de protection des droits de Phomme. Toutefois pour parvenir 4 un véritable développement socioéconomique, ct politique, inclusif et durable, il est nécessaire de développer une approche basée sur Jes droits de Phomme dans la mise en ceuvre de toutes les stratégies proposées. Il convient 4 cet effet de renforcer et dlaccélérer la mise en ceuvre et le suivi des principes suivants: la participation et inclusion des personnes ct groupes vulnérables ct mayginaiisés,; Pobligatioa de rendre des comptes (Cest-i-die la redevabilité des détenteurs obligations); Pégaliré (y inclus Négalité entre hommes et femmes), la non-discrimination 4 tous les niveaux des bénéficiaires; Pautonomisation des populations, communautés et individus coacemnés et la conformité avec Etat de droit et avec les obligations intcrnationales et régionales dans la domaine des droits de homme. Le Cameroun est passé 4 Hxamen Périodique Universel (EPU) en févtier 2009. Au cours de son passage, le pays a accepté 41 recommandations. Celles-ci portent principalement sur la ratification des instruments internationaux auxquels le Cameroun n’est pas partie, 'amélioration du systéme judicaire ct pénitentiaire, la lutte contre la torture, la promotion et la protection des droits de enfant, des populations aurochtones, des personnes handicapées, des droits économiques, sociaux et culturels, le renforcement de la conformité de la législation interne aux conventions internationales spécifiques a la femme. Le SNU s'emploiera ay cours de 'UNDAF & accompagmer le gouvernement dans la mise en auvre des conventions satifiées et des recommandations acceptées dans le cadre de PU. Il poursuivra ses actions de plaidoyer pour ce qui est des recommandations rejetées et la ratification des conventions qui ne le sont pas. Bien que les femmes constituent 50,6% de Ja population et participent pour prés 40 % 3 Pectivité économique du pays, elles constituent un groupe trés vulnérable du fait de leur faible accés aux ressources financiéres et aux moyens de production, ainsi que de leur faible niveau de scolarisation et de formation, En matiére de gouvernance, leur implication 4 la prise de décision se situe a divers niveaux de la société ot clles sont en général sous-représentées (13% des patlementaires, 6,8% de maires). En dépit de timides avancées, le Cameroun reste situé en dessovs du pourcentage de l'Afrique subsaharicnne et des exigences de le ‘Déclaration de Beijing. Bien que Je cadre normatif qui concourt 4 la promotion et a la protection des droits de la femme contienne de nombreux instruments juridiques intemnationaux, régionaux et nationaux pertinents, il ne garantic pas pour autant Pexercice et la jouissanee par Ja femme de Pensemble des droits qui lui sont ainsi reconnus. Parmi les facteurs qui limitent Pimpact de ces textes, on peut citer : (a) Pinsuffisance de leur vulgarisation, (b) Vinsuffisante harmonisation de la législation interne avec les instruments juridiques intcrnationaux spécifiques 4 la protection des droits de la femme, (c) application mitigée des dispositions légales et régiementaires en vigueur, (4) la coexistence du droit écrit et de la coutume, (¢) la téticence de certains acteurs judiciaires & appliquer les textes, etc. 2.3.2. Contribution attendue aux priorités nationales de développement Laccompagnement des Nations Unies ax Caineroun en vue du renforcement de la Gouvernance et la consolidation de I'Riat de droit consistera en des interventions visant le systéme électoral, le systéme judiciaire, la consolidation du dispositif de promotion des droits de Home, le tenforcement de la lutte conize fa comuption et les détournements de fonds, le renforcement de la décentralisation et !amétioration de la participation citoyenne en particulier celle des femmes, des jeunes et des groupes vulnérables 4 la gestion des affaires publiques, et l'amélioration de Paccés du citoyen 4 T'information pour le contréle de la gestion des affaires publiques. Pour réduire la disparité entre Jes hommes et les femmes en matiére électorale, le SNU appuie les acteurs du processus Alcetoral dans la conception des lois, politiques et la mise en place de mesures positives qui contsibuent 4 mettre fin 4 la discrimination systémique 4 Végard des femmes et favorisent la participation des femmes 4 la vie politique. Ces interventions cibleront 3 la fois les institutions détentrices dobligations et les citoyennes et citoyens titulaires des droits et consisteront 4 une amélioration des capacités et de Taptimde des différents acteurs & jouer le séle qui leur est dévolu. Les résultats attendus de cet accompagnement sont 2 Plan Cadee des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cameroun pour Ja période 2013-2017 ey 2 > Produit 5.1: Les institutions en charge des élections (ELECAM, MINJUSTICE, COUR SUPREME, MINATD), le paslement, les partis politiques, la société civile, les média, la population (en particulier Jes femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les jeunes et les personnes gées) sont plus aptes A participer au processus électoral ; > Produit 5.2: Les principales institutions et organisations nationales, en particulier la Commission Nationale des Droits de ' Homme et des J ibertés, les réseaux d’ONG spécialisées en droits de V'homme sont plus aptes 4 promouvoir et protéger les droits de I'Homme en conformité avec les engagements de Etat et les standards internationaux ct régionaux en la maciére ; > Produit 5.3: Les institutions nationales, les acteurs de la société civile et le secteur privé sont accompagnés pour fournit aux usagers des prestations de qualité; > Produit 5.4: Les Collectivités Texsitoriales Décentralisées (CTD) et les acteurs nationaux du développement local, y compris les populations, sont plus aptes a mettre en ceuvre la décentralisation dans le respect de Pégalité de gente, des droits de "hornme, la lutte contre le VIH/SIDA ct la gestion des crises et catastrophes ; » Produit 5.5: Les institutions nationales ct locales de communication sont aptes 4 micux vulgariser les politiques nationalcs sur Pensemble du terzitoire. 2.4. Conclusion En somme les interventions concourant & Tatteinte de l'ensemble des résultats de "UNDAF 2013-2017 seront mises en ceuvre en collaboration permanente avec les institutions nationales, les organisations de la société civile, et 1a communauté des partenaires au développement présents au Cameroun, Des partenatiats seront développés avec cette demiére et les efforts conjugués en vue de la mobilisatioa des ressources. ‘Au sein du SNIU, et en fonction des avantages comparatifs de chacune des Agences, des synergies autour des produits ci- dessus seront créées pour rationaliser les interventions, améliorer la cohérence interne et lefficience du systéme en vue d'améliorer de facon significative la contribution du SNU. J.es acquis des programmes conjoints initiés dans les cycles précédents seront consolidés et poursuivis dans le présent cycle. De méme le SNU examinera des possibilités de formulation et de mise en evvre diavtres Programmes conjoints, notamment dans le cadre de V'accélération des efforts pour l'arteinte des OMD et les questions transversales telles que la collecte des données, le genre etc. La communication pour le développement sera capitale dans I'accompagnement des programmes, notamment en ce qui conceme adhésion, la participation des communautés ainsi que 'adoption de comportements favorables & Watteinte des résultats escomptés. Dans la perspective de la mobilisation de ressources additionnelles, le SNU travaillera également 4 la visibilité de son appui dans le pays. SECTION 3 - INITIATIVES NE FIGURANT PAS DANS LA MATRICE DE RESULTATS DE LUNDAF Des efforts ont été fournis par le gouvernement et !Equipe de pays du SNU afin Pintégrer dans la matrice de résultats de UNDAF 2013-2017 Pensemble des interventions des Agences du systime des Nations Unies résidentes au Cameroun. Toutefois, des initiatives ae figurant pas dans la matrice de résultats de (UNDAF et en cohérence avec les objectifs nationaux de développement pourront étre mises ¢o ceuvre par les Agences compétentes. Ainsi, la Commission Economique pour l'Afrique (CEA), continuera de soutenir et accompagner Tintégration sous-régionale par ses actions et interventions en synergic avec le Cameroun, considéré comme une plaque tournante du flux migratoire dans la sous-région. De méme, le Centre des Nations Unies pour les Droits de !Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD) poursuivra les actions déji entreprises dans le domaine des migrations et de la lutte contre la traite des personnes. Les Nations unies, a travers Je Bureau du Représentant Spécial du Sccrétaire Général pour PAfrique de POuest (SRSG — UNOWA), président et soutiennent les travaux de la Commission Mixte Cameroun/Nigeria (CMCN), afin de faciliter la mise en ceuvte de Parrét de la Cour Internationale de Justice (2002) et de Paccord de Greentree (2006) qui en a découlé. Ceci inclut la finalisation de fa démarcation de la frontiéxe entre les deux pays et la mise ea place de mesures de confieace visant & assuxer la paix, la stabilité et la cohésion sociale, avec un accent particulier pour YExtréme-Nord et la péninsule de Bakassi, conformément a la décision des autotités camerounaises. Dans cette optique, UNOWA/CMCN promouvra la réalisation de 13 Plan Cade des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cameroun poor lt période 2013-2017 ithe projets conjoints 4 court terme pour ces populations particuligrement vulnérables, dans les domaines de la sécurité alimentaire, de Paccés 2 l'eau, des capacités des jeunes et des femmes pour lemploi et ’énergie/ environnement. Une programmation conjointe de plus grande envergure pourra étre mise en place par les agences & Pendroit des populations frontaliéxes. S'agissant des Agences non résidentes, Agence Internationale de I'Knergie Atomique (AIBA) continuera soutenir le renforcement des capacités institutionnelles, aotamment Agence Nationale de radioprotection, et de la réglementation nationale en matiére de radio protection. La Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCFD) poursuivra son appui en matiére de facilitation du commerce transfrontalier avec le Nigéria notamment. De méme ONU-HABITAT poursuivra son accompagnement dans la lutte contre la pauvreté et la mauvaise planification urbaine & travers le Programme Participatif d'Amélioration des Bidonvilles (PPAR) mis en ceuvre sous la tutelle du MINHDU. Le document de programme pour le site pilote choisi prévoit comme objectifs Tamélioration de l'accessibilité 4 la zone, lamélioration de Taccés aux services urbains de base (eau et Glectricité), ainsi que Ia facilitation de Vaccés 4 la propriété fonciére par les populations 4 travers des retembrernents foaciers, Le Programme des Nations Unies pour !Environnement (PNUE) continuera son appui au Gouvernement & travers des initiatives visant A assurer la pérennité de Pélimination totale des principales Substances Appauvtissant la Couche d’Ozone (SAO), y compris les ChloroFluoroCarbone (CEC). Cet appui s'étendra aussi Ja mise en ceuvre de la Convention des Nations Unies sur la Biodiversité Le SNU pourra, ea fonction de Ia disponibilité de ressources additionnelles mobilisées, et & la demande des autorités nationales contribuer & apporter des eéponses a des situations spécifiques durant la période couverte par cet UNDAF, Le SNU poursuivra, en étroite concertation, avec Jes autotités nationales, son assistance humanitaire aux populations des zones affectées en cas durgence. Il en sera également ainsi pour la formulation d'une stratégie nationale de développement des capacités et les prograrames viseat les jeunes et les femmes. La programmation conjointe sera privilégiée chaque fois que cela s'avérera possible. SECTION 4 - ESTIMATION DES RESSOURCES NECESSAIRES Les ressources indicatives pour Vatteinte des effets et produits planifiés dans 'UNDAL sont estimés 4 environ deux cent quatre-vingt-quatorze millions huit cent quatre-vingt et un mille (294 881 000) dollars US, hors financement banque mondiale. Ce montant se répartit en deux types de ressources. Les fonds provenant des contributions des sidges respectifs des Agences du SNU partenaires de mise en oeuvre de 'UNDAF représentent 45% de ces ressoutces, soit environ 133 204 000 dollars US. Plus de la moitié (55% soit 161 677 000 dollars US) proviendra des efforts de mobilisation de ressources des Agences. Clest le soutien & une croissance forte, durable et inclusive qui absorbera la part Ja plus importante des ressources de I'UNDAF 2013-2017, soit 80%. La contribution du SNU a l'amélioration de la gouvernance ct la gestion stratégique de I'Etat consammera 14% des ressources prévisionnelles. La part des ressources de TUNDAF qui sera investi dans la promotion de 'emploi décent représente 6% des ressources totale. Avec environ 41% des ressources planifices, c'est Veffet 1 xelatif A "elaboration, la mise en ceuvre et le suivi des politiques favorables 4 une croissance forte, durable et inclusive qui fera objet du soutien financier plus dlevé. L'sccés équitable ct l'utilisation des services sociaux de base ou essentiels, notamment l'éducation e¢ la santé absorberont 31% des ressoueces planifiées sur la période de mise en euvre de YUNDAF. Les efforts en faveur du développement de la protection sociale concentreront 8% des ressources de 'UNDAF 2013-2017. Le volume élevé des ressources 4 mobiliser pour la réalisation des effets et produits de 'UNDAF nécessite Télaboration et la mise en ceuvre dune stratégje de mobilisation de ressource efficace et concemée. Le Gouvernement et le SNU travailleront 4 la visibilité et 4 la promotion des interventions de 'UNDAF afin Glattiter les ressources nécessaires 3 J'atteinte des résultats escomptés. SECTION 5 - ARRANGEMENT DE MISE EN OEUVRE La revue & mi-parcouts de FUNDAF 2008-2012 a relevé des contraintes a sa bonne exécution au cours de la premise moitié du cycle. 1 s'agissait notamment : (i) de la multplicité des axes de coopération, (ii) de Yabsence d'une appellation explicite et évocatrice, d’un théme fédérateur, (ii) de le aon déclinaison en 14 Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 % Zo Z ~~ tranches annuelles des activités de I'UNDAF, de la faible cohérence du cadre budgétaire avec les objectifs poursuivis, (iv) de la faiblesse du cadre de suivi évaluation, (e) de la faiblesse de son appropriation par la partie nationale et par les Agences elles mémes. LIUNDAF 2013-2017 est desting & servir de boussole aux Agences des Nations Uisics au Cameroun dans Vorientation de leurs programmes diintervention (CPD) et dans Ja définition de nouvelles initiatives @interveation sous formes de programme et/ou de projets conjoints. Sa mise en uve s'efforcera de mettre & contribution les enseignements tirés de la revue susmentioanée en vue d'un meilleur impact de le contribution des Nations Unies au Cameroun. Conformément & la démarche programmatique au sein des Nations Unies, fopérationnalisation de 'UNDAF 2013-2017 se fera A travers les plans d’actions des programmes de pays (CPAP) qu’élaboreront les Ageaces en veillant & aligner les matrices respectives de résultats de ces derniers sur [a matrice des résultats de 'UNDAF 2013-2017. Les Plans de Travail Annuel (PTA) des Agences déclineront les CPAP en tranches anpuelles et fourniront de ce fait une déclinaison de I'UNDAF en tranches annuelles. Ces outils de planification opérationnelle préciserons davantage Je diagnostic en prenant en compte les dimensions transversales que sont la gestion axée sur les résultats, le genre, le suividcévalvation. Pour renforcer la cohérence et la coordination des activités de PONU dans le pays, des projets communs seront préparés et mis ep ceuvre par Equipe de Pays en partenariat avec [es acteurs nationaux de développement afin de contzibuer plus efficacement 4 latteinte des résultats de 'UNDAF. La modalité de Vexécution nationale (NEX) sera privilégiée en particulier pour les projets ou programmes conjoints jimpliquant les partenaizes nationaux. Les systémes nationanx de passation des mazchés publics seront utilisés pour les activités et le contexte auxquels cette xéglementation est applicable. Ta mise en couvre de YUNDAF 2013-2017 se feta sous la coordination générale du Gouvernement du Cameroun et s’appuiera sur Jes principes ci-apsis : () le développement d'un partenariat stratégique avec les autres acteurs y compris la société civile et le secteur privée; (i) un dispositif insticutionne! de coordination inclusif et asticulé autour du dispositif national de coordination et de suivi du DSCE 2010-2020; (if) une programmation basée sur les approches programmatiques (la réalisation des Droits de Yhomme, I'Egalité des Gentes, la Gestion Axée sur les Résultats, un environnement durable). Conformément aux exigences de la Réforme de PONU de 1997, les Agences poursuivront leurs efforts @harmonisation et de simplification de leurs procédures de gestion, notamment A travers M'utilisacion de PApprocbe Harmonisée de Transfert des Fonds (HAC) aux Partenaires de mise en ceuvre des programmes et projets en particulier pour ce qui est des Agences Fx Com(PAM, PNUD, UNFPA, UNICEF) et que les autres Agences des Nations Unies devront adopter. Les capacités des institutions nationales chargées du suivi et du coneréle de la gestion des finances publiques, notamment Je Controle Supérieur de !'Etat, la Chambre des Compres,.. pourront étre renforcées, soit dans le cadre d'une intervention commune des Agences des Nations, soit a travers un plaidoyer auprés des partenaires indiqués pour ce type d’appui. Encadré: Description de l'approche HACE. "Tous les trangfrts on aspicer & nn partenaire d’extcation teront bases sur es plans de travail annus (AW) agréts entre les partenaires de mise en nore et les agences des Nations Unies. Les transferts én espoces pour ls activités ditaillées dans les plans de travail annuels (AW) peaventétreefectués par les Agences des Nations Unies selon les modaliés suivante: 1. ‘Cransfor direct des fonds axce partenaires de mise em eure soit avant le début des activités (oransert direct em esptes), ou pris Pachivement des actvitts (remboursement); 2. Paiemnent direct ance vendeurs ow par des tiers pour les obligations contractes par le partenaire de rrise en anwre sur la base des reguéles signéee par te mandataire da partenaire dextoution; 3. Les paiements directs & des forrnsseurs ow des ters pour les obligations contractées par les Agences des Nations Unies poter soutenir les activités convenues auee les partenaires d'exéeution Les sransferts directs en espices poserront étre solictés par les partenaires de mise en auare et les fonds libérés pour des périodes Aexéeution des activités n'exeddant pas trois mois. Les requétes de rembowrsement des dpenses dit uutoriées daivent tire introduites t bonortes chague trimesire ow apris Fachisenvet des activités, Les agences des Nations Unies ne sont pas tenwes de rembesrser les dipenses faites par le partenaire de mise em cure au-dela des montants antorisés. ” 35 Plan Cadre des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 ab Ve “Apres Tachisement de toute activité, les fonds restants deeront tire reversis ou reprogrammés d'un commun accord entre partenaire de mise en core et U’Agence concernée. En cas de romise directe d'espces ou de remboursemens, les Agemces des Nations Unies avisent le partenaire de mise en axvere dui montant approweé puis eftctuent les versements des fonds avec partenaires dans un délai & convenir. Fie cas de paiement direct aux fournisseurs ou & des tiers pour les obligations consractées ‘par le partenaire de mise en cuore dans Uexéution des activités convenes avec les Agences des Nations Unies, celles-i doivent proctder ax paiement dams un délai & convenir. Les agences des Nations Unies ne doivent avotr aucune responsabilité directe dans les arrangenrents contracts conclus entre les (Partenaires de mise en ceuvre ef un fosrnissenr tiers. Lorsque plusieurs Agences des Nations Unies doivent remetire des fonds a ‘mime peartenaire de mise en usr, Jes actvits de suivi lu Programme ainsi que les activités de sui financier ef ‘audit seront sentes conjointement ou en coordination entre les Agenctsconcernées. Les modalités de transfert des fonds, la taille des déccissements, ainsi que la portée et la fréquence des activités d'audil et de contrile peuvent dépendre des conclusions d'un examen de la capaci de gestion des finances publignes dans le cas di Gouernement comme partenaire d'ecicution, ot dume éualuation par un consultant qualiie, comme sm cabinet despertiss complable, de la capaitéde gestion fonanciere des partenaires nationaus de mise en cxsre (micro évaluation). SECTION 6 - MECANISME DE SUIVI ET EVALUATION Afin d’assurer avec efficacité et efficience la mise en ceuvre de PUNDAF2013-2017 ainsi qu’un meilleur suivi des progrés vers la réalisation des produits et effets programmés, il sera mis en place un dispositif de suivi- évaluation. En partenariat avec le Gouvernement, le SNU organisera sur la période 2013-2017: % Des revues annuelles des produits de ' UNDAF pour suivre les progrés éalisés; & Une évaluation de fin de cycle conformément aux critéres connus en la matidre qui permettra de mesurer la contribution de 'UNDAF 4 atteinte des objectifs nationaux. En fonction de lévolution de lenvironnement programmatique, les deux parties (Gouvernement et SNU) apprécieront lopportunité d'une revue A mi-parcours de J'UNDAF pour évaluer les césultaes obtenus dans la premitre moitié du cycle, s’assurer que le cadee de programmation quill constitue demeure cohérent et pertinent pat rapport aux objectifs nationaux de développement, et prendre éventuellement des mesures correctives jugées nécessaires. Dans la mesure du possible, les revues annuelles s‘aligneront sur la revue du cadre stratégique de développement national et seront assorties de la production des rapports de progrés de YUNDAKF conformément aux Standards Opérationnels et aux orientations définis par le Groupe de Développement des Nations Unies. Le dispositif de suivi de I UNDAF s‘appuiera sur le systéme aationale d'information statistique et fe SNU appuiera la partie nationale pour la production de données de suivi de qualité sur la situation du pays dans les domaines couverts par la coopération. Le pilotage de ce dispositif de suivi sera assuré & la fois par le Gouvernement qui est responsable de la coordination générale de la mise en ceuvre de 'UNDAF et I'Equipe de pays qui est responsable de sa mise en ceuvre. A cc titre, cette derniére supervisera les activités de Suivi - Evaluation de PUNDAF. Afin de faciliter V'exercice de revue annuelle de UNDAF, il sera mis sur pied au niveau interoe au SNU et au sein du groupe programme, des groupes intet-agences autour de chaque effet UNDAF chacun sous le leadership dune Agence. Sur la base de la matrice des résultats de 'UNDAF et son plan de suivi et évaluation, ces groupes, sous le leadership de Agence désignée auront la responsabilité du suivi quotidien de la mise en ceuvre des interventions du SNU relevant de leur effet. Ils proposeront dans le cadre des travaux préparatoires de la revue annuelle des rapports de réalisation des produits de leffet et rendront compte de Jeurs activités au groupe programme dans le cadre des rencontres périodiques de celui-c. Un groupe "suivi et évaluation" sera dégagé du groupe programme pour appuyer les travaux des groupes thématiques sur les effets par la proposition de cadres normatifs petmettant de garantir une cohérence et une homogénéité des travaux de chaque groupe. Il sera également mis en place des groupes de travail pour couvrir les problématiques transversales, notamment : (i) genre et droits de I'Homme, (i) VIH/Sida, (iii) communication/plaidoyer, et (iv) Opérations. Ces groupes qui peuvent s'ouvri aux autres partenaires non Nations Unics, contribuent aux actions des groupes inter-agences autour de chaque effet UNDAF. 16 Plan Cadre des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 ib a Ya Dans son réle de coordination générale de la mise en ceuvre de 'UNDAF, le Gouvernement 4 travers sa structure en charge du suivi de la coopération avec le SNU veillera 4 ce que la programmation quinquennale et la planification annuelle de toutes les Ageaces parties prenaates restent cohétentes avec celle de UNDAF. Les capacités techniques de cette structure seront renforcées pour lui permettre dassurer efficacement sa mission. Un comité sera mis en place au niveau stratégique pour le suivi périodique de la mise oeuvre de YUNDAF avec comme Sectétatiat Technique la structure en charge du suivi de la coopération avec le SNU- Ce comité se penchera aussi sur les questions relatives 4 tous les services en appui i la mise en cuvre des programmes dont l'approche HACT. Sous la supervision de I'Equipe de pays, les rencontres du groupe programme servitont de cadre de référence pour le suivi pésiodique de la mise en ceuvre de 'UNDAF sur une année. Ainsi, en vue de maintenir la cohérence au sein du systéme et éviter le saupoudrage en privilégjant les interventions concertées, les membres du groupe programme issus des Agences leaders pour chaque groupe deffet effectueront périodiquement un point de lexécution physique et financiére de !'UNDAF pour l'effet concené. Les informations collectées lors de ces xencontres périodiques de suivi seront capitalisées pour la préparation des revues anauelles. Afin de permertze la comparabilité et 'homogénéité dans les informations collectées, le groupe suivi et Evaluation issu du groupe programme mettra 3 la disposition des groupes thématiques effet UNDAF, les canevas et cadres qui vont faciliter et harmoniser leurs travaux respectifs. Ces outils pour l'année courante devront éere rendus disponibles au démarrage de lannée et aprés la revue annuelle de ' UNDAF pour l'année échue de sorte 4 capitaliser les enseignements tirés de chaque exercice de revue anovelle. Un calendrier de suivi&évaluation de I'UNDAF sera élaboré conjointement avec le Gouvernement et annexé an présent document. v7 Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance aus Développement du Cameroun pour la pésiode 2013-2017 AS ANNEXES 18 Plan Cade des Nations Unies pour Assistance av Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 ANNEXE 1. CADRE DES RESSOURCES FINANCIERES DE L'UNDAF (en cs de dollars ws) _ Rie de Coop Coopération 2: ‘Axe de Coopéation 4: Soutien & une croissance fot, durable etincusive romotion de | gowerance et la Temploidecent | gesion st Total tat sitet? eet 3 Total Effet 4 Agences | ra_[ on | ar | on | re | on | mr | op RR oR RR on | Tot! Bi (iLO) ‘7525 | 200 | - | 250 | 47628 | 550 | 6828 | 1900 vate | 2450 | 1865 aM 2 0 a CEAIAG ° 0 0 ‘CNMCIUNOWA a 6 @ 6 eNupaD | £000 1006 +000 3000 100 000 ss00 | 0 | 8600 FAO 3200 | 7900 3200_| 7900 3200_| 7900 | 11100 FIA 42078 2079 aos | 0 | 4200 FM aa [0 @ 0 as | 0 | 475 HOR 4.000 +070 000 18070 | 0 250 1926 yeze | 0 | 10208 | ons 7470 ~ (38 1103 toa | 41024, ‘ONUDr wmel - |-{|-i|- = [reraqeay : = [aa7eaoa | 1972494 [onuremmes | 1000 [~ 2000 | 1000 [2000 | 1000] 2000 | s000 | 600 | 1000 | 00 | 100 | 1000 | s000 | roo | 15000 ONUSIDA so | 2000 | so0 | 2000 #@ | 20 | 550 | 2200 | 2750 PAM 220 roo] (| 546 15854 rest _| 15051 PNUD 5000) 390 | - 760 | 1200 | S180 | 15190 280 | 120% | in400 | arm | ae02 ut _{- - : : UNESCO 3 | 6 - | 240 | 1150 | are | 1218 soo | 278 | v2 | 108s UNFPA too | e009 | - | - | s20a0[tsst0 | 190% | ats | z 2193 {| 5310 | 15220 | aso19 | 40730 UNICEF Tous [| _855_| 2000 | Ho] e980 | 265s] Hom | aren | m8 72 | 70 | 0 | eae | aves | oat Total 62495 | s7ess | 9929 [12946] 34955 | $4682 | 107 430 | 120472 | 12600 | S012 | 19116 | 28109 | 139.204 | ‘161677 | 204881 RR: Ressources Régulidres; OR; Autres ressources 4 mobiliser Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 19 ANNEXE 2: Matrice des résultats UNDAP 2013-2017 Effets Tadicateur, Point de eéféecnce, Gible | Moyea de] Risques et bypothises Role des partenaires] Ressources, vérification indicatives ‘Priotites ot objects nationaux pont le développement Crofssance forks, able et inchisive Eftet 1: Dici 4 2017, les institutions ‘aationales développent et mettent en euvre de fagon participative les politiques et seatégies favorables au développement durable et dune Proportion de eesponsal la planification aptes i cy polisiques/peogeammes (R Nombre de documents de politique/stratégie intégrant les den ientionnées (OMD, le gente 1a durabilicé environnementale) (R :; C 3 Rapports des sessions de formation Documents de politiques élaborés Les personnes formés des niveaux de décisions dans le processus de prépacation des textes réglementaires er les appotts de suivi Instabilités des pe focsnés i feurs ‘Les partenaires sont responsables de ba des compétences acquises pour produire des de qualité ies de routine de pour le sui des programmes disponibles (RC) Rapport d'enquétes de suivi de la situation disponible(R: ; C) des données sectorelles ; Les mopens agcessaires ila production de Vinformation sont mobilisés et mis 4 la disposition des structures en charge de la production des données Sagi des nin aculices budge navee do programme dé Coopécatian Cames budger progres Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 aie Tada, Pla iene Ce | Magee ae | Rage pats WaT cas ction AF aie Sivelpparat er oul Prada som es | Nose Be i panes pantie ote die ecgons samt |) ie Samenents et | Nee es oe Segnalo | ede es pies pecan Nelonédespomorrs | se fupaion de aitipestepoesonedemsie |? . Test fdoatin des : Nramenerimematnderdastear | Roger | Seveirdnandiontion de | ys cats Seen ee canst weal pore PE Setequlté ie Parrenon poise Risques: Choix non objects des PME & PMI Mauve qualité des appareils de production des PME & PML Ressources indicatives ‘ational et sous-régional Troparion Foxganisaione de proteus raraux formées ax techniques de production amélorées sey “Tw augmentation des rendements des productions ciblées R:5C:) Proportion d’orgasisations de producteuss accompagnées fonctionnelles (R:;C:) Proportion dongenisations teminines usa les rechniques de production améloxé, de conservation, de transformation, et de commercianation Ric) Pourceniage des produits tansformés @€:) ‘Toux de diminution des pertes post récolte(R 5 C:) ‘Montant/volume de crédits octroyés (R:C:) ‘Nombre de petits producteurs Rapport péiodiques de suivi dela mise en cruvee des peogeamunes Rapports d'enquétes de suiei des conditions de vie des ménages Hypothése : les jeunes et les femmes sont regroupés en néceasaiees aux apy sont disponibles sque : lodisponibilté des ressources nécesssies; productions des groupes Fnadéquation eqtre la production | aux marches et la demande du marché Plan Cadee des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cametoun pour la pétiode 2013-2017 21 Eifets Tadicatear, Point de référence, Cible Moyea & sérification Risques et hypothtees Rate des partenaires Ressources indicatives éndlicaies de credits (R=; C:) Nombres de femmes et de jeunes béasficiaires des appuis(R :;C:) ‘Taux augmentation des cevenus (R 5 Gy Norabee de contrtscommercaux séaisées, volume des ventes erp (Rs ©) Produ 15 Les natnations ceuvre le PANA (Plan National 4’Adapration aux Changerents climatigues) le PANERP (lan acon national ner porta climatiques dans au ‘moins 2 zones écologiques sensibles “Taux Pexéeution des actions dadapration et d'ateéauation prévues (R :; C-25% ). Rapports de mise en ruvee da PANERP, Rapport des interventions de enforcement insticutionnel Hypothéses Engagement des autoritée & topcer des mesures adaptation aux changements climasiques Appropriation des actions dadaps ux changements Appropriation de la ‘problémacique des changements limatiques pat les insitions communautés cibles Risques : survenve d'une catastrophe naraceli de grande ampleur daas les zones cblées 5 roracd dans la eéalistion des Faize le pludoyer pour vune plus grande prise de conscience des décideurs vis-icvis des questions de ‘changements climaciques Faciliter la céaisation des lions préalables & Yappuiinsuitutionael Sensibiliser sus les risques ligs aux ‘changements climatiques fanovation) ¢ ‘et ua plan d'opérationnalisation labore Document de polinque ot strategie validé par les avrortés compétentes ravers un processus partcipatif ct) Plan d’opérationnalisation de la polisique,‘stretégie disponible (R:0;C y Plan annuel de mise en euvee (R: 0; C3) ‘Rappor//Comipre rendu de validator document de politique /scatégie validé Plan de mise en uve de la politique ‘Hypothése : Le disposiaf de ilotage du processus oration implique des ppessue par les décideuss Le processus d’@aboration et de ‘mise en ceuvre sera conduit peadaat la durée du cycle [Valle application de proche patcipaie & tes apes di process Mobilise les Fechaiques et Ginanciéses Veilles au vespect des ‘agemes intemationales en Je matitxe ‘Meru en place les Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 22 Bie Tadicateus, Point de référence, Cible | Moyen de | Rinques et hypothives Rale des partenaires | Ressources sdeification indicatives condibons ndcesaires 8 Vapplicatioa de la politique “Produit £7 Les instirtions aa ‘de mesures de conservation des) Rapport des soar aptesd facie In geston dorble_ | dcowyttmes pres e;Cau moine une | serions de ‘mesure pas a0) Produit I-81 institutions nationales et les acteurs en charge de la protection | pr civile gérent plus efficacemeat les crises ec carastraphes fombre des responsables en ction civile formés (R ¢ Nombre d'instirutions outilées en mat de gestion des exises/catastcophes ( © Plan National de Contingence 2011 mis 4 jour développement des ceapacités Docuntene de projet signé pas toutes les parties prenantes Rapp pltiodiques de sui dela seen euvte des ‘programames/ proj ront usage des compétences acquises ; Un texte d'application régissant des interventions sur Un schéma daménagement labor’ de manieze participative cet adopté ‘Les communauté la base et es sppeopné la problémanique des cxédis de carbone Risques : Lelong déai de appropriation et Paccés au exédit ceabone ; Tndisponibilité de Vexpertise de quali ‘coordination des actions Tentification des communaués bénéticiires ‘Mobilisation des personnes disposant des pre tequis pour prendre parcaux sessions de développement des capaciés alternatives Rapport des sessions ae derdoppement Rapport des cexercices de simulation des situations de crise Rapports de gestion des crises survenues dans les exsivoires de compétence des personnels eapacités | Hypothéses: disponibile d'un plan de contingerce & jour ; Les cadces des institutions ayant du disposisif| inctiutionael de gestion des crises/eatastrophes Bvaluer les compétences des insttutians en charge de la gestion des rophes les beroins des instieutions en charge des ‘rises et catastrophes borer un plan chiffeé siveau des processus de révision du PNC 2011 Plan Cadre des Nations Unies pout 'Assistance au Développement du Cameroun pout la pétiode 2013-2017 23 Bie Tadicateus, Point de reference, Cible et Risques et hypothises Réle des partenaires Ressources indicatives Comptes rendus des | reavaur du Sous- groupe Urgence et rapport de atelier de validation du DNC révisé en 2016 Effet 2: D'icid 2077, le socte de (protection sociale est développé et Te systéme national de protection sociale est modernise Nombre de catégons de prestations au titre du socle de protection sociale offertes au Cameroun (0; C: 4) Textes églementsices Rapports des structures en charge dela Sécurité sociale Hypothlece sexinrence dela loaté politique ea faveur de tsalisation de la protection adoption des réformes insttutionnelles et églementaizes ‘Mener le plaidoyer aupeés de Pautorié politique Caéer les conditions budgétaires néce: au financement dela Rapport $0 | agcessires protection sociale dedéveloppement | Risque: Persstnce de mal | Apporter Tappa des apactés technique ot Bancee politique sullmat_ | qécessize Produit 2T- Une wtégie mauonale de | Document de oeatégie wilde depoaible | Rapporss Pauapes | Hypotheses: le procesus sera | Vailec a Fimplicaton de protection sociale concercée et basée | (R10; C: da processus enierement partipant; toutes les pares sur le sole est aborée abortion prenantes Phan d'action Veils prise en fopérstcnnalsaion compre des orientations dela suatege des instuments/nosmes Synergie entre tous les acteurs impliqués protection sociale modemne Ua comitéintersetorel sera mis cn place pour piloter le processus Risques : Je processus pas Fentiéeeté dela contribution antendue Produit 22; zs vexponsables des | Proportion de vesponsables ca charge de | Rappomt des atelicas | HypothEse: Les acteurs et | Dlidoyer suprés des communes « eurtles> dans les 2ones | la plaification apres @intégrec la de focmation partenaires du développement | exéewis des Satervenson oat apes’ prendre en | protection sociale dansles POC OR: C9) | Rapport de ‘coouunel adbizent aux smunicipalits poor Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 Rate des partenaires Eifew Indicateus, Point de éffrence, Cible | Moyea de | Risques et hypotheses vésification compre es wspects sla protection | Nombre de plans de dévelappemeat | eronitoring ‘wansfers sociaux comme moyen leurs plans de développement communaux (PDC) ‘communaux qui prennent en compte les teansferts sociaux (R:; C=} ‘Les donndes probantes et formation pour ctualiser, mettre cn ceuvee, Nombre Pémdes, cecherches, enquétes et Evaluation produistat des données adéquates sur les pi Fectant les enfaars et les femmes (R ) Document des Plans Communaux de Développement des localtés ciblées Rappors d'éndes, recherches, enquétes, Evaluation de lutte c vlaceabiicé la pauveeté et la Les communes bénéficiaires alloueroat les ressources pour le Gnancement des initiatives pilotes Hypothése: Disponible Cun systéme de production de données et des compétences techniques nécessaires 3 la éalsation des études Tappropriation des ccansferts sociaux .cription des transfers inux dans la catégone des appuis apportés aux ‘unicipalicés dans Je cadte de ba “Menec le plaidoyer pour la prise en compte des ‘hommes et femmes, en particulier des pls rutnétabled” et le réfogiés ont un accés accra et équitable, et ttilisenteficacement ler services de soins, de prévention, de eanté ct éccation de qualce protection sociale sont mis & disposition von mécanisme fonctionnel de Programmes € Prajets gestion des conmissances existe &° “#veloppement Assurer la participation des acteurs dans le processus de production des évidences Fife 3: Diici 2017, les populations, Peoduit 3.1 Les popolaions, ea particule celles des zones d’éducation Drioitaire et les filles ont ua accés amélioré Talphabétisation et & woe ‘ducation de base de qualcé tes peuple autocheones ay sens des Nasions Unies, populations frontaléces afectées parla démascation et les crises humaniares, le personnes handicapées les victimes de I trate Jes personnes et ls refugié/es aus net de Scolarisation dans les zones intervention Baseline National : 83,1 Zones Sous Scoladsées : 65% idles : 80% Zoaes sous scolacsées : 78 arié files /guegons National ‘Annuaire statistique de Vducation Carte scolaire Rapport des charges de Péducatioa Présuppasé : engagement de Ja communauté éducative dans Velller ata disponibile des personaels censeigoants dans les écoles Suscier engagement aux niveaux national et Tocal en faveur de ‘amélioration de la Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pout la période 2013-2017 25 Effets Trdicateur, Point de efdzence, Cible Moyen de vérification Risquea et hypotheses Ressources Role des partenaires indicatives Zones Sous Scolarisées filles: 62 garcons : 67 Rano : 0, ible 2017 : part =1 Taux dachévement du eyele primaice Baseline National : 73, Gargoas : 78,8 Filles: 66,4 Pacté 0,8 Zones Sous Scolacisées : 60 Gargons : 61 Filles : 56 Paste 0,9 ible 2017 : pacité =1 Taw de eétention Rapports d'enquétes sur les conditions de vie des ménages qualité de Véducaton ‘Mobilser les ressources intemes et extemes ‘agcessaites i la mise en ‘eruvee des programmes Produit 32 Les capactés de institutions d’enseignement général, professionnel et supérieur é !étuborution des de compétencs progeamames et leur ut adéquation avec les secteurs émergents een harmonie avec la CEMAC/CEEAC Plan Cadre des Nations Unies pour Socles de competences par niveau et ype enseignement (R:3€:) Nombre de programmes respectant les ‘osientations du socle (R:3 C:) Proportion dinstitutions d’enseignement aptes pour uiliser les programmes cohérents avec le sacle (R:; C:) érenticls des programmes Rapport de pre-test des programmes dans les ingticutions denscignement easeignants sont seasibilisés et formés pour une milleuce adhésion et application de APC (Approche Par Compétences) T techniques et financires daccompagaement du processus 26 ince au Développement du Cameroun pout la période 2013-2017 Tadicateur, Point de ference, Cible Moyen de vérification ‘Rieques et hypotheses Role des parenaires Ressources indicatives des adolescents/jeunes, des enfants et des autees groupes vulnérables(personnes handicapés, populations autochtones, populations frontalitres, etc) Proportion de DS disposant d'un plan de Proportion de FS oftrant le paquet ‘minimum de setvices de santé de qualité; RCs) Proportion des formations sanitaires offrant le paquet éaggi des activités (Rs; ce) ‘coportion de DS disposant de stratégies enées au niveau communautaire aver Vieplication effective de la communauté (B:2; C:50% de Ds) Proportion de district paramédical pour 200 habitants (R :; C:) Rapports de mise ea ‘eure du programme Revue 4 mi-parcours ct final de UNDAF Rapports des Produit 34:Les communautés dans les zones dintervention, e ieee de prévention dde qualité incloant la SR Recenteé, a nurntion, te ‘VIH/SIDA/PTME, Veau et Vassainissement, ainsi que de prévention des pratiques nétastes et VBG dans les zones diatervention Nombre de cas de paludisme (1 845 691 ; C: réduction de nombre existant en 2000 3 Proportion de femmes eaccntes ayant au moins zego au moins 2 traitement prévensif intermittent da palodizme au cours de leur deriéee | grossesse(R 26% EDS-MICS 2011 ; C 80%) “Taux de couverture vaccinale au Penta 3 20 niveat national (R: 81% ; C: 290% en 2017) -Lanémie chez Venfant de moins de 5 ans Rapports denquétes CAP Rapport du ministéce de la santé Rapport des cenquétes de couverture post ‘campagnes Rapports de mise en ceuvee des progeamimes ort evaluation 5 progeammes Rappost MICS Rapport BOS Rapport eaquéte sur les conditions de vie mécanisme de a de la participation des comunautés et des OSC Amélioration sensible de lt bonne gouvemance dans Bestion des les niveaux de la pyramide sanitaire Poursuite dele aise en ceuvre de léventralisation du pouvoir de décision vers les communsutés Implication et participation cffective des OSC dans la mobilisaion des populations pour l'utilisation des services disponibles personaels de san adaprés aux normes socioculturelles Rinques: ndisponibileéinstabiliré et démotivation des ressources humaines; Rupture des stocks @intrants dans les formations sanitaires ; La stigmatisation des personnes mise en place dela dynamique de Voffre et dela deawnde des soins Faire le plaidoyer au des responsables de la pyramide sanitaice isques : non-adhésion des communaot uuvaise planification de Mangue de coopération es personnels et responsables du systéme efficient des ressources seoitaires Conteibuee su développement des capacités locales Mobilisation des ressources budgétaires additionnelles infectées/aflectées parle VIH/SIDA est maicisée Plan Cade des Nations Unies pour "Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 27 Biets Tindicateur, Point de référence, Cible de | Risques et hypothéses TR 60% 56 0%) sement de base: 31,79 Nombre de leaders dopinions au niveau = Prophylaxie PTME 23 ‘Proportion de PVVIH (Enfants et adultes) igibles mises sous taitement par ARY (TARV) (R :49,58% 2011, Rapport anauel CNIS ; C: 80% en 2013) 5 -Prévalence incidence VIH aupeés des de 1k populacioa générale et les populations 8 (Pour la population générale: R: 4.3% (ONUSIDA 2009, en atiendant les résultats de EDS 4) centage de femmes et dhommes de | 15.849 ans ayant bénéhicié dun dépisrage ddu VIH au couss des 12 demiers mois et [ qui en connaissenr le résultat (indieateur UNGASS) RA3, PSN 2011-2015; C: ri iombre de condoms distribués et/ou de moyens de prévention aupeit des populations © Utilisation du préservasi: % dHomme et Femme déclaraat avoir utilisé le présecvatif lors dy demier ippost sexuel 4 risque; © Connaissance: Pourceamge de jeunes femmes et hommes de 15 4 24 ans possédaar tour 4 la ois des connaissances cxactes sur les moyens de prévenir les Seques de transmission sexuelle du VIH et qui sojettent les principafes idées fausses Plan Cadre des Nations Unies pour IAss -e au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 Wale des parienaires Effew Tadicateur, Point de référence, Cible Moyen verification Risques et hypothises Role des partenaires Ressources _indicasives ‘concemant fa unnsmission du Vieos Pour ce qui est des valeurs de référence nous attendons les ésultats de EDS 4), Pourcentage des femmes enceintes qui leur statur sérologique VIET 5C:50%) familiale chez les femmes en age de peocréee (R ND ;C: porter 88 841, le rnombee de femmes VIH positives vvoulant espaccr la aaissunce de leur prochain enfant ou ne voulantpas/ plus enfants qui ueltent une enéthode de contraception ; Augmenter de 647 801 4.3 373478, lenombee de femmes 15- 49 ans voulant espacer la naisance de Jeur prochain enfant ou ne voulant pas / plus d'eafants qui wisent une méthode de concraceptic - pourcentage de femmes enceintes VIH + sous un régime réduise la TME (R : 20,3 % 5C Augmenter de 371196 3 997 359 Je ‘nombre de femmes enceintes qui oat effectué au moins ute CPN dumat grosses) [pourcentage de femmes enceintes VIE + sous prophylasie ARV pour réduite la THER Augmenter de 16: de femmes enceintes VI positives qui sepoireat a prophylaxie ARV pour lt ‘PTME) Pourcentage enfants nés de mézes infectées au VIM ayant effectué un dépistage du VIH dans les 2 mois de vie(R :36,2% FEC identifiées ;C Augmenter de 7980 4 60533, le nombee enfants nés de meres sécopositives identiBes infcexés parle VIH et qui sont ‘mis sous traitement ARV Plan Cadre des Nacions Unies pou Assistance au Développement du Cameroun pour la pétiode 2013-2017 29 Eee Tadieateur, Point de référence, Moyen de vérification Risques et hypothéses Proportion de leaders opinion au ‘ommunautaires dans les zones 4 prévenir les les VBG au sein de Nombee de dénonciations ou de cas és des pratiques néfastes et les VBG stitutions formées a la prévention et ala prise en charge des VBG (R:3€:) Produir 3.5 Les systemes dlintormarion et de gestion de éducacion et de la saaté permettent une meilleure planification et valuation des résultats en harmonic informations sectonlles pour Ia santé education formés 4 Tadministeation et gestion dun systime dinformation (R c) Nombre de rapports sta anouels peoduits (R 0 ;C:5) Nombre de cevue du syséme information sanitaite aux siveaux régjonal et central (R 2; C: 10) Nombre de carte scolaire produite (R :: C: 05) Nombre de cesponsables des Systemes ‘Anauaires ristiques de qualité des systémes sanitite, scolaire et universitce disponibles Revue ‘micpaccoues et final de PUNDAF Rapport des ministézes en. charges de “éducation et de la “Hypothése: Les services de opérationnels| Les 6quipements nécessaires au bon fontiionnement des systémes dlinformations sont disponibles Réle des partenaires Ressources indicatives Mobilise les ressources pour le enforcement des systémes sdministratis seetoricls a disposition des s pou la production de Vinformation statisique Soutien aux mécanismes de dissémination de { Priocités et objectife nstionaux pour le développement: Eifet 4: Dici 3 2017, les opportunités d’emplots décents et @AGR, notamment pour les jeunes, Jes femmes et les populations vulnérables, sont aceruce initiatives ou mécanismes ion ou la création des Vemploi mis en place de poteatiels travailleurs ayant regu ou améliorer leurs compétenices Nombre de mécanismnes de création des AGR mis en place (R 2: C.) Nombre diastiuons de promotion de ernploi ayane béasticié d'un | enforcement des capaciés (formation Rapports de mise en euvre des ‘programmes prouvaat les AGR Rapports de monitoring Hypothéses : Disponibilité des Financements pour les AGR; Existence d’ane demande solvable pour les productions des AG Bonne coordination entre les promoteurs (gouvernement et Systime des Nations Unies) des différentes initiatives d'appui a la création des AGR Maformation Utilisation des informations pecduites parla pate de désxion Développement des capacits dee Bendficiaies Mobilisation des ressources pour le Linancement Stsucturation de demande d'appui a la création des AGR. Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 Bets | Tadicateue, Point de référence, Gble ai7ou equipement) (5 C*) Nombee de groupes de jeunes/ femmes/vulaérables ayant béakticié des appuis ila création des AGR RE; C:) Nombre demos directs généeés pac les AGR R31) Produit 4.1: Les acteurs du domaine ‘inisteres sectoriels) sont ex une meillexce gouvernance ‘marché du teavail dans le eespect des ‘conventions internationales du tcavail cet du dialogue social s nationaux qui appliquent les principes de la gouvernance du marché du eeavail dans Vexercice de leurs fonctions (R:; C:) Nombre de couvelles conventions satifiges (RC) Moyea dé | Rlaques & bypomkeses Ril dea paenaives | Revsouees esieation indicaives Tinquen Fale fanporencee Tendfiires ct ota des tppuis amie en place der xGe appons des testons de insautons de gion ds marché foamation de Templ adherent Rapport dactivités charge de la gestion ddu marché national du travail Viniiatve 5 Les cadres bénéficaites du développement des capacités sont choisis en fonetion des besoins séels de leurs steucryees de rattachement ; Bonne maitrise des besoins en capacités des instinutions de gestion du marché da travail Rieques : Redéploiement des ‘cadres au terme de a formation 5 faible coordination entce les institutions en charge du marché duteavall Plaidoyer pour le maintien en poste des cadtes formés Phaidoyer pour la pleine application des principes Proposer les ‘opporrunités de coopération internationale avec les instirutions similaires Soutien ala mise ea place dua mécanisme de formation en continue ea ligne Produit 42 Des compétences et des | Nombre d'@rudes/enquétes rlisdes sur | Rapports des Hiypothése les besoins en Mobilise les essources; données probantes pour développer | les niches d'emplois et Vemployabiie des | ctudes/enquétes sur | formation sont connus es Contele qutté de Femploysbiité des jeunes, des femmes, | jeunes (R:;C:) Temploi odes de fomaion exten; | Come gud des personnes handicapées, des . an les formateurs sons iden ms dispensée populations aurochtones et des autres Nombre de formaeurs pte 3 Futian Rappons des Plaidoyer pour Vapi a Populations vunéablessoatmsesen | He OME) seasons Vinsertion place : jones ale socnécouomigu des cho jeunes formes (Produit $3:1es institutions natonales | Nombre de PME ot dinstrutions Rapport des ateliess | Hypothtse adhésion des ?Paidoyer pour adoption Plan Cadee des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pout la période 2013-2017 31 Effet Tadicateur, Point de référence, Cible | Moyen de | Risques et bypothices | Rate des partenaires Ressources vétification indjcatives les PME promeuvent et mettent | nationales foomées aux appraches HIMO™ | de formation exécutls erunicipaux et des Ta eration des conditions ies en auvre les approches HIMO | et au développement b. institutions d'accompagnement | favorables 4 Papplication er de développement économique local Jocuments des du développement local ; des approches Nombre de cadres et di Plans Communaux ct locaus formes la pase en 0 de Développement | Les commun Aecompagnement approches HINO das es poiiques ceuvee desi techniques des inves Rid ‘Les mesures incitatives 4 pilotes Sombie de plans de développement aplication des approches comanunaux ayaa HINO par les PAE sont piss HINO er DEL (R16 Produit 44a cade act ‘Nombre de eneses natives prise en Hiypotbives Phidoyerpourla permettat le développement des | faveurde Ventepeenaria jeune e finn Enitence dun cade gal froliation de Tacs des NGR/eotreprenaratet des facités | (R5C:) deformation au | rissan le Gmancemeat des | groupes stevcrucés de taccts au cae des groupes orgs, roves stratus femmes jeunes aur notamaen de fermes, de jeunes, de | Nombre de groupes ceeds etsonnes handicapées, des jeunes/ femmes en fi Existence des insticusions de Fearn ee een bodctongR: 3 fancement desisstaates des | Mobination de Senet reteset entice | Nombre sodicies des jeunes/femmes pourla exéation | Uexperse technique Personnes vu pace | Nombre de groupes béalicinices d foaoR pourle développement et est fo acl financements(R :;C:) Existence des structures dencadrement/accompagnement des steuctures Nombre de groupes financées e¢ fonctionnel dans tes Bites bes (5 Peodlk 13 Las Bienes Te Rapports Pebsupposés : choix des r Setudes/engustes | shémasiques pertineates pour ls eeu =ponsbité d'un syatéme de évidences pour le plaidoyer, la Planification et a prise de décision emploi (R:; C=) Nombre de bases de données disponibles techniques de la base de données Liens de la base données Erudes sont disponibles ‘Peiorités et objects nationaux pour Te développement: Gouvernance ee gestion strarégique de [Etat Effe§Dici d 2017, Les institutions pationales et locales, assunient Jeurs missions de fagon, (participative, transparence et dans de respect des égalités de gente des droits de Yhomme et de PEtat de droit ‘Produit 5.1: Les institutions én charge | Tasttutions en charge des des élections (ELECAM, proces Rapports des Hypothéses : disponibile des _ | Mener le pladoyer sessions de pee pacles aupeés des détenteurs du Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 Effet Tadicateur, Point de «erence, Gible Mayen de | verification MINJUSTICE, COUR SUPREME, ‘MINATD), le parlement, les partis poliiques, Ia société civil, les médlia la population (en particulier les femmes, les personnes handicapées, les peuples autochtones, les jeunes et les personnes 4gées) sone plus apres 3 partciper av processus électoral 01 ELECAM); C: Aw moins 4) Nombre de campagnes Commation information) organises 4 Tinteation des populations cibles pour une meilewre participation au processus Aectonl (0; C:AU moins une campagne pat eégion. développement des ceapacités destinses aux responsables des institutions en. chagge des élections smatézel lectoral Rappors des sessions de développement des capacités destinges aux responsables des réseaux dONG responsable capacités Rapports périodiques 'ELECAM Rioques etliypothecs Rate dee parienaices Ressources indicacives Formations disponibilité de Petar des besoias en renforcement des capacités; volonté politique i organiser des élections crédibles. leurs pergoivent la ‘amélorer le processus pouvoir décsionnel dans les institutions niques, logistiques et Financitees Plaidoyer pour une plus grande implication des OSC A des niveau appropniés dans le processus électoral Produit 5.2 Les principales omouvoie et protéger les droits de Tomme en conto: ‘engagements de Etat et les standards inceraationaux et gionaus en la avec les Nombre dinsatations formes sucles techniques de communication sur les droits de Thome (Réf=0 Cible=4) Nombre dinstitution formées sus le traitement de requéte relative aux droits de homme (REE=0 Cible=2) Nombre d'institurions formées aux techniques de ployer et médiation. (REL=1 Cible=2) Nombre de réseaux d'ONG spécialisés forms surla protection et de promotion des droits de Homme (R : ; C:) Nombre de eéseaux d' ONG dotées du matériel de sensi c:) de développement des capacités orgunisées 8 Vattention des institutions rationales Rapports péciodiques des rationales en charge des droits de Vhomae ‘Rapporss de sessions | ss Disponible une analyse des eapaciés des institutions ciblées; existence des ‘modules de formation des développement de la nation toutes les formations secont corganisées preadront en compte la diversité péographique et socioculeurelle nationale ; Le groupe des bénéficisires des formations seca représeataif des acteurs qui interviennent 3 kt promotion des droits humains au ‘Mobilser les ressources Accompagner les OSC dans Vapplication des techaiques apprises ; Poursuivre le phidayer auprés des autontés pour une plus grande prise de Soutenie la comumunication sociale Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 33 Bifers Tadicateur, Point de référence, Cible Moyen vérification Risques et bypotbéses Nombre d'institutions et PONGs formées aux techniques de monitoring et de préparation des rappors en mative des deoits de homme (R =; C=) dans la promotion/défenses des deoits de Thomme quotidiens Role des partenaires Ressources indicatives accompagnés pour fourir aux usagers des prestations de qualité ouscentage des usogerssatisalt pat la qualité des services foumis (R:5 C : 60% losagers dans 10 Mivistzes standards sarisaits pacla qualité des services) (ONG/OSC) y comptis des leaders fémiains outiliées sur Papproche des snoins 20 miaistéres et 10 ONG/OSC) Rapport des sessions de formation Rappocts pétiodiques de suivi de Fexécution des programmes eojets de lutte ‘contre la corruption Rappocts pénodiques des institutions charge de la contre a corcuption ypothéses : Une strategie pationale de corruption exit Brat de besoin en c compétences exprimés Les bénéficiares des formations utilizent les connaissances acquises dans lexercice de leurs fonctions au quotidien [Nombre des colle zones feoataliéees me plan de développement local preaaat en compte le gente, le VIH/SIDA, la peévention des crises et catastrophes (R01, C:Aw moins 30) Nombre de grands chanders steucturants et les communauté ettant en ceuvre des plane intégrant les questions de VIH/SIDA, de Genre et de DH) (R10; C: Au moins 4) Rapport pétiodiques de suivi de la mise en euvre Documents de plans de développement Hypothéses : Engager appropriation par les exécu susicipaux et les organes développement Existence des gui méthodologiquesd ddu gente, des de la gestion des crises et catastrophes dans les Plans ‘Communaux de Développement ; Poursuivie le phidoyer auprds du Gouvernement en faveur lute conte la corruption ‘Mobilser les moyens écessaives la mise en lute contre la corruption Appoyer la diffusion des guides méthodologiques Mise dispositions des sessourees techniques, logistiques et financiéxes ncessires la Formulation/actulsation des plans communau de développement Plan Cadre des Nations Unies pour 'Assistance au Développement du Cameroun pour la période 2013-2017 34 Eiies Tadicateur, Point de référence, Cible | Moyen de Risques et hypotheses Réle des partenaires Ressources vesticstion indicadves Diaponibii de espero technique nécessaire 4 Paccompagnement des Dingoibi des estouree Sinnide ot logics cesses Le procean de paiction | lest est en cout dans ls Calecvite ersten Akeenttes cles; Les approches promues sont etectvement pes en compte dans Pabortion/ataiaon des pan commana de | developpement nr de cen wulintdi apport de wisi Hypothese lr canes] Mere ex deur communasate dots en equipement de | pénndiqu de des programmes 3a comticaton tis en cx des disposition des (Rees Cibe-60) progenies, comin sh ieiinehateaiael Rapports de sessions ‘Mettre les intrants des Shuts mois ta posomel fomeits | SSeoppanca Productons des gestion de lous Cente erala production | °%P8%°5 | sadcabln; es cetes rogammes 2M tes mision surla ulation dex | TBE postion des adie : Voteoton dn spnzat des peronnce proxi crmtomicsenny | Peni i) pide mai atipetents en bon és de communis: | =H Les communicates foomés sat tien on poste dans es Les sesponsables de produits Plan Cadre des Nations Unies pour Assistance au Développement du Cameroun pout la pétiode 2013-2017 35

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