ﻴﺒ
ﻌﻟﺸ
ﺍﺔﻴ
ﺍﻃﺮ
ﻘﻤﻳ
ﺪﻟ
ﺍﺍ
ﺔﻳﺮ
ﺋﺍ
ﺰﻟﺠ
ﺍﺔﻳ
ﺭﻮﻬ
ﻤﻟﺠ
ﺍ
Commande scalaire
Commande vectorielle
Commande directe du couple
Dr A. Meroufel
Maître de conférences
Année : 2008/2009
Intelligent Control & Electrical Power Systems Laboratory (ICEPS).
Avant Propos
s
Ce recueil est deti
néd’ unepa r
taux étudiants électrotechniques
- Ingénieurs : option commande électrique
- Magister :opt i
onc onve rsiond’ é
ne rgie
- Ecole doctorale : Electrotechnique et ses applications
Etd’ aut
rep art,auxingénieursé lectr
otechni que squidé sirenta
cqué
rirquelques connaissances
en commande des machines asynchrones.
L’
étudiant doit avoir des connaissances de base du logiciel Matlab/Simulink.
J’e
spè r
equ ec erecueil sera apprécié par mes collègues et les étudiants et je serais très
heureux de recevoir avec reconnaissance leurs remarques, critiques et suggestions.
Dr A. Meroufel
E_mail : ameroufel@yahoo.fr
SOMMAIRE
Avant Propos
Introduction générale……….
……………………………………………..………….
..
..
.1
Bibliographie
Annexe
Introduction générale
Introduction générale
La plupart des processus industriels font largement appel à des moteurs pour assurer
l'entraînement. En fonction des applications, ces moteurs sont de divers types et les
performances exigées sont largement variables. Par conséquent, ces moteurs doivent répondre
de manière efficace à des variations de consignes (vitesse, position, couple) et cela, dans une
large gamme de variations du point de fonctionnement. De ce fait, on doit avoir un accès
directe et immédiat au couple, afin de le contrôler de manière rapide et appropriée pour mieux
adapter le moteur aux exigences imposées. Le moteur à courant continu répond très bien à ces
e xigenc es.Ce las’e xpliquepa rledécouplage naturel entre le flux et le couple. Néanmoins, la
présence du collecteur limite la puissance et/ou la vitesse et exige une maintenance régulière.
C’ estpour quoi,denosj ours,ons etourne de plus en plus vers les moteurs synchrones à
aimants permanents et les moteurs à induction. La machine à induction est particulièrement
robuste et de faible coût, et cela conduit à devenir de plus en plus utile dans le domaine
industriel. Elle est utilisée dans les applications à base performance ainsi que dans des cas
plus sophistiqués.
Sa commande est par contre plus difficile à réaliser que pour d'autres machines électriques.
De nombreuses stratégies ont été développées pour en faire une machine qui dépasse les
autres, même dans les systèmes commandés. En général, la commande de la machine
asynchrone se divise en deux classes.
Dr A. Meroufel 1 2008/2009
Introduction générale
Dr A. Meroufel 2 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
1.1 Introduction
Un modèle est un outil mathématique qui permet de représenter ou de reproduire un
sys t
è mer éeldonné .L’intér
êtd’ unmo dèlee s
tl’analysee tl aprédict
ionduc omporteme nte n
régime statique et dynamique du système physique. L’ objectifdec echa pit
ree s
tdedonne run
ape rçus urlamodé lis
ationde sma chinesa synchronestr i
pha séessousfor med’ équati
onsd’ éta
t
en vue de leur commande en courant et en tension. Ensuite, nous rappelons brièvement le
modèle du convertisseur statique en présentant deux modes de commande approchée des
interrupteurs de l'onduleur et nous clôturons par des tests de simulation pour valider nos
modèles.
1.2 Modé l
isationdel ’act
ionne uras ync hrone
L’act
ionneura sync hronee stc ons tit
uédel ’
ensembl ea li
me ntation- onduleur - commande
rapprochée associé à une machine asynchrone. La machine asynchrone est caractérisée par sa
robus tes
see ts as i
mpl icitédec ons truction,s e
uleme nte ll
epr é senteuns y s
tèmed’ équations
très complexe à étudier. Il est donc nécessaire de développer un modèle plus simple. Le
modèle mathématique de la machine asynchrone est un système à six équations différentielles.
Lar ésol
utiond’ unt els ystèmee s
tdi f
fic i
lemê mea ve cl’util
isationdel ’outi
li nf
orma tique.
L’ util
isa
tion de l at ransforma tion dePARK, sous certaines hypothèses simplificatrices,
permet de contourner cette difficulté. Elle permet une représentation biphasée équivalente de
la machine triphasée ce qui réduit considérablement la complexité du modèle en vue de la
commande. Toutes les grandeurs électromagnétiques sont ramenées sur un seul repère. Ce
repère peut être fixe par rapport au stator ( , ) soit tournant (d,q). Le repère tournant
né c essitelapr ésenced’ uneva ri
abl es uppl émentaire qui permet de définir sa position. La
re prése ntat
io ndumodè lec omplete stmi ses ousf or
med’ équa t
iond’ ét
a tsui
va ntler epère
( , ) ou (d,q) pour être facilement traitable par une méthode de résolution numérique.
Dr A. Meroufel 3 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
1s
V1s
I 3r
I1r
V2s
I 2r
3s V3s 2s
avec
U s (V1s V2 s V3s ) T 0 (V1r V2 r V3r ) T
I s ( I 1s I 2 s I 3s ) T Ir ( I 1r I 2 r I 3r ) T
φs (1s 2 s 3s ) T φr (1r 2 r 3r ) T
Rs 0 0
Rr 0 0 l s ms ms l r mr mr
Rs 0 Rr 0 ; Ls
0 Rs 0 ; Rr ms ls m s ; Lr
mr lr mr
0 0 Rs
0 0 Rr
ms ms ls
mr mr lr
2 2
cos cos( )
3
cos( )
3
2 2
M
T
M sr M rs cos( ) cos cos( )
3 3
2 2
cos( ) cos( ) cos
3 3
Dr A. Meroufel 4 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Où ls (lr) estl ’
inductance propre d'une phase statorique (rotorique), ms (mr) est
l’ inductance mutuelle entre deux phases statoriques (rotoriques) et M' est le maximum de
l'inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase rotorique.
Lat
rans
for
mat
iondePa
rke
stobt
enueàpa
rti
rd’
unema
tri
ceuni
que(
2x3)donné
epa
r:
cos cos(2 3) cos(4 3)
T
k
sin(4 3)
(1.3)
sin sin(2 3)
Où k est une constante qui peut prendre la valeur 2 / 3 pour la transformation avec non
conservation de puissance ou la valeur 2 / 3 pour la transformation avec conservation de
puissance.
Nous négligeons la composante homopolaire car nous considérons que le système est
équilibré. Le changement de variables relatif aux courants, aux tensions et aux flux est défini
par la transformation
X1
Xd
X2
T () y y s ou r (s: stator , r: rotor) (1.4)
X
q y
3
X y
Xd
X : peut être tension ou courant ou flux
Xq
y
Dr A. Meroufel 5 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
s
q d
Vdr 0
R 0 I dr d dr ds
0 sr
r
qs
(1.7)
Vqr 0
0 Rr qr
I qr dt sr 0
Avec
ds
Ls M
I ds qs
Ls M
I qs
I dr (1.8)
dr
M Lr qr
M Lr
I qr
3
Où Ls l s ms ; Lr l r mr ; M M ' ; sr s r
2
Ennota
tionc
ompl
exe
,les
yst
èmed’
équa
tion(
1.7)da
nsl
eré
fér
ent
ielduc
hampt
our
nant
s
’éc
rit
:
d
Vs R s I s s jsr
dt
s L s I s MI r
(1.9)
d r L r I r MI s
0 Vr R r I r r j(s r )r
dt
Où
Vs Vds jVqs I s I ds jI qs s ds jqs r dr jqr
Dr A. Meroufel 6 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Les équations des tensions et des flux du modèle de la machine asynchrone dans un
référentiel fixe lié au stator sont :
d
Vs R s I s s
dt
s L s I s MI r
(1.10)
d r L r I r MI s
0 Vr R r I r r jrr
dt
Dr A. Meroufel 7 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
1s
Fig I-3 Machine asynchrone vue dans le repère dq
Ena
ppl
iqua
ntl
atr
ans
for
mat
iondePa
rk,e
lles
’expr
imee
nfonc
tionde
sgr
ande
ursd’
axe
sdq
I ds
I dr 3 d dqs d dqr
Pe (Vds Vqs ) (Vdr Vqr ) [ I ds ds I qs I dr dr I qr ]
I qs
I qr 2
dt dt dt dt
3
[(ds I qs qs I ds )s (qr I dr dr I qr )r ] (1.16)
2
3 2
[ Rs ( I ds I qs
2
) Rr ( I dr
2
I qr
2
)]
2
- Lepr emierc r
oc hetre pr
é sent
el ’éne rgiema gné ti
quee
mma gasinéeda nsl efer
- Le deuxième crochet représente la puissance électromécanique Pem de la machine
- Le troisième crochet représente les pertes joules
L’
expr
ess
ions
cal
air
educ
oupl
es'exprime par différentes expressions, de même type quels
que soient les axes choisis. Pour le couplet ( I s , r ) , le couple s'écrit:
Dr A. Meroufel 8 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
M 3 M
C e p Im[r* I s ] p (dr I qs qr I ds ) (1.18)
Lr 2 Lr
r* : représente le conjugué du vecteur complexe r et Im[ ] : représente la partie
i
mag
ina
iredel
’expr
ess
ione
ntr
ecr
oche
t.˄:pr
odui
tve
ctor
iel
Equation mécanique
L’
équa
tionmé caniquee s
tré
giepa
rl’
équa
tions
uiva
nte:
dr
(C e C r f r r ) / J (1.19)
dt
Cechoi
xdeva r
iabl
es ejus
ti
fi
ed’unepar
t,parl
efaitquel
escour
ant
ss t
ator
ique
sson
t
me
sur
abl
esetd’
aut
repartpa
rcequel
’onve
utcont
rôl
erl
anormeduf
luxrot
ori
que.
Pourme t
tr
esousformed’
équat
iond’
état
,lemodèl
edela ma
chi
ne,nousde
vonsmodif
ier
l
eséqua
tionsd’
état(1.
7)enuti
li
sant(
1.8)pourl
esexpr
imerenf
oncti
ondesvari
abl
esdu
vecteurd’
éta
tX ut . Après simplification et réarrangement du modèle, nous obtenons
Xu A u X u BuU (1.21)
Avec
Dr A. Meroufel 9 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
ks
s
r k s
Tr
1
0
ks L
s
r k s s
Tr 1
Vds
A u ; B u
0 U
Ls
;
M 1 Vqs
0 (s r )
Tr Tr
0 0
M 1
0 0
0 (s r )
Tr Tr
L M2 M R R M2
Tr r ; 1 ; ks ; s r 2
Rr Ls Lr Ls Lr Ls Ls Lr
Les équations (1-21) et (1-19) peuvent être mises sous un schéma fonctionnel Simulink à
base de blocs Fnc, intégrateur et Mux figure 1.4
Le schéma en bloc Simulink du moteur peut être réduit à un bloc où les entrées sont les
t
ens i
onsd’ ali
me ntatione tlac hargetandis que les sorties sont la vitesse et les courants
figure1.5.
Dr A. Meroufel 10 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Cr
w
Va
MAS
Vb
Idq
Vc
perturbation. Enc
ons
idé
rantl
eve
cte
urd’
éttX c (dr qr ) T et après un réarrangement des
a
équations rotoriques (I.7), nous obtenons
X A X B I
c c c c (1.22)
Avec
1 Tr (s r ) M T 0
I ds
A c ; B c r ; I
(s r ) 1 Tr
0 M Tr I qs
e
A ces équations élctr
ique s
,nousd evonsa ssoci
erl
’équa
tionmé
cani
que(
1.19)pourobt
eni
r
le modèle complet en bloc Simulink figure 1.6 .
Dr A. Meroufel 11 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Les réponses en boucle ouverte de la machine asynchrone avec variation de la charge sont
données par figure 1.7 et figure 1.8
Dr A. Meroufel 12 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
3~
s RED
I qs I *sa v sa Lf
dq Cf
-
I *sb v sb OND
-
I ds I *sc v sc
abc Vabc
-
Ia Ib Ic
(a) MAS
GT
Signaux Ia
logiques Courant réel Bande
d’
hysté
ré sis
Courant de
I *a -
Ia référence
I *b - t
Ib Vdc / 2
U ao
I *c - t
Ic
Vdc / 2
Dr A. Meroufel 13 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
I *b - -
Ib
1.3 Modé li
sat i
ondel ’ali
me ntation
Le circuit de puissance des équipements industriels à vitesse variable est représenté
par la figure 1.11
Commande de
l’
ondul
eur
hé
Fig1.11 Sc madepr
inc
ipedel
’as
soc
iat
ionc
onv
ert
is
seur-machine
Le sc a
ractéristiquese xigéesdel
’act
ionne uré lect
riquedé pendent à la fois de la machine, de
son alimentation et de la commande du convertisseur de fréquence.
Ces caractéristiques sont :
Un c oupl ea ve cl emi nimum d’ ondul
ati
on pos s
ible,contr
ôla bl
epa
rlepl
uspe
tit
nombre de variable, en régime dynamique comme en régime permanent.
Une large plage de variation de vitesse.
Des constantes de temps électrique et mécanique faible.
La s our
ce d’
ali
mentat
ion t
ri
pha
séee
sts
uppos
ées
ymé
tri
que
,de f
réque
ncee
t
d’
ampl
it
udedet
ens
ioncons
tant
e .
Dr A. Meroufel 14 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Id
U red
Ua D1 D2 D3
Ub
Uc
D4 D5 D6
Ce redresseur comporte trois diodes (D1, D2, D3)àc athodec ommunea ssurantl ’
all
ée
du courant Id et trois diodes (D4, D5, D6) à anode commune assurant le retour du courant Id .
Si on suppose que le redresseur est alimenté par un réseau triphasé équilibré de tension :
U a (t ) Vm sin(2ft )
2
U b (t ) Vm sin(2ft ) (1.23)
3
4
U b (t ) Vm sin(2ft )
3
Ets ionné
gli
gel
’ef
fetd’
empi
éte
ment
,lat
ens
iondes
ort
iedur
edr
ess
eurs
eradé
fini
e
comme suite :
U red (t ) Max
U a (t ).U b (t ).U c (t )
Min
U a (t ).U b (t ).U c (t ) (1.24)
-200
-400
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 t(s) 0.04
Dr A. Meroufel 15 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Id Is
Lf
Ud Cf U dc
Lemodè
leduf
il
tr
ees
tdé
finipa
rles
yst
èmed’
équa
tions suivants :
dI
U d (t ) L f d U dc (t )
dt (1.25)
dU (t ) 1
dc ( I d (t ) I s (t ))
dt Cf
C’
estunf
il
tr
ede deuxième ordre avec une fréquence de coupure égale à :
f c 1 Lf C f (1.27)
MAS
U dc Cf
al
Fig 1.15 Principe de l’ i
ment
ati
onparonduleur en tension
Dr A. Meroufel 16 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
I k1
Dk 1 K1
Tk 1
Fig 1.16 Re
pré
sent
ati
ond’
unGTO
Al
orsl
’ondul
eurdet
ens
ionpe
utê
trer
epr
ése
ntéda
nsl
eca
sidé
alpa
rde
sint
err
upt
eur
s
Is
K1 K2 K3
U dc Cf MAS
hé
Fig 1.17 Sc madel
’ondul
eur.
Les différents interrupteurs sont supposés parfaits, c'est-à-dire que les phénomènes dus à la
commut ati
on s ontné g li
g és.Nous p ouvons r empl a cerl es br a
s de l ’
ondule
urpa run
interrupteuràde uxpos iti
onmodé l
iséespa runef onc ti
onl og iquedé critl’
éta
tdec ha que
interrupteur, sa valeur vaut 1 si l’i
nte
rrupteurestfe rmé ,et0s ’iles touve rt
.
Cette fonction est définie par :
Avec :
i = 1, 2, 3.
Soit Fis, avec i
1,2,3et s
0,1l
afonc
tiondec
onne
xiond’
uni
nte
rrupt
eurKis
associe au bras i de cet onduleur.
Lesr elationse nt
rec esdi f
fér
ent
esf
onc
tionss
’expr
ime
ntpa
r:
Dr A. Meroufel 17 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
F11 1 F10
F21 1 F20 (1.29)
F 1 F
31 30
Le spot entie
lsde snœudsA,B,Cdel
’ondul
eurpa
rappor
taupoi
ntN s
ontdonné
espa
r
les relations suivantes :
V AN F11U c
VBN F21U c
(1.30)
VBC
F31U c
U dc E
En utili
santl
e sf onct
ionsdec
onne
xionsl
est
ens
ionsc
ompos
éesdel
’ondul
eurs
ont
exprimées comme suit :
V AB V AN VBN
F11 F21
U dc
VBC V BN VCN
F21 F31
U dc (1.31)
VCA VCN V AN F31 F11
U dc
Nous pouvons exprimer également les tensions simples à partir des tensions composées
comme suit :
U U AC
V AN V A AB
3
U U AB
VBN VB BC (1.32)
3
U U BC
VCN VC AC
3
L’ expr ess
ions ousfor mema trici
ellede stens i
onss imp lesdel ’
ondul
eura
umoy
e nde s
fonctions logiques de connexions est obtenue à partir des équations :
VA 2 1 1
F11
1
VB 1 2
1F21
U dc (1.33)
3
VC
1
1
2
F31
F11 S a F21 S b F31 S c
Lec our a ntd’ ent ré edel ’ ondul
eurpe uts
’éc
rir
eenf
onc
tionde
scour
ant
sdel
ac harge
par la relation :
i s i s1 S a is 2 S b i s 3 S c (1.34)
Avec :
i1 i2 i3 0
(1.35)
V A VB VC 0
Dr A. Meroufel 18 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Dr A. Meroufel 19 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
La porteuse est un signal triangulaire caractérisé par sa fréquence f p et sa valeur de crête Vp.
Ondé
fini
tl’
équa
tiondel
apor
teus
eda
nssa période [0, Tp] par :
t Tp
x1 (t ) V p (1 4 ) si t 0
Tp 2
(1.36)
x (t ) V (3 4 t ) Tp
si t TP
2 p
Tp 2
Dr A. Meroufel 20 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
La commande MLI sinus triangle utilise la comparaison avec la porteuse des trois
composantes de la tension de référence afin de calculer les états S a , S b et S c des
i
nte
rrupt
eur
sdel
’ondul
eur
.Ce
uxc
isontdonné
spa
rl’
équa
tion1.36 suivante :
1
si
v rabc x( t )
0
S abc (1.38)
0 si
v rabc x( t )
0
Dr A. Meroufel 21 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
m = 6 , r = 0.8 m = 18 , r = 0.8
va,b,c et x(t)
va,b,c et x(t)
va vb vc
Sa
Sa
van
van
Fig1.21 Simulation de la commande MLI -ST pour r = 0.8 et m = 6 et 18
Cette modulation est conduite en synchronisme sur les trois phases. Les trois tensions
sinusoïdales désirées à la sortie sont représentées par un seul vecteur appelé vecteur tension
de référence. On approxime au mieux ce vecteur pendant chaque intervalle de modulation en
agissant surl ac omma ndede st roi
sj euxd’ i
nterrupteursc ompl éme ntair
esK1e tK1’ ,K2e t
K2’ ,K3e tK3’r e présentéspa rl af i
gur e1.22.
Dr A. Meroufel 22 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Fig1.22 Sc
hémas
impl
if
iédel
’ondul
eurt
ri
phas
éde
uxni
veaux
Le tableau 1.1 indique les huit états que peuvent prendre les interrupteurs du pont triphasé
à six interrupteurs. Ce tableau indique pour chacun de ces huit états, les vecteurs des tensions
Va , Vb , Vc la valeur de leur composantes de Concordia Vs, Vs ainsi que le vecteur de
référence Vs représentatif de ces états. Deux de ces vecteurs V0 et V7 sont identiquement
nuls. Les six autres ont le même module égale à E 2 3 et E U dc .
Vsα Vsβ
Une analyse combinatoire de tous les états possibles des interrupteurs constituants le
convertisseur donne huit ( 23 ) combinaisons possibles dont six états actifs non nuls et deux
restants des états de commutation nuls figure1.23.
Dr A. Meroufel 23 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Vb Vb
V0 (000 ) V1 (100 )
Vc
. Va
Vc
.
Vb
Va
Vb V2 (110 ) V3 (010 )
Vc
. Va
Vc
. Va
Vb Vb
V4 (011)
Vc
. Va
Vc
.
Vb
Va
V5 (001)
Vb
V6 (111)
Vc
. Va
V6 (101)
Vc
. Va
Fig 1.23 Di
ff
ére
nte
stopo
logi
esdel
’ondul
eure
tve
cte
urt
ens
ion Vi
Le
sext
rémi
tésdec
ess
ixve
cte
ursdé
fini
ssa
ntl
ess
omme
tsd’
unhe
xag
oner
égul
ierpui
sque
deux vecteurs successifs font entre eux un angle de 3 , figure 1.24. Chacun des couples de
vecteursVi et Vi 1 (i=1. .
6)dé f
iniss entlesl i
mitesd’ unde ss i
xs e c
teurdel
’he
xagone(
àno
ter
que dans le secteur 6 la notation Vi 1 correspond au vecteur V1 ).
Vsa r
cos t
U dc 2
Vsb r
U dc 2 cos(t 2 3) (1.40)
Vsc r cos(t 4 3)
U dc 2
Le vecteur Vs e
stunve
cte
urd’
ampl
it
udeé
gaeàr 3 2 .U dc 2 , tournant dans le sens
l
trigonométrique avec une vitesse angulaire égale à la pulsation des tensions désirées. A
chaque instant, le vecteur Vs peut être exprimé comme une combinaison linéaire des deux
vecteurs Vi et Vi 1 ( i 1..6 ) qui lui sont adjacents. De ce fait une approximation de Vs peut
être générée en utilisant une combinaison dans un temps très bref de deux des états des
interrupteurs correspondants aux vecteurs Vi et Vi 1 . Pour déterminer le secteur ' i ' on
applique l'algorithme suivant.
Dr A. Meroufel 25 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
D'une manière générale le vecteur tension de contrôle Vref est approché sur la période de
modulation T ,parl
agéné rationd’ unv e
c te urdet ens i
onmoy enVmoyen élaboré par application
de
sve cteursd’ ét
atdel
’ondul eurVi et Vi 1 adjacents et des vecteurs nuls V0 et V7
3 U dc
V moyen r e j V s jV s
2 2
T 2 T / 2 Ti
T /2 Ti Ti 1
T /2 (1.42)
oV dt
0
i
V dt
T /2
K 1 dt
V
T / 2 Ti
7 dt
V
T / 2 Ti Ti 1
Vsa
Equations
Equations Sa
Séquences
Vsb (145,143) T i 1 Sb
Vs T0
Vsc Sc
fs
Dr A. Meroufel 26 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
L’ordreda nsl equelonf aitsuccéder des configurations correspondants aux vecteurs Vi et
Vi 1 et du vecteur V0 ou V7 durant la période de modulation est choisi de manière à ce que
d’unepa rt,t ousle sinterrupte ursd’unmê mede mi–pont aient un état identique au centre et
auxde uxe xt r
émi tésdel apé riode,e td’a
utrepa r
t,l ’étatde si nt
err
upt
eur
ss oients ymé t
rique s
par rapport au milieu de la période de modulation, figure 1.27.
Dans ce qui suit nous allons faire le calcul des temps de commutation des interrupteurs
dansc ha cundess ixs ect
e ursdel ’hexa gone . Nousa l
lonsnousl imi teràl ’étudedel a
commande des int errupteurse taut ra céde sf orme sd’ ondesqua ndl
’i
ndic edemodul ation est
égale à 6i. D’a prèsl afi
g ure1.28 on a:
Vs Vs j
Vs (1.46)
avec
Dr A. Meroufel 27 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
cos
Vs Vs
(1.47)
sin
Vs Vs
On a aussi
2
V1 V2 E (1.48)
3
D’
una
utr
ecot
élava
leurdeA de la figure 1.28 peut être calculée de deux manières :
T
V
cos(/ 6) Vs
A1 1 sin(/ 3 ) (1.49)
T
d'où
V sin( / 3 ) T 2T
T1 s sin( / 3 )
V s (1.50)
V1 cos( / 6 ) 2E
Quipe
uts
’éc
rir
esousl
afor
me:
2T
(sin(/ 3)
T1 Vs cos cos(/ 3)
sin )
2E
(1.51)
3 1 2T
2 V s V s
2E
2
où
d’
6
Vs 2
Vs
T1 T (1.52)
2E
D’
una
utr
ecot
élaf
igur
e1.28 nous donne :
V s
cos( / 6 ) (1.53)
T2
V2 / T
où
d’
T T
T2 Vs Vs (1.54)
cos( / 6 )
V2 2 / 3E 3 / 2
Quipe
uts
’éc
rir
esousl
afor
me:
2
Vs
T2
T (1.55)
E
En effectuant un calcul similaire pour chaque secteur, le temps de commutation des
int
e rr
upteursda nsc ha
cunde ss ixs ecteur
sdel ’
hexagone peut être obtenu. Le tableau 1.2
donne l a va leur de c est emps a insi que l’ordr
e de s uccess
ion de sc onf i
gur a
tions
correspondants aux vecteurs Vi et Vi 1 et du vecteur V0 ou V7 durant la période de
modulation.
Dr A. Meroufel 28 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Dr A. Meroufel 29 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
interrupteurs del ’
ondul eurS a , S b et S c en utilisant les composants triphasés de la tension
de référence Vs , la valeur de la tension continue E etl’indi cedemodul a ti
onp.
La figure 1.30 montre la simulation de l'état S a et la tension de sortie van , quand les
tensionsd’ entréess ontt riphaséessinusoï
dal
e sdefr
é quence50 Hz etd’ampliuder
t E / 2.
Comme dans la modulation sinus –triangle, la simulationmontrequel’augmentat
ionde
l’indicedemodul ational ’
avantageder ejete
rlesha r
moni que
sdel atensi
ondes orti
ede
l’ondule urv er
sde sr ang ss upéri
e ur
sma isal e dé sava ntage d’augmenterla perte de
commutation par période et de diminuer le cycle minimum d’ ouvert
uref e
rmeturedes
interrupteurs qui est de 2.6 ms pour p 6 et 0.8 ms pour p 18 .I lappar
a î
td’a
prèsc e t
te
simulation que la MLI vectorielle nécessite de meilleurs interrupteurs que la MLI sinus
triangle pour le même indice de modulation.
Sa
van
van
1/ 2
1
THD U n'2 (1-56)
U1'
n 2,3...
Dr A. Meroufel 30 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Où
U eff2 U1'2
THD (1.57)
U1'2
Avec
U1’: valeur efficace du fondamental de la tension
Un’: valeur efficace de la tension harmonique de rang n (nième tension harmonique)
Ueff : valeur efficace de la tension de sortie
source t
continue
Onduleur Va
t
m Vb
f re MAS
MLI Vc
r
charge Cr
Fig1.32 s
ché
mades
imulationd ’uneMASa li
me nt
éep
arunond
ule
urd
e
tension à MLI vectorielle
Dr A. Meroufel 31 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
1
150 flux-dr
vitesse [rd/Sec]
0.5
flux [Wb]
100
flux-qr
50 0
0 -0.5
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
t [Sec] t [Sec]
10
20
0
10 -10
0 -20
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
t [Sec] t [Sec]
tension de ligne (V)
400
200
-200
-400
0 0.02 0.04 0.06 0.08
amplitudes des harmoniques [Volts]
t [Sec]
Fondamental (50Hz) = 250.4 , THD= 60.42%
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Rang d'ahrmonique
Fig 1.33 Ré
pon
s esàuné chelondev itesseav ecapp l
icat iond’u nec harge e n tr
e[ 1.
5,2. 5]
d’
uneMAS alimentée par un onduleur de tension à MLI (traingulo-sinusoidale [m=35, r=0.9])
Dr A. Meroufel 32 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
1
150
vitesse [rd/Sec]
0.5 flux-dr
flux [Wb]
100
0
flux-qr
50
0 -0.5
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
t [Sec] t [Sec]
50
40 20
30
20 0
10
-20
0
0 1 2 3 4 0 1 2 3 4
t [Sec] t [Sec]
200
-200
-400
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08
amplitudes des harmoniques [Volts]
t [Sec]
Fondamental (50Hz) = 288.3 , THD= 38.56%
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Rang d'ahrmonique
Dr A. Meroufel 33 2008/2009
Modélisation de la machine asynchrone
Lors du pilotage par MLI vectorielle le THD est 38.56%. Par contre, en commande MLI
Sinus-triangle le THD est 60.42%. D’ autr
epa rt
,l ecoupl epr ése
nt emoi nsd’ ondul
ati
one n
MLI vectorielle.
Ceci montre que la MLI vectorielle peut apporter une amélioration appréciable dans la
tension de sortie.Ellepeutpe r
me t
trel ’ali
me nta
tiondel ama c
hinea synchroneavec une plus
grande tension et avec moins de distorsion harmonique que la MLI sinus –triangle.
1.6 Conclusion
Dans ce chapitre on a procédé à la modélisation de l'onduleur de tension et ses
techniques de commande puis on a fait une simulation des performances du système MAS-
Onduleur en utilisant les commandes MLI sinus triangle et vectorielle. D’a prèslesr
ésul
tats de
simulation obtenus, onpe utc onclur
equ’ enc ompa raison avec la commande MLI sinus-
tri
ang l
e,l ac omma nded’ unondul eurpar une MLI vectorielle apporte une amélioration
perceptible dans la te nsiondes orti
edel ’ondul eure tune amélioration appréciable dans la
pe r
forma ncedumot eurqu’ e
llealimente. Cette partie est nécessaire pour la commande de la
machine asynchrone.
Dr A. Meroufel 34 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
2.1 Introduction
Le but de ce chapitre est de montrer comment la machine asynchrone peut être utilisée dans
desa ppl i
ca t
ionsd’ entraînement sr églés.Lac omma ndes c
a lai
ree s
tr el
ati
vementsimpl e. Elle
est basée sur le modèle en régime permanent sinusoïdal.El le permetd’att
eindre de s
performances remarquables en pratique. I le xist
epl usieur
sc omma ndesscal
aire
ss e
lonqu’ on
agitsurl ec ourantoul at ensi
on.El l
esd é pe ndents ur
toutdel atopol
og i
edel ’a
cti
onne urutilisé
(onduleur de tension ou de courant). L’ ondul e
urdet ensione stlepl usuti
li
sée npe titee t
moyenne puissance. La commande la plus utilisée est la loi U/F.
L’a l
ime ntationàf réque nceva riables ef aitàl ’ai
ded’ unc onve r
tis
s e
urs t
ati
queg é
né ral
e me nt
continu –a l
ternatif.Las ourc
ed’ entréepe utêtredet ypesour cedec ourantoudet ypes our ce
de tension. En sortie du convertisseur on contrôle :
- s
oitl
’ampl
it
udede
ste
nsi
onso
ude
scour
ant
sai
nsiquel
eurf
réque
nce
.
DC
Is
MAS
U I fs
Vs
AC
s
qs I Is
OND MAS
U
ds Vs
s
s r sl sl
s dr + GT
r + r
s sl
Fig 2.2 Réglage avec autopilotage
Le contrôle de la vitesse du rotor exige celui du couple et par conséquent celui du flux stator
et de s . Ces grandeurs ne sont malheureusement pas facilement mesurables. De plus la
mesure de la vitesse r nécessite une grande précision pour son addition à sl qui est très
faible, si on ne veut pas introduire une forte erreur sur la détermination de s . Il est alors
Dr A. Meroufel 35 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
Vas U s cos s t
Vbs U s cos(s t 2/ 3)
(2.1)
Vcs U s cos(s t 4/ 3)
Choi
si
ssonsdef
ixe
rler
epè
re‘
dq’a
ucha
mpt
our
nant
Dr A. Meroufel 36 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
s Ls I s MI r
(2.5)
r Lr I r MI s
Fi
nal
eme
ntl
esg
rande
ursé
lec
tri
que
ss’
écr
ive
nt
M
Is Ir
Rs
Vs Rr /g
Ls Lr
Le schéma avec circuits couplés est peu utilisé, on lui préfère des schémas faisant intervenir
les inductances de fuites.
M M
N r Lr Lr ; m (rapport de transformation)
Ls Ls
Dr A. Meroufel 37 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
Vs Rs I s js Ls I s js MI r' Rs I s js Ls ( I s I r' )
R L R L L
0 ( r I r js Lr I r js MI s ) s r s I r js Lr s I r js Ls ( I s I r' I r' )
g m g M M
Rr Ls 2 M L M (2.8)
0 ( )
I r js Lr ( s ) 2 I r js Ls I r' js Ls ( I s I r )
g M Ls M Ls
Rr' '
0 I r js N r' I r' js Ls ( I s I r' )
g
On obtient donc les équations du schéma équivalent ramené au stator avec inductance de
fuites localisées au rotor figure 2.4
Rs N r' s
I r'
Is
Vs
Rr' / g
Rr' ' 2 Vs
PTr 3 Ir avec I r' (courant magnétisant négligeable) (2.9)
g R'
( r ) 2 ( N r' s ) 2
g
Pertes joules au rotor
2
Pjr 3Rr' I r' gPTr (2.10)
Puissance électromagnétique
Pe PTr Pjr PTr (1 g ) (2.11)
Couple électromagnétique
Dr A. Meroufel 38 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
P V2 Rr' / g
C e e 3 p s (2.12)
s Rr' 2
( ) ( N r' s ) 2
g
La tension et le flux statorique sont liés par la relation Vs jss . Ainsi le couple
él
ectroma gnéti
quepe uts’expr imerpar:
Il en résulte des deux expressions du couple électromagnétique que les grandeurs de réglage
sont :
la pulsation rotorique r
le flux statorique s ou le flux rotorique r
Maintenant, il reste à résoudre deux problèmes
- Comme nti mpos erlap ulsat
ionr otoriquesacha
ntqu’ enrègle générale le rotor est
inaccessible ?
Pourc elaonut ilisel arel
ationd’ autopi lot
agesl s p
s : grandeur imposable , : grandeur mesurable
- Comment imposer les flux s ou r et à quelle valeur ?
Ce
Vs
Compensation des s
pertes statoriques
Vo n Vitesse
En fait, garder le rapport constant U/F revient à garder le flux constant. Quand la tension
atteint sa valeur maximale, on commence à décroître ce rapport ce qui provoque une
Dr A. Meroufel 39 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
diminution du couple que peut produire la machine. On est en régime de defluxage ou régime
de survitesse.
A basse vitesse la chute de tension ohmique ne peut pas être négligée. On compense alors en
ajoutant un terme de tension Vo .
Vs
Vo
s
Fig2.6 caractéristique V/f
Ai
nsi
,ondé
dui
tles
ynopt
iqued’
unec
omma
ndee
ncoupl
efigure2.7.
r ou s
I s* ou Vs*
ref Loi
de commande Onduleur
de
Tension MAS
s ou
+ Courant
+
GT
Fig2.7 Schéma de principe de contrôle en couple de la MAS
Dr A. Meroufel 40 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
Le flux statorique est donné par ses composantes dans les axes d et q du repère précédent :
s Ls I s M I r (216)
D’
où:
Rs
L s Lr
Vs
1
r s Is (2.21)
L
R s Rr
1 j r r
Rr
En reportant (2.19) dans (2.21), la tension statorique doit suivre la loi suivante
2 2
LL Lr L
1 s r r s
r s s
Vs s*
Rs R s Rr Rr Rs (2.22)
2
Ls r Lr
1
R
r
Cette relation reste valable entre les valeurs efficaces des tensions et flux statoriques. Elle
constitue le principe des lois de commande à flux constant des machines alimentées en
tension. On choisit de maintenir, si possible, le flux à sa valeur nominale.
Compte tenu des dispositifs utilisés, deux modes de commande sont possibles
Dr A. Meroufel 41 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
Les caractéristiques I s (r ) à flux s constant sont indiquées sur la figure 2.8
Is
s 2 s1
s1
r
Is
I am
I as -
sin x S1
I bm
ref Intégrateur s I bs -
+ sin( x 2/ 3) S2
Modulo 2 I cs I cm
+ - S3
r sin( x 2/ 4)
L’ampl itudeduc ourantI s dans le cas du commutateur de courant peut être contrôlé soit
du coté alternatif ou après redressement du courant figure2.10
Dr A. Meroufel 42 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
3~
PI
Isc
- RED
Id
Lf
PI
ref + + s OND
- sl +
MAS
r
GT
3~
RED
Lf
Cf
Is
*
I abc ON
Générateur
PI
de
+ + s -
courants
ref r + I abc
-
MA
GT
Dr A. Meroufel 43 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
Apa r
ti
rdec e t
ter e lati
ononf i
xel ’ampl i
tudedelat ensi
ondec omma
ndepui
son reconstitue le
système alternatif triphasé pour la technique MLI figure2.12.
r Loi Vs
de commande Vas -
s sin x S1
ref Intégrateur s
Vbs -
sin( x 2/ 3) S2
+ Modulo 2 Vcs - S3
r sin( x 2/ 4)
Fig 2.12 Gé
nér
ati
onde
ssi
gnauxdec
ommandedel
’ondul
eur
3~
RED
Vo Lf
Cf
Vs
PI OND
ref + +
r s
- +
Vabc
MAS
GT
Dr A. Meroufel 44 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
solutions consiste à maintenir deux courants et deux tensions statoriques dans le repère lié au
stator ,l efluxs ’éc
rit
Avec
s
(Vs Rs I s )dt
s s
(V Rs I s )dt
I s I s jI s (2.26)
2
I s I as
3
I 1 ( I I )
s
2
bs cs
Ainsi le modul
eduf
luxs
tat
ori
quee
tlec
oupl
es’
écr
ive
nt
s 2s 2s
C e p (s I s s I s ) (2.27)
Dr A. Meroufel 45 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
3~
PI PI
ref Isc
- - RED
̂r
Id
Lf
PI PI
ref + r s OND
- - + +
Cˆ
e
Estimateur
I abc
̂r et Cˆ
̂r e
Vabc
MAS
GT
3~
RED
̂r PI Cf
Lf
ref - Isc
*
I abc OND
Générateur
PI
de courants
+ + s -
ref - r + I abc
I abc
Estimateur
̂r ̂r
Vabc MAS
GT
Dr A. Meroufel 46 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
3~
PI
RED
ref
- Lf
̂r
Cf
PI PI Vs
ref + r s OND
- - + +
Cˆ
e
Estimateur
̂r et Cˆ Vabc
̂r e
I abc
MAS
GT
1- cas
La pulsation des courants rotoriques est assimilée à un paramètre. Ceci est vrai si les
variations sont lentes vis-à-vis des courants et flux.
Del ’é quationr otoriquevueda nsler epère‘dq’ ,ona
d M M
r I s r j (s )r (2.30)
dt r r
On définit
dr M (1 sr )
I (1 s) 2 () 2
s r r r
(2.31)
qr Mrr
I s (1 sr ) 2 (rr ) 2
Pour la fonction de transfert entre le flux rotorique et le courant statorique, on utilise les
petites variations ( x xo x )
Dr A. Meroufel 47 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
r M
(2.33)
I s 1 sr
2- cas
Lapul sationde sc our antsrot
oriquese stuneva riablec ommel esc oura
ntse
tlef
luxe
tl’
étude
par les petites variations amène aux relations de transfert suivantes :
Les conclusions sont semblables pour les régimes tansitoires du flux. A flux constant, le
courant statorique et la pulsation rotorique sont liés et les résultats sont comparables à ceux du
1 cas.
Onut i
liselamé t
hodedel ’
opti
mum s ymé tri
quepourl
edime
nsionnementdur
ég ula
teurc
arl
e
pôle dominant r est variableave clatempé rat
uree
tl’
éta
tmagnét
iquedelamachine.
Du fait que Ti r en général, on approxime
r M 1
(2.36)
I sref sr (1 sTi ) sa (1 sb )
Dr A. Meroufel 48 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
On choisit a / p . Pour optimiser la marge de phase, le gain doit être égal à k a / ab .
La fonction de transfert en boucle fermée pour le flux peut être approchée par une fonction du
premier ordre de constante de temps Ti a .
r M 1
(2.37)
ref 1 sTi a 1 s
Pour garder un contrôle rapide du flux, on choisit 30ms 50ms . De ce choix on définit
‘a
’
dr r
Vqs Vs
, (2.38)
qr 0
Vds 0
d
0 Rs I ds ds sqs
dt
(2.39)
d
Vqs Rs I qs qs sds
dt
d
0 R r I dr dr rqr
dt
d
0 R r I qr qr rdr
dt
Et si les pulsations statoriques et rotoriques sont supposées des paramètres, le système est
linéarisé et la fonction de transfert approchée est du premier ordre.
dr 1
(2.40)
Vqs ( )L L M Rs r Lr s Ls
s r r s
s ( )
Rr M Rr Rs
L L M
T s r et B (2.42)
Rs Rr Ls (s r )
Dr A. Meroufel 49 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
ref 1 s V qs ˆ
k B r
- s 1 sT
On évite de compenser T qui est variable et on définit le régulateur par un placement des
pôle sdema ni è
requel ac ons
t a
ntedet e
mpsé quivalentee nbouc lef
ermé es oitdel ’ordrede
30ms à 50ms.
Si les pulsations statoriques et rotoriques sont des variables au même titre que le flux et la
tension, on linéarise le modèle autour du point de fonctionnement.
dr Ga ( s )Vqs Gb ( s )r (2.43)
dr 1
Ga ( s ) (2.44)
Vqs (so ro )Lr Ls M R L L
r s s ( ro r so s )
Rr M Rr Rs
En effet
d L p
Rr I qr r dr 0 car oùI qs r I qr et C e r dr2
dr 0 d’ (2.47)
dt M Rr
Dr A. Meroufel 50 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
p2
m J , k 2 p , k1 ref
fr fr f r Rr
Avec un régulateur PI, le schéma fonctionnel est le suivant
C r
ref 1 sa r pref
2
C e - p r
- sb Rr f r sJ
( s ) k (1 sa )
G (s) 1 avec ( s ) ref (2.50)
( s) sb (1 sm )
Le calcul du régulateur se fait par placement des pôles de la fonction de transfert en boucle
fermée
k1 (1 sa ) sb (1 sm ) 0 (2.51)
Le cahier des charges permet de faire le positionnement des pôles. Comme le système est du
deuxième ordre, un choix judicieux serait de prendre deux pôles complexes conjugués avec
un amortissement de 0.7
2.10 Simulation
Le bloc de simulation de la commande scalaire avec alimentation en tension est représenté par
la figure2.20
Dr A. Meroufel 51 2008/2009
Commande scalaire de la machine asynchrone
2.11 Conclusion
Dr A. Meroufel 52 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
3.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous présentons les principes de base de la commande vectorielle.
Puis nous exposons les deux types de contrôle du flux direct et indirect avec un aperçu sur les
observateurs def l
ux.D’ aut
repa rt
,nousr appe l
onsd’ unema ni
è rebr èvel e
smé thode sde
commande en courant et en tension. Ensuite nous ferons le choix des correcteurs classiques et
noust erminonspa runes imula t
ions uivied’unei nte rprét
a t
ionde srésulta t
s
Le contrôle du flux s t
a t
ori
queouduf luxd’ entre f
ern’ a ssurepa sundé coupl
aget otale ntr
el e
couple et celui du flux. Nous nous limitons à étudier le principe de la commande vectorielle
avecor ientationdel ’axe‘d’s uivantl ’
a xeduf l
uxr ot oriquevoir figure 3.1. Elle présente de
me i
lleuresp erforma nc esparrapporta uxa utreste c
hni que sd’ orie
ntation.
s
d
r
q Is
Ids
s
Iqs
s
Fig 3.1 Principe de la commande vectorielle
Dr A. Meroufel 53 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Si le repère est parfaitement orienté, alors la composante qr est nulle et dr r . Ceci
simplifie le modèle (1.21) e
tl’équa t
ion mécanique (1.19). L’avantaged’ util
iserc er epèrees
t
d’avoirde sg ra nde
ur sc onstantese nr é
gimepe r
ma nant.Ile sta l
or spl usa isédef ai
rela
régulation. Dans ces conditions, le modèle de la machine alimentée en tension lié au champ
tournant s’é c
rit:
dI ds k 1
I ds s I qs s r V (3.1a )
dt Tr L s ds
dI
qs 1
I qs s I ds r k s r V (3.1b)
dt L s qs
ddr M 1
I ds .dr (3.1c) (3.1)
dt Tr Tr
d
qr M
(s r )dr I qs (3.1d)
dt Tr
dr 3 pM f C
dt r I qs r r r (3.1e)
2 JL r J J
dqr
0 . En introduisant la vitesse
Afin de maintenir le flux qr nul, il faut imposer
dt
a
ng ul
air
edeglis
seme nt,nousa
vonsa
vecl
’équa
tion(
3.1d), la relation suivante
dsr M Iqs
s r (3.2)
dt Tr r
Prenonsl’équa tion(
3.1c) en utilisant l
’opé
rat
e s d / dt ,
ur l
efl
uxr
otor
iques
’écrit
M
dr Ids (3.3)
1 sTr
D’aut
repa
rtàpa rt i
rdel
’équa
tion(
3.1e), le couple est donné par
3 M
Ce p r I qs (3.4)
2 Lr
Onpe
utdo
ncc
omma
nde
rlef
luxr
otor
iqueàl
’ai
dedel
acompos
ant
eIds (équation (3.3)) de
même on peut commander le couple avec la composante Iqs (équation (3.4)), si le flux
rot
or i
quee stc ons t
ant.C’ estpour quoionpa rl
ededécoupl
agedanslac
ommandeve
ctorie
lle
.
Ains i
,l ama chi nea sync hronee stc ontr
ôlé
ed’ unef
açonanal
og ueàlama
chineàc our
ant
continu à excitation séparée figure 3.2.
Dr A. Meroufel 54 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Ia I f
I ds IA
IB
Découplage MAC
U MCC U I qs
a e d-q IC
C K I I C e K t I ds I qs
ec a f
Composante du flux
Composante du couple
Pour assurer à tout instant un couple maximal, le flux doit être maintenu à sa valeur nominale.
Pour les régimes de grandes vitesses, il faut garder un niveau énergétique constant, donc il
faut réduire le flux (voir figure3.3). Dans ce cas, le flux n’ é t
antpl
usc
ons tant,ledé coupl
ag e
opéré disparaît et le contrôle du couple est difficile à assurer.
Un f(f s)
Régime fsn Régime fs
Sous vitesse Sur vitesse
Fig 3.3 Bloc de défluxage
(Opération à toutes les vitesses par action sur la fréquence)
rn pour r rn mod e normal
ref rn (3.5)
rn .
pour r rn mod e défluxage
r
Dr A. Meroufel 55 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
I *ds
sl + s s
*
R r I qs
L r I *ds
+
I *qs
r
Fig 3.4 Méthode de la commande vectorielle indirecte
Da
nsl
eca
sded’
unec
omma
ndedi
rec
te,l
’ang
les est mesuré, observé ou estimé
(figure 3.5).
(I)s
Observateur r s
(V)s de flux tan 1 ( )
r
Fig 3.5 Méthode de la commande vectorielle directe
uxg
Il existe de roupesd’e
sti
mat
eurde flux rotorique (boucle ouverte et boucle fermée)
a- boucle ouverte
Modèle du courant
d s M s 1
r I s ( jr ) rs : Équation relative au stator (3.6)
dt Tr Tr
d r M r 1 r
r I s r : Équation relative au rotor (3.7)
dt Tr Tr
Modèle de la tension
t
ss
( Vss R s I ss )dt (3.8)
0
M
ss L s Isr
s
sr (3.9)
Lr
1
I rr ( sr L s I sr ) (3.10)
M
A partir des équations statoriques (3.9) et (3.10), on définit le flux rotorique
Dr A. Meroufel 56 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Lr s
t
s
rs ( Vs R s I s
s ) dt L s I s (3.11)
M
0
b- Boucle fermée (observateur)
Observateur de flux Luenberger adaptatif
MRAS (Model Reference Adaptive System)
Filtre de Kalman
Mode glissant e tc…
Dans le contrôle vectoriel direct, on effectue une régulation du flux qui nécessite la
connaissance de celui-ci, alors queda nsl ec ontrôl
eve c
tor i
eli
ndi
rec
t,ons
’aff
ranchitdel a
connaissance de ce flux en faisant quelques approximations.
Cette méthode nécessite une bonne connaissance du module du flux et de sa phase et celle–ci
doit être vérifiée quelque soit le régime transitoire effectué. Une première possibilité est de
me ttrede sc apt eursdef luxda nsl ’ent refere tdeme sure rdi
rect
ementlescompos ante s r et
r de manière à en déduire l’ ampl itudee tl apha se.Le scapte
urs,méc a
niqueme ntf r
a giles
,
sont soumis à des conditions sévères dues aux vibrations et aux échauffements. La précision
de la définition du flux dépend des paramètres inductifs affectés par la saturation du circuit
magnétique. D’ a utr
epa r
t,l ess igna ux c apté ssont entachés de bruits engendrés par les
encoches et nécessitent des filtres ajustables. La mesure directe permet de connaître
exactement la position du flux. Ce mode de contrôle garantit un découplage correcte entre le
flux et le couple quel que soit le point de fonctionnement .Tout
efoisi
lné cess
itel’ut il
isation
d’unmot eu ré qui pédec apteursdeflux, ce qui augmente considérablement le coût de sa
fabrication et rend plus fragile son utilisation figure 3.6.
Vdc
f emq
I*qs *
Vqs dq OND
r*
- -
r f emd
I*ds
r* *
- - Vds abc MLI
Ids s
Iqs dq I abc
~ abc
̂r Calcul de r r
Calcul de s MAS
r
GT
Dr A. Meroufel 57 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Vdc
f emq
I*qs *
Vqs dq OND
r*
- ˆ
Iqs - f emd
I*ds
r* ˆ * abc
Ids - Vds MLI
s
Vabc
̂r
Observateur de flux
I abc
r MAS
GT
Fig 3.7 Commandev ect
or i
e lledirec t
ed’ uneMAS
Avec observateur de flux rotorique
Modèle du système
X Y
U + X
B C
+
A
Observateur +
K
-
+ ̂
X ˆ
X
B
+
C ˆ
Y
+
A ˆ
Estimateur X
Fig3.
8Sc
hémadepr
inc
iped’
unobs
erv
ate
ur
Dr A. Meroufel 58 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
3.3.2 Observateur
Ile xistedenombr e
use
ste
chni
que
sd’
obs
erva
tion classées en fonction de trois critères
différents.
le premier se base sur la nature du système considéré. On distingue les observateurs
pour les systèmes linéaires et non linéaires
Lede uxièmee nfonc ti
ondel ’environne me nt
,ontrouvedeuxtype s:
a- l
’obs ervat
eurquipr ende nc onsidér at
ionle
spe r
tur
bati
onse xternesdus ystème
b- l
’obs ervat
eurs toc hastiquequit ientc omptedesbrui
tsdesé tat
se tme s
ures.
le dernier c ri
tè ree stl adi me
nsi
onduvect
eurd’
éta
t.Ile
xist
edesobs
ervat
eur
sd’or
dre
complet, réduit et étendu.
Da nsc ema nus
c ri
tnouspr ésent
onsunobse
rva
teurada
pta
tifd’
ordr
ecomple
ta ve
cest
imat
ion
de la vitesse.
dI ds k
Vds
L s I ds L s sL s I qs s L sdr
dt Tr
(3.12)
dI qs
V L s I qs L s sL s I ds r k sL sdr
qs dt
Et afin de commander Vds et Vqs qui dépendent de Ids et Iqs par une fonction du premier
ordre, il faut éliminer les termes de couplage par une précompensation. Ceci nous amène à
écrire les tensions sous la forme
Vds Vds e dc
*
(3.13)
V Vqs*
e qc
qs
Avec
k
e dc sL s I qs s L sdr
Tr
e qc sL s I ds r k sL sdr
Dr A. Meroufel 59 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
e dc e dc
I*ds Vd*s 1 1 I ds
RI
d L s 1 sTi
I ds
e qc e qc
I*qs 1 1
R Iq
Vq*s L s 1 sTi
I qs
Régulation et découplage Modèle de la machine
On obtient un nouveau s
yst
èmed’
équa
tionsl
iné
air
epa
rfa
ite
mentdé
coupl
é
* dI ds
Vds
L s I ds L s
dt
(3.14)
V * dI qs
L s I qs L s
qs dt
Ledé couplagepe rme td’écrire les équations de la machine sous une forme simple ce qui
facilite considérablement le dimensionnement des coefficients des régulateurs. Donc, après
orientation du flux rotorique et découplage par compensation, on aboutit alors à un schéma
bloc simple et identique pour les deux composantes du courant statorique figure 3.10.
I*qs I qs
R Iq
1 1
L s 1 sTi
Ti 1 /
La composante du courant I qs contrôlera le couple et celle du courant I ds contrôlera le flux.
Les grandeurs mesurées dont nous avons besoins pour la régulation sont :
- la vitesse :donné epa runc odeurincré me ntalmont és url ’
arbredumote
ur
- Les courants statoriques : donnés par des sondes à effet Hall
Dr A. Meroufel 60 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
*
I*qs 1 Vqs I qs
K q (1 ) 1 1 1
sTq 1 sTf L s 1 sTi
On dispose de deux degrés de liberté pour réguler le système. Nous avons choisi
d’
uti
li
serTq afi
nd’ él
iminerlepôlelepl usl ent,puiscalculer K q s
elonlec r
it
ère‘harmonique
méplat’.Ce lape rme td’ a
voiruner
épons
era
pidea
vecunmi
nimum dedé
pas
seme
nte
tune
bonne stabilité du système.
Tq Ti
Kq 1 (3.17)
G oi
L s s (1 sTf )
Dr A. Meroufel 61 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Lor
sd’
uné
che
londec
ons
ignepourunamortissement 1 / 2 , on a un dépassement de
43%.D’
où
L s
K q
2Tf (3.19)
Tf 2ms
Cr
*r 1 Ce r
1/ f r
K v (1 ) kt .
sTv 1 sTm
3 M *
kt p r
2 Lr
La fonction de transfert en boucle ouverte est donnée par la relation
1 sTv k t / f r
G ov K v . (3.20)
sTv 1 sTm
Dr A. Meroufel 62 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Le schéma bloc de la régulation du flux rotorique est représenté par la figure 3.13. La
boucle interne de courant I ds est négligée
*r 1 I ds
M r
K (1 ) .
sT 1 sTr
Pour effectuer de manière adéquate le choix réponses désirées et établir la synthèse des
régulateurs, il faut conserver la relation
Temps de réponse pratique du flux rotorique >> au temps de réponse pratique du courant I ds
( I qs ).
Temps de réponse pratique de la vitesse >> au temps de réponse pratique du flux rotorique
Dr A. Meroufel 63 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Kw
Cr
*r 1 r
Ce 1/ f r
K v (1 ) kt .
sTv 1 sTm
Dr A. Meroufel 64 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Fig 3.16 Réponses du système idéal aux échelons de vitesse 156 rd/s
avec application de la charge
La réponse en vitesse aux échelons 156 rd/s est sans dépassement, sans erreur statique et
avecunr ejetdepe rturbat
iont r
è srapi
de.D’a utrepa rt, le courant I qs est limité et contrôle le
couple tandis que le courant I ds contrôle le flux rotorique.
Dans cette méthode, on ne régule pas le flux rotorique, on a donc besoin ni de capteur, ni
d’esti
ma ti
onoud’ observat
eurdef lux.Sil ’a mplitudeduf luxr
otor
iqueréeln’ estpa sutili
sée,
sa position doit être connue pour effectuer les changements de coordonnées figure 3.17. Ceci
exige lapr ésenc ed’ unc apt
eurdepos i
tion du rotor/vitesse.
Vdc
f emq
I*qs *
Vqs dq OND
r*
- -
r f emd
1 I*ds
r* *
M - Vds abc MLI
Iqs Ids s
dq I abc
I *ds R I *qs s abc
r sl +
I *qs L r I * r + MAS
ds
GT
Fig 3.17 Commande vectorielle indi
rec
ted’
uneMAS
Alimentée en tension
Dr A. Meroufel 65 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Pour une alimentation par un onduleur de courant le contrôle vectoriel est simplifié
figure3.17.Lamé thoder epos ee ng randepa rties url ac apac i
tédel
’ondul
euretdes a
commande à imposer les courants désirés. Une mauvaise information sur la vitesse peut nuire
à la détermination de la position du flux dans la commande indirecte. En plus, cette
commande est très sensible aux variations paramétriques et en particulier la constante de
temps rotorique c'est-à-dire R r qui intervient sur la définition de s .
Vdc
Des exigences de simplicité et de robustesse deviennent des critères les plus importants
dans des applications de commande vectorielle. Ainsi, on essaie de faire remplir la fonction
des capteurs par des algorithmes de calcul pour reconstituer la vitesse de la machine. Il existe
dans la littérature technique plusieurs méthodes de commande sans capteur mécanique.
Nous présentons dans ce recueil une commande vectorielle directe sans capteur
mécanique basée sur la technique des observateurs adaptatifs de type Luenberger.
3.7.1 Repr
ése
ntati
ondel’
obse
rvate
uradapt atif
Last
ruct
uredel
’obs
erva
teurada
pta
tif est illustrée par la figure.3.19.
Dr A. Meroufel 66 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Us ̂r
Observateur
Is de Luenberger
ˆ
Is ̂r
̂r
Mecanisme
d’
adapt
a t
ion
Fig 3.19 St
ruc
tur
edel
’obs
erv
ate
uradapt
ati
f
L’ objec t
ifdec etobs ervat
eure s
tdedonne rune structure minimale à la commande vectorielle
directe. Lorsque la vi
tess
eder otationdel aMASn’ estpasme suréee lleestc ons idéréec omme
un paramètre i nc onnuda nsl es ystèmed’ équations del ’
obs ervateur. En utilisant la méthode
de Lyapunov au système observateur de Luenberger, on aboutit à un sc hé mad’ adaptat
ion
pour estimer la vitesse rotorique. Donc, pour réaliser notre observateur nous devons choisir
les grandeurs à observer. Dans notre application de la commande vectorielle directe de la
MAS, nous pouvons poser les considérations suivantes :
X A
X BU (3-27)
Y CX
Tel que :
X Is Is r r , Y I I
T
s s
, U V V
I s
T
s s
Vs
T
Avec :
Dr A. Meroufel 67 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
1
r a3 0
a1 0 a2 L
0 s
a1 r a 3 a2 1
1 0 0 0
A ; B 0
C
0 1 0 0
; .
a4 0 a5 r L s
0 0
0 a4 r a5
0
0
En plus :
1
a 1
1
, a2
Mm
, a3
Mm M 1
, a 4 m , a 5 ,
T
Tr L s L r T r L s L r
s Tr Tr
3.7.3 Observabilité
C
Q 0 CA
rang Q 0 n (3.28)
1
n
CA
Autrement dit, la matrice Q 0 de dimension (n, n p) doit avoir au moins n lignes
indépendants (p étant la dimension du vecteur de sortie Y).
Leve c t
eurd’ étatc hoisic ompr
endl
esde
uxc
omposantes du courant statorique et deux
composantes du flux rotorique.
Dr A. Meroufel 68 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
I s 1 1 1 Lm 1
Is
T j
r 1
Tr
L L
s r r
L
Ts
d s
Vs (3.29)
dt
M 1
jr 0
r
Lr Tr
r
Is
I s
1 0 (3.30)
r
Lama t
ri
ced’
obse
rva bi
lit
ée nnotation complexe est donnée comme suit :
C
1 0
Q 0 (3.32)
1 1 1 M 1
CA
T
j
Ls Lr
r
r Ts Tr
Lec al
culdesondé t
ermina
ntperme
tdevé
rif
ierl
acondi
ti
ond’
obs
erva
bil
it
é:
M
det Q0
1
Ls Lr
jr
(3.33)
Tr
En effet,
2
det
Q0 det Q0
2 M
L L
1
2
(T ) 2 (r )
0 (3.34)
s r r
Lec arrédudéte r
mi na ntdelama tri
c ed’obs erva bi
litéc ompl exedonnel edét er
mi na ntdel a
ma tri
ced’ obser
vabi l
itéQ0 . On constate que le système est observable car pour tous les points
de fonctionnement de la machine, ce déterminant est différent de zéro.
Dr A. Meroufel 69 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
ˆ ˆBU K
AX
X
Y
(3.35)
ˆCX
ˆ
Y
Tel que :
YY ˆ (3.36)
Y
1 1 1
1 1 Lm M 1
p2
jˆ K
p
jˆ
r
K
K
j
ˆ
r0 (3.37)
Ts Tr Ts Tr LsLr
r
Tr
Tr Tr
Ou K et K
sont des gains complexes.
Lady
nami
quedel
’obs
erva
teure
stdé
fini
ese
lonl
’équa
tions
uiva
nte:
1 1 2 1
1 1
M M 1
p2 k
jˆp k
r j
ˆ
r
j
ˆ 0
r (3.38)
Ts Tr
Tr
Ts Tr
Tr
Ls Lr
Tr
L’
ide
nti
fi
cat
ionde
sexpr
ess
ions(
3.37) et (3 .38) donne :
1 1
(k 1)
K jˆ
r
Ts Tr
(3.39)
1 1 Ls M Lm
Ls M 1 1 Ls M
K
k 1
k 1
r
jˆ
Ts Tr Lr Tr
L r
T s Tr L r
Poura
voi
rle
scoe
ffi
cie
ntsdel
ama
tri
cedeg
aindel
’obs
erva
teuronpos
e:
K
K 1 jK 2
(3.40)
K
K 3 jK 4
Etc
onf
ormé
mentàl
’ant
is
ymé
tri
edel
ama
tri
ceAonpos
eleg
ains
uiva
nt:
Dr A. Meroufel 70 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
K 1 K 2
K 2 K1
K= (3.41)
K 3 K 4
K4 K3
1 1
K 1
k 1
T T
s r
K k 1
ˆ
Ou :
2 r
(3.42)
1 1 L s M M L s M 1 1
K 3 2
k 1
T s T r L r
T s T r
k 1
Tr L r
L M
K 4 k 1 s ˆ
Lr
r
Lespôl esdel ’
obs erva t e
ursontchoi
si
sa f
ind’ acc élérer sa convergence par rapport à la
dynamique du système en boucle ouverte. En générale, les pôles sont 5 à 6 fois plus rapides,
ma i
si lsdoi ventr es
terl entspa rr
apporta
uxbr uit
sdeme sure ,cequif aitquel ’onc hoi si
tl e
constant k usuellement petit.
3.7.7 Re
pré
sent
ati
ond’
étatdel
’obs
erv
ate
urdeLue
nbe
rge
r
Commel ’
éta
tn’es
tengé
néra
lpasa c
cess
ibl
e,l
’obj
ect
ifd’un obs
erva
teurcons
ist
eà
réal
iserunec ommandepa
rret
ourd’
éta
te td’
est
ime
rc e
tétatparuneva r
iabl
equenous
noterons Xˆ.
T
Tel que : XˆIˆ Iˆ ˆ
ˆ
(3.43)
s s r r
D’
apr
èsl
’équa
tion3-35,onpe
utr
epr
ése
nte
rl’
obs
erva
teurpa
rles
yst
èmed’
équa
tionss
uiva
nt:
ˆ
I ˆ ˆ a
s a1 I s a 2r
ˆ
3 r r
1
ˆ ˆ
Vs K1 I s I s K 2 I s I s
sL
Iˆ
a Iˆ a
s 1 s
ˆ ˆ
2 r a 3r r
1
ˆ ˆ
Vs K 2 I s I s K1 I s I s (3.44)
sL
ˆ a Iˆ a
r 4 s
ˆ
5 r
ˆ ˆ ˆ
r r K 3 I s I s K 4 I s I s
ˆ
a Iˆ a
r 4 s
ˆ
5 r
ˆ ˆ ˆ
r r K 4 I s I s K 3 I s I s
Donc
,lar
epr
ése
nta
tiond’
éta
tdel
’obs
erva
teurde
vie
ntc
ommes
uit:
Dr A. Meroufel 71 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
1
Iˆ
ˆ
a3r I s
0
s a1 0 a2 L K1 K2
s
Iˆ
0 a1 a3r a2 ˆ
I s Vs K2 K1
1
I s Iˆ
s 0
r
ˆ (3.45)
ˆ r Ls K3 K4
I s Iˆ
r
a4 0 a5
r Vs r
r ˆ 0 0 4 3
ˆ 0 a4 a5 K K
r
r
0 0
Avec :
a1 0 a2 a3r
0 a1 a3r a2
A(
ˆr ) (3.49)
a4 0 a5 r
r a5
0 a4
Lemécani
smed’ada
pta
tiondel avi
tes
seser
adédui
tparlathé
oriedeLya
punov.L’er
reur
d’e
sti
mati
onsurlecour
ants t
ator
iqueetlef
luxrot
ori
que,quin’es
tautr
equeladiff
érence
ent
rel’
obse
rvat
eure
tlemodè l
edumot e
ur,es
tdonné
epa r
:
0 0 0 a 3 r
0 0 a3 r 0
Avec : A A(r ) A(
ˆr) (3.51)
0 0 r
0 0 r 0
Ou’:
r r
ˆ (3.52)
r
dV d (e T ) T de 1 d
e e (r ) 2 (3.55)
dt dt dt dt
dt
e
dV T
T
A KC A KCe 2 a3r eIs
r
ˆ e ˆ 2 d
I s r
dt
r
ˆ
r (3.56)
Unec ondi t
ions uffi
s a
ntepoura voirunes tabil
it
éa sympt ot
iqueuni f
ormee stquel ’
équa tion
(3-56) soit négative, ce qui revient à annuler les deux derniers termes de cette équation
(puisque les autre termes du second membre de (3.56) sont toujours négatifs), et dans ce cas
onpe utdé duirel al oid’adaptat
ionpourl ’estimati
ondel avit
esserotorique en égalisant le
deuxiè met ermee tl etrois
ièmedel ’équation. On obtient :
t
.a3 ˆ e ˆ
r (eI s
ˆ r I s r) dt (3.57)
0
ˆ e ˆ ˆ e ˆ
r K p (e I s I s r ) K i
(eI s
ˆ r r I s r) dt (3.58)
MAS
U Y
B
+ +
ˆ ˆ
+ X
C Y
-
+
ˆr
A
̂r
e I r e I r
ˆr
s s
Fi
g3.
20Sc
hémabl
ocdel
’obs
erva
teura
dapt
ati
fLue
nbe
rge
r
Dr A. Meroufel 73 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
a- Sc
hémablocdel’
obs
erv
ateurLue
nbe
rger
L’obs
erv
ate
urenblocSi
muli
nkave
cMuxetf
nces
tré
pré
sent
éparl
afi
gur
e3.21
1
a1*u[1]+a2*u[3]+a3*P*u[7]*u[4]+(u[5]/(sigma*Ls))+K1*u[8]-K2*u(7)*u[9]
s
1
4
df_ Isalpha*
Isalpha
1
a1*u[2]-a3*P*u[7]*u[3]+a2*u[4]+(u[6]/(sigma*Ls))+K2*u(7)*u[8]+K1*u[9]
s
2
1 5
df_ Isbeta*
Va a Isbeta
alpha
2 b
Vb beta
c
3
Vc 1
6 a4*u[1]+a5*u[3]-P*u[7]*u[4]+K3*u[8]-K4*u(7)*u[9] 3
s
Wre Qalpha*
1
a4*u[2]+P*u[7]*u[3]+a5*u[4]+K4*u(7)*u[8]+K3*u[9] 4
s
Qbeta*
Fig3.21 Sc
hémabl
ocdel
’obs
erv
ate
urLuenberger
1
df_ Isalpha
2
df_ Isbrta u[1]*u[4]-u[2]*u[3] 1
3 PI Wre
Qalpha*
4
Qbeta*
Va
df _Isalpha*
df _Isalpha
1 Vb
VaVbVc df _ Isbrta
f d_Isbeta*
Vc
Wre* P 2
Qalpha* Wre
Isalpha*
d alpha
Qalpha*
2
Qbeta*
Idq q beta
Isbeta*
sqrt(u(1)^2+u(2)^2) 1
observateur adaptatif
Luenberger Qr*
Fig3.23 Sc
hémabl
ocdel
’obs
e r
vat
eurLue
nbe
rge
radapt
ati
f
Dr A. Meroufel 74 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Cr
Circuit de puis s ance
ONDULEUR Cr
Wr [Wr]
Va
MAS Idq [Idq]
Vc Vb
[S123] Vc Qr Qr
MLI Vabc
Wref
[Wre] wr
DFOC
MLI S123
Qref
[Qre] Qr
[Vabc] [Qre]
observateur
adaptatif
[Idq] [Wre]
Fig 3.
24Commandev ectori
elledirected’uneMAS
avec observateur adaptatif
b- Résultats de simulation
Les simulations représentées dans cette section sont réalisées afin de tester la robustesse
del aCVSM ba s é
es urunOA.Ce sr é
s ul
ta t
ssontobt enusgr âceàl ’utilisat
ionde sr égulateurs
classiques de vitesse et du flux de type PI. Un choix judicieux a été fait pour la valeur du gain
kr elati
veàl ’observateur et ceux du régulateur PI utili
sépourl emé ca nismed’ ada ptat
iond ela
vitesse rotorique
k=1.05 Kp=2000 Ki=2600
Dr A. Meroufel 75 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
Cr
Circuit de puissance
wr
ce
ML I Cr
w
flux<, > Va
MA S
Vb
Idq<, > Vc
Idq
Sabc Vc
O NDUL EUR
1.5
0 0
0 1 2 t [sec] 3 4 0 1 2 3 4
t [sec]
courant statorique Is [A]
10
t [Sec]
0
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
t [sec]
Fig3.27 Résultats de simulation de la commende vectorielle indirecte de la MAS
alimentée par un onduleur de tension a MLI triangulo-sinusoidale [m=35, r=0.9])
Cr
Circuit de puissance
[wr]
[ce] ONDULEUR Cr
w
[flux] Va
MA S
[Idq] Vb
Vc
Idq
Sabc Vc
MLI_Vect
Dr A. Meroufel 77 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
1.5
iqs
0 0
0 1 2 t[sec) 3 4 0 1 2 3 4
t[sec]
courant statorique Is [A]
10
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4
t[sec]
Onduleur à hystérésis
Cr
Circuit de puissance
wr
ce
ONDULEUR
wr
flux<, > Ia
MA S
Idq<, > Ib
Vc
Iabcm
Ic
Hystérésis
Circuit de commande
Wref
Iq P
Ce
wr O A
F Id R Iabc*
R K
S123
1 Qr w sl w sl (-1)
flux_r Iabcm
teta
wr
Dr A. Meroufel 78 2008/2009
Commande vectorielle de la machine asynchrone
0 0.5
-100 ph-qr
0
30
5
10
0
0
-10 Iqs
ph-dr
-5
-20
Il est clair que le contrôle vectoriel de la machine à induction offre des performances de
contrôle semblables à celles de la machine à courant continu à excitation séparée à
condition que la constante de temps rotorique soit parfaitement connue. Ces stratégies de
commande vectorielle sont plus précises mais leur i mpl éme ntati
onné c
essit
el ’acquisi
tion
d’ unma té ri
e lassezc oûteux.Cependant, elles sont sensibles aux variations des paramètres
del ama c hine.L’ échauffeme nte tl as aturati
ondel ama chi nepe uve ntê t
rel ac aused’ un
dé réglag edel ’opé rati
ondedé cou plagei ntroduisanta i
nside se rreursda nsl esva leurs
estimées du flux et de sa position e tparc onsé quentl’ori
ent at
ionduf luxe stdé viéefigure
3.32.. Les régulateurs PID classiques ne répondent plus aux performances souhaitées. La
conc e ptionder égulateursr obustespe rme t
tantl’adaptat
iondel ’ opérationdedé couplagee n
cas de variation des paramètres de la machine est nécessaire.
vitesse(rad/sec)
150
100
50
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
t(sec)
Composantes flux rotorique(Wb)
1.5
1 f lux -dr
0.5
f lux-qr
0
10
5
0
-5
-10
0 0.5 1 1.5 2 2.5
t(s ec)
3.12 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté la commande vectorielle directe et indirecte associée à
un onduleur à MLI triangulo-sinusoidale, à MLI vectorielle et à hystérésis.
La commande à flux orienté associée à un onduleur à MLI vectorielle présente de bonnes
performances.
La technique de commande vectorielle nécessite :
Une bonne connaissance de s , ce qui impose généralement un capteur de grandeur
mécanique pour déterminer la vitesse .
Un modèle complet de la machine pour estimer r , ce qui entraîne une forte
dépendance vis-à-vis des paramètres de la machine.
D’a utr
epart, le contrôle du couple est effectué pa
rl’
intermédiaire du contrôle des courants et
par conséquent les performances dépendent du réglage des courants.
Ces contraintes sur le contrôle vectoriel à flux orienté ont donc conduit à d’
aut
ress ol
utions
pour commander le couple des machines asynchrones. Ainsi, le chapitre suivant sera consacré
à une technique de contrôle di rectdu c oupl epa ra cti
on s url ’
étatdec ommut ati
on de
l’
ondul e
ur .
Dr A. Meroufel 80 2008/2009
Commande directe du couple
4.1 Introduction
La structure du contrôle direct du couple (DTC) de la machine asynchrone a été introduite en
1985 par I. Takahashi . Puis, plusieurs études ont permis de développer avec exactitude la
connaissance de cette commande.
Dans ce chapitre, nous présentons les principes du contrôle direct du couple, nous analyserons
en particulier, le couplage et la dynamique du contrôle entre le flux statorique et le couple
électromagnétique.
Nous développons,l ’
estimationde sdeuxgrandeurs de contrôle qui sont le flux et le couple.
Puis, nous élaborerons le modèle des contrôleurs à hystérésis impliqués dans les structures
générales de la commande.
Nous analyserons d’ autresstructures de DTC telle que le décalage dez onee tl’aug me ntation
du nombre de zones
Des résultats de simulation viendront mettre en évidence les performances du contrôle direct
du couple électromagnétique.
Al ’or
igine,lesc omma nde sDTCé tai
e ntf
or t
e mentba sé ess urle«sens physique » et sur une
approche relativement empirique de la variation des états (couple, flux) sur un intervalle de
tempst rèsc ourt(intervall
ee nt
redeuxc ommut ati
ons).Cer a i
sonne me nts ’estne t
teme nta f
finé
et repose désormais sur des fondements mathématiques de plus en plus solides.
Les conditions de contrôle dynamique du couple de la machine asynchrone peuvent être mises
en évidence, par le modèle vectoriel de la machine. Pour cela, on prendra les expressions
vectorielles de la machine. Par la suite, on se placera dans le référentiel statorique (S), que
l’
ondé f ini
r apa runsystème d’ axe sliéa us t
ator( ). De plus, de manière à simplifier
l’
é cr
iture de s gr ande urs exprimées dans le référentiel (S), on choisira la notation
suivant : X y ( S ) X y . Ainsi, les tension de l
ama chi
ne ,c
ôtéstat
ore trotor,peuve nts’écrire:
Côté stator :
d
Vs Rs I s s (4.1)
dt
Côté rotor :
d
0 Rr I r s jr r (4.2)
dt
Dr A. Meroufel 81 2008/2009
Commande directe du couple
Le vecteur tension Vs est délivré pa runondul eurdet ens iont riphasé,dontl ’ét
at des
interrupteurs, supposés parfaits, est représenté en théorie par trois grandeurs booléennes de
commande S j j a, b, c telles que :
2 j
2
j
4
Vs U C
S a S b e 3
S c e 3 (4.3)
3
1
1
s
V3 (101) V2 (110)
0
1 0
0 s 1
1 V4 (100)
V1 (011)
0 V0 (111)
1 0
V0 (000)
1
0 V5 (110) V6 (010)
1
0
0
Fig 4.1 Elaboration des vecteurs Vs
S a S b S c àpar
ti
rdel
’on
dul
eurdet
ens
ion
A partir de l
’expr
ession 4.1 de la tension statorique dans le référentiel (S), on obtient :
s (t )
0
Vs Rs I s
t
dt (4.4)
Dr A. Meroufel 82 2008/2009
Commande directe du couple
s
V3 V2
t Te
V4
Vs V3 V1
s
s t 0 V5 V6
so
s
Fig4.2 Ex
empl
edel
’év
olut
iondel
’ex
tré
miédes pour R s I s négligeable
t
En choisissant une séquence correcte de vecteur Vs , sur des intervalles de temps successifs de
durée Te , onpe
utdoncf
air
esui
vreàl
’ext
rémi
téd
uve
cturs la trajectoire désirée. Il est
e
possible de fonctionner avec un module du flux s pratiquement constant. Pour cela, il suffit
def
air
esui
vreàl
’ext
rémi
tédes une trajectoire presque circulaire, si la période Te est très
faible devant la période de rotation du flux statorique Te . Lorsque le vecteur tension Vs est
nonnul
,ladi
rec
tiondu dé
pla
ceme
ntdel
’ext
rémi
téduf
luxs est donnée par sa dérivée
ds
, correspondant à la force électromotrice E s .
dt
ds
En supposant le terme R s I s comme négligeable, on montre que le vecteur est
dt
pratiquement égal au vecteur Vs , comme le représente la figure 4.3. Ainsi, la « vitesse » de
dé
pla
ceme
ntdel
’ext
rémi
téduf
lux s e
stdonné
epa
rl’
ampl
it
udedela dérivée du vecteur
Dr A. Meroufel 83 2008/2009
Commande directe du couple
ds 2
flux Vs , qui égal à U . Le déplacement du flux statorique correspond à la
dt 3 C
ds
dérivée angulaire .
dt
d
L’ extr
é mitéduf luxs tat
oriques uitl adi r
ectiondonné epa rlaf orceé l
ectromot ri
c e s . Sur la
dt
figure 4.3, on a représenté trois directions possibles de ce vecteur flux s . Ainsi, on peut voir
ds
que pour donné, le dé
placeme ntdel ’ext r
émi téduf l
uxs tator
i quee stma xima l,s
ilaf orc e
dt
ds
électromotrice est perpendiculaire à la direction du vecteur s . Par contre, dans le cas,
dt
où la force électromotrice est décalée par rapport à la perpendiculaire de s ( 1 en avant
ou 2 e
nar
ri
ère
),onobs
erveunr
ale
nti
sse
mentdudé
pla
ceme
ntdel
’ext
rémi
téduf
luxs . De
même, on relève que la « vitesse »dedé
pla
ceme
ntdel
’ext
rémi
téduf
luxs est nul
le,s
il’
on
applique un vecteur tension nul (cas où terme R s I s est négligé).
s
Direction du
déplacement de
2 l
’ex
tré
miéde
t s
1
s
ds
j s
dt
2
s
ds 1 s
Vs
dt
ds js
j e
dt
Dr A. Meroufel 84 2008/2009
Commande directe du couple
supposera également que le vecteur flux rotorique r conserve une amplitude constante et
tourne à la même pulsation moyenne s 0 que le vecteur flux s .
Pour un instant t 0 donné, on pose :
s 0 s 0 e is 0
(4.6)
r 0 r 0 e ir 0
On a alors :
dr
dt js 0 r 0 (4.7)
t 0
6)da
En reportant (4. nsl
’expr
ess
iond
elat
ens
ionc
ôtér
otor(
4.2), on obtient :
M 1
r 0 s 0 e j0 (4.8)
Ls 1 2 2 T 2
s0 r
En posant :
Et :
1
cos 0
1 r20 2 Tr2
(4.10)
r 0 Tr
sin 0
1 r20 2 Tr2
Apa r
ti rdel ’expr essi
ongé néral
educ oupl
eél
ect
roma
gné
tique(1.18) et des relations (4.11) et
(4.12) liant les flux et les courants,
s Ls I s M I r (4.11)
L IˆM I
r r r s (4.12)
On peut établir une équation du couple en fonction du flux rotorique et statorique, soit :
C em P
M
L s L r
Im s r* (4.13)
Par conséque
nt,enrepr
enantle
scondi
ti
onse xpos
éespréc
édemme
ntàl’i
nst
antt 0 , le couple
él
ec tr
oma gné
tiquedel’
expre
ssi
on( 13)pe
4. uts’éc
rir
esousfor
mes
uiva
nt:
Dr A. Meroufel 85 2008/2009
Commande directe du couple
M
C 0 P sin 0 (4.14)
L s L r s 0 r 0
Al
’i
nst
antt 0 et en appliquant un vecteur Vs adéquat, on impose à la vitesse de rotation de s
un échelon de pulsation s1 . Immédiatement après t 0 , on peut noter une modification des
expressions du flux statorique et rotorique (4.6), soit :
Avec :
s
s 0 s1
t t 0 (4.16)
s s 0 s s
s s 0 s1 s 0 s1
r
r 0 s 0
0
0
s 0
r 0 s s
Del ’e
xpr essionduf luxr otor
ique( 4.15), on peut en déduire la relation de la dérivée de cette
grandeur par rapport au temps, soit :
Dr A. Meroufel 86 2008/2009
Commande directe du couple
En séparant partie réelle et imaginaire et en appliquant les approximations des petits signaux,
on peut écrire
On relève donc :
dr
dt T r 0 r s 0
cos 0 sin 0
1 1 M
r Tr Ls
(4.21)
d d
s
r 0 r s 0
sin 0 cos 0
1 M
s 0
dt dt Tr Ls
d r 1 r
T r 0
dt r 0 r r 0
(4.22)
d 1
s 0 r 0
r
r 0 s 0
s1
dt Tr
Un simple examen des deux équations différentielles permet de prévoir immédiatement après
t 0 sur que
lque
spér
iode sd’échantill
onna geT0 , respectant la condition suivante :
Te Tr (4.23)
r 0
(4.24)
s1
t t 0
s 0 r 0 sin
0
M
C em P (4.25)
Ls Lr
Dr A. Meroufel 87 2008/2009
Commande directe du couple
Cequipe
uté
gal
eme
nts
’éc
rir
e:
s 0 r 0 cos 0 s1
t t 0
M M
C em P s 0 r 0 sin 0 P (4.26)
Ls Lr Ls Lr
Et :
C em C 0 C1 (4.27)
Les variations du couple peuvent donc être, dans ces conditions contrôlées uniquement à
partir de la vitesse de rotation s , comme le présentent les figures 4.5, (a) et (b).
Si la condition s1 0 est respectée, alors on observe une croissance du couple
électromagnétique, comme le montre la figure 4.5, (a).
Sil ’éc helondepul s
a ti
onr espec tel aconditions1 0 ; alors le couple électromagnétique
décroît avec comme cas extrême s1 s 0 lorsque la rotation du flux s est arrêtée par
applicationd’unvect
eurnul .Cec asestrepr
és entés urlaf i
gur e4.5 (b).
C em C em
C 0 C1
C0 Pente= s1 0
Pente= s1 0
C0
C 0 C1
t t
(a) (b)
Fig4.5 Progression du couple C em
En sélectionnant un vecteur Vs
S a S b S c a
ppropr
ié,l’
ext
rémi t
éduf luxs peut être contrôlée
etdépl acéedema ni
è r
eàma inte
ni rl ’ ampl i
tudedufluxàl’i
nt éri
eurd’unec ert
ainef our chet
te .
Le choix de Vs dépend alors de la variation souhaitée pour le module du flux statorique s ,
du sens de rotation de s ma
isé
gal
eme
ntdel
’évol
uti
ons
ouha
ité
e pour le couple. Ainsi, nous
pouvonsdé limi t e
rl’e spa
ced’ évol
utiondes dans le référentiel
S en le décomposant en six
zones i , avec i 1, 6déterminées à partir des composantes du flux sur les axes
s et
s .L’ axe d é tantc hois
ic onfondu a vecl ’axedu bobi nage a del ’enr
ouleme nt
triphasé
a, b, c
.
Dr A. Meroufel 88 2008/2009
Commande directe du couple
Lorsque le vecteur flux s se trouve dans une zone numérotée i , le contrôle du flux et du
couple peutêtreass uréens électionnantl’
unde squa tr
evecteurstens i
ona déqua t
s.
I
ls’
agi
tde
sve
cte
ursVi 1 ,Vi 1 , Vi 2 , Vi 2 représentés sur la figure 4.6. Sur toute la Zone i ,
parcourue par le vecteur flux statorique, le rôle du vecteur tension Vs sélectionné reste le
même soit :
Que lques oitles ensd’ évolutionduc oupl eouduf lux,da nsunez onedepos i
tionN i , les
deux vecteurs Vi et Vi 3 ne sont jamais utilisés. Ce qui signifie que lors du déplacement du
flux sur une zone N i ,unbr asdel ’ondule urnec ommut ej ama ise tperme ta i
nsidedi min uer
la fréquence de commutation moyenne des interrupteurs du convertisseur.
s décroît
s C em croît s croît
Vi 2 C em croît
3 2 Vi 1
N i 1
1 Vi 3 Vi
4 s
5 6 Vi 1
Vi 2 s croît
s décroît C em décroît
C em décroît
A présent que les principes du contrôle direct du couple ont été décrits dans leur ensemble, on
peut élaborer les différents contrôleurs adaptés à notre système.
Dr A. Meroufel 89 2008/2009
Commande directe du couple
t
s
Vs Rs I s
dt
0
(4.29)
Vs Rs I s
t
s dt
0
Vds U C S a S b S C
2 1
3 2
(4.31)
Vqs U C
S b S C
1
2
Les courants I s et I s sont également obtenus par transformation de Concordia, à partir des
courants I as , I bs et I cs mesurés, soit :
I s I s jI s (4.32)
2
I s I as
3
(4.33)
I s 1
I bs I cs
2
Lemodul
eduf
luxs
tat
ori
ques
’éc
rit:
s 2s 2s (4.34)
Dr A. Meroufel 90 2008/2009
Commande directe du couple
ma intenirl ’extr
émi
téduve
cte
urf
luxs dans une couronne circulaire, comme le montre la
figure 4.7, (a)
La sortie du contrôleur de flux, donnée par la grandeur booléen C flx , indique les dépassement
supérieure tinférieurdel ’ampl itudeduf lux,c ommel emont relaf i g ur e4.7, (b).
Ainsi, le comparateur à hystérésis à deux niveaux, appliqué sur le flux, permet de détecter les
dépassements de la zone de contrôle et de respecter ref s , avec ref la consigne de
f
luxe
tl’
éca
rtd’
hys
tér
ési
sduc
ont
rôl
eur
.
Sens de
v4
v3 Rotation
v4 v5
de S
S
v5 N=3 N=2 (S)Ref
v4
3 2 v3 S
v6 cflx
N=4 4 1 N=1 v2
v5 1
v3
v6 5 6
(S)Ref - S
0
v1 N=5 N=6 v2
v1 -S 0 +S
v6 v2
v1 (b)
(a)
A pa r
tirdel’expression du couple électromagnétique, élaborée au premier chapitre, on peut
estimer le couple C em uniquement à partir des grandeurs statoriques flux s , s et
courants Is , I s . En développant la relation (1.18) , on obtient alors la forme suivante du
couple :
C em P s I s s I s (4.35)
Le comparateur à trois niveaux permet de contrôler le moteur dans les deux sens de rotation,
8mont
soit pour couple positif, soit pour couple négatif. La figure 4. r
el ’ét
atdes or t
iel ogique
Ccpl d uc ompa rat
e urs uiva ntl’évolutionduc oupl eé l
ectromag
nét
iqueC em par rapport au
signe du couple de référence C ref .
Lorsque le couple doit être augmenté et que la consigne de couple est positive, la sortie du
contrôleur Ccpl est égale à 1. Inversement si elle est négative Ccpl est égal à -1. Dans le cas
oùl ’
é t
atdes ortieduc ompa rateurCcpl est égal à 0, le couple doit être diminué.
C em
0 0 0 0
-1 -1 -1 -1 -1
0 1 1 1 1 1 1
C em 0 0 0 0 0 0 0 t
C ref 0 C ref 0
C ref C em Ccpl
1
C em C ref C em
C em
-1
Fig4.8 c
ont
rôl
educ
oupl
eé l
e ctr
omagn étiqueàl ’a
ided’
unc
ompar
ate
urà
hystérésis trois niveaux
Dr A. Meroufel 92 2008/2009
Commande directe du couple
l’
ondul eur dec ommut erbe auc oupmoi ss ouventquel esde uxa utres,surunezone de
déplacement du flux s .L’ ondule urpeut donc avoir, en cours de fonctionnement, des phases
de mise en vielle des interrupteurs d’unbr asduc onve rtis
s e
ur.
Ce correcteur diffère du précédent par la plus grande simplicité de son application. Il se réduit
au contrôle du couple sur un sens de rotation du moteur. Ainsi, seul les vecteurs Vi 1 et Vi 2
peuvent être sélectionnées pour faire évoluer le vecteur flux s . Par conséquent, la diminution
du couplee stuni que me ntopéréepa rl ’
applica ti
ondeve c t
e urnul s.Par contre, ce correcteur ne
perme tpasd ’i
nve rserles ensder otationduf luxs . Ainsi, pour aller en « marche arrière » on
impose un croisement des phases du moteur.
L’utili
s at
ionde la structure de commande pour des applications de type traction permet de
choisir un comparateur à hystérésis à deux niveaux pour le correcteur de couple. En effet,
dans ce cas, seuls deux quadrants sont utilisés à la fois.
Lag randes impl ici
tédel ’impl antat
iondec eto uti
lde contrôle est également un élément
important dans le choix du comparateur à deux niveaux. De plus, les considérations
énergétiques sur le convertisseur imposent un nombre restreint de commutation. Or, pour une
mê mel ar
g eurd’ hy st
érésisdec ontrôl
e ,lec ompa ra t
euràdeuxni veauxné c es
sit
eraunnomb re
moins élevé de commutations.
On élabore la table de vérité de la structure de contrôle, en fonction des sorties des contrôleurs
C flx et Ccpl et des zones N de position s , tel que.
s
Arc tan g
(4.36)
s
N 1
N
N 1 (4.37)
6 3 6 3
On retrouve bien avec la table de vérité (tableau 1), la formulation de sélection des vecteurs
tensions Vi 1 , Vi 1 , Vi 2 , Vi 2 correspondant à une zone N i et ceci pour un comparateur à
hystérésis à deux ou à trois niveaux.
Dr A. Meroufel 93 2008/2009
Commande directe du couple
N 1 2 3 4 5 6 Comparateur
Ccpl 1 V2 V3 V4 V5 V6 V1 2
C flx 1 niveaux
Ccpl 0 V7 V0 V7 V0 V7 V0
3
Ccpl 1 V6 V1 V2 V3 V4 V5 niveaux
Ccpl 1 V3 V4 V5 V6 V1 V2 2
C flx 0 niveaux
Ccpl 0 V0 V7 V0 V7 V0 V7
3
Ccpl 1 V5 V6 V1 V2 V3 V4 niveaux
Tabeau 1
Ens
éle
cti
onna
ntl
’unde
sde
uxve
cte
ur sV0 ou V7 , la rotation du flux s est arrêtée et
snul
entraîne une décroissance du coulpe C em . On choisit alternativement V0 ou V7 de manière à
mini miserlenombr edec ommut ations url ’
onduleur.
Uc Onduleur
de tension
MAS
à 2-niveaux
Vbs Vas
I bs I as
Transformation
Tableau de de Concordia
Commutation 1,....., 6 Triphasé/Biphasé
(Tableau1) s , s
N
Vs Vs I s I s
C flx Estimation du
1 flux Statorique et
Ccpl 0 - du couple
s
s*
1
0 C em
-
+
-1
*
Cem
Fig 4.9 Schéma de la structure générale du contrôle direct du couple
(DTC Classique)
Dr A. Meroufel 94 2008/2009
Commande directe du couple
Lebutdec et
tes ecti
one std’ a méliorerl ac omma ndedi r
ect
e du couple classique
surtout au niveau de la réduction des ondulations du couple électromagnétique et du flux
statorique et pour la maîtrise de la variation de la fréquence de commutation.
Ile xisteplus ie
urst y pe
sd’ amé li
or ati
ondel aDTCc l
assi
quepr ésent
ésda nsl al
it
tér
atur
e. On a
choi sid’ expos erde uxa ppr oche sdé finiespa rl ’utili
sat
iond’ a ut
resty
pe sdes truc
ture
sdel a
DTC :
Décalage zonal
Augmentation du nombre des zones
La première stratégie est basée sur un décalage zonal de la DTC classique par
changement de la table de commutation et de la modification des zones. Au lieu de prendre le
premier secteur de -30° à 30° comme il est montré dans la figure 4.6, il faut le prendre de 0° à
60° ce qui caractérise une nouvelle partition des zones définie dans la figure 4.10.
3 1
4 6
1
5
Ce type de contrôle, défini par un décalage des zones, permet un bon fonctionnement à basse
vitesse.
Dans c ett
es ection,l aDTCmodi fiée,qu’ onvaut il
is
ere
s tba s
ées urunenouve ll
etable de
vérité. Cette dernière utilise 12 secteurs au lieu de six comme la montre la figure 4.11.
4 3
5 2
6 1
7 12
8 11
9 10
Dr A. Meroufel 95 2008/2009
Commande directe du couple
U
0,0,1,1 c
2
0,1,1,0 0 (4.38)
Uc
1,1,0,0
2
Si 1
Si1 , Si 2 , Si 3 , Si 4
0,0,1,1
Si 0
Si1 , Si 2 , Si 3 , Si 4
0,1,1,0 (4.39)
Si 1
Si1 , Si 2 , Si 3 , Si 4
1,1,0,0
S b1 S c1
S a1
U
U c C1
2 -
S a2 S b2 S c2
U
U c C2
2 - S b4 S c4
S a4
Fig 4.12 s
ché
madel
’on
dul
eurà3
-niveaux de tension de type NPC
Dec ef ai
t,e tcontr
air
ementàl’
ondul
eurà2-niveaux qui ne peut fournir que huit vecteurs de
tension dontde uxnuls
,l’
ondul
eurà3-niveaux peut produire 27 vecteurs de tension dont trois
nuls figure 4.13.
Dr A. Meroufel 96 2008/2009
Commande directe du couple
2
V17 V22 V16 U 2
3 c
2
U 2
3 c
V23 V10 V3 V9
V2
V21
V18
V4 V8 V15
V11 V1
V0 , V7 , V14
V24 V5 V13 V26
V12 V6
V19 V20
V25
Fig4.13 Ve
cte
ursdet
ens
ionf
our
nisp
arl
’ondul
eurà3-niveaux de tension
L’
expr
ess
ionduve
cte
urdet
ens
ion del
’ondul
eurVs correspondant aux 19 valeurs
différentes du vecteur de tension Vs , peut se décomposer en quatre groupes, comme le montre
le tableau 2.
V0 V7 V14
‘
’Tension (0, 0,0) (1, 1,1) (-1,-1,-1)
’
nulle‘
V1 V2 V3 V4 V5 V6
‘’Demie (1, 0,0) (1, 1,0) (0, 1,0) (0, 1,1) (0, 0,1) (1, 0,1)
’
Tension‘
V8 V9 V10 V11 V12 V13
(0,-1,-1) (0, 0,-1) (-1, 0,-1) (-1, 0,0) (-1,-1,0) (0, -1,0)
V15 V16 V17 V18 V19 V20
‘’Pleine (1,-1,-1) (1, 1,-1) (-1, 1,-1) (-1, 1,1) (-1,-1,1) (1, -1,1)
Tension‘’
V21 V22 V23 V24 V25 V26
‘
’Te
nsion (1, 0,-1) (0, 1,-1) (-1, 1,0) (-1, 0,1) (0,-1,1) (1, -1,0)
i
nte
rmé
diair
e‘’
Tableau 2 Ré
par
ti
ti
one
n4gr
oupe
sde
sve
cte
ursd
ete
nsi
ond
el’
ondu
leu
rà3
-niveaux de tension.
Dr A. Meroufel 97 2008/2009
Commande directe du couple
Vs vao vbo vco van vbn vcn (Vs ,)
2
V1 , V8 U 0 0 2U/3 -U/3 -U/3 ( U , 0 )
3
2
V2 , V9 U U 0 U/3 U/3 -2U/3 ( U , 60 )
3
2
V3 V10 0 U 0 U / 3 2U/3 U / 3 ( U ,120 )
3
2
V4 , V11 0 U U -2U/3 U/3 U/3 ( U ,180 )
3
2
V5 V12 0 0 U -U/3 -U/3 2U/3 ( U , 240 )
3
2
V6 V13 U 0 U U/3 -2U/3 U/3 ( U , 300 )
3
2
V15 U -U -U 4U/3 -2U/3 -2U/3 (2 U , 0 )
3
2
V16 U U -U 2U/3 2U/3 -4U/3 (2 U ,60 )
3
2
V17 -U U -U -2U/3 4U/3 -2U/3 (2 U ,120 )
3
2
V18 -U U U -4U/3 2U/3 2U/3 (2 U ,180 )
3
2
V19 -U -U U -2U/3 -2U/3 4U/3 (2 U , 240 )
3
2
V20 U -U U 2U/3 -4U/3 2U/3 (2 U , 300 )
3
V21 U 0 -U U 0 -U ( 2U , 30)
V22 0 U -U 0 U -U ( 2U , 90)
V23 -U U 0 -U U 0 ( 2U ,150 )
V24 -U 0 U -U 0 U ( 2U , 210)
V25 0 -U U 0 -U U ( 2U , 270)
V26 U -U 0 U -U 0 ( 2U , 330 )
V0 0 0 0 0 0 0 (0, 0 )
V7 U U U 0 0 0
V14 -U -U -U 0 0 0 (0, 0 ) (0, 0 )
Tableau 3 Calcul des vecteurs de tension
Dr A. Meroufel 98 2008/2009
Commande directe du couple
N 1
N N 1 (4.40)
12 6 12 6
e
L’rr
eurentre la référence flux et sa valeur estimée, respectivement s et s , sert
pour entrée à un comparateur à hystérésis à deux niveaux figure 4.14 (a).Demê me ,l ’er
reur
C entre la référence couple et sa valeur estimée, respectivement C em et C em , sert pour
em
Cflx Ccpl
+2
+1 +1
s 0 s s ref s C C em1 0 cem C em ref C em
em 2
-1 -1
-2 (b)
(a)
Fig4.14 Blocs d’
hys
tér
ési
s
De là, une nouvelle table 4 de commande est déduite donnant une relation directe entre
N, C flx et Ccpl et les ordres de commutation S a , S b , S c del
’ondul
eurà3-niveaux de tension
et les paramètre de sortie. Cette table est valable dans deux sens de rotation de la machine
Dr A. Meroufel 99 2008/2009
Commande directe du couple
C flx Ccpl 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
+2 V21 V16 V22 V17 V23 V18 V24 V19 V25 V20 V26 V15
0 Vecteur nul
+1
-1 V26 V1 V21 V2 V22 V3 V23 V4 V24 V5 V25 V6
-2 V26 V15 V21 V16 V22 V17 V23 V18 V24 V19 V25 V20
+2 V17 V23 V18 V24 V19 V25 V20 V26 V15 V21 V16 V22
0 Vecteur nul
-1
-1 V5 V25 V6 V26 V1 V21 V2 V22 V3 V23 V4 V24
-2 V19 V25 V20 V26 V15 V21 V16 V22 V17 V23 V18 V24
+2 V22 V17 V23 V18 V24 V19 V25 V20 V26 V15 V21 V16
0 Vecteur nul
0
-1 V25 V6 V26 V1 V21 V2 V22 V3 V23 V4 V24 V5
-2 V25 V20 V26 V15 V21 V16 V22 V17 V23 V18 V24 V19
Las t
ructurec ompl èteduc ont rôledirectduc oupl ed’ une MAS alimentée par un onduleur
à 3-niveaux de tension, est représentée sur la figure 4.15.
Onduleur
Uc de tension
MAS
Tension à 3-niveaux
Continue
Vbs Vas
I bs I as
Transformation de
Tableau de Concordia
Commutation 1,....., 12 Triphasée/Biphasée
(Tableau 4)
N s , s
Vs Vs I s I s
C flx Estimation du
1 flux statorique et
Ccpl 0
du couple
-
-1 s
s*
+2
+1
0 C em
-
+
-1
*
-2 Cem
C em
0 0 0 0
-1 -1 -1 -1 -1
0 1 1 1 1 1 1
C em 0 0 0 0 0 0 0 t
C ref 0 C ref 0
C ref C em
Ccpl
1
C em C ref C em
C em
-1
nt
Fig 4.16 Co r
ôleduc
oupl
eé lectromagné ti
queàl ’
aided’
unc
ompa
rat
eurà
hystérésis à trois niveaux
Cr
Cr
Wr [Wr]
Va
MAS
Vc Vb
Iabc [Iabc]
Vc
[S123]
[Vabc]
W_ref
Comparateur
[Wr] wr
couple
ph_ref Comparateur
Controleur
[S123]
DT C
flux
Z
Vabc [Vabc]
Estimateur
Ce-e
flux et couple
iabc [Iabc]
ph_r-e
flux-est[Web]
20 0.5
Cem
0
0
0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2
t [Sec ]
t [Sec ]
tr ajec toir e du f lux s tatorique
1
150
0.5
r[rad/Sec]
150
100
100 0
W
50 50
- 0.5
0
0 0.05
0 -1
0 0.5 1 1.5 2
-1 - 0.5 0 0.5 1
t [Sec ]
1
fluxstatorique[Wb]
200 0.5
Uas[V]
0 0
-200 -0.5
-1
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5
t [Sec ] t [Sec ]
oniques[V]
Fundamental (50Hz ) = 205.3 , THD= 60.29% Fundamental (50Hz ) = 4.44 , THD= 54.64%
200
20
plitudesdesharm
150
Ias[A]
100 0
50
-20
0
Am
0 10 20 30 40 50 0 0.5 1 1.5 2
Rang d'har moniques t [Sec ]
flux-est[Web]
20 0.5
0
0
0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2
t [Sec]
t [Sec]
trajectoire du flux statorique
1
150
0.5
Wr [rad/Sec]
150
100
100 0
50 50
-0.5
0
0 0.05
s 0 -1
Décalé de 15°
0 0.5 1 1.5 2
t [Sec]
-1 -0.5 0 0.5 1
0.01 1
flux statorique [Wb]
et 200 0.5
C em
Uas[V]
0 0
-200 -0.5
0.07
-1
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5
t [Sec] t [Sec]
Amplitudes des harmoniques [V]
Fundamental (50Hz) = 196.4 , THD= 70.62% Fundamental (50Hz) = 4.466 , THD= 55.21%
200
20
150
Ias [A]
100 0
50
-20
0
0 10 20 30 40 50 0 0.5 1 1.5 2
Rang d'harmoniques t [Sec]
Cem-est [N.m]
flux-est[Web]
20 0.5
0
0
0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2
t [Sec]
t [Sec]
trajectoire du flux statorique
1
150
0.5
Wr [rad/Sec]
150
100
100 0
50 50
-0.5
0
0 0.05
0 -1
Décalé de 30°
200 0.5
et
Uas[V]
C em 0 0
-200 -0.5
0.07 -1
0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5
t [Sec] t [Sec]
Amplitudes des harmoniques [V]
Fundamental (50Hz) = 214.5 , THD= 69.14% Fundamental (50Hz) = 4.625 , THD= 58.68%
200 20
150
Ias [A]
0
100
50
-20
0
0 10 20 30 40 50 0 0.5 1 1.5 2
Rang d'harmoniques t [Sec]
Cem-est [N.m]
flux-est[Web]
20 0.5
0
0
0 0.5 1 1.5 2
0 0.5 1 1.5 2
t [Sec]
t [Sec]
Augmentation du nombre des zones (onduleur à 3-niveaux)
0.5
Wr [rad/Sec]
150
100
100 0
s
50 50
-0.5
0
0 0.05
0 -1
0.01 0 0.5 1 1.5 2
-1 -0.5 0 0.5 1
et t [Sec]
Cem2 1
flux statorique [Wb]
200 0.5
Uas[V]
0.7 0 0
Cem1
-200 -0.5
-1
0.7/ 3 0 0.5 1 1.5 2 0 0.5 1 1.5
t [Sec] t [Sec]
Amplitudes des harmoniques [V]
100
Ias [A]
0
50
-20
0
10 20 30 40 50 0 0.5 1 1.5 2
Rang d'harmoniques t [Sec]
fl
ux lorsd’uncha ng eme ntde sc onsignesnomi nalesduc oupl eetdu flux sont très rapides. La
dynamique de vitesse est très rapide avec un temps de réponse court. On peut également
obser
verl’ét
ablisseme ntr apidedu courant de ligne durant la phase de transition.
4.7 Conclusion
Lec ontrôledi rectduc oupled’ unema chinea synchr oneapporte une solution satisfaisante aux
problèmes de la robustesse rencontrés dans les techniques de commande conventionnelles
basées surl’orientat
ionduf luxr otori
que.Cependant, elle présente d’ unepa r
t,une estimation
du flux statorique peu précise et d’a
utrepa rt,une fréquence de commutation variable et
diff
icil
eàma î
triserdufaitdel ’ut
ilis
ati
onde sc ontrôleursàhy stér
és i
s.
Dans ce chapitre, on a présenté aussi les différents aspects du contrôle direct du couple, tel
que :
Décalage zonal qui permet de corriger les ondulations observées sur le couple et le
flux statorique.
Augmentation du nombre de zones
Une nouvelle table de commande valable quelque soit le sens de rotation de machine a été
proposé epourl aDTCd’ unema chinea synchronea li
me nt
éepa runondul eurdet e
ns i
onà3-
niveaux de structure NPC.Onpe uta ffir
me rquel esa vantagesl ié
sàl ’uti
lisationdec et ype
d’ondule urs(etdoncd’ onduleursàn-niveaux) sont nombreux, on peut citer entre autre,
l’augme ntati
ondel apui ssancedel ’install
a t
ion,ladi minutionde ssollicitations et de la
fréquence de commutation des interrupteurs de puissance et l ’a
mé l
ioration de sf orme s
d’onde sde sgrande ursdes ort
ie.Donc ,i lestintére
ssa ntd’assoc i
erlesava ntag esoffert
sp ar
les onduleurs multiniveaux de tension et ceux apportés par la commande de type DTC. Ce
couplag e pe rme t d’ envisagerl a mi nimi s
a t
ion de sc ontraint
es‘ t
e chnol ogiques et
environne mentales’pa runeme illeurema îtri
s edel afr
éque ncedec ommut ati
on.
Dans ce chapitre, nous présentons une amélioration du la commande DTC pour toutes les
plages de variation de la vitesse (faible, moyenne, élevée). Pour cela, nous développons, deux
autres méthodes de contrôle direct du couple.
Lapr emi èrepa rt
iee s tc ons acréeàl ’ a
ppli
cati
ondel aMLIdi sc rét
iséeouDSVM_DTC
(Discrete Space Vector Modulation for Direct Torque Control) pour la commande directe du
couple (DTC). La deuxième partie est réservée à la commande directe du couple par la
technique MLI vectorielle (DTC-SVM).
Les résultats de simulation de ces différentes méthodes de commande viendront mettre en
évidence les performances du contrôle direct du couple et du flux surtout en basse vitesse.
Cette partie présente une amélioration de la commande DTC. La commande est appelée
Discrete Space Vector Modulation - DTC ou tout simplement DSVM. Elle analyse le
problème des fluctuations introduites au niveau du couple et du flux dans la DTC classique.
Le nom DSVM provient du fait que chaque période d'échantillonnage est divisée en trois
intervalles de temps égaux de sorte à produire la technique MLI vectorielle. Ainsi, le nombre
ve ct
e ursdet e nsi
ona ugme ntentd’ oùu nea mé liora t
iondel atr
ajectoireduve cteurf l
uxe tpar
conséquent une réduction des ondulations. Le système de contrôle utilise des tables
prédéfinies pour chaque niveau de vitesse ce qui complique la simplicité de la DTC
classique.
La plupart des blocs existants dans La commande DSVM_DTC (figure 4.20) sont
identiques à ceux du contrôle par DTC classique. Les nouveaux blocs seront examinés ci-
dessous.
Uc Onduleur
de tension MAS
Tension
Continue
Vbs Vas
I bs I as
Transformation de
r Les tableaux de
1, 1 ....., 6, 6
Concordia
Commutation Triphasée/Biphasée
(Tableau 4)
̂s s , s
1/2
N Vs Vs I s I s r
C flx Estimation du
1 flux statorique et
Ccpl 0
- du couple
-1 s
s*
+2
+1
0
-
C em
+
-1
-2 *
Cem
Fig4.20 Schéma de la structure générale de la commande DSVM- DTC
r , seulement sa valeur est utilisée donc la tension calculée est
Vs r s , (4.41)
Elle est ensuite comparé aux régions.
La commande DSVM_DTC utilise douze secteurs au lieu de six. Tous les six secteurs de la
commande DTC sont divisés en Moitié. Douze secteurs seront utilisés pour la gamme à
grande vitesse. Tandis que la gamme à faible et moyenne vitesse seulement six secteurs sont
utilisés.
-3 +2
+3 -2
-4 +1
+4 -1
-5 +6
+5 -6
Ccpl
+2
+1
C em 2 C em1 0 cem C em ref C em
-2
Fig4.23 Bl
ocsd’
hys
tér
ési
sde couple
Dans ce type de commande la table de commutation a pour entrée quatre variables qui sont
l’ét
a thy stér
ési
sduf l
ux,duc oupl e,numé rodus ecteure tlat ens i
oni ndui
tparlavitesse.Étant
donné que la commande choisit les vecteurs de tension en fonction de la tension induite donc
chaque région de vitesse utilise une table de commutation correspondante. Lorsque la
commande fonctionne dans la région à vitesse élevée deux tableaux de commutations sont
util
iséspou rchaques e ct
euràc aused’ unea symé trieint r
odui tepa rl
atensi
oni nduite.Le s
tableaux de commutation utilisés dans ce cas sont aussi asymétriques. Pour la commande en
basse et moyenne vitesse un seul tableau est utilisé pour chaque secteur. Ainsi différentes
tables de commutation peuvent être utilisées selon le sens de rotation.
Par exemple, le vecteur U223 est synthétisé par l'application U222 dans les deux premiers
intervalles, puis U333.
Choix de Vs
La tension induite dépend de la vitesse mécanique, lorsque elle augmente, la tension
Vs appliquée à la machine augmente également. Le vecteur tension Vs entraîne le flux s
avecundé calagede90ºdonci lset r
ouvecal
ésurl’
axes . Le vecteur résultant qui affecte
le couple est la composante Vs du ve
cte
urtensi
on dé l
ivrépa rl ’
ondul e urdet ens i
on
moins Vs , De ce fait, le critère de sélection du vecteur tension Vs doit choisi comme
référence. Si Vs Vs le couple est maintenu à son état actuel, si Vs Vs le couple augmente
et si V Vs le couple diminue.
Le vecteur tension Vs est proche de zéro quand il est dans région à faible vitesse. Les vecteurs
de commutation sont choisis symétriquement autour de zéro selon la table de basse vitesse.
Cette table de commutation dépend du sens de rotation du moteur. Si le couple estimé est à
proxi mitédes ava l
eurder é fér
ence ,l’
étatd'hy
sté résisduc ouple est zéro et donc le vecteur de
tension choisi est Zéro. Sil ’étathy st
érés i
sduc oupl ee st+1ou-1, une augmentation modérée
ou diminution respectivement est recherchée. La sélection du vecteur tension est faite entre
U200, U300, U500 et U600. Pour une augmentation du flux U200 et U600 doivent être choisis.
Tandis que u300 et u500 servent pour la diminution du flux. Lor squel ’éc
arte ntrel ecoupl ede
référence et estimé est grand c'est-à-dire Ccplx = +2 ou -2, la commande DSVM_DTC
impose un choix identique à celui de la commande DTC classique. Ainsi, les vecteurs U222,
U333, U555 et U666 sont sélectionnés pour compenser l'écart le plus rapidement possible.
Ccplx
-2 -1 0 1 2
-1 U555 U500 U000 U300 U333
Cflx U666 U600 U000 U200 U222
1
diminution du flux. Pour Ccplx = -1 une légère diminution du couple, le vecteur tension
choisi est u000, Etant donné que c'est le seul vecteur à ce niveau on peut le choisir pour les
deuxc asdel ’éc
artduf l
ux.Pour Ccplx = +1, U220 est sélectionné lorsque les flux doit être
augmenté et U330 l orsqu’onve utunedi mi nution.Lorsque Ccplx = + 2 ou- 2, la commande
DSVM_DTC exploite le principe de la commande DTC classique.
Ccplx
-2 -1 0 1 2
-1 U555 U000 U300 U330 U333
Cflx U666 U000 U200 U220 U222
1
Dans la région à haute vitesse, Vs Vn / 2 , chaque secteur est divisé en deux et tous les
vecteurs disponibles sont utilisés. Ainsi, la tension induite est réduite considérablement.
Supposons que s est dans le secteur -1 et si le couple doit être gardé au niveau zéro, les
vecteurs tensions U220 et U230 sont choisis en fonction des flux de référence. Pour diminuer le
couple ( Ccplx = -1), le choix des vecteurs tensions les plus proches et inférieur à Vs sont
U200 ou U300. Pour augmenter le couple ( Ccplx = +1), il y a deux possibilités, soit
l’augme nta t
ionduf l
uxa ve clec hoixde sve c t
e ur
st ensi
onsU222 et U223 soit la diminution du
flux avec le choix des vecteurs tensions U332 et U333.Lor
sdupa ss
a gedel’erre urduc oupl ede
zé r
oàun,o nr ema rquequ’ i
lyapl usi
eur scommut ati
onsduve cteurtensi
onda nslest ablesde
commut ationsd’ oùuner éduc tionde sondul ationsa univea uduf lux(U230, U220, U332, U222
pour le secteur -1). Dans le cas où le comparateur à hystérésis Ccplx = + ou -2, les vecteurs
tensions sélectionnés sont maximales et identiques à ceux de la moyenne et basse vitesse.
Ccplx
-2 -1 0 1 2
-1 U555 U300 U230 U332 U333
C flx 1 U666 U200 U220 U222 U222
Ccplx
-2 -1 0 1 2
-1 U555 U300 U330 U333 U333
C flx 1 U666 U200 U230 U223 U222
Vsdref Sa
Cflx K d .E.
2 .Cflx 1 Vsref
MLI
e j vectorielle
Sb
Vsref
Ccplx K q .E.
2 .Ccplx 1 +
Vsqref (SVM) Sc
+
sf s ref
Vsd ref K d
2 . Cflx 1
(4.42)
Vsd ref K q
2 . Ccplx 1sf s ref
Où Ccplx , C flx sont les résultats binaires on- off respectivement du couple et du flux. Avec
Ccplx , C flx .
0 , 1.
K d , K q sont des coefficients qui appartiennent à l'intervalle [0,1]. Quant à sf correspond à la
dérivéedel apos it
ione sti
mé edel ave cteurduf l uxs tatorique .L’ i
nfluenc edec hacunede s
composantes du vecteur tension statorique est présentée dans la fig4.14
Les équations du stator dans le repaire d, q sont.
V
sd R I
s sd
sd
(4.43)
V R I
sq s sq s sd
Où s sd est le retour des champs électromagnétiques.
Par ailleurs, dans ce cadre de référence. sd s
Une autre expression du couple peut être directement déduite en fonction des vecteurs flux
statorique et rotorique.
C em Ksr sin
s r (4.44)
Avec
M
K P
Ls Lr
Dans le cas où les amplitudes des flux statorique et rotorique sont fixées, la dérivée du couple
peut être exprimée sous la forme.
.
s r
. .
C em K r ref s ref s r
cos (4.45)
Sachant que le vecteur du flux rotorique est lié au vecteur du flux statorique par une fonction
de transfert du premier ordre, on peut noter que
r sl s (4.46)
A partir des équations (4.42), (4.47) et (4.48), la dérivée du couple et la dérivée du flux
statorique peuvent être exprimées sous la forme.
K d 2. C flx 1E
s
. (4.49)
C em 2
C K .r ref . K q 2. Ccplx 1
E
1 2
em
C max
Ces équations sont obtenues en vertu de l'hypothèse que les amplitudes des vecteurs flux
statorique et rotorique sont égales à leurs valeurs de référence et la chute de tension créée par
la résistance statorique est négligeable. Nous pouvons voir à partir de (4.49) que la stratégie
proposée est identique à un contrôle quasi découplé.
En effet, Vds ref permet le contrôle de l'amplitude du flux et Vqs ref permet le contrôle du couple.
La difficulté principale réside dans le choix de la maîtrise du coefficient K d et K q . Ils sont
for
teme ntliésàl at ensionc onti
nueEe tauc hoixdela pé
rioded’é
chant
il
lonna
geTe . Ainsi,
pour une période d'échantillonnage, les variations duc
oupl
ee st
iméetdel’
amplit
udeduf lux
sta
toriques ’écri
ve nt
K 1
d 2. C flx E.Te
s
C2 (4.50)
C em K . . K 2 . Ccplx 1E 1 2em
.Te
r ref q
C max
Pour plus de précision les coefficients K d et K q doivent avoir de faibles valeurs afin de
réduir
el ’e f
fe tCha tteringsurlar épons educ oupl ee tder e
spec t
erl esli
mi tesimpos é e
spa rla
modulation de l'espace vectoriel. Dans le même temps, si les coefficients sont plus grands, le
couple et le flux présentent une dynamique rapide. Par conséquent, le choix des coefficients
est le résultat d'un compromis entre toutes ces contraintes.
Une pratique de calcul de ces coefficients peut être facilement déduite de (4.50) par la fixation
del avaria t
ionduc oupl ee
tdel ’
ampl itude du vecteur flux statorique. Toutefois, les limites de
la SVM ne doivent pas être ignorées. Ce dernier point devient critique à grande vitesse.
Cem-est [N.m]
1
flux-est[Web]
40
20
0 0.5
-20
-40 0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5
t [Sec]
t [Sec] trajectoire du f lux statorique
1
150
Wr [rad/Sec]
100 0.5
50
0
0
-50 -0.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5
t [Sec] -1
-1 -0.5 0 0.5 1
0 0
-200
-1
Amplitudes des harmoniques [V]
100 20
Ias [A]
0
50
-20
0
10 20 30 40 50 0 0.5 1 1.5 2 2.5
(a) Rang d'harmoniques t [Sec]
1
Cem-est [N.m]
0 0.5
0
-50 0 0.5 1 t [Sec]1.5 2 2.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5
t [Sec] trajectoire du f lux statorique
150 1
Wr [rad/Sec]
100 0.5
50 0
0
-0.5
-50
-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5
-1 -0.5 0 0.5 1
t [Sec]
flux statorique [Wb]
1
200
Uas[V]
0 0
-200
Amplitudes des harmoniques [V]
-1
0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0 0.5 1t [Sec]1.5 2 2.5
t [Sec]
Fundamental (50Hz) = 224.4 , THD= 30.79% Fundamental (50Hz) = 3.855 , THD= 34.83%
200 20
Ias [A]
0
100
-20
0
0 10 20 30 40 50 0 0.5 1 1.5 2 2.5
(b) Rang d'harmoniques t [Sec]
Fig4.31 Ré
pons
esdev
itesse ,coupl
e,c
our
antetf luxl
orsd’
unev
ari
ati
ondev
ite
sse
(a) : DSVM-DTC (b) : SVM-DTC
10.5
Cem[N.m]
10
9.5
0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55 0.56 0.57 0.58 0.59 0.6
t [Sec]
1.01
flux statorique[Wb]
1.005
0.995
0.99
0.5 0.51 0.52 0.53 0.54 0.55 0.56 0.57 0.58 0.59 0.6
t [Sec ]
(a)
10.5
Cem[N.m]
10
9.5
0.5 0.5002 0.5004 0.5006 0.5008 0.501 0.5012 0.5014 0.5016 0.5018 0.502
t [Sec]
1.01
flux statorique [Wb]
1.005
0.995
0.99
0.5 0.5002 0.5004 0.5006 0.5008 0.501 0.5012 0.5014 0.5016 0.5018 0.502
t [Sec]
(b)
Fig 4.32 Ondulations du couple et du flux
(a) : DSVM-DTC (b) : SVM-DTC
4.12 Conclusion
On conclut que la commande directe du couple par SVM est efficace (fréquence de
commut at
ionc ons tante,moinsd’ ondulati
ons )
,ma isné c
ess
it
ede si nte
rrupt eursàf réque nce
de commutation élevée et un espace mémoire important et par conséquent une augmentation
du coût de la commande. Par contre la commande DSVM-DTC est un choix optimal
intermédiaire entre la commande DTC classique et la commande SVM-DTC.
Actuellement, ces commandes améliorées de type DTC sont des stratégies de contrôle simple
àf aibl
ec oûtdec alculma i
srequièrentenc ontrepa rtiedesf
réquence sd’éc hanti
llonna getrès
élevé e
squiné cessitentunma tér
ielspéci
a l
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cted’
unemac
hineas
ync
hrones
ansc
apt
eurmé
cani
que
’PFE,
UDL, Sidi Bel-Abbes 2008
ANNEXE
Nomenclature
Indices
s : indice des grandeurs statoriques
r : indice des grandeurs rotoriques
, : indice des grandeurs liées au repère statorique ou rotorique
d,q : indice des grandeurs du repère de Park dq
ref : indice des grandeurs de référence
Grandeurs physiques
X : Grandeur physique
~
X : Grandeur estimée
X : Grandeur complexe
X : Grandeur conjuguée
X* : Grandeur de consigne
X T : Grandeur transposée
Xi : Grandeur physique relative au courant
X u : Grandeur physique relative à la tension
U,V ,u,v : tension
U dc : Tension délivrée par le redresseur
: Flux
k p : Coefficient proportionnel
k i :Coe
ffi
cie
ntd’
int
égr
ati
on
Ce : couple électromagnétique
Cr : couple résistif
E : F.e.m
Pe : puissance instantanée
T, Te :pé
rioded’
écha
nti
ll
onna
ge
Tr : Constante de temps rotorique
Tm : Constante mécanique
Tf : Constante det
empsdel
’as
soc
iat
ionl
’ondul
eur- commande rapprochée
: Angle
A u : Matrice (nxn) relatif au modèle de tension
Bu : Matrice (nxm) relatif au modèle de tension
X u :Ve
cte
urd’
éta
t(nx1)r
ela
tifa
umodè
ledet
ens
ion
Caractéristiques de la MAS
P=1.5kw
U=380/220V -50Hz
I=3/6A
N=1450tr/mn, P=2
R s 4.85, R r 3.81
Ls 0.274H , L r 0.274H , M 0.258H
J 0.031Kgm 2 , f r 0.0114 Nm / rd / s
function Vabc=tadle_DTC_DSVM(x)
%sélection des vecteur tension
Ccpl=x(3);Cf=x(2);N=x(4);E=x(1)/2;
%"Tension nulle"
V0=[0;0;0];
V7=V0; V14=V0;
%"Demie tension"
V1=E*[2/3;-1/3;-1/3]; V2=E*[1/3;1/3;-2/3]; V3=E*[-1/3;2/3;-1/3]; V4=E*[-2/3;1/3;1/3];
V5=E*[-1/3;-1/3;2/3]; V6=E*[1/3;-2/3;1/3];
V8=V1; V9=V2; V10=V3; V11=V4; V12=V5; V13=V6;
%"pleine tension"
V15=E*[4/3;-2/3;-2/3]; V16=E*[2/3;2/3;-4/3]; V17=E*[-2/3;4/3;-2/3]; V18=E*[-4/3;2/3;2/3];
V19=E*[-2/3;-2/3;4/3]; V20=E*[2/3;-4/3;2/3];
%"Tension intermédiaire"
V21=E*[1;0;-1]; V22=E*[0;1;-1]; V23=E*[-1;1;0]; V24=E*[-1;0;1]; V25=E*[0;-1;1];
V26=E*[1;-1;0];
%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
if (Cf==1 & Ccpl==2)
if (N==1)
Vabc=V21;
elseif (N==2)
Vabc=V16;
elseif (N==3)
Vabc=V22;
elseif (N==4)
Vabc=V17;
elseif (N==5)
Vabc=V23;
elseif (N==6)
Vabc=V18;
elseif (N==7)
Vabc=V24;
elseif (N==8)
Vabc=V19;
elseif (N==9)
Vabc=V25;
elseif (N==10)
Vabc=V20;
elseif (N==11)
Vabc=V26;
function y=svm(x)
%programme de calcul de SVM(space vector modulation)
t=x(1);m=x(2);fre=x(3);r=x(4);E=x(5);V_alpha=x(6);V_beta=x(7);pe=1/fre;
Ts=pe/m;
v0=[0;0;0];v1=[1;0;0];v2=[1;1;0];v3=[0;1;0];
v4=[0;1;1];v5=[0;0;1];v6=[1;0;1];v7=[1;1;1];
teta=asin(V_alpha/(r*E*sqrt(3/2)));%r*E*sqrt(3/2)*sin(teta)2*pi*fre*t;
vref=[V_alpha;V_beta];
ph_alpha=V_alpha;ph_beta=V_beta;
if ph_alpha>0%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%
if ph_beta>0
if (abs(ph_alpha)*sqrt(3))>abs(ph_beta)