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La plomberie couvre trois domaines d’activité du bâtiment :


 L’alimentation et la distribution de l’eau potable dans les lieux d’habitation ou
plomberie sanitaire, l’installation des appareils sanitaires, la production d’eau
chaude, l’évacuation des eaux usées vers les égouts ou fosses d’épuration
.
L’installation des appareils sanitaires (robinets, vannes, éviers, lavabos, w c), la
production d’eau chaude, l’évacuation des eaux usées vers les égouts ou les fosses
d’épuration
 Le zingage qui consiste à capter les eaux de pluie et à les évacuer (captage par le
biais des couvertures et des gouttières )
 Le chauffage central qui fait appel à l’énergie du gaz ou du fuel

Le mot plomberie est né de l’art de travailler le plomb dans les temps gallo-romains car
celui- ci est malléable et donc facile à travailler mais il est de nos temps prohibé car il
nuit à la santé en provoquant le saturnisme.
A / l’eau
A.1. / la distribution de l’eau
I / Généralités
Les systèmes de distribution d’eau doivent véhiculer jusqu’aux points prévus une eau
de bonne qualité, en quantité suffisante et avec le moins de défaillance possible. L’eau
doit pouvoir conserver ses qualités jusqu’aux points de consommation (habitations,
fontaines et bâtiments publics). L’eau doit être exempte de matières nocives et de
microbes dangereux. En ce qui concerne les objectifs recherchés pour l’assainissement,
c’est que les installations prévus puissent reprendre les eaux après usage et les eaux
polluées par des matières minérales et organiques ainsi que par de nombreux germes
pathogènes et le conduire jusqu’au lieu de rejet ( exutoire ) sans que cette pollution
fasse courir le moindre risque aux riverains : pour arriver à cela, il est souvent
nécessaire d’éliminer une grande partie de la pollution avant le rejet si celle- ci est
préjudiciable à l’environnement.. les installations peuvent aussi comprendre
l’évacuation des eaux de pluie dont le ruissellement à la surface pourrait être nuisible à
l’agglomération et à ses habitants et ceci par un système hydraulique indépendant ou
non du précèdent.
Les communes ont en général la responsabilité de la distribution de l’eau mais, la
plupart du temps, elles en confient l’exploitation à des concessionnaires privés ou
les gèrent en régie (S D E et SONEES)
L’eau distribuée peut provenir des nappes phréatiques, des eaux de surface ou des
sources ; cette eau doit être traitée avant d’être distribuée.
I-1 Principaux éléments d’un système d’hydraulique urbaine
I-1-1 captage
Il consiste à recueillir soit des eaux souterraines (sources, nappes phréatiques), soit
des eaux de surface (rivières, lacs).

I-1-2 traitement des eaux


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Si les eaux captées ne présentent pas en permanence les qualités requises qui seront
explicitées ultérieurement, elles devront faire l’objet d’un traitement avant ou après
le transport.
I-1-3 adduction
C’est le transport de l ‘eau depuis la zone de captage jusqu’à proximité de la zone
d’utilisation (distribution ) ; il peut aussi avoir lieu avant le traitement et par un
écoulement en surface libre ( sans pression i.e l’air est partout présent dans les
canalisations) ou par un écoulement en charge c’est à dire dans des conduites sous
pression.
I-1-4 accumulation
On a souvent besoin de mettre en réserve dans des réservoirs spéciaux une partie de
l’eau, soit pour réguler le débit dans les ouvrages qui précèdent soit pour assurer une
sécurité en cas de panne
I-1-5 distribution
Elle consiste à fournir à chaque instant aux utilisateurs, à une pression convenable,
le débit dont ils ont besoin ; elle s’effectue par un réseau de conduites sous pression,
dimensionnées pour permettre le passage en chaque point du débit maximal
prévisible

I-1-6 pompes
Sur le circuit, on a souvent besoin d’élever le niveau et / ou la pression de l’eau, au
moyen de pompes qui sont mues le plus souvent par un moteur électrique ou à
défaut par un moteur diesel.

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I-1-7 réseau d’assainissement
Les eaux usées comme les eaux de pluie sont reprises par un réseau qui doit pouvoir
évacuer à chaque instant le débit qui se présente (voisin du débit consommé pour les
eaux usées) l’écoulement s’y fait à surface libre sauf cas exceptionnels
I-2 qualités et quantités de l’eau potable
I-2-1 qualités des eaux potables
La qualité d’une eau, est estimée par un certain nombre de paramètres physiques,
chimiques et biologiques. Les critères que ces paramètres permettent de définir ont,
soit un caractère impératif, toutes les fois que leur non observation est nuisible à la
santé du consommateur, soit un caractère seulement souhaitable, lorsque cette non
observation confère à l’eau des défauts sans toutefois nuire à la salubrité.
I-2-1-1 critères impératifs
Les critères impératifs sont principalement bactériologiques et chimiques et sont
recherchés par analyse plusieurs fois par an.
I-2-1-1-a critères bactériologiques
Une eau potable ne doit contenir aucun germe pathogène ; ainsi dans la mesure où
les contaminations les plus fréquentes sont d’origine fécale (humaine ou animale)
alors on devra vérifier lors des analyses l’absence des germes ci-dessous cités :
1. bacille de Coli ou Escherichia Coli
2. entérocoque
3. clostridium sulfitoréducteur
4. bactériophages fécaux
I-2-1-1-b critères chimiques
Les concentrations des corps chimiques ci –dessous ne doivent pas dépasser les

Limites ci-dessous indiquées


Tableau donnant les concentrations limite dans les eaux potables

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Les critères souhaitables sont des paramètres qui se traduisent soit par des valeurs
maximales ou minimales au delà ou en deçà desquelles les eaux présentent des
inconvénients :
 température optimale comprise entre 9 et 12 ° C
 turbidité (matières solides fines en suspension) se mesurant par un nombre
de gouttes d’un réactif approprié dans l’appareil de Dienert et Guillerd. les
eaux pour lesquelles le nombre de gouttes dépassent 25 à 30 sont à éviter
 couleur (due à des colloïdes en suspension)  se mesurant de façon analogue,
avec un réactif spécifique et définissant un indice n . il faudra éviter les eaux
pour lesquelles l’indice n la valeur de n
 résistivité qui est la plus ou moins grande résistance qu’oppose un
échantillon au passage du courant électrique : elle caractérise la plus ou
moins grande en sels dissous ; éviter les eaux dont la résistivité est inférieur
à 1000 ohms / cm
 dureté : qui caractérise la teneur en sels métalliques divalents (Ca et Mg ) et
s’évalue en degrés hydrotimétriques. Le titre hydrotimétrique optimal est de
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12 à 15 degrés ( un degré correspond à 10 mg par l ). Un titre plus élevé que
la valeur optimale nuit à la cuisson des légumes et à la bonne utilisation des
savons ordinaires.

I-2-2 quantités d’eau potable à fournir


La quantité consommée par habitant dépend du mode de fourniture et on peut se
baser sur les données suivantes

Mode de fourniture Consommation


En litre par jour par hbt
Fontaine publique à – de 200 m de l’habitation 20
Robinet dans la cour de l’habitation 30 à 50

Distribution simple dans la maison ‘ 100


avec chasse d’eau dans les toilettes

Distribution complète dans la maison 200 à 400


Avec salle d’eau
En ce qui concerne les équipements publics et industriels, il est mieux d’en
consulter les responsables pour évaluer leur propre besoin

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I-3 Schéma d’une station de traitement de l’eau

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I-4 Caractéristiques requises pour la distribution intérieure
La pression
Les compagnies des eaux fixent la pression du réseau à 3 bars en pied d’immeuble ; en
cas de déficit, il faut installer un sur presseur afin d’éviter des problèmes d’alimentation
pour certains utilisateurs ; en cas d’excès, il faut installer un réducteur de pression afin
d’éviter la destruction des appareils

o Le débit
Le débit dépend du diamètre des canalisations et exprime les besoins des
utilisateurs : la norme prévoit des débits minima pour chaque type d’appareils
sanitaires :c’est le diamètre du tuyau initial d’arrivée qui détermine les possibilités
maximale de l’installation
Diamètres des canalisations
appareil Débit minimal Diamètre intérieur
Eau froide Eau chaude minimal en mm
en l/ s en l/ s
évier 0.2 0.2 12

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lavabo .2 .2 10
bidet .2 .2 10
baignoire .33 .33 13
douche .20 .20 12
Robinet de puisage1/2 .33 12
Robinet de puisage3/4 .42 12
W c avec réservoir de .12 10
chasse
Lave-mains .10 10
Lave-linge .20 10
Lave-vaisselle .10 10

o La réglementation

La plomberie est comme le reste des corps d’état du bâtiment, soumise à une
réglementation pilotée par les normes et les D T U des séries 60, 61, 64 et 65 qu’il
conviendra d’acquérir. Cette réglementation a pour objectif de disposer ‘une installation
sanitaire performante et sûre afin de respecter les règles générales pour l’hygiène et le
bien-être des populations et de l’environnement. Ainsi l’alimentation en eau potable et
l’évacuation des eaux usées sont défins par les règlements sanitaires qu’on peut se
procurer auprès de préfectures ou des ministères techniques.

II. la distribution intérieure de l’eau

Pour pouvoir alimenter son installation, il faut le raccordement au réseau public


et pour cela deux cas de figure peuvent se présenter : pavillon ou appartement et
selon le cas, on doit déterminer les diamètres minimaux des tuyaux en fonction
des appareils sanitaires que l’on souhaite installer.
1/ maison indépendante ou pavillon
 existence d’une arrivée d’eau (rénovation)
la partie avant le compteur et le compteur lui même sont la propriété de la
compagnie des eaux et vous ne pouvez pas intervenir sur cette partie sans l ’accord
de celle ci mais vous serez tenu responsable du compteur et surtout de son
entretien .le branchement sur le réseau comprend les éléments suivants :
 sur la partie sise dans le domaine public ou bien située à l’intérieur, en limite
de clôture afin de faciliter l’intervention des agents de la S D E, est placé le
regard en briques qui sert d’abri à la vanne et au compteur général : c’est une
propriété de la compagnie des eaux : le réseau de distribution intérieur
commence par le robinet d’arrêt général et comprend :
1. Un compteur lui aussi propriété de la compagnie des eaux : avant
toute intervention sur ces deux éléments, il faut l’accord du
concessionnaire. Le raccordement de la maison débute à partir de
la douille de raccordement du compteur. Dans le cas où le pas de
vis du compteur serait du 20 / 27 alors utiliser du cuivre de
diamètre 16 /18 ; si le pas de vis est du 15 / 21, utiliser du cuivre
12 / 14 ou 14 / 16

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2. un robinet d’arrêt général avant compteur permettant d’isoler la
maison en cas d’intervention sur le compteur (propriété de la
SDE)
3. un compteur dont le but est d’évaluer les quantités d’eau
consommées : il est équipé de deux raccords filetés qui servent au
raccordement du réseau
4. un robinet d’arrêt propriété individuelle
5. selon le niveau de confort des utilisateurs et la qualité de l’eau
fournie par le concessionnaire, on peut installer un réducteur de
pression, un adoucisseur ou un sur presseur
 nouvelle construction : vous ne disposez pas d’une arrivée
d’eau :
On doit adresser dans ce cas une demande au concessionnaire des eaux ayant pignon
sur rue dans la commune afin d’obtenir une réunion d’information au cours de la quelle
on déterminera la possibilité d’acheminer de l’eau vers la dite maison ainsi que
l’emplacement éventuel du compteur (intérieur ou extérieur de la maison), si le
compteur est placé à l’extérieur, alors il sera placé dans un regard maçonné(ou en
pastique ou dans un coffret pastique) de un mètre cube de volume environ.
Le compteur est relié à la maison par des canalisations enterrées dans une tranchée de
60 à 80 cm de profondeur : la canalisation repose sur un lit de sable de 10 cm
d’épaisseur et sera recouverte d’une couche de sable de 20 cm au-dessus de laquelle on
dépose un grillage avertisseur de couleur bleue

2 / immeuble collectif

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La distribution se fait dans les appartements à partir d’une colonne
montante et la consommation d’eau de chacun des appartements est mesurée par de
compteurs individuels ou divisionnaire placées sur chaque branchement particulier
après un robinet d’arrêt
dans un immeuble, chaque appartement est équipé de son compteur individuel piqué sur
la colonne d’alimentation générale de l’immeuble. Dans certaines copropriétés, l’eau
fait partie des charges communes cependant
3 / les divers circuits de l’eau dans une habitation
3.1. Les réseaux de distribution
les tracés des réseaux d’eau chaude et d’eau froide sont établis spécialement pour
chaque habitation et dans les maisons individuelles comportant une cave, le réseau eau
froide , installé en plafond, forme une ceinture sur laquelle seront raccordés au passage
les différents appareils y compris ceux de la production d’eau chaude ; si la maison
comporte un étage, une dérivation ou colonne montante, d’un diamètre plus important
devra être installée pour distribuer l’eau à l’étage et cette colonne devra comporter au
départ un robinet d’arrêt et un robinet de purge pour permettre les interventions
nécessaires .

3.1.1. Les canalisations


Les canalisations utilisées peuvent être en cuivre et depuis quelques années en PVC C
mais l’acier peut également être utilisé mais il est en général réservé au chauffage. Pour
des raisons d’hygiène et de santé ( saturnismes) le plomb est abandonné de nos jours ;
l’eau chaude sera acheminée aux différents postes d’utilisation (ménagère ou sanitaire à
partir des appareils de production dans des tuyaux de même matériau que l’eau froide
.les appareils de production d’eau chaude peuvent être de différents types :
 chauffe eau instantané
1. alimenté par une dérivation et qui chauffe l’eau au fur et à mesure de son
écoulement selon le besoins. Les petits modèles sont placés dans la
cuisine pour l’alimentation de l’évier et les plus gros modèles sont
installés dans les salles de bain et ils fonctionnent tous au gaz
 chauffe eau à accumulation
2. comportant deux types :
1. à chauffe directe qui chauffe l’eau grâce à une résistance électrique
isolée constituant le corps de chauffe
2. à chauffe indirecte alimenté par une conduite dérivant du chauffage
central

3.2. le réseau d’évacuation des eaux


3.2.1. eaux de pluie
Les formes de couvertures des immeubles ont pour objet principal de recueillir les eaux
de pluie et les diriger vers les collecteurs d’évacuation et c’est pourquoi on trouve de
gouttières à la périphérie des toits et sur une terrasse on trouve des rigoles caniveaux qui
jouent le même rôle que les gouttières. Les gouttières et les caniveaux ou rigoles sont en
légère pente et leur point bas correspond à la naissance des tuyaux de descente de
formes et de matériaux différents et qui sont en général apparents ; les réseaux
d’évacuation sont la plupart du temps séparatifs pour des raisons économiques et donc
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les collecteurs d’eau de pluie ne recevront aucun autre effluent (eaux vannes ou usées) ;
les descentes sont branchées sur les collecteurs par l’intermédiaire de regards borgnes
3.2.2. eaux usées
elles sont par convention désignées par le sigle E U et sont constituées des eaux vannes
( E V ) issues de W C et des eaux ménagères ( E M ) provenant des lavabos, éviers,
baignoires, douches bidets et autres ; en principe les E V et les E M doivent être
acheminées par des réseaux d’évacuation séparés : des canalisations légèrement
inclinées raccordent les appareils à E M à une canalisation verticale appelée et les W C
sont raccordés directement à une canalisation verticale appelée chute. Les descentes et
les chutes sont raccordées au collecteur situé en bas du bâtiment afin de permettre le
vidage correct des appareils et éviter les nuisances sonores et les mauvaises odeurs
3.2.3. les canalisations

les diamètres normalisés des canalisations sont :


canalisations Diamètre normalisé
Chutes des eaux vannes 90 à 100 mm
Chutes des eaux usées 50 à 80 mm
Ventilation secondaire 40 à 54 mm
Evacuation lavabo, bidet Minimum 30 mm
Evacuation baignoire, douche Minimum 40 mm
Evacuation évier Minimum 40 mm

Ces dimensions sont valables quelque soit le matériau utilisé :


 la fonte qui longtemps était utilisée à cause de sa stabilité, son inertie et ses
qualités acoustiques est employée dans les chutes et les nombreuses pièces de
raccord ( culotte, coude, tés etc. ) voir cour pour la mise en œuvre
 le grés est encore employé de nos jours mais de plus en plus rarement
 l’amiante ciment est aujourd’hui prohibé pour des raisons de santé publique
 le P V C ou chlorure de polyvinyle, de couleur grise est maintenant le matériau
le plus employé pour tous les réseaux d’évacuation( pluviales, ménagères,
vannes
 le polyéthylène permet la réalisation de canalisation semi rigide de couleur noire
et il employé pour l’adduction d’eau, le raccordement à l’évacuation des
appareils sanitaires et il est résistant aux acides et aux fortes températures mais il
n’est assemblé qu’avec des raccords mécaniques moulés non collables

III / les matériaux utilisés en installation sanitaire


un certain nombre de matériau est couramment utilisé en plomberie aussi bien
en ce concerne l’alimentation en eau que l’évacuation des eaux usées ou les
appareils sanitaires :
 matériaux minéraux
les canalisations de gros diamètre utilisés pour l’adduction en eau potable ou
pour les égouts sont en béton armé ou en ciment armé tandis que les
conduites servant pour les chutes d’aisance ou les descentes d’eau pluviale

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ou ménagère sont en amiante-ciment(actuellement interdit car dangereux
pour la santé) ou en grés vernissé ; les appareils sanitaires sont parfois en
céramique(faïence, grés ou porcelaine)
 matériaux en métal
autrefois, c’est le plomb qui était le matériau le plus utilisé pour les
canalisations et les égouts mais depuis 1977, ce matériau est interdit car le
plomb est à l’origine du saturnisme et le cuivre a pris sa place car 99.9% des
canalisations d’alimentation et d’évacuation de petit diamètre sont en cuivre.
Le cuivre utilisé pour les installations sanitaires se présentent sous deux
configurations dans le commerce :

 le cuivre écroui, rigide et qu’on trouve dans le commerce sous forme


de barres de un à cinq mètres de long
 le cuivre recuit, plutôt souple et qui commercialisé sous forme de
couronnes de cinq à cinquante mètres de long : c’est un matériau
malléable principalement utilisé pour les éléments encastrés.
L’acier galvanisé est en général utilisé pour les colonnes montantes d’alimentation en
eau des immeubles et pour les installations de chauffage central bien que son utilisation
est de nos jours très réduite tandis que l’acier inoxydable sert è la fabrication des éviers
et des conduits d’évacuation des gaz brûlés ou des flexibles pour l’eau sous pression.
La fonte sert à la mise en place des colonnes d’évacuation d’eau usée de gros diamètres
mais elle a tendance à être remplacée par le P V C qui un coût d’achat et de mise en
oeuvre plus bas.
Le laiton sert à la fabrication de la robinetterie et des raccords tandis que le zinc sert à
la mise en place des évacuations pluviales.
Les plastiques
Les deux matières plastiques les plus utilisés sont le P V C (polychlorure de vinyle) et le
polyéthylène :
 le P V C est plus employé pour les chutes d’aisance et les descentes d’eau
ménagères ou pluviales ; il est de couleur grise quand il est destin é à
l’évacuation et de couleur bleue quand il sert à l’alimentation en eau
 le polyéthylène est , quand à lui, plus utilisé pour l’adduction en eau froide et il
est de couleur noire avec un filet bleu indiquant qu’il est destiné à l’eau potable
(sans filet bleu , il est destiné à l’arrosage des jardins ou à l’alimentation des
bassins). C’est un matériau très utilisé, à cause de sa très grande résistance à
l écrasement aux chocs et aux rayonnements U V , sur les parties de réseaux
enterrés.
 Le polyéthylène réticulé, de couleur bleue ou rouge, est également de plus en
plus employé surtout dans les systèmes hydrocâblés ou pour l’alimentation des
appareils sanitaires.
Les matières synthétiques
L’emploi de ces matières est de plus en plus important pour les appareils sanitaires
(éviers, baignoires, bidet e t c …) et cela au détriment de la céramique ou du grés : les
plus courantes sont l’acrylique ou le polyester stratifié armé ou autres

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IV – détermination du diamètre des canalisations d’alimentation en
eau
Pour assurer une distribution correcte, on doit veiller au respect des diamètres minimaux
qui garantissent un débit suffisant à chaque point d’utilisation/( ce diamètre est fixé par
les normes (voir tableau début du cours) :
IV–1 )La manière la plus simple de déterminer le diamètre intérieur d’une canalisation
alimentant un groupe d’appareils sanitaires est d’avoir recours aux abaques de DARIES
ou à celui ci dessous exposé :
 Se reporter au tableau ci-dessous pour déterminer le coefficient de chaque
appareil sanitaire piqué sur la canalisation

appareil coefficient
WC 0.5
Bidet, lave-linge, lave-vaisselle 1
lavabo 1.5
Douche, robinet de puisage 2
évier 2.5
Baignoire<=150 litres 3
Baignoire> 150 litres 3+0.1 par tranche supplémentaire de 10
litres

 Ensuite se reporter au graphique ci-dessous une fois le coefficient déterminé

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Exemple une canalisation de salle de bain doit alimenter une douche, deux lavabos, et
un w c :
Le premier tableau nous permet de voir que les coefficients correspondant sont
respectivement 2, 1.5*2 et .5 soit 5.5 au total ; sur le graphique l’intersection de la
courbe avec la valeur de 5.5 indique que le diamètre minimal est compris entre 14 mm
et 16 mm donc le diamètre à prendre en compte sera de 16 mm, ce qui correspond dans
le commerce à un tube 16 /18 ou, si c’est du cuivre à du 18-1

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IV-2 détermination par les abaques de DARIES

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II-2-1 rappels de quelques éléments d’hydraulique
a) définition d’un liquide : c’est un assemblage de particules matérielles très mobiles
les unes par rapport aux autres d’ou leur défaut de posséder une forme propre. Cette
mobilité est freinée par la résistance que les particules s’opposent les unes par rapport
aux autres et qui est due à la viscosité de celui-ci (l’eau est visqueuse tandis que l’huile
est très visqueuse)
b) notion de pression d’un liquide
L’étude des fluides se scinde en trois rubriques :
 L’hydrostatique qui étudie les conditions d’équilibre des liquides
 L’hydrodynamique qui s’occupe de l’étude des lois théoriques des fluides en
mouvement
 L’hydraulique qui étudie les lois réelles de l’écoulement des fluides en vue
d’une application pratique(étude basée sur les théorie et l’expérimentation)
b-1) hydrostatique

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Un fluide n’ayant pas de forme propre, alors il est maintenu à l’état stable et au repos
par les parois du réservoir qui le contient et exerce ainsi sur ces parois une action
verticale si les parois sont horizontales et horizontales si les parois sont verticales
considérons une colonne liquide de section unitaire ayant la partie supérieure en contact
avec l’air libre donc soumise à la pression atmosphérique Patm (environ égale à un bar ou
750 mm de H g 10.2 m de colonne d’eau) :
l’action de cette veine d’eau sur la paroi inférieure du récipient est égale à  la somme du
poids de cette colonne d’eau P1 et Patm . or P1 = µ * h (* poids spécifique de l’eau et h
hauteur de la colonne) mais étant donné que la pression atmosphérique agit de la même
façon sur les faces intérieure et extérieure alors son effet se compense et s’annule.

P1 est une action verticale ; soit P2 la pression horizontale qui s’exerce sur les parois
verticales :
Comme en mécanique des sols pour le calcul de la poussée des terres, la poussée d’un
liquide sur une paroi verticale a un diagramme de forme triangulaire avec un angle au
sommet supérieur égale à 45 degré car le frottement intra particulaire est nul :
Selon le principe de Pascal, la pression dans une masse liquide se transmet
intégralement dans toutes les directions et est égale ,ici, au poids de la masse d’eau de
section triangulaire et de largeur unité soit P2 = µ* h2 / 2

b-2 hydrodynamique :
1 - notion de perte de charge
considérons un réservoir rempli d’eau et que l’on envisage de vider par simple gravité
par l’intermédiaire d’un tube de longueur L et largement coudé

Dans un premier temps, le niveau atteint par le jet d’eau est inférieur au niveau de
départ de l’eau dans le réservoir ; si on double la longueur du tube : le niveau atteint
sera inférieur à celui précédent ; si on maintient la même longueur que lors de la
première expérience mais en en coudant plusieurs fois le tube : le restera très inférieur
au niveau atteint lors des précédentes ;
En conclusion si l’on se référait aux lois de l’hydrostatique (vase communicant) le jet
devait atteindre le même niveau lors de l’ensemble des expériences mais la longueur et
les singularités ( coude ou ouverture de passage) sont à l’origines de cette différence de
niveau appelée perte de charge et notée J ;
L’expérience a montré que la perte de charge est fonction :
 De la longueur du tube
 De la fréquence des coudes, de leur forme
 Du diamètre intérieur des tubes
 De la rugosité des parois mouillées et de la vitesse de l’eau
 De la viscosité de l’eau
2-Relation entre débit perte de charge
Par définition, le débit représente la quantité de fluide qui passe à travers une section de
conduite par unité de temps et elle s’exprime en m3 / s et se note par le symbole Q. elle
est fonction de la vitesse du fluide et de la section de la conduite ; pour une distribution
urbaine, la vitesse requise de l’eau est comprise entre 1.2 m / s et 1.5 m / s pour éviter
les dépôts et les coups de béliers.

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Q = V * S.
Darcy a établi la relation entre la perte de charge d’une conduite de longueur L, la
vitesse d’écoulement de l’eau et la géométrie de la conduite :
 J = P / S * b1 * V2 * L (formules valables pour des diamètres intérieurs allant
jusqu’à 0.50 m et ou P est le périmètre mouillé de la conduite, S la section
mouillée, V la vitesse d’écoulement de l’eau et b1est un coefficient égal à
0.000507+ (0.000013 / d) mais dans la pratique on prend b1 = 0.0006
J est la perte de charge totale exprimée en mètre et j = J / L est la perte de charge
unitaire en m / m

Exemple d’une canalisation circulaire pleine de diamètre d :


S = п * d2 / 4
P=п*d
R (rayon hydraulique) = S / P =d / 4 ; or Q =V * S = V * п * d2 / 4 donc V = 4 Q / п *
d2 ce qui implique V2 = 16 Q2 / п2 d4 d’où j = b1 64 Q2 / п2 d5 et comme b1 = 0.0006
alors j = 0.0384 Q2 / п2 d5
Utilisation de l’abaque de DARIES
Si pour un réseau de distribution d’eau, on connaît les besoins, la vitesse de l’eau dans
les conduites (1.2 à 2 m / s) ; en utilisant le graphique ci joint on peut avoir le diamètre
de la conduite et les pertes de charge correspondantes.
Comment détermine t on les besoins pour un aménagement sanitaire donné?
Un logement requiert, selon la réglementation actuelle l’installation d’un certain nombre
d’appareils sanitaires : un évier, une douche, un lavabo(ou deux), un W C, un point
d’eau et un générateur d’eau chaude.
On recense dans un tableau les appareils et comme on sait que tous les appareils ne
fonctionneront jamais simultanément, alors on calcule la probabilité de fonctionnement
simultané comme suit :

Désignation de Nombre Débit minimum Débit minimum Total cumulé


l’appareil d’appareils d’eau froide d’eau chaude
évier 1 0.20 .2 0.40
baignoire 2 .035 .35 1.40
lavabo 2 0.10 0.10 0.40
bidet 1 0.10 0.1 0.20
Machine à laver 1 0.35 0.35 0.70
W c avec 2 0.10 0.20
réservoir de
chasse
Point d’eau 1 0.17 0.17
total 10 3.47

Le coefficient de simultanéité a pour valeur :


Y = 1 / (X – 1)1/2 avec X nombre total d’appareils installés dans le logement.
Dans l’exemple ci-dessus, on a Y= 1 / (10-1)1/2 = 1 / 3 =0.33 et les besoins instantanés
du logement sont Q.t = 3.47 * 0.33 =1.16l / s

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Sachant que les besoins sont fonction du mode de vie des habitants, alors, dans un
immeuble à plusieurs étages, il y’a deux méthodes de détermination des besoins :
 On applique le coefficient de simultanéité à chaque niveau en commençant par
le niveau le plus élevé et en descendant mais on considérera comme s’il
comportait son aménagement plus celui d’étages supérieurs
 Par exemple prenons un immeuble à 3 étages ou les logements sont
aménagés comme précédemment indiqués
3éme étage qt = 3.47 l /s et y = 1/3 = 0.33 alors qt * y = 0.33 * 3.47 l/s

2éme étage qt = 3.47 * 2 et y = 1 / (19)1/2 alors


qt * y = 3.47 * 2 *1 / (19)1/2
1éme étage qt = 3.47 * 3 et y = 1 / (29)1/2 alors qt * y = 3.47 * 3
1/2
*1 / (29) ce qui correspond aux besoins totaux
 On calcule normalement le débit instantané du niveau le plus élevé et on
conserve cette valeur pour tous les niveaux mais on appliquera aux différentes
sommes de débit instantané un coefficient de simultanéité ou la variable
aléatoire est le nombre d’appartements

3éme étage qt = 3.47 l /s et y = 1/3 = 0.33 alors


qt * y = 0.33 * 3.47 l/s

2éme étage qt = 3.47 * 0.33 * 2 et y = 1 / (2 –1 )1/2

1éme étage qt = 3.47 * 0.33 * 3 et y =1 / (3-1)1/2 et le débit qt * y =


1/2
3.47 *3 * 1 / (3-1) va correspondre aux besoins totaux de l’immeuble : en comparant
les valeurs trouvées dans les deux méthodes, on choisira celle qui sera la plus fiable à
vos yeux et ce en général la plus importante

V l’évacuation des eaux usées


V-1 généralités

L’eau distribuée est consommée et devient de l’eau usée qu’on doit rejeter dans de
bonnes conditions c’est à dire sans nuire à l’environnement en le polluant : d’ailleurs la
réglementation fixent les régles qui permettent de préserver les usagers des nuisances
des systémes d’évacuation et éviter ainsi tout risque de pollution ou de contamination .
La premiére régle concerne les orifices de vidange des appareils sanitaires :
 Tout orifice doit être pourvue d’un sytéme d’occlusion hydraulique appelé
siphon conforme aux normes en vigueur et assurant une garde d’eau permanente
de 50 mm
 Si l’agglomération dans laquelle se situe le logement posséde un réseau collectif
d’assainissement ou un tout à l’égout, alors le raccordement souterrain de toutes
les canalisations évacuant les eaux usées est impératif
 Il est interdit d’évacuer des eaux usées dans des ouvrages d’évacation des eaux
pluviales et réciproquement
 Afin d’éviter les effets de pompes consécutifs à l’ecoulement d’une grande
quantité d’eau et qui risque d’aspirer la garde d’eau des siphons, les descentes et
les chutes d’eau usée doivent être prolongés jusqu’aaux combles et au dessus
desarties les plus elevées de la constructionpar un évent d’une section intérieure
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égale au moins à celle de la descente et qui sert égalementpour la ventilation des
égouts

V- 2 les différents systémes d’ évacuation


il existe deux types d’égouts :
 Les égouts unitaires qui collectent les eaux de pluie, les eaux vanne et les
eaux usées(les eaux vannes proviennet des w c et elles sont évacuées par
des chutes d’aisance tandis que les ménagéres sont celles provenant de
l’écoulement des des éviers, douches, lavabos, et autres appareils
ménagers et sont véhiculées par des descentes)
 Les égouts séparatifs qui collectent séparemment les eaux de pluie et les
eaux usées (vannes et ménagères)
 Le systéme d’assainnissement individuel dans le quel on doit pas
admetre les eaux de pluie

réseau unitaire

Réseau séparatif

Réseau d’assainissement individuel

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VI les équipements sanitaires

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Le choix des appareils devant équiper une maison dépend de plusieurs critères tels
l’utilisation, le niveau de confort souhaité, le prix et le goût personnel.
Les fabricants proposent une gamme très variée tant en qualité que du point de
apparence de produits mais pour l’utilisateur les critères qui doivent guider son choix
seront la qualité, la sécurité et le confort et cela est garanti par la norme française N F

VI-1 salle de bain


VI-1-1 baignoire

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Le choix d’une baignoire dépend de la place disponible dans la salle d’eau : on doit
prévoir une évacuation d’eau de diamètre suffisant (38 mm ) et le carrelage des parois
entourant la baignoire.
Les baignoires les plus utilisées sont en acrylique mais on en trouve en fonte bien
qu’elles soient de moins en moins employées à cause de leur masse très élevée et de leur
prix d’achat élevé. On en trouve également en acier émaillé bon marché mais qui sont
fragiles à cause de leur émail
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VI-1-2 douche

La douche consomme peu d’eau comparée à la baignoire et elle est plus simple et plus
pratique que celle-ci, ce qui rend intéressant de prévoir une douche même si on a une
salle de bain bien équipée surtout pour les chambres d’enfants ou de parents afin
d’éviter les encombrements.
Les bacs à douches appelés receveurs de douches sont en général en céramique ou en
acrylique avec des formes très variées mai le carrelage est obligatoire pour les parois
entourant le receveur. Les plus petits receveurs ont des dimensions de 70 x 70 cm mais
les plus courantes sont 80 x 80 cm ou 90 x 90 cm. Il y’a deux types de receveurs :
 Les receveurs à poser qui sont scellés directement sur le sol de la pièce d’eau et
qui ont des côtés émaillés ce permet de les laisser apparents mais ils nécessitent
une évacuation par le bas, dans l’épaisseur du sol ou dans la pièce en dessous.
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En cas d’évacuation latérale, il y’a des receveurs surélevés à poser permettant la
pose du siphon et le passage de l’évacuation sous le receveur.
 Les receveurs à encastrer sont encastrés dans le sol, dans un podium ou sur un
support de briques ou de parpaing : c’est dans le sol que le receveur présente le
meilleur effet esthétique en s’intégrant parfaitement dans le décor surtout si le
sol est carrelé. La profondeur du receveur à encastrer est comprise entre13 et 16
cm et l’encastrement nécessite une évacuation par le bas ou encastrée ; sur
podium ou sur support, l’évacuation peut se faire latéralement

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VI. L’assainissement autonome
L’épuration des eaux usées est effectuée sur la parcelle et le choix de la filière est fait en
fonction de l’indice SERP qui caractérise l’aptitude du sol à l’assainissement
Les eaux pluviales sont évacuées séparément et sans traitement tandis que les eaux
vannes et les ménagères sont dirigées vers la filière adaptée au terrain
Le DTU 64.1 recommande de décomposer l’assainissement autonome en trois phases :
1. Le prétraitement
Il est assuré par une fosse toutes eaux qui permet essentiellement :
 La rétention des matières solides et des déchets flottants
 La liquéfaction partielle des matières polluantes contenues dans les eaux usées
par fermentation anaérobique ; la fosse doit être installée le plus prés de la
construction, à faible profondeur, à l’écart de la circulation des véhicules ; le
tampon doit être accessible afin de permettre sa vidange tous les 4 ans (elle
remplie d’eau avant sa mise en service et à chaque vidange)

2. Le traitement
C’est une épuration et une filtration des effluents de la FTE par voie aérobie et il
est assuré par la filière adaptée au sol en place ou reconstitué
3. L’évacuation
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C’est l’évacuation des effluents traités par infiltration, rejet en exutoire superficiel
ou puits d’infiltration
Si le terrain en place ne convient pas(perméabilité insuffisante ou trop grande,
argile ou roche, nappe phréatique proche, pente du terrain), on choisit d’autres
filières adaptées au cas mis en oeuvre
4. Récapitulatif des principales filières de traitement

4.1. Filière avec tranchée d’infiltration (ou d’épandage) en sol naturel


Elle est mis en œuvre sur les sols favorables sans contraintes particulières, K
compris entre 15 et 500 mm /h, pente ≤10%, nappe non proche (≥15 m) . Dans ce
cas, la dispersion est naturelle et sans dispositif spécifique
4.2. Filière avec lit filtrant à sable non drainé
Il est mis en œuvre en effectuant une fouille en pleine masse d’une surface de 25 m2
au minimum (plus 5 m 2 par pièce principale au-delà de 5) et 1,2 m de profondeur
lorsque le sol en place n’est pas satisfaisant i.e. K≥500 mm / h

4.3. Filière avec lit filtrant à sable vertical drainé


Il est mis en place dans le cas des sols imperméables (K≤≠15mm/h) ; il ne peut ni
épurer ni évacuer les effluents

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