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1) Généralité :
Le moteur "Diesel" est un moteur alternatif à combustion interne dans lequel l'allumage du
mélange s'effectue par simple compression.
Les diesels sont appelés moteurs à autoallumage, par opposition aux moteurs à essence,
appelés moteurs à allumage commandé. Dans un premier temps, l'air porté à une pression
très élevée s'échauffe : lorsque la température dans la chambre de combustion est
suffisante, le combustible est injecté en fines particules qui s'enflamment spontanément au
contact de l'air. Les moteurs Diesel, qui ont un rendement thermique plus élevé que les
moteurs à essence sont préférés pour les unités de forte puissance.
2) Principe de fonctionnement :
Le cycle Diesel
Un diesel à quatre temps comprend les phases suivantes, correspondant chacune à une
course du piston :
1) aspiration d'air (par dépression du piston avec ou sans intermédiaire d'un compresseur)
2) compression de l'air (14 à 22)
3) injection de combustible en fin de course et inflammation de celui-ci par auto-allumage
4) détente et échappement.
Diesel à 2 temps
Dans le cycle à deux temps toutes les phases s'effectuent en un seul tour du vilebrequin
donc deux courses de piston :
-1) balayage du cylindre, admission, compression, injection et allumage
- 2) détente, début de l'échappement.
Pièces principales et les organes de moteur
1) Introduction :
Dans tous les moteurs à combustion interne, quel que soit le type, on retrouve un certain
nombre d’organes communs à tous les moteurs et qui sont :
· Les organes moteurs fixes
· Les organes moteurs mobiles
· Les organes de distribution
· Les organes de réfrigération
· Les organes de graissage
· Les organes de manœuvre
· Les organes de contrôle et de sécurité
· Les organes d’alimentation
Il renferme des articulations et supporte les cylindres. des portes visites latérales
donnent l’accès aux attelages et au carter
Dans les moteurs modernes de grandes cylindrées, le bâti peut-être réalisé en plusieurs
bloc (bâti multi-blocs)
b) Cylindre :
Les cylindres est en fonte à grain très serrés, usinés et rectifiés intérieurement
Pour obtenir une surface dure, on peut employer des fontes au Nickel chrome.
Le chemise repose sur le bloc cylindre par son talon supérieur sous lequel est interposé
un joint en cuivre rouge ou encore métal avec surfaces parfaitement rectifiés.
Les chemises sont refroidies par circulation d’eau ou d’air ; dans le cas de la
réfrigération à l’air, la chemise doit être pourvue d’ailettes pour augmenter la surface de
contact avec l’air et ainsi assurer un meilleur refroidissement.
La partie extérieure du cylindre constitue l’enveloppe et la partie intérieure est la
chemise.
c) Culasse :
La culasse a pour rôle de fermer la partie supérieure des cylindres avec parfaite étanchéité
malgré la forte pression ainsi que la haute température des gaz lors de
la combustion.
La culasse peut-être en fonte ou en acier moulé, et actuellement on tend à utiliser les
alliages d’aluminium pour la fabrication des culasses.
Chaque culasse doit porter plusieurs orifices et conduits pour :
L’étanchéité entre bâti et culasse est assuré soit avec portage métal sur métal
(portage conique) soit avec un joint appelé joint de culasse.
d) Joint du culasse
Fonctions :
Le joint de culasse a pour fonctions d'assurer l'étanchéité entre le bloc moteur et la
culasse, elles sont de 3 types :
Composition :
Le joint de culasse est généralement constitué de :
v Une feuille d'amiante imprégnée de graphite, les bords des cylindres sont
renforcés d'un cerclage métallique.
v Une feuille d'amiante prise en " sandwich " entre 2 feuilles de cuivre,
d'aluminium ou même d'acier.
v Une feuille métallique nervurée, il est dans ce cas généralement associé à un
produit d'étanchéité spécial.
Contraintes :
Elles sont de 2 types, mécaniques et thermiques.
e) Les collecteurs :
Ils sont les conduits qui servent d’une part, à amener les gaz frais jusqu’aux soupapes
d’admission, d’autre part, à évacuer les gaz brulés.
La forme du collecteur dépend du nombre de cylindre, de leur disposition et da la
position des soupapes d’admission et d’échappement.
Les collecteurs d’échappement sont fabriqués en fonte et ceux d’admission peuvent
être en fonte ou en alliage d’aluminium.
Les collecteurs sont boulonnés sur la culasse par l’intermédiaire de joint.
v Collecteur d’admission :
Cette pièce a pour fonction de collecter les gaz brûlés sortant par les soupapes et
les conduits d'échappement dans la culasse, en face de chaque cylindre. Il
comporte donc autant de tuyauteries qu'il y a de cylindres, et les réunit en une ou
deux sorties.
v Silencieux d’échappement :
Le collecteur d’échappement est raccroché à un silencieux par une bride avec un
tuyau en tôle qui peut présenter diverses formes suivant
la position de moteur.
Le silencieux a pour but d’amortir le bruit dégagé par les gaz d’échappement en
se détendant brusquement dans l’atmosphère.
Il est formé par une enveloppe en tôle, généralement de forme cylindrique dans
laquelle, des chicanes de formes diverses permettent une forme progressive des
gaz.
f) Carter à huile :
Le carter d’huile se trouve à la partie inférieure du bâti : c’est le réservoir
d’huile moteur.
Pour éviter les fuites d’huile, on place entre le bloc et le carter un joint
d’étanchéité en liège ou en matière plastique.
Le carter porte à sa partie inférieure un bouchon de vidange et à sa partie
supérieure, un jauge de niveau d’huile et un reniflard qui a pour rôle de
communiquer le carter avec l’atmosphère et éviter ainsi les surpressions
dans le carter.
2. Les organes moteurs mobiles :
a) Piston
Le piston constitue la paroi mobile de la chambre de combustion
v Matériaux utilisés :
Le piston est soumis à de très fortes pressions 80 kg/cm2 et de très hautes
températures 1800o, il est soumis à l’action de frottement contre la chemise ;
d’autre part, il doit avoir une faible densité et une bonne conductibilité des
calories, et un faible coefficient de dilatation.
On doit alors choisir un métal qui répond a toutes ces conditions, c’est pour
cela qu’on utilise pour la fabrication des pistons surtout les fontes résistants
et actuellement les alliages d’aluminium.
v Rôle de piston :
· Assurer la fermeture du volume variable du cylindre avec parfaite
étanchéité grâce aux segments.
· Transmettre à la bielle l’effet de la combustion.
· Transmettre la réaction latérale du pied de bielle et assurer son propre
guidage.
v L’axe de piston :
L’axe de piston est monté dans des alésages réalisés dans des bossages du
piston.il sert d’articulation entre le piston et le pied de bielle.
La liaison <bielle-piston> peut avoir 3 possibilités de montage :
· Axe fixe sur la bielle et libre sur le piston
· Axe libre sur la bielle et fixe sur le piston
· Axe libre sur la bielle et libre sur le piston (axe flottant)
Dans le 3eme cas, qui est le plus répondu, le piston et le pied de bielle sont
libres sur l’axe, toutefois, comme le coefficient de dilatation de
l’aluminium et de l’acier sont très différents, on ne peut pas monter l’axe
à froid dans le bossage d’un piston en aluminium, car le jeu deviendrait
trop important à chaud. On emploi donc un axe dont le diamètre est
légèrement supérieur au diamètre de l’alésage des bossages et on chauffe
le piston pour permettre le montage de l’axe ; et il est nécessaire de
limiter les déplacements latéraux de l’axe du piston par la mise en place,
après montage de l’axe, des pièces circulaires élastiques en acier appelées
<jonc> ou <circlips> qui viennent prendre place dans les gorges prévues
à cet effet.
v Les segments :
Nous avons vu, qu’il doit toujours exister un certain jeu entre le piston et
le cylindre.
Il a donc fallu prévoir un procédé d’étanchéité pour empêcher le passage
des gaz dans le carter et assurer une bonne compression.
De plus, il faut, toute en permettant un graissage suffisant, éviter les
remontées de l’huile contenue dans le carter et projetée sur les parois du
cylindre.
v Rôle :
· Additionner les travaux reçus des différents attelages et les transmettre à
l’embrayage.
· Commander le mouvement de l’arbre à came et des auxiliaires.
v Description :
La forme de vilebrequin dépend, d’une part du nombre de cylindre, et d’autre part de
l’ordre d’allumage de ces cylindres.
Le vilebrequin est creux et percé de conduites d’amène d’huile aux manetons.
Les parties principales sont :
· Les tourillons : qui sont montés dans des paliers usinés dans le bloc moteur.
· Les manetons : sur lesquels s’articulent les tètes de bielle.
· Les manivelles ou flasques : qui relient les tourillons aux manetons ou les
manetons entre deux.
· Les masses d’équilibrage ou contre poids : le vilebrequin présent à une
extrémité le pignon de commande de l’arbre à cames, et à l’autre extrémité se
trouve le volant.
v Montage de vilebrequin :
Les tourillons du vilebrequin sont montés dans des paliers qui les supportent par
interposition des coussinets interchangeable en matière antifriction. Ces coussinets
sont, comme pour les tètes de bielle composés de 2 demi-coquilles dont l’une est
montée dans le logement prévu à cet effet dans le bloc moteur, et l’autre dans le
chapeau de palier qui remplit un rôle analogue au chapeau de tète de bielle et doit être
fixé avec autant de soin.
Nota : pour assurer le maximum de rigidité au bloc et éviter le fléchissement du
vilebrequin, un moteur, doit généralement avoir un nombre de palier moteur égal au
nombre de cylindre +1. Ces paliers sont encastrés dans les traverses du bloc.
v Damper :
Un amortisseur dynamique de vibration nommé damper équipe souvent les
vilebrequins des moteurs diesel.
Lors d’une brusque variation de régime, l’inertie de damper permet d’éliminer les
vibrations dues à la variation du couple de torsion.
v Palier juste :
Pour fixer la position longitudinale du vilebrequin, l’un des paliers appelé << palier
juste>> possède un jeu longitudinal très faible (0,5 à 0,2 mm). Ce palier juste possède
le logement d’une cale antifriction appelée <<cale latérale>> qui détermine le jeu
latéral.
Cale latérale
d) Volant moteur :
Le volant moteur est formé par une masse en fonte ou en acier de grande inertie, montée
sur l’extrémité du vilebrequin. L’emploi du volant moteur permet de régulariser et
compenser le couple moteur, en effet :
Pendant le temps moteur, le volant emmagasine de l’énergie et la restituent pendant
les temps morts (admission, compression, échappement). Cette énergie emmagasinée
est fonction de l’inertie de l’ensemble.
v Arbre à came :
L’arbre est entrainé par le vilebrequin en faisant un tour par cycle. Les cames
des moteurs anciens sont clavetées sur l’arbre et actuellement l’arbre à came
est d’une seule pièce.
Dans les moteurs à 4 temps, l’arbre doit tourner à demi vitesse du
vilebrequin, pour cela, il porte à son extrémité une roue dentée dont le
nombre des dents est double de celle montée sur le vilebrequin.
Les arbres à cames sont en acier forgé, cémenté et trempé ou en fonte
spéciale l’arbre à came repose sur des paliers souvent bagues en bronze dont
les cages sont usinées dans le bloc-cylindres ou dans la culasse.
· Commande de l’arbre à cames :
La liaison de l’arbre à cames avec le vilebrequin se fait généralement de 2
façons :
§ Transmission par chaine ou courroie.
§ Transmission par chaine d’engrenage.
· Calage de distribution :
La position angulaire de l’arbre à cames par rapport à celle du vilebrequin est
très importante. Pour que la soupape s’ouvrent et se ferment aux moments
convenables, il suffit de mettre les repères pratiques sur la roue de l’arbre à
cames et sur celle du vilebrequin, l’un en face de l’autre au moment du
montage de la distribution.
v Les soupapes et accessoires :
· Soupape :
ü La tète : porte un chanfrein appelé portée de soupape, cette portée peut avoir un
angle variable.
Nota : les soupapes d’admission qui subissent des températures moins élevées
peuvent avoir un angle de tête de <<120o>> alors que les soupapes
d’échappement peuvent avoir un angle de tête de <<90o>>
ü La queue de soupape : coulisse à frottement doux dans un guide, qui est un simple
alésage cylindrique ; la queue est pourvue d’une rainure qui permet le logement des
clavettes ou demi-lunes de forme conique pour empêcher l’assiette de sortir de la
queue de soupape. Cette assiette maintien le ressort qui assure la fermeture de la
soupape sur son siège en dehors des périodes d’attaque.
· Accessoires de la soupape :
ü Siege de soupape :
Le siège de soupape est la partie de la culasse ou la soupape vient s’appuyer pour
réaliser la fermeture et l’étanchéité.
Le siège peut être simplement fraisé dans la culasse ; mais actuellement on emploie
des sièges rapportés, interchangeable, en aciers spéciaux qui résistent mieux aux
hautes températures et permettent une réparation plus facile par simple échange.
Les sièges sont emmanchés soit à la presse, soit à frottement doux après
refroidissement à l’azote liquide.
ü Guide de soupape :
C’est un cylindre creux alésés dans la coulisse la queue de soupape. Il est
généralement en fonte. Les guides peut-être alésés.
Actuellement les guides sont rapportés dans la culasse afin de permettre leur échange
en cas d’usure.
ü Coupelle ou assiette :
Elle sert de surface d’appui au ressort, elle est fixée sur la queue de soupape par les
clavettes demi-lunes.
ü Ressort :
C’est un ou deux ressorts qui prennent appui entre deux assiettes. Le ressort doit
être suffisamment fort pour assurer un contact permanent entre la queue de
soupape, le poussoir et la came pendant les opérations d’ouverture et de fermeture
de la soupape et maintenir fermement cette dernière sur son siège quand la came
n’est pas en attaque.
· Commande de soupape :
Suivant le type de moteur, l’ouverture de la soupape peut se faire de trois façons :
ü Ouverture par culbuteur et tige de culbuteur : c’est la commande la plus rependue.
ü Ouverture par culbuteur avec arbre à came en tête.
ü Ouverture par attaque directe avec arbre à cames en tête.
· Jeu aux soupapes :
Un jeu de dilatation est nécessaire à froid pour que la soupape reste appuyer sur son
siège en dehors des périodes d’attaque, malgré la dilatation en longueur de la tige
de soupape et celle du poussoir lors du fonctionnement du moteur.
Ce jeu est déterminé par le constructeur et ne doit-être pas modifié.
· Un filtre primaire
· Un filtre secondaire
· Une pompe nourrice rotative ou alternative attelée
· Un filtre tertiaire (cartouche, fenêtre)
· Un séparateur centrifuge
· Un réchauffeur
· Une pompe à combustible et injecteurs
v Circuit de refroidissement :
Les moteurs à combustion interne sont souvent refroidis par circulation d'un liquide
appelé liquide de refroidissement du moteur à travers le bloc moteur, où il est chauffé,
puis à travers un radiateur où il perd de la chaleur dans l'atmosphère, et est ensuite
retourné vers le moteur. Le liquide de refroidissement du moteur est généralement à
base d'eau, mais peut aussi être de l'huile. Il est courant d'employer une pompe à eau
pour forcer le liquide de refroidissement du moteur pour faire circuler, et aussi
un ventilateur axial pour forcer l'air à travers le radiateur.
Les différents éléments :
Un circuit de refroidissement liquide se compose de :
· passages d’eau, circuit bloc moteur et culasse
· une pompe à eau
· un thermostat (ou calorstat)
· le vase d'expansion et sa soupape de sécurité
· un radiateur de refroidissement
· un radiateur de chauffage
· un ventilateur de refroidissement
· durites en caoutchouc
« Le thermostat ou calorstat :
Le rôle du thermostat est de permettre au liquide de refroidissement d'atteindre
rapidement la température idéale pour le bon fonctionnement du moteur et de
s'y maintenir. Le thermostat à cire utilise les propriétés de dilatation d'une
matière composée de cire, de pétrole et de poudre de cuivre.
I. L’Injection :
L’injection mécanique :
Dans ce type de pompe, le combustible est injectée à haute pression dans le cylindre
100 à 400 bars, le combustible est introduit et pulvérisé dans le cylindre par la seule
mise sous pression dans l’injecteur, son passage à travers les orifices de la buse suffit à
l’atomiser, avec l’air se fait ensuite au cours du trajet dans la chambre de combustion.
L’ensemble formé par la pompe et l’injecteur réalise les fonctions de l’injection et on
peut avoir :
· Une pompe individuelle par cylindre
· Une pompe pour plusieurs cylindres
2) Pompe d’injection à rampe hélicoïdale :
Ce type de pompe est commandé par l’arbre à cames et par l’intermédiaire des
poussoirs à galets, les pistons ou éléments de pompage possèdent une course de levée
constante.
Cette course est en fonction de la taille de la pompe.
3) Pompe d’injection à distributeur rotatif :
Elle se présente comme une pompe dont l’élément de pompage et unique à distribution
rotatif. De conception simple, elle forme un ensemble compact et étanche qui ne
nécessite aucun système de lubrification extérieur. L’ensemble du mécanisme baigne
dans le gasoil filtré, maintenu en surpression pendant le fonctionnement de la pompe,
assurant ainsi le graissage des pièces. De plus, cette surpression interne, dans une
pompe parfaitement étanche, empêche toute entrée d’eau, d’air ou de poussière
extérieure nuisibles au bon fonctionnement de la pompe.
Un élément de pompage unique possédant 2 pistons diamétralement opposés est
incorporé dans un rotor central agissant également comme un distributeur.
1) But :
Dans le moteur diesel, on ne peut pas agir directement sur la crémaillère, car nous
n’avons pas la possibilité de doser le mélange en fonction de la vitesse et de la
puissance demandée au moteur.
Nous pourrions avoir excès de combustible et le râlante ne serait plus possible.
Ce problème se trouve résolu par le double rôle du régulateur qui a pour but de :
· Doser très exactement la quantité de combustible à injecter, selon la vitesse et
la puissance développée par le moteur.
· Maintenir pour une même position du cran de pétrole la vitesse de rotation du
moteur.
Un moteur s’emballe facilement lorsque l’effort qui lui est demandé diminue, il faut
donc éviter qu’il atteigne une vitesse excessive, car les organes en mouvement étant
assez lourd, et une vitesse de rotation exagérée peut engendrer des efforts dangereux,
par contre, un râlante étant faible à bas régime, provoquerait des ratés de combustion
d’où une irrégularité de fonctionnement et même le calage du moteur.
Pour remédier ces inconvénients les constructeurs ont du adjoindre aux pompes
d’injection, des régulateurs qui peuvent être de plusieurs types :
1) Accouplements :
La liaison entre l’arbre moteur et l’organe à entrainer est assurée par un accouplement
qui permet :
· De tolérer un léger défaut de lignage
· D’éviter la transmission des vibrations
On distingue deux types d’accouplements :
· Les accouplements permanents
· Les accouplements débrayables
2) Accouplements permanents :
La liaison entre moteur et récepteur ne peut être rompue en marche, exemple
accouplement à tourteaux, en SKF ou à plots élastiques.
a) Accouplements par tourteaux :
Chaque extrémité des arbres porte un tourteau, les tourteaux sont assemblées entre eux
par des boulons ajustés à plein trou (juste), afin d’éviter les déplacements relatifs et
d’atténuer les efforts de cisaillement.
En outre, on interpose par fois entre les tourteaux des lentilles de centrages pour
s’assurer du bon alignement.
b) Accouplement en SKF :
L’accouplement se compose d’une douille mince conique à pente très allongée dans
laquelle s’emmanche à frottement doux les extrémités des tronçons d’arbre à
accoupler. Cette douille est enveloppée par un manchon très robuste alésé au même
cône, portant à ses extrémités des trous filetés recevant des raccords et communiquant
avec des rainures circulaires intérieures dans lesquelles on amène de l’huile sous forte
pression pour les montages et les démontages.
La douille porte à ses extrémités des rainures circulaires servant à accrocher l’appareil
de montage constitué par un système de vérin.
Pour le montage, on envoie de l’huile sous pression dans le manchon qui se dilate,
après avoir tiré celui-ci aussi loin que possible. On enfonce ensuite la bague avec
l’appareil de traction jusqu’à un repère déterminé.
Lorsque le manchon est en place, on supprime la pression d’huile. Pour le démontage,
il suffit d’effectuer la manœuvre inverse.
Cet accouplement est surtout utilisé pour les lignes d’arbres à palier à rouleaux ou à
billes.
1) Généralité :
Pour qu’un moteur démarre, il faut l’entrainer à une vitesse suffisante pour que l’air
atteigne une forte pression et une haute température pour enflammer le combustible
dans un cylindre au moins.
Les solutions d’entrainement sont choisies en fonction de la puissance des moteurs, et
on rencontre 4 principaux types de lancement :
· Lancement à la manivelle
· Lancement à l’aide d’un démarreur électrique ou pneumatique
· Lancement à l’air comprimé avec soupape de lancement sur cylindre
· Par moteur auxiliaire (lanceur)
2) Lancement à l’aide d’un démarreur :
C’est un moteur électrique qui sert au lancement des moteurs diesel et à explosion. Il
doit aussi une grande puissance, il faut que cet appareil fonctionne sous très grande
intensité, c’est la raison pour laquelle le démarreur est relié à la batterie par un câble
de gros diamètre.
NB : pour éviter la décharge rapide de la batterie, il faut utiliser modérément le
démarreur.
a) Liaison entre le démarreur et le vilebrequin :
Il faut une démultiplication entre le pignon du démarreur et la couronne dentée du
volant moteur avec un rapport de réduction de 1/10 à 1/12
La transmission est assurée par un pignon monté sur l’arbre de démarreur appelé
lanceur et la couronne de volant moteur.
b) Fonctionnement :
Un petit moteur électrique alimenté par une batterie entraine une couronne dentée du
volant par l’intermédiaire d’un lanceur (bendix) constitué d’un pignon monté à
l’extrémité de l’arbre du démarreur, il est relié à un relai par une fourchette.
Quand on presse sur le bouton de démarrage, l’arbre du démarreur entraine en rotation
le bendix ; en même temps, le relai est alimenté ce qui agit ( par l’intermédiaire de la
fourchette)) sur le bendix qui se déplace pour engrener avec la couronne du volant, et
le moteur démarre, dés que le moteur démarre , on doit cesser d’appuyer sur le bouton
de démarrage et le bendix recule grâce au ressort de rappel et n’engraine plus avec le
volant.
Système pneumatique et freinage
1) Fonctionnement :
Un compresseur fournit de l'air comprimé, stocké dans un réservoir puis envoyé, lorsque
cela est commandé par le conducteur, vers les freins. L'air comprimé servira alors soit à
faire serrer le frein, soit à le relâcher dans le cas d'un serrage assuré par un moyen
mécanique tel qu'un ressort.
Les systèmes de freinage à air comprimé sont généralement utilisés sur des camions, des
cars et autobus. La friction permettant la dissipation de l'énergie cinétiquedes camions est
assurée soit par des freins à tambour, soit par des freins à disque. Le système se compose
du frein de service, du frein de stationnement, d'une pédale de commande, d'un
compresseur qui est entraîné par le moteur diesel, et d'un réservoir de stockage de l'air
comprimé.
Le frein de stationnement est basé sur des freins à disques ou à tambours qui sont conçus
pour être maintenus dans la position d'application par la pression de ressorts dans les
cylindres de frein. Une pression d'air doit être produite pour libérer le frein de
stationnement. Pousser sur la manette du frein de stationnement abaisse la pression de
l'air comprimé dans les conduites entre le réservoir de stockage d'air comprimé et les
freins. Une fuite d'air entraînerait immédiatement une application de la pression
maximale de freinage.
Lorsque le frein de service (celui utilisé lors de la conduite pour ralentir ou s’arrêter) est
appliqué, la pédale de frein s'enfonce, vient pousser sur la membrane d'un vase à
diaphragme et déplace une tige d'arbre à cames ce qui provoque le freinage.
Le compresseur d'air aspire de l'air filtré et l'envoie dans des réservoirs sous une pression
d'environ 120 PSI (8 bar). La plupart des poids lourds ont une jauge qui est à la vue du
conducteur, qui indique la pression d'air et qui intègre aussi des alarmes sonores et
lumineuses pour un fonctionnement en toute sécurité du véhicule.
Le freinage de service est appliqué en appuyant sur la pédale de frein, pousser la pédale
applique une pression d'air, relâcher la pédale de frein réduit donc la pression de l'air et
libère le frein de service. Desserrer les freins à air comprimé implique qu'une certaine
quantité d'air sorte du système, ce qui réduit la pression d'air dans le réservoir ; elle doit
ensuite être reconstituée par le compresseur d'air. Appuyer et relâcher la pédale
inutilement fait baisser la pression de l'air plus vite que le compresseur ne peut le
remplacer. Si la pression devenait trop faible, les freins pourraient ne plus être
opérationnels.
Les poids lourds ont également un système de freinage d'urgence, dans lequel l'air
comprimé retient une force mécanique (généralement un ressort) qui relâchée, engage les
freins. Par conséquent, si la pression d'air est perdue pour une raison quelconque, les
freins s'appliquent et entraînent l'arrêt du véhicule.
· Un véhicule porteur (isolé) à trois essieux + une remorque deux essieux seront équipés de
trois réservoirs pour le porteur et deux réservoirs pour la remorque soit cinq réservoirs
pour cet ensemble.
· Un véhicule porteur (isolé) à quatre essieux sera lui équipé de quatre réservoirs.
· Un véhicule tracteur (articulé) à deux essieux + une semi-remorque de trois essieux
seront équipés de deux réservoirs pour le tracteur et de trois réservoirs pour la semi-
remorque.
Les freins de service sont appliqués au moyen d'une valve commandée par la pédale de frein
qui contrôle les deux circuits. Pour le frein de stationnement, on utilise un ressort dans le
cylindre de frein pour appliquer au repos une pression sur les freins ; on libère la force du
ressort par l'envoi d'air comprimé via une soupape contrôlée à la main.
Les freins de la remorque se composent d'un système à deux lignes distinctes :