Une situation pratique de flexion pure n’existe pas.
Les deux schémas proposés
sont des exceptions. Le deuxième correspond à un dispositif expérimental qui a été créé pour reproduire les conditions de la flexion pure et ainsi valider les modèles vus dans ce chapitre.
En pratique, nous ne rencontrerons que des cas de flexion simple où l’effort
tranchant n’est pas nul. Ce cas sera traité au chapitre suivant mais anticipons déjà en disant que, sous certaines conditions, le modèle proposé dans ce chapitre restera d’application. L’ hypothèse circulaire postule que l’allure de la poutre subissant une sollicitation de flexion pure est en « arc de cercle ». Il s’agit d’une hypothèse purement géométrique (i.e. indépendante du matériau). L’ hypothèse circulaire postule que l’allure de la poutre subissant une sollicitation de flexion pure est en « arc de cercle ». Il s’agit d’une hypothèse purement géométrique (i.e. indépendante du matériau). L’ hypothèse circulaire postule que l’allure de la poutre subissant une sollicitation de flexion pure est en « arc de cercle ». Il s’agit d’une hypothèse purement géométrique (i.e. indépendante du matériau).
(-y) car l’axe y est compté positivement vers le bas.
s/ds représente l’allongement relatif d’une fibre située à une hauteur y donnée. Comme dans le cas de l’effort normal, nous postulerons a priori une valeur de tenseur de contraintes, dont nous vérifierons la pertinence par examen des équations d’équilibre (et de compatibilité). L’axe x doit passer par le centre de gravité de la section pour que le modèle soit valable ! Examinons plus en détail le moment fléchissant My : dans le cas général d’une section non symétrique ( Iyz 0), une répartition de défomations ex (et donc de contraintes sx) engendre un moment Mz mais également un moment My.
Autrement dit, lorsque Iyz 0, le cas où Mz 0 et My = 0 implique
nécessairement que la déformation n’est pas orientée uniquement suivant oxy ( flexion gauche). La différence de signe par rapport à la référence [Frey, 2000, Vol. 2] s’explique par l’orientation de l’axe y. Peu importe ! Dans les 2 cas, un moment positif doit donner des contraintes normales de traction à la fibre inférieure. Penser également au carton. Exemple de catalogue de profilés (Arcelor/Mittal).
Ces catalogues fournissent, pour un profilé donné, toutes les grandeurs
géométriques nécessaires aux calculs de résistance des matériaux. Quelle est la frme « optimale » en termes de résistance, c’est-à-dire celle fournissant le meilleur rapport I/y, pour une quantité de matière (caractérisée par A) et une hauteur h donnée ?
Le profil idéal consisterait à répartir la matière le plus loin possible du centre de
gravité (afin de maximiser le moment d’inertie). Les valeurs de rendement géométrique mentionnées ici montrent clairement les bonnes propriétés des sections en I ou circulaires creuses par rapport aux sections pleines illustrées sur ce slide Le principe d’homogénéisation utilisé ici est similaire à ce qui a été utilisé pour les sections mixtes dans le cas de l’effort normal. Les mêmes conclusions que celles obtenus pour les élévations uniformes de température sont valables. La structure sur la figure se déforme librement sans contraintes. Ce n’est pas le cas des châssis qui sont des structures typiques soumises à gradient de température et dimensionnées en conséquence. Les éléments permettant de calculer le déplacement dû à un gradient thermique sont exposées au chap. II.10. Il existe évidemment d’autres technologies intermédiaires non citées : ponts hyperstatiques, pont à béquilles, etc. Le célèbre pont du Gard était en réalité un aqueduc.