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DEUXIEME CHAPITRE
Avant d'entreprendre l'étude des problèmes particuliers, nous allons établir le modèle
mathématique de l’équation de la chaleur définissant la répartition des températures dans un
corps, ensuite à l'aide de certaines hypothèses, nous transformerons cette équation après
l'avoir simplifiée afin de la mettre sous des formes appropriées aux cas qui font l'objet de cette
étude.
2.1.1.1. Hypothèses
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Modélisation numérique et simulation
∂2 T ∂2 T ρC eff ∂ T ρV ∂f L
+ = . V . + . H f . [49]
∂ x2 ∂ y2 K ∂x K ∂x
Avec :
∂f L
Ceff =c S . f S +c L . f L + ρ . H f . [50]
∂T
C eff : Chaleur spécifique effective.
ρ: Densité
C S: Chaleur spécifique de la phase solide de l’alliage Al-Si 13.
C L: Chaleur spécifique de la phase liquide de l’alliage Al-Si 13.
f S: Proportion du solide de l’alliage Al-Si 13.
∂2 T ∂2 T ρC eff ρV ∂ fL ∂T
2
+ 2 =( .V + . Hf . )
∂x ∂ y K K ∂T ∂ x
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Modélisation numérique et simulation
D= 8 cm
L= 10 cm
Dans cette étude et pour des raisons de simplifications nous avons adopté un maillage
uniforme comme suit :
∆ x=∆ y=0.5 cm
Les Données théoriques
ρ = 2553 Kg/m3, CL =1180 J/Kg.K, CS = 1200 J/Kg.K, K= 160 W/m.K, H f = 397.103 J/Kg.
Et avec la règle des segments inverses en déduire les fonctions f L(T), Fs(T).
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Modélisation numérique et simulation
b)- Au niveau des parois (le haut, le bas et l’autre extrémité), il est habituellement satisfaisant
de supposer que le flux de diffusion est égal au flux de convection naturelle.
La méthode des différences finies est facile à formuler, peut être facilement étendue aux
problèmes bidimensionnels et tridimensionnels [43].
La méthode des différences finies est la méthode numérique la plus ancienne et fut la
première utilisée pour résoudre des problèmes thermiques. Elle consiste à diviser le volume
de l'espace où la solution est recherchée en un réseau de points espacés régulièrement ou
irrégulièrement pour constituer ce que l'on appelle un maillage. La solution du problème est
ensuite calculée en chaque point du maillage par une expression aux différences finies,
exprimant la valeur de l'inconnue en un point en fonction de sa valeur aux points voisins [42].
La ressemblance des problèmes du transfert de chaleur dans tous les points (nœuds) du
maillage, nous a permet de regrouper les équations selon les modes de transfert autour du
nœud considéré. On distingue alors :
- les nœuds internes,
- les nœuds de l’extrémité droite,
- les nœuds de la limite supérieure
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Modélisation numérique et simulation
conduction
∆x T i+1 , j
∆y
T i−1, j
conduction
ρceff ρ ∂
k . ∆ y (T ¿ ¿ i, j−1−T i , j )+k . ∆ y (T i , j +1−T i , j )+k . ∆ x (T i −1 , j−T i , j)+k . ∆ x (T i+1 , j−T i , j )=( .V + . V . H f .
K K
convection
T i , j−1−T i , j ∆
T ix, j+1−T i , j T i−1 , j−T i , j
∆y ∆y
k. .∆ x. +k . .∆ x. +k.∆ y .∆ x. +h . ∆ y . ∆ x ¿
2 ∆x 2 conduction
∆x ∆y
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Modélisation numérique et simulation
∆y ∆y
k. (T i , j−1−T i, j )+k . (T i , j+1−T i , j)+k . ∆ x (T i−1 , j−T i , j)+h . ∆ y . ∆ x ¿
2 2
conduction
T i+1 , j
∆y ∆y ρceff ρ ∂
k. (T i , j−1−T i, j )+k . (T i , j+1−T i , j)+k . ∆ x (T i+1 , j−T i , j )+h . ∆ y . ∆ x (T i , j−T amb)=( .V + . V . H f .
2 2 K K ∂
convection
conduction T i , j +1 convection
T i,j
T i−1, j
conduction 22
Modélisation numérique et simulation
∆y ∆x
k. (T i , j+1−T i , j)+ k . (T i−1 , j−T i , j )+ h . ∆ y . ∆ x ( T i , j−T amb ) +h . ∆ y . ∆ x ¿
4 4
T i+1 , j
conduction T i , j−1
T i,j convection
convection
L’équation s’écrit :
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Modélisation numérique et simulation
∆y ∆x ρceff ρ
k. (T i , j−1−T i, j )+k . (T i +1 , j−T i , j )+ h . ∆ y . ∆ x ( T i , j−T amb ) +h . ∆ y . ∆ x(T i , j−T solide )=( .V + . V . H
4 4 K K
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Modélisation numérique et simulation
Début
Initialisation T=600° C
fl, fs, Ceff
Exécution et calcule
Non
Convergence
cyclique
Oui
Affichage de résultats
Fin
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Modélisation numérique et simulation
Fluent est un code de calcul appartenant à la famille des code CFD. Depuis plus de vingt ans
il n’a pas cessé de montrer ses capacités à simuler correctement les écoulements des fluides et
les transferts de chaleur ainsi qu’une variété de phénomènes associés, incluant les
écoulements turbulents, réactifs, et multiphasiques dans des géométries complexes. Il résout
les équations de conservation de la masse, de la quantité de mouvement, de l’énergie
associées aux équations de transport en régime laminaire, turbulent, stationnaire ou
instationnaire. Il dispose d’une multitude de modèles de turbulence permettant ainsi à
l’utilisateur de configurer correctement le problème étudié.
Le code fluent utilise la méthode des volumes finis pour la discrétisation des équations de
conservation (Navier-Stockes). Cette méthode a l’avantage de garantir la conservation de la
masse, de la quantité de mouvement et de l’énergie dans un volume de contrôle. Elle consiste
à intégrer l’équation considérée sur un volume de contrôle entourant le point de calcul. Ainsi,
le traitement passe par les étapes principales suivantes :
Discrétisation du domaine fluide en cellules élémentaires (volumes de contrôle) où les
équations de conservation sont écrites. Il s’agit là de la génération du maillage du domaine
fluide (grille).
Il existe deux types de solveurs disponibles dans Fluent, le premier est basé sur la pression,
l’autre est basé sur la densité. Le solveur basé sur la pression « pressure based solver » utilise
la quantité de mouvement et la pression (ou la correction de pression) comme variables
primaires. Le solveur basé sur la densité «Density-based solver (DBCS)» : les équations de
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Modélisation numérique et simulation
continuité, de quantité de mouvement, d'énergie et les espèces (si nécessaire) sont résolues
sous forme vectorielle. Le solveur DBCS peut être exécuté soit en explicite ou en implicite.
Pour la résolution numérique des équations de conservation, Fluent dispose de deux méthodes
: couplée (coupled solver) et non couplée (segregated solver). Dans la méthode couplée, les
équations des variables sont résolues simultanément pour toutes les mailles. Par contre, dans
la méthode non couplée, les équations sont résolues séquentiellement. Chacune de ces
méthodes dispose de deux schémas de résolution à savoir le schéma implicite et le schéma
explicite.
Ainsi, Fluent offres le choix entre trois combinaisons des solveurs pour la résolution des
équations de conservation : Coupled-Implicit, Coupled-Explicit, ou Segregated (Implicite).
Le couplage vitesse – champ de pression est assuré par des algorithmes qui utilisent
l’équation de continuité pour déterminer la pression nécessaire à la résolution de l’équation de
quantité de mouvement. Trois algorithmes sont disponibles : SIMPLE, SIMPLEC et PISO.
L’algorithme SIMPLE est largement utilisé car il permet d’éviter des instabilités à la
convergence. Cet algorithme est employé dans nos simulations.
Dans notre cas, nous avons choisi le solveur basé sur la pression associé à la méthode non
couplée implicite (Segregated-Implicit). Un schéma de discrétisation du second ordre upwind
est utilisé pour toutes les équations de conservation et de transport. La méthode
d’interpolation STANDARD est utilisée pour la pression et l’algorithme SIMPLE est adopté
pour le couplage Vitesse-pression. Il y a lieu de préciser que toutes nos simulations sont en
2D avec un calcul en double précision.
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Modélisation numérique et simulation
Le critère de convergence que nous utilisons dans ce travail pour arrêter les calculs est celui
des résidus. Ainsi, les résultats des calculs sont déclarés convergents une fois le résidu de
chaque paramètre dépendant du problème affichés par Fluent est inférieur à
10-10.
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