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Le mot plomberie est né de l’art de travailler le plomb dans les temps gallo-romains car
celui- ci est malléable et donc facile à travailler mais il est de nos temps prohibé car il
nuit à la santé en provoquant le saturnisme.
A / l’eau
A.1. / la distribution de l’eau
I / Généralités
Les systèmes de distribution d’eau doivent véhiculer jusqu’aux points prévus une eau
de bonne qualité, en quantité suffisante et avec le moins de défaillance possible. L’eau
doit pouvoir conserver ses qualités jusqu’aux points de consommation (habitations,
fontaines et bâtiments publics). L’eau doit être exempte de matières nocives et de
microbes dangereux. En ce qui concerne les objectifs recherchés pour l’assainissement,
c’est que les installations prévus puissent reprendre les eaux après usage et les eaux
polluées par des matières minérales et organiques ainsi que par de nombreux germes
pathogènes et le conduire jusqu’au lieu de rejet ( exutoire ) sans que cette pollution
fasse courir le moindre risque aux riverains : pour arriver à cela, il est souvent
nécessaire d’éliminer une grande partie de la pollution avant le rejet si celle- ci est
préjudiciable à l’environnement.. les installations peuvent aussi comprendre
l’évacuation des eaux de pluie dont le ruissellement à la surface pourrait être nuisible à
l’agglomération et à ses habitants et ceci par un système hydraulique indépendant ou
non du précèdent.
Les communes ont en général la responsabilité de la distribution de l’eau mais, la
plupart du temps, elles en confient l’exploitation à des concessionnaires privés ou
les gèrent en régie (S D E et SONEES)
L’eau distribuée peut provenir des nappes phréatiques, des eaux de surface ou des
sources ; cette eau doit être traitée avant d’être distribuée.
I-1 Principaux éléments d’un système d’hydraulique urbaine
I-1-1 captage
Il consiste à recueillir soit des eaux souterraines (sources, nappes phréatiques), soit
des eaux de surface (rivières, lacs).
I-1-6 pompes
Sur le circuit, on a souvent besoin d’élever le niveau et / ou la pression de l’eau, au
moyen de pompes qui sont mues le plus souvent par un moteur électrique ou à
défaut par un moteur diesel.
o Le débit
Le débit dépend du diamètre des canalisations et exprime les besoins des
utilisateurs : la norme prévoit des débits minima pour chaque type d’appareils
sanitaires :c’est le diamètre du tuyau initial d’arrivée qui détermine les possibilités
maximale de l’installation
Diamètres des canalisations
appareil Débit minimal Diamètre intérieur
Eau froide Eau chaude minimal en mm
en l/ s en l/ s
évier 0.2 0.2 12
o La réglementation
La plomberie est comme le reste des corps d’état du bâtiment, soumise à une
réglementation pilotée par les normes et les D T U des séries 60, 61, 64 et 65 qu’il
conviendra d’acquérir. Cette réglementation a pour objectif de disposer ‘une installation
sanitaire performante et sûre afin de respecter les règles générales pour l’hygiène et le
bien-être des populations et de l’environnement. Ainsi l’alimentation en eau potable et
l’évacuation des eaux usées sont défins par les règlements sanitaires qu’on peut se
procurer auprès de préfectures ou des ministères techniques.
2 / immeuble collectif
appareil coefficient
WC 0.5
Bidet, lave-linge, lave-vaisselle 1
lavabo 1.5
Douche, robinet de puisage 2
évier 2.5
Baignoire<=150 litres 3
Baignoire> 150 litres 3+0.1 par tranche supplémentaire de 10
litres
P1 est une action verticale ; soit P2 la pression horizontale qui s’exerce sur les parois
verticales :
Comme en mécanique des sols pour le calcul de la poussée des terres, la poussée d’un
liquide sur une paroi verticale a un diagramme de forme triangulaire avec un angle au
sommet supérieur égale à 45 degré car le frottement intra particulaire est nul :
Selon le principe de Pascal, la pression dans une masse liquide se transmet
intégralement dans toutes les directions et est égale ,ici, au poids de la masse d’eau de
section triangulaire et de largeur unité soit P2 = µ* h2 / 2
b-2 hydrodynamique :
1 - notion de perte de charge
considérons un réservoir rempli d’eau et que l’on envisage de vider par simple gravité
par l’intermédiaire d’un tube de longueur L et largement coudé
Dans un premier temps, le niveau atteint par le jet d’eau est inférieur au niveau de
départ de l’eau dans le réservoir ; si on double la longueur du tube : le niveau atteint
sera inférieur à celui précédent ; si on maintient la même longueur que lors de la
première expérience mais en en coudant plusieurs fois le tube : le restera très inférieur
au niveau atteint lors des précédentes ;
En conclusion si l’on se référait aux lois de l’hydrostatique (vase communicant) le jet
devait atteindre le même niveau lors de l’ensemble des expériences mais la longueur et
les singularités ( coude ou ouverture de passage) sont à l’origines de cette différence de
niveau appelée perte de charge et notée J ;
L’expérience a montré que la perte de charge est fonction :
De la longueur du tube
De la fréquence des coudes, de leur forme
Du diamètre intérieur des tubes
De la rugosité des parois mouillées et de la vitesse de l’eau
De la viscosité de l’eau
2-Relation entre débit perte de charge
Par définition, le débit représente la quantité de fluide qui passe à travers une section de
conduite par unité de temps et elle s’exprime en m3 / s et se note par le symbole Q. elle
est fonction de la vitesse du fluide et de la section de la conduite ; pour une distribution
urbaine, la vitesse requise de l’eau est comprise entre 1.2 m / s et 1.5 m / s pour éviter
les dépôts et les coups de béliers.
L’eau distribuée est consommée et devient de l’eau usée qu’on doit rejeter dans de
bonnes conditions c’est à dire sans nuire à l’environnement en le polluant : d’ailleurs la
réglementation fixent les régles qui permettent de préserver les usagers des nuisances
des systémes d’évacuation et éviter ainsi tout risque de pollution ou de contamination .
La premiére régle concerne les orifices de vidange des appareils sanitaires :
Tout orifice doit être pourvue d’un sytéme d’occlusion hydraulique appelé
siphon conforme aux normes en vigueur et assurant une garde d’eau permanente
de 50 mm
Si l’agglomération dans laquelle se situe le logement posséde un réseau collectif
d’assainissement ou un tout à l’égout, alors le raccordement souterrain de toutes
les canalisations évacuant les eaux usées est impératif
Il est interdit d’évacuer des eaux usées dans des ouvrages d’évacation des eaux
pluviales et réciproquement
Afin d’éviter les effets de pompes consécutifs à l’ecoulement d’une grande
quantité d’eau et qui risque d’aspirer la garde d’eau des siphons, les descentes et
les chutes d’eau usée doivent être prolongés jusqu’aaux combles et au dessus
desarties les plus elevées de la constructionpar un évent d’une section intérieure
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égale au moins à celle de la descente et qui sert égalementpour la ventilation des
égouts
réseau unitaire
Réseau séparatif
La douche consomme peu d’eau comparée à la baignoire et elle est plus simple et plus
pratique que celle-ci, ce qui rend intéressant de prévoir une douche même si on a une
salle de bain bien équipée surtout pour les chambres d’enfants ou de parents afin
d’éviter les encombrements.
Les bacs à douches appelés receveurs de douches sont en général en céramique ou en
acrylique avec des formes très variées mai le carrelage est obligatoire pour les parois
entourant le receveur. Les plus petits receveurs ont des dimensions de 70 x 70 cm mais
les plus courantes sont 80 x 80 cm ou 90 x 90 cm. Il y’a deux types de receveurs :
Les receveurs à poser qui sont scellés directement sur le sol de la pièce d’eau et
qui ont des côtés émaillés ce permet de les laisser apparents mais ils nécessitent
une évacuation par le bas, dans l’épaisseur du sol ou dans la pièce en dessous.
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En cas d’évacuation latérale, il y’a des receveurs surélevés à poser permettant la
pose du siphon et le passage de l’évacuation sous le receveur.
Les receveurs à encastrer sont encastrés dans le sol, dans un podium ou sur un
support de briques ou de parpaing : c’est dans le sol que le receveur présente le
meilleur effet esthétique en s’intégrant parfaitement dans le décor surtout si le
sol est carrelé. La profondeur du receveur à encastrer est comprise entre13 et 16
cm et l’encastrement nécessite une évacuation par le bas ou encastrée ; sur
podium ou sur support, l’évacuation peut se faire latéralement
2. Le traitement
C’est une épuration et une filtration des effluents de la FTE par voie aérobie et il
est assuré par la filière adaptée au sol en place ou reconstitué
3. L’évacuation
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C’est l’évacuation des effluents traités par infiltration, rejet en exutoire superficiel
ou puits d’infiltration
Si le terrain en place ne convient pas(perméabilité insuffisante ou trop grande,
argile ou roche, nappe phréatique proche, pente du terrain), on choisit d’autres
filières adaptées au cas mis en oeuvre
4. Récapitulatif des principales filières de traitement