Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1.1. Définition
Toute matière constituée de molécules identiques est appelée espèce chimique.
Exemple : de l’eau sucrée contient en simplifiant deux espèces chimiques, de l’eau et sucre (saccharose).
L’industrie chimique réalise souvent la synthèse d’espèces chimiques que l’on sait extraire de produits
naturels. Ce sont des raisons économiques qui conduisent l’industrie chimique à réaliser des synthèses.
La chimie lourde fabrique, à partir de matières premières facilement disponibles, des produits en grande
quantité. Ces synthèses se font en peu d’étapes.
Exemples
Les matières plastiques se sont considérablement développées en raison de leurs nombreuses propriétés :
faible densité, longue durée de vie, moulage facile, grande diversité d’utilisation.
Le polyéthylène : production annuelle française 1,4 millions de tonnes
Prix moyen de l’ordre de 1€/kg.
Idem pour la chimie des fertilisants : le prix des engrais de synthèse est très faible, ce qui a permis des
progrès de rendement dans l’agriculture.
La chimie fine élabore, à partir des produits de la chimie lourde et d’extraits végétaux ou animaux, des
substances complexes. Ces synthèses nécessitent, en général, de nombreuses transformations chimiques
Exemples
La vanilline est synthétisée à partir de molécules d’origine pétrolière.
L’aspirine : en 1838, les chimistes synthétisent l’acide salicylique.
En 1853, ils synthétisent l’acide acétylsalicylique appelé aspirine.
On appelle isotopes, des atomes dont le noyau ont le même nombre de protons mais des nombres de
neutrons différents. Pour les nommer, on ajoute à leur nom le nombre de nucléons de leur noyau.
Ils ont le même numéro atomique Z mais des nombres de nucléons A différents.
Ils ont les mêmes propriétés chimiques.
La plupart des éléments chimiques existent dans la nature sous la forme de mélange de plusieurs isotopes.
12 13 14
Exemple : les isotopes de carbone : 6C ; 6C ; 6C
Ex 16, 27 p 81-82
4. Les ions monoatomiques
4.1. Définition
Un ion monoatomique est un atome qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons.
Un ion a donc autant de proton et de neutron que l’atome, seul le nombre d’électron est différent, donc
l’ion est électriquement chargé.
Lorsqu’un atome gagne un ou plusieurs électrons, l’ion ainsi formé est chargé négativement et porte le
nom d’anion.
Lorsqu’un atome perd un ou plusieurs électrons, l’ion ainsi formé est chargé positivement et porte le nom
de cation.
Exemples :
Atome de Li Z=3 2 1 +
2 électrons 2
( K ) (L) Ion Li (K)
Atome de Cl Z = 17 2 8 7 − 18 électrons 2 8 8
( K ) (L) ( M ) Ion Cl ( K ) (L) ( M )
Remarque : lors du passage d’un atome à un cation monoatomique, les électrons qui partent sont ceux de
la couche électronique externe car ils sont moins liés au noyau. Ex 16 et 17 p 95
La matière est électriquement neutre. Lorsqu’un corps est constitué d’ions, il est forcément constitué
d’anions et de cations. L’ensemble des charges des anions compense exactement l’ensemble des charges
des cations. C’est ce qu’on appelle un composé ionique.
Exemples :
+ −
Le chlorure de sodium, contient les ions Na et Cl en quantité égale car chaque ion porte une
seule charge. La formule du chlorure de sodium solide est donc NaCl .
2+ −
Le chlorure de cuivre (II), contient les ions Cu et Cl . Le composé est électriquement neutre
donc il y a deux fois plus d’ions chlorure que d’ions cuivre.
La formule du chlorure de cuivre (II) solide est donc CuCl 2 .
un modèle de l’atome
5. Historique de la théorie atomique
Activité documentaire :
Documents : Belin pages 62-63.
Conclusion :
L’atome est électriquement neutre.
Sa structure est lacunaire, il est principalement constitué de vide.
6. Structure de l’atome
6.1. Le noyau
Le noyau est constitué de particules appelées nucléons.
Les nucléons sont de deux sortes : les protons et les neutrons.
−19
Le proton porte une charge électrique positive +e (charge élémentaire de valeur e=1,6⋅10 C ).
Le neutron ne porte pas de charge électrique, il est neutre.
−27
Un proton et un neutron ont sensiblement la même masse : m p ≈m n ≈1,67⋅10 kg .
Par définition :
Le nombre de nucléons d’un noyau est désigné par A.
Le nombre de protons d’un noyau s’appelle nombre de charge ou numéro atomique et se note Z.
Le nombre de neutrons est noté N et N= A−Z
La masse d’un atome est essentiellement concentrée dans son noyau car la masse des électrons est
négligeable par rapport à celle des nucléons :
matome=mnoyau≈ A . mnucleons
Ex 18, 20 p 69-70
Dimension de l’atome :
L’espace occupé par un atome peut être assimilé à une sphère dont le diamètre est de l’ordre de
−10
10 m .
Le noyau de l’atome peut lui aussi être assimilé par une sphère dont le diamètre est de l’ordre de
10−15 m .
5
Le diamètre de l’atome est 10 fois plus grand que celui du noyau. (Même différence qu’entre la
longueur d’un stade de football et le diamètre d’une tête d’épingle.)
Ex 26 p 70
7. Couches électroniques
7.1. Où sont les électrons dans l’atome ?
Il n’est pas possible de localiser un électron sur une trajectoire, on peut seulement évaluer sa probabilité
de présence en un point de l’espace.
Les électrons n’ont pas de trajectoire particulière, mais ils ne peuvent pas pour autant occuper tout
l’espace.
Ils appartiennent à ce que l’on appelle des COUCHES ÉLECTRONIQUES.
8.2. 2° règle
Les électrons de l’atome remplissent progressivement les couches électroniques.
Ils se placent d’abord dans la couche K puis, quand celle-ci est saturée, ils remplissent la couche L.
Quand la couche L est saturée à 8 électrons, ils remplissent la couche M.
Un électron ne peut être placé dans une couche que si les couches précédentes sont saturées.
La structure électronique des atomes des gaz nobles montre qu’ils ont soit 2 électrons sur leur couche
externe (un duet d’électrons), soit 8 électrons sur leur couche externe (un octet d’électrons).
10.2. Règles de duet et de l’octet
Les atomes des autres éléments ne sont pas chimiquement stables, ils s’assemblent en molécules ou
donnent des ions pour former des entités chimiques plus stables.
Leur évolution s’effectue de manière à acquérir la même structure électronique qu’un atome de gaz noble.
Règle du duet :
Au cours de leurs transformations chimiques, les atomes de numéro atomique inférieur ou égal à 4
évoluent de manière à acquérir un duet d’électrons (2 électrons) sur leur couche électronique externe.
Règle de l’octet :
Une liaison covalente entre deux atomes correspond à la mise en commun de deux électrons
périphériques pour former un doublet d’électron appelé doublet liant.
En formant des liaisons covalentes, chaque atome acquiert une structure en duet ou en octet.
Le nombre de liaisons covalentes que peut former un atome est égal au nombre d’électrons qu’il doit
acquérir pour saturer sa couche externe à un octet d’électrons. (L’atome d’hydrogène acquiert un duet
d’électron en formant une seule liaison covalente.)
Dans une molécule, tous les électrons périphériques sont groupés par paires et constituent des doublets
d’électrons qui peuvent être :
des doublets liants quand ils constituent les liaisons covalentes de la molécule, ils sont considérés
comme appartenant entièrement à chacun des atomes liés.
des doublets non liants, ils n’appartiennent qu’à un seul atome.
11.3. Représentation de Lewis (voir TP)
Après TP ex 13 p 109
GERMAIN Lydie Page 7/14 08/12/2021
11.4. Notion d’isomérie
Exemples : Faire les modèles moléculaires des 2 isomères
Définition :
Deux molécules sont isomères lorsqu’elles ont la même formule brute mais des structures différentes : les
atomes qui les constituent sont agencés différemment.
Les isomères n’ont pas les mêmes propriétés physiques et chimiques.
N 105°
C O
H
H 107° H
109° H H
H
H
12.3. Représentation de Cram
La représentation de Cram permet de représenter l’aspect tridimensionnel d’une molécule.
Convention d’écriture :
Liaison dans le plan Liaison en arrière du plan Liaison en avant du plan
Exemples :
Méthane ammoniac
C
N
H H H H
H H
Ex 15 p 109 et 26 p 110
La mole
13.La mole : unité de quantité de matière
13.1. Quantité de matière
Les différents échantillons de matière que l’on peut mesurer et utiliser à l’échelle humaine
contiennent tous un nombre gigantesque de constituants élémentaires (atomes, molécules,
ions …) identiques.
La quantité de matière donne un compte du nombre de ces constituants élémentaires
identiques.
Ex :
Combien faut-il mettre d’atomes de cuivre côte à côte pour en faire une ligne de longueur
= 1 mm ?
10
N
Le rayon d’un atome de cuivre vaut environ 1,5 10 m . 2r A.N. :
1103
N 10
3,3 106
2 1,5 10 .
Combien faut-il d’atomes pour faire un carré de 1 mm de côté ?
N carré (3,3 106 ) 2 1,11012 .
Combien faut-il d’atomes pour faire un cube de 1 mm de côté ?
N cube (3,3 106 )3 3, 7 1019 .
13.2. La mole
Même une petite quantité de matière (à l’échelle humaine) contient un très grand nombre
15 25
d’entités élémentaires (de l’ordre de 10 à 10 atomes).
Les chimistes ont donc défini une unité pour exprimer facilement les très grands nombres
d’atomes, de molécules ou d’ions.
Cette unité est la mole, symbole mol.
La mole est l’unité de quantité de matière.
La mole est la réunion d’un nombre bien déterminé d’entités élémentaires.
A
Le nombre A dans le symbole Z X de l’isotope le plus abondant donne une valeur approchée
de la masse molaire atomique (parfois cette valeur est presque exacte).
Les masses molaires atomiques sont toutes connues, on trouve leurs valeurs dans le tableau de
la classification périodique des éléments chimiques Ex 14 p 132
La quantité de matière n(X) d’une masse m(X) d’un échantillon d’une espèce chimique X de
m(X)
n(X)
masse molaire M X est donnée par la relation : MX avec n en mol ; m
en g et M en g/mol.
On peut écrire également m(X) n(X) M X .
Remarque : les résultats et formules du § 2. sont vrais quel que soit l’état physique (solide,
liquide ou gaz) des espèces chimiques.
Ex 15, 16, 21, 22, 25, (24) p 132 134
14. Le volume molaire d’un gaz
14.1. Définition
Exemple : Calculer la quantité de matière de dichlore contenue dans un flacon de 1,0 L dans
les conditions de température et de pression pour lesquelles le volume molaire est de
Vm 24 L.mol1 .
V(Cl 2 ) 1, 0
n(Cl2 ) n(Cl 2 ) 4, 2 10 2 mol
Vm 24 .
Ex 17, (18), 20, 31 p 132 134